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fcj^fr^^^S^ 77®' Année—№ 59 ABONNEMENTS Trois Mo^^-. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 0.80 Réclames 1 fr. Faits locaux 1.20 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cfi? d'Avis Divers FONDE EN 1841 ~ PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION âi APMINiSfRATION ; 4, PLACE DU ÏVSÂRCHÉ-NOrR Samedi 24 Juillet 1921 LE NUMÉRQ 1 0 C mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée ù l'abonné sans dérangement pour lui. Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. DiFeCtfiHr ! A. GIROUARD Téléphone il-95 Rendu à son Alsace « Quand l'Alsace sera redev.e- nue française, je désire que mon cœur repose dans l'église d'Ober- nai, village-où je naquis. » Le 22 de ce mois, Angevins et Alsaciens, élus de Maine et-Loire et du Haut-Rhin, ont réalisé ce vœu suprême de Mgr Freppel, compatriote de sainte Odile et évêque d'Angers. Ce cœur, qui jamais ne désespéra de l'avenir, a retrouvé sa place en Alsace dé- livrée. Fils d'un des représentants de Maine-et-Loire, collèguè de Mgr Freppel au Pailement, il me sera sans doute permis d'évoquer ici la lettre prophétique qu'adressa, en août 1871, à Guillaume de i'russe, le grand prélat, celte lettre qu'il tiendra en main dans le beau monument d'Angers, dont M. Maurice, Angevin lui- même, a exposé, au dernier Salon des artistes français, un premiei- projet si remarqué. (Détail tou- chant, l'auteur de ce monument, exécuté avec tant d'émotion et de gratitude, a fait ses études dans l'établissement des sourds-muets créé par le grand prélat alsacien.) tt Sire,croyez en un évêque qui vous le dit devant Dieu et la main sur la conscience : l'Alsace ne vous appartiendra jamais. Vous pourrez chercher à la réduire par le joug ; vous ne la dompterez pas... J'ai passé en Alsace vmgt- cinq années de ma vie ; je suis resté depuis lors en communauté d'idées et de sentiments avec tous ses enfants ; je n'en connais pas un qui consente à cesser d'être Français. Catholiques et protes- tants, tous ont sucé avec le lait de leur mère l'amour de la Fran- ce, et cet amour a été, comme il demeurera, l'une des passions de leur vie. » Le même esprit vivra, soyez- en sûr, dans la génération qui s'élève comme dans celles qui suivront; rien ne pourra y faire, les séductions pas plus que les menaces. Laissez-moi vous le répéter, en terminant, avec tout homme qui sait réfléchir, la France laissée intacte, c'est la J^ix assurée pour de longues an- nées; la France mutilée', c'est la guerre dans l'avenir, quoi que l'on dise et quoi que l'on fasse... » Celte voix d'Alsace, trop mé- connue du vainqueur de 1871, fut aussi une grande voix fran- çaise. Législateur, l'éloquent pa- négyriste de l'amiral Courbet fut dt; ceuxqui s'élevèrent,avec Jules Ferry, contre Tétroite conception d'une France diminuée par la dé- faite,. étrangère à tout ce qui se pass'iit dans le monde, unique- ment absorbée par la trouée des Vosges. Avec Ferry, Mgr Freppel soutint la cause de la plus grande France : « Tout en nous préoccupant de notre situation en Europe, n'en- levons pas à la France son rôle traditionnel, sa puissance d'ex- pansion, son rayonnement à tra- vers le monde ; car, cela aussi, messieurs, c'est une partie de sa force et de sa grandeur. » On sait d'autre part, avec quelle d^élicatesse l'évêque d'Angers tint à marquer son indépendance à l'égard du fondateur de notre empire indo-chinois. Jules Ferry ayant voulu lui faire donner la pourpre et commencé, près du pape Léon XIII, des démarches préliminaires, Mgr Freppel sup- plia qu'aucune suite ne fût don- née à cette demande. Ainsi s'affirmait, une fois de plus, cette libre et fière nature, si représentative de la race alsa- cienne, Combien juste le parallèle tracé, en 1892, par MgrGonindard, archevêque de Rennes, entre les aspects du paysage d'Alsace vu d'Obernai et les qualités variées du talent de Mgr Freppel. En lui, l'on peut dire que se retrouvaient, en eiiet, à un degré éminent, ces qualités maîtresses du caractère alsacien, une intelligence sérieuse au service d'un cœur généreux. Depuis le 22 juillet, ce cœur généreux repose en terre d'Alsace, dans cet Obernai qui, au flanc d'une colline chargée de vigno- bles, cache.dans, les verdures ses murs badigeonnés de rose et d'a- zur, dans l'ombre de ce haut-lieu qu'illustrent les reliques de sainte Odde, dans ce site légendaire où, selon l'expression de M. Maurice Barrés, « d'innombrables géné- rations sont venues admirer ce qui ne meurt pas, la magnifique Alsace : l'Alsace « toujours' la » même et toujours nouvelle », dit Gœthe, en retraçant avec plai- sir, dans ses Mémoires, son pèle- rinage de jeune étudiant à VOd,!- lienberg... » A l'heure où, comme si nos grands morts devaient continuer à veiller sur les destinées de leur petite patrie, tant de Français tombés pour la délivrance de l'Alsace quittent la ligne bleue des Vosges pour retrouver la glèbe maternelle de l'Ile-de-Fran- ce, de l'Artois, de la Bretagne, du Languedoc, n'est-il pas émouvant de voir Ci; noble cœur d'Alsacien retourner à cette terre natale, dont lui-même prédisait, il y a juste un demi-siècle, le fatidique affranchissement. F. d'ANDlGfiÉ, Conseiller municipal de Paris. NOUVELLES EXPRESS La grande Assemblée Nationale a sup- primé _ l'enseignement de la langue alle- mande dans les écoles officielles turques et l'a remplacé par l'enseignement de la langue française. iM. Philit, secrétaire général en dispo- nibilité, est nommé secrétaire général de Maine-et-Loire. Les audiences de vacation des Tribu- naux d'Angers auront lieu : Cour d'appel : les jeudi 4 et 25 août, le jeudi 15 septembre. Tribunal correctionnel : les jeudi 11 et 25 août, 8 et 22 septembre. La Chambre syndicale a décidé qu'en principe le prix du kilogramme de pain baisserait environ de cinq centimes, cha- que fois que le quintal de farine subirait lui-même une baisse de 6 fr. M. Abel, député du Var, vient d'adres- ser à M. Briand, président du Conseil, sa démission de Gouverneur de l'Algérie. Dans un interview, M. de Valéra a dé- claré : bien que l'avenir immédiat soit incertain, nous avons parfaitement con- fiance dans le succès final de la cause irlandaise. Guérison des Verrues. On fait disparaître rapidement les verrues qui font un effet disgracieux sur les mains en les touchant, chaque jour, avec un bout d'allumette trempé dans l'acide nitrique. Eviter de dt'iposer l'acide à côté de la verrue, ce qui occa- sionnerait une légère brûlure. Le GoBseï aflffliDlslra aFr OH LES MINISTÈRES Donc, un Président du Conseil sans portefeuille 1 Pas de nouveaux minis- tères ! Pas de nouveaux sous-secréta- riats d'Etat ! Allons plus loin : moins de minis- tères, moins de sous-secrétariats d'Etat I Ce ne sont pas les Conseils d'admi- nistration les plus nombreux qui font la meilleure besogne. Celui de la France, alourdi par toute l'impatiente cohorte des jeunes sous-secrétaires d'Etat est trop nombreux et lui coûte trop de jetons de présence pour un rendement insuffisant. Ces quelques lignes n'ont pas la pré- tention de résoudre un problème qui a déjà fait et fera encore couler tant d'encre. Elles ne visent Iqu'à apporter un bref schéma, base de discussion pos- sible sur la composition désirable du Conseil d'administration de la France. Le Président du Conseil, sans porte- feuille, Président ; puis comme le Pré- sident du Conseil n'est après tout qu'un homme qui, comme tous les autres hommes, peut être empêché, fatigué, malade ou pire (je ne crois pas com- mettre crime de lèse majesté contre nos gouvernants par cette hypothèse que de récents, douloureux et répétés évé- nements en France et à l'étranger né justifient que trop), deux vice-prési- dents : Premier vice-président : le ministre des affaires intérieures ; vie administra- tive, sûreté générale, justice. (Je m'attends aux objections qui se- ront faites à ce rapprochement. On ne manquera pas de dire que la justice doit être indépendante de la politique et de l'administration. Tout le monde sait comment cette indépendance, en fait, a toujours été respectée. Nous de- mandons, nous, que l'administration, •comme la justice, soient indépendantes de toute politique.) Deuxième vice-président : le ministre des affaires extérieures. Membres du Conseil : 1° Le ministre des Finances ; 2° Le ministre de la Défense natio- nale : armée, marine, aviation militaire, invention et fabrication du matériel de guerre ; 3° Le ministre de l'Education natio- nale ; 40 Le ministre de la Production : mines, houilles blanche et bleue, agri- culture, industrie, main-d'œuvre ; 5° Le ministre de la Répartition : commerce, ravitaillement, transports terrestrés et maritimes, fluviaux et aé- riens, postes, télégraphes et téléphones ; 6° Le ministre des Assurances socia- les ; 70 Le ministre des Réparations. (Ces deux derniers ministères, en dé- pit de la théorie orthodoxe de l'unité budgétaire, auraient chacun leur budget autonome). Le budget du ministère des Assuran- ces sociales comporterait en recettes le produit des cotisations des assurés ; en dépenses, le service des assurances sous son double aspect préventif (hy- giène, habitations salubres, prévento- rium, etc.) et curatif (hôpitaux, sana- torium, assistance). Le budget du ministère des Répa- rations comporterait, en recettes, le compte débiteur de l'Allemagne, avec le complément nécessaire pour assurer, en dépenses, la reconstitution des ré- gions libérées et le service des pensions. Ce ministère cesserait d'exister avec l'achèvement, hélas lointain, de la re- constitution des régions libérées et la liquidation du servit e des pensions. Donc, en tout, dix ministères. Dans chacun de ces dix ministères à la tête de chaque grand service, non pas un sous-secrétaire d'Etat, toujours menacé par une crise ministérielle, mais, sous le titre de commissaire ou directeur général, un technicien à l'abri des tem- pêtes politiques.. 11 est certain qu'en concentrant ainsi, en quelques mains-, suivant un plan logique, l'autorité, non seulement la machine administrative fonctionnerait mieux, et à moins de frais, mais la recherche des responsabilités serait rendue moins illusoire, qu'avec l'épar- pillement actuel des attributions. Mais on ne peut, hélas, diminuer le nombre des ministères sans diminuer le nombre des ministrables et les satis- factions apportées à la raison par de telles propositions le sont au détriment des appétits des groupes et des indivi- dus. Et puis, un Conseil d'administration s'organise... Une crise ministérielle se bâcle 1... Georges CAHEN. {Ligue Civique.) Lâ nouvelle Loi sur les Loyers. L'ARTICLE UNIQUE Un régime provisoire des loyers est établi. Voici le texte de l'article unique adopté par les Chambres : Article unique. — Toutes proroga- tions ou demandes de prorogations de baux écrits ou locations verbales venus à expiration le 30 juin 1921 ou pouvant venir à expiration après cette date, quelle que soit leur origine et quelle que soit la loi qui les régisse actuelle- ment, seront, jusqu'au 1er avril 1922, réglées ou jugées suivant les formes et principes de la loi du 1er mars 1921. Toutefois, dans la limite du 1er avril 1922, la prorogation ne pourra être moindre d'un terme. Les prorogations seront toujours pro- longées d'un délai suffisant pour ache- ver le mois en cours s'il s'agit de loçft- ' '' s'

Rendu à Le GoBse O H son Alsace aFr - Accueilarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · tants, tous on t suc aveé c l e lait de leur mère l'amou

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fcj^fr^^^S^

77®' Année—№ 59

ABONNEMENTS

Trois Mo -. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 0.80 Réclames — 1 fr. Faits locaux — 1 .20

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cfi? d'Avis Divers

FONDE EN 1841 ~ P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

RÉDACTION âi APMINiSfRATION ; 4, PLACE DU ÏVSÂRCHÉ-NOrR

Samedi 24 Juillet 1921

LE NUMÉRQ

1 0 C m e s

Les Abonnements sont payables d 'a -vance et l 'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée ù l 'abonné sans dérangement pour lui.

Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. DiFeCtfiHr ! A. GIROUARD Téléphone il-95

Rendu à son Alsace

« Quand l'Alsace sera redev.e-nue française, je désire que mon cœur repose dans l'église d'Ober-nai, village-où je naquis. »

Le 22 de ce mois, Angevins et Alsaciens, élus de Maine et-Loire et du Haut-Rhin, ont réalisé ce vœu suprême de Mgr Freppel, compatriote de sainte Odile et évêque d'Angers. Ce cœur, qui jamais ne désespéra de l'avenir, a retrouvé sa place en Alsace dé-livrée.

Fils d'un des représentants de Maine-et-Loire, collèguè de Mgr Freppel au Pailement, il me sera sans doute permis d'évoquer ici la lettre prophétique qu'adressa, en août 1871, à Guillaume de i'russe, le grand prélat, celte lettre qu'il tiendra en main dans le beau monument d'Angers, dont M. Maurice, Angevin lui-même, a exposé, au dernier Salon des artistes français, un premiei-projet si remarqué. (Détail tou-chant, l'auteur de ce monument, exécuté avec tant d'émotion et de gratitude, a fait ses études dans l'établissement des sourds-muets créé par le grand prélat alsacien.)

tt Sire,croyez en un évêque qui vous le dit devant Dieu et la main sur la conscience : l'Alsace ne vous appartiendra jamais. Vous pourrez chercher à la réduire par le joug ; vous ne la dompterez pas... J'ai passé en Alsace vmgt-cinq années de ma vie ; je suis resté depuis lors en communauté d'idées et de sentiments avec tous ses enfants ; je n'en connais pas un qui consente à cesser d'être Français. Catholiques et protes-tants, tous ont sucé avec le lait de leur mère l'amour de la Fran-ce, et cet amour a été, comme il demeurera, l'une des passions de leur vie.

» Le même esprit vivra, soyez-en sûr, dans la génération qui s'élève comme dans celles qui suivront; rien ne pourra y faire, les séductions pas plus que les menaces. Laissez-moi vous le répéter, en terminant, avec tout homme qui sait réfléchir, la France laissée intacte, c'est la J^ix assurée pour de longues an-

nées; la France mutilée', c'est la guerre dans l'avenir, quoi que l'on dise et quoi que l'on fasse... »

Celte voix d'Alsace, trop mé-connue du vainqueur de 1871, fut aussi une grande voix fran-çaise. Législateur, l'éloquent pa-négyriste de l'amiral Courbet fut dt; ceuxqui s'élevèrent,avec Jules Ferry, contre Tétroite conception d'une France diminuée par la dé-faite,. étrangère à tout ce qui se pass'iit dans le monde, unique-ment absorbée par la trouée des Vosges. Avec Ferry, Mgr Freppel soutint la cause de la plus grande France :

« Tout en nous préoccupant de notre situation en Europe, n'en-levons pas à la France son rôle traditionnel, sa puissance d'ex-pansion, son rayonnement à tra-vers le monde ; car, cela aussi, messieurs, c'est une partie de sa force et de sa grandeur. »

On sait d'autre part, avec quelle d^élicatesse l'évêque d'Angers tint à marquer son indépendance à l'égard du fondateur de notre empire indo-chinois. Jules Ferry ayant voulu lui faire donner la pourpre et commencé, près du pape Léon XIII, des démarches préliminaires, Mgr Freppel sup-plia qu'aucune suite ne fût don-née à cette demande.

Ainsi s'affirmait, une fois de plus, cette libre et fière nature, si représentative de la race alsa-cienne, Combien juste le parallèle tracé, en 1892, par MgrGonindard, archevêque de Rennes, entre les aspects du paysage d'Alsace vu d'Obernai et les qualités variées du talent de Mgr Freppel. En lui, l'on peut dire que se retrouvaient, en eiiet, à un degré éminent, ces qualités maîtresses du caractère alsacien, une intelligence sérieuse au service d'un cœur généreux.

Depuis le 22 juillet, ce cœur généreux repose en terre d'Alsace, dans cet Obernai qui, au flanc d'une colline chargée de vigno-bles, cache.dans, les verdures ses murs badigeonnés de rose et d'a-zur, dans l'ombre de ce haut-lieu qu'illustrent les reliques de sainte Odde, dans ce site légendaire où, selon l'expression de M. Maurice Barrés, « d'innombrables géné-rations sont venues admirer ce qui ne meurt pas, la magnifique Alsace : l'Alsace « toujours' la » même et toujours nouvelle »,

dit Gœthe, en retraçant avec plai-sir, dans ses Mémoires, son pèle-rinage de jeune étudiant à VOd,!-lienberg... »

A l'heure où , comme si nos grands morts devaient continuer à veiller sur les destinées de leur petite patrie, tant de Français tombés pour la délivrance de l'Alsace quittent la ligne bleue des Vosges pour retrouver la glèbe maternelle de l'Ile-de-Fran-ce, de l'Artois, de la Bretagne, du Languedoc, n'est-il pas émouvant de voir Ci; noble cœur d'Alsacien retourner à cette terre natale, dont lui-même prédisait, il y a juste un demi-siècle, le fatidique affranchissement.

F. d'ANDlGfiÉ, Conseiller municipal de Paris.

NOUVELLES EXPRESS

La grande Assemblée Nationale a sup-primé _ l'enseignement de la langue alle-mande dans les écoles officielles turques et l'a remplacé par l'enseignement de la langue française.

iM. Philit, secrétaire général en dispo-nibilité, est nommé secrétaire général de Maine-et-Loire.

Les audiences de vacation des Tribu-naux d'Angers auront lieu :

Cour d'appel : les jeudi 4 et 25 août, le jeudi 15 septembre.

Tribunal correctionnel : les jeudi 11 et 25 août, 8 et 22 septembre.

La Chambre syndicale a décidé qu'en principe le prix du kilogramme de pain baisserait environ de cinq centimes, cha-que fois que le quintal de farine subirait lui-même une baisse de 6 fr.

M. Abel, député du Var, vient d'adres-ser à M. Briand, président du Conseil, sa démission de Gouverneur de l'Algérie.

Dans un interview, M. de Valéra a dé-claré : bien que l'avenir immédiat soit incertain, nous avons parfaitement con-fiance dans le succès final de la cause irlandaise.

Guérison des Verrues. On fait disparaître rapidement les

verrues qui font un effet disgracieux sur les mains en les touchant, chaque jour, avec un bout d'allumette trempé dans l'acide nitrique. Eviter de dt'iposer l'acide à côté de la verrue, ce qui occa-sionnerait une légère brûlure.

Le GoBseï aflffliDlslra aFr

OH

LES M I N I S T È R E S

Donc, un Président du Conseil sans portefeuille 1 Pas de nouveaux minis-tères ! Pas de nouveaux sous-secréta-riats d'Etat !

Allons plus loin : moins de minis-tères, moins de sous-secrétariats d'Etat I

Ce ne sont pas les Conseils d'admi-nistration les plus nombreux qui font la meilleure besogne. Celui de la France, alourdi par toute l'impatiente cohorte des jeunes sous-secrétaires d'Etat est trop nombreux et lui coûte trop de jetons de présence pour un rendement insuffisant.

Ces quelques lignes n'ont pas la pré-tention de résoudre un problème qui a déjà fait et fera encore couler tant d'encre. Elles ne visent Iqu'à apporter un bref schéma, base de discussion pos-sible sur la composition désirable du Conseil d'administration de la France.

Le Président du Conseil, sans porte-feuille, Président ; puis comme le Pré-sident du Conseil n'est après tout qu'un homme qui, comme tous les autres hommes, peut être empêché, fatigué, malade ou pire (je ne crois pas com-mettre crime de lèse majesté contre nos gouvernants par cette hypothèse que de récents, douloureux et répétés évé-nements en France et à l'étranger né justifient que trop), deux vice-prési-dents :

Premier vice-président : le ministre des affaires intérieures ; vie administra-tive, sûreté générale, justice.

(Je m'attends aux objections qui se-ront faites à ce rapprochement. On ne manquera pas de dire que la justice doit être indépendante de la politique et de l'administration. Tout le monde sait comment cette indépendance, en fait, a toujours été respectée. Nous de-mandons, nous, que l'administration,

•comme la justice, soient indépendantes de toute politique.)

Deuxième vice-président : le ministre des affaires extérieures.

Membres du Conseil : 1° Le ministre des Finances ; 2° Le ministre de la Défense natio-

nale : armée, marine, aviation militaire, invention et fabrication du matériel de guerre ;

3° Le ministre de l'Education natio-nale ;

40 Le ministre de la Production : mines, houilles blanche et bleue, agri-culture, industrie, main-d'œuvre ;

5° Le ministre de la Répartition : commerce, ravitaillement, transports terrestrés et maritimes, fluviaux et aé-riens, postes, télégraphes et téléphones ;

6° Le ministre des Assurances socia-les ;

70 Le ministre des Réparations. (Ces deux derniers ministères, en dé-

pit de la théorie orthodoxe de l'unité budgétaire, auraient chacun leur budget autonome).

Le budget du ministère des Assuran-ces sociales comporterait en recettes le produit des cotisations des assurés ; en dépenses, le service des assurances sous son double aspect préventif (hy-giène, habitations salubres, prévento-rium, etc.) et curatif (hôpitaux, sana-torium, assistance).

Le budget du ministère des Répa-rations comporterait, en recettes, le compte débiteur de l'Allemagne, avec le complément nécessaire pour assurer, en dépenses, la reconstitution des ré-gions libérées et le service des pensions. Ce ministère cesserait d'exister avec l'achèvement, hélas lointain, de la re-constitution des régions libérées et la liquidation du servit e des pensions.

Donc, en tout, dix ministères. Dans chacun de ces dix ministères à la tête de chaque grand service, non pas un sous-secrétaire d'Etat, toujours menacé par une crise ministérielle, mais, sous le titre de commissaire ou directeur général, un technicien à l'abri des tem-pêtes politiques..

11 est certain qu'en concentrant ainsi, en quelques mains-, suivant un plan logique, l'autorité, non seulement la machine administrative fonctionnerait mieux, et à moins de frais, mais la recherche des responsabilités serait rendue moins illusoire, qu'avec l'épar-pillement actuel des attributions.

Mais on ne peut, hélas, diminuer le nombre des ministères sans diminuer le nombre des ministrables et les satis-factions apportées à la raison par de telles propositions le sont au détriment des appétits des groupes et des indivi-dus.

Et puis, un Conseil d'administration s'organise... Une crise ministérielle se bâcle 1...

Georges CAHEN. {Ligue Civique.)

Lâ nouvelle Loi sur les Loyers.

L'ARTICLE UNIQUE Un régime provisoire des loyers est

établi. Voici le texte de l'article unique

adopté par les Chambres :

Article unique. — Toutes proroga-tions ou demandes de prorogations de baux écrits ou locations verbales venus à expiration le 30 juin 1921 ou pouvant venir à expiration après cette date, quelle que soit leur origine et quelle que soit la loi qui les régisse actuelle-ment, seront, jusqu'au 1er avril 1922, réglées ou jugées suivant les formes et principes de la loi du 1er mars 1921. Toutefois, dans la limite du 1er avril 1922, la prorogation ne pourra être moindre d'un terme.

Les prorogations seront toujours pro-longées d'un délai suffisant pour ache-ver le mois en cours s'il s'agit de loçft-

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tions au mois, le trimestre en cours s'il s'agit de locations comportant quatre termes par an, i t le semestre en cours, s'il s'agit de locations ne comportant qu'un ou deux termes par an.

Pour comprentlre ces stipulations, il faut avoir sous les yeux la loi de Í916 et celle de 1921.

D'abord un premier point : la loi nouvelle ne crée pas une nouvelln pro-rogation légale ; autrement dit, elle ne maintient pas, de droit, le locataire dans les lieu.x loués. Elle lui donne seu-lement la possibilité d'obtenir um; pro-rogation à certaines conditions.

LES BÉNÉFICIAIRES ÉVENTUELS

Peuvent demander la prorogation tous les locataires quels qu'ils soient dont le bail ou la location verbale, ou la prorogation de location sont arrivés à expiration ou arriveront à expirât on avant le 1er avril.

LES .lU RI DICTIONS COMPÉTENTES

Locataires et propriétaires sont libres de s'entendre. S'ils ne s'entendent pas et si le loyer est moins de 600 fr., le

. locataire devra porter sa demande de-vant le juge de paix.

Si le loyer est supérieur à 600 fr., le locataire devra porter sa demande devant le président du tribunal, jugeant en référé.

LA PROROGATION Le juge saisi, — à défaut d'accord

entre les parties, — fixera les conditions de la durée de la prorogation. Pour fixer le prix, il devra tenir compte de l'augmentation des charges qui pèsent sur la propriété. Quant à la durée, le juge ne pourra accorder un délai supé-rieur à six mois.

En principe, le point de départ est la date de l'expiration du bail, de la location ou de la prorogation. Toutefois, lorsque le délai de prorogation expire au milieu d'un mois, la prorogation sera prolongée jusqu'à la fin du mois, s'il s'agit d'une location au mois, ou du trimestre, s'il s'agit de locations ordi-naires à l'année, ou du semestre s'i s'agit des locations ne comprenant que deux termes par on.

Par conséquent, s'il s'agit d'une lo-cation ayant bénéficié- de la prorogation légale de deux ans, expirant le 24 octo-bre prochain, cette prorogation sera prolongée jusqu'au 31 octobre (s'il ne s'agit que d'une location au mois), et

jusqu'au 31 décembre s'il s' agit d'un bail à l'année. • Et c'est à cette date, 31 octobre ou

31 décembre, que partira la nouvelle prorogation accordée par le juge.

Cette situation provisoire ne saurait dépasser la date du 1er mars 1921.

« L'art'cle unique », jusqu'à cptte époque, règle donc, avec les lois de 1916 et de 1921., les rapports provisoires entre locataires et propriétaires.

Gilbert R O M A I N .

FEUIT.l.RTÜN DE L'Echo Smimnrois N-9.I . — 2 ; ] .Iuillet

Le Cœiir el la lace PAU P A U L D E GARROS

5« le On lui apprit alors que M. Spielmann

avait quitté.Casablanca le matin mê me, par le paquebot qui faisait route pour jNlarsedle.

Le portier qui lui fournissait ce ren seignement ajouta :

— M. Spielmann a même laissé deux lettres pour ces dames. Les voici.

Hélène prit les deux enveloppes et constata que l'une portait son nom et l'autre celui de sa tante. Elle remonta aussitôt dans sa chambre pour remet tre à Mlle Privât la missive qui lui était destinée. Elle ne contenait que ces quelques lignes :

« Mademoiselle, « J'ai beaucoup réfléchi à la suite

de la conversation que nous avons eue ce matin. Pour les raisons que je vous ai fait connaître, je crois préférable de disparaître pendant quelque temps. Je prendrai demain matin le paquebot çour Marseille.

B U L L E T I N F I N A N C I E R Paris, le 19 Juillet 1921.

7-ia séance d'aujourd'hui e.st plus ourde à la suite de quelques dégage-

ments de la spéculation. Les événe-ments de Haute-Silésie ne sont d'ail-leurs pas de nature à encourager les acheteurs. Les Bourses étrangères sont faibles, et les changes subissent des variations de cours insignifiantes.

Rentes françaises bien tenues : 3 % 56,40, Crédit national ancien 446, le nouveau 454.

Banques très calmes : la Paris 1282, Union Parisienne 795, Lyonnais 1345, Société Générale 692.

Navigations lourdes : Suez 5520 Chargeurs Réunis 520, Transatlantique 225.

Cuprifères réalisées, notamment le Rio 1440.

Les Industrielles russes négligées Bakou 2460, Lianosoff 433, Platine 527, North Caucasian 54.

Pétrolifères faibles sur les avis des places étrangères : Eagle 252, Roya Dutch 19.700, avec tendance nettement à la baisse, Shell 242, Omnium des Pétroles 435, 520.

Diamantifères et Mines d'or quelque peu réalisées : De Beers 508, Crown Mines 89, Rand Mines 107.

Caoutchoutières soutenues : Finan cière 87, Padang 135.

En valeurs diverses , des réalisations pèsent sur les valeurs de Sucre : Say ordinaire 1252, Sucreries d'Egypte 647

CSociété d'Eiuilf.s et d ' infonnaiions Finanàira» , tiliale d« l 'Agence Havas)

Parfumerie Centrale u et 13, Rue Balzac — SAUMUR

Maison la mieux assortie de la région Rien que des Produits de Marques

A PRIX RÉDUIT

« Veuillez agréer. Mademoiselle, l'hommage de mes sentiments respec-tueux et dévoués.

« G E O R G E S S P I E L M A N N . .»

La seconde lettre était ainsi conçue « Ma chère Hélène,

« Votre tante vous a peut-être mise au courant de la conversation que nous avons eue ce matin. En re-venant de mon excursion dans la brous-se, ]'ai appris avec peine que vous passiez chaque jour plusieurs heures à l'hôpital auprès de votre cousin Robert de Rieufort, montrant ainsi que vous avez pour ce jeune homme une sympathie très vive... qui me semble incompatible avec vos devoirs envers moi.

« Je n'ai pas osé vous en faire l'ob-servation tout de suite, de peur de pro-voquer une discussion douloureuse, et j'ai cru préférable de m'éloigner pen-dant quelques semaines.

« Je mets à vos pieds, ma chère Hélène, l'hommage de mes sentiments les plus affectueux et les plus dévoués.

« G E O R G E S S P I E L M . ^ N N . »

Lorsqu'Hélène eut terminé sa lettre, elle se retourna vers sa tante et de-manda :

— Qu'est-ce que tout cela signifie ? — Eh bien, balbutia Mlle Privât I

'. KATZ, 7, ruêChaperonnière, Angers, achète très-cher or, argenterie, dia-mants, tapisseries et meubles anciens.

BEGIOSALE

LIGUE DES FAMILLES NOMBREUSES

Nous rappelons que la Section de Saumur de la Ligue des familles nom-breuses tiendra demain dimanche 24, sa réunion générale à la Mairie à 10 heures.

Les primes à la natalité accordées par le Conseil général seront distri-buées à cette réunion par M. le Sous-Préfet.

La section est en outre autorisée à faire vendre des insignes au profit de la Ligue pendant les deux journées de courses de Saumur.

Union Syndicale des Commerçants Détaillants

de âaumur Réunion Générale du 26 Juillet

O R D R E D U J O U R :

1.— Lecture des procès-verbaux ; 2.— Communication des Fédérations

et de la Chambre de Commerce ; 3.— Etude des projets eu cours ; 4.— Mouvement syndical ; 5.— Questions diverses.

""Le Président : A. G R É G O I R E .

MÉDAILLE D'HONNEUR DES CHEMINS DE FER

• La Médaille d'honnneur des chemins de fer a été décernée aux agents, sous-agents et ouvriers, dont les noms sui-vent :

RÉSEAU DE L'ÉTAT M. Barrault Paul, inspecteur divi-

sionnaire à Saumur. RÉSEAU DE L'ORLÉANS

M. Aligond Louis, chef de gare à Saumur.

Mme Canet Eugénie, prépoiîée salu-briste à Saumur.

T e sier Stanislas, aiguilleur, à Sau-mur.

d'un air embarrassé, cela signifie que Georges n'est pas content de voir que tu prends un indéniable plaisir à pas-ser chaque jour quelques heures au-près de ton cousin Robert.

— N'ài-je pas le droit de témoigner de l'intérêt à un parent blessé, privé de famille, qui me demande l'aumône de, quelques visites ?

— Voyons, calme-toi... et laisse-moi te parler franchement. II est incontes-table, n'est-ce pas, que ses visites à l'hôpital te font, à toi, autant de plai-sir qu'à M. de Rieufort.

— Je ne peux pas nier que ces en-tretiens quotidiens avec Robert aient beaucoup d'attrait pour moi. Cet hom-me est un charmeur... Je n'ai jamais vu une intelligence aussi fine et aussi profonde, une déhcatesse aussi exquise, un cœur aussi noble et aussi bon... Quand je le compare...

— Très bien ! interrompit Mlle Pri-vât, nous sommes d'accord. Cela signi-fie que tu éprouves pour M. de Rieu-fort une sympathie très vive, une réel-le inclination peut-être... Si tu étais libre, si tu n'avais pas donné ta paro-le à M. Spielmann, tu pourrais, sans aucun scrupule, te laisser aller à cette sympathie...

La jeune fille sentait ime violente

BEAUX SUCCÈS Nous relevons parmiles récompenses

décernées aux élèves de lÉcole des Beaux-Arts d'Angers, les noms de :

André Bérard, rue de Poitiers, Sau-mur : 1er prjx^ cours de coupe de pier-res.

— Georges Michoux, rue de Rouen, Saumur : la plus haute récompense, une médaille, cours de trait de char-pente.

Nos félicitations aux jeunes lauréats.

M L'MU ! Voilà le cri générai, du cultivateur

surtout, et aussi du maraîcher 1 C'est bien aussi l'exclamation de la

ménagère depuis quelques jours. Tout le monde se plaint en effet du

Service des Eaux ! C'est incontes-table nous sommes presque toujours privés de Vaqua simplex. A qui la faute ? Tous veulent connaître le cou-pable et chacun en réalité l'ignore.

L'auteur de ce grand mal, c'est le gaspilleur d'eau : ici on gâche le précieux élément sur un asphalte spongieux ; là on en gave le cani veau ; ailleurs, et surtout on prodigue une ondée excessive aux fleurs et au gazon, quelquefois pendant plusieurs heures.

Et alors l'Usine des Eaux ne peut fournir le débit: elle en refoule autant qu'elle peut en absorber.

CONCLUSION : battons notre coulpe, ménageons l'eau, et nous aurons gagné notre procès.

L E S A G I E N

Caisse d^Ê-pargne de Saumur Séancex dts i6 et 17 juillet i921 Sous la présidence de MM. Renard

et de I avaletle. Versements de 50 déposants, 10 nouveaux

18,244 fr. Reniboursements : 17,0()i fr.

I..A CAISSE PAIR QUATRE pouu CENT

La Caisse paie, le jour même de la de-muride. les reniboursemenls jusqu'à1,(j00fi après dépôt piéalable du livret, de midi à 1 heure.

La caisse sera fermée ledimancha 24juillet jour des courses de Saumur.

poussée de révolte monter de son cœur à ses lèvres. Elle se contint ce pendant et murmura d'une voix sour-de :

— Il est vraiment malheureux qu'a-vant de connaître mon cousin Robert de Rieufort, j'aie trouvé sur ma route M. Georges Spielmann et que, sur vos conseils, j'aie consenti à lui accorder ma main. Je n'aurais pas aujourd'hui d'aussi amers regrets. Mais rien ne m'em pêche, après tout...

A ce moment, Hélène tournant les yeux vers sa tante la vit si pâle, si affaissée au fond de son fauteuil, qu'el le s'arrêta, effrayée.

— Qu'avez-vous, ma bonne tante qu'avez vous ? s'écria-t-elle. Vous êtes malade ?...

— Oui, je iruis un peu fatiguée, bal-butia la vieille demoiselle d'une voix éteinte... C'est mon cœur qui me fait mal... Ces discussions, ces tiraillements ne lui valent rien, vois tu...

— Oh I je suis navrée... Pourquoi ce Georges a-t-il pris la mouche pour une histoire aussi simple ?. . Mais qu'avez-vous, ma bonne tante ?... Vous vous trouvez mal ?...

Pas de réponse. La tête de la vieille demoiselle venait de rouler, inerte, sur le dossier du fauteuil.

Hippodrome de Varrains - ChaGé

COURSES DE SAUMUR Dimanche 24 et Lundi 25 Juillet

Première Journée, à 2 heures Prix du Gouvernement. — 1,000 fr.

offerts par le Gouvernement. — Dis-tance 2,400 mètres environ.

Prix de la Société de Sport de France (1 "" prix de l'Avenir). — Plu-sieurs objets d'art offerts par la Société de Sport de France. — Distance 2,000 mètres environ (tenue militaire).

Prix de la Société d'Encouragement. — 5,600 francs offerts par la Société d'Encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France. — Distance 2,000 mètres environ.

Prix de Saumur (Steeple-chase mi-Htaire, 3e série). — 600 francs. — Distance 3,000 mètres environ.

Premier prix de la Société des Steeple-Chases de France (Steeple-chase militaire série). — 2.000 fr. — Distance 4,000 mètres environ.

Deuxième prix de la Société, des Streple-Chases de France (Régional, 2® catégorie, steeple-chase). — 2,500 fr. offerts par la Société des Steeple-Chases de France.—Distance 4,000 m.environ.

* * *

Deuxième Journée, à 2 heures

Deuxième prix de la Société de Sport de France (2^ prix de l'Avenir). — Plusieurs objets d'art offerts par la Société de Sport de France. — Dis-tance 2,000 m. environ (tenue militaire).

Troisième prix de la Société de Sport de France (Mixte, hacks et hunters, gentlemen-riders). — 2,500 fr. offerts par la Société de Sport de France. — Distance 2,200 m. environ.

Deuxième prix de la Société d'En-couragement (hors série, n" 4). — 8,400 francs offerts par la Société d'Encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France. — Distance 2,200 mètres environ.

Quatrième prix de la Société de Sport de France (3e prix de l'Avenir). — Plusieurs objets d'art offerts par la Société de Sport de France. — Dis-tance 2,000 mètres environ.

Troisième prix de la Société des St«eple-Chases de France (Steeple-chase

Hélène courut à la sonnette. Une femme de chambre parut.

—^ Ma tante vient de s'évanouir, murmura la jeune fille, aidez-moi à la transporter sur le lit...

— Un peu d'eau sur le front, sur les tempes ! conseilla la femme de cham-bre.

— Oui, un peu d'eau... donnez... Merci... Voilà... c'est fini... elle reprend connaissance... Ah ! ma bonne tante, vous m'avez fait peur.

— J'ai des douleurs affreuses dans toute la poitrine, murmura Mlle Pri-vât d'une voix lente et faible.

— Il serait peut-être bon d'appeler un médecin, observa la femme de chambre.

Oui, allez vite chercher un mé-decin, ordonna Hélène, je la soignerai seule en attendant. — Un quart d'heure après, le docteur était là. Il ausculta la malade,hocha la tête, ne dit rien et écrivit une ordon-nance.

Mais, lorsque la jeune fille le recon-duisit dans le couloir, il murmura à son oreille :

— Crisegrave d'angine de poitrine ! „ Je ne réponds de rien.

(.4 suivre.}

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бе série). — 3,500 francs offerts par la Société des Steeple-Chases de France. __ Distance 3,400 mètres.

Quatrième prix de la Société des Stepple-Chases de France (Steeple-chase militaire 1''® série). — 2,000 francs. — Distance 4,000 mètres environ.

Prix des Chemins de fer, du Conseil Général et de la Ville de Saumur (Steeple-chase mixte). — 3,600 francs offerts : 500 fr. par la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat, 500 francs par la Compagnie du Chemin de fer Paris-Orléans, 1,200 fr. par le Ct)nseil Général de Maine-et-Loire et 1,400 fr. par la Ville de Saumiir. — Distance 3,500 mètres environ.

* * *

Conditions ¡pour les Non-Souser ip tecr j Entrée an pesage, Homriies, 15 fr.

— Dames, 10 fr. Pour les deux jours, Hommes, 25 fr.

— Dames, 15 fr. Voiture 5 fr. Chaque personne en plus dans

la voiture 3 fr. Tribune en dehors du Pesage. 5 fr. Enceinte réservée de la Pelouiîe 3 fr. Entrée sur la prairie dos

Courses 2 fr.

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EXPÉRIENCES CONCLUANTES

Vendredi màtin, à l'Ecole de Cava-lerie, avaient lieu des expériences d'un nouveau piège à mouches, dont l'ap-plication donne des résultats merveil-leux à Angers.

Accepté par le commandement de l'Ecole et encouragé par la présence de M. le sous-préfet et de M. le Maire de Saumur, l'inventeur de l'appareil, M. Pichot, un Angevin, nous lit la description de ce piège qu'il installa d'ailleurs en différents endroits, no-tamment à l'approche des cuisines et des écuries. La constitution en est fort simple et les mouches attirées par un appât qu'elles ne peuvent saisir, vont infailliblement se perdre dans une eau savonneuse ; donc point de contami-nation possible.

A peine posés, quelques appareils ne tardaient pas à démontrer leur effica-^ cité.

Le meilleur moment néanmoins pour son emploi est au début de la saison.

Le directeur des hospices d'Angers, avec lequel nous avons pu nous entre-tenir, nous a donné des résultats abso-ment édifiants : dans son hôpital, les cuisines, les salles d'opérations, la mor-gue et plusieurs autres locaux entourés de cette ceinture prophylactique d'ap-pareils sont dépourvus de mouches.

Dans le courant de l 'après-midi, nous avons pu nous rendre compte du beau succès des expériences.

M. Carrite, vétérinaire-major, qui représentait l'Ecole, s'est fort intéres-sé à cette découverte et l'a favorisée

amplement, persuadé de son succès dans l'avenir. •

Nous félicitons bifin sincèrement, avec toutes les compétences qui l'ont déjà approuvé, le modeste chercheur, iM. Pichot, dont la renommée ne tar-dera pas à s'épandre ; sa découverte sera certainement accueillie comme un bienfait par les humbles comme par les sommités.

Convoi du Front Au fur et à mesure, que les convois

se multiplient, il est profondément re-grettable de voir avec quelle insou-ciance — j'ose croire que'ce n'est p3S encore de l'indifférence •— lè Gouver-nement procède à ces glorieux rapa-triements.

Au lieu de prévenir famille et auto-rités qui attendent anxieusement les dépouilles tant désirées, l 'État, avec une désinvolture outrageante, avertit laconiquement, la veille, qu'un convoi parviendra en gare au train de 5 h. 37.

Et le télégramme ne mentionne ni le nombre de cercueils, ni leurs prove-nances et encore moins leurs destina-

/

tions. Aussi, ce matin même, en gare P. 0 .

— et encore avec un retard que nous pourrions également critiquer, mais nous ne le voulons pas — un wagon contenant vingt-deux héros, retour des champs de bataille, parvenait à la ré-gulatrice de Saumur.

\ L'autorité municipale avait heureu-

sement prévenu, dans la mesure de ses moyens, les groupements des Mutil s et des Combattants qui y étaient re-présentés avec leurs drapeaux.

M. le Maire, M. Vidal, adjoint, M. Fournier, conseiller municipal, MM. J. Amiot, président de l'U. N. C;, Albert, président des Mutilés, D"" Boivin, de' Vallois et Anis, de la Croix-Rouge, ainsi que la Presse avaient tenus, néanmoins, à rendre hommage aux sublimes héros qui revenaient du front.

Les honneurs militaires étaient ren-dus par un peloton de l'École, sous-les ordres du capitaine de Castelbajac. Le commandant Wattel représentait le général. »

Parmi les vingt-deux cercueils qui nous reviennent de Champagne se trouvent deux enfants de Saumur :

Le lieutenan Théophile Champion, du 329e R. I...

Et Raymond Pliçn, soldat au 147« R. I.

Les autres dépouilles furent immé-diatement régularisées et dirigées vers leurs destinations respectives.

Il est profondément affligeant pour les familles qui reçoivent leur précieux dépôt de ne pas sentir, en ces heures pénibles, une marque de sympathie et d'encouragement. Nous en laissorfs tomber toute la responsabilité sur les centres régulateurs et le Gouvernement qui méconnaissent leurs devoirs et n'accordent pas à nos glorieux défen-seurs toute la gratitude et la sollicitude dont ils sont redevables.

Pour nous Saumurois, victimes de cette triste négligeance, nous nous inclinonf

pieusement devant ces nobles frères d'armes que nous ne saurons oublier. Nous prions les familles de nos héros d'agréer toutes nos sympathies émues et les assurer à nouveau de notre éter-nelle reconnaissance.

A. G.

Etat'Civil de Saumur du 20 au 23 Juillet

NAISSANCES Gisèle-Louise Chamauret, route de

Varrains, 23. Charles-Marie-Victor de. la Forest-

Divonne, rue Gambetta, 3.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Pierre Guilhot, verrier, route de

Varrains, et Ernestine Foussard, mé-nagère, môme adresse.

Henri-René Gaschet, ferblantier, rue Bonnemère, 6, et Blanche Bouchard, journalière, même adresse.

DÉCÈS Florestine-Appoline Devosse, veuve

Birot, 81 ans, couturière, à l'Hospice. Ambroise Gilbert, veuf Pasquier, 71

ans, préfet honoraire, chevalier de la Légion d'Honneur, à Baulieu.

Auguste Démangé, veuf Fourmigault, 82 ans, jardinier, à l'Hospice.

Théâtre de Saumur LE GENDRE DE M. POIRIER Le 27 juillet nous aurons la bonne

fortune d'applaudir au Théâtre de Sau-mur Le Gendre de M. Poirier, quatre actes, de MM. Émile A U G I E R et Jules S A N D E A U .

Les intéressants costumes de 1840 enrichiront cette belle représentation.

M. Jules Leitner,incomparable diseur donnera l'audition de Fables de La Fontaine et de Florian.

Le Relèvement Social La « Ligue de la Moratité Publique

de Saumur » informe les amis de la Ligue que le numéro de son organe, le « Relèvement Social » , portant la date de Juin-Juillet vient de paraître.

Lire dans ce numéro : Pour rhonneur*'de la France, par Louis

Comte. — Prophylaxie sanitaire, par E. Pourésy. — Pour les enfants aban-donnés ou orphelins. — Par quels moyens pourrait-on réprimer le fléau de l'avortement ? — Une liste « de livres en vente au Secrétariat général de la Ligue (10, rue des Payens, Sau-mur). — Les Courses de Taureaux, etc.. En vente au bureau de tabacs de la

rue Balzac (0,10).

Cour d'Assises de Maine-et-Loire

Audience du 21 iuillet 1921

LE DRAME DE MÉRON Dixmier Auguste, âgé de 62 ans,

retraité à la Motte-Bourbon, commune de Méron, est accusé de meurtre et de tentative de meurtre.

Dixmier retraité de la garde répu-blicaine, qui avait durant la guerre repris du service comme chef de bri-gade de gendarmerie, était depuis plusieurs années animé de la plus vive animosité contre son voisin Chai ton François, âgé de 59 ans, cultivateur demeurant comme lui à la Motte-Bourbon commune de Méron.

!

La version que donne Dixmier, du

drame du 18 avril 1921, est contredite

par les témoins et les pièces du dossiei.

M. l'avocat général demande un verdict affirmatif et s'oppose aux cir-contancps atténuantes.

Me Ilérard, défenseur de l'accusé, plaide nettement l'acquittement.

Le Jury entre à 5 h. 1/2 dans sa salle, il en rapporte, après vingt minu tes de délibération, un verdict affirma-tif mitigé de circonstances atténuantes.

La Cour, en conséquence, condamne Dixmier à dix ans de réclusion.

En outre, le condamné, étant titu-laire' de la Médaille militaire, se voit retirer le droit de porter cette décora-tion et le président prononce la for-mule sacramentelle de la dégradation.

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Train 3325, départ de Tours 16 h. 20. — Arrivée à Saumur 18 h. 02. Départ 18 h. 15. — Arrivée à Angers 19 h. 29.

* * *

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De Normandie-Bretagne et littoral de VOcéan.

Au moment des Vacances et des départs pour la campagne et les Bains de Mer, l'administration des chemins de fer de l'Etat a l'honneur de rappeler à Messieurs les Voyageurs que, pour leur faciliter le choix d'une villégiature, elle met en vente deux Guides Illustrés de son réseau, l'un relatif aux lignes de Normandie et de Bretagne, l'autre aux lignes du Sud-ouest.

Ces deux guides, sous couvertures artistiques et illustrés de nombreuses gravures, contiennent les renseigne-ments les plus utiles, tels que : la des-cription des sites et lieux d'excursion, les principaux horaires des trains du service d'été, le tableau des marées, les cartes du littoral, des plans des villes, listes d'hôtels, pensions de fa-mille, etc.

Le Guide des lignes de Normandie et de Bretagne est mis en vente au prix de 2 fr., et celui des lignes du sud-ouest au prix de 1 fr. 25, dans les bi -bliothèques des gares du réseau, dans les bureaux de ville et les principales agences de voyages de Paris. . Ces deux publications sont également

adressées , ensemble ou séparément, franco à domicile, contre l'envoi préa-lable de leur valeur, en mandat-carte ou timbres-poste au Service de la Pu-blicité des Chemins de Fer de l'Etat, 20, rue de Rome, Paris-S®.

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Étude de R. BAUCHARD , Docteur en droit, avoué près le Tribunal civil de Saumur, demeurant 12, rue du Marché-Noir.

Séparâtion de Biens D'un exploit ,du ministère de

Me Rouland, huissier à Saumur, en date du 22 juJlet 1921 , enre-gistré.

Il арря'1 : Que Madame Eva Behormond,

épouse de Monsieur Adolphe Moulène, employé de commerce, avec lequel elle demeure à Sau-mur, 7, rue de la Fidélité,

A formé contre son rinari. Mon-sieur Adolphe Moulène, une de-mande en .sépartion de biens, et que Me Bauchard, avoué, .s'est constitué pour elle, sur sa de-mande.

Pour extrait fait et rédigé par l'avoué poursuivant soussigné,

В щ т ш le 23 juillet 1921. R. BAUCHARD.

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8, boulevard Béranger, Tours.

CHEMIN DE FER DE P.\RIS-ORLÉANS SEnVICE^ AUKHIOnit^E

Entre le Mont-Dore cl Suint Nectair '. B) Du 1er juin au 20 septembre. - Aller :

Le Mont-Dore départ 8 h , Murols arrivée 9 h. 15, Saint-Nectaire arrivée 9 h. 30. Retour : Saint-Nectaire départ 17 h. 45, Murols départ 18 h , Le Mont-Dore arri-vée 19 h. 15.

C) Du ler juin à l'aller et du 2 juin au re-tour jusqu'au 30 septembre - Aller: Le Mont-Doie départ 18 h. 30, Murols arri-vée 19 h. 45, Saint-Nectaire arrivée 20 h. Retour. Saint-Nectaire départ 7 h. .30, Murols 7 h. 45, Le Mont-Dore arrivée 9 h.

Service Automobile de La Bnurb'mle-Le Vont Dore-Besse

Da 13 juin au 15 septembre. - Allu : La Bourboule départ 12 h. 45 , Le Mont-Dore départ 13 h., Murols arrivée 14 h. 05, Besse arrivée 14 h. 30. — Retour : Besse départ 16 h., Murols départ 16 h. 25, Le Mont-Dore arr. 17 h. 30, La Boui boule arr. 17 h. 45.

Prix par place et par voyage simplé Du Mont-Dore aux localités ci-après:

Saint-Nectaire, 11 fr. 50 ; Murols, 10 fr. ; Besse, 13 fr. 50.

De La Bourboule aux localités ci-après : Murols, 13 fr., Besse, 16 fr. 50.

Les places peuvent être retenues à l'avance moyennant une taxe supplémentaire de 1 fr. par place en s'adressant au bureau du Service automobile à la Bourboule, au Mont-Dore ou à St-Nectaire;

blanca, 4 rue de l'Horloge, une Agence offi-cielle où l'on trouve des billets au départ de Bordeaux pour toutes de.slinairons des grands réseaux français et où l'on enregnistre direc-tem nt les bagages pour les mêmes destina-tions.

. 2° Par l'Espagne et Tanger. C'est la voie offrant la courte traversée'

maritime (3 heures selment eutre Algésiras et Tanger avec services quotidiens ).

Entre Paris et Algésiras, vià Bordeaux-Madrid et vicé i)ers.).billetsdireclssimpleset d'aller el retour avec enregistrement direct des bagages.

Pour tous renseignemeotscomplémentai rés-s'adresser notamment à l'Administration Cen-trale de la Ci® d'Orléans,!, Place Vaihubert, à Paris, à son Agence, 10 Boulevard des Ca-pucines el aux diverses gares intéressées.

CHENliN DE FER DEPARTEMENTAL . Trains de Saumur ä Gholel

Chimin de Fer d'Orléans Xtrganisation à Bordeaux dun Sarvice

de Transit, d'Importai on. et a'Exportation.

Dans les ports marilimes, les frais pour le tiansit des marchandiîies des wagons aux bateaux ou inversement, transit qui com-porte parfoisdesentreposages intermédiaires, sont le plus souvent très élevés et surtout sont trop fréquemment l'occasion pour le commerce de sUrprisfes déconcertantes à cause de màjoraiions imprévues.

En vue dé supprimer cette cause de gêne dans ces transports mixtes fer et mer, la Compagnie d'Orléans,qui poursuivait depuis longtemps ce résultat, vient de mettre en vigueur à Bordeanx un tarif concerté avec des entrepreneurs de cette , ville, tarit qui comporte des prix connus et fixes pour toutes les opérations de transit susceptibles de don-ner matière à des prix fixes.

Un tel tarif est surtout intéressant pour celte place où le transit entre la g.ire <le la Compagnie d'Orléans siiuée sur la rive droite du fleuve, et les quais iV rive gauche donne lieusouvent à des opéralions assez complexes.

Pour ces opérations et pour plus amples renseignements, les intéressés' p urront s'a-dresser à MM. Astié et Gomer, correspon-dants de la Compagnie, 14, cours.du Cha-peau Rouge,'à Bordeaux, on dans les gares du réseau d'Orléans.

vp ïAGES AU MAROC

-1» Par Bordeaux-Casablanca. Billets directs simples des trois classes de

Paris-Qùai d'Orsay, Orléans,Tours, Limoges et Gannat pour Casablanca et Dice-t;ersa, avec enregistrement direct des bagages des villes ci-dessus pour Casablanca.

Validité des billets simples, 15 jour. Traversée en 3 jours La Compagnie d'Orléans a ouvert à Casa-

REVUE D E FAMILLE

STATIONS ET HALTES

Saumur E.dep NantUlï(h)ar

- dép Chace . . Muuet (halte) Coudray-Mac. Courchamps. Monlort-Cizay Dences (haltel Ooué-la-Font.

— dèp Bauge-l-Fours Les Verchers Ligué (halte) Nueil . . Passavant. Clere. . Les Cerqueux Vihiers. . St-Hilaire(hal) Coron. . VeziQS . La Poterie Nuaille . CHOLET ar

OUNIBÜS-.MlXTKS Qöotidiu« 1" et 2 " classe

e 51 01 ot 11 SS 35 43 411

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1« 00 10 51 10 41 10 50 11 00 11 l e

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Trains de Cholet à Saumar

S T A T I O N S ET H A L T E S

Omnibûs-Miitïs Qdouidiimí 1 " et 2 " classe

C U O L E T d e p . 1 00 1 13 49

Nuaille . . . 1 n 14 06 t.a Poterie . . 1 58 14 n Vtizins . . . . 1 38 14 S8 Coron . . . 1 55 14 46 St-Uilalre (h) 8 n 15 08 Vihiers . . . 8 41 15 38 Les Ceriiueux 8 59 15 54 Clère . . . . 9 11 1« 06 Passavant (h) e 18 16 13 Nueil . . . . 9 14 16 ie Ligue (haltel. 9 3.1 1« 35 Les Verchers. " 45 16 41 Bauge-l-Fours 9 53 16 55 Uoué-la-F. ar. 1Ü Í0 11 01

— dèp. •0 0 17 IS Douces (halte) 10 16 11 31 MoQtfort Cizay 10 35 n 40 Courchamps . 41 44 11 49 Coudray-Mac. 0 5« 18 03 Muuet (halte) 1 01 18 '0 Chace . . . . 11 04 18 13 Nantilly (h a . . .

— dep. •1 09 18 18 Saumur.£-ar. I l 15 Is 14

O B S E R V A T I O N S . - L'heure des Chemins de fer d e T A d j o i i est celle de Paris. Les Slatloiis des ( 'hn -mina <le fer de l 'Anjon qui ne sont pas admises à trafiquer dlrecie<nent avec les stations des réseaui de i'Orli^ans el lie l'Ktat ne délivrent des billets de v y a g e u r s que pour les stations de Baugé, Noyant -Méon , Sauinur-Ltat, Nantilly, Doue ia -Fonta iné Cholet, ChaloQne>-lital, el la Poss jn > iTe.mai '.e enregisirent les bagages et tes chiens pour leur destination déflniUve sur ces réseaux.

En principe, les trains mixtes de voyageurs et de marrhandises du réseau A n j o u n'étant pas attendus dans les gares de jonction par les trains de v o y a -geurs des naseaux voisins, en cas de retard de ces trains mixtes la i-orrespondance n'est pas garanU« La correspondance n'est pas non plus garantie pour les trains mixtes correspondants au-de là des délais d'attente prescrits par l 'adrainistralion départemen-tale.

Lisez : è V e c'est la Revue la moins chère

de France 1

L E M O I N S C H E R L E P L U S P R A T I Q U E

LE PREMIER D E S G R A N D S J O U R N A U X de M O D E S

8 L E S P L U S N O U V E A U X M O D È L E S I e DES i lEILLEURS DESSINATEURS g I . L E S P L U S J O L I S O U V R A G E S | j L E S M E I L L E U R E S R E C E T T E S | I L E S M E I L L E U R S R O M A N S §

I Avec les patrons de I j " M o d e Pratique ", I I T O U » ferez toutes vos Robes . ^ I i 79 . B O U L E V A R D S t - G E R M A I N , P A R I S I

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Le Gérant : l'. lilCHOU. Saumur. — Imp. Girouard & Richou.

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CES TR^tVi^UX. D'rtI-i»

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• s ^ i tes «OMAfti Lts l>tl)i ATTACHAnTJ tf-5 ARTIClCJ Lts PLUS varié.» K» 'TMEIH-EURES PAGES

( .•vftes « o u v E A u «

24 Mumèroa par An

79. ^levMxl Saint •C.rt^m. PARI^Li«

ÂDonnements à I'ECHO SÂUMUROIS Journal bi-hebdomadaire à 4 Pages

Un An Fr. 10 » Six Mois » 5 5Ü Trois Mois » 3 »

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BILLETI\ DE SOUSCRIPTION M demeurant à

déclare souscrire un abonnement d [ à ¿ 'Echo S a u m u r o i s , à partir du

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[ NOTA — Dötaclicr ce Bulletin et l 'adresser â .M. le Directeur de I ECHO;S.\Ü.MÜROIS. •i, place du .Marché-Noir, avec le montant de Г А Ь о и п е ш - т en ni.indat-poste.

I M P R I M E R I E P A U L G O D E T

GIROUARD êc RICHOU, Successeurs SAIJHIJB — -I, P l a c e d u H a r c b è - » o i r . — S.4U1II.TB

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Adresse Télégraphique: GIROUARD-SAUMUR — Téléphone i-9 5

Vu par ooas. Maire de Saumar , pour légalisaiioQ de la Signatare da Géraot , H6tel4U-Ville de Saumur, U 19 U Mi II,

Certifié par l Imprimeur soussigné^