QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 8 - SAMEDI 9 DÉCEMBRE 2017 - N°4739 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BÉJAÏA

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ISS

N 1

112-

3842

Deux adolescents poussés au suicide à Sidi-AïchPage 8.

BÉJAÏA LE MACABRE JEU DE LA BALEINE BLEUE FAIT ENCORE DES VICTIMES

«Pas un centimètre deterre à céder !»

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Une commissionministérielle pour le conflitCnapeste - DE Page 4.

Le billet coûtera plus cher !AIR ALGÉRIE LE MINISTRE DES TRANSPORTS N’ÉCARTE PAS L’OPTION

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UN VRAI «CANULAR» !APN «PRÉTENDU REJET» D’UN AMENDEMENT SUR LA GÉNÉRALISATION DE TAMAZIGHT

AHMED OUYAHIA EN MARGE DESONZE ACCORDS SIGNÉS JEUDI À PARIS

APC DE TIZI-OUZOUOUAHAB AÏT MENGUELLETINSTALLÉ AVANT-HIER

Des mesures en faveur de la communauté nationale en France

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HANDISPORTCROSS COUNTRY

300 athlètes attendus à Fréha ce matin

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 15 Max : 11 Max : 11 Max : 07

Min : 09 Min : 04 Min : 04 Min : 03QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

VENDREDI 8 - SAMEDI 9 DÉCEMBRE 2017 N°4739

Cr istiano Ronaldo a hér itéjeudi du Ballon d'Or 2017,qu' il a reçu en mains

propres jeudi dernier à Par is.L'attaquant por tugais du RealMadr id est sacré pour la 5e fois,égalant le record de Lionel Messi,son dauphin au classement 2017.Neymar complète le podium,Kylian Mbappé et N'Golo Kantéfigurent dans le Top 10. Une

manita par tout. Sacré meilleurjoueur de l'année 2017, Ronaldoégale ainsi le record de son alterego ar gentin, Lionel Messi.Incroyable tandem, puisque Leoet CR7 ont désormais rempor téde façon égalitaire les dix der -niers Ballons d'or. Une décenniehistor ique et jamais vue dansl'histoire du trophée et même dufootball. Insépar ables au pal-

marès depuis dix ans, ils l'ontégalement été dans le classement2017 puisque, sans sur pr ise,Ronaldo a devancé Messi etNeymar, soit le même podiumqu' il y a deux ans, mais pas dansle même ordre. Cette nouvelleconsécr ation de l' ogre deBernabeu est tout sauf une sur -pr ise. C'est peu dire qu'elle étaitattendue. Vainqueur de la Liguedes champions et de la Liga en2017, le désor mais quintupleBallon d'Or a survolé cette cam-pagne, au cours de laquelle il anotamment franchi la bar re des100 buts inscr its en C1.

Le Portugais

en chiffres

En 2017, Cr istiano RonaldoCr istiano Ronaldo a inscr it 49buts et effectué 12 passes déci-sives, toutes compétitions confon-dues, marquant en moyennetoutes les 99 minutes de jeu. Il estaussi devenu cette année le pre-mier joueur à dépasser la bar redes 100 buts marqués en Liguedes champions. Il en est désor -mais à 114. Le Por tugais a égale-ment réussi la per formance demarquer 19 buts en ChampionsLeague en 2017, un recor d.Depuis mercredi, il est aussi leseul joueur de l'histoire à avoirinscr it un but dans chacun des sixmatchs de poule.

Le Portugais Cristiano Ronaldoa remporté, avant-hier, le Ballon

d'or 2017. Au classement, il devance l'Argentin Lionel Messi

et le Brésilien Neymar.

BALLON D'OR 2017

ET DE CINQ POUR CRISTIANO RONALDO !

SM BÉJAÏAAGO de la SSPA

Les deux bilansapprouvés

CROSS Un championnat national en hommage à Mohamed Allek

300 athlètes attendus à Fréha ce matin Un championnat national Handisport

Cross Country sera organisé aujourd’huià Fréha, à 30 km de Tizi-Ouzou, en homma-ge au feu Mohamed Allek, ex-champion dumonde paralympique. Cette manifestation estorganisée par la fédération algérienne handi-sport, en collaboration avec la direction de lajeunesse et des sports de Tizi-Ouzou, la liguede wilaya handisport et la ligue d’athlétismede Tizi-Ouzou. Cette rencontre verra la parti-cipation de 250 à 300 athlètes, représentant93 clubs des différentes wilayas du pays àFréha. Selon le programme tracé pour cettecompétition, en ouverture du championnat

national handisport, il y aura le championnatde wilaya de la ligue d’athlétisme jeune«cross country» catégories école, benjamins,minimes garçons et filles à partir de 9 heures.Cependant, le championnat national handi-sport, Mohamed Allek, débutera à 10 heuresavec trois courses au programme. La premiè-re course (- 16 ans filles et garçons), ladeuxième course 1 200 mètres (plus de 16ans, filles), et le 2 400 mètres (plus de 16 ansgarçons). À la fin des épreuves programméesdans les différentes catégories, une cérémo-nie de clôture et de remise des récompensessera organisée entre 11h30 et midi en faveur

des vainqueurs dans différentes compétitions.La remise des prix sera effectuée par lesautorités locales et les membres de la fédéra-tion algérienne handisport qui assisteront àcet événement. Pour ceux qui ne le connais-sent pas, Mohamed Allek est natif d’AgouniGueghrane (Tizi-Ouzou). Il est titulaire deplusieurs titres internationaux, entre autres,cinq médailles d’or au jeu paralympique ettrois fois champion du monde d’athlétismehandisport. Il est décédé à l’âge de 42 ans. M. L.

Les membres de la société spor tive paractions (SSPA) de la JSM Béjaïa qui

se sont réunis en assemblée générale ordi-naire dans la matinée d’avant-hier, jeudi,ont approuvé à l’unanimité les deux bilansmoral et financier au titre de l’exerciceécoulé et ce, en présence d’un commissaireaux comptes. Néanmoins, un seul actionnai-re, en l’occur rence Sofiane Haddad, a br illépar son absence pour des raisons non évoquées.

Vers la libération de Belhani

En effet, tout por te à croire que le por tierAbderaouf Belhani qui n’a pas beaucoupbr illé avec la JSMB pendant cette premièrephase du championnat, sera libéré cet hiverpar la direction du club qui a déjà toutconclu avec Sofiane Kacem, comme l’arévélé M. Tiab lors de sa dernière conféren-ce de presse. Sinon comment expliquer enco-re sa non-convocation par le staff techniquepour le match d’hier contre le GC Mascaraalors que l’ex-Ententiste se trouve danstoute sa forme physique depuis un cer taintemps ? Une chose est désormais cer taine,c’est tout le compar timent défensif qui setrouve au centre des préoccupations desdir igeants béjaouis qui voudraient le renfor -cer cet hiver par des éléments expér imentésau vu de son faible rendement affichéjusque-là. D’ailleurs, l’on évoque avec insis-tance dans l’entourage du club l’ar r ivée del’ex-capitaine de la JSK, Ali Rial, qu’on ditimminente chez les gars de la Soummam,pour renforcer davantage ce secteur.

Fouad Ghanem

convoqué chez les U21

Le jeune attaquant des Ver t et Rouge, FouadGhanem, a reçu avant-hier une convocationpour prendre par t à un stage de la sélectionnationale des U21 qui a débuté hier, samedi,et qui s’étalera jusqu’au mercredi 13décembre. En effet, et après avoir par ticipéau dernier regroupement ayant eu lieu du18 au 22 novembre au CTN de Sidi Moussa,cette seconde convocation, en moins de troissemaines, tombe plutôt à pic pour l’enfantde Sidi Aïch qui mér ite de bénéficier d’unpeu plus de temps de jeu avec son club for -mateur.B. Ouari

Les résultats

Ligue 1 (14e journée)MCA 2 - USMH 0 OM 1 - PAC 0MCO 1 - JSS 0 USMA - JSK (Joué en soirée)CSC - USMB (Joué en soirée)ESS - DRBT (Joué en soirée)

Aujourd’hui USB - USMBA (15h)CRB - NAHD (16h)

Ligue 2 (14e journée) WAT 5 - CRBAF 0RCR 0 - RCK 1ABS 1 - ASO 1MCEE 1 - CAB 1ASMO 1 - MCS 1GCM 1 - JSMB 1CABBA 0 - ASAM 1MOB 1 - JSMS 0

L'ATTAQUANT

PORTUGAIS DU

REAL MADRIDest sacré pour la 5e fois, égalant le record de LionelMessi, son dauphinau classement 2017.

Ronaldo, avant-hier soir, exhibant son trophée au premier étage de la Tour Eiffel (Paris).

HCA «Prétendu rejet» par des députés d’unamendement sur la généralisation de tamazight

Une polémique qui a suscitéla colère des étudiants quise sont manifestés au

niveau de plusieurs endroits enKabylie. Si El Hachemi Assad aréagi à cet effet, en appor tant undémenti au «prétendu rejet», parles députés de l’assemblée popu-laire nationale (APN) d’un amen-dement por tant généralisation dela langue amazighe et son caractè-re obligatoire. «Il s’agit d’uncanular savamment orchestr épour l' instrumentaliser à des fins

contraires aux idéaux de tama-zight, socle commun à tous lesAlgér iens et élément fondamentalde la cohésion sociale», peste lesecrétaire général du HCA. Si ElHachemi Assad a tenu à expr imersa profonde désapprobationdevant «ces manœuvres tendan-cieuses» qui, selon lui, sèment «laconfusion et la régression et qui,par r icochet, provoqueraient ire etprotestation dans une par tie denotre grande nation». Dans unedéclar ation à l’APS, le SG duHCA explique que «le motif decette instrumentalisation est dedire qu' il y a atteinte à tama-zight», tout en soulignant que

«notre déception est d’autant plusgrande que cette supputation estpor teuse de conséquences impré-visibles. Elle pour r ait impacternégativement sur la stabilité dupays». Tout en appelant «à la séré-nité qu’exige la situation sociopoli-tique du pays», M. Assad affirmeque «cette exploitation tendan-cieuse d’un prétendu rejet doitêtre clar ifiée et expliquée pour enjuguler et neutraliser la nuisance».Le même responsable a déploré lefait que «nous assistons encore àune tentative de déstabilisationd’un processus ir r éver sible depar achèvement du cadre jur i-dique d'application des disposi-tions de la Constitution qui per -mettra la dotation de tamazight deconditions appropr iées à sa pro-motion au plan culturel et l' instau-ration, au plan linguistique, desapproches et outils scientifiques etacadémiques requis». Celui-ci aégalement appor té un démenti à laréduction du budget de tamazight.Il explique que «cer tains, versantcar rément dans l'amalgame, pré-tendent que même le budget detamazight est revu à la baisse»,soulignant que «la réalité du modede financement de la promotion detamazight et des institutions qui yveillent, contredit cette alléga-tion». Selon lui, «la reconnaissan-

ce jur idique existe», précisant qu'«il nous appar tient de faire avan-cer la pratique militante». PourM. Assad, «l’activisme ne suffitplus, il faut produire, former, dif-fuser, nor maliser et aménagernotre langue. Il s’agit aujourd’hui«de r attr aper le retar d accusédans le domaine de la recherche etdes TIC», a-t-il soutenu. Il précisequ’en dépit de l' immensité de latâche restant à accomplir danstous les domaines, «le HCAdemeure résolument optimiste etpleinement engagé pour assurerun avenir flor issant à tamazight,patr imoine de tous les Algér iens».«Le HCA ne ménager a aucuneffor t pour contr ibuer à l’aboutis-sement de ce projet essentiel pourla nation algér ienne», a-t-il encoreindiqué. Il estime dans ce cadrequ’ «il faut œuvrer à accompa-gner, de notre mieux, cetteavancée constitutionnelle, car c’estlà l’unique acte majeur dont nousdevons nous abreuver en vued’instaurer la sécur ité identitairedes enfants de l’Algér ie dedemain». Et d’ajouter que «r ienne peut nous dévier de cette voieen confirmant que l’officialisationconstitutionnelle est un acquisnational, car l’amazighité resteratoujours synonyme d’algér ianité».

L.O.CH

Le secrétairegénéral du Haut-

commissariat àl’amazighité (HCA),

Si El HachemiAssad, a réagi,

avant-hier, à unepolémique autour

du “ prétendu rejet” par lesdéputés d’un

amendement sur lagénéralisationde tamazight.

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017L’ÉVÈNEMENT2

Un vrai «canular» !UNIVERSITÉDE BOUIRA Lagénéralisation del’enseignement detamazight réclamée

C’est à l’appel de la Coordination libredes étudiants qu’une journée de grève

générale a été observée, avant-hier, auniveau de l’université Akli MohandOulhadj de Bouira. Une grève suivie parla totalité des étudiants des facultés desdeux campus de l’université qui dénon-cent «la marginalisation de la langue ama-zighe». Dans une déclaration renduepublique et affichée à travers l’ensembledes départements de l’université, les grévistes disent réclamer des pouvoirspublics «la mise en place d’un dispositifspécial pour la généralisation deTamazight dans l’enseignement et dansles administrations». Les rédacteurs de ladéclaration dénoncent le récent rejet parla commission des finances de l’APN dela proposition d’amendement introduitepour la dotation budgétaire de l’enseigne-ment de Tamazight et du caractère obliga-toire de son enseignement, ils réclamentl’accompagnement financier et la miseà la disposition des chercheurs linguistesde l’ensemble des moyens nécessaires.«Plus d’une année après son officialisationet son introduction dans la Constitution,Tamazight demeure otage de conflits politiques et idéologiques en Algérie.Les pouvoirs publics tardent à concrétiserleurs engagements, pour la création d’uneacadémie pour l’Amazighité et pour lagénéralisation de son enseignement.Aujourd’hui et malgré son statut delangue officielle et nationale, Tamazightne dispose d’aucun moyen pour sa promo-tion et sa généralisation. Le caractèrefacultatif imposé depuis plus de deuxdécennies, pénalisent les efforts scienti-fiques et pédagogiques et crée une confu-sion à travers le territoire national», lit-ondans le document que les étudiants ontadressé au président de la République.Les étudiants ont, par ailleurs, soulevéd’autres revendications plus spécifiquesà la wilaya de Bouira, telles l’ouverturede plus de postes budgétaires pour tama-zight dans le secteur de l’enseignement,la généralisation de son enseignement àtravers l’ensemble des établissementsscolaires et son adoption comme langueofficielle au niveau des administrations de la wilaya : «Le constat concernantTamazight est alarmant dans la wilaya deBouira. Les postes budgétaires qui lui sontréservés dans l’enseignement restent trèsminimes, voire insignifiants, surtout vu laforte demande citoyenne pour son ensei-gnement. Sa généralisation se fait aussiattendre, puisqu’elle n’est enseignée quedans 5 daïras sur les 12 que compte lawilaya. La directive de l’ancien Premierministre, instruisant le changement desfrontons des administrations publiques et des plaques de signalisation routière en introduisant tamazight, n’a pas été respectée. Nous réclamons l’introductionde tamazight dans l’administration, lescollectivités locales et la vie économiqueet publique des citoyens de la wilaya deBouira», écrivent-ils. Les étudiants gré-vistes n’excluent par ailleurs pas la possi-bilité de l’organisation d’une marche paci-fique à Bouira, la semaine prochaine, etappellent les citoyens de la wilaya à s’im-pliquer dans ce mouvement. A noter enfinque les résidentes de la cité universitaireKebbal Aïcha ont observé, durant la soiréede mercredi dernier, un rassemblementsilencieux à l’intérieur de la résidence universitaire, initié par le comité autono-me des étudiantes, en hommage aux mar-tyrs de la cause identitaire et pour récla-mer la généralisation de l’enseignementde tamazight.Oussama Khitouche

Grève généraledes étudiants

Évocation

Mohia ou Mohand U Yehia, deson vrai nom Abdallah

Mohya, est un poète, dramaturge,conteur et parolier algérien proli-fique. Peu connu du grand public,n'aimant pas être sous les feux desprojecteurs et préférant vivre trèsmodestement et dans l'anonymat, ilest considéré comme le père fonda-teur du théâtre d'expression kabyleet un grand monument de la cultureberbère, comme l'attestent ses pairsqui l'ont côtoyé ou les générationsqui se sont abreuvées de l'immensehéritage qu'il a laissé. Mohya est néle 1er novembre 1950 à Azazga,d'une famille originaire d'Ait Rbah

(Iboudrarène), et décédé le 7décembre 2004 à Paris. Brillantélève, d'abord à Azazga puis aulycée Amirouche de Tizi-Ouzou oùil décroche son baccalauréat en1968. Il obtient sa licence enmathématiques à l'universitéd'Alger en 1972. L'année suivante,il part en France pour poursuivreses études. À Paris, il intègre leGroupe d'Études amazighes créé àl'université de Vincennes. Il seral'un des animateurs les plus en vueet le plus prolifique des revuespubliées par ce groupe : Bulletind'Études Amazighes (BEA), puisTisuraf. À partir de 1983, il anime

la troupe Asalu, et c'est autour decette dernière qu'un atelier de tra-duction-adaptation s'est constitué.L'œuvre de Mohya est très diverseet s'inscrit dans trois registres :D’abord, l'œuvre littéraire consti-tuée de poèmes, de nouvelles etautres textes littéraires divers, créa-tion propres de l'auteur; L'œuvrelittéraire recueillie et/ou complétépar l'auteur; Les œuvres traduites etadaptées en kabyle par l'auteur àpartir de patrimoine littéraire étran-ger. Parmi celles-ci, on peut citerAm win yettrajun rebbi (En atten-dant Godot de Samuel Beckett),Aneggaru a d-yerr tabburt (La déci-

sion de Brecht), Tacvaylit, (La jarrede Luigi Pirandello), Moh Terri(La véritable histoire de Ah Q deXun Lu), Mohand U Ca3ban (Leressuscité de Lu Xun), Si Lpertuf(Tartuffe de Molière). L'œuvre deMohya, fruit de trente années detraduction, d'interprétation et deréflexions philosophiques, resteincontournable et une référencepour qui veut connaître la cultureberbère sous son ongle moderne.Mais un travail sur les sources desa vie privée et artistique resteencore à faire.

Le 7 décembre 2004 s’en allait Mohia

PRIX MOHIA Baisser de rideau sur les 9es Journées théâtrales

Les 9es Journées théâtrales en hommage audr amatur ge Mohia, tenues les 6 et 7

décembre, ont été clôturées par la remise despr ix aux trois lauréats du concours de la 4e édi-tions Mohia d’or de la meilleure dramaturgieen tamazight. S’expr imant sur la qualité destextes proposés au concours, le président dujury, M. Fetmouche, dira : «Malgré l’émergen-ce de jeunes talents et cette évolution extraor -dinaire de l’écr iture, force est de constater quele niveau des textes reste en deçà de nosattentes. Plusieurs écr its ont été rejetés. Pouraller de l’avant, il faut une écr iture dynamiqueet réfléchie et non un calquage sur Mohia». Lemoment le plus attendu de l’événement vien-dra, donc, à la fin de cette superbe présenta-tion. À l’exception des éditions précédentes, lesmembres de jury ont décerné, cette année, despr ix d’encouragement à Nora Bendr issi, LaazizSamah et Laifa Ait Boudaoud, s’ensuivra justeaprès la remise des pr ix de cette 4e édition.Dans une enveloppe scellée, l’animateur appelaun invité pour annoncer le gagnant de la 3eplace. Ainsi, le pr ix de bronze est revenu à

Toufik Kaoudji. Quant à la 2e place, le pr ixd’argent est attr ibué à Med-Larbi Sid Nas,alors que le pr ix d’or a été décerné au jeune AliBoudarène d’Adni, dans la région de LarbaâNath Ir athen, pour sa pièce «Abeddel nMeryem», une adaptation de la pièce «LesCapr ices de Mar ianne», du poète et dramatur -ge français Alfred de Musset, dont voici unrésumé : «Malha aborde Meryem pour lui par -ler de l’amour qu’Amar por te pour elle, maisMeryem n’est pas intéressée. C’est au tour deMoussa, l’ami d’Amar, d’aborder Meryem,cette fois-ci, pour l’informer de l’amour de sonami. Meryem refusa encore une fois. Ir r itée,elle demanda à son mar i Mouloud de ne pluslaisser entrer Amar et Moussa chez elle. Le jugedoute de la fidélité de sa femme. Cette dernièrese met en colère à cause de la domination mas-culine et à l’absence de choix : soit c’est unefemme froide, sans cœur, soit c’est une femmede peu de ver tu. Alors, elle décida d’avouer àMoussa qu’elle veut prendre un amant etqu’Amar lui déplaît. Mais, Moussa, par amourà son ami, tente une r iposte…» Pour Ali

Boudarène, ce jeune scénar iste et comédien,apparemment très ému, ce pr ix «est un encou-ragement pour aller de l’avant et continuerdans cette lancée». Etudiant en EPS à l’univer -sité de Boumerdès, Ali Boudarène a, à son actif,plusieurs consécrations : Lauréat du pr ix «AliMaachi» du président de la République en par -ticipant dans la discipline «Écr iture dramatur -gique» avec le texte théâtral «Lalla FadmaN’Soumeur ». Pr ix du jur y pour la pièce«Taqsidt n ledyur» à Boudouaou, Boumerdès etl’association «Al masrah El Boudouaoui» enpar ticipant autant que comédien. Grand pr ix«Le Masque d’or» pour la pièce «Lunga» àBoudouaou, Boumerdès et l’association «Almasrah El Boudouaoui» en par ticipant autantque comédien. Il a par ticipé, également, à plu-sieurs festivals locaux et internationaux, entreautres, la Tunisie, le Maroc et l’Egypte en tantque scénar iste et comédien avec le spectacle demar ionnette «Slilwan», technicien dans le spec-tacle pour adulte «Mohand Ou Chabane» auMaroc…

F. E.

Prix d’or à Ali Boudarère

Algérie - France

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017 L’ÉVÉNEMENT 3

Onze accords signés à Paris

Les onze accords concernentles secteurs de l'économie,de l' enseignement supé-

r ieur, de la formation profession-nelle, de la santé, des PME et de laCulture. Les deux par ties ontconclu, dans le cadre du par tena-r iat str atégique voulu par leshautes autor ités des deux pays,une convention de par tenar iatrelative à la création de filières deformation d'excellence des métiers

de l'énergie, de l'électr icité et desautomatismes industr iels. Dans lamême optique, une déclar ationd' intention a été signée par leGroupe PSA-Peugeot, le ministèrealgér ien de la Formation et del'Enseignement professionnels etle ministère français de l'Éduca-tion nationale, por tant création, àOran, d'un centre de formationpour les métiers de l'automobile.Sur le plan de l' enseignementsupér ieur, les deux pays ontconvenu d'une convention cadrerelative au à la recherche-forma-

tion et la recherche sur la languefrançaise et les expressions fran-cophones (LaFEF). Ce r éseau,créé par convention passée le 4décembre 2011 entre les deuxpays, prend la suite du program-me inter gouver nemental Ecoledoctor ale algéro-fr ançaise deFrançais (EDAF) dans le cadred'une for mation diplômante(magistère et doctorat) pour l’en-cadrement universitaire algér ien.Dans le même contexte, une autreconvention cadre a été conclueconcernant le réseau mixte des

écoles (RME), qui compte parmises membres 16 écoles nationalessupér ieures algér iennes, 15 écolespr épar atoires algér iennes et 7écoles françaises d’ingénieurs. LeRME vise la professionnalisationdes écoles nationales supér ieuresalgér iennes grâce à la mise enréseau avec des écoles françaisesd’ingénieurs. Deux autres accordsdans le domaine de la santé ont étésignés. Il s' agit d'un protocoled'accord entre le groupe SanofiPasteur et le groupe Saïdal pour laproduction de vaccins et d'un

accord pour la production de pro-duits oncologiques et de santéfamiliale en Algér ie par le labora-toire Ipsen, dont des médicamentssont présents dans plus de 115pays à travers le monde. Au planculturel, trois accor ds ont étésignés entre l'Algér ie et la France.Il s'agit de la reconduction de laconvention entre les Centresnationaux du livre (CNL) desdeux pays pour la pér iode 2018-2020, d'un accord de coopérationentre l' Institut supér ieur desmétier s des ar ts du spectacled'Alger (ISMAS) et l'Ecole régio-nale d'acteurs de Cannes (ERAC),un établissement de for mationsupér ieure au métier de comédien,et d'une convention annuelled'application entre l' ISMAS etl'ERAC pour la pér iode 2017-2018. Sur le plan des Petites etmoyennes entrepr ises (PME), unprotocole de coopération a étépassé entre le Club des entrepre-neurs et industr iels de la Mitidja(CEIMI) et la Confédération desPetites et Moyennes Entrepr ises(CPME Auvergne Rhône-Alpes).Le Premier ministre, AhmedOuyahia, a co-pr ésidé jeudi àPar is avec son homologuefr ançais, Edouard Philippe, lestravaux de la 4e session du CIHN.Il est accompagné d'une déléga-tion composée de plusieur smembres du gouvernement.

Onze accords decoopération entre

l'Algérie et laFrance ontété signés

jeudi à Paris, enprésence des

Premiers ministresdes deux pays,

Ahmed Ouyahia etEdouard Philippe,

à l'issue de la4e session du

Comité intergouver-nemental de haut

niveau (CIHN).

Macron, la restitution des crânes et le reste�d’ordrePointS. Ait Hamouda

La dernière visite de Macron, aussirapide fut-elle, ou laissera les Algériens

sur leur faim ou les satisfera. Cela dépendde la position qui nous semble la plusproche du débat. Cela dit, il advient dansles relations algéro-françaises, depuisl’élection de Macron, comme une sorte derapport schizophrénique : là où l’on croitque tout a été réglé, tout peut dérailler et laoù l’on croit que tout est bloqué, tout peutrepartir de plus belle. Certes la restitution

des crânes de martyrs exposés au musée del’homme à Paris et de copies des archivesde la colonisation, comme promis par leprésident de la République Française, sontde nature à apaiser les esprits, de part etd’autre de la méditerranée. Mais pastotalement, tant que la France ne présentepas son mea culpa à l’Algérie et à sonpeuple, aussi explicitement que celuiqu’elle a présenté au peuple juif pour sonimplication dans la déportation desisraélites durant la dernière guerremondiale. Et de plus, lorsque l’on évoque

les massacres, les déportations, les tueries,les tortures, les privations de libertésd’Algériens, rien ne permet de se suffired’excuses, même les plus plates. Que ledossier mémoriel satisfasse le ministre desMoudjahidine, ceci ne peut être qu’uneréaction diplomatique à un problèmed’envergure qui interpelle la France, pourlui rappeler son devoir de mémoire enversson passé colonial, totalement et dans ledétail. C’est un pas important, dans lesens de la reconnaissance des crimes ducolonialisme, mais pas assez. C’est vrai que

le premier homme de France a promis unevisite d’Etat en 2018, qu’à cela ne tienne,mais qu’est-ce qui garantit à cet égard qu’iltiendra ses promesses. L’Algérie en a vudes vertes et des pas mûres dans sesrelations avec l’ex-occupant, pour croiresur parole M. Macron. Mais il a le bénéficedu doute. Il n’était pas encore né lorsquel’Algérie recouvrit son indépendance, est-ce une raison pour s’exonérer des sesresponsabilités envers l’histoire des deuxpays ? Certainement non !S. A. H.

AHMED OUYAHIA, Premier ministre

Le Premier ministre AhmedOuyahia a affir mé, jeudi à

Par is, que le pr ésident de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika," se por te bien" et " dir ige bien" lepays. " S’agissant des nouvelles demon pays, je vous dirai que notrepr ésident de la République,Abdelaziz Bouteflika, se por te bienet que Dieu lui prête longue vie etbonne santé" , a déclar é M.Ouyahia lors de sa rencontre ausiège de l'ambassade d'Algér ie enFrance avec la communauté algé-r ienne établie en France, à l’occa-sion de sa présence dans la capita-le française dans le cadre de la 4esession du Comité intergouverne-mental de haut niveau (CIHN)." Cer tes, notre Président n’a plustout le dynamisme que vous luiavez connu lor sque vous l’avezrencontré en 2000 et en 2004 ici en

France. Cependant, et contraire-ment à toutes les rumeurs et pro-pagandes véhiculées par cer tains àpar tir de l’Algér ie ou à par tir del’étranger, notre Président dir igebien le pays dans tous lesdomaines, et il n’y a ni cabinetnoir, ni pouvoir occulte à Alger" , aajouté M. Ouyahia. Il a indiquéque l’Algér ie " vit son expér iencedémocratique qui s’améliorer sanscesse. Nos institutions sont éluesr égulièrement, toutes les cinqannées, et ce sera le cas pour lesprochaines élections présidentiellesen 2019" . Relevant que la sécur itéa été rétablie à travers le pays, M.Ouyahia a souligné qu’il " resteencore quelques ter ror istes quiactivent encore" , promettant quele pays " tr iomphera, soit avec lamain tendue de la réconciliationnationale, soit par la puissance de

notre Armée nationale populaire" .Pour le Premier ministre, " l’uniténationale se consolide sans cesse, etTamazight est venue renforcercette unité. La Constitution l’adésormais ér igée en langue natio-nale et officielle et elle est ensei-gnée dans les établissementspublics de l’éducation dans plus de20 wilayas en attendant la généra-lisation de cet enseignement aureste du ter r itoire national" . Il aajouté à, cet effet, que le Haut-commissar iat à l’amazighité " faitun tr avail promotionnel for mi-dable et l’Académie algér ienne dela langue amazighe ver ra le jourtrès bientôt" , estimant que toutcela " est bien loin de la propagan-de subversive de cer tains milieux" .

Synthèses R. N. et agence.

«Le Président se porte bien»Des mesures en faveur de la communauté nationale en France

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a annoncé jeudi à Paris plusieursmesures en faveur de la communauté nationale établie en France, souli-

gnant que ce que fait l'Etat algérien au service des ses ressortissants est "undevoir qu'il entend améliorer chaque fois que possible".Il a précisé, dans uneallocution prononcée devant des membres de la communauté à l'ambassaded'Algérie en France, que les jeunes de la communauté algérienne en Francequi souhaitent s'installer en Algérie pourront bénéficier des dispositifs d'aideà la création de micro-entreprises. Ces dispositifs, a-t-il expliqué, accompa-gnent les jeunes de 18 à 35 ans dans plusieurs activités, depuis l'agricultureou la production de biens et de services, jusqu'à l'ouverture de cabinets demédecins ou de bureaux d'architectes. Le Premier ministre a indiqué que lescompatriotes de la communauté qui souhaitent investir en Algérie "pourrontbénéficier de tous les régimes d'avantages ouverts aux investisseurs natio-naux résidents", faisant observer que l'Algérie a "tant besoin" du savoir-faire, des compétences et des capitaux de ses enfants expatriés pour sondéveloppement économique. L'autre mesure importante, très revendiquée,concerne l'acquisition de logement en Algérie par les membres de la com-munauté qui, désormais, pourront accéder aux différents dispositifs de pro-motion immobilière, y compris, a-t-il précisé, ceux qui relèvent des pouvoirspublics. Il a également annoncé l'ouverture au courant de 2018 l'ouvertured'une banque en France, filiale de la Banque extérieure d'Algérie (BEA),aux profits de ses ressortissants qui désirent en être clients, et au servicedu flux commercial entre l'Algérie et la France, précisant que les procédurespour cette ouverture "sont en cours de mise en place".

BÉJAÏA 6ème édition du Festival national de la montagne

Dans ce sillage, l’association amis en place un r icheprogramme qui s’étale du 8

au 15 du mois en cour s. Lesobjectifs retenus pour cette 6èmeédition sont : Célébration de laJ our née inter nationale de lamontagne, étude de réalisation d’ungrand circuit tour istique sur toutela chaîne des Babors, identificationdes potentialités en faune et en floredans cet espace impor tant,sensibilisation des populations de lachaîne des Babors pour implicationdans la sauvegarde de cet impor tantespace montagneux et forestier,valor isation des divers patr imoineslocaux (ar tisanat, culture,agr iculture, traditions dialectes…)des populations vivant dans cetespace, susciter un mouvement deretour et de r éoccupation desvillages abandonnés dur ant ladécennie noire, rendre hommageaux paysans de montagne et à lafemme rurale et, enfin, impliquerles spor ts de montagne dans ledéveloppement dur able. La 6e

édition du Festival national de lamontagne est placée sous le thème«La Montagne sous pression,climat, faim, migration». La wilayade Béjaïa est connue par son aspectmontagneux qui prédomine (prèsde 75% de la super ficie totale). Lespaysages des montagnes sontdiversifiés en faune et en flore etchaque r égion est vue avec sesnuances en faune et en flore et encultures populaires millénaires. Lavie actuelle en montagne aconsidér ablement évolué tantpositivement que négativement :l’Etat algér ien a investi dans lesinfrastructures de base en faveurdes populations (écoles, centres desoins, transpor ts, électr icité, gaz deville, aides à la construction ruraleet à l’agr iculture rurale…), mais le

côté négatif est à constater, selon lesresponsables organisateurs de cettemanifestation, «dans un for t exoderural vers les villes. Les incendiesde for êts ont considér ablementr éduit le tissu végétal de nosmontagnes et cela a affecté le stylede vie des populations rurales et lesinstallations de dépotoir s sauvagesont contr ibué à une pollutiongénéralisée des espaces. Et ce quiaffecte le plus les paysages ambiantsest le recour s aux constructionsmoder nes qui ne tiennent pascompte de l’architecture ancestralequi est un patr imoine inestimable àpréserver en faveur des générationsmontantes. L’agr iculture demontagne dans la wilaya de Béjaïaest une agr iculture r ur alebiologique et l’élevage dans sa

diver sité, qui constituent lesressources pr incipales despopulations paysannes. Notreprojet vise à promouvoir lesdiver ses cultures populairespr ésentes dans nos différentesrégions, pour renforcer l’identité denotre peuple dans sa plur alité»,concluent-ils. Par ailleur s, leprogr amme concocté pour cette6ème édition compor ter a, entreautres, finale de la coupe d’Algér ie(à Aït Smail) en cour sed’or ientation, reboisements,r andonnées, expositions,championnat national d’escalades(à Tizi N’Ber ber ), animationsculturelles (maison de la culture deBéjaïa), visite de solidar ité au profitde la femme rurale.

Rachid Z.

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017ACTUALITÉ4

Un rendez-vous avec la nature !

19 cas recensésen deux jours

BOUMERDÈSCampagnede dépistagedu diabète

En deux journées, 200 per -sonnes ont bénéficié d'un

diagnostic, dans le cadre de lacampagne de dépistage orga-nisée, depuis lundi dernier, auniveau du siège de la wilaya.«On a décelé 19 cas de diabèteselon un décompte effectué jus-qu'à aujourd'hui (mercredi) enmilieux de journée», précisaitl'un des organisateurs del’opération. Nous apprendronsqu’un staff de 20 praticiens dedifférentes spécialités estmobilisé jusqu'au 13 décembre,afin d’assurer la pr ise en chargedes patients. Celle-ci comprendnotamment une analyse desang, pour déterminer le taux

de glycémie. Un traitement estensuite préconisé aux patients, en distinguant ceux de type1 et de type 2. Des psychologues et un impor tant staff deparamédicaux par ticipent àcette campagne lancée par lesservices de la wilaya enpar tenar iat avec une sociétémédico-pharmaceutique danoise.Salim Haddou.

Un réseau decambrioleursdémantelé

Sour El-Ghozlane

La br igade de la policejudicaire de la sûreté de

daïra de Sour El-Ghozlane, ausud de la wilaya de Bouira, aréussi, avant-hier, jeudi, àdémanteler une dangereusebande de malfaiteurs. Composéede six individus, elle s’étaitspécialisée dans le cambr iolagedes maisons et des locauxcommerciaux dans la ville deSour El-Ghozlane. Selon unesource locale, le démantèlementde ce réseau et l’ar restationdes mis en cause s’est faite suite à une longue enquête,qui date de plusieurs mois,enclenchée suite àl’enregistrement de plusieurscas de cambr iolage dans cetteville. Notre source précise quele dernier acte de vol a été commis durant la nuit du lundidernier par cette bande, auniveau du quar tier Ben Qor tbi,où une villa appar tenant à une famille d’immigrés a étécambr iolée et des objets devaleur ont été subtilisés. Suite à l’enquête menée par la police, les six membres ont été identifiéset appréhendés. Ils sont âgésentre 27 et 39 ans et sont tousor iginaires de la ville de SourEl-Ghozlane. Des objets voletsont été, aussi, récupérés dansles domiciles de deux suspects.Après l'accomplissement desprocédures légales, les suspectsont été présentés devant leprocureur de la Républiqueprès le tr ibunal de Sour El-Ghozlane qui les a placés endétention provisoire. O. K.

Protection de la bande boisée d’Aokas

Le comité appelle à une marche aujourd’hui

Suite à une réunion, tenue vendredi dernierpar la société civile, le comité citoyen appel-

le à une marche populaire, samedi prochain, àpar tir de 10 heures. Cette marche s’ébranleraà par tir de la placette de la poste jusqu’à laplage, où se trouve la bande boisée, objet delitige entre la population et les autor ités. Cetteaction de rue a été décidée pour demander auxautor ités de veiller à l’ar rêt de la destructionde la bande boisée, de procéder à la démolitiondu mur ér igé au niveau de l’ex-camping fami-lial de la Sonatrach, d’annuler les pseudo-pro-

jets d’investissement tour istique prévus auniveau de cette bande boisée et, enfin, de la res-tituer à la collectivité, et ce pour l’aménager enparc naturel. Le projet de réalisation d’unezone d’expansion tour istique à Aokas, initiépar l’agence de développement tour istique, afait réagir les citoyens de la localité qui se sont,immédiatement, constitués en collectif de pro-tection de la bande boisée, laquelle est menacéepar la construction d’hôtels au bord de la merd'Aokas, synonyme de l’abattage des arbres laconstituant. Les ter rains ont été concédés, à

l’insu de la major ité de la population, par leComité d’Assistance à la Localisation et à laPromotion des Investissements et de laRégulation du Foncier (Calpiref). Depuis, lapopulation ne cesse de monter au créneau, enorganisant moult actions de protestation, et cepour faire annuler le projet de réalisation de lazone d’expansion tour istique dans le seul butd’éviter l’abattage des arbres, soulignent plu-sieurs animateurs du mouvement citoyen.

A. Gana

Conflit Cnapeste - Direction de l’éducation

Une commission d’enquête ministérielle à Béjaïa

Pour éviter que la situation secorse davantage, le ministère de

l’Éducation nationale a décidé d’en-voyer une commission d’enquêteministér ielle au niveau de la wilayaBéjaïa. Louable tentative de mettrefin au bras de fer qui oppose leCnapeste, lequel avait enclenchéune gr ève illimitée depuis deuxsemaines, à la direction de wilaya del’éducation. Cette commissionministér ielle, très attendue par lesyndicat gréviste, est à pied d’œuvredepuis mercredi der nier. «Nousavons favorablement accueilli cettedécision du ministère de l’Éduca-tion nationale, car nous avons

demandé, dès le début, à ce qu’unecommission de haut niveau soitdépêchée dans notre wilaya pourassainir l’ensemble des situationspendantes et le personnel qui nes’acquitte pas de ses tâches conve-nablement», a indiqué Z. Slimane,le coor dinateur de wilaya duCnapeste. Ce dernier a affirmé quele bureau de wilaya attend, avecimpatience, de rencontrer cettecommission et voir les conclusionsde son enquête. «Nous restonsattentifs à l’évolution de la situa-tion. Nous sommes dans l’attente derencontrer les membres de cettecommission pour leur exposer nos

doléances. Nous attendons d’elledes décisions fer mes et cour a-geuses», a-t-il annoncé. Pour sapar t, le directeur de l’éducation adéclaré que cette commission est àBéjaïa pour assister les différentsser vices de l’Académie, afin detrouver des solutions aux problèmeset doléances expr imés par leCnapeste. «Cette commission estvenue pour nous aider à régler lesquestions pendantes au niveau desdifférents services», a-t-il expliqué.En outre, ce même responsable arassuré les grévistes que les situa-tions financières pendantes serontpr ises en char ge d’ici le 20

décembre, soit avant la fin du délaide réception des dossier s par lecontrôleur financier. Par ailleurs, laprésence de cette commission d’en-quête ministér ielle à Béjaïa neconstitue pas, en elle même, pour leCnapeste, selon son coordinateur dewilaya, la seule gar antie pourmettre fin à son mouvement degrève illimitée. «Nous allons main-tenir le mot d’ordre de grève jus-qu’à ce que nous voyons les conclu-sions et les décisions de cette com-mission», a annoncé Z. Slimane.

Boualem S.

Sous l'égide dela fédération

algérienne de ski et sports de

montagne et encollaboration avec

ses différentspartenaires,

l’association Assirem Gouraya,

s’apprête à célébrer la Journée

internationale dela montagne quicoïncide avec le

11 décembre.

du jour APC DE TIZI-OUZOU Ouahab Aït Menguelletinstallé pour un nouveau mandat

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017 ACTUALITÉ 5

«Pas un centimètrede terre à céder !»

La cérémonie s’est dérouléeen présence d’anciens etnouveaux élus ainsi que de

plusieurs autres personnalités àl’instar du député indépendantNordine Ait Hammouda, LounisAit Menguellet, le chanteuradulé et cousin du maire. Pourrappel, Ouahab Ait Menguelletavait chapeauté une liste indé-pendante dénommée «Tagmat»lors du dernier scrutin où il araflé 15 sièges, un suffrage histo-r ique pour la commune de Tizi-Ouzou. D’ailleurs, le constat n’apas échappé au premier magis-trat de la wilaya lors de sa pr isede parole qui a qualifié la com-mune de «la mieux élue» à l’é-chelle de la wilaya. M. MohamdBouder bali, r evenant sur ledéroulement de l’opération élec-torale, n’a pas caché sa satisfac-tion du déroulement et du tauxde par ticipation enregistré. «Lesélections se sont passées dans desconditions tr ès appr éciables,dans le calme et la sérénité, sans

aucun problème majeur (…) letaux de par ticipation a dépasséce que nous attendions», a-t-ildéclaré. Pour rappel, le taux depar ticipation aux électionslocales dans la wilaya était de44% pour les APC et de près de38% pour l’APW. Ce qui dénote,pr éciser a le wali, «du regaind’intérêt de la chose politique etsur tout un regain de confiancepour la gestion des APC, ce quipermettra une gestion transpa-rente des affaires publiques». Lewali a énuméré les problèmesqu’il a jugés majeur s etdevraient constituer une pr ior itédans la gestion du prochainmandat. Il s’agit, selon lui, dufoncier, l’anarchie dans l’urba-nisme et de l’hygiène, tout enlouant l’effor t qui a été faitdurant le mandat précédant. Enoutre, il exposera le problèmedes cimetières, «il n’est pas nor -

mal qu’une commune commeTizi-Ouzou ne trouve pas de lieuoù enter rer ses mor ts», regrette-r a-t-il. Dans un autre sillage,«l’APC de Tizi-Ouzou gère 4millions de dinars, tout budgetconfondu, avec un taux deconsommation d’à peine 30% »,notera le wali. Il a invité les élusà œuvrer pour l’intérêt de lapopulation qui devrait être laseule politique au sein de l’as-semblée. De son côté, le P/APCélu a appelé à la fraternité, enprécisant que la liste qu’il amené assurera le travail qu’il luiest assigné en donnant un nou-veau visage à la commune deTizi-Ouzou, l’image de la wilaya,dir a-t-il. Ouahab AitMenguellet r éitère sa fier téd’être parmi les siens et a remer-cié ceux qui ont voté pour lui, eninvitant la population à s’unirautour de son équipe pour pou-

voir réaliser son programme etaller de l’avant «ensemble» pourla gestion de la commune. Dansson allocution, il pointera dudoigt «le trafic du béton», touten assurant «que jamais un cen-timètre du bien de la communene sera ni cédé, ni vendu». Enfin,il a tenu à donner un messaged’espoir à la jeunesse de Tizi-Ouzou, en rappelant que c’est sapr ior ité et que beaucoup dechoses peuvent être faites dansce sens. «Des hommes et desfemmes et une bonne volantésont là pour y par venir »,conclut-il. Pour rappel, en plusdes 15 sièges de Tagmat, le FFS,le FLN et le RND ont pu décro-cher 4 sièges chacun, le RCDquant à lui, et Alter nativecitoyenne ont eu respectivement3 sièges.

Kamela Haddoum

Le maire de lacommune,

chef-lieu de lawilaya de

Tizi-Ouzou,M. Ouahab AïtMenguellet, a

été installéavant-hier par le

wali MohamedBouderbali.

NORDINE AÏT HAMMOUDA,

député indépendant

«Je suis présent à la cérémonie d’installation de Ouahab AïtMenguellet, au nom de la fondation Amirouche. N’oublions pas

que c’est le fils de M’Barek Aït Menguellet, nous lui apportons toutnotre soutien. Ceci d’une part. D’autre part, je crois qu’il y a commeune justice divine. Voilà quelqu’un qui était maire du RCD jusqu'à cestrois derniers mois. Il a été présenté par ce dernier comme le meilleurmaire de la wilaya, il a fallu qu’il quitte le parti pour que les insultes lesplus viles, les plus mesquines, les plus immondes soient lancées contrelui. Le peuple de Tizi-Ouzou a su reconnaître les siens, il lui a apportéson soutien massif. Justice est rendue à cet homme.»

LOUNIS AÏT MENGUELLET,poète et chanteur

«Par la victoire de Ouahab, c’est lacommune de Tizi-Ouzou qui a

gagné, parce que personnellement jeconnais cet homme, je sais qu’il aaccompli un mandat exemplaire et je

sais qu’il fera encore plus pour le pro-chain. Je lui dis bon courage, bon vent

et qu’il ne se laisse pas décourager.» Propos recueillis par K. H.

AIR ALGÉRIELe ministre des Transports

n’écarte pas l’option

Le ministre des Transpor ts et des travauxpublics, Abdelghani Zaalane, n’a pas

exclu, jeudi en marge de la visite d' inspectiondes projets de son secteur dans la wilayad'Alger, une hausse du pr ix des billets de lacompagnie aér ienne Air Algér ie. S’expr imantsur la situation de la compagnie, il diraqu’elle " n'est pas en situation de faillite" ,affirmant qu'elle connaît seulement des diffi-cultés financières et qu'elle tente actuelle-ment de surmonter. S’étalant sur le sujet leministre a indiqué qu’un plan de développe-ment de la compagnie est en cours d'élabora-tion et qu'une nouvelle équipe en charge dece dossier a été installée depuis environ sixmois, ajoutant que la hausse des tar ifs d'AirAlgér ie n'est pas à écar ter. Pour ce qui est dusecteur des Travaux publics, M. Zaalane afait état de l'existence de 40 projets à Alger, à savoir, des projets de dédoublement et d'ex-tension de routes, précisant que le finance-ment de ces projets sera à hauteur de 80%du budget de la wilaya d'Alger. Il a égale-ment fait état de l'existence d'un grand pro-jet sur la réalisation de 7 tronçons routiersqui devront alléger la congestion routière etconcrétiser une fluidité dans la circulationautomobile à l' intér ieur de la capitale. Aucours de cette visite d' inspection dans dessites de projets en cours de réalisation, leministre a inspecté le site d' implantationdu projet de métro au niveau de la place des Mar tyrs, ainsi que du projet d'aménage-ment du front de mer El Kettani à Bab ElOued. Sur les hauteurs d'Alger, plus précisé-ment dans la commune de Ben Aknoun,M. Zalaane a procédé à l' inauguration duprojet de dédoublement du boulevard 11décembre 1960, ainsi qu'à l' inspection d'unchantier de réalisation de la double voiereliant la RN36 à la faculté de droit et ausiège d' interpol.

Le nouvel aéroport opérationnel en 2019

Le ministre a, par ailleurs, inauguré la tré-mie réalisée au niveau de la RN1 reliant lescomplexes résidentiels Djenane Sfar i et AinEl Malha, et a procédé au lancement destravaux de connexion des échangeurs etdu nouveau tracé de l'échangeur du cheminde wilaya n° 155, l'échangeur Sud, et quisera renforcé par la réalisation d'ouvragesd'ar t. Le ministre a inspecté également l'axemenant du siège de la Garde républicaine auniveau des Eucalyptus vers Alger, se félicitantdu taux d'avancement des travaux de réalisa-tion des routes notamment le chantier deréalisation du dédoublement de la voie liantAin Taya à Rouiba. M. Zaalane a affirmé que" le gouvernement compte mettre en oeuvrele plan global de réalisation des extensionsdu métro et du tramway selon les ressourcesfinancières de l'Etat, indiquant que les nou-velles extensions du métro seront exploi-tables à par tir du début 2018. Par ailleurs,le ministre a rappelé l'existence d'un systèmede gestion du trafic routier à Alger confié àune société mixte algéro-espagnole activantdans le domaine, indiquant que les étudesconcernant le choix du quar tier pilote pourl'application de ce système seront lancéesdans un mois. " L'objectif de ce système estla réalisation de 300 feux tr icolores par lecentre de gestion du trafic routier avec l' ins-tallation des plaques et des panneaux électro-niques signalant des embouteillages, des acci-dents ou autres" a-t-il ajouté. S'agissant dunouvel aéropor t international, le premier res-ponsable du secteur a affirmé que le tauxd'avancement des travaux avait atteint 75% ,précisant que le projet sera livré en sep-tembre ou en octobre prochain et seraopérationnel en 2019.Synthèse A. H. et agence.

Le billet coûteraplus cher !

«C’est la victoirede Tizi-Ouzou»

«Justice a étérendue à cet homme»

Tizi-Ouzou

Le voleur des mosquées arrêté

Selon un communiqué dif-fusé par la deuxième sûreté

urbaine de Tizi-Ouzou, le pré-sumé voleur des mosquées afait l’objet d’une ar restation,la semaine dernière. En effet,après des informations faisantétat de plusieurs vols enregis-

trés dans plusieurs mosquéesde la ville de Tizi-Ouzou et deses environs, les éléments de lapolice de la 2e sûreté urbaineont mené une enquête qui apermis l’ar restation du voleuren flagr ant délit. Plusieur sobjets volés ont été retrouvés

sur lui, entre autres, deux télé-phones por tables, un trousseaude clés, dont celle d’une voitu-re et d’autres d’un appar te-ment qu’il s’apprêtait à cam-br ioler. Le mis en cause a étépr ésenté, avant-hier, jeudi,devant le procureur de la

République du tr ibunal deTizi-Ouzou qui a requis contrelui une peine de trois ans enplus d’une amende de 100 000DA.

Fahem C.

C’est ce côté histor ique decette montagne qu’ungroupe de r andonneur s,

composé de trois journalistes etencadré par le guide de montagneLounes Méziani, et le chefd’antenne de Tala Guilef du ParcNational du Djurdjura, MahdiAbdelaziz, a voulu découvr ir, 60ans plus tard, en par tant sur lestraces des héros de cette fameusebataille et qui ont infligé à l’arméecoloniale française une cuisantedéfaite qui s’est soldée par 12soldats tués et un avion abattu.C’est dans des conditions plussereines et une météo beaucoupplus clémente que celles d’il y a 60ans, que les r andonneur s quin’avaient pas à guetter un ennemiembusqué, ont pr is le dépar t versTizi N’Tsenant, à par tir du villageAth Irane, perché à 1086 mètresd’altitude, dans la commune d’AitBouaddou (Daïra de Ouadhias), àune trentaine de kilomètres au sudde Tizi-Ouzou. La randonnée estentamée dans un décor plutôtbucolique, qu’on croir ait toutdroit sor ti d’un conte : une pistebordée de chênes et d’oliviers auxbranches chargées de fruits, desfemmes en habit traditionnel quisaluent les visiteurs avec un largesour ire, et même un ber geremmitouflé dans un bur nousaccompagné d’un enfant, quimène, sous l’oeil vigilant de deuxchiens, un troupeau de chèvresvers les pâturages alentours. A lasor tie de ce village, apparait unhameau coincé au creux d’unravin et dissimulé aux regards ducôté-Est, par une imposante

bar r ière calcaire, quasimentdénudée de toute végétation.Enfant de la r égion et finconnaisseur de son histoire,Ahmed N’Ath Kaci Ouamerraconte que, pendant la guer re delibér ation, les habitants de cevillage Ath Oulhadj, s’étaientréfugiés au sommet de ce rocherpour fuir les exactions de l’arméecoloniale. Les soldats français quiles ont suivis, ont décidé de lesencercler et s’installer au niveaude la seule source d’eau desenvirons, située en contrebas dusite où les villageois avaient pr isrefuge, attendant que la soif lesfasse redescendre, a-t-il ajouté ense r éfér ant aux témoignagesrecueillis aupr ès de per sonnesâgées de la région. C’était sanscompter sur l’intelligence deshabitants d’Ath Oulhadj qui onttrouvé une r use pour tromperl’ennemi. Dès le matin, les femmesrécupèrent des foyers consumésallumés la nuit, de la cendrequ’elles saupoudrent sur desvêtements. Elles se placent à unendroit visible des soldats françaisqui guettent plus bas, et secouentle linge avant de l’étende commepour le sécher. La cendre entombant donnait l’illusion degouttelettes d’eau qui se dégagentd’un linge lavé. Voyant cela, lessoldats fr ançais pensèrent qu’ildevait avoir une source d’eau ausommet du rocher et qui, en plus,devait être impor tante si lesvillageois se permettaient le luxed'y laver leur s vêtements. Ilsdécidèrent donc de lever le camp.Considéré comme un des fiefs dela r ésistance, l' armée fr ançaiseavait évacué et bombar dé lesvillages de cette région dont AthIrane et Ath Oulhadj, selon destémoignages de leurs habitants.En s’éloignant du village d’AthIrane, le parcours devient de plusen plus difficile. Ce n’est plus de lar andonnée mais plutôt del’ascension à travers des dolines

qui se succèdent en chapeletinterminable qui semble vouloirtoucher les nuages dans leur scourses vers le ciel. Le groupe der andonneur a dû effectuerplusieurs pauses pour reprendreson souffle mais aussi contemplerle paysage lunaire qui se dévoiletout autour.

Détermination des maquisards

C'est ce même parcour s, le 7décembre 1957, en pleinRévolution contre le colonialismefrançais, que le Djurdjura, qui aaccueilli de valeureuxmoudjahidine qui ont choisi larudesse des maquis de la liber tépour affranchir leur pays du jougcolonial, qu’un groupe decombattants avait emprunté pourtendre une embuscade à lasoldatesque coloniale. La neigerecouvrait les cimes du Djurdjuraqui s’apprêtait à inscr ire en lettresd’or une énième glor ieuse page del’Histoire du pays, et un froidglacial balayait un paysage fait dedolines de schiste gr is, dissuadanthommes et bêtes à pointer le nezdehors. C’est sans compter sur ladétermination d'hommes engagéspour une cause noble, la plusnoble qui soit, l’Amour de lapatr ie. Mue par cet amour for t,sincère et immaculé, MohZahzouh, aujour d’huioctogénaire, avait pr is par t à cettemission décidée par le ColonelAmirouche Ait Hamouda, pourlibérer des compagnonspr isonnier s, prenant, avec sescamar ades, la route ver s TiziN’Tsenant située à environ 1900 md’altitude. Le groupe deMoudjahidine, a r aconté MohZahzouh à l’APS, est ar r ivé dansla r égion d’Ath Heguene le 5décembre 1957 pour pr éparerl’embuscade. " Nous y sommesrestés deux jours, pour préparer

l’embuscade, mais l’endroit ne s’yprêtait pas, car trop dégagé etdécouver t, ne nous permettant pasun repli sécur isé. Nous noussommes donc déplacés pourrejoindre les falaises d’Asfis, entreAit Ergane et Ait Bouaddou" , serappelle-t-il. " Le 7 décembre 1957ver s 3h du matin, nous avonstraversé la route qui mène versTikejda et on nous a signalé laprésence de soldats français. C'estalors qu'on s’est déplacé vers AthAr gane dans un endroitstr atégique et nous voyions lessoldats français ar r iver à par tird’Agouni Gueghrane. Un premieraccrochage à eu lieu, pour couvr irdes moudjahidine qui étaient dansles environs et l’ennemi s’estreplié, r aconte Moh Zahzouh,dont l'âge à l'époque ne dépassaitpas les 19 ans. " Vers 10h, nousavons vu des hélicos ar r iver depar tout ramenant des soldats etvers 15 ou 16 heures, nous avionsvu des avions bombardant uneplate-forme à Tizi N’Tessenantpour per mettre aux avionsBanane qui servaient au transpor tde troupe et de matér iel de guer red’atter r ir. Donc nous noussommes rendus là-bas car cemême site était déjà presqueencerclé par les soldats del’Armée de libération nationale(ALN), ce qui nous offrait uneoccasion idéale pour uneembuscade" , a-t-il ajouté. Labataille fut rude et dura plusieursheures, mais la détermination et lecourage des maquisards de l’ALNqui combattaient pour une causenoble et juste, l’indépendance deleur pays, l’empor ta sur lal’avantage matér iel de l’arméecoloniale. Les per tes furentlourdes coté français, qui a perdu12 soldats et un avion dereconnaissance, que lesmoudjahidine appelaientTamouchar t, abattu par unmoudjahid embusqué dans unendroit stratégique avec un fusil

mitrailleur. " Celui-ci était tombédu côté du pic d' Issig issig, à plusde 2000 mètres d’altitude" , sesouvient Moh Zahzouh.

Cuisante défaite de l’ennemi

À l’issue de cette même bataille,les moudjahidine ont récupéré 4Matt 49, une car abine, desmunitions, des montres, destreillis et autres chaussures, aajouté ce même Moudjahid qui adit regretter la per te ce jour-làd’un compagnon d’arme qui a étéenter ré du côté du lac Agoulmim,en raison de la difficulté de por terson corps à travers les falaisesescar pées de cette par tie duDjur djur a. L’éprouvanteascension effectuée par les cinqrandonneurs, 60 ans plus tard,jusqu’au pic d’Issig Issig, se veutêtre un hommage aux mar tyr stombés aux champs d’honneur. LeDjur djur a demeure un mythepour les histor iens, par rappor taux sacr ifices des maquisards etaux conditions de résistance face àl’armée coloniale. " Ces valeureuxcombattants avaient sillonné tousces espaces escar pés, dans desconditions climatiques exécrables: chaleurs tor r ides en été et froidglacial et climat neigeux enhiver" , a relevé Lounes Mezianipour qui la randonnée a permis demarcher sur les tr aces demoudjahidine ayant per mis desaisir une infime par tie de cequ’ils avaient endur ée dur antcette pér iode cr uciale de laRévolution. Le Djurdjura, au-delàde ses paysages pittoresques, estaussi, admet-on, un symbole pourla nouvelle génér ation quidécouvre le rôle majeure de cettemajestueuse montagne durant dela guer re de libération nationale àtravers des randonnées on ne peutplus instructives.

TIZI N’TSENANT En souvenir de la bataille du 7 décembre 1957

Montagne auxpaysages

époustouflants, leDjurdjura est aussi

un endroit richeen histoire qui

conserve, gravédans ses roches,

de glorieusespages de la

Révolution telleque la bataille du 7 décembre 1957.

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017REPORTAGE6

Randonnée sur les traces des héros…

Après les lycéens de TiziGheniff qui ont expr iméleur colère mardi dernier,

ce sont ceux de Draâ El-Mizanqui ont battu le pavé avant-hier(jeudi). Tout a commencé lorsqueceux du lycée de Ain Zaouiaaprès avoir parcouru plus de sixkilomètres à pied, c'est-à-dire deleur chef-lieu communal jusqu'àDraâ El-Mizan brandissant desbanderoles en scandant «assaazzeka, tamazight tella, tella» ontatteint l'entrée de la ville. Unefois ar r ivés au por tail du lycée AliMellah, ils marquèrent une hâteen scandant les mêmes slogansavant de pénétrer dans cet éta-blissement calmement et faire

sor tir leurs camarades. La foules’est amplifiée. Puis, ils regagnè-rent le lycée Said Hamdani etenfin le lycée polyvalent(Technicum) Aomar Oudni dit SiMoh Nachid. Ils ar pentèrentl'avenue pr incipale sur une dis-tance de plus de trois kilomètres.Ils étaient plus d'un millier, endépit d'un froid glacial qui fouet-tait leurs visages sous l’œil vigi-lant des services de sécur ité pourparer aux éventuels débor de-ments d'autant plus que c'est unjour de marché hebdomadaire.Ainsi, ces élèves demandent àl' instar des étudiants des univer -

sités des wilayas de Tizi-Ouzou etde Béjaïa de ne pas toucher à cetacquis hautement ar raché par uncombat de plusieurs générations.«Je sais que tamazight est languenationale et officielle. Mais pourle moment, elle n'est pas pr ise enchar ge comme il se doit parl'Etat. Et on craint que cet acquissoit remis en cause avec ce qui sepasse à l'APN où les représen-tants du peuple se sont opposés àsa promotion effective», dira unprotestataire faisant office d'en-cadreur. Tout comme cet inter lo-cuteur, d'autres ont expr imé leurcolère par rappor t à ce qui se dit

ici et là à propos de cette loi.«Nous exigeons qu'elle soit ensei-gnée dans toutes les écoles, lescollèges, les lycées et les univer -sités de l'Algér ie. Ou elle estlangue nationale et officielle ounon?» S'élèvera une voix d'unejeune fille qui agitait le drapeauamazigh. Ce n'est que vers midique ces lycéens se sont dispersésdans le calme alor s que leur scamarades de Ain Zaouia ontrepr is l' itinéraire du matin pourregagner leurs domiciles tout ensouhaitant qu' ils soient entenduspar les hautes autor ités du pays.

Amar Ouramdane.

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

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SAHARIDJAÏN EL HAMMAMAKBOU

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Plusieurs projets attribués

Le lycée enfin raccordé au gaz

Le tapisd’Ouaghzenen voie de disparition

Page 08

La contestation au niveau des

lycées de la wilayade Tizi-Ouzou ne

semble pass'estomper au

sujet de lasupposée loivotée à l'APN

privant tamazightde promotion.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:05 12:37 15:10 17:32 18:58FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 06:01 12:33 15:06 17:28 18:54Bouira 06:05 12:37 15:11 17:29 18:59

Des lycéens manifestentà Draâ El-Mizan…

PROTESTATION Promotion de la langue amazighe

La promotion de la langue amazighe apoussé les citoyens de Bouzeguène,

notamment les lycéens, à manifester. Unemarche pacifique a été organisée dans lamatinée de jeudi par les lycéens de cette daïra,pour dénoncer haut et for t la supposée déci-sion des par lementaires quant à l’adoption dela loi contre la promotion de tamazight. Maindans la main, les élèves des deux lycées quecompte cette région : le Technicum Frères

Hanouti de Loudha-Guighil et le lycéeColonel Mouhand Oulhadj de Bouzeguène,sont sor tis dans la rue pour dénoncer cettedécision. La manifestation a pr is le dépar tdepuis le Technicum sis à Loudha-Guighiljusqu’au CEM Hammadi sis au chef-lieucommunal. Les manifestants ont brandi l’em-blème berbère et des banderoles sur lesquelleson pouvait lire : «Assa Azeka, Tamazight TelaTela», «Ma Ulac Tamazight, Ulac, Ulac,

Ulac». La marche s’est déroulée dans lecalme, pacifiquement, encadré par un disposi-tif de sécur ité. «Aujourd’hui, c’est notre tourde défendre l’honneur de notre langue mater -nelle», a affirmé un lycéen. Avant que sacamarade ajoute : «Je suis une femme et jedéfend ma langue, ma culture, mon identité etmon pays».

Mahdjouba Aggab

� À Bouzeguène aussi

L'école primaire des frères Saraoui,située en périphérie nord de Raffour,

dans la commune de M’Chedallah, faitface à la surcharge des classes au pointoù sa responsable s’est vu contrainte àl'application du système de la doublevacation. Cet établissement du primairedispose en tout de six (6) classes pourun effectif de 293 élèves dont 45 enpréscolaire qui sont reçus dans la salleréservée aux enseignantes, laquelle aété aménagée provisoirement en classe.C'est une contrainte majeure qui serépercute sensiblement sur le rendementde cet établissement du premier cycledont ne cessent de se plaindre les ensei-gnants et les parents d'élèves depuis plu-sieurs années. Il convient de signalerqu'il a été retenu sur le chapitre desPCD de la commune de M'Chedallah unprojet d'extension de cette école à raisonde trois (3) classes depuis 2015 maismalheureusement il n’a toujours pasété exécuté, bien que le dossier ne soitficelé, selon une source proche del'APC. L’on a pu voir en compagnie de représentants des parents d’élèvesque même la cour a été sommairementaménagée par une couche de gravierconcassé pointu très gênant durant lesexercices d'éducation physique. Parconséquent, la moindre chute se résulte-rait par des écorchures et des plaies. À l’intérieur du bureau de la directricevégète sur une façade intérieure uncompteur électrique, ancien model, dontles fils dénudés sont sans aucune protec-tion ni couvercle. Signalons qu'un édifi-ce mitoyen de cette école, un bloc enR+1, qui abrite les 60 locaux commer-ciaux réalisés dans le programme duprésident des 100 locaux par communeau profit des jeunes, est dans un état dedélabrement du fait de ne pas êtreoccupés bien qu'ils soient attribués aveccontrats d'attribution individuels établis.L'APC, sur injonction de l’ancien waliMouloud Cherifi qui était en visite dansla localité a entamé les procédures derésiliation mais apparemment cette opé-ration n'a pas été menée à terme. Il suf-firait de libérer ces locaux inoccupés,notamment ceux de l'étage supérieurqui pourront être annexé à cette écoleprimaire pour solutionner cette contrain-te de son exiguïté, d'autant plus que desdélinquants qui accèdent à l’intérieurde cet étage qui surplombe la cour del'école gênent le personnel féminin.Pour conclure, tout le personnel de cetétablissement tant pédagogique qu'admi-nistratif est en totalité féminin exceptionfaite d'un agent polyvalent et uncuisinier récemment affecté. O. Soualah

Six classes pourprès de 300 élèves

Raffour

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017BÉJAÏA8

Tigrine

Le mausolée de SidiMessaoud restauré !

Ce mausolée est situé dansun espace sauvage en plei-ne pineraie, à 10 kms du

village «Tigr ine». À la croisée dedeux petits affluents, ce lieu estbâti sur une butte. Munis dematér iaux de construction, lesjeunes volontaires ont refait latoiture et tapissé les murs avecune nouvelle couche de ciment.La der nière phase a été depeindre ce lieu de recueillement,déser té il ya plus de 20 ans àcause du ter ror isme. «Je tiens àféliciter ces jeunes pour leuraction de restauration de «lem-kam n Sidi Messaoud». En effet,ce lieu avait vraiment besoin deces travaux, d'autant plus qu’ilmenaçait ruine, lui qui date deplusieurs siècles et constitue lamémoire collective de notre villa-ge», nous dit un habitant. Sidi

Messaoud, raconte-on, «vint versle 18ème siècle dans ce village, enprovenance de la localité d'Ahnifà Bouir a». Selon ce qui estr aconté à son sujet, SidiMessaoud était un homme pieux,qui s' isolait pour adorer dieu. Cesaint était consulté par la popula-tion, notamment pour résoudredes conflits. Avant sa mor t, SidiMessaoud, dit-on, a souhaité qu' ilsoit enter ré dans un endroit, ins-pirant la peur. En effet, son vœufut exaucé après sa mor t. Cet

homme est devenu le saint tutélai-re de ce village, un lieu où desoffrandes (waâda) sont souventorganisées en son honneur. Lessages du village racontent qu'àchaque fois que la sécheresse per -durait dans le temps, les villa-geois descendaient vers ce mau-solée, pour pr ier. «Le ciel se met-tait alors à couvr ir et de grossesgouttes de pluie tombaient à toutrompre. Nous prenions nosjambes à nos cous, pour ne pasêtre empor tés par la cr ue de

l'oued Tigr ine. La «baraka» deSidi Messaoud est vraiment réel-le», relate une femme âgée duditvillage. À chaque fois qu’il y avaitune cérémonie dans ce mausolée,des banquets étaient aussi orga-nisés, où on invitait les habitantsdes villages avoisinants. On invi-tait aussi les «Aïssaouias», pourpr atiquer ce que l' on appelle«Ajeddeb», une danse avec per -cussion jusqu'à la transe.

Syphax Y.

Un groupe dejeunes du village

Tigrine, à 5 kmde Boudjellil, apris l'initiative

de restaurer le mausolée deSidi Messaoud.

SIDI AÏCH Le macabre jeu de la baleine bleue frappe encore

Un jeu, s’intitulant «challenge de labaleine bleue», tue récemment deux

adolescents à Sidi-Aïch à Béjaïa.Généralement, les adolescents se connectentsur internet, pour chatter et par tager desphotos, mais ceci n’est que la face visible del’iceberg. Incité par un administrateur àtravers un jeu, s’intitulant «Blue WhaleChallenge», un enfant de 15 ans s’est donné,mercredi dernier, la mor t à Màala dans lalocalité de Sidi-Aïch, située à 45 kms duchef-lieu de Béjaïa. Le jeune garçon, élèveau lycée Màala, répondant aux initiales deB. B., s’est suicidé par pendaison dans sachambre, en acceptant l’ultime challenge dece jeu macabre, un jeu qui consiste à releverdes défis dangereux, comme, entres autres,se donner la mor t par pendaison ou se jeterdu haut d’un pont ou d’un immeuble, d’oùl’appellation de «baleine bleue». Son nom, à

consonance animalière, semble anodin,mais le «Blue Whale Challenge», qui débu-te par des défis simples, peut culminer rapi-dement par le suicide d’un adolescent. Cejeu mor tel a fait une autre victime à lavallée de la Soummam, à savoir une élèvedans un lycée de Sidi-Aïch. La dénomméeL.F. avait également mis fin à ses jours, ense suicidant. La nouvelle du suicide de cesdeux adolescents a jeté l’émoi sur la popula-tion de cette paisible localité. Une mère defamille, choquée par la ter r ible nouvelle, n’apas manqué de dire: «Vous devez tous vér i-fier les por tables et tablettes de vos enfants,car je crois que, si ces enfants ont joué à cejeu, c'est que tous leurs amis, cousins etcamarades de classe y jouent aussi. Faitesattention à vos enfants, ce jeu est très dan-gereux. Un appel aux jeunes qui jouent,même s' ils vous menacent, ne faites r ien.

C’est une menace vir tuelle qui ne pour rapas vous atteindre. À la société civile des'organiser, pour sensibiliser les gens àmettre un terme à ce phénomène». «En lais-sant les jeunes jouer à ce jeu, on les pousseindirectement à faire des actions et desgestes qui peuvent être potentiellement sui-cidaires», dira un parent. Les parents doi-vent être vigilants quant à la fréquentationdes réseaux sociaux par leurs enfants, maisil est tout de même difficile de savoir tout cequi s’y passe et tout ce qu’ils y font.D’autres cas ont été également constatés, aumois de novembre dernier. En effet, unenfant de 11 ans s’est donné la mor t parpendaison à Saleh-Bey, situé à 40 kms ausud-ouest de Sétif. Pour rappel, à la fin2016, des per sonnes ont été ar rêtées etaccusées pour incitation au suicide enRussie. Rachid Z.

Adekar

Le lait pasteur isé, conditionnéen sachet, se fait de plus en

plus rare et cher à Adekar. Depuisplusieurs mois, le litre de lait estcédé, non pas à 25 DA, son pr ixadministré, mais à 30 DA. «Noussommes doublement pénalisés.Après les restr ictions opérées surles quantités livr ées, noussommes sommés de débourser unsurplus de 5 DA», nous dit uncitoyen de Toukval, le chef-lieucommunal. «Nous nous sommes

retrouvés devant le fait accompliet nous n’avons d’autre choix quede subir», ajoute-il. «Les gens ontfini par se faire à la nouvelle tar i-fication imposée par les com-merçants. Leur seule préoccupa-tion reste la disponibilité du lait,ce qui est loin d’être la cas», affir -me un père de famille. D’aucunssoutiennent qu’il faut être unsacré veinard, pour trouver dulait, tant la tension sur cettedenrée de base est impor tante. «Il

faut être au bon endroit et au bonmoment, pour se faire servir ceproduit, limité à deux sachets parpersonne», témoigne un retraité.Mettant à profit le déséquilibreentre une offre dér isoire et unedemande toujours aussi soutenue,cer tains commerçants indélicatsn’hésitent pas, signale-t-on, às’adonner au favor itisme et à lavente concomitante. «Il y a unerétention de la marchandise. Lelait pasteur isé n’est jamais exposé

au regar d de l’acheteur, maisstocké dans l’ar r ière boutique. Ledroit du consommateur estbafoué», dénonce un citoyend’Adekar. Le lait de vache estégalement de moins en moins dis-ponible dans le commerce, infor -me-t-on. «Même à 60 DA le litre,ce lait, qui nous venait à la res-cousse, est maintenant devenuintrouvable, tant la production aaccusé un net recul», souligne-t-on. N. Maouche

Le lait en sachet plus rare et plus cher

Suicide de 2 adolescents

Akbou

Plusieurs projets attribués!

Plusieurs projets, ayant trait àl'aménagement urbain, ont été

attr ibués aux entrepr ises réalisa-tr ices, le mois de novembre dernier à Akbou. Ainsi, la cité des 504 logements, sise au quar tierArafou dans la ville d'Akbou, abénéficié d'une opération de réno-vation du système de drainage deseaux pluviales, qui accuse un déla-brement avancé. Ce projet a étébudgétisé à hauteur de 16.8 millionsDA. «C'est un soulagement pournous, les habitants des 504 loge-ments, d’apprendre que notre citéest concernée par ce projet de réno-vation, d'autant que, durant lachute de la pluie, les eaux se for -ment en flaques, ici et là, et ne trou-vent aucune issue pour leur évacua-tion. Nous attendons le lancementdes travaux!», nous dit un habitantde ladite cité. Dans le même contex-te, la localité d'Azaghar, située à4 kms du chef-lieu communal, béné-ficiera d'une opération de bitumagede ses ruelles au lieu-dit «Imourar».Cette zone rurale souffre d'unmanque flagrant en termes d’amé-nagement, ce qui met ses habitantsdans tous leurs états. L'enveloppefinancière, allouée à ce projet,est de l'ordre de 10 millions DA. Le hameau Lâazib Zineb estconcerné aussi par un projet d' ins-tallation de réseau d'assainissement,pour délivrer ses habitants de cecalvaire qui n'a que trop duré. Leshabitations sont restées un bon boutde temps sans réseau d'évacuationdes eaux usées. Par ailleurs, la réali-sation de cette opération a nécessitéla mobilisation de 35 millions DA.Le chemin, allant de la RN 26 versAhr ik Cheikh au village «Tifr it», est aussi pr is en charge à traverssont bitumage, pour un montant de25 millions DA. Enfin, le secteur del'éducation est également concernépar un projet, parmi tant d'autres,qui a trait à la construction de septnouvelles classes au profit du lycée«Mohamed Haroun», ex-hafsa,pour une enveloppe budgétairede 16 millions DA.S. Y.

Suite à l’ar ticle publié dansvotre journal, édité le

mardi 5 décembre 2017 enpage 8, por tant le titre«Taghalat, Le chantier de lacantine toujours à l’ar rêt»,nous vous pr ions de publierles précisions suivantes: «Eneffet, les élèves de cette écoleprennent quotidiennement desrepas chauds dans l’anciennecantine scolaire, sise au chef-lieu communal distante de 600m, avec une pr ise en charge de leurs transpor ts par la com-mune. Pour ce qui est du pro-jet de réalisation d’une nouvel-le cantine, une subvention estallouée à la commune pourson achèvement, dont lecontrat est au niveau ducontrôleur financier pour visa.La SG de l’APC

L’APC de BéniMellikèche nous écrit�

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017 TIZI-OUZOU 9

Augmentation du prix du pain

La direction ducommerce sévit

En effet, la baguette depain a été vendue à 15DA dans plusieurs com-

munes de la wilaya depuis ven-dredi dernier. Des boulangersont procédé à cette augmenta-tion et ont affiché le nouveaupr ix sur des écr iteaux à l’atten-tion des clients. Réagissant àcette augmentation exagérée de50% du pr ix habituel, la direc-tion du Commerce de Tizi-Ouzou s’est penchée sér ieuse-ment sur ce problème en procé-dant dés le début de la semaineà l’intervention sur le ter rainoù tous les boulangers qui ontenfreint la réglementation envigueur ont été convoqués etdes procédures de poursuitesdevant les tr ibunaux ont étéétablies à leur encontre. Cetteaction qui constitue un vér i-table coup de force a suscité

l’indignation et la réprobationdes citoyens qui se sentent gra-vement touchés dans leur pou-voir d’achat. De leur côté, lespouvoirs publics ont dénoncécette augmentation du pr ix dela baguette de pain dans cer -taines wilayas du pays qu’ilsconsidèrent d’illégale.Effectivement, vis-à-vis de laréglementation en vigueur etpar ticulièrement les disposi-tions du décret exécutif n°96132 du 13 avr il 1996 fixant lespr ix des far ines et des pains,cette hausse constitue uneinfraction qualifiée de pratiquede pr ix illicite pr évue et

répr imée par la loi 04-02 du 23juin 2004 fixant les r èglesapplicables aux pratiques com-merciales. Il est utile de souli-gner que le pr ix du pain ordi-naire est fixé, depuis 1996, à7.50 DA et 8.50 DA pour le painamélioré et qu’en outre, ce pro-duit fait l’objet d’une subven-tion de l’Etat. Inter rogé à cesujet, le directeur duCommerce de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Kada Adjabi aaffirmé que «la hausse du pr ixdu pain est une action illégalepuisque jusqu’à l’heure actuel-le aucune décision n’a été pr isepar le gouvernement dans le

sens d’une quelconque modifi-cation des pr ix du pain quidemeurent toujours en vigueur.À cet effet, nous avons déployétous nos agents de contrôle surle ter rain et des mesures adé-quates ont été lancées à l’en-contre des contrevenants etnotamment des sanctions qui setraduiront par des poursuitesjudiciaires et des fermeturesadministr atives». Il a étéconstaté, par ailleurs, que lepr ix de la baguette n’a pas subid’augmentation dans cer taineslocalités de la wilaya telles queOuasif, Iferhounen et Oudhias.

Rachid A.

La direction ducommerce de

la wilaya deTizi-Ouzou a

mobilisé tous ses agents de

contrôle depuisla semaine

dernière pourcontrecarrerles hausses

illicites du prix du pain, décidées

unilatéralementpar les

boulangers.

AÏN ZAOUÏARevêtement des routes

Plusieurs chantiersbientôt lancés

Le secteur des travaux publics a bénéficié de plu-sieurs opérations non encore lancées dans la com-

mune d’Ain Zaouïa. En effet, dans le cadre des planscommunaux de développement (PCD) de l'année 2017,des projets de revêtement estimés à plus de 30 millionsde dinars n'ont pas encore démarré pour des raisonsobjectifs pour certains. Mais pour d’autres, la lenteurdes procédures d'obtention des constats de travauxavec les entreprises a contribué au retard dans leur lan-cement. De plus, le manque d'entreprises spécialiséesdans la pose du bitume et le monopole que continued'exercer certaines, constitue un casse tête pour l'APCpour parvenir au choix dans le cadre de la loi régissantles marchés publics. En outre, la période hivernale nonpropice au terrassement et la mise en place des couchesde bases ne fera que retarder des projets inscrits pourréhabiliter au mieux les chemins communaux, plusparticulièrement les principaux accès des villages deBoumahni. L'objectif de l'exécutif communal sortantauquel revient le mérite des projets en question était«de remettre en l'état les routes touchées par les dégra-dations dues au passage du gaz naturel». C'est le casdes chemins des villages Ait Maamar, Ait M'hamed,Tizi Ameur, Ait Said Oumhamed et l'axe principalmenant vers l'antenne de mairie de Boumahni. Dansl'autre versant de la commune, les villages Azib Chikh,les Meziani, un investissement de plus d'un milliarden revêtements attend son exécution. Il faut noter quedans le cadre du fonds communs des collectivitéslocales, la commune a bénéficié d'un projet d'uneimportance particulière pour les villageois d'Ait AmarMouh, d’autant plus qu'il permettra non seulement la réhabilitation de la route menant vers ce village,mais aussi d'assurer une liaison intercommunale entreBoumahni et le chef-lieu de la commune de Boghni.Merzouk Haddadi

MAÂMAR En attendant un relogement qui tarde à se faire�

Désarroi des habitants de la cité de recasement

Les habitants de la cité Maâmar sur laRN25, à 7 kilomètres à la sor tie de

Draâ El-Mizan ver s Tizi-Ouzou, viventdans des conditions extrêmement difficilesnotamment ces derniers temps avec leschutes de pluie. Au total, plus de 70familles attendent toujours leur reloge-ment dans des logements décents. Cer tes,après de nombreuses démarches, les pou-voirs publics leur ont inscr it un projet dansle cadre de la résorption de l'habitat pré-caire, dont les travaux ont été lancés en2012 dans un site à Draâ El-Mizan qui setrouve sur la RN30 en allant vers Boghni,mais malheureusement, le projet est resté àla traîne durant des années. «Au dépar t, lesresponsables locaux avaient opté pour laconstruction des logements sur le mêmesite, mais comme les expropr iés ontexpr imé leur opposition, cette var iante aété abandonnée. Alors, ils ont décidé deconstruire ce projet de 76 logements à DraâEl-Mizan. Juste après son lancement, lemarché a été résilié par l’entrepr ise. Si unepar tie a été relancée, l'autre est toujours àl'ar rêt», expliquera un membre actif ducollectif des habitants. Celui-ci reviendrasur la genèse de l’histoire de cette cité :«Notre cité ne relève pas des cités de reca-sement comme les autres. Elle a étéconstruite au lendemain de l’Indépendancesur ce ter rain suite aux accords d’Evianrelatifs à l’indemnisation des familles dontles maisons étaient rasées puis relogées.Nous sommes tous venus d’Imzoughène.Comme dans notre village il n’y avait pasun ter r ain susceptible d’accueillir leditprojet. Les autor ités de l’époque avaientopté pour celui-ci. En pr incipe, nous ne

devrons pas être déplacés ailleurs parceque la loi 01/81 du 07/02/1981 nous accordele droit d’acheter les ter rains. J ’ajouteraiaussi que le CTC en 2003 après le séisme deBoumerdès avait décidé seulement la res-tauration de ces habitations et non leurdémolition. Donc, ce n’est pas de l’habitatprécaire. Pourquoi alors avoir décidé dedéplacer les familles à Draâ El-Mizan ?»S’inter roge-t-il. Et à un autre d’ajouter :«Comme on voyait que le projet destiné ànotre relogement n' avançait pas, nousavons aler té à plusieurs repr ises les respon-sables locaux en allant jusqu’à fermer laRN25 au niveau de l’APC, on s'est enten-du à ce que ces logements RHP en cours deréalisation sur le site à Draâ El-Mizansoient transformés en logements sociauxparce qu' ils vont tarder à être réceptionnéset nous avons opté pour bénéficier des loge-ments dans le programme des 1000 loge-ments du président de la République dontles travaux ont avancé, juste à proximitédu site. Ils nous ont même dit que nousallions les occuper avant la fin du mois dedécembre. Cependant, on croit savoir quecela ne serait pas possible d'autant plusque ces logements ne sont pas raccordés auréseau d'assainissement. Même les diverstravaux d'aménagement ne sont pas encoreréalisés notamment l'assainissement quipose un grand problème». Pour notre pre-mier inter locuteur, selon les informationsobtenues ici et là, le transfer t d’un quotades 1000 logements à leur profit ne seraitpas encore signé. C’est dire que le bout dutunnel est encore loin pour ces familles.Cependant, il est à relever que ces habi-tants vivent dans des conditions qui fr isent

la misère. «Ce sont des habitations en par -paing. Elles ne r épondent plus à nosbesoins. Si au lendemain del' Indépendance, les deux pièces étaientoccupées par nos parents, aujourd'hui,nous sommes une dizaine de personnes àvivre dans ces deux pièces. Nous sommesdans une promiscuité indescr iptible.Vraiment, c'est une misère totale. On aime-rait bien du moins ceux qui souhaitent quel’Etat nous cède les ter rains et nous accor -de une aide de 70 millions de centimesparce que les habitations pourraient êtreréhabilitées au lieu d’occuper les F3. C’est-à-dire d’une promiscuité à une autre», esti-me un autre habitant accosté devant la cité.Les habitations sont décrépies et cer tainesd'entre elles ont perdu une par tie de leurtoiture. À cela s'ajoute le manque de cer -taines commodités dont le gaz naturel.«Nous souffrons du froid. Ces derniersjours, le mercure descend au dessous dezéro. Nous sommes des familles nom-breuses. Un seul chauffage ne suffit pas.Même se chauffer au bois sec n'est pasdonné à tout le monde. Nous n'avons pasassez d'espace pour avoir au moins oùcreuser l'âtre ou du moins un poêle à bois»,constate un autre résident. Les habitantsde cette cité inter pellent les autor itéslocales à booster ces projets de logementsafin de leur remettre les clés dans les plusbrefs délais. «Nous craignons de ne pas sor -tir de cette situation de sitôt, selon nosinformations, le projet des 1000 logementsLSL n'est pas pour demain», concluent nosinter locuteurs.

Amar Ouramdane

Aïn El Hammam

Peu connu du grand public et vivant à l’ombre deson homologue d’Aït Hichem, le tapis d’Ouaghzen

est, le moins qu’on puisse dire, en voie de disparition.Bien que faisant partie du patrimoine local, personnen’y fait allusion lors de fêtes et autres festivals dutapis. Auparavant, les femmes ne connaissaient quele tapis d’Aït Hichem que Nna Taous Ath Abdselam,une spécialiste en la matière, a beaucoup contribué àpromouvoir. Ce n’est que dans les années 1970 qu’uncentre artisanal fut ouvert à Thamazirt à quelquescentaines de mètres du village d’Ouaghzen, à troiskilomètres de Aïn El Hammam-ville. C’était une occa-sion pour les filles qui arrêtaient l’école ou les recaléesdu système scolaire d’apprendre un métier qui pouvaitleur assurer une vie décente. Nna Taous nommée direc-trice du tout nouvel établissement, allait le marquer deson empreinte. Native d’Ait Hichem, elle n’allait passe contenter, en effet, d’«importer» la technique dutapis d’Aït Hichem. Son expérience et son intelligencelui permirent de créer un motif particulier à la région.Et c’est à partir de ce moment que naquit «le tapisd’Ouaghzen». Plusieurs sections furent alors créées et les apprenties venaient de tous les villages du âarchAth Menguellet. Ce n’est que lors de la décennie noire,lorsque le centre artisanal fut affecté au ministère de ladéfense qui en fit une caserne que le tapis de Ouaghzencommença à péricliter. Lors de sa réouverture, l’écolen’attira plus autant de stagiaires qu’auparavant. Ledépart en retraite de la directrice, et le décès de sonadjointe qui l’avait remplacée, allait sonner le glas de cette œuvre d’art qui commençait à attirer des ache-teurs qui venaient de partout comme pourAït Hichem.Plusieurs années plus tard, l’ouverture d’une section«tapis artisanal» au niveau du centre de formation pro-fessionnelle de l’ex-Michelet n’attire que très peud’apprenties. Les jeunes filles en âge de travaillerpréfèrent «sortir travailler plutôt que de s’enfermercomme une prisonnière derrière un métier à tisser,toute la journée». «J’ai choisi d’être vendeuse avec unsalaire de dix milles dinars. Je travaille en ville, à l’airlibre. Quant à rester à la maison pour tisser des tapisqui ne se vendront, d’ailleurs que difficilement, il n’enest pas question», confie une jeune fille. Le même pro-blème se pose au niveau d’Aït Hichem où les artisanespeinent à trouver des apprenties. Si des efforts ne sontpas consentis par les responsables pour le préserver, le tapis d’Ouaghzen tout comme celui d’Aït Hichemrisquent à terme de tomber dans l’oubli.

Le tapis d’Ouaghzenen voie de disparition

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017BOUIRA10

Le problème des routesbloquées persiste

Les deux cols sont situés res-pectivement sur les RN33 et15, deux pr incipales voies

d’accès qui relient la wilaya deBouira à celle de Tizi-Ouzou. Ilconvient de souligner que la subdi-vision des travaux publics (STP) dela circonscr iption de la daïra de

M'Chedallah à laquelle revient lacharge d'ouvr ir les routes ne dispo-sent que d'un chasse neige de faiblepuissance pour les opérations dedéneigement de la RN30 distantede 27 km, de M'Chedallah au colde Tizi N'koulal. La RN15 longuede 31 km reliant le chef- lieu deChorfa et le col de Tirourda etenfin le CW11desservant la RN30au niveau de la commune d'Ahnif àAth Leksar via Tamelaht, untronçon de 38 km qui enregistreaussi sa par t d'obstructions duesaux glissements de ter r ains etéboulements. Et ce, puisque leCW11 traverse les flancs nord duChréa où les chutes de neige sontaussi fr équentes. Une sourceproche de la STP de M'Chedallah

affirme que le chasse-neige affectéen renforcement à l'APC deSahar idj en 2015 est en panne et neser t plus en attendant sa réhabilita-tion. Quant à la communed'Aghbalou, elle dispose d'uneniveleuse et d'une case qui sont desmoyens dér isoires par rappor t auxviolentes r éactions des élémentsnaturels dans ces régions de hautemontagne. Des per turbations cli-matiques qui s'étendent sur 5 moiset qui se résultent par d' impor-tantes chutes de neige qui dépasseles 4 mètres d'épaisseur. Pour rap-pel, le wali Mustapha Limani avaitété interpellé lors de sa visite àAghbalou le mois dernier sur l’ab-sence d’un chasse-neige dans cettecommune de montagne. La popula-

tion locale a estimé que ce genred’engins est plus qu’indispensablesur tout durant les épisodes nei-geux. Il faut noter que les deux colsde Tizi N’kouilal et Tirourda cul-minent chacun à environ 1200mètres d' altitude. Par ailleur s,dans ces régions de montagne, deséboulements, chutes d' énor mespans de rocher s, de coulées deboues et autres avalanches degalets sont chaque année signalés etde tels phénomènes nécessitent lamobilisation de gros moyens dontne dispose ni la subdivision des tra-vaux publics (STP) deM’Chedallah encore moins cesdeux communes de zone monta-gneuse. Notre source affirme quemême le chef de daïra éprouvetoutes les peines du monde àdéclencher le plan ORSEC pouraffronter les fr équentes catas-trophes naturelles de l' hiver àcause du peu de moyens méca-niques du secteur étatique de cettecirconscr iption aggr avé par ladéfaillance des entrepr ises localespr ivées recensées dans ce planORSEC, ceux-ci hésitent à engagerleurs engins de travaux publics àchaque fois qu' il leur est fait appel.Un cas confirmé par une sourcecrédible au niveau de la daïra. Lespremières manifestations des élé-ments naturels cette année sont unprésage d'un hiver des plus rudes,aussi, les autor ités sont tenues des'y préparer notamment par unemise à jour de ce plan ORSECpour parer à toute éventualité.

Oulaid Soualah

Aucuneamélioration n'a

été apportée cetteannée encore

aux moyens d'intervention

durant les violentes tempêtes

de neige qui bloquent à chaque

fois toutes lesvoies d'accès desvillages de haute

montagne aumême titre que

les deux cols Tizi N'Kouilal

dans la communede Saharidj etTirourda dans

celle d'Aghbalou.

Le lycée enfin raccordé au gaz

L’absence du gaz est unecontr ainte majeure dont se

plaint cet établissement du troisiè-me cycle, le lycée de Sahar idj,depuis son ouver ture. Mais le pro-blème vient enfin d'être solutionnéla semaine dernière. Le directeurdu lycée M. Mebar aki Hocineaffirmera que le lycée est désor -mais raccordé au réseau du gaznaturel et que les essaies effectués

étaient concluants, ce qui éloignedéfinitivement le spectre du froidinsuppor table à chaque retour dela saison hivernale des plus rudessur ces hauteurs qui culminent àquelques 700 mètres d'altitude.L’absence du chauffage dans lessalles de classe a été pour rappel àl'or igine de fréquents débrayagesdes lycéens. On apprendra aussidu même responsable qu'un autre

point noir vient aussi d'être pr isen charge. Il s'agit d'un haut talusde 6 mètres de hauteur sur 90mètres de longueur qui s'est formésur la par tie supér ieure lors destravaux de ter rassements effec-tués sur l' assiette du ter r ain,lequel a été laissé en l'état dont despans entiers se détachent et chu-tent dans la cour à chaque per tur -bation climatique. L'opération de

la réalisation d'un mur de soutè-nement et consolidation de mêmela réalisation d'un mur de clôturedu côté de l'entrée pr incipale estd’ores et déjà lancée. Cependant,un effor t supplémentaire doit êtrefait pour le changement des chau-dières à de faibles capacités ainsique pour une dotation des équipe-ments de l’amphithéâtre qui n'ontpas été fournis à ce jour. Sur un

autre volet, il est utile de préciserque la cour du lycée est complète-ment déformée où est constatél'accumulation des eaux pluvialessous forme de flaques. Rappelonsque ce lycée a été mis en service en2007 et qu' il offre à l'heure actuel-le 280 places pédagogiques répar -ties sur 17 divisions.

O. S.

Saharidj

Chasse aux lièvres et cueillette de champignonsLes dernières précipitations neigeuses sur les

reliefs du Djur djur a, par ticulièrementauprès des habitants des communes situées surles hauteurs, ont été bien accueillies contraire-ment à ce que l’on pourrait croire, notammentauprès des jeunes chasseurs qui s’adonnent àleur spor t favor i : la chasse au lièvre. Dès les pre-mières heures de la matinée, et en l’absence degivre, les jeunes prennent la direction deschamps pour pister les lièvres ou d’autresoiseaux à l’image des gr ives et per dreaux.Contrairement à la chasse intense au fusil, c’est àl’aide d’un simple bâton qu’ils tentent de débus-quer les lapins de garenne qui laissent leurstr aces dans la neige fr aiche. Idem pour lesempreintes de perdr ix qui sont assez visible dans

la poudreuse. À Aghbalou, pour ne citer que cettelocalité, ce spor t est pratiqué chaque année avecferveur, même si de nombreuses plaques du PNDinterdisant la chasse et la capture d’animauxsauvages sont implantées à l’intér ieur du parc.Les chasseurs amateurs préfèrent se les appré-hender dans leur milieu naturel à la lisière de laforêt où les proies sont plus faciles à attraper.Pour les jours où une couche de givre recouvre letapis neigeux, c’est à la cueillette des champi-gnons que s’adonnent ces «chasseurs-cueilleurs»des temps modernes. Il faut dire que là encore, ily a l’embarras du choix pour ceux maitr isantpar faitement les multiples espèces de champi-gnons. Mais cet exercice est réservé aux seuls ini-tiés car de nombreuses espèces de champignons

sont vénéneuses et non comestible. Pour s’adon-ner à cette cueillette, mieux vaut être accompa-gné par des cueilleurs expér imentés afin d’éviterune intoxication qui r isque d’être fatale.D’ailleurs, l’année dernière, plusieurs membresd’une même famille ont été intoxiqués aprèsavoir ingurgités des champignons qui avaient étéconservé deux jours après leurs cueillettes. Il fautsavoir que pour les cèpes et les bolets, ces der -niers doivent être consommés le jour de leurcueillette pour éviter que des bactér ies se propa-gent sur le champignon. De ces pratiques convi-viales, il demeure que les jeunes profitent pleine-ment des rudes conditions climatiques sévissantsur les hauteurs en améliorant leur diner qu’ilspar tagent avec leurs familles. Hafidh B.

Aghbalou

APC d’Ahnif

Beaucoup d’espoirs en lenouvel exécutif

M'CHEDALLAH Après l’épisode neigeux de la semaine dernière

Les villages et hameaux relevantde la commune d'Ahnif attendent

avec impatience que le nouvel exé-cutif consente des efforts dans lesens du désenclavement et du déve-loppement de la municipalité enproie à un sous-développementavéré. L'espoir reste permis pour lapopulation qui aspire à des lende-mains meilleurs. Des besoins ayanttrait aux volets de l'aménagementurbain, la santé, l'éducation, la jeu-nesse et les loisirs, l'eau potable,l'habitat rural et bien d'autres pointscruciaux. «J'espère que la nouvelleéquipe arrivée aux commandes del'APC va déployer des efforts dansle sens d'améliorer le cadre de viedes citoyens de la commune, lequelne cesse de se dégrader de plus enplus ces derniers temps. Nous avonsbesoin surtout d'eau potable, de l'as-sainissement, de l'électrification, dela réalisation d'équipements publicscomme les salles de soins, les écoles,les espaces de loisirs et de culture»,note un habitant d'Ahnif-centre. Lesvillages et autres hameaux relevantde cette commune expriment sanscesse des besoins liés à l’améliora-tion de leur cadre de vie. Ainsi, levillage Ighzer Oumeziab est dépour-vu de réseaux d'assainissement. Cevillage demeure confronté à de mul-tiples carences dans tous les volets.Ighil Naït Ameur, l'autre localitédéshéritée est aussi aux prises avecdes insuffisances palpables telles quel'eau potable qui demeure une vraiepréoccupation pour les habitants. Cesderniers revendiquent le renforce-ment de l'alimentation en eau potableà travers la réalisation d'un réservoird'eau. Aussi, le village Ighremsouffre d’insuffisances relevant del'aménagement urbain. Cette localitéest dépourvue de trottoirs, d'éclairagepublic et de systèmes d'évacuationdes eaux pluviales le long de l'artèreprincipale traversée par la RN5. Y. S.

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017 CULTURE 11

Quelque 500 à 700 motards etbikers vont se donner ren-dez-vous samedi pour

suivre le convoi du rockeur qui des-cendra à par tir de 12h00 de l'Arcde Tr iomphe à la place de laConcorde. " Il faut que ça resterock'n roll, très axé sur la musique,qu' il y ait des motos et des bikersqui l' accompagnent et qu' il soitproche de son public et de sesfans" , a estimé jeudi le manager duchanteur, Sébastien Far r an lor sd'un point de presse avec le préfetde police de Par is, Michel

Delpuech. " La dispar ition deJohnny Hallyday a suscité dansnotre pays une émotion d'uneintensité qui n'a guère d'antécé-dent" , a souligné ce dernier. Pourfaire face à " la foule extrêmementimpor tante" , il prévoit de mobiliser1.500 policiers et gendarmes et une" escor te d'honneur" pour le cor tè-ge. Suivra une cérémonie religieuseen l'église de la Madeleine au coursde laquelle le président Macronprendra " br ièvement" la parole etqui sera retransmise sur des écransà l'extér ieur. La sér ie d'hommages

sera ensuite ponctuée de musiquejouée par les musiciens de JohnnyHallyday, sur une scène montéeplace de la Madeleine. " Ce serontdes instrumentaux car évidemmentil n'y aura pas chanteur" , a préciséle manager de la star décédée à 74ans des suites d'un cancer. David etLaura, les enfants les plus âgés dela star, ont rencontré jeudi en find'après-midi Br igitte Macron pourdiscuter des modalités de la céré-monie de samedi, a-t-on indiqué àl'Elysée.

Inhumation lundiApr ès ces adieux au car actèreexceptionnel, le corps du chanteursera transpor té par avion à Saint-Bar th, où il sera inhumé lundi enfin de matinée dans un cadre beau-coup plus intime, a affirmé jeudisoir à l'AFP le président de la col-lectivité Br uno Magr as.L' interprète de " Que je t'aime" ," Quelque chose de Tennessee" ou" Allumer le feu" était tombé amou-reux de cette île des Antillesfrançaises, lieu de villégiature decélébr ités. Il y avait fait construireune villa en 2008 sur les hauteurs

du quar tier de Mar igot, baptisée" Jade" , du nom d'une de ses filles." Comment on va faire pour y aller? C' est trop loin et c' est tropcher !" , s'est désolé André Duval, 68ans, fan " depuis toujours" venu" se recueillir " jeudi soir à l'égliseSaint-Roch dans le centre de Par is,où s' est tenue une veillée à lamémoire du chanteur car c'est laparoisse des ar tistes. Sur l'autelorné de photos, une poignée de fansont allumé des bougies tandis quel'aumônier du spectacle, le pèreLuc Reydel, a rendu hommage à" quelqu'un de simple et vr ai" .Dans l'assistance, les larmes ontcoulé quand les musiciens de l'égli-se ont entonné +Que je t'aime+,puis +Mar ie+. Une seconde veillée yest prévue dimanche.

Nouvel album ?Alors que les hommages n'ont cessédepuis l'annonce du décès mercre-di, l' inscr iption " Merci Johnny"sera projetée tout ce week-end surla Tour Eiffel, ainsi que sur la faça-de de la salle de spectacle de Bercy,où seront disposés des livres d'or. ANice, la plus gr ande salle de

concer t, le Palais Nikaïa, ser arebaptisée " Nikaïa - J ohnnyHallyday" et une chanson duréper toire du rockeur sera diffuséeà l'entrée des joueurs sur la pelouseavant chaque match de Ligue 1 etLigue 2 ce week-end. Le chanteuraux plus de 100 millions de disquesvendus et dix Victoires de lamusique, surnommé pour l'éternité" l' idole des jeunes" , s'est battu jus-qu'au bout contre la maladie. Ilétait encore monté sur scène, enjuin et juillet, avec J acquesDutronc et Eddy Mitchell pour latournée des " Vieilles Canailles" ." Il avait un courage énorme" , asalué jeudi Jacques Dutronc surRTL. " J e savais qu' il souffr aiténor mément, c' était ter r iblemême" . Cette " bête de scène" , quia rempli en 57 ans de car r ière tousles plus grands lieux de l'Hexagone,du Stade de France au Champ deMars, travaillait aussi à un nouvelalbum attendu en 2018. " Ca va êtreun album formidable. (...) Vousallez l’entendre, c’est une mer -veille" , a promis le parolier Pier reBillon, un des amis de Johnny qui aeu la pr imeur de plusieurs titres.

PARIS Hommage populaireexceptionnel et rock’n roll aujourd’hui

La France va rendre aujourd’hui samedi un "hommage populaire"

exceptionnel et rock'n roll à JohnnyHallyday, avec une foule d'admirateurs

attendus sur les Champs-Elysées et uneprocession de motards, avant uneinhumation dans l'intimité sur l'île

antillaise de Saint-Barth, où il possédait une propriété.

Le grandadieu à

Johnny !

Timizart

Il y a 9 ans, disparaissait le moudjahid,Mohamed Akli Ou Rezki Timzouer t, un

monument impor tant de l’histoired’Algér ie. Pour rappel, le combattant del’Armée de libér ation nationale (ALN),Mohamed Akli Ou Rezki Timzouer t, est néen 1936 à Abizar dans la commune deTimizar t de Tizi Ouzou. Issu d’une famillemodeste, il n'avait pas la chance à la scola-r isation, comme c’était, d’ailleurs, le cas dela major ité des enfants de sa génération. En1956, à l’âge de 20 ans, il avait été appelé auservice militaire dans les troupes de l'arméefr ançaise, mais ce der nier avait plutôtrejoint les rangs de l'ALN, l’armée duFront de libération nationale (FLN). Dansun premier temps, il fut affecté à la wilayaIV (Algérois), où il a lutté pendant quatreans avec ses frères dans les unités de choc.Ensuite, il a regagné l’effroyable comman-do, Ali Khodja, une des troupes les plusredoutées par les forces de l’ex-puissancecoloniale, ainsi que la Katiba Zoubir ia. Ilest à noter que le moudjahid, MohamedAkli Timzouer t, a connu Ahmed Bougara,le célèbre colonel, connu sous le nom de SiM'hamed de la wilaya IV (1957-1959), mor tà l’âge de 31 ans sous la tor ture de l’arméefrançaise à Médéa. Il est à rappeler aussique ce même héro de la révolution continueà interpeller les consciences. Cependant, safamille, et encore moins ses amis ou ceuxl’ayant connu, ne savent pas où se trouve lecorps de ce chef militaire au parcours desplus atypiques. Mohamed Akli Ou RezkiTimzouer t avait pr is par t, les armes à la

main, à de nombreuses batailles, en par ti-culier à Blida, à Médéa, à Khemis Miliana,etc. Néanmoins, ce dernier a été blessé etempr isonné en 1960. Un an après, à lafaveur des négociations tenues entre leGouvernement Provisoire de la RépubliqueAlgér ienne (GPRA) et le général Char les deGaulle, il a été libéré. Il a rejoint directe-ment, après sa sor tie de pr ison, les rangs de

l'ALN de la wilaya III (Kabylie), où il pour -suivra la lutte avec le commando zonal, etce jusqu'au cessez-le-feu de mars 1962.Après l' indépendance, le moudjahid futincorporé dans le corps de la gendarmer ienationale, jusqu'à sa retraite en 1986. Aprèsavoir servi loyalement le pays, ce valeureuxcombattant rend souvent visite à ses frèresde combat, ayant survécu à la glor ieuse

guer re de libération. Après une longue luttecontre diverses maladies, il est décédé le 4décembre 2008 à l' hôpital MeghnemLounès d'Azazga, sans laisser de descen-dants. Il fut enter ré à côté de ses parents aucimetière d' Ihedadhen, à Thassefsaft, aunord d'Abizar.

Djemaa T.

En souvenir du moudjahid Mohamed Akli Ou Rezki

8e Festival international du cinéma d’Alger

Le documentaire "Vivre avecson oeil", un portrait intimis-

te sur le photographe de guerreMarc Garanger, témoin des atro-cités durant la guerre d’Algérie, a été projeté mercredi à Alger. En compétition au 8e Festivalinternational du cinéma d’Alger(Fica), dédié au film engagé,"Vivre avec son £il" donne laparole à Marc Garanger qui dansles années 1960, alors appelé del'armée française pendant la guer-re d'Algérie, s'est insurgé contresa hiérarchie en refusant des por-traits d'Algériennes voilées, des-tinées à des photos d'identité.Réalisé par Naïs Van Laer, cedocumentaire de 59 mn consacreune grande partie à la guerre deLibération, vue par le regard dece photographe qui a été incor-

poré de force dans les forcesarmées de son pays, engagéesdans la guerre en Algérie.Alternant témoignages et desimages de Marc Garanger,engagé en tant que photographede régiment à Sour El Ghozlane(Bouira), le documentaire porteun regard "émouvant" sur laguerre de Libération (1954-1960), période à laquelle ce pho-tographe de 80 ans n’avait que25 ans. Des photographies trou-blantes en noir et blanc, témoi-gnant de la violence et de torturesterribles durant la guerred'Algérie, les exécutions som-maires des prisonniers (Corvéede bois) jusqu'aux rituels chama-niques des peuples autochtonesde Sibérie, le documentairedépeint un portrait d’un photo-

graphe sensible qui a immortalisédes crimes de guerre, en Algérienotamment. Présent à la projec-tion, Marc Garanger a qualifié de"viol symbolique" le fait de pho-tographier des femme forcées àse dévoiler pour des photosd'identité. "Il n'y a aucune violen-ce de ma part mais c'était lasituation qui était violente", s'estdéfendu le photographe qui sedit être pris au piège de l'arméefrançaise qui n'a jamais réclamé,a-t-il poursuivi, les "négatifs" desportraits de femmes qu 'il a pho-tographiées. Egalement cinéaste,Marc Garanger qui répondait àune question d'un journaliste lorsdes débats, a dit que ses "imagestémoignent de crimes commis parl’armée coloniale en Algérie". Deson coté, la réalisatrice a précisé

que les photos des essaisnucléaires français à Reggane(Adrar) dans les années 1960 queGaranger a réalisées n’ont pas étéretrouvées dans les archives del’armée française. Ces photos, a-t-elle souhaité, auraient pu êtreexploitées dans son documentai-re, réalisé au terme de 3 annéesd'écriture et de tournage. Dix-huitfictions et documentaires donttrois films algériens concourentau 8e Fica, un rendez-vousannuel dédié aux oeuvres traitantdes conflits, de l'injustice et desmouvements anticolonialistes àtravers le monde, qui se poursuitjusqu’au 8 décembre à la salle ElMouggar. Les films au program-me de cette édition sont redif-fusés à la Cinémathèque d’Alger.

Le documentaire Vivre avec son oeil projeté

Soinsnaturels

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017MAGAZINE12

Dans une cocotte, faite chauffer le beur-re et l’huile, ajouter les morceaux deviande avec l’oignon haché et faiterevenir à l’aide d’une cuillère en bois.Couvrir d’eau, saler, poivrer et ajouterles épices.Laisser sur feu moyen.À mi-cuisson de la viande, ajouter lespetits pois et les fenouils coupés en 4.Laisser cuire et réduire la sauce.

Coinn cuisineAphtes chez l’enfant

Ingrédients- Morceaux de poulet ou viandeselon le nombre de personnes- 500 g de petits pois- Un oignon- Sel- Poivre noir- Cannelle - 1/2 c à c de curcma- 1/2 c à c de gingembre- 1 c à s de beurre clarifié (smen )- 2 c à s d’huile

Préparation

Tajine de petits pois et fenouil

Prévenir les risques pourmieux soigner les aphtesSouffr ir d’aphtes est un phénomènecourant chez l’enfant. Il s’agit d’uneaffection bénigne de la vie quotidienne,dont il ne faut pas s’inquiéter.Toutefois, avoir des aphtes reste trèsdésagréable, et peut être la source dedouleurs lorsque l’enfant mange ouboit. Pour les éviter, il convient de faireen sor te que l’enfant adopte une bonnehygiène buccale en se lavant bien lesdents et évite les aliments trop acides.

Soigner les aphtes naturellementIl est tout à fait possible de traiter lesaphtes de l'enfant naturellement. Leshuiles essentielles, en par ticulier cellede l’ar bre à thé (Tea Tree), sontréputées pour leurs ver tus apaisantesmais ne conviennent pas aux enfants de

moins de trois ans. Diluez à 50% cettehuile essentielle avec de l'huile d'oliveet appliquez à l'aide d'un coton surl'aphte. Le citron, en raison de son aci-dité, est également d’une aide redou-table pour attaquer l’aphte. Faire desbains de bouche avec du bicarbonatede soude dilué dans de l'eau aide aussigrandement à r éguler le pH de labouche. À vous de choisir votre pland’attaque !

Soigner les aphtes parla médecine traditionnelleLorsque les médecines douces ne suffi-sent plus, il faut par fois avoir recoursaux médicaments prescr its par lesmédecins pour le traitement des aphteschez l’enfant. N’hésitez pas à consultervotre docteur, en par ticulier si cela faitplus de dix jours que votre enfantsouffre d’aphtes.

La bouche devotre enfant le brûle ?

Il se plaint de douleursà l’intérieur des joues

ou sur les genciveslorsqu’il mange ?

Si vous apercevezdes taches blanches

lorsque vous observez sa

bouche de plus près, pas de doute :

ce sont des aphtes. Comment

soigner les aphteschez votre enfant ?

Lits douillets, spa, vétér inaire 24h/24 etbières sans alcool impor tées de

Belgique: au Cr itterati, premier hôtel deluxe pour chiens en Asie du Sud, les toutous

agitent leur queue de plaisir. À Gurgaon,ville satellite de New Delhi, saint-bernard,labradors et Lhassa apsos goûtent à desdélices dont n'oseraient même pas rêver les30 millions de chiens er rants émaciés quecompte l' Inde. Ici, on appelle les propr ié-taires d'animaux des " parents" . Le client àquatre pattes a accès à un café, une piscine,des séances de coiffure et des massagesayurvédiques. Avec des suites facturées jus-qu'à 70 dollars la nuit, cet hôtel pour chiensest un chenil haut de gamme, au confor tbien supér ieur à ce que l'on trouve ailleurs." Aucun propr iétaire décent de chien nevoudr ait laisser son chien dans cesendroits" , explique Deepak Chawla, l'hom-me d'affaires qui a fondé cet établissementdont les por tes ont ouver t il y a quatremois. La suite la plus grande offre un litgéant avec une tête de lit recouver te de

velours, une télévision et une trappe don-nant accès à un balcon pr ivé. À la cafétér ia,outre les mets traditionnels comme du pou-let avec du r iz, les canidés peuvent choisirentre muffins, pancakes et glaces. Le par -fum bacon est très pr isé. Tenant son labra-dor dans ses bras, Ashish Arora, cadred'une chaîne d'hôteller ie, dit ne pas regar -der à la dépense pour son Rubo adoré - quia faible pour le jus de coco et le poulet. " Jedépense pas mal. Ça m'est égal, c' estcomme dépenser de l' ar gent pour unenfant. L'argent n'est pas quelque chosed' impor tant, et ceci en vaut la peine" ,témoigne-t-il. Au Cr itterati, pas questionde laisser le client désoeuvré une seconde.Les employés de l'hôtel sont aux petits soinspour lui. La journée " commence à 7h dumatin avec une pause pipi, puis le petit-déjeuner, puis à nouveau une pause pipi,

ensuite des sessions de jeu pendant environdeux heures, puis un peu de nage, puis denouvelles sessions de jeu, plus du temps aucafé" , décr it Deepk Chawla. Les amis dupatron de l'hôtel l'avaient aver ti que lesanimaux r isquaient de détr uire lesluxueuses liter ies. Mais " après sept heuresdu soir, ils n'ont plus l'énergie d'endomma-ger ou de souiller quoi que ce soir, ils nefont que dor mir " , constate celui-ci.Finlandaise, Katr iina Bahr i gère depuiscinq ans une boulanger ie en Inde avec sonmar i. Attablée sur une banquette du café,elle étudie le menu en compagnie de Billoo,son Lhassa apso. " J 'adore cette idée de luipermettre de vivre ce que nous visons aussi.Je pense qu' il devrait être aussi gâté quenous" , dit-elle.

En Inde, un hôtel de luxe pour chiens pouponnés

Coin cuisine

Dans un match à six points,pour le compte de la suite dela 6e jour née du

championnat honneur Béjaïa,entamée hier, les hommes deBenyahia Djamel, comme ceux deKebbi Mohand, n’ont pas le droit àl’er reur lors de l’empoignade de cetapr ès-midi qui promet d’êtrefor tement disputée entre deuxbonnes équipes qui ambitionnent dejouer l’accession cette saison,sachant que les points mis en jeulors de la par tie ont leur impor tancepour la suite du parcours des deuxéquipes. De plus, toujour sinvaincus, les deux teamssouhaiter aient gar der cettedynamique le plus longtempspossible. Un match qui permettraau vainqueur d'accaparer seul lapremière place. Cela dit, et eu égardà l'avantage du ter rain, l’on peutdire que le NCB a un bon coup àjouer, sauf si les visiteur s endécident autrement. Cette joute, quimettr a aux pr ises un NCBpossédant jusque-là la meilleuredéfense du championnat, en atteste

son seul but encaissé, avec le RCSqui, lui, possède la meilleureattaque avec 18 buts marqués,suscite un extr aor dinaireengouement dans les deux galer ies,par ticulièrement chez lessuppor ter s de Seddouk qui sepréparent, d’ores et déjà, à envahirle stade de Nacér ia. Ce derniers’avérera, cer tainement, trop exigupour contenir le gr and publicattendu pour cette belle rencontre,qui promet d’être chaude, tr èschaude même, au vu de la qualitédes effectifs respectifs des deux

adver saires, adeptes du beaufootball. Les locaux, qui restent surun nul face à Taâssast (0 - 0),joueront cette par tie avec la fermeintention de se r acheter et seréconcilier avec leur public. Maisaussi dans l’objectif d’écar ter unconçurent direct. Cependant, lespoulains du coach Benslimane nel’entendront pas de cette oreille, euxqui aspirent à négocier cette sor tieavec l’intention de rentrer à lamaison avec le gain du match. LeNCB saura-t-il se rattraper face àl’équipe adverse la plus en forme du

moment, puisque revigorée par sasér ie de trois victoire consécutives ?La réponse, on l’aura au bout des90 minutes de jeu. En tous les cas, lespectacle est gar anti. Dans lesautres rencontres de la journée,trois autres duels intéressants. Eneffet, la JS Ighil Ouazzoug, qui faitelle aussi par tie des prétendants autitre, se rendra en conquérante àBar bacha avec l’intentiond’exploiter la situation cr itique desMontagnar ds, qui n’ont pasrempor té la moindre victoire depuisl'entame du championnat. Il en estde même pour le NB Taskr iout, quieffectuera le déplacement à OuedGhir pour donner la r éplique àl’ASOG local, qui ambitionne designer son premier succès de lasaison. Toujour s chez les mal-classés, à El Adjiba, le SRB Tazmaltest appelée à r éagir face auxpompiers. Enfin, le CRB Souk ElTenine, qui reste sur un large succèshor s de ses bases, ser a exempt.

Samy H.

Le programmeNC Béjaïa - RC Seddouk SRB Tazmalt - CS Protection civile ARBBarbacha - JS Ighil Ouazzoug AS Oued Ghir - NB Taskr ioutExempt: CRB Souk El Tenine

Tous les regardsseront braqués sur

le stade Nacériaà Béjaïa, théâtre

de l’explosiveconfrontation entre

les co-leaders,le NC Béjaïa et le

RC Seddouk,cet après-midi.

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017 SPORT 21

Explication entre co-leaders

«Tout pour revenir avec les trois points»

La Dépêche de Kabylie : Votre équipe a réussi une belle opérationle week-end dernier. Vos impressions ?

Massy Miloudi : Lors de ce match, nous étionstenus par l' obligation du r ésultat, pourconfor ter notre position au classement et restercollés au leader. Avouons que c'était quandmême difficile face à une cor iace formation del’ORBA. Cela dit, nous étions bien en place etles joueurs ont répondu présents. Nous aur ionspu marquer d'autres buts, notamment audébut de la seconde mi-temps. Mais l'essentiel,c’est la victoire. Ce succès est bon pour lemoral.

Le moral est, donc, gonflé à bloc ?Apr ès la rencontre, nous étions hyper-contents, car on ne pouvait prétendre à mieux.Les joueurs étaient heureux et ont savouré cesuccès. À présent, il faut tourner la page et seconcentrer sur le prochain rendez-vous contrele NCB.

Vous avez été au four et au moulincontre le NCB et signé les deux butsqui ont scellé la victoire de votreéquipe. Satisfait ?

Doublement ! Vous savez, de nature, j'ai untempérament de gagneur. Dans notre équipe, ily a une grande solidar ité dans les différents

compar timents. Peu impor te celui qui marque,l'essentiel est d'ar r iver à ses fins. Le collectifpr ime avant tout. J ’espère qu'on poursuivrasur cette belle dynamique.

Comment jugez-vous leparcours de votre équipe jusqu’ici ?

Je dirais qu' il est dans les normes. Cer tes,notre début a été plutôt timide, mais par lasuite, on a amélioré nos per formances. Il nefaut pas oublier que nous avons un groupecomposé d’éléments jeunes. Cela dit, on ne sepose pas de questions, on fait de notre mieuxpour engranger le maximum de points avant ladeuxième par tie du championnat qui sera plusdure encore. Pour l' heure, on est bienpositionnés dans le haut du classement. Mais ilfaudra garder les pieds sur ter re. On essayerade gar der notre belle dynamique le pluslongtemps possible, en gér ant match parmatch. Qui sait, avec l'appui de tout le monde,on est capables de réussir quelque chose cettesaison.

Comment appréhendez-vousla rencontre contre le NCB ?

Toutes les équipes sont à prendre au sér ieux,quel que soit leur rang au classement. Commeon dit, le football n'a jamais été une scienceexacte et les données peuvent changer d'unerencontre à l'autre. Ce sera un match difficilepour les deux formations. Le NCB, qui disposed’un bon groupe cette saison, est en train der éussir un bon parcour s, en témoigne saposition au classement. De notre côté, nousn'allons ménager aucun effor t pour ar racherles trois points. Nous allons jouer ce matchcomme nous avons l'habitude de le faire, c’est-à-dire avec la ferme intention de le gagner. Entous les cas, nous sommes conscients de latâche qui nous attend et restons déterminés àboucler cette première phase à la meilleureplace possible.

Entretien réalisé par ZahirAit Hamouda

HONNEUR BÉJAÏA (Suite de la 6e journée)

MASSY MILOUDI, milieu offensif du RCS

L’affiche !

Comme en division Honneur, la suite de la6e journée de la division pré-honneur,

entamée hier, réserve un plateau des plusintéressants avec un choc au sommet quiopposera le nouveau leader, l’Olympique deFer aoun, au WA Felden. Si le premiertentera de défendre sa place face à l’un desoutsiders, le deuxième, qui a repr is depuisquelques temps du poil de la bête, prometune for te r ésistance dans un duel quis’annonce chaud. Avec seulement deuxpoints séparant les deux formations, il estévident que l’enjeu ser a de taille. Lespoulains de Mohand Laïd Beldjoudi par tent,

cer tes, avec l’avantage du ter rain et dupublic. Mais ils n’auront pas la tâche faciledevant les coéquipiers de Rezak Loualia, quiont mis fin à l’invincibilité de l’ex-leader, l’OM’Cisna, le week-end dernier. Ils tenteront,ainsi, de refaire le même coup, puisqu’ils ontles moyens de contrecar rer les locaux. Celadit, les hommes de Halim Bourdjah saventper tinemment que tout faux pas ser afavorable à ses pour suivants immédiats.Donc, ils sont condamnés à signer unenouvelle victoire, pour consolider sa poleposition. Enfin, le dernier match au menu decette sixième journée opposera l’US Béni

Mansour à la JS Tamer idjet. Restant sur unpr écieux acquis face au NC Béjaïa, laformation de Béni Mansour, qui n’a pasencore dit son der nier mot dans cechampionnat, tentera de l’empor ter contreune équipe de Tamer idjet de plus en plusmal.

S. H.

Le programmeUS Béni Mansour - JS Tamer idjetO Feraoun - WA FeldenExempt: US Sidi-Ayad

PRÉ- HONNEUR O Feraoun - WA Felden

Choc entre voisins !

CHAMPIONNATDE TIZI-OUZOU(Suite de la 9e journée)

Le championnat de Tizi-Ouzouse poursuivra aujourd’hui

avec le déroulement desrencontres restantes pour lecompte de la 9e journée. Ainsi,dans la division honneur, le CAFréha en découdra avec l’ACYakouren dans un derby quis’annonce alléchant entre les deuxformations. Une empoignade quipromet, en effet, d’être for tementdisputée entre les deuxantagonistes du jour, qui feronttout pour en sor tir vainqueurs.De son côté, le CRB Meklarecevra, au stade de Tizi-Rached,l’O Tizi Gheniff qui reste sur unesér ie de per formances. Une donne que devrait prendre enconsidération les locaux pouréviter de payer les frais face à desOlympiens en pleine forme. Dansla division pré-honneur du groupeA, l’attraction de la journée sejouera au stade de Tadmaït, oùla JST locale accueillera l’AS AïtBouadou. Deux formations duhaut du tableau, qui ne vont, sansdoute pas, se faire de cadeaux surle rectangle ver t. Dans le groupeB, l’US Tala Athmane, qui revienten force, ira rendre visite à la JSDjurdjura .Un cor iace adversaireque les Banlieusards de Tizi-Ouzou devraient prendre trèsau sér ieux pour éviter de caler.Dans le Groupe C, le leader le NA Redjaouna aura une bonneoppor tunité de creuser un peul’écar t à l’occasion de la réceptionde la JS El Kelaâ. Un match, àpr ior i, à la por tée des jeunots ducoach Mazira. Mais qui n’est pasgagné d’avance face aux visiteurs,qui ne se présenteront, sansdoute, pas en victimes expiatoires. Cela dit, les gars de Redjaounadevraient à tout pr ix éviter desous-estimer leurs invités dujour afin de s’épargner toutemauvaise surpr ise.S. K.

Le programmeHonneurCA Fréha - AC YakourenCRB Mekla - O Tizi Ghneiff

Pré-honneurGroupe AOS Maâtkas - AC TirmitineJS Tadmait - AS Aït Bouaddou

Groupe BFC Betrouna - FC Ighil El MalOT Loghbar - ES Aït OuanècheJS Djurdjura - US Tala Athmane

Groupe C NA Redjaouna - JS El KelaâO Nath Yirathen - US Ikheliouiène

Massy Miloudi, milieu offensif du RC Seddouk, s'est bien distinguélors du match livré et gagné contrel’O Akbou le week-end dernier, étantderrière les deux réalisations qui ont permis au RCS d’engranger lespoints mis en jeu. Dans cet entretien,il livre, notamment, ses impressionssur le rendez-vous face auNC Béjaïa.

Les pur istes du ballon rond,bien au fait de ce qui sepasse dans ce Groupe A,

auront les yeux r ivés sur l’en-ceinte de l’OPOW de Béjaïa oùaura lieu l’affiche du jour quimettra aux pr ises l’USM Béjaïa,tout fraîchement installé sur laplus haute marche du podium àla faveur de ses trois victoiresconsécutives, est plus que jamaisdéter miné à gar der la mêmedynamique, en s’offrant un qua-tr ième succès consécutif à l’occa-sion de la réception de l’un deses poursuivants, la JS BordjMenaeïl (3e) qu’il dépasse d’uneunité, un outsider qui ne se pré-senter a pas en tour iste maispour essayer d’éponger cetécar t, dans une rencontre où ilne sera question que de points àengr anger. Les poulains ducoach Mohamed Aouimeur, quiont actuellement le vent enpoupe ces der nier s temps etauteurs d’une belle remontée auclassement, tiennent farouche-ment à cette position qui leurdonne droit à l’accession, ce quidevrait les inciter à se débar ras-ser de leur hôte du jour et l’undes concur rents à l’accessionpour entrevoir la suite plus tran-quillement. Pour y ar r iver, leshommes de Tahar Louiba doi-vent se montrer plus solides, sur -tout que l’adver saire de cetaprès-midi est d’un tout autrecalibre. Ce sera aux coéquipiersde Yahiaoui de se montrer augrand jour pour gagner le matchafin de consolider encore plusleur nouveau statut de leader etde ne pas retourner bredouillede leur déplacement.

El Kseur à

rude épreuve

Si tous les regards seront braquévers cette chaude empoignade deBéjaïa, une autre rencontre nemanquer a pas d’intér êt, sedéroulera pas loin de là, celle quiver ra l’OS El Kseur accueillirun dur morceau, en l’occur rencele co-leader, l’ES Bir Ghbalou.Après avoir br illamment disposédu MCB mardi pour le comptede la mise à jour du calendr ier,les camarades de Baour dont lemoral est gonflé à bloc, enten-dent continuer sur leur lancéepour ajouter trois points à leurescarcelle pour espérer ainsigagner une, voire deux places auclassement et confirmer ce résul-tat, cette fois-ci devant un postu-lant sér ieux à l’accession. Leslocaux sont bien déterminés àrafler la mise, et seule une victoi-re leur permettra de rejoindre legroupe de tête mais ils sont dansl’obligation de sor tir le grandjeu pour éviter toute mauvaisesurpr ise. Une rencontre difficilepour les deux teams, sur toutpour les locaux qui auront la

pression sur les épaules, il y a defor tes chances qu’il va se jouersur un simple détail. En somme,un match difficile et la missiondes locaux est loin d’être aisée.Les olympiens savent que pour yar r iver ils devront prendre trèsau sér ieux et avec beaucoup dedéter mination mais aussi deconcentr ation cette confronta-tion face à l’équipe de BirGhbalou qui ne viendra pas entour iste du côté de la vallée maisbien au contraire avec l’inten-tion de ne pas retourner bre-douille de son déplacement. Lescamarades de Mezghiche sontdonc aver tis.

Le MC Bouira

veut se ressaisir

Le MC Bouira qui a été freinéedans son bel élan, suite à sesdeux défaites consécutives facel’USMB et l’OSEK lors de sesdeux derniers journées et avec lar éception du CR Zemour i,entend retrouver le chemin du

succès pour améliorer sa posi-tion au classement et faire par tiedu lot des équipes de tête. Avecdes joueurs comme Kacel dont lecapital expér ience est consé-quent, pour avoir joué dans plu-sieur s équipes notamment auCRBTO et ses coéquipier sBelghali et Khoubaizi ont desolides arguments pour empo-cher les trois points de la victoiredevant un adversaire qui leurtient la dr agée haute.Logiquement, les poulains ducoach Ali Tellal ont les faveursdes pronostics, reste à se concré-tiser sur le ter rain, ce qui, enfootball, est loin d’être fait. Auxco-équipier s de Deradj d’êtredans un grand jour pour gagnerle match et se remettre sur orbi-te.

Samy H.

Le programmeUSM Béjaïa - JS Bordj MenaeïlOS El Kseur - ES Bir GhbalouMC Bouira - CR Zemour i

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017SPORT22

RÉGIONALE 2 (Suite de la 8e journée)

Remla vise la passe de quatre

La huitièmejournée du

championnat dela Régionale 2se poursuivra

aujourd’hui avec trois

rencontres auprogramme.

RÉGIONALE 1(8e journée)

Faux pas interdit pour Draâ Ben Khedda

L’USM Draâ Ben Khedda, qui restesur une sér ie de mauvais résultats,

est appelée à refaire sur face cet après-midi lors de son pér illeux déplacementà Tichy, pour y affronter la JSTlocale, dans le cadre de la 8e journéede la Régionale 1. Une mission quis’annonce difficile pour les capés deNacer Zekr i, qui r isquent de chuterdavantage dans le classement en casd’une autre défaite. Du coup, un résultat positif s’impose pour les Cielet Blanc, pour éviter de se retrouvermenacés de relégation avant mêmela fin de cette phase aller. Les gars deTichy les attendent de pied ferme etveulent engranger les points de cetterencontre, pour rester en contactavec les équipes du haut du tableau.

Périlleux déplacement

pour Tizi Rached,

Azeffoun et le CRBTO

Ce sera aussi le cas pour les troisautres représentants de la wilaya deTizi-Ouzou, l’Olympique Tizi Rached,le CRB Tizi-Ouzou et l’ES Azeffounqui seront tous en appel chez, respecti-vement, l’IR Birmandreis, la JSBoumerdès et la JS Akbou. Troisdéplacements pér illeux pour ceséquipes condamnées à ne pas revenirbredouille, pour ne pas voir leur situa-tion se compliquer au classementgénéral. Les Communards de Tizi-Ouzou tenteront de surprendre leurshomologues de Boumerdès, pourquitter la zone rouge. Ce sera,aussi, le même son de cloche chezles Olympiens de Tizi Rached, quidoivent sor tir le grand jeu, pourespérer accrocher cette équipe deBirmandreis. De leur côté, lesIvahr iyen d’Azeffoun seront opposésà la lanterne rouge, la JS Akbou, quiveut quitter la dernière place. Donc,les Mar ins sont aver tis par Akbouqui ne va pas leur faciliter la tâche.

Sour El Ghozlane

veut creuser l’écart

Le leader l’ES Ghozlane, a trois pointsd’avance sur ses poursuivants immé-diats, compte bien négocier cette hui-tième sor tie, en tentant de surprendrel’ESM Boudouaou pour creuser l’écar tet s’éloigner davantage. Mais la mis-sion ne sera pas facile pour les gars deSour El Ghozlane qui auront à faireà un adversaire difficile à manier surson ter rain et devant son public. Pourle reste des rencontres, la JS Tixéraineaffrontera le WB Saoula dans le butde s’offr ir les trois points et de garderle contact avec le leader. De son côté,le CRB Bordj El Kiffan aura à endécoudre avec le WA Rouiba et nejure que par la victoire.Massi Boufatis

Le programmeAujourd’huiJS Tixéraine - WB Saoula (15h)CRBB Kiffan - WA Rouiba (15h)IR Birmandreis - OT Rached (15h)NRD Ibrahim - ECO Smar (15h)ESM Boudouaou - ES Ghozlane (14h30)JS Akbou - ES Azeffoun (14h30)JS Tichy - USMDB Khedda (14h30)JSBoumerdes - CRB Tizi-Ouzou (10h30)

Belle distinction des deux athlètes de l’équipe nationale deTaekwondo, Yanis Soualah et Merdaci Nacir, lors de la der -

nière coupe du monde des ambassadeurs de Corée du Sud, quis’est déroulée à Séoul du 4 au 8 décembre, et qui a vu la par tici-pation de 72 pays. Ainsi, les deux athlètes ont terminé sur lepodium. Merdaci Nacir de la sélection nationale militaire senior,vice-champion du monde de Taekwondo 2015 en Iran, a rem-por té la médaille d’or. De son côté, le jeune Soualah Yanis, àpeine 15 ans, du club NC Bouira, a terminé à la deuxième place(Poomsae), synonyme de la médaille d’argent. Pour rappel,Yanis Soualah s’est déjà distingué lors de la dernière coupe del’ambassadeur de Corée qui s’est déroulée en octobre dernierà la salle Harcha (Alger ), en rempor tant la médaille d’or. Ex-athlète du club Bahdja Spor t de Bouira, Yanis Soualah a rejointle Nadjah Club de Bouira où il a trouvé toutes les conditionspour percer et travailler sereinement. Cette distinction le stimu-lera davantage, en prévision du championnat du monde deTaekwondo, prévu en 2018 en France. M’hena A.

TAEKWONDO Coupe du monde des ambassadeurs de Corée du Sud

L’or et l’agent pour Nacir Merdaci et Yanis Soualah

Après son br illant succès réa-lisé en dehors de ses basesface à la JSD J ijel la semai-

ne passée, la bande à AbdenourHamici accueillera cet après-midi, àpar tir de 14 heures, au stade du 1erNovembre de Tizi-Ouzou, sonhomologue de l’IB Khemis ElKhechna, tombeur du leader l’ESBen Aknoun la semaine dernière.Un match qui rentre dans le cadrede la 12e journée de la DNA et quis’annonce palpitant pour les deuxéquipes, puisque deux points sépa-

rent l’US Béni Douala (3e avec 20points) de son invité du jour (5eavec 18 points). Pour dire que lesdébats seront chauds sur le rec-tangle ver t, sachant que les coéqui-pier s de Guer r ab Aziz serontopposés à un adversaire de taille,qui ne va pas se présenter sur lapelouse en victime expiatoire, maispour confirmer son grand retour et

sa détermination de jouer la car tede l’accession. Mais avec le bon étatd’espr it qui anime le club cher auboss Hocine Ammam, il sera diffici-le aux gars de Khemis El Khechnade repar tir avec, au moins, un pointde Tizi-Ouzou, car les coéquipiersde Bahr i ne jurent que par les troispoints, pour rester sur le podium etne pas perdre le contact avec le lea-

der, l’ES Ben Aknoun, qui, lui,reçoit le CRB Dar Beida, ainsi quele dauphin, le RC Ar ba, quiaccueiller a, à son tour, le WRM’Sila. La victoire est impérativepour les poulains d’AbdenourHamici qui veulent rester en hautdu tableau et sur tout finir cettephase aller dans le tr io de tête.

Massi Boufatis

La formation de l’US

Béni Douala,qui revient

en force enchampionnat de la division

nationale amateur,ne compte

pas s’arrêter ensi bon chemin.

Vendredi 8 - Samedi 9 décembre 2017 SPORT 23

DNA (12e journée) US Béni Douala - IB Khemis El Khechna

Gagner et rester sur le podium

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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USO Amizour - CR Beni Thour

Après cinq défaites consécutives, la formationd’Amizour, dos au mur, est plus que jamais

appelée à se ressaisir cet après-midi, pour renoueravec le succès à l’occasion de la réception dela coriace formation du CR Beni Thour, dans lecadre de la 12e journée championnat. Un matchqui revêt une grande importance pour l’équipe dela vallée qui se trouve à mal en point, avec cettepeu enviable dernière place au classement géné-ral. Ainsi, les joueurs et le staff technique sontdécidés à glaner les trois de la victoire. Les coé-quipiers de Brikh savent désormais qu’ils n’ontplus le droit à l’erreur et qu’un résultat autre quela victoire mettra, à coup sûr, en péril l’équipe.«C’est notre dernière chance pour relever la têteet se remettre sur le droit chemin. Le CRBT estune bonne équipe, mais cela ne devrait pas nousdécourager. Bien au contraire, nous allons toutfaire pour glaner les trois points et mettre fin àcette série de défaites», dira le défenseur Kheraz.C’est dire que le match de cet après-midi revêtune importance capitale aussi bien pour lesjoueurs que pour le staff technique et les suppor-ters. Ces derniers se déplaceront certainementen grand nombre au stade, pour soutenir etencourager leurs favoris. Les Rouge et Noircomptent mettre fin à cette série de cinq matchssans la moindre victoire. Pour cette rencontre, les hommes de Laïd Milan risquent de connaître,encore une fois, pas mal de difficultés. Pour sapart, le coach Bounif insiste que c’est le momentde réagir: «Ce sera un match difficile vu notresituation, mais nous ferons tout pour contrer cetteformation de Beni Thour, afin d’obtenir un résul-tat probant. Certes, la rencontre sera difficile,

mais les joueurs sont conscients de la tâche quiles attend. C’est le moment de réagir. Il fautengranger les trois points de la victoire face au CRBT qui ne se déplacera sûrement pas àAmizour en victime expiratoire. Je lance un appelà nos supporters de venir nombreux, afin de sou-tenir leur équipe, surtout en ces moments diffi-ciles», a-t-il déclaré. En somme, ce match faceà la bonne équipe de Beni Thour s’annonce com-pliqué. Un résultat autre que la victoire risquemener le club vers des lendemains incertains et les choses s’envenimeraient de plus en plus.La rencontre d’aujourd’hui sera celle des joueurs qui doivent bien négocier ce rendez-vous. En toutcas, Bounif se montre optimiste. Il estime que sonéquipe est en mesure de réaliser un succès. Pour

leur part, les camarades d’Idirène se sont donnéle mot, pour offrir une victoire à Omar Oumbiche.Samy H.

Le programmeAujourd’huiRC Boumerdès - JSD J ijel (14h)USB Douala - IBKE Khechna (14h)MB Rouissat - NARB Reghaia (14h)NC Magra - WA Boufar ik (14h)RC Arba - WR M’sila (14h)US Oued Amizour - CR Béni Thour (14h)JS Haï Djabel - IB Lakhdar ia (14h30)ES Ben Aknoun - CRB Dar Beida (14h30)

L’heure de mettre fin au signe indien

INTER-RÉGIONS (11e journée) USM Sétif - JS Azazga, aujourd’hui à 14h

Alors que tous les matchs de la 11e journée de la division inter-régions du groupe Centre-est étaient prévus pour hier vendredi,

la rencontre entre l’USM Sétif et la JS Azazga aura lieu cet après-midi au stade 8 Mai 45 de Sétif. Un match qui s’annonce difficilepour la JSA qui aura en face d’elle un adversaire qui cherchera lestrois points, pour se racheter de son dernier échec concédé en dehorsde ses bases, face à l’IRB Ain Lahdjar. Mais les poulains de HocineChikhi sont, eux aussi, dans la même situation et ne veulent pas accu-muler les contre-per formances et ils aborderont ce rendez-vous avecla nette ambition de refaire sur face et de se ressaisir des derniersfaux pas à domicile face à l’IRBN Ain Lahdjar puis au MB Bouira.Totalisant douze points dans leur compte et accusant un retard detrois points sur leur adversaire du jour, les joueurs de la JSA n’ontpas le choix et doivent revenir à la maison avec au moins le point du

match nul et même chercher car rément la victoire pour s’éloigner dela zone des turbulences. Ce ne sera pas facile devant des Sétifiens quine jurent que par la victoire et qui sont, sur tout, difficiles à manierau stade 8 Mai 45 et devant leurs suppor ters. Les joueurs de la JSAzazga doivent vraiment puiser dans leurs ressources physiques ettechniques pour espérer repar tir à la maison avec un meilleur résul-tat possible. Les débats seront chauds entre les deux équipes et ça vase jouer cer tainement sur de petits détails, car les Azazguis ne veu-lent en aucun cas revenir à Azazga bredouilles. Une autre contre-per -formance ne sera pas la bienvenue et compliquera davantage latâche au classement aux Azazguis, qui r isquent de se retrouver dansle bas du tableau. Ce qui n'est pas souhaité par les amoureux desRouge et Noir qui attendent une réaction positive de leurs favor is cetaprès-midi, face aux Sétifiens. M. B.

À Sétif pour rebondir

Meilleur footballeurarabe 2017

L’international algér iendu FC Por to, Yacine

Brahimi figure dans la listedes dix joueurs nominéspour le Pr ix du Meilleurfootballeur arabe de l'année2017 dans sa troisième édi-tion. La commission spécialedu référendum de l'UAPS,a proposé les noms de dixjoueurs, à par tir de leursper formances au sein deleurs clubs et sélectionsnationales. Le vainqueurde l'édition 2017 succèderaà l' international algér ien,Ryad Mahrez (LeicesterCity/Angleter re) vainqueuren 2016, alors que le trophéede la première édition(2015) est revenu au joueurmarocain de Juventus de Tur in, Mahdi Benatia.Yacine Brahimi a contr ibuégrandement, à la qualifica-tion du FC Por to, mercredisoir à domicile, aux 8es definale de la Ligue des cham-pions, auteur d'un but etd'une passe décisive lorsde la large victoire contreMonaco (5 - 2).

Liste des10 joueursYacine Ibrahimi (Algér ie/FC Por to), Mohamed Salah(Egypte/Liverpool), Omar AlSouma (Syr ie/Ahly Djeddahd'A.Saoudite), Kar im AlAhmadi (Maroc/FeynoordRotterdam des Pays Bas),Naouaf Al Abed(A.Saoudite/Ahly Djeddahd'A.Saoudite), YoussefMsakni (Tunisie/Al-Duhaildu Qatar ), OmarAbderrahmane (Emirats)/Al Ahly émirati), OmarKharbine (Syr ie/Al Hilald'Arabie Saoudite), AchrafBencherki (Maroc/WidadAC) et MohannadAbderrahim Karrar(Irak/Al-Dhafra émirati).

Yacine Brahimidans la liste des nominés