Analyse Litteraire du Memnon

7/21/2019 Analyse Litteraire du Memnon

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Analyse littéraire :

« Ceci n’est pas un Conte » deDenis Diderot

Lourdes Arteaga García

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Lenguas Modernas, Cultura y Comunicación

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« Ceci n’est pas un conte » – Denis Diderot

1. r!sentation de l"auteur et de l"#uvre.

L’$u%re présenté est écrit par Denis Diderot, un écri%ain né & Langres

en "'"( et mort & )aris en "'*+ on r-le principal était écri%ain et

p.ilosop.e, mais surtout il est plus connu pour a%oir été un des

/ondateurs de l’encyclopédie a%ec le p.ilosop.e D’Alem0ert Comme

on %erra plus tard, il était reconnu par son esprit criti1ue et pour son

caract2re érudit

3l a été le premier auteur en posant le drame 0ourgeois au t.é4tre et

le précurseur du roman criti1ue, comme il a /ait dans « Jacques Le

Fataliste », o5 il copie 1uel1ues aspects du Don 6ui7ote mais a%ec un

caract2re 1uel1ue plus ironi1ue Cette /orte criti1ue était e7posé au7

salons des gens de lumi2res, également 1u’il est représentati%e dans

la sc2ne p.ilosop.i1ue pour ses $u%res et traités, en plus de

l’8ncyclopédie, 1uel1ues autres comme les « Pensées sur

l’interprétation de la nature » o5 il e7prime de /a9on originale le sensde son tra%ail

Malgré tre né & Langres, il partira étudier & l’uni%ersité de )aris, La

or0onne, des études en t.éologie et p.ilosop.ie ; la <n de "'+!, il

rencontrera =ousseau et ils /orgeront une 0elle amitié, et ils se

ser%iront comme un moyen d’inspiration pour l’autre, comme

=ousseau s’est illuminé 1uand Diderot est tom0é malade, pour écrire

le « Discours sur les sciences et les arts ».

; cette épo1ue>l&, il /allait le permis de l’ordre pour pou%oir pu0lier

des li%res et des $u%res, et dans cet aspect Diderot a eu plus d’un

pro0l2me, comme par e7emple il e7pose ses postures contre le

matérialisme dans « La lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui

voient » en "'+? et par la1uelle il a été emprisonné comme délit

contre la pensée du peuple Dans ces mmes années, il commence



écrire l’8ncyclopédie a%ec l’aide de D’Alem0ert, mais ils seront a%ec

ce pro@et !# ans @us1u’ pou%oir l’a%oir dé@& <ni

a liaison a%ec =ousseau est aBectée 1uand ils trou%ent 1u’ils sont

deu7 perspecti%es diBérentes de ce 1ue l’.omme a comme %aleurpour la société C’est pour 9a 1ue Diderot décide d’écrire « Le fls

naturel »o5 il e7prime sa propre position, et =ousseau, dans la %ersion

de "'# de « Le ontrat !ocial » o5 il écrit une /orte criti1ue de

l’article « Droit "aturel » le1uel s’encadre dans l’8ncyclopédie

La rupture dé<niti%e de sa relation a%ec =ousseau se produira en

"''#, le1uel considérait Diderot comme un ennemi total Diderot

répondra & 0eaucoup de ses atta1ues dans l’#ssai sur les r$gnes de

laude et de "éron, en lui accusant d’in<d2le

inalement, il est passé ses derni2res années & )aris apr2s le déc2s

de sa petite <lle 1uand son état de santé est de%enu pire 1u’a%ant

Concernant la relation entre l’auteur et l’$u%re présenté, « eci n’est

pas un conte » on peut %oir l’aspect contradictoire du titre, le1uel

aErme de ne pas tre un conte 1uand un /ait il s’agit d’une sé1uence

de deu7 .istoires 1ue raconte la %ie de deu7 couples tout & /ait

diBérents Fn peut 1uand>mme o0ser%er le titre du deu7i2me conte

1ui aErme tre un conte « Deuxi$%e onte ».

Les .istoires de « eci n’est pas un conte » corresponde & une autre

sé1uence des contes morau7 de l’auteur, a%ec « &ada%e de la

oli$re » et le « !upplé%ent au vo'age de (ugainville ».

Le conte commence a%ec la premi2re .istoire, celui entre anié et

=eymer, un couple o5 le premier est 1ui /ait tout pour sa /emme,

Madame =eymer Hn @our, anié décide d’aller & aint>Domingue pour

/aire /ortune et de%enir encore plus ric.e )endant son a0sence, sa

/emme Madame =eymer a 0eaucoup d’amants et elle ne montre pas

aucune indice de 1u’il le man1ue



Apr2s une diIaine d’années, anié est retourné et tout parait

continuer comme tou@ours, une relation diEcile mais accepta0le

Apr2s un autre lustre de son retourné, anié re9oit une oBre d’emploi

pour aller au nord du pays et il accepte, puis1u’il sait 1ue sa relation

a%ec Madame =eymer est <ni et 1u’elle est seulement a%ec lui pour

son argent et l’intért de sa /ortune Le conte <nit a%ec la morte de

anié au7 peu @ours d’tre allé au7 terres du nord & cause d’une série

des <2%res

Dans la seconde partie, on peut trou%er l’.istoire de la %ie Mlle de la

C.au7 1ui est éperdument amoureu7 de son mari Gardeil Mlle de la

C.au7 a%ait tout a0andonné, sa /amille et sa %ie, pour s’a0andonnerpleinement & lui Gardeil tra%ail comme traducteur et c’est elle 1ui

l’aide et l’enseigne des nou%eau7 langues, comme le grec1ue ou

l’.é0reu 8lle donne tout son corps et son 4me pour lui C’est pour 9a

1ue Gardeil sait tout & /ait & 1uel point est>ce 1u’elle amoureu7 de lui

et 1uand elle n’est plus utile pour lui, il l’a0andonne et /uit tr2s loin

Au dé0ut c’est tr2s dur pour Mlle de la C.au7, mais <nalement elle

essaie de trou%er nou%elles .o00ies et 1uel1ue c.ose o5 se rester

occupé 8lle décide s’inscrire d’étudier & l’Académie des 3nscriptions

et Jelles>Lettres Mlle de la C.au7 réussit & écrire son propre li%re,

le1uel est présenté et 0ien aimé & Kersailles, mais pour conclure elle

repoussera la proposition de pu0lier le li%re, pourtant elle <nira sa %ie

toute en solitude et dans la mis2re

Diderot <nit son li%re en rééc.issant 1ue @uger & 1uel1u’un c’est depeut>tre aller un peu %ite, mais nono0stant dans ces généralités il y

a 0eaucoup de %érité

$. %tructure formel& th!matique et id!ologie.

Fn trou%e une structure de deu7 parties 0ien diBérenciés : la

premi2re .istoire 1ui nous raconte la %ie diEcile entre anié et Mme

=eymer, o5 ici c’est l’.omme, anié, 1ui est /ollement amoureu7 de sa/emme, 1ue ne l’aime pas Dans la seconde .istoire on trou%e une



.istoire pareil mais tout & /ait diB2rent entre les personnages, o5 on

peut o0ser%er 1u’il y a une contraposition d’eu7>mmes Dans celle>ci

c’est la /emme, Mlle de la C.au7, 1ui éperdument amoureu7 de

l’.omme de sa %ie, Gardeil, <nit par perdre sa tte dans ses derni2res

années malgré 1ue dans certaines passage elle paraNt récupérer sa

%ie et /aire 9a 1u’elle a tou@ours aimé : les arts et les lettres

Dans ces des contes, on peut trou%er une structure tr2s pareil malgré

l’antagonisme 1u’il y a entre les personnages de tous les deu7

.istoires L’auteur commence pour nous ré%éler l’.istoire d’amour

entre le couple, par/ois tomenteu7, et 1ue nous, comme spectateurs

ou auditeurs, pou%ons>nous aperce%oir 1u’il e7iste un d’eu7 le1uel serendre par complet & l’autre Dans le cas du premier conte, c’est anié

1ui /ait tout dont il est capa0le pour le 0on.eur de sa /emme, malgré

elle sem0le de ne pas l’apprécier suEsamment )endant la lecture du

e7trait, on trou%e 1u’il y a 1uel1ues aspects tr2s 0iIarres dans la

relation de la couple, mais on <nit par nous rendre compte d’& 1uel

point est>ce 1ue Mme =eymer aime son mari 1uand il re9oit une

sollicitude pour aller au nord & tra%ailler, et pas seulement 1u’il nel’accompagne pas, mais elle ne sent pas aucune tristesse & cause de

son départ 6uand l’auteur %eut nous in/ormer de la morte de anié,

la perception du lecteur est 1uel1ue sentiment de tristesse puis1ue

apr2s a%oir lu et %it tous les pénuries 1u’il a souBert, nous nous

aperce%ons 1ue pro0a0lement la cause de sa morte serait la pure

tristesse 3l s’est donné en corps et 4me pour sa /emme, comme une

o0ligation de mari, et Mme =eymer n’a pas su é%aluer le dé%ouementde anié, et celui>ci est mort sans a%oir été estimé

)ar contre, dans la deu7i2me .istoire on trou%e 1ue le r-le de c.a1ue

personnage a c.angé, et ce 1ui se donne par complet & la relation

amoureu7 c’est la /emme, Mlle de la C.au7, 1ui es tou@ours disponi0le

pour son mari, pour l’aider & a%oir succ2s, et son mari Gardeil ne sait

pas reconnaNtre le mérite de sa /emme Mlle de la C.au7 est tou@ours

& son c-té pour l’enseigner des nou%elles langues et l’aider & réussir



dans sa pro/ession de traducteur, mais son mari seulement est a%ec

elle pour cet intért Hn /ois 1u’il a o0tenu tout ce 1u’il %oulait d’elle,

l’a0andonne totalement ici commence une autre partie 1u’on a dé@&

pu o0ser%er dans l’autre .istoire : comment est>ce 1ue les

personnages /atalistes Oanié et Mlle de la C.au7P se résignent &

rester comme personnages miséra0les, malgré 1uel1ues essaies de

trou%er une %oie d’escape, comme dans le cas de Mlle de la C.au7

a%ec l’Académie de Jelles Lettres, mais <nalement elle mort dans la

plus mis2re possi0le, comme il est dé@& arri%é a%ec l’.istoire de anié

Fn trou%e donc 1uel1ues ressem0lances entre ces personnages 1ui

donnent toute sa %ie, tout ce 1u’ils ont et 1uand mme renoncer & ce

1u’ils dé@& a%aient pour o0tenir ce 1u’ils pensaient 1ue était le

0on.eur : l’amour mais en ce cas on peut parler d’un amour non

correspondu

Fn peut pourtant aErmer 1ue la structure des .istoires de « eci

n’est pas un conte » est tr2s similaire, ils commencent par les

personnages en se donnant par toutes les %oies & sa couple, mais il

ne re9oit pas de la mme mani2re 1u’ils donnent & la relation tout ce1u’est & ses mains 3ls passent pour une petite épo1ue de crise o5 un

mem0re de la couple a0andonne l’autre, ou c’est ce derni2re 1ui

laisse l’autre en se réalisant 1u’ils sont les uni1ues 1ue se sacri<ent

pour la réussite de l’amour, et comme un sentiment de /rustration il

ac1uérir ce caract2re /ataliste, puis 1u’ils n’ont pas eu c.ance dans la

%ie et ils <nissent pour se résigner & tout ce 1ui %ient & eu7 comme

on pou%ait aussi o0ser%er dans l’$u%re du mme auteur, « Jacques leFataliste », le1uel aErmait 1ue tout 9a 1ue se passait dans sa %ie

a%ait une seule raison indiscuta0le : « c’était écrit là)*aut », au mme

temps 1u’il donnait une touc.e d’ironie a%ec la continue répétition de

la p.rase perpétuellement mais la /a9on d’utiliser le langage de

l’auteur est tr2s pareil & ce de « eci n’est pas un conte ».

Fn peut %oir aussi comme est>ce 1u’il <nit les deu7 discours « eci

n’est pas un conte » et « Jacques le Fataliste » a%ec une p.rase 1ui



c.erc.e ser%ir comme conclusion & tous les rée7ions 1ue l’auteur a

essayé poser au7 lecteursQspectateurs de /a9on 1u’il <nit par donner

la raison & personne, aucun des personnages proposés par lui>mme

Ce 1ue Diderot %eut nous dire est de nous ou%rir une porte & ce 1uepeut tre possi0le, d’agrandir nos .oriIons C’est perception peut tre

par/ois 1uel1ue dénaturé pour ce 1u’on connait comme réalité, et

passer un peu plus loin a%ec le relati%isme : si Diderot nie la condition

de cette .istoire comme un conte, c’est parce 1ue dans certain cas il

a été considéré comme tel Mais cette négation est /a%orisé par ce

1ue les gens considéraient comme un conte : le mod2le de Koltaire,

comme on a dé@& pu o0ser%er dans le « &e%non ou la sagesse

*u%aine »

Fn peut donc aErmer 1ue cette négation de conte est pourtant la

contraposition de tout 9a 1ue l’auteur a 1uand mme /ait a%ec les

personnages, l’aErmation des contraires : « ceci est la réalité » + la

réalité des personnages trop naturels et les1uels se dé%eloppent dans

situations de la %ie 1uotidien

Comme @’ai dé@& e7pli1ué 1uel1ue lignes a%ant, le r-le 1ue l’auteur

%eut pour nous c’est d’interlocuteur, de 1uel1u’un 1ui puisse

interrompre le récit et de dire « que se passe)t)il », de mettre en

doute 1uel1ues actions, un interlocuteur acti/ comme lui>mme dit

dans le pré/ace : « ce personnage qui -asse à peu pr$s le rle du

lecteur » et d’tre participe d’une .istoire atemporel Diderot continue

& se diriger & nous en disant : « Lorsqu’on -ait un conte, c’est àquelqu’un qui l’écoute, et pour peu que le conte dure, il est rare que

le conteur ne soit pas interro%pu quelque-ois par son auditeur », o5 il

a comme principal 0ut de capter notre attention et 1u’on ne soit pas

seulement des lecteurs 1ui re9oit l’.istoire, mais aussi de @uger ce

1u’il /ait a%ec l’.istoire et pou%oir décider si est>ce 1u’on est d’accord

ou non



C’est pourtant 1u’on peut considérer l’$u%re comme un petit @eu

d’imagination et intellectualité puis1ue pour 9a 1ue Diderot nous

raconte, tout dans la %ie et relati/ et dépend de ce 1u’on %eut /aire

a%ec le destin C’est pourtant 1u’on adopte le r-le 1u’il nous a donné

dans le pré/ace : la /onction d’interrompre et d’adopter la %oi7 des

personnages et pou%oir tre plus encore en contact a%ec eu7

Comme on a%ait aErmé, si ceci n’est pas un conte c’est parce 1u’il

est plus proc.e de la réalité 1ue de la <ction d’un conte C.eI Diderot

on peut écouter deu7 %oi7 les1uelles sont /a%orisées par notre

participation, ce d’illustrer notre propre a%is de la morale du te7te )ar

e7emple, au dé0ut l’auteur nous décrit un .omme /ai0le, anié, 1uiest marié a%ec Mme =eymer, une /emme 1ue ne le respect pas, pour

nous aperce%oir du r-le 1ue anié @oue dans sa propre relation donc

& la <n de cette .istoire>l& la perception du lecteur peut>tre 1uel1ue

modi<ée 1uand le mme auteur c’est 1ui nous donne une autre point

de %ue sur le caract2re de anié : « /l ' a des gens dans le %onde qui

vous diront que c’est un sot », en nous mettant de nou%eau &

imaginer un autre r-le de anié : & 1uel point est>ce 1u’il était un sot RL’image 1u’on a%ait de anié est mis en relie/ par Diderot, 1ui %eut

nous mettre & imaginer une autre perspecti%e : & 1uel point est>ce

1u’il a le droit de demander & Mme =eymer de l’tre <d2le, de

tou@ours tre l& l’un pour l’autre R

C’est pour 9a 1u’& la <n de cette .istoire, Diderot %a re/ormuler une

des 1uestions 1u’il a%ait posé au dé0ut : « s’il y a des /emmes

méc.antes et des .ommes tr2s 0ons, il y a aussi des /emmes tr2s

0onnes et des .ommes tr2s méc.ants » en c.angeant le caract2re

1ui nous a%ait donné de anié, et d’agrandir un peu plus la

perception, pour ne pas nous rester comme 9a dans ce caract2re

d’.omme 0on et le1uel est %ictime de sa propre /emme )eut>tre

Mme =eymer a%ait aussi son droit de se conduire de cette /a9on

8t puis, a%ec cette contraposition des personnages, o5 l’auteur %eutnous e7poser 1ue peut>tre la /emme n’est pas si mau%aise personne,



lui>mme commence a%ec l’.istoire de Mlle de la C.au7, une /emme

a0andonné par complet & son mari, du corps et 4me et le r-le

d’.omme, du mari, 1ui ne %oit pas ce 1ue sa /emme /ait pour lui

Alors, ici on %oit comment les personnages ont été tout & /ait

c.angés, et le r-le 1ue dans un dé0ut a%ions d’une /emme

manipulateur, ici nous est e7posé comme une /emme la1uelle peut

/aire n’importe 1uoi pour son mari Gardeil Mais les disputes plut-t

arri%ent et ces deu7 %oi7 sont mis en relie/ et o5 l’auteur %eut nous

/aire participes de ces disputes entre les personnages, et nous,

comme lecteurs, pou%ons>nous aperce%oir du style de locution,

comment a été traité et la /a9on par la1uelle les portes s’ou%rent de

nou%eau & nous pour nous oBre une nou%elle mod2le de Mlle de la

C.au7 et un autre possi0le Gardeil C’est pour 9a 1u’on peut nous

aperce%oir de comment est>ce 1ue les discours sont intercalés, et les

1uel1ues dialogues 1ue <nissent par points suspensi%es, en donnant

au lecteur la li0erté d’imaginer comment est>ce 1u’il doit continuer

A%ec la <n de cette linéarité, Diderot commence par employer de

1uel1ue /a9on le parado7e, comme il a%ait dé@& /ait dans « Jacques leFataliste et son %a0tre » a%ec les répétitions et 1uel1ues e7pressions

les1uels c.erc.aient de /aire attention au lecteur A%ec la rupture du

dialogue, on o0ser%e 1u’il e7istait des connecteurs %ais, dont

/onctionne pour enric.ir le langage et l’action des personnages et

/aire possi0le une nou%elle su0stance d’e7istence Ces nou%elles

portes /ont possi0le 1ue le destin peut tre c.angé et d’agrandir les

limites, puis1ue nous sommes tous des potences et pas dé<nis parnature comme 9a et c’est l’e7périence la1uelle /ait nous c.anger

selon nos actes, comme Diderot lui>mme nous e7pose a%ec ce récit :

« &ais on %e dira peut)1tre que c’est aller trop loin que de prononcer

défnitive%ent sur le caract$re d’un *o%%e d’apr$s une seule

action2 », pour tant on peut admettre 1ue pas seulement pour une

mau%aise décision ou action, l’.omme n’est pas d’une seule mani2re

selon un déterminé conduite



'. (onclusion.

Ces comportements nous donnent les indices appropriés pour

conclure 1ue eci n’est pas un conte est une .istoire, comme on a%ait

présupposé au dé0ut, sur la réalité .umaine, gr4ce & ce 1ue Diderote7prime comme atemporalité, puis1ue la réalité est /ortement lié au7

concepts de modernité Cette réalité plus %éridi1ue est l’aspiration

littéraire du p.ilosop.e Cette atemporalité 1ue Diderot %eut nous

e7poser corresponde aussi & ces .istoires in<nies, a%ec une

apparence plus perpétuelle 1ui continue apr2s a%oir <ni

est.éti1uement

Ces lignes continuent & a%ancer et on peut encore %oir de nos @ours

1uel1ues aspects dans les romans modernes, ce 1u’on appelle une <n

ou%erte pour la1uelle c’est le lecteur 1ui a le pou%oir d’imaginer ce

1u’il arri%era plus tard

Cette <n est compara0le & ce de « Jacques le Fataliste » comme @’ai

dé@& signalé, il n’y a a pas une <n proprement dit, seulement l’auteur

<nit par ne donner la raison & personne et laisse au lecteur, le1uel aété un personnage plus de répondre pour lui>mme au7 1uestions :

« Kous prendrieI le docteur de oulouse pour %otre ami R Kous

.ésiteI R out est dit » Comme 0on p.ilosop.e 1u’il est, en nous

in%itant & une rée7ion par nous>mmes



)*)+*,-/0* 2

J8=G8S, /ntroduction aux %ét*odes critiques pour l3anal'se littéraire,Dunod, coll Lettres upérieures

Denis Diderot !#"+ TiUipedia

.ttp:QQesViUipediaorgQViUiQDenisWDiderot

Diderot, Denis eci n’est pas un conte

.ttp:QQVVVguten0ergorgQe0ooUsQ!*#!

Guerrero, Maria Luisa eci n’est pas un conte. =e%ista Complutense

"??"

tempel eci n’est pas un conte, la r*étorique du conversationnel.

Littérature, nX?( "??+ Le partage de la parole )p >'?.ttp:QQVVVpersee/rQVe0Qre%uesQ.omeQprescriptQarticleQlittW##+'>+*##W"??+WnumW?(W"W!("*

http://es.wikipedia.org/wiki/Denis_Diderot

http://www.gutenberg.org/ebooks/28602

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/litt_0047-4800_1994_num_93_1_2318


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