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LE PRINTEMPS DES POÈTES > p. 27 LA SEMAINE INQUIÉTANTE > p. 24 PORTRAIT MARTIAL > p. 28 EXPOSITION INGE KRESSER > p. 22 www.anglet.fr PERSONNES ÂGÉES Accueillir la dépendance BUDGET 2010 Anglet passe à la vitesse supérieure CONSULTATION CITOYENNE Les Angloys majoritairement optimistes AIRE DE JEUX Jouer tous ensemble DOSSIER L’arbre dans la ville FÉVRIER - MARS 2010 N° 100 SAINT-LÉON PLACE AUX FÊTES 2010 ANGLET magazine photo : I. Palé

ANGLET magazine n°100 - Février 10 - Mars 10

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Le magazine municipal de la ville d'Anglet

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LE PRINTEMPS DES POÈTES> p. 27LA SEMAINE INQUIÉTANTE> p. 24 PORTRAITMARTIAL> p. 28EXPOSITION INGE KRESSER > p. 22

www.anglet.fr

PERSONNES ÂGÉES

Accueillir ladépendanceBUDGET 2010Anglet passeà la vitessesupérieure

CONSULTATION CITOYENNELes Angloysmajoritairementoptimistes

AIRE DE JEUXJouer tous ensemble

DOSSIERL’arbre dans la ville

FÉVRIER - MARS 2010N° 100

SAINT-LÉON

PLACEAUXFÊTES2010

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Directeur de la publication :Jean Espilondo.Direction de la communication :L. Béobide.Rédaction : L. Béobide.N. Lamarque.Ont participé à ce numéro :B. Alter, M. Kirolasale, K. Totorika(traduction basque), X. Cenderent(traduction gascon)Directeur artistique :Ph. Villard / VÉGA.Photos et illustrations : R. Hélin,Photomobile, I. Palé, Balloïde-photo, Ph.Brunet, Fotolia, Y. Volkoff, B. Alter, A.Lanta, Séquence, Dessein de ville.Publicité : Supports Promotion.Impression : Frontère (64).Imprimé sur papier PEFC Gestion Durabledes Forêts.Dépôt légal : à parution.

I SOMMAIRE I

60 jours à Anglet 2Éditorial 5Dans la ville 6Accueillir la dépendanceBudget : Anglet passe à la vitesse supérieureEn 2010 Anglet investitAgenda 21 : Le diagnostic est arrivéConsultation citoyenne : Les Angloys optimistesJouer tous ensembleLa concertation se poursuitUne vocation élargieLes architectes planchent

Dossier 15L’arbre dans la ville

Rencontre 20Partager au Trait d’union

Expression 21Chant des esprits sur les eauxUne nuit à la bibliothèqueSignes JeuxL’Affiche, revue murale de poésieChanger d’èreNicolas Dary et les frères GrassoPatrick Bacqueville et Jean-Marc MontautNunzioCollectif AOC & Karin VynckeRois sans têteÉtoiles de la glaceComed’HistoryCulture et philosophieBerlin, capitale en mouvementÀ l’université du Temps libreÀ l’espace gasconPeinture, musique, Espagne : la passion par le filmL’art en question…Casse-croûte littéraireLivres papier, livres virtuels et la philosophieAutour de l’exposition Signes JeuxPrintemps des poètesVent du libreDurable, vous avez dit durable ?Assises du logement pour tousFêtes d’Anglet

Portrait 28Martial

Tradition 30Sent Pançard ou San Pantzart, le M. Carnaval

Zoom 32Tripote et mascagne : Le parler drolatique gasconLes motards du cœurUn Angloy dans le raidLes Genêts fêtent leur 100 ans“De quoi Quintaou est-il le nom ?”Dites-le en images !

Entreprendre 34Des “Laminak” pour protéger la nature

Sports loisirs 35À vos basketsCourse des sirènesAu pays du hockey

Carnet 36État civil - Hommages

La ville vous répond 38Expression de l’opposition 39

SOMMAIRE

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I DANS LA VILLE I 60 JOURS À ANGLET I

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60 jours à Anglet

5/12/09Tout le monde à l’eauPour le Téléthon, Anglet a réussi à relever ledéfi de mettre 1 000 surfeurs à l’eau et pasdes moindres… Les plus frileux ont réalisé lePaquito géant pour le 3637. Un peu plus de20 000 euros de dons ont été récoltés.

photo:Ph.Brunet-photobrunet.com

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20/12/09Le visiteur du solstice d’hiverOlentzero, le charbonnier basque venait rendre visite auxenfants, sur sa carriole tirée par un âne. Enfants del’Ikastola et des écoles bilingues, musiciens et danseursd’Angeluarrak composaient le cortège, qui s’est déplacédu marché Quintaou jusqu’à la place Lamothe, sous l’œilcurieux des chalands.

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15/12/09Nouveaux à Anglet !Deux cents personnes ont répondu à l’invitation lancéepar la Ville, pour découvrir leur mairie et échanger leverre de l’amitié avec les élus. Entre le 1er janvier et le 31octobre 2009, Anglet a enregistré l’arrivée de 798 nou-veaux foyers. Une statistique établie à partir du fichierdes changements d’adresse de La Poste.

12/12/09Un petit coin d’Allemagne…Le marché de Noël d’Anglet joue la carte de l’authenti-cité. Comme le veut une tradition bien établie, le standallemand constitue une attraction sous le kiosque desCinq-Cantons. Le marché de Noël d’Anglet est aussi leplus ancien sur la Côte basque puisqu’il fêtait en 2009sa quatorzième édition !

14/01/10Voulez-vous (t)chater ?Près de deux cents connexions en direct pour le(t)chat vidéo du maire réalisé sur le site de la Ville,vidéo consultée plus de deux cents fois depuis. JeanEspilondo, après avoir souhaité ses vœux pour l’an-née 2010, répondait en direct aux questions des inter-nautes. L’opération sera reconduite.Voir ou revoir : www.anglet.fr

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I ACTION PUBLIQUE I

Anglet, une ville qui compte

Éditorial

a tendance se confirme : notre population vadépasser en 2010 les 40 000 habitants. Au-delà de la symbolique du chiffre, on peut

retenir une idée forte : Anglet devient une ville quicompte, la sixième ville d’Aquitaine.

Notre croissance va inévitablement se poursuivredans les années à venir. De par sa situation géogra-phique, sa qualité de vie et son environnement,Anglet est aujourd’hui une ville particulièrementattrayante. J’ai pu le constater lors de la cérémonied’accueil des nouveaux habitants où nous avonsdénombré plus de mille nouveaux Angloys sur laseule année 2009.

Nous devons saisir cette chance pour valoriser nosatouts et contribuer au rayonnement de notre ville.Aujourd’hui, le pire serait de vouloir figer Angletdans l’immobilisme. Le “laisser faire” nous amène-rait rapidement à devenir une cité exclusivementbalnéaire comme il en existe de nombreuses sur lelittoral français. Ce n’est ni notre vocation, ni notrevolonté. Nous faisons le choix de maîtriser le futur.Nous préparons dès aujourd’hui l’avenir enconstruisant une ville durable, qui évolue dans letemps en conservant son identité, son caractèrecollectif et son dynamisme.

Les conversations que j’ai quotidiennement avecchacun d’entre vous confirment cette idée traduitepar la dernière enquête menée dans le cadre del’Agenda 21 : les Angloys sont très majoritairementoptimistes pour l’avenir de leur commune.

Cette confiance est un atout que nous devonsconforter : elle n’a de sens que si elle génère un pro-grès global de la ville, au profit de ses habitants.Tout le monde doit pouvoir trouver durablement saplace à Anglet.

C’est le sens de l’action que nous menons depuisdeux ans à la tête de la municipalité, et qui seconcrétise dès 2010 dans nos choix budgétaires etnos premières réalisations, guidés par quatre objec-

tifs fondamentaux : Renforcer le service auxAngloys ; Impulser la solidarité pour plus de liensocial ; Associer qualité de vie et environnement ;Faire le pari de l’intelligence et du dynamisme.

C’est une tâche collective que tous ensemble nousmènerons à bien.

Jean EspilondoMaire d’AngletConseiller général [email protected]

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I DANS LA VILLE I MAISON DE RETRAITE I

La Ville lance la réalisation d’un établissement d’hébergementpour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de quatre-vingts litssur le site du Maharin. À proximité s’installera une structure d’accueilde jour de vingt places, destinée à recevoir des personnes atteintesde la maladie d’Alzheimer.

Accueillir la dépendancePersonnes âgées

QUARTIER DU MAHARINLa future maison de retraite sedéveloppe sur deux niveaux(rez-de-chaussée et 1er étage).Un noyau central regroupera enson sein tous les locaux de viedes patients et du personnel, etautour deux ailes d’hébergement.

a Ville aura bientôt son établissement d’héberge-ment pour personnes âgées dépendantes (enclair : une nouvelle maison de retraite). C’est

véritablement un besoin identifié sur l’agglomération.Les études réalisées par le Conseil général ont montréla carence importante de lits sur le BAB pour répondreau défi du vieillissement de la population dans les dixprochaines années. Au regard de ces besoins, la Villeavait répondu à l’appel à projet du Conseil général enproposant de réaliser un EHPAD de quatre-vingts lits.Le maire, Jean Espilondo, a fait état de sa “satisfac-tion” de voir aujourd’hui avancer ce dossier, tout enrappelant les importants besoins recensés pour l’ac-cueil du troisième âge à Anglet, dont la population desplus de 60 ans atteint 28 %. Le projet a franchi ennovembre dernier une étape décisive avec la signatureconjointe, par le préfet et le président du Conseilgénéral, de l’arrêté d’autorisation sur Anglet. Ce feuvert s’accompagne de l’attribution des premiers finan-cements pour le fonctionnement futur.

“Il s’agit de l’avenir de nos anciens et notamment denos anciens en difficulté” a aussi rappelé le maire. Lafuture maison de retraite d’Anglet sera un établisse-ment habilité à l’aide sociale, et pourra donc accueillir

des personnes à faibles ressources. L’établissementprendra place dans le quartier du Maharin, entreMontbrun et la Butte-aux-Cailles, là même où la Villeenvisage la réalisation d’un écoquartier. Le futurEHPAD bénéficiera ainsi d’un environnement privilé-gié, de zones de promenade pour les hébergés validespermettant la mixité intergénérationnelle. Le bâtimentoccupera un peu plus de cinq mille mètres carrés desurface, auxquels il convient d’en ajouter cinq milleautres pour les voiries d’accès, ainsi que les aires destationnement et de services. Le terrain a été mis, parla Ville, à la disposition de l’Office 64 de l’habitat, encharge de la construction, pour un euro symbolique etsur la base d’un bail emphytéotique de cinquante-cinqans. La commune retrouvera la pleine propriété du ter-rain et de l’EHPAD au terme de ce bail.

L’investissement de 9,3 millions d’euros est en partiecouvert par un emprunt bonifié (1) attribué à l’Office64. Le Conseil général apportera une subvention de15 % du total (2). Le fonctionnement futur de l’EHPADest financé par la Sécurité sociale, et plus précisémentpar la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie(CNSA). L’attribution de ces crédits est décidée partranche, dans le cadre du Programme interdéparte-

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QUARTIER DE LA BUTTE-AUX-CAILLESL’unité Alzheimer permettra aux patients désorientés de déambulerautour d’un large patio librement accessible, et de sortir de plain-pied dans le jardin dédié.

mental d’accompagnement des handicaps et de laperte d’autonomie (PRIAC), en fonction des enve-loppes disponibles et selon une “file d’attente” régle-mentaire. Pour l’EHPAD d’Anglet, trente lits sont auto-risés pour 2011. La Ville est maintenant en attented’une autorisation pour les cinquante derniers lits.Elle devrait intervenir pour les exercices 2012 ou 2013,ce qui reporte l’ouverture de l’EHPAD à ces échéances.

Le futur établissement accueillira quatre-vingt-huitpersonnes, dont soixante-huit en accueil traditionnel,douze personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer– une aile du bâtiment leur est spécifiquement dédiée–, enfin huit autres en accueil de jour thérapeutique.Le coût des travaux est estimé à 9,3 millions d’euros.L’architecture du bâtiment a été confiée au cabinetSéquence de Toulouse. Le plan compact et fonctionnels’inscrit dans une démarche à haute qualité environ-nementale à l’image du futur quartier du Maharindans lequel il s’inscrira. L’utilisation des matériauxnaturels, comme le bois, a été privilégiée.

La Ville a opté pour une gestion associative del’EHPAD confiée à l’Association d’aide aux personnesâgées (ADAPA). Cette association à but non lucratif,habilitée à l’aide sociale, gère des structures simi-laires à Boucau et Saint-Pierre-d’Irube. Le choix del’ADAPA permet d’intégrer l’EHPAD du Maharin dansun ensemble associatif disposant d’une bonne assiselocale et de la confiance des partenaires financiers(voir entretien). Il permet surtout de coordonner aumieux l’EHPAD et le centre d’accueil de jour pour per-sonnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer (voirencadré). Deux conventions entre la Ville et ses parte-naires (Office 64 de l’habitat et Association d’aide auxpersonnes âgées - ADAPA) précisent d’une part lesrègles de portage du projet, et d’autre part les futuresconditions d’admission au sein de l’EHPAD. L.B.

(1) Financement PLUS.(2) La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et les

Caisses de retraite complémentaire sont également solli-citées.

EntretienQuestions à Jacques GERZAIN,président de l’Association d’aideaux personnes âgées (ADAPA).

MALADIE D’ALZHEIMER

UN CENTRE D’ACCUEIL DE JOUR

Un centre d’accueil de jour doit s’implanter aux abords immédiats de l’EHPAD,allée de Baribelli, dans le quartier de la Butte-aux-Cailles. Il offrira une capacitéde vingt places pour des personnes de 60 ans minimum, souffrant de la maladied’Alzheimer ou de troubles apparentés.Son rôle est de prolonger le maintien à domicile des personnes atteintes, avantleur prise en charge définitive dans une institution. Ce projet est mené en partenariatavec l’association Géronto 64 qui avait déposé un dossier, il y a quelques années,mais n’avait pas obtenu l’arrêté conjoint. Un nouveau dossier transmis au Comitérégional de l’organisation sociale et médico-sociale (CROSMS) a reçu un avisfavorable en juin 2009. Le porteur du projet et futur gestionnaire est l’ADAPA, Géronto64 assurant la prise en charge des usagers ; une convention ayant été signée à ceteffet. La construction de l’accueil de jour est assurée par la SA HLM Coligny.

Anglet Magazine : Pourquoi l’ADAPA a-t-elle été retenue pour gérer la future mai-son de retraite d’Anglet ?Jacques GERZAIN : Bien implantée auPays Basque avec notre siège social actuelà Boucau, (notre futur siège se déplaceradans le cadre de l’opération de Bayonne),nous sommes une association à but nonlucratif du secteur médico-social d’intérêtgénéral, habilitée à l’aide sociale, et assu-mant une mission de service public. Notreassociation a décidé d’évoluer dans lesannées 2000, afin de répondre aux enjeuxdu secteur social et médico-social enpleine mutation, en mettant en communnosmoyens et enmutualisant. Nous avonsrépondu aux sollicitations des municipali-tés et aux appels à projets dudépartement : en 2004 à Saint-Pierre-d’Irube pour “Harriola”, en 2007 à lademande de Bayonne pour la créationd’un EHPAD, en 2008, à celle deMouguerre et de Saint-Pée-sur-Nivelle.

C’est donc tout naturellement avec intérêtque nous avons répondu positivement à lasollicitation d’Anglet pour créer ce projetqui répond aux besoins des Angloys. Jeremercie la Ville de la confiance donnée ànotre association, et croyez que nousaurons à cœur demener à bien ce projet etde la faire vivre dans l’intérêt de nosanciens.

A.M. : Pourquoi un service de jour pourpersonnes atteintes de la maladied’Alzheimer à proximité ?J.G. : L’opération est issue d’un projet ini-tialement retenu sur Bayonne avec la créa-tion d’un EHPAD et de ce service de jourautonome, mais un problème de terrains’est posé pour ce service. L’ADAPA a doncsollicité Anglet pour cette implantation. LaVille a accepté et mis à disposition del’opération le terrain nécessaire, ce projets’intégrant dans sa politique de prise encharge globale de la personne âgée.

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I DANS LA VILLE I FINANCES PUBLIQUES I

Fin décembre, le conseil municipal d’Anglet a voté le budget primitif, c’est-à-direles prévisions de dépenses et de recettes de la collectivité pour l’année 2010.Malgré le contexte national et international difficile, Anglet prépare l’avenir.Entretien avec Guy Mondorge, premier adjoint délégué aux finances.

Anglet passeà la vitesse supérieure

Budget 2010

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Anglet Magazine : En 2010, comment se présente lebudget de la Ville dans ses grandes orientations ?Guy Mondorge : Vous le savez le budget de lacommune couvre les besoins tant pour sa gestionquotidienne (les dépenses de fonctionnement) quepour les opérations d’aménagement et d’équipement(les investissements). Il se monte à un peu plus de54,7 millions d’euros avec 38,3 millions pour la sec-tion de fonctionnement et 16,4 millions pour l’investis-sement. Le budget traduit les projets de la municipa-lité, et s’inscrit cette année dans une dynamiqued’investissement renforcée tout en respectant lesgrands équilibres financiers.

A.M. : Pouvez-vous nous en dire plus sur les chargesde fonctionnement de la Ville ?G.M. : C’est un budget prévu pour “faire tourner lamachine”. Notre ville est en croissance rapide, et ilfaut répondre aux besoins des 39 279 Angloys recen-sés au 1er janvier 2010. D’autant que nous passeronsle cap des 40 000 habitants dans un très proche ave-nir. Les charges de personnel représentent 18,2 mil-lions d’euros. C’est bien moins que dans des villes detaille comparable. En particulier les effectifs de la mai-rie d’Anglet sont bien inférieurs à ceux des mairies denos deux voisines (1). En 2009, nous avons procédé à

des recrutements indispensables pour assurer lacapacité des services à satisfaire les attentes de nosconcitoyens, et gérer les grands projets à venir. Nouspoursuivrons en 2010. Nous avons aussi pris desmesures sociales à destination des agents. Quant auxsubventions à destination des associations, elles pro-gressent de 5 % en soutenant fortement les struc-tures d’accueil de la petite enfance, et en portant l’ef-fort sur le sport et la culture. Nous poursuivrons lamaîtrise de nos frais de fonctionnement afin d’autofi-nancer au maximum les futures dépenses d’investis-sement. Nous comptons ainsi sur la mise en place pro-gressive de l’Agenda 21, et investissons sur leséconomies d’énergies pour réduire nos charges.

A.M. : Quelles incertitudes pèsent sur les recettes dela Ville ?G.M. : On constate un important manque à gagner liéà la baisse des droits de mutation. Cette perte de lamoitié des recettes par rapport à 2006 est due à lachute des transactions immobilières dans ce contextede crise. En outre, dès 2010, la disparition de la taxeprofessionnelle qui alimentait les ressources de l’ag-glomération est une source d’inquiétude pour les élusque nous sommes. En effet, une partie de cette taxeétait jusqu’ici reversée à la Ville. Nous ignorons encoreles modalités définitives de compensation.

A.M. : Ce budget 2010 se veut aussi un budget anti-crise ?G.M. : C’est par nos choix en matière d’investissementque nous répondrons le mieux aux besoins desAngloys pour améliorer les services offerts et relancerl’activité. Nous prévoyons d’investir 60 millions d’eu-ros sur les quatre ans à venir qui permettront de sou-tenir l’activité. Enfin, le logement reste l’une despréoccupations majeures. Pour lutter contre la pénu-rie de terrains, Anglet opte en 2010 pour des provi-sions destinées aux acquisitions foncières avec4,5 millions d’euros soit une augmentation de 160 %par rapport à 2009, où nous avions fait pourtant detrès gros efforts. L.B.

(1) 500 agents à Anglet contre 800 environ à Bayonne et 650à Biarritz.

GUY MONDORGEPremierr adjoint, délégué auxfinances.

photo:Y.Volkoff

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Avec un total de 14,6 millions d’euros d’investissement réel(une hausse de 40 % par rapport à 2009), la municipalité passedans la phase active de ses projets.

En 2010 Anglet investitFinancer les projets

Du logement pour tous

Pour redynamiser Anglet, et permettre auxfamilles de s’y maintenir et s’y loger, le budgetconsacré aux acquisitions foncières passe à4,5 millions d’euros, pour constituer en particu-lier les réserves foncières destinées à laconstruction de logements sociaux. Plusieursopérations importantes sont en cours de négo-ciation.

Embellir et conforter le littoral

L’aménagement du littoral d’Anglet a été inscritau Contrat territorial, pour bénéficier desconcours financiers de l’État, de la Région aqui-taine, du Département et de la Communautéd’agglomération BAB sur un dossier structurantd’un montant global de 10 millions d’euros.450 000 euros (dont 150 000 de la Cabab)pour la mise en sécurité des falaises et leconfortement des épis. Les premières étudesvont être lancées sur l’aménagement de la par-tie sud du littoral (piste piétonne du VVF, pro-menade des Sources et esplanade Yves-Brunaud).

Entretenir la voirieL’ensemble del’effort repré-sente 4,326 mil-lions d’euros.Les intempériesle démontrentrégulièrement,la remise en état

de la voirie est un souci permanent. La créationet la réparation de la chaussée représentent1,3 million d’euros avec un important effort surla voirie privée. Des travaux de liaison cyclablesont programmés entre la mairie et les Cinq-Cantons (300 000 euros).

Aménager les cœurs de quartier

Les premiers travaux d’aménagement serontlancés sur les places Leclerc et de la Bécasse(1,2 million). Dans les deux cas, ces requalifica-tions visent à embellir l’espace et à dynamiserla vie de quartier.

Faciliter les économies d’énergie etl’accessibilité dans les bâtimentsmunicipauxLes travaux représentent 3 378 100 euros. Afinde limiter les dépenses de consommation

d’énergie, d’impor-tants travaux derénovation et d’isola-tion thermique sontprogrammés pour

745 000 euros dans les écoles. La Ville s’en-gage également de façon importante dans lestravaux d’accessibilité : 300 000 euros serontinvestis dans les bâtiments municipaux (mairie,villa Beatrix Enea, El Hogar) pour faciliter l’ac-cès aux personnes à mobilité réduite.

De nouveaux équipements sportifs

Les équipements sportifs ne sont pas oubliéspuisqu’il est inscrit une dépense de 1,533 mil-lion d’euros, qui comprend la construction pour700 000 euros du gymnase du Redon destinéaux associations qui pratiquent la gymnas-tique, la poursuite de la rénovation des ves-tiaires de Girouette (150 000 euros) et l’instal-lation d’un parquet bois destiné à parfairel’équipement de la salle polyvalente Saint-Jean.Plusieurs opérations significatives sont égale-ment programmées sur Lespès (espace multi-sport), le fronton des Cigales et le fronton placelibre de Hardoy).

Des études pour préparerles projetsL’ensemble des études représentera 1,3 milliond’euros. Ces études et concours lanceront lesnouveaux projets et aménagements : refontedes grandes artères angloyes (BAB et RD 810),Sécurisation et embellissement du littoral, nou-veau cœur de quartier de la Bécasse, créationde l’écoquartier du Maharin, réhabilitation dusecteur Montbrun/avenue de l’Empereur, etnaissance de l’équipement culturel deQuintaou (300 000 euros) qui verra le jour àcôté de la bibliothèque municipale.L.B.

photo:R.Hélin

photo:R.Hélin

Illustration:Desseindeville

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I DANS LA VILLE I DÉVELOPPEMENT DURABLE I

La Ville vient de se doter d’un document important concernant la démarche Agenda 21 :le diagnostic du territoire d’Anglet, issu d’un travail de six mois de collectes et deriches échanges. C’est un portrait de la ville dans les domaines sociaux, économiqueset environnementaux, avec ses forces et ses faiblesses. Il permettra de dégager lesenjeux de développement durable pour les prochaines années pour Anglet.

Le diagnostic est réaliséAgenda 21 local

ù en est réellement le niveau d’emploi, l’implan-tation des entreprises ? La situation du loge-ment dans la commune ? Quelles sont les

perspectives de développement durable ? Commentse déplace-t-on ? Quelle place pour le patrimoine bâtiet naturel ? Quelle culture et quel tourisme, pour qui ?Par quelque bout que nous regardions les choses, lasituation interpelle : Anglet a de nombreux atouts,des opportunités à saisir, mais des menaces pèsentsur son développement harmonieux : déplacementsindividuels, changements climatiques, étalementurbain, pollutions diverses, …

Le diagnostic du territoire au regard du développe-ment durable est le document de référence qui établitun état des lieux de départ. C’est aussi une démarchepartagée qui a associé de nombreux partenaires : éluset techniciens municipaux, et société civile, pourrecueillir les données quantitatives ou qualitatives lesplus pertinentes (1), enrichie de l’expérience desacteurs locaux (Conseil Régional d’Aquitaine, SMTC,ADEME, AUDAP, CABAB, DIREN, Conseil de développe-ment du Pays Basque…). Parallèlement, un travail deconcertation s’est engagé ces derniers mois (sept“Rendez-vous citoyens”, consultation citoyenne dedécembre 2009) afin de permettre aux Angloys d’ap-porter leurs contributions. “Preuve est faite que lapopulation et nos partenaires institutionnels ont

investi ces moments privilégiés d’échanges qui éclai-rent nos choix politiques.” Bernard Marti, adjoint àl’Agenda 21.

Dans le même temps, une étude des pratiquesinternes a été menée : recensement des actions déjàréalisées dans les services municipaux et analyse despolitiques publiques, afin de cerner les marges de pro-grès possibles sur les thèmes issus du cadre de réfé-rence pour les projets territoriaux de développementdurable et les Agendas 21 locaux. Ce diagnostic per-met de faire émerger les points forts sur lesquels laVille doit asseoir son développement et d’avoir unevision d’ensemble pour les élus. Ces derniers vontainsi définir une stratégie locale de développementdurable pour pouvoir construire avec la population unprogramme d’actions. Ce dernier sera bâti grâce auxcomités consultatifs thématiques (sur inscription),organisés dès les 15 et 16 avril 2010, et par les“Rendez-vous citoyens” (ouverts à tous) qui permet-tent d’enrichir cette vision à moyen et long terme avecle vécu et l’expertise des habitants. L.B.

Participer aux comités consultatifs thématiques :www.agenda21.anglet.fr

(1) Cette synthèse de diagnostics prend en compte les statis-tiques INSEE, les données issues de la démarche Paysbasque 2020, celles des services de la Ville ou de sespartenaires comme la CABAB.

PROCHAINS “RENDEZ-VOUS CITOYENS”(ouverts à tous)

RESTITUTION DU DIAGNOSTIC L’AGENDA 21LOCAL : le 17 février à 19 h, à la salle des fêtes.

ELABORATION DU PROGRAMME D’ACTIONS DEL’AGENDA 21 LOCAL, À 19 H, À LA SALLE DESFÊTES :- Anglet, ville dynamique ? Le 5 mai.- Anglet, ville sobre ? Le 19mai.- Anglet, ville nature ? Le 2 juin.- Anglet, ville pour tous ? Le 16 juin.

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I DANS LA VILLE I DÉVELOPPEMENT DURABLE I

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u mois de novembre, l’enquête d’AngletMagazine sur le développement durable,dans le cadre de la démarche Agenda 21 de

la Ville, a permis de recueillir 2 236 réponses parretour de courrier ou par Internet, soit un taux deréponses supérieur à 11,5 %. Ces résultats ont étéanalysés par MT Partenaires, cabinet mandaté par laVille pour mener la démarche Agenda 21. Ces résul-tats témoignent d’un vif intérêt de la populationpour le développement durable. Les répondants per-çoivent à 69 % ce dernier comme “une nouvellefaçon de penser et d’agir”.

Quand ils pensent au devenir d’Anglet, les Angloyssont majoritairement optimistes (75 %). Les princi-paux motifs de confiance en l’avenir restent la qua-lité de l’environnement (27,8 %) et la tranquillité etla sécurité publique (20,4 %). Les principaux motifsd’inquiétude restent la difficulté à trouver un travail(27,5 %) et la hausse du prix de l’immobilier(25,1 %). Les priorités d’actions sont de favoriser ledéveloppement économique et l’emploi (20,4 %),de préserver les espaces naturels et leur biodiver-sité (20 %), et 11,9 % souhaitent voir intégrer lesrisques climatiques. Très favorables aux déplace-ments doux, 77 % des répondants plébiscitent lanavette gratuite de desserte des plages ; 67,1 %sont favorables au prêt de vélos, et 66 % à la créa-tion de pistes cyclables. Les initiatives en faveur dulogement social sont bien accueillies : 55,3 % sontfavorables à la création de logements sociaux, et54,8 % à la fixation d’un taux de 30 % de logementssociaux dans les grandes opérations immobilières.Quant aux comportements individuels, une margede progrès existe : 19,8 % des répondants trientleurs déchets, 17,5 % font des économies d’eau,mais ils ne sont que 4,9 % à utiliser les transportsen commun quand près de 60% se disent favorablesà un bus fréquent sur une voie réservée au transporten commun en site propre. Les principaux freins enmatière de développement durable restent le prix(cela “coûte cher” pour 30,2 % des répondants) etle manque de temps pour 21 %.Enfin, 20 % pensent que “seul on ne peut rien faire”.

“La mise en place du comité consultatif le 15 avril2010 constitue certainement une réponse à ce der-nier commentaire. Il s’agit d’une instance danslaquelle des citoyens ont la parole pour élaborer leprogramme d’actions de l’Agenda 21” indiqueBernard Marti, adjoint à l’Agenda 21. Les résultatsde ce questionnaire seront intégrés au diagnostic.“Je tiens à remercier personnellement tous lesAngloys de leur intérêt et de leur forte mobilisationdans cette démarche” a conclu Bernard Marti. L.B.

TOUS LES RÉSULTATS EN LIGNE :www.agenda21.anglet.fr

RESTITUTION DES RÉSULTATS :“RENDEZ-VOUS CITOYEN” du 17 février, à 19 h,à la salle des fêtes de la mairie.

Les résultats de l’enquête réalisée dans le cadre de l’Agenda 21 local montrentque les Angloys sont très attachés à leur environnement, et motivés parle développement durable de leur ville. Un grand merci à tous les participants.

Les Angloys optimistesConsultation citoyenne

ALES RÉPONDANTS MAJORITAIREMENT OPTIMISTES

À la question :”Quand vous pensez au devenir d’Anglet au XXIe

siècle, êtes-vous ?Optimiste - Plutôt optimiste - Plutôt pessimiste - Pessimiste...

Les Angloys répondent positivement.

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I DANS LA VILLE I INSTALLATIONS I

À la Barre, une nouvelle aire de jeu accueillera tous les enfants,y compris ceux atteints de handicaps moteurs, visuels ou mentaux.

Jouer tous ensembleAire de jeu de La Barre

es poissons, des dauphins sur l’aire de jeu bleulagon comme pour rappeler qu’ici on est àquelques mètres de l’Océan. Balançoires à

large panier, toboggan, tourniquet, coccinelles et che-val pour glisser, grimper, se balancer, mais aussi cou-leurs et repères podotactiles, pour la bonne compré-hension de l’organisation spatiale du lieu. La nouvelleaire de jeu de La Barre n’est pas tout à fait comme lesautres : ses 250 m2 pourront accueillir des enfantssouffrant d’un déficit physique ou mental, avec delarges passages pour les fauteuils roulants ou despersonnes à mobilité réduite. “Nous voulions mettreen place un pôle de jeux et d’animation ouvert à tous”précise Gérard Cazaux, adjoint aux sports, très impli-qué dans les questions d’accessibilité des espaces

ludiques et sportifs. Quant au choix du site, il s’estimposé pour sa polyvalence et sa proximité avec lesautres aires de jeux et la parc de la roule. “Ici, unefamille qui compte deux ou trois enfants, dont unatteint de handicap, peut partager un momentludique” précis l’élu.

Ces jeux auront une composante éducative pour per-mettre aux enfants d’exploiter leurs capacités.Coordination, équilibre, en individuel ou en collectif,

les installations favorisent la participation de l’enfantpar une adaptation ergonomique. “L’enfant a droit àl’initiative, à la liberté de mouvements” précisent lesresponsables de la société Kazo, société spécialiséequi équipe les communes en aires de jeu. Tous lesenfants pourront y trouver l’autonomie, l’assurance etla sécurité : sièges avec dossier de maintien, appuiset assises partout pour faciliter les évolutions de cesenfants en difficulté. “Aider notre fille à progresser surles défis physiques et la voir jouer au milieu de tousles enfants nous rassure en tant que parents” confientIsabelle et Laurent, parents de Audrey, 7 ans, autiste.“C’est aussi un moyen d’éduquer les enfants à la tolé-rance et de les sensibiliser à la différence” ajoute l’élu,Gérard Cazaux. Cette aire de jeux accessible à touspréfigure le projet en 2010, d’un nouvel accès “handi-plage” à La Barre “pour créer une unité de jeux et deplage sur le même site, et pour qu’Anglet dispose d’undeuxième pôle d’accessibilité et de bains pour handi-capés au Nord du littoral, en plus de la plage du VVF”ajoute l’adjoint aux Sports. L’aire de jeux sera pratica-ble en avril. Anglet complétera ainsi la polyvalence deses installations, ouvertes à tous. L.B.

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I DANS LA VILLE I EN BREF I

Écoquartier duMaharin

La concertation se poursuitLa démarche implique tous ceux qui sont concernés par l’aménagement du futur écoquartier duMaharin (riverains, associations…). Elle se situe trèsen amont du projet, puisqu’elle est menée en parallèle à la réflexion des trois cabinets d’architectes urbanistes chargés de la définition du futurécoquartier. Concrètement, cela signifie que ces derniers prendront connaissance des attentes et des souhaits des habitants au fur et à mesure de

l’avancement de la concertation. Ainsi,ils pourront en tenir compte, avant definaliser la mise au point du programme(visage du futur écoquartier, aspectshydrauliques, protection de la flore etde la faune…).Ces discussions publiques sont ouvertesà tous (1). Elles sont organisées pour quela réflexion soit partagée, et qu’elle suiveune progression. Au fil des réunions,les débats font apparaître des points

d’accord et de divergence entre les participants. Mais, souvent la réflexion avance collectivement. Les deux dernières réunions étaient consacrées auxaspects hydrauliques et environnementaux, puis aux formes urbaines (types de construction à intégrer au site) pour imaginer ensemble les pistespossibles. Respect des zones humides et du lit initial du ruisseau avec mares et étangs (plaines inondables) plutôt que bassin de rétention,préservation de la biodiversité, cheminements doux, réserves d’habitation dans des proportions raisonnables, mixité générationelle et sociale, espacespublics partagés, circultion et stationnement maîtrisés, tels sont les souhaits exprimés par les participants. Une synthèse de cette première étape de laconcertation sera réalisée le 16 février 2010. Il en résultera un document écrit, sous la forme d’un bilan de la concertation. Ces éléments de réflexionseront bien sûr récoltés par les élus, qui devront arbitrer et rendre compte de leur choix à la fin de la concertation pour définir le programme enmars2010. Les équipes d’urbanistes sollicitées pour imaginer l’avenir du Maharin pourront également s’en saisir pour intégrer à leurs réflexions les attentesdes Angloys et tenir compte des réticences qui se seront exprimées. Les études de définition s’achèveront au mois de juin. Le cycle des échangespublics reprendra à l’occasion de la présentation par chacune des agences.Prochaines réunions : 15 février, à 18 h 30, à la Maison pour tous : déplacements, services (accès, liens avec les quartiers, services, animation et viesociale.) 16 février, à 18 h 30, à la salle des fêtes de la mairie : points d’accord et de divergence, prochaines étapes du projet et de la concertation.(1) L’animation a été confiée par la Société d’Équipement des Pays de l’Adour (SEPA) au cabinet Res Publica, spécialiste des processus de concertation.

Enbref…

Parc écologique Izadia/Maison de l’environnement et du développement durable

Une vocation élargieLe parc écologique Izadia d’Anglet ouvre à nouveau ses portes au public du 3 au 7 avril 2010 pour la Semaine dudéveloppement durable, puis à partir du 17 avril prochain pour les vacances scolaires et les week-ends. De par sasituation, le parc écologique d’Anglet est un laboratoire naturel qui se prête à merveille à une sensibilisation sur lesthèmes consacrés à la nature. Mais désormais il mènera sa mission d’éducation à l’environnement sur l’ensemble desquestions, sur le patrimoine naturel angloy. “Il s’agit d’ouvrir Izadia sur l’extérieur, de montrer aux Angloys la richessedes milieux naturels”, explique Georges Daubagna, élu délégué à l’environnement, en énumérant les perspectives detravail : la préservation de la ressource, la qualité des eaux, la gestion des milieux naturels, le plan énergie de la Cabab,etc. La structure nouera des partenariats avec les structures locales (Uppa, le conservatoire botanique national SudAtlantique, les CPIE…). Symbole de cette mutation, les locaux du parc sont rebaptisés. Ils abritent dorénavant la Maisonde l’environnement et du développement durable. Dès le mois d’avril, le bâtiment hébergera, outre l’équipe scientifique et pédagogique du parc, le nouveauservice environnement et développement durable de la Ville d’Anglet avec une nouvelle responsable à sa tête, auquel est venue s’ajouter la mission Agenda 21depuis la fin de l’année 2009, afin de mutualiser les moyens. “Nous souhaitons engager une dynamique de développement durable pour Anglet” préciseBernard Mart, adjoint à l’Agenda 21. À l’entrée du parc, la Maison de l’environnement et du développement durable invite désormais gratuitement le public àdécouvrir sa scénographie originale et interactive sur les curiosités du parc. Le programme d’animation d’Izadia se poursuit (conférences le 1er mercredi dechaquemois) et permet aux visiteurs d’approfondir leurs connaissances. Les visites de groupes grand public reprennent également dès le 17 avril prochain.Accès au parc et à l’exposition permanente (gratuit) dès le 17 avril. De 10 h 13 h et de 14 h à 17 h 30, du mardi au dimanche (vacances scolaires et week-ends). Visites guidées à 14 h 30. Renseignements : 05 59 57 17 48. mèl : [email protected]

Salle de spectacle

Les architectes planchentOn connaît la configuration de la future salle de spectacle de Quintaou : huit cents places modulables, réductibleà cinq cents (balcon de trois cents places) et une salle de répétition attenante (cf. Anglet Magazine no 99). Cette futuresalle sera ouverte sur la ville et l’esplanade du Quintaou, avec un parvis et un hall d’accueil aménagés comme des lieuxde vie et de rencontre. Côté programmation, elle sera pluridisciplinaire (théâtre, musique, danse, arts du cirque etde la parole, arts numériques…) accueillant vingt à trente spectacles professionnels par saison et intégrant de façonorganisée les pratiques amateurs, avec deux axes forts : le jeune public et le chant choral. Le concours d’architectespour la conception du bâtiment est en cours. Cinq cabinets sélectionnés parmi plus d’une centaine qui ont fait actede candidature sont en compétition : Studio Milou (Paris), Patrick Mauger (Paris), François Guibert (Bordeaux),Herault Arnod (Grenoble). Le choix devrait être effectué aumois de mai 2010.

photos : A. Lanta

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DOSSIER

L’ARBREDANSLAVILLE

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PATRIMOINE VIVANT

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etit inventaire : forêts du Pignada et du Lazaret,bois de chasseurs et catalpas, jardins(Ansbach, André-Lichtenberger, Dechico, des

Primevères…), parcs (Belay, Montaury, Baroja, BeatrixEnea, El Hogar), des milliers d’arbres et arbustes d’or-nement, des centaines d’arbres d’alignement dissémi-nés le long des voies : au total, cela représente plusde trois cent trente hectares boisés sur la commune.Sans oublier tous les arbres poussant dans les jardinsdes Angloys. Anglet a un patrimoine vivant exception-nel, un patrimoine qui structure le paysage urbain,participe à l’image de la ville et concourt à la qualitédu cadre de vie.L’arbre occupe une place singulière et privilégié dansnos têtes, nos cœurs et nos paysages. “Parce que sesracines puisent dans le sol et que ses branches s’élè-vent dans le ciel, l’arbre est, en tous pays et à traversle temps, le symbole des liens qui s’établissent entrele ciel et la terre, entre le monde d’en bas et celui d’enhaut” (1). Parce que, de plus, il invite à la rêverie, à ladétente et à la beauté.

Pour autant un arbre vit et meurt. Sa vulnérabilité estimmense aussi. Si n’importe qui, armé d’une tronçon-neuse, peut le mettre à terre en une demi-heure, leprincipal danger vient d’un manque de soin. Les arbresont besoin d’entretien constant, d’être préservés etrenouvelés. “C’est tout l’enjeu de la politique de déve-loppement durable que nous entendonsmener”, a rap-pelé Georges Daubagna, adjoint à l’environnement, àl’occasion de la réunion d’information avec les associa-tions afin de leur présenter la politique de l’arbre de laVille d’Anglet. “Notre objectif est une gestion raison-née de l’arbre, c’est-à-dire respectueuse de la richessequ’il représente, soucieuse de reconquérir la biodiver-sité de notre territoire et consciente des contraintesliées à la sécurité publique.” Et Joseph Célan, déléguéaux travaux, de poursuivre : “Un objectif qui concerneaussi bien les services municipaux, qui veillent sur ledevenir de ce patrimoine, mais aussi chaque citoyen,qu’il soit promeneur ou propriétaire d’un petit coin deverdure. Nous devons aussi prendre en compte l’amé-nagement de l’espace lié à l’urbanisation. Or, cet amé-nagement peut entraîner des coupes d’arbres”.

Or, la protection de l’arbre, de notre cadre de vie,impose coupes et plantations. Des coupes renduesnécessaires pour assurer la sécurité publique, la res-ponsabilité pénale du maire, des élus et des équipesmunicipales étant engagée en cas d’accident. Aussiquelles qu’en soient les raisons (tempêtes, maladies,risques pour les riverains, pour leurs toitures ou cana-lisations), certains arbres doivent être abattus. Maiscette décision n’est pas prise à la légère. “Nous nousappuyons sur l’expertise de l’Office national desforêts, explique Jacques Biscay du service des espacesverts. Après la tempête du 24 janvier 2009, de nom-breux arbres ont été fragilisés. Nous avons doncdemandé un diagnostic phytosanitaire et de dangero-sité de deux cent cinquante arbres dans le parc deBaroja, de la villa Beatrix Enea, dans les jardins deDechico, de l’église Saint-Léon et au cimetière deLouillot. Résultat : vingt-neuf arbres doivent être abat-tus. Ce diagnostic est disponible auprès des servicesmunicipaux.”

Quant aux plantations, plus de cinq cents ont été réa-lisées depuis 2007 par le service des espaces verts :des pins, des chênes, des charmes, des tamaris ....“Nous devons mener un travail de reconquête de labiodiversité en privilégiant les essences locales”,

Qu’ils soient le long d’une rue, dans un parc, un jardin ou au cœur d’une forêt,les arbres occupent une place singulière dans nos cœurs et notre imaginaire.Utiles, beaux et silencieux, ils participent à la création de nos paysageset à la qualité de nos cadres de vie. Anglet est riche de ce patrimoine vivant,qui est l’objet d’attentions constantes ne souffrant aucun relâchement pourassurer son avenir.

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PATRIMOINE VIVANTPlus de trois cent trente hectares boisésà Anglet.

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L’ARBREDANSLAVILLEinsiste Georges Daubagna. Mais cette volonté doit

aussi être relayée par les propriétaires. À cet égard, àl’initiative de l’AMIC (2), une brochure reprenantconseils et prescriptions en matière de plantationsdevrait voir le jour. Un livret des bonnes pratiques, ensomme. “Il s’agit de sensibiliser les habitants aux dis-positions à mettre en œuvre pour préserver les arbresau sein des parcelles construites, explique l’AMIC.“Nous sommes inquiets de constater, notamment àChiberta, que nombre de propriétaires ne respectentpas la réglementation pourtant inscrite au PLU (unarbre pour 100 m2 et essences à privilégier).” Souventpar confort : les inconvénients sont peu supportés(aiguilles dans les gouttières, dans les piscines,résines sur les voitures ou les terrasses). Autre axe desensibilisation, les essences à privilégier : les proprié-taires plantent souvent des arbres plus ou moinsadaptés au milieu, et disparates. Un travail de sensibi-lisation qui sera mené dès les prochaines semainespar la nouvelle direction de l’environnement, installéedans les locaux du parc écologique Izadia.N.L.

(1) Citation tirée de L’urbanisme végétal de CarolineStefulesco (Éditions Institut pour le développementforestier).

(2) Association pour le maintien de l’habitat individuel àChiberta.

LES ARBRES EN VILLEDans les parcs, les aires de jeux, sur les places, le long des voies,les arbres de toutes espèces contribuent à la qualité du cadre de vie.

RÉUNION AVEC LES ASSOCIATIONS ANGLOYESLa gestion de l’arbre dans la ville a été présentéeaux associations dans les locauxde la Maisonde l’environnment et du développement durableà Izadia.

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u boulevard à la simple ruelle desservant leslotissements, les voies urbaines enserrent laforêt du Pignada enclavée dans une agglomé-

ration de plus de cent mille habitants. Trois proprié-taires – la commune d’Anglet (55,31 ha), le conseilgénéral (115,61 ha) et la congrégation des Servantesde Marie (48,49 ha) – veillent à sa destinée, guidés encela par un cadre juridique exigeant (1). Une forêtintra-urbaine, donc, où se croisent promeneurs, jog-gers, cavaliers, ou chasseurs. Ce qui en fait toute saspécificité. Plus de trois cent dix mille personnes s’ypromènent chaque année, soit plus de huit cent cin-quante par jour (2). Un habitant sur deux de l’agglo-mération Bayonne, Biarritz, Anglet s’y rend au moinsune fois dans l’année. La forêt du Pignada appartientà la carte du tendre de bien des habitants. Aussi, doit-elle sans cesse trouver un point d’équilibre entre laprotection de son habitat naturel, un nécessaire rajeu-nissement et l’accueil de la population. C’est précisé-ment ce que vise l’aménagement forestier de la forêtdu Pignada conçu par l’Office national des forêts(ONF). Cet aménagement a fait l’objet d’une délibéra-tion du conseil municipal en juillet dernier. Il devrait enêtre de même pour celui du conseil général en marsprochain. Quant à la congrégation des Servantes deMarie, elle a mandaté l’ONF pour l’élaboration de sonfutur plan simple de gestion. Trois documents pourune réflexion et un plan d’action à l’unisson.

“La forêt du Pignada s’apprête à vivre dans lesquinze prochaines années une petite révolution”,constate Christine Besse, responsable de l’unité terri-toriale Bayonne-Saint-Palais à l’ONF. “Il est, notam-ment, prévu de procéder à des coupes de pins mari-times vieillissants. En effet, si l’on veut garder la forêtvivante et continuer à en profiter, il faut la rajeunir enabattant les vieux sujets. Or, le public y est peu habi-tué même si des coupes sécuritaires ont été réaliséessuite à la tempête de l’année dernière. Tout l’enjeu estdonc de sensibiliser les habitants à l’idée qu’au-delàde leur usage immédiat de la forêt, les coupes garan-tissent l’avenir du massif.”

Pour autant, tout se fera progressivement afin d’enlimiter l’impact (bruit, circulation des engins, accèsrestreint). Les coupes concernent 25 ha dans la forêt

départementale soit 21 % de la surface de ce proprié-taire et 8 ha dans la forêt communale, soit 16 %. Elless’étalent sur quinze ans tous les deux ans. Elles sefont en futaie par parquet, c’est-à-dire sur une surfacerestreinte (de 0,5 ha à 5 ha) et sont réparties sur toutle massif. Coup d’envoi, vraisemblablement en 2012,sur la parcelle 15 appartenant au conseil général.“Un tel plan d’action d’ensemble n’était pas pensable,il y a encore quelques années”, rappelle FrançoisEsnault, chargé de mission environnement au conseilgénéral. “Il a d’abord fallu mener un travail de longuehaleine en acquérant les parcelles d’une multitude depetits propriétaires privés avant de remembrer. Autresdémarches menées de front : l’inscription de la forêtdans un cadre réglementaire très protecteur (2) et lastabilisation de ses contours, mettant fin au grigno-tage. Au terme de ces efforts, il est désormais possiblede s’attaquer à la gestion de la forêt, une action indis-pensable pour sa survie.”

Mais revenons à l’aménagement forestier, quelles ensont les préconisations ? Trois lignes directrices s’endégagent après l’analyse du milieu naturel, du peuple-ment et des besoins économiques et sociaux : la pro-tection de l’habitat, le renouvellement des pins mari-times trop vieux et l’accueil du public.Premier volet : le maintien de l’habitat naturel, celuide la pineraie de pins maritimes à chênes-lièges.“Dernière forêt du littoral atlantique, le pin maritime yest roi, les chênes-lièges et pédonculés trop rares”,constate Patrick Mousset de l’ONF, en charge de laforêt du Pignada. “Le massif manque donc de diver-sité. Dès lors l’installation de chênes-lièges et pédon-culés va être favorisée en lieu et place de pins mari-times vieillissants, notamment sur les lisières. Cetravail a déjà été accompli sur la lisière Est, celle quijouxte le quartier Blancpignon”.

En effet, si le pin maritime est l’essence la plus adap-tée aux conditions dunaires, les chênes-lièges etpédonculés ont un rôle d’accompagnement en sous-étage. Ces deux essences vivent en bonne harmonie :le pin a besoin de lumière tandis que les chênes sesatisfont d’un ensoleillement moindre. Par ailleurs, laprésence de chênes a plus d’un atout : rôle phytosani-taire avec la réduction des parasites, de protection

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Enfonçons une porte ouverte : le massif du Pignada est une forêt. Ni un parc,ni un bois mais une forêt dunaire de près de 220 ha de pins maritimes etde chênes-lièges. Comme toute forêt, elle joue un rôle écologique en stockantle carbone, économique avec la production de bois, et social en répondantaux besoins de la population. Et comme toute forêt, elle doit être entretenueavec des coupes et des plantations pour assurer sa survie.

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Pignada

Éclaircies en forêt

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contre l’incendie, de brise-vent et paysager. Cette pré-sence favorise aussi la biodiversité en permettant ànombre d’espèces de s’épanouir. Toujours dans l’es-prit de maintenir l’habitat naturel, les feuillus orne-mentaux, mimosa ou érable negundo, plantés dansles années soixante-dix pour des raisons paysagèressont en cours d’élimination. Le robinier, très invasif,sera au minimum contenu, le laurier noble strictementcontrôlé.

À cette volonté de favoriser la biodiversité du massif,s’ajoute le constat du nécessaire rajeunissement dupeuplement de pins maritimes. C’est le second voletde l’aménagement forestier. Forêt cathédrale trèsdense, les pins poussent très haut afin de trouver lalumière, empêchant par-là même les jeunes tiges des’épanouir. Il y a peu de régénération naturelle. Par ail-leurs, trop de pins ont atteint des âges canoniques,près de 110 ans. D’autres sujets sont très affaiblis.D’où la nécessité de les couper afin de permettre auxjeunes pousses de capter la lumière. Pour rajeunir laforêt, plusieurs méthodes sont utilisées. Tout d’abord,la régénération artificielle dans les zones vides.Compte tenu de la petite taille de ces espaces, seulsdes feuillus y sont plantés : chêne-liège, chêne pédon-culé et arbousier. Les vieux arbres sont abattus.Ensuite, la régénération naturelle. Le sous-bois estdébroussaillé en épargnant les feuillus précédemmentcités afin que les semis puissent s’épanouir. Là aussiles vieux arbres sont supprimés, puis des coupesd’amélioration permettent de réduire la densité depins maritimes et de favoriser les tiges à venir. Leschênes-lièges sont conservés et d’autres plantés enlisière, les isolés sont encouragés par un détourage.Les pins gemmés isolés présentant des cavités sontconservés pour la faune. De même pour les arbresmorts ou creux.Pour mener à bien ce rajeunissement, il est questiond’empierrer la piste forestière existante desservant lecœur du massif. Au fil du temps recouverte de sable etd’aiguilles de pin, cette voie stabilisée permettrait auxcamions grumiers de pénétrer la forêt afin d’évacuer lebois coupé et faciliterait l’accès des camions de pom-piers en cas d’incendie. À noter que des bornes incen-die sont déjà installées tout au long de cette piste.

Dernier volet, l’accueil du public. Principal chantier, lamise en place d’une nouvelle signalétique afin de don-ner une identité visuelle au massif et de permettre des’orienter plus facilement. Des panneaux d’informa-tions vont être ainsi posés aux entrées principales,sans oublier ceux indiquant les principales directions.Dans le même esprit, un projet de carte des forêts duPignada et du Lazaret mêlant topographie, histoire,écologie, est en cours. Toujours pour affirmer l’iden-

tité de la forêt, un mobilier en bois a été choisi. Par ail-leurs, pour limiter la fréquentation des entrées secon-daires, des aires de stationnement vont être installéesà proximité des entrées principales. La priorité étantdonné au réaménagement du parking Montbrun.Enfin, des barrières en bois délimitent désormais sym-boliquement les limites de la forêt. Une forêt qui dés-ormais s’affirme pleinement comme telle.N.L.

(1) Relevant du régime forestier, conformément aux prescrip-tions du code forestier. Elle a été classée par le conseilgénéral des Pyrénées-Atlantiques Espace naturel sensibleet sa gestion suit les préconisations du schéma régionald’aménagement des Dunes littorales de Gascogne. AuPLU de la commune, la forêt est classée, en totalité, enzone II ND, Espace boisé Classé. L’arrêté préfectoral du3 septembre 2003 assure la protection du site par rapportà la nappe phréatique.

(2) Selon les derniers chiffres disponibles de 2001, publiésen 2003 (Source : ONF).

L’ARBREDANSLAVILLE

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DOSSIER

L’AMÉNAGEMENT FORESTIER :IMAGINER L’AVENIR

Si le régime forestier donne le cadre général de la mise enœuvre de la gestion forestière durable, l’aménagementforestier est le plan de gestion établi pour une durée de 10à 20 ans. Il s’appuie sur une analyse dumilieu naturel(biodiversité, peuplements forestiers, faune, risques) et decelle des besoins économiques et sociaux (protection desmilieux et paysages, récolte de bois, accueil du public,chasse, pêche, conservation d’éléments culturels).Des synthèses fixent les objectifs à poursuivre (production,protection, accueil du public) débouchant sur un programmed’actions ou plan de gestion : programme de coupes etrègles de culture, programme des travaux d’entretienet investissement.D’après L’élu forestier, guide à l’usage des communes (ONF).

COUPESElles vont s’étaler sur quinze ans, tous les deux ans. Elles concernent25 ha de la forêt départemantale et 2 ha de la forêt communale.

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Lieu d’accueil parent-enfant, l’association Trait d’union conventionnée par la caissedes allocations familiales et le conseil général vient d’ouvrir une permanence au centresocial de Quintaou, un lieu convivial et ludique propice à la pause. Depuis plus de dixans, elle rassure les parents et les accompagne dans leur rôle afin de consolider le lienqui les unit à leurs enfants. Elle s’attache aussi à les initier à une vie culturelle afinde les sortir de leur isolement.

Relation parent-enfant

I RENCONTRE I RELATION PARENT-ENFANT I

Partager au Trait d’union

rait d’union : “signe typographique, en forme depetit trait horizontal servant de liaison entredes éléments composés. Au sens figuré, per-

sonne qui sert d’intermédiaire, de pont entre deuxêtres”. Extraite du dictionnaire, cette définition vacomme un gant au lieu d’accompagnement parent-enfant (jusqu’à l’âge de 6 ans) qui vient d’ouvrir sesportes à Anglet, au centre social Quintaou.

Fruit du constat qu’il n’est pas si facile d’être parent,l’association Trait d’union est née en 1996 autourd’une équipe de professionnels de la petite enfance(éducateurs spécialisés, pédiatre, médecin de laProtection maternelle infantile, puéricultrice) désireuxde conforter les liens d’attachement entre parent etenfant. Signe que ce besoin est fort, des lieux commecelui qui vient d’ouvrir à Anglet existent déjà àBayonne, Biarritz, Hendaye et Tarnos. En 2008, quatrecent quarante familles ont été ainsi accueillies avecleurs six cent trois enfants. “Il s’agit d’aider lesparents à devenir pleinement parents, insiste d’em-blée Élisabeth Cazes, éducatrice spécialisée au Traitd’union depuis les débuts de l’aventure. Cet accompa-gnement n’a pas vocation à se pérenniser, il s’effaceau fil du temps”.

Mais quelles en sont les bases ? Le service est ouvertà toutes les familles, fonctionne selon les principes dela libre adhésion, de l’anonymat et de la mixité socialeet culturelle. Il est gratuit. “Fixés dès le lancement duTrait d’union, nous y sommes très attachés, com-mente Caroline Damestoy, responsable de l’associa-tion auprès de son président le docteur BernardContraires. Avant tout, l’accueil est individualisé,chaque parent est reçu et accompagné vers le groupeavec une attention bienveillante. Ils viennent de leurpropre initiative, sans rendez-vous, au rythme qui leurconvient”.C’est un lieu où s’exprime plus d’une demande :conseils sur les apprentissages, socialisation de l’en-fant avant son entrée en collectivité (crèche, école),besoin d’écoute et de réassurance ou encore rompreavec l’isolement.

Un coin lecture avec de confortables canapés colo-rés, un atelier de peinture, une vaste salle pours’ébattre et une autre aux tapis épais pour les pluspetits, le Trait d’union est un espace tout doux pourles enfants. “C’est un lieu convivial et chaleureux oùles mères viennent prendre tout simplement du tempsavec leur enfant, commente Marie Joly, éducatrice spé-cialisée. Bien souvent, les parents arrivent pleins dedoute et d’angoisse sur leurs propres compétences :est-ce que je fais bien ? Ils trouvent ici un lieu de séré-nité, sans jugement, où ils peuvent déposer leursinquiétudes. Comme cette maman qui s’inquiète devoir son enfant ne pas se mettre aux quatre pattes oucette autre qui a du mal à vivre une séparation qui seprofile. Bien souvent, il suffit de rassurer et de poserquelques réajustements. En aucun cas, nous ne nousposons en thérapeutes”.

Si le Trait d’union pose un petit trait horizontal entreparent et enfant, il le pose aussi entre les parents etl’extérieur. Loin de leur famille ou sans relais, lesparents isolés trouvent au Trait d’union un point d’an-crage. “D’où cette idée maîtresse de l’association :l’ouverture vers la cité, explique Élisabeth Cazes. Êtreparent, c’est aussi être citoyen. Bien souvent, ils nefont pas le pas d’aller vers l’extérieur, de se rendre,tout simplement, à la bibliothèque, par exemple. Ilsn’osent pas ou n’y pensent pas. À Anglet, la proximitéde la bibliothèque, des lieux d’exposition et des Écu-ries de Baroja est très prometteuse. Il s’agit de donnerun coup de pouce pour donner envie de découvrir lemonde avec ses enfants. C’est là tout notre tra-vail.”N.L.

TRAIT D’UNION : CENTRE SOCIALDE QUINTAOU,ALLÉE DE QUINTAOU. PERMANENCE LE JEUDI,DE 9 H À 12 H. PARKING RÉSERVÉ.INFORMATIONS AU 05 59 59 53 95.

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ELISABETH CAZES ETMARIE JOLYElles accueillent parents et enfants tousles jeudis matins.

photos:R.Hélin

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ARTS

EXPOSITIONS

CONCERTS

FÊTES

ACTUALITÉS

Chant des esprits sur les eaux

Une nuit à la bibliothèque

Signes Jeux

L’Affiche, revue murale de poésie

Changer d’ère

Nicolas Dary et les frères Grasso

Patrick Bacqueville et Jean-Marc Montaut

Nunzio

Collectif AOC & Karin Vyncke

Rois sans tête

Étoiles de la glace

Comed’History

Culture et philosophie

Berlin, capitale enmouvement

À l’université du Temps libre

À l’espace gascon

Peinture, musique, Espagne : la passion par le film

L’art en question…

Casse-croûte littéraire

Livres papier, livres virtuels et la philosophie

Autour de l’exposition Signes Jeux

Printemps des poètes

Vent du libre

Durable, vous avez dit durable ?

Assises du logement pour tous

Fêtes d’Anglet

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I EXPRESSION I EXPOSITION I

Inge Kresser peint l’eau : Cascades en soie ondulant sur de vertigineuses hauteurset des aquarelles aux formats généreux ou discrets laissant deviner le souffle d’unfleuve ou le murmure de la mer. Des textes poétiques, de Michel Butor et d’elle-même,s’y glissent. Elle crée aussi des livres d’artistes où mots et peinture dialoguentamoureusement pour mieux réinventer le monde. La bibliothèque municipaleprésente son œuvre du 17 avril au 17 juin. Une exposition qui s’inscrit dansla thématique déclinée par la bibliothèque tout au long de cette année :Visages inconnus du livre.

Inge Kresser

Chant des espritssur les eauxAnglet Magazine : L’eau, la soie et les mots sem-blent s’entrelacer dans vos œuvres…Inge Kresser : Je suis si habitée par l’eau que cas-cades, mers, ruisseaux jaillissent sous mon pinceaupresque malgré moi. L’eau a baigné toute monenfance.Mon père, professeur d’hydrologie à l’Université deVienne, nous emmenait explorer les différents coursd’eau d’Europe comme le Danube qui m’a inspiré une

série de peintures avec mespoèmes. Plus tard, je me suismise à voyager vers mes pro-pres destinations : vers lamer du Nord, sourde, bleu etnoir, la Méditerranée ampleet joyeuse, vers l’Atlantiqueoù se brisent les vagues.L’eau m’a toujours émue :les lacs silencieux, les cas-cades mêlant le blanc et lenoir dans leurs mouvementsturquoise, l’eau changeantegris-vert légèrement bleutédu Danube. La soie aussi estliée à des souvenirs d’en-fance. Ceux passés parmi lesballots de soie entreposésdans la maison de mon

grand-père qui en faisait commerce. Très tôt, je mesuis amusée à en faire des collages. Des années plustard, j’y suis revenue tout naturellement en travaillantces grandes bandes de soie sur le thème de l’eau. Jeles ai baptisées Cascades : ces œuvres mêlent cesdeux souvenirs d’enfance.S’y fondent aussi les mots de Michel Butor et lesmiens. Je suis si attirée par les mots et leur graphisme.

A.M. : À travers votre travail, que cherchez-vous ?I.K. : Tout le sens demon travail est tourné vers l’autre,vers ce qui va l’aider à vivre et à le mettre en paix. Or,

l’élan de vie vibre sous le mouvement et les couleurs.Je ne veux pour autant les saisir, ce sont eux qui mesaisissent. Le mouvement, je cherche à l’insuffler à mapeinture et à celui qui la regarde. Le regard n’a pas depoint d’accroche, il est alors pris dans un va-et-vientincessant invitant celui qui contemple à se laisseremporter par l’eau, à se laisser aller comme on selaisse aller dans les vagues. Ce qui m’intéresse, c’estdonc de sentir cette mouvance et de la faire goûteraux autres. C’est vrai pour les Cascades, ces longuesbandes de soie, comme pour les aquarelles qu’ellessoient de grands ou de petits formats.Les couleurs, je m’en imprègne au cours de mesvoyages. Je cherche le bleu de la mer du Nord, lesrouges du pays catalan, les verts de Toscane, le blancde la neige en Europe centrale. Elles se mêlent auxméandres de mon âme et de mon corps. Et dans legrand silence de l’atelier, je les réinvente, je les faisrésonner ensemble jusqu’à ce qu’elles se répondentet qu’elles deviennent mouvement.

A.M. : Vous créez aussi des livres d’artistes…I.K. : Le livre d’artiste est une œuvre d’art en soi.Souvent, il conserve un lien étroit avec le livre par laforme ou le texte parce que l’artiste écrit lui-même ous’associe à un écrivain ou à un artisan du livre. Pourma part, j’ai mené plusieurs expériences. Dans masérie sur le Danube, ou dans celle sur les jardins avecles poètes Denise Gellini et Jep Gouzy, les mots précè-dent la peinture. Avec Michel Butor, nous avonsinversé le processus. J’ai peint quatre séries de pay-sage : les littoraux du Pays basque, de la Gironde, desLandes et Charente-Maritime. À partir de ces pein-tures, Michel Butor a imaginé des textes se lovantdans les paysages : des mots gravissent des coteaux,d’autres se devinent sur la grève. Mots et peinturess’unissent alors.N.L.

BIBLIOTHÈQUE. 12, RUE ALBERT-LE-BARILLIER.INFORMATIONS AU 05 59 52 17 55.

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INGE KRESSER DANS SON ATELIERLes couleurs deviennent mouvement.

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UNE MERAquarelle.

CASCADESSoie, encre.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

“Rencontre avec Michel Butor”, regards croisés entre Michel Butor et Inge Kresser autour de livresd’artistes, le 17 juin à la bibliothèque.Un dialogue exceptionnel entre l’écrivain et l’artiste sur le thème du livre d’artiste.Le vendredi 28 mai, visite de l’exposition avec lecture de quelques textes.Le samedi 29 mai, Inge Kresser anime une initiation à la fabrication d’un livre d’artiste dansle cadre de l’atelier Livres singuliers proposé chaque mois par la bibliothèque.

INGE KRESSER

Inge Kresser est née en 1950 à Vienne, en Autriche.Après ses études et quelques années de voyage,elle s’installe en France dans le Languedoc puisen Aquitaine, à deux pas de Pau. Depuis longtempsfamiliarisée avec la soie comme support depeinture, elle approfondit et affine ces techniquespour aboutir à ce qu’elle nomme “Cascades” :des bandes de soie teintes et peintes en rythmes,entrelacées, qui forment des grands formatsde plusieurs mètres de hauteur. Parallèlement,elle écrit des poèmes, réalise aquarelles, collages,livres d’artistes, calendriers et illustrationsde textes. Elle fut commissaire de l’exposition32 artistes avec Michel Butor à Lacommande (64).Elle expose ses œuvres en France et à l’étrangeret participe à de nombreuses manifestationsartistiques.

MICHEL BUTOREcrivain avec quiInge Kresser collaborepour les Livres d’artisteset ses Cascades.

LIVRE D’ARTISTEMichel Butor et Inge kresser, Le jardin marin.

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Inquiétante bibliothèque, en cette première semaine d’avril.Une semaine pour s’amuser à avoir peur au fil de lectures noctambules,puisées dans les romans noirs comme dans la littérature fantastique.

Lectures angoissantes

Une nuit à la bibliothèque

a bibliothèque est plongée dans le noir. Pourtant lafébrilité est palpable : des éclats de lumière et demusique s’échappent des verrières, une équipée

patiente devant ses portes en ce 1er avril, à l’heure oùplus d’un s’installe devant son poste de télévision. Cetteéquipée, une trentaine de personnes, n’attend ni poissond’avril ni quelque célébrité littéraire, mais le frisson litté-raire. Au fil d’une déambulation, à la lumière d’une lampetorche, qui les mènera parmi les méandres des rayon-nages, sur la passerelle aux allures de vigie, dans lesbureaux aux formes alambiquées, jusqu’aux magasins dusous-sol aux entréesdérobées. Et voilàqu’au détour d’uneétagère où livres etrevues guettent le visi-teur surgit unevoix chaude et envoû-tante : “Je dors – long-temps – deux ou troisheures – puis un rêve –non – un cauchemarm’étreint. Je sens bienque je suis couché etque je dors… je le senset je le sais… et je sensaussi que quelqu’uns’approche de moi, meregarde, me palpe, monte sur mon lit, s’agenouille sur mapoitrine, me prend le cou entre ses mains et serre… serre…de toute sa force pour m’étrangler” (1).Cette voix, c’est celle de l’un des comédiens du Théâtredes Chimères. Car c’est à une plongée dans un imaginairepeuplé de lectures inquiétantes qu’invite la bibliothèqueet la compagnie théâtrale. “L’idée de ces lectures noc-turnes est de faire sortir les textes de leur réserve, de lesfaire découvrir d’une façon inédite, explique FrançoisRosfelter, directeur de la bibliothèque. Or, son architec-ture, avec ses multiples extensions, ses très hauts pla-fonds et ses verrières, se prête à des lectures déroutanteset mystérieuses”. Roman noir américain, policier, littéra-ture fantastique, science-fiction mais aussi classiques, il ya plus d’une raison de s’amuser à avoir peur. “De La reinedes pommes de Chester Himes à L’Échiquier du mal de

Dan Simmons en passant par Démons et merveillesd’Howard Philips Lovekraft Phillips Lovecraft et Le Horlade Guy de Maupassant, nous allons réveiller la peur duloup qui sommeille chez la plupart d’entre nous, com-mente Jean-Marie Broucaret du Théâtre des Chimères. Cestextes sont rarement lus, mais ils font pleinement ressentirle pouvoir évocateur des mots.” Un pouvoir évocateursoutenu par la musique et la projection d’extraits de films.Clou de cette déambulation : une scène de Grand-Guignol, du nom de ce théâtre parisien très populaire oùse sont succédé, de 1897 à 1963, des divertissements

mêlant scènes d’hor-reur et macabres ainsique saynètes pour leplus grand plaisir etfrisson du public.Cette semaine inquié-tante n’est pas le fruitdu hasard, elle estcelui de la collabora-tion entre la biblio-thèque et le Théâtredes Chimères. Voilàdéjà dix ans que cettecompagnie intervient àla bibliothèque à tra-vers des lectures, àdes occasions aussi

différentes que les Casse-croûte littéraires, le Théâtred’écrivain ou encore Les Belles Latinas. “Si la lecture n’estpas un travail théâtral à proprement dit, les troupes théâ-trales ont une approche très riche des textes, constateFrançois Rosfelter. La lecture est une tout autre façon dedécouvrir un texte et le public y est attaché. C’est précisé-ment ce travail que nous entendons poursuivre avec leThéâtre des Chimères”.N.L.

(1) Extrait Le Horla de Guy deMaupassant

LECTURES NOCTAMBULES-SEMAINE INQUIÉTANTE,LES 1ER, 2, 3, 8 ET 9 AVRIL, À 20 H 30. BIBLIOTHÈQUE.12, RUE ALBERT-LE-BARILLIER.INFORMATIONS AU 05 59 52 17 55.

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I EXPRESSION I LECTURES I

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FRISSON LITTÉRAIREUne invitation du Théâtre desChimères et de la bibliothèque.

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MUSIQUE

Nicolas Daryet les frères GrassoC’est au saxophone alto que Nicolas Dary commence à faireparler de lui alors qu’il jouait au sein du Michel Pastre Big-Band. Vite repéré, il travaille dans l’orchestre de Dee DeeBridgewater. Plus tard, il rencontre le pianiste Barry Harris àNew York ; une rencontre décisive. Il revient à Baroja avecdeux jeunes et talentueux musiciens italiens, Luigi et PasqualeGrasso, saxophone alto et guitare, rencontrés en 2002.Depuis, ils se retrouvent pour jouer ensemble, comme auCaveau de la Huchette à Paris en décembre 2008 et à Anglet.Ces deux concerts passionneront les amateurs de jazz et fasci-neront tous les mélomanes. Un spectacle de la Scène natio-nale.Les 24 et 25 février. Écuries de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons. 20 h. Plein tarif : 15 euros. Jeune :8 euros. Informations 05 59 59 07 27 ou www.snbsa.fr.

Patrick Bacquevilleet Jean-Marc MontautTous deux membres des Pink Turtle, “créateurs des plusgrands succès de la pop music”, Patrick Bacqueville etJean-Marc Montaut sont surtout deux formidables musi-ciens de jazz. Ils font partie du gratin des meilleursjazzmen européens. Le succès de leurs participationsaux groupes des Gigolos et de Pink Turtle, aux frontièresdu jazz, de la variété et de l’humour, masque trop sou-vent leurs grandes qualités de jazzmen. Pris par d’inces-santes tournées, les réunir l’espace de deux soirées, afinde leur permettre de célébrer en public leur passionindéfectible pour le jazz, relève du tour de force.

Assurément, le dialogue nemanquera pas de saveur. Un spectacle de la Scène nationale.Les 28 et 29 avril. 20 h. Placement libre. Écuries de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons. Plein tarif :15 euros. Carte saison jeune et enfant : 8 euros. Informations au 05 59 59 07 27 ou www.snbsa.fr

THÉÂTRE

NunzioNunzio est l’histoire d’une amitié d’une grandepudeur, celle de deux hommes veillant l’un surl’autre. Nunzio, le doux, a besoin de Pino, lesombre, pour traverser la vie, la ville, le sexe etl’autorité… Ce sont deux équilibristes mala-droits sur le fil de la vie, se tenant la main pourne pas tomber et surtout ne plus être seuls.Cette pièce n’est pas sans évoquer l’œuvre dePinter ou de Beckett. L’écriture est limpide etsimple, mais une grande profondeur palpiteentre les lignes, l’impossible à dire, les atti-tudes, les gestes, les regards d’un duo à la foiscomique, touchant et tendre. Œuvre de l’auteursicilien Spiro Scimone, né en 1964 à Messine,Nunzio a été écrite en 1993. Par Tam Tam théâ-tre. Avec les comédiens Christian Lucas etChristian Abart. Mise en scène Thierry Lutz. Unspectacle de la Scène nationaleDu 13 au 16 avril. 20 h. Placement libre. Écuriesde Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons. Pleintarif : 15 euros. Carte saison jeune et enfant :8 euros. Informations au 05 59 59 07 27 ou www.snbsa.fr

EXPOSITIONS

Signes JeuxUne exposition conçue pour les enfants autour du travail d’AnneBertier. Chacun de ses livres est une invitation ludique, un

voyage imaginaire parmi les chiffres et leslettres. Il s’en dégage un plaisir évident dujeu, un goût tout particulier pour la musica-lité de la langue. Ses livres présentent desabécédaires et des livres à compter invitantles enfants à décaler leur regard, à jouer avecleur imagination. Cette exposition, imaginéepar la médiathèque de Roubaix avec la com-plicité de la scénographe Nabil Boutros,immerge les enfants dans cet univers gra-phique exceptionnel grâce à des modules

d’animation interactifs et originaux. Le temps d’une exposition,lettres et chiffres deviennent la matière d’un formidable terrainde jeu où se mêlent écriture, géométrie, dessin et rêverie.Du 16 février au 8 avril. Bibliothèquemunicipale. 12, rueAlbert-le-Barillier. Informations au 05 59 52 17 55.

L’Affiche, revue murale de poésieAventure éditoriale originale, L’Affiche, revue murale de poésie,

publie une page unique dédiée à unpoète et à un artiste contemporains. Letexte littéraire et le geste plastique semêlent, composant ainsi une œuvresingulière. En raison de son format d’af-fiche Abribus, L’Affiche s’impose aupassant, l’interpelle comme uneenseigne ou un manifeste, jouant avecl’espace. Éditée par les éditions Le Bleudu ciel, l’Affiche murale fête ses vingtans et fait paraître son dernier numéro,le soixante-dixième.Du 3 au 25 mars. Bibliothèquemunici-pale. 12, rue Albert-le-Barillier.Informations au 05 59 52 17 55.

Changer d’èreSortir de la spirale du “toujours plus” de matières premières,d’énergie ou de produits et apprendre à mieux consommer,telles sont les propositions de l’exposition “Changer d’ère” de laCité des sciences et de l’industrie. Elle apporte des éléments deréponse pour améliorer et préserver l’environnement tout enconservant la qualité de vie de chacun. Elle remet ainsi en causecertaines habitudes, invite à de nouveaux usages et incite à seposer les bonnes questions en matière de consommation. Unenécessité au regard d’un constat alarmant : l’empreinte envi-ronnementale des populations occidentales ne cesse d’aug-menter. Dans le cadre dela Semaine du développe-ment durable à Anglet. Enpartenariat avec LacqOdyssée et CCSTI desPays de l’AdourDu 30 mars au 17 avril.Bibliothèquemunicipale.12, rue Albert-le-Barillier.Informations au05 59 52 17 55.

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L’agendaI EXPRESSION I AGENDA I

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CONFÉRENCES

Culture et philosophieMadame Margueritte avec la compagnie Mecanica (le 16 mars),À quoi sert la culture ? (le 30 mars) et Écrire comme peindre ousculpter avec une urgence et une longue patience avec ColetteNys-Mazure (le 20 avril) : le cycle de réflexion sur le lien entreculture et philosophie imaginé par Christophe Lamoure se pour-suit dans le cadre des Mardis de Baroja.Écuries de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons. 20 h. Entréelibre. Contact intervenant : [email protected]

Berlin, capitale enmouvementPlus de vingt ans après la chute du mur, Berlin continue d’êtreun territoire en projets. Comme s’il n’en avait jamais été autre-ment, il remplit sa fonction de capitale de l’Allemagne réunifiée.En dix ans, gouvernements et ministères y ont installé sièges etambassades, des quartiers entiers ont été créés, de nombreuxbâtiments construits, restaurés et réha-bilités, changeant considérablement levisage de cette “ville verte”. AvecCaroline Mazel, architecte, responsablede Médiarchi, enseignante à l’Écolenationale supérieure d’architecture et depaysage de Bordeaux. Dans le cadre desrencontres de Médiarchi, visant à donner une vision des grandscourants de l’architecture et de l’urbanisme contemporainsLe 14 avril à 18 h 30. Bibliothèque. 12, rue Albert-le-Barillier.Informations au 05 59 52 17 55.

À l’université du Temps libreAu programme : Du royaume d’Ourartou au conflit duKarabakh : Arménie, 3 000 ans d’histoire, par Philippe DerKhatchadourian, cofondateur de l’association Agur Arménie, le9 mars à 17 h 30. Par Pierre Bidart, professeur à Bordeaux III,La question religieuse aujourd’hui, le 16 mars à17 h 30. Un peuple de statues aux racines desarbres : à propos des jardins romains, par HenriLavagne d’Ortigue, membre de l’Académie des ins-criptions et belles-lettres, le 23 mars à 17 h 30.Vous avez dit moderne, une introduction à l’art duXXe siècle, par Claudine Riou, historienne d’art, le6 avril à 17 h 30. Émile Zola, par Hugues Menès,conférencier, le 13 avril à 17 h 30.Club Belambra, Chambre d’Amour. Informations au05 59 57 00 37 ou www.utlanglet.fr

À l’espace gasconHenri Crouzet, par Pierre Laforie, de l’association “Mémoire enMarensin”. Il évoque ce brillant ingénieur des Ponts etChaussées, dont la carrière s’est entièrement déroulée dans lesLandes. Par ses travaux et ses écrits, il est considéré commel’un des principaux précurseurs de la loi du 19 juin 1857 trans-formant profondément le pays landais. Le 10 mars à 18 h 30.Le littoral landais par les cartes anciennes, par Jean-JacquesTaillentou, professeur d’histoire-géographie, de l’association“Mémoire en Marensin” et de la société de Borda. À l’aide d’unevidéo commentée, il relate l’évolution de la cartographie du lit-toral landais au cours des siècles. Le 14 avril à 18 h 30.Espace gascon. Domaine de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons. Informations au 05 59 03 34 78.

CIRQUE

Collectif AOC & Karin VynckeTrapèze, corde, portés acrobatiques, trampoline, mâts chinois… des numéros à couper le souffle, tout enpoésie, présentés dans un superbe chapiteau de six cents places. Véritable compagnie de cirque, le

Collectif AOC présente sa création 2009. Sortis du Centre nationaldes Arts du cirque en 2000, neuf jeunes artistes créent le collectifAOC et un premier spectacle, la Syncope du 7, qui devient pendantplusieurs saisons le symbole de ce que le cirque pouvait produirede plus innovant. Pour ce nouveau spectacle, c’est sous la direc-tion artistique de la chorégraphe Karin Vyncke qu’AOC développeun travail où l’énergie crée l’émotion et où l’image fait sens. Ilsdélaissent la scène pour la piste et la toile d’un impressionnantchapiteau de couleur orange… Vertige assuré ! Un spectacle de laScène nationale.Du 9 au 11 mars. 20 h 30. Proximité carrefour Bernain. Pleintarif : 24 euros. Carte saison jeune et enfant : 15 euros.Informations au 05 59 59 07 27 ou www.snbsa.fr

SPECTACLES

Rois sans têteLe Roi sans tête est un spectacle tout public où vidéo, théâtre etmusique s’entrelacent avec humour et poésie pour faire rire, rêveret réfléchir. Il raconte l’histoire d’un roi sans tête, emprisonné quicharge son fidèle valet d’aller lui chercher une tête au Pays desTêtes… Grâce à des prouesses techniques et à une mise en scènetrès originale, trois caméras captent simultanément le jeu desacteurs en incrustation sur fond bleu et les décors, présents surtrois plateaux différents. Le spectateur peut à la fois suivre l’action

et le tournage de cette fable burlesque, où les images s’entrelacent avec humour et poésie. Si les plusjeunes s’intéresseront à la magie du conte, les plus grands apprécieront les prouesses techniques del’envers du décor. Un spectacle familial où le lyrisme de Guignol rejoint la folie numérique. “Un soupçonde suspense, un gros bol d’humour et un dispositif technique impressionnant : la recette de la troupeAstuce et Compagnie est explosive” (Pulsomatic, 2006). Dans le cadre des fêtes d’Anglet.Le 10 mars. 15 h 30. Espace de l’Océan. Chambre d’Amour. Entrée libre.

Étoiles de la glaceProuesses techniques, jeux de lumière et chorégraphies éblouissantes,les Étoiles de la glace reviennent à Anglet avec un show inédit évoquantl’histoire du cinéma : du muet au fantastique, en passant par le péplumet le western, sans oublier Charlie Chaplin et les étoiles de Cinecitta, ducinéma français, d’Hollywood ou Bollywood, Avec les plus grandes starsdu patinage mondial et notamment les couples : Fiona Zaldua etDimitry Sukhanov (champion du monde) ainsi que Ruslan Goncharov etAnastasia Gorshkova (podium olympique).Le 6 mars. 16 h et 20 h 30. Patinoire de La Barre. Tarifs : 35 euros,enfants (moins de 12 ans) : 20 euros. Informations au 0 892 350 205.

Comed’HistoryÀ travers les plus grands tubes des comédies musicales françaises, latroupe des Années Boum vous invite à revivre Notre-Dame de Paris,Roméo et Juliette, Ali Baba, Cléopâtre, Le Roi lion, West Side Story,Chorus Line, New York et tant d’autres classiques de la comédie musi-cale. Un spectacle interprété en direct où se mêlent danses et chansons.Après avoir été joué près d’un mois dans la capitale, Anglet est la pre-mière étape de cette nouvelle tournée des Années Boum. Dans le cadredes fêtes d’Anglet.Le 14 mars. 15 h 30. Salle Saint-Jean. 9, avenue de Brindos. Entrée :10 euros. Réservation à l’Office de tourisme au 05 59 03 77 01.

L’agenda

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l’espace blanc du papier pris comme une couleur à part entière. Elle s’attache à l’épure des formes,jouant des pleins, des vides, dégageant des formes géométriques et fantastiques.Le 27 mars. 10 h 30. Bibliothèque. 12, rue Albert-le-Barillier. Informations au 05 59 52 17 55.

Printemps des poètesL’heure est à la poésie ce printemps à Anglet. Paseo grande est un récital de poésieet de musique, avec Olivier Deck, André Velter, Patrice Cazals, Aziz Fayet et JesusAured, le 12 mars à 20 h. L’ange mal garé mêle rencontres, lectures, exposition etprojections de vidéos, le 19 mars : dans l’après-midi, présentation du livre L’angemal garé et des eaux-fortes de Carmelo Zagari, exposition de livres, affiches, projec-tion de Je sens le doute s’installer, Les périphéries du large et L’oiseau a besoin. Àpartir de 18 h 30, intervention de Didier Vergnaud, directeur des éditions Le Bleu duciel, sur la situation de la poésie contemporaine, les 20 ans de l’Affiche (revuemurale de poésie) et les éditions Le Bleu du ciel. À 20 h, L’ange mal garé : texte, lec-ture et conception de Didier Arnaudet, avec une action-peinture de Carmelo Zagari,une proposition musicale de Laurentx Etxemendi, une intervention de Beñat Achiary et la participationd’un comédien. Le 26 mars, à 20 h, Xabaltx, chants et lectures poétiques. Autre manifestation, l’exposi-tion Les 20 ans de l’Affiche, revue murale de poésie qui se tient à la bibliothèque (voir rubrique exposi-tion). Les passants pourront découvrir quelques affiches originales sur le mobilier urbain de la ville.Écuries de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons.Informations au service des Affaires culturelles au 05 59 58 35 60

Vent du libreLibres, gratuits, performants, couvrant tous les domaines : Internet, vidéo, son, bureautique, jeux, créa-tion artistique… Venez découvrir les logiciels libres et plonger dans l’univers du libre qui s’étend bien au-delà de l’informatique. À l’occasion des deuxièmes rencontres des acteurs et utilisateurs de logicielslibres.Ouvert à tous.Le 10 avril de 10 h à 18 h. Bibliothèque. 12, rue Albert-le-Barillier. Informations au 05 59 52 17 55.

Durable, vous avez dit durable ?À partir d’exemples liés à la mobilité, à la consommation et à l’habitat, cette rencontre-débat avec BrunoCharlier, maître de conférences au département de géographie de l’UPPA, est l’occasion de mettre enperspective les enjeux du développement durable et la façon dont ils sont traités. Partenaires : LacqOdyssée, CCSTI des Pays de l’Adour.Le 7 avril à 18 h 30. Parc écologique Izadia. Informations au 05 59 52 17 55.

Assises du logement pour tousUne journée de rencontres sur le logement pour tous autour de deux tables rondes : l’une consacrée à unétat des lieux à Anglet, l’autre sur le logement des jeunes de moins de 30 ans. Et aussi une expositionpréparée par les élèves du lycée Sainte-Anne. Une rencontre organisée par l’Association pour la valorisa-tion du logement social (AVSL) en partenariat avec le lycée Sainte-Anne et l’ISA-BTP de l’Université dePau et des Pays de l’Adour.Le 7 avril. L’après-midi. Salle des fêtes.

FESTIVITÉS

Fêtes d’AngletAnglet fête la Saint-Léon du 5 au 14 mars. Au programme, des festivités incontournables : cracade(6 mars, 20 h, espace de l’Océan), messe solennelle et vin d’honneur (7 mars, 10 h, église Saint-Léon et12 h 15, salle des fêtes de la mairie), l’après-midi dance’s party (15 h 30, Espacede l’Océan), les cimaises libres (du 12 au 14 mars, Espace de l’Océan), soiréecidrerie (13 mars, 19 h, salle Saint-Jean), le défilé de San Pançard (14 mars,14 h 30, promenade de La Barre).Sans oublier les concerts, les spectacles (Le Roi sans tête et Comed’History, avecla troupe des Années Boum), les conférences, l’exposition photos et la course dessirènes (voir les rubriques agenda et sports et loisirs). Et bien sûr les attractionsforaines à La Barre. Un programme imaginé par le comité des fêtes et les associa-tions, avec le soutien de la Ville.Tout le programme sur www.anglet.frRéservations cracade, soirée cidrerie, et Comed’History à l’Office de tourisme au05 59 03 77 01.

RENCONTRES

Peinture, musique, Espagne :la passion par le filmUn cycle de rencontres animé par Michel Dieuzaide.Photographe et réalisateur, il nous donne à voir des univers pas-

sionnants, aux sensibilités et auximaginaires d’une grande diversité,s’en tenant toujours à une neutra-lité nécessaire sans se départird’une émotion sincère. Le16 février : Olivier Debré, le rideaudu français (52 mn). Le 23 mars :Merci M. Cordier (52 mn) et Petitesuite exotique (18 mn). Le 6 avril :

Humair solitaire solidaire (52 mn) et Pierre Tal-Coat : l’atelierouvert (25 mn). Dans le cadre des Mardis de Baroja.Écuries de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons. 20 h. Entréelibre. Informations au 05 59 58 35 60.

L’art en question…Le cycle de rencontres d’Inge Kresser et Christiane Giraud sur lethème de “Image et texte” se poursuit aujourd’hui avec : Livresd’artiste – Illustrations avec Denise Gellini, Patricia Martin-Defrennes et Marianne Walter (le 2 mars) et Philippe Herbet,photographe (le 27 avril).Écuries de Baroja. 19, rue des Quatre-Cantons. 18 h 30. Entréelibre. Informations au 05 59 58 35 60.

Casse-croûte littéraireRendez-vous littéraire à la pause repas. Lectures de textes par leThéâtre des Chimères. Laissez vos coups de cœur, vos sugges-tions, si vous souhaitez les entendre lus par les comédiens.Le 2 mars. Bibliothèque. 12, rue Albert-le-Barillier. 12 h 30.Informations au 05 59 52 17 55.

Livres papier, livres virtuels et laphilosophieL’avènement du numérique est parfois vécu comme une

menace annonçant une possible disparition dulivre, du support “papier”. Platon voyait aucontraire dans l’expansion de l’écrit la fin de lacivilisation, de la mémoire vive. Des textes éso-tériques réservés aux seuls initiés aux livres depoche à emporter partout, les métamorphosesdu statut du livre et de l’écrit ne manquent pasde faire surgir nombre d’interrogations philoso-phiques. Avec Christophe Puyou, professeur dephilosophie, chargé de cours à Bordeaux III.

Le 18 mars. 18 h 30. Bibliothèque. 12, rue Albert-le-Barillier.Informations au 05 59 52 17 55.

Autour de l’expositionSignes JeuxVisite de l’exposition “Signes Jeux” et discussion avec AnneBertier, l’illustratrice qui a inspiré l’exposition du même nom. Lemouvement est essentiel dans son travail : silhouettes enombres chinoises ou tracés de lettres. Elle accorde une grandeimportance aux couleurs : rouge de Chine, indigo, noir et

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I PORTRAIT I MARTIAL I

Guitare, flûte, piano, jonglage, chansons et sketches :l’artiste a du talent et tout juste 20 ans.

Sa vie c’est la scène…

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Je suis programmé pour ça” s’excuse-t-ild’un sourire, l’œil brun de veloursvenant accrocher son interlocuteur

avec la candeur et la séduction de ses 20 ans,.“Quand je suis allée le voir au Colisée avantque nous commencions à travailler ensembleet qu’il est entré sur scène, j’ai fait :WAOUH !!!” avoue Claire Vidal, directrice artis-tique de l’Arta Théâtre. “Il a une présence, uncharisme et un potentiel énorme…” Natif deToulouse, Martial a fait du théâtre à l’école,mais ce qui reste une expérience expressivechez la plupart des collégiens devient, pourlui, le prétexte pour trouver sa main d’auteuret pour mettre son pied à l’étrier. Arrivé àBayonne à 17 ans (son père y est muté) ilboude un peu ses études en ES.

La scène lui fait de l’œil et il veut en découdreautrement avec la vie. C’est un jour dans sachambre qu’il a l’idée de mélanger dans unmême spectacle sketches, poèmes drôles et

chansons burlesques. Il écrit “Martial enfoncele clou”. le texte s’affine, des musiciens l’ac-compagnent : Thibault à la guitare, Nouhem àla batterie, Barthélemy aux percussions et ausaxophone, et Léo à la basse. Le groupe gravitles échelons petit à petit jusqu’à la scène de laLuna Negra à Bayonne (16 juin 2007). C’estavec quelques changements de musiciens etde textes que Martial s’y reproduit l’annéed’après (5 juin 2008) avant d’écrire sondeuxième et nouveau spectacle “Martialremet une couche”. Le groupe se reforme doncpour quelques dates en Pays basque avant dese dire adieu le 13 juin 2009 à la Luna Negra.“Pourquoi se quitter ? Eh bien tout simplementpour faciliter les choses : c’était beaucoup detechnique, beaucoup de frais et l’impossibilitéfinancière de sortir de l’agglomération bayon-naise.” Il faut dire qu’à la Luna Martial a ren-contré le producteur Thierry Duchadeuil(“Artist and Co Productions”) qui le soutient etcroit en lui.

Martial va donc continuer en solo. Le jeunehumoriste adapte son spectacle pour le jouerseul sur scène. Guitare, flûte traversière,piano, jonglage… De juin à octobre 2009, il tra-vaille d’arrache-pied et enchaîne les répéti-tions avec Claire Vidal, metteur en scène duspectacle. Ils se sont rencontrés à la LunaNegra et la correspondance entre les deuxartistes fut immédiate. “Malgré son jeune âgeson envie de FAIRE est extraordinaire, sa capa-cité de travail énorme… C’est un perfection-niste qui a le souci du détail. Comme il veut durythme, il veut aller trop vite alors je lui faistravailler sa diction…”. Claire l’aide à épanouirce sixième sens, ce sens artistique qu’unebonne fée semble avoir déposé dans son “you-pala”. Comme c’est un inquiet, elle l’encou-rage, le rassure et essaye de lui apprendre àprofiter du moment où il est sur scène. “C’estun peu comme une mère, je sais quand ça vaou pas” explique-t-il. À chaque fois qu’il joue,il l’appelle après le spectacle pour lui faire part

Martial

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photos : DR

de ses impressions. Martial fait partie de l’ArtaThéâtre : “Je suis dans cette troupe pour par-tager. Depuis que je suis seul sur scène, jesens l’importance d’échanger avec d’autrescomédiens”. Créé il y a dix ans par Marie-LiseHodet et un groupe d’amis, l’Arta Théâtred’Anglet (1) regroupe aujourd’hui dix-huitcomédiens. Claire Vidal, directrice artistique, anotamment animé “le Ring d’impro” à la LunaNegra durant trois ans. La troupe joue aussipour le Téléthon, pour des associations carita-tives… “l’Arta c’est un vivier… je souhaite quetout le monde ait sa place, chacun écrit,apporte sa pierre à l’édifice mais je préfère quel’on reste au stade artisanal” Le registre descréations est principalement l’humour : “Duosdu quotidien” ; “Delir’yhommes… très mincesou pas ? !”. Sur ce dernier spectacle Martial acréé la musique des chansons, il accompagneMarie-Lise et Claire sur scène.

Le jeune artiste joue dans différentes villesen France. En un mois il s’est produit quinzefois, et le début de l’année 2010 est promet-teur (2). Sur un plateau d’humour, à Lyon, il futl’un des deux artistes sélectionnés en coup decœur devant cent trente personnes. Il y a pris

confiance. “Il bouge, contacte les salles, vamettre les affiches, joue gratuitement par-fois…” précise Claire. Il tourne aussi des clipset assure la programmation de la Péniche deBayonne en invitant des artistes de Bordeaux,de Lyon, de Lille… Moult activités en rapportavec le monde du spectacle… Ses modèles ?“Coluche car il écrivait des chansons, ElieKakou… Devos…” Martial a de l’élégance surscène. Sa tenue, costume noir cravate etconverses blanches, est esthétique. Il l’a vou-lue ainsi. Son inspiration, il la puise dans la viede tous les jours : nos comportementsétranges avec le téléphone portable, aucinéma, à la SNCF. Il se moque sur scène dessosies de Claude François mais travaille sonémotion avec un SDF laissé-pour-compte. Sonode au “pet”, savamment rimée, est unmoment de réel plaisir littéraire… “Je mevoyais déjà en haut de l’affiche…” n’est pasprétentieux. On y lit son enthousiasme et unfurieux désir d’arriver loin et haut. “Mon rêveest d’arriver au niveau de Gad”. Avec sonregard lucide et pertinent, Claire a confianceen lui “C’est un artiste complet et je sais cequ’il peut faire, je sais qu’il peut aller encoretrès loin…”. B.A.

(1) ARTA Théâtre – Tél. 05 47 64 11 64.(2) 20 janvier, à la péniche du pianiste à Lille.

21, 22, 23, 27, 28, 29 ET 30 JANVIER,AU CITRON BLEU À TOULOUSE.4, 11, 18 ET 25 FÉVRIER, À L’ATELIER 53DE MÉRIGNAC.SITE : www.humour-martial.com

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I TRADITION I CULTURE D’ICI – CARNAVAL I

Qu’on le nomme San Pançar, Sent Pençard, ou San Pantzart, c’est un personnagetraditionnel du carnaval gascon ou basque. La Gascogne et le Pays basque ont gardéces fêtes issues des anciens rites ruraux qui célèbrent la venue du printemps.

Coutume

es manifestations les plus importantes du carnavalse déroulaient autrefois durant les “trois joursgras”, c’est-à-dire pendant les trois jours précé-

dant le mercredi des Cendres. Le mot lui-même vient dulatin médiéval “carnelevare” qui signifie enlever ou retirerla viande (les catholiques ne mangeant pas de viandedurant les quarante jours du Carême précédant Pâques).Le Carême fut pendant des siècles un jeûne strict, et laconsommation de tout aliment carné ou graisseux étaitinterdite. Mais à la veille de ces jours de pénitence etd’abstinence, les populations se livraient à des festins.Dans les fermes c’est la période de la “pélèra” (mise àmort du cochon et cuisine de ses viandes, donc abon-dance de victuailles…). Le carnaval apparaît donc commel’opposition du Carême : l’un ne saurait exister sans l’au-tre. Le carnaval c’est aussi des défilés avec des person-nages dont le rôle est bien déterminé par la tradition. Ilsont pour vocation non pas de s’amuser, mais de faire revi-vre ces anciens rites païens dans lesquels la venue duprintemps marque un moment très important : celui durenouveau de la nature.

En Gascogne, San Pançard ou Sent Pançard est un per-sonnage important. Traduisez un “saint ventru-pansu”,personnage veule, particulièrement goulu. La coutumeveut que l’on fabrique un Sent Pançard de paille et depapier qui symbolise les besoins des hommes et leursdésirs. On rejette alors l’hiver, on exorcise les dangers etles difficultés à venir. Sent Pançard est pris en chasse etcourt jusqu’à son procès où avocats de l’accusation et dela défense s’opposent, arbitrés par le juge. Mais rien n’yfait, à l’unanimité et sous les vivats de la foule, la sen-tence est terrible : la crémation en place publique ! LeSent Pançard s’enflamme doucement puis une grandeflamme jaillit, et en quelques minutes le mannequin estréduit en cendres avec tous nos malheurs…

On retrouve le personnage dans les provinces de Souleet du Labourd pour le carnaval basque (Ihauteri). “Lemercredi des Cendres, on faisait Pantzart, un épouvan-tail que l’on chargeait de poudre de mine”, raconte TotteDoyhenart. “On le promenait sur un chariot, puis on lebrûlait sur la place du village. Tous les acteurs dansaientmoneinak (sauts) autour du personnage pétaradant.

Sent Pençard lo MossuCarnavalQue l’aperan San Pançar o Sent Pançard. Qu’es lo personatgetradicionau deu carnaval gascon e basco. La Gasconha e loPais basco qu’an guardat aquestes hestas venidas deusvielhs rites ruraus qui celebran la vinuda deu printemps.

Las manifestacions las mei granas deu canaval se dénaban d’au-tecops pendant los tres jorns precedent lo dimèrcs cierrós. Lomot medish que vin deu latin medievau “carnelevare” qui voudiser tirar o tornar a tirar la carn (los Catolics ne minjan pas carnpendant los quarentas jorns deu Quaresma avan Pasca). LoQuaresma qu’a estat pendant sègles un dejoada estrict e loconsumiment de tot aliment carnat o greishós qu’era defendut.Mes a la velha d’aquestes jorns de peniténcia e d’abstinéncia,las populacions qu’ hasevan hartèrassas. Dens las bòrdas qu’eslo temps deu pèla porc (la tualha deu porc e la cosina de lascarns dab donc abonde de vitalhas …) Lo carnaval qu’es doncl’oposicion deu Quaresma : l’un ne poiré existir shens l’aute. LoCarnaval qu’es tabei passacarrèras dab personatges dab ròtlesplan determinats per la tradicion. Qu’an per vocacion non pas dedivertirse, mes de har viver aquestes ancians rites pagans perlos quaus la vinuda deu printemps que marca ua pausa hortimportana : lo deu reviton de la natura.

Sent Pançard ou San Pantzart,le Monsieur Carnaval

Ensuite, c’était le repas, mais il fallait faire maigre, onmangeait de la morue.” Si le défilé labourdin garde unecertaine discrétion, en revanche les carnavals commeceux de Lantz, d’Ituren et de Zubieta ont acquis uneréputation qui leur attire, après ethnologues et cher-cheurs, une immense foule de visiteurs. L.B.

SAN PANTZART (BASQUE) : 21 FÉVRIER, DÉFILÉ AVECLES ÉCOLES BILINGUES, L’IKASTOLA, MUSICIENS ETDANSEURS D’ANGELUARRAK. DÉPART À 10 H 30 DE LAMAIRIE, JUSQU’À LA PLACE LAMOTHE (PROCÈS DESAN PANTZART ET MUTXIKO).SENT PANÇARD (GASCON) : DÉFILÉ ET JUGEMENT,LE 14 MARS, À 14 H 30. ESPLANADE DE LA BARRE

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En Gasconha, San Pançard o Sent Pançard qu’es un perso-natge important. Arreviratz un “Sent pamparrut, pansut ”,personatge flaunhac, especiaument artanéro. La costumaqui vòu e fabrican un Sent Pançard heit de palha e de papèrsimbolizant los besohns deus òmis e los lors desirs. Queregitan l’ivèrn, qu’exorcizan los dangèrs e los trebucs aviner. Sent Pançard qu’es persegut e cor enta lo son procèso los avocats de l’acusacion e de la defensa s’oposan arbi-trats per lo jutge. Mes non hè arrei, a l’unanimitat e dab losviscas de la horrera, la sentencia qu’es terribla : la crema-cion sus la plaça grana ! Lo Sent Pançard que s’ahueca totdoç puish ua grana eslama qu’esguita, e en quauques minu-tas l’òmi de palha qu’es embrasat dab tots los nòstesmalors …Qu’arretroban lo personatge dens las províncias de “Soule”e deu “Labourd” per lo carnaval basco (Ihauteri). “ Lo

dimèrcs cierrós qu’hasevan Pantzart, un òmi de palha qu’eracargat de prova de mina ”, que conda lo Totte Doyhenart.“Qu’era pasejat sus un carriòt, puish qu’era cremat sus laplaça deu vilatge. Tots los actors que dansavan “moneinak”(sauts) a l’entorn deu personatge petarrant. Après qu’era lorepaish, mes que caleva har magre, que minjavan molua.” Sila passejada labordina e guarda ua forma de discrecion, aucontrari lo carnavals de Lantz, d’Ituren e de Zubieta qu’anpres ua reputacion qui atiran los etnològues e cercaires, etabei ua immensa horrera de visitaires.

San Pantzart (basco) : 21 de Gewer, passejada dab lasescolas bilinguas, ikastola, musicaires, dansaires.Debute a 10 h 30 a la mairetat enta la plaça Lamothe,jutjament, mutxiko.Sent Pançard (gascon) : passejada e jutjament, lo 14 demarç, a 14 h 30. esplanada de La Barre.

Sent Pençard edo SanPantzart, IhauterietakojauntxoaIzen desberdinak baditu ere, hala nola San Pançar, SentPençard, edo San Pantzart, euskal edo gaskoi ihauterie-tako ohiko pertsonaia bat da. Gaskoniak eta Euskal Herriaklaborantzako erritu zaharretatik etorri besta horiek atxikidituzte, udaberriaren etorrera ospatzeko gisan.

Lehen, Ihauterietako ekitaldi nagusienak “hiru egun gize-netan” iragaten ziren, hau da, Hausterre eguna aurrekohiru egunetan. “Carnaval” hitza bera erdi aroko latinezko“carnelevare” hitzetik dator, haragia kentzea erran nahiduena (katolikoek ez baitute haragirik jaten Bazko aur-reko Garizumako berrogei egunetan). Hainbat mendez,Garizuma barau zorrotza zen eta kari horretara debekatuazen haragi zein janari koipetsua jatea. Baina penitentziaeta haragi-uzte egun horien bezperan, jendeak banketeakegiten zituen. Baserrietan, « pélèra »-ren garaia zen (zer-riaren hiltzeak eta zerrikiaren prestatzeak jateko ugariekartzen zuten…). Beraz, Ihauteriak Garizumaren aurka-kotzat agertzen dira : biak bereiztezinak dira. Bestalde,Ihauteriek eskaintzen dituzten desfileetan, pertsonaiabakoitzak ohiturak eman dion betekizun berezi bat dauka.Pertsonaia horien helburua ez da dibertitzea baizik etaerritu pagano zahar horiek biziaraztea, horietan udaber-riaren etorrera garrantzi handiko une bat baita : izadiarenberpiztearen unea.Gaskonian, San Pançard edo Sent Pençard pertsonaianagusia da. Izenaren esanahia honako hau da : “SantuTripa-handi”, pertsonaia makala, sabelkoia. Ohiturarenarabera, San Pançard lastoz eta paperez egiten da, giza-kien beharrak eta desioak sinbolizatzeko. Horren bidez

negua baztertzen da, geroko lanjerrak eta zailtasunakuxatuz. Jendea Sent Pençard-en atzetik ibili eta hura kor-rika doa bere auziraino. Horretan prokuradoreak eta abo-katuak elkarren aurka daude, epailea akusazioaren etadefentsaren arteko oreka mantentzen saiatzen delarik.Baina alferrik ! Jendea oihuka ari dela, aho batez eman-dako epaia ikaragarria da : San Pençard erreko da herrikoplazan ! Gero, sua ematen zaio eta bat-batean, sugarhandi bat jalgitzen da. Zenbait minuturen buruan, panpinaerrauts meta bat besterik ez da… Desagertu da, gure zori-gaitz guziekin batera…Zuberoa eta Lapurdiko ihauterietan ere pertsonaia beraaurkitzen da. “Hausterre egunean Pantzart, bolboraz betetxorimaloa egiten zen”, kontatzen du Totte Doyhenart-ek.“Gurdi batean eraman eta herriko plazan erretzen zen.Jokalari guziek moneinak (jauziak) dantzatzen zituztenzartatzen ari zen pertsonaiaren inguruan. Gero otorduazen, baina mehe egin behar zen. Beraz jendeak bakailauajaten zuen. ” Lapurdiko desfilea isilka iragaten bada,Nafarroako ihauteriek aldiz – Lantz, Ituren etaZubietakoek bereziki – ospe handia dute : etnologo etaikertzaileen interesa piztu ondotik, bisitari ugari erakart-zen dituzte gaur egun.San Pantzart (euskal ihauterietakoa) : otsailaren 21ean,eskola elebidun eta ikastolarekiko ibilaldia, Angeluarraktaldeko musikari eta dantzariek lagundurik. Abiatzea10:30ean herriko etxetik, Lamothe plazaraino (SanPantzarten auzia eta mutxikoak).Sant Pançard (gaskoia) : desfile eta epaiketa, martxoa-ren 14an, 14 :30ean. Barrako zabaldegian.

San Pantzart (basco) : 21 de Gewer, passejada dab lasescolas bilinguas, ikastola, musicaires, dansaires.Debute a 10 h 30 a la mairetat enta la plaça Lamothe,jutjament, mutxiko.Sent Pançard (gascon) : passejada e jutjament, lo 14 demarç, a 14 h 30. esplanada de La Barre.

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Édition

Tripote et mascagne : Le parler drolatique gasconLe nouveau dictionnaire drolatique du parler gascon d’Alain Paraillous est savoureux. Où l’on s’aperçoitque le parler gascon est dans nos bouches, que nombre d’expressions et de prononciations sont dessurvivances du gascon et qu’elles sont nôtres sans nous en rendre compte. Petite mise en bouche ;an-nnée, avoinée, bigne, blaguer, avoir dans les trente-ans, chocolatine, clumer, cluquer, couillonner,escagassé, esquinter, être en nage, mouquire, donne-me-le, une bêtise crasse, rudby, zlip et bien d’autrestrouvailles qui font tout le charme du “parler gascon”. Autant de perles illustrées par les dessinsdésopilants de Jean Duverdier. Alain Paraillous, professeur de lettres, invite donc à savourer cette langueentendue dans la bouche de chez ses grands-parents et celle de ses élèves d’un collège rural duSud-Ouest. Et à goûter cet accent du Sud-Ouest avant qu’il ne s’évanouisse.

Solidarité

Les motards du cœurC’est la vingtième édition des motards du cœur en vue de collecter des denréesalimentaires pour le Restau du cœur d’Anglet. L’année dernière, treize tonnes avaientété ainsi engrangées permettant de couvrir les besoins en repas de ce restau du cœurpendant deux mois. Trois clubs, BABSL, Dassault et FFMC64, unissent leurs efforts pourla collecte du samedi 6 mars dans les grandes surfaces de l’agglomération. Celle dusamedi 13 mars démarre de la place Quintaou et les conduit sur les routes du Labourdet de Basse-Navarre afin de récupérer les dons recueillis par des supermarchés.Plus de six cents personnes avaient participé à la précédente édition. Une baladeouverte à tous les motards. Seule condition : apporter un don.Les 6 et 13 mars. Départ place Quintaou, 8 h 30. Informations :www.motoclubabsl.com.

Raid 4L Trophy

Un Angloy dans le raidPierre-Louis Certain participe à la treizième édition du 4L Trophy, du 18 au 28 février.Soutenu dans son périple par la Ville et, notamment, par le service jeunesse et actionéducative, il représente la ville d’Anglet. Étudiant à Bordeaux, à l’École nationalesupérieure de chimie, biologie et physique, cet Angloy est accompagné d’un camaradede promotion représentant la ville de Nouméa. Au programme de cette aventure humaineavant d’être sportive, un parcours de Bordeaux à Marrakech en passant par le désertdu grand Sud marocain fait de montagnes, de dunes, d’oueds, de cours d’eau, et de sable.Dans son coffre, aménagé pour le raid, Pierre-Louis Certain emporte 50 kg de vêtementset de fournitures scolaires pour les enfants marocains, dont la distribution dans les écolesest gérée par l’association “Les enfants du désert”. Une aventure humanitaire qui motiveaussi le jeune homme. Au total, ce sont près de mille voitures qui participent cette annéeà ce raid, soit deux mille étudiants.

Anniversaire

Les Genêts fêtent leur 100 ansAprès le Comité des fêtes en 2008, l’année 2010 est celle du centenaire des jaunes et verts. Les Genêts c’est un peula marque de fabrique angloye. C’est d’abord un lieu : “Choisy”, cher au cœur des membres et des supporters.Les Genêts, c’est ensuite une vraie famille, des générations de bénévoles qui transmettent aux jeunes un esprit etdes valeurs. Cet anniversaire donnera lieu à de nombreuses manifestations étalées sur un semestre entier.Pour commencer, “La journée des 100 ans” se déroulera le 11 avril, avec la messe, le dépôt de gerbes, la réceptionen mairie et le repas. L’association souhaite réunir anciens et nouveaux adhérents et lance déjà un appel pour tousceux qui, de près ou de loin, ont participé à la vie du “Patro” et qu’ils réservent sur leur agenda cette date qui resteradans les annales. D’autres temps forts sont prévus pour le patronage avec les journées organisées par chaque section.Le 8 mai, Dantzari Ttiki devrait réunir un millier de participants. Les 19 et 20 juin, un tournoi de foot benjamins-poussinss’adressera à tous les clubs locaux. Huit cents jeunes sportifs seront invités. Le 4 juillet, la journée de la banda auralieu à l’Espace de l’océan où, là aussi, il sera fait appel aux anciens. Le 31 juillet devrait laisser place à un grandmeeting aérien avec venue de la patrouille de France. Enfin, un concert en octobre clôturera en chansons cette annéedu centenaire qui se veut populaire et festive.

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Documentaire

“De quoi Quintaou est-il le nom ?”Un documentaire présente à travers le regard du réalisateur Raoul Sangla, de retour au pays natal, un lieu emblé-matique : le marché de Quintaou. Le documentaire est un voyage, chargé d’amour et de respect pour les person-nages et les lieux, raconté avec le langage dont le réalisateur est passé maître : le plan séquence.

Très prochainement la chaîne locale TVPI présentera Dequoi Quintaou est-il le nom ?, le film de Raoul Sanglatourné au printemps 2009. Le réalisateur avait ainsi tenula promesse faite à des amis d’enfance des Cinq-Cantonset de la Chambre d’Amour : Robert Lagareste, Jean Caliot,Jeanine Nieva et même son cousin Henri Miremont quiavait été, en son temps, l’apprenti de Pierre Sangla, dit Pi-Piou, plâtrier de son état et père de Raoul. Dans “l’Agora”de la ville, le réalisateur arpentait, caméra au poing, microtendu, oreille attentive, verbe chaleureux…Simple visite decourtoisie ou retour aux sources ? Il confiait en marchant :“Je n’ai pas de nostalgie à revenir ici, à revisiter mon terri-toire d’enfance, c’est juste une traversée…”.En visionnant ce film de quatre-vingts minutes on voit auQuintaou une pluie très serrée, mais un cadre qui ne l’étaitpas. Raoul Sangla relance, fixe ces zones sensibles desêtres où les mots se cherchent, où les visages nous regar-dent. Les acteurs de la réalité deviennent leurs propresinterprètes. Sa façon de filmer est le plan-séquence qui

accueille tous les incidents, les aspérités, les aléas, les maladresses du cheminant. Il reste fidèle à une prise de vuesqui ressemble à une prise de vie-vérité, un cadre ouvert à toutes les surprises. Iconoclaste Raoul Sangla ! Il tient àmontrer les coulisses tout autant que le plateau. Il faut prêter attention quand cet homme vous filme : mobile, agile,habile… il y a du Cyrano sous son béret. À la fin, des réponses s’ébauchent : alors, de quoi Quintaou serait-il lenom ? Celui de l’attelage de l’espace et du temps, de la mémoire d’une enfance et d’un révélateur du présent ? De ces instants croisés sur uneplace gasconne ? Celui d’un léger déplacement, d’un esthétique passage ? Ou, finalement, celui de Raoul Sangla, caméra en tête, fin poète et qui,au marché ou ailleurs, veut toujours nous offrir de nouvelles voies de passage…? B.A.

Diffusion sur TVPI : les vendredi 5 mars (18 h), samedi 6 mars (21 h) et dimanche 7 mars (19 h).

Anglet, ville durable ?

Dites-le en images !La Semaine du développement durable, organisée sous l’égide duministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer,se déroule du 1er au 7 avril 2010. Cette nouvelle édition sera l’occasion de valoriser les changements de comportements déjà observés, derrière un seulmot d’ordre national : “Passez au durable, ça marche !”. Mesures pérennes et/ou initiatives quotidiennes, marquant ce changement de comportement

en faveur du développement durable, seront ainsi mises à l’honneur. Dans le cadre de l’Agenda 21d’Anglet, tous les Angloys (jeunes et adultes) sont invités à s’exprimer par la photographie sur la villeet le développement durable et sur leurs pratiques au quotidien.Au vu du récent diagnostic élaboré dans le cadre de l’Agenda 21, les quatre thèmes proposés sont :Anglet, ville pour tous ? Au travers du patrimoine, de la culture, du sport, des loisirs, de la solidarité,de l’éducation, de l’intégration et des relations internationales. Anglet, ville nature ? Un regardsur la biodiversité, la qualité de l’environnement (eau, air, déchets, bruit…), les risques naturels ettechnologiques, les espaces naturels et paysagers… Anglet, ville sobre ? Au travers des énergies,des ressources et des déplacements. Anglet, ville dynamique ? Au regard du tourisme, de l’économie,de l’emploi, ou des formations supérieures. Regards portés sur la ville et ses habitants, les photogra-phies légendées d’une phrase participeront à illustrer la démarche de l’Agenda 21. “ Le reportagephotographique citoyen est, pour nous, une nouvelle forme de consultation” explique Bernard Marti,adjoint à l’Agenda 21.Les contributions seront projetées pendant de la Semaine du développement durable, dans la Maisonde l’environnement et du développement durable de La Barre. Une vingtaine d’entre elles, jugéesparticulièrement originales et représentatives par le comité consultatif de l’Agenda 21, y serontexposées.

En pratique :Les participants sont invités à transmettre un maximum de deux photographies numériques légendéespar thème avant le 15 mars 2010Informations sur le site : www.agenda21.anglet.fr

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photos:B.Alter

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C’est aux laminak, petits génies d’apparence humaine de la mythologie basquetoujours prêts à rendre service aux hommes, qu’une association a emprunté le nom.Elle s’attache à sensibiliser les petits comme les grands à la préservation desécosystèmes marin et terrestre à travers des activités ludiques. En un mot à découvrirla nature pour mieux la protéger. Une interview de Françoise Mouesca, la présidentede Laminak.

Environnement

I ENTREPRENDRE I SENSIBILISATION I

Des “Laminak” pour protéger la nature

Anglet Magazine : Enseignants, chercheurs, comp-tables, et bien d’autres horizons professionnels,rien ne semblait prédestiner les membres deLaminak à l’éducation à l’environnement…Françoise Mouesca : Sauf nos convictions, ellessont si fortes… Et nous avons su nous entourer.L’association Laminak est née de discussions àbâtons rompus entre copains sur la nécessité gran-dissante de préserver l’environnement. Bien sûr,nous nous appliquions déjà à trier ou à faire notrecompost, mais il était devenu évident qu’il fallaitaller plus loin. D’où l’idée de créer une associationl’année dernière, afin de sensibiliser les enfantscomme les adultes à la richesse de l’environnementet à sa préservation. Trois orientations se sont viteimposées à nous : l’éducation à l’environnement, leloisir vert et les études concernant la qualité del’eau.Pour mener à bien ces projets, l’association arecruté trois animateurs vacataires titulaires d’unmaster en dynamique des écosystèmes aquatiques.Deux d’entre eux sont aussi guides de pêche.

A.M. : Précisément, que proposez-vous en directiondes enfants ?F.M. : Des ateliers dans les écoles et des sorties surle terrain. C’est notre spécificité. En effet, à la diffé-rence d’autres structures, nous nous déplaçonsdans les établissements scolaires et organisons dessorties ; par exemple sur l’estran, aux sources de laNive, ou dans un jardin. Sur l’estran, les enfantss’initient à la pêche no kill pendant laquelle ilsapprennent les techniques de pêche à la main en neblessant pas les poissons, et les observent avant deles relâcher.Plus de deux mille cinq cents élèves, en primaire oudans le secondaire, ont participé à nos ateliers en2008. Nous nous attachons à proposer des thèmesliés aux programmes scolaires et travaillons en rela-tion avec les enseignants. Par exemple, en primaire,nous proposons des ateliers autour des quatre sai-sons ou du cycle de l’eau avec toutes sortes d’expé-riences et de jeux. Autres collaborations : à dessalons comme celui d’Éco-vie et de l’Océan durable

ou dans le cadre de partenariats comme avec lemusée de la Mer, avec lequel nous organisons desvisites suivies d’une sortie autour de la pêche àpied.

A.M. : Et le loisir vert ?F.M. : Nous proposons des sorties sur un bateau,avec un guide de pêche diplômé, pour les entre-prises, en famille ou entre amis. Par exemple, la der-nière a conduit un groupe de salariés d’une petiteentreprise sur l’Adour. Au cours de la balade, aprèsune évocation historique du fleuve et l’observationd’oiseaux, une partie de pêche no kill a été organi-sée, suivie, une fois à terre, d’une découverte bota-nique. Le tout s’est terminé dans un restaurant aubord de l’Adour. Voilà le type de loisir vert que nouspouvons mettre en place.

A.M. : Comment imaginez-vous l’avenir ?F.M. : Bien entendu, nous allons développer desprojets avec les écoles. Mais nous voulons poursui-vre aussi des études scientifiques comme celle quenous avons menée à la demande du conseil généraldes Pyrénées-Atlantiques. Il s’agissait d’un inven-taire piscicole et botanique d’un lac. Aujourd’hui,nous travaillons sur un projet expérimental dans ledomaine marin.

ASSOCIATION LAMINAK16, RUE MARYSE-BASTIÉPARC D’ACTIVITÉS DE MAIGNON - ANGLETINFORMATIONS : www.laminak-association.comET 06 59 66 36 95

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photoS

:R.Hélin

FRANÇOISE MOUESCA (AU CENTRE)La présidente entourée des deux animateursscientifiques, Élodie et Stéphane.

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I SPORTS ET LOISIRS I RENCONTRES/MANIFESTATIONS I

Hormadi - Benjamins

Au pays du hockeyDu 22 février au 4 mars, une quinzaine de jeunes benjamins du club de hockeysur glace de l’Anglet Hormadi Amateur se rendent à Mirabel, ville du Québec, provincefrancophone du Canada. Les jeunes hockeyeurs basques partent en quête des originesdu hockey, l’espace de dix jours. Au programme : matches face à des équipes de lamême catégorie, appelée “Pee Wee” au Québec, les moins de 13 ans, découverte duhockey sur un canal gelé, promenade en forêt patins aux pieds, et visite des cabanesà sucre dans lesquelles les Canadiens produisent leur fameux sirop d’érable, ainsi quedes villes de Québec et Montréal. Le clou du voyage est sans nul doute la visite del’Arena de Montréal, la patinoire dans laquelle se jouent les matches des Canadiensde Montréal, équipe jouant en Ligue nationale nord-américaine (NHL). Logée dans desfamilles canadiennes, la délégation angloye d’une trentaine de personnes, enfants,accompagnateurs et parents-touristes, part ainsi vivre le “rêve canadien”.www.anglethormadi.fr

Itsas laminen korrika

Course des sirènesCourse pédestre féminine de 7 km, Itsas laminen korrika attend plus de 300 participantes sursa boucle empruntant à l’aller la piste cyclable et longeant les plages d’Anglet au retour. Une courseinscrite au calendrier des courses à pied hors stade du CDCHS 64 et où les enfants sont les bienvenussur un parcours adapté. Mais la course des sirènes n’a pas seulement une vocation sportive. Elle viseaussi à inciter les femmes à faire du sport, à collecter des fonds pour la scolarisation des enfantshandicapés (l’intégralité du montant des inscriptions étant reversée à l’association integraziobatzordea) et à partager un petit moment festif (mutxiko, vente de talo, tirage au sort de cadeaux).Le 7 mars. Départ à 10 h 30. 11 h 45, course des enfants. Plage de La Barre. InscriptionsPromosport et Curves (Anglet), Peytavin (Bayonne), 5 euros jusqu’au samedi 6 mars et sur placele jour même, à partir de 8 h 30, 9 euros. Informations : http://itsaslaminenkorrika.blogspot.com

Sport’J et seniors

À vos basketsLe service des sports propose plus d’une activité aux jeunes et aux seniors. Pendant les vacances,du 1er au 5 mars, les jeunes âgés de 6 à 13 ans peuvent s’adonner, sans être exhaustif, à la pelote,au volley-ball, au basket, au badminton, au tennis, mais aussi s’initier à la jonglerie, l’orientation,l’acrosport, aux jeux de lutte et au kenpo kai. Et encore au cerf-volant, l’escrime, l’équitation et la boxe.Pour les seniors (deux groupes de 55 à 64 ans et de 65 à 75 ans), au programme du 8 au 19 mars :pétéca, swin golf, tir à l’arc, tennis de table, palla tamburello, net volley, bowling, marche d’orientation,équitation, danse ou encore escrime. Autant d’occasions de découvrir, de s’initier, de jouer ensemble,sans esprit de compétition et de pratiquer des activités sportives,adaptées aux capacités physiques. L’encadrement est assurépar des éducateurs sportifs diplômés d’État.Inscriptions au centre Haitz Pean, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.Informations au 05 59 03 06 45. Pour les jeunes, inscriptionsà partir du 17 février. De 1 à 2 euros la séance. Pour les seniors,s’informer au 05 59 03 06 45 pour les dates d’inscriptions.De 2,5 à 4 euros la séance. Pour les jeunes comme pour lesseniors, un certificat médical est demandé.

photos:R.Hélin

photo:DR

photo:Ph.Brunet-photobrunet.com

photo:M

.Kirolasale

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CARNET

I CARNET I NAISSANCES - MARIAGES - DÉCÈS I

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NAISSANCESSEPTEMBRE : EVAN GONZALEZ •MATTEO PLACÉ--CASTILLO LECCA • SAMUEL ACEDO.

OCTOBRE : LINA KHAOUTI • VINCENT PALÉ • TIA BAUDOUIN • THALIA TAHON--SCHWEITZER • SACHA GARRABOS •

JUDITH LAGRANGE • BAPTISTE GRAVÉ • INÈS COUDERC • EMIE CHAIGNIER • JOSEPH BONTEMPS.

NOVEMBRE : LISA DUSSARRAT • CLÉMENCE ROQUEBERT • ELORRI LAFFITTE-DELEURENCE • LUNA MENTA-RODRI-

GUEZ • GATIEN LABADIE • EMILE WILBOIS • CARLA DOS SANTOS DIAS.

ARTHUR DE GROC • LOUIS YVART - ROVIRA • ELAIA DACOSTA.

DÉCEMBRE : LÉO GOBBI • MATHILDE MARTIN • LILOU URQUIDI--TANON DE CRAYER • NAÉ PRIEUR • ALICIA BONNET.

JANVIER : MÉLINA CELADON--CHOUBRAC • SHANA PIETTE • OIHAN CLAUSELL • JUSTIN BAYLE • LÉNY CANTERO •

ROXANE ETCHEVERRY • ANTTON EYHERAGARAY • YANN LEBRETON • THOMAS DATCHARRY • JULIAN GAPIN.

MARIAGESNOVEMBRE : JULIEN ALDON ET VÉRONIQUE MENDY • PIERRE LACROIX ET MARIE-HÉLÈNE RAMES • THIERRY SALDOU ET JIA

WU.

DÉCEMBRE : GILLES GIRARDI ET IRYNA BEZNOSYUK • JEAN FERRÉ ET ISABELLE LAPORTE • JEAN LAMBERT ET AXELLE

BAUDRY • JEAN-PIERRE AJAX ET CHRISTINE LARCEBEAU • JEAN-MARC BAFFOGNE ET CELESTINA NGOUATIO ANGÜE

MANGUE.

JANVIER : GILLES LE HINGRAT ET CATHERINE LAGRANGE • XAVIER RICAUD ET LAETITIA SAINT PÉ • JAVIER IÑARREA

RECARTE ET CHRISTINE MORTALENA.

DÉCÈSNOVEMBRE : HENRI AYHERRA, 86 ANS • MICHEL GOURGUES, 79 ANS • ANDRÉ PLANE, 82 ANS • LOUIS LALANNE, 90

ANS • JEAN LAFAURIE, 97 ANS • AGNÈS PUECH ÉP. MAROTTE, 67 ANS.

DÉCEMBRE : RAYMONDE GAILLARD VVE LOPEZ, 84 ANS • GUY BEAUCOURT, 90 ANS • AURÉLIE MAÏTIA, 89 ANS •

GABRIEL BESSAGUET, 90 ANS • SUZANNE LESAGE VVE FOSSEY, 99 ANS _LAURENT LAMAISON, 87 ANS • MARIE MEN-

DISCO VVE LARRABURU, 99 ANS • GINETTE JUNKER VVE SAUZER, 91 ANS • MARIA-JESUS URBANEJA Y VALBUENA, 85

ANS • ENCARNACION ESPINOSA CASTRO VVE VAQUERO HURTADO, 84 ANS • LOUIS KAMP, 91 ANS _YVES CARROT, 94

ANS.

JANVIER : THÉRÈZE SOULOU VVE GALHARRETBORDE, 87 ANS • PAULE DUCHÉNOIS VVE RENAUX, 96 ANS • BERNARD

OYHAMBERRY, 67 ANS • GERMAINE MONGUILLOT, 81 ANS _ANDRÉE BOUDOUSSE VVE BIDOUZE, 91 ANS • HENRIETTE

DIBARBOURE ÉP. COFFEC, 69 ANS • JEANNE CRUTCHET VVE MERLE, 95 ANS.

Nécrologie

Henri Lasseougue :AdishatzEmblématique, incontournable, grande figure locale… les hom-mages ne manquent pas tant Henri Lasseougue a marqué lavie angloye. Décédé à l’âge de 82 ans, le 27 décembre dernier,il incarna un certain esprit angloy. Sa joie de vivre, sa verve, sagénérosité et son profond humanisme, il les mit au service desautres et de ses passions. Pendant quarante ans, de 1962 à2002, il assura la présidence du comité des fêtes et n’hésitapas à en animer les manifestations avec faconde et humour. Il

était aussi le fondateur de la confrérie de la Garbure angloye. Ses passions allaient aussi authéâtre, à travers la troupe du Patronage, et au gascon. Pendant plusieurs années, il animaune émission sur Radio France Pays basque (France Bleu, aujourd’hui) où il régalait ses audi-teurs d’histoires gasconnes.À ses proches, Anglet Magazine présente ses sincères condoléances.

Nécrologie

Marcelle DaguerreMarcelle Daguerrequi avait fêté soncentième anniver-saire le 25 novembredernier au quartierFontaine-Labordeest décédée endécembre. MarcelleDaguerre est née àCourbevoie en 1909.Après avoir mené

une vie professionnelle à Paris dans l’hôtel-lerie, elle avait pris une retraite méritée àAnglet dont son époux est originaire. À sesenfant, petits-enfants et arrières petits-enfants Anglet Magazine présente ses sin-cères condoléances.

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I QUESTIONS/RÉPONSES I DANS LES FAITS I

Pourquoi la Ville installe-t-elle des défibrillateurs dans les espaces sportifs ?Chaque année en France, cinquante mille personnes décèdent d’un arrêt cardiaque faute d’une intervention rapide (dans les 5 mn) et efficace. Sanscette prise en charge immédiate, plus de 90 % des arrêts cardiaques sont fatals. L’intervention dans les toutes premières minutes des témoins de lascène, avant l’arrivée des secours, est aussi déterminante pour éviter des séquelles graves à la victime. Chaque minute perdue, ce sont 10 % dechances de survie en moins.Aujourd’hui, il est possible d’améliorer ce taux si les lieux publics sont équipés en défibrillateurs automatisés externes (DAE). La prévention n’est plusseulement un comportement individuel, c’est aussi un acte solidaire et citoyen. Depuis le décret du 4 mai 2007, le public est autorisé à utiliser des défi-brillateurs automatisés externes (DAE) alors que jusqu’ici, seuls les secours pouvaientle faire. La piscine municipale était déjà équipée d’un DAE ainsi que neuf postes MNSdepuis deux ans. Fin 2009, deux nouveaux bâtiments municipaux de catégorie 1 (SalleSaint-Jean et patinoire) ont été équipés. Ces DAE sont installés dans les halls d’entrée,visibles et accessibles, y compris de l’extérieur. Le budget alloué en 2009 est de cinqmille euros pour deux défibrillateurs (achat de matériel, des boîtiers, signalétique asso-ciée). Cette somme comprend également la formation du personnel, la maintenance etl’assurance dégradation. En 2010, un nouvel appareil devrait être acquis pour le sitesportif Haitz Pean.

Se garer, quelles sont les règles de bonne conduite ?Sur le trottoir, le passage protégé, les ronds-points, les places pour handicapés, les arrêts d’autobus et mêmeles pistes cyclables, près de quatre mille infractions au stationnement ont été verbalisées par la police munici-pale d’Anglet en 2009, dont trois mille cinq cents l’été. Des amendes allant de 11 à 135 euros. Petit rappel pourbien se garer. À Anglet, la règle générale est celle du stationnement semi-mensuel. Du 1er au 15, il faut stationnerdu côté impair de la rue, du 16 au 31, du côté pair. Une règle qui prévaut en l’absence de marquage au sol. Autreprincipe, celui du stationnement en zone bleue. Il est temporaire afin de limiter les “voitures ventouses” sur lesparkings des écoles, notamment. Le disque, à retirer à l’accueil de la mairie, indique l’heure maximale de station-nement après avoir précisé celle d’arrivée. Petite particularité amenée à disparaître, le stationnement à chevalsur le trottoir sur un petit tronçon de la RN 810, du carrefour Saint-Jean à l’aéroport. Les problèmes et les aménagements liés au stationnement sontdébattus au sein de la commission administration générale. Précisément, ces aménagements comme les tracés au sol, la signalétique, les barrièresanti-franchissement ou encore la création de parking, participent à supprimer le flou et à imposer des contraintes limitant par là-même les possibilitésd’infraction.

Les indemnités des élus vont-elles augmenter de 15% en 2010 ?Non. Les indemnités par élu n’ont pas augmenté. C’est l’enveloppe globale des indemnités de l’ensemble des élus qui a évolué proportionnellement aunombre d’adjoints.En effet, lors de la précédente mandature, entre 2001 et 2008, le nombre d’adjoints au maire est passé de dix à huit. L’enveloppe destinée à l’indemnitédes élus a donc diminué en conséquence. La nouvelle municipalité élue en 2008 compte aujourd’hui onze adjoints, comme il est réglementairementprévu. L’augmentation de l’enveloppe est donc la stricte application de la loi.Le montant des indemnités est encadré par la loi du 27 février 2002 (art. 78 à 83). Trois éléments entrent en compte dans leur calcul :

- la valeur du point d’indice.- l’indice brut terminal de l’échelle indiciaire de la Fonction publique.- le taux d’indemnité, voté en conseil municipal, et appliqué au produit des deux chiffres précédents.

Conformément à cette loi, le conseil municipal a voté une enveloppe de la même importance que celles de Bayonne et Biarritz.

Pourquoi la ligne budgétaire “Fêtes et cérémonies” augmente-t-elle en 2010 ?L’intitulé de cette ligne budgétaire est trompeur, mais les règles de la comptabilité des communes imposent une telle imputation.Il ne s’agit pas de frais de réceptions et de cocktails mais d’achats de spectacles qui seront présentés en préfiguration de la prochaine salle culturellequi ouvrira à Quintaou en 2013. Cette augmentation de 195 % représente 0,05 % du montant global du budget 2010. Elle correspond à la volonté de lamunicipalité d’enrichir et de diversifier l’offre culturelle sur Anglet. Ainsi, dès l’automne prochain, un chapiteau sera installé dans le parc du château deBaroja pour abriter la saison culturelle et les spectacles des associations angloyes. Sur l’ensemble de l’année, La Ville accueillera une quarantaine despectacles, parmi lesquels un festival “Jeune public” à la fin septembre, une soirée événement de pose de la première pierre de la salle culturelle puisune programmation mensuelle. En bref, conformément aux engagements de la municipalité, il s’agit de conforter le budget de la culture à Anglet, pouroffrir une programmation accessible au grand public, et particulièrement aux familles.

La Ville vous répond…

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Le groupe “Vivons Anglet naturellement” est composé de neuf conseillers municipaux.(UMP, UDF-Modem, ass. Angeluzain)

Michel IthurbideJacques VeunacNicole DarrassePatrick ChasseriaudClaude OliveMarie-Hélène CazauxMuriel LecouturierFlorence Lasserre-DavidAnthony Bleuze

EXPRESSION DE L’OPPOSITION

Chers Angloyes et Angloys,Toute l’équipe de “Vivons Anglet Naturellement” vous souhaiteune bonne année 2010.Soyez assurés que cette année encore l’opposition municipalerestera à l’écoute de ses concitoyens, sera vigilante à tous lesdossiers pouvant impacter le cadre et la qualité de vie de notreville, et interviendra dès que vos intérêts seront menacés.

Bonne année aussi :

À JEAN ESPILONDOQui pour la présentation de ses deuxièmes vœux en qualité deMaire n’a pas hésité une seconde à fustiger l’action des équipesmunicipales qui se sont succédé jusqu’à son élection pour justi-fier le nombre important d’embauches de fonctionnaires depuisson arrivée.

Faute de pouvoir dénoncer des caisses vides laissées par les pré-cédentes municipalités, M. ESPILONDO s’en est donc pris à lagestion de notre ville pourtant primée à de nombreuses reprisespar les magazines spécialisés.

Nous lui souhaitons pour notre part qu’il obtienne des résultatsaussi bons que les nôtres et lui conseillons de commencer par lavoirie et les espaces publics dans un état désastreux jamais vu entrente ans.

À JEAN-PIERRE ROUX, CONSEILLERMUNICIPALQui, à l’occasion de l’une de ses sorties habituelles au Conseilmunicipal, a traité les élus de l’opposition municipale de “vam-pires qui sucent le sang des Angloys”. Après les attaques outran-cières contre des personnes décédées, après les diffamationspubliques sur des personnes absentes, M. ROUX puiseaujourd’hui sans complexe dans le registre de “l’horreur” pourexprimer sa haine contre les représentants de près de la moitiédes Angloys.

Nous lui souhaitons en tout cas d’intervenir avec plus de modéra-tion et d’impartialité dans ses propos comme dans ses actions.Les Angloys n’ont certainement pas mérité de tels experts endérapage…

AU PS ANGLOYQui n’en finit plus d’éditer des bulletins de propagande locauxpour fustiger l’opposition municipale en l’accusant d’être res-ponsable de tous les errements de la politique menée par JeanESPILONDO.

Il est un peu étonnant qu’une majorité municipale ait si peu dechoses à dire sur ses projets, sur son bilan qu’elle continue àattaquer sans cesse le camp adverse pour justifier les dossiersmal engagés, les retards pris dans les travaux, les financementsrefusés, voire le refus de la population.

Nous lui souhaitons, au bout de deux ans, de pouvoir enfin assu-mer ses responsabilités et de ne plus se comporter comme “l’op-position de l’opposition” car les Angloys l’attendent sur son seulbilan.

AU PORT DE BAYONNEQui, après le début des travaux d’implantation du premier lami-noir, a obtenu l’avis favorable de la Mairie d’Anglet pour l’exten-sion de la société Agriva. Seule ombre au tableau, cette sociétéappartient au même groupe que la société Fertiladour situéequelques mètres plus loin, très connue à Boucau pour avoircontaminé les terrains de cette ville, et dont l’activité ne semblepas étrangère à l’apparition de pathologies cancéreuses chez desemployés.

Nous souhaitons donc aux industries du Port de Bayonne de fairepreuve de plus de transparence, de respect de l’environnement,et à la Ville d’Anglet de veiller à la sécurité, la santé publique et àla tranquillité de ses concitoyens.

AU CHRONOBUSPour lequel nous avions demandé un moratoire afin que nousfassions les travaux nécessaires à une bonne circulation automo-bile sur la RD 810 et les voies adjacentes.

La majorité municipale nous a alors affirmé qu’il ne fallait pasrevenir en arrière et que les travaux arriveraient très vite. Mais sixmois après, la situation sur l’ex-RN10 est toujours la même, tout

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juste si l’on se rappelle le temps où l’on pouvait rejoindreBayonne en 5 minutes et où les rues parallèles n’étaient pas sys-tématiquement bloquées par de nouveaux flots de circulation.

Nous souhaitons donc au Chronobus qu’il transporte (enfin !) unpeu plus de passagers, et surtout que la Ville intervienneauprès de la CABAB pour que des travaux d’aménagementsimportants soient enfin entrepris.

À LAMAISON DE RETRAITE ET À LAMAISONDE LA SOLIDARITÉÀ l’occasion de la lecture du dernier bulletin d’information duparti socialiste, nous avons appris que l’opposition municipale“manœuvrait” (???) pour faire capoter les projets de Maison deretraite au Maharin et de Maison de la solidarité dans l’ancienlocal de France Télécom, à la Butte-aux-Cailles.

Faut-il rappeler à M. ESPILONDO qu’il s’agit là de deux projetsconçus par l’ancienne municipalité menée par Robert VILLENAVE,que leur validation comme leur financement a été obtenu parnotre équipe, et que nous avons toujours apporté notre soutien àces projets ?

Dès lors pourquoi ces accusations ? Est-ce parce que nous avonsposé des questions sur le choix de l’opérateur privé qui gèrera laMaison de retraite qui n’a fait l’objet d’aucun appel d’offres ?

Est-ce parce que la Maison de la solidarité a pris beaucoup deretard et que pour l’expliquer il vaut mieux s’en prendre à l’oppo-sition plutôt qu’au laxisme de la majorité municipale ?

Un peu de dignité et de responsabilité, pour notre part nouscontinuerons à soutenir ces deux projets qui doivent aboutir auplus vite pour le bien-être des Angloys.

Nous leur souhaitons donc tous nos vœux de réussite et unaccompagnement politique à la hauteur des enjeux.

INTERVENTION DE CLAUDE OLIVE SUR LEBUDGET PRIMITIF 2010 DE LA MAJORITÉSOCIALISTE-COMMUNISTE-VERT.Monsieur le Maire,Je ne ferai pas de long discours sur ce budget, notre ami MichelIthurbide l’a, je le sais, épluché au centime près.

Ce budget n’est pas notre budget, il répond à une logique quin’est pas la nôtre, il propose des investissements qui correspon-dent à votre politique.

J’ai tout de même relevé quelques chiffres qui méritent de s’yattarder :Les charges de personnels augmentent de près d’un million etdemi soit 8,5 % ce qui confirme nos craintes sur la dérive desdépenses de fonctionnement et notamment en matière d’em-bauches.

Je note en outre que l’augmentation atteint les 18 % lorsqu’ils’agit de personnels non titulaires, vous nous avez pourtant long-temps reproché d’avoir recours à ce type d’emplois.

En ce qui concerne les autres charges, je constate que les indem-nités accordées au Maire et aux adjoints augmentent de près de15 %, et leurs frais de mission de 14 %.

Quant au train de vie de la mairie, il explose avec la ligne “Fêteset cérémonies” qui augmente de près de 300 %, des frais d’ac-cueil d’artistes de 24 %, des frais de réception de 21,5 %, desfrais de déplacements, hors transport collectif, de 12,7 %

Monsieur le Maire, j’avais compris que la Ville devait faire deséconomies.

Je pensais aussi que la Ville montrerait l’exemple en ces temps decrise.

Il n’en est rien, les chiffres traduisent ce constat amer et lesangloys apprécieront.

Vous ne les avez toutefois pas oubliés car la ligne consacrée auxcontributions directes, c’est-à-dire nos trois taxes augmentedans le même temps de près de 5 %, tandis que nos entrepriseslocales participent pleinement à l’équilibre de notre budgetavec une augmentation de 500 % de la taxe sur les panneauxpublicitaires.

Voilà pour le fonctionnement, juste un mot sur l’investissement.

Il traduit je l’ai dit votre politique mais tout de même plusd’1,3 millions d’euros de frais d’études, j’espère pour les Angloysque vos projets aboutiront.

Le plus gros investissement prévu cette année concerne pourprès d’1 millions d’euros, achat du terrain compris, la construc-tion d’un gymnase pour répondre au besoin d’une association.

Le second marque le début de la rénovation de la place Leclerc,aux Cinq-Cantons pour 800 000 euros qui coutera au final plusde 2,5 millions d’euros.

Ce n’était pas selon nous les investissements qu’attendaient lesAngloys.

De plus, je constate que l’emprunt, si le budget est exécuté aug-mentera de près de 8 millions d’euros.

Cet emprunt alors qu’aucun de vos grands projets n’est inscrit àce budget nous inquiète car il signe le début du fort endettementque vous préparez à notre ville.C’est pourquoi, et ce n’est pas une surprise, nous ne voteronspas ce budget.

ANGLET MAGAZINEN° 100

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Hôtel de ville - Rue Amédée Dufourg - 64600 AngletTél. : 05 59 58 35 35

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