Magazine d’information de l’autoroute Aménagement de l’A63 entre Ondres et Biriatou

Aménagement de l’A63 :un projet global

ÉVÉNEMENTJournée de lancement des travaux :une satisfaction unanime

Pages 3/5CHANTIERLa première phase entreOndres et Biarritz

Pages 10/11

ENVIRONNEMENTProtéger les riverains et les sites naturels

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ÉVÉNEMENTJournée de lancement des travaux :une satisfaction unanime

Pages 3/5 ENVIRONNEMENTProtéger les riverains et les sites naturels

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CHANTIERLa première phase entreOndres et Biarritz

Pages 10/11

Aménagement de l’A63 :un projet global

N°01janvier2009

ÉditoUn projet collectifrespectueux des territoires desservis

Depuis près de quatre décennies, l’auto-route A63 appelée « Autoroute de la CôteBasque » joue pleinement son rôle d’axe decirculation majeur tant au niveau local quenational et européen. L’importance et lalocalisation stratégique de cette autorouteexpliquent l’évolution significative de son tra-

fic, conduisant ainsi l’étude puis la décisionpar l’État d’un aménagement sur le tronçon le plus circulé,entre Ondres et Biriatou.

L’aménagement de l’A63 permettra d’en améliorer la sécuritéroutière et la fluidité des échanges, tout en élevant ce tracéaux normes les plus exigeantes et les plus modernes en termede respect des riverains et de l’environnement. De plus, aucours de ce chantier d’envergure, les équipes d’ASF mettronttout en œuvre pour limiter au maximum la gêne au trafic:chaque sens de circulation conservera deux voies dès quepossible, les opérations les plus contraignantes se déroulerontla nuit, et tous les travaux seront suspendus durant l’été.

Aujourd’hui, ce projet devient réalité grâce au travail deréflexion et de dialogue exemplaire mené entre l’État, les col-lectivités locales et ASF, qui constituent autant d’acteurs com-plémentaires pour l’aménagement respectueux des territoires.Dans ce premier numéro d’Objectif A63, magazine qui voustiendra informé tout au long des travaux, découvrez les prin-cipales facettes de l’aménagement de l’autoroute A63 afinque ce formidable projet soit aussi le vôtre.

L’événementJournée de lancement des travaux :une satisfaction unanime. Pages 3/5

RencontresJean Grenet, député-maire de Bayonne,analyse les atouts de l’A63. Pages 6/7

Sur le terrainAméliorer l’itinéraire et son intégrationenvironnementale. Pages 8/9Première phase du chantier : l’aménagemententre Ondres et Biarritz. Pages 10/11Des hommes et des moyens au servicedes clients de l’A63. Pages 12/13

Développement durableProtéger les riverains et leur environnement. Page 14

ASF actuBiriatou : une nouvelle gareen cours d’optimisation. Page 15

sommaire

Objectif A63Responsable de la publication: Gilles Riondy

Responsable de la rédaction: Pierre-Yves BressonRédaction: Pierre-Yves Bresson, Joëlle Maurin

Photos: Balloïde-photo, photothèque ASFMaquette: Hélène Spiral

Imprimerie Art & Caractère - 05 63 58 93 60Dépôt légal: 1er trimestre 2009 ISSN: 1289-608

ASF, direction opérationnelle de l’infrastructure OuestEuroparc – 22 avenue Léonard de Vinci – 33608 Pessac Cedex

Tél.: 05 57 89 00 10

Autoroutes du Sud de la FranceSociété Anonyme au capital de 29 343 641 euros

9, place de l’Europe – 92851 Rueil-Malmaison-CedexPrésident : Henri Stouff

www.asf.fr

2ObjectifA63n°01janvier2009

Henri Stouff,Président d’ASF

Légende :l’autoroute A63au niveau de Saint-Jean-de-Luz,franchissant La Nivelle pourrejoindre les premiers reliefspyrénéens.

3 ObjectifA63N°01janvier2009

Journée de lancement des travaux

Une satisfaction unanime

L’événement

De nombreuses personnalités ont salué unanimement l’évolution de ce projet (de g. à d.): Jean-JacquesLasserre (vice-président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, président du Conseil des élus du paysBasque), Jacques Delpey (sous-préfet des Landes), Jean Grenet (député-maire de Bayonne, président de la CABAB), Philippe Rey (préfet des Pyrénées-Atlantiques), Michel Hiriart (maire de Biriatou, président de l’association des Maires de Pyrénées-Atlantiques), Lionel Causse (conseiller général des Landes), Alain Iriart (maire de Saint-Pierre d’Irube, conseiller général), Eric Morvan (sous-préfet de Bayonne).

Pour célébrer le lancement destravaux d’aménagement de l’au-toroute A63 entre Ondres etBiriatou, plus de 300 personness’étaient réunies dans la sallemunicipale de Saint-Pierre d’Irube,parmi lesquelles de nombreuxélus des départements concernés(Landes et Pyrénées-Atlantiques),des représentants des pouvoirs

publics et d’associations ainsi quedes partenaires d’ASF (gendarme-rie, pompiers, fédérations detransporteurs, entreprises locales,etc.). Chaque participant a souli-gné les atouts de ce projet majeur,l’A63 constituant la colonne ver-tébrale de l’aménagement dupays Basque et de la desserteautoroutière.

Le 12 décembre 2008, ASFdonnait le coup d’envoi

officiel des travauxd’aménagement

de l’autoroute A63 enprésence de nombreuses

personnalités locales.

Un film en images de synthèse, réalisé parla société Komenvoir, a permis de montrerau public l’ensemble du tracé tel qu’unautomobiliste le découvrira en 2015.

Un projet construit en commun

À l’initiative de cette cérémonie de lancement, Henri Stouff, pré-sident d’ASF, a rappelé l’origine duprojet. « Le principe d’amé-nagement de l’A63 remonte au20 décembre 2001, date à laquelle une décision ministé-rielle favorable a été rendue, validant le dossier d’intérêt général. En février 2004, leMinistère des transports aapprouvé le programme généralde l’opération. Sur ces bases, le

Le projet d’aménagementd’A63 a bénéficié d’une démarcheexemplaire en termes de concertation et de conception.

Philippe Rey,préfet des Pyrénées-Atlantiques

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4ObjectifA63N°01janvier2009

Henri Stouff, président d’ASF,a vivement remercié les servicesde l’État et les collectivités pourleur appui et leur diligence lorsdes phases cruciales du projet.

La journée de lancement s’est déroulée dans lacommune emblématique de Saint-Pierre d’Irube,à la « croisée » des autoroutes A63 et A64.

notamment en matière deprotection contre le bruit. Cetteopération a été inscrite dans notre contrat quinquennal avecl’État et a fait l’objet d’une décla-ration d’utilité publique le19 décembre 2007. »

Entrée dans la phase active

Aujourd’hui, le projet est arrivédans sa phase active de réalisa-tion. « Les six années à venirverront l’aménagement des40 kilomètres de tracé autorou-tier à proprement parler, maisaussi la réalisation de nom-

breux ouvrages d’art sur le tracé ou à proximité » poursui-vit Henri Stouff. « ASF a mis enplace une organisation de

projet et les conditions de sonintégration dans le site ont étéprésentés au public. Au total, plus d’une centaine de réunionsde concertation – menées entre2003 et 2006 par Jean-PierrePascouau, alors directeur régio-nal d’ASF à Biarritz, et DavidMayer, conducteur d’opérations

principal, – ont permis de faireconnaître aux collectivités, rive-rains et associations les aménage-ments dans leurs détails et derecueillir toutes leurs observa-tions. ASF a alors fait évoluer leprojet dans le sens d’une meil-leure prise en compte des aspects environnementaux et

proximité pour être au plus prèsdu chantier, des riverains et desautomobilistes.Au total, ces travaux d’aména-gement de l’A63 représentent uninvestissement de plus de526 millions d’euros, entière-ment à la charge d’ASF. Ils vontdynamiser l’activité économi-que, notamment au travers desemplois générés directement etindirectement par le chantier dans les deux départements. »

Fluidité et sécurité routières

À la tribune, chaque intervenant a souligné les futurs gains enterme de fluidité et de sécuritéroutières pour tous ceux quiemprunteront cet axe. De même,chacun a loué la qualité du dialogue de toutes les parties prenantes dans ce projet, malgré les nombreuses diver-gences initiales. « Ce long travailde réflexion et d’échanges setrouve maintenant prolongé ausein du Comité de suivi des effetsde l’aménagement de l’A63 »résume Henri Stouff. « Créé à lademande du Ministère et mis enplace par les préfets desPyrénées-Atlantiques des Landes,il est chargé de suivre et d’évaluerles mesures prises par ASF en faveur de l’environnement. Les associations de protection de l’environnement et de défense

L’événement

Les entreprisesattendaient impatiemmentce chantier. De même,nous savons qu’une telleinfrastructure favorisegrandement ledéveloppement local etl’animation des territoires.

Jean-Jacques Lasserre,vice-président du Conseil généraldes Pyrénées-Atlantiques

À la demande de nos administrés, nous avions mené des contre-étudesindépendantes sur ce projet: les résultats obtenus ont rassurésignificativement les riverains de l’A63.

Michel Hiriart, maire de Biriatou.

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5 ObjectifA63N°01janvier2009

L’événement

des riverains participent active-ment à ce comité aux côtés desservices de l’État et des collectivi-tés. Parallèlement, à l’initiatived’ASF, un comité technique decoordination routière et de sécu-rité a été constitué par le préfetdes Pyrénées-Atlan tiques. Il regroupe les différents gestion-naires de voiries, les services depolice et de secours. C’est un lieud’échanges, d’informations et de préparation des décisions relatives à la conduite du chantier,à ses conséquences sur les voiriesvoisines et aux problématiques de sécurité et de secours sur l’axe en travaux, tant pour les automo-bilistes que pour les compagnonset ouvriers du chantier. » ■

À la tribune, les personnalités présentes (ici M. Alain Iriart, maire de St-Pierre d’Irube) se sont toutes félicitées des négociations et des avancées obtenues pour parvenir à la réalisation de ce chantier.

Toutes les parties prenantes de ce projetd’aménagement (services de l’État, élus,forces de l’ordre, personnel ASF, etc.) ontcélébré ensemble le lancement des travaux.

Jean Grenet, député-maire deBayonne et président de laCommunauté d’agglomérationde Bayonne Anglet Biarritz.

Entretien

« Un atout pour la compétitivité de notre territoire »

marchandises et de person-nes ne cessent d’augmenter, etque le fret routier en particulierrestera pour longtemps le moyenle plus utilisé dans les échangescommerciaux.Aujourd’hui, chacun d’entre nous peut constater que l’A63arrive presque à saturation et denombreuses études démontrentque, même en développant dans les années à venir les modes de transports alternatifs àla route, cela suffira à peine à absorber l’augmentation prévuedu trafic. Donc l’élar gissement del’A63 est incontournable, et c’estun projet d’intérêt majeur pournotre agglomération. De même, je

OBJECTIF A63 – Quel regard

portez-vous sur l’aménage-

ment de l’autoroute A63?

JEAN GRENET – L’agglomération de Bayonne Anglet Biarritz a lachance d’être desservie par l’au-toroute A63 selon un axenord/sud, mais également par laRD1 – c’est-à-dire l’A64 – selonl’axe est/ouest. De plus, le réseauferroviaire participe à l’irri-gation de notre territoire. Cesinfrastructures représentent unavantage incontestable pour ledéveloppement de notre agglomé-ration, mais aussi pour celui dusud des Landes et du Pays Basque dans son ensemble. Or, on constate que les transports de

c’est pourquoi sa concrétisationn’a pris personne de court. Pour autant, il était fondamentalque l’ensemble des concitoyenssoit bien défendu dès la phasede concertation. C’est pourquoinos services municipaux ont réa-lisé un travail de fond pouraccompagner la populationdirectement impactée par les travaux. Nous avons étudiéchaque cas particulier avec la plus grande attention et en bonne intelligence avec lesservices d’ASF, afin de trouver à chaque fois les meilleures solutions possibles. Car si un telprojet est bien évidemmentdimensionné pour servir l’intérêt

La Communauté d’agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz

est concernée de près par les travaux d’aménagementqui s’annoncent :

l’A63, qui lui sert de rocade, fait partie du quotidien de nombreux habitants.

Jean Grenet, président de cette Communauté d’agglomération

et député-maire de Bayonne, souligne l’attractivité économique et démographique

qu’une telle infrastructure apporte au territoire.

6ObjectifA63N°01janvier2009

Rencontres

suis très satisfait que l’État souhaite poursuivre l’améliorationde cet axe autoroutier vers le nordjusqu’à Bordeaux, afin de rendrecohérent la qualité de notre réseauroutier. Je suis très sensible au développement des infrastruc-tures, car cela conforte l’attracti-vité économique et démo-graphique de notre territoire et favorise sa compétitivité.

Comment avez-vous vécu

la phase de concertation

qui a précédé le lancement

du chantier ?

J.G. – Cela fait déjà de nom-breuses années que ce projetd’élargissement était évoqué,

7 ObjectifA63N°01janvier2009

Rencontres

général, cela ne doit pas se fairesans tenir compte des intérêtsdes riverains.

Que pensez-vous de

l’évolution du raccordement

autoroutier entre l’A63

et l’A64, au niveau du site

d’Ametzondo ?

J.G. – En l’état actuel, ce raccor-dement entre deux autoroutes via la RD1 est devenu un non-sens qui perturbe la fluiditéet la sécurité de circulation de ceux qui l’empruntent. Grâceà la création d’un véritableéchangeur autoroutier A63/A64d’ici 2010, cette zone deviendrasûre en terme de conduite etpourra jouer pleinement son rôlestratégique pour notre agglomé-

ration. Le site d’Ametzondooffrira une zone de chalandised’un million de personnes, comprenant au nord et à l’esttoutes les Pyrénées-Atlantiques,une partie des Hautes-Pyrénéeset le sud des Landes, ainsi qu’au sud tout le Guipuzcoa et au sud-est tout notre Paysbasque intérieur. L’enseigne IKEAne s’y est d’ailleurs pas trompée, en acceptant notre propo si tiond’ouvrir un magasin de 23000 m2

sur ce site parfaitement desservipar l’intersection des deux autoroutes et l’échangeur qui va être créé. Je tiens au passage à saluer lacoopération d’ASF qui, face à cetenjeu économique régional, aremarquablement joué le jeu

pour rendre ce site des plusattractifs. Au final, Ametzondo totalisera1000 emplois, 65 000 m2 de surface commerciale et 3 000places de stationnement. Les retombées économiquesseront importantes à travers la taxe professionnelle et le com-merce bayonnais profitera del’affluence de ces clients venussouvent de loin.

Quel est votre sentiment

à l’heure du début des

travaux d’aménagement ?

J.G. – Nous resterons vigilantssur tous les engagements pris par ASF. Ils concernentnotamment la protection desriverains en matière de lutte

Bayonne, ville de 44 000 habitants ausein d’une agglomération de 200 000habitants, est à la croisée des axesautoroutiers A63 et A64.

contre le bruit, et le maintien des conditions d’exploitation des activités agricoles. De même, la protection desmilieux naturels ne devra souffrird’aucun compromis. Enfin, l’organi sation du chantierdevra limiter au maximum les nuisances vis-à-vis de la circulation urbaine et de l’activitécommerciale locale.Nous savons que l’élargissementde l’A63 est une chance supplé-mentaire pour l’irrigation et lavitalité de notre territoire. Commece fut toujours le cas jusqu’àmaintenant, nos services tech-niques restent à la dispositiondes équipes d’ASF pour faire dece chantier une totale réussite,au service de la collectivité ■

8ObjectifA63N°01janvier2009

sur le terrain

Aménagement de l’autoroute A63

Améliorer l’itinéraire et sonintégration environnementale

L’autoroute A63, appelée égale-ment « Autoroute de la CôteBasque », s’étire sur 66 km entreSaint-Geours-de-Maremne et Bi -ri atou. Depuis sa mise en serviceprogressive entre 1971 et 1981,elle facilite l’ensemble deséchanges aux niveaux local, régional, national et européen. Lieu de passage privilégié entrepays du Sud, du Nord et de l’Estde l’Europe, l’A63 enregistre une

✔ L’amélioration de la flui-dité du trafic et de la sécu-rité routière, grâce à lacréation d’une troisième voie danschaque sens de circulation. Cet élargissement sera réalisé par l’extérieur de la chausséeactuelle. De plus, un nouveaunœud autoroutier reliera directe-ment l’A63 et l’A64 dans le secteur d’Ametzondo, avec lasuppression du giratoire de Mousserolles. Ce futur systèmed’échanges, dont les travaux ont démarré à l’automne 2008,assurera également la dessertelocale et celle des zones d’activités.✔ La mise en place deprotections acoustiques

croissance de trafic supérieure à celle du réseau national. Cetteévolution du trafic a entraînél’étude puis la décision d’un amé-nagement sur le tronçon le plus circulé, entre l’échangeurd’Ondres et la barrière de péagede Biriatou, soit sur 40 km.

Un aménagement triple

L’aménagement d’A63 présentetrois objectifs complémentaires.

Les travaux d’aménagement de l’A63 permettront entreautres d’élargir cette autoroute à 2 x 3 voies, pour en

améliorer la fluidité du trafic et la sécurité routière.À travers ce chantier, ASF s’engage également

à répondre aux enjeux les plus exigeants en matière de protection des riverains et de l’environnement.

au bénéfice des rive-rains. Ce programme d’enver-gure prévoit 27 km d’écransacoustiques et 14 km de merlons,dont la hauteur pourra varier de 2 à 6 m. Au final, plus de 41 kmde protections acoustiques serontérigés entre Ondres et Biriatou.✔ L’adaptation des réseauxde collecte et de traitementdes eaux. Les eaux de ruissel-lement provenant de l’autorouteseront systématiquement collec-tées, afin d’assurer leur traite-ment avant leur rejet dans le milieu naturel, au niveau desdifférents points bas du tracé.Conjointement, les lieux de fran-chissement de l’A63 par la petitefaune seront améliorés et durant

9 ObjectifA63N°01janvier2009

sur le terrain

les travaux, des mesures préven-tives éviteront toute atteinte aumilieu naturel, notamment auniveau de l’Adour.Ce projet d’aménagement prévoitégalement la modification de la

gare de péage et de l’échangeurde Saint-Jean-de-Luz-sud, unenouvelle gare en barrière deBenesse-Ma remne et le double-ment des places de stationne-ment destinées aux poids lourds

sur les aires de l’A63. Quant auxtravaux d’agrandissement actuel-lement menés sur la barrière fron-talière de Biriatou, ils offriront d’icil’été 2009 un passage au péageplus fluide et plus sûr ■

LES PÉRIODES CLÉS DU PROJET D’AMÉNAGEMENTDE 2003 À 2005 : présentation du projet au public etconcertation avec les élus.DE 2005 À 2006 : procédure et enquête préalable à ladéclaration d’utilité publique.DÉCEMBRE 2007 : déclaration d’utilité publique (DUP).ÉTÉ 2008 : début des travaux préparatoires (1re sectionBayonne-sud/Bayonne-nord).COURANT 2009 : fin des acquisitions foncières.AUTOMNE 2008 JUSQU’À 2013 : 1re tranche des travaux,qui concerne les 18 km entre Ondres et Biarritz.C’est la tranche la plus courte mais aussi la plusexigeante techniquement.À PARTIR DE 2010 : 2e tranche des travaux, entre Biarritzet Biriatou.

Les premiers travaux ont démarréen été 2008, avec notamment deschantiers de déboisement suivisde phases de terrassement.

Création d'une nouvelle gare de péage à Biriatou avec réaménagement de l'échangeur associé (voir p.15)

Aménagement d'un nouveau dispositif d'échanges A63/A64 à St-Pierre-d'Irube (zone de l'Ametzondo), avec travaux de préchargement des remblaisd'accès au viaduc de Mousserolles et travaux de renforcement du glissement du Hillans (voir p.10/11)

Réalisation d'un nouveau viaduc sur l'Adour

Aménagement de la section autoroutière située entre la barrière pleine voie de Biarritz-La Négresse et l'échangeur d'Ondres

Aménagement de la section autoroutière située entre la gare de péage de Biriatou et la barrière pleine voie de Biarritz-La Négresse

2008 2009 2010 2011 2012

Réalisation du viaduc de Mousserollesavec sa piste cyclable qui assurerala liaison sécurisée entre St-Pierre-d'Irubeet l'avenue Resplandy

Réalisation d'une nouvelle gareà Benesse-Maremne

2013

CALENDRIER PRÉVISIONNEL DES TRAVAUX

10ObjectifA63N°01janvier2009

obtention de la hauteur définitive.C’est pourquoi ces travaux actuelsde « préchargement » sont pré-vus sur 18 mois en raison desphases d’attente et de contrôle.Au final, nous obtiendrons un sol insensible au tassement,afin de garantir la pérennité des fondations du viaduc deMousserolles.Pour les automobilistes, l’inci-dence de cette opération estminime : les extrémités du viaducsont à l’extérieur des voies de circulation et l’approvisionnements’avère limité et de faiblecadence.

Comment abordez-vous

les travaux du secteur

d’Ametzondo ?

Aujourd’hui, l’A63, la RD1 et l’A64sont reliées par un échangeuraboutissant sur un carrefour gira-toire. Le projet prévoit la conti-nuité autoroutière par lasuppression de ce carrefour, tout en maintenant la capacitéd’échanges entre le réseau autoroutier et les voies d’accèsaux communes de Bayonne,

David Mayer est leresponsable pour ASF sur

toutes les phases deconstruction du projet.

Il nous expose lescaractéristiques majeures

des chantiers en coursde réalisation.

Première phase du chantier

L’aménagement de l’A63 entre Ondres et Biarritz

sur le terrain

Y a-t-il des phases

préliminaires pour ce type

de chantier?

Avant toute opération d’enver-gure, l’étude archéologique pré-ventive des sols est une étapefondamentale. Les secteurs sus-ceptibles de comporter des ves-tiges sont définis par les servicesde la DRAC (Direction régionale

des affaires culturelles). Sur les40 km concernés par l’aménage-ment d’A63, deux sites ont étéretenus : l’un à St-Pierre d’Irube,pour lequel les fouilles ont déjàété faites par l’INRAP (Institutnational de Recherches archéolo-giques préventives) et l’autre àBidart, qui reste à explorer.Conjointement, avant ce type de chantier, il est nécessaire de dévier tous les réseaux (électri-cité, gaz, téléphone, alimentationen eau potable, etc.) qui se trouvent dans l’emprise des travaux.

La construction du viaduc

de Mousserolles est

actuellement dans son étape

de « préchargement » :

que cela signifie-t-il ?

Ce viaduc, d’une longueur de 300 m et qui enjambera l’A64,est au cœur du projet du fameux« nœud autoroutier ». Le chantierse situe dans une zone isolée qui ne perturbe en rien le trafic,mais qui correspond à un ancienvallon marécageux avec des sols gorgés d’eau, mous et

compressibles. Nous avons doncdû réaliser des remblais d’accèsau chantier dès que possible, enraison de la mauvaise qualité dusous-sol. D’une part, le caractèreinondable oblige à remblayer pourse caler au-dessus d’un certainniveau. D’autre part, le poids desmatériaux nécessaires aux rem-blais tasse le sous-sol dans desproportions importantes et defaçon durable.Les principales précautionsconsistent à remblayer par étapessuccessives et à mettre en placedes drains verticaux, pour optimi-ser l’évacuation des eaux conte-nues dans ces sols et accélérerainsi les tassements. Nous mesu-rons régulièrement ces tasse-ments ainsi que la pression del’eau présente dans le sol, afind’éviter une surcharge de rem-blais qui pourrait provoquer larupture et la désorganisation dessols de façon irréversible.L’édification des remblais esteffectuée par couches succes-sives, avec des temps d’attentepouvant atteindre plusieurs moisentre chaque étape, jusqu’à

David Mayer, conducteurd’opérations principal.

11 ObjectifA63N°01janvier2009

St-Pierre d’Irube et Mouguerre,ainsi qu’au Centre européen de Fret.Ce chantier sera réalisé en plu-sieurs étapes afin de minimiserl’incidence sur la circulation, en particulier lorsque nous allonsdévier la circulation autoroutièredans le sens Bordeaux/ Espagnegrâce à la déviation dite de Lagaraude, ou encore rempla-cer l’échangeur existant par un échangeur provisoire. L’en chaîne ment de ces phases a été présenté aux collectivitésavec leurs conséquences sur la voirie. Sur cette partie la pluscomplexe du projet, les travauxont commencé. Ils comportent à la fois des terrassements, la construction de ponts et notam-

ment au-dessus de l’avenue du Prissée, la réalisation d’ou-vrages hydrauliques, de chausséeet d’équipements.Ce secteur d’Ametzondo est en plein développement, d’autantplus avec l’arrivée prochaine de l’enseigne IKEA. ASF a acceptéd’anticiper la livraison d’une partie de ses infrastructures pour permettre une meilleurecompatibilité avec les travaux des autres aménageurs. Par exemple, pour améliorer les conditions d’accueil de la zonecommerciale, le site doit êtrelibéré, y compris au niveau des routes départementales. Nous avons donc des échangesréguliers avec le SMAZA (SyndicatMixte d’aménagement de la zone d’Ametzondo), les services tech-

niques, notamment ceux de laville de Bayonne et du Conseilgénéral des Pyrénées-Atlantiquespour coordonner l’ensemble de nos actions.

Quel est ce phénomène

que l’on a baptisé

« glissement du Hillans » ?

Près de St-Pierre d’Irube, l’A63existante franchit le ruisseau du Hillans. Parmi ces sols maré-cageux, nous avions constaté,bien avant le projet d’aménage-ment, un glissement de terraintoujours actif quoique non dange-reux au niveau de la colline de la Quieta. ASF met aujourd’hui enœuvre un traitement définitif pourarrêter tout mouvement de terrain. Cette opération consiste

à « clouer » le sol à l’aide de« barrettes » afin d’ancrer la partieen glissement dans les couchesprofondes du terrain.Ces imposantes barrettes enbéton armé, d’une section de 2,80 m par 1,50 m, sont enfon-cées à une profondeur de 20 à 25 m. La société Solé tanche Bachy, spé-cialiste de ce type de travaux etqui intervient dans le mondeentier, mène ce chantier. Nousavons anticipé cette étape pourque le traitement du glissementsoit achevé lors de la réalisationdes chaussées. Ce chantier perturbe peu le traficautoroutier : l’intervention se situeen dehors des voies, ce qui per-met un travail sans interruptionmême l’été ■

sur le terrain

Les terrassements dans le secteurd’Ametzondo précèdent la constructionde nouvelles bretelles et de déviationsprovisoires.

Vu du ciel, on distingue aisément le futuremplacement des culées du viaduc deMousserolles, proche du carrefour giratoire.

Dans la zone du Hillans,une imposante grue mobilepermet de manipuler les barrettes en béton armé.

12ObjectifA63N°01janvier2009

L’exploitation de l’autoroute

Chaque jour, 24 heures sur24, les équipes d’ASF se

relaient sur le terrainpour garantir une sécuritédu tracé et une fluidité du

trafic optimales.Découvrez l’organisation et

les missions de cesfemmes et de ces hommespour qui le service au client

est une valeurfondamentale.

En cinquante ans d’existence,ASF a construit plus de2 600 km d’autoroute et exploitequotidiennement le premierréseau autoroutier de France.Dans le cadre de l’aménage-ment de l’A63, ces deux savoir-faire de l’entreprise sontintimement liés puisqu’il s’agitde mener un chantier deconstruction sur une autorouteen exploitation. C’est pourquoi,au sein d’ASF, une concertationétroite et très régulière existeentre les équipes qui gèrentl’autoroute au quotidien (voir encadrés page suivante)et celles qui dirigent le projetd’aménagement de l’A63 (la direction de l’infrastructure).Leur objectif commun et priori-taire consiste à définir les

conditions d’exécution des travaux qui limitent au maxi-mum la gêne occasionnée aux clients de l’autoroute.

Trois principes pour

minimiser la gêne aux clients

Certains travaux en cours s’ef-fectuant à l’extérieur du tracé(nœud autoroutier à St-Pierred’Irube, confortement du talusdu Hillans), ils génèrent peu d’incidence sur le trafic.Mais pour les opérations tou-chant de plus près le tracé auto-routier, ASF a mis en place une démarche spécifique.« Nous avons l’habitude d’inter-venir sur le tracé, pour des travaux d’entretien tels que laréparation d’une glissière ouune réfection de chaussée »

Des hommes et des moyensau service des clients de l’A63

Les 66 km de l’A63 sont gérés au quotidien par le district ASF d’Anglet.Sur le tracé, 27 ouvriers autoroutiers et patrouilleurs se relaient pourmaintenir un haut niveau de service tout en faisant face 24 h sur 24 à tout événement: incident, bouchon, etc.

sur le terrain

rappelle Eric Corrocher, chef dudistrict d’Anglet. « Selon ladurée du chantier, ce dernierpeut être programmé en périodede faible trafic, voire de nuit. Il est également possible deregrouper des travaux compati-bles entre eux dans la mêmezone neutralisée à la circulation.Mais pour le projet d’aménage-ment de l’A63, nous sommesface à un chantier d’envergurepar son étendue et sa durée.Ainsi, ASF s’est imposé troisprincipes forts pour minimiser lagêne au client.

✔ Interrompre le chantierpendant l’été. Les travauximpactant la circulation auto-routière sont systématiquementinterrompus du 15 juin au

De son siège situé à Biarritz, en bordure de l’A63, ladirection régionale d’exploitation (DRE) exploite etentretient 296,5 km d’autoroute scindés en trois dis-tricts opérationnels : le district d’Anglet (66,5 km surl’A63), celui d’Artix (105 km sur l’A64 et la bretelle deraccordement) et celui de Saint-Gaudens (118 km surl’A64). La DRE Biarritz compte 25 gares de péage:17 sur l’A64 et 8 sur l’A63.En moyenne annuelle, 195 000 transactions sonteffectuées quotidiennement sur l’ensemble de cesgares, dont 16 % avec des poids lourds.Chaque jour, 24 h sur 24, la DRE de Biarritz s’organiseen fonction de trois objectifs majeurs :■ garantir la sécurité du personnel et des clients,■ maintenir les meilleures conditions de circulationet de sécurité routières,■ minimiser la gêne au trafic pendant les travaux.Sur le terrain, les équipes de patrouilleurs dépen-dant des districts, sont en lien radio permanent avec un poste de contrôle. Les patrouilleurs ont pour mission d’anticiper tout incident et d’intervenir au plusvite lorsque celui-ci se produit pour sécuriser les lieux et porter assistance aux personnes, puis assurer le retour à la normale dans les meilleurs délais.

13 ObjectifA63N°01janvier2009

sur le terrain

15 septembre. L’autoroute offredonc deux voies de largeur nor-males par sens de circulation,durant chaque saison estivale.

✔ Réserver au trafic deuxvoies de circulation par sens,dès que possible. Ces voiesseront alors de largeur réduiteafin de libérer de la place pourréaliser le chantier situé princi-palement sur le côté droit, et la vitesse sera limitée à 90 km/h. Ce mode d’exploita-tion, qui sera déployé à partir deseptembre 2009, maintiendraune bonne fluidité du trafic car, on l’ignore trop souvent,c’est lorsque tous les véhiculesroulent à la même vitesse que la fluidité est optimale !Cependant, le caractère excep-tionnel de ces travaux ne permettra pas de conserverdeux voies de circulation en per-manence, aussi nous avons“disséqué” les différentesphases de l’opération d’aména-gement et les avons adaptées à

la quantité de trafic prévisible.Par exemple, lorsque des travaux sur des ponts ne per-mettront pas de laisser libresdeux voies de circulation, nousdemanderons à l’entrepriseintervenant sur le site de travail-ler pendant des périodes de faible trafic.

✔ Informer les clients desconditions de circulation surl’A63 en temps réel. Plusexactement renforcer nosmoyens de communication. De nouveaux panneaux d’infor-mation à messages variablesvont être mis en place notam-ment aux entrées sur l’auto-route. Chacun pourra ainsiconnaître les conditions de circulation sur l’autoroute etainsi être en mesure de faire le choix de son itinéraire. Bien sûr, ces informationsseront toujours relayées et complétées sur Radio TraficFM (107.7 FM). » ■

Le siège de la direction régionale d’exploitation (bâtiments blancs au premier plan) domine la barrière de péage de Biarritz-La Négresse.

La direction régionale d’exploitation de Biarritz

Le district d’Anglet,un acteur au cœur

du traficLe district d’Anglet, entité de 210 personnes, exploite et entretient les 66,5 kmd’autoroute entre la frontièrede Biriatou et Saint-Geours-de-Maremne, ainsi que 11 km de la

RD1, entre Bayonne et Briscous. Ses équipesinterviennent sur l’autoroute A63 qui comprend10 échangeurs dont 5 libres de péage, et 8 garesde péage dont 3 barrières (175 personnes), 4 airesde service et 3 aires de repos (35 personnes à l’entretien, la sécurité et la viabilité).133000 transactions journalières sont effectuées,dont 26 % par des poids lourds. Dans les deux sens de circulation, les gares de Biriatou et de Bénesse enregistrent le passaged’environ 27000 véhicules par jour, celle de Biarritz-La Négresse 32 000 véhicules. La sectiond’autoroute la plus chargée, située au niveau de la ville de Bayonne, enregistre 41 500 véhiculespar jour.

Eric Corrocher, chefdu district d’Anglet.

14ObjectifA63N°01janvier 2009

Aménagements spécifiques

Protéger les riverains etl’environnement de l’A63 :

tels sont deux despriorités du chantier

d’aménagement.

L’aménagement de l’autoroute A63permet de moderniser significative-ment les qualités environnemen-tales de cette infrastructure, dans le respect des riverains et des terri-toires traversés.

De nombreux aménagements

protecteurs de l’environnement

Avec plus de 41 km de protectionsacoustiques qui seront érigées lors des travaux d’aménagement

de l’A63, ASF fera profiter les riverains des dernières tech-niques de lutte contre le bruit.Ainsi, 27 km d’écrans acous-tiques (d’une surface totale d’en-viron 80000 m2) et 14 km demerlons dont la hauteur pourravarier de 2 à 6 m, seront mis enplace d’ici 2015 dans les deuxsens de circulation.Conjointement, ASF a prévu de collecter systématiquementl’ensemble des eaux de ruisselle-ment issues de la plateformeautoroutière, afin d’assurer leurtraitement avant leur rejet dansle milieu naturel, au niveau des

différents points bas du tracé.Cette opération sera réalisée

grâce à des bassins de traite-ment, dont les objectifs sont degérer la pollution chronique(c’est-à-dire la pollution diffuseémise quotidiennement par les véhicules) et de confiner unepollution accidentelle (par exem-ple le déversement d’un camionciterne sur la chaussée). Dans son ensemble, le projet d’aména-gement d’A63 intègre le maintien,voire l’amélioration de la protec-tion des eaux souterraines et des eaux superficielles, pendantet après les travaux.De même, ASF prévoit d’améliorerles possibilités de franchissementde l’A63 pour la petite faune, telle que le vison d’Europe et la

Protéger les riverainset l’environnement naturel

Développement durable

loutre. Une dizaine d’ouvrageshydrauliques existants serontaménagés pour faciliter le passage de ces animaux sousl’autoroute.

Un comité de suivi

des effets de l’aménagement

Un comité de suivi des effets de l’aménagement de l’A63 surl’environnement, présidé par laPréfecture, suivra l’évolution des travaux et leur impact direct.Ce comité, composé d’associa-tions, des collectivités locales et territoriales ainsi que d’ASF,s’est déjà réuni les 30 juin et 3 octobre 2008. Son objectif estd’apporter, au travers d’unéchange entre les différents parti-cipants, des réponses et desmodalités d’application surdiverses questions concernant le bruit, la qualité de l’air et del’eau, la faune et la flore, etc.Nombre de ces sujets ont déjà étéportés à la connaissance dugrand public, à travers le dossierd’enquête préalable à la déclara-tion d’utilité publique. Ce docu-ment, achevé en juillet 2006,formalise l’ensemble des pointsrelatifs à l’environnement et au cadre de vie, en réponse aux exigences de la réglementa-tion française et européenne. Ilcontient également tous les fon-dements de l’engagement d’ASFen faveur de l’environnement. Un premier bilan environnemen-tal, prévu un an après la mise en service de l’élargissement,fera état des résultats de ces démarches ■

Des protections acoustiques seront misesen place sur la majeure partie du tracé.

15 ObjectifA63N°01janvier 2009

Mise en service en 1976,la gare de Biriatou devait

évoluer pour absorber la forte hausse du nombre

de poids lourds sur cet axefranco-espagnol et assurer

un meilleur écoulement du trafic au péage.

Déplacée et agrandie, elle offrira un nouveau

visage à l’été 2009.

Une configuration optimisée pourla barrière de péage de Biriatou

ASFactu

« Avant de démarrer les travaux »indique Pierre-Yves Pascoat,ingénieur travaux ASF et pilote duchantier de Biriatou, « il a falluobtenir un protocole inter-Étatspour déplacer la ligne-frontière.Car l’aménagement de la barrièrede Biriatou nécessitait de ladéplacer d’environ 300 m enaval, à l’endroit de l’ancienneplate-forme douanière, afin derenforcer la sécurité des poids

lourds empruntant une descenteà 6 % côté français. »Le projet consiste à construireune nouvelle gare comportant20 couloirs de péage, contre 13jusqu’alors, dont 6 couloirs parsens de circulation accessiblesaux poids lourds au lieu de 3actuellement. De plus, la nouvellegare doit préserver sur chaquecôté un passage à 2 voies pour letrafic local.

Prête avant l’été 2009

Le gros œuvre d’une moitié de lagare et de ses bâtiments annexesest aujourd’hui achevé. Sa miseen exploitation est prévue pourjuin 2009, en même temps que lapartie dédiée au personnel d’ASFet aux locaux techniques. Quantaux façades du bâtiment des ser-vices frontaliers français, ellessont en cours de réhabilitation.Les impératifs de planning fontl’objet de concertations régu-lières, plus spécifiquement avecla mairie de Biriatou ainsi queles services techniques duConseil général des Pyrénées-

Atlantiques. Les travaux sur lagare de Biriatou ayant lieu enmême temps que d’autres chan-tiers sur l’A63, cela nécessite uneorganisation minutieuse et sansfaille. « Au sein d’ASF » poursuitPierre-Yves Pascoat, «nous avonsorganisé et balisé des interven-tions spécifiques réalisées denuit, et gérées en étroite collabo-ration avec le district d’Anglet(voir page 12). » ■

EN BREFOCTOBRE 2008:1ers passages sur lapartie sud de la gare. FÉVRIER 2009 :livraison du bâtimentde surveillance ASF.JUIN 2009:livraison de la garecomplète et mise en exploitation.ÉTÉ 2009: fin du chantier.

L’accès à chaque îlot qui sépare les différents couloirs de péage se feradésormais par un ensemble de galeries souterraines. Ce typed’aménagement est nouveau et pourrait être repris pour d’autresbarrières de péage à fort passage. La gare de Biriatou est donc un sitepilote en la matière. La particularité de cette gare tient également à laprésence des services frontaliers: l’obligation de maintenir les contrôlesconditionne fortement les travaux. Il s’agit de conserver les points depassage de la Guardia Civil, des douanes et de la police espagnoles et,en France, des douanes et de la police aux frontières. ASF a procédé aurecensement des besoins de chacun avant de les intégrer dans lephasage des travaux et de les consigner dans un document contractuelauprès des entreprises du chantier ■

Nouvelle capacité d’accueil

Les spécificités de la gare de Biriatou