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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 17 OCTOBRE 2019 - N°5300 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com CHU DE TIZI OUZOU L ANCEMENT D UNE UNITÉ DE CHIRURGIE DE L ÉPILEPSIE PÉDIATRIQUE Le projet en bonne voie ! Clôture du colloque international sur la chanson kabyle Page 4. TIZI OUZOU 5 000 athlètes attendus au départ demain ATHLÉTISME 14 E S EMI - MARATHON INTERNATIONAL DE LA VILLE DE B ÉJAÏA AOKAS F ERMÉ DEPUIS SAMEDI SUITE À UN ÉBOULEMENT Page 8. Page 11. Page 21. UNIVERSITÉ DE BOUIRA Les étudiants grondent contre la DOU Page 5. ISSN 1112-3842 APW DE BÉJAÏA L E BUDGET SUPPLÉMENTAIRE ADOPTÉ HIER EN SESSION EXTRAORDINAIRE «L’ENVELOPPE EN BAISSE DE 50%» Page 3. Le tunnel rouvert à la circulation

APW DE BÉJAÏA «L’ENVELOPPE EN BAISSE DE 50%»la JS Tichy (Régionale 2) qui s’est achevé sur le score de parité (2 - 2). Les deux buts des Crabes ont été inscrits par Bekbouka

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Page 1: APW DE BÉJAÏA «L’ENVELOPPE EN BAISSE DE 50%»la JS Tichy (Régionale 2) qui s’est achevé sur le score de parité (2 - 2). Les deux buts des Crabes ont été inscrits par Bekbouka

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 17 OCTOBRE 2019 - N°5300 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

CHU DE TIZI OUZOU LANCEMENT D’UNE UNITÉ DE CHIRURGIE DE L’ÉPILEPSIE PÉDIATRIQUE

Le projet en bonne voie !

Clôture du colloqueinternational sur lachanson kabyle

Page 4.

TIZI OUZOU

5 000 athlètesattendus

au départ demain

ATHLÉTISME 14E SEMI-MARATHON INTERNATIONAL

DE LA VILLE DE BÉJAÏA

AOKAS FERMÉ DEPUISSAMEDI SUITE ÀUN ÉBOULEMENT

Page 8.

Page 11.Page 21.

UNIVERSITÉ DE BOUIRALes étudiantsgrondent contre la DOU

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ISS

N 1

112-

3842

APW DE BÉJAÏA LE BUDGET SUPPLÉMENTAIRE ADOPTÉ HIER EN SESSION EXTRAORDINAIRE

«L’ENVELOPPE EN BAISSE DE 50%» Page 3.

Le tunnel rouvertà la circulation

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La Dépêche de Kabylie : Vous souffrez d’une élonga-tion à la cuisse. Comment vous sentez-vous ?

Rezki Hamroune : Dieu merci jeme sens beaucoup mieux. J ereprendr ai les entr aînementsavec mes équipiers et je seraiprêt pour le prochain match faceau CSC. Je ferai tout pour reve-nir en force et aider mon équipelors des prochains rendez-vous,à commencer par le CSC.

Beaucoup estiment quevotre absence a été ressentie

lors de la dernière rencontrejouée face à l’ASO…

J ’aurais souhaité prendre par t àce match si ce n’est ma blessure.Cependant, je serai apte à jouerle prochain match face au CSCet je ne lésinerai pas sur leseffor ts pour aider mes coéqui-piers à réaliser un bon résultatinchallah. Nous sommes ungroupe et chaque joueur sedonne à fond lors des différentsmatchs, en dépit de celui quijoue à chaque fois. Le matchface à l’ASO est passé et on doitpenser aux prochains qui seronttrès impor tants.

Après la défaite concédée face à l’ASO, ne pensez-vouspas que vous êtes dans l’obligation de réagir

face au CSC ?Absolument. Après le faux pasconcédé face à l’ASO, notreobjectif est de r éagir et vite.Pour cela, on préparera conve-nablement le prochain matchface au CSC qu’on jouera avecla ferme intention de réussir unebelle opération. Nous sommesconscients de ce qui nous attendet on fera tout pour se racheterdès ce rendez-vous.

Comment voyez-vous voschances de jouer les premiersrôles en championnat aprèscette défaite face à l’ASO ?

Le championnat est encore trèslong et nous avons joué sixmatchs seulement pour lemoment. La saison est encoretrès longue et j’estime que nos

chances de jouer les premiersrôles sont toujours intactes. Onfera tout pour enchainer les bonsr ésultats lor s des prochainsmatchs pour prétendre à termi-ner la première manche duchampionnat sur une positionconfor table.

Un mot pour vos supportersqui sont déçus après ladéfaite face à l’ASO ?

On comprend par faitement cequ’ils ressentent et leur décep-tion après une défaite. Je leurdemande de rester der r ière l’é-quipe et de nous soutenir commeils l’ont toujours fait. De notrecôté, on fera tout pour renoueravec les victoires.

Entretien réalisé par Mustapha Larfi

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 26 Max : 28 Max : 28 Max : 25

Min : 16 Min : 14 Min : 12 Min : 17QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION JEUDI 17 OCTOBRE 2019 N°5300

REZKI HAMROUNE, attaquant de la JSK

«ON DOIT SE RACHETERFACE AU CSC»L’attaquant

Rezki Hamrouneétait le grand

absent lorsdu match qui

a opposé la JSK à l’ASO,

samedi passé,pour cause

de blessure. Joint par nos

soins, le joueur a parlé de son état de santé,assurant qu’il sera prêt pour

le CSC, duprochain match

et des ambitionsdu club pour

la suite duparcours.

Le stade de l’UMA de la ville de Béjaïaabr itera cet après-midi une rencontre

alléchante entre une JSMB qui cherche àtout pr ix à aligner un deuxième succès surses ter res et une formation d’El Khroub (3e)qui veut également confirmer son regain deforme constaté depuis le début de la saison.Et les protégés du coach Moes Bouakaz, quipar tent avec l’avantage du ter rain et dupublic, n’entendent nullement rater cetteoppor tunité pour gagner quelques places auclassement général. Les Béjaouis, qui comp-tent deux matchs en moins (USMH et MOB),stagnent toujours à l’avant-dernière place,avec 5 points à leur actif. Le por tier NafaaAlloui, bien par ti pour garder sa place cetaprès-midi face à l’ASK, nous a déclaré :«Nous avons bien préparé cette rencontre

contre l’ASK, avec la ferme intention d’en-chainer une autre belle per formance cheznous, après avoir gagné notre premier matchde la saison contre l’Usman. Nous savonsper tinemment que les choses ne seront pasfaciles face au nouveau promu qui collec-tionne les résultats positifs, mais les troispoints de la par tie nous sont essentiels pourrester dans cette dynamique». Par ailleurs,les par tenaires de Nabil Khellaf, qui ontperçu cette semaine les deux pr imes de lavictoire contre l’USM Annaba (2 - 0) et dumatch nul (1- 1) ramené de Bou Saâda lorsde la deuxième journée, n’ont pas droit àl’er reur cet après-midi face à l’ASK. Le stafftechnique, qui a eu suffisamment de tempspour préparer ce rendez-vous suite au repor tdu der by Bougiote, a beaucoup insisté

auprès des joueurs sur l’impératif de pourprendre les trois points en jeu. Quant à lui,Bouakaz ser a contr aint de procéder àquelques réaménagements dans le onze quiaffrontera l’ASK, au vu de l’indisponibilitédu duo de l’axe de la défense, Youcef - Meddour, se trouvant avec l’ENmilitaire en Chine et de l’attaquant Khezr i,suspendu. Une chose est cer taine, le Tunisiena déjà prévu quelques solutions, commeassocier par exemple le latéral droit NabilKhellaf à Slimane Allali dans la charnièrecentrale ou encore aligner, d’entrée de jeuaux avant-postes, le transfuge du CABBA,Abdelmalek Meftahi, à la place de SeifEddine Khezr i.

B Ouari.

EN AMICALMO Béjaïa 2 - JS Tichy 2

Un grand chantierattend Latreche

Pour avoir une idée précise sur leniveau de chaque joueur, le

coach du MOB, AbdelkrimLatreche, a programmé avant-hierun match amical contre l’équipe dela JS Tichy (Régionale 2) qui s’estachevé sur le score de parité (2 -2). Les deux buts des Crabes ontété inscrits par Bekbouka etBoussalem. En dehors du résultatfinal de la partie qui reste un matchamical, les joueurs du MOB sontpassés à côté de leur sujet et ont étédominés pratiquement tout le longde la partie. Leurs adversaires ontété plus volontaires sur le terrain etauraient même pu gagner, notam-ment s’ils avaient marqué le penal-ty accordé en fin de match. Le stafftechnique a fait tourner tous lesjoueurs qu’il avait entre ses mainsen donnant à chacun un certaintemps de jeu pour s’exprimer etconvaincre de ses talents. Le coachque nous avons joint après le matchn’a pas caché sa déception du ren-dement de certains joueurs :«Certes, ça reste un match amical,mais je ne suis pas content du ren-dement de certains éléments. Ilreste un grand travail à faire pourrelever le niveau. Les joueurs doi-vent travailler plus, pour comblerleurs lacunes et ne plus refaire lesmêmes erreurs samedi prochain».Concernant le match face à l’ABS,le coach nous a assuré : «Je pensequ’il est très important d’aller cher-cher des points à l’extérieur. Et larencontre de ce samedi en sera uneoccasion. Donc, à nous tous deconjuguer les efforts pour réussirun bon résultat et éviter une autredéfaite qui nous ferait beaucoup detort». Concernant le volet effectif,trois joueurs pourraient rater le pro-chain match. Il s’agit de Naas,Soltane et Rabti, dont la participa-tion, ou pas, sera tranchée aujour-d’hui par le médecin du club. Afinde mettre le groupe dans lesmeilleures conditions possibleset espérer revenir avec un bonrésultat, la direction du MOB, enconcertation avec le staff technique,a décidé de partir à M’Sila dès levendredi matin, pour y passer lanuit dans un hôtel de la ville et yaffronter le lendemain, samedi,l’ABS au stade Opow OurtelBachir de M’Sila, vu que le stadede Bou Sâada n’est pas encorehomologué.Z. H.

LIGUE 2 (9e journée) JSM Béjaïa - AS Khroub, ce soir à 18h

Les Vert et Rouge veulent enchaîner

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La présidentielle et la loi sur les hydrocarbures au menu

La CSA en conclaveaujourd’hui

La coalition se réunira, aujour -d’hui, pour décider d’uneposition commune en ce qui

concer ne la nouvelle loi sur leshydrocarbures, adoptée dimanchedernier par le Conseil des ministres.À l’ordre du jour de cette réunionfigurent également la situation poli-tique du pays et l’évolution rapidedes évènements. Deux points essen-tiels seront abordés au cours decette r éunion. Il s’agit, selon lechar gé de communication del’Unpef, Abdelouahab Lamri Zegar,de la position de la CSA par rappor tà l’élection présidentielle prévue le12 décembre et à l’adoption de la loisur les hydrocarbures. Sur ce der -nier point, le président du SATEF,Boualem Amoura a indiqué que laCSA va se réunir aujourd’hui pour

décider de commun accord avec dessyndicats autonomes d’une positionunifiée à l’égard de cette nouvelle

loi. «En tant que CSA, nous ne pou-vons pas rester les bras croisés. Ilfaut une réaction pour se position-

ner sur ce qui se passe sur la scènepolitique et de ce que fait le gouver -nement», a-t-il souligné. Enonçant

la position de réserve du syndicatqu’il président, le SG du SATEFdénonce «l’opacité qui entoure cetteloi et le moment choisi pour sonadoption». «Nous ne sommes pascontre pour le plaisir d’être contre,mais nous sommes là pour défendrel’avenir de nos enfants. À traversl’adoption de cette loi, ce sont noster res qu’ils veulent mettre enconcession», a-t-il fait savoir. M.Amoura déplore, par ailleurs, le faitque la loi a été adoptée par un gou-vernement «qui a fait appel à desexper ts étrangers». «Pourquoi faireappel à des étrangers pour élaborernotre loi sur les hydrocar bures,alor s que nous avons beaucoupd’exper ts algér iens qualifiés ?»,s'est-il inter rogé. Pour M. Amoura,la loi sur les hydrocarbures «néces-site de lancer un débat et leverl’opacité sur son contenu».

L. O. CH

La Confédérationdes syndicats

algériens (CSA), qui regroupe

douze syndicats autonomes

de différents secteurs de la fonction

publique (Cnapest,CELA, Unpef,

Snapest, SNPSP,SNTE, SNAP, CNII,

SNTFP, Satef,CNES, SNVFAP),

revient à la charge.

Jeudi 17 octobre 2019L’ÉVÉNEMENT2

58e anniversaire des massacres du 17 octobre 1961

Une mémoire occultéeLa colonisation française a été jalonnée

de massacres, de liquidations collectiveset individuelles, d’exécutions extr ajudi-ciaires et autres tor tures mor telles. Ces hor -reurs du colonialisme se déclinent aussisous forme d’une politique perverse, immo-rale, exercée sur la population algér ienne,comme le décr ivent si bien Rabah Bouazizet Salima Sahraoui dans «L’aliénation colo-nialiste et la résistance de la famille algé-r ienne», paru en 1961 et réédité en 2014.Parmi les atrocités commises dans l’hexago-ne, les massacres du 17 octobre 1961 sontconsidérés comme la répression d’état laplus violente de l’Europe contemporainecontre des manifestants pacifiques.Répondant au mot d’ordre de la fédération

de France du FLN, plus de 80 000 Algér ienssont descendus dans les rues par isiennes ce17 octobre pour manifester contre lecouvre-feu imposé aux Algér iens seulementdepuis le 5 octobre de 20h30 à 5h30. Unemesure jugée «injuste» et «discr iminatoire»et réclamer l’indépendance de l’Algér ie.Bilan des massacres commis par la police deMaur ice Papon et couver t par le Premierministre de l’époque, un cer tain MichelDebré, 325 Algér iens tués et 800 blessés,selon la fédération de France, et 120 mor tsseulement selon la préfecture de police.«C’est le deuxième massacre de Par is qui afait autant de mor ts après celui de laCommune survenu en mai 1871», rappor teMohand Zeggagh, ancien pr isonnier de la

fédération de France en octobre 1961 etauteur du livre «Pr isonniers politiques enFrance pendant la guer re d’Algér ie». PourM. Zeggagh, des signes avant-coureur sannonçaient déjà de tels massacres, dumoment que pour l’OAS (Organisationarmée spéciale) et les par tisans de l’Algér iefrançaise, le but était de faire échouer lesnégociations d’Evian et affaiblir De Gaulle.Sitôt l’indépendance de l’Algér ie acquise,les jeux politiques et les enjeux du pouvoiront passé sous silence ces événements tra-giques. La raison pr incipale est que la fédé-ration de France, initiatr ice des manifesta-tions du 17 octobre, n’a pas pr is position enfaveur du gouvernement de Ben Bella aucongrès de Tr ipoli. La France a aussi, pen-

dant des décennies, entretenu l’omer taautour de cet épisode infamant qui incarnela mauvaise conscience de ses dir igeantspolitiques. Depuis l’ère François Hollande,on a quelque peu lâché du lest. De petitesavancées ont été enregistrées au niveau desdiscours, mais point de reconnaissance offi-cielle ! La quête de vér ité et de reconnais-sance recommande de raviver constammentcette mémoire collective, en l’extirpant desdécombres de l’amnésie et de l’occultationvolontaire, même si le chemin parait encorelong pour se réconcilier avec l’histoire et enfinir avec cette guer re mémor ielle qui pol-lue les relations entre l’Algér ie et la France.

Nacer M.

Les archives françaises «encore secrètes»Les archives de la police

française relatives à la répres-sion des manifestants algér iens, le17 octobre 1961 à Par is, " n'ontpas été versées jusqu'à aujour -d'hui dans les archives nationalesfrançaise" pour qu'elles puissentêtre consultées, a affirmé mercre-di à Alger, l’avocate, Fatma ZohraBenbraham. Hôte du " Forum dela Mémoire" , du quotidien El-Moudjahid, Mme Benbraham aainsi relevé que les archives de lapolice fr ançaise inhérentes auxmassacres du 17 octobre 1961 " nesont toujour s pas ver sées auxArchives françaises, pour ne pasêtre consultées par le public" ,qualifiant la violence policière

française exercée en cette journéefuneste du 17 octobre à l’encontrede " pacifistes" manifestants algé-r iens de " cr ime de Guerre" . " Lesarchives fr ançaises, notammentcelles de la police, sont encoresecrètes" , a encore révélé l’avoca-te, au cours de cette rencontreconsacrée à la commémoration du58éme anniversaire de cet épisodede la Guer re d’Algér ie. MeBenbraham a évoqué de nom-breux fonds documentaires pou-vant constituer de la matière auxchercheur s, histor iens, jour na-listes, etc., citant les déclarationsde l'ancien Préfet de police dePar is, Maur ice Papon au procèsde 1998, le jugeant pour sa res-

ponsabilité dans " l’orchestration"des massacres en question, ainsique sa " complicité" directe dansce qui a été considéré par la suitecomme étant un " cr ime d’Etat" .La conférencière a regretté, enoutre, " l’insuffisance" des comp-te-rendus et autres travaux histo-r iques relatant ces douloureuxfaits, dés lors, argumente-t-elle,que les témoignages des Algér iensayant vécu ces événements " n’ontpas été pr is en considération" . Cequi lui a fait dire qu’il s’agit d’une" cr ise de documents et de pho-tos" , précisant que l’essentiel dudossier iconographique existantsur cette phase de la Guer re delibération nationale est constitué

des photos pr ises, en toute discré-tion, par le photographe françaisElie Kagan. Les photogr aphesprésents ayant été interdits d’ac-tionner leurs caméras alors queceux qui l’ont fait ont vu leursfilms détruits. Tout en rappelantque les massacres du 17 octobre1961 sont " l’un des plus sombres"épisodes de la Guer re d’Algér ie,l’avocate estime qu’il s’agit d’un" dossier ouver t mais pas encoreclos" , ar guant des nombreusesinter rogations qu’ils soulèventtoujours : " Où sont passés les 300cadavres d’Algér iens, les 50 autrestués sous les yeux de Papon dansla Cour de la Préfecture de Par isainsi que les témoignages des per -

sonnes ar rêtées ?" , s’est-elle inter -rogée. Les massacres du 17octobre 1961 renvoient à lar épression meur tr ière commisepar la police française à l’encontredes Algér iens qui, après l’appel dela Fédération du Front de libéra-tion nationale (FLN) de Francesont sor tis manifester pacifique-ment contre le couvre-feu qui leura été imposé exclusivement parMaur ice Papon. Une manifesta-tion qui a été répr imée dans lesang, avec l’assassinat de dizainesde manifestants, dont nombreuxjetés dans la Seine.

APN Loi de finance 2020 et code de procédure pénale

Les projets de lois soumis aux commissions ad hocLe bureau de l'Assemblée populaire natio-

nale (APN), a soumis, mardi, le projet deloi de finances PLF-2020 et le projet de loimodifiant et complétant l'ordonnance 155-66por tant code de procédure pénale, aux deuxcommissions ad hoc, a indiqué un communi-qué de l'APN. Le Bureau de l'APN s'est réunisous la présidence de Slimane Chenine, pré-

sident de l'Assemblée, pour soumettre pourexamen le PLF-2020 ainsi que le projet de loimodifiant et complétant l'ordonnance 66-155por tant code de procédure pénale aux deuxcommissions compétentes, précise la mêmesource. Le Bureau a procédé, lors de cetteréunion, à l'examen de " deux déclarations devacance des sièges de deux députés pour

cause de démission démission, outre unedemande formulée par la Commission del'habitat, de l'équipement, de l`hydrauliqueet de l'aménagement urbain de l'Assembléepopulaire nationale pour l' or ganisationd'une journée d'études.

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Jeudi 17 octobre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Les élus FFS de l’Assemblée populaire dewilaya (APW) de Béjaïa prévoient d’organi-

ser un rassemblement, mardi 22 octobre, dansl’enceinte de la wilaya. Par cette action, ils veu-lent «dénoncer toutes les turpitudes d’un pou-voir agonisant et dire avec beaucoup de convic-tion et d’espoir que r ien n’ar rêtera la marchetr iomphale du peuple et de la jeunesse pour unchangement radical». En effet, dans une décla-ration rendue publique, hier, les élus du FFS àl’APW de Béjaïa dénonçaient «(…) les ar resta-tions arbitraires des militants politiques, desmilitants des droits de l’homme et des jeunesmanifestants pacifiques», se disant «solidaires

avec tous les détenus d’opinion et leur sfamilles». «C’est dans ce contexte par ticulier faitd’ar restations et de détentions préventives arbi-traires, tantôt pour le por t de l’étendard ama-zigh, symbole de notre identité millénaire et fac-teur d’une union retrouvée, tantôt pour despublications sur les réseaux sociaux, ou descr imes de lèse-majesté, en un mot pour des délitsd’opinion que nous, élus APW, nous retrouvonsen cet hémicycle pour une session sans nullepareille pour dire haut et for t : Non au bradagedes ressources naturelles, patr imoine des géné-rations futures ! Nous exigeons le retrait pur etsimple de la proposition de la nouvelle loi sur les

hydrocarbures. Oui pour le dépar t de tout lesystème. Oui pour une vér itable pér iode de tran-sition qui jettera les jalons d’une Algér ie libre etdémocratique» lit-on dans le même document.Evoquant le prochain rendez-vous électoral, ilest mentionné dans la même déclar ation :«Nous, élus APC/APW de la wilaya de Béjaïa,sommes par tie prenante de cette révolution etrejetons l’organisation d’une élection imposéeau pas de charge et qui s’apparente plutôt à unmoyen pour sauver ce régime que de poser lesfondations d’une nouvelle République que toutun peuple réclame.»

D. S.

APW DE BÉJAÏA Le budget supplémentaire adopté hier en session extraordinaire

Ainsi, le budget supplémen-taire de 2019 s’élève à 18milliards de dinars, en nette

baisse par r appor t à celui desannées précédentes. «Si l’on compa-re le montant du BS 2019 à celui de2016, nous constatons, malheureu-sement, une baisse conséquente de50% », a déplor é le P/APW deBéjaïa. Ce montant financier estrépar ti en deux sections. Il s’agit dela section fonctionnement à laquellel’on a réservé quatre milliards dedinar s et la section équipement-investissement qui s’est adjugé lasomme de 14,5 milliards de dinars,a-t-on appr is de Azeddine Aissaoui,président de la commission Financeà l’APW de Béjaïa. Le secteur del’éducation a bénéficié de plusieursopérations dans le cadre de ce BS.En effet, pas moins de huit milliar ds ont été consacr és parl’APW à ce secteur. À titr e

d’exemple, une enveloppe de 360millions de DA a été réservée à lamaintenance des écoles et 290

millions de DA pour équiper lesétablissements scolaires de moyensde chauffage. Par ailleur s, l’APW de Béjaïa a injecté un bud-get de 60 milliards de centimes pourl’électr ification des localités ruraleset montagneuses dépourvues de l’é-ner gie électr ique. Concer nant lesecteur de la jeunesse et des spor ts,un montant de 25 milliards de cen-times lui a été destiné et répar ti sur842 associations spor tives, cultu-relles, scientifiques et autres.

Les élus RCD dénoncent «l’amateurisme», «le fait accompli» et se retirent de la plénière

Dans une déclar ation renduepublique au terme de la session, leP/APW de Béjaïa a dénoncé le gelde plusieurs projets dont a bénéficiéla wilaya de Béjaïa. «Malgré nossollicitations, nos réclamations etnos aler tes, les autor ités du payss’agr ippent à un mutisme encom-brant et à un laisser-aller compro-mettant ! Comment se taire devant

le refus glaçant des pouvoirs publicsde dégeler les énor mes projetsstructurants qui manquent cruelle-ment à notre wilaya ? Des projetsque nous avions difficilement ar ra-chés et qui devaient répondre auxcarences incommensurables dans ledomaine de la santé, l’éducation etle développement économique»,s’est indigné M. Haddadou. Celui-cia déploré la diminution des budgetsaccordés à la wilaya de Béjaïa, cequi ne favor ise pas, selon lui, sonessor économique.«Malheureusement, même les bud-gets habituellement alloués à notrewilaya s’amenuisent dr astique-ment, engendrant ainsi une atmos-phère suffocante pour la gestionnormale des affaires de la wilaya etde nos communes et stér ilise toutevelléité à asseoir un climat d’inves-tissement favorable à l’essor écono-mique dans la r égion», a-t-ilaffirmé. À noter, dans un autre cha-pitre, que le groupe RCD à l’APWde Béjaïa a décidé de se retirer de laplénière, qu’il qualifie «du faitaccompli», pour dénoncer «l’ama-teur isme» dans laquelle cette ses-sion a été préparée. «Nous sommesà la fin octobre, nulle sessionconcernant la rentrée sociale et sco-laire, par ticulièrement en cettepér iode charnière et décisive pournotre patr ie n'a été tenue. Nousnous retrouvons invités à adopter leBS 2019 de notre wilaya. Alors quemême les documents y afférent nenous sont par venus que depuisquelques minutes», lit-on dans ladéclaration du groupe RCD.

B. S.

Le budgetsupplémentaire

de 2019 a étéadopté à la

majorité absoluepar les membres

de l’APW de Béjaïa lors

d’une sessionextraordinaire,tenue hier à la

salle des Congrèsde la wilaya, sous

la présidence duP/APW, Mehenni

Haddadou auxcôtés du wali,

Ahmed Maabed.

«L’enveloppe enbaisse de 50%»

BÉJAÏA Fermeturedes lieux de culteprotestants

Rassemblement projeté des élus FFS à l’APWPour «réclamer un changement radical»

L’EPA dénonce«des tracasseriesinjustifiées»Pour le deuxième mercredi

consécutif, plusieurs dizainesde Chrétiens, membres del’Église Protestante d’Algér ie(EPA), se sont rassemblés, hier,devant le por tail pr incipal dusiège de la wilaya de Béjaïa pourréclamer la levée des scellésapposés sur leurs lieux de culte.Au total, douze lieux de culteprotestants ont été fermés par les autor ités, dont cinq dans lawilaya de Béjaïa et sept à TiziOuzou. La dernière a été misesous scellés hier, mercredi. «Sansdécision de justice, les autor itésont procédé à la fermeture d’unedouzaine d’églises. Dernières en date, trois églises (une àMakouda et deux à Tizi Ouzou)ont été scellées en deux jours,mardi et mercredi derniers, parles forces de l’ordre, en usant deviolences contre les fidèles quiétaient en pr ières», relève uncommuniqué de l’EPA, publiéhier. Tout en dénonçant «destracasser ies officielles, aussiillégales et injustifiées», l’EPAdéplore le fait que la liber té deculte, «pour tant garantie par laConstitution, est violée dans lesfaits». Par conséquent, l’EPAappelle les autor ités à annulerces fermetures «arbitraires» quir isquent, selon elle, «de por teratteinte à la cohésion nationale».Cette vague de fermeture deslieux de culte protestants, quiintervient dans un contextepolitique par ticulier, vise, selonl’EPA, «à susciter des troublesparmi la population plus unieque jamais pour construirel’Algér ie plur ielle, l’Algér ie del’égale citoyenneté pour tous, qui va consacrer les liber tés, les droits de l’Homme et lerespect mutuel de nosdifférences». Dans un autrechapitre, l’EPA a tenu àexpr imer «sa sincère gratitudeà l’ensemble de nos concitoyens

qui, dans la diversité de leurscroyances religieuses et de leurs convictions politiques,ont spontanément expr imé une solidar ité fraternelle à l’égard des Chrétiens, cibles de tracasser iesdiscr iminatoires».Boualem Slimani

Il y a 58 ans, le 17 octobre 1961Il était une fois le 17 octobre,

le Préfet de police, MauricePapon, ordonnait un couvre-feuraciste contre les Algérien et lesMaghrébins. Qui ne connaît pas Papon, les Algériens sesouviennent de ce sinistrepersonnage, depuis ce qu’on aappelé les massacres de Sétif. Cejour-là, il y avait entre 20 000 et30 000 manifestants qui battaientpacifiquement le pavé dans Paris,et ces patriotes ne s’avaient pasce qui les attendait. Ils ont oubliéque ledit Préfet de police leurréservait une macabre surprise,

ils ont été accueillis par la police,des harkis, et des ultras, quijetaient par centaines desAlgériens dans la Seine,déportaient d’autres vers le Vel d’hiv, et autres centresd’internements. Ce qui a amenéKateb Yacine, à l’époque, à direau peuple de France : «Peuplefrançais, tu as tout vu. Oui, toutvu de tes propres yeux. Tu as vunotre sang couler. Tu as vu lapolice assommer les manifestantset les jeter dans la Seine. LaSeine rougissante n’a pas cesséles jours suivants de vomir à la

face du peuple de la Communeces corps martyrisés. Quirappelaient aux Parisiens leurspropres révolutions, leur proprerésistance. Peuple français, tu astout vu, Oui, tout vu de tespropres yeux. Et maintenant vas-tu parler ? Et maintenant vas-tu te taire ?». Ce fut un drameépouvantable que les Algériensont vécu par leur sang, par leursouffrance, par leur résistance.Lorsque la Seine «vomissait» sescadavres, les français, les ultrassurtout, savouraient le spectacle.Ils se sentaient désormais en

sécurité. Mais le FLN del’époque leur répondit du tac autac. Le 17 octobre 1961, à unepoignée de mois du cessez-le-feu,est un jour à ne pas oublier, àmarquer d’une pierre rouge, tel le sang des martyrs de cette nuit sombre, de cette nuitcauchemardesque, de cette nuitdantesque où les algériens ontconnu les pires sévices par lavolonté de Maurice Papon.Aujourd’hui, la France a reconnu,à demi-mots, ces crimes.S. A. H. Par Sadek AÏT HAMOUDA

Le point du jeudi

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CHU DE TIZI OUZOU Lancement d’une unité de chirurgie de l’épilepsie pédiatrique

Le pr ojet , le pr emier dugenre à l’échelle nationale,est quasiment déjà ficelé,

selon le spécialiste, qui fait savoir: «C’est un projet qu’on a pensédepuis une année et il est envi-sagé en collabor ation avec PrChikhi chef de ser vice de pédia-tr ie et Pr Aït Bachir chef de ser -vice de neuro-chir ur gie du CHUde Tizi-Ouzou. Il y a une équipepar isienne avec laquelle noussommes en contact, à l’hôpitalNecker, et des neurochir ur giensde l’hôpital Rothschild. Une ren-contre pour jeter de manière offi-cielle les jalons de ce pr ojetambitieux est pr évue d’ailleur slor s des jour nées médicaux chi-r ur gicale du CHU pr évues les 5ou 6 décembr e pr ochain auniveau du CHU de Tizi-Ouzou etauxquelles l’équipe de pr aticienspar isiens ser a pr ésente». PrDaoudi souligne que le CHUenvisage également «de mettre enplace lor s de ce rendez-vous unpr ogr amme de for mation quiser a assur é par les spécialistesétr anger s lor s d’une mission auCHU de Tizi-Ouzou avant d’en-voyer un chir ur gien pour uncycle de for mation en Fr ance.Tout a été déjà discuté. Endécembre, il ser a question defixer les échéances». Entr e

temps, il est aussi question loca-lement, dir a-t-il, «de renforcer leplateau technique pour l’explo-r ation des enfants à opér er,puisque une par tie du plateau estpr êt depuis 3 ans». S’expr imanten mar ge de la J our née théma-tique sur la neuroscience, or ga-nisée, hier, à l’auditor ium de l’é-tablissement et animée par deuxéminents professeur s, à savoirOlivier Dulac, chef d’unité derecherche à Par is, et Pr Aït KaciHmed Mahmoud, doyen des neu-rologues algér iens, une sommitéspécialiste en épilepsie adulte, PrDaoudi a noté que «la venue duPr Dulac a per mis de for mer unépileptologue pédiatr e à TiziOuzou. Aujour d’hui, nous

sommes dans l’actualisation,nous suivons les progr ès de lascience, nous sommes dans letr ain, nous ne sommes pasdécalés. La r éunion d’aujour -d’hui (Ndlr : hier ) a aussi undeuxième objectif pour le CHU,puisque nous avons progr amméavec les animateur s une tabler onde pour les pr ochainesjour nées médicaux-chir ur gicalesdu CHU». Concer nant les deuxconférences progr ammées lor s decette jour née sur la neuroscience,les deux professeur s ont par lé deleur approches hypothétiques surle développement du cer veau,«de la naissance jusqu’à l’âgeadulte», pr éciser a Pr Daoudi. Lapr emièr e, pr ésentée par Pr

Dulac, a abor dé le fonctionne-ment du cer veau de l’enfant. «Ona l’impression de par ler du cer -veau comme d’un or gane figépar ce qu’on voit des adultes.Mais on ne se pose pas la ques-tion sur ce qui se passe à l’accou-chement et dur ant l’enfance, etsur comment se développe le cer -veau», souligne-t-il. «Cetteapproche est intéressante à plusd’un niveau, puisqu’elle per met-tr a, pr emièr ement, de com-prendre comment se fait le déve-loppement ver s l’adolescence etjusqu’à l’âge adulte et, deuxiè-mement, comprendre les proces-sus des maladies sur lesquelles onest actuellement per plexes quantau point de tr aitement étiolo-

gique», estime Pr Daoudi. «Il y abeaucoup de maladies en neuro-logie, notamment les pathologiescommunes à l’enfant et à l’adul-te, pour lesquelles on est toujour sau stade du tr aitement sympto-matique. Avec les avancéesactuelles, on devr ait trouver desmécanismes qui puissent expli-quer beaucoup de maladies pouréventuellement pr oposer destr aitements à visées étiolo-giques», ajoute-t-il. «Le premiersujet sur lequel s’est penché le PrDulac est l’épilepsie qui estcommune chez l’enfant et l’adul-te. Il a expliqué le développe-ment du cer veau et ce qu’iladvient quand on a ces anomaliesqui provoquent des déchar gesanor males du cer veau». L’onapprendr a du chef de ser viceneurologie du CHU, que cettethéor ie a été pr ésentée en pr i-mauté lor s de cette conférence.La deuxième conférence a étépr ésentée par Pr Aït Kaci. Ceder nier s’est intéressé au sujet dur êve. Il a par lé «du fonctionne-ment du cer veau pathologique,de la mémoire et de l’oubli». PrDaoudi pr ésente le sujet commeétant «une char nière entre l’étatde veille et le sommeil, entre l’é-pilepsie et la non épilepsie, endétaillant et en faisant la diffé-r ence entr e comment l’enfantr êve et comment l’adulte r êve».Dans le même sillage, Pr Daoudiregrette «le manque d’ouvr agessur comment fonctionne un cer -veau nor mal». À noter qu’à la findes inter ventions, une vidéo aété diffusée sur «Les enfantsoubliés qui ont des pathologieslour des-dégénér atives et sur dela détresse des parents».

Kamela Haddoum.

La première unitéde neurochirurgie

d’épilepsiepédiatrique, à

l’échelle nationale,sera lancée

prochainement au CHU deTizi Ouzou,

a-t-on appris du Pr Daoudi,

chef de serviceneurologie et non

moins présidentdu Conseil

scientifique del’établissement.

Jeudi 17 octobre 2019ACTUALITÉ4

Le service néphrologie du CHU de Béjaïa,en collaboration avec la société algér ienne

de néphrologie, dialyse et tr ansplantation(SANDT), organise, demain, une journée deformation médicale continue sous le thème«Insuffisances rénales évitables». «De nom-breux invités de marque aborderont diversesquestions relatives à ce thème d'actualité, eninsistant sur tout sur la prévention étant donnéque les insuffisances rénales aiguës sont provo-quées par des médicaments toxiques, des pro-duits de contraste iodés et sur tout des anti-inflammatoires non stéroïdiens en vente libre

(sans or donnances)», dir a Mohand AkliBoubchir, président du comité d’organisationde la Journée. «Des modérateurs chevronnésvont conduire les débats qui seront très inté-ressants et pour les praticiens et pour lescitoyens anonymes, puisqu’il s’agit de préven-tion. La journée sera aussi sans doute uneoccasion pour informer les médecins généra-listes de la région ainsi que les résidents en for -mation a Béjaïa des nouveautés dans le domai-ne de la prévention de ce fléau qui constitue unénorme problème de santé publique», ajouteraPr Boubchir soulignant que des psychologues

seront associés à cet événement en traitant dela «relation dépression et maladie chronique»,thème qui sera développé par Pr H. Adja et«approche psychosomatique, de l'hémodialyseà la greffe» qui sera assuré par Pr I. Sahraoui.Enfin, le Pr Boubechir salue la contr ibutiond’«Industr ies médicochir ur gicales» sis àRouiba, Gold sponsor de la journée avecd'autres laboratoires comme Sanofi Genzyme,Baxter et Amgen.

Amar A.

2e Journée de néphrologie demain au campus AboudaouUNIVERSITÉ DE BÉJAÏA Faculté de médecine

Réunie le 15 octobre dernier en assem-blée générale avec les fonctionnaires

ATS, la coor dination du SNAPAP -UMMTO appelle l’ensemble des ouvr iers etdes fonctionnaires ATS à observer unegrève de deux jours successifs et à tenirdeux sit-in, le mardi 22 octobre devant lerectorat et le mercredi 23 octobre au niveaudu siège des œuvres sociales. La coordina-tion écr it dans son appel rendu public hier :«Compte tenu des inquiétudes des fonction-naires concer nant le retar d flagr antconstaté dans le paiement de la pr ime derendement du troisième tr imestre 2019ainsi que le blocage et l’entêtement desœuvres sociales de l’université Mouloud

Mammer i de Tizi Ouzou sans aucune rai-son apparente, la coordination SNAPAP -UMMTO, r éunie hier 15 octobre 2019,appelle l’ensemble des fonctionnaires ATS àobserver deux jours de grève successifs et àl’organisation de deux sit-in devant le rec-torat le 22 octobre et un deuxième sit-in lejour suivant soit le 23 octobre, au niveau dusiège des œuvres sociales». Cette situationr isque de per turber significativement lefonctionnement de l’univer sité MouloudMammer i, d’autant plus qu’à Tamda le col-lectif des enseignants ont enclenché unautre mouvement de protestation. Dansleur communiqué datant du 14 octobre, lecollectif regrette : «Le dépar tement des

sciences financières et comptabilité du cam-pus universitaire Tamda 2 a été le théâtred’une scène d’une rare violence. Pour avoirété empêché de frauder à l’examen, un étu-diant de 1ère année s’est tailladé le cou et lecorps avec un objet contendant», est-il écr iten début du communiqué. «Cet incident aper turbé le déroulement des examens derattrapage… Tout ceci en l’absence totalede l’intervention des agents censés assurerla sécur ité de l’établissement et de son per -sonnel», écr it encore le collectif, rappelantque «les enseignants évoluent dans desconditions intenables et leur mission s’avè-re pér illeuse…».Les enseignants dénoncenténergiquement «cette violence verbale sym-

bolique et physique qui s’abat sur le per -sonnel enseignant et administratif et le lais-ser-aller des services de sécur ité». Les ensei-gnants se réservent le droit «d’entamertoutes les actions à même de nous permettrede recouvrer notre sécur ité et préservernotre intégr ité physique et morale». Etenfin de déclarer : «Toutes les activitéspédagogiques et administratives sont geléesà par tir du14 octobre 2019 jusqu’à nouvelordre», conclut le communiqué. C’est com-prendre que l’université de Tizi Ouzouentre dans une zone de turbulences.

Hocine T.

Le SNAPAP appelle à une grèveUniversité Mouloud Mammeri

Le projet en bonne voie !

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Lion

Taureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

Balance

Bélier

Sagittaire

Par leur action ils réclament lerenforcement de la flotte desbus assurant la desser te entre

leur région et l’université de Bouira.Ainsi, après avoir adressé plusieursrequêtes à la Direction des œuvresuniversitaires (DOU) pour demanderl’augmentation du nombre de busréservés, notamment, aux communesd’Ahnif, M’Chedallah, Ath Mansour,Bechloul, El Adhiba, Ath Leqsar et ElEsnam, les étudiants ont décidé depasser à l’action dès les premièresheures de la matinée, en bloquant lessept bus assurant la desser te entreleur université et ces communes. Ilsont également dénoncé ce qu’ils qua-lifient de «sourde oreille» et de «mar-

ginalisation» des responsables de laDirection des œuvres universitairesde Bouira et réclamé leur interven-tion rapide afin de parer à ce «désé-quilibre» dans la répar tition des busentre les communes de la wilaya. Demême, ils ont dénoncé le refus desresponsables de la DOU d’accorderdes chambres dans les cités universi-taires, entre autres, aux étudiantsissus des communes Ath Leqsar,M’Chedallah et Ahnif, bien qu’unedistance de plus de 40 km les séparedu chef-lieu de wilaya. Ceux résidantdans ces trois communes, notammentdans les villages éloignés, sont de ce

fait obligés de faire la navette quoti-diennement, ce qui augmente la pres-sion sur le transpor t universitairedans cette région. «Les étudiants del’est de la wilaya de Bouira sont vic-times d’une grave injustice. Non seu-lement, ils n’ont pas le droit à l’hé-bergement dans les résidences uni-versitaires mais le nombre de bus quileur sont réservés est insuffisant, soitsept pour onze communes. Au mêmemoment, les bus des autres com-munes viennent souvent vides,comme c’est le cas d’Aïn Bessem quien possède sept. C’est une injusticequi doit être réparée rapidement. Les

responsables de la DOU doiventintervenir, en nous accordant le droità l’hébergement et en renforçant laflotte de bus dans notre région», aexpliqué, hier, un étudiant de Raffourdans la commune de M’Chedallah.Toujours d’après notre inter locuteur,c’est à cause du silence des respon-sables des œuvres universitaires quelui et ses camarades ont agi de lasor te : «La Direction des œuvres uni-versitaires n’a jamais répondu à nosécr its ni à nos sollicitations. Nousn’avions alors pas d’autre choix quede bloquer les bus pour attirer leurattention, au même titre que les res-ponsables de la wilaya.» D’autresétudiants se sont aussi inter rogés surles raisons de l’ar rêt des navettes dutrain entre la gare fer roviaire deBouira et la halte d’Ath Mansour àl’est de la wilaya. A noter, enfin, quele directeur de la DOU ainsi que leschefs des daïr as de Bechloul etM’Chedallah s’étaient déplacés, hier,à l’université de Bouira. Et après despourpar lers avec les étudiants, ils sesont mis d’accord pour mettre enplace une commission regroupant lesdifférentes par ties. Cette commissionser a char gée d’établir le nombreexact des étudiants au niveau dechaque commune et celui des bus quiy sont affectés pour les augmenter.Après cet accord, les bus ont étélibérés par les protestataires ver s9h30.

Oussama Khitouche

Les résidents de la cité Hemlaoui qui renfermeprès de 400 foyers, plus communément appelée

«Belmahdi», sont montés au créneau, hier matin,en organisant un sit-in devant le siège de la wilayaafin de s’entretenir avec le wali. Et pour cause.Cela fait plus de trois années que leur doléancepr incipale n’a pas été pr ise en charge. Elle ad’ailleurs atter r i devant les tr ibunaux pour trou-ver une issue. Il est à rappeler que ce conflit remon-te à 2016, lorsqu’une personne a acquis une assiet-te foncière qui servait jusque-là d’entrée pr incipa-le aux résidents de ladite cité. Le nouveau propr ié-taire a aussitôt commencé à construire, empêchantl’accès aux résidents. Cette affaire a alors étépor tée devant la justice et les résidents ont eu gainde cause dans un premier temps avant que le pro-pr iétaire en question fasse appel. Le verdict seraalors en sa faveur, ce qui fera sor tir la par tie adver -

se de ses gonds. Dans ce sens et à plusieurs repr ises,les habitants de la cité Hemlaoui ont fermé l’accèsmenant à la ville de Bouira pour expr imer leurmécontentement, en vain. Et depuis plusieurs mois,ils se rendent régulièrement à l’APW pour tenterde trouver une solution à leur problème. Mais leursituation n’a pas évolué d’un iota. «Ce nouveauvenu n’a pas trouvé mieux que de bloquer l’accèsavec ses camions et engins, empêchant nos véhi-cules de stationner devant nos maisons. La situa-tion est invivable, notamment lorsque nous avonsdes malades à évacuer. Dès lors, même les ambu-lances de la Protection civile ne peuvent accéder ànotre cité», s’insur ge l’un des r ésidents. Parailleurs, selon les autor ités de wilaya, la réfectionde l’accès pr incipal de la cité Hemlaoui sera pr iseen charge, lors de l’aménagement du nouveau pôleurbain de Bouira, tel qu’ordonné par le wali. Mais

d’ici là, les engins et les camions des entrepr isesréalisatr ices de ce pôle urbain s’affairent toujoursdans ce chantier. Mais malgré les promesses qu’ilsont eues, les protestataires refusent de passer unautre hiver sans accès à leur quar tier. «A l’ar r ivéedes pluies, nos enfants pataugent dans ce qui s’ap-parente à des marécages pour se rendre à l’école.On doit alors se relayer pour leur faire franchirl’accès pr incipal rempli de boue», se plaint un pèrede famille. Les autor ités de wilaya ont ainsi étéinterpellées une nouvelle fois par habitants de cettecité, qui sont unanimes à dire que les services del’APC sont incapables de résoudre ce problème.«Nous viendrons faire des rassemblements devantle siège de la wilaya de manière pacifique autant defois qu’il le faudra pour exiger qu’un accès confor -me nous soit octroyé», menacent-ils.

Hafidh Bessaoudi

Université de Bouira

Hier, des étudiants issus

de plusieurscommunes de

l’Est de la wilaya de Bouira ont

bloqué plusieursbus de transport

universitaire, au niveau de la communed’El Esnam.

Les étudiants grondent contre la DOU

«L’endettement extérieur, une solution partielle»RACHID SEKAK, expert financier

Lors de son intervention, hier,sur les ondes de la Chaîne

III, Rachid Sekak, exper t finan-cier et ancien directeur de ladette extér ieure à la Banqued’Algér ie, a indiqué que «l’en-dettement extér ieur n’est qu’unmoyen temporaire et une solu-tion par tielle pour résoudre lesproblèmes de déséquilibre éco-nomiques». Selon lui, la detteextér ieure ne peut se substituertotalement à la planche à billetsparce que les niveaux des déficitsbudgétaires et de la balance despaiements sont «actuellement

élevés, l’endettement extér ieurne pour ra alor s pas être unesolution». Et de pr éciser :«L’endettement extér ieur n’estqu’un moyen d’atténuer dans letemps les coûts qui seront asso-ciés aux mesures à prendre pourrevenir à des équilibres budgé-taires», a insisté Rachid Sekak.Ce dernier a également estiméque le pays vit au-dessus de sesmoyens et qu’il est en déficit deressources, ajoutant que lesfinances publiques telles qu’ellessont aujourd’hui «sont insoute-nables». «Il faut ajuster», a-t-il

plaidé. «En raison de l’effondre-ment de la fiscalité pétrolière,nous avons maintenu un niveautrès élevé de dépenses publiques.Le déficit atteint alors un niveaureprésentant les 15% du PIB,alors que les pays européens nepeuvent dépasser les 3% », a-t-ilfait remarquer. L’ancien premierresponsable de la dette extér ieu-re à la Banque d’Algér ie rappel-le, au passage, que le Fonds derégulation des recettes, ce quiconstitue en quelque sor te le car -net d’épargne pour un ménage, aété vidé en moins de 18 mois car

«on a préféré continuer à vivreau-dessus de nos moyens».Toujours d’après l’intervenant,si aucune mesure ne sera pr isepour gérer les déficits budgé-taires, les problèmes s’aggrave-ront. De ce fait, il juge impor tantde ne pas réfléchir dans l’urgen-ce mais plutôt dans la durée et demettre en place un programmequi permettra de sor tir de cesdéséquilibres. «Il faut définirune trajectoire budgétaire et éla-borer un programme de réformestructurelle. L’urgence en écono-mie ne règle r ien», a suggéré

Rachid Sekak. Et de poursuivre :«Il n’y a pas de miracle. Commepour un ménage, on doit choisirentre augmenter ses revenus ouréduire ses dépenses ou les deuxà la fois.» Et en ce qui concerneles équilibres extér ieurs, l’invitéde la Radio nationale dir a :«Nous avons la chance de dispo-ser encore d’un niveau der éser ves de change suffisantpour nous permettre de tenirencore trois ou quatre ans maisau niveau du budget, ce sont desmesures urgentes.»

Samira Saïdj

Sit-in des résidents devant la wilayaCité Hemlaoui

Le personnel du Collèged’enseignement moyen

(CEM) Yahia Berkoukd’Aokas a observé, hier,une journée deprotestation. Celle-ci a été décidée par desmembres du personnel de l’établissement, en guisede solidar ité avec leurdirecteur qui venaitd’avoir une altercationverbale avec un parentd’élève. Selon notre source,cela a commencé par unpetit mouvement organisépar des élèves qui nevoulaient pas rentrer à lasonner ie du matin, ce qui a poussé le chef del’établissement à fermer lepor tail d’entrée, tout endonnant l’instruction demettre de côté ceux quiviendront après huitheures. Son but était,toujours d’après notresource, de recenser cespseudo-per turbateurs afin de saisir leurs parentspour qu’à l’avenir, ce genrede mouvements ne sereproduise pas.Malheureusement pour lui, un parent d’élève,probablement énervé parson attitude, a décidé queson enfant n’attendra pascomme il l’a demandé etqu’il rejoindra la salle declasse illico, ce que ledirecteur refusera. Le tonest monté d’un cran entreles deux par ties qui ontfailli en venir aux mains,soulignera notre source.Aussitôt, le parent d’élèves’est dir igé vers le por tailpour l’ouvr ir. Le directeurdu CEM a alors appelé lesservices de police et déposéplainte. De leur côté, desmembres du personnel de cet établissement, nepouvant suppor ter pareils dépassements, ont fait circuler unepétition en guise desolidar ité avec leurresponsable et décidéd’organiser une journée de débrayage, a-t-on appr is.Salma B.

Débrayage au CEM Yahia Berkouk

Aokas

Jeudi 17 octobre 2019 ACTUALITÉ 5

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du jourJeudi 17 octobre 2019ACTUALITÉ6

PÉTROLE Panier de l'OPEP

Le baril se maintient à 59,62 dollars

Le pr ix de l'ORB était à 59.95dollars lundi dernier, a pré-cisé la même source.

Introduit en 2005, le panier der éférence de pétrole br ut del'OPEP comprend actuellement leSahara Blend (Algér ie), Girassol(Angola), Djen (Congo), Or iente(Equateur ), Zafiro (GuinéeEquator iale), Rabi light (Gabon),

Ir an Heavy (Ir an),Basr a Light(Irak), Kuwait Expor t ( Koweït),Es-Sider (Libye), Bonny Light(Nigér ia), Ar ab Light (Ar abiesaoudite), Mur ban (Emir atsarabes unis) et Mery (Venezuela).

Mardi, les prix de l'or noir ont terminé

en baisse

A Londres, le bar il de Brent de lamer du Nord pour livraison endécembre a reculé de 61 cents, ou1,0% , pour finir à 58,74 dollars. ANew York, le bar il amér icain deWTI pour novembre, la référenceaux Etats-Unis, a cédé 78 cents, ou

1,5% , pour clôturer à 52,81 dol-lar s. Ce recul a été enregistr éaprès la publication des donnéessur les impor tations et les expor ta-tions en provenance de la Chine,renforçant les craintes d'un ralen-tissement de l'économie mondiale.Le Fonds monétaire international(FMI) a aussi annoncé mardiqu' il tablait pour 2019 sur unecroissance mondiale de 3% , laplus faible depuis la cr ise financiè-re.De son côté, l'agence interna-tionale de l'Energie avait égale-ment légèrement révisé à la baisse,vendredi dernier, ses prévisions decroissance de la demande en brutpour 2019 et 2020. Au niveau del'OPEP, l'accord de limitation deproduction est en vigueur jusqu'àla fin de mars 2020. Le secrétairegénér al de l'Or ganisation,Mohammed Barkindo, a assurémardi que l'OPEP ferait " tout cequ'elle peut" pour maintenir lastabilité du marché du pétrole au-delà de 2020. Plusieurs rencontresde l'Organisation sont attenduespour décembre prochain à Viennepour examiner l' évolution desmarchés pétroliers.

Le prix du panier dequatorze pétrolesbruts, qui sert de

référence àl'Organisation despays exportateursde pétrole (OPEP),s'est établi mardi à59,62 dollars, selon

les calculs duSecrétariat del'Organisation

publiées mercredisur son site web.

Les enseignantsmenacent d’unegrève illimitéeLes enseignants du lycée Fatah

Chibane dans la commune deTimezrit, qui observent une grèvecyclique de deux jours depuis ledébut du mois en cours, se sont ras-semblés, hier, devant la Direction del’éducation de la wilaya de Béjaïapour protester contre leurs mau-vaises conditions de travail et lemanque flagrant de moyens pédago-giques, au sein de leur établisse-ment. «Normalement, ce nouveaulycée, inauguré l’année dernière,doit être doté de tous les moyenspédagogiques nécessaires dont l’en-seignant a besoin pour accomplir samission. Or, même les moyens élé-mentaires sont inexistants. Labibliothèque est vide et les labora-toires n’existent pas», tempêteNadjib Ikken, enseignant dans celycée et membre du Syndicat natio-nal autonome des personnels de l'ad-ministration publique (SNAPAP).Ces mêmes protestataires dénoncent,par ailleurs, le «mutisme» des res-ponsables de l’Académie de Béjaïadevant leurs revendications etplaintes à maintes fois exprimées.«Les autorités concernées conti-nuent, malheureusement, d’ignorernos doléances. Leur silence poussela situation au pourrissement. Entout cas, si les problèmes soulevésne sont pas réglés dans les plus brefsdélais, nous entrerons dans unegrève illimitée», a-t-on menacé.D’aucuns estiment que l’ouverturede ce lycée a été faite dans la préci-pitation, alors que les responsablesdu secteur de l’éducation auraient pupatienter jusqu’à sa dotation de tousles moyens et équipements néces-saires au bon déroulement de la sco-larité des lycéens et à même d’offrirun cadre de travail adéquat auxenseignants.B. S.

Des projets lancés avant fin 2019Des projets relatifs à des solutions informa-

tiques novatr ices conçues par des Algér iensdans le cadre du programme villes intelligentesinitié par l'Agence nationale de promotion et dedéveloppement des parcs technologiques(ANPT), seront lancés avant la fin de 2019, aannoncé le directeur génér al de l'Agence,Abdelhakim Bensaoula. " L'ANPT a lancé en2017 plusieur s projets de conception algé-r iennes entrant dans le cadre du développementde villes intelligentes ou Smar t City, dont cer -tains ont été réalisés et seront déployés avant lafin de 2019" , a indiqué M. Bensaoula, dans unentretien à l'APS. Parmi ces projets figure unoutil d' identification intelligente des sites àvaleur culturelle répar tis à travers le ter r itoirenational, permettant aux tour istes nationaux etétrangers de les localiser via une application àtélécharger sur Smar tphone ou tablette. " Dèsqu'une personne passe par un site culturel, unenotification lui sera émise à son por table parune borne installée au niveau de chaque site. Ilsuffit ensuite pour le visiteur, s' il le désire, descanner le code QR du site via son por tablepour avoir toutes les informations per tinentes leconcernant ainsi que sa relation avec les sites lesplus proches" , a-t-il expliqué. L'outil permet derechercher, communiquer et accompagner l'uti-

lisateur de façon innovante en suggérant à l’uti-lisateur des activités en fonction de ses envieset/ou de sa géolocalisation, a-t-il relevé, ajoutantque la major ité des sites à valeur culturelle dupays ont été r éper tor iés et peuvent êtreconsultés à travers également une plateformedédiée. M. Bensaoula a indiqué que ce projet,qui est " fin prêt" , a été présenté, récemment,par l'ANPT au ministère de la Culture, " dontl'agence n'attend que le feu ver t pour le mettreen ligne" , a-t-il ajouté. Il a affirmé que ce projetpermettra, à terme, au ministère de la Culture" d'avoir, par exemple, une car tographie natio-nale de l'ensemble des sites à valeur culturelledu pays et faire le suivi et un feedback efficacedes visiteurs" . Un autre projet de por tée natio-nale concerne, quant à lui, le développementd'outils informatiques permettant la gestionintelligente dans le domaine de la sécur ité chi-mique, de la pollution et du contrôle de l'eau." La présentation de ce projet, qui est également" fin prêt" , est prévu dans deux semaines" , a-t-il précisé. L'ANPT prévoit aussi de lancer avantla fin de l'année d'autres projets por tant notam-ment sur l’e-parking et l'éclairage intelligent. Ila expliqué que les grandes villes d'Algér ie, dontla capitale, sont embouteillées. Alger, parexemple, suffoque et les places de stationnement

sont rares, a-t-il relevé, ajoutant que face à ceconstat, l'ANPT propose des solutions inno-vantes de gestion électronique des parkingsainsi que la gestion de l'éclairage public. M.Bensaoula a affirmé que ces projets entrentdans le cadre de la stratégie du secteur relativeà la mise en place de l' infrastructure minimalepour favor iser le déploiement de solutions deville intelligente. Il a rappelé que l’ANPT, quiest une institution publique, a pour rôle la pro-motion de l’espr it d’entreprenar iat technolo-gique visant à compléter, assister et veiller à laréussite de toute initiative qui serve l’économienationale et sa diversification. " Nous essayonsd’or ienter les jeunes vers des projets à hautevaleur ajoutée et à por tée stratégique, avec unintérêt par ticulier réservé aux domaines liés àl’Intelligence ar tificielle et l’IoT (internet desobjets connectés)" , a-t-il dit, ajoutant que " lesidées développées au sein des incubateurs del'ANPT sont des idées bien algér iennes, de laconception à la mise en œuvre" . Depuis le débutdes activités en 2012, les incubateurs de l’ANPTont accompagné plus de 350 projets innovants.Durant l'année dernière, plus de 20 star tupssont sor ties de l' incubateur de Sidi Abdallah et25 sont en phase d’incubation.

TIMEZRIT LycéeFatah Chibane

Des collégiens en grève à ChabetEl-AmeurLes collégiens du CEM Babassi

Rabie, au village Aït Saïd, dansla commune de Chabet El-Ameur, àl’est de Boumerdès, ont protesté hiercontre l’absence de transport scolai-re. Ce sont surtout les élèves du vil-lage mitoyen Azzouza qui sont leplus pénalisés par cette carence,puisqu’ils sont contraints de parcou-rir près de 8 kilomètres quotidienne-ment, pour rejoindre les bancs desclasses dudit CEM. A noter que cedernier était une caserne de l’arméecoloniale transformée en établisse-ment scolaire vers la fin des années80. Faute de ramassage scolaires, leslycéens rallient donc leur lycée à lamarche sur plusieurs kilomètres, étécomme hiver. «L’APC a mis à notredisposition un bus à la mi-septembredernier. Mais peu de temps après, ilnous a été retiré puis remis à notredisposition et retiré encore une fois»,regrette dira Hakim, un élève. Cedernier ajoute que le prétexte duretrait du bus en question serait «lamaltraitance, notamment verbale, duchauffeur par les lycéens». En plusde l’absence du transport, les élèvesdoivent également faire avec l’in-existence d’une cantine scolaire. Z Youcef.

BOUMERDÈS Absencede transport scolaire

Villes intelligentes

Le Moudjahid Amar Akli Driss n'est plusLe Moudjahid Amar Akli Dr is,

l'un des adjoints de Kr imBelkacem à la tête de l'Armée delibér ation nationale (ALN) enKabylie, est décédé mercredi auvillage d'Ait Hessane, dans lacommune de Hasnaoua (TiziOuzou), à l' âge de 92 ans,apprend-on auprès de membresde sa famille. Le défunt, qui aadhéré au par ti du peuple algé-

r ien (PPA) en 1943, a connu lesgeôles du colonialisme pour avoirété incarcéré à plusieurs repr ises,notamment le 29 mars 1954, à lavielle du déclenchement de laGuerre de libération nationale.Amar Akli a été un responsablepolitique au sein du PPA enKabylie. Grâce à son engagementpour la cause nationale, il a étéder r ière l'adhésion des meilleurs

militants nationalistes issus de salocalité à l'Organisation spéciale(OS) dès sa création. Né le 21octobre 1927, le défunt a voué savie à la préparation de la luttearmée dans sa région. Il gravitplusieurs échelons de la responsa-bilité pour seconder le premierchef de la Wilaya III histor iquedans plusieurs missions. Il futdépêché à Alger pour soutenir

Abane Ramdane dans ses mis-sions, pendant une cour te durée(de mars à juillet 1955), avant deregagner les maquis de l'ALN àBoufar ik, ensuite Bouar fa etd' être r appelé par Kr imBelkacem en wilaya III. Ledéfunt a publié ses mémoires inti-tulés " Vie et mémoires d'un mili-tant" en 2017.

Tizi-Ouzou

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L’assainissement fait grande-ment défaut dans la commu-

ne rurale d’Aït Amrane au sud-est de Boumerdès. Plusieurs vil-lages ne sont toujours pas rac-cordés au réseau, alors que ladirection de l’hydraulique a lancéun programme important quidevait toucher près de 167 vil-lages à l’échelle de wilaya. Leshabitants des villages Boukerai etAmridj se plaignent de l’absencedu réseau d’évacuation des eauxusées dans leurs localités. Cesdernières années, ces deux vil-lages ont connu un boom démo-graphique et de nombreuses nou-velles maisons ont été construitesgrâce au aides de l’État à l’habi-tat rural. Un développement quin’a pas été suivi de mise enœuvre d’infrastructures d’accom-pagnement pour permettre demeilleures conditions de vie aux villageois. Ces derniers continuent de recou-rir aux fosses septiques qu’ilscreusent à proximité de leurshabitations. Le pire est àcraindre. Du côté de l’APC, unélu nous fait savoir que des décisions d’inscription de projets au titre des PCD ontété adressées aux servicesconcernées, notamment à la tré-sorerie, pour leur prise en charge.Il s’agit du projet de raccorde-ment du village Boukerai auréseau d’assainissement sur 800mètres et un autre de 650 mètresau village Amridj.Z. Y.

Les habitants du quar tier Tizi N’Lvir ontor ganisé un sit-in de protestation,

avant-hier, devant le siège de l’APC deChabet El Ameur, contre ce qu’ils quali-fient «d’immobilisme des élus». Ils ont de cefait dénoncé le retard mis dans le lancementdes travaux de réalisation d’un transforma-teur électr ique dont le choix de ter rain avaitété, selon eux, établi depuis plus d’un an.«Le maire doit faire quelque chose pour

libérer le ter rain devant abr iter le projet,lequel a été squatté par un citoyen de larégion, car les élus n’ont pas fait grand-chose». Les citoyens mécontents réclamentégalement l’entame des travaux d’aména-gement ur bain de leur quar tier inscr itdepuis plusieurs années et qui n’a pas enco-re vu le jour. Il est à signaler que cette opé-ration a été inscr ite dans le cadre du pro-gramme complémentaire PSD 2014. En

effet, les rues et quar tiers de Tizi N’lvir sontdégradés et les affaissements de ter rainmenacent d’ores et déjà plusieurs habita-tions et routes pr incipales, notamment cellemenant vers Aït Ibrahim. A l’heure où nousmettons sous presse, les manifestantsétaient toujours sur place et maintenaient lapression sur les responsables de l’APC. Ilconvient de r appeler que la semaineécoulée, le siège de la mair ie a été fermé

durant quatre jours par des villageois deMatoussa, qui demandaient l’améliorationde leurs conditions de vie et le raccorde-ment de leur localité au réseaux de gaznaturel, d’eau, d’assainissement, en plus dela r éalisation de deux classes à l’écoleAhmed Bechar. Z.Youcef

De ce fait, des centaines defoyer s ne sont pas ali-mentés en électr icité, en

dépit des demandes adressées parl'APC au service concerné pourune éventuelle pr ise en charge dureste à réaliser des réseaux élec-tr iques. Même les projets accordéspour répondre aux besoins de lacommune dans le cadre du pro-gr amme complémentaire sontgelés, causant le prolongement desdélais d' attente de dizaines defamilles. Par ailleurs, il faut savoirque le quar tier Alma, situé à proxi-

mité du stade communal, et leszones d' extension ur bained' Ichiouache et Azaghar-Ouestfigurent parmi les pér imètres déli-mités pour bénéficier de nouveauxpostes et réseaux d'alimentation,lesquels n’ont toujour s pas étéconcrétisés. Dans les villages, lasituation est pareille à Aït Mendeset Aït Kouffi, où des centainesd'habitations, selon le recensement

fait par l'APC, demeurent sansr accor dements, en l' absence deprojets d'extension des réseaux età cause de l'ar rêt quasi total desinvestissements de l'Etat dans larégion. Quant à la commune et lawilaya, elles ne peuvent pasprendre en charge de tels projets,car leurs coûts dépassent large-ment leurs capacités de finance-ment. Ainsi, en attendant le dégel

des progr ammes de l'Etat, lescitoyens vivent un vér itable calvai-re et ne cessent de réclamer unesolution pour y mettre fin, d’au-tant plus qu' ils sont contraints des' alimenter à des centaines demètres à par tir des habitationslimitrophes avec le lot de désagré-ments causés dont les chutes detension.

M Haddadi

Jeudi 17 octobre 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:27 12:29 15:38 18:08 19:27FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:23 12:25 15:34 18:02 19:23Bouira 05:27 12:30 15:39 18:10 19:27

M’KIRASIDI AYAD BOUIRA

Les comitésde villagess’organisent

L’eau potablestrictementrationnée

Une commissionministérielleenquête

BOGHNI Extension du réseau électrique

Projets en attentede dégel

Des citoyens de Tizi N’Lvir protestentChabet El Ameur

Projet d’assainissementpour les villagesAmridj et Boukerai

Aït Amrane

La commune deBoghni enregistredes insuffisances

en matière deraccordement au

réseau électrique,notamment à la

périphérie du chef- lieu et

dans les villages.

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� �������������������������������Jeudi 17 octobre 2019BÉJAÏA8

Fermé depuis samedi dernier

Le tunnel d’Aokas rouvert à la circulation

Pour rappel, ce tunnel, sis à 18km à l’Est de la ville deBéjaïa, a été fermé par la

Direction des tr avaux publics(DTP), qui a confié les travaux desa réparation à l’entrepr ise turqueOZGÜN, en charge actuellementde réaliser le projet d’aménage-ment de l’ancienne route desgorges de Kherrata. A noter que lafermeture de cet ouvrage d’ar t aprovoqué des bouchons quotidienssur plusieurs kilomètres. Et pourcause. Cet axe routier reliant laville de Béjaïa à Sétif draine quoti-

diennement un trafic qui atteint 40000 véhicules. Toutefois, le calvairedes usagers de cette route a pr is finhier. Entre-temps, la circulationautomobile a été déviée ver sl’autre tunnel contigu, construit en2014, et menant vers la ville deBéjaïa. Par ailleurs, selon les expli-cations de la DTP, cet incident a étécausé par l’éboulement d’un grandrocher d’une falaise mitoyenne à cetunnel dont le roulement a préci-pité une chute de pier res sur sonentrée. Pour rappel, une commis-sion du ministère des Tr avauxpublics a été dépêchée sur place, au

lendemain de cet effondrementrocheux qui n’a heureusement faitaucune victime. «Deux exper tsétaient pr ésents. Cer tes, nousavons pr is des mesures urgentespour éviter tout accident mais lebut de la venue de cette commis-sion est de trouver une solutionglobale à cette zone», a expliqué ledirecteur des travaux publics deBéjaïa, tout en soulignant que lacause pr incipale des éboulementsqui surviennent au niveau de cetunnel est liée aux infiltr ationsd’eau. Celles-ci entraînent avec letemps, le décrochage des rochers.

Il convient de r appeler qu’enfévr ier 2015, six personnes ont ététuées suite à l’effondrement d’unpan entier de la montagne sur laRN 09, à quelques mètres du tun-nel d’Aokas. Suite à cette catas-trophe, des tr avaux hélipor téspour confor ter la falaise avaientété engagés par les autor ités. Desfilets métalliques servant d’écranspare-pier res ont alors été posés surla façade de cette falaise sur quatreétages, soit une hauteur de près de200 m.

B. S.

Le tunnel d’Aokas

a été rouvert, avant-hier, à

la circulationautomobile,

à la faveur del’achèvement

des travaux deréparation et de

confortement de cet ouvrage,

suite àl’éboulementrocheux qui

s’y était produit samedi dernier.

Les branchements en cours à Souk Oufella�Le branchement des foyers au réseau de gaz

naturel est en cours de réalisation dans lacommune de Souk Oufella, a confié un membrede l’exécutif de cette municipalité. «La condui-te de transpor t de ce combustible est mise enplace. Quant au réseau de distr ibution, il estachevé. A présent, nous en sommes aux bran-chements. Une opération qui suit son cours,même si le rythme de progression des travauxn’est pas rapide», a déclaré un responsable del’APC, révélant qu’une mise en service par tieldu gaz pourrait intervenir avant l’hiver. «Le

lâcher du gaz se fera quar tier après quar tier, aufur et à mesure de l’achèvement des branche-ments», a-t-il encore fait savoir, en précisantque cette opération est menée à son terme dansde nombreux secteurs.Le responsable de l’APC se félicite égalementdes per spectives que ce projet offr ir a auxcitoyens, en termes de confor t et d’améliorationde leurs conditions de vie. «Comme tout projetstructurant, le gaz de ville est un puissant fac-teur de fixation de la population. Il donnera,sans nul doute, un coup d’ar rêt à l’exode

rural», souligne-t-il. Rencontrés à hauteur duvillage Takar iets, sur la route nationale n°26,des citoyens de Souk Oufella se disent impa-tients de voir enfin leurs foyers raccordés auréseau de gaz naturel. «En raison de l’enclave-ment et de l’éloignement de notre village, l’ap-provisionnement en gaz butane est un vér itablesupplice. L’ar r ivée prochaine du gaz naturelsonne comme une délivrance», se félicite uncitoyen du village Awrir, situé en surplomb duchef-lieu communal.

N. M.

Projets de raccordement au réseau de gaz naturel

� Et bientôt la relance du chantier à Ighil Ali L' alimentation en gaz naturel du

chef-lieu de la communed'Ighil Ali a connu des pér ipéties lemoins que l'on puisse dire rocam-bolesques, à cause de l'ar rêt destravaux de pose et d' installationdes conduites. En effet, le projet aété lancé en 2014 pour connaîtreune sér ie d'ar rêts et de repr ises dusessentiellement au dépar t desentrepr ises réalisatr ices qui se plai-gnaient de ne pas être payées.«Cela fait cinq longues annéesdepuis que le projet de l' installa-

tion du réseau de gaz de ville auchef-lieu d' Ighil Ali et sa pér iphér iea été lancé, sans pour autant qu’ilsoit livré», regrette un habitantd' Ighil Ali. Cer tes, ce projet quiconcerne 4 000 foyers a tardé maistout por te à croire que cette fois-ci,il connaîtra un dénouement heu-reux, puisque la repr ise des tra-vaux, au niveau du chef-lieu et sapér iphér ie, vont reprendre inces-samment, selon une source del'APC. A signaler que les quar tiersdu chef-lieu Ath Ali, Ath El Djoudi,

Ath Djemâa, Ath Moussa et AthYahia sont concer nés, apr ès lebranchement du quar tier populai-re Tazayar t, il y a des mois de cela.Concernant les foyers omis parl'opération de branchements dansles lots 2 et 3 des localités Ath Saciet Takorabt, ils seront pr is en char -ge par la même entrepr ise réalisa-tr ice, indique-t-on de même source.Cela concerne Ighil Ali, la capitaledes Ath Abbas. S'agissant du restedes villages de cette communehaut-perchée, ils seront raccordés

ultér ieurement au réseau de gaz deville, poursuit-on. Ainsi, les villagesMouka, Zina et Azrou seront bran-chés à par tir du gazoduc acheminédepuis la localité de Tigr ine dans lacommune de Boudjellil. En ce quiconcerne Tazla, Tabouâanant, ElKelaâ, Belayel, Tinir i et AthSeradj, ils seront raccordés à par -tir de la commune de Tizi Lakhmissituée dans la wilaya de Bordj BouArrér idj.

Syphax Y.

L’alimentation en eaupotable est

sévèrement rationnéedans la commune de SidiAyad, a-t-on fait savoir.«L’eau n’est distribuéequ’à raison d’un jour surdeux durant une plagehoraire de deux heures en moyenne», a confiéMohand CherifBoukerouis, le premiermagistrat de la commune.«Nous disposons d’unseul et unique foragefonctionnel avec un débitde 20 l/s. Le volume dela ressource mobilisée est insuffisant pouralimenter correctementtoute la population», a-t-ilfait savoir. D’autre pat,un autre forage situé,comme le premier, sur le lit majeur de laSoummam, est depuisquelques temps horsd’usage. «Cet ouvragehydraulique a fait l’objetd’un acte de vandalisme,après avoir subi unenvasement. Nous avonsétabli une fiche techniquepour 16 millions de da,comme coût de saréparation. Le dossier est transmis à qui de droitet nous attendons sonfinancement», a informél’édile communal. En cequi concerne les quelquescitoyens de la communeavec lesquels on s’estentretenus, ils fontunanimement état d’unepénurie d’eau, tout ensignalant des inégalités dedistribution dans certainssecteurs. «La distributionde l’eau potable et en-deçà de nos attentes etn’arrive pas à étanchernotre soif», affirme unvillageois d’Iftissen. «On ne peut reprocheraux services de lamunicipalité de pécherpar manque d’égalité, en dépit des disparitésconstatées. C’est lephénomène de gravitationqui veut que leshabitations situées encontre bas du réseau dedistribution soient plusgâtées que celles nichéessur les crêtes», témoigneun citoyen de HammamSidi Ayad. Pour parer àcette situation, informe-t-on, la population arecours à l’eau des puits.«Nous avons la chance de disposer de puitsindividuels pour comblerce déficit. Quant à ceuxqui n’en disposent pas,ils s’approvisionnentgracieusement chez lesvoisins», rapporte unautre villageois.Nacer M.

Sidi Ayad

L’eaupotablestrictementrationnée

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Jeudi 17 octobre 2019 TIZI-OUZOU 9

TIGZIRT - BOUZEGUÈNE Une première expérience villageoise

Jumelage entreTifra et Sahel

Les deux localités se sontjumelées dans le cadre de l’é-change d’expér ience, notam-

ment dans la gestion des affairescourantes des villages. Aussitôt ladécision pr ise et validée par les deuxcomités, des actions conjointes ontété lancées pour marquer le débutd’un travail de collaboration et decoopération. Pour une nouveauté,c’en est vraiment une ! Ce sont là lesdeux premières localités villageoisesjumelles en Algér ie. Pour leur pre-mière activité inaugurant ce par te-nar iat, les membres du comité de vil-lage Tifra ont initié un voyage orga-nisé vers Sahel. Une soixantaine defemmes d’Azra de Tifra y ont pr ispar t, pour découvr ir ce patelin et ladaïr a de Bouzeguène. Pour lesbesoins du déplacement, le comité devillage Tifra a réquisitionné deuxfourgons et la mair ie de Tigzir t a misà leur disposition un bus. Les visi-teurs ont donc pu découvr ir ce mer-veilleux village organisateur de laFête de la figue de Barbar ie et,récemment, du Festival raconte-ar ts.De l’avis de tous, ce jumelage va per -mettre aux deux localités de s’enr i-chir mutuellement dans plusieur sdomaines. L’échange d’expér ienceva insuffler une nouvelle dynamique

d’entraide et de collaboration auniveau des patelins. À Sahel, les ini-tiatives d’intérêt général sont mul-tiples. Avec leur par ticipation hono-rable au concours Rabah Aïssat duvillage le plus propre, le cadre de viedans cette bourgade s’est nettementamélioré. En plus du réaménage-ment et de l’embellissement de leurvillage, les habitants de Sahel orga-nisent chaque année la Fête de la

figue de Barbar ie. C’est dire que cesvillageois ont de choses à montrersur plusieur s plans. Leur savoir-faire en matière d’organisation nepeut qu’être renforcé avec leur samis de Tifra. L’expér ience de ce vil-lage, fondé dans le 14e siècle, selonles vestiges histor iques encoretémoins de son histoire, est grandedans le traitement des déchets et lapr ise en charge des affaires cou-

rantes du village. Tifra est passé autr i des déchets ménagers, une expé-r ience qui reste à propager à traverstoute la wilaya. Les habitants deTifra se prennent également en char -ge pour améliorer l’alimentation eneau potable. Récemment, ils ontinauguré un deuxième forage dansune ambiance de fête indescr iptible.

Akli N.

Une belle initiativevient d’être prise

par le comité du village Tifra,

dans la communelittorale de Tigzirt, etcelui de Sahel, dans

la daïra deBouzeguène.

Mizrana

Tibecharinesort de saléthargie

M'Kira

Les comités de villages s’organisent Devant les carences multiples sur lesquelles

bute le développement local, les habitants deM’Kira ont décidé de s’organiser en structure quise veut un groupe de pression. Pour sor tir cettemunicipalité rurale de sa torpeur, les villageois seconcer tent quotidiennement pour la cr éationd'une coordination de comités de villages. «Nousvivons tous dans la même situation. Notre com-mune est laissée à l'abandon. Nous avons tenuune réunion avec un représentant de l'APW, lereprésentant de la direction des ressources en eauet d'autres responsables, au niveau de la biblio-thèque communale le 22 juillet dernier, lors delaquelle l’on a largement discuté du problèmed'eau potable. De nombreuses décisions ont étéar rêtées pour améliorer un tant soit peu l'alimen-tation en eau dans notre commune. Mais, à cejour, aucune n’a été exécutée. Nous n’avons reçuen retour que de fausses promesses», regrette unmembre du comité du village Bouhadj. Ainsi

donc, tous les représentants des villages se réunis-sent chaque jour pour tracer une feuille de routecollective à suivre. Non seulement, la coordina-tion en vue va exposer les problèmes des villageoisaux autor ités de la wilaya, mais elle envisage,d’ores et déjà, de mener des actions de protesta-tion. Pour en savoir plus sur ce problème d'eaupotable, nous avons rencontré un adjoint maire.«C'est vrai, nous avons un P.V signé par toutes lespar ties présentes à la réunion de juillet. Mais,r ien n’est fait pour le moment pour prendre encharge cette doléance. Il faudra attendre deuxmois pour avoir quelques gouttes d'eau... Noussommes solidaires avec notre population», dira-t-il, exhibant le P.V en question. Ce vice-présidentà l'APC explique que «la quantité pompée versM'Kira n'ar r ive pas en totalité parce qu' il y a d'é-normes fuites». «Une par tie est pr ise par Tizi-Gheniff qui nous considère toujours comme unepar tie de cette commune. Deux opérations de ren-

forcement de l’alimentation ont été accordées ànotre localité. La première concerne la pose d’uneconduite pr incipale pour une enveloppe de 19milliards de centimes, et la 2e a trait à la pose descompteurs et de réseaux de distr ibution d'unevaleur de plus de 25 milliards de centimes. Lapremière opération a été confiée à une entrepr isequi n’a pas encore lancé les travaux. Pour l'ADE,nous lui avons loué un local et budgétisé l'opéra-tion. Cet organisme est toujours au stade derecensement des compteurs. C'est du br icolage!», ajoute-t-il. Par ailleurs, les habitants du chef-lieu (Tighilt Bougueni) interpellent les respon-sables concernés au sujet de l'affaissement ducentre-ville, qui r isque de s’aggraver, «d’autantplus que l’on est aux por tes de l’hiver», s’inquiè-te-on. «Depuis janvier dernier, on attend sa répa-ration, en vain», dira un commerçant.

Amar Ouramdane

Aïn El Hammam

Les apiculteurs exposent leurs difficultésPrès de quatre-vingts personnes

ont assisté à la journée d’infor -mation sur l’apiculture, organiséeavant-hier matin, au centre culturelMatoub Lounès d’Aïn El Hammam,conjointement par les subdivisionsagr icoles d’Iferhounène et d’Aïn ElHammam. La chambre de l’agr icul-ture de la wilaya (CAW) ainsi que leconseil de la wilaya interprofession-nel des filières agr icoles (CWIF)étaient également par ties prenantesde cette rencontre. Selon MustaphaBerkache, responsable de la subdi-vision agr icole d’Iferhounène, «l’ob-jectif de ce rendez-vous por te sur lavulgar isation de l’apiculture quiaccuse, ces dernières années, un net

recul dans la production de miel.Nous essaierons d’en cer ner lescauses, d’écouter les apiculteurs et,éventuellement, de proposer dessolutions». Son collègue d’Aïn ElHammam, Ahmed Ali Cher if, abon-dera dans le même sens : «Une foisle diagnostic établi, nous essaieronsd’inciter les apiculteurs à respecterle calendr ier annuel des tr avauxapicoles pour tenter de sauver ce quipeut l’être et améliorer la produc-tion autant que possible». Les spé-cialistes présents relèvent cer tainesdéfaillances sur lesquelles s’étalera,à son tour, le formateur ZemihiHennachi, un apiculteur qui cumuleprès de trente ans d’expér ience. En

sa qualité d’ingénieur agronome,doublée d’un savoir-faire en apicul-ture reconnu à l’échelle nationale, iltentera de cerner les causes de ladiminution de la production. Il feraun constat quant à cette situation,tir ant, à l’occasion, la sonnetted’alarme. «Notre région, qui est lepoumon de l’apiculture en Algér ie,possède beaucoup d’abeilles mais,paradoxalement, peu de miel. Lesmoyens et les techniques existent etsont de loin meilleurs qu’avant»,dira t-il. L’orateur rappellera, par lasuite, les étapes impor tantes pour laconduite d’un rucher et la prépara-tion de l’hivernage des abeilles, quidoit commencer en cette pér iode. Il

par lera également du tr iangle deproduction «abeille - environnement- apiculteur». Rappelons que dans lecadre du développement de l’apicul-ture, dans la wilaya de Tizi Ouzou,une centaine de ruches par commu-ne avaient été distr ibuées durant lacampagne 2018/2019, dans le cadredu fonds national du développementrural (FNDR). Les apiculteurs, quiont bénéficié de modules de cinqruches chacun, jugent les quotasinsuffisants, espér ant en obtenircinq autres afin d’étoffer leur sruchers.

A. O. T.

Yatafen

Une caravanemédicale à Aït SaâdaL’association humanitaire

«Tafat événement» de Tizi-Ouzou organise unecampagne médicale à l’écoleprimaire d’Aït Saâda, le 25octobre prochain. Il s’agit d’unecaravane initiée au profit de ce village, situé à 7 km duchef-lieu Souk El Had, encollaboration avec d’autresassociations locales, dont«Tafat», une associationféminine, et «Tagmats» quiactive dans le domaine culturel.Ainsi donc, vendredi prochain,jour de repos, l’occasion estdonnée à tous les citoyensde la commune pour sefaire ausculter et dépisterbénévolement. Cette action desanté publique sera égalementmise à profit par l’associationorganisatrice pour collecter des poches de sang. Lesassociations prenant part àl’organisation de cet évènementimportant lancent un appel auxcorps médical et paramédicalde la commune, pour semobiliser afin de réussir cettecampagne de dépistage et desensibilisation. Il est égalementdemandé aux patients désirantse faire consulter de se munirde leur dossier médical pourceux qui en disposent.M. A. B.

Enserré entre la forêtMizrana et la mer

Méditerranée, le villageTibecharine connaît une anima-tion socioculturelle sans précé-dent. Insufflée par une jeunesseactive et instruite, une dyna-mique citoyenne mobilise acti-vement les habitants en vue dedonner à l’agglomération uneorganisation et un mouvementde plus en plus importants.Ainsi, à la faveur de la créationde l’association La Jeunesse deTibecharine, plusieurs actionsont été mises en œuvre et dontles résultats se font d’ores etdéjà sentir. C’est le cas dudébroussaillage du cimetière,des cours du soir pour per-sonnes âgées, du nettoyage desespaces communs et d’autresanimations culturelles célébrantdes personnalités illustres duvillage. Dans cet esprit d’initia-tive, les membres de l’associa-tion comptent aller encore plusloin dans les actions de solida-rité et d’intérêt général. Commedéfis futurs, il est envisagé,entre autres, d’aider les famillesdémunies, mais surtout de revi-vifier le rite des actions collec-tives qu’imposent les traditionsséculaires. Ces exploits sontd’autant plus méritoires que lesmoyens dont dispose la jeuneassociation sont très limités. Acet effet d’ailleurs, une deman-de d’aide a été formulée auxautorités locales.Rachid Sadoun.

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Jeudi 17 octobre 2019BOUIRA10

CHORFA Cours d’écoles délabrées

Le messagealerte du maire !

Selon le maire de Chorfa, DaïChemlal, qui s’expr imait lasemaine dernière à l’occa-

sion d’un conseil de wilaya, aumoins trois établissements sco-laires, soit deux écoles pr imaireset un lycée, pr ésentent descarences en aménagement. Citantle cas du lycée Alliane Hamimi,l’édile communal indiquera que lacour de cet établissement est dansun état «déplorable». «La cour dulycée de Chorfa nécessite une opé-r ation de r éaménagement.Actuellement, elle est dans un étatdéplorable et cette situation serépercute négativement sur la sco-lar isation des lycéens, parmi les-quels des dizaines d’internes», anoté le maire. Ce dernier a par lé«des effor ts fournis par les ser -vices de sa commune ces deux der -nières années pour réhabiliter lelycée et améliorer les conditionsde scolar isation des élèves». «Cetétablissement, a-t-il souligné, était

en proie à beaucoup de dégrada-tions». Il est utile de préciser quela gestion de ce lycée, commed’ailleurs tous les établissementsdu secondaire et du moyen,dépend directement de la direc-tion de l’éducation. Cela dit, etdevant l’état dégradé de la struc-ture, la commune de Chorfa s’estdite contrainte de mettre la main àla poche, pour la pr ise en chargede cer taines insuffisances cr iantes.Toujour s selon le maire deChorfa, il existe aussi deux écoles

pr imaires dont les cours sont enpiteux état. Il s’agit des établisse-ments sis à Choukrane et Toghza,à l’Est du chef-lieu communal.«Ces déficits, relève-t-il encore, nesont pas sans conséquences sur lascolar isation des enfants». Cesderniers ne sont pas à l’abr i dechutes. Des chutes qui peuvents’avérer fatales sur tout si l’on saitque ces cours sont des ter rainsvagues non nivelés et jonchés dedivers obstacles. Concernant l’é-cole de Choukrane, l’association

des parents d’élèves n’a pas cesséd’aler ter les pouvoirs publics surl’état de la cour et de l’établisse-ment, de manière génér ale.L’établissement, vieux de plus detrois décennies, est toujours enproie à la vétusté. Devant cettesituation et les moyens limités dela commune, le maire de Chorfasouhaite un soutien financier pourla pr ise en charge des opérationsde r éhabilitation des cour s enquestion.

Djamel M.

400 personnesconsultées au 1er jour

Une campagne dedépistage des cancers

du sein et du col del’utérus ainsi que demaladies chroniques est encours depuis lundi dernier,au niveau d’Akham Laâch,à Raffour, dans lacommune de M’Chedallah.Cette impor tante action desanté publique, quis’étalera sur plusieursjours, est organisée parl'EPSP Ahnif encollaboration avec l'EPHet l'APC de M'Chedallahainsi qu’avec les notablesde Raffour. Lors dupremier jour, vers 15h, pas moins de 200 hommess’étaient déjà fait consulterau niveau de la premièresalle du rez-de-chaussée,en vue du dépistage demaladies chroniques, telles que le diabète etl'hyper tension. Dans lasalle supér ieure où sontreçues les femmes, 200patientes égalementavaient été auscultées pourle dépistage du cancer dusein et du col de l'utérus.Pour mener à bien cettecampagne, un staff médicalcomposé de 30 médecinsgénéralistes, sages-femmeset paramédicaux, a étémobilisé. Nous apprenonsd'un médecin organisateurqu’une campagned' information et desensibilisation avait étémenée par une équipemédicale de l'EPSPd'Ahnif le 12 octobredernier. Une actionappuyée par la distr ibutionde dépliants et lesaffichages à travers la ville de Raffour, l'une des plus impor tantesagglomérations de la daïrade M'Chedallah, qui abr ite12 000 habitants. Le mêmemédecin dira que lacampagne de dépistage encours sera maintenuejusqu’à la fin du moisd'octobre. Les dernièresagglomérations ciblées sontSemmache et la CrêteRouge, dans la communed'El-Adjiba, incluses dans la circonscr iptionadministrative de l'EPSPd'Ahnif. Les médecinsbénévoles se déplacerontvers ces localités entre le23 et le 24 de ce mois. Pourrappel, le ministère de laSanté a initié cette semaineune campagne nationaledu dépistage des cancersdu sein et col de l’utérus,dans le cadre de laprévention de ces maladiesqui prennent de plus enplus d’ampleur cesdernières années. Oulaid Soualah

Les habitants réclament des ralentisseurs sur la RN18Dans une requête adressée au chef de

daïra d’Aïn Bessem et dont nous détenonsune copie, les habitants de la ferme-pilote AliHaïchour sollicitent l’intervention des auto-r ités locales pour l’installation de ralentisseurssur la RN18, à hauteur de la localité, «pour éloigner le danger qui guette au quoti-dien les écoliers». Selon ces habitants, ce sontdes dizaines d’élèves qui sont exposés au r isque d’accidents lor squ’ils tr aver sent cetronçon de route pour se rendre à l’école.«Nous demandons l’installation de dos-d’ânesur la RN18, que nos enfants traversent auquotidien pour rejoindre les bancs de l’écolequi se trouve de l’autre côté de la route natio-nale», soulignent les résidents dans leur requê-

te. Et d’ajouter : «A l’heure actuelle, les éco-liers sont exposés au danger d’accidents sur cetronçon de route qui connaît un intense trafic».Les mêmes citoyens estiment que la pose deralentisseurs sur la RN18 «devient une absoluenécessité car elle éloignerait tout danger sur lavie des écoliers». Pour appuyer leur demande,les habitants de la ferme rappellent les scena-r ios dramatiques qui s’étaient produits par lepassé sur cette route, qui a été le théâtre d’ac-cidents ayant endeuillé des familles de laferme-pilote. C’est pour éviter que ce genre dedrame ne se reproduise que les habitants pres-sent les autor ités locales pour intervenir rapi-dement et prendre les mesures qui s’imposent.Comme le précisent les signataires de la missi-

ve, la RN18, reliant la wilaya Bouira à AïnBessem, connaît ces dernières années un inten-se tr afic automobile, notamment de poidslourds. La route est aussi connue pour ses acci-dents meur tr ier s et ses bouchons intermi-nables. A hauteur de toutes les localités qu’elletraverse, notamment Saïd Abid, Aïn Laloui etAïn Lahdjar, aucune passerelle n’a été installéepour faciliter le passage des piétons habitantde par t et d’autre de la route. Rappelons,enfin, qu’un projet de son dédoublement avaitété évoqué avec insistance, il y quelquesannées, par les autor ités de wilaya. Mais à cejour, il n’en est r ien.

D. M.

RAFFOURDépistage ducancer et maladieschroniques

AÏN BESSEM Ferme-pilote Ali Haïchour

Une commission ministérielle enquêteUne commission d’inspection

relevant du ministère del’Intér ieur et des collectivitéslocales s’est rendue, cette semaine,dans de nombreuses communes dela wilaya de Bouira, pour s’enqué-r ir du degré d’exécution des pro-gr ammes de développementaccordés par l’État dans le cadre dufonds commun des collectivitéslocales (FFCL), apprend-on auprèsde la cellule de communication de lawilaya. Selon la même source, il yavait au menu de cette visite desprojets accordés au secteur de l’é-ducation, auquel le ministère de

l’Intér ieur a accordé une attentiontoute par ticulière. Il faut signalerque le secteur de l’éducation s’estvu accorder cette année d’impor-tantes dotations budgétaires dans lecadre du FFCL, destinées à la réha-bilitation des structures éducativesqui accusent des insuffisances enmatière d’étanchéité, d’aménage-ments des cours et clôtures, la pr iseen charge des insuffisances liées auramassage scolaire, les cantines sco-laires et le chauffage. La commis-sion a eu à visiter également cer -taines str uctures culturellesimplantées dans plusieur s com-

munes de la wilaya, pour s’enquér irde leur état et la façon dont ellessont gérées. La même commission apar ailleurs passé en revue le pro-gramme des équipements accordésà la wilaya et qui concernent lerenouvellement des parcs roulantsdes communes, lesquels, pour rap-pel, ont vu leur renforcement avecde nouveaux moyens destinésnotamment au ramassage scolaire.À ce propos, la wilaya s’est vueaccorder cette année 81 bus destinésau ramassage scolaire qui ont étédistr ibués au profit des différentescommunes. Toujours sur le plan des

équipements, nous apprenonsqu’une nouvelle dotation budgétai-re a été accordée à la wilaya par leministère de l' Intér ieur, pour le ren-forcement des moyens de collectedes déchets ménagers. Il est utile desouligner que, aussi bien en matièrede transpor t scolaire que de la col-lecte des déchets ménagers, beau-coup de communes de la wilaya deBouira souffrent d’un impor tantdéficit. Le nouveau progr ammedécidé par le ministère del’Intér ieur réduira, à coup sûr, cedéficit.

D. M.

BOUIRA Elle a inspecté diverses opérations accordées dans le cadre du FCCL

Les structures de l’éducation

au niveau de la commune

de Chorfa, à l’Est du chef-lieu

de Bouira,accusent certaines

insuffisances,notamment en matière

d’aménagement.

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Répar ti en séances plénièreset atelier s, où plusieur senseignants et chercheurs

ont débattu de la problématiquerelative à la quête identitaire etrevendicative permanente de lachanson amazighe en général, cerendez-vous s’est clôturé par l’an-nonce de plusieurs recommanda-tions, entre autres : «Faire de lachanson kabyle et berbère uneentrepr ise et un projet scientifiquedans lesquels les chercheurs natio-naux et inter nationaux serontintégr és pour faire avancer cegenre littéraire dans la culture etla réflexion scientifique». En cequi concerne les communicationsprésentées au deuxième jour de cecolloque, on notera l’interventiondu Dr Allaoua Rabehi sur la poé-sie féminine, intitulée «Y a-t-il descaractères spécifiques à la poésiedite féminine en Kabylie». Endébattant des productions «fémi-nines», l’universitaire s’est inté-ressé aux problèmes relatifs à l’at-tr ibution des œuvres, en exami-nant à travers un échantillon, lesthématiques, les aspects linguis-tiques et stylistiques de ces poé-sies. «Même si des documentsanciens ne mentionnent quequatre femmes, dont trois poé-tesses, on ne trouve que le nom deYemma Xlija Tukr ift, mais cela neveut pas dire qu’il n’y a pasd’autres poétesses d’expressionkabyle. Au contraire, à voir lenombre de poétesses dont font étatles diverses recherches récenteseffectuées dans les dépar tementsuniversitaires, à voir la pléthorede poétesses-chanteuses contem-poraines… on est tentés d’émettrel’hypothèse du défaut de l’égalitédes chances tout au long de l’his-toire des sociétés», fait-il remar-quer. En évoquant quelques

caractér istiques de cette poésie,notamment les thématiques, laversification, la langue, le niveaumor phosyntaxique et le niveaulexico-sémantique, l’or ateurconfirme que «la veine de la poésieorale féminine existe bel et bien».Les différents recueils le démon-trent, ainsi que le veut la récep-tion, qui l’attr ibue volontiers à despoétesses célèbres ou non. Cettepoésie, orale, ancienne ou contem-poraine, publique ou pr ivée, édi-fiante ou lyr ique est l’œuvre del’homme comme de la femme.«Car, comme le souligne TassaditYacine, la femme est associée nonseulement au travail matér iel phy-sique mais aussi à la productionculturelle». Et de conclure : «Auvu des exemples et contre-exemples ici examinés, les poésiesdites féminines sont d’une grandediversité sur tous les plans (thé-matiques, prosodique, linguis-tique) ; il ne resterait alors, en l’é-tat actuel de nos connaissances,qu’à croire sur parole les acteurseux-mêmes ou, à défaut, les‘’transmetteurs’’ et la réceptionde manière plus générale».

La chanson amazighedans la littératuremaghrébine d’expression française

Pour sa par t, le Marocain DrZahir Mohamed situe sa commu-nication intitulée «La chansonamazighe dans la littér aturemaghrébine d’expression françai-se» à la lisère du littéraire et dumusical, en essayant d’appréhen-der la représentation et l’inser tionde la chanson amazighe dans lestextes de cer tains écr ivainsmaghrébins d’expression françai-se, comme Mammer i, Chr aibi,Kair-Eddine, Djaout etc. «Lachanson amazighe, de par sonrayonnement, son potentiel mobi-lisateur, incitateur, catalyseur, ins-tigateur et exhor tateur, eu égard àsa dimension testimoniale et docu-mentaire en tant que réceptaclequi recueille la mémoire collectiveet l’expér ience histor ique despeuples maghr ébins, str uctureprofondément notre être culturel.Elle signifie les conditions maté-r ielles d’existence des massespopulaires, leurs aspirations pro-fondes et char r ie leurs croyancesreligieuses et mythologiques, leurscoutumes, leurs us et tout ce quiconstitue le fondement de leurconscience collective», faisait-ilremarquer. Pour étayer ses pro-pos, l’or ateur prend commeexemple le roman «L’Opium et lebâton» de Mouloud Mammer i.«Dans l’univer s fictionnel duroman ‘’L’Opium et le Bâton’’ de

Mammer i, marqué par la violencede la r épression coloniale, lamusique amazighe renvoie à unancrage ter r ien, viscéral et orga-nique avec la ter re nour r icière.Ainsi, quand le héros Bachir a étéinvité à danser avec sa fiancée,Claude, le nar rateur a décr i dansun discours elliptique et allusif saprédilection pour les musiques àancrage organique, moins clas-siques moins structurées, moinscérébrales et plus dionysiaque».Et d’enchaîner à titre comparatifavec son pays : «Ces référencespastor ales et champêtres, nousallons les retrouver plus loin suiteà la retraite paisible de Bachir auMoyen Atlas au Maroc, lieu d’unegrande tradition musicale où l’Izlireprésente un genre très prégnant.

L’inscr iption inter textuelle del’Izli dans le texte, assor tie d’unchamp métaphor ique de limpi-dité, de clar té et de pureté, expr i-me ce lyr isme de la vie et ruine ladichotomie culture/nature. L’Izlichanté par Itto, et qui revient enleitmotive dans le roman deMammer i, représente le r écep-tacle qui recueille et consignel’expér ience histor ique du peuple,en général, et de la condition fémi-nine, en par ticulier». En conclu-sion, le conférencier admet que «lediscours identitaire rattaché à later re natale en exhume la mémoi-re enfouie. La chanson qui nour r itle texte en expr ime les résonancesprofondes de la sensibilité et luiconfère toute sa charge culturelleet émotionnelle. Ce potentielaffectif reste intraduisible et inex-pr imable dans le langage concep-tuel et r ationaliste des scienceshumaines et sociales, dit lesaspects noctur nes, impensés,inconscients, bref dionysien denotre identité. La chanson est lelieu où affleurent les mythes, lesrêves et les fantasmes. Le textelittéraire est à même d’actualiserles vir tualités sémiologiqueslatentes dans l’inconscient collec-tif. Au travers de l’inser tion inter -textuelle de la chanson amazighe,ces écr ivains revendiquent leurs enracinements et leurs or iginalitésgéogr aphiques et histor iques tout en s’ouvrant sur l’Universel.En fixant cette littérature orale, le texte tente de capter ce que PaulZumthor (1983) appelle «desvocalités pr imordiales» et se lancedans la redécouver te d’une inté-r ior ité profondément enr acinée dans l’«humus culturel nord-afr i-cain».

H Moula

Jeudi 17 octobre 2019 CULTURE 11

TIZI OUZOU Clôture du colloque international sur la chanson kabyle et berbèreLes participants

au Colloqueinternational,

qui s’est achevéavant-hier

au niveau del’auditorium

de l’universitéMouloud Mammeri

de Tizi Ouzou, ont amorcé

une nouvelleconnaissance de la chanson

kabyle et berbère.

Plaidoyer pour uneapproche scientifique

BÉJAÏA Musique universelle

L'orchestre symphonique autrichien subjugue Les amateurs de la musique classique ont

été gratifiés, dimanche dernier, d’unconcer t de haute facture. L’orchestre autr i-chien «Concilium Musicum Wien» a inter -prété, devant un public nombreux, un largeéventail musical, allant des chants baroquesà la musique de danse du XIXe siècle, enpassant par de gr ands classiques.«Concilium Musicum Wien» fait résonnersur les scènes internationales des morceauxinjustement oubliés et met en valeur lesœuvres rarement jouées, sans pour autant

négliger les créations ar tistiques et les inter -prétations contemporaines. Composé deChr istoph Angerer (violon et alto), MilanNikolic (violon), Bernhard Aichner (violon-celle), Rober t Pinkl (flûte) et de DamianPosse (contrebasse), cet orchestre a émer-veillé le public. Organisé par la direction dela culture, le concer t a été rehaussé par laprésence de l’ambassadeur d’Autr iche enAlgér ie. Plusieurs ar tistes et responsablesont aussi tenu à assister. Durant toute lasoirée, les musiciens ont donné le meilleur

d'eux-mêmes face à un public exquis. Anoter que «Concilium Musicum Wien» a étéfondé en 1982 par Paul et Chr istophAngerer dans le but d’interpréter de maniè-re authentique des œuvres du 18ème siècle.Le directeur de la culture de Béjaïa, OmarReghal, a tenu à clôturer cette soirée par laremise d'un tableau de peinture d’un ar tis-te local et des coffrets de CD retraçant lacar r ière ar tistique de l'ambassadeur de lachanson algér ienne feu Djamel Allam. Ungeste qui a énormément fait plaisir aux pré-

sents et aux ar tistes autr ichiens. Pour sapar t, l’ambassadeur d’Autr iche en Algér iea tenu à vanter le mér ite des organisateurset à les féliciter pour les bonnes conditionsayant entouré le déroulement du spectacle.Par ailleurs, la direction de la culture etl'ambassadeur d’Autr iche ont convenu de«monter» un orchestre de musique sympho-nique composé de musiciens autr ichiens etbéjaouis. Une excellente nouvelles pour lesmélomanes.

Achour Hammouche

Les recommandations du colloque -Faire de la chanson kabyle et berbère une entreprise et un projet scienti-fique dans lesquels les chercheurs nationaux et internationaux seront inté-grés pour faire avancer cette littérature dans la culture et la réflexion scien-tifique.- Valoriser les détenteurs de ce genre par les écrits scientifiques.- Publier les actes du colloque.- Mettre en exergue les différentes théories dans l’analyse de la chansonkabyle et berbère.- Mettre en exergue le recueil de données dans des contextes authentiquesde production de la chanson kabyle.- Mettre en pratique ces démarches dans l’enseignement dela chanson kabyle dans les différents départements de langue et cultureamazighes.

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Une nouvelle édition qui sedéroulera en automne pourla première fois, sachant

que les éditions passées étaient pro-grammées pour le premier vendre-di de chaque mois de mai. Ce ren-dez-vous tant attendu par les spor -tifs nationaux et inter nationauxdr ainer a sûrement beaucoup depar ticipants. Dans ce sens, les orga-nisateurs misent sur pas moins de 5000 coureurs pour les trois coursesprogrammées, en l’occur rence celledes enfants (3km), la course popu-laire (7 km) et la course des as(21,097 km). Malgré les obstaclesd’ordre financier s, les organisa-teur s, en collabor ation avec lesautor ités locales et les ser vicesconcer nés, ont r éuni toutes lesconditions nécessaires pour labonne réussite de ce grand évène-ment, qui sera l’attraction de mil-liers de personnes et de toute lapopulation béjaouie. La volonté des

organisateurs est de personnaliserle semi-mar athon de Béjaïa oùchaque coureur à l’ar r ivée auraune médaille por tant le logo duSemi-marathon (SIMB). Quant auxpréparatifs de cette édition, ils ontdébuté depuis des mois avec lesr éunions des responsablesconcernés pour enfin aboutir auxinscr iptions sur le site inter netayant débuté au début du mois deseptembre et au retrait des dos-sards, la semaine passée. D’autrepar t, on a appr is qu’une vingtainede coureurs étrangers seront au

rendez-vous pour représenter 12pays dont le Kenya, l’Ethiopie, laFrance, la Tunisie, le Maroc. Auniveau national, les athlètes repré-senteront une quar antaine dewilayas et les 52 communes deBéjaïa. Concernant les horaires descourses, le coup de star ter seradonné à 7h30 pour ce qui est de lacourse des enfants (3km), suivie à8h30 de celle du semi-marathon(21,097km) et de la populaire(7km). Pour rappel, les organisa-teurs, à leurs têtes Fatah Haddad,ont gardé le même slogan phare du

Semi-marathon, à savoir «Matinéesans voiture». Dans ce sens, ilsappellent la population béjaouie àéviter au maximum d’utiliser leursvéhicules sur tout sur l’itinéraire dela course. Signalons que pour réus-sir cet évènement mondial, lesorganisateurs ont affirmé que pasmoins de 300 juges seront réquisi-tionnés demain, une vingtained’ambulances équipées et médica-lisées répar ties sur tout le parcoursainsi qu’une dizaine de médecins,qui prendront place à l’ar r ivée.

Z. H.

ATHLÉTISME 14e Semi-marathon international de la ville de Béjaïa

5 000 participantsattendus

La ville de Béjaïava vibrer, demain,

au rythme dutraditionnel

Semi-marathoninternational

dans saquatorzième

édition.

ÉCHECS Open de l’automne à Feraoun

Domination des clubs de Béjaïa Le silence était légion dans les deux salles de

jeu réservées au tournoi national Open d’é-checs organisé par le club Cheval noir de la com-mune de Feraoun, vendredi et samedi derniers.Cette compétition, la première dans son genre, avu la par ticipation de 115 joueurs venus dequatre wilayas, à savoir : Béjaïa, Alger,Constantine et Sétif. Durant cet Open, sous leregard attentif des arbitres, les joueurs en lice,dont beaucoup ont moins de 10 ans, tapaient despieds pour chasser le stress et avaient les mainsimpatientes sur les pendules d’échecs. Uneambiance compétitive régnait, où l’âge n’avaitaucune impor tance. Seules la concentration et labonne préparation comptaient. D’autre par t, lapar ticipation féminine était remarquable, où despetites filles, en major ité de la commune d’ac-cueil, se sont positionnées comme des profes-sionnelles, aler tes, très motivées et sans com-plexe, même si l’adversaire était du sexe opposé.

«C’est la règle de ce jeu», affirme les exper ts.Pas de complexe dans ce genre de jeux mentaux.Ce challenge a permis aussi aux accrocs deséchecs d’avoir des échanges d’idées et d’expé-r ience. Il convient de signaler que le par i a étégagné par le club organisateur qui, avec le peude moyens dont il dispose, a réussi à ramener desjoueur s de quatre gr andes wilayas. «Noussommes très contents d’avoir réussi notre par i ethonoré notre club, récemment créé, ainsi quenotre commune», dira Zakar i Oubouzid ducomité d’organisation du tournoi. Après deuxjours de par ties ser rées entre les joueurs, les dixmeilleurs d’entre eux ont été pr imés par desmédailles et des attestations. Mais celui qui arempor té le pr ix de ce tournoi est le jeune LotfiBensadi âgé de 21 ans du club Bougie cavalieréchec (BCE). «Je suis heureux d’avoir décrochécette médaille que je dédie à mes parents, mesentraîneurs et mes amis. Ma dure préparation a

por té ses fruits», a déclaré le jeune champion àla fin de la cérémonie de remise des médailles.Par ailleurs, notons que deux clubs ont rempor tétrois médailles chacun : BCE de la ville deBéjaïa et CRA d’Aokas, suivis du club local etorganisateur du tournoi, Cheval noir, avec 2médailles. Quant au club de Sétif, il s’estcontenté d’une seule médaille. Il faut savoir quese sont les clubs d’échecs de la wilaya de Béjaïaqui ont dominé cet Open. L’essentiel est qu’unebonne ambiance a régné entre les joueurs, enplus de l’aubaine qui leur a été offer te de décou-vr ir cette région montagneuse avec ses uniquessalines, ses beaux villages et sur tout l’hospitalitéde ses habitants. Un grand bravo aux jeunes duclub Cheval noir de Feraoun, qui avec peu demoyens et de temps ont su mettre en «échec etmat» toute entrave à leur par i.

Nadir Touati

Jeudi 17 octobre 2019 SPORT 21

AC Boudjima

Le clubs’engagedans lacompétition

Créé au début de l’été pardes jeunes volontaires,

issus des villages de lacommune de Boudjima,Amazigh Club de Boudjima se lance déjà dans lacompétition, aidé par lescitoyens de la région quitiennent absolument à avoir unclub qui les représente dans lescompétitions de wilaya et plusà l’avenir. Dans ce sens,quelques jours seulement aprèssa création, il a reçu denombreuses aides financièresde la part des commerçants etautres entrepreneurs, qui ontd’ailleurs largement contribué à financer l’acquisition deséquipements nécessaires. Il està noter que l’ACB regroupedes joueurs de plusieurscatégories. Des talents quin’attendaient qu’un cadrestructuré afin de démontrerleurs capacités. Quant auxrecrutements, ils se sontdéroulés en été, selon lesnormes modernes appliquéespar les plus grands clubs. Lesdirigeants ont d’abord procédéà l’affichage des dates ethoraires des tests dans les caféset les places publiques pouraviser les jeunes de la régiondont certains ont eu la chancede faire partie de cette nouvelleéquipe. Comme prévu, lesséances ont été organisées auniveau des stades de Yafadjenet Mizrana, étant donné quecelui du chef-lieu soit toujoursen chantier. Si ce club a vu lejour, c’est grâce à la volontédes anciens joueurs et desamoureux de la balle ronde detout âge. Une volonté qui a suprendre le dessus sur lemanque de moyens. Parailleurs, il faut savoir queBoudjima n’y a pas de stade.En ce qui concerne celui duchef-lieu, il est en cours deréaménagement. Et après unvolontariat qui a regroupébeaucoup de citoyens, leterrain du village Yafadjen aété amélioré pour pouvoir aumoins accueillir les séancesd’entraînement. A présent,l’ACB s’y entraîne chaquejour. Pour pouvoir s’engagerdans la compétition, lesdirigeants sont obligés de serabattre sur les stades situésdans d’autres communes, àl’instar de Mizrana. Enfin,il est à rappeler que lacommune de Boudjima adonné naissance à plusieursclubs depuis sa création. Maisle premier club communal,après avoir résisté contre ventset marrées, a fini par céder. Les dirigeants ont baissé lesbras à cause de l’absence demoyens financiers. Des joueurspétris de talent se sont alorsretrouvés sans club. Quelquesannées plus tard, un autre cluba été créé, permettant auxjeunes de trouver un cadrestructuré pour la pratique de leur sport favori. Akli N.

Académie Sportive Soummam Akbou

Partenariat avec l’US Labruguière (France)L’Académie Spor tive Soummam

Akbou continue son ascensionet à faire par ler d’elle. Elle s’estforgé un nom parmi les meilleurs,au niveau de la wilaya de Béjaïamais aussi sur le plan international.Dans ce sens, on a appr is que sonprésident, Bilal Bouktit, a signé,dernièrement, un contrat de par te-nar iat avec le club français UnionSpor tive de la Labruguière. Un

contrat entrant dans le cadre de laformation, du développement foot-ballistique et des échanges spor tifset culturels entre les deux clubsmais aussi entre l’Algér ie et laFrance, selon la page de l’ASSA.En outre, il est précisé que d’aprèscet accor d, l’Académie Spor tiveSoummam d’Akbou mettra la pre-mière pier re pour un projet spor tifprofessionnel et international. «Ce

projet sera un grand avantage pournos jeunes Akbouciens et académi-ciens. A cet effet, l’ensemble dustaff dir igeant ainsi que la famillespor tive d’Akbou remercie infini-ment la direction de l’USLabr uguière pour la confianceplacée dans notre club. On lesremercie également pour leur bonaccueil, lor s de la signature ducontrat», selon les responsables de

l’ASS Akbou. Soulignons que deuxjoueurs de futsal de ce club ont étéconvoqués pour le stage de prépa-ration de l’Equipe nationale uni-versitaire. Il s’agit d’Amine Zioualet Fayçal Medjkdoud. Cela prouveque le travail effectué au sein del’ASSA continue de por ter sesfruits.

M. R.

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C’est demain que se jouera la première par -tie de la 3e journée du Championnat de la

Division honneur de Tizi Ouzou avec, aumenu, deux rencontres avancées. A cet effet, leRC Betrouna, qui reste sur deux défaites desuite, accueiller a, au stade de Fr éha,l’Olympique Tizi Rached, auteur de deuxmatches nuls. Un mach impor tant pour lesdeux équipes, lesquelles essayeront d’enregis-trer leur premier succès de la saison afin d’en-trevoir la suite du parcours sous de bons aus-

pices. Dans le second match de la journée,l’ASC Ouaguenoun, qui n’ar r ive pas à décol-ler, recevra le CRB Mekla, lequel a signé, lorsde la précédente journée, sa première victoireà domicile devant l’O Tizi Gheniff. Les locaux,qui ferment la marche au classement avec zéropoint au compteur, n’auront pas le droit à l’er -reur. En effet, les jeunots du duo Zenia –Serdjane sont sommés de gagner s’ils veulentéviter que le doute s’installe, après avoiréchappé de justesse à la relégation. Ceci dit, la

victoire, demain, est impérative car dans le cascontraire, les choses vont se compliquer davan-tage pour les gars d’Ath Ouaguenoun quiauront alors du mal à sor tir la tête de l’eau.Pour le CRB Mekla, il aura, lui aussi, toutintérêt à confirmer sa dernière victoire pour semettre sur orbite et oublier son parcours endents de scie de la saison dernière, où il a évitéde justesse le purgatoire, lui aussi.

S. K.

Au moment où les champion-nats de wilaya de football

(Honneur et Pré-honneur) ont étélancés dans d’autres wilayas, laLigue de Bouir a, gérée par undirectoire, accuse un retard indé-niable. Ainsi, en prévision de la sai-son spor tive 2019/2020, le directoi-re chargé de la gestion de la Liguede Bouira vient d’inviter, à traversun avis publié sur le site de laLFWB, les clubs intéressés par lapar ticipation au championnat dewilaya pour la saison 2019/2020 àse rapprocher du secrétar iat géné-ral de la Ligue pour déposer leursdossier s d’engagement ainsi que

ceux des demandes de licences«seniors». Les clubs ont jusqu’à 24octobre à 17h pour accomplir cetteprocédure. Dépassé ce délai, préci-se-t-on dans le communiqué, aucundossier ne ser a accepté. Parailleurs, concernant le passage dela commission d’audit et d’homo-logation des stades, le directoireestime que cette dernière mettra enexergue un programme de passagedès qu’elle aura connaissance desclubs qui prendront par t à lacompétition officielle. Ainsi donc,la saison spor tive 2019/2020 s’an-nonce d’emblée compliquée. Aurythme où vont les choses, il y a

même r isque d’une saison blancheétant donné que les clubs ne sebousculent pas jusque-là au por -tillon du siège de la Ligue.Rencontrés, des présidents de CSAaffichent leur hésitation à s’enga-ger à cause du manque de moyens.Il faut noter que la major ité desclubs de la wilaya de Bouira ne dis-posent d’aucune entrée d’argent etles subventions octroyées par leursAPC respectives, dans le cadre duBP et du BS, sont estimées insigni-fiantes. Ceci sachant que cer tainesAPC n’ont aucun fonds à octroyeraux associations spor tives. Plusgrave encore, «il y aurait r ivalité

extra spor tive entre cer tains prési-dents de CSA pour des considéra-tions presque insignifiantes», dit-on. A rappeler que lors de la précé-dente AGO, tenue en septembredernier, il a été procédé au dégage-ment de la commission de candida-tures et celle des recours en vue depréparer la prochaine AG extraor -dinaire élective, dont la date n’apas été ar rêtée à ce jour. Force estde constater que c’est toujours lestatut quo, au grand dam des asso-ciations et des clubs spor tifslocaux.

M’hena A.

Il y a eu beaucoup d’engagementphysique et de duels ainsi que dubeau jeu des deux côtés, au stade

de Ben Aknoun. Mais au final, c’estle leader qui prend les trois pointsmis en jeu, sur un penalty exécutéavec succès à la 36’. Cela dit, lespoulains de Salem Gaci n’ont pasdémér ité puisqu’ils ont tout faitpour rétablir l’équilibre en deuxiè-me mi-temps, en se procurant beau-coup d’occasions de but, par TaâbiMahrez, Islam Menkoura, Dekkalet les rentrants Daoudi, Zaouche,Belgacem et sur tout l’ailier gaucheAtamna, mais sans succès. Ladéfense de l’ES Ben Aknoun et leurgardien, Sidi Salah, qui n’est autreque l’ex-keeper de l’USBD, ontannihilé toutes les tentatives despoulains de Gaci, et ce, jusqu’aucoup de sifflet final de l’arbitre, augrand bonheur des suppor ters ducamp adverse. Une défaite difficileà digérer pour les Ath Douala quiétaient très motivés au dépar t, sur -

tout avec leur dernier succès réaliséau stade Djilali Bounaâma, face auRC Boumerdès. A noter que cettedéfaite a eu des répercussions sur leclassement de l’équipe qui dégr in-gole à la 12e place avec seulementsix points dans son compteur. Les

par tenaires de Mohamed AmineSaou accusent un retard de 8 pointssur le leader, l’ES Ben Aknoun, quitotalise désormais 14 unités dansson capital. Cela dit, pour les coé-quipiers de Meddah Abdellah cen’est que par tie remise. Ces der -

niers doivent sor tir le grand jeu etêtre efficaces à l’avenir, en com-mençant par la sor tie de ce samedi,au stade du 1er Novembre de TiziOuzou, face à la JS Hai Djabel,dans le cadre de la 7e journée duchampionnat de la Division natio-nale amateur (groupe centre). Unmatch à six points pour le club.Conscient de l’enjeu, le coachSalem Gaci n’a pas accor dé derepos aux joueur s, lesquels ontrepr is hier après-midi le travail. Ilsauront aussi à s’entraîner aujour -d’hui et demain, pour être au topsamedi en vue de répondre présentsface à cette formation de la JS HaiDjabel. Un rendez-vous que les AthDouala ne veulent en aucun casrater. Ils sont armés d’une grandevolonté pour empocher les troispoints qui seront mis en jeu et s’of-fr ir leur premier succès à domicile,après avoir perdu contre l’ESMKoléa et fait match nul contre l’IBLakhdar ia. Massi Boufatis

Jeudi 17 octobre 2019SPORT22

DNA (6e journée)

L’US Béni Doualachute de nouveau

Le choc de la 6e journée

entre le leader, l’ES Ben Aknoun,

et l’US Béni Doualaa tenu toutes

ses promesses, avant-hier.

HONNEUR TIZI OUZOU (3e journée)

Deux belles affiches au menu

Ligue de football de Bouira

Les délais d’engagement connus

Créé en 2017 par un groupe d’étudiants etde spor tifs, le CSA/Assirem Ath Laâziz

(Bouira) regroupe en son sein plusieurs dis-ciplines des ar ts mar tiaux (filles et garçons),à l’instar du taekwondo, du karaté-do, dukick boxing, du full contact… en plus de laboxe et d’une école de football nouvellementcréée. Cette jeune association spor tive, quicompte 20 membres de bureau, est encadréepar 13 éducateurs et entraîneurs spor tifs etréunit quelque 270 adhérents. Il faut direque la naissance du CSA/Assirem estconsidérée comme une vér itable lueur d’es-poir pour les nombreux jeunes spor tifs de la

région, d’autant que l’activité spor tive étaiten totale hibernation dans la région depuis2012, comme l’expliquera le président de ceclub, Saïd Sïad. «Notre objectif, dira-t-il,c’est de redonner vie à l’activité spor tivedans la région, d’encadrer les jeunes et sur -tout de leur éviter de sombrer dans les mauxsociaux». A noter que CSA/Assirem estengagé dans la Ligue de wilaya de Bouirades ar ts mar tiaux et prend par t aux diffé-rentes compétitions, que ce soit au niveaulocal, régional et même national. Depuis sacréation, en 2017, il a décroché plusieurstitres et médailles au niveau local et natio-

nal. Le club s'entraîne au niveau de la salledes spor ts de la commune, sise à Maâla. Unestructure aménagée grâce aux membres del’association et à la contr ibution des parentsdes athlètes. Ce sont ceux-là aussi qui se sontchargés de son équipement et de l’achat dumatér iel spor tif. La volonté et la r igueurdans le travail ont permis aux dir igeants dece club de lancer, récemment, une école defootball. «Pour le moment, expliquera sonprésident, les jeunes footballeurs s'entraî-nent au niveau du stade de Bezzit, en atten-dant la réhabilitation et la pose d’une pelou-se synthétique au stade communal, sis à

Maâla. C’est là le souhait de l’ensemble desjeunes footballeurs d’Ath Laâziz qui espè-rent relancer ce spor t roi». Néanmoins,regrette notre inter locuteur, la volonté et lamotivation ne suffisent pas pour comblertous les manques. «A cet effet, enchaîneraSaïd Sïad, nous avons sollicité le soutien etl' aide de l’APW de Bouir a lor s d’une rencontre avec le P/APW, qui a pro-mis de nous aider pour prendre en chargeles jeunes, idem pour le P/APC d’AthLaâziz».

M. A.

CSA Assirem Ath Laâziz

Jeune club, grandes ambitions

L’US Sidi Ayadveut réussir sa saison

Le coach de l’US Sidi-Ayad,Rabah Oudjani, est en train de

multiplier les exercices physiqueset les matchs amicaux afin que sonéquipe soit fin prête pour lechampionnat Pré-Honneur, quidébutera samedi prochain. Pour sa première journée, L’USSA sedéplacera à Boudjelil pourdamner le pion à l’OS Tazmalt.Actuellement, le club de Sidi-Ayadvoudrait rattraper le temps perduvu qu'il a débuté les entraînementstrès tardivement à cause de certainsproblèmes, notamment financierset infrastructurels. Dans un premiertemps, le club n’allait engager queles petites catégories avant que lesresponsables ne se ravisent etn’engagent l’équipe première qui a pour mission d’aller loin encompétition officielle. Dans lecadre de sa préparation d’avant-saison, la formation chère à KarimTala Ighil a joué quelques matchsamicaux. Les derniers l’ontopposée à l’OC Akfadou et à la JSBéjaïa. Des duels sanctionnés tousles deux par deux défaites. Grâce àce genre de tests, le staff techniquepourra peaufiner la préparation deses joueurs, corriger par la mêmeoccasion toutes les lacunesconstatées çà et là et, enfin, avoirune idée précise sur le potentiel dechaque élément. Pour leur premièresortie de la saison, les gars de Sidi-Ayad sont d’emblée avertis. Ilsn’auront pas la tâche facile devantl’OST, une équipe qui affiche déjàune jolie forme et qui s’est fixél’accession comme objectif. C’estdire qu’Oudjani doit bien affûterses armes pour dégager un onzeconquérant et surtout compétitif. A quelques jours seulement de cepremier match de championnat, la préparation entame sa dernièreligne droite. Les joueurs, eux, ontjuré de tout faire pour débuter lasaison avec un résultat probant qui leur permettra de continuer letravail avec sérénité. Ils sontconscients de l’importance de bien démarrer le championnat, enlivrant une belle prestation samedisur le terrain neutre et pourquoi pass’offrir les trois points mis en jeu.«L’idéal serait de gagner notrepremier match en déplacement.C’est une étape très importanteque nous devons bien gérer, afind’assurer un bon début deparcours. Certes, ce sera difficile,mais on doit faire de notre mieuxpour ne pas louper notre départ»,explique l’entraîneur RabbahOudjani.Tahar H.

Pré-honneur Béjaïa

Page 15: APW DE BÉJAÏA «L’ENVELOPPE EN BAISSE DE 50%»la JS Tichy (Régionale 2) qui s’est achevé sur le score de parité (2 - 2). Les deux buts des Crabes ont été inscrits par Bekbouka

Le sélectionneur algérienDjamel Belmadi s'est montrésatisfait de la large victoire deson équipe aux dépens de laColombie (3 - 0) mardi à Lille.

Qu'avez-vous pensé de cetteambiance au stade Pierre-Mauroy ?

C'était super ! Il y a eu une très belle ambiance.

On s'est senti à la maison. Les suppor ters ont faitun travail magnifique. C'est ce qu'on voulait. Il ya eu juste un petit incident à la fin avec ces deuxhommes qui sont entrés sur la pelouse et qui vou-laient gâcher la fête. Mais sinon, c' étaitincroyable !

Est-ce que l'Algérie redevient une nation importante sur le plan mondial ?

Pour être une nation qui compte au niveau mon-dial il faut enchaîner les belles per formancescontre ce genre d'équipe, 9e au classement Fifa.Ce n'est pas toujours facile. On veut continuer àprogresser.

Quels sont vos objectifs et axes de travail ?Le deal avec les joueurs est de repousser noslimites. L'objectif est de se qualifier pour laCoupe du monde 2022. On n'y est pas encore. Lesmatchs en Afr ique sont très difficiles. Il n'y a plusde petites nations afr icaines. On doit avoir lacapacité de jouer de la même manière face auxgros ou petits avec l'objectif de gagner, gagner ettoujours gagner. On va maintenant essayer derester invaincu le plus longtemps possible (16matchs, sér ie en cours).

Votre équipe est-elle devenue mature ?

Le succès amène de la confiance. On a désormaisdes cer titudes dans la manière à aborder lesmatchs et les préparer.

Souhaitez-vous dans un avenir proche revenirjouer un match amical dans l'Hexagone ?

Il y a une for te communauté algér ienne enFrance, la plus grosse du monde. Vous avez vul'engouement aujourd'hui (mardi). C'était aussid'une cer taine manière un test pour savoir si leschoses allaient bien se passer. C'est malheureuxde dire ça mais il était impor tant de montrerpatte blanche. Cer taines villes nous ont refusé dejouer ces matchs-là à tor t ou à raison. Le débatn'est pas là. Jouer demain à Marseille, Nice ouPar is, ce serait désormais à reproduire.

Des discussions ont eu lieu lundi pour une rencontre amicale contre la France en octobre 2020 à Oran. Pensez-vous que ce projet va aboutir ?

Ce match se déroulera en Algér ie donc je n'aiaucun souci. Moi ce qui m' intéresse dans cetteaffiche-là, c'est d'affronter les champions dumonde. Après pour le reste tout se passera bien.On espère que d' ici là on nous livrera cer tainsstades neufs.

Jeudi 17 octobre 2019 SPORT 23

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EN AMICAL Algérie 3 - Colombie 0

Les Verts euphoriques !

La fête est globalement réussie:l'Algér ie a battu la Colombie3-0 en amical, pour son pre-

mier match sur le sol fr ançaisdepuis 2008, mardi à Lille, por téepar la passion intense d'un publicdéterminé à éviter tout déborde-ment majeur, malgr é quelquesfumigènes et une mini-tentatived' invasion du ter rain. Dix ans aprèsla dernière rencontre des " Fennecs"en France, le succès populaire a étéau rendez-vous: plus de 40.000 sup-por ters algér iens se sont rendus austade Pier re-Mauroy pour admirerles champions d'Afr ique 2019, quiles ont fait vibrer tout l'été. En s' im-posant face à un adversaire de pres-tige grâce aux buts de BaghdadBounedjah (16e) et Riyad Mahrez(20e, 65e), les hommes de DjamelBelmadi ont été à la hauteur del'événement. Si le deuxième viragede l' enceinte nor diste avait étéouver t au public, le stade auraitbattu, à coup sûr, son record d'af-fluence, tant la demande était énor -me ! Venus des quatre coins de la

France pour la plupar t, cer tainssont même ar r ivés de Londres ouBruxelles pour par ticiper à la fête.En famille, en couple, ou entre amis.Cer tains comme Nadir, 29 ans, ontmême fait plus de " 13 heures de busavec une vingtaine de potes" en pro-venance de Grenoble. D'autres, plusmalins, ont profité de l'engouementpour faire la promotion de produits" made in Alger ia" autour dustade... " On va se défouler un peudans la bonne humeur, mais promispas de bêtises ! On nettoiera tout àla fin du match" , confiait ce fan deMahrez, chapeau tr icolore blanc-ver t-rouge sur la tête. Plusieur sheures avant la rencontre, le centre-ville de Lille avait été investi par desmilliers de fans algér iens, aux sonsdes trompettes, derboukas, youyous,

et klaxons. Sous la surveillance d'unimpor tant dispositif policier, mis enplace en pr évision de ce matchclassé " à r isques" Que cela soit enconférence de presse la veille, ou surl'écran géant du stade juste avant lecoup d'envoi, Djamel Belmadi avaitexhor té les fans des " Fennecs" à ceque " tout se passe bien" . Le messa-ge a été globalement entendu.L'hymne colombien, un temps sifflé,a par exemple été tout de suiteapplaudi par la major ité du stade.Dans une ambiance bon enfant, tousles air s de l'épopée de la CAN ontété entonnés en cœur. Drapeauxnational et ber bère, fanions desclubs locaux ou encore maillots deuxétoiles, toute la panoplie était de sor -tie. Et quand Bounedjah a ouver t lescore d'une frappe limpide dans la

lucarne de David Ospina (16e), uneexplosion de joie a retenti suivi deplusieur s fumigènes, pétar ds etautres engins pyrotechniquesassour dissants. Apr ès le but deMahrez (2-0, 20e), les " One twothree, viva l'Algér ie" ont repr is deplus belle. Rapidement suivie d'une" Ola" qui a fait plusieurs fois letour des tr ibunes, et de " Olé"quand le ballon était confisqué auxColombiens. Un temps endormi enseconde pér iode, l'hystér ie collectivea repr is après le doublé du capitainealgér ien (3-0, 65e). Sans céder toute-fois à la déflagration totale ! Car cematch de gala en France, le premierpour l'Algér ie depuis la rencontrecontre le Mali à Rouen en 2008, fai-sait figure de test à plusieurs titres,sur et en dehors du ter rain. En sur -classant la Colombie, pr ivée desstar s Radamel Falcao et J amesRodr iguez, la sélection algér ienne aconfirmé qu'elle pouvait s'appuyersur des fondations solides avant ledébut des éliminatoires du Mondial-2022. En s’offrant la Colombie, l’é-quipe nationale, championned’Afr ique en titre, se rachète de for tbelle manière, cinq jour s apr èsavoir été tenue en échec par la RDCongo à Blida (1-1). De son côté, laColombie concède sa premièredéfaite après 9 matchs d’invincibi-lité. Il s’agit du dernier test amicalau menu de l’Algér ie en cette année2019, avant d’attaquer les deux pre-mières journées des qualificationsde la CAN-2021, pr évues ennovembre prochain : à domicile faceà la Zambie (le 14) et en déplace-ment devant le Botswana (le 18).

En s'imposant 3 à 0 face à unadversaire de

prestige, leshommes de

Djamel Belmadi ont été à la hauteur

de l'événement.

RYAD MAHREZcapitainedes Verts

«Noussommes sur la lignée de la CAN»

DJAMEL BELMADI, sélectionneur de l’Algérie

«On veut continuer à progresser»

Le capitaine des Verts,Riyad Mahrez, qui était

de loin le meilleur Algérienavant-hier soir face à laColombie avec à la clé un doublé et une passedécisive est devenu unleader naturel de l'équipede Djamel Belmadi. Il estrevenu en zone mixte sur lavictoire face à la Colombiedans un match qui s’estjoué dans une ambiance de folie au stade PierreMauroy de Lille.«L’équipe de Colombien’est pas du tout facile àjouer, c’est très costaud.C’est des duels trèsagressifs. Je pense quec’est l’une des équipes laplus agressive qui j’ai jouédurant toute ma carrièremais nous avons surépondre dans le combatphysique. Nous avonsinscrit trois buts, deux butsen première période et letroisième but en secondepériode qui a tué le match.Je pense que nous sommessur la lignée de la Couped’Afrique », a affirmé lecapitaine de l’équiped’Algérie. Concernant sondoublé face à la Colombieet sa passe décisive pourBounedjah, Mahrez répond.«Je pense que je suiscontent pour mes deuxréalisations et ma passedécisive pour Bounejdah,même si derrière Baghdada inscrit un beau but surune frappe incroyable.Mais globalement, noussommes satisfaits, nousétions efficaces, on aterminé le match sur unclean- sheet, c’est le plusimportant à mon sens »,explique Mahrez. Interrogésur l’ambiance de larencontre qui s’est jouéedevant des gradins du stadePierre Mauroy de Lilleacquis totalement à la causedes Verts (plus de 40 000spectateurs), l’ailier doit deManchester City a rétorquéà ce sujet : «C’est uneambiance exceptionnelle,c’est pour ça qu’onvoudrait y revenir. Nousavons parlé entre joueursdans le vestiaire, c’estvraiment formidable. Onaimerait bien rejouer ici.Jouer contre la France, ceserait bien aussi. Moi j’aigrandi ici, j’y ai pleind’amis».