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86°" A n n é e — 4 8 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois . . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. El dihors du dipartunant: 16 fr. KTRANQER 26 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers - FONDE EN lS4i - PARAISSANT LE MERCREDI & L_E SAMEDI REDACTION & ADMINISTRATION : PLACE DU MARCHE-NOIR Samedi 21 Juin 1930 LE NliMHKO 1 5 C Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour un* \naie, La Quittance est présentée i l 'abonné sans dérangement pour lui. C/C/ N a n t e s 154-28 Directeir: A. GIROUARD | Téléphona 1-95 Signes sur terre et dans le ciel Rien de ce qui intéresse et sur- tout passionne le public ne sau- rait être indifférent à la presse. Les journaux qui ne savent pas tout, doivent pourtant s'occuper de tout et on ne leur pardonnerait point de ne pas se tenir au cou- rant de tout. Or, les temps si manifestement troublés que nous vivons, trou- blés au point de vue politique, social, économique, non moins au point de vue atmosphérique, suscitent bien des remarques. Pourquoi tous ces orages so- ciaux, mondiaux, météorologi- ques, et cosmiques. Les plus malins, les plus sa- vants l'ignorent profondément. En face du déchaînement des forces naturelles comme de celui des passions humaines cha- cun quête anxieusement une ex- plication et personne ne la trouve ou ne la donne. Tout de même l'accumulation de tant de phénomènes insolites incline à la réflexion et à la médi- tation. Jadis nos pères, lorsqu'ils se trouvaient aux prises avec un quelconque fléau, adressaient humblement au ciel de ferventes prières, des prières collectives et officielles. Mémel'antiquitépaïen- neaconnùde telles supplications. Nous ne sommes pas meilleurs ni plus intelligents que nos pères mais nous avons perdu l'habitu- de de faire oraison du moins en public sous la direction et avec le concours des pouvoirs publics. Est-ce un signe de notre supé- riorité ? 11 est permis d'en douter. En tout cas ce qui se passe et dont le monde pâtit met l'orgueil humain à l'épreuve et de terrible façon. Devant la redoutable puissance des phénomènes qui nous assail- lent, nous ployentet plus d'une fois, nous broyent, combien nos agitations humaines semblent vaines et combien l'infinité de nos conceptions et de nos préten- tions politiques, philosophiques «t scientifiques apparaît claire. Avec une préscience reconnue de tous temps aux poètes (que les anciens appelaient d'ailleurs des devins-vates !) — Jean Moréas disait : Il faut bien qu'on le sache. Sous le ciel etoilé, plus d'un secret se cache!. Est-ce que l'effrayant courroux des éléments s'ajoutant aux con- vulsions universelles qui boul-' versent, sur presque toute la sur- lace de la . terre l'équilibre des saisons et des nations ne semble pas fait pour nous donner peut- être quelque sévère avertissement? Et puisque ces troublantes re- marques sont l'objet de par le monde de discussions et de ques- tions sans cesse plus étendues, mais qui restent toujours sans réponse, la presse n'a plus le droit de les ignorer et l'on ne voit pas par suite de quel étrange respect humain elle devrait s'abstenir de les signaler. Le fait est là sous nos yeux, si la cause reste cachée. Pourquoi affecterions-nous de les méconnaître puisque nous ne pouvons nous y soustraire? I I A peine pourvu des augmeiitatians de traitement que le gouvernement vient de leur accorder, le syndicat des professeurs de lycée proteste avec véhémence contre ce qu'A appeUe leur insuffisance scandaleuse. (I Persuadés, dit le Temps, que leur au- gmentation est « insuffisante au sommet et dérisoire à la base », ils envisagent, quoique le droit Jeur en soit dénié, l'ac- tion directe contre Ig fonctionnement du service auquel ils appartiennent. Et ils tra- vaillent à la renforcer d'une « action com- mun»», lautremen^t dit: d'une coalitiiotti. Coalition avec les professeurs des lycées, les chargés de cours, les écoles primaires su- périeures, sous les auspices aussi de la Fé- dération des fonctionnaires : rien n'y man- que. Même pour l'entrée de jeu, ils ou- vrent, malgré leur détresse, une souscrip- tion en faveur a des militants syndicalis- tes, victimes de la répression gouverne- mentale». La voilà bien, la forte manière !» Les syndicats 'd'instituteurs se livrent aux mômes menaces Ce qui fait dire au Temps : H Les deux" sortes de nianœuyres sônt jxi- reillement intolérables. Cette j>arilé du moins n'échappe pas au «Français nioyen)i qui n'est ni piofesseur de collège, ni ins- t'tuteur Quand ces éducateur s écrivent a qu'ils en ont assez », il l'orme, pour son compte, le vœu qu'enfin ils disent vrai. Contribuable, en effet, il finit par estimer quil en a trop. Et, républicain, il se de- mande, d'autre F>art, si un régime d'ordre peut tenir longtemps contre ces actions et même ces exactions syndiquées et coalisées. Que des faiblesses gouvernementales, qui datent déjà de loin, ne les aient pas déccu- ipgées, le moment est passé d'en exprimer le regret. Mais l'heure a sonné, pour le législatif comme pour l'exécutif, de faire face résolument. Encore un peu plus au- trè, et l'autorité naturelle de l'Etat se ver- bridée par audace d'vtn super-F.t;it. \ moins He vc.iulre la poule au renard, CPU'* qui ont la responsabilité, no i>euvent con- sidéror davantage, sans l'écarter ime bon- ne fois, l'image des pouvoirs publics, de lu paix publique incessamment menacés. Pour tout dire, la maison supporte des as- sauts concertés; et, jMur la défendre, >1 ne suffit lias d'arroseir. » iiiiiiiiiiiiiiimiiKiiiiiinimiiiiiniïTri NOUVELLES EXPRESS La Chambre reprend La discussion des interpellations sur l'Indo-Ghine. La révolution en Bolivie prend déplus en plus d'extension. La situation du Cabinet allemand reste incertaine. Le mauvais temps continue ses ravages un peu partout. Le 14 juillet l'armée d'Afrique défilera à Paris. Chez un notaire décédé à Bordeaux la police découvre 35.000 ampoules ayant contenu de l'héroïne. niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiii SITUftTION GENÉRÂLE Après bien, des discussions et malgré toutes les protestations qui leur sont ve- nues des pays étrangers justement al«r- .n-jés, le Sénat de Washiiigton et la Cham- l>re des représentants ont relevé dans de t-eUes proportions une grande partie du ta- rit douanier américain que cette nouvelle augmentation!, dictée par le protectionnis- r.io le plus étroit et le plus agressif, aboutit pour certains articles de la nomenclature Si une véritable prohibition. Le président Hoover a annoncé qu'il si- gnerait le bill sur les nouveaux tarifs doua- niers américains, jMur la raison qu'il rè- gne une grande incertitude dans le mon- de des affaires. Singulière façon d'y. reme- dier que <le prélever, sous forme de droits l'entrée, quijize milliards de francs par ai. sur l'économie nationale. Mais le pré- sident Hoover a ajouté qu'il fallait tenir la promesse faite aux fermiers lors des der- nières élections Les expoTtalions de l'Europe vers l'Amé- rique se trouvent Stre ainsi violimes ne promesses électorales. Démagogie, voilii bien de tes coups ! M. Hoover assure, au surplus, qu'avant de mettre en vigueur le nouveau bill. le gouvernement de Washington ne refusera pas d'accueillir les réclamations des pays étrangers, si l'examen en prouve le bien- fondé. La loi n'en deJiieure pas moins la loi. Les Américains ont si bien compris qu'il n'y avait plus d'illusions à se faire à ce sujet qu'à la Bourse de New-York, wcie nouvelle débâcle s'est produite. Les prin- cipales valeurs industrielles ont rapide- ment fléchi, dans de grandes proportions. Des centaines de miUioins de dollars offit été perdus en quelques heures. Commer- çants et industriels alarmés iwr les réper- cussions possibles du tarif qui vient d'être volé se sont e'upressés de réaliser une l)on. !W ]>;ulio de leur jwrleleuiLle. L'.\méri(iue est en train de comnielirp une erreur de i>sychotogip. Klle i)réten(l ,'1 Se. i>asser des autres puissances du monih' au moment la solidarité des nations, basée sur l'indépendance des intérêts éro- noniiciues, s'impose comme évidente néce.ssité. Nous n'avons pas de conseils à donner a>i\- E t a t s - U n i s et nous ne saurions nous Ululer (In leiir politique intérieure. Us s'inspirent de leurs proprps intérêts. Li (jiieslioii de savoir s'ils les coni])renn(>nl bien ou mal ne nous coincernp. i)as. Mai.s I'uis(iu'ils veillent nous évincer bnisqiic- n:enl de leur marché, apprenons à rhi.?r- cher aiUleurs nos fournisseurs et nos cl'enls. Travaillons avec les peuples qui travaUlent avec nous. Sans aucun doute, le bill américain sur le tarif douanier aura en Europe cctte rou- scquence do faire mieux comprendre l'u- tilité d'examiner avec le plus grand so"ii le projet d'union fédérale des Etats euro- péess dont M. Briand est l'auteur. JFai.s alors que le ministère des Affaires étran- gères avait pris des précautions ix)ur que ce projet n'ait aucune poiiiite tournée vers l'Amérique, l'attitude agressive de celle-ci eil^-inad BjaSipfo oagiuïnop aj^neui un l'Europe à prendre uiie attitude défensive bt des mesures de protection économique.'? auxquelles, sans le bifll des Etats-Unis, elle n'aurait pas voulu songer. Noël MARTY. . Une grMde guerre GommerGiale A l'heure môme où les i>acifistes s'ima- ginent que l'émisson des obligations Young apiK)rle la « véritaHe paix» à l'Euroiie, la « bonne » Allemagne se disix)se à jjrocéder à une opération do « guerre commerciale » qui menace la vie économique de toutes les nations induslrielles et qui tend à occa- sioniner dans ces pays des désastres pires encore que ceux qui furent la conséquence ocs « guerres militaires» les plus tenibles. La défaite dans une « guerre commercia- le » menée avec quelque i^eu de vigueur, entraîne en effet la ruine fi>nancièrc du ]jf.ys vaincu, et, ce qui! est plus grave enco- re, elle cause des souffrances inouïes aux masses ouvrières réduites au chômage ijui, dans leur détresse, sont alors, i)lus encore ([u'au lendemain d'un désastre niilifjire, ] iêles à suivre aveuglément les agitateurs due voient dans la révolution et dans la guerre civile un moyen commode de s'em- parer du iwuvoiir et d'édifier leur propre fortune en profitant de malheurs de la jw- trie. Si nous en rroyoJiis un .pnind journal anglais, le « Daily Mail » qui jipusse ^vec raison, un cri d'alarme, le ministre dn Tra- vail de la République allemande a obtenu des ouNTÏers dp rimluslrite du fer et de l'a- cier qu'ils cons<înlent à une réduction de salaire de 7 h pour cent, moyennant quoi les patrons abaisseront leurs jJi'ix de \enle de dix i>oiir cent, l'oujonis d'après hi niê- nie source, un semblable accord seniil sur le pf)inl d'être conclu dans l'industrie dn charbon. De la' sorte, r.Mlemagrie devient capalijle de réduire ses frais de production et, de- main, elle va être en position d'inonder le monde entier de ses produits et d'accfol- tre ses exportations au détriment de la France, de l'AngleUirre, de l'Italie et de la Belgique, dont les produits manufacturés deviendront invendables ailleurs que sur le marché national il» seront encore désavantagés par rapport aux marchandi- ses allemandes vendues à bas prix. I^s Allemands ont ainsi imaginé et com- mencé à mettre à exécution une manœu- vre de guerre commovciule de st>\ii iloiut le succès seia vn\iseinblal>lenienl luv cru par les facilités que les exi'ortaleurs al. leiuands (wurraionl hiiMi rencontrer, à New-York uiêiiK", pour l'cscoiuple de li'ius traites à llntrrnatioiial AiVi'ptnnce Itniik, selon un mécanisme ex|>osé jadis dans une broclnire d'IIamillon York. L'aventure qui se pi"éi>aro démonfrera que la fameuse so- ïidarité mondi,ale anlre les ouvriers, osL un ^gigantesque mensonge, cl. qnp des lovs économiques inéluclables et plus fortes que la volonté des hommes, mettenl on o]>position les inlérêts des ouvriers des divers pays, encore ]>lus cpie ceux des in- dustriels et des commençanis appai tenant à des nations rivales. Elle fera ]flus encoro elle iirouvera que les m.ystiiiues du pacifis, me ont fait, fausse roule et qu'avànl de songer à supprimer les guerres mililaires, il aurait été sage de conunencer par ren- ilre imiwssibles des guerres économiiiues et financières 'qui Tisiiuenl fort de Ineii- lai vieille Europe conmie suite logique du con. ilit économiiiue qui me'L aux i)rises, l'Alle- magne d'une part, et de l'autre, la plupart des }>ays européens. A.-S DU MESNIL-THORET. Frédéric Mistral et Alphonse Daudet C'était aux jeunes teinj)® du l'élibrige. Alors, les joyeux « j)rjmadié » se donnaient rrndez-yous dans les jardins de Fontségu- gne:; ou bien, c'étaient de fameuses ribotes d&us les cabarets de Trinqnetaille. El, il y, £vait là Mistral, Roumanille, Aubanel, An- selme, Mathieu, auxquels se joignaient Ai- j>honse Daudet, et quelquefois Paul Arsène. Daudet, né à Nîmes — le Petit Chose élait lie benjamin de la trou[)c. l'.t, vous vus souvenez do cette anecdote, plaisante (;Un Mistral a rapjwrtée dans ses Mémoires ci Récils? Un soir, sur le pont de Trinque- L'.^le ,Alphonse avait-juré d'endirasser tnic i.'ariée qui s'en revenait d'Arles avec son ccitège d'invités. Et ce bougre de Daudet f'! connue il l'avait dit. A'ie 1 il, aviiit mar- che- dans le semené... Sans l'inlenention (ir patron Gafet et de Mistral, iitii prétex- ta de la myopie de son ami iwur l'excuser et détourner la chavane, le pauvre mes- quin aurait bel et bien fait un jilongeon dans le Rhône. L'amitié qui unissait Mistral et Daudet r.c s'est ])as démentie, même quand l'au- teur de Numa Ronmesldn habitait Paris. dans la capitale même, c'est toujour» h la Provence que Uaudel refiortait son csi)rit. La pensés de son. pays natal était chère à son «iMir et il lui rendait moins pé- r;'ble sOiii, s é j o u r qu'il con.sidéiail cf)nime rn exil. C'est h Paris qu'il reçut la visita d une autre provençal, Baplisle Bonnet, f;,tré loin de ses garrigues de Bellegarde. Baptiste Bonnet le savoureux auteur de I (e d'Enfant, si plein de sentiments,, de s;mi)il,icité rusliiiue, do descri|>tions j)iHo- lesipies cl vraies, chet d'reuvre qu(; Dau- det traduisit du j)ro\ençal en français. Mistral, (]uant à lui, ne sortit guère de St Provence lo retenaienl tiinl (l'occu- lions et de souvenirs. H occupa, à Mail- 1; ne, trois maisons; celles mourut sa mère en i883i, et lui-mêïne est mort. Maison Sihn[>le de iwèle, mais immortaTÎ- sée par le génie, et où affluent, en tout temps, comme en un sanctuaire spiriuel, la foule des. visiteurs. Celle où il écrivit Ca- Irnclal, d ^ i t e par Daudet dans les Lettres de rnon Moulin. Enfin, le mas où le maî- tie naquit et où il a vécu les grandes fres- ques rustiques de Mireille. Ces trois mai- sons historiques viennent d'être classées. Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, deux r.cms ilont se glorifie la Provence. On a pu ^-^procher au premier de l'avoir gali^

Signes sur terre et dans le ciel - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · et dans le ciel Rien de ce qui intéress ee t sur

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A B O N N E M E N T S

Trois Mo's . . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un A n . . . . 12 fr.

El dihors du dipartunant: 16 fr. K T R A N Q E R 26 F R A N C S

I N S E R T I O N S

Annonces, la l igne. 1 .80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

- FONDE EN l S 4 i -P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L_E S A M E D I

R E D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N : P L A C E D U M A R C H E - N O I R

Samedi 21 Juin 1930

LE Nl iMHKO

1 5 C

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour un* \naie,

L a Quittance est présentée i l 'abonné sans dérangement pour lui.

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Signes sur terre et dans le ciel

Rien de ce qui intéresse et sur-tout passionne le public ne sau-rait être indifférent à la presse.

Les journaux qui ne savent pas tout, doivent pourtant s'occuper de tout et on ne leur pardonnerait point de ne pas se tenir au cou-rant de tout.

Or, les temps si manifestement troublés que nous vivons, trou-blés au point de vue politique, social, économique, non moins au point de vue atmosphérique, suscitent bien des remarques.

Pourquoi tous ces orages so-ciaux, mondiaux, météorologi-ques, et cosmiques.

Les plus malins, les plus sa-vants l'ignorent profondément.

En face du déchaînement des forces naturelles comme de celui des passions humaines cha-cun quête anxieusement une ex-plication et personne ne la trouve ou ne la donne.

Tout de même l'accumulation de tant de phénomènes insolites incline à la réflexion et à la médi-tation.

Jadis nos pères, lorsqu'ils se trouvaient aux prises avec un quelconque fléau, adressaient humblement au ciel de ferventes prières, des prières collectives et officielles. Mémel'antiquitépaïen-neaconnùde telles supplications.

Nous ne sommes pas meilleurs ni plus intelligents que nos pères mais nous avons perdu l'habitu-de de faire oraison du moins en public sous la direction et avec le concours des pouvoirs publics.

Est-ce un signe de notre supé-riorité ?

11 est permis d'en douter. En tout cas ce qui se passe et

dont le monde pâtit met l'orgueil humain à l'épreuve et de terrible façon.

Devant la redoutable puissance des phénomènes qui nous assail-lent, nous ployentet plus d'une fois, nous broyent, combien nos agitations humaines semblent vaines et combien l'infinité de nos conceptions et de nos préten-tions politiques, philosophiques «t scientifiques apparaît claire.

Avec une préscience reconnue

de tous temps aux poètes (que les anciens appelaient d'ailleurs des devins-vates !) — Jean Moréas disait :

Il faut bien qu'on le sache. Sous le ciel etoilé, plus d'un secret se cache!.

Est-ce que l'effrayant courroux des éléments s'ajoutant aux con-vulsions universelles qui boul-' versent, sur presque toute la sur-lace de la . terre l'équilibre des saisons et des nations ne semble pas fait pour nous donner peut-être quelque sévère avertissement?

Et puisque ces troublantes re-marques sont l'objet de par le monde de discussions et de ques-tions sans cesse plus étendues, mais qui restent toujours sans réponse, la presse n'a plus le droit de les ignorer et l'on ne voit pas par suite de quel étrange respect humain elle devrait s'abstenir de les signaler.

Le fait est là sous nos yeux, si la cause reste cachée.

Pourquoi affecterions-nous de les méconnaître puisque nous ne pouvons nous y soustraire?

I I

A peine pourvu des augmeiitat ians de traitement que le gouvernement vient de leur accorder, le syndicat des professeurs de lycée proteste avec véhémence contre ce qu'A appeUe leur insuffisance scandaleuse.

(I Persuadés, dit le Temps, que leur au-gmentat ion est « insuffisante au sommet et dérisoire à la base », ils envisagent, quoique le droit Jeur en soit dénié, l 'ac-tion directe contre Ig fonctionnement du service auquel ils appartiennent. Et ils tra-vaillent à la renforcer d ' u n e « action com-m u n » » , lautremen^t di t : d ' u n e coalitiiotti. Coalition avec les professeurs des lycées, les chargés de cours, les écoles primaires su-périeures, sous les auspices aussi de la Fé-dération des fonctionnaires : r ien n'y man-que. Même pour l 'entrée de jeu, ils ou-vrent, malgré leur détresse, une souscrip-tion en faveur a des mi l i tants syndicalis-tes, victimes de la répression gouverne-mentale». La voilà bien, la forte manière !»

Les syndicats 'd ' ins t i tuteurs se livrent aux mômes menaces Ce qui fait dire au Temps :

H Les deux" sortes de nianœuyres sônt jxi-rei l lement intolérables. Cette j>arilé du moins n'échappe pas au «Français nioyen)i qui n'est ni piofesseur de collège, ni ins-t ' t u t e u r Quand ces éducateur s écrivent a qu' i ls en ont assez », il l'orme, pour son compte, le vœu qu'enfin ils disent vrai. Contribuable, en effet, il f ini t par estimer quil en a trop. Et, républicain, il se de-mande, d 'autre F>art, si u n régime d'ordre peut tenir longtemps contre ces actions et m ê m e ces exactions syndiquées et coalisées. Que des faiblesses gouvernementales, qui datent déjà de loin, ne l es a ient pas déccu-ipgées, le moment est passé d 'en exprimer le regret. Mais l ' h e u r e a sonné, pour le législatif comme pour l 'exécutif , de faire face résolument. Encore u n peu plus au-

• trè, et l 'autorité naturel le de l 'E ta t se ver-

bridée par audace d'vtn super-F.t;it. \ moins He vc.iulre la poule au renard, CPU'* qui ont la responsabilité, no i>euvent con-sidéror davantage, sans l 'écarter ime bon-ne fois, l ' image des pouvoirs publics, de lu paix publique incessamment menacés. Pour tout dire, la maison supporte des as-sauts concertés; et, jMur la défendre, >1 ne suffit lias d'arroseir. »

iiiiiiiiiiiiiiimiiKiiiiiinimiiiiiniïTri

NOUVELLES EXPRESS

La Chambre reprend La discussion des interpellations sur l'Indo-Ghine.

La révolution en Bolivie prend déplus en plus d'extension.

La situation du Cabinet allemand reste incertaine.

Le mauvais temps continue ses ravages un peu partout.

Le 14 juillet l'armée d'Afrique défilera à Paris.

Chez un notaire décédé à Bordeaux la police découvre 3 5 . 0 0 0 ampoules ayant contenu de l'héroïne.

niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

SITUftTION G E N É R Â L E Après bien, des discussions et malgré

toutes les protestations qui leur sont ve-nues des pays étrangers jus tement al«r-

.n-jés, le Sénat de Washii igton et la Cham-l>re des représentants ont relevé dans de t-eUes proportions une grande partie du ta-rit douanier américain que cette nouvelle augmentation!, dictée par le protectionnis-r.io le plus étroit et le plus agressif, aboutit pour certains articles de la nomenclature Si une véritable prohibition.

Le président Hoover a annoncé qu'i l si-gnerait le bill sur les nouveaux tarifs doua-niers américains, jMur la raison qu'il rè-gne une grande incertitude dans le mon-de des affaires. Singulière façon d'y. reme-dier que <le prélever, sous forme de droits l ' entrée , quijize mill iards de francs par ai. sur l 'économie nationale. Mais le pré-sident Hoover a ajouté qu'i l fallait tenir la promesse faite aux fermiers lors des der-nières élections

Les expoTtalions de l 'Europe vers l 'Amé-rique se trouvent Stre ainsi violimes ne promesses électorales.

Démagogie, voilii bien de tes coups ! M. Hoover assure, au surplus, qu'avant

de mettre en vigueur le nouveau bill . le gouvernement de Washington ne refusera pas d'accueill ir les réclamations des pays étrangers, si l 'examen en prouve le bien-fondé.

La loi n 'en deJiieure pas moins la loi. Les Américains ont si bien compris qu ' i l

n 'y avait plus d'i l lusions à se faire à ce sujet qu 'à la Bourse de New-York, wcie nouvelle débâcle s'est produite. Les prin-cipales valeurs industrielles ont rapide-ment fléchi, dans de grandes proportions. Des centaines de miUioins de dollars offit été perdus en quelques heures. Commer-çants et industriels alarmés iwr les réper-cussions possibles du tarif qui vient d'être

volé se sont e'upressés de réaliser une l)on. !W ]>;ulio de leur jwrleleuiLle.

L'.\méri(iue est en train de comnielirp une erreur de i>sychotogip. Klle i)réten(l ,'1 Se. i>asser des autres puissances du monih' au moment où la solidarité des nations, basée sur l'indépendance des intérêts éro-noniiciues, s'impose comme évidente néce.ssité.

Nous n'avons pas de conseils à donner a>i\- Etats-Unis et nous ne saurions nous Ululer (In leiir politique intérieure. Us s ' inspirent de leurs proprps intérêts. Li (jiieslioii de savoir s ' i ls les coni])renn(>nl bien ou mal ne nous coincernp. i)as. Mai.s I 'uis(iu'ils veillent nous évincer bnisqiic-n:enl de leur marché, apprenons à rhi.?r-cher aiUleurs nos fournisseurs et nos cl 'enls. Travaillons avec les peuples qui travaUlent avec nous.

Sans aucun doute, le bill américain sur le tarif douanier aura e n Europe cctte rou-scquence do faire mieux comprendre l 'u-tilité d 'examiner avec le plus grand so"ii le projet d 'union fédérale des Etats euro-péess dont M. Briand est l 'auteur. JFai.s alors que le ministère des Affaires étran-gères avait pris des précautions ix)ur que ce projet n 'ait aucune poiiiite tournée vers l 'Amérique, l 'att itude agressive de celle-ci

eil^-inad BjaSipfo oagiuïnop aj^neui un l 'Europe à prendre uiie attitude défensive bt des mesures de protection économique.'? auxquelles, sans le bifll des Etats-Unis, elle n 'aurait pas voulu songer.

Noël MARTY. .

Une grMde guerre GommerGiale

A l 'heure môme où les i>acifistes s'ima-ginent que l 'émisson des obligations Young apiK)rle la « véritaHe p a i x » à l 'Euroiie, la « bonne » Allemagne se disix)se à jjrocéder à une opération do « guerre commerciale » qui menace la vie économique de toutes les nations induslrielles et qui tend à occa-sioniner dans ces pays des désastres pires encore que ceux qui furent la conséquence ocs « guerres militaires» les plus tenibles .

La défaite dans une « guerre commercia-le » menée avec quelque i^eu de vigueur, entraîne en effet la ruine fi>nancièrc du ]jf.ys vaincu, et, ce qui! est plus grave enco-re, elle cause des souffrances inouïes aux masses ouvrières réduites au chômage ijui, dans leur détresse, sont alors, i)lus encore ([u'au lendemain d 'un désastre ni i l i f j i re , ] iê les à suivre aveuglément les agitateurs due voient dans la révolution et dans la guerre civile un moyen commode de s'em-parer du iwuvoiir et d'édifier leur propre fortune en profitant de malheurs de la jw-trie. Si nous en rroyoJiis un .pnind journal anglais, le « Daily Mail » qui jipusse ^vec raison, un cri d'alarme, le minis tre dn Tra-vail de la République allemande a obtenu des ouNTÏers dp rimluslrite du fer et de l'a-cier qu' i ls cons<înlent à une réduction de salaire de 7 h pour cent, moyennant quoi les patrons abaisseront leurs jJi'ix de \enle de dix i>oiir cent, l 'oujonis d'après hi niê-nie source, un semblable accord seniil sur le pf)inl d 'être conclu dans l ' industrie dn charbon.

De la' sorte, r.Mlemagrie devient capalijle de réduire ses frais de production et, de-main, elle va être en position d ' inonder le monde entier de ses produits et d'accfol-tre ses exportations au détr iment de la France, de l'AngleUirre, de l ' I tal ie et de la Belgique, dont les produits manufacturés deviendront invendables ailleurs que sur le marché national où il» seront encore désavantagés par rapport aux marchandi-ses allemandes vendues à bas prix.

I^s Allemands ont ainsi imaginé et com-mencé à mettre à exécution une manœu-

vre de guerre commovciule de st>\ii iloiut le succès seia vn\iseinblal>lenienl luv cru par les facilités que les exi 'ortaleurs al . leiuands (wurraionl hiiMi rencontrer, à New-York uiêiiK", pour l 'cscoiuple de li ' ius traites à llntrrnatioiial AiVi'ptnnce Itniik,

selon u n mécanisme ex|>osé jadis dans une broclnire d'IIamillon York. L'aventure qui se pi"éi>aro démonfrera que la fameuse so-ïidarité mondi,ale anlre les ouvriers, osL un ^gigantesque mensonge, cl. qnp des lovs économiques inéluclables et plus fortes que la volonté des hommes, mettenl on o]>position les inlérêts des ouvriers des divers pays, encore ]>lus cpie ceux des in-dustriels et des commençanis appai tenant à des nations rivales. Elle fera ]flus encoro elle iirouvera que les m.ystiiiues du pacifis, me ont fait, fausse roule et qu'avànl de songer à supprimer les guerres mililaires, il aurait été sage de conunencer par ren-ilre imiwssibles des guerres économiiiues et financières 'qui Tisiiuenl fort de Ineii- lai vieille Europe conmie suite logique du con. ilit économiiiue qui me'L aux i)rises, l 'Alle-magne d 'une part, et de l 'autre, la plupart des }>ays européens.

A.-S DU MESNIL-THORET.

Frédéric Mistral et Alphonse Daudet

C'était aux jeunes teinj)® du l 'élibrige. Alors, les joyeux « j)r jmadié » se donnaient rrndez-yous dans les jardins de Fontségu-gne:; ou bien, c 'étaient de fameuses ribotes d&us les cabarets de Trinqnetaille. El , il y, £vait là Mistral, Roumanille, Aubanel, An-selme, Mathieu, auxquels se joignaient Ai-j>honse Daudet, et quelquefois Paul Arsène.

Daudet, né à Nîmes — le Petit Chose — élait lie benjamin de la trou[)c. l'.t, vous v u s souvenez do cette anecdote, plaisante (;Un Mistral a rapjwrtée dans ses Mémoires ci Récils? Un soir, sur le pont de Trinque-L'.^le ,Alphonse avai t - juré d'endirasser tnic i. 'ariée qui s 'en revenait d'Arles avec son cci tège d'invités. Et ce bougre de Daudet f ' ! connue il l 'avait dit. A'ie 1 il, aviiit mar-che- dans le semené.. . Sans l ' i n l e n e n t i o n (ir patron Gafet et de Mistral, iitii prétex-ta de la myopie de son ami iwur l 'excuser et détourner la chavane, le pauvre mes-quin aurait bel et bien fait un jilongeon dans le Rhône.

L 'amit ié qui unissait Mistral et Daudet r.c s'est ])as démentie, m ê m e quand l 'au-teur de Numa Ronmesldn habitait Paris.

dans la capitale même, c'est toujour» h la Provence que Uaudel refiortait son csi)rit. La pensés de son. pays natal était chère à son «iMir et il lui rendait moins pé-r;'ble sOiii, séjour qu' i l con.sidéiail cf)nime r n exil. C'est h Paris qu'il reçut la visita d une autre provençal, Baplisle Bonnet , f ; , t ré loin de ses garrigues de Bellegarde. Baptiste Bonnet le savoureux auteur de I (e d'Enfant, si plein de sent iments , , de s;mi)il,icité rusliiiue, do descri|>tions j)iHo-lesipies c l vraies, chet d'reuvre qu(; Dau-det traduisit du j)ro\ençal en français.

Mistral, (]uant à lui, ne sortit guère de St Provence où lo retenaienl tiinl (l'occu-

lions et de souvenirs. H occupa, à Mail-1; ne, trois maisons; celles où mourut sa mère en i883i, et où lui-mêïne est mort . Maison Sihn[>le de iwèle, mais immortaTÎ-sée par le génie, et où affluent, en tout temps, comme e n un sanctuaire spiriuel, la foule des. visiteurs. Celle où il écrivit Ca-Irnclal, d ^ i t e par Daudet dans les Lettres de rnon Moulin. Enfin, le mas où le maî-t ie naquit et où il a vécu les grandes fres-ques rustiques de Mireille. Ces trois mai-sons historiques viennent d'être classées.

Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, deux r.cms ilont se glorifie la Provence. On a pu ^-^procher au premier de l'avoir gali^

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f i>5<i un peu trop iroiviquémenl dan-s son Tartarin, mais ce n'est pas là l'avis de Mistral. Il le reconnaissait au contraire comme un provençal do race et de cœur, Pt il disait de lui :

— Noun ! la niéro liouno n'en voi'i e n'eu voudra jamaï où liomièn que, per jouga, ' rescararnoucho 1 Jean GAULOIS.

IHFORIWATIOMS UN CONSEIL DES MINISTRES

lyCs membres du gouvernement se sont rih(7iis jeudi matin à l'Elysée en Conseil des ministres sous la présidence de M. Gas-ton Doume^rgue.

Le Conseil a examiné: les questions bud-gétaiires et de trésorerie; le projet d'amnis-tie en Alsace et en Lorraine; le statut fis-cal des coopératives agricoles, et les nou-leaiix tarifs douaniers américains.

A LA COMMISSION DU SUFFRAGE UNIVERSEL

La Commissioin 'du: âuffraçfe univ.eiisel, réunie sous la p-ésidence de M. G, Mandel, apris connaissance du rapport d'informa-tion de M:. E. Soulier, sur lai proposition de loi dont il est l'auteur, et qui est re'ative à la représentation au Parlement français des indigèneà' d'A'gérie.

Après un échange de vues, auquel ont pris part MM. Bonnefous, Renaudel et Lo-rm, la Commissidn a décidé, avant de sta-tuer, de prendre connaissance des travaux rf< la Commission, extraparlementaire cons-tituée au mini>,tère de l'ititérieur.

§§§ LE RENDEMENT DES IMPOTS

AU QUAI-D'ORSAY M. Arhiidc liriand. a. reçu M. YsoliisuMi,

anibmsddcur du Japon, qui lui a présenté copie figurée de ses lettres de créance, et M Laroche, (inibnisiideur de France à Var-.soi /('.

M', liriand a reçu éguleinent M. Victor Dé-rard, président de la comntisKion des affai-ii- r cj-téricures du Sénat.

.1 L'ORDRE DE L'.mMÉE

Le MinistQ de lai guerre a; cité à l'ordre <te l'armée, la commune de Courchelettes (Nord), commune paTlieUcmenl détruite, à la suite de. nombreux bombardements qu'elle a subis et dont la population m.al-giè les souffrances endurées au cours d'u-li.e occupation de h années, n'a cessé de fai-re preuve de la plus grande abnégation et d'une patriotique fermeté.

§§§ LES GRANDES MANŒUVRES

Les troupes de Tunisie effectuent actuel-lement d'importantes manœuvres dans la région du cap Bon. Un des partis est con-sidéré comme ayant effectué un débarque-ment sur la côté et l'autre est chargée d'ar. réler l'avance de" unités assaillantes et de défendre la route de Tunis.

Les recouvrement.'! opérés pendant le n:ois de mai au 'ilre du budget général, se sont élevés à la somme globale de 3 mil-iiards igg millions 889.3oo francs. Dans ce tolal, les ressources exceptionnelles, les recettes d'ordre et produits dii'ers, entrent pour 37 millions 910.goo francs, dont 0 mil. bons 795.000 francs pour la contribution extraordinaire sur les bénéfices de guerre, les recettes normales et permanentes ont donc atteint 3 miUiards 17 millions gaS.'ion fjanes.

COMMISSION DES FINANCES La commission des finances au Sénat

s est réunie sous la présidence de M, Clô-mentel.

Elle a désigné M. Marcel Régnier comme rapporteur du budget du ministère àcs fi-rtanc\es et M. Anatole Manceau commp rap-porteur du budget des région'^ libérées. Llle ndmmerce., au jour de ^a prctchainu siance, un rapporteur pour le budget du irdnistère récemment créé de la santé pu-blique, aiins'i qu'un rapportSU£ pour le hmlgel de l'Algérie.

§§§ UN COMITÉ D'ÉDUCATION PHYSIQUE

CENT KILOS D'OPIUM BRUT SONT SAISIS A 'MÎARSEILLE

A bord du Lamartine arriué, jeudi matin de Beyrouth, le service des douanes ai dé-couvert une centaine de kilos d'opium brut.

La police spéciale fait une enquête pour Lâcher de découvrir les trafiquants.

LA TEMPÊTE EN ESPAGNE

Une tempête de grêle s'est abattue sur Parcelone provoquant plusieurs inonda-tions, surtout dans les quartiers bas de la ville.

Les grêlons étaient plus gros qu'une noisette. Les perles sont très importantes.

i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n i n i i i i n i i i i i i i i î î f n i

Cultivateurs Modernes

Le Comité consultatif d'Education Physi-que et des Sports créé par M. Morinaud, acus-secrétaire d'Etat à l'Education phy-sique tiendra sa première réunion le 8 juil-lit pour procéder à son installation et à ce. répartition du comité en diverses com-missions.

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 35 ~ 21 J u i n

Le Sursaut P a r P I E R R E G O U R D O N

(SUITE)

Du côté de l'arrivée, c'était ce champ do course magnifique, vaste herbage aux teintes fanées, maintena,nt que l'été rous-sissait de son âpre morsure l'herbe Mse cjuc laissent les faucheurs.

Plus près du château, les communs, l'o-riingerie, les serres, la vieille et curieuse fuie, gîte d'innombrables pigeons, s'entou-raient de grands chênes aux somptueuses îroadaisons, de massifs d'arbres verts, tan-dis que de leurs lignes rigides et fleurix,«, l.i.<s parterres à la française encadraient le glacis des douves et le rectangle de la cour r;'honneur.

yillebernier goûtait peu de cette partie «.lu sparc, trop animée à son gré par les al-lies et v«ijues de la domesticité et des gens <lu village. £1 préférait la partie plus sauva-ge qui s'étendait flu nond et à l'est du châ-teau. Là s'élevait une haute et profonde îiitaie oîi s'encb£vêtraient^ en un inextrica-

Quelle que soit l 'importance de votre exploitation agricole,

Quels que soient les appareils dont vous êtes actuellement munis,

Vous pouvez augm enter votre rendement et remédier économi-quement au manque de main-d'œuvre agricole, en utilisant conve-nablement l 'Énergie Électrique.

Pour satisfaire à votre désir Le Bleuet Lumineux, 45, rue

d'Orléans, S A U M U R , est heureux de mettre gracieusement à votre disposition un S E R V I C E C O M M E R C I A L spécialisé dans les questions d'aménagement électrique des exploitations agricoles, grandes ou petites.

Nul n'a autant d'intérêt que lui à ce que vous soyez renseignés au mieux de vos intérêts et entiè-rement satisfaits d'une installa-tionbien appropriée à vos besoins.

Faites-lui confiance et consultez-le.

blc dédale, cent étroites avenues, et où l'on Ijùuvait, sans retrouver son. chemin, errer assez longtemps. Gé bois était bordé, d'un côté par il/e mur de clôture qui longeait la grande route, de l'autre par une mince l/mdo de prairies ondulant comme la ri-vière et ces prairies, on voyait les terres s'exhausser bi^squement «t, après lavoir gravi une petite pante assez rapide, on se trouvait tout à coup, sans s'y être attendu, sur la chaussée d'une second étang, beau-coup pins vaste, presq\ie un lac, aux eaux très bleues, que la brise souvent agitait de l imes courtes.

A l'orée du bois, au bout des prairies, tout près d'une cascade par où le trop-plein du grand étang se déviersait dans la rivière, un très large banc, semi-circulaire h l'ombre d'un chêne avait été placé. Sur ce banc, René aimait à venir 's'asseoir. On était loin, très loi», perdu, pous ainsi dire, d&ns la campagne profonde. Nul bruit, ni du château, ni des communs, ni du village,

'arrivait jusque-là. Le large étang isolait même ceux qui s'y venaient reposer de ces al)Ois, de ces lappels et de ces cris, de ses roulements de charrette et de ces grince-ments de charrue, formant ailleurs l 'ha, lituel murmure qui s'élève des champs et plane au-dessus d'eux. A peine entendait-on, à de longs intervalles, un bruit sourd de cognée dans la grande futaie, ou, plus, loin, sur la route, un ronflement d'auto> D?bbile, à quoi succédait un nuage épais

ET RÉGIONALE

INSTITUTION SAINT - LOUIS

LA PREMIÈRE COMMir.MON

Suivant la tradition le jeudi de la Fête-Dieu, l'institution St-Louis était en liesse à l'occasion des belles et touchantes céré-ir.o.nios de la première Communion solen-a.t'll« des enfants.

Mieux favorisés que leurs frères des pa-roisses do la ville^ les Comniuniants con-nurent le beau soleil; aussi la procession se déroiula majestueuse dans la cour d'hon-r.tur au milieu d'une grande assistance de ptrents et d'amis. Les offices étaient re-hraissés d'un programme musical do pre-i;'ier choix, grâce ''i la Schola et à la Mu-sique instrumentale de l'Etablissement.

C'est une des dernières belles fêles reli-gieuses de l'anin^-e scolaire et le plus impo. &.nt et majestueux couronnement.

§§§ Le Congrès de Budapest

La Ligue internationale des adversaires de la prohibition vient de tenir son XI® Congrès, à Budapest (Hongrie), sous la présidence de notre compatriote le baron Raymond de Luze, président de la Ligue depuis 1925.

Le but de la Ligue internationale des ad-versaires de la prohibition, fondée en 1920, par le comte Bertrand de Mun, est d'empê-cher que la prohibition, qui a pris naissance aux Etats-Unis après la guerre, ne s'implante dans ie monde. Ses résultats, que tout le monde connaît, en ont été aussi néfastes aux Etats-Unis, par l'immoralité, la fraude, la con-trebande et la corruption des fonctioimaires, qu'elle y a engendrées, que pour les pays pro-ducteurs de vins, bières, spiritueux et liqueurs comme la France, l'Italie, l'Espagne, le Por-tugal, etc..., qui ont vu, de ce fait, un de leurs principaux débouchés se fermer.

Tous les ans la Ligue a tenu ses assises dans une des principales capitales d'Europe :

En 1921, à Lausanne; en 1922, à Bruxelles; en 1923, à Londres; en 1924, à La Haye; en 1925, à Paris; en 1926, à Oporto; en 1927, à Rome; en 1928, à Vienne; en 192g, à Copen-hague et cette année à Budapest.

A ce dernier congrès, des rapports fort in-téressants furent présentés par :

Sir William Arbuthnot Lane, une des plus grandes autorités médicales de l'Angleterre, sur <( Bon sen sou prohibition » ;

M. Roth, de Budapest, sur « le mouvemfent anti-alcoolique en Hongrie » ;

Le docteur Charles Olesen, de Copenhague, sur « L'exploitation monopolisée et privée dans le domaine de l'industrie et du commerce de l'alcool » ;

Le professeur Portmann, de la Faculté de Bordeaux, sur « La défense médicale et phy-siologique du vin ».

Dix-huit nations étaient représentées à ce Congrès, et, parmi les délégués de la France, se trouvaient : notre compatriote, M. Louis Cointreau, d'Angers; le marquis de Polignac, le comte Chandon, MM. Lanson, Mercier, Ma-réchal, Bouchard, Rossigneux, Simard, Roul-let, le prince Metchersky, secrétaire général de la Ligue, et M. Jean Couprie, secrétaire

(le poussière qui retombait, doré por le soleiil, sur la cime arrondie des chênes.

Villebernier regardait longuement le da-pctis de l'onde où se laissaient bercer, fiers d(! leur blanc plumOige, des cygnes majes-tueux. L'un d'eux, le cou très droit, tan-guait sur les lames courtes, comme quel< c;ue blanche caravelle abandonnée au ca-price des flots II ne daignait même pas se baisser pour happer du bec, au passage, Uii insecte. Les autres, au contraire, avides de plonger dans la fraîcheur de T'isa», re-courbaient leur long ooft, dUsparaissaieni soudain, ne laissant plus voir que les poin-tes de leurs ailes, sembabJes à la poupe d un navire qui sombre, et les avirons deve-nus inutiles que font, au long de leur ccrps, leurs larges pattes palmées.

Ce fut à cette paisible retraite que l'on vint, un jour arracher René pour lui an-noncer que madame Hermel et Denise étaient là. L-ur visite se renouvela souvent Le deuil de la jeune veuve, quelque sévère-ment qu'edle le portât, ne lui pouvait in-terdire l'entrée de la maison, de sa belle-sœur, et VUlebemier était traité en intime ami, faisant un peu partie de la famille.

Il fut lui-même invité à se rendre fréquem-ment à Chanterive. Il s'y rendit, tantôt en compagnie de la baronne, tantôt seul, la Lmoiisine étant toujours à sa disposition quand il manifestait le désir d'aller égayer h SGÎitude dans laquelle, à queques Ueues de 1 1, vivaient les deux sœurs.

général de la Commission d'exportation des vins de France.

Les résolutions suivantes y furent votées : *

• •

RÉSOLUTIONS

L.Q XI" Congrès de la Ligue internationale des adversaires de la prohibition (vins, bières, liqueurs et spiritueux) :

1° Proclame une fois de plus son attache-ment au principe de la liberté individuelle, et rappelle que la Ligue a toujours ardemment combattu pour l'usage sain et modéré des bois sons alcooliques contre l'abus nocif de ces produits ;

2° Dénonce une fois de plus la mauvaise foi de l'action prohibitionniste qui consiste à entretenir la confusion sur ce point, et ap-pelle respectueiisement sur elle l'attention des gouvernements, dont l'appui est souvent usurpé de la sorte à des fins tendancieuses.

3° Constate à nouveau qu'en tous pays et en toutes circonstances, la prohibition suscite la fraude, la contrebande, la comruption admi nistrative, la fabrication et la consommation clandestines des produits malsains.

4° Invite l'opinion ^>ublique de tous les pays intéressés à apprécier objectivement, à la simple constatation des faits ci-dessus rap-pelés, si la morale et l'hygiène publiques ne se trouvent pas mieux sauvegardées par la pratique d'une liberté digne et raisonnée, etc..

Adresse un pressant appel à toutes les or ganisations et à toutes les personnes intéres sées pour seconder l'action de la Ligue dans la défense de cette liberté.

La Municipalité de Budapest fit aux con-gressistes un accueil chaleureux, et les réunit dans un banquet le premier jour du Congrès.

Ce dernier fut inauguré par le Secrétaire d'Etat à l'Agriculture du gouvernement hon-grois, et le banquet de clôture fut également présidé par lui.

A ce X l ' c o n g r è s de la Ligue internatio-nale des adversaires de la prohibition tenu cesjours derniers à Budapest(Hongrie) sous la présidence de notre distingué compatriote le baron Raymond de Luze, président de la Ligue depuis 1925, lors du banquet de clôture, le délégué du Portugal, M. Ricardo Spatley, président de l'Association Commerciale de P o r t o informa les congressistes que le gouver-nement portugais l'avait chargé, en recon-naissance des services éminents rendus par la Ligue à la viticulture et au c o m m e r c e portugais, de remettre officiellement à son président, le baron Raymond de Luze, la cravate de l 'Ordre du Christ de Portugal ,

La remise de cette haute distinction fut l'objet d'une ovation enthousiaste par tous les congressistes.

Avec eux nous sommes heureux et fiers que les mérites du baron de Luze soient sanctionnés par un gouvernement qui lui accorde une des dignités les plus éle-vées et les plus rares ; nous le félicitons vivement de voir ainsi consacrés son in-déniable compétence et ses incessants efforts.

Cet indécis se laissait aisément prendre a j doux et insensibûe entraînement de l'ha-bitude. H aima la vie sans tracas et sans lu-urts que lui valait l'attentive sollicitude de la baronne et qui lui procurait le char-me du voisinage de Chanterive. s amusant soi-même de cette ignorance, il

Bientôt, sans trop savoir pourquoi, et jugiea son sort pour le moins à demi digne d'envie. C'était beaucoup pour Iqi, enclin à penser que rares et mêlées d'amertune sont nos joies..

Pourtant il résolut d'interroger madame Ilermel pour savoir ce qu'elle voulait de lui Car U était là parce qu'elle en avait ainsi décidé. Il y avait à cette situation; quel c lie saveur romanesque et quelque parfum lie mystèri\ Mais eilîo no pouvait se prolon-ger.

Ôr, à un entretien qui eût pu le rensei-gner, la jeune >iouve ne se prêtait pas. EIIJB semblait, au contraire, délibérément éviter avec lui tout tête-à-tête. Quand elle venait

èNoirfond, elle tenait obstinément compa-gnie à la 'baronne. Quant il allait à Chan-terive, c'étiiit toujours Denise qu'el]<e en-voyait He roceivoir et quand Monique sur-venait, un peu plus tard, elle avait soin, t tn t qu'il était de ne pas éloigner sa sœur.

(( J e suis de force quand même à déjouer Cf tte ruse, n se dit r«'soluTO^t René, qui voulait en finir.

A son tour, il manœuvra avec une ma-

Une bonne nouvelle M. de Grandmaison, député, vient d'é.

tro officiellement avisé que, dans son As-semblée du mardi 17 juin, le Conseil d'E. tat, après une longue et vive discussion, j autorisé la Gomuiuue de Souzay à ajouter à son nom celui de Champigny, confor-rnèmcnt aux délibérations réitérées du (";onseii mimicipal de cette commune et au vœu émis par le Conseil général.

M. de Grandmaison, député, était Inter-venu a" pusieurs reprises auprès de qui de droit pour que le Conseil d'Etat revienne sur le refus jusqu'ici opposé aux revendi-cations des intéressés. Tous les habitants de Souzay et des communes voisines, pro-priétaires ou fermiers sur la commune de Souzay, se féliciteront de c^tte heureuse solutioriL

—§§§ C H A M B R E D E COMMERCE

D E SAUMUR La Chambre de Commerce communique i

ses ressortissants la note suivante que lu! transmet l'Administration des Contributions Indirectes :

« Un décret paru au Journal Officiel du i3 juin courant modifie Je décret du 3 octobre 1925, pris en exécution de l'article 143 de la loi du i3 juillet 1925.

« Ce décret : « I ® Tenant compte de la jurisprudence a

tuellement en vigueur qui exclut les « ca-prins » des animaux de boucherie vis<« i l'article 148 précité, les supprime de l'énumé. ration figurant à l'article premier du décKt du 3 octobre 1925;

« 2° Modifie, ainsi qu'il suit, les taux de rendement en viande nette prévus au n" 3 de l'article 7 du même décret, applicables aux animaux abattus dans les aibattoirs publics où le pesage avant l'abat n'est pas possible :

« 50 % pour les ovidés et les équidés; « 55 % pour les bœufs, vaches et taureaux; « 60 % pour les veaux; « 80 % pour les suidés. « Ces dispositions sont applicables à comp-

ter du 18 juin 1930. »

S O C I É T É DES P Ê C H E U R S A LA LIGNE

Le Président de la Société des pêcheura à la ligne de Saumur invite les sociétaires qui voudraient retirer leur carte igfo qu'un bureau est ouwrt sous le péristyle cm théâtre (Côté conciergerie) aujonrd'hui samedi», ai juin, de i3 à 19 heure».

Le président renouvelle que les foins n'étant pas coupés, il est interdit de fou-ler l 'herbe; la société ne répond pas des joursuites qui pourraient être faites auï p^iohfiurs à ce sujet.

Le Préaident : P. BRUNET

CHEZ NOS POMPIERS

Nos (( soldats du feu » orgasisent, à 9 h. le dimanche 6 juillet prochain, à proximi-té du théâtre, une manœuvre-démonstration destinée à permettre à nos concitoyens de se rendre .compte de l'efficacité des moyens dt secours dont la ville dispose actuelle-ment.

La population assistera en graoïd nombre à cette démonstration qui/ sera très inté-ressante.

chiavélique habileté. Ce fut en vain. Bien vite il setitait qu'U ne triompherait p s. Car Monique avait flairé le piégée, et, plus Qu« jamais, s'ingéniait à n'y pas tomber.

« Ainsi, songeait-il, furieux et penaud, elle m'aura fait venir, m'aura fait vivre ici dur»n,t plusieurs semaines, et épia sans m'expliquer pourquoi. »

Il se faisait à soi-même l'effet d'un naïf et d'un niais dont on se joue. Au fond, scus ses dehors d'impassibilité, il était hé-sitant, impressionnable, et, à force de S'a-nalyser, incapable de lire en son propre cceiuiu

Cependant l 'horreur du ridicule, l'un dea traita les plus ni>is de celle physionomie toute en nuances iincerlaines, 'ijStait capahlo de lui faire prendre, ep niaintea circons-tcnces, un énergique parti. S9udain il se sentit virilement résolu à sorti?, par un C3up d'audace, du mal-être qui l'oppressait.

— Madame, dit il un soir, sans autre préambule, à la bar/onne Roysseilin, lUie affaire inattendue me rappdJe à Paris. Iffe vtùci donc, à mon très vif regret, forcé de irettre un terme à ce charmaint séjour sous votre toit.

— Vous partez I s'écrièrent à la fois le financier et sa femme; lui, sur ce ton de correcte et froide politesse dont jamais il ne se départait, éllo, sans parvenir à ca-cher le mécontentement p r o f o ^ que lui causait cette nouvelle.

(A suivre!^

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COMITÉ PERMANENT DES FÊTES

Festival du 29 Juin Les différentes commissions du Comité

jxirmanenl des fêles travaiiiient activeiiK-nt t.<.ur l'organisatioii du grand festival de musique des 28 et 29 courant.

La Commission du logement a eu une tricbe particulièremest )rude; mais, noue s.:vons qu'elle est constituée par d'aetfis tonciloyens et, présidée par le zélé Ferbu, elle a réussi à surmonter les multiples dif-ficultés, qui) ne manquent jamais de sur «if e " semblable circonsta^ice.

Tout va donc pour le mieux, et les dis-jrxjsitions sont prises à la carrière léna i)OUr l'édification des tribunes.

C'est en notre souriante « Perle de l'Aji-jou », un délicieux meeting d'art que le C;omité permanent des fêtes de notre ville, changetonl ^'uniformité des réjouissan|e^ aiinuelJes, •a voulu nous donner en igSo.

C. S. -§§§-

Chez nos Régionalistes AMICALE DU CENTRE EN ANJOU

En raison du nombre des inscriptions, la sortie champêtre de demain dimanche tst assuré d'un succès tout particulier.

Le départ en musiique de la caravane (1 automobiles aura lieu le mat ' j i à 8 h. 5o précises place de la Bilange.

Do 10 heures à 11. h 3o, concours de pC-che à la Ghaj^lle-sur-Loire.

A 12 h. 3o, déjeuner familial cher le renommé Maître Thaudière à l'hôtel des ïrois Volets à la Chapelle.

Dans l'après-midi, c o u r t s à pied pour I attribution du Challenge de la Société.

lïal champêtre, etc... etc... Les insignes seront de rigueur, et l'ex-

cursion aura lieu par n'importe quel Itmps,

Les sociétaires ou amis qui voudront l l'en offrir des lots pour les épreuves ci-dessus son priés de les remettre chez ^f. Chandouineau, i5, rue Maniïaillette ou chez M. J.ugnet, Docks du Centre, rue St-Jean.

§§§

LES VOLTIGEURS SAUMUROIS Société Colombophile affiliée

à la 9® région militaire

Résultats du Concours de Reims, 378 kilo-mètres, le dimanche 15 juin. Pigeons lâchés i 6 heures, vent nord.

Nombre de pigeons engages par la Société : 48.

Classement de Société I. Halliez, Varennes-sur-Lolre, 12 h. 38'

10", vitesse 15 m. 50 ; 2. Meynard, Varen-nes-sur-Loire, 12 heures 40' 5 0 " , vitesse iS m. 46 ; 3. Lorrain, Saumur, 12 Ij. 49' 59" , vitesse 15 m. 3 4 ; 4. Pinier, Saumur, 12 h. 50' 11", vitesse 15 m. 28 ; 5. Pinson, Sau-mur, i3 h. 09*51" , vitesse 14 m. 61 ; 6. Rous-seau, Saint-Vincent, i3 h. 3 i ' 37", vitesse 13 m. 87; 7. Abellard, Saumur, n h. i3 ' 40" , îundi matin; 8. Gaignard, Varennes-sur-Loire, I I h. 3o" , lundi matin.

Classement Fédéral sur pigeon désigné à 3 fr. 1. Meynard, Varennes-sur-Loire, vitesse

15 m. 46 ; 2. Lorrain, Saumur, vit. 15 m. 34 ; 3. Lorrain, Saumur, vitesse 15 m. 32 ; 4. Lor-rain, Saumur, vitesse 14 m. 66 ; s. Pinson, Saumur, vitesse 14 m. 57 ; 6. Pinier, Saumur, vitesse 14 m. 55; 7. Lorrain, Saumur, vitesse ï 4 m, 44 ; 8. Rousseau, Saint-Vincent, vitesse 13 m. 87 ; 9. Lorrain, Saumur, vit. 12 m. 68 ; ïo. Rousseau, St-Vincent, vitesse 11 m. 9 6 ; I I . Lorrain, Saumur, vitesse 11 m. 41 ; 12. Lorrain, Saumur, vitesse 10 m. 72; i3. Pin-son, Saumur, vitesse 10 m. 57 ; 14. Pinson, Saumur, vitesse 8 m. 62 ; 15. Pinson, Sau-mur, lundi matin; 16. Abellard, Saimiur, lundi matin.

Le Président : J LORRAIN.

A Louer Saumur LOCAUX

Pour dépôts marchandises et atelier (force motrice, électr. installée)

Adresse : Bureau du Journal.

tIGUE DE LA MORALITÉ PUBLIQUE CHRONIQUE DES SPECTACLES

CINEMA PALACE Lfi Rappel. — Comédie dramatique d'a-

^tntures, d'origine amérioaîne. Le thème ne mérite aucun reproche.. Film oo.nvenant absolumeint à tous. Nous n^avons pas de renseignements sur

les autres films à l'affiche cette semaine. ^Let Dossiers du Cinémo).

BIBLIOGRAPHIE

" L e Moulin Pichon' Nos loc.leurs n'ont ijoint oul)li<î la jolie

ut intéressante plaquette de .lacques Isolle . ur Un jeudi à lu Viynole: ce souvenir de-meure d'autant plus vivace que le héros lïiOurut subitement lors de la parution de 1 ouvrage.

L'auteur éwque à nouveau, ces jours-ci, 1:.. figure vénérable de ce bon abbé Qoulon, en une fort jolie chroniquette, finement ciselée de la verve et du style qui caracté-risent Jacques Isolle; en outre le caractè-re livresque met en relief les qualil-és du bibliophile qui en a amoureusement soi-gné l'exécution; u n beau bois de A. Li-quois, en rehaussant le texte, est loin d'é-cjaser 1q fini des presses des Editions de 1 Ouest à Angers.

Et à cette perfection s'ajoute une défli-caee charmante et amicale de Jacques Isol-le; nous l'en remercitonis .confraternelle-i.ient et vivement tout en le félicitant de ton œuyre aussi joliment conçue que ma-gnifiquement présentée. A. G.

Caisse Nationale des Retraites pour la Vieillesse

Majoralions de rentes viager, s à accorder en 1929 par application des lois du 3i décembre 1896 et du 3o décembre igaS.

mentaires et devront s'adresser à la Mairie de leur commune où tous renseignements utiles a i n » que les imprimés nécessaires, leur seront domiés.

Le Préfet de Maine-et-Loire, Hei.ry MOUCHET.

A SAINT-ITILAIRE-SAINT-FLORENT

UNION NATIONALE DES COMBATTANTS (( UNIS COMME AU FRONT ))

Les Camarades de la Section de St-Hi-la=re St-Florent auront le idasir d'entendre sc.medi prochain 21 courant à 20 h. 3o, Sal-l<î du réfectoire do la Maisoai Bouvet, le co-lonel BodsscJet, secrétaire général du grou-• •e d'.Vnjou.

Avec le déVoueme'nt, sans bornes, que nous l,ui connaissons il s'est empressé do répondre <\ l'appel que nous lui avons 1 noé pour venir renseigner l)on nombre de nos camarades sur les rapports entre la Mutuelle Retraite dos A. C. et les assuran-ces Sociales, et la marche fi suivre pour en ot)teni(r les avantages. Le cas est urgent puisqu'il faut que le nécessaire soit fait avant le i®'' juillet.

Donc tous à samedi et en particulier les mutualistes Anciens combattants.

La Commission.

Amicale de la classe 1910

l l l l i j I l l l l i l I l i l l l M i l l I I I I I I I I I I I I i n i l l l l l

La Ix)i du 3o décembre 1928 (art. 129 et Caisse Nationale dos retraites pour la vieil-t32) a accordé de nouvelles allocations a cerjlaines catégories de pensionnés de la Caisse Nationale des retraites pour la vieil-lesse, des sociétés de secours mutuels ou d'autres sociétés de secours et de prévoyan-ce

Un décret du i5 février igSo détermine les conditions d'application de ladite loi pour l 'année 1929.

• * ' * •

Les conditions générales exigées pour l'jéficier do ces allocations sont les suivan-tes :

A. — Rentiers ayant obtenu antérieure-ment une majoration au titre de la loi du 3i décembre 1895.

Ces pensionéns obtiendront sur simple dema(nde une allocation annuelle égale au tripj^ de la majoration qui leur a été at-tribuée Ointérieurement au titre de la loi de 1895 sans que cette allocation puisse éire inférieure à 180 fr. pour ceux dont la pension d'origine excédait 3oo fr. En ou-tre si ces pensionnés ont obtenu une boni-ficat'ion spéciale poiir enfants, celle-ci sera également nxajorée.

B.. — Rentiers n ayant pas eaicore obtenu de majoration au titre de la loi du 3i dé-cerribre iSgS.

1° Etre de nationalité française; 2° Etre titulaire d'un livret de la Caisse

rationale des retraites pour la vieillesse ou pensionnaire d'une société de secours mu-tuels ou de toute autre société de secours Cl de prévoyance;

3- Etre âgé de 65 ans au moins au i " janvier igSo, cest-à-dire être mé au plus tard le 3i décembie i864;

4° Avoir effectué pendant vingt cinq an-nées au moins des actes de prévoyance, au-tres que ceux prévus par la loi sur Ips re-traites ouvrières et paysannes en opérant des versements à la Caisse Nationale des retraites ou en payant des cotisations régu-lières à des sociétés de secours mutuels ou ?i toute autre Société de secours et de pré-voyance servant des pensions de retraite et ayant, depuis le même temps, établi un fonds de retraite;

5® Ne pas jouiir d'un revenu personne^, viager ou non,, supérieur à 1080 fr.

Le revenu personnel entrant en ligne do compte pour la formation de ce chiffre de 1080 fr. s'entend uniquement de la fortu-ne personnelle copsolidée du bénéficiaire.

A Les demandes formées par les pension-

naires d'une société de secours mutuel^ ou de tout© autre société de secours ou de pré-voyance, qu'ils a|bienit ou non tîtuïaires d'une rente de la Caisse nationale des re traites devront, après avoir été souscrites devant le maire de leur résidence et certi-fiées par lui, être remise au président de ta société qui attestera s'il y a lieu, que ces pensionnaires ont payé des cotisations pfgulières pendant le nombre d'a'Unées exigé par la loi.

• • • f •

Les Présidents de Société de Seicours Mu-tuels et les rentiers ou les pensionnaires qui se trouveront dans I^s- conditions re-quises, trouveront au recueil des Actes sd-

I ministratifs, tous renseignements complé- ! -r» jf «T - /

VÉLO-SPORT SAUMUROIS

Demain dimanche, dans la matiiù», le \élo-Sport Saumurois fera courir le cham-pjonnat de vitesse réservé fi tous les mem-lires actifs de la société.

Tous les intéressés sont priés de se trou-ver, fi 8 h., au Café Frapereau, place de rancienne gare.

L'épreuve se disiiulera route du Cha-peau,.

SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE SAUMUR AUX RÉGATES DE LAVAL

du Dimanche 15 Juin 1930 Un nouveau succès est venu marquer le dé-

placement des équipes de ia S. N. S. aux ré-gates de Laval.

Dans la course à quatre rameurs juniors et seniors, l'équipe « Véga » : Gallé, Descubes, Grosbois, Dudognon, barreur Viau, s'est clas-sée première junior.

En skiff, le Ca'i'man, monté par Gallet, a fait premier débutant en couple.

Nous adressons nos bien vives félicitations à tous les rameurs, et leur souhaitons même succès aux Régates de Dinan, dimanche 22 juin.

* * *

Les Régates de Saumur du 14 juillet s'an-noncent cette année particulièrement brijlan-tes, en raison de la qualité et de la quantité des rameurs qui y prendront part. En outre, des nombreux prix et des Challenges Jules Jeuniette et André Girard-Bouvet, n'oublions pas que le Journal « Le Petit Parisien » fera courir à nos régates la première compétition du Challenge de la Loire et de l'Ouest que le grand quotidien R S; généreusement oHert à la Fédération de la Loire, ainsi que de nom-breux prix.

DUCOIN-DUPONT,

Automobile-Club de l'Ouest L'Automobile-Qlub de l'Ouest vient d'or-

ganiser une visite officielle à la signalisa-tion récemment réalisée par rx>rne.s d'an-gles sur les roules vicinales d'Indre-et-Loi-re.

Une caravane comprenant une centaine de persoainalités, dont M. le Préfet Rochard et M. G. Durand, secrétaire général de l'Au-tomobile-Club de l'Ouest, parcourut un cir-cuit jalonné de bornes en question et en apprécia sur place les mérites et les avan-tages.

Les bornes Michelin remplacent le procé-(jv séculaire de signalisiiliOn par d'antiques I-aaneaux fixés -au sommet d'un poteau de fonte. Elles se pré.sentent sous la fcwme d un palier de Ix'tmi profondément encas-tré dans le sol et surmonté d'un élégant chapiteau cubique: qui porte sur ses quatre faces l'indication des directions des routes (jui se croisent.

borne d'aijgle, telle que la conçue la Maison Michelin, réalise une signalisation parfaitement claire de jour oomme de nuit cl chacun se plut à reconnaître qu'elle constituait on nijatière d'indications rou-tières la formule idéale et pratique de l'a-venir.

n ne reste qp'à souharte;- pour la rx)mq-dité dps automobilistes sa généralisation ! sur toutes les routes de nos départements.

(.omple rendu de la lii'unii-n du iSynùi ig,"?.. Sous la présidence du camarade Lenué

t'.liark's de uoiiitiieux de la quurautaino avaient réi^oiMiu à sou ajijxM et la i>lus iranclu' wniaraderie o\ist;( ]ioiulanl cet le réuniiOn. 11 fut iilor'S d(H-idé ((u'uno |K tilo k'tc intime amait lieu celle année dont voici le iffogramme.

Le 7 septembre igSo Banquet Hôlol de la Gare, Camarade

Gaudicheau. — Sortie, îi i.'i h., au château de Pla'sance. — Dames et enfants sont iiis-lammcnt priés d'y assister. — Cxiiicours do l<Vhe sérieux (luic heure). — t',oncours de } iVhe à Surprises.

Courses à pied oblig-atOire i>our la qin-iTutaine, 5o mètres.

Course de fond non ol)ligatoiix^, i5o m. Course îi pied jwir les enfants 5o mètres. Course à pied jwur les liâmes, 3o mèitros. Distribution des prix. — A])érilif final. l.es ram«ra<los n'ayant pu assister l:i

réunion sont priés do se mettre en règlo a ' cc le trésorier et de faire leur ix)ssib!0 pcvir assister à la prochaine réimioii géiié-lale qui aura lieu fin août pour détermi-ner les détails de la fête du 7 ^seplemhrc

i i n i n i n t i l U l i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i ï i T r n

Etâl-Givil de Smmur Du 18 au 21 Juin 1930

NAISSANCES Odette Peltier, 52 , route de Varrains. Claude Ecault , au Petit -Puy. Marie Viard, 2 3 , rue Fardeau. Claude-Lucien Trouvé , 2 2 , r. Seigneur.

DÉÇUS

Marie Robert, épouse Constant-Vicogne 60 ans, s. p. , hôpital

Marie-Louise Nault, épouse Cousant, 58 ans, célibataire, hôpital.

Henry Lemoine, célibataire, 8 0 ans, s. p . , hôpital.

i 11 i I n 18 u 11111 n 1 ï m 8 n 11 l'a i T ï ï ï ï ï nVi t iH

«Ssït î f- m; D i v e r .

AGRESSION NOCTUKiNE Dans la nviit, de mercredi i\ jeudi, vers

heiH-es, M. André Brisseau, 23 ans, env-ployé télégraphiste à la gare, demeurant à Nantes, i, rue Sagel, passait tranqiiille-nient rue d'Orléans, près du Crédit de l'Ouest pour gagnpr la rue Beaurepaire, icrsqtril fut assailli par trois individus (|iii le ix)ursuivireiil rue Bgaiircpaire et ic frappVent violennnent; ces trois noctain-hr.les sont connus, tous professeiiit Iç mé-tier de verrier et deu^curent, 3G, rue du lortaii-Louis, ce sont Lomé Henri, s/i -ans, C/onte. Michel, 23 ans, et Dupuis, 2a ans; mandés à la police, ils ont dû jwsser des a>eux ils seront poursuivis correctionnelle-rnent.

L'ME SANCTION QUI PORTE A Rl'FLEXrON

A la suite d'u/ii accident catisé par iiji conducteur de voiture de tr'(insporls en commun de Saumur, ce dernier fut co'îi-dr-.mné i>ar le Tribunal de simple jtolice do notre viJlç à devix amendes, l 'une ]>our ivresse et l'autre pour infraction au Code de la route.

La Commission spéciale d'Aogfors lui, a

jetiré son pernus do iMnduirc [iinir dt'uX ;ins.

(>11(1 demièrc. sanctinu devra taire ré-, t'ichir les conducteurs ilo Iaxis ot île voii ti;ivs de trausixirls eu conmuui et les iu-i litor îi TOnduire prxulemmpul dans la lva-( \ers<'>e do notiv villle.

l'u cas d'accidents causés par leur im-i j.rudenco ou leur iniiH^rilie, ils doi., veut s'attendre au retrait de leur jiermi^ de conduire.

I N Sl'lCinK VUllERS •Mleinte •de neurasthénie depuis 110 ans,;

Marie -luleau, née Gaborv, ménagère, ('17 ans, -s'est jeléo dans ini réservoir d'eau si-tue près de chez elle. F.Jle s'y est noyée, l.ii i)r Couberl a constaté le décès, ai)rès que ie mari de l'infortunée a eu l'ait la dérou, \orte du cadavm

UN ACJC1DI-:NT MORTEL A RIOU Au moment de met Ire sous presse, nous

oppnMioiis <pie. la nuit dernière, un acei-<knt nwrlel s'est j ro<Uiil à Riov\.

Deux jeunes gens de Saint-Florent s'é-taiU rendus ù Rou-Marson, l'un d'eux, Charles Pasquier, '.ui ans, touilia dans vmo cave.

11 se fractura le crtine, la uiorl fut ins-taiilanée.

geudar\nerie de Saunnu' conlinue sou ciMiuèle.

o DES VIOLENC.ES

Sur la plainte de Mlle lVintom|)s Marie-Louise, ;ti nus, coulurière à 'Monlreiiil-liel-liiy, les gendarmes ont verluitisé contre Dnissé Marco, 19 ans, son concubin, ipil aurait exercé des violences légères sur cet tu jeune lille. Il s'agit (l(. quehiuos gitles.

UN SDlClDi: A CORON ï'n c.ullivaleur, domicilié Ji lioisy, [jOuis

Poilasne, 03 ans, a mis fin à ses jours en se jelant dans un Irou profond d'un niè-

' ;re rem|ilii d'eau, près de chez lui, sur la route de Corou au Voide. l'J iwirlail uim ],laie à la têlc, lors(|ne les gendarmes do \iliiers le tirèrent de sa l'.lclieuse position, alors (ju'll avait déjà cessé de \ivre.

Poitasnc Inivait hcaucouji. 1.1 avait soir-vent dit l'i SI fenime qu'il se suiciderait.

Exposition Internat ionale d'Horticulture d'Angers

Du 18 au 29 juin a lieu à Angers, sous l.i présidence d'Honneur de M. le Minislro rie rAgriciiHure, une ox;i>osi,tion interna-tionale d'horticulture. Cette uuuiifestutioii organisée par le Service agricole de la Com-pagnie d'Orléans en collaboration avec la S<'ciclé agricole d'Horticulture do Maiuo-et-Loire, a recueilli la part ici y>ftfîoin de nom-l.reux honic\dlcurs, Soe' Més et Syndicats des différentes régioiis du pays, gr.lce aux faveurs consçntios par les CoAupagnios de chemins, é e fer pour le lrniis[K)rl des mar-chandises.

Fleurs, piailles, fruits, légumes, produits e'. matériel s© rattachant à rhorticulturo •sont ré«iiîi> en plus de 20 sortions sur la vî'sto plaee du Mail Iransformée en un im-mense jardin.

Si l'on ajoute que cette exi>osition coïn-cide avec la traditionnelle « Foire du Trô-ne », 0"!! Veut dire qii'elle attire fi Angers

nombreux visiteurs français et étran-gers.

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Caves dû Ctiâteau k Villensuve Société à responsabilité

limitée, capital 1,250.000 /r.

D'un acte sous-seings privés, fait à Souzay, le 22 Mai 1930, enregistré à Saumur, l e l 3 juin 1930 , il résulte que la cession de 4 0 parts sociales de la So -ciété à responsabilité limitée dite des CAVES du CHATEAU de VILLENEUVE, appartenant fi Madame Louise SALMON, veuve de Monsieur Alphonse MARTIN, demeurant à Sau-m u r , 2 2 , rue d'Alsace, à Monsieur Ernest-Alfred MI-CHEAU, propriétaire, demeu-rant à Dampierre-sur-Loire, Côteau Bizot, a été autorisée en conformité de la loi et des statuts et que par la suite Monsieur Ernest-Alfred MI-CHEAU est devenu associé dans la pjoporlion ci-dessus.

Madame MARTIN, par suite de la cession faite par elle,

n'est plus associée dans la Société.

Pour extrait conforme : L'un des Gérants,

P . JULIEN.

Un extrait de l'acte de ces-sion a été déposé le 16 Juin 1930, à chacun des greffes du Tribunal de Commerce de Saumur et de la Justice de Paix du canton Sud de Sau-mur.

Pour dépôt. L'un des Gérants,

P . J U L I E N .

Maison de Gros SAUMUR

demande A P P R E N T I payé de suite Présenté par ses parants

Adresse : bureau du Journal.

Étude de M^ THIBAULT, notaire à SAUMUR.

Suivant acte reçu par M» Lenfantin, notaire à Saumur, substituant M® Thibault, no-taire en la dite ville momenta-nément absent, le 13 Juin 1930 , enregistré à Saumur le 17 Juin 1 9 3 0 , folio 7 3 , case 1 A. , M. Maurice - Narcisse MICHEL, peintre, Qt Mme Ma-thilde - Élisabeth DAVY, son épouse, demeurant ensemble à Saumur, 1 , rue du Petit-Pré, ont vendu à M. André-Paul CHRETIEN, employé de com-merce et Mme Antoinette-Ca-mille F E R M E N T E L , son épou-se, demeurant ensemble à Sau-mur, rue du Pressoir, n" 5, le fonds de commerce d'épice-rie, mercerie, légumes, pois-sons, volailles et vin à empor-ter, exploité à Saumur, rue du Petit-Pré, n» 1.

Entrée en jouissance : 6 Juillet 1930.

«

Domicile élu en l'étude de M» T H I B A U L T , notaire à Saumur, où les oppositions, s'il y a lieu, seront reçues dans les dix jours de l'insertion qui renouvellera la présente.

pour, PREMIÈRE INSERTION THIBAULT.

Élude de M^ LAPLANCHE, notaire à Chouzé-sur-Loire.

Suivant acte passé devant M" Laplanche, notaire à Chou-zé-sur-Loire, le 8 Juin 1930 , enregistré à Bourgueil , le 12 juin même mois, folio 200, numéro 1371, Monsieur Étienne .MAKCHANJ3, débi-tant de boissons et épicier, époux de Madame Marie-Louse PICHOT, demeurant à Gaure, commune de Varennfs-sur-Loire, a vendu à M. E r -nest Victor RATAT, sabotier; époux de Madame Camille-Louise B R E M A R D , demeu-rant à Varennes-sur-Loire, le fond de commerce débi-tant de boissons et épicerie que M. Marchand exploitait à Gaure, commune de Varennes-sur - Lo i re , comprenant la clientèle et l'achalandage, le matériel, les marchandises et la licence. Les oppositions s'il y a lieu, devrontètrefaites dans les dix jours de la seconde in-sertion et seront reçues chez M. R A T A T , sus nommé, à Gaure, commune deVarennes-sur-Loire.

Pour première insertion LAPLANCHE.

Cette insertion annule celle parue dans ce même journal le 14 juin 1930 .

Confiserie en Gros BELLE AFFAIRE

S'adresser à M. BODIN, 6 , rue Saint-Joseph, ANGERS.

Eludes de : M" GAZEAU, avoué à Saumur,

7, rue du Temple ; M« GAUTIER, avoué à Saumur,

6 , rue des Payens ; M« L E N F A N T I N , notaire à

Saumur, 23 , place de la Bilange ;

ADJUDICATION MOBILIERE par suite

d'acceptation bénéficiaire L E DIMANCHE 22 JUIN' 1930

à 14 heures (heure légale)

A DAMPIERRE, au domicile de M"»® V*® Noyer-Duveau

D'UN MOBILIER COMPRENANT :

Armoires, lits, literie, tables de nuit,bahuts, chaises, tables, glaces, secrétaire Empire, c a -napé, commode en noyer, lam-pes, une cuisinière, mesures en étain, vaisselle, verrerrie, un petit comptoir, bouteilles et fillettes vides, vin en bou-teilles, meule, échelles, statues sculptées et quantité d'autres bons objets.

La vente aura lieu au comptant

FRAIS 15 "/O EN SUS DES ENCHÈRES

Le Gérant, P. RICHOU.

Imprimerie Girouard et Richou

Études de : M® GAZEAU, avoué à Saumur,

M* PICARD, notaire à Brain-sur-Allonnes.

A - ' V ^ J S l S r i D ï L E

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En 1 5 lots •

Le Dimanche 6 Juillet 1930 â i 4 /lewres, (heure légale)

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Mise à p r i x . 41.500 fr.

Ensemble 1 3 lots de terre, prés et vignes, sis au Champ-des-Iles, à la Malaiseri^, à la Haute-Beauce, à làBailliëre ou le Ghamp-des-Saules, au Prés-du-Port-Montsoreau, auxMiet-teries, à la Pièce-des-Peaux, au Petit-Penatz, aux Morelles.

Total des Mises à prix : 103.985 fr.

S'adresser aux avoués et notaire ci-dessus.

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— dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.

— dép. Airvault (gare)... Parttienay Niort Saitites Bordeaux

785

5 42 6 16 6 45 6 53 7 04 7 13 7 21 7 30 7 55 8 02

•7 46 7 52 8 04 8 09 8 15 8 37 9 00 9 15 9 51

10 25 11 40 14 00 16 10

747

5 36 7 30

10 07 10 39 11 06 11 14 11 24 11 33 l i 40 11 49 12 12 12 19

12 6i 12 09 12 21 12 26 12 33 12 57 13 24 U 56 15 33 16 43 20 56 23 20 3 38

713

7 33 9 11

10 45 14 12 14 50 15 22 15 31 15 42 15 52 16 » 16 11 16 55 17 02

17 03 17 08 17 15 17 35 18 02 20 56 21 34 22 11 23 06

787 (3)

7 35 9 11

10 36 11 47 12 07 12 23

799 RAP.

12 49

9 20 10 34

12 28

13 27 13 29

13 51 14 08 14 15

14 57 15 52 17 13 19 03

775

c

S

18 54 19 00 19 12 19 18 19 26 19 40

753

2 i ? «

19 30 19 37

19 38 19 43 19 49 20 21 20 46

705 (I) R\P.

15 »

16 51 17 50

18 38 18 40

19 » 19 14 19 20

26 •» 20 37

511 789

13 06 15 15 17 03 19 50 20 23 20 51 20 59 21 10 21 19 21 27 21 36 21 50 21 57

22 00 22 05 22 11 22 24 22 48

783 KXPR.

20 50 22 18 23 23 0 54

2 05 2 09

2 34 2 55

781 EXPR.

21 50 23 15

' i 25

2 36 2 40

3 18 3 31

•4 25 5 40 7 40 9 57

B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S (HontparnasBe)

STATIONS

Bordeaux.. Saintes... . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR E)

— dep. Nantilly d. SAUMUR (G)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant-M. Chàt.-la-V Chât.-du-I Courtalain Chartres... Paris arr.

784 704 f2) 506 RAP.'

5 08 5 44 5 56 6 02 6 06

7 46 8 30

•9 04 9 11 9 27

6 09 61 5 6 53 7 04 7 12 7 23 7 34 7 46 8 15 9 10

12 14 02 15 49

'9 44 9 46

10 41 11 47

13 40

702 720

5 41 7 03 7 32 8 10 8 45 9 35 9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

0) ES

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SS i î s a s ES] 9 S

728 540

10 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

11 04 11 11 11 20 11 31 11 39 11 49 12 .. 12 10 12 40 14 10 16 50 18 45 20 18

798 BAP.

8 25 10 28 12 00 12 48

13 24 13 31 13 49

14 08 14 10

15 12

17 15 18 26

786 (j)

14 27

14 54 15 10 15 33 16 59 18 26 19 59

754

^ ? ^ kl

g 5 15 43 15 52 15 59 16 09 16 19 16 28 16 53 17 21

788

15 47 16 52 17 16 17 49 18 02 18 45 18 57 19 06 19 10

18 54 19 16 19 23 20 08 20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

710

|I r i «a 2i 09 21 21 21 27 21 30 21 31 21 36

2772

20 59 21 37

22 02

770 EXPR.

20 38 21 54

22 49 23 20 23 39

24 0 04

1 21

3 49 5 20

780 EXPR.

19 21 30 23 »

0 11

Ô 50 0 58

i 33 1 36

2 57 4 15 5 17 6 40

L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S - T O U R S - S A U M U R A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay). Tours.. . dep. Langeais La Chapelle.. Port-Boulet.. Varennes . . . . Saumur.. arr.

— dép. St-Martin.. . . St-CIément.. Les Rosiers.. La Ménitré... St-Mathurin. Angers... arr. Nantes., .arr.

145 DIR'

22 58 5 12 5 39

6 01

é 17 6 22

7 06 9 03

3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 45

101 EXPR.

7 07 11 42 12 06

12 2è

12 41 12 43

13 02

13 22 14 51

103 EXPLL

9.06

13 43 13 45

14 18 15 30

3319 OMN.

13 03 13 42 14 03 14 12 14 22 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 52

109 EXPR.

12 45 15 23

16 29 16 30

17 03 18 16

3325

16 33 17 15 17 36 17 48 17 68 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

115 RAP.

16 50 19 33

20 38 20 39

21 10 22 15

3331 OMN.

14 08 20 13 20 52 21 13 21 23 21 33 21 44 21 54 22 05 22 11 22 18 22 27 22 34 23 02

135 RAP.

20 11 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

141 EXPR.

21 22 1 29

2 23 2 28

3 09 4 38

L.o.

» I) 1 52 2 18

"2 39

"2 55 2 59

3 20

'3 43 5 19

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R — T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes., dép. Angers, .dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes. . . . Port-Boulet.. La Chapelle . Langeais. . . . . Tours. . . arr. Paris (Orsay),

3308 OMN.

5 29 5 56 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 38 6 49 7 01 7 0» 7 34 8 10

12 38

120 EXPR.

7 10 8 16

8 46 8 47

9 51 12 38

A. L. EXPR.

8 47 10 02

10 34 10 36

11 44 15 39

3316

10 39 11 07 11 14 11 24 11.31 11 37 11 48 11 58 12 10 12 25 12 34 13 02 13 40 17 31

3320 OMN.

9 57 14 15 14 42 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 11 16 20 16 50 17 27 21 43

102 EXPR.

110 EXPR.

12 01 13 16

14 42 16 08

• • • •

iè 28

13 48 13 50

iè 4é 16 48

. . . . 17 04

W 53 18 »

17 24 18 06 21 43

S A U M U R - P O R T - B O U L E T - CHINON

STATIONS

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Chinon

1803

6 38 7 10 7 21 7 33

1809

/« Jeua'i 9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 11 50

1807 STATIONS 1802 4836 1810 le Jeudi 1812

15 43 16 29 16 55 17 13

Port-Boulet Saumur Orl.

7 06 7 24 7 56 8 l ï

13 02 13 35 14 12 14 33

20 44 20 57 21 23 21 44

15 25 15 40 17 48 18 09

S A U M U R - B O U R G U E I L

STATIONS

Saumur Orl. 6 38 Port- Boulet 8 10 Bourgueil.. 8 19

(A) N'a lieu que le Samedi. —

STATIONS (A) (B) 11 48 12 40 12 47

15 43 16 20 16 27

Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.

6 43 7 56 8 17

10 54 12 26 12 41

16 45 17 48 18 09

3334 OMN.

16 53 19 55 20 23 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 18 21 30 21 53 22 02 22 30 23 05 " T l

116 R A P .

18 45 19 50

20 20 20 22

21 27 0 12

O.L.

22 14 23 38

0 01

0 21 0 24

0 41

' i 04 1 30 6 51

142 EXPR

23 23 0 38

1 10 1 12

2 05 6 51

136 RAP.

046 1

2 31 2 3 4

3 44 7 1 0

A N G E R S - DOUÉ — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

(B) N'a pas lieu le Mardi.

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F"«. lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

1855 1857 1863 EXPR.

1865

6 10 11 35 17 10 17 50 7 34 12 51 18 06 19 14 7 55 13 10 18 22 19 41 8 01 13 17 • • • . 19 48 8 10 )3 25 19 55 8 22 13 35 iè 37

OMN. 20 08

8 43 9 39

13 57 14 41

19 05 19 54

20 21 8 43 9 39

13 57 14 41

19 05 19 54

10 04 15 08 20 22 tfa 11 27 16 25 21 47 S

STATIONS

Poitiers. . . . Moncontour Loudun. . . . Montreuil a.

Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F"«. Martigné... Angers St-L.

1854 M.V.

6 08 6 23 6 36 6 45 7 08 8 36

P O I T I E R S

1852 1856 1868

6 37 10 42 16 42 7 58 12 14 18 19 8 43 13 » 19 21 9 19 13 36 20 10

BXPR. 9 33 14 i 20 39 9 43 14 13 20 51

14 21 20 59 •9 55 14 30 21 05 10 11 14 46 21 20 11 10 16 02 22 17

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'etre glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiauées sont toujours les heures de départ.

{i) Mardis, jeudis et samedis. (2} Lundis, mercredis et vendredis. (3) Dimanches et Fêtes seulement.

S A U M U R A L A FLÈCHE

Longué . . . . Les Hayei. Brion Jum*» Chartrené.. Baugé aefs La Flèche...

, 8 55 14 38 21 51 .. • * , 9 07 14 49 22 02

9 21 15 » 22 13 . . . 9 29 lE 07 22 20 .. .. > 9 35 15 12 22 25 ». .. 9 42 15 17 22 30 . » . * 9 5fi 15 27 22 41 .. ..

10 12 15 42 22 56 10 29 1554 23 08 .. ..

L A F L È C « E A SAUMUR

La Flèche d Qefs Baugé Chartrené... Brion-Jum'" Les Hayes... Longué Vivy Saumur sur.

6 27 11 10 17 26 6 41 11 24 17 41 » • • •

6 56 11 40 18 02 c • • . 7 03 11 47 18 09 . . . . 7 09 11 54 18 20 1 7 13 1158 18 2i ». • . 7 21 12 08 18 39 .. .. 7 32 12 21 18 50 • t . * 7 42 12 31 19 01

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérantj^

tiàtel'de.-Ville de Saumw^ le fg Lm M A I H I ,

Certifié par imprimeur tomtigné..