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84"'®Année—N°89 ABONNEMENTS Trois Mo's, . 4 tr. Six Mois. . •. . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ETRANGER 25 FRANCS • ' I. I - - " ' INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers FONDE EN 1841 - PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI REPACTIOM & ADMINISTRATION ; 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR Mercredi 7 Novembre 1928 LE NUMÉRO 1 5 C Les Abonnements sont payables d'a- rance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une uiiiée. La quittance est présentée à l'aboané sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 I DirBGtear: A. GIROUARD OTéléphona 1-95 ni* Incorrigibles « Je ne sais pas ce qu'on peut appeler un illusionrtiste... Après Locarno, je ne me suis pas ima- giné que tout étdit fini, que, dé- sormais , tout était réconcilié. Mémi- après b pacte de Paris, qui est uii obstacle mis sur le ch^tnin de I9 guerre, je me rends bien compti- qu'il faut de nou- VHaux et uers-'vératits eflbrts pour consacrer cette œuvre et pour amt^ner l'époque heureuse où les peuples ne sprof^t plus à la merci de mouvements d'opinions sus- ceptibles (le les jeter de nouveau dans unt^ guerre, » Nage et prudent langage en même temps qu'analyse avisée de la psychologie des peuples dont la guerre dernière, au lieu de leur faire toucher du doigt l'inanité des conflits armés, si fortement mise à nu naguère avec tant de prescience par N')rmHn Angeil, st-mble, avec l'épanouissement intégral du principe des nationalités, avoir élargi Ou ressuscite l'impéria- lisme sous la forme du nationa- lisme populaire. En parlant de la sorte, le 6 sep- tembre, à Genève, devant les journalistes français, M. Aristide Briand ne songeait-il point aux tiraillements et aux épreuves t-xtrê ne- à qiio! ^st journelle- ment ou mise la sentimentalité germanique ? Telle est la retentissante célé- bration d'i centenaire de Sehubert qui, pour ( ii>^ical qu'en fût l'ob- jet, parut icttement inharmo- nieuse. Te', ce neuvième anniversaire de la Constitution de Weimar, dont la ceiémonie officielle don- nait lieu, en présence du maré- chal préside^ 1 du Ueich, à l'ex- pression non dissimulée des vœux du nationalisme germa- nique unitaire, tandis qu'à Francfort il iTO- urait au général von Deimling l'occdsion de dire le désir de la Rpichsbanner, « qui ne veut neii sivoir de nouveaux armemei'ts de tendre la main vers les voi-ins <ie l'autre cô:o du lUiin. Telle ih uv.ise humeur, unanimviijv'iii partagée par IJopi- pion allemande, à quoi se laissait aller la délégation du Reich con- duite par un chancelier socialiste, au discours capital de M. Briand à la S.D.N., marquant cependant une reprise décisive du dialogue engagé en février, du Reichstag à la tribune du Sénat, avec M. Stresemann sur l'évacuation de la Rhénanie. * * * Aussi bien, à peine sèche au bas du pacte Kellogg, à côté des paraphes des représentants des quatorze États, l'encre de la signa- ture de M. Stresemann, à peine entamées les négociations ad- mises par les « six » à Genève sur l'évacuation de la Rhénanie et le règlement complet et défi- nitifdu problèmedes réparations, que le parti nationaliste allemand laisse passer un insolent mani- feste qui sent son Brunswick d'une lieue. Il n'y manque qu'une invoca- tion au vieux dieu allemand et l'air du chant rituel de haine à la France : « Siegreich werden wir Frankreich schlagen ! » Dérision! Les nationalistes, conservateurs, impérialistes et junkers choisissent le moment où continuent dans la pratique les conversations de Genève pour épancher la bile du plus incorri- gible chauvinisme. Pas d'illusions trompeuses I II existe en Allemagne dés hommes pour qui le patriotisme consiste à haïr, à entretenir la haine et à pousser à la haine les jeunes gé- nérations, pour qui encore reste immuable doctrine la profession de foi de 1910 du général von Fal- kenhayn ventant l'essence divine de la guerre, anathématisant l'esprit de révolution qui soufïle de France , et le cri de haine d'Henri Heine. Il existe en Allemagne des hommes pour qui le patriotisme ne peut se manifester autrement que sabre en main ; il y a ces incorrigibles « démagogues na- tionalistes », stigmatisés par M. Dawes en 1924, ces charcutiers impatients de suivre à la lettre le mauvais conseil qu'on leur donne dans les Chevaliers d'Aris- tophane ;ffBrouille les affaires de. la même façon que tu amal- games tes hachis. Tu as tout ce qu'il faut pour entraîner la popu- lace, voix terrible, esprit pervers, impudence de Halle. » Déjà la déclaration du cabinet Marx, le 3 février 1927, souscri- vant à l'œuvre de Locarno et donnant pour caractéristique à la politique allemande « la re- nonciation à l'idée de revanche » avait provoqué une vive réaction des conservateurs menés par le comte Westarp. Le succès de la social-démo- cratie aux récentes élections, l'arrivée au pouvoir d'un cabinet de gauche, l'inamovibilité de M. Stresemann aux affaires étran- gères, ont poussé au paroxisme des incorrigibles qui «; n'ont rien appris, ni rien oublié, » Gabriel STONES. miiimmii iiiiiiiiiiiiiiii 11111111111 m Le Cabinet Poincaré a démissionné Œuvre des Radicaux Une déclaration nocturne du parti radical-socialiste, votée après le départ des ministres .radicaux , condamnant formellement l'Union nationale, MM. Herriot, Sarraut, Queuille et Perrier ont donné leur démission, entraînant celle du Cabinet tout entier. * * * Voilà la belle besogne à laquelle se sont livrés, à la suite de MM. Caillaux et Malvy — les deux font la paire les énergumènes du Congrès radical- socialiste pour lequel on a mis pendant trois jours la bonne et paisible ville d'Afîgers en état de siège, besogne anti-nationale et par conséquent anti- française, s'efforçant ainsi de détruire l'œuvre accomplie inlassablement par M. Poincaré depuis juillet 1926, avec l'assentiment du pays. Ces énergumènes et ces faux démo^ crates, qui se sont montrés une fois de plus d'insatiables ambitieux et de vul- gaires politiciens de parti, mettant leur intérêt personnel au-dessus des intérêts de la France, ne pardonnent pas à M. Poincaré l 'intelligence, la force de travail, le dévouement et le patrio- tisme dont il fait preuve pour réparer leurs fautes, et ils ne lui pardonnent pas surtout d'avoir fait appel à toutes les bonnes volontés françaises pour l 'aider dans son oeuvre. Ainsi qu'il fallait s'y attendre, la démission du cabinet Poincaré, dans les circonstances où elle s'est produite, a causé à Paris et dans le pays une vive émotion, et la conduite des éner- gumènes du Congrès d'Angers est sévè- rement jugée. MOUVFLLE? EXPRESS M. Poincaré vient de remettre au Président de la République la démission collective du Cabinet. La crise ministé- rielle est motivée par la démission des ministres radicaux-socialistes, MM. Her- riot, Sarraut, Queuille et Perrier, à la suite de la manœuvre de la dernière heure au Congrès d'Angers. En raison des conditions tout à fait particulières dans lesquelles surgit cette crise, en l'abrence de tout vote du Parlement, on a l'impression que la lâche du président de la République ne sera pas aisée. Il est possible que plusieurs jours s'écoulent avant qu'il soit en mesure de désigner le futur président du Conseil. Dès la rentrée, la Chambre a engagé la discussion sur la demande de déchéance des députés autonomistes alsaciens. Au début de la séance, le président a rendu un hommage unanimement applaudi aux membres défunts de l'Assemblée. Les deux aviateurs Reine et Serre sont arrivés à Paris après leur captivité chez les Maures. Ils onc été l'objet d'une ma- nifestation de sympathie à leur descente de train à la gare d'Orsay. Entre Metz et Thionville, une locomo- tive , renversant un butoir, est vsnue heurter la maison d'un garde-barrière. Celui-ci a été écrasé par la chute des matériaux. llHllilIllllllllilIlilllliillHliiH'"""' Le grrrand congrès radical Après trois jours de longs et copieux dé- bats (dont deux jours entiers à combattre l'Union Nationale), et au cours desquels 1 s congressistes ne se reconnaissaient qu'avec la vieilles formule do « A bas la Calotte » { qu'ils veulent malgré tout rajeunjy, aS" Congrès radical est terminé- On y a ^Siucftup parlé de discipline et or^ a vu que c'est justement cette disci-- pline qui fait le plus défaut, La conclusion tiendrait surtout dans le vote de l'ordrç du jour Montigny, dont nous pubîions le texte ci-dessous; ce mê- me texte fut suivi de résolutions contra- dictoires comme on le verra plus loin. » • * Voici le texte de l'ordre iju jour Mon- tigny, qui fut adopté, dimanche soir, en c nclusion du débat sur la politique géné- rale du ParÛ : (("Le Congrès d'Angers, fidèle à la doc- trine permanente du Parti, remerciant le Président E. Herriot de ses déclarations et le félicitant de son attitude fermemenl laïque; . «Affirme sa -volonté de voir se réaliser, sans délai, les réformes suivantes : » I. Respect et application des lois laï- ques; disjonction des art. 70, 71 et 71 bis; ».) Ecole unique; 3.) Justice fiscale pour les dégrèvements à la base et une progres- sivité équitable dans le cadre de l'impôt sur le revenu et des taxes successorales; /i.) service d'un an; Limitation des dépenses militaires et navales et des effectifs de l'ar- mée de métier âu chiffre du budget de 1928; application des économie^ réalisées aux réformes sociales et aux réformes éco- nomiques productrices, telles que dévelop- pement du crédit à l'Agriculti^e et au pe- tit Commerce; électrification des campa- gnes ; outillages et grand travaux; 5. éta- blissement d'un système définitif des ré- parations, arbitrage obligatoire; 6. Recon- naissance du droit syndical sans distinc- tions ni réserves et collaboration confiante avec le syndicalisme pour la réalisation du programme de la C.G.T. » Décide que la confiance du Parti à tout Gouvernement sera subordonnée à l'exécu- tion de ce programme; qu'aucun acte d'in- discipline ne sera toléré sur ces différents points au sein des groupes i)arlementai- res; qu'aucun élu radical ne pourra parti- ciper à un Gouvernement qui n'applique- ra pas œ programme. » Le Congrès délègue ses pou\Toirs au Co- mité exécutif du Parti pour assurer l'exjé- cution de ces décisions... » t • ' • • Et le Matin déclare que l'on doit la mo- dération du vote final à l'autorité de M. Herriot. Mais le résultat du Congrès est contradictoire . «En effet, en volant l'ordre du jour Montigny, le Parti a donné l'ordre impé- ratif à ses élus de voter conformément h un programme qui est loin d'être celui du Cabinet; mais en repoussant la mo- tion Garnier, le Parti a également déclaré qu'il ne désirait pas renverser, à l'heure actuelle, le Gouvernement. » Comment les élus sortiront-ils de co dilemne ? Sans doute, en conservant leur liberté individuelle, comme devant. » Par ailleurs, si la motion Montigny avait été seule présentée, elle eût paru terrible pour le Gouvernement actuel. Le rejet de la motion Garnier en a beaucoup atténué la portée et elle a ainsi obtenu un résultat diamétralement opposé à celui qu'elle recherchait. » Les choses restent donc à l'état; le congrès radical n'a jws voulu prendre la responsabilité d'une crise ministérielle. H se contente de l'escompter. » • • On sait maintenant ce que valaient ces dé- terminations puisque^ la en une séan- ce non prévue H profitant du départ des ministres, les lieutenants de Caillaux réus- sirmt une mise en demeure qui oblige les ministre à se démettre. imiimmmmmimiiinnmimiiiin La devise républicaine Liberté t C'est un des plus beaux mots de la langue avec; celui de Patrie. Mais rien n'est plus commun gue le nom, rien n'est plus rare que la chose. La liberté du travail est un leurre. Qui défend le travailleur contre les gréy.istes? Qui a le droit de travailler tout le temps qu'il juge nécessaire à la subsistance de sa famille ? Des boutiquiers sont contraints de fermer le dimanche, comme sous la Restauration, Défense de... Il est interdit die... Vive la liberté ! EgalitéI Ahl' pour l'Egalité, le Français est plus exigeant. L'Egalité est la grande îdole de la Démocratie. M. Herriot réclame l'Ecole égale. Les fonctionnaires demandent l'égalité des trai tements, la suppression du choix,. c'est-â- dire du mérite, qui est contrairé S l'Egali- té. Le tour de bôte, voilà l'idéal! C'est grâce à la sainte Egalité que le cé- libataire a le même droit civique que le père de famille, que l'ivrogne él l'idiot ont le môme suffrage que le savant génial. N'est-ce pas grûce à l'Egalité que la S^D.N. proclame que les peuples les plus civilisés et qui sont l'honneur de l'humanité do^,

REPACTIOM & ADMINISTRATION - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · 84"'®Année—N°89 ABONNEMENTS Trois Mo's ., 4

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84"'®Année—N°89 A B O N N E M E N T S

Trois Mo's, . 4 tr.

Six Mois. . •. . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En dehors du département: 16 fr. ETRANGER 2 5 FRANCS • ' I. I - - " '

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2 . 5 0

J o u r n a l Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers

— FONDE EN 1 8 4 1 -P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

R E P A C T I O M & A D M I N I S T R A T I O N ; 4 , P L A C E DU M A R C H É - N O I R

Mercredi 7 Novembre 1928

LE NUMÉRO

1 5 C

Les Abonnements sont payables d'a-rance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une uiiiée.

La quittance est présentée à l'aboané sans dérangement pour lui.

C/C/ Nantes 154-28 I DirBGtear: A. GIROUARD OTéléphona 1 - 9 5

n i *

Incorrigibles « Je ne sais pas ce qu'on peut

appeler un illusionrtiste... Après Locarno, je ne me suis pas ima-giné que tout étdit fini, que, dé-sormais , tout était réconcilié. Mémi- après b pacte de Paris, qui est uii obstacle mis sur le ch^tnin de I9 guerre, je me rends bien compti- qu'il faut de nou-VHaux et uers-'vératits eflbrts pour consacrer cette œuvre et pour amt^ner l'époque heureuse où les peuples ne sprof t plus à la merci de mouvements d'opinions sus-ceptibles (le les jeter de nouveau dans unt guerre, »

Nage et prudent langage en même temps qu'analyse avisée de la psychologie des peuples dont la guerre dernière, au lieu de leur faire toucher du doigt l'inanité des conflits armés, si fortement mise à nu naguère avec tant de prescience par N')rmHn Angeil, st-mble, avec l'épanouissement intégral du principe des nationalités, avoir élargi Ou ressuscite l'impéria-lisme sous la forme du nationa-lisme populaire.

En parlant de la sorte, le 6 sep-tembre, à Genève, devant les journalistes français, M. Aristide Briand ne songeait-il point aux tiraillements et aux épreuves t-xtrê ne- à qiio! ^st journelle-ment ou mise la sentimentalité germanique ?

Telle est la retentissante célé-bration d'i centenaire de Sehubert qui, pour ( ii> ical qu'en fût l'ob-jet, parut icttement inharmo-nieuse.

Te', ce neuvième anniversaire de la Constitution de Weimar, dont la ceiémonie officielle don-nait lieu, en présence du maré-c h a l préside^ 1 du Ueich, à l'ex-pression non dissimulée des vœux du nationalisme germa-nique unitaire, tandis qu'à Francfort il iTO- urait au général von Deimling l'occdsion de dire le désir de la Rpichsbanner, « qui ne veut neii sivoir de nouveaux armemei'ts de tendre la main vers les voi-ins <ie l'autre cô:o du lUiin.

T e l l e ih u v . i s e h u m e u r ,

u n a n i m v i i j v ' i i i p a r t a g é e p a r I J o p i -

p i o n a l l e m a n d e , à q u o i s e l a i s s a i t

aller la délégation du Reich con-duite par un chancelier socialiste, au discours capital de M. Briand à la S.D.N., marquant cependant une reprise décisive du dialogue engagé en février, du Reichstag à la tribune du Sénat, avec M. Stresemann sur l'évacuation de la Rhénanie.

* * *

Aussi bien, à peine sèche au bas du pacte Kellogg, à côté des paraphes des représentants des quatorze États, l'encre de la signa-ture de M. Stresemann, à peine entamées les négociations ad-mises par les « six » à Genève sur l'évacuation de la Rhénanie et le règlement complet et défi-nitifdu problèmedes réparations, que le parti nationaliste allemand laisse passer un insolent mani-feste qui sent son Brunswick d'une lieue.

Il n'y manque qu'une invoca-tion au vieux dieu allemand et l'air du chant rituel de haine à la France : « Siegreich werden wir Frankreich schlagen ! »

Dérision! Les nationalistes, conservateurs, impérialistes et junkers choisissent le moment où continuent dans la pratique les conversations de Genève pour épancher la bile du plus incorri-gible chauvinisme.

Pas d'illusions trompeuses I II existe en Allemagne dés hommes pour qui le patriotisme consiste à haïr, à entretenir la haine et à pousser à la haine les jeunes gé-nérations, pour qui encore reste immuable doctrine la profession de foi de 1910 du général von Fal-kenhayn ventant l'essence divine de la guerre, anathématisant l'esprit de révolution qui soufïle de France , et le cri de haine d'Henri Heine.

Il existe en Allemagne des hommes pour qui le patriotisme ne peut se manifester autrement que sabre en main ; il y a ces incorrigibles « démagogues na-tionalistes », stigmatisés par M. Dawes en 1924, ces charcutiers impatients de suivre à la lettre le mauvais conseil qu'on leur donne dans les Chevaliers d'Aris-tophane ; ff Brouille les affaires de. la même façon que tu amal-games tes hachis. Tu as tout ce qu'il faut pour entraîner la popu-lace, voix terrible, esprit pervers, impudence de Halle. »

Déjà la déclaration du cabinet Marx, le 3 février 1927, souscri-vant à l'œuvre de Locarno et donnant pour caractéristique à la politique allemande « la re-nonciation à l'idée de revanche » avait provoqué une vive réaction des conservateurs menés par le comte Westarp.

Le succès de la social-démo-cratie aux récentes élections, l'arrivée au pouvoir d'un cabinet de gauche, l'inamovibilité de M. Stresemann aux affaires étran-gères, ont poussé au paroxisme des incorrigibles qui «; n'ont rien appris, ni rien oublié, »

Gabriel S T O N E S .

miiimmii iiiiiiiiiiiiiiii 11111111111 m

Le Cabinet Poincaré a démissionné

Œuvre des Radicaux

Une déclaration nocturne du parti radical-socialiste, votée après le départ des ministres .radicaux , condamnant formellement l'Union nationale, MM. Herriot, Sarraut , Queuille et Perrier ont donné leur démission, entraînant celle du Cabinet tout entier.

* * *

Voilà la belle besogne à laquelle se sont livrés, à la suite de MM. Caillaux et Malvy — les deux font la paire — les énergumènes du Congrès radical-socialiste pour lequel on a mis pendant trois jours la bonne et paisible ville d'Afîgers en état de siège, besogne anti-nationale et par conséquent anti-française, s'efforçant ainsi de détruire l'œuvre accomplie inlassablement par M. Poincaré depuis juillet 1926, avec l'assentiment du pays.

Ces énergumènes et ces faux démo^ crates, qui se sont montrés une fois de plus d'insatiables ambitieux et de vul-gaires politiciens de parti, mettant leur intérêt personnel au-dessus des intérêts de la F r a n c e , ne pardonnent pas à M. Poincaré l'intelligence, la force de t ravai l , le dévouement et le patrio-tisme dont il fait preuve pour réparer leurs fautes, et ils ne lui pardonnent pas surtout d'avoir fait appel à toutes les bonnes volontés françaises pour l 'aider dans son oeuvre.

Ainsi qu'il fallait s'y attendre, la démission du cabinet Poincaré, dans les circonstances où elle s'est produite, a causé à Paris et dans le pays une vive émotion, et la conduite des éner-gumènes du Congrès d'Angers est sévè-rement jugée.

MOUVFLLE? EXPRESS

M. Poincaré vient de remettre au Président de la République la démission collective du Cabinet. La crise ministé-rielle est motivée par la démission des ministres radicaux-socialistes, MM. Her-r iot , Sarraut , Queuille et Perrier, à la suite de la manœuvre de la dernière heure au Congrès d'Angers. En raison des conditions tout à fait particulières dans lesquelles surgit cette cr ise , en l'abrence de tout vote du Parlement, on a l 'impression que la lâche du président de la République ne sera pas aisée. Il est possible que plusieurs jours s'écoulent avant qu'il soit en mesure de désigner le futur président du Conseil.

Dès la rentrée, la Chambre a engagé la discussion sur la demande de déchéance des députés autonomistes alsaciens. Au début de la séance, le président a rendu un hommage unanimement applaudi aux membres défunts de l'Assemblée.

Les deux aviateurs Reine et Serre sont arrivés à Paris après leur captivité chez les Maures. Ils onc été l'objet d'une ma-nifestation de sympathie à leur descente de train à la gare d'Orsay.

Entre Metz et Thionvil le, une locomo-tive , renversant un butoir , est vsnue heurter la maison d'un garde-barrière. Celui-ci a été écrasé par la chute des matériaux.

l l H l l i l I l l l l l l l l i l I l i l l l l i i l l H l i i H ' " " " '

Le grrrand congrès radical

Après trois jours de longs et copieux dé-bats (dont deux jours entiers à combattre l'Union Nationale), et au cours desquels 1 s congressistes ne se reconnaissaient qu'avec la vieilles formule do « A bas la Calotte » { qu'ils veulent malgré tout rajeunjy, aS" Congrès radical est terminé-

On y a ^Siucftup parlé de discipline et or a vu que c'est justement cette disci--pline qui fait le plus défaut,

La conclusion tiendrait surtout dans le vote de l'ordrç du jour Montigny, dont nous pubîions le texte ci-dessous; ce mê-me texte fut suivi de résolutions contra-dictoires comme on le verra plus loin.

» • *

Voici le texte de l'ordre iju jour Mon-tigny, qui fut adopté, dimanche soir, en c nclusion du débat sur la politique géné-rale du ParÛ :

(("Le Congrès d'Angers, fidèle à la doc-trine permanente du Parti, remerciant le Président E. Herriot de ses déclarations et le félicitant de son attitude fermemenl laïque; .

«Affirme sa -volonté de voir se réaliser, sans délai, les réformes suivantes :

» I. Respect et application des lois laï-ques; disjonction des art. 70, 71 et 71 bis; ».) Ecole unique; 3.) Justice fiscale pour les dégrèvements à la base et une progres-sivité équitable dans le cadre de l'impôt sur le revenu et des taxes successorales; /i.) service d'un an; Limitation des dépenses militaires et navales et des effectifs de l'ar-mée de métier âu chiffre du budget de 1928; application des économie^ réalisées

aux réformes sociales et aux réformes éco-nomiques productrices, telles que dévelop-pement du crédit à l'Agriculti^e et au pe-tit Commerce; électrification des campa-gnes ; outillages et grand travaux; 5. éta-blissement d'un système définitif des ré-parations, arbitrage obligatoire; 6. Recon-naissance du droit syndical sans distinc-tions ni réserves et collaboration confiante avec le syndicalisme pour la réalisation du programme de la C.G.T.

» Décide que la confiance du Parti à tout Gouvernement sera subordonnée à l'exécu-tion de ce programme; qu'aucun acte d'in-discipline ne sera toléré sur ces différents points au sein des groupes i)arlementai-res; qu'aucun élu radical ne pourra parti-ciper à un Gouvernement qui n'applique-ra pas œ programme.

» Le Congrès délègue ses pou\Toirs au Co-mité exécutif du Parti pour assurer l'exjé-cution de ces décisions... »

t • ' • •

Et le Matin déclare que l'on doit la mo-dération du vote final à l'autorité de M. Herriot. Mais le résultat du Congrès est contradictoire .

«En effet, en volant l'ordre du jour Montigny, le Parti a donné l'ordre impé-ratif à ses élus de voter conformément h un programme qui est loin d'être celui du Cabinet; mais en repoussant la mo-tion Garnier, le Parti a également déclaré qu'il ne désirait pas renverser, à l'heure actuelle, le Gouvernement.

» Comment les élus sortiront-ils de co dilemne ? Sans doute, en conservant leur liberté individuelle, comme devant.

» Par ailleurs, si la motion Montigny avait été seule présentée, elle eût paru terrible pour le Gouvernement actuel. Le rejet de la motion Garnier en a beaucoup atténué la portée et elle a ainsi obtenu un résultat diamétralement opposé à celui qu'elle recherchait.

» Les choses restent donc à l'état; le congrès radical n'a jws voulu prendre la responsabilité d'une crise ministérielle. H se contente de l'escompter. »

• • •

On sait maintenant ce que valaient ces dé-terminations puisque^ la en une séan-ce non prévue H profitant du départ des ministres, les lieutenants de Caillaux réus-sirmt une mise en demeure qui oblige les ministre à se démettre.

imiimmmmmimiiinnmimiiiin La devise républicaine Liberté t C'est un des plus beaux mots

de la langue avec; celui de Patrie. Mais rien n'est plus commun gue le nom, rien n'est plus rare que la chose.

La liberté du travail est un leurre. Qui défend le travailleur contre les gréy.istes? Qui a le droit de travailler tout le temps qu'il juge nécessaire à la subsistance de sa famille ? Des boutiquiers sont contraints de fermer le dimanche, comme sous la Restauration,

Défense de... Il est interdit die... Vive la liberté !

EgalitéI Ahl' pour l'Egalité, le Français est plus exigeant. L'Egalité est la grande îdole de la Démocratie.

M. Herriot réclame l'Ecole égale. Les fonctionnaires demandent l'égalité des trai tements, la suppression du choix,. c'est-â-dire du mérite, qui est contrairé S l'Egali-té. Le tour de bôte, voilà l'idéal!

C'est grâce à la sainte Egalité que le cé-libataire a le même droit civique que le père de famille, que l'ivrogne él l'idiot ont le môme suffrage que le savant génial. N'est-ce pas grûce à l'Egalité que la S^D.N. proclame que les peuples les plus civilisés et qui sont l'honneur de l'humanité do^,

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vent se plier à l'opinion des plus sauvages et, des moins évoluas, parce que ceux-ci Bont le nonibie?

Fraternité! Parlons-en. Quand l'homme cessera-t-il d'ôlrc nn loup pour l 'homme? Quand le devoir social sera-t-il le i)remier souci des citoyens de la République ?

O.A.

e

INFORMATIONS LIQUIDATION AMICALE

L'Œuvre annonce que la France el l'Ita-lie vont signer prochainement un traité de liquidation anUcate. La France obtient mainlevée de la dernière hypothèque ita-lienne sur la Tunisie, moyennant une rec-tification de frontière au profit de la Tri-poUtaine.

félicité les constructei^rs et les membres de l'équipage du zeppelin. Il a souligné îa grande signifieation dn voyage en Améri-que.

§§§ AU TOMBEAU DU MARECHAL DIAZ

L'EFFORT DE LA FRANCE A LA SOCIÉTÉ DES NATIONS

A la session^ plénièro de lai section d'hy-giène de la Société des Nations qui se tient actuellement à Genève, une série de films montrant l'effort de la, France en faveur de l'hygiène el plus spécialement l'effort con-tre la mortalité infantile, la tuberculose et la syphilis, a élé présentée, hier soir, par M. le professeur Léon Bernard, M. le doc-teur Cavaillon et M. Lucien Viborel. '-

§§i FÉLICITATIONS

Par note numéro qSS-D/G, du aG octo-bre igaS, te gouverneur adresse ses félici-tations aux sergents Quilichiiti et Abouli-cam., du ai° rlgiment d'infanterie colonia-le pour le motif suivant; a Le i3 octobre 1928, ont fait appréhender par la poVee un individu qui se vantait de manifester con-tre l'armée et qui les avait insultés. » •

Dimanche après-midi, à l'église Sainte-Marie-des-Anges, à Rome, a eu lieu la céré-monie solennelle de .la bénédiction de la tombe du maréchal Diaz, en présence du roi, de M. Mussolini, des hautes personna-lités de l'Elut et des représentants de tou-tes les associations d'anciens combattants, ainsi que du fils du maréchal Diaz.

§§§

LA CRISE ROUMAINE Le Conseil de régence a appelé en con-

sultation lundi, à II heures,M. Vintila Itraiiano. Celui-ci a préconisé la formation d'un Gouvernement d'union nationale et a donné l'assurance que le Parti national était prêt à participer à une telle forma-tion. Il semble certain cju'aucune décision ne sera prise iwant l'arrivée de M. Titules-co, attendu mercredi prochain.

LA RADIOACTIVITÉ DES VINS

M Branly a commiunîqué à l'Académie des Sciences, une note de MM. Nodon et Cuvier sur la radioactivité des vins.

Dans les graphiques représei^tatifs de celte radioactivité, les quantités d'extraits secs concordtmt et, au contraire, les quan-tités d'alcool ne concordent pas avec les qualités g.itstatives çt toniques.

Les vins blancs présentent des différen-ces annuelles plus grandes que les vins rouges.

Enfin, en thérapeutique, les vins rouges offrent plus de constance, mais les vins blancs déterminent des réactions plus ra-pides et accentuent les fonctions organi ques parce qu'ils sont plus radioactifs.

RÉCEPTION DU a ZEPPELIN » A BERLIN

, Le zeppelin a atterri, à 10 heures, lun-di matin, sur le terrain de Slaaken,dans la banlieue berlinoise, après avoir navigué pendant près d'une heure au-dessus de la capitale pavoisée, aux acclamations de la population enthousiaste.

Une foule immense s'est livrée à de cha-leureuses manifestations lorsque le D^ Ec-kener a quitté l'aéronef.

Le président Ilindenburg a vivement

FEUILLETON de L'Echo SaumuroU N» 32 — 7 Novembre

L E

Serment de l'Orpheline i J e U . LTI F A U U E .

( S U I T E I

\ la vuo du maire el dos personnes qui oinpagnaient, il se leva, et saluant, dé

Clara : — Uien do nouveau, monsieur le maire. S'adressant au barman, le substitut lu

dit: — Veuillez nous guider! Mais aupara

vaut, donnez do la lunù6ie. On n'y voit iroutto ici.

.\mélia se pri'k:ipita et les commutateurs tournées la pclito troujxj pénétra dans la !>alle do billard, tandis que d'une voix ti niido, lo maire tentait d'expliqvier les ins Iruclions qui avait cru devoir donner, re lalivemcnt à l'éclairage.

Lo corps do José Navarrés était défor mé déj.\ par son séjour dans l'eau, réiv\n danl par la piéco une odeur caractéristique de vaso qui vous prenait aux narines et vous piquait douloureusement les paupiè-res.

Du corps tr*.Mnpé d'oiiu avMeni coulé dos ruisselets noir!Urt>s qui s'étalaient sur wj drap wrl, et de là dégoulinaient sur le jdancher où ils formaient d« petites œares.

L'ÉRUPTION DE L'ETNA

La nuit du /i novembre l'éruption de 'Etna s'est faite violente.

A Montenaci, une nouvelle bouche s'est ouverte, émettant une grande quantité de lave qui s'avance en direction de Nunziata et de Mascali. Uunziala et les villages des environs ont élé évacués par précaution.

ET REGIONALE

Un beau geste des Jeunes

Avant de quitter l'Ecole de Cavalerie de Saumur, les libérables de la 21° Compa-j 'iiie autonome du train des équipages ont tenu à fleurir le monument érigé à la mé-moire des officiers, sous-officiers et cava-liers morts pour la France.

Une superbe gerbe y a élé déposée avec le cérémonial habituel et la minute de silen-ce.

Ajoutons que cette émouvante cérémo-nie a été.complétée par la déclamation de '(( l'hymne aux Morts », de Victor Hugo.

Merci à ces jeunes qui n'oublient pas !

Commémoration de l'Armiâ^ce A SAINT-PIERRE

Dimanche, 11 novembre, dixième anni-versaire do l'Armistice qui a mis fin glo-rieusement à la grande guerre Fête Natio-nale, Messe de 11 heures i5 très solennelle Les autorités civiles et militaires seront invitées. — Allocution, nmsique : violon et orgue par M. et Mme Bienvenu, profes-seurs.

PROGRAMME

Largo (Veracini). Adagio du Concerto en mi (Bach). Adagio (Francesco Rossi) i645.

SALLE GARNOT

A l'occasion du anniversaire de la Victoire

Sam.edi lo Novembre à 20 h. 3o

Dimanche 11 Novembre à i4 h. 45

GRANDS CONCERTS organisés par

L'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS La FÉDÉRATION DES MUTIIJÉS de l'ar-

rondissement de Saumur. La RÉUNION AMICALE DES OFFICIERS

DE RÉSERVE.

-§§§-MÉDAILLE MILITAIRE

Amélia s'exclama les bras au plafond, dans un geste désespéré:

— Et notre dra^ ! un drap tout neuf! Qui est-ce qui nous le paiera? Mon Dieu! un si beau drap !

D'un geste, le subsUtul intima au bar-man l'ordre de faire taire sa femme, puis:

— Mais dabord pourquoi est-elle ici ? El-le n'était pas li\ quand s'est produit le drame qui nous occupe ?

— Possible, monsieur le juge, déclara .Vmélia d'une voix aigre. Mais n'empêche que j 'ai beaucoup de choses à dire à la jus-tice...

— I.a justice vous entendra à son heure, répliqua lo substitut. Veuillez donc vous retirer dans la pièce voisine... jusqu'à ce qu'on vous appelle.

Un éclair do colère dans ses prunelles, A-niélia grogna:

— Plutôt que de me renvoyer, on ferait mieux de surveiller la maison de Jacasse...

Elle avait prononcé ces mots étant i.*ii-core sur le seuil, do sorte que le chef de la Si\reté put les entendre; paraissant alors obéir à une souda-ne inspiration, il fit un signe discret au garde champêtre qui s'ap-piocha de lui cl sortit aussitôt de la pièce, après quelques mots chuchotés à son oreil-le...

— Monsieur Pappavino, conmiença alors M. De&boves, voulez->Vpus bien nous dire quelle était, dans cette salle, la position des différentes personnes quî s'y trou-vaient au moment exact où s'est faite l'ob-scurité..

Dans les promotions do la Médaille Mi-litaire, nous sommes heureux de relever le nom de notre concitoyen,M. Georges Dand-leuf, ex-sergent d'infanterie coloniale, qui reçoit cette distinction pour faits de guer-re.

Toutes nos bien sincères félicitations. §§§

CHEZ LES MUnLÉS Il est rappelé aux mutilés faisant partie

de la Fédération de Saumur et environs que le 11 novembre à midi à l'occasion du 10® anniversaire de l'armistice, un déjeu-ner amical aura lieu chez M. Godicheau, Hôtel de la Gare, chez qui les mutilés pour-ront retirer leurs cartes, ainsi que chez M. Bidet, place de la République et chez M. Arriault, quai Mayaud, avant jeudi soir, 8 novembre.

Ù U M G â L A de la AAÛ^À-RQUëE JLa grande soirce que doimeront au théâ-

tre de Saumur les Sociétés de Croix-Rougc do notre ville, le lundi 26 novambre pro met d'ôtre un spectacle tout à fait sensa-tionnel.

Mme Luc-Mourier,° auteur dramatique, déléguée officielle des spectacles do la Croix-Rouge, présentera accompagnée d'ar-tistes des grands théâtres parisiens, une succession de tableaux plastiques, danses et chansons « d'à travers les âges ».

Dans toutes les, villes où Mme Luc-Mou-rier et ses collab«ratrices sont passées, leur succès a été considérable... « U n e lon-gue promenade sans fatigue dans l'hori-zon de la France .qui chante et qui danse, l'émotioii d'un jo'i mezzo siinple et natu-rel, l'éparpillemenl de mouvements rythmés qui émanent de la mélodie plus qu'ils no l'interprètent... » voilà ce que semble être cette représentation.

Chants et danses Ijercent l 'humanité de puis son enfance et traduisent tous ses sen timents. Que de choses charmantes et dé-licieuses existent des troubadours nomades aux chansonjniers satiriques des Noctam!-bules où de la Lune Rousse, des airs na'ifs du Moyen-Age aux couplets très modernes des cabarets montmartrois.

Ces ballades anciennes, ces complainte» d'autrefois, ces refrains guillerets, ces cou plets de nos vieux terroirs, nous les enten dons tout à tour, et de-ci, de-là, comme pour en interpréter davantage leur sens

profond, sûrement accompagnée par l'or-chestre une danse naîtra, s'élèvera au-des-sus des choses et dans un rythme impres-sionnant et parlait, allant de la bergerelte au dernier tango, laissera planer le charme discret d'œuvres toujours empreintes de fraîcheur et de gaieté bien française.

Conférencière née, avec une clarté et une netteté de diction rares, Mme Luc-Mourier

ient d'obtenir de gros succès aux théâtres Comœdia, Albert et un peu partout en France. Par son érudition, sa simplicité d'émission et son élégance, Mme Luc-Mou-rier est devenue et demeure l'artiste atten-due et fêtée.

Notre ville encore vibre aux échos des applaudissements qui ont accueilli Mme Luc-Mourier, lors des représentations par elle données récemment au Grand Téâtre et à la Salle Turcaud à Nantes, au théâtre et à la Salle du Grand-Cercle à Angers.

Nous ne doutons pas que Saumur ac-cueille avec autant d'enthousiame que ses soeurs voisines, la brillante conférencière, l'auteur très distinguée, l'artiste de tout premier ordre qu'est Mme Luc-Mourier.

N.B. — Les organisateurs de la soirée artistique du Lundi aG novembre nous de-mandent de rappeler à nos lecteurs qu'il y a urgence de retenir ses places pour la re-présentation et à s'assurer dès maintenant de cartes pour le Grand Bal qui la suivra.

M

Le barman promena autour de lui un regard interrogateur, s'efforçant visible ment à rassembler ses souvenirs, puis :

— M. le docteur était là, à l'angle du billard... près de la table où se trouvaient les bouteilles et les verres.

— Pour mieux préciser, voulez-vous vous mettre là où était placée la table à ce mo ment.

Pappavino ayant déféré à l'invitation du magistrat poursuivit :

— M. le capitaine et M. Ulpack se liaient de l'autre côté., quelque chose com-me par ici... M. le capitaine venait de jouer et avait annoncé son coup.

— ..qui était magnifique, ponctua Archies.

— ..enfin M. Jacasse, je yeux dire Zizi la pie, le coiffeur., était là, près de la fenêtre

— ..près de la fenêtre? bien; mais était il assis ou debout?, buvait-il. ou bien se contentait-il de regarder la partie? Faites attention, c'est très important., rappelez vos souvenirs!

— Oh ! je me souviens très bien, affirma Pappivino; il était debout... il venait de trinquer av>ec ces messieurs et tenait enco re son verre à la main.. .

— C'est entendu !. mais quelle était sa position à peu près exacte dans la salle par rapport à la fenêtre?

— Il me semble bien qu'il n'en était pas loin.

o Puis, brusquement, comme j 'ai eu l'honneur de l'expliquer à M. le maire,

i l'obscurité s'est faite... nous avons entro-

SOCIÉTÉ DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS DU SAUMUROIS

Conférence du mardi i3 novembre par Mlle Mathilde Alanic

Nous rappelons que la Société des Lettres Sciences et Arts, organise pour le i3 no-vembre, une conférence qui sera faite, à la salle des fôtes de l'Hôtel de Londres, par Mlle Mathilde Alanic, et qui aura pour sujet :

LE MARIAGE DE HOCHE OU LE ROMAN DE L'AMOUR CONJUGAL

Cette Conférence est pour nous Saumu-rois captivante à un double titre, d'une part, l'auteur est une Angevine, membre do notre Société, qui a fait de fréquents sé-jours à Saumur, au moment de la compo-sition de son roman « La Gloire de Fonte-claire"», qui a pour cadre noire ville; d'au-tre part, lo héros du livre, Lazare Hoche, « jeune comme la Révolution et robuste comme le peuple », a lui-même séjourné à différentes reprises à Saumur. Séduit mê-me par le charme de l'automne angevin, il avait rêvé un instant de laisser l'épée et de vivre au milieu des siens, dans une mé-tairie des bords de la Loire.

Ajoutons qu'au point de vue do la gran-de histoire. Le souvenir de Hoche est resté très vivant dans l'âme du peuple; car, il est la personnification de la douceur, de la bonté alliées néanmoins à la plus gran-de énergie, Hoche c'est l'âmo française par excellence. Dans son ouvrage sur la Révo-lution et l 'Empire M. Albert Sorel évoque comme il suit la vision du héros qui le sé-duit : « On ne discerne bien Hoche que de profil pas.sant avec sa grande taille élégan-te, sa démarche imposante, hâtive et agi-tée... Il reste de co beau jeune homme svelle et robuste en apparence comme

bauche brisée de la statue d'un jeune Dieu; lioche attire à lui par je ne sais quel char-me de sympathie secrète et d'incomiu ».

Cet incoimu, les lettres intimes aideront à lo définir et décèleront ainsi la cause profonde do charme et de sympathie se-crèto qui agissait non seulement sur ses amis, mais encore sur ses adversaires.

Hoche a toujours été supérieur aux man-dats qui lui ont été confiés. Génie précur-seur, visionnaire, il a rêvé l'affranchisse-ment de l'Irlande et la République trans-rhénane. Mais il est un Hoche peu connu, c'est ie Hoche sentimental... II faut, dit Mlle Alanic, lire ce qui reste de sa corres-pondance particulière, deux cents messages à sa jeune femme, pour y trouver l'histoire du roman d'amour le plus pur, le plus poi-gnant, de co jeune héros qui marié, en 179/1, devait mourir trois ans plus tard, à 29 ans, ayant eu à peine dix-huit à dix-neuf semaines de vie commune avec celle qu'il aimait tant et qui le lui rendait bien.

Nul n'était mieux qualifié qua Mlle Ma-thilde Alanic pour faire reyivre pour les membres de notre Société le glorieux sou-venir de celui que ses contemporains ont apiielé « l'Ange Botté ou le Bonaparte du Nord ».

Son ouvrage remarquable sur le mariage de Hoche, ou le roman de l'amour conju-gal, a classé son auteur au premier rang des écrivains modernes » parmi ceux qui durent et dont l'œuvre grandit dans le re-cul du temps"».

Ajoutons que Mathilde Alanic sait join-dre aux qualités rares d'un excellent écri-vain, couronné à plusieurs reprises à l'A-cadémie Française,le talent d'un conféren-cier brillant et émouvant. Sa causerie sur Hoche lui a valu déjà d'enthousiates ap-plaudissements dans plusieurs villes de France et à l'Etranger et notamment à Versailles où est né le général Hoche.

Nul doute que la soirée du i3 novembre à Saumur n'obtienne le même succès.

Le prix do la place est de sept francs, mais il sera réduit à cinq francs pour lej= membres de la Société sur présentation de leur carte.

Location, sans augmentation de prix, à la Librairie Gendron, 46, rue d'Orléans.

§§§

CONFÉRENCE Lundi 19 novembre, à 8 heures 3o du

soir : CONFÉRENCE sur l'Œuvre de la Ban-

tieue Rouge, par le R.P. Lhande, rédacteur aux Eludes.

Entrée 8 heures. On peut retenir ses places à l'avance

chez la concierge de la Salle Carnot. §g§

PATRONAGE SAINT-JOSEPH DE NANTILLY

Dimanches 18 et aS novembre, en matinées

LES LAURIERS COUPÉS Grand drame en sept tableaux, d'après

le roman du R.P. Lhande.

^ -«S!!— ADJUDICATION

L'adjudication des travaux 'd'entretien des Bâtiments Communaux pour l'année

du comme un bruit do lutte accompagné de gémissements. Et quand je suis revenu cuec une lampe, — car l'électricité ne fonc tionnait plus, — M. Navarrès avait dispa ru et M. Jacasse — je veux dire Isidore La pie — était à terre, au milieu des débris de verres et de carafe. »

Le chef de la Sûreté intervint alors : — Monsieur le substitut, fit-il, je crois

qu'il serait indispensable, pour la recons titution de la scène, que cet Isodore Lapie fut présent ?.

Le maire s'en fut à la porte et, du seuil appela à voix basse:

— Bachelin, venez un peu! Le garde champêtre le rejoignit aussitôt

et il lui donna à voix basse quelques ins tructions auxquelles l'autre répondit laco niquement :

— Bien, Monsieur lo maire.. En ce moment, le chef de la Sûreté, pen

ché sur Emile Ferret, lui disait : — Voulez-vous, je vous prie, examiner

le corps et nous donner votre avis sur cause exacte qui a déterminé la mort.

Le docteur projeta sur le cadavTe le rayon lumineux, excessivement violent, qui tom bait d'une des lampes éclairant le billard

Le visage était tuméfié, presque mécon naissable déjà, à la suite du séjour dans l'eau : il était également couvert d'ecchy moses produites évidemment par la chute sur les pierres qui garnissaient le fond du port..

Aucun de ces heurts, cependant, n'était de nature i, avoir pu entraîner la mort., en

tous cas, rien ne pouvait établir si on se trouvait en présence d'un crime pu d'un suicide.

Le buste, dépouillé de ses vêtements, a-vec l'aide de Pappavino, apparut sans au-cune blessure..

— Jusqu'à présent, murmura le docteur qui paraissait perplexe, je ne vois rien qui puisse expliquer..

— Et par la strangulation ? suggéra chef de la Sûreté.

Le docteur répondit en indiquant du doigt le cou, absolument net de toute trace-do compression..

Une voix alors se fit entendre derrière eux, une voix de femme acide, qui disait :

— Voyez donc la tête.. C'est à la tête qu'il a dû être frappé, le pauvre monsieur; la carafe avec le sang et les cheveux, ça veut dire quelque chose j ' imagine..

Le docteur se retourna et vit sur le seuil de la porte qui faisait communiquer la salle de billard avec le bar proprement dit, Mme Pappavino.

En dépit de l'injonction qui lui avait l i é faite, elle était demeurée sur le seuil, sur-veillant par l'entre-baîllement de la porte ce qui se passait dans le billard.

— A la tête, docteur, répéta-t-elle, voyez donc à la tête.

En ce moment, poussé par le garde-cham-pêtre, Isidore Lapie faisait son entrée. Sa mère le suivait.

— La bonne femme, expliqua le garda, a voulu vtnir absolument.

Çf « s i ^ ç ^

Page 3: REPACTIOM & ADMINISTRATION - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · 84"'®Année—N°89 ABONNEMENTS Trois Mo's ., 4

igjg, aura lieu le samedi 8 décembre iga", à ili heures, dans la salle des adjudications à la Mairie.

Les pièces pourront être consultées au bureau de l'architecte à la Marie, à partir du ai novembre, tous les jours ouvrables de ili à i6 heures.

m RADIO-CLUB SAUMUROIS

Depuis quelques semaines un grand nombre de sans-filistes de notre ville se plaignent de réceptions très mauvaises, voire impossibles par suite de parasites.

Le bureau du R.C.S. recevra très volon-tiers par lettre ou de vive voix à sa salle, théâtre municipal, chaque lundi de 8 h 3o à 22 heures, tous renseignements uti-les. En groupant ceux-ci et par quelques études, il sera possibSe d'en détetrnr iner l'origine et d'éliminer ces troubles fâcheux

Les membres du R.C.S. sont cordiale-ment invités à assister à la réunion de lundi prochain, 12 courant, au lieu ordi-naire des séances, il leur sera présenté de nouveaux appaieils de réception.

T r THÉÂTRE ^

L e s T o u r n é 3 S C h . B A R I B T

L'AMANT DE MADAME VIDAL C'est la grande nouveauté attendue! De l'avis général, VAMANT DE MADAME

VIDAL est le gros, l'énorme succès de ri-re de la saison.

Une presse unanime s'est plue à enregis-trer l'accueil enthousiaste du public.

Le Petit Journal. — M. Louis Vemeuil est un excellent homme de théâtre qui connaît son métier. Sa dernière comédie, V AMANT DE MADAME VIDAL, est de bon-ne tenue; elle amuse franchement le pu-blic et elle n'est pas grossière. — Pierre Véber.

Le Figaro. — L'AMANT DE MADAME VI-DAL, la nouvelle comédie de M. Louis Ver-neuil, est très amusante. — James de Coquet. ,

L'Excelsior. — On a retrouvé dans l'A-MANT DE MADAME VIDAL les procédés du théâtre comique d'autrefois. Le dernier acte est délibérément bouffon. — Charles Méré.

Nous rappelons que les Tournées Ch BARET nous d î n e r o n t V AMANT DE MA-DAME VIDAL le Vendredi g novembre. irnmmmtmiiammmmmmmmmmmmmmmmmmÊimmmmÊimtn

UAN^ b AU MUR

Le châtean de Fourneux Cette antique demeure féodale,qui vient

d'être classée par le ministère des Beaux-Arts, est située sur la commune de Dam-pierre, près la route de Saumur à Fon-tevrault, sur un plateau élevé.

La forêt de Fontevrault, les villages de Champigny, de Varrains, de Chaintre, de Chacé, de Saint-Cyr-en-Bourg, de Souzay, de Parnay et les côteaux de la Loire qu'on aperçoit de la terrasse du château lui don-nent des horizons aussi variés que pitto-resques.

Les origines de Fourneux doivent être fort anciennes, peut-être® gallo-romaines, car ses eaux fraîches et limpides venaient d'une source souterraine qui a été captée au moyen d'un aqueduc des plus perfec-tionnés dont les Romains avaient le se-cret.

Fourneux est devenu une confortable ha-bitation, agrémen ée d'une superbe ro'c-raie.

Elle a conservé, du côté du portail, un îmiortant colombier, surmonté d'une gi-Touette, et de l'autre une chapelle, qui a servi longtemps de bûcher, mais qui vient d'être transformé en élégant et artistique studio.

Le campanile ancien a été refait, les fe-nêtres garnies de coquets vitraux, l'autel à doubles colonnes, en style corinthien, existe toujours.

Les parchemins que nous a montré le châtelain, tirés d'un antique bahut de chêne, nous apprennent que le mariage de Joséphine Gîprault, de Marconnay, aviec Jo-seph-François-Antoine de Brie-Serrant fut célébré, en cette chapelle, en 1778.

n y a également dans ce mausolée deux sépultures.

François de Brie, 1707 Louise Jameron, sa veuve, '1788

Les sépultures dit Célestin Port, sont tournées du côté de la snrande porte.

La maison d'habitation a subi divers cbancements. Elle a été transformée au XVin» siècle; on a fait de la cuisine, dont rstre date de i5i5, une salle commune.

On a cru longtemps que Fourneux était line déj^ndancfi du prieuré de Champigny. ip'est une «xwi?.

Célestin Port nous apprend que Four-neux était une seigneurie qui relevait de 1A suzeraineté de la paroisse do Dam-pierre. Le premier propriétaire connu re-monte à i5i5.

Le domaine de Fourneux possède un coiiv des plus pittoresque plein d'ombre et (le fraîcheur. C'est une source qui alimente un canal entourant une verte prairie, plantée de peupliers, à laquelle on accède par un pont rustique.

Endroit tranquille et charmant où l'on peut se reposer et méditer, mais qui attire cependant, surtout le dimanche, les pro-meneurs de Saumur et des environs.

Ludovic QUINTARD.

È^tat-Givil de Saumur Du 3 au 7 Novembre 1928. "

NAISSANCES Ginette Durocher, à l'hôpital. Jacqueline Dudognon , quai du Mar-

ronnier.

PUBLICATIONS DE MARIAGE

Fernand Petit, agent de police, à Ba-gneux, et Siméone Tresson, fille de salie, à Saumur.

Gilbert Colin, garçon de café, à Sau-mur, et Yvonne Michel, sans profession, à Nancy.

iJfiCEf!

Louis Joulin , veuf Reui l ler , 38 ans, journalier, à l 'hôpital.

Michel Moriceau, époux Biton, 62 ans, cultivateur, 2 3 , rue Fardeau.

Marie Jousselin, épouse Bruère, 68 ans, journalière, à l'hospice.

Léonie Monnier, épouse Auger, é i ans, chapeletière, 1 8 , rue de l 'Ile-Neuve.

Eugénie Chiron , épouse Delestre , 63 ans, blanchisseuse, 40, rue St-Nicolas.

Guillaume Rassat, 54 ans, jardinier, route de Varrains.

IMPRUDENCE FATALE Au train de minuit 20, un jeune soldat

du 19= Train de l'Ecole de Cavalerie, le nommé Verron, venant d'Airvaut, devait descendre en gare P.O. pour regagner l'E-cole de Cavalerie, sa permission étant ex-pirée. Comme il arrive fréquemment à nos braves troupiers,Verron dormait lorsque le train stoppa. Ce ne fut qu'au démarrage de l'express qu'il reprit connaissance et re-marqua non sans étonnement qxie Saumur était brûlé pour lui.

Craignant des suites fâcheuses d'un re-tard, Verron voulut descendre, malgré la marche du train et ce fut de l'autre côté de la cabine d'aiguillage qu'il s'élança dans le vide. ,

Malheureusement à cet endroit le croise-ment des voies le fit tomber Brutalement et son pied s'engageait sous le marche-pied; le malheureux jeune homme avait les doigts sectionnés. Malgré sa douleur, il ap-pela au secours et à ce moment des jeunes gens de passage sur la route de St-Lambert se précipitèrent vers lui,

Transporté dans une des salles de la ga-re Verron reçut les soins du D' Astié, man. dé, cependant que l'autorité militaire était prévenue.

Le blessé fut admis à l'infirmerie de l'E-cole et lundi matin transféré à l'hôpital mixte, le D' Gandar lui faisait l'ablation totale de la partie métatarsienne écrasée.

L'infortuné jeune homme va aussi bien que possible et dans son malheur il ne perdra seulement que les doigts du pied droit. Les diverses ecchymoses du corps et de la figure ne sont que superficielles.

ACCIDENT MORTEL Lundi soir, yers 18 h. d5, un ouvrier du

gaz, Guillaume Rassat, 54 ans, domicilié au Clos-Bonnet, rentrait chez lui lorsque passant route de Varrains, il croisa à hau-teur du numéro 29 un convoi de trois tom-bereaux de pierres de la maison Salomon, entrepreneur; les véhicules éclairés tenaient leur droite et Rassat roulait à gauche sur un vélo non éclairé lorsqu'on ne sait par quel malheureux hasard le cycliste se jeta sous le second tombereau qui lui passa sur le corps, le mort fut instantanée. Rassat avait la tête et l'épaule écrasée.

' Le troisième tombereau stoppa devant le cadavre et les témoins purent se rendre

1 compte de l'accident dont on ignore les , causes.

j Le commissaire prévenu fit ses constata-tions et on transporta le cadavre à l'amphi-théâtre de l'hôp'tal où le D'' Boivdn consta-

j ta le d ^ . ,

FOOTBALL EN ASSOCIATION

Victoire saumuroiset à Angers La Jeanne d'Arc de Saumur a continué

dimanche la série de ses succès dans le championnat de l'Union d'Anjou, en bat-tant facilement l'Avant-Garde d'Angers, ipar 6 buts à i et celà, malgré la présence de deux remplaçants dans l'équipe. Ceux-ci, malgré leur bonne volonté ne purent faire oublier les titulaires.

L'Avant-Garde jouant à 10, se borna à jouer la défensive et à donner de grands Qoups de botte.

Nous espérons que nos ciel-blanc conti-nueront dans la même voie et obtiendront d'autres victoires. ,,

Dimanche prochain, présence obligatoire de tous les joueurs, jwur l'entraînement et la formation définitive des équipes et la nomination des capitaines. Rendez-vous à 8 h. 3o, au Stade Millocheau.

Une absence non motivée sera suivie de la radiation impitoyable.

« * *

EN RUGBY S. C. Saumurais (i) bat U.S. de Thouars (i)

8 (2 essais, i but) à 3 (i essaâ). Le S.G. Saumurois vient de confirmer,

par cette seconde victoire, sa supériorité sur Thouars.

Les avants thouarsais constituent le point capital de l'équipe. Les avants saumurois ont été battus en mêlés, voire môme aux touches. Il est indispensable que les avants de Saumur apprennent à talonner, he Spor-ting a opéré par coups de boutoir.

Après la première marque, acquise par le S.C.S. et une riposte thouarsaise, le re-pos est survenu avec troisi points jyour cha-que équipe. Thouars a bien fait, par la sui-te, tout ce qu'il faut pour enlever la déci-sion. Menaçant très souvent, il n'a jamais pu conclure, les Saumurois, par des coups de boutoir, ont franchi, à deux reprises •

« •

Pour le II novembre Le S.C. Saumurois recevra

Un « Quinze » parisien On annonce la venue d'une équipe pari-

sienne eu notre ville, pour dimanche pro-chain. Il s'agit de la Réserve de l'Associa-tion Sportive des Chemins de Fer de l'Etat, équipe qui a réussi de belles performances.

Voici une belle empoignade pour nos re-présentants.

(ïiijîfiîm 111711

Session ûu Conseil fl'Arroniissement Le Conseil d'arrondissement de Saumur

s'est réuni pour la deuxième partie de la session de 1928 le samedi 3 novembre et a voté le sous-rtpartement dans les commu-nes des contributions directes.

Il s'était réuni précédemment pour la première partie de la session le mardi 23 octobre et avait constitué ainsi son bureau;

MM. Babin, président; Dubois, vice-pré-sident; Combier, secrétaire.

Les vœux suivants ont été émis : Curage de l'Authion

Le Conseil d'arrondissement est heureux de. constater que les efforts du Syndicat intercommunal de l'Authion sont sur le point d'aboutir à des résultats pratiques et que les travaux de curage vont commen-cer incessamment au Pont de Sainte-Gem-mes;

Félicite de son activité le bureau du Syn. dicat qui a su grouper tov.tes les bonnes

• volontés pour la réalisation d'un program-me de travaux d'une importance capitale pour toute la vallée;

Emet le vœu : 1. Que l'Etat participe aux dépenses dans

la plus large mesure possible et, de toutes façons, au moins dans la proportion du (tiers;

2. Que les revenus procurés à l'Etat par la rivière (location de la pêche, vente d'her. be et d'arbres) soient désormais abandon-nés au Syndicat.

Le Conseil émet un avis favorable. M. Combier demande également au Con-

seil d'émettre un vœu pour protester con-tre l'abattage des peupliers sur la route nationale entre Saumur et Vivy.

Après explications de M. l'Ingénieur or-dinaire, le Conseil reconnaît que ces arbres sont arrivés à maturité et que, pour la sé-curité publique, il semble utile de prévoir

^ leur abattage, mail il demande que te rem-i placement des arbres abattus soit fait

sitôt que possible.

Curage des cours 'd'eau M. Hétreau dépose un vœu sur le curage

. des cours d'eau ni navigables ni flottable». I la CJonseî adopte ce vœu aînsî conçu":

Le Conseil d'arrondissement, considé-rant que le bon entretien des cours d'eau ni navigables ni Hottables est d'un intérêt capital pour l'agriculture.

Considérant qu'il importe que les arrêtés préfectoraux ordonnant les curages et les faucardements soient portés suffisamment longtemi>s à l'avance à la connaissance des intéressés, et en tous cas avont le mois de juin.

Considérant que la procédure engagée sur le vœu des délibérations des Conseils nmnicipaux demandant un curage et no-tamment les formalités d'enquête et de transmission, prennent toujours au moins deux mois.

Emet le vœu : Que le Préfet donne des instructions

pour que les Conseils municipaux soient appelés à se prononcer chaque année a leur session de février, sur l'opportunité du curage des cours d'eau de leur commu-ne.

Routes nationales Sur la proposition de M. Babin, le Con-

seil émet le yœu suivant en ce qui con-cerne les roules nationales :

Le Conseil d'arrondissement. Sur le rapport de M. l'Ingénieur en

chef des Ponts et Chaussées, en réponse au vœu suivant émis en août 1927 ;

<( Le Conseil constate avec plaisir l'effort rapporté à l'amélioration du réseau rou-tier et souhaite qu'il soit continué, notam-ment sur les routes nationales i38, 162 et iGo ».

Considérant que la longueur des sections remises en étal, au cours de l'année 1928, sur les routes nationales de l'arrondisse-ments, n'a pas atteint, faute de crédits suffisants, la moitié de la longueur remise en état en 1927;

Considérant que, de ce fait, la réfection du réseau routier subit un retard préju-diciable à tous les habitants do la région de Saumur, et que, à ce titre, une juste com-pensatioi^^ur est due pour 1929 ;

Vu les ^cellents résultats obtenus dans la remise en état et l'entretien des routes do lyarrondissement par l'emploi du gou-dron;

Considérant que l'importance d^ ces ré-sultats acquis a ec de faibles ressources, est la plus sûre garantie de la judicieuse tion du Conseil sur un appareil construit par un Saumurois pour signaler l'arrivée des trains aux passages à niveau. Le Con-seil reconnaît l'utilité de cette signalisa-tion.

(A suivre).

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Giiamhre de Commerce de Saumur Réfection urgente

du réseau routier de Saumur

L e Président de la Chambre de Commerce de Saumur à Monsieur le Ministre des Travaux Publics, Direction de la Voi-rie Routière, des Forces hydrauliques et des Distributions d'Energie électri-ques, Paris.

Monsieur le Ministre, La Chambre de Commerce dte Saumur

saisie, d'une façon continuelle et pressante, de réclamations émanant de la plupart des Syndicats industriels et commerciaux de l'ar-rondissement, notamment de l'Uniori Syndi-cale des Commerçants-Détaillants, du Syn-dicat des Garagistes et de nombreux usar gers de la route, relatives à l'état vraiment défectueux du réseau routier de la région de Saumur, vient de recevoiT, à la date du 19 septembre courant, la lettre suivante que j'ai le devoir de vous communiquer :

« Hôtel de Londres, « 4Ô, rue d'Orléans

« Saumur « L e 19 Septembre 1926.

« "A Monsieur le Président de la Cham-bre de Commerce de Saumur.

« J'ai l'honneur de vous faire part des « plaintes que je reçois journellement des « touristes de passage à Saumur, sur le mau-« vais état général des routes, dans un rayo.i « de quarante kilomètres autour de la ville « et surtout dbis la partie Sud de l'airon-

dissement. « Il ne vous échappera pas que l'état de

« ces voies de communication gêne tout d'a-« bord et considérablement tout le com-« merce local et l'industrie hôtelière pendant (( cette belle saison.

(( Des collègues de Tours, d'Angers, « de Chinon, me confirment que chaque « jour, de nombreuses voitures de touristes, (t Français ou Etrangers, renoncent à s'en-(( gager dans la direction de Saumur, à cause « de cet état de choses qui, d'ailleurs, est (( signalé dans tous les guides routiers.

« J'ose espérer. Monsieur le Président, « que vous voudrez bien, dans l'intérêt des « commerçants et de la Ville de Saumur, « vous faire l'écho de ces plaintes et les « trcuismettre aux Pouvoirs intéressés.

« Avec tous mes remerciements, je vous « prie d'agréer, etc.. . ».

Devant un tel ensemble de protestations dont la Chambre de Conunerce dW Saumur s'est immédiatement préoccupée de contrôler l'exactitude, il a été, après de minutieuses enquêtes, reconnu le bien fondé de toutes le» réclamations formulées. Emue à juste titre, par un état-de choses vraiment pénible, no-tre Compagnie a cru devoir faire appel à votre haute influence d'ans l'intérêt, non seu-lement du commerce régional, mais encore dans celui du tourisme en ce qui concerne l'accès à nos curiosités naturelles, de tous les visiteurs étrangers.

Voici l'exposé rapide, et par chaque route, des doléances qui nous sont parve-nues :

Au Sud de la Loire, d'une façon géné-rale, aucune des routes conduisant à Saumur n'est actuellement praticable.

R. N. 147 de Saumur à Limoges.— Cette voie est dans un état épouvantable. Indépen-damment de son parcours dangereux, la par-tie qui traverse la ville occasionne de fré-quentes réclamations de la part des habitants, en raison de la poussière et de la difficulté de circulation pour le moindre véhicule.

Cette route est cependbit d'une fréquen-tation énorme ; c'est elle qui conduit au châ-teau historique de Montsoreau, au confluent de la Loire et db la Vienne et à l'abbaye de Fontevrault où les tombeaux des Plantage-nêt attirent, chaque année, des milliers de visiteurs anglais. Elle procure d'excellentes relations entre la Bretagne, la Haute et Basse Normandie et le Centre via Loudun, Poi-tiers et Limoges, relations plutôt difficiles par voie fenée.

R. N. 160 de Saumur aux Sables d'O-lonne. — Importante voie de communication entre Saumur et les principaux cantons de l'arrondissement (Doué et Vihiers), curieuse et touristique également, mais dont l'entre-tien a été tellement négligé que son parcours n'est plus que crevasses et fondrières. Tou-tefois, il est à remarquer qu'en atteignant l'arrondissement de Cholet, cette route, mieux entretenue, s'améliore et qu'à partir de Mortagne-sur-Sèvre jusqu'aux Sables d'Olonne, elle est assez roulante. II résulte de cette situation que les touristes, dans leurs randonnées aux plages de l'Océan, évitent soigneusement la mauvaise partie de la route, délaissant notre région au plus grand détri-ment de son commerce.

R. N. 138 Rouen-La Flèche-Scaimut el Saintes vers Bordeaux. — Cette route, ab-solument impraticable au sud de Saumur, entrave, par son mauvais état, des relations commerciales très suivies avec le canton de Montreuil et les villes importantes de Thouars, Niort et Saintes. Les visiteurs de la région bordelaise, dont elle est l'artère

Page 4: REPACTIOM & ADMINISTRATION - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · 84"'®Année—N°89 ABONNEMENTS Trois Mo's ., 4

principale, ne peuvent plus l'utiliser et né-gligent ainsi notre belle région.

R. D. — L a route départementale 14 de Saumur à Gennes attire l'attention de tous, par les sites pittoresques qu'elle tra-verse. Elle permet de suivre la rive gauche de la Loire et favorise le retour de Gennes par les Rosiers, sur la rive droite. L a route D 14 conduit aux communes importcintes de Saint-Hilaire-Saint-Florent, des Tuffeaux ; elle permet la visite de l'église romane de Cunault, l'un des plus purs joyaux archéolo-giques du département ; l'ascension de la Tour de Trêves et aboutit au féérique point de vue de Gennes. En ce moment, cette route ne peut plus être prise par les voya-geurs sans dommage pour leurs véhicules et c'est un préjudice regrettable pour bien des gens.

' Une constatation non moins pénible se dé-gage e nos enquêtes : c'est que, si la plupart des routes nationales du département sont dans un état assez satisfaisant, seules, celles de l'arrondissement de Saumur sont défec-tueuses et mal entretenues. 11 semble, en effet, qu'une démarcation volontaire a été tracée autour de notre région si fertile ce-pendant et si belle, pour en interdire l'ac-cès.

Certains industriels de l'automobile ont publié des cartes donnant l'état d'entretien des routes qui signalent celles de notre arron-dissement comme impraticables. Il n'en faut pas plus pour écarter de chez nous les visi-teurs importants qui ne connaissent pas la région, en apprécieraient la beauté, y revien-draient, mais que la aainte trop justifiée des cahots et des heurts du voyage éloigne à tout jamais de Saumur.

Que de préjudices et de pertes incalcula-bles résultent d'une telle situation. Quel dis-crédit SUT l'organisation touristique française et quel profit pour l'Etranger.

Si nos renseignements sont exacts, il n'est mêmè pas prévu, pour 1929, de crédits en faveur des routes nationales dont j'ai l'hon-neur de vous signaler le mauvais état, tout au moins en ce qui concerne les parcours si-tués dans l'anondissement de Saumur, routes dépourvues d'ailleurs de tout approvisionne-ment, à l'heure actuelle.

Celles, départementales et d'intérêt com-mun, qui ont subi quelques réfections et gou-dronnages, sont les premières victimes de procédés qui consistent à n'empierrer et à ne goudronner qu'incomplètement la route en laissant sur les bas côtés une partie intacte qui favorise la désagrégation progressive de la voie par les véhicules de droite et de gauche. Nous avons constaté bien des fois cet inconvénient grave.

Les routes intermédiaires, qui sont ainsi mal entretenues, ne résistent pas longtemps au trafic chaque jour plus intense que leur occasionne l'accès difficile des grandes ar-tères. Ces voies étroites ne sont pas faites pour une circulation nombreuse des véhicules à grande vitesse ; elles seront bientôt comme les autres, hors d'usage.

Permettez-moi, Monsieur le Ministre, avant qu'il ne soit trop tard, d'attirer votre haute attention sur la nécessité pressante d'une réfection générale avec goudronnage au cours de l'hiver 1928-1929, de toutes les routes nationales et de celle départementale 14 que je vous ai signalées.

Les parcourt détériorés n'en sont pas ex-trêmement longs, puisque les dégradations n'existent que dans les environs immédiats de Saumur.

Je me fais l'interprète de tous les Com-merçants et Usagers régionaux de la route, lésés par une situation intolérable, qui place l'arrondissement de Saumur au rang des déshérités, pour solliciter en leur faveur le haut appui de votre influence et, dans l'es-poir d'une satisfaction prochaine.

Je vous prie d'agréer. Monsieur le Minis-tre, l'assurance de ma haute considération.

Le Président, Signé : A . P I C H A R D .

r'Éiial fie Umm de Saymyr Faillite

de M. Fernand ROBERT, bottier à Fonfevrault.

La réunion des créanciers pour le concordat aura lieu, au Tribunal de Commerce de Saumur, le mercredi 21 no-vembre 1928, à 10 heures.

Élude de M» CHEVALIER, greffier de paix, à Saumur.

Cession de Fonds SECONDE INSERTION

Suivantacte sous seing privé, en date, à Saumur,du qualoize septembre mil neuf cent vingt-huit, eniegislré.

Monsieur R A G A I N Léon, menuisier, demeurant à Sau-mur, rue Colbert, n" 1 3 , a vendu à Monsieur GALL/\1S Marcel, demeurant à Saurnur, rue Marceau, le fonds de com-nierce de menuiserie qu'il ex-ploite à Saumur, rue Colbert, H" 13, moyennant prix et sous condition? énoncés dans l'acte.

L'entrée en jouissance a été fixée au octobre 1928.

Les oppositions seront reçues, dans les dix jours de la présente inseition, au domicile de l'ac-quéreur.

Un avis de cetie vente a été publié au Bulletin ofjicitl des Ventes et Cessio)is de l'onds

de Commerce, feuille du mer-credi 3t octobre 1928.

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102 Tous les

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Samedi seulemt

106 Tous les Jours sauf la Samedi.

108 Tous les

jours

SAUMUR P - 0 d . 8 20 14 20; 19 15 Fontevrault.D. 6 30 9 50 11 30 17 30 SAUMUR C x - V . 8 22 14 22 19 17 Montsoreau. . 6 42 10 02 11 42 17 42 SAUMUR-VILLE . 8 30 14 30 19 2b Pont de Mont. 6 45 10 05 11 45 17 45

Turquant 6 50 10 10 H 50 17 50 Pet i t -Puy. . h. 8 38 14 38 19 33 6 56 10 16 11 56 17 56 Beaulieu. . .h . 8 43 14 43 19 38 7 01 10 21 12 01 18 01 Dampierre. . . 8 49 14 49 19 44 Dampierre . . . 7 06 10 26 12 06 18 06

8 55 14 55 19 50 Beaul ieu. . . h. 7 12| 10 32 12 12 18 12 Parnay 9 00 15 00 19 55 Pe t i t -Puy . .h. 7 17 10 37 12 17 18 17

9 06 15 06 20 01 Pe t i t -Puy . .h.

Pont de Mont. 9 11 15 11 20 06 S A U M D R - V I L L E . 7 29 10 49 12 29 18 29 Montsoreau . . 9 15 15 15 20 10 — C R . - V . 7 35 10 55 12 35 18 35 Fontevrault A. 9 27 15 27 20 22 — p.-o.ar . 7 37 10 57 12 37 18 37

Des arrêts facultatifs, à l'aller comme au retour, sont en outre prévus :rue Jules-Ferry, places St-Michel, du Bellay, Notre-Dame, château de Beaulieu, villa Angelo, Le Gaillardin,

Dampierre rue de l'Eglise, Souzay, chapelle N.-Dame, château de Parnay, Val-Hultin, Les Roches

N A V E T T E E N T R E S A U M U R P . - O . E T B A G N E U X Saumur P . -O. Départ. 10 22 11 55 12 48 14 Od 14 45 16 55 Place du Théâtre. 10 28 12 01 12 54 14 12 14 51 17 01 Pont-Fouchard. Halte. 10 34 12 07 13 00 14 18 14 57 17 07 Bagneux. Arrivée. 10 35 12 08 13 01 14 19 14 58 17 08

Bagneux. Départ 10 45 12 15 13 06 14 22 15 10 17 23 Pont-Fouchard. Halte. 10 46 12 16 13 07 14 23 15 11 17 24 Place du Théâtre . 10 51 12 21 13 12 14 28 15 16 17 29 Saumur P . - O . Arrivée. 10 57 12 27 13 18 14 34 15 22 17 35

Arrêts facultatifs: place du Roi -René, place de l'Ancienne Poste, place Maupassant. Champ-de Foir

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3331 OMN.

14 30 20 02 20 41 21 02 21 13 21 23 21 34 21 44 21 55 22 01 22 08 22 17 22 24 22 52

135 RAP.

20 12 23 28

0 38 0 41

1 17 2 37

141 L.O.

1 52 2 18

I

'2 39, !

'2 55 2 59

3 20

•3 43 5 20

NANTES ANGERS - SAUMUR - TOURS PARIS

STATIONS

Nantes. , dép. Angers . . dép, St-iVIatlmrin . La Méni tré . . . Les Ros iers . , S t - C l é m e n t . . St -Mart in . . . Saumur. a r r .

— dép. Varennes Por t -Boule t . . La Chapel le . . Langeais Tours . . a r r . Paris (Orsay).

136 RAP.

0 28 1 47

2 22 2 25

3 37 7 10

SAUMUR — PORT-BOULET — GHINON

STATIONS 1803 1809 1807 STATIONS

SaumurOrl . 6 40 le JeuQÎ ., ,. 15 43 Port -Boulet 7 20 9 O81 11 25 16 29 Avoine Avoine 7 30 9 191 11 35 16 55 Port -Boulet

7 41 9 331 11 49 17 12 SaumurOrl .

1802 4836 1810 le Jeudi

1812 7 14 13 09 20 03 15 25 7 31 13 40 20 18 15 39 7 56, 14 09 21 13 17 48 8 17| 14 30 21 34 18 09

SAUMUR - BOURGUEIL

STATIONS ; mardi

SaumurOrl . 6 40 15 43 Port - Boulet 8 10 12 41 16 2t Bourguei l . . 8 19 12 5( 16 29

STATIONS

Bourguei l . . Port -Boulet Saumur Orl

( A )

6 40 7 56 8 17

10 54 12 29 12 44

(B)

15 11 17 48 18 09

(A) N'a lieu que le Samedi . — (B) N'a pas lieu le Mardi.

La Direction du Journal diXline toutes rcsfonsabilUcs \four les erreurs matiirietles qui pourraient s'être glissées tans cet it^raire.

A moins J'inJicaticn contraire, les tuures inJijuces sont 'tou/ours tes heures Je départ.

^3308 120 OMN. E X P R .

29! 56 03 11 18 24 34

6 » 7 16

6 40 6 51 7 05 7 13 7 39 8 15

12 25

7 4f 7 49

8 41 12 25

122(1) 3316 3320 102 . 1 1 0 ( 2 )

E X P R . O M N . E X P R . E X P R .

8 34 9 59 12 03 14 47 9 45 iÔ 39 14 20 13 24 16 15 • • • • 11 07 14 47 • . . .

11 14 14 55 . . . . lé 35 . . . . 11 24 15 05 . . . •

11.31 15 16 . . . . . . . . 11 37 15 23

10 17 11 48 15 33 13 59 ié 5 3 10 19 11 57, 15 43: 14 01 16 5 5

12 09 15 55 . . « . 12 25! 16 12 17 11 • . . . 12 34 16 21

13 02 i 16.6O; . . . i7 32 l i 23 13 40 17 30| 14 55 18 05 15 40 17 40 21 43; 19 14 22 40

16 53 19 52 20 20, 20 27 20 36! 20 47; . . 20 53 . . 21 04 21 17 21 29 21 47 21 56 22 24 22 59

5 20

ANGERS — DOUÉ — MONTREUIL — POITIERS

STATIONS 1855 1857j 1863 E X P R .

Angers St-L.! M a r t i g n é . . . : Doué-la-F»».! lesVerchers.l leVaudelnayj Montreuil a. '

6 09' 7 40, 8 > 8 07 8 14 8 25

Montreuil d.i 8 42! Loudun . . . . i 9 35 Moncontour 10 03 Poitiers 11 32

11 36 12 49 13 10 13 17 13 261 13 38j

14 041 14 48! 15 16' 16 42 j

i

1865

15 57 16 571 17 20'

17 36 OMN. 18 20 19 10 19 411 21 14i

17 39 19 11 19 40 19 48 19 55 20 07

20 19

STATIONS 1854 M . V .

Poitiers Moncontour L o u d u n . . . . .Montreuil a.

•Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F°«. ! Martigné . . . ; Angers St-L. :

1852 1856

6 15 6 29 6 40; 6 48 7 12| __ . 8 39! 11 04

6 24 8 041 8 43i 9 17

EXPR. 9 27 9 36

'g ÀS 10 C5

I

1868 48f,0

1874 10 27: 16'45 12 09, 18 18 13 02! 19 12 13 36 20 13

14 081 20 43 14 21! 20 58 14 30} 21 05 14 411 21 14 15 01' 21 37 16 33; 22 58

I

18 36 19 47

20 19 20 21

21 27 0 12

o . h . I 142

22 14'

23 39

6 02

0 22 0 25

0 43

' i 07 1 33 6 50

SAUMUR A LA F L È C H E

" et du 6 : Du 12 novembre au 14 mai inclus, le tram 110 ne anvier au 29 mars 1929, 1 arrivée a Pans-Orsay du continue de Tcurs à Paris queles Dimanches et Fêtes

train 122 est reportée à 16 h. 19. (?) Tous !es jours, sauf dimanches et fêtes.

Saumur dép. Vivy L o n g u e . . . . Les Haye, Brion J u m ' " Chartrené Bauge Qefs La Flèche.

8 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55

10 12 10 291

14 49 15 00 1 5 1 1 15 18 15 23 15 28 15 38 15 53 16 05

21 39 21.50 22 01 22 08i 22 13 2 2 181 22 29 < 22 44: 22 56l

LA FLÈCHE A SAUMUR

La Flèche d Clefs Bàugé C h a r t r e n é . . . Br lon-Jum>" Les Hayes . Longue . . Vivy Saumur arr

6 27, 6 41' 6 56, 7 03 7 09 ^ 13i 7 21 7 32 ^ <2

•I

11 iO 11 24 11 40 11 47 11 54 11 8 12 ••H 1: 21 1 31

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 ' 8 50 19 01

.Tu p a r nous, Maire de SaumuTi pour légalisation d* la l i g n a t u n du Gérant , IUaMi-£iUi ig êêomsu. le t |

Litrttpt ftmr i imprimÊM I T B M I T N ^