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Au niveau de la sterno-claviculaire, on va retrouver des mouvements verticaux d’élévation/abaissement de l’extrémité médiale de la clavicule et des mouvements horizontaux d’anté et rétropulsion limités par la tension des ligaments sterno-claviculaire et costo-claviculaire.

Du fait de la solidarisation musculo-tendineuse costo-claviculaire, on ne peut dissocier les fonctions claviculaires de celles des 1er et 2ème côtes, 1ère et 2ème vertèbres dorsales ainsi que de C7 de par les liens tendineux étroits entre la 1ère côte et le massif transversaire de C7.

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Ainsi en cas de traumatisme, la tête humérale va agir comme un piston sur la coracoïde, entraîner une élévation de celle-ci, une extrusion du ménisque et une coaptation de l’articulation avec impossibilité pour le ménisque de réintégrer l’articulation et de ce fait limitation fonctionnelle de cette articulation. (cf. flèche schéma 1) Clinique Ce trouble fonctionnel mécanique, outre des douleurs à la palpation articulaire acromio-claviculaire va avoir un retentissement : • sur le faisceau crânial du trapèze qui sera sensible et hypertone avec une douleur à son

insertion occipitale paramédiane • sur le faisceau acromial du deltoïde également sensible surtout au niveau du V deltoïdien

avec présence d’un «crayon musculaire» • sur le muscle sous-clavier tendu et sensible à la palpation • sur la capsule et le ligament sterno-claviculaire • sur le ligament costo-clavicualire particulièrement douloureux à la pression • sur la jonction costo-transversaire de C7 et D1-D12 et les vertèbres correspondantes.

Zones d’irritation : acromio claviculaire, sterno-claviculaire, ligament costo-claviculaire

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Mais du fait des liens étroits claviculaires, scapulaires, costaux et vertébraux, on se retrouve fréquemment avec des douleurs de l’angulaire de l’omoplate parfois des paresthésies diffuses du membre supérieur secondaires à l’hypertonie des scalènes, des irradiations brachiales et des cervicalgies basses. (cf. schéma page 5) Tests diagnostics Outre les différents points douloureux déjà décrits, on peut : • rechercher une limitation d’adduction douloureuse : main " épaule opposée et élévation

du coude, on peut sensibiliser le test en faisant une contre-résistance sur le coude • comparaison de l’abduction rotation interne ddc (pouce " épineuse). Traitement Le thérapeute se place derrière le patient bien calé contre sont thorax, l’index ou le majeur (ou les 2) sur la clavicule le thénar de l’autre main sur l’acromion et il fait des mouvements de cisaillement afin d’ouvrir l’articulation pour permettre une réintégration méniscale.

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On peut également pratiquer ces manœuvres en décubitus dorsal moyennant quelques modifications de positions du thérapeute. Il faut en général associer une thérapie des 1ère et 2ème côtes et de C7 à D2.

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Conclusions Lorsqu’il persiste, après traitements classiques des dysfonctions cervicales et dorsales hautes, des douleurs du trapèze, de l’omoplate, occipitales, du tiers supéro-externe du bras, la thérapie de l’acromio-claviculaire amène très souvent une amélioration voir une sédation immédiate des douleurs et des limitations fonctionnelles. Si la récidive est rapide (après quelques jours), on ne doit pas méconnaître l’incidence d’une arthrose acromio-claviculaire : une radiographie et un test d’anesthésie intra-articulaire font rapidement le diagnostic différentiel avec un trouble fonctionnel mécanique. Les pathologies de coiffe et de bourse n’entrent pas en considération ici, nous partons du principe qu’elles ont été exclues.