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Année—№44 ABONNEMENTS Trois Mo!s. . 4 fj-. Six Mois . . . . 7 fr. Un An . . . . 12 ir. En dahors du départemsnt: 16 fr. ETRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne, 1.80 Réclames 2 fr. Faitsiocaui 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires d'Avis Divers ^ FONDE EN 184t PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI -- ï PLACE Mercredi 3 Juin 1931 LE NUMERO 1 5 C Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation da trois nB> méros engage pour une tnnée. La quittance est présentée à l'aboanit sans dérangement pour lui. G/C/ Nantes 154-28 DirecîBiir : I Téléuhoutt 1-95 et quest! Dans la dernière partie de son Encyclique, le Souverain Pontife, du haut de la chaire apostolique, embrasse tout l'ensemble si com- plexe du régime économique mo- derne. Il ne le condamne pas comme mauvais en soi, mais il ne peut s'empêcher de dénoncer les déformations profondes et les graves abus qui le vicient. La concurrence effrénée de jadis a fait place à une concentration excessive entre les mains d'un petit nombre de la puissance éco- nomique non seulement dans chaque nation en particulier,mais encore dans le monde entier. Concentration et prépotence qui dégénèrent trop facilement en un despotisme tyrannique ! A ce désordre il n'est d'autre remède que le retour aux salutaires prin- cipes de la philosophie sociale catholique et leur judicieuse ap- plication au régime du capital et du travail,ainsi qu'à leurs mu- tuelles relations. Le socialisme s'est flatté d'ap- porter à. ce désordre un remède radical qui s'est toutefois révélé pire que le mal.Depuis le jour où Léon XIII fit paraître son Encycli- que, il a, lui aussi, subi de pro- fondes transformations. Il s'est partagé en deux courants bien distincts. Le premier, qui tire du socia- lisme ses plus extrêmes consé- quences, a nom communisme; il est trop évident que son radi- calisme ne saurait se concilier en aucune manière avec la doctrine de l'Église. L'autre, qui a conservé le nom de socialisme,a,en bien des pays, considérablement mitigé son programme ; sur bien des points, ses vues se rapprochent si fort des principes catholiques que plusieurs en viennent à se de- mander s'il n'y a plus entre lui et • nous qu'une querelle de nom et d'étiquette. Le Saint-Père, toute- fois n'hésite pas à déclarer que ce socialisme, même ainsi mitigé et bien que plusieurs de ses reven- dications pratiques ne heurtent pas la justice et sont partagés par i'ÉgUse, soutient, en tant que so- cialisme, une conception fonda- mentale de la société si contraire à celle que propose l'Évangile que toute conciliation doctrinale en- tre les deux points de vue resle, absolument impossible : nui ne peut.être tout à la fois un bon ca- tholique et un vrai socialiste. Aussi le Souverain Pontife, avec une tendresse toute pater- nelle, conjure ses fils qui, leurrés par un vain mirage, se sont éga- rés dans les rangs du socialisme de revenir sans délai à celte ma- ternelle Église qu'ils ont eu le grand tort d'abandonner, de se ioindre aux généreuses phalan- ges qui,fidèles aux enseignemen ts de Léon XIll travaillent de tout leur pouvoir à restaurer la socié- té sur le fondement solide de la justice et de la charité. Passantensuite à l'examen plus détaillé des remèdes qui se recom- mandent pour guérir les mots du temps présent. Sa Sainteté obser- ve très justement que la racine et la source du désordre querévèlent le régime capitaliste moderne et le socialisme réside dans la re- cherche exclusive des avantages d'ici-bas, sans souci de Dieu.et des biens éternels. C'est à cette racine et à cette source qu'il con- vient tout d'abord de s'attaquer, en orientant à nouveau les esprits et les cœurs vers Dieu et en leur enseignant à se nourrir d'un idéal plus noble et plus pur. Avant tout, donc, on s'attachera à réfor- mer les mœurs, à restaurer le règne de la justice qui doit infor- mer et pénétrer toute Téconomie sociale. Alors encore, un large champ d'action restera ouvert à la charité, l'unique lien solide et efficace qui peut unir tous les hommes en une seule famille. A cette rénovalion de la société sur les bases de l'Évangile et de la charité chrétienne tous les hom- mes de bonne volonté doivent apporter leur concours. Le Saint- Père se réjouit de constater les initiatives si nombreuses et le zélé ardent qu'apportent à l'ac- complissement de cette tâche, en divers pays, non seulement le clergé, mais encore tant de laï- ques, tant de jeunes gens aussi, tous animés de l'esprit de l'Ac- tion catholique. Il les encourage paternellement à se dévouer sans relâche à ce noble apo..^tolat. Il ne peut s'empêcher de rappe- ler à quelle catastrophe le monde serait exposé si cet ordre de cho- ses venait à prévaloir que cer- tains esprits téméraires appellent de tous leurs vœux et qui heurte de frons tout les principes du christianisme. B'orte des divines promesses, l'Eglise ne redoute rien pour elle-même, mais elle tremble pour ses enfants, pour tant d'âmes qui seraient voués à une ruine certaine. Tous donc, chacun au poste ou au rang qui lui est assigné, doivent coopérer au bien commun, en pleine con- corde et avec une parfaite dicipli- ne, uniquement soucieux des intérêts de Dieu et du règne du Christ. NEMO. 8ii8nilin!nilinili8niiniinnilliTm7 NOUVELLES EXPRESS La Chambre a discuté le projet de loi sur les brevets d'invention. Les ¿"lections de Roumanie donnent une forte majorité au Gouvernement. Les contremaîtres reprennent le travail dans les usines du Nord. Près de Metz un avion s'écrase au sol 4 morts. Le « Berliner Tagebiat » reconnaît que la manifestation de Breslau est une exci- tation à la guerre. tiiiiiiini»8ainmiaiiiiinimt<C6nniniiiEi Le toldieTisine m Indo-Cliiiie Chaquo fois que l'on signale quelque ac- te de répression des crimes LolchÉvistes en Indo-Cliine, les socialisles et les commu- nistes poussent des cris de fureur. L'Ami du Peuple en des articles abondants et ir- réfutables a pourtant démontré que si les mouvements de révolte n'y sont pas ré- primés, nous pouvons ûtre sûrs de perdre notre colonie. M. Grock dans le Petit Pari- sian, rapporte une conversation qu'il a eue avec M. Pasquier, gouverneur général de rindo-Chine, qui confirme toute la coura- geuse campagne de l'ylmi du Peuple ; (( Or le communisme est parfaitement organisé. Il ne connaît pas seulement la psychologie des classes sociales, mais en- core l'histoire des peuples. Il sait ofi sont les ]X)ints sensibles do chaque pays, où se trouvent les hommes disposés fi suivre ses enseignements. C.'est ainsi qu'il a frappé en Indo-Chine, au bon endroit et que sa propagande «'est exercée dans le milieu le plus propice.., „ —, Peut-ftre certains sujets de mécon- tentement l'ont-ils favorisée !> ,) —Non, répond le gouverneur général. Ne vous y trompez pas. 11 ne s'agit pas ici d'une levée de mécontents, de réclama- tions d'ordre fiscal', de protestations con- tre telle ou teille gestion mandarinale. Il ."/'agit d'une véritable et dangereuse mys- tiipie, -instaurée et maintenue par la ter- reur. et que je dois combattre avec la plus sévèie énergie ! )) Ah ! quand on vient me dire : « Vous faites tirer sur des manifestants, et c'est là un geste qui heurte la sensibilité euro- péenne — et 'surtout la sensibilité fran- çaise », — je réponds « qu'il ne peut y avoir d'homme plus navré que moi d'être acculé îi cette nécessité. » Mon destin est tragique !... Depuis trente-trois ans que je suis en Indo-Chine, j'ai toujours été l'ami et le défenseur des indigènes. Je les connais bien. ,Te sais quel- les sont leurs qualités et quels sont leurs . défauts. Tels qu'ils sont, je les aime. Je m'efforce de leur apporter tout ce. que la France peut leur donner d'humain, de bon, de juste. » Mais je dois me souvenir ayant tout que je suis le dépositaire des pouvoirs de la République, le représentant de la sou- "veraineté française. » Le danger est sérieux. Une population loyale et fidèla est terrorisée. Des malheu- reux 'sont embrigadés par force avec les brigands qui les tyrannisent par l'effroi que répandent leairs atrocités... » Le mot n'est pas trop fort. Il s'agit de réelles tortures. J'en jMurrais citer cent exemples. Ici, une femme qui hésite à li- vrer à une bande communiste la récolte de son champ est égorgée sur place. Là, un maire qui interdit à la bandei l'accès de son village est soumis à des tortures d'un horrible raffinement. Ses mollets sont lit- téralement déchiquetés. Sa jambe est dé- pouillée de chair jusqu'à ce que le tibia soit mis à nu... » Nous sommes ramenés à l'époque la plus sinistre des Pavillons noirs. Et l'on voudrait que nous hésitions à défendre la population contre ces affreux brigands ! » L\Esprit Chrétien et les ifäires» La 23« Session de« Semaines Sociales de France qui se tiendra, du 27 juillet au 2 août, à Mulhouse, relient dès maintenant l'attention. On sait que les travaux en se- ront consacrés à l'Esprit chrétien dans les affaires. Nul sujet ne convenait mieux au temps actuel où le relâchement dans les mœurs économiques préoccupe tous les es- prits soucieux de l'avenir. Une vue du programme nous montre que ce difficile sujet sera traité avec la maîtrise habituelle du corps professoral des Semaines. Suivant la méthode traditionnelle, les premières leçons diront comment et sous (luelles formes se pose le problème à l'or- dre du jour. On ne se bornera pa 'S à étu- dier la structure du monde économique contemporain, mais on mettra aussi en lu- mière l'inquiétude qui agite les âmes d'é- lite devant les excès auxquels donne lieu la poursuite exclusive du gain. Des faits, on passera aux principes pour essayer de voir ce qu'il en reste dans les consciences, dans les usages, les lois et les inslitutionü. Cet inventaire achevé, 11 s'agira de sa- voir quelles solutions maîtresses doivent (*tre recherchées et appliquées pour rendre leur vigueur aux préoccupations morales dans la ¡iratique des affaires. Des leçons étudieront le rôle des institutions corpo- ratives dans la défense de l'honneur com- mun. D'autres interrogeront les inslitu- tions publiiiues afin de savoir si elles ne peuvent intervenir pour restaurer les dis- ciplines morales dans les relations écono- mique». Pour finir, des leçons envisage- ront les formes d'entreprise industrielle, commerciale, financière, etc., qui, tantôt concurrentes, tantôt associées, se prêtent le plus aux abus, et de'quel redressement elles sont susceptible^. Les leçons descriptives ou doctrinales scr ront professées par MM. Eugène Duthoit, Président des Semaines Sociales, Pierre Bayart,' professeur à l'Université libre de Lille, Chanoine Revirón, Supérieur de l'Ins- titution St-Lazare dîAutun, ancien secré- taire général du Creusot, Joseph Vialatoux, professeur de philosophie à l'Institution des Chartreux, Chanoine Tiberghien, pro- fesseur à l'Université libre de Lille, Abbé Bruno de Solage, rédacteur en chef de la Revue d'Apolo,gétique, R. P. Vülain, au- mônier général de l'U. S. I. G., Boissard, ancien député de la Côte d'Or. Les leçons comportant des enquêtes sont confiées à MM. Sauvaire-Jourdan, profes- seur à l'Université d'Aix-Marseille, Coart, professeur à l'Université de Louvain, E. Gounot, professeur à la Faculté Catholique de Droit de Lyon, Garrigou-Lagrange, pro- fesseur à l'Université de Bordeaux, Philip- pe de Las Cases, avocat à la Cour d'Appel de Paris, Pierre Waline, G. Berger, indus- triel, Maurice Deslandres, Doyen honoraire de la Faculté de Droit de Dijon, Mgr Beau- pin, Directeur général des Amitiés Fran- çaises à l'Etranger, M. Gonin, directeur de la Chronique Sociale de France. /Assurés de tels concours, la Semaine So- ciale de Mulhouse promet d'offrir un puis- sant intérêt. Elles attirera de tous les pays de nombreux auditeurs. Rappelons que les Grands Réseaux ac- cordent aux adhérents dûment inscrits la réduction de 5o % sur la valeur de deux billets aller, et que la Commission locale offrira toutes facilités de séjour. Les de^. mandes de renseignements et inscriptions doivent être adressées au Secrétariat per- manent, 16, rue du Plal, Lyon. Contre Tinquisition fiscale Tout le rnonde sait, pour l'avoir plus ou moins expérimenté à ses dépens, que le Fisc a le| droit pendant 5 ansi, de revenir sur les impôts déjà payés; et de réclamer éventuellement des majorations. Par contre, le contribuable n'a que 3 mois pour exercer son recours, même si le Fisc s'est lourdement trompé à son égard, comme( celà arrive plus souvent qu'on nei croit. Depuis longtemps, des protestations se sont élevées contre cette situation aussi in- juste qu'incompatible avec l'instabilité éco- nomique actuelle. Pour remédier à ces inconvénients, la puissante organisation qu'est VUnion des Intérêts Economiques vient de prendre une délibération demandant au Parlement de diminuer la durée des délais d'investiga- tion du Fisc. De nombreux groupements économiques et des Chambres de Commerce ont déjà donné leur adhésion à ce voeu qui, espé- rons-le, recueillera l'approbation des Cham- bres au moment du vote du prochain bud- get, (Réveil Economique) CHEMINS DE FER DE L'ETAT POUR QUE SE GENERALISENT LES BIENFATS DE I^A STANDARDISATION Poursuivant leur campagne en faveur de la standardisation des produits agricoles, les Chemins de fer de l'Etat viennent de Iirésenter, aux Foires-Expositions de Nan- tes et de Rennes, la première collectloni d'emballages standards établis conformé- ment aux décisions du Congrès national de la standardisation. Profitant de ces deux manifestations. . qui ont suscité le plus vif intérêt dans les milieux horticoles, le Réseau de l'Etat y a fait développer, en outre, pat le Secrétaire

Année—№44archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · Année— 44 ABONNEMENTS Trois Mo!s . 4. fj-. Six Mois ... . 7 fr. Un An .. . . 1 ir2. En

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Année—№44 A B O N N E M E N T S

Trois Mo!s. . 4 fj-.

Six Mois. . . . 7 fr.

Un A n . . . . 12 ir.

En dahors du départemsnt: 16 fr. E T R A N G E R 2 5 F R A N C S

I N S E R T I O N S

Annonces, la ligne, 1.80 Réclames — 2 fr. Faitsiocaui — 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires d'Avis Divers

^ F O N D E E N 1 8 4 t —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

— — — — - - ï P L A C E

Mercredi 3 Juin 1931

LE NUMERO

1 5 C Les Abonnements sont payables d'a-

vance et l'acceptation da trois nB> méros engage pour une tnnée.

La quittance est présentée à l'aboanit sans dérangement pour lui.

G/C/ Nantes 154 -28 DirecîBiir : I Téléuhoutt 1 -95

et quest! Dans la dernière partie de son

Encyclique, le Souverain Pontife, du haut de la chaire apostolique, embrasse tout l 'ensemble si com-plexe du régime économique mo-derne. Il ne le condamne pas comme mauvais en soi, mais il ne peut s'empêcher de dénoncer les déformations profondes et les graves abus qui le vicient. La concurrence effrénée de jadis a fait place à une concentration excessive entre les mains d'un petit nombre de la puissance éco-nomique non seulement dans chaque nation en particulier,mais encore dans le monde entier. Concentration et prépotence qui dégénèrent trop facilement en un despotisme tyrannique ! A ce désordre il n'est d'autre remède que le retour aux salutaires prin-cipes de la philosophie sociale catholique et leur judicieuse ap-plication au régime du capital et du travail,ainsi qu'à leurs mu-tuelles relations.

Le socialisme s'est flatté d'ap-porter à. ce désordre un remède radical qui s'est toutefois révélé pire que le mal.Depuis le jour où Léon XIII fit paraître son Encycli-que, il a, lui aussi, subi de pro-fondes transformations. Il s'est partagé en deux courants bien distincts.

Le premier, qui tire du socia-lisme ses plus extrêmes consé-quences, a nom c o m m u n i s m e ; il est trop évident que son radi-calisme ne saurait se concilier en aucune manière avec la doctrine de l'Église.

L'autre, qui a conservé le nom de socialisme,a,en bien des pays, considérablement mitigé son programme ; sur bien des points, ses vues se rapprochent si fort des principes catholiques que plusieurs en viennent à se de-mander s'il n 'y a plus entre lui et

• nous qu'une querelle de nom et d'étiquette. Le Saint-Père, toute-fois n'hésite pas à déclarer que ce socialisme, même ainsi mitigé et bien que plusieurs de ses reven-dications pratiques ne heurtent pas la justice et sont partagés par i'ÉgUse, soutient, en tant que so-

cialisme, une conception fonda-mentale de la société si contraire à celle que propose l 'Évangile que toute conciliation doctrinale en-tre les deux points de vue resle, absolument impossible : nui ne peut.être tout à la fois un bon ca-tholique et un vrai socialiste.

Aussi le Souverain Pontife, avec une tendresse toute pater-nelle, conjure ses fils qui, leurrés par un vain mirage, se sont éga-rés dans les rangs du socialisme de revenir sans délai à celte ma-ternelle Église qu'ils ont eu le grand tort d'abandonner, de se ioindre aux généreuses phalan-ges qui,fidèles aux enseignemen ts de Léon XI l l travaillent de tout leur pouvoir à restaurer la socié-té sur le fondement solide de la justice et de la charité.

Passantensuite à l'examen plus détaillé des remèdes qui se recom-mandent pour guérir les mots du temps présent. Sa Sainteté obser-ve très justement que la racine et la source du désordre querévèlent le régime capitaliste moderne et le socialisme réside dans la re-cherche exclusive des avantages d'ici-bas, sans souci de Dieu.et des biens éternels. C'est à cette racine et à cette source qu'il con-vient tout d'abord de s'attaquer, en orientant à nouveau les esprits et les cœurs vers Dieu et en leur enseignant à se nourrir d'un idéal plus noble et plus pur. Avant tout, donc, on s'attachera à réfor-mer les mœurs, à restaurer le règne de la justice qui doit infor-mer et pénétrer toute Téconomie sociale. Alors encore, un large champ d'action restera ouvert à la charité, l 'unique lien solide et efficace qui peut unir tous les hommes en une seule famille.

A cette rénovalion de la société sur les bases de l'Évangile et de la charité chrétienne tous les hom-mes de bonne volonté doivent apporter leur concours. Le Saint-Père se réjouit de constater les initiatives si nombreuses et le zélé ardent qu'apportent à l'ac-complissement de cette tâche, en divers pays, non seulement le clergé, mais encore tant de laï-q u e s , tant de jeunes gens aussi, tous animés de l'esprit de l'Ac-tion catholique. Il les encourage paternellement à se dévouer sans relâche à ce noble apo..^tolat.

Il ne peut s'empêcher de rappe-

ler à quelle catastrophe le monde serait exposé si cet ordre de cho-ses venait à prévaloir que cer-tains esprits téméraires appellent de tous leurs vœux et qui heurte de frons tout les principes du christianisme. B'orte des divines promesses, l'Eglise ne redoute rien pour elle-même, mais elle tremble pour ses enfants, pour tant d'âmes qui seraient voués à une ruine certaine. Tous donc, chacun au poste ou au rang qui lui est assigné, doivent coopérer au bien commun, en pleine con-corde et avec une parfaite dicipli-ne, uniquement soucieux des intérêts de Dieu et du règne du Christ.

N E M O .

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NOUVELLES EXPRESS

La Chambre a discuté le projet de loi sur les brevets d'invention.

Les ¿"lections de Roumanie donnent une forte majorité au Gouvernement.

Les contremaîtres reprennent le travail dans les usines du Nord.

Près de Metz un avion s'écrase au sol 4 morts .

Le « Berliner Tagebiat » reconnaît que la manifestation de Breslau est une exci-tation à la guerre.

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Le toldieTisine m Indo-Cliiiie Chaquo fois que l'on signale quelque ac-

te de répression des crimes LolchÉvistes en Indo-Cliine, les socialisles et les commu-nistes poussent des cris de fureur. L'Ami du Peuple en des articles abondants et ir-réfutables a pourtant démontré que si les mouvements de révolte n'y sont pas ré-primés, nous pouvons ûtre sûrs de perdre notre colonie. M. Grock dans le Petit Pari-sian, rapporte une conversation qu'il a eue avec M. Pasquier, gouverneur général de rindo-Chine, qui confirme toute la coura-geuse campagne de l'ylmi du Peuple ;

(( Or le communisme est parfaitement organisé. Il ne connaît pas seulement la psychologie des classes sociales, mais en-core l'histoire des peuples. Il sait ofi sont les ]X)ints sensibles do chaque pays, où se trouvent les hommes disposés fi suivre ses enseignements. C.'est ainsi qu'il a frappé en Indo-Chine, au bon endroit et que sa propagande «'est exercée dans le milieu le plus propice..,

„ —, Peut-ftre certains sujets de mécon-tentement l'ont-ils favorisée !>

,) —Non, répond le gouverneur général. Ne vous y trompez pas. 11 ne s'agit pas ici d'une levée de mécontents, de réclama-tions d'ordre fiscal', de protestations con-tre telle ou teille gestion mandarinale. Il ."/'agit d'une véritable et dangereuse mys-

tiipie, -instaurée et maintenue par la ter-reur. et que je dois combattre avec la plus sévèie énergie !

)) Ah ! quand on vient me dire : « Vous faites tirer sur des manifestants, et c'est là un geste qui heurte la sensibilité euro-péenne — et 'surtout la sensibilité fran-çaise », — je réponds « qu'il ne peut y avoir d'homme plus navré que moi d'être acculé îi cette nécessité.

» Mon destin est tragique !... Depuis trente-trois ans que je suis en Indo-Chine, j'ai toujours été l'ami et le défenseur des indigènes. Je les connais bien. ,Te sais quel-les sont leurs qualités et quels sont leurs

. défauts. Tels qu'ils sont, je les aime. Je m'efforce de leur apporter tout ce. que la France peut leur donner d'humain, de bon, de juste.

» Mais je dois me souvenir ayant tout que je suis le dépositaire des pouvoirs de la République, le représentant de la sou-"veraineté française.

» Le danger est sérieux. Une population loyale et fidèla est terrorisée. Des malheu-reux 'sont embrigadés par force avec les brigands qui les tyrannisent par l'effroi que répandent leairs atrocités...

» Le mot n'est pas trop fort. Il s'agit de réelles tortures. J 'en jMurrais citer cent exemples. Ici, une femme qui hésite à li-vrer à une bande communiste la récolte de son champ est égorgée sur place. Là, un maire qui interdit à la bandei l'accès de son village est soumis à des tortures d'un horrible raffinement. Ses mollets sont lit-téralement déchiquetés. Sa jambe est dé-pouillée de chair jusqu'à ce que le tibia soit mis à nu...

» Nous sommes ramenés à l'époque la plus sinistre des Pavillons noirs. Et l'on voudrait que nous hésitions à défendre la population contre ces affreux brigands ! »

L\Esprit Chrétien et les ifäires»

La 23« Session de« Semaines Sociales de France qui se tiendra, du 27 juillet au 2 août, à Mulhouse, relient dès maintenant l'attention. On sait que les travaux en se-ront consacrés à l'Esprit chrétien dans les affaires. Nul sujet ne convenait mieux au temps actuel où le relâchement dans les mœurs économiques préoccupe tous les es-prits soucieux de l'avenir.

Une vue du programme nous montre que ce difficile sujet sera traité avec la maîtrise habituelle du corps professoral des Semaines.

Suivant la méthode traditionnelle, les premières leçons diront comment et sous (luelles formes se pose le problème à l'or-dre du jour. On ne se bornera pa'S à étu-dier la structure du monde économique contemporain, mais on mettra aussi en lu-mière l'inquiétude qui agite les âmes d'é-lite devant les excès auxquels donne lieu la poursuite exclusive du gain. Des faits, on passera aux principes pour essayer de voir ce qu'il en reste dans les consciences, dans les usages, les lois et les inslitutionü.

Cet inventaire achevé, 11 s'agira de sa-voir quelles solutions maîtresses doivent (*tre recherchées et appliquées pour rendre leur vigueur aux préoccupations morales dans la ¡iratique des affaires. Des leçons étudieront le rôle des institutions corpo-ratives dans la défense de l'honneur com-mun. D'autres interrogeront les inslitu-tions publiiiues afin de savoir si elles ne peuvent intervenir pour restaurer les dis-ciplines morales dans les relations écono-mique». Pour finir, des leçons envisage-ront les formes d'entreprise industrielle, commerciale, financière, etc., qui, tantôt concurrentes, tantôt associées, se prêtent le plus aux abus, et de'quel redressement elles sont susceptible^.

Les leçons descriptives ou doctrinales scr ront professées par MM. Eugène Duthoit, Président des Semaines Sociales, Pierre Bayart,' professeur à l'Université libre de Lille, Chanoine Revirón, Supérieur de l'Ins-titution St-Lazare dîAutun, ancien secré-taire général du Creusot, Joseph Vialatoux, professeur de philosophie à l'Institution des Chartreux, Chanoine Tiberghien, pro-fesseur à l'Université libre de Lille, Abbé Bruno de Solage, rédacteur en chef de la Revue d'Apolo,gétique, R. P. Vülain, au-mônier général de l'U. S. I. G., Boissard, ancien député de la Côte d'Or. • Les leçons comportant des enquêtes sont

confiées à MM. Sauvaire-Jourdan, profes-seur à l'Université d'Aix-Marseille, Coart, professeur à l'Université de Louvain, E. Gounot, professeur à la Faculté Catholique de Droit de Lyon, Garrigou-Lagrange, pro-fesseur à l'Université de Bordeaux, Philip-pe de Las Cases, avocat à la Cour d'Appel de Paris, Pierre Waline, G. Berger, indus-triel, Maurice Deslandres, Doyen honoraire de la Faculté de Droit de Dijon, Mgr Beau-pin, Directeur général des Amitiés Fran-çaises à l'Etranger, M. Gonin, directeur de la Chronique Sociale de France.

/Assurés de tels concours, la Semaine So-ciale de Mulhouse promet d'offrir un puis-sant intérêt. Elles attirera de tous les pays de nombreux auditeurs.

Rappelons que les Grands Réseaux ac-cordent aux adhérents dûment inscrits la réduction de 5o % sur la valeur de deux billets aller, et que la Commission locale offrira toutes facilités de séjour. Les de . mandes de renseignements et inscriptions doivent être adressées au Secrétariat per-manent, 16, rue du Plal, Lyon.

C o n t r e T i n q u i s i t i o n fiscale

Tout le rnonde sait, pour l'avoir plus ou moins expérimenté à ses dépens, que le Fisc a le| droit pendant 5 ansi, de revenir sur les impôts déjà payés; et de réclamer éventuellement des majorations.

Par contre, le contribuable n'a que 3 mois pour exercer son recours, même si le Fisc s'est lourdement trompé à son égard, comme( celà arrive plus souvent qu'on nei croit.

Depuis longtemps, des protestations se sont élevées contre cette situation aussi in-juste qu'incompatible avec l'instabilité éco-nomique actuelle.

Pour remédier à ces inconvénients, la puissante organisation qu'est VUnion des Intérêts Economiques vient de prendre une délibération demandant au Parlement de diminuer la durée des délais d'investiga-tion du Fisc.

De nombreux groupements économiques et des Chambres de Commerce ont déjà donné leur adhésion à ce voeu qui, espé-rons-le, recueillera l'approbation des Cham-bres au moment du vote du prochain bud-get,

(Réveil Economique)

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

POUR QUE SE GENERALISENT LES BIENFATS DE I A STANDARDISATION

Poursuivant leur campagne en faveur de la standardisation des produits agricoles, les Chemins de fer de l'Etat viennent de Iirésenter, aux Foires-Expositions de Nan-tes et de Rennes, la première collectloni d'emballages standards établis conformé-ment aux décisions du Congrès national de la standardisation.

Profitant de ces deux manifestations. . qui ont suscité le plus vif intérêt dans les milieux horticoles, le Réseau de l'Etat y a fait développer, en outre, pat le Secrétaire

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Général du dil Congres, loules les raisons militant en faveur de la standardisatio'n.

L'idée a d'ailleurs déjà fait quelque che-min puisque, en Bretagne comme à ¡Nantes, des groupements importants 'se sont for-més pour la standardisation de leurs ex-péditions. On ne peut que souhaiter le plus brillant avenir à leurs marques.

EN FIN DE SEPTENNAT !

Lundi, a étâ célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage de M. Gaston Doumer-gue, avea Mme J. Graves.

Le mariage a eu lieu à la fin de la ma-tinée. Le maire du| 8° arrondissement s'é-tait rendu à l'Elysée et c'est dans le palais présidentiel même que la cérémonie s'est déroulée.

Les témoins étaient, pour le premier, M. Jules Michel, secrétaire général de la pré-s.idenoe, et pour A/'"" J . Graves, M. Laurain, industriel à Paris, ami personnel^ de M. Doumergue.

Л LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT

M. Paul Downer devant prendre posses-sion do ses lia.utes fonctimis le i3 juin pro-chain, enverra le 9, au premiai' vice-prési-dent de la Haute-Assemblée, sa lettre de démission de la présidence du Sénat.

La Haute Assemblée sera officiellement saisie 'le jour-même, de la démission de son président, et les groupes se réuniront le lendemain à l'effet d& désigner leur candi-dat au fauteuil.

L'élection du président aWail lieu vrai-semhablement le 11.

L'AMIRAL GAUCHET AUX INVALIDES

Les restes de l'amiral Gauchet, décédé à Vains, près d'Avranches, ont été trai^sférés mardi, après une cérémonie toute intime, dans la crypte ds Invalides.

L'amiral Gauchet avait commandé en chef l'armée navale française aux Dardanelles.

LES RECEPTIONS DE M. DOUMER

M. Paul Doumer a reçu' à la présidence du Sénat MM. Politis, ministre de Grèce à Paris, le gouverneur général Roiime, le général Noilet, qui lui ont présenté leurs félicitations.

D'autre part, le nouveau président a re-çu une délégation de la Société de statis-tique.

UN CONGRÈS DE POILUS Dimanche, à Mencle, M. Maginot a assis-

té à l'assemblée de clôture d'un Congrès, il déclara aux congressistes qu'il faut mon-ter jalousement la garde sur les résultats obtenus car, au fur et à mesure que le sou-

'ifcnir de la guerre s'efface, plus nombreux sont ceux qui ont tendance à contester les titres et les services des anciens combat-tants.

Au banquet, auquel assistaient huit cents convives, notre vigilant miriistre de la Guerre alors qu'il exaltait son amour de la paix, dit en substance :

F E U I L L E T O N de L'Echo Saumurois N" 22 — 3 J u i n

par GOUEjAUD D'ABLANCOURT

(SUITE)

A la fin du repas, le capitaine d'un lé-ger coup de clochette réclama le silence. Le Père Samuel se leva aussitôt. En quel-ques mots simples, d'autant plus élo-quents, il montra la détresse qui veillait en-dessous de ce parquet où tout à l'heu-re on danserait. Il indiqua d'un geste les beaux enfants roses et riants des jeunes mères présentes, eu regard des i)etits émi-grants pâlots qui, au milieu de l'air vivi-fiant du grand large, en était privés. Et pourquoi .9 Parce que leurs costumes, trop Jégers, les empêchaient de sortir au froid piquant du dehors, même à l'heure du so-leil (( Vous avez trop de luxe, partage/. Mesdames, les enfants du bon Dieu sont frères... »

Aussitôt, spontanément, un petit garçon jaillit de sa place et vint jeter sur les ge-noux du prêtre, un épais cache-nez qu'il avait gardé par hasard en revenant de la promenade. Les Dames, se levèrent. Bien pue leurs colis fussent à la çalle, elles

(( En France, tout le monde souhaite la paix passionnément; l'amour de la paix n'y est te monopole de personne, pcos plus qu'il no saurait constituer le programme électoral d'aucun parti,

>1 Ce se\rait une faute, ce serait même une mauvaise action, de donner à croire que les Français se divisent en deux camps : ceux qui serraient pour la paix et ceux qui ne seraient pas pour elle, n

BRILLANTE APOTHÉOSE

Les grandes fêtes qui viennent de se dé-rouler à Rouen pour commémorer le F® centenaire de, ia mart de Jeanne d'Arc, «ni été' grandioses, confirmant le merveilleux élan qui présida, sur plusieurs points du territoire, aux puau/aststions orgia.nisées au cours des deux dernières années, en l'itlanneun de la Sainte de la Patrie.

Lo cardinal Bourne, archevêque de West-minster, légat du pape qui présidait les fê-tes de Rouen, est reparti lundi pour Lon-dres. Uno foule nombreuse est venue l'ac-clamer à la gare rive 'droite, où le cwdinal est arrivé à midi, accompagné de l'arche-vêque de Rouen.

Mgr Bourrie a gagné le .salon de la gare, où il a été salué ¡)ur M. Lacroie, secréiaire général de la préfecture de la Seine-Infé-rieure, représentant M'. Desmars, préfet, qui était allé lui-même saluer le cardinal-légat à l'archevêché.

§§§ LA CROIX DE GUERRE

A LA COMMUNE DE COURCHELETTE

Le général Boaquet, commandant la pre-mière région, a remis solennellement^ di-manche la croix de guerre à la commune de Courchelette, ¡)rès de Douai.

En remettant la croix à la commune, qui a subi une dévastation presque complète pendant la guerre et qui fut l'une des pre-mières reconstituées, le général a rappelé, la citation à l'ordre de l'armée qui a été décernée à la commune.

§§5 LE «MEMORIAL D^Y »

Le u Mémorial Dœy n, en l'honneur des soldats atnéricains morts au champ d'hon-neur, a été célébi'é samedi à Paris avec le cérémonial traditionnel. Des services reli-gieux ont eu iieiu, à 10 h. /i5, à l'église car thoUque de Saint-Joseph,' avenue Hoche, et à la cathédrale, américaine, de l'avenue George-V.

A\ Il h. ^5, un cortège, comprenant la musique du 46® R. /., les délégations de l'American Légion et des associations d'an-ciens. combattants des armées alliées, et de nombreux membres de la colonie américai-ne de Paris, s'est rendu à l'Ara de Triom-phe.

Au cimetière américain de Suresrnes, à i!i h. 3o, M. Walter-E. Edge a prononcé un émouvant discours.

Les Assurances Sociales La Caisse Interprofessionnelle continue,

d'accepter l'inscription des assujettis de cette catégorie qui voudront bien s'adresser à Elle.

Les Bureaux sont ouverts tous les jours ouvrables de i3 h. 3o à 17 h., 11 et i3 rue de Bordeaux, Saumur.

ET RÉGIONALE

FÊTES RELIGIEUSES LES PREMIÈRES COMMUNIONS

avaient suffisamment de réserve chez elles. Rose de Bengale, la prima Dona de l'Opéra-Comique de Paris qui se rendait à Mon-tréal, prit au vestiaire sa cape de loutre de Sibérie et vint en riant la jeter sur les épaules du Religieux.

— C'est bien beau, observa celui-ci, en mtr iant la douce fourrure.

Elle sourit : — J ' en ai une autre en zibeline, prenez

nion Père, la maman des marmots ne doit pas être mieux jwurvue qu'eux contre l'hi-ver. Cette pelisseï fera son bonheur.

— Merci. Dieu vous le rendra. Mademoi-selle !

Il passa l'objet à Mme d'Orlan. — Rassemblez vos richesses. Madame, de-

main à l'heure de sortie, nos protégés, bien vêtus, monteront jouer sous le ciel et remercieront Celui qui met la charité dans les cœurs.

— Si Dieu met la charité dans les cœurs, objecta le_ banquier Sympson, celui qui donne n'est qu'un automate.

—Oui, mais conscient, dit le prêtre. L'au-tomate du bon Dieu pense et agit selon 6.1 propre volonté, inspiré par la grilce di-vine.

— Nous pourrions ergoter longtemps, l'abbé sur l'inégalité de la souffrance, le bon plaisir du riche repu qyi jefte ses • miettes. |

— La vie actuelle, Monsieur, que vous croyez définitive est seulement le prélude ^

Dimanche la pluie contraria quelque peu ce <( beau jour » entre tous : car dans tou-tes les paroisses de la ville se célébraient les cérémonies de la première communion solennelle.

L'eau cependant ne vint à tomber qu'a-près l'office du matin et les enfants purent échapper à la première trombe, d'eau.

E t l'orage qui gronda l'après-midi ne contraria pas la procession du soir que les enfants de la paroisse St-Pierre formèrent pour se rendre, suivant la tradition, à l'an-tique et vénéré sanctuaire de N.-D. des Ar-dilliëirs.

Nombreux furent les premiers commu-niants : et les parents et amis qui les ac-oompagnaient remplissaiént partout le(s églises trop petites pour contenir les fou-les.

Les allées et venues dans les rues de la ville n'avaient ¡»as cette gaieté chatoyante que donne un beau et ]Hir soleil sur les atours de fêle; les jeunes visages rayon-naient cependant suppléant à celle défi-cience de la Nature : malgré tout les réu-nions inlimes de famille où les cliers pe-lils fuient choyés demeureront dans leurs souvenirs, ce pendant que dans leurs cœurs, resteront gravées les inoubliables heures du grand jour.

SOCIETE DES L E T T R E S . SCIENCES E T A.RTS DU SAUMUROIS

EXCURSIONS La Société des Lettres, Sciences et Arts

tenta dimanche sa première sortie sur Mil-ly-le-Meugon et les environs : la plupart des membres se rendirent au lieu de cou-ce.l'ralion par des voitures particulières et suivirent avec attention et intérêt cette très jolie excursion parmi des vestiges et des beautés architecturales ou picturales vraiment remarquables.

Uno très prochaine randonnée rassemble-ra les fervents de l'art et nous voulons c r iic qu'elle sera beaucoup plus ensoleil-lée.

E C O L E DE C A V A L E R I E

SUCCÈS DE NOS CAV^\L1ERS Au Concours hippique international qui

a lieu à Varsovie, le lieutenant Du Breuil et le lieutenant De Tillières, tous deux de l'Ecole de Cavalerie, se sont respectivement classés i«"" et 2°.

La 3° place revient au lieutenant Clavé, du 11« cuirassiers.

Toutes nos félicitations à ces brillants cavaliers.

La Sortie des Poilus d'Orient Dimanche 7 juin igSi

Nous rappelons à tous les poilus d'O-rient que la .grand© sortie annuelle a lieu

de l'autre, celle de la justice. —• Moi, ajouta la ch'anteuse très grave,

je crois à la vie à venir et aussi à la vie antérieure qui nous a acheté celle-ci, ré-compense ou punition.

Hélione intervint : — Croyez donc ce que la Foi ordonne',

c'est tellement plus aisé de se jeter con-fiant dans le bonheur de croire. Vous com-blez nos protégés, voyez je suis ensevelie sous les manteaux. J e vais descendre en-dessous avec mon chargement pour voir des sourires... J e remonterai vous embau-cher, Mesdames afin de tailler et coudre quelques vêtements à la demande des pe-tits.

— ,ie vous accompagne, décida Rose de Bengale.

Les émigrants ont de grandes salles com-munes, les hamacs relevés le jour au-des-sus d'eux, laissent un espace libre, où les passagers travaillent, lisent jouent entre eux. Quelques cabines sont réservées aux familles nombreuses : Décrire la joie des pauvres voyageurs d'exil à la vue deis chauds lainages élégants, de couleur gaies si bien adaptés à l'heure actuelle, est im-pressionnant. L'actricp agrafa elle-même la pelisse de loutre au cou de la mère de famille. Celle-ci pleurait, riait, embrassait son dernier-né qu'elle serrait contre elle à l'abri du chaud rempart. Dans la salle tris-te au-dessous de la ligne de flqtUison où jamais le jour n'entratait, où les bouches

I dimanche prochain 7 juin à Saurnur. Pour la bonne organisation, il est nécessaire que les adhésions soient enregisti'ées d'urgen-ce. Avis donc aux retardaires pour se faire inscrire ayant demain soir jeudi au plus ^ tard.

Cette promenade sera très intéressante : il y aura affluence et nul doute que bon nombre de camarades ne retrouvent des frères d'armes de la terre lointaine.

A Saumur donc, dimanche.

AMICALE D E S MÉRIDIONAUX LA PROpHAINi: SORTIE

Le bureau dei la Cloucado del Soulel, (Vmicale des Méridionaux du Saumurois, rappelle aux sociétaires que la sortie an-nuelle aura lieu dimanche prochain 7 juin.

Prière à ceux qui ne se sont pas encore fait inscrire de le faire au plus tôt. ^

Rendez-vous au siège de la Société, Café du Connnerce, à 10 heures; départ pour Gennes à 10 h. 3o; banquet à l'Hôtel de la Loire, à midi.

m C A R N E T D E « L ' E C H O »

CAISSE D ' E P A R G N E DE SAUMUR

M a x i m u m de Dépôt p a r l ivret 1 2 . 0 0 0

o Séances des 28, 3o, 3i mai igSi

Sous la présidence de MM. Florisson, Nourrisson, Lieutaud.

Versements de 128 déix)sants. 18 nouveaux 505.934 francs.

Remboursements : 220.570 francs.

> 1111 i I il i ïï i 11 i it » I n 11 i n II i m 8 m i i I m T

MARIAGE Hier mardi, à 11 heures, a été célébré en

l'église St-Pierre, dans la plus stricte in-timité, la mariage de Mlle Jeanne Rabé-chault, fille de Mme et M. Rabéchault, an-cien Conservateur des Hypothèques avec M. Pierre Pichard, industriel, fils de feue Mme et de M. Alfred Pichard, président de la Chambre de Commerce.

Les témoins étaient pour la mariée : Mme Girault et pour le marié : M. Geor-ges Pichard, graveur.

Pai suite de deuils cruels et récents, seu-les les familles accompagnaient les jeunes fiancés au pied des aulels. Le mariage civil avait eu lieu luufli 'Soir à 17 heures dans les salons do l'Hôtel de Ville. La (luête faite pour les pauvres a produit 205 francs.

Qu'il nous soit permis de formuler des vœux bien sincères pour le bonheur de Mme et M. Pierre Pichard et de partager les sentiments qui airiment les deux famil-les si honorablement connues et estimées dans notre cité.

S O C I E T E COLOMBOPHILE

LES VOÏ,TIGEURS SAUMUROIS

Résultats du concours fédéral de Vierzon, le dimanche 3i mai.

Dislance de'Vierzoïi à Saumur, 1C2 km. Pigeons lâchés à C heures par temps nua-

geux, vent sud-ouest. Nombre de pigeons engagés par la so-

ciété, 44. Classement fédéral sur pigeon désigné

pour la fédération :

i..Abellard, Saumur, 8 h. 32 ' i4" , vitesse à la seconda 17 m. 68; 2. Abellard, Saumur 8 h. 33' 43 " 17 m. 5 i ; 3. Pinson, Saumur, 8 h. 4o' 18", 16 m. 83; 4. Lorrain, Saumur, 8 h. 44' 19", 16 m. 45; 5. Lorrain, Saumur, 8 h. 44' 47" , iG m. Sg; 6. Lorrain, Saumur, 8 h. 43' 38", 16 m. 3 i ; 7. Buinot, Saumur, 9 h. 01', i5 m.; 8. Pinier, Saumur, 9 h. 11' 09" , i4 m. 24; 9. Pinson, Saumur, 9 h. i4 ' 56", i3 m. 84; 10. Pinson, Saumur, 9 h i4 ' 56", i3 m. 84; n - Abellard, Saumur, 10 h. 37' 02" , 9 m. 72.

d'aération apportaient seules l'élément de vie humaine, maintenant on entendait des rires. En remontant, Hélione ne put s'em-pêcher de remarquer :

— Vous faites un cadeau royal, Mademoi selle. Cette pelisse vaut un gros prix.

— Moins que vous ne croyez Madame, je l'ai acquise d'occasion. Vous savez com-me les .grandes Dames russes fugitives, échouées en France possédaient de belles fourrures qu'elles négociaient pour vjyre, j 'en ai acheté plusieurs, cette loutre bordée de renard argenté avec sa doublure pour-pre m'a plu. J e ne l 'ai mise qu'à bord, je suis si contente de son emploi à présent.

— Moi aussi, pensa Hélione, j 'ai acheté u,ne cape, à l'étrange aventure, les fourru-res des Dames russes orit une destinée...

X UN PEU DE HOULE

Le soir, après la dîner, beaucoup de vo-yageuses négligèrent la danse et le jeu pour venir se grouper auprès d'Hélione, instal-lée dans un coin du salon. C'était à qui solliciterait l'aiguille et les ciseaux. Rose de Bengale qu'on suppliait de chanter, re-fusait obstinément.. Elle cousait un capu-chon à une rotonde de molleton gris à TÍUT tention de l'aîné des cinq petjts malheu-reux.

—Comment s'appelîmt ces gens, deman-da Mlle de Talmont, Mme d'Orlan vous de-vez le savoir.

LA J E A N N E D ' A R C D E SAUMUR

La Jeanne d'Arc de Saumur au Grand Con-cours fédéral de l'Union des Sociétés d'E-quitation militaire de France : 3o et 3i mai à Strasbourg.

L'équipe des huit membres de la Jeani|E d'Arc envoyée par le Comité de notre so-ciété locale au Concours d'Equitation de Strasbourg vient de rentrer à Saumur après avoir remporté un des plus beaux succès que la Jeanne d'Arc ait connu.

JS'os jeunes cavaliers : Guillet Jean, Mas-siet René, Lacoste Bernard, Gobi et Jac-qties, Bouffeteau ¡Abel, Vouillard Maurice, Franc Jacques, Langlois Gaston, ont classé leur société i"'® de sa division sur 22 socié-tés enlevant en outre le premier prix d'ex-cellence, le premier prix d'équitation, le premier prix d'éducation physique, sans compter quatre autres prix divers, un dans chaque spécialité présentée.

Enfin, en compétition pour le challenge d'Equitation avec la société de Lille, clas-sée première de sa division, nos brillants cavaliers l 'ont enlevé de haute lutte après une épreuve 'sans une faute, classant ainsi la Jeanne d'Arc première sur 38 sociétés.

Le challenge que nos anciens avaient con-quis à Saumur même en 1922 nous est ra-mené par nos jeunes. Honneur à eux et à leurs dévoués instructeurs, ainsi qu'aux membres du Comité do la Jeanne d'Arc qui les ont si. bien préparés à ce beau succès.

*

VÉLO-SPORT SAUMUROIS

CHAMPIONNAT DE VITESSE Dimanche matin, sous la direction de

M. Auger, assisté de MM. Paté et Noël-Tes-sier, ont eu lieu route de Tours, les pre-mières escarmouches du championnat de vitesse du Vélo-Sport Saumurois.

Voici les résultats : Première série. — i . Bertiaux, 3. Fou-

cault Arsène', 3. Lemair. Deuxième série. — Foucault Edgard, 2.

Foucault Dady, 3. Rouque. Repêchage. — i. Foucault Arsène, 2. Sa-

liou Jean, 3. Foucault Dady, 4. Rouque. 5. Lemair.

Sont qualifiés pour la finale qui se cour-rera le' 10 juin, en nocturne, à Angers : Bertiaux, Foucault Edgard, Foucault Arsè-ne et Saliou Jean.

* « "

Union Motocycliste Saumuroise

Malgré le temps maussade, le Gymkana organisé par 1' U. M. S., dimanche dernier réunit Sa concurrents, d'Angers, Beaufort, Thouars, Nancy et Saumur.

— Je n'ai pas songé à le leur demander. Ils sont les pauvres.

— Il faut toujours s'assurer de l'iden-tité des geiis qu'on secourt, vous n'avez pas l'habitude des œuvres. J e sais par ex-périence combien on est trompé, les simu-lateurs sont légion.

Hélione sourit.: — Ce n'est pas le cas. Mademoiselle,

quand les bambins auront revêtus des pompes somptueuses, présents de ces Da-mes, je vous laisserai les œuvres, moins Satan.

Rose éclata de rire : — Mademoiselle de Talmont, vouler-vous

me permettre de vous nommer à vos com-pagnes de route. J e crois que nioi seule ici connaît vos insignes.

— Si vous voulez Mademoiselle. Je suis en effetimoins connue que vous, n'ayant jamais affronté le feu de la rampe.

— C'est vrai. Mais j 'ai ouïe dire à ma mère avec quel beau courage vous aviez aidé vos semblables à sortir du feu au ba-zar de la charité à Paris, le 4 mai 1897. Vous étiez dès cette époque présidente des Jeunes Filles royalistes de Loire et Seine.

— El je le suis encore. J'avais trente ans, j 'ai le double. Mes collègues se sont succé-dées, et ne m'ont jamais permis de démis-sionner. J e m'en fais gloire. Votre non priîitanier Rose de Bengale, ne sera pas inoins... ridicule quand vous aurez mon âge, (A suivre).

Page 3: Année—№44archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · Année— 44 ABONNEMENTS Trois Mo!s . 4. fj-. Six Mois ... . 7 fr. Un An .. . . 1 ir2. En

SPORTING-CLUB SAUMUROIS LE SPORTING A BRISSAG

Le S. C. S. déplaçait dimanche à Brissac son équipe d'athlétisme. Les résultats sont satisfaisants et nul doute qu'avec de' l'en-traînement, nos Saumurois feront honneur aux couleurs a rouge et noir ». Il faut tou-tefois noter le joli hond de Carlier qui se classa premier devant 3o concurrents avec 6 m. 33, ainsi que la belle performance de Paviot, le Ramadier saumurois, qui g a -gnant le saut à la perche passa sans ef-fort 3 ni. i5.

Dimanche 7 juin, le S. G. S. participera à la finale du Fanion à Tours; espérons dans un classement honoraBIe car les con-currents sont nombreux et de taille.

Le ili, le S. C. S. se rendra à Vendôme re-mettre en compétition le challenge a Le Franc » qu'il gagna l 'an passé.

Aux victimes d'accidents du travail

A ih, 11. 3o, sous la pluie, les motards par-tirent en groupq pour se rendre place de Verdun où se disputèrent les différentes épreuves qui amusèrent beaucoup le nom-breux public.

Toutes les épreuves se sont déroulées sans une goutte de plui© et souvent sous un assez beau soleil, aux accents d'une mu-sique très entraînante, grâce au merveil-Jeux amplificateur offert par la maison Cou tard.

Au retour, les hiembres du Moto-Club Thouarsais retardés par le mauvais temps et arrivés trop tard pour prendre part aux épreuves, se joignirent au groupe, ce qui fit un défilé d'environ 4o motos. Tous se réunirent au Café de la Ville pour la distri. bution des nombreux et beaux pris et dé- | guster ensuite un vin d'honneur offert par ru. M. S.

En un mot, manifestation très réussie, qui démontra une fois de plus la mania-bilité de nos engins et fit la meilleure pro-pagande en faveur du sport motocycliste.

heures et demie, au siège social, Bourse du Travail, Grande Rue.

Renseignements gratuits sur les lois et pro-jets de loi concernant les victimes du travail, majorations de rentes, rééducation profession-nelle, etc. Conseil juridique pour la défense des droits et des intérêts des accidentés du travail, qui sont assistés devant les tribunaux par les soins du Groupement.

Em-Gml de Smmur Du 30 Mai au 3 Juin 1931

IV)n sait avec quel désin'téressement (<t quelle modestie il a poursuivi cette entre-prise. C'est à M. Courtiller que l'on doit encore la belle collection de ces cépages multipliés, qui ont donné un essor si grand à la viticulture dans notre pays et une réputation si brillante et si étendue à notre Jardin des Plantes.

La Fédération nationale des Mutilés et In-valides du travail est heureuse de porter à la connaissante des intéressés, que la loi votée dernièrement par ]e Parlement en faveur de certaines catégories de victimes ou ayants-droit de victimes d'accidents du travail, vient enfin d'être promulguée au (( Journal Offi-ciel » et est devenue, de oe fait, applicable.

Les dispositions de cette loi sont les sui-

yantes : 1° Une allocation spéciale de S.ooo francs

par an est accordée aux grands mutilés dont l'état rend indispensable l'aide d'une tierce personne (aveugles, amputés des deux bras ou des deux jambes, paralytiques, etc...) et cela quel que soit le taux di'incapacité dont ils ont •été reconnus atteints au moment de la fixation de leur rente.

Le droit à cette indemnité spéciale est fixé par ordonnance du Président du Tribunal ci-vil.

2" Le minimum de 900 francs par an (rente et majoration comprises) prévu pour les veu-ves et les ascendants, est élevé à 1.600 francs.

3° Enfin l'application des lois d'allocation st de majoration est étendu aux colonies et pays de protectorat.

De ce fait, les victimes ou ayants-droit des iictimes d'accidents du travail, survenus dans les colonies ou pays de protectorat et qui, pour la plupart, n'ont obtenu aucune répara-tion, la lé^slation des accidents du travail ne

[ s'appliquant pas dans ces pays, vont pouvoir bénéficier des allocations ou majorations pré-vues par les lois actuellement en vigueur dans la métropole.

! Les bénéficiaires de cette nouvelle loi, c'est-à-dire les grands mutilés du travail ayant be-soin de l'aide d'une tierce personne, les veu-ves et les ascendants dont l'indemnité annuelle «st inférieure à 1,600 francs, enfin les victi-nifis ou ayants-droit des victimes d'accidents

travail, survenus dans les colonies ou pays •de protectorat, ont le plus grand intérêt à se présenter au plus tôt au Groupement des Mu-tilés et Invalides du travail, auprès duquel ils trouveront tous renseignements nécessaires, •et qui remplira lui-même les formalités pour l'obtention des nouveaux avantages que leur apporte cette loi.

P- S. — La permanence du groupement des ^ utilés et Invalides du travail de Saumur est ouverte tous les samedis, d« 7 heures à 8

N A I S S A N C E S

André Gallien, 3 7 , rue Fourrier. Albert Bodin, 19, rue du Pressoir. Gérard Haye, 3 0 , rue de l'Ile-Neuve. Hubert Vanuxem, 2 3 , rue Fardeau. Madeleine Giraud, 8, rue de la Reine-

de-Sicile. P U L B L I C A T I O N S D E M A R I A G E S

Gustave Déblayé, maréchal des Logis, au G . C . E . et Lucette Penet, s. p. , à Croix,près St-Paul-sur-Ternoise(P -d . -C . )

René Roussel, verrier ,4 ,rue de la Ma-rine et Germaine Fouret , 11, rue Valde-maine, Angers.

Maurice Jaugey, directeur de Banque à Rosny-sous-Bois et Hélène Laumonier, à Bordeaux, résidant à Beaulieu, Saumur.

Adolphe Lefèvre, entrepreneur, de me-nuiserie à Caen et Fernande Laniare né-gociante à Caen précédemment à Saumur.

M A R I A G E S

Pierre Pichard, industriel a épousé Jeanne Rabéchaud, s. p . , tous deux à Saumur.

Jean-ÉmileLéger , mécanicien des P. T . T . à Paris, a épousé Germaine Kerhervé, culottièreà Saun:ur ,3 , rue St-Michel.

Notre Saumurois UN PRÉTENDU DÉPÔT D'ARMES

A SAUMUR (1800) Le Ministre de la Police Générale, par

une lettre du 12 juin 1800, informa le pré-fet de Maine-et-Loire qu'il pouvait exister un dépôt d'armes chez le' citoyen Papin, armurier à Saurnur. Le citoyen Montault écrivit au sous-préfet de l'arrondissement de faire à cet égard les recherches les plus exactes. Quelque temps après, le citoyen Delabarbe répondit au préfet qu'il en avait conféré avec le président de l'administra-tio!\ municipale et le lieutenant de gen-darmerie et lui envoya le procès-verbal de la visite faite par ce dernier, de concert avec un officier municipal dans la maison de Papin. Le i5 juillet, le préfet en adres-sait copie au Ministre de la Police, en l'as-surant que le Dépôt consistait seulement dans de mauvais fusils, achetés par cet ar-murier, lors de la vente publique du ré-sidu des armes de l'Arsenal de Saumur, dont il avait la direction.

Cnanoine UZUREAU. Directeur de l'Anjou Historique.

Llî MUSÉE DE SAUMUR Dans l'année 1829 — écrivait M. Augus-

te Courtiller — je proposai' à deux de mes amis, MM. Lange et Caderón de réunir les antiquités celtiques et romaines qui avaient été trouvées dans nos environs, aux objets d'histoire naturelle que j'avais déjà ras-semblés à cette époque, de les réunir à l'Hôtel de ville et de former ainsi le com-mencement d'un Musée saumurois. Cette proposition fut acceptée, et l'administra-tion mit à notre disposition une des salles de la Mairie. M. Lange joignit aux nom-breuses antiquités qu'il donnait, un mé-daillier composé d'îi peu près six cents mon-naies anciennes d'or, d'argent et de bron-ze, et plusieurs beaux portraits, au nom-bre desquels un, dit-on, de Jeanne d'Ara-gon, aussi beau que celui qu'au I^uvre on lopsrde comme l'original de Raphaël. Malheureusement la mort vint ' bientôt éclaircir nos rangs. Resté seul depuis bien des années, j'ai continué l'œuvre que nous devions faire en commun.

SUR LA VOIE PUBLIQUE Vers i5 h. 3o, lundi, le pont des Sept-

Voies a été le théâtre d'un accident qui ourait pu, une fois de plus, finir tragique-ment.

A co moment, une automobile conduite par un forain, Alphonse Lux, sujet belge, débouchait voulant alors doubler une autre voiture en stationnement; en faisant la ma-nœuvre, le conducteur ne vit pas un cy-cliste, M. Lemoine, chiffonnier à Saumur. Ce dernier naturellement fut projeté de son vélo eit blessé ii la jambe.

Des témoins s'empressèrent mais heu-reusement notre concitoyen n'était que lé-gèrement atteint.

AUGUSTE COURTILLER On lit dans Td Echo SaumuTois » du 27

avril 1S75 ; • Notre ville vient de perdre un de ses ci-

toyens dont il j'iste litre elle a le droit d'être «ère. M. Courtiller (Auguste), direc-teur du Musée de Saumur et du Jardin Botanique, a succombé hier, dans sa 81« année à la suite d'une maladie qui n'a entravé ses études que quelques semaines seulement.

M Courtiller a coopéré, avec M. Cade-ron Lange père et Joly-Leterme à la créa-tion de notre Musée. Naturaliste distingué, il s'était chargé, plus particulièrement de la partie géologique et minéralogique, et

UN TRIO D'INDESIRABLES Vers 18 h.. i5 lundi,/sur la place Bilange,

un forgeron-n^'icanicien de Villebernier, Daniel Samson, 2G ans, fut brutalement frappé par les nommés André Mabileau, 20 ans, manœuvre au Petit-Puy; Maurice Bré-héret, 19 ans, manœuvre, rue du Bellay et un nommé Bellanger. Celui-ci n'a pu être interrogé mais les deux autres ont avoué.

Des procès-verbaux leur ont été dressé.

0 LA. MJARAUDE

M. Jeugnet, négociant rue St-Jean, pos-sède une propriété en haut de la rue Du-plessis-Mornay.

S'éiant aperçu que-des branches d'arbres fruitiers étaient brisées, il porta plainte à la police qui ouvrit aussitôt une enquête, laquelle vient de se terminer par un pro-cès-yerbal pour maraudage contre Raoul Lanné, 21 ans, manœuvre, demeurant rue Jean-Jaurés, à Saumur.

o— ÇA LUI COUTERA CHER !

René Jeulin, 20 ans, domicilié au Cha-peau, commune de St-Lambert-des-Levées, passait dimanche soir vers 22 heures, en ville, monté sur une moto non éclairée. Les agents de ronde le sifflèrent, mais celui-ci li obtempéra pas et prit la fuite.

Reconnu cependant, il a été appelé au commissariat où il a reconnu les faits ; toutefois il n'a pu présenter de permis de conduire.

Pour nos aveugles LA T. S. F. ET LES AVEUGLES

Ou sait que <( L'American Braille Press », œuvre philantropique, présidée par M. Wil-liam Nelson Cromwell, s'efforce, depuis de noinbrcuses années, de faire participer l'a-veugle ii la vie des clairvoyants, ©n lui fournissant les moyens de se tenir au cou-rant des événements du monda entier.

Longtemps les journaux et les revues édi-tés en Braille par ses soins, rendirent de précieux services. Puis, vint la T. S. F.

Afin da familiariser les aveugles avec la radiophonie, cc L'American Braille Press » publia plusieurs brochures contenant les premières notions de T. S.F. et des sché-mas de montagne, en relief naturellement, conçus de manière à permettre de construi-re un poste à une lampe auquel il est pos-sible d'ajouter successivement une deuxiè-me;, puis une troisième lampe.

Les premiers résultats obtenus ayant été des plus satisfaisants, u L'American Braille Press », décicla de remplacer son journal bi-heJjdomadaire d'information par un jxiste émetteur dç T. S, F.

Mais auparavant, il fallait faire donc d'un poste à galène à. tous les lecteurs de ce journal. Ca qui fut fait. Les aveugles ha-bitant loin du poste d'émission reçurent un poste à Iampa .

A l'heure actuelle, plus de 700 postes, tant à galènes qu'ii lampes, ont été distri-bués en France.

Ils ont offert cet autre avantage, com-bien précieux, de permettre leurs béné-ficiaires de s^nstruire gj;cicp au:ç epnféren-ces, cours, concerts, etc., qui leur étaient auparavant inaccessibles.

Des écoles, des hospices, etc., ont été éga-lement dotés d'installations de T. S. F. dans le but d'instruire et de distraire leurs pensionnaires aveugles, qui pe'ivent, eux aussi, élargir maintenant le cercle de leurs connaissances et prendre un intérêt plus direct a la vie extérieure. Ainsi, l 'un des principaux buts de Ifi L'Ainericap Braille Press » est atteint aujourd'hui.

POMPAGE DE L EAl' DANS IJiS COM.Ml M:.S' RL RALES

ET LES EXPLOII'ATIONS ACU1CU1.ES

Les Distributions d'eau sous ¡¡ression existent depuis longtemps dans les cen-tres urbains. Les municipalités ont fait exécuter des travaux importants pour per-mettre la desserte en eau d'une popula-tion dense répondant ainsi au double sou-ci des besoins et de l'hygiène. Des instal-lations à domicile, ou des postes d'eau pu-blics, branchés sur les canalisations desser-vant les artèi'es de la ville, permettent aux usagers d'obtenir l'eau soit au robinet in-térieur, soit en allant la chercher à la pom-pe voisine.

Dans les campagnes, les installations municipales d'eau sous pression, sont peu répandues, quelques gros bourgs bien groupés autour du puits commun ont réa-lisé des distributions analogues à celles des villes, station de pompage. Réservoir com-munal, réseau de canalisation de faible développement.

Les communes rurales en général, n'ont pu eixécuter de telles installations, les ha-meaux composant la commune sont répar^ tis en des points d'eau souvent éloignés les uns des autres de plusieurs kilomètres et la pose d'unei canalisation reliant le ré-servoir d'alimentation communal unique à ces différents points de consommation entraîne des dépenses difficiles à couvrir. La de.sserte d'exploitations isolées souvent nombreuses augmente encore la difficulté d'une telle distribution.

Le développement des réseaux électri-ques ruraux permettant l'utilisation de la force motrice îi domicile donne la solution du problème.

Les installations individuelles de pompa-ge deviennent facilement réalisables.

Nous nous proposons d'examiner la mise en œuvre de ces stations individuelles en tenant compte des besoins et des condi-tions techniques variables suivant la pro-fondeur de la nappe d'eau.

1° Deux catégories de besoins .• Domesti-ques et agricoles.

a) Besoins Domestiques Les statistiques établies dans les distri-

butions urbaines font ressortir pour un nrénage les moyennes suivantes :

Cuisine par personne et par jour 5 litres. Toilette par personne et par jour 26 litres Bain 200 à З00 litres Lavage d'une automobile З00 litres Buanderie de ménage 5oo à Coo litres

b) Besoins Agricoles Les besoins agricoles s'ajoutent aux boi-

soins domestiques dans une exploitation agricole et sont variables suivant l'impor-tance de celle-ci.

Dans beaucoup de régions l'alimentation en eau de la ferme est un souci constant ^ u r l'agriculteur. Nombreuses sont les ex-ploitations en bordure de coteau ou sur les plateaux ou la seule ressource est d'al-ler chercher l'eau quelques kilomètres. Des améliorations ont été apportées, des puits creusés. Les pompes й balancier ou à manivelle, constituent déjà un progrès certain sur l'ancien treuil servant à re-monter les seaux avec une corde.

Les quantités d'eau importantes exigées pour l'alimentation des animaux et les be-soins généraux de la ferme, nécessitent souvent de p o m p r plusieurs heures.

Une vache consomme journeillement de 35 à, /io litres.

Un cheval 5o litres d'eau. Dans la plus petite exploitation un mi-

ninïum journalier de plusieurs centaines de litres d'eau est nécessaire aux besoins de la ferme.

A l'époque, des sécheresses, vient s'ajou-ter la quantité d'eau indispensable pour l'arrosage du jardin potager.

Besoins Maraîchers Le pompage de l'eau est de toule pre-

mière importance dans les exploitations maraîchères. Celles-ci sont généralement situées aux abords des grandes villes, dans la vallée même du fleuve ou de la rivièç? irriguant la région. Les frais ocp^sionnés par les nombreuses façpiis culturales, l'in-corporation d'tîugrais, soumettant la terre à une culture forcée ne doivent pas être compromis par une année de fiécheresse. L'eau est toujours l'élément indispensable et doit être fournie en quantité suffisante ?i la plante, pour lui permettre une assi-milation facile des éléments nutritifs con-tenus dans la sol. En temps de sécheresse le maraîcher déverse sur le sol dça Д\\аь: tités d'eau variable pouvant sç, chiffrer cer-tains jours par plusieurs dizaines de mè-tres cubes. Ce travail exécuté en fin de Une vache consomme par jour de 35 à 4o

journée doit être rapide. Les électro-pom-j pes employés devront assurer un débit im-

]iortant pendant un temps relativement court, 3 heures environ.

Dans ce cas le problème du pompage est lacilité par une faible profondeur d'eau. (3 ou il mètres en général).

l>epuià quelques années, les manèges à chevaux actionnant les anciennes pompes à balancier ou ii volant disparaissent peu à peu pour faire plac« aux électro-pompes

gros débit. La réalisation des installations doit tenir

compte de tous ces besoins et des condi-tions imjwsées par la profondeur de l'eau.

(A suivre).

N E F A I T E S PAS I N S T A L L E R L E

sans deinander brochure et tous

renseignements remis gratuitement par

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Automobile-Club de l'Ouest LE VU» GRAND PRIX DE LA BAULE

U aura lieu sur la plage le dimanche i3 septembre'

Contrairement à ce qui a été annoncé recemment L'Wutompbile-Club de l'Ouesl n'a jamais envisagé de supprimer son or-ganisation du Grand Prxi de la Baule pour l'année 1931 : la date a été retenue en oc-tobre igSo au calendrier par l'Automobile-Club de France et l'épreuve aura lieu com-me prévu, le dimanche i3 septembre; la départ sera donné à : i heures.

Le règlement est actuellement en prépa-ration et sera soumis très prochainement l'approbation de la Conmiission Sj^rtive 'le l'A. C. F., mais nous )X)Uvons indiquer lès maintenant que l'épreuve aura lieu

sur i5o km., que la piste a été allongée l'un km., que l'épreuve sera dotée d'im-nortants prix en espèces et que de nom-breux prix et primes seront offerts par le Journal Le Matin qui apporte son concours \ l'Autombile-Club de l'Oupst.

Pour tous renseignen-^ents concernant le VU« Grand Prix de La Baule, s'adresser i\ ''Automobiie-eiuh de l'Ouest, 3ii, Place de la République, Le Mans.

ETES-VOUS POUR OU CONTRE. LA T;\XE SUR L'ESSENCE ?

L'Automobile-Club de l'Ouest, par l'inter-médiaire de son organe officiel, l'Ouest-Spor-tif, avait posé, il y a quelque temps, aux au-tomobilistes de l'Ouest, la question suivante :

Ëtes-vous pour ou contre la taxe sur l'es-sence ?

Des milliers d<2 réponses sont parvenue« à l'A. C. O. et rOuest-Sportif en a publié une (grande partie. Comme conclusion, le Secré-taire Général de l'Automobile-Club de l'Ouest vient de consacrer à cette importante ques-tion un article dont voici les principaux pas-sages :

« Quelqu'un, au cours de ce referanduîh, a rappelé une formule que la morale réprou-ve, mais dont on s'accommode assez bien dans la vie ordinaire :

« Le meilleur impôt est celui que le voi-sin paie ». Nous ne la faisons pas nôtre et si nous n'avons pas l'illusion de croire à une formule fiscale de parfaite équité, nous avons çncofe la candeur de penser qu'une certaine somme de justice doit tout de même entrer dans les expédients fiscaux qu'on nous pro-pPAe,

Je n'ai personnellement horreur d'aucune nouveauté. Mais, avant de briser les vieux règlements qui ont au moins le mérite d'a-voir subi l'épreuv» du temps, Je demande à voir où ^ »ous conduit et je veux pouvoir insurer les inconvénients et les avantages des nouvelles solutions.

J'ai été frappé, au cours de ce referen-dum, par cet argument qu'un si grand nom^ bre ^e correspondants exprimaient dans leur

Page 4: Année—№44archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · Année— 44 ABONNEMENTS Trois Mo!s . 4. fj-. Six Mois ... . 7 fr. Un An .. . . 1 ir2. En

lettre : la taxe sur l'essence orientera la cons-truction française vers de meilleures solutions techniques. Ceux qui parlaient ainsi étaient des usagers qui s'efforçaient d'interpréter l'in-tért de notre industrie automobile.

Il m'a semblé que nos constructeurs étaient plus qualifiés que quiconque pour dire un mot à cet égard. Je les ai interrogés et ils m'ont répondu, par l'intermédiaire de leur Chambre Syndicale, que la taxe sur l'essence ne leur paraissait pas désirable et qu'ils s'en tenaient au <( statut quo », par crainte de frapper bien lourdement l'automobile utili-taire.

Faisons donc abstraction de l'intérêt des

constructeurs. Beaucoup de correspondants ont fait valoir

que cet impôt sur l'essence serait la simplicité même, puisqu'il supprimerait toutes démar-ches administratives et toutes frictions avec les agents de l'autorité. Mais d'autres nous ont représenté qu'en définitive ce ne serait pas si simple, car, pour que l'essence desti-née à des usages domestiques, agricoles et in-dustriels soit — comme on l'envisage — af-franchie du nouvel impôt, il faudrait retomber dans une nouvelle ornière de complications administratives. On a envisagé d'avoir des essences bleues, vertes, rouges, etc.

Enfin, on a dit avec insistance et ceci m'a beaucoup impressionné parce que cela parais-sait répondre à un sentiment profond et assez général, qu'il était juste de proportionner l'im-pôt à la circulation et que la taxe sur l'essence assurait cette proportionnalité.

J'ai examiné de près cet impressionnant ar-gument et j'ai éprouvé une désillusion nou-velle. Avant d'être dans nos désirs, la pro-portionnalité de l'impôôt à la circulation était idéjà dans les faits, puisque, en l'état actuel des choses, chaque bidon d'essence supporte 4 fr. so d'impôts divers : la moitié de son prix à peu près.

En définitive, les gros arguments en faveur de ]a taxe sur l'essence m'ont paru assez il-lusoires. Automobilistes soumis aux droits tri-mestriels de circulation, nous sommes, aux yeux du fisc, dans la même situation que deux voyageurs qui possèdent une carte demi-tarif sur les chemins de fer: ils l'ont payée le mê-me prix, mais elle leur présente des avantages plus ou moins grands, selon qu'ils circulent plus ou moins.

Il ne paraît donc pas y avoir raisons majeu-res de révoquer le régime actuel des droits de circulation.

Je ne dis pas qu'il est bon et qu'il faut le garder tel qu'il est; mais je ne le crois pas trop mauvais e.t je le crois surtout perfectible. Il vaut mieux, à mon avis, s'attacher à l'as-souplir que de courir le risque d'une formule nouvelle.

La création de laissez-passer en service ac-cidentel moyennant l'acquittement d'un droit par cheval-vapeur et par jour est à l'horizon, l'abaissement de 9 à s ans du délai d'ancien-neté pour admission à la demi-taxe est dans les esprits, l'éventualité du laissez-passer men-suel aà lieu du laissez-passer trimestriel est envisagée; je suis persuadé que, lorsque nous aurons pu atteindre ces buts, qui ne sont pas trop lointains, nous aurons sérieusement rap-proché de la justice idéale, dont chacun rêve, le régime fiscal des automobilistes.

Ht puis, c'?st par là que je veux terminer, !e redoute la 'orm^ j'e de la taxe sur l'ess-înce, parce qu'elle csi trop simple, paroe qu'elle of-fre un moyen tiop commode d'-'usie.- les re-cettes aux dépenses.

Je redoute par dessus tout les improvisa-tions parlementaires de dernière heure. Lors-qu'il manquerait cent, deux cents millions de plus pour boucler le budget, il se trouverait toujours, sous le coup de trois ou quatre hetures du matin, quelqu'un poujî direl:

« Augmentons l'impôt §ur l'essence 1 » Ce serait à la portée de tout le monde, ce se-rait l'impôt bouche-trou !

Redo^ons-le ! G. DURAND.

Le Gérant : P. RIGHOU.

Imprimerie Girouard et Richcu ^

Etude de M» THIBAULT, notai-re, c\ Saumur.

SUIVANT AG'J'E reçu par M » THIBAULT et LENFANTIN, no-taires à Saumur, le vingt-sept mai mil neuf cent trente et un enregistré à. Saumur, le 2 juin igSi, folio 7il, case 784 A, M. Jules Jean Gaston ROYER, propriétaire d'autos en loca-tion, et Madame Marie Léonie RICHARD, son épouse demeu-rant ensemble à Saumur, rue Balzac, numéros 19 et 21, ont vendu il M. Henri Charles HAYE, propriétaire, demeu-rant à Saumur, rue Balzac, numéro 4, époux de Madame Paule Marie Madeleine VAUDE-VILLE, le Fonds de Commerce D'AUTGS-LqCATION exploité par les vendeurs à Saumur, rue Balzac, numéros ig et 21. L'entrée en jouissance a été fi-xée au premier juin i33i . Do-micile élu en l'Etude dei M» THIBAULT, notaire ii Saumur, ou les oppositions, s'il y a lieu, seront reçues dans leis dix jours de l'insertion qui renou-vellera la présente.

Pour première insertion. THIBAULT.

AGENT QUALIFIÉ pouvaftt très activement s'occuper de la vente d'HUILES POUR AUTOS est de-mandé pour la Région par Maison ancienne et sérieure. Très bonnes références exigées. NOBLET, 3, rue Pasteur, IVRY (Seine).

niJiiiicl de CiiiTiiTce de Saumur

J L i q m d a t ^ o i î j u d i c i a i r e de MM. L. et M. LAMBAULT,

industiiels à Douvy.

La réunion des créanciers pour le concordat aura lieu au Tribunal de commerce de yaumur,(le mercredi l'^'Juillet 1931, à 13 heures 45.

Etude de M» R. GUICHARD, huis-sier, à Saumur;

V e n t e M o b i l i è r e

PAR AUTORITÉ DE JUSTICE

La dimanche 7 JUIN ig3i, et s'il y a lieu le dimanche JUIN 1931 à heures précises {heure léga-le) à Fourneux, commune de Damp terre au domicile des époux Verneau-Roger, il sera procédé par le ministère de Maître GUI-CHARD, huissier à Saumur, à la vente aux enchères publiques' des meubles, objets mobiliers et ma-tériel. Pour le détail consulter les af-

fiches. Au Comptant

. et i5% en sus des enchères

Messieurs ZIYY et Cie, manda-taires des vendeurs, se trouveront sur place à. la disposition dos ama-teurs, soit de la ferme, soit de la propriété de maître, aux dates fi-xées pour la vente mobilière.

L ' I m p r i m e r i e

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exécute très rapidement et avec un fini irréprochable et très avantageusement tous

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e t d e L u x e

R E L I U R E C A R T O N N A G E R E G I S T R E S

P A R I S (Montparnasse) — SAUMUR — BORDEAUX

STATIONS 785

Paris Ctiartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir. Château laVallière ! Noyant-Méon . . . . Linières-Bouton.. Vernaiites Blou Vivy SAUMOH ( O r l . ) a r r .

— dép. Naiitilly arr. SAUMUR (Etat ) a r r .

— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Saint-Gyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.

- dép. Airvault (gare)... Parthenay Niort Saintes Bordeaux

5 45 6 17 6 45 6 53 7 03 7 12 7 20 7 28 7 48 7 55

•7 43 7 49 7 59 8 05 8 12 8 37 9 00 9 15 9 5t

10 23 11 40 14 00 16 10

747

5 36 7 30

10 06 10 35 10 59 11 07 11 17 11 25 11 32 H 40 12 12 12 19

12 Ói 12 09 12 21 12 26 12 33 12 57 13 24 14 55 15 33 16 34 20 56 23 20 3 38

713

7 35 9 H

10 44 14 12 14 50 15 22 15 31 15 42 15 52 16 04 16 15 16 55 17 02

17 03 17 08 17 15 17 35 18 02 20 56 21 34 22 11 23 06

775

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I l f

S <3 «15

18 57 19 03 19 15 19 21 19 29 20 21 20 46

799 ! RAP.

9 20 10 34

12 23

13 27 13 29

13 51 14 08 14 15

14 57 15 52 17 24 19 OS

705 ( I ) RAP.

15 «

ié 51 17 50

18 38 18 40

19 » 19 14 19 20

20 20 37

511 7S9

13 O-i 15 15 17 00 20 12 20 42 21 07 21 15 21 24 21 3i 21 40 21 48 21 55 22 02

22 04 22 09 22 16 22 31 22 58

783 BXPR.

20 50 22 18 23 23 0 54

2 05 2 09

2 34 2 55

781 EXPR.

21 50 23 15

' i 25

2 36 2 40

4 23 5 40 7 40 9 57

BORDEAUX - S A U M U R - P.ft.RÎS (Montparnasse)

STATIONS

Bordeaux.. Saintes Niort . . . . . . Parthenay. Airvault... Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

- - dép. SAUMUR ( E )

— dep. Nantilly d. SAUMUR(G)

— dép. VIV3' Blou . . . . . . Vernantes. Linières-B. Novant- M. Chàt.-la-V Chât.-du-L Courtalain Chartres... Paris arr.

734 704^2) 503 RAP.'

5 08 5 41 5 53 5 59 6 03

7 46 8 30

'9 Ó4 9 11 9 27

9 44 9 46

6 09 6 15; 6-53, 7 04! 7 12 7 23' 7 34' 7 46 8 15 9 07, 10 41

IS » I 11 47 14 02i . . . . 15 49 13 40

702 700

5 41 7 03 7 32 8 10 8 45 9 35 9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

s 2 . a 2 ~

111 a 3 o o o

S'ié « i 2 A m UiJi

728 540

10 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

11 04 11 11 11 20 11 31 11 39 11 49 12 .. 12 10 12 40 14 05 16 50 18 i5 20 18

798 RAP.

8 25 10 28 12 00 12 48

13 24 13 31 13 49

14 08 14 10

15 12

17 Í5 18 26

788

15 52 16 56 17 20 17 52 18 10 18 49 19 Ol 19 10 19 14

18 57 19 20 19 27 20 08 20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

710

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5 S Q

21 09 21 21 21 27 21 30 21 31 21 36

2776 770 E X P R .

780 EXPR.

19 » 21 3 0 23 0 2

0 1 1 . . . . 2Ó 4Ó

2 1 56

19 » 21 3 0 23 0 2

0 1 1

20 59 21 37

22 51 23 20 2 3 39

'Ó 5Ó 0 58

2 2 0 2 24 M 0 0 4

I 33 1 36

24 M 0 0 4

I 33 1 36

I 21 "2 57 4 15 c « 17 á 49

5 20 5 17 6 40

L I G N E D ' O R L É A N S

P A RIS — TOURS — SAUMUR — ANGERS — NANTES

S T A T I O N S

Paris (Orsay) Tours.. . dep Langeais Port-Boulet., Varennes Saumur. .arr,

— dép. St-Martin . . . . St-Clément .. Les Rosiers.. La Ménitré.., Angers... arr. Nantes., .arr. St-Nazaire. . . Le Croisic . . .

145 DIR'

22 58 5 12 5 39 6 01

é il 6 22

7 06 9 03

10 35 11 41

3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 g 38

13 48

ICI EXPR.

7 06 11 42 12 06 12 26

12 4Í 12 43

13 0?. 13 25. 14 51

103 EXPK .

9.C3

13 39 13 41

14 14 15 29 17 18 18 21

3319 OMN.

8 08 12 59 13 38 14 08 14 18 14 29 14 39 14 50 14 56 15 03 15 13 15 48

109 EXPR.

12 35 15 14

16 20 16 21

16 54 18 12 19 25 20 19

3325

16 33 17 15 17 48 17 68 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 '33

115 RAP.

17 00 19 38

20 43 20 44

21 15 22 25 23 39

3331 OMN.

14 08 20 12 20 51 21 23 21 33 21 44 21 54 22 05 22 11 22 18 22 27 23 02

135 RAP.

20 10 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

141 EXPR.

21 22 1 29

L. o .

2 23 2 28

3 09 4 3S 6 22 7 45

3 20 3 43 5 19 6 54 8 04

NANTES A N G E R S — S A U M U R — TOURS — P A R I S

STATIONS

Le Croisic . . . St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, .dép. La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours. . . arr. Paris (Orsay).

3308 OMN.

5 29 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 38 6 49 7 01 7 34 S 10

12 38

120 EXPR.

5 02 6 01 7 05 8 16

8 46 8 47

9 50 12 38

A. L. EXPR.

6 20 7 28 8 45

10 05

3316

10 37 10 39

11 44 15 39

3320 OMN.

102 EXPR

10 30 11 051 11 14' 11 21 11 27 11 37 11 47 11 58 12 13 12 48 13 24

9 57 14 15 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 11 16 60 17 27 21 37

9 30 10 40 12 00 13 18

13 50 13 52

14 55 18 01

110 EXPR.

11 26 12 35 14 42 16 08 16 28

16 46 16 48

i l Ó4 17 24 18 06 21 37

3334 OMN.

16 53 19 55 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 18 21 30 21 53 22 30 23 05

I 5 20

116 RAP.

16 19 17 24 18 41 19 51

20 21 20 23

21 21 0 12

O.L .

19 35 20 42 22 14 23 38 0 01

0 21 0 24

'Ó 41 1 04 1 30 6 51

142 136 E X P R . RAP,

21 05 22 09 23 19

0 39

2 05 6 51

0 41 1 59

2 31 2 34

3 43 7 10

S A U M U R - P O R T - B O a i , E T — GHINON

S T A T I O N S

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Chinon

1803

6 38 7 13 7 24 7 36

1809

/s Jsi/o'i 9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 11 50

1S07

15 4î 10 21 16 47 17 05

S T A T I O N S 1802 4836 1810 /e Jeudi

1812 Chinon Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

7 08 7 26 7 56 8 17

13 02 13 35 14 OÍ' 14 29

20 4 4 20 57 21 23 21 44

15 25 15 4 0 17 48 18 09

S A G M U R BOURGUEIL

S T A T I O N S S T A T I O N S (A) (8)

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil..

6 38 8 10 8 19

1 11 47 12 40 12 47

15 43 16 20 16 27

Bourgueil.. Port -Boulet SaumurOrl.

e 43 7 56 8 17

10 54 12 26 12 41

16 45 17 48 18 09

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

ANGERS - DOUÉ - M O N T R E U I L — P O I T I E R S

S T A T I O N S

Angers St-L. Martigné... Doué-^a-pis. lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

1855

6 10 7 35 7 56 8 02 8 U 8 22

8 4 1 9 39

10 0 4 11 27

1857

11 35 12 5 1 13 10 13 17 13 25 13 35

13 57 14 4 1 15 08 16 25

1863 EXPR

17 03 17 59 18 15

18 3 0 OMN. 19 05 19 54 20 22 21 47

1865

17 4 0 19 08 19 37 19 4 4 19 51 20 04

20 21

STATIONS

Poitiers . . . . Moncontour L o u d u n . . . . Montreuil a.

Montreuil d, leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F"®. Martigné... Angers St-L.

I La Direction du Journal décline toutes responsaipiliiés pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire. I A moins d'indication contraire, les htures indiauées sent toujours les heures de départ.

(1) Mardis, jeudis et samedis.

(2) Lundis , mercredis et v e n d r e d i s .

1854 1852 1856 1868 M . V .

6 37 10 42 16 4 0 7 5 8 12 14 1 8 17

, , , . 8 38 13 1. 19 21 9 17 13 36 20 0 8

EXPR. 6 0 0 9 33 14 . 2 0 3 9 6 15 9 4 3 14 13 20 51 6 28 14 2 1 20 5 9 6 39 •9 54 14 3 0 2 1 05 7 0 2 10 11 14 46 21 20 8 36 11 10 16 0 2 22 17

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. Vivy Longué Les Haye.?. Brion JUM'IS Ghartrené . . Baugé Clefs La Flèche...

8 55 14 34 H 5 1 9 07 14 45 22 02 9 21 1 4 56 22 13 9 2 9 LE 03 22 20 9 35 15 08 22 25 9 42 15 13 22 30 9 55 15 23 22 41

10 12 15 38 2 2 56 10 29

1 1 5 50 23 08

LA FLÈC>HE A SAUMUR

La Flèche D. Clefs Baugé Ghartrené... Brion-Jum '" Les H a y e s . . . Longué' Vivy Saumur arr.

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01:

Vu oar nous, Maire de

imsl-de-Yille

Saumur, pour légalisation de la signature du gérant,

de Smmnr, il Certifié par Vimprimeur souîiàigné.

Lu