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Auteur : CLD Titre :Deux Résumé : C’est difficile à dire, disons que Sam rencontre beaucoup de problèmes Genre : Aventure ? Suspense et surtout romance Message : Pour une fois j’ai tenté de faire un peu d’aventure, franchement je ne sais pas ce que cela donne, je suis pas très douée pour ça…Dites-moi vraiment ce que vous en pensez…merci Désolée pour le titre, je n’étais pas inspirée. Lol ! Bonne lecture Labo de Sam Sam était penchée sur son réacteur, concentrée comme à son habitude. Elle n’entendit pas la porte s’ouvrir tout de suite, ce n’est que quand celle ci se referma qu’elle leva la tête. Le Colonel O’Neill venait d’arriver. Il se tenait debout, un sac à dos à la main et fixait Sam. Sam : Mon Colonel, je peux faire quelque chose pour vous ? O’Neill :…. La regardant fixement le regard troublé Sam : Mon Colonel, ça ne va pas ? Sam le regardait, le trouvant pâle et les yeux perdus. Il ne semblait pas aller très bien Sam : Je vous en prie, dîtes quelque chose O’Neill (s’approchant) : Sam, mon Dieu ! dit il en la prenant dans ses bras. Sam (inquiète) : Qu’est ce qu’il se passe ? dit elle en l’entourant de ses bras Pour seule réponse celui ci, s’assis sur une chaise en approchant Sam de lui. Il posa alors sa tête sur le buste de Sam et se mit à pleurer. Sam ne savait pas quoi faire, elle mit la main dans ses cheveux et tenta de le calmer. ***Sam

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Auteur : CLDTitre :DeuxRésumé : C’est difficile à dire, disons que Sam rencontre beaucoup de problèmesGenre : Aventure ? Suspense et surtout romanceMessage : Pour une fois j’ai tenté de faire un peu d’aventure, franchement je ne sais pas ce que cela donne, je suis pas très douée pour ça…Dites-moi vraiment ce que vous en pensez…merciDésolée pour le titre, je n’étais pas inspirée. Lol !

Bonne lecture

Labo de Sam

Sam était penchée sur son réacteur, concentrée comme à son habitude. Elle n’entendit pas la porte s’ouvrir tout de suite, ce n’est que quand celle ci se referma qu’elle leva la tête.Le Colonel O’Neill venait d’arriver. Il se tenait debout, un sac à dos à la main et fixait Sam.

Sam : Mon Colonel, je peux faire quelque chose pour vous ?O’Neill :…. La regardant fixement le regard troubléSam : Mon Colonel, ça ne va pas ?

Sam le regardait, le trouvant pâle et les yeux perdus. Il ne semblait pas aller très bien

Sam : Je vous en prie, dîtes quelque choseO’Neill (s’approchant) : Sam, mon Dieu ! dit il en la prenant dans ses bras.Sam (inquiète) : Qu’est ce qu’il se passe ? dit elle en l’entourant de ses bras

Pour seule réponse celui ci, s’assis sur une chaise en approchant Sam de lui. Il posa alors sa tête sur le buste de Sam et se mit à pleurer.Sam ne savait pas quoi faire, elle mit la main dans ses cheveux et tenta de le calmer.

***Sam

Mais que lui arrive-t’il ? Oh non et si un malheur était arrivé ? Réfléchissons. Je viens à l’instant de quitter Daniel, Janet et Teal’c….J’ai croisé le Général et il avait l’air en forme. Peut-être dans sa famille, son ex femme, ses parents, frères, sœurs…je ne sais même pas s’il a de la famille***

Sam n’avait pas de pensées cohérentes, elle s’inquiétait de plus en plus. Elle continuait de lui passer la main dans les cheveux

Sam : Mon Colonel, s’il vous plait, dites moi ce qui ne va pas?O’Neill (pleurant) :…Je suis si désolé, Sam….Sam : Je suis votre amie, vous pouvez tout me dire dit elle sentant les larmes monter de le voir dans cet étatO’Neill :…Sam : Vous pouvez compter sur moi, vous savez que je suis toujours là pour vous, je n’aime pas vous voir comme ça

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Pendant ce temps dans le couloir, quelqu’un avait entendu la fin de la conversation et se demandait ce qu’il pouvait se passer dans le laboratoire du Major. On entendait quelqu’un pleurer et Sam désemparée.

La personne entra doucement, Sam entendant la porte regarda qui pouvait venir, ce n’était pas le moment. Elle ouvrit grand les yeux quand elle vit la personne. En une fraction de seconde, son regard paniqua.

… : Que se passe t’il ici ?Sam (sous le choc ) : Mon Dieu, c’est pas possible, Mon Colonel !

En effet le Colonel O’Neill venait d’entrer dans le labo. Sam détacha ses bras du O’Neill qu’elle tenait. Jack n’avait pas reconnu l’homme dans les bras de son second, une pointe de jalousie commençait à naître en lui. Il se reprit vite quand il remarqua la panique de son Major.

Jack : Carter ?Sam (effrayée) : Lâchez-moi ! dit elle d’une voix presque supplianteO’Neill : Sam, je suis désolé dit il en la maintenant contre luiSam (essayant de le repousser): Je vous en prie lâchez-moi, vous me faites malO’Neill (la serrant plus fort) :…Sam : Vous me faîtes vraiment mal, arrêtez ! hurla t’elleJack : Bon, ça suffit, qui que vous soyez laissez la dit il en agrippant l’homme.

Le Colonel ne supportait pas que cet homme tienne Sam ainsi, en plus elle semblait affolée, il était hors de question qu’il continu de faire mal à la jeune femme. Il le détacha violemment d’elle.Jack fut plus que surpris de se trouver face à face avec lui. Il jeta un coup d’œil à Sam qui semblait perdue. O’Neill s’écroula.

Jack : Carter, que se passe t’il ? demanda t’il encore sous le choc de la découverte.Sam (tremblante): Je….(Décrochant le téléphone) : Ici, le Major Carter, une équipe médicale dans mon labo, vite !Jack : Depuis quand est-il là ?Sam : Quelques minutes, j’ai cru….je…ilJack : On se calme dit il en la faisant s’asseoirJanet (arrivant) : Qu’est ce qu’il se passe ?Jack : Regardez vous-même !Janet : Oh, oh, Gardes ! Prévenez le Général. On l’emmène à l’infirmerie ! Qui est le vrai Colonel ?Jack : C’est moi !Janet : Comment vous croire ?Sam (blanche) : Il a raison, c’est lui le vraiJanet : T’es sûre ?Sam : Oui, certaineJanet : Ok, je m’occupe de l’autre dit elle en partant

Jack observa Sam, il vit son visage se changer, il comprit à son expression qu’elle venait d’avoir une de ses brillantes idées. Sans attendre, elle se précipita hors de son labo, Jack la

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suivit. Sam passa d’abord à l’armurerie, prit un Zat en donna un autre à Jack et toujours sans un mot se mit à courir dans les couloirs. Jack voulait lui dire qu’ils n’avaient pas l’autorisation de sortir des armes, mais cela ne servirait à rien en plus la connaissant elle savait ce qu’elle faisait. Donc il alla à sa suite.Sam entra dans une pièce, celle ou l’on gardait sous haute sécurité des découvertes aliennes. Elle trouva tout de suite le miroir, au même moment un homme en sorti, elle le visa avec le zat.

Homme : Sam ?Sam : Qui êtes vous ?Jack (arrivant) : C’est quoi encore ce bordel ?Homme (braquant une arme sur Jack) : Sam, écarte-toi de lui !Sam (se mettant devant Jack) : Baissez votre arme !Homme (obéissant) : Dis-moi seulement si c’est votre Jack ?Jack : Bien sur que je suis son Jack, enfin leur JackSam : Il est bien notre Colonel O’NeillHomme : Dans ce cas, veuillez accepter mes excuses. (s’approchant) Bonjour, je ne vous ferais aucuns problèmesSam : Votre nom ?Homme : Je n’existe pas dans votre réalité ?Jack : Eh non, désoléHomme : Je suis le Docteur Jordan FraiserSam (surprise): Fraiser ?Jordan : Oui, je suisSam : Nous savons, nous avons notre Docteur FraiserJack : Seulement, il est plus séduisant que vous !Sam : Que faites-vous ici ?Jordan : Je cherche le Jack de ma réalité, serait-il ici ?Sam : En effetJordan : Dans ce cas, je présume que je dois passer par l’infirmerie ?Jack : Suivez-nous, il nous faut avertir le Général

Dans les couloirs, Jordan ne quittait pas des yeux Sam, il se laissait faire connaissant bien le règlement du SGC.Jack enrageait déjà, pourquoi ne pas avoir détruit le miroir comme prévu, il regrettait que le Général ait parlé au Président de son projet de destruction, s’il ne l’avait pas fait, le miroir n’existerait plus.Sam, elle, ne comprenait pas très bien. Elle savait que le miroir était encore dans la Base mais on lui avait fait comprendre qu’il ne fonctionnait plus. Comment avait-on pu lui cacher ça, et pourquoi ? Ils furent stoppés dans leurs réflexions par des soldats armés qui braquèrent Jack.

Soldat : Colonel, veuillez lever les mains et nous donner votre armeJack (sèchement): Baissez votre revolver ordonna t’ilSoldat : Nous avons l’ordre de vous amener à l’infirmerieSam : Soldat, baissez cette arme, il s’agit du vrai ColonelSoldat : Je ne peux pasSam (s’énervant) : Ce n’était pas une suggestion, soldat, c’est un ordre !Soldat : Le GénéralSam (durement): J’en prends l’entière responsabilité

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Jack (avec un sourire de victoire): Merci de votre confiance CarterHammond (arrivant) : Major, êtes vous sure?Sam : Affirmatif, mon GénéralHammond : Bien, qui est cet homme ?Jack (souriant) : Le Docteur FraiserHammond : Pardon ?Jordan : Jordan Fraiser Mon Général dit il au garde à vousHammond : Repos, à l’infirmerie

Infirmerie

Janet venait d’administrer un calmant à O’Neill, en reprenant conscience, celui ci était devenu plus qu’agité. Elle vit les autres entrer

Janet : Bonjour, il vient de s’endormir.Hammond : Docteur, veuillez vous occuper de ce monsieurJack (souriant) : Attendez, laissez moi faire ça (regardant Janet) : Je vous présente le Docteur Jordan FraiserJanet : Hein ?Jack : Docteur, je vous présente Janet Fraiser notre bon DocteurJordan : Une femme ?Jack : Eh oui !Hammond : En salle de débriefing dans 30 minutes dit il en partantJanet : C’est bizarreJordan : C’est que je pense aussi mais toutes les réalités sont différentes après toutJanet : Sam, Colonel, sortez, je dois m’occuper de lui

Jack et Sam sortirent, elle se dirigea machinalement vers son labo, il la suivait. Elle semblait perdue dans ses pensées et failli lui refermer la porte sur le nez

Jack : Doucement Dorothée, je suis là !Sam : Désolée, je n’ai pas fait attentionJack : Vous allez bien ?Sam : OuiJack : S’en a pas l’airSam : Je me sens idiote, c’est tout.Jack : Pourquoi ?Sam : J’aurais dû deviner que ce n’était pas vousJack : Et comment ?Sam : Par logique, il ….dit elle sans finir la tête baisséeJack : Il quoi ?Sam : Ce n’est pas le genre de comportement que vous avezJack : Je vois ce que vous voulez dire. J’ai entendu une partie de votre conversation, merci Carter, je suis touché par ce que vous avez dit en croyant que c’était moiSam : Qu’est ce que j’ai dit ?Jack : Que vous êtes là pour moi que je peux compter sur vous.Sam (rouge) : Ah ça ! Vous le saviez de toutes façons, j’étais sincèreJack : Je sais, c’est pour cela que je suis touchéSam : Qu’est ce qu’il voulait ?Jack : Je ne sais pas, nous verrons au briefing, allons-y

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Sur le chemin vers la salle Jack réfléchissait, se type, son double était dans les bras de Sam et elle le consolait. Il savait qu’elle pensait que c’était lui, en entrant, il l’avait vu inquiète. Il soupira, ces derniers temps, Sam et lui s’étaient beaucoup rapprochés, Sam s’était faite enlever par Ba’al, heureusement d’après ce qu’elle avait raconté, il n’avait pas été aussi violent qu’avec Jack. Enfin depuis ce temps là, Jack et Sam étaient devenus plus proches, les phrases sous-entendues étaient encore plus fréquentes et moins cachées. Ils doutaient encore mais savaient quand même, qu’entre eux, il y avait beaucoup plus qu’une simple amitié. Pourtant, ils ne faisaient toujours rien.

Salle de briefing

Autour de la table, il y avait SG1 et le Général. Sam avait expliqué aux autres l’histoire.

Daniel : Deux Jack, quel cauchemar !Jack : C’est toujours mieux que deux Dany BoyJanet (entrant) : Messieurs, Sam, je vous amène le Docteur FraiserDaniel : Un homme, c’est bizarre !Jordan : Daniel ?Daniel : Euh ouiJordan : Excusez-moi tous, je risque de vous sembler un peu étrangeHammond : Nous aimerions des explicationsJordan : Naturellement, bonjour Teal’cTeal’c : Docteur FraiserJordan : Je crois, qu’il est préférable que vous m’appeliez tous JordanHammond : Bien, nous vous écoutonsJordan (triste) : D’abord, laissez moi vous dire que dans ma réalité Sam et Daniel sont mortsJanet : DésoléeJordan : Je vais tenter de tout vous expliquer. Il y’a quelques temps, Jack a été torturé par Ba’al, celui ci l’a ressuscité plusieurs foisSam : Ici aussiJordan : C’est vrai ? dit il en regardant Jack méfiantJack : Oui, un vrai bonheurJordan : Je continue. Après que SG1 ait réussi à le ramener, il y a eu beaucoup de changement. D’abord, Jack voyant la mort de si près à pris une grande décisionJack : Rester couché ?Jordan : Même humour je vois. Non Colonel, Jack s’est ENFIN décidé à avouer à Sam qu’il l’aimaitDaniel( souriant) : Il a fait ça, en voilà un de courageuxJack : Daniel, la ferme !Sam (rouge) : Quel rapport ?Jordan : Tu vas comprendre. Bref, ils ont fini par se tomber dans les brasJack : Et voilà cour MartialeJordan : Non, le Général leur a donné sa bénédictionDaniel : IntéressantHammond : Laissez le finir !Jordan : Tout se passait bien entre deux, les missions ont repris avec leurs aléas, Jack a été encore blessé, cette fois il a dû aller en cure plusieurs semaines. Quand il est revenu, il était un peu différent. Jack a fait une crise de jalousie à Sam parce qu’elle discutait avec MartoufSam : Martouf est mort ici

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Teal’c : C’était un ZatarcJordan (surpris): Ah oui, chez nous c’était Anise…enfin là n’est pas le problème. Jack devenait de plus en plus jaloux de tout le monde, y compris de ses collègues en particulier de moi et surtout de DanielJack : Jaloux de Daniel, c’est une plaisanterie ?Jordan : Non, il disait que Sam et lui étaient trop proches. Cela empirait, Sam ne savait plus quoi faire, un jour elle est arrivée en pleurant chez moi, Jack l’avait frappé lors d’une criseJack : Ca va pas, jamais je ne ferais un truc pareil !Jordan : Nous pensons aujourd’hui que le sarcophage a altéré le cerveau de notre JackSam : Je présume qu’elle l’a quittéJordan : Oui et non. Sam lui a parlé, elle lui a dit qu’elle voulait prendre un peu de distance avec lui et qu’il fallait qu’il se soigne sinon elle ne le voulait plus le voir. Jack était fou de colère mais il a écouté. Cependant il continuait à être jaloux, il espionnait Sam…Elle commençait à avoir peur de lui mais elle ne disait rien, elle l’aimait. Un jour, j’attendais Sam au Mess voyant qu’elle ne venait pas, je suis allé dans son labo. Jack était sur elle, il l’étranglait, j’ai essayé de les séparer mais c’était trop tard, Sam était morte, la nuque brisée dit il les larmes aux yeuxDaniel : Jack aurait tué Sam ?Jack (effaré): Ce n’est pas possible, jamaisSam : Je suis d’accord, c’est impossibleJordan : Je me doutais que vous ne me croiriez pas. Sam, ton Jack n’est pas le même. Je sais à quel point vous vous aimez et que vous êtes heureux à deux mais il faut me croireSam : Une minute, le Colonel et moi nous sommes juste amisJack : Oui, c’est exact. Et en plus il y a une loi pour çaJordan : Comme chez nous, mais le Général les soutenait. Vous savez, pendant que je cherchais Jack, j’ai vu différentes réalités, et dans toutes vous étiez à deuxDaniel (ironique): Sans blagues, c’est étrange non ?Hammond : Comprenez-nous, nous avons entière confiance en notre Colonel, je pense qu’il ne ferait jamais une telle choseJack : Merci GénéralJordan : Je vous ai apporté l’enregistrement de la scène, je me doutais qu’il vous faudrait une preuve, je peux ?Hammond : allez-y

Cassette

On voit Jack entrer dans le labo, Sam le regarde

Carter : Jack, que veux-tu ?O’Neill : Te parlerCarter (nerveuse): Fais viteO’Neill (d’une voix suppliante): Sam, je t’en prie, laisse-moi une chanceCarter : Fais toi soigner, et tu l’auras dit elle décidéeO’Neill : Je t’aime et je sais que toi aussiCarter (les larmes aux yeux): Oui, je t’aime mais tu me fais peurO’Neill : C’est Daniel qui te monte contre moi ?Carter : Ne dis pas n’importe quoi, Daniel est ton amiO’Neill : Je sais que tu étais avec lui hierCarter : Qu’est ce que tu imagines encore ?O’Neill : Ne me prends pas pour un idiot, je sais que tu as une aventure avec lui

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Carter : Tu divagues, Daniel est un frère pour moiO’Neill (s’énervant) : Et je devrais te croire ?Carter : Si tu m’aimes, tu dois oui. Maintenant si c’est pour faire de telles allusions, sors d’iciO’Neill  (la giflant) : Tu t’es moqué de moi SamCarter (reculant) : Sors, laisse-moi tranquille !O’Neill  (s’approchant en rage) : Tu m’as menti Daniel et toi…Carter (le coupant): Jamais. Sors tu me fais peur, va t’en je ne veux plus te voir. Fais toi aider JackO’Neill  (l’attrapant par le cou) : Tu m’as trompé, je t’aime et toi tu t’en fousCarter (suffoquant) : Arrêtes, tu me fais mal supplia t’elle en pleurantO’Neill : Pourquoi tu m’as fait ça, nous étions bien ensembleCarter (s’écroulant) : Jack murmura t’elle dans un dernier soupirJordan (arrivant) : Jack, lâche-là !O’Neill : Dégage Jordan, toi aussi tu es dans le coupJordan : Pousse toi,(regardant Sam) : Oh mon Dieu, Jack tu l’as tuée

Jordan stoppa la cassette les larmes aux yeux. Tout le monde était sous le choc. Jack n’en revenait pas, il avait l’impression de se voir tuer Sam, cette façon qu’elle avait eue de le supplier avant de mourir, le secouait. Sam était livide, la scène était surprenante et effrayante, la fureur de O’Neill la déstabilisait. Elle imaginait les sentiments que son double avait du ressentir avant de mourir.

Hammond : Je voisJordan : Après ça, Jack a perdu connaissance, nous l’avons emmené à l’infirmerie. Mais pour Sam c’était trop tard. Quelques heures plus tard, je suis allé chez Daniel avec Teal’c pour le prévenir, nous l’avons trouvé baignant dans son sang.Teal’c : Vous pensez que votre Colonel O’Neill l’a aussi tué ?Jordan : Oui, je penseDaniel : Pourquoi Jack, le vôtre, n’est pas en prison ?Jordan : Nous l’avons isolé, pendant l’enterrement de Sam et de Daniel il s’est enfui. Je suis revenu avant les autres et je ne l’ai pas trouvé. J’ai vu qu’il manquait une BMP et j’ai comprisSam : Une BMP ?Jordan : Oui, vous n’en avez pas ?Jack : Non, c’est quoi votre bidule ?Jordan : Une invention de Sam, (sourire triste)je ne sais plus le nom exact pour simplifier Jack l’avait appelé une BMP pour Boussole à Monde Parallèle. Il s’agit d’un objet permettant de voyager dans les réalités alternatives sans se perdre, ainsi nous pouvons toujours rentrer, il sert aussi à éviter le truc en cascade, vous savez le phénomène quand les deux mêmes personnes sont dans la même réalitéSam : Oui, je vois. Et j’aurai inventé ça moi pourquoi ?Jordan : Des équipes SG vont de temps en temps dans d’autres réalités pour faire des échangesSam (surprise): Et j’ai accepté ça ?Jordan : Pas vraiment, Jack et toi y étaient fortement opposé, suite à la visite d’une Sam quelques années avant. Mais tu l’as fait, tu as obéi aux ordres du Président, il y a environ 5 ans chez nous. Par contre SG1 ne voyage pas dans les réalités, s’étaient les conditions de Sam pour qu’elle fasse en sorte que son travail marche…Sam : Sinon, elle aurait délibérément fait échouer ses travauxJordan : Oui, Jack la soutenait, et le Général était d’accord étant lui aussi opposé au projet.

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Jack : Et vous, vous le faîtes ?Jordan : C’est la première fois, je n’avais pas le choix, il fallait que je le retrouve au plus vite, et il n’y avait personne d’autre sur l’instantHammond : Donc vous êtes là pour récupérer votre Colonel ?Jordan : Oui, j’ai laissé un mot au Général Hammond et je suis parti immédiatement à sa recherche, j’ai pris une autre BMP et me voilà. Cela fait quelques temps que je le cherche, une semaine environ. J’aimerai le ramener chez nous dès qu’il sera réveilléHammond : Bien entendu. Je dois téléphoner, je vous laisseDaniel : Ben dites donc, quel choc !Jordan : Et moi donc, Sam était une de mes meilleures amies, ainsi que Daniel et JackTeal’c : Qu’en pensez-vous O’Neill et vous Major ?Jack : Je n’en sais trop rienSam : Moi non plus. Votre réalité Jordan est très différente de la notreJordan : Pas tant que ça.Jack : Si, ici Carter et moi nous sommes amis, vous êtes une femme, Daniel est vivant et même si j’ai parfois envie de le tuer, je ne le ferais pasJordan : Je sais, mais les relations que vous avez sont les mêmes qu’il y a peu chez nous. Sam et Jack ont mis des années à s’avouer leur amour, ils passaient leur temps à jouer au chat et à la souris en criant haut et fort qu’ils n’étaient qu’amisDaniel : Ah oui, je dois dire que c’est pas si différentSam : Daniel ! Cela n’a rien à voirJordan (souriant) : Si tu veux, mais chez nous Hammond était content pour vousJanet : Jordan, et nous croyez-vous que nous ayons des ressemblancesJordan : Je suis né le 18 mai 19Janet : Pas besoin d’années, moi aussi j’ai la même date de naissanceJordan : Je suis divorcé, je suis entré au SGC quand tout a été réouvert. Sam et moi étions d’excellent amis…Janet : J’ai adopté une petite fille venue d’une autre planète CassandraJordan : Il s’appelle Alexandre chez moi, il avait une bombe dans le corps, Sam et lui étaient descendus dans un silo quand cela à failli exploserDaniel : Ici aussi, mais heureusement, il n’y a rien euJordan : Comme chez nous. Alex et Sam étaient très proches, je crois qu’il avait le béguin pour elleTeal’c : C’est assez ressemblantJordan : Oui, Alex était un gentil garçonSam : Etait ?Jordan : Alex est mort quelques années après, son cerveau se développait. Ses facultés psychiques étaient très grandes mais il en est mortJanet : Désolée, Cassandra vit toujours, nous avons réussi à la sauverJordan : Nous n’avons pas eu cette chanceJanet (vérifiant son bipeur) : Il vient de se réveillerJack : Allons-y !

Infirmerie

O’Neill était très agité, quand il aperçut Jordan il cria de plus belle, puis voyant Sam il se calma.

O’Neill : Sam, tu es làJordan : Jack, ce n’est pas notre Sam

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Jack (froid) : En effet, il s’agit du Major de notre réalitéO’Neill (n’écoutant pas) : Daniel, Teal’c bonjour, mon GénéralJordan : Jack, je vais te ramener chez nousO’Neill : Pourquoi ?Jack : Parce que vous n’êtes pas le bienvenu ici !O’Neill : Sam, tu ne veux pas que je reste ?Sam : Monsieur, vous ne faîtes pas partie de ce monde nous avons déjà le Colonel O’Neill et vous n’êtes pas luiO’Neill : Sam, tu pourrais venir avec moiJordan : Jack, notre Sam est morte, tu le saisO’Neill : Tu mens, Sam est toujours en vie, vous m’avez tous menti. Ca ne sert à rien, Sam est à moi et à personne d’autre, ni toi ni Daniel ne l’aurezJordan : Tu dis n’importe quoi, Daniel et moi n’étions que des amis pour Sam. Tu vas me suivre et considère comme une fleur que je ne te tue pas pour les avoir assassinés tous les deux !O’Neill (criant): Sors d’ici !Janet : Ecoutez Monsieur, je suis le Docteur Fraiser de cette réalité. Il faut que vous le croyiez, votre place n’est pas ici.Jack (sec): Votre place est en prisonO’Neill : Ne me juge pas, tu es moi !Teal’c : Vous n’avez rien à voir avec le Colonel O’NeillO’Neill (suppliant): Sam, dis quelque choseSam (froide): Quoi, vous devez vous rendre à l’évidence…O’Neill (réfléchissant) : Jordan, j’ai vraiment fait du mal à Sam ?Jordan : Oui et à Daniel, essai de te souvenir, nous te soigneronsO’Neill : Mon Dieu, qu’est ce que j’ai fait ?Jordan : Général, j’aimerai le ramenerHammond : C’est d’accord pour moiJanet (approuvant): Il est transportableO’Neill : Je voudrais juste parler avec Sam, enfin vous MajorDaniel : Ce n’est pas une bonne idéeJordan : ExactO’Neill, : S’il vous plait, c’est importantHammond : Major à vous de déciderSam (le regardant) : Pourquoi pas.Jack : Dans ce cas je reste avec vousO’Neill : Je préférerais lui parler seulJack : C’est ça ou rien, tu me connais, je ne lâcherais pasO’Neill : Bien, c’est d’accord

Tout le monde sorti sauf Sam et Jack. Sam restait loin de O’Neill

O’Neill : Je suis désolé Sam, je ne voulais pasSam : Ce n’est pas à moi qu’il faut dire celaO’Neill : Tu es sûre de ne pas vouloir venir avec moi ?Sam : Pour que vous puissiez m’étrangler ?O’Neill : C’est un mensonge, je n’ai tué personneJack : Nous avons vu la vidéoO’Neill : Jack, tu sais aussi bien que moi que jamais je ne lui ferais du mal. Je l’aime autant que toi tu aimes ta Sam

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Jack : Il y a confusion, Carter et moi sommes amisO’Neill : Tu te mens, Sam je t’ai rendu heureuse, tu m’as dis que tu m’aimais, tu ne peux pas oublier

O’Neill oscillait entre la réalité et son fantasme, parfois il savait que ce n’était pas sa Sam et d’autre fois il se perdait totalement

O’Neill : Sam, viens avec moi, ils disent que je t’ai tué, mais ce n’est pas vrai, il faut que tu viennes pour qu’ils voient que tu es en vieSam : Je ne suis pas votre SamanthaO’Neill : Si, je te connais par cœur, ta boisson préféré c’est le cola light, tu adores la gelée bleue et tu détestes les cookiesSam : Et alors ?O’Neill : Je t’aime et je sais que tu m’aimesSam : Vous avez tué votre Samantha, ce n’est pas de l’amour …Et je vous prie de ne plus me parler comme à elle, vous ne me connaissez pas !O’Neill : Si je te connais, cette façon dont tu me souris tout le temps, ces regards que moi seul peux comprendre, je sais tout de toi, ton parfum, le sucré de tes lèvres, la douceur et le goût de ta peau, la manière dont tu prononces mon nom dans un soupir lorsque nous faisons l’amourSam : Taisez-vous !Jack (s’énervant): Ca suffit, votre Major Carter est morte !O’Neill : C’est à toi qu’elle offre tout ça n’est ce pas ?Jack : Nous sommes juste amis…O’Neill : J’avais peur aussi, tu ne sais pas ce que tu perds, Sam est merveilleuse plus encore que ce que tu crois, et elle m’aimeSam : Elle vous aimait nuance et vous en guise d’amour vous lui offrez que violenceO’Neill (semblant réagir) : Major, je suis désolé, je suis un peu troublé, vous avez raison. Ma Sam …mon Dieu ma Sam est morte…Je ne la verrais plusJack : Il fallait y penser avant !O’Neill : Sam, vous croyez qu’elle m’aurait pardonné, si j’avais écouté ses conseils pour me faire soigner ?Sam : Si elle vous aimait à ce point, je le crois ouiO’Neill (le regard triste) : Si je ne peux plus la voir, c’est fini

Sam ne comprenait pas, ce qu’il voulait dire, puis baissant les yeux sur ses draps, elle vit une trace rouge apparaître. Elle se précipita vers le lit

Jack : Carter, que faîtes vous ?Sam (soulevant le drap) : Il vient de s’ouvrir les veines avec du verre, il faut

Sam n’eut pas le temps de finir sa phrase que O’Neill la saisie par le cou et commença à serrer

O’Neill : Comment as tu pu, toi et mon ami ? Sam je t’aimaisSam (étouffant) : Laissez moi dit elle en se débattant

Jack donna un violent coup à O’Neill et celui lâcha, Sam chancela légèrement, il la rattrapaAlerté par le bruit, les autres rentrèrent

Jack : Doc, il s’est ouvert les veinesJanet : Sam ?

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Jack : Elle va bien, juste secouée dit il en la regardantJanet : Tout le monde dehors, Jordan pouvez vous m’aider ?Jordan : J’arrive.

Tous retournèrent dans le couloir, Jack expliqua ce qu’il s’était passé. Sam était restée muette, sentant encore les mains de O’Neill sur son cou, de plus son t-shirt était maculé de sang. Janet et Jordan réapparurent au bout d’une heure.

Janet : Il va s’en tirer, mais il vaut mieux attendre avant qu’il reparteJordan : Je suis désolé, j’aurais dû m’en douterHammond : Ce n’est pas votre faute. Janet : Sam, tu vas bien ? Fais moi voir ton couSam : Ce n’est rienJanet : En effet, juste un bleu, tu devrais quand même aller te reposerHammond : Le docteur à raison, SG1 vous avez trois jours de repos, Jordan vous êtes notre invité à la BaseDaniel : Bien, dans ce cas nous pourrions manger ensemble au Mess avant de rentrer chacun chez soi, nous avons tous à apprendre les uns sur les autresJack : Pourquoi pas !Teal’c : C’est d’accordJordan : J’en serais raviJanet : Moi aussi, Sam ?Sam (pâle): Oui, j’ai besoin d’une douche avant dit elle en regardant le sang sur elleDaniel : On se retrouve dans une heure alors

Sam se dirigea vers ses quartiers pour prendre des affaires, elle était secouée parce qui s’était passé. Avoir entendu O’Neill lui dire qu’il l’aimait, l’avait beaucoup perturbé. Elle savait que ce n’était pas son Jack mais pendant une seconde elle s’était prit à rêver que c’était lui.Jack lui ne se sentait pas beaucoup mieux, même s’il n’y était pour rien, il s’en voulait de ce que son double avait fait aux deux Sam. Et aussi ridicule que cela était, avoir entendu quelqu’un parler de cette façon de Sam, même si ce n’était pas la sienne, le rendait jaloux. Il se dit qu’il aimerait aussi pouvoir toucher sa Sam, la sentir contre lui…

Au mess

Tout le monde était à table en train de discuter, de comparer leur monde. Jordan expliquait aussi, ce qu’il avait vu dans d’autre réalité

Jordan : C’est affolant, je n’ai jamais été plus loin que la salle où est entreposée le miroir, mais à chaque fois, le peu de renseignements que j’obtenais, était que Sam et Jack étaient en couple, même si l’un était mort parfois.Daniel : C’est donc la première fois que vous les voyez en simple ami ?Jordan : En effetJanet : C’est amusantTeal’c : Cela laisse perplexeDaniel (souriant): Vous en pensez quoi, Sam et vous Jack ?Sam/ Jack : RienJordan : Colonel, vous n’avez jamais rien eu comme séquelles suite à votre rencontre avec Ba’al ?Jack : Non

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Jordan : Nous, notre jack a totalement changé. Personne ne pensait qu’il prendrait le risque d’avouer ses sentiments à Sam. Janet : Pourquoi il l’a fait d’après vous ?Jordan : Ils s’aimaient depuis longtemps, il a du avoir le temps de réfléchir. Sam était morte d’inquiétude comme à chaque fois qu’elle ne le voyait plus. Je ne compte plus le nombre de fois, où elle m’a dit qu’elle l’aimait. J’avais beau lui dire de foncer, elle était têtue comme une mule !Daniel : Je m’en douteSam : Vous ne pourriez pas parler d’autre chose !Daniel : Cela vous inspire ?Sam : En quoi, Daniel ? Jack : Il ne faut pas confondre, ici, c’est différentDaniel : Pas tant que çaJack : La ferme !Jordan : Qu’est ce que cela va me manquer, de ne plus vous entendreJanet : C’est vrai que pour vous, vos amis sont mortsJordan : Daniel et moi étions parfois en désaccord, mais nous étions amis. Jack et moi aussi, nous avions appris à nous apprécier au fil du temps. Et Sam, (soupirant) Sam c’était une confidente, nous étions prochesTeal’c : Votre O’Neill avait-il des raisons valables d’être jaloux ?Jordan : Non, Daniel et Sam étaient comme frères et sœurs, elle et moi rien d’autre que de l’amitié aussi. Jack voyait le mal partout, il était jaloux des hommes autour de Sam…De toute manière, elle ne voyait que lui et personne d’autre, même après qu’il l’ai frappé Sam était encore folle de lui…Sam (blanche): Je crois que je vais rentrer chez moi, bonne fin de soiréeTous : Au revoirJordan : Fais attention à toi, et si tu trouves le sac à dos de Sam, prends le Jack voulait te le donner.Daniel : Je vais rentrer aussi, Teal’c vous restez à la Base ou vous voulez venir avec moi ?Teal’c : J’accepte votre invitation Daniel JacksonJanet : Je retourne à l’infirmerie, à plus tard

Il ne restait plus que Jack et Jordan à table, Jack l’observait se posant mille et une questions

Jordan : Colonel, vous désirez savoir quelque chose ?Jack : Dans votre monde, mon fils Charly…Jordan : Il est décédé, il s’est tué avec votre arme de serviceJack : Comme iciJordan : Jack m’a dit une fois qu’il était encore en vie grâce au projet. Mais qu’il puisait toute sa force dans les yeux et le sourire de SamJack : Je voisJordan : Je sais que vous et Sam êtes amoureux l’un de l’autre cela saute aux yeuxJack : Vous dîtes n’importe quoiJordan : C’est ce qu’il disait avant. Vous savez Hammond était d’accord. J’étais content qu’ils soient heureux ensemblesJack : Depuis quand êtes vous amoureux de votre Sam ?Jordan : Pardon ?Jack : Ne faîtes pas l’innocent, je le voisJordan : Je ne sais pas quand cela a commencé, mais c’est un fait.Jack : Pourquoi la pousser dans les bras de Jack alors ?

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Jordan : Sam ne pouvait être heureuse qu’avec lui, je le savais. Je n’étais qu’un ami. L’important pour moi, c’est son bonheur, tant pis si ce n’était pas avec moi. Et vous, quelle est votre excuse, pourquoi refuser d’être heureux à deux ?Jack : Bonne nuit Docteur !

Avant de rentrer chez elle, Sam passa par son labo, elle trouva le sac qu’avait dans les mains O’Neill quand il était apparu le matin. Elle le ramassa, dessus, il était indiqué, Samantha Carter, elle hésita mais l’emporta avec elle.

Lendemain

Le matin de bonne heure, Daniel et Teal’c se rendaient à l’infirmerie, dans le couloir ils croisèrent Jack.

Daniel : Jack, vous êtes ici, alors que nous sommes en congés ?Jack : Tant que l’autre est ici, je préfèreTeal’c : Et le Major ?Jack : Chez elle, je croisJanet (arrivant en courant) : Il s’est enfuiJack : Quoi ?Janet : Je viens de prendre mon service et j’ai trouvé Jordan et les gardes assommés, O’Neill s’est enfuiDaniel : Depuis quand ?Janet : D’après Jordan une trentaine de minutesTeal’c : Nous allons le retrouver, il ne doit pas être loinJanet : Il connaît les couloirs comme sa poche, comme vous ColonelJack : Je sais, allez avertir le Général, nous on chercheJanet : Bonne chanceTeal’c : Une idée ? Il est peut être dans une autre réalitéDaniel : Je ne pense pasJack (se précipitant sur un téléphone) : Sergent, ici le Colonel O’Neill, je veux un contact extérieur,…oui j’attendsDaniel : Jack ?Jack : Il faut prévenir CarterTeal’c : Vous croyez qu’il pourrait tenter…Jack : Oui (à l’agent) Oui 555 987 325Daniel : J’espère qu’elle va bien (pensant) Il connaît son numéro par cœur, c’est mimiJack : Allo !… : Vous êtes bien chez Samantha Carter, je ne suis pas là pour le moment mais si vous laissez un message je vous rappellerai, enfin peut-être. BipJack : Carter, si vous êtes chez vous, décrochez, c’est le Colonel…bon, O’Neill s’est échappé, faîte attention à vous…je vais venir avec Daniel et Teal’c, n’ouvrez à personne.Daniel : Elle est absente ?Jack : J’espère, ou elle ne veut pas être dérangée. Allons prévenir le Général que nous partons chez elle.

Sam revenait de son jardin, elle avait entendu le bruit du répondeur mais pas le message. Elle se dirigea vers celui ci quand on sonna à la porte. Elle soupira, décidément elle ne serait pas tranquille aujourd’hui.

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Sam (ouvrant) : Mon Colonel ?O’Neill: CarterSam : Un problème?O’Neill : Non, je voulais savoir si vous alliez bienSam : Entrez !O’Neill: MerciSam : J’étais dans le jardin en train de bronzerO’Neill : Vous savez vous détendre ?Sam : Très drôle, venez, suivez-moi dehors

Elle l’emmena dans son jardin et lui indiqua une chaise, il s’installa en lui souriant.

Sam : Vous désirez une bière fraîche, il fait chaud ?O’Neill : VolontiersSam : J’en ai pour 5 minutes

Sam rentra dans sa maison et alla vers la cuisine, elle jeta un coup d’œil dehors et prit son portable

Sam : Décrochez, vite… : Oui ?Sam (tout bas): C’est Carter, Mon Colonel, je crois que j’ai un problèmeJack : Il est chez vous ?Sam : Oui, mince, il arrive dit-elle en raccrochantO’Neill : Carter, un souci ?Sam : Je cherche le décapsuleurO’Neill : Laissez, une fourchette suffiraSam : Venez retournons à l’extérieur, c’est un four iciO’Neill (la suivant) : Comment vous sentez-vous ?Sam : Bien pourquoi ?O’Neill : Je m’inquiétais à cause de l’autre moi, enfin O’NeillSam : Je vais bienO’Neill : Vous savez tout cela m’a fait réfléchir et je me suis dit…Sam : Vous vous êtes dit quoi ?O’Neill : J’ai encore eu peur de vous perdre, et je ne veux plus faire semblantSam (nerveuse) : Semblant de quoi ?O’Neill : Vous savez, Carter mes sentiments pour vous, je tiens à vous…Sam (mentant): Nous en avons déjà parlé, cela fait longtemps et nous étions d’accord, nous ne sommes pas fait l’un pour l’autre, notre soirée fut un échec monumentalO’Neill (surprit) : Ce n’était pas le bon moment, Sam je sais que nous deux, c’est possible. Jordan nous a dits que partout dans les autres réalités nous étions ensembles. Cette soirée, n’était pas une preuveSam : Ecoutez…O’Neill (s’approchant) : Vous me devez une chance encore, laissez moi vous convaincre dit-il en tentant de l’embrasser

La sonnette de la porte retentie à ce moment, Sam souffla mentalement. Elle se leva et dit qu’elle attendait de la visite qu’il fallait qu’elle ouvre, espérant qu’il s’agissait de SG1. Elle le laissa et alla ouvrir

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Sam (ouvrant) : Ravie de vous voir MessieursJack : Où est-il ?Sam : Dans le jardin

Jack et Teal’c se précipitèrent à l’extérieur, Daniel attendit avec Sam, celle ci semblait troublée et anxieuse.

Jack (revenant) : Il est parti, Teal’c cherche autourDaniel : Mais ce n’est pas possible, il doit être tout prèsSam : Je pourrais savoir ce qu’il se passe ?Teal’c (revenant): Il doit être loin maintenant, il sait cacher ses tracesSam : Alors ?Daniel : O’Neill s’est enfui en assommant Jordan et les gardes, nous ne savons rien de plusJack : Il ne vous a fait aucun mal ?Sam : Non, il s’est fait passer pour vous, je suis entrée dans son jeuTeal’c : Major, comment avez-vous su que ce n’était pas le Colonel ?Sam : Je l’ai su dès que je l’ai vu, c’est tout !Jack : Vous devriez retourner à la Base le temps de le retrouverDaniel : Même à la Base, elle n’est pas en sécurité, il y a trop d’endroit où il peut se cacherTeal’c : Daniel Jackson a raison, il vaut mieux rester ici.Jack : D’accord, Daniel restez avec Carter, Teal’c et moi allons le chercherSam : Avec tout mon respect, ce n’est pas une bonne idée, il peut s’en prendre à Daniel aussi, il vaut mieux que lui et moi ne soyons pas ensemble, cela lui simplifierait trop la vieTeal’c : ExactSam: Je peux rester seule, je suis capable de me défendreJack : C’est trop risquéDaniel : Je crois que le mieux, c’est que Jack reste ici avec vous Sam, moi je reste avec Teal’cJack : Et pourquoi ?Daniel : Parce qu’au moins Sam n’est pas seule et nous saurons où trouver le vrai Jack.Teal’c : Ce n’est pas totalement fauxJack : Bien, j’appelle le Général, il faut placer cette maison sous surveillanceDaniel : Vous croyez qu’il va revenir ?Jack : Je peux être têtu quand je le veux, alors oui, il risque de revenir !Teal’c : Nous retournons à la Base, chercher le nécessaire, à tout à l’heureJack : Il n’y a plus qu’à attendre, c’est lui qui viendra…

Après le départ de Daniel et Teal’c

Jack : Vous avez su parce que vous avez entendu le message du répondeur ?Sam : Quel message ?Jack : Celui ou je vous dis qu’O’Neill s’est enfuiSam : Non, je n’ai pas écouté mes messages. J’ai simplement devinéJack : Comment ?Sam : Je ne sais pas, je n’étais pas sûre avant de vous téléphoner. Une bière ?Jack : Volontiers. Que vous a t’il dit ?Sam : Vous voulez vraiment le savoir ?Jack : Après ce qu’il a dit à l’infirmerie, je peux tout entendre

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Sam fut gênée par cette remarque, elle alla ouvrir son frigo et lui donna une bière.

Jack : Je ne voulais pas vous mettre mal à l’aiseSam : C’est rien. De toute manière, ce n’est pas de moi dont il parlait mais d’elleJack : Il n’avait pas entièrement faux, sur le cola et la gelée et même sur les cookiesSam (rouge) : Qu’en déduisez-vous, qu’il avait raison pour le reste ?Jack : Pardon, c’est embarrassant. Si vous ne voulez pas me dire ce qu’il vous a raconté aujourd’hui je comprendsSam (l’invitant à la suivre dans le jardin) : Laissez tomber, je suis sur les nerfs, je vais vous raconter

Sam lui expliqua tout, ce qui lui avait dit et sur le fait qu’il allait l’embrasser

Jack (furieux) : Il a fait quoi ?!Sam : Vous avez sonné à ce moment là, il n’a pas pu finir et de toute manière je ne l’aurais pas laissé faireJack : Ouais, il est bien trop vieux pour vous !Sam : Non, ce n’est pas vous c’est tout (très très gênée) enfin je veux dire je savais qui il était et aussi….enfin, je l’aurais repousséJack (souriant) : Tant mieux ! En tout cas bonne idée, le coup de la soirée échecSam : Merci, cela l’a déstabilisé Jack (hésitant): Vous croyez que ce serait le cas, je veux dire que nous ne nous amuserions pas ensemble ?Sam : Si, je pense que nous passerions une bonne soirée (tout bas) un peu trop bonne sûrementJack : Quoi ?Sam : Rien ! dit elle en se levant

Jack lui fit un beau sourire, il avait entendu la fin de sa phrase et cela lui faisait plaisir.

***Jack

Si seulement nous pouvions passer une soirée ensemble ma petite Sam. Mais j’y pense, si l’autre taré, voilà que je m’insulte. Bref, si l’autre ne se fait pas voir, je passerais la journée et même la soirée avec elle. Chouette ! Espèce d’idiot, j’en viens à espérer qu’on le retrouve pas trop tôt, je suis vraiment nul. Sam risque sa peau à cause de ce dégénéré et moi je ne pense qu’à être avec elle. Oh mon Dieu, pourquoi elle se baisse comme ça, hum joli petit short Sam oh et ce petit débardeur, tiens elle porte un soutien gorge rouge. Jack ça suffit mon vieux, c’est ton Major…il faut qu’elle arrête de remuer comme ça, elle va me rendre fou !***

Sam était tout simplement en train d’accrocher du linge, se baissant de temps en temps pour prendre un vêtement dans le panier. Jack la voyait se baisser, lever les bras laissant ainsi se découvrir son ventre. Il était incapable de détacher son regard d’elle

Sam : Mon Colonel ?Jack (la fixant)…Sam (s’approchant) : Mon Colonel, ça ne va pas ?Jack (sursautant) : Pardon, si je vais bien, je réfléchissaisSam : Je vois ! dit elle ayant comprit qu’il la mataitJack : Besoin d’aide ?

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Sam : Non merci, je n’ai pas vraiment envie que mon supérieur accroche ma lingerieJack (rouge) : Mais je vais la voir alors dit il moqueurSam : Non, j’accrocherais le reste ailleurs !Jack : Tant pis ! Heu… ça vous dit d’aller faire un tour ?Sam : Je croyais qu’il fallait rester ici ?Jack : Nous pouvons sortir à deux il n’y aura aucun risques si nous nous promenons. Je préviens les autres c’est tout. Je pense que votre maison est déjà sous surveillanceSam : Dans ce cas, allons faire un tour.

Avant de partir Sam alla se changer, elle portait une petite robe d’été bleue à fines bretelles, Jack dû faire énormément d’effort pour rester calme en la voyant. S’il avait proposé une balade, c’était pour ne pas rester seul avec elle, la voir se pencher dans son petit short, l’avait un peu trop émoustillé. Ils étaient donc en balade discutant de tout et de rien. Il l’emmena visiter le musée marin. Au début, elle fut surprise de cette initiative mais elle adora le lieu. En plus à l’intérieur il faisait frais et cela faisait du bien, il régnait en effet une chaleur étouffante depuis quelques jours. Ils prirent le repas du midi sur place. En retournant à l’extérieur, Jack et Sam reçurent la canicule en pleine tête. Elle lui proposa de rentrer. Ils passèrent chez Jack d’abord, où il prit quelques affaires au cas où.Puis il retournèrent chez Sam.

Chez SAM

En rentrant, elle fila directement se changer et prendre une douche, ayant prit soin de dire à Jack de faire comme chez lui.Elle réapparut avec les mêmes vêtements qu’elle portait le matin, elle alla s’installer dans le jardin. Jack était assis sur une chaise longue, il s’était changé portant un bermuda beige et un débardeur noir. Il avait les lunettes de soleil sur le nez et regardait un magasine qu’il avait trouvait sur la table.

Sam (moqueuse): Vous aimez ce genre de lecture ?Jack : On apprend beaucoup à ce que je vois dans la presse féminine !Sam : Et quoi donc ?Jack (souriant) : J’étais en train de lire le test que vous avez fait, intéressantSam (rouge) Qui vous dit que c’est moi qui ai répondu ?Jack : Je reconnais votre manière de griffonner quand vous réfléchissez. Sam : Vous êtes bien curieux !Jack : A la question : Quel est l’endroit que vous préférez pour un petit câlin coquin ? A/ La voiture. B/ Le lit C/ l’ascenseur. Vous avez répondu l’ascenseur. Je vous croyais plus classique ria t’ilSam : Ce n’est qu’un test !Jack (malicieux): Vous avez menti ?Sam (même ton): Pourquoi le ferais-je ?Jack : Tout ceci est passionnant, je vous découvre. Maintenant quand nous serons seuls dans un ascenseur, je ne pourrais pas m’empêcher d’y penserSam : Ah, ah. Désolée mais il y a des caméras à la Base.Jack : Il n’y a pas qu’à la Base qu’il y a des ascenseurs. Carter vous êtes une petite coquine dit il moqueurSam : Bon, et alors ?Jack : Le résultat est sympa, (lisant) Vous êtes une jeune femme douce et aimant la tendresse d’un homme cependant vous aimez aussi un amour moins sage plus ardent. Vous êtes mi-ange

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mi-démon, coquine ou timide et vous savez en jouer avec l’être aimé. Votre partenaire doit se montrer tantôt doux et attentionné ou tantôt plus direct et passionné. Vous aimez dominer et parfois être dominée. Vous êtes une femme de caractère et il vous faut un amant de caractère aussi pour éviter l’ennui dans la vie courante et au lit. Vous feriez le bonheur de beaucoup d’homme mais apprenez aussi à faire confiance et à exprimer vos sentiments.Sam (gênée): Ca dit tout ça ? dit-elle essayant de paraître innocenteJack (espiègle): Oui, j’avoue que ce test est instructif. Est-ce une bonne description de vous ?Sam (même ton) : Qu’en pensez-vous ? Dit-elle en retirant son top pour laisser apparaître le haut d’un maillot de bainJack (troublé) : Euh…oui, je me dis que c’est peut-être pas fauxSam : Et encore, vous ignorez la réalité dit-elle en faisant un clin d’œil

Jack lui fit un sourire, elle l’avait prit à son propre jeu. Il se dit que c’est une partie de Sam qu’il aimerait découvrir certain que le test reflétait la vérité. Sam ne se préoccupait plus de lui, se disant qu’elle s’en était bien sortie, et qu’à l’avenir elle rangerait ce genre de magasine. Elle attrapa la crème solaire et en étala sur elle. Au bout de 15 minutes elle changea de position pour se placer à plat ventre, oubliant la présence de Jack elle tira sur le lacet qui fermait le soutien gorge afin de ne pas avoir de trace au bronzage.Jack senti un frisson lui parcourir le corps, son Major était étendue à ses côtés avec très peu de tissus sur la peau. Il se rappela alors de quelques blagues d’ado sur la plage. La favorite étant dans cette situation de s’arranger pour que la femme se redresse vite et perde ledit soutien gorge. Il se mit à rire tout seul.

Sam (tournant la tête vers lui) : Qu’est ce qui vous fait rire ?Jack : Un souvenir de mes vacances au bord de la mer. Dit il en regardant son dos, moqueurSam (ayant compris) : N’y pensez même pas, je ne me suis jamais fait avoirJack : Je n’oserai jamais MajorSam (fermant les yeux) : Tant mieux !

Jack se leva prit la crème solaire et en versa sur le dos de Sam, elle sursauta un peu au contact du liquide froid

Sam : Je vous ai dit que cela ne marcherait pasJack : Ce n’est pas ce que vous croyez, je veux juste éviter les coups de soleil, vous avez oublié votre dos tout à l’heure. Je ne fais que vous aider, vous permettez Dit il en étalant la crème sur elle sans attendre la réponseSam (rouge) : Euh…maintenant que vous avez commencé

Jack était content de lui, il voyait bien qu’elle n’était pas insensible à ses mains et il en rajoutait, faisant glisser ses doigts le long de la colonne vertébrale de Sam.Un grand frisson la parcouru, elle savait qu’il le faisait exprès, elle tentait de rester de marbre mais c’était difficile. Quand il eut fini, elle voulut sa vengeance.

Sam : Merci Mon Colonel dit-elle en raccrochant son maillotJack (souriant) : C’est moi qui vous remercieSam : A votre tourJack : Quoi ?Sam : Ben oui, vous aussi il faut protéger votre peau, dit-elle en lui retirant son t-shirtJack (surpris et gêné): Ce n’est pas…Sam (le coupant) : Voyons, ne faîtes pas l’enfant se moqua Sam en le poussant à s’allonger

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De la même façon elle lui étala la crème, alternant les massages et des gestes plus sensuels. Elle se rendait compte qu’il était très troublé. Jack essayait de penser à autre chose mais cela devint délicat quand elle s’installa à cheval sur lui pour mieux appliquer la crème. Elle jouait avec lui et il en avait conscience. Ce n’était pas la première fois qu’ils s’amusaient au chat et à la souris tous les deux mais là c’était plus poussé que d’habitude. Il sentit le souffle de Sam près de son oreille.

Sam (murmurant) : Chacun son tour. Ne vous inquiétez pas, j’arrête là, je ne voudrais pas faire de l’insubordination mon Colonel ! Puis elle se leva pour regagner sa placeJack : Merci Carter. Vous avez raison, il vaut mieux rester à une certaine distanceSam : Nous le savons tous les deux.Jack : Désolé, je n’aurais pas du commencerSam : Laissez tomber !

Le reste de la journée se passa dans un calme absolu, cette fois c’est Sam qui l’avait rappelé à l’ordre et elle s’en voulait à mort. En réfléchissant, elle se dit qu’il n’avait pas cherché d’argument pour continuer de flirter avec elle. Elle en conclue donc, que pour Jack il s’agissait juste d’une attirance physique, qu’il ne l’aimait pas vraiment.En début de soirée, Daniel et Teal’c vinrent leur faire un petit rapport. O’Neill restait introuvable mais les recherches continuaient. Le jaffa et l’archéologue passeraient donc la nuit dans la camionnette dehors pour surveiller les alentours. Après avoir mangé un morceau ils regagnèrent celle ci laissant Sam et Jack seuls.

Il régnait une chaleur horrible dans la maison mais ils devaient garder les fenêtres fermées pour la nuit. Ils étaient assis dans le canapé en train de regarder la télé quand Sam se leva pour aller à la cuisine. Elle se dirigea vers le frigo ayant bien envie de dormir de dedans, elle ouvrit le congélateur et sorti un bac de glace. Elle se saisit également de quelques glaçons quelle déposa dans un bol.

Elle retourna au salon où elle tendit de la glace au chocolat à Jack, il accepta de bon cœur. Elle alla s’asseoir à la table et ouvrit le sac qui appartenait à la Samantha de l’autre réalité. Dedans se trouvaient différents objets personnels dont son ordinateur portable et une boite contenant des lettres.Elle commença à lire quelques résultats d’expériences. Tout en consultant les documents, elle prit machinalement un glaçon qu’elle se passa, sur le visage, puis sur la nuque continuant dans le cou, pour descendre un peu plus au niveau de la poitrine. La température de la maison devant se situer aux environs de 30 degrés, Sam appréciait le contact froid du bloc de glace. Jack se tenait dans l’encadrement de la porte, le souffle coupé, tous ses gestes le rendaient fou, cela avait un côté très érotique qui le laissait songeur. Il se mit à regretter de ne pas être un glaçon. Il secoua la tête pour reprendre ses esprits et se racla la gorge pour indiquer sa présence. Sam sursauta et fit tomber le reste du glaçon dans son décolleté

Sam : Vous m’avez fait peur ! dit-elle en essayant de voir discrètement où était le glaçonJack (souriant): Désolé, ne vous inquiétez pas, il va fondreSam (rouge) : Je saisJack : Cette chaleur est dure à supporterSam : Oui, d’où le glaçonJack : Que faisiez vous à part ça ?Sam : Je regardais les affaires de Samantha

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Jack : Intéressant ?Sam : Si on veut, je trouverai mieux dans l’ordinateurJack (attrapant la boite) : Et ça, c’est quoi ?Sam : Ouvrez vous saurezJack : Des lettres, certaines me sont adressées, les autres à vous avec mon écriture. Enfin il s’agit de nos autres nous.Sam : Je peux voir (lisant) je vois, il s’agit de la correspondance qu’ils ont entretenue pendant qu’O’Neill était en cureJack : Vous croyez qu’on peut lire ?Sam : Je ne sais pasJack : S’il voulait vous les donner, je pense que vous pouvez le faire.Sam (regardant une lettre) : Sûrement, j’ouvre la première alors, c’est lui qui l’a écrite

Ma Sam

Je viens d’arriver dans cet endroit qui est censé être agréable, tu parles, il y a plein de dictateur en blouse blanche, je ne te parle même pas des repas ! Ils doivent penser que nous sommes des vaches, il n’y a que de la salade. (Sam sourit, Jack pourrait faire le même genre de remarque).

Enfin, le plus dur est que tu es loin de moi, décidément le sort s’acharne. Je pense à toi et cela me donne du courage, les jours vont être longs ici.

Voilà l’infirmière, je dois y aller. Je t’écrirai tous les jours.

Ton Jack qui t’aime

Sam donna la lettre à Jack un peu mal à l’aise et ouvrit la réponse de Samantha

Mon Jack

Je vois que tu dois déjà aller mieux puisque tu râles. Je suis certaine que tu finiras par t’y faire à ce nouveau régime et c’est très bon pour toi.

Tu me manques aussi, je m’étais habituée à te voir près de moi au réveil, ton absence est difficile mais nous nous reverrons vite. Je pourrais te rendre visite très bientôt alors tiens le coup pour moi.

Je t’aime Ta Sam

Lisant les lettres une à une Sam se sentait parfois mal à l’aise, de toutes les phrases échangées. Une particulièrement la fit rougir

Ma Sam

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Si tu pouvais savoir à quel point j’ai été heureux de te voir hier. Mais je pense que tu le sais, après les moments que nous avons passé seuls. Tu me surprendras toujours, je n’aurais jamais pensé que tu aurais l’audace de bloquer l’ascenseur pour un petit câlin. Je ne m’en plains pas, je ne sais pas quel endroit cocasse j’ai préféré. J’ai dormi comme un bébé cette nuit repensant à tes mains sur moi. A la douceur de ta peau. Je t’ai déjà dit que tu me rendais fou ? J’aime te sentir contre moi, cette façon dont tu m’embrasses quand tu veux plus qu’un simple baiser.

J’aime tout chez toi, ton sourire, tes yeux, ta voix, le bruit de tes pas, la façon dont tu bouges, ce petit grain de beauté coquin…Tu me manques terriblement, j’ai besoin de te sentir avec moi, de te serrer dans mes bras, de t’embrasser, de te faire l’amour et de t’entendre me murmurer des mots doux à l’oreille.

Je t’aime et je suis pressé de te revoir.

A toi mon amour Ton Jack

Cette fois elle posa la lettre devant elle, au lieu de la donner à Jack, très gênée, puis elle ouvrit la réponse de Samantha voulant absolument savoir si elle aurait répondu la même chose

Mon Jack

Moi aussi j’ai été heureuse de te revoir. Pour te répondre, tu devrais savoir que ce n’est pas un ascenseur qui peut m’arrêter quand j’ai envie de toi. Ton idée du parking n’était pas mal non plus….

Moi aussi je suis pressée de te voir. Tes mains et ta bouche me manquent. Ta place vide dans le lit me rend folle. Ce que j’aimerai me réveiller sous tes baisers et sous tes caresses. Tu vois, tu n’es pas le seul à te languire. Si je m’écoutais, je foncerais tout droit te rejoindre uniquement pour me blottir dans tes bras.

C’est ça moi que j’aime chez toi, ta force intérieure, la chaleur de ton corps, ta voix, tes blagues, la manière dont tu me regarde pour te faire pardonner ou pour obtenir quelque chose. J’aime t’entendre me supplier en souriant quand le désir devient trop fort….

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Jack j’ai peur parfois ce bonheur semble irréel, j’ai peur de te perdre, je ne le supporterai pas. Promets-moi de rester toujours avec moi après ça…

Je t’aime

Ta Sam qui t’embrasse

Sam était mal à l’aise mais pas vraiment surprise du contenu de la lettre. Jack la regardait bizarrement

Jack : Faîtes voir la suiteSam : C’est comme les autresJack : Faites voir alors dit-il en lui prenant

Sam se sentait très gênée, ce n’était pas elle ni lui mais c’était étrange. Jack lu les deux et comprenait le malaise. Mais cela le fit un peu sourire. Imaginant certaine scène qu’il aimerait vivre dans sa réalité, avec sa Sam.

Jack : Je vois, on peut dire qu’ils étaient très amoureuxSam : Oui, j’ai l’impressionJack : Cela vous embarrasse ?Sam : Un peu. Au moins on peut dire que cela n’a rien à voir avec nous. Je ne vous imagine pas écrire ce genre de choseJack : Et pourquoi ?Sam : Je ne sais pas, c’est si…Jack : Pourtant c’est le genre de chose que je pourrais écrire ou même dire, à une femme que j’aime. Pas vous, ce n’est pas votre façon de vous exprimer avec un petit ami ?Sam (tout bas) : J’admets. Mais je ne pourrais le jurer, je n’ai jamais eu l’occasion d’être aussi proche de quelqu’un. A part à mes parents, je n’ai jamais dit à qui que ce soit «  Je t’aime » alors l’écrire….Jack : Vous savez c’est une phrase que beaucoup prononce trop vite ou sans même savoir ce que cela veut réellement dire, comme une banalité. J’aime à croire, que cela doit rester une phrase sincère. C’est quelque chose de précieux que l’on ne peut partager qu’avec quelqu’un de très important. Vous trouverez peut-être cette personne qui vous donnera l’envie de le dire, ce sera un beau cadeau je croisSam : Vous me surprenez, je ne vous pensais pas si ….romantique si je peux me permettreJack : Vous avez des tas de choses à apprendre sur moi, mademoiselle. Je pense que si O’Neill lui a écrit et dit qui l’aimait, c’est qu’il était vraiment amoureux. Peu de personnes ont entendu ça de lui, croyez-moi !Sam : Je veux bien vous croire, le Colonel Jack O’Neill est connu pour ne jamais laisser voir ses sentimentsJack : Tout comme le Major Samantha Carter.Sam (détournant son regard): C’est une question de survie pour moi Monsieur. Je vais me coucher, votre chambre est la première à droite, la salle de bain est en face. Faîtes comme chez vous. Bonne nuit.Jack : Bonne nuit

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Jack sentait qu’il l’avait un peu trop poussé dans ses retranchements. Il découvrait une autre facette de son Major, une femme plus fragile, blessée par la vie. Il ignorait beaucoup sur son passé mais celui ci ne devait pas être très rose. Il aimerait qu’elle se dévoile plus mais ne lui reprochait pas ses silences, il était comme elle. Pourtant le non-dit entre eux était de plus en plus lourd, chacun en avait conscience.

Sam sortie de la salle de bain et alla se coucher. Constatant la chaleur de la chambre, elle jeta sa nuisette, un drap suffirait pour la nuit.De son côté Jack, après avoir vérifié que tout était fermé monta se coucher aussi. Il hésita à aller la voir puis décida de la laisser.

Sam dormait à plat ventre, le drap remonté uniquement sur le bas du corps, elle faisait un doux rêve à propos de Jack. Elle sentait ses doigts lui caresser le dos, et frissonnait. Quelque chose d’étrange la fit se réveiller lentement, tout était trop réel. Une main lui parcourait le dos, elle ouvrit les yeux et vit le Colonel devant elle. En une fraction de seconde, elle sut que c’était l’autre. Elle tenta de garder son calme, il était en position de force donc il ne fallait pas l’alarmer.

O’Neill : Tu m’as manqué, où étais tu ?Sam : Au labo dit-elle en remontant le drap sur son corpsO’Neill : Tu te caches maintenant ?Sam : Non, c’est par réflexe dit-elle cherchant une solution pour alerter JackO’Neill : Tu étais avec Daniel n’est ce pas ?Sam : Non ! répondit-elle en cherchant à se lever en entraînant le drap avec elleO’Neill (la retenant): Tu mens, ne cherche pas à te sauver

Sam voulut crier mais il lui mit la main sur la bouche, elle lui envoya un coup mais il répondit par un coup de Zat. Sam était étourdie, O’Neill en profita pour se positionner à cheval sur elle, lui bloquant les bras avec les genoux. Il garda la main sur sa bouche pour qu’elle ne crie pas

O’Neill : Sam pourquoi tu m’as fait ça ?Sam (se débattant):MMMM . Qu’est ce que je vais faire pensait elle O’Neill : Ce n’est pas grave, je t’aime et je te pardonne. Sam (remuant) :Il faut que je fasse du bruitO’Neill : Tu vas voir notre vie sera parfaite. Nous pourrions avoir des enfants après notre mariage. Tu n’as pas oublié c’est en août. D’ailleurs où as tu mis ta bague de fiançailles ?Sam :….O’Neill : Tu ne la portes pas, pourquoi ?

Sam réussie à dégager un bras et attrapa la carafe près d’elle pour le frapper, mais celui ci lui retint le bras, dans un dernier espoir elle lâcha l’objet pour qu’il se casse sur le sol.

O’Neill (en colère) : Tu as voulu me frapper dit-il en la giflant

Jack fut réveillé par un bruit de verre cassé, il écouta mais n’entendit plus rien. Il décida tout de même d’aller voir, il se leva enfila un caleçon et un t-shirt et sorti. Il alla d’abord écouter à la porte de Sam, voir si elle était réveillée. Il entendit d’étrange bruit puis le son d’une voix. Il ouvrit doucement la porte.

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O’Neill : Je comprends, tu as eu peur, laisse moi te montrer à quel point je t’aime et te désire Sam dit-il en l’embrassant.

Sam paniquait totalement, quand elle sentit O’Neill propulsé par l’arrière. Jack lui fila un coup dans la mâchoire mais O’Neill se releva et tira avec le Zat. Jack s’effondra sur le sol, essayant de retrouver ses esprits. Sam jeta son réveil sur O’Neill évitant le deuxième tir de Zat sur Jack. Il évita l’objet et se retourna pour frapper Sam qui tomba du lit. O’Neill s’enfui alors par la fenêtre. Jack se releva pour tenter de l’attraper mais n’y parvint pas.

Jack (par radio) : Daniel, Teal’c, il sort d’ici rattrapez-le !Daniel : Tout va bien ?Jack : Je crois, dépêchez-vous !

Jack se retourna vers Sam, elle était consciente mais n’arrivait pas encore à se redresser. Il se pencha sur elle et constata qu’elle ne portait aucun vêtement, seul le drap, tombé avec elle, la recouvrait à peine. La peur de ce que O’Neill avait pu lui faire prit le pas sur la gêne. Il retira son t-Shirt et lui donna

Jack : Mettez çaSam (enfilant l’habit) :….Jack : Venez, maintenant

Il l’entraîna au rez-de-chaussée, il la fit s’asseoir sur une chaise et lui appliqua une poche de glace sur le visage. O’Neill l’avait frappé assez violemment. Il l’observa un peu en essuyant du sang qui coulait de sa lèvre. Si la situation n’était pas si grave, il aurait sourit. Sam était grande mais nageait littéralement dans son t-shirt, tant elle était menue. Le silence de celle–ci l’inquiétait beaucoup.

Jack : Carter, parlez-moiSam :….Jack : Je vous emmène voir JanetSam (tout bas): NonJack : Il faut qu’elle s’occupe de vousSam : Ca va, je n’ai rien de grave, laissez moi récupérer 5 minutes, inutile de voir JanetJack : Vous êtes sûre ?Sam : OuiJack (tout bas tout en lui nettoyant le visage) : Il ….il ne vous a pas touché, ….je veux direSam (le coupant) : NonJack (tête baissée): En vous voyant sans vêtements, j’ai cru…Sam : Non, j’avais chaud, je dormais comme ça. Jack (rassuré): Oh je voisSam : Merci de vous préoccuper de moiJack : Je me préoccupe toujours de ce qui peut vous arriver. Vous êtes sûre de ne pas vouloir aller voir le Doc ?Sam : Certaine, j’ai pas envie de répondre aux questions pour le momentJack : Ils vont le retrouverSam : J’en sais rien, c’est un très bon militaire, le meilleur d’après ce que je connais de vousJack (souriant): Merci du compliment mais il va commettre une erreur nous le retrouverons

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Sam : Non, il nous retrouveraJack : Vous devriez retourner vous coucherSam : Je n’arriverais pas à dormirJack : Prenez quelque chose alors, vous avez besoin de vous reposer. Je vous accompagne jusqu'à votre chambre

Jack l’aida à monter l’escalier, elle ouvrit la porte de sa chambre et resta plantée devant. Puis elle recula se heurtant à Jack. Elle fit volte face et posa la tête contre son épaule en tremblant.

Jack : Carter ?Sam (reculant vite) : Pardon cela ne se reproduira pasJack (l’attirant contre lui) : Ne dîtes pas de bêtise, voyons ! dit-il en le serrant contre lui

Il la berça un peu le temps qu’elle se calme. Il sentait le souffle chaud de Sam contre son cou. Il se rappela qu’il était vêtu uniquement d’un caleçon et qu’elle ne portait rien sous le t-shirt et cela le troubla un instant. Il se donna une claque mentale pour ne plus y penser.

Sam (toujours dans ses bras): Je suis désoléeJack : Mais non, dîtes moi tout ?Sam : Je ne peux pas dormir ici, il était là…dans mon lit sanglota t’elleJack : Je comprends, je suis désolé j’aurais du entendre que quelqu’un entraitSam : Ce n’est pas de votre faute, il avait l’air de connaître les lieux, il sait être discret en plusJack : Je serais plus prudentSam : Il m’a surprise, je ne l’ai pas entendu, je suis vraiment une incapable et en plus je me donne en spectacle maintenant. Vous devez vous dire que votre second est ridiculeJack : Pas du tout. C’est normal que vous ayez eu peur, après tout vous êtes chez vous, c’est toujours dur de savoir que quelqu’un a pénétré dans un endroit que l’on croyait sûr. Et surtout un lieu aussi privé que votre chambreSam : Si vous n’aviez pas était là…. dit elle en pleurant de nouveauJack : Chut, ça va aller. Venez, je vous rends votre chambre d’ami, je dormirai en bas dit il en l’accompagnant jusque là.Sam : Vous n’avez qu’à prendre ma chambreJack : On verra, allongez-vous, je vous apporte un verre d‘eau et un somnifère Sam : Non, ça iraJack (revenant): C’est soit ça ou l’infirmerieSam (avalant le médicament) : Ok, merci Mon Colonel. (timide) Dites, vous pouvez rester un peu, le temps que je m’endorme ?Jack : Pas de problème.

Sam s’allongea en travers du lit par-dessus les draps, elle respirait lentement et semblait réfléchir, attendant que le sommeil la gagne. Jack l’observait la voyant tomber petit à petit dans les bras de Morphée à défauts des siens.

***Jack

Elle est si belle, comment je fais pour résister moi ! Si je n’avais pas peur pour sa carrière, je foncerais….. pour sûrement finir dans le mur. Je suis sûr qu’elle n’a plus de sentiments pour moi. Le test Zatarck est loin. Et puis elle a seulement dit « J’ai de profonds sentiments pour le Colonel, plus que professionnellement je ne suis autorisée » Après tout elle ressent aussi plus

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que des sentiments professionnels pour Daniel et Teal’c, elle les considère comme des frères pas comme des collègues. C’est peut-être comme ça qu’elle me voit comme un frère. La mon petit Jack tu te plantes ! Pas un frère, t’es trop vieux, un père serait plus probable ! Même cela me paraît impossible, la façon dont elle a étalé la crème solaire sur moi, cela n’a rien à voir avec un sentiment paternel ou fraternel.Bon, admettons qu’elle m’aime qu’est ce que je fais ? En plus, elle est très prudente en amour, elle a peur, je pense. Mais de quoi ? De s’engager, de se tromper, de sortir de cette carapace qu’elle s’est forgée je ne sais pas depuis quand….Si je savais. Il faudra que l’on puisse en discuter comme si de rien était. Bon comment aborder le sujet sans qu’elle me voie arriver avec mes gros sabots et surtout pour qu’elle se confie un peu ? Réfléchie Jack pour une fois.***

Jack essayait de trouver une solution, au diable le règlement pensait-il, si elle m’aime, je trouverai quoi faire.

Jack (murmurant) : Je me sens capable de soulever des montagnes pour toi

Il se leva et redescendit dans le salon pour appeler Daniel et Teal’c

Jack (par radio) : Vous avez quelque chose ?Daniel : Non, il s’est envoléJack : On ne disparaît pas comme ça !Teal’c : Je suis désolé O’Neill mais il a réussi à nous échapper, il est très bien entraîné à ça !Jack : Ouais, je ne pense pas qu’il revienne cette nuit mais soyez prudent, nous verrons au matin.Daniel : Que s’est il passé ?Jack : Je vous dirais demain. Terminé

Jack décida d’aller se coucher, il se dirigea donc vers la chambre de Sam, comme elle le lui avait proposé. Il s’écroula sur le lit en soupirant. Un parfum vint lui caresser le nez. Tout respirait Sam, sa Sam. Il était dans son lit, pensant qu’il la voulait à ses côtés. Un tas d’idée lui passaient par la tête. Il se releva, il ne pouvait pas rester en sachant qu’elle dormait nue à sa place il y a encore peu.Il frôla du bout des doigts l’oreiller de la jeune femme et sorti, ses pas le menèrent vers elle. Sam dormait sur le côté, son visage marqué par le coup de O’Neill semblait tendu. Il s’approcha pour la voir de plus près, juste pour pouvoir entendre le bruit de sa respiration. Il sourit en la voyant dans le t-shirt qui lui avait donné, elle paraissait si fragile dedans. D’un geste, il redescendit délicatement le t-shirt sur sa cuisse, jugeant que celui ci lui en faisait voir de trop. Non qu’il n’aimait l’idée de voir le corps de Sam, au contraire, mais pas comme ça, à son insu, il ne voulait pas jouer les voyeurs.Il la vit remuer, mais elle ne se réveilla pas, elle rêvait et cela n’avait pas l’air de tout repos, elle était très agitée. Jack lui passa la main sur la joue pour la calmer mais elle continuait de se débattre avec le cauchemar. Il l’entendit gémir, encore puis prononcer quelques mots

Sam (dormant) : Arrête, je t’en prie……..J’ai mal…….Non…..Laisse moi partir…….Pourquoi…..Non !……Jonas arrête !

Jack (la secouant) : Carter, calmez-vous, ce n’est qu’un rêve

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Sam ne se réveilla pas mais s’apaisa. Jack prit place dans le fauteuil d’à côté et resta à l’observer

Quelques heures plus tard, Sam ouvrit les yeux, sa joue lui faisait mal et elle n’était pas dans sa chambre. Elle se rappela vite le pourquoi du comment. Son regard se brouilla en repensant à son cauchemar. Il y avait tellement longtemps qu’elle n’avait plus fait ce genre de rêve à propos de Jonas. Elle se tourna et vit le Colonel endormit dans le fauteuil.

« Finalement la journée commence bien » pensa t’elle

Sam se redressa avec un sourire songeur en voyant qu’elle portait un vêtement de Jack. Elle avait l’impression d’être dans ses bras. Elle se leva s’approcha de lui et déposa un léger baiser sur sa joue en murmurant « Merci Jack ». Il bougea un peu mais continua de dormir. Sam alla prendre une douche et préparer le petit déjeuner. Elle alla tout poser sur la table de jardin et remonta pour voir si Jack dormait encore. Il paraissait si paisible qu’elle avait envie de se blottir contre lui. Elle résista à l’envie et se pencha pour le réveiller. La première chose qu’il vit, s’est Sam en train de lui sourire en lui passant la main sur la joue.

Sam (tout bas) : Mon ColonelJack : Carter, que faîtes vous dans mon lit ?Sam (triste): Quoi vous ne vous souvenez plus de ce qu’il s’est passé, je suis confuse, je croyais laisser un souvenirJack (paniquant): Quoi, ce n’était pas un rêve dit il en essayant de rassembler ses souvenirsSam (souriant) : On rêve de moi mon Colonel ? dit elle moqueuseJack (rouge) : Carter, ce n’est pas drôle, vous m’avez….Sam : Quoi fait douter ?Jack : Non, c’est queSam : Mon Colonel, je vous ai fait marcher, croyez moi vous vous en souviendriezJack : C’est une promesse Major ?Sam (rouge) : Le petit déjeuner vous attendJack : Ne soyez pas si troublée, c’est vous qui avez déclenché les hostilitésSam (ne voulant pas s’avouer vaincue): Quel était le contenu de votre rêve et pourquoi j’étais dedans ?Jack (espiègle) : Si je vous le dis vous allez encore rougir. A propos vous ne portez plus mon t-shirt, il vous va à ravir pourtant ?Sam : Merci de me l’offrir ! J’espère que cela ne vous prive pas, de trop. Qu’allez vous mettre se moqua t’elle en lui faisant remarquer qu’il ne portait toujours que son caleçonJack (moqueur) : C’est la première fois qu’une femme me demande de me rhabillerSam (malicieuse): Je ne vous demande rien moi !Jack : Vous savez que ce jeu de provocation peut durer longtemps Carter ?Sam (riant) : Je n’en doute pas. J’ai mis des serviettes dans la salle de bain pour vous, je vous attends en bas pour déjeuner. A tout suite mon Colonel

Sam sortie de la chambre en se demandant pourquoi elle avait dit tout ça.

***Sam

Mais qu’est ce qui m’a pris, je suis folle ! Cela n’avait pas l’air de le gêner remarque. Il était si craquant dans ce fauteuil… Bon reprends-toi ma petite, c’est ton supérieur, les militaires et

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toi ne font pas bon ménage. En plus pour lui ce n’est que physique. Enfin, j’avais oublié qu’il était bon de se réveiller dans une maison où il y a une présence masculine à ses côtés.***

Jack finissait de se préparer, en se disant qu’il n’avait jamais eu d’aussi bon réveil. Que si Sam le levait tous les matins de cette façon, avec ce sourire, il ne serait jamais en retard.

Il alla la rejoindre, elle était en train de consulter l’ordinateur de Samantha.

Jack : Vous cherchez quelque chose ?Sam : Servez-vous. Je cherche son journal de bordJack : Un journal ?Sam : Oui, elle doit en avoir un personnel pour mettre des rapports de missions. Et aussi des trucs privésJack : Vous faîtes vos rapports en doubles ?Sam : Non, c’est juste des informations qui ne sont pas mis dans ceux que je rends au Général. Disons la version qui ne doit pas être connue parfois !Jack : Vous mentez dans vos rapports ?Sam : Non, mais j’omets certaines informationsJack : Comme ?Sam : Enfin, vous savez des trucs personnels…Jack : ???Sam : Terra et Jona par exempleJack : Oh, je vois. Vous n’avez pas peur que quelqu’un les consultes ?Sam : Impossible, tout est codé. J’ai crée un logiciel pour moi uniquement. Chaque page comporte un code, donc moi seul en ai la clé. S’il y a tentative de recherches tout s’effaceJack : Ingénieux, vous m’en servirez un s’il vous plaitSam (souriant): J’ai contacté Daniel et Teal’c, ils passent à la Base et viennent nous rejoindre iciJack : Ok, j’espère qu’ils vont l’attraperSam : Il viendra à nousJack : Je crois aussi, c’est pour ça que je reste sans rien faire Sam : Des toasts ?Jack: Merci. Vous avez bien dormi ? dit il en la fixantSam : D’un sommeil artificiel, pourquoi ?Jack : J’ai beaucoup de questions à vous poser mais je ne sais pas si je doisSam : Commencez par celle qui vous tracasse le plus ?Jack : Je ne sais pas. Sam : Je vous en prie, je ne vous mangerai pasJack : Bien. Vous avez fait un cauchemar cette nuit ?Sam : C’est vrai, sans doute à cause de ce qu’il s’est passéJack : Vous avez parléSam (gênée) : Oh!Jack : Jonas vous frappait Carter?Sam (avalant son jus d’orange) : OuiJack : Souvent, je peux savoir ?Sam : La première fois, il m’a giflé, je ne sais plus pourquoi en faites. La seconde d’après, il pleurait dans mes bras en s’excusant. Je lui ai dit que s’il recommençait, je le quittaisJack : Et il a continuéSam : Pas tout de suite. J’avais presque oublié cette histoire quand il m’a de nouveau frappé. Jack : Que s’est-il passé ?

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Sam : Nous avions passé la soirée chez des amis, j’ai taquiné Jonas sur une bêtise qu’il avait dit. Rien de bien méchant, un peu comme nous faisons entre nous dans SG1Jack : Il l’a mal pris ?Sam : Sur le coup, il n’a rien dit, il a rit avec les autres. Quand il m’a raccompagné chez moi, j’ai à peine eue le temps de refermer la porte qu’il me plaquait contre le mur, et croyez-moi cela n’avait rien d’un jeu. Il m’a reproché de le rabaisser devant nos amis, de flirter avec un autre enfin tout ce qui lui passait par la tête. Bref, j’ai reçu un coup de poing. Jack (secouant la tête):: Et après, il s’est encore excusé ?Sam : Quand j’ai repris conscience, j’étais au sol, j’avais mal partout, je présume qu’il m’a battu pendant que j’étais évanouie. Lui il n’était plus là. J’ai appelé une ambulance.Jack Ils ne l’ont pas arrêté ?Sam (la tête basse): J’ai dit que j’avais été agressée par un inconnuJack : Pourquoi ?Sam : Pour qu’il n’ai pas de problème.(songeuse) Il a eu le culot de venir me rendre visite à l’hôpital avec un bouquet de fleur. J’ai profité de l’endroit pour lui dire de sortir de ma vie. Jack : Il n’a pas du être ravi ?Sam : C’est le moins qu’on puisse dire. Si le médecin n’était pas entré, je suis sûre qu’il aurait encore frappé. Bref, il est parti. Quand je suis sortie de l’hôpital, Jonas était loin en mission. Mais quelques jours plus tard, il m’attendait dans un parking souterrainJack : Il a recommencé ?Sam : J’ai cru qu’il allait me tuer. C’est ce qu’il se serait passé si une voiture n’était pas arrivée J’ai eu des côtes de cassées ainsi que le bras. Cette fois j’ai porté plainte, mais vu ces états de services, ils ne m’ont pas écouté, ils ont étouffé l’affaire. Si j’en parlais, je risquais gros. On me l’a fait comprendre de différente manière, c’est comme ça que je ne suis pas partie sur Abydos la première fois.Jack : Je suis désoléSam : J’aurais dû réagir quand il a été muté au SGC, cela aurait évité la mort d’innocents.Jack : Cela n’est en rien votre fauteSam : Mouais. Voilà vous savez. Tout ce qu’il s’est passé hier a du faire remonter des souvenirs.Jack : J’aurais du prévoir ce qu’O’Neill a fait, après tout il est comme moiSam : Non, vous êtes différents. Quand on vous connaît, on le remarque ! Jack : Je peux savoir ce qu’il s’est passé exactement ?Sam : Je dormais quand j’ai senti une main courir dans mon dos. J’ai ouvert les yeux et je l’ai vu. C’était bizarre. S’il ne m’avait touché, j’aurais pu croire que s’était vous. Mais en posant ses mains sur moi, j’ai su, jamais vous vous seriez permis de faire ça, de cette façonJack : Je suis navré qu’il vous ai touchéSam : Ce n’est pas votre faute. Et puis cela n’a pas été bien loin affirma t’elle en frissonnant

Sam lui raconta tout, ce qui était arrivé. Jack resta attentif, pensant qu’il allait tuer O’Neill pour avoir posé les mains sur elle

Jack : Vous êtes sûre que ma présence ne vous dérange pas, vous savez, je comprendrais que vous ne vouliez pas voir ma têteSam : J’ai confiance en vous, je me répète mais vous êtes différent de lui. Je peux vous assurer que j’étais contente de votre présence cette nuitJack : Vous avez dû avoir peurSam (gênée) : Oui

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Jack : Moi aussi j’ai eu peur. Vous savez aussi bien que moi que c’est sûrement grâce à la peur que nous sommes encore en vie. Si pendant le travail nous ne ressentions jamais ça, nous serions morts depuis longtempsSam : Je sais. Que font Daniel et Teal’c, ils devraient déjà être là, cela m’inquièteJack : Je vais les appeler

Jack prit son portable, et téléphona aux autres. Daniel décrocha et demanda à ce que Sam puisse écouter la conversation.

Daniel : Vous nous entendez tous les deux ?Sam : Oui Daniel, alors ?Daniel : D’abord, nous ne savons toujours pas où est O’Neill.Jack : On s’en doutait et après, vous avez l’air soucieux ?Daniel : Nous sommes repassés à la Base et il y a 30 minutes SG3 est rentré avec un virus inconnuJack : Ce qui signifie ?Sam : La Base doit être en quarantaineDaniel : Vous avez raison Sam. Personne ne peut ni entrer, ni sortir. Il n’y a que vous deux à l’extérieurJack : Nous pouvons toujours venirDaniel : Le Général refuse, il dit que c’est trop risqué. De plus on ne pense pas qu’O’Neill soit dans le complexeJack : Donc nous sommes seuls avec l’autre aux trousses de Carter.Daniel : Désolé, les médecins et les scientifiques font vite pour l’antidote mais cela risque de prendre du tempsSam : Et pour vous et le personnel ?Daniel : SG3 est isolé mais ils sont contagieux, il y a d’autre cas. Janet dit qu’heureusement la maladie de ne se propage pas vite nous devrions nous en sortirSam : Faîtes attention !Daniel : Vous aussi. Jack soyez prudentJack : Vous me connaissez !Daniel : Bonne chanceSam : A vous tous aussiJack : Au revoir dit il en raccrochantSam : Manquait plus que ça, et je ne peux pas les aiderJack : Ils trouveront, mais maintenant nous sommes plus que nous deuxSam : C’est toujours deux contre un !Jack : Exact. Vous faîtes des progrès, vous devenez optimiste Carter. Aurais-je de l’influence sur vous ?Sam : Vous en doutez encore ?Jack : Ben, oui ! Je n’arrive toujours pas à vous influencer pour que vous preniez plus de vacancesSam : Dîtes vous qu’en ce moment, je ne suis pas dans mon laboJack : Un jour Carter…un jour vous verrez….Sam : Je ne demande qu’à voir répondit-elle en se levant pour débarrasser la table.

Jack écarquilla les yeux, avait il bien entendu ? Cette phrase, ressemblait à une proposition. Il se dit que finalement, elle de le repousserait peut-être pas, et qu’il fallait qu’il continue à faire des sous-entendus pour être sur. Ils allaient passer du temps à deux et c’était une occasion rare à saisir.

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***Jack***

D’abord, ne pas trop la brusquer et continuer à la mettre en confiance. Et surtout arrêter l’autre Jack !***

Il se leva et l’aida à débarrasser la table

Jack : Bon, il faut un planSam : Nous savons que c’est lui qui viendraJack : Il va être plus méfiant encore, et tenter de se faire discret. Nous devons lui tendre un piègeSam : Par contre nous avons un autre problèmeJack : Lequel ?Sam : Admettons que nous arrivions à l’attraper, que va t’on faire de lui ? Impossible de l’emmener en prison à l’extérieure de la Base et je vous rappelle que celle ci est en quarantaine. Nous ne pouvons pas y aller pour l’instant…Jack : Ouais, et j’ai pas envie de passer du temps avec lui, en plus cela serait risquéSam : C’est sur, moins je le vois mieux je me porte…Jack : J’espère que vous ne pensez pas ça de moi ?Sam : Vous savez que nonJack (souriant): Bien. (sérieux) Il faut d’abord ne pas rester ici, il va revenir ici en premier. Sam : Il va sûrement faire des endroits qui nous sont familiers à tous les deux.Jack : C’est pourquoi, nous allons partir, nous trouverons un plan mais pour cela il nous faut un peu de temps…Sam : Où allons-nous ?Jack : Je l’ignore, tous les endroits que je connais, il les connaît. Sam : Je pense être dans le même cas, je devrais chercher dans l’ordinateur de Samantha, voir ce que nous avons en commun et de différents, je trouverai peut-être un truc pour nous aiderJack : Vous ferez ça plus tard, j’ai une idée, attendez.

Jack pris l’annuaire téléphonique, chercha une page

Sam : Que faîtes vous ?Jack : Je cherche quelque chose un peu en dehors de la ville mais pas trop loin. Voilà fermez les yeux et posez votre doigt au hasard sur cette pageSam : Pourquoi ?Jack : Vous verrezSam (le doigt pointé) : Voilà et alors ?Jack : Hôtel de la Réserve. Très bon choix, c’est là que nous allonsSam : C’est un peu archaïque comme méthode, non ?Jack : Mais au moins nous avons trouvé un hôtel sans être influencé par quoique cela soit. Il ne pourra pas deviner normalement.Sam : Ouais, je ne pense pas qu’ils soient allés à l’hôtel dans les environs tous les deux, de toute façonJack : Je fais des réservations, allez préparer des affaires pour plusieurs jours….

Sam s’exécuta, quelques heures plus tard, ils étaient en direction de l’hôtel, veillant à ne pas être suivi. Ils arrivaient enfin

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Sam : Waouh…j’aurais du choisir moins luxueux, le parc est magnifiqueJack : Vous ne connaissez pas, depuis le temps que vous êtes dans le Colorado ?Sam : Non, je ne visite pas vraiment les environs, et vous savez que je travaille beaucoup. Jack : C’est le parc naturel et une réserve indienne, c’est magnifiqueSam : Il y a encore des indiens qui vivent là ?Jack : Oui, mais leurs vies est plus moderne, ils veillent justes à leurs vestigesSam : Ok, mais je continue à dire que c’est un hôtel grand luxeJack : On mettra ça sur les notes de frais, allez entronsSam : D’accord, c’est vous le chef après tout !Jack : C’est vrai ! Au fait, j’espère que cela ne vous dérangera pas, j’ai réservé une chambre avec deux lits ?Sam : Ca ira, c’est comme en mission en plus confortable.

Dans le calme ils se dirigèrent vers leur chambre. Quand Jack ouvrit la porte, il laissa Sam entrer en premier, celle-ci eu un grand sourire. La chambre était plutôt grande, deux lits séparés par une table ornée d’un bouquet de fleurs, étaient sur leur gauche. A droite, il y avait un canapé deux places devant une table basse. Contre un des murs, un meuble télé et un mini bar étaient installés. Puis une porte donnant sur une salle de bain lumineuse. Le mieux de l’avis de Sam était l’immense terrasse. Celle ci était équipée d’une table et de deux chaises en fer forgé. Il y avait aussi une sorte de transat en tissus jaune, à deux places. Mais elle s’en moquait la vue était superbe. On voyait une partie du parc naturel, Sam était scotchée

Sam (regard pétillant) : Mon Colonel, regardez la bas, c’est un daim. Il est mignonJack : Vous venez de rencontrer Bambi CarterSam : Je pourrais vivre là, c’est splendide ! Oh, et la bas, cet aigle est d’une beauté…

Jack la regardait en souriant, Sam observait le tout avec des yeux d’enfants totalement sous le charme des lieux. Jack appréciait beaucoup aussi mais voir Sam dans cet état le satisfaisait davantage.

Sam : J’adore !Jack : Je vois çaSam : Pardon, ce n’est pas le momentJack : Vous savez, nous avons tous le même droit de visiter un peu. Nous risquons de rester ici quelques jours, on ne va pas bosser tout le temps quand mêmeSam : C’est vrai. Jamais je n’avais pensé que cela pouvait être magnifique. C’est décidé, demain je gagne au loto, je prends ma retraite et m’installe à vie ici !Jack : Naqui vous manqueraitSam : N’en soyez pas si sûrJack : Daniel, Janet et Teal’c aussiSam : Ils pourraient venir me voir.Jack : Et moi ?Sam : Oh vous,…. La retraite ici, ça ne vous dit pas ?Jack : Euh…Sam (se rattrapant aux branches) : Enfin je veux dire…. (puis ne se défilant plus) Je vous manquerais à vous ?Jack : Bien sur ! Que voudriez-vous que je fasse seul avec Daniel et ses cailloux et Teal’c et sa conversation ! A qui je donnerai des ordres moi ?

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Sam (vexée): Je vois, ne vous inquiétez pas vous trouveriez sans doute quelqu’un pour satisfaire votre autorité Colonel.Jack : Ce n’est pas ce que je voulais dire…Sam (le coupant) : Je vais ranger mes affaires dans la salle de bain dit elle en s’y dirigeant

***Jack

Mais quel con, elle me tend la perche et moi, je dis des âneries.***

Jack la rejoignit alors qu’elle passait de l’eau fraîche sur la trace de coup qu’elle avait au visage. Il lui fit un sourire d’excuse mais elle ne réagissait pas

Jack : Vous avez mal ?Sam : OuiJack : DésoléSam (ironique): J’ai toujours eu de la chance avec les hommesJack : L’amour est bizarre parfoisSam : L’amour n’excuse pas tout. Aucun mal ne devrait être fait en son nom.Jack : Vous avez raison, je dis des idioties par momentsSam : Pas grave, tout est du second degré chez vous.

Elle sortit de la salle de bain en soupirant. Tous les deux savait que cette conversation avait un double sens. Quoiqu’en n’y repensant, non. Ils avaient parlé non pas de O’Neill et sa violence mais d’eux et leur relation. Mais comme d’habitude à mots couverts.Jack s’en voulait encore plus, Sam pensait qu’il se moquait d’elle et que tout n’était qu’un jeu pour lui. Il la regarda se mettre devant l’ordinateur de son double et se concentrer. Sam jeta un dernier regard sur la vue avant de travailler.

Jack (tout bas): Nous pourrions revenir dans d’autres conditions, pour des vacancesSam (regardant son écran): C’est une proposition, Mon Colonel ?Jack (hésitant): Ben…Sam (levant les yeux au ciel): Je vois….Jack: Et si cela en était une?Sam : J’accepterai peut-être….qui sait ?Jack : Il y a sûrement beaucoup de chose à découvrir iciSam : Je sais mais n’est ce pas un peu dangereux ?Jack : Sans doute mais cela vaut probablement la peine, non ?Sam : Probablement. Nous en reparlerons quand toute cette histoire sera finie.

Encore une discussion à double sens, mais cette fois Jack et Sam savaient à quoi s’en tenir l’un envers l’autre. Sam n’avait pas quitté des yeux l’ordinateur pendant ce temps, elle aurait été incapable de le regarder. Elle savait qu’il y avait des sentiments communs, son seul doute encore était de savoir si pour Jack ce n’était pas que physiques, par curiosité. Elle se promit d’essayer de le savoir un peu plus tard, grâce à une conversation dont eux seuls avaient le secret.Sam chercha et trouva le journal de son double, comme elle l’avait pensé, celui ci était très protégé. Au bout de quelques petites manipulations dont elle seule pouvait s’en sortir, elle réussit enfin à accéder à ce jardin secret. Elle regarda succinctement certains passages, s’apercevant que beaucoup de choses étaient semblables à ce qu’elle avait écrit dans son

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propre journal. Elle continua pour arriver aux parties qu’elle n’avait pas vécues, la relation Sam/Jack.

Jack : Vous avez trouvé quelque chose ?Sam : Si on veut, c’est son journal, je suis dans la partie après le retour de O’Neill de chez Ba’alJack : Qu’est ce que ça raconte, si je peux savoir ?Sam : Je suis en train de décoder le texte, et oui je crois que vous pouvez savoir, cette partie là je ne l’ai pas vécueJack : Alors, si cela ne dérange pas, lisez-le-moi !Sam : Déjà ça, je découvre en même temps que vous alors pas de question

Sam commença la lecture pour elle-même et se sentit incapable de lui lire. Il était derrière elle, et il commença à lire à haute voix

Jack (lisant le journal ) :C’est bizarre, je savais qu’il fallait que j’accepte cette fois, pourquoi ? Je ne sais pas. Mais j’ai tellement eu peur de le perdre (encore). En plus, c’est moi qui l’avais supplié d’accepter le symbiote. Bref, toujours est-il que Jack après s’être remis de son calvaire avec Ba’al, m’a invité à sortir. J’ai accepté, pour la première fois j’ai accepté d’être seule avec lui hors du contexte de la Base. Il m’a emmené chez lui pour un dîner à deux. Inutile de préciser que j’étais tendue. Le repas s’est très bien passé, nous avons rit, il a vraiment le don de détendre l’atmosphère. Puis d’un sérieux que je ne lui connaissais pas, il m’a prit la main et m’a dit :

« Sam, je ne veux plus nier ce que je ressens pour vous, je sais que c’est soudain mais la vérité c’est que je ne veux pas passer à côté de vous. Depuis très longtemps maintenant mes sentiments ne sont pas qu’amicaux. Je vous aime comme jamais cela ne m’était arrivé, cela me fais même peur, moi ! Vous vous rendez compte ? Si vous n’éprouvez rien pour moi, je comprendrais mais je ne peux plus vivre avec ce fardeau »

J’étais comme tétanisée, incapable de répondre, alors je l’ai juste embrassé. Nous sommes restés le reste de la soirée comme des gamins, mains dans la main, les yeux dans les yeux et on s’est endormi. Et maintenant depuis hier je suis sur un petit nuage, je me sens bien. Tiens, il se réveille, je vais le rejoindre, il faut que l’on parle histoire de savoir ce que nous allons faire maintenant.

Sam était très mal à l’aise, Jack avait arrêté la lecture et semblait ailleurs. Puis il reprit ses esprits

Jack : Ok, je vois, c’est un peu étrange de lire çaSam : Etrange, en effet, un peu embarrassant mêmeJack : Imaginons que c’est une histoire d’un romanSam : Pourquoi, voulez t’il que je vois ça ?Jack : Je ne sais pasSam : Je vais décoder d’autres pages nous verrons bienJack : Je peux vous poser une question ?Sam : Allez-y, j’espère que ce n’est pas trop gênantJack : Vous vous sentiez coupable de ce qui m’est arrivé avec Ba’al ?Sam : Je me sens encore coupable, vous refusiez le symbiote, je vous ai poussé à accepter. Jack : Oui mais je suis en vie

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Sam : Qu’est ce qui a fait que les conséquences n’ont pas étaient les mêmes ici ?….je parle bien entendu de la violence d’O’NeillJack : J’en sais rienSam : Il faudrait que je cherche, elle a peut-être écrit quelque chose là dessus

Sam se mit à lire la suite, souriant parfois. Jack lui ne savait pas trop quoi faire, il s’installa devant la télé. Un peu plus tard, il commanda de quoi manger, Sam fit une pause. Elle faisait des découvertes, sur tous les plans. Il y avait certaines missions qu’SG1 avait aussi faites, d’autres non. Et il y avait des passages sur la relation du couple. Tout ce qu’elle lisait à ce sujet lui laissait une drôle d’impression.Jack la regardait parfois, il la voyait sourire et même retenir des rires par moment. Sam sourit tendrement

Jack : Quoi ?Sam : Quoi, Quoi ?Jack : Je ne sais pas, qu’est ce qui vous fait sourire de cette manière, elle raconte quoi ?Sam : Ecoutez

Hier matin, Jack et moi avons eu une sacrée dispute. Il me reproche de trop travailler comme souvent. Cette fois, c’est allé un peu loin, il est parti en claquant la porte du labo. Je crois que si naqui avait des jambes, il serait parti en courant. Jack était furieux. Je reconnais que c’est de ma faute, je n’ai pas vu le temps passer la nuit d’avant et je suis restée dans le labo.

Le soir, j’ai attendu Jack, il devait me ramener chez moi. Nous sommes repartis, dans la voiture régnait un silence de mort. Au lieu d’aller chez moi, il m’a emmené sur les hauteurs de la ville. Il s’est arrêté, son visage reflétait la gravité. Franchement, j’ai commencé à avoir peur de ce que j’allais entendre. Il a commencé de cette façon

« Sam, il faut qu’on parle »

Je me suis dit, cette fois ma petite, tu as gagné, c’est fini. La rupture était imminente et déjà je sentais ce vide en moi. Il a continué pendant que je tentais de retenir des larmes qui n’allaient pas tarder à venir

« Tu sais, nous sommes assez différents tous les deux, nous avons traversé beaucoup ensemble, c’est pas toujours facile. Ce que j’ai à te dire n’est pas évident… »

Si mes jambes m’avaient porté, je crois que j’aurais fuie, Jack s’apprêtait à mettre un terme à notre relation ; Des années pour enfin s’avouer notre amour et quelques mois pour qu’il comprenne que finalement il s’était trompé à mon sujet. Je le laissais finir, cherchant une façon de garder la tête haute, je préparais une phrase du genre : Moi aussi, je trouve que ça n’allais pas, restons amis. Mais même dans mon esprit cela sonné faux

« Sam, j’ai préparé un discours à te faire mais je n’arrive plus à articuler correctement…

Aussi détachée que possible, je lui ai dit : fais au plus court

« Tu veux m’épouser ? » demanda t’il tenant un écrin avec une magnifique bague dedans

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Comment décrire tout ce qui est passé par ma tête, il m’a totalement déstabilisé. Je le fixais sans vraiment comprendre, ce qui arrivait.

« Sam ? eh oh, ça va pas, dis moi, pourquoi tu pleures ?

J’ai bredouillé un truc du genre, je croyais que tu voulais rompre. Il m’a souri et m’a embrassé en disant« T’es folle, naqui t’affecte le cerveau, ce n’est pas parce qu’on s’est disputé que j’allais te quitter. Je t’aime trop pour ça. Je me dis en plus que si tu deviens Madame O’Neill, je t’aurais plus souvent à moi, alors qu’en penses-tu ? »

Que répondre à part oui et lui sauter dans les bras !Nous avons passé la nuit à fêter l’évènement dans la voiture, heureusement qu’en cette saison, il n’y avait personne dans les environs….

Ce matin nous avons choisi août pour le mariage

Jack : Il vous a dit vrai, l’autre soir, ils allaient se marierSam : Exact.Jack : J’imagine la tête de leur GénéralSam : J’ai lu dans les pages précédentes, qu’il avait trouvé un moyen pour que leur relation soit possible. Samantha ne savait pas comment il avait fait mais il y était parvenu.Jack : Ils avaient tout pour être heureux, je penseSam : Oui, O’Neill n’était pas encore parti en cure à ce moment là. C’est peut après que cela s’est dégradé, d’après JordanJack : Ba’al n’a peut-être rien à voir avec son comportement, et si c’était en cure, qu’il avait débloqué ?Sam : C’est possible. En attendant, j’ai assez lu pour aujourd’hui, j’ai besoin de me relaxer et cette chaleur qui persiste me donne envie de paresser Jack (moqueur): Qui êtes-vous, où est le Major Carter ?Sam : Je ne passe pas ma vie à travailler quand mêmeJack : De là à paresser…Sam : Et bien, détrompez-vous, je file prendre un bon bain avant le dîner….

Sam entra dans la salle de bain avec un grand sourire, Jack secoua la tête en souriant. Il réserva une table pour le soir au restaurant de l’hôtel. Ecoutant le bruit de l’eau, Jack se mit à imaginer son Major dans son bain, il revint lentement à la réalité un long moment après, en entendant Sam sortir.

Jack : Alors, cela vous a détendu ?Sam : Un peu, j’espère que je n’ai pas été trop longue, vous désiriez peut-être profiter d’un bain également ?Jack : Une douche me fera plus d’effet. Mais tout à l’heure, nous sommes attendus au resto dans 10 minutesSam : Je pensais que vous auriez fait monter le repasJack : On ne va pas rester enfermer tout le temps. Ce n’est pas que je n’aime pas être ici avec vous mais il vaut mieux nous aérer pour notre mental, c’est préférableSam : Vous n’êtes pas encore habitué à être enfermé, pourtant à la Base, c’est pireJack : C’est différent, à la Base, je ne suis pas enfermé dans une chambre, seul avec vous !

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Sam (souriant) : Ne vous inquiétez pas, je serai un gentleman dit elle moqueuseJack : Elles disent toutes ça et puis après, c’est une autre histoireSam : Vous avez peur de moi mon Colonel ?Jack : Non et vous, vous n’avez pas peur du grand méchant loup que je suisSam : La peur n’évite pas le danger, mais j’aime les montées d’adrénaline, c’est dans ma nature les risquesJack : Pas toujours CarterSam : Disons que je suis tout de même méfiante, mais quand je suis sûre de ce que je veux, plus rien ne m’arrêteJack : Le tout est de savoir ce que vous voulezSam : C’est vrai, j’ai besoin de prendre certaine précaution avant de savoir où je vais, histoire d’éviter de me brûler les ailesJack : J’adore nos discussions, elles sont toujours très instructives Sam : Allons dîner, je suis sûre que nous avons beaucoup de chose à ne pas nous dire

Le repas se passa bien, dans la bonne humeur, aucunes autres allusions n’avaient été faites. Après le dessert, ils sortirent se balader un peu dans le parc, discutant de ce qu’ils allaient faire à propos d’O’Neill. Ils assistèrent à un merveilleux coucher de soleil, ils échangèrent un regard un peu gêné à cause du romantisme de la scène puis ils rirent de bon cœur, surtout pour calmer la tension.

Dans leur chambre

Après avoir prit une douche, Jack revint près de Sam, celle ci avait passé une tenue pour dormir. Jack était sous le charme, de son petit débardeur et du caleçon d’homme qu’elle portait. Mais il ne dit rien. D’ailleurs le reste de la soirée se passa quasiment en silence, ils regardèrent un film et gagnèrent chacun leurs lits.

Sam n’arrivait pas à dormir, il faisait vraiment très chaud et la proximité de Jack en caleçon ne l’aidait pas non plus. De toutes façons, elle savait qu’elle ne dormirait pas beaucoup, ses nuits étaient, en générale, très courtes depuis très longtemps et la rencontre avec Jolinar avait encore plus écourté son sommeil. Elle se leva sans bruit pour ne pas réveiller Jack et alla sur la terrasse avec l’ordinateur de Samantha. Elle se plongea dedans et découvrit quelques petites choses intéressantes. Elle se surprit aussi à aimer lire l’histoire de son double et de O’Neill, mis à part la fin, elle aurait aimé vivre ça.

Jack ouvrit les yeux et n’entendit pas le souffle de Sam dans le lit voisin, il regarda l’heure et découvrit qu’il n’était que 1h30 du matin, il avait dormit à peine une heure. Il se redressa et vit l’ombre de son Major sur la terrasse. Elle était assise dans le transat, après réflexion, il alla la rejoindre.

Jack : Une insomnie ?Sam (qui l’avait entendu arriver) : Comme souvent !Jack : Vous êtes encore plongée la dedans ?Sam : Un peuJack : Dites-moi, vous écrivez vous aussi ce journal si j’ai bien compris ?Sam : Exact, c’est un peu futile mais ça m’aide à ne pas perdre les pédales. Nous n’avons personnes à qui parler de ce que nous vivons alors l’écriture est une échappatoire.Jack : Je comprends. Vous aurez des choses à écrire quand vous retournerez chez vous

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Sam : Mon ordinateur me suit partout. Il est sur la table là, je m’en sers tous les jours, je l’ai fait quand vous étiez sous la doucheJack : Je vois. Dit il en s’asseyant à côté d’elleSam : Il fait bon sur le balcon, à l’intérieur, j’étouffeJack (espiègle) : En tout cas ne vous gênez pas pour moi, si vous avez chaud, faîtes comme chez vous pour dormirSam : Ma tenue d’Eve est restée chez moi !Jack : Tant pis. Alors qu’avez vous trouvé d’autre dans l’ordinateur de votre double ?Sam : Qui vous dit que j’ai trouvé quelque chose ?Jack : Je le vois à votre regard, dîtes moi !Sam : Bien, je crois savoir la différence entre ce qu’il vous est arrivé chez Ba’al et ce qui est arrivé avec O’NeillJack : J’écoute, mais employez des termes simplesSam : Rien de scientifique Monsieur et c’est juste une théorieJack : Allez-ySam : Vous m’avez dit avoir parlé à Daniel durant votre emprisonnement chez Ba’alJack : Je sais, c’est étrange il était mort à l’époqueSam : Je sais que c’est vrai en plus après nous en avons eu la preuve. Bref, la différence, c’est que dans l’autre réalité, Daniel n’est jamais mort, il ne s’est pas élevéJack : Et alors ?Sam : Et alors, je pense que Daniel vous a pour ainsi dire permis de ne pas perdre pied, de rester dans une certaine réalitéJack : Donc ce serait grâce au fantôme de Daniel que je suis encore sain d’esprit, si on peut dire.Sam : En quelque sorte, je pense, il y a peut-être d’autres facteurs mais je ne sais pas encore.Jack : S’il vous plait ne dîtes rien à Dany boy, il se ferait mousser. Et puis avouez que rester sain en parlant avec un spectre c’est bizarreSam : Je sais mais ce n’est qu’une supposition.Jack : C’est plausible. Mais comment il s’est enfui alors ? Parce que dans mon cas, c’est Daniel qui a fait diversion je crois, pour que vous puissiez me sortir de là.Sam : Je ne sais pas vraiment, apparemment Samantha avait trouvé la solution, il n’y pas tous les détails, je sais qu’elle a inventé un truc, il faut que je cherche les plans mais ce n’est pas facile quand on ne sait pas quoi chercher.Jack : Elle a dû chercher longtemps, elle voulait vraiment le retrouverSam : J’en suis certaine, peut-être aussi que cela a mis un peu plus de temps et que O’Neill a subit le sarcophage plus souvent que vousJack : D’où le pétage de plomb quelques mois aprèsSam : C’est possible, et il y a aussi cette cure. En tout cas je ne vois pas d’autre explication. Il était parfaitement normal avant tout ça. Ce n’est pas un violent avec les femmes ou ses amis, je le sais. Sinon, elle ne serait pas…Jack : Tombée amoureuse ?Sam : Oui. Comment expliquez-vous ça, c’est clair qu’entre eux, il y avait quelque chose de fort et d’un coup il perd les pédales, je n’arrive pas à y croire. Je ne pense pas qu’il puisse lui faire mal juste parce qu’il a ressuscité plusieurs fois. Même fou, ce n’est pas envisageable, il doit y avoir autre chose mais quoi ? Ca m’échappe encoreJack : Dîtes-moi, vous y avez mûrement réfléchi !Sam : Vous pensez que j’ai tort ?Jack : Je n’en sais rien, je ne m’imagine pas tuer Daniel. Et vous, bien que notre relation soit différente de la leur, je ne vous ferais aucun mal, si c’était le cas, je préférerais mourirSam : Merci dit elle en fermant l’ordinateur

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Jack : Vous êtes fatiguées ?Sam : Un peu, mais je crois que je vais dormir iciJack : Ca vous ennui si je reste aussi pour profiter de la fraîcheur Sam : Pas du tout dit elle en faisant basculer le transat dans une position allongéeJack : Prévenez-moi quand vous faîte ça, j’ai failli tomberSam : Cela serait moins amusant, si vous l’aviez su.Jack : Je me vengerai CarterSam (souriant) : Bonne nuit Mon ColonelJack : Bonne nuit Mon Major

Sous les étoiles, ils s’endormirent, un sourire aux lèvres.

Sam s’éveilla en premier, il était encore tôt, Jack avait la tête posée sur son épaule, elle sourit à cette image mais ne bougea pas, préférant l’observer dormir contre elle. Il remua un peu et se retrouva avec la tête sur son buste.La première chose qu’il vit en ouvrant les yeux, c’est la poitrine de Sam se soulevant au rythme de sa respiration. Il resta sans bouger, pas pour le spectacle, juste pour rester encore près d’elle. Il l’a senti remuer un peu, elle passa un bras sur son épaule et il savoura ce nouveau contact.Le soleil commençait à se lever maintenant, offrant une vue magnifique.

Sam : C’est merveilleux, qu’en pensez-vous ?Jack (faisant semblant de se réveiller) : Oh pardon, vous disiez ? bailla t’il en s’étirantSam : Je vous en prie Colonel, ça fait au moins 10 minutes que vous êtes réveillés, ne faites pas semblantJack (rouge) : Comment le savez vous ?Sam : Le poids de votre tête est différent quand vous dormez. Quand j’ai posé le bras sur vous, c’était pour savoir si vous alliez bouger de suiteJack : Je suis désolé, je ne voulais pas être…Sam : Je ne vous en veux pas, ce n’était pas désagréable. Avez vous bien dormi au moins ?Jack : A poings fermés, vous êtes un très bon oreiller (gêné) enfin pas vos…..vous voyez, c’est vous en généralSam (riant) : Merci. Ne faites pas cette tête, j’avais bien compris. Allons commander un petit déjeuner je meurs de faim

Après avoir prit chacun une douche, ils déjeunèrent tranquillement, se lamentant sur la température extérieure déjà élevée malgré le fait qu’il soit tôt.

Sam : Je vais voir mes mails, Daniel a peut-être des nouvellesJack : J’ai oublié le plan de la ville dans ma voiture, j’y vais, je reviens dit il en sortant

Sam parcouru ses messages, comme elle le pensait Daniel en avait envoyé un. Il expliquait que l’antidote serait bientôt prêt et qu’ils pourraient sortir de la Base prochainement.Un autre mail suivait, celui ci était envoyé par un inconnu, Sam commença à lire, devenant de plus en plus blanche à mesure des lignes qu’elle voyait. Les larmes commençaient à monter, puis la colère.Jack arriva

Jack : C’est bon, je l’ai

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Sam (criant): Comment avez-vous pu ?Jack (surprit): Qu’est ce qu’il se passe ?Sam : C’est dégueulasse, pour qui me prenez-vous ?Jack : De quoi parlez-vous ?Sam : Je viens de lire une de vos œuvres, vous êtes vraiment tous les mêmes, comment j’ai pu être aussi stupide.Jack : Mais enfin, je comprends rienSam : Pauv’type, vous êtes une belle ordureJack (s’énervant) : N’oubliez pas à qui vous parlez MajorSam : C’est ça, cachez-vous derrière votre grade, c’est toujours ce que vous faites quand vous ne contrôlez rien. Mais là, c’est entre nous, alors votre grade je m’en tape, il n’y a rien de professionnel, prenez enfin vos responsabilités.Jack : Je ne me cache pas, mais regardez-vous, vous vous emportez et je ne sais pas pourquoi, expliquez-vous bordelSam : Rafraîchissez-vous la mémoire dit elle en tournant l’ordinateur vers lui.

Sam prit son sac et alla à la salle de bain ranger ses affaires pour partir. Jack ne captait absolument rien, il lut l’écran.

@@@@Major Carter, voici un message écrit que j’ai trouvé par hasard près du casier du Colonel Makepeace, c’est le Colonel O’Neill qui lui a écrit. J’ai scanné la lettre pour vous, je suis sûre que le contenu vous intéressera. Lisez.

Rob

Comme convenu, je te tiens au courant de mon avancé ! Ce n’est plus qu’une question de jours, elle est à point. Je suis sûre d’y arriver. Aussi intelligente soit elle, Carter se ne se doute de rien. Elle est très ouverte, si tu vois ce que je veux dire. Finalement elle est plutôt facile, j’arrive assez facilement à poser la main sur elle, la toucher sans qu’elle râle, ça doit être une sacrée. Bref, dès que je l’aurais testé, à mon avis elle sera dans mon lit d’ici peu, je te l’envoi, tu verras, rien de plus facile.La petite doit être un sacrée coup et pas farouche. Je vais gagner aisément mon pari, elle est chaude, je te raconterai les détails de notre petite séance d’acrobaties. Après tu pourras en faire ce que tu veux, chacun son tour après tout.

Jack@@@@

Jack n’en revenait pas, il comprenait la fureur de Sam à présent. Il alla frapper à la porte de la salle de bain.

Jack (calmement): Ouvrez-moiSam (criant): Fichez-moi la paix !Jack : J’entre (essayant) ouvrez le verrou sinon j’entre de forceSam (ouvrant sèchement) : De toute façon, j’ai presque fini dit elle en rangeant le reste de ses effets personnelsJack : Je..Sam (le coupant) : Je m’en fous, je ne veux pas entendre vos commentaires, je suis peut-être naïve mais j’ai de l’amour propre.Jack : S’il vous plait

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Sam : Non ! Vous vous êtes bien marré, comment j’ai pu croire….Je vous croyais différent, j’avais confiance en vous, je pensais que vous me respectiez…Vous et Makepeace devez bien rire et bien désolée mais vous avez perdu votre pariJack : CarterSam (retenant ses larmes): Ah non, je n’ai pas d’ordres à recevoir de vous, mon Dieu je le savais, les militaires sont tous les mêmes, de vrais salauds. Alors, quand comptiez vous vous taper votre Major, Colonel ? La nuit dernière, ce soir ? demanda t’elle énervée en voulant sortir de la salle de bain,Jack (la stoppant) : Ca va calmez-vousSam : Ne m’approchez pas, je crois que je pourrais me montrer violente si vous me touchez encoreJack (élevant la voix): Ca suffit, taisez vous et laissez-moi en placer une !Sam : Vous…Jack (mettant la main sur la bouche de Sam) : Silence ! ordonna t’ilSam (se dégageant): Je vous interdis…Jack (criant): Vous allez vous taire ! Vous direz ce que vous voulez après, c’est à moi de parler maintenant, et vous allez m’écouter !Sam : Dépêchez-vous de me raconter votre petite histoire, je rentre chez moiJack : J’ai lu le mail et je ne comprends pas, jamais je n’ai écrit çaSam : C’est votre écriture il me sembleJack : Mais enfin réfléchissez, vous me croyez capable de penser ça de vous. Et puis, si c’était réel, je ne suis pas assez stupide pour laisser une trace écrite. Si vous vous calmiez que vous y pensez vraiment vous devez savoir que ce n’est pas mon genreSam : Pourtant, je vous ai déjà entendu dire que vous aimez beaucoup les femmes et d’après ce que je sais, vous aimez les histoires sans suiteJack : Carter, si j’avais voulu « me taper mon Major » comme vous dîtes, je n’aurais pas attendu aussi longtemps. Nous avons connu des situations où j’aurais pu en profiter sans avoir le moindre problèmeSam : Les paris n’étaient peut-être pas aussi intéressant que maintenantJack (peiné): Je suis déçu qu vous pensiez ça de moiSam (avec un rire froid): Jouez les victimes maintenantJack : Bon, voyons ça d’un côté plus logique. Premièrement Makepeace et moi ne sommes pas si liés, deuxièmement la date de la lettre, vous avez vu ? Vous vous rappelez ce que nous faisions le 3 juin ? alors répondez, faites marcher votre jolie cervelleSam (réfléchissant) : Nous étions sur P2X864Jack : Exact, nous y sommes restés coincés trois semainesSam : La date peut être fausseJack (lui faisant voir l’ordinateur): Je ne signe jamais Jack mais O’Neill et puis mes lettres ne sont pas tout à fait formées pareilles, regardez les s. Sam : C’est un peu différent mais Jack : Vous dites me connaître, je crois que c’est vrai, vous me connaissez mieux que la plupart des gens, vous savez que je vous respecte et jamais je ne parlerai de vous en ces termes. Me suis-je déjà montré inconvenant envers vous ? Sam : NonJack : Que voulez-vous que je vous dise, je ne vais pas vous mentir en prétendant n’avoir que des pensées pures en vous regardant mais je ne suis pas le genre d’homme à faire ça Franchement, vous m’imaginez coucher avec vous et vous envoyer à Makepeace ?Sam (commençant à se calmer): Je ne sais plusJack : Si Makepeace m’avait parlé de vous de cette façon ne serait-ce qu’une fois, il aurait pu prendre un abonnement à l’infirmerie. Je ne sais pas comment ceci a pu être fait mais ce n’est

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pas de moi, je vous le jure et si vous vous calmez vous arriverez à être plus cohérente, vous saurez que je ne mens pas.

Sam s’assit sur la baignoire et se massa les tempes, elle devait reconnaître qu’il n’avait pas tort. Quand elle avait lu le mail, elle était si choquée qu’elle n’avait pas analysé la situation. En plus, ayant toujours en tête que Jack n’avait que de l’attirance physique pour elle, elle s’était montée facilement. Maintenant, elle se sentait stupide. Elle l’avait insulté et hurlé sur lui sans qu’il puisse s’expliquer d’abord.

Sam (n’osant pas le regarder) : Pardon dit elle sentant encore son corps tremblerJack : Je comprends votre colère. Sam (se passant le visage à l’eau froide) : Je suis désoléeJack : Les excuses, c’est fini, je vous attends à côté, respirez, ce n’est pas un drame

Jack alla s’asseoir sur la terrasse, il attendit qu’elle le rejoigne, quand elle arriva, il vit son malaise et l’invita à ses côtés.

Jack : Bon, ça va mieux ?Sam : Oui, merci. Vous devez me prendre pour une folleJack : Pas du tout, j’ai de la chance vous auriez pu me faire mal. Je sais maintenant qu’il ne faut pas être sur votre chemin quand vous êtes en colèreSam : Je me suis vraiment emportée cette fois, je n’arrivais pas à me calmerJack (souriant) : J’ai vuSam : Ca vous fait rire ?Jack : Vous savez que vous avez un tempérament de feu, je ne vous ai jamais vu dans un tel étatSam : Le Major Carter a perdu le contrôle, elle n’a pas su rester zenJack : Vous savez, j’ai toujours cru que les gens étaient vraiment eux même sans tricher, que dans deux situations. L’une est le reflet de ce qu’est l’autre La colère telle que vous l’avait exprimé, vous a montré très naturelle, pas la militaire ni la scientifique, non la femme, c’était vous, tout feu tout flamme. Sam : Sans doute, et la deuxième ?Jack : ???Sam : Vous avez dit que deux situations montraient les gens tels qu’ils sont et que l’une faisait deviner l’autre.Jack : Laissez tomberSam : Dites-moi.Jack (hésitant): La colère et…l’amour physiqueSam : L’amour physique ?Jack (un peu gêné) ; Quand est on soit même, à par dans les moments de colère ou quand on…fait l’amour avec quelqu’un que l’on aime ?Sam (rouge) : Ouais, ce n’est pas faux. (hésitant) Et vous dites deviner l’une grâce à l’autre ce qui veut dire quoi au juste ?Jack : Ben, on juge le comportement qu’aurait l’autre dans la deuxième situation.Sam (riant): Vous devinez ce genre de chose en observant les gens, serais-je une violente ?Jack : Non, j’ai dis que vous aviez un tempérament de feu, Sam (amusée): Ce qui insinue ?Jack (sur le même ton): Que cela ne doit as être de tout repos avec vous qu’il faut un bon entraînement ! Bref, le résultat de votre test le disait vrai mi-ange mi-démonSam : Donc vous auriez vu tout cela de moi juste parce que j’étais en colère…

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Jack : En observant les femmes dans des situations quotidiennes, comme la façon de marcher, de bouger, de danser, je pense pouvoir deviner beaucoup sur la façon dont elles se comportent dans l’intimitéSam : Je ne préfère pas savoir, ce que vous pouvez déduireJack : Je ne passe pas mes journées à ça, je vous rassureSam (secouant la tête): J’en reviens pas, je suis entrain de parler sexe avec mon supérieur, comment en sommes nous arrivés là ? Je vous insulte, je vous hurle dessus et ensuite nous parlons sexualité, il me faut vraiment des vacancesJack : Vous avez voulu savoir mon opinion sur la nature des gens. Et puis cela n’a pas l’air de vous mettre mal à l’aiseSam : Le sexe n’a rien de tabou, c’est naturel. Par contre en parler à deux c’est étrangeJack : Je sais. Parlons d’autre chose.Sam : Je pense que nous devrions tendre un piège à O’Neill et ce dès demain, le temps d’y réfléchir.Jack : Et pour la Base, on fait comment, c’est toujours la quarantaineSam : Daniel a envoyé un mail, l’antidote sera bientôt près, je pense qu’ils auront fini dans la journée, j’ai demandé à Janet de m’expliquer les détails, j’attends sa réponse. Elle m’avait déjà envoyé les premiers résultats, demain tout devrait rentrer dans l’ordre.Jack : Tant mieux, je m’inquiétais pour euxSam : Ca devrais aller, Jordan les aide en plus, ça va plus viteJack (songeur) : JordanSam : Quoi ?Jack (inquiet): Que pensez-vous de lui ?Sam : J’en sais trop rien, il était lié avec Samantha, elle avait confiance en lui comme moi avec Janet. C’est étrange, il me parle comme si nous nous connaissions, en même temps, je sais qu’il fait des efforts pour s’adapter, ce n’est pas facile.Jack : Sans doute, en tout cas, je préfère notre DocSam (moqueuse): Parce que c’est une femme, Jordan vous gêne parce qu’il beau gosse, vous avez de la concurrence, le personnel féminin n’a plus d’yeux que pour vous !Jack : Ah oui, vous le trouvez beau ?Sam : Si on veut mais pas mon genre, il est trop sérieux. Plus sincèrement, vous ne l’aimez pas, je le sens ?Jack : Je suis d’un naturel peu confiant et c’est un médecin (pensant) c’est surtout qu’il aime sa Sam, je ne veux pas qu’il décide de rester pour toiSam : Mouais, passons à votre double démoniaqueJack : Bien, il nous faut un plan alors

Ils réfléchirent chacun un moment, essayant de trouver quelle attitude adopter avec O’Neill. Il fallait un plan bien ficelé parce qu’il était du genre doué dans son domaine.

Sam : Je crois que le mieux c’est de ne pas avoir de plan. Il sait comment nous fonctionnons. Vous et votre méthode, je fonce dans le tas et moi et mes plans scientifiquesJack : Il faut le surprendreSam : Il faut le trouver avant qu’il nous trouve tout simplement.Jack : Ouais, il sait que nous risquons d’attendre sa venue, il sera prudent. Mais si nous allons à lui…Sam : Ce n’est pas un plan mais une solution, au moins nous serons préparés, pas de surprise pour nous.Jack : Encore faut il savoir ou il se cache ? Pas chez moi, ni au chalet. Chez vous, c’est trop risqué pour lui, il sait que votre maison peut être surveillée.

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Sam : Pas à la Base, il y a trop de monde. Non, dans un endroit spécial pour luiJack : Où il peut se cacher facilement.Sam : Je sais !Jack : Alors, SherlockSam : Elémentaire mon cher Colonel. Je dirais, sur les collines !Jack : Les collines pourquoi et c’est vaste ?Sam : C’est simple, il suffit de trouver l’endroit où il a demandé Samantha en mariage, Jack : Pas bête la blondeSam (souriant): MerciJack : En plus c’est facile de se cacher la bas avec les boisSam : Je vais relire ce qu’a écrit mon double, je trouverai sûrement l’endroit exactJack : Pas la peine, je saisSam : Ah oui ?Jack : Il y a un endroit parfait que je connais, je sais qu’il l’a emmené la bas, on y voit toute la ville et c’est magnifique la nuitSam : L’idéal pour sa demande. Bien, attendons la réponse de Janet et nous verrons quoi faire et quandJack : Réfléchissons comment procéder pendant ce temps.

L’idée se forma assez rapidement dans leurs têtes, il fallait faire au plus simple. Janet envoya un message prévenant que le personnel du SGC commençait à être vacciné petit à petit. Daniel et Teal’c seraient disponibles le lendemain dans l’après midi normalement.

Le reste de la journée Jack fit visiter le Parc et la réserve à Sam, elle y prit un grand plaisir. Elles avaient presque l’impression d’être en vacances, et la présence de Jack la satisfaisait beaucoup. Ils s’étaient encore rapprochés, parfois quelques allusions étaient d’actualité mais s’était plus clair quand même entre eux. Tous deux savaient que l’autre ressentait plus que de l’amitié.

Avant de se coucher, Sam parcouru la fin du journal de Samantha, une des dernières page la secoua. Jack se demandait pourquoi elle semblait triste d’un coup

Jack : Un problème Carter ?Sam : Non, rien d’importantJack : Pourtant vous paraissez remuéeSam : J’ai juste lu quelques lignes de la fin, Samantha souffrait beaucoup de le voir ainsi, c’est dingue, elle l’aimait toujours autant, elle voulait l’aider encore et encore, elle lui cherchait toutes les excuses possiblesJack : Ca vous choque ?Sam : Après Jonas, je ne pense pas accepter qu’un homme puisse lever la main sur moi. Mais elle me prouve le contraire, c’est bizarre, parce que je crois la comprendre. En fait plus le temps passait plus elle l’aimait et ne pouvait pas se résoudre à l’abandonnerJack : Elle en est morte. En tout cas, je crois qu’elle aurait du s’éloigner de lui au plus vite ou prévenir le Général, O’Neill aurait été enfermés. Elle ne devait pas accepter çaSam : Je sais mais c’était plus fort qu’elle, en plus…Jack : En plus ?Sam : Non rien. (lisant encore dans l’ordinateur) Tiens Daniel lui a envoyé un message quelques heures avant de mourir, elle ne l’avait pas lu.Jack : Que dit il ?

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Sam : « Sam, il faut absolument que je te voie, c’est très important, ça concerne Jack. Je pense qu’on peut l’aider à s’en sortir. Viens à la maison ce soir, je t’expliquerai, n’en parle à personne surtout. J’ai encore des choses à vérifier. Bises Danny »Jack : Cela avait l’air importantSam : Si elle avait lu, elle serait peut-être encore en vie et Daniel aussiJack : Nous éclaircirons cela plus tard, il vaut mieux aller dormir, la journée de demain va être dureSam : Ok, je retourne sur la terrasse pour la nuit et vous ?Jack : J’accepte votre invitation Major !

Sam ne dormi que très peu encore, elle était agitée et se posait plein de questions. Jack ne dormi pas beaucoup non plus, il sentait Sam remuer énormément, il savait qu’elle dormait peu, mais ce demandait comment elle tenait avec des nuits aussi courtes. Surtout que son sommeil n’avait pas l’air de tout repos.

Le lendemain, vers midi, ils quittèrent l’hôtel. Sam avait envoyé un message à Daniel pour expliquer ce qu’ils allaient faire. Jack alla directement chez Sam. Le plan était simple. Jack devait faire semblant de la laisser seule. Elle devait agir comme une journée normale. Tout d’abord, il fallait qu’elle prenne sa voiture, pour aller faire des courses, au supermarché Jack devait se glisser discrètement dans sa voiture sans qu’on le voie des fois que O’Neill la suive, comme ils le pensaient.Ensuite Sam devait se promener en voiture, pour finalement atterrir sur la colline à l’endroit prévu. Une fois arrivée, elle descendit de voiture et alla s’asseoir sur un des bancs près de la corniche. Jack lui resta caché dans le véhicule.

Sam observait le paysage qu’elle trouvait magnifique, un bel endroit pensait elle pour une déclaration. Elle entendit des pas près d’elle

O’Neill : Tu n’as pas oublié cet endroit, je le savais. C’est ici que tu as accepté de devenir ma femmeSam (se levant) : C’est possible mais je ne suis pas votre Samantha. Je suis d’une autre réalité, votre Sam n’est plusO’Neill : Ne mens pasSam : Je dis la vérité (pensant) Approches plus, tu es encore trop loin, tu risques de nous échapperO’Neill : Si tu dis vrai, tu peux venir avec moiSam : NonO’Neill : Nous étions heureux ensemble dit il commençant à s’approcher doucementSam : Réagissez, je ne suis pas elle, vous le savez, vous l’avez tuéO’Neill : Tu me trompes avec Daniel, tu dois comprendre, je ne veux pas te perdreSam : Mais vous l’avez perdu. Elle avait confiance en vous, elle vous aimait. Elle vous a supplié de ne pas la tuer et vous ne l’avez pas écoutéO’Neill : C’est faux, je ne pourrais jamais lui faire de malSam : Vous l’avez tué de sang froid, Samantha portait votre enfant Jack, vous les avait tués tous les deuxO’Neill : Non, c’est pas possible dit il en courant vers elle

Jack était sorti de la voiture entre temps, il s’approchait sans bruit. O’Neill était à présent face à Sam, celle ci tentait de rester calme. Il voulut la prendre dans ses bras mais elle le repoussa.

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Ce geste le mit en colère et il la bouscula violemment, Sam tomba. Jack attrapa alors O’Neill et essaya de le maîtriser.Mais il se défendait plutôt bien. Sam se releva péniblement et constata qu’ils se battaient. Un autre problème se posa, ils étaient tous les deux vêtus de la même manière, les différencier semblait impossible.D’un coup, ils avancèrent trop près de la corniche et le sol se déroba les entraînant dans une chute.Sam hurla et couru dans leur direction. Jack et O’Neill s’accrochaient à un vieil arbre qui ne les supporterait pas longtemps, il fallait qu’elle descende pour les aider. Elle alla vite à sa voiture, se souvenant que son matériel d’escalade y était toujours et elle s’équipa. Elle accrocha en vitesse toutes les sûretés en commença la descente. Arrivée près d’eux elle bascula pour avoir la tête en bas, il fallait maintenant aider Jack en premier, mais elle ignorait lequel était le bon. Elle réfléchissait à toutes allures et les regardait tour à tour, eux restaient silencieux. Sam pensait savoir qui était le vrai Jack mais elle n’était pas sûre. Les deux hommes voyaient son indécision.

…. : Carter faîtes moi confiance…. : Sam, je vous fais confiance…. : Idiot, je ne l’appelle jamais pas son prénomSam : Silence !

Sam finit sa descente et choisi celui qu’elle pensait être Jack.

Sam : Il va falloir que je vous attache avec mes affaires, et que j’accroche cette sécurité entre nous c’est vous qui nous remonterez tous les deux… : Mais enfin, ne faîtes pas l’idiote Major, je ne vous appelle jamais par votre prénomSam : Calmez-vous, on revient vous chercher aprèsJack : Allons-y, mettez vous entre moi et le mur, nous remontons lentement

Cinq minutes après, ils arrivaient sur la terre ferme, Sam jeta un coup d’œil sur l’autre et lui fit signe que Jack allait l’aider. Il la regarda et lui fit un sourire tendre

O’Neill : Pardonne-moi, je t’aime Sam dit il en lâchant l’arbreSam (criant) : Non !

O’Neill se brisa en atteignant le sol, dans un endroit si bas que ni Sam ni Jack ne pouvaient le voir. Tout était arrivé si vite, qu’ils n’avaient pas vu que Daniel, Teal’c et un véhicule militaire venaient d’arriver

Sam (se tournant vers Jack) : Pourquoi ?Jack : Il savait qu’il ne la reverrait jamaisDaniel (arrivant) : Jack, Sam vous allez bien ?Jack (se levant) : Ca va merci dit il en aidant Sam à se mettre deboutTeal’c : Où est O’Neill ?Jack : Il est tombé dans le ravinJanet : Venez tous les deux, il faut rentrer à la Base, vous êtes blesséSam : Et pour O’Neill ?Jack : Sergent, faîtes le nécessaire pour remonter son corps. Daniel : Allez-y, je vous suis avec votre voiture Sam

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SGC

Après être passés par l’infirmerie pour soigner les quelques plaies qu’ils avaient, Sam et Jack se rendirent en salle de briefing ou le reste de SG1, Jordan et Janet les attendaient.Ils racontèrent tout ce qu’ils s’étaient passés et la fin de O’Neill.

Daniel : Sam, comment avez-vous fait pour savoir lequel était le bon, vous êtes sûre de vous demanda t’il en regardant Jack avec méfianceSam : Oui, je suis sûreHammond : Docteur Fraisier ?Janet : C’est bien notre Colonel, l’émetteur est toujours en placeJack : L’émetteur ?Hammond : Nous ne savions pas vous distinguer, alors nous avons posé une sorte d’émetteur sur vous pour vous localiser et aussi pour vous différencierTeal’c : Mais vous Major, comment avait vous su ?Sam : Je ne sais pas, par différentes choses, je n’étais pas sûre jusqu'à ce qu’ils parlent tous les deux. L’un a dit : Carter, faites-moi confiance et l’autre Sam je vous fais confianceDaniel : Je vois, Jack ne vous appelle jamais SamSam (souriant à Jack) : C’est pourtant lui que j’ai choisiDaniel : C’est incompréhensibleSam : Pas tant que ça, le Colonel ne m’appelle jamais pas mon prénom en général, quand il le fait c’est qu’on a des gros problèmes alors j’ai suJanet : C’était risquéJack : Carter fait toujours le bon choixSam : Et puis, O’Neill m’a demandé de lui faire confiance et le Colonel m’a dit qu’il avait confiance en moi, encore une différence importanteJordan : Je crois que vous vous connaissez bien tous les deux, autant que vos doubles se connaissaientJack : Pas autant mais nous savons travailler ensemble et être efficaceDaniel : Vous prenez la grosse tête JackSam : Jordan, je suis navrée pour O’NeillJordan : Je sais, il avait perdu la tête mais ce geste ne me surprend pas, il m’avait toujours dit qu’il ne voulait pas survivre à Sam.Hammond : Son corps est à la Base depuis quelques minutesJordan : Dans ce cas, je partirais dès que possible, Général, je vous dis au revoir maintenant et merci pour votre accueil, et excusez-moi pour toutHammond : Je vous en prie, merci de nous avoir aidés avec le vaccin, je vous laisse dire au revoir aux autres, je vais faire préparer O’Neill pour votre départ dit il en partantJordan : Janet, heureux que l’on se soit rencontré, c’était un peu étrange mais amusantJanet (le serrant dans ses bras) : Merci à vous Jordan et bon courage pour la suite. Elle sortit à son tourJordan : Teal’c, ravi de voir que vous êtes le même chez vous comme chez moi. Votre double doit attendre notre retour.Teal’c (inclinant la tête) : Ce fut un plaisir, acceptez mes condoléances pour vos amis. Je vais dans mes quartiersJordan : Colonel, je suis désolé des ennuis que cela vous a causés Jack : Ce n’est pas de votre faute

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Jordan : N’oubliez pas ce que je vous ai dit surtout, continuez de prendre soin de vos amis. (à Daniel) Votre double va me manquer, j’aurais aimé qu’il en soit autrement, merci, j’ai pu d’une certaine manière lui dire au revoirDaniel : Je suis navréJordan : Maintenant, il n’y a plus de SG1 chez moi, il ne reste que Teal’c, le Général avait déjà refusé de refaire une équipe nommée SG1 en souvenir de Sam et DanielDaniel : C’est bien ainsi, je suppose, au revoir dit il en partant faisant signe à Jack de le suivreJordan : Sam, je crois que c’est ton double qui va me manquer le plus, nous étions proches. Ca ne va pas être facile.Sam : Continuez, Sam et Daniel ne voudraient pas que vous passiez votre temps à les pleurerJordan : Je sais. Merci à vous, puis-je te prendre dans mes bras ?Sam :Euh…ouiJordan : J’aurais aimé pouvoir le faire avant qu’elle ne meure.

Il se recula et déposa un petit baiser sur ses lèvres, Sam se recula vivement

Jordan (gêné) : Pardon, avec Samantha c’était une façon amicale de se dire au revoir, je suis désolé, je ne voulais pas te choquerSam : C’est pas grave dit elle tout de même contrariéeJordan : Bien, je vais partir

Ils sortirent, SG1 et le Général les attendaient pour l’accompagner au miroir ou le corps de O’Neill attendait déjà

Devant le miroir

Jordan : Sam, je te donne une BMP, après tout c’est ton invention, je pense que tu voudras l’étudierSam : Merci, Samantha avait laissé son fonctionnement dans son ordinateur. Vous voulez récupérer ses affaires ?Jordan : Non, garde-les. Au dos de la BMP, il y a les coordonnées de ma réalité, si un jour, on ne sait jamais…Jack : Ca m’étonnerait dit il un peu froidementDaniel : Merci, Jordan sourit il en lançant un regard accusateur à Jack

Jordan passa le miroir avec le corps de O’Neill et tout s’arrêta. Chacun reparti dans diverses occupations. Jack et Sam marchaient dans les couloirs

Jack : Le Général a dit que nous pouvions rentrer, j’espère que vous allez l’écouter ?Sam : Oui, je prends une douche et je rentre, et vous ?Jack : J’ai encore de la paperasse et je rentre aussiSam : Bien, merci pour tout et a demain mon ColonelJack : A demain Major

A la surface

Sam sortait du complexe, elle regarda le ciel se zébrer d’un éclair, pensant que l’orage ferait du bien. Elle se dirigea vers sa voiture et pesta en constatant qu’elle avait un pneu de crevé. Elle se rappela alors qu’elle avait déjà crevé la semaine précédente et que sa roue n’était pas

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encore réparée. Elle shoota dans le pneu. Pour continuer sur la bonne voie une grosse averse, s’abattit sur elle. Désespérée, elle s’allongea sur le capot en écartant les bras

Sam (hurlant vers le ciel) : Mais qu’est ce que je vous ai fait !Jack (arrivant) : Quand vous m’aviez dit que vous alliez prendre une douche, je ne pensais pas à çaSam : Mon Colonel ?Jack: Vous êtes trempée, que faites-vous à hurler à la lune ?Sam : J’ai un pneu de crevéJack : Ne me dites pas que vous ne savez pas réparer ça ?Sam : Non, mais ma roue de secours est aussi crevéeJack : Venez, je vous ramène, demain il fera jour, on arrangera çaSam : Je vais noyer votre voitureJack : Non, c’est une de la Base, la mienne a été ramené du supermarché jusque chez moi par un soldatSam : Ok, alors allons-y

Le chemin se fit en silence, Sam était perdue dans ses pensées, en arrivant chez elle, elle invita Jack à boire un verre, il accepta.

Sam : Entrez, vous connaissez faites comme chez vous, je vais me changer. Si vous voulez en faire autant, je crois que vous avez laissé quelques affaires à vous ici. Jack : Merci

Ils se changèrent tous les deux et Sam le rejoignit dans le salon.

Jack : Votre répondeur est surchargéSam (étonnée) : 20 messages, oh la la ce ne m’étonne plus qu’il y ai de l’orage. Je vous offre une bière ?Jack : VolontiersSam : Asseyez vous j’arrive dit elle en appuyant sur le répondeur pour écouter les messages.

Mess 1 : Melle Carter, votre commande de pneu est arrivéeSam (revenant) : Il est bien temps, tenezJack (riant) : MerciMess2 : Salut ma puceSam (se justifiant) : Mon frèreMess2 : T’es jamais chez toi, enfin ça change pas. J’ai vu Peter, il m’a dit qu’il t’avait appelé et que tu lui avais dit que tu partais au Tibet à la recherche de ton moi profond. Sam tes excuses sont de plus en plus foireuses, elles étaient meilleures avant. Je croyais que tu l’appréciais enfin tant pis, rappelle-moi entre deux séances de méditations

Les autres messages étaient soit des pubs ou personne ne parlait, sauf un d’une amie

Mess : Salut Sam, dis donc pour t’avoir c’est dur, c’est pas grave, je voulais te le dire en face mais tant pis, je suis enceinte, je sais encore, mais je suis folle de joie et Adam aussi, appelle moi, il faut que l’on se voit.

Sam coupa le répondeur en soupirant tristement

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Jack : A la recherche de votre moi profond ?Sam (riant) : Sur le coup, je trouvais ça bien, mieux que d’habitudeJack : C’est quoi les autres excuses ?Sam : Je pars sur Mars en exploration, je dîne avec le Président, je retourne à l’hôpital psychiatrique, ma préférée étant je suis lesbienneJack : Bravo pour l’imaginationSam : J’en ai marre que l’on me présente des types sous prétexte que je suis célibataireJack : Je connais ça. Et ce Peter que lui reprochiez vous ?Sam : Son humour un peu lourd, sa curiosité et c’est un flicJack : Ouais. Je suis désolé, je me mêle de ce qui ne me regarde pasSam : Il n’y a rien de secret, sinon je n’aurais pas écouté devant vous.Jack : Votre amie à l’air ravi d’être enceinteSam (triste) : Je suis contente pour elleJack : Ca n’en a pas l’airSam : Karen à mon âge, elle a déjà trois enfants et attaque le quatrième. Son premier a bientôt 16 ansJack : Elle n’a pas chôméSam (soupirant) : Elle a commencé tôtJack : Vous aimeriez être à sa place ?Sam : Disons que mes chances d’avoir des enfants s’amenuisent de jours en joursJack : C’est cela qui vous attriste ?Sam : Un peu mais j’ai fait des choix, je dois assumer, j’ai sûrement un autre destin. Jack : Ne soyez pas fataliste. Vous avez dit à O’Neill que Samantha était enceinte, c’est vrai ?Sam : Oui, je l’ai lu dans son journal, personne ne le savait. Elle était enceinte de 3 mois presque, quel gâchisJack : Jordan devait le savoir, c’est son médecinSam : Il l’ignorait, il n’a pas du faire les tests adéquat et c’est un homme, Janet l’aurait certainement deviné mais lui….Elle ne savait pas quoi faire avec O’Neill, comment lui direJack : Je n’ose imaginer ce qu’elle a dû ressentir en se sentant mourir sachant en plus qu’elle attendait leur bébéSam : Parlons d’autre chose, s’il vous plait. (après un petit silence) J’ai une petite faim, vous mangez avec moi ?Jack : Je ne veux pas vous dérangerSam : Ca me fait plaisir (lui lançant la télécommande) Allumez si vous voulez voir le Match de Base ballJack : Merci

Ils mangèrent tranquillement en regardant le match, Sam était contente qu’il soit là, elle n’avait pas envie d’être seule ce soir. Elle se leva et alla dans la cuisine, elle prit deux autres bières et en se retournant, elle fit tomber un verre. Elle se baissa pour ramasser, Jack arriva et s’accroupi pour l’aider. Elle lui sourit pour le remercier. Lentement, il s’approcha et posa ses lèvres sur celles de Sam, elle se laissa faire puis se raidit soudain en sentant les mains de Jack lui serrer le cou. Elle suffoquait en se débattant mais il était plus fort. Elle sentit une secousse puis deux…

Jack : Carter, réveillez-vous ! dit il en la secouant

Sam ouvrit les yeux et se redressa vite en portant la main à son cou. En constatant qu’elle était sur son canapé, elle se calma.

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Jack : Ca va ? Vous avez l’air encore secoué demanda t’il inquietSam (un peu dans le cosmos): Ca va merci, il y a longtemps que je dors ?Jack : Pas très, vous avez rêvé de quoi pour vous mettre dans cet état ?

Sam lui raconta sans parler du baiser bien entendu.

Sam : Tout semblait si réel, j’ai cru mourir étoufferJack : Toute cette histoire vous a marqué, c’est normal. Rassurez-vous, c’est bien moi, le vrai Jack O’NeillSam : Je saisJack : Sa mort vous perturbe ?Sam : J’ai l’impression de vous avoir laissé mourir sans rien faire pourtant je sais que ce n’est pas vous. C’est comme si j’avais vu votre mort.Jack : Il a choisi de mourir et vous m’avez sauvé la vie, l’arbre n’aurait pas tenu longtemps. Comment avez vous su lequel choisir ?Sam : Je l’ai dit au briefingJack : Vous avez dit que vous le saviez avant que l’on parle, nos mots ont justes confirmés votre choixSam : Je ne sais pas comment vous l’expliquer, c’est dans la façon de me regarder.Jack : Quelle façon ?Sam (gênée): Vous ne me facilité pas les choses, c’est un peu particulier, ce n’est qu’une interprétation de ma partJack : Expliquez-moiSam (sans le regarder): O’Neill me regardait comme on regarde son conjoint, vous, c’était d’une façon plus, je ne sais pas…c’est un regard particulier, vous savez quand on est pas avec une personne mais qu’il y une certaine complicité, des sous-entendus, un regard plein d’allusions…Jack (continuant): Avec un peu de convoitise, un jeu de regard que l’on a avec une personne avec qui nous aimerions être. Les premiers regards quand on imagine ou que l’on essai de deviner l’autre. La première phase de ce qui pourrait être une histoire. La façon dont on pose les yeux sur une personne qui n’est pas à soi mais qu’on aimerait avoir. Le jeu de séduction.Sam (rougissant) : Un regard rempli de tendresse et de doute, O’Neill n’avait plus ça, il y avait de l’amour mais comme si le terrain était conquis, il était sûr de lui et de ses sentiments. Votre façon de me regarder est différente, je l’ai ressentis vraiment en vous voyant aujourd’huiJack : Je comprends ce que vous voulez dire, votre interprétation est bonne. Je vois la même chose dans votre façon de me regarder à cette instant même, ai-je tort ?Sam : NonJack (soudain mal à l’aise): C’est une idée ou il fait plus chaud d’un coupSam (souriant) : Il fait plus chaud je croisJack : Je devrais rentrer chez moiSam : Restez encore un peu, juste pour me tenir compagnie, j’ai vraiment pas envie d’être seule Jack : Si vous voulez, on regarde ce film après je rentreSam : Ca me va

Jack se sentait bien et en même temps idiot, ils venaient de s’avouer qu’il y avait plus que de l’amitié et il n’avait rien fait. Sam ressentait la même chose, elle se dit qu’elle s’était encore défilée. En même temps, il n’y avait pas eu besoin de plus.

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Ils s’endormirent devant le film chacun avec un tas de pensées dans leurs têtes.

Quand Sam s’éveilla, elle était appuyée sur Jack. Il était calé dans l’angle du canapé, à demi allongé et elle avait la tête au niveau de son ventre. Elle resta ainsi, elle sentit Jack se réveiller mais ne bougeait pas plus, gardant les yeux fermés. Il sourit, sachant qu’elle ne dormait plus.

Sam (sans bouger) : Je crois que nous avons loupé la fin du filmJack : Je crois aussiSam (se relevant) : J’ai profité de mes 10 minutes d’oreillers comme vous l’aviez fait, j’espère que cela ne vous dérange pas ?Jack : Non, c’est un plaisir, confortable ?Sam : Oui, et impressionnée par les tablettes de chocolatJack : Vous avez la marque de mon t-shirt sur la joue dit il en lui passant la main dessusSam : Ca ne fait pas trop décalé avec le bleu laissé par O’Neill ?Jack (la main toujours sur sa joue): Vous êtes toujours aussi ravissante dit il avec un sourire tendre

Jack s’approcha doucement et l’attira vers lui, quand leurs lèvres furent proches l’une de l’autre le téléphone sonna et les fit sursauter. Ils se regardèrent mal à l’aise et Sam alla décrocher. La personne raccrocha sans parler. Sam pesta intérieurement. Quand elle se retourna, Jack se tenait derrière elle.

Jack : Je suis désolé pour…Sam (le coupant) : Je vois dit elle en allant dans la cuisine pour faire du caféJack (la suivant) : Si vous me laissiez finir mes phrases de temps en tempsSam : Je sais ce que vous alliez direJack : Je disais que j’étais désolé, pas d’avoir essayé de vous embrasser mais d’avoir été interrompu. Précisa t’il en observant sa réactionSam (surprise): Pardon ?Jack : Ecoutez, ces derniers jours nous ont permis d’y voir plus clair entre nous et notre discussion d’hier ne laisse pas de doute pour moi. Franchement, je ne sais pas ce qu’il va se passer mais j’aimerais qu’on voit. On pourrait commencer par passer plus de temps ensemble voir si ce genre de chose se reproduit que l’on sache si ce n’est pas dû à toutes les émotions subis. Etre sur de nous avant de commencer quelque chose. Il y a trop à perdre pour que l’on tente tout de suite, mais on pourrait apprendre à se connaître plus en dehors du contexte habituel.Sam (souriant) : Je suis d’accord, il vaut mieux être prudent. Nos choix peuvent influencer beaucoup de chosesJack : C’est vrai, vous ne me trouvez pas barjot, parce que malgré toutes ces années, je préfère encore la prudence ?Sam : Non, il vaut mieux être sûre de nous, de ce que nous ressentons. Savoir si nos sentiments sont les mêmes en se connaissant mieux.Jack : J’aimerai juste, finir ça dit il en l’embrassant délicatement

Sam répondit à ce baiser avec la même douceur. Ils se séparèrent en se souriant.

Jack : Bien, ceci scelle notre accord sourit il avec un petit clin d’œilSam : Oui. (hésitant) J’aimerai juste savoir…non oubliez, c’est ridicule après ce que nous avons dit

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Jack : Dites-moi, ce n’est pas si ridicule si vous vous posez la questionSam : Ce n’est pas facile à expliquer, c’est gênantJack : Faîtes comme on fait d’habitude, le double langageSam (souriant) : Voyons… vous savez parfois vous voyez un gâteau qui vous fait envie, vous mourez d’envie d’y goûter tout en sachant que même s’il vous plait, vous n’en prendrez qu’une part, que le reste ne vous intéresse pas.Jack : Je comprends, il y a des gâteaux que je préfère entier. Sam si votre question est : est-ce que mon attirance pour vous n’est que physique ? La réponse est non. C’est vrai que la première fois ou je vous ai vu, votre apparence m’a plu de suite et que l’attrait n’était que physique. Mais je vous connais mieux, et ce stade est loin, c’est un tout qui m’attire chez vous et non pas une curiosité malsaine, comme le laissez supposer le mail reçu.Sam : Il y a longtemps que je me pose la question, le mail n’y est pour rienJack : Je vous assure que c’est un sentiment plus profond qu’un simple désir physique. Vous êtes rassuré ou vous vous n’avez que de l’intérêt pour mon corps d’athlète ?Sam (riant) : Je suis rassurée.Jack (faisant mine d’être déçu): Vous ne trouvez pas que j’ai un corps d’athlète ?Sam : Vous êtes parfait mais comme vous, je préfère le gâteau entierJack : Tant mieux, d’autres questions ?Sam : Oui, vous savez l’heure qu’il est ?Jack : Pourquoi ?Sam : Briefing dans une heure mon ColonelJack : La tradition veut que je sois en retardSam : Et moi, là avant tout le monde !

Briefing

Depuis une heure le Général expliquait différents problèmes rencontrés par une autre équipe, il confia des traductions à Daniel et des recherches à Sam.

Hammond : Pour vous la prochaine mission est dans trois jours.Jack : Chouette, et on fait quoi en attendant ?Hammond : Vous avez des rapports en retard ColonelJack : Oh, si peuHammond : Bien, maintenant, je souhaiterais parler d’un sujet plus personnelJack (tout bas à Sam) : Il y a une femme là dessousHammond : Cela vous concerne Colonel et vous MajorDaniel : IntéressantJack : Daniel !Daniel : Jack ?Hammond: Messieurs! Avec l’arrivée de Jordan, s’est soulevé des questions concernant votre relation, je dois dire que j’ai toujours vu que vous étiez proches tous les deux et aujourd’hui c’est encore plus flagrantSam : Mon GénéralHammond : Laissez moi finir, Major. J’aimerai savoir ce qu’il se passe entre vous ?Jack : Nous ne savons pas nous mêmeSam : Le Colonel a raisonJack : Nous en avons discuté et laissons les choses se faire d’elles-mêmes mon GénéralTeal’c : Je crois qu’ils se cherchent Général HammondDaniel/Jack : Teal’c ?

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Teal’c: J’ai lu ça dans un livre sur la psychologie. Ils essaient de trouver le mieux pour eux, savoir cela est possible, si leurs sentiments sont sincèresSam : Merci docteur Teal’c dit elle en s’enfonçant dans le siège.Hammond : Bon, cherchez-vous ailleurs que dans la Base. Votre vie privée en dehors ne me regarde pas, mais ici, je ne veux rien voir. Autre chose, si vous vous trouvez, je veux le savoir tout de suite, que je trouve une solution.Jack : Général, que voulez vous dire ?Daniel : Vous voulez des dessins ?Hammond : C’est fini pour aujourd’hui. Rompez dit il en partantDaniel : Au moins cela vous retire une épine du piedTeal’c : Vous devriez aller voir le docteur Fraisier si vous avez des épines dans le piedSam : C’est une expression Teal’cDaniel : Je vais faire ma traduction à plus tard.Teal’c : Je viens avec vous Daniel Jackson.Jack (se tournant vers Sam) : C’est surprenantSam : Daniel a raison, un problème en moinsJack : Maintenant, c’est à nous de voir, il n’y pas vraiment d’obstacle du côté hiérarchie. Cela ne dépend plus que de nousSam : Fini de se cacher derrière le règlementJack : Je me sens plus légerSam : Idem ici.

Ils se regardèrent tendrement avec un petit sourire. Chacun mourait d’envie de serrer l’autre dans ses bras mais ce n’était pas possible. Pas à la Base. Jack lui fit un clin d’œil et se leva. Ils sortirent tous les deux pour vaquer à leurs occupations.Sam arriva devant son labo et vit Daniel qui attendait.

Sam : Vous avez besoin de quelque chose ?Daniel : Pas vraiment dit il en entrant à sa suite dans le laboSam : Quoi alors ?Daniel : C’est personnelSam : J’écouteDaniel : Ca ne me regarde pas, mais pourquoi attendez-vous encore avec Jack ?Sam : Vous êtes irrécupérable. Je vais quand même vous expliquer. Le Colonel et moi savons maintenant qu’il y a des sentiments entre nous. Mais nous désirons être surs, vous comprenez, lui et moi nous nous connaissons que dans un certain contexte. Aujourd’hui avant de se lancer, nous voulons savoir si les sentiments restent les mêmes en nous connaissant en dehors du carcan professionnel.Daniel : En tant qu’amis vous avez pourtant l’occasion de vous connaître hors de la BaseSam : Oui mais il y a toujours une sorte de barrière entre nous. Pour l’instant nous avons juste décidé de franchir la barrière, nous verrons bien si nous pouvons nous entendre. Il y a trop de chose en jeu pour que l’on commette une erreurDaniel : Le Général ne dira rienSam : Oui mais si nous nous lançons tête baissée dans une relation et que ça ne va pas, cela risque de perturber SG1 et nous perdrons aussi l’amitié qu’il y a entre lui et moi. Nous refusons ça. Nous ne prendrons le risque que si nous sommes sur que nous pouvons nous entendre et tout gérer.Daniel : Vous êtes compliqués mais je comprends mieux. Je suis content pour vous, et je suis certain que tout se passera bien entre vous

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Sam : Nous verrons. Maintenant que votre curiosité est satisfaite, laissez moi travailler. Daniel ?Daniel : Oui ?Sam : Tout cela reste entre nousDaniel : Bien sur

Chacun repris son travail normalement, Sam étudiait des objets apportés par SG6, Daniel et Teal’c faisaient des traductions et Jack s’acharnait sur son ordinateur pour faire ses rapports.

Un peu plus tard bureau de Jack

Daniel essayait de convaincre Jack de retourner sur la planète où SG6 avait trouvé l’artefact qu’il traduisait. Jack s’énervait, il trouvait cela inutile

Jack : Ca ne sert à rien, nous n’allons pas passer des heures la bas à vous regarder trifouiller des caillouxDaniel : Ce n’est pas des cailloux, et si vous n’en parlez pas au Général je le feraisJack : Hors de question, si nous allons la bas notre prochain week-end est foutuDaniel : Jack !Jack : Non Daniel !

Toc toc toc

Jack (de mauvaise humeur) : Entrez !Sam (sentant l’ambiance) : Je dérange, je repasseraisJack (tout sourire) : Non, entrezDaniel : Regardez le, il est d’une humeur de chien, vous arrivez et notre grincheux s’illumine comme un sapin de NoëlSam : Daniel !Jack : Voyez vous Carter, notre petit scarabée veut aller sur P5Daniel : P3X683Jack : Si vous voulez. Bref, il veut passer notre week-end de congés sur cette planète arideDaniel : Il y a des vestiges intéressantsSam : D’après le rapport de SG6, ce n’est guère passionnant à d’autre niveau, mes recherches sur les objets s’avèrent inutiles. C’est juste des objets de décorations ou des sortes de jouets.Daniel : Ne me dites pas que vous êtes d’accord avec lui ?Jack (souriant) : Echec et mat DanielSam : Je ne suis d’accord avec personne. Je crois qu’il n’y a aucune raison que SG1 aille la bas mais SG12 pourrait y aller, et vous pouvez demander à les accompagnerDaniel : Pourquoi pas, je vais voir le Général merci Sam dit il en sortantJack : Merci madame l’arbitreSam : Au lieu de vous chamailler tout le temps vous auriez du y penserJack : C’est vrai mais je suis en train de me battre avec ces fichus rapports et je crois que mon ordinateur a tout avaléSam : Laissez moi voir (pianotant sur les touches) voilà votre travail est intact mon Colonel, si vous désirez, je vous ferais voir mes rapports pour vous rafraîchir la mémoireJack : Merci pour tout, je croyais devoir tout refaire, et pour vos rapports, je suis d’accord. Au fait, vous désiriez me voir pour quoi ?

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Sam : Je suis montée voir ma voiture, des soldats de la maintenance ont tout arrangé. J’ai trouvé cette rose sur mon siège, est ce de vous ?Jack : Ah non, désolé. Depuis hier soir nous ne nous sommes quasiment pas quittés, juste ici à la Base, donc pas le temps d’aller cueillir des fleurs, navré.Sam : C’est rien, je trouve cela bizarre c’est tout dit elle en jetant la rose à la poubelleJack : Vous ne la gardez pas ?Sam : Je ne sais pas qui la posé, et je n’accepte pas de fleurs de n’importe quiJack : C’est peut-être Ronnie de la maintenance, quand il vous voit, il devient maladroit et bégaye, je suis sûr qu’il a le béguin pour vousSam : Ce type me fait froid dans le dos. Mais je ne le vois pas poser une fleur dans ma voiture.Jack : Cela vous préoccupe ?Sam : J’en sais rien. Vous avez vu tous les messages sur mon répondeur, il y en avait des tas ou personne ne parlait sur mon portable c’est pareil. Jack : C’est peut-être O’Neill qui avait essayé de vous joindre, pour la rose, par contre j’ignoreSam : Je voudrais aussi savoir qui m’a envoyé ce mail, avec la fausse lettre de vous, j’ai cherché mais tout était brouilléJack : Encore un mystère, mais O’Neill peut l’avoir fait.Sam : Pour quelles raisons ?Jack : Facile, n’oubliez pas votre réaction. Il le savait, il voulait peut-être que l’on se brouille tous les deux. Comme ça vous rentrez chez vous et il peut tenter de vous approcher de nouveau.Sam : Vous avez sûrement raison.Jack : Comme toujours ! Vous venez manger un morceau au mess ?Sam : Bien sur

Au mess

Sam était assise à table en train d’écrire quelque chose en attendant que Jack ait fini de remplir son plateau.

Jack : Carter, ne me dites pas que vous bossez encore, ma conversation vous ennui à ce point ?Sam (souriant) : Non pas du tout. Je fais juste ma liste de courses, je dois aller au supermarché après le travailJack : Je préfère, je peux vous accompagner ?Sam (surprise) : ???Jack : Figurez-vous que moi aussi je mange, donc je dois faire des courses ! Et puis nous voulons passer du temps ensemble, c’est une façon de le faire simplement. Après tout nous ne sommes pas obligés d’organiser tout le temps des sorties, nous pouvons faire des choses du quotidien ensemble, non ?Sam : Oui, vous avez raisonJack : A moins que vous ne vouliez pas que je sache quelle marque de lessive vous utilisezSam (souriant): Tant pis pour ce grand secret. Après les achats, j’ai rendez-vous avec des amisJack : Je vous laisserai tranquille aprèsSam : Vous pouvez venir avec moiJack : Je ne veux pas vous ennuyer

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Sam : Au contraire, j’en serais ravie et puis au moins cette fois, ils éviteront peut-être d’essayer de me refiler un de leur copainJack (souriant) : Je vois, je serai votre excuseSam : Vous êtes plus qu’une excuse mon Colonel, vous êtes la raisonJack : J’adore vous entendre dire ça dit il en lui frôlant la jambe avec la sienne discrètement sous la table.

Sam ne put s’empêcher de sourire et lui répondit de la même façon. Ils devaient se montrer discrets et même si pour l’instant, il n’y avait rien entre eux, ils avaient parfois envie de ses petits gestes tendres. Sam et Jack avaient déjà dû se contrôler pour ne pas se serrer l’un contre l’autre quand le Général leur avait annoncé qu’il les soutenait.

Parking du supermarché

Sam avait récupéré sa voiture et Jack la suivait avec la sienne. Ils se garèrent côte à côte et se sourirent en sortant de leurs voitures.

Sam : Alors mon Colonel prêt pour affronter la cohue dans les rayons ?Jack : Prêt à subire l’attaque des ménagères qui veulent le dernier shampoing à la mode.Sam (prenant un caddie) : En cas d’attaque massive, repliez-vous au rayon accessoire de voiture mon ColonelJack : Sage conseil mais en dehors du travail, c’est Jack maintenant, compris CarterSam : Et vous, oubliez CarterJack : Impossible de vous oublier, Sam. (prenant un chariot)Au fait, pour ce qu’a dit le Général ce matin à propos de comment qualifier çaSam : Selon Docteur Teal’c nous nous cherchonsJack : Donc à propos de notre recherche, je suis naturellement content mais je ne veux pas que cela que cela implique qu’on force les choses. Ce que je veux dire, c’est que vous ne devez pas vous croire obligé…Sam (le coupant) : Cette fois c’est vous qui réfléchissez de trop. Nous avons pris une décision et je pense qu’elle est bonne. Le Général n’a fait que simplifier un peu les choses. Avec ou sans son accord si ça doit marcher entre nous, cela se fera. Je ne me sens obligée en rien et vous ?Jack : Moi non plus. Je me sens juste soulagé que votre carrière ne risque rien, j’étais tellement content ce matin après l’annonce du Général que j’ai failli sauter au plafondSam : Je sais, c’était pareil pour moi.Jack (la serrant dans ses bras) : Et j’avais envie de faire ça. N’y voyez rien de mal, c’est comme pour célébrer une chose importanteSam : Je n’y vois rien de mal, si nous n’avions pas été à la Base, je l’aurais fait.Jack : C’est tout nouveau tout ça, je ne sais pas comment agir. Nous sommes plus que des amis et pas ensemble mais nous savons que notre relation est, je ne sais pas comment la définirSam : Oh la la , jamais je n’aurais cru que vous vous poseriez des tas de questions de cette sorte. D’habitude c’est moi qui veux tout définir. Dites-vous que notre jeu du chat et de la souris et plus clair et qu’il continu de plus belle. Ou appelez ça un flirt, j’en sais rien. Mais ne vous faites pas de soucis, agissez naturellement, je ne vais pas trouver ça incorrecte ou déplacé si vous avez envie de me prendre dans vos bras, de me prendre la main ou autre…Tous ces gestes ne nous sont plus interdits et nous savons que l’autre n’est pas contreJack : Vous avez encore raison. Vous n’avez pas menti l’autre jour, quand vous savez ce que vous voulez, vous ne vous posez plus de questions

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Sam : N’en croyez rien, je m’en pose des tas tout comme vous mais ça ne sert qu’à m’embrouiller davantage, alors je laisse les choses venir, il n’y a que comme ça que nous saurons vraimentJack : C’est un fait, nous nous cherchons dixit Docteur Teal’c. On ne va peut-être pas rester sur ce parking à discuter, nous devrions aller faire nos achats.

Après avoir fait leurs courses, Ils repassèrent chacun chez eux pour tout rapporter, puis Jack alla chercher Sam et ils allèrent au restaurant dans lequel les amis de celle ci les attendaient.

Jack : Sam, vous êtes certaines que vous voulez que je vous accompagne ?Sam : Oui, vous verrez, ils sont très sympas, allez, entrez, ils sont déjà là

Il entra donc dans le restaurant en suivant Sam, elle s’approcha d’une table où se tenaient deux femmes et deux hommes.

Sam : Salut tout le mondeFemme 1 : Sam, je suis si contente de te voir dit elle en la prenant dans ses brasSam : Moi aussi Karen, bonjour AdamAdam : Comment va mon militaire préféré ?Sam : Bien, Emmy je suis contente de te voir, ça fait si longtemps, salut Tim dit elle en souriant et le prenant dans ses bras

Après quelques embrassades, les jeunes femmes portèrent leurs attentions sur Jack puis se lancèrent un regard ennuyé.

Emmy : Un militaire Sam ?Sam : Pardon, je vous présente. Jack voici Karen son mari Adam, ensuite Emmy et Tim son mari également le frère de Karen. Les amis, je vous présente JackTous : EnchantéEmmy : Vous êtes militaire ?Jack : Cela se voit tant que ça ?Karen : Dans votre façon de vous tenir ouiSam : Karen, Tim, Emmy et moi sommes tous issus de familles militaires, nous vivions dans une Base quand nous étions jeunes. Jack : Je comprendsEmmy : Et j’ai épousé un militaire en plusJack : USAF aussi ?Tim : Navy Karen : Quel est votre fonction Jack ?Jack : Colonel, je travaille dans la même Base que SamAdam : Je dois avouer que je suis impressionné, un Capitaine, un Major, un Colonel à cette table, c’est formidableJack : Vous n’êtes pas dans l’armée, vous ?Karen : Oh mon Dieu non, pas de militaire pour moi, mon père mon frère ça suffitAdam : Je suis avocat

Karen et Tim étaient aussi bruns que Sam était blonde. La jeune femme avait le même âge que Sam selon les souvenirs de Jack, elle était assez jolie, les cheveux mi longs, les yeux sombres, des lèvres bien dessinées et un petit sourire presque constant sur les lèvres. Tim était, aussi grand que Jack, environ 38 ans, le teint bronzé faisant ressortirent des yeux verts.

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Jack se dit que les femmes devaient être facilement charmées, de plus, physiquement il était athlétique et il avait un sourire qui devait faire son effet. Adam le mari de Karen était plus petit, bel homme mais on voyait qu’il était un homme de bureau, châtain les yeux marron et un visage sympathique. Emmy était blonde mais plus foncée que Sam, elle avait les yeux bleus un peu fatigué remarqua Jack, elle devait elle aussi avoir le même âge que Sam. Physiquement, elle ne devait pas faire plus d’1 mètre 55, ce qui contrasté avec Tim son mari. C’était elle aussi une belle femme mais a l’aspect fragile.

Sam porta d’un coup son attention sur un couffin posé à côté de ses amis, elle ne l’avait pas encore vu jusqu'à ce qu’elle entende un pleur

Sam : Karen, ton message disait que tu étais enceinte mais, je vois que ce n’était pas récentEmmy : C’est notre filleSam : C’est vrai ?Emmy (lui donnant le bébé) : Sam, je te présente, Ashley, elle a 15 joursSam (la prenant) : Elle est si petite, quelle est belle ! Félicitation à tous les deux, je ne savais même pas que tu étais enceinteTim : Au début nous l’avons dit à personne, tu sais que nous avons perdu déjà deux bébés et ensuite nous n’avons pas réussi à te joindreSam : Je sais, je suis vraiment heureuse pour vous, vous le méritez (au bébé) : Quand tu seras plus grande, je te raconterais toutes les bêtises de ta mère et de ton pèreEmmy : N’essais même pas !

Jack regardait Sam avec l’enfant dans les bras, elle semblait si subjuguée par le bébé, et elle souriait d’une façon qui le faisait craquer. Elle leva les yeux vers Jack et lui donna la petite fille, il l’a prit volontiers. Cette fois, ce fut Sam qui fut charmée, Ashley dans les bras de Jack paraissait encore plus minuscule, et il était très attendrissant avec le bébé.

Jack : Bonjour ma belle, Sam a raison tu es magnifique.Karen : Dites-moi, on dirait que vous avez fait cela toute votre vie, même Tim est plus stressé et c’est sa filleJack : J’ai eu un fils, on n’oublie pas c’est chose làAdam : Nous en avons déjà trois et le quatrième est en route. Quel âge à votre fils ?Sam : Adam…Jack (la coupant) : Ca va…Charly est décédéAdam : DésoléJack : Vous ne saviez pas.Emmy : En tout cas, Sam cela te va bien d’être avec un bébé. A quand pour vous deux ?Jack : Nous n’en sommes pas encore là dit il en rendant le bébé à sa mèreTim : Arrête Emmy, tu les mets mal à l’aise.Emmy : Je vais profiter d’avoir Ashley dans les bras pour t’avouer quelque chose SamSam : Tu m’inquiètes, vas-yEmmy : David doit nous rejoindre, il sera là d’une minute à l’autreSam : Quoi ?Karen : Nous ne savions pasSam : Les filles, je crois que nous devons nous rafraîchir dit elle en se levant

Emmy reposa sa fille dans son couffin et elle suivit Sam et Karen jusqu’au toilette

Jack : J’ai pas tout suivit là

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Tim : Ne vous inquiétez pas, nos femmes ont l’habitude de jouer les entremetteuses, elles ne pensaient pas que Sam avait quelqu’un dans sa vieAdam : Elles ont invité, David le frère d’Emmy, Sam doit être furaxJack : Elle le connaît, alors ?Tim : Oui, Sam, David et moi étions inséparables quand nous étions gosses. Nous avons fait les quatre cents coups ensembles. Sam était plus jeune que nous mais nous nous entendions bien. A l’origine c’est David et moi qui avons présenté Karen et Emmy à Sam.Jack : Je vois. Sam devrait être contente de le revoirAdam : Pas vraiment, les revoilà, ça va, elles sont encore en vie.Emmy : Jack, je suis désolée, je ne connaissais pas votre existence, David est mon frèreJack : C’est ce qu’on m’a expliqué. Sam : Vous avez fait fort les filles, Tim t’as laissé faire ?Tim : Tu me connais, je ne me mêle pas de çaAdam : Attendez, Jack a le droit de comprendre, avant que David arriveKaren : C’est vrai. Jack : Je sais que Lui, Tim et vous Sam êtes amis, cela devrait vous faire plaisir de le revoirSam : Le temps a passé et les choses sont différentesKaren : Vous connaissez le phénomène du triangle amoureuxJack : Expliquez-vousEmmy : Tous les trois étaient très proches l’un de l’autre en vieillissant, les choses ont changé. David était amoureux de Sam.Tim : Et moi aussiJack : Je vois et ?Sam : Je suis sortie avec Tim, j’ignorais que David…Tim : Il ne m’en avait pas parlé non plusKaren : Quand Sam et Tim se sont séparés, David a voulu saisir sa chance, mais Sam le considérait comme un simple amiJack : Vous étiez jeune à l’époque, tout ceci est loinEmmy : En fait, David lui a couru après longtemps. Puis le temps a passé, Sam est partie je ne sais où après l’école militaire et David s’est marié.Tim : Son mariage n’a pas tenu bien longtemps. Aussi loin que je me souvienne, David m’a toujours parlé de Sam. Quand il a su que nous allions nous voir il a voulu venirKaren : Nous pensions que peut-être Sam serait plus intéressée maintenantSam : Pas vraiment, vous le savez, David n’a jamais voulu comprendre et vous me le remettez dans les pattes, alors que l’on avait fini par se mettre d’accord lui et moi !Jack : Calmez-vous, ce n’est pas bien méchant.Adam : Ca ne vous dérange pas Jack ?Jack : Non.Sam (changeant de sujet): Que fait la serveuse, j’ai soifJack : Laissez, je vais passer commande pour les boissons directement au bar, et je ramène le menu

Jack se leva est alla passer la commande. Sam continuait de discuter avec ses amis tout en restant nerveuse à l’idée de voir David arriver. Celui ci fit son apparition. Emmy lui fit signe discrètement qu’il était là. Quand il arriva près de la table, il embrassa sa sœur, et dit bonjour aux autres. Puis il regarda Sam avec un grand sourire et la serra contre lui.David était très grand, une carrure sportive, les cheveux coiffé en épis châtain foncés et des yeux bleus comme sa sœur. Il paraissait sur de lui, marchait presque avec arrogance, il avait un certain charisme qui devait plaire aussi aux femmes.

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David (la serrant contre lui): Samantha, tu es encore plus belle qu’avantSam : Merci dit elle en lançant un regard gêné à Jack qui revenait avec un plateauJack (se raclant la gorge) : Pardon dit il en posant les boissons sur la tableDavid : Moi je prendrais une bière dit il croyant que c’était le serveurSam : David, je te présente Jack. Jack voici DavidJack : EnchantéEmmy : Jack est l’ami de Sam.David : Je croyais…Emmy (le coupant): Je sais, c’est de ma faute dit elle en baissant la tête

Ils discutèrent de tout et de rien, Jack voyait David regarder Sam avec insistance et sentait Sam plutôt mal à l’aise. Malgré tout le repas se passait bien, Jack s’entendait à merveille avec Tim et Adam. Avec David, c’était délicat, celui ci ne lui parlait guère. La discussion prit un tournant un peu personnel, Tim évoqua son amour de jeunesse avec Sam et le fait qu’ils soient toujours amis. David intervint, disant que Sam avait toujours eu beaucoup de charme, et qu’il n’y avait pas échappé. Elle s’enfonça un peu dans son siège quand il la fixa d’un air de dire, je suis toujours sous le charme. Jack posa sa main sur celle de Sam qui jouait nerveusement avec les couverts. Puis il lui fit un beau sourire auquel elle répondit avec le « spécial Jack »

Tim : Gary m’a appelé, il y a quelques joursSam (souriant) : Comment il va ?Tim : Bien, il va venir avec son équipe dans le Colorado bientôt, il voulait savoir si tu habitais toujours là. Il t’appellera pour te voirSam (à Jack) : Gary était capitaine de l’équipe de Base ball de sa fac, je l’aidais pour ses coursDavid (avalant un verre): Encore un homme dans la vie de SamJack : Sam vit entouré d’hommes, c’est naturel.Sam : La dernière fois que je l’ai vu, il n’avait pas le moral à cause de Lucie. Il était amoureux d’elle mais ne voulait pas se lancer à cause de la différence d’âgeJack : Elle est plus jeune ou plus âgée ?Sam : Plus jeune de 15 ans. Je gardais Lucie quand j’étais ado, j’ai 7 ans de plus qu’elle. Bref, ils se sont revus par hasard, et sont tombés amoureux mais pour lui 15 ans d’écart l’effrayait.Karen : C’est ridiculeSam : C’est ce que je lui aie dit, je lui aie conseillé de foncerTim (souriant): Il t’a écouté, ils vont se marier à la fin de l’annéeSam : C’est génial, je savais bien que l’âge n’était pas important pour elleDavid (sec): Ni pour toi apparemment dit il en regardant JackEmmy : David !Sam : C’est exact, pour moi l’âge n’a aucune importanceDavid : Vous ne nous avez pas dits depuis quand vous êtes ensemble toi et JackJack : C’est récent mais nous connaissons depuis longtempsDavid : Sam n’a jamais voulu se fixer avec un homme.Tim : Parce qu’elle n’avait pas rencontré le bonDavid : Samantha, si tu m’avais dit oui un jour, toi aussi tu serais mère aujourd’hui, au lieu de gâcher ta vieSam : Ma vie n’est pas gâchée, je ne courre pas après un fantasme d’ado moi !David : Jack comment trouvez-vous Sam ?Jack : Sam sait ce que je pense d’elle, vous cela ne vous regarde pas.Emmy : David, tais-toi

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David : Je ne dis rien de mal, j’aime bien savoir ce que deviennent mes amis.Jack (changeant de sujet) : Sam, vous parliez de Gary qu’alliez vous dire ?Sam : Il est passé pro, il a joué avec les Red Socks, maintenant il les entraîneDavid : J’avais pas fais gaffe, vous vous vouvoyez, donc vous ne couchez pas encore ensembleSam (s’énervant): Je te tutoie et je n’ai jamais couché avec toi !Adam : David, arrêteEmmy : Je n’aurais jamais du t’inviter, je le savaisDavid : Tu sais Sam je suis venu de Denver juste pour te voirSam : Mais ça me fait une belle jambe, tu pourrais venir de mars cela ne changerait rien. Je croyais que tout été arrangé entre nous, j’ai fait erreurDavid : Je suis toujours ton ami et tu le sais mais je n’y peux rien quand il s’agit de toi…Les sentiments ne se choisissent pas Sam, qu’est ce qu’il peut t’apporter de plus que moi ?Tim : David, laisse tomber, tu as un peu trop bu, ce soir. Sam a quelqu’un dans sa vie et tu devrais être content pour elleKaren : Tu te comporte comme un gamin, depuis le temps tu n’as pas encore tourné la page, tu semblais raisonnable maintenantDavid : En quoi ne suis-je pas raisonnable ?Jack : Vous faites des avances à une femme alors qu’elle est accompagnéeSam : David, même seule, je t’ai déjà dit non, tu n’as jamais voulu comprendre c’est pour ça qu’aujourd’hui nous ne nous voyons plus. Tu es mon ami, c’est tout.David : Comme avec Tim, dis-moi avec combien de mecs tu as couché, es-tu restée amis ?Sam : Tu dépasses les bornes, tu devrais cesser de vivre dans le passé. (aux autres) Je suis désolée, je préfère partir, je vous appelle demainKaren : Désolée, Sam excuse-moi encore, je pensais qu’il avait changé, c’est si loinSam : C’est pas grave. (regardant David) Tu gâches toutTim : J’espère que tout ceci ne t’a pas mis trop mal à l’aise ? (à Jack) : Vous non plus ?Jack : Pas de problèmes, je suis ravi d’avoir votre connaissance

Jack et Sam sortirent du restaurant, elle se sentait un peu gêné par la situation et marchait tête basse.

Jack : Une fois, des copains ont voulu me présenter une femme, quand elle est arrivée, j’ai vu qu’il s’agissait d’une ex avec qui cela s’était très mal fini. La soirée fut une vrai catastrophe, elle est moi n’avons pas arrêter de nous engueuler, j’ai fini avec de la mousse au chocolat sur la tête, quand elle commencer à me jeter tout ce qu’elle avait sous la main, la police est arrivée et nous avons passé la nuit au poste.Sam : Merci, de ne pas m’en vouloir. Vous vous rendez compte, cette histoire est vieille de presque 20 ans, nous n’étions que des gaminsJack : Sûrement qu’il tenait beaucoup à vous. Sam : Résultat, une amitié gâchée, nous étions si proche ma consolation à l’époque, c’était que lui et Tim soient restés amis malgré toutJack : Je crois que maintenant ça va être délicat dit il en lui ouvrant la porte de la voitureSam : Sûrement, mais ils sont très proches. Enfin, Tim n’était pas très content et dire qu’ils sont de la même famille maintenantJack : C’est drôle de constater des amis d’enfance soient devenus mari et femme ou de la même famille. Et surtout de vous entendre Tim et vous parler de votre histoire devant sa femmeSam : Comme je vous l’ai dit, nous étions des enfants, et Emmy était au courantJack : Tim était donc le premier ?

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Sam : Non, Gary était le premierJack : Le joueur de Base ball ? Pourtant vous avez dit avoir 8 ans de moins que lui, alorsSam : Alors j’avais 16 ans et lui 24, en effet. Ce n’a pas duré longtemps entre lui et moi, il partait dans un autre Etat pour sa carrière et moi, j’avais d’autres envies, j’étais encore jeune mais il reste un souvenir merveilleux, nous nous sommes séparés sans heurts et nous sommes amis.Jack : En tout cas, ne vous inquiétez pas pour cette soirée, le principal, c’est que nous soyons bien ensemble enfin pas vraiment ensemble mais vous comprenezSam (souriant) : Oui et merci vous avez été patient.

Jack la raccompagna jusque devant chez elle, il descendit de voiture et alla avec elle jusqu’à la porte. En arrivant près de celle ci, Sam se baissa et ramassa une rose sur le pas de porte.

Sam : C’est la troisième que je trouveJack : La troisième ?Sam : Oui, celle dans ma voiture, une autre tout à l’heure au même endroit que celle ci et maintenant encore uneJack : Vous ne m’avez rien dit tout à l’heureSam : Je sais, ce n’est pas important, une blague sûrementJack : Si c’était seulement devant chez vous peut-être mais votre voiture était dans une zone sécurisée de la Base.Sam : Un militaire ?Jack : Possible, d’autres messages sur votre répondeur ?Sam (gênée) : Oui, de nombreux mais toujours pas un mot, j’entends parfois une respiration mais rien d’autreJack : Vous auriez du me le direSam : Je ne voulais pas vous ennuyerJack : Ce n’est pas le cas. Et puis, cela m’inquiète cette histoire, en tant qu Colonel et tant qu’ami. Sam, vous savez le nombre de cinglés qui veulent notre peauSam : Oui, mais pas en nous envoyant des fleurs, ce n’est probablement rien, vous le savezJack : Si on doit se méfier de tout le personnel de la Base amoureux de vous, ça risque d’être délicatSam : N’importe quoi !Jack : Pas du tout. D’abord, Felger, Ronnie, Simmons et un autre nombre incalculableSam : Soyez sérieuxJack : Je le suis, croyez-moi, vous faîtes fantasmer beaucoup de nos collèguesSam (espiègle): Et vous ?Jack (de même): Je crois que c’est moi le pire, mais bon, vous le savez et puis désolé mais si je veux vous offrir des fleurs, j’utilise la bonne vieille méthode, je livre moi-même. Sam (souriant): Tant mieux ! Parce que je préfèrerais vous remercier. Ne parlons plus de cela, allons nous coucherJack (gêné): Il est préférable que je rentre chez moiSam (moqueuse): Mais c’est bien ce que je disaisJack (rouge): Euh, oui j’avais comprisSam : Bonne nuit et à demain dit elle en lui faisant une bise sur la joueJack (faisant de même ) : Faites de doux rêves Sam

Sam rentra dans sa maison et vit son répondeur clignoter, elle soupira et écouta les messages. Puis elle alla se coucher en réfléchissant pour savoir qui pouvait lui envoyer les roses.

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Les jours suivant Sam n’eut pas le temps de s’appesantir sur le sujet, de toute manière elle ne quittait pas la Base. SG1 avait fait mission sur mission et aucunes d’entre elles n’avaient été calmes.

Sam sortait de l’infirmerie, l’équipe revenait d’une autre planète hostile, elle se rendit dans son labo, puis prit le téléphone est interrogea son répondeur à distance. Une quantité de messages où seul une respiration se faisait entendre, s’y trouvait. Elle raccrocha nerveusement et se rendit en salle de débriefing.

Débriefing.

SG1 racontait leur dernière rencontre sur la planète P4C853.

Jack : Cette population est très primitive, de vrais animaux, ils nous ont sautés dessus comme ça sans raisonDaniel : Pas sans raison, ils défendaient leur territoireTeal’c : Je n’ai pas apprécié que cet homme me mordeSam : Je m’en doute, je n’ai pas non plus était ravi que l’on me tire par les cheveuxDaniel : Mais c’est une coutume amoureuse pour eux, il vous avait choisi comme compagneSam : Ce genre de marque d’affection n’est pas à mon goût et en plus l’odeur que ces hommes dégageaient, j’ai du prendre au moins trois douchesHammond : Je vois qu’à part vous Dr Jackson personne n’a aimé cette missionDaniel : Je n’ai pas aimé non plus, vous savez recevoir un coup de gourdin par une femme qui voulait me séduire ne m’amuse pas, en plus son haleine… Enfin, nous avons pu observer la préhistoire en EuropeJack : Daniel ne me dites pas que cette charmante jeune femme poilue ne vous plaisait pasSam (souriant) : Je comprends que Daniel puisse être dégouttée. A propos merci Teal’c de m’avoir aidéTeal’c (inclinant la tête) : Merci à vous de m’avoir débarrassé de cette femme primitiveHammond : Bien, le débriefing est terminé. Demain vous partez sur P2X356Jack : Mon Général, nous n’arrêtons pas en ce momentHammond : Je sais. Cette fois il ne s’agit que d’explorationJack : Vous aviez dit ça pour la dernière, et on a joué à la guerre du feuHammond : SG12 a trouvé des ruines à 15 Km de la Porte. Et près de celle s’il y a des inscriptions sur une grotte. J’aimerai que vous alliez voir DR Jackson.Jack : Encore des caillouxHammond : Oui, mais la planète est déserte au moins, Major vous pourrez étudier la floreSam : A vos ordresHammond : Major, nous avons reçu un nombre incalculable de roses pour vous à la Base ainsi que quelques cartes, vous savez que le SGC n’est pas une boite postaleSam : Désolée Mon Général, mais j’ignore de quoi vous parlezHammond : Depuis que vous êtes consignée à la Base, le premier niveau à reçu ces choses pour vous, ils m’en ont averti hierSam : Pourquoi ne suis-je pas au courant ?Hammond : Cela a été déposé dans un casier où vous recevez parfois des colis mais professionnels ceux là. Comme vous n’êtes pas allez voir, depuis longtemps, j’ai été prévenu.Sam : Je ne suis pas allée voir parce que je n’attends rienJack : Mon Général, Carter reçoit depuis quelques temps ce genre de choses mais elle ignore l’auteurDaniel : Depuis quand ?

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Sam : Je ne sais plus, les messages sur mon répondeur sont arrivés quand O’Neill était là et les fleurs après son départHammond : Quels messages ?Sam : C’est à dire, quelqu’un téléphone chez moi sans arrêt mais ne parle pasHammond : Vous auriez du m’en avertirJack : Elle me l’a dit. Et puis avec les dernières missions, j’avoue que j’ai oublié de vous en parlerHammond : Major, nous allons faire changer votre numéro de téléphone, nous verrons si les messages persistent. Quant aux cadeaux, je vais demander qu’on fasse tout analyser.Sam : Merci Hammond : Bien, je vous conseille de vous reposer tous jusqu'à demain. Rompez ! dit il en partant

Tous repartirent dans leurs quartiers respectifs. Quelques heures après Jack attrapa une pile de dossiers quelconques et se dirigea vers le labo de Sam. Il frappa mais il n’y avait personne, comme il s’en doutait. Mais il fallait jouer le jeu s’il voulait la voir. Il s’adressa au garde dans le couloir

Jack : Lieutenant, auriez vous vu Le Major Carter demanda t’il en faisant semblant de trifouiller dans ses papiersLieut : Je crois qu’elle est dans ses quartiersJack : OkHammond (arrivant) : Colonel ?Jack: Je cherchais le Major, j’ai des questions à lui poser dit en faisant voir les dossiersHammond (souriant): Elle est dans ses quartiers, si c’est si important vous devriez aller la voir ColonelJack : Je ne vais pas l’ennuyerHammond : Pour une fois que vous avez l’air décidé à faire de la paperasse, si l’aide du Major est nécessaire allez-y.Jack : D’accordHammond (tout bas): Jack, vous y allez pour travailler ! Je ne vois pas d’inconvénient que vous discutiez avec elle dans vos quartiers mais uniquement discuterJack : Merci Général

Le Général poursuivit son chemin en secouant la tête, décidément il fallait qu’il trouve une solution pour ces deux là, ils finiraient assurément par ce trouverJack alla frapper à la porte de son second, elle vint ouvrir et le vit avec des dossiers sous le bras.

Sam : Je peux vous aider ?Jack : Oui, j’ai des trucs à vous demander, c’est vous l’intelloSam : Entrez

Bien entendu, ils ne travaillèrent pas, ils passèrent la soirée à discuter de tout et de rien, ravi d’avoir un peu de temps à se consacrer à eux deux. Si quelqu’un devait venir, il aurait vu le Major et le Colonel au milieu d’un tas de papiers en train de bosser dur. Personne ne vint Jack laissa Sam vers 22h et alla se coucher

P2X356

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SG1 était arrivé sur cette planète de nuit, chose imprévu bien sur mais ils attendirent près de la grotte, pendant que Daniel avec sa lampe de poche faisait déjà des traductions.

Daniel : C’est extraordinaireJack : Quoi encore ?Daniel : Il va faire nuit encore, jusqu'à demain 10 H chez nous. Ensuite, il fera jour à pendant à peine quelques heuresSam : Un peu comme les hivers en AlaskaTeal’c : C’est à dire ?Sam : En Alaska, l’hiver il fait nuit toute la journée, et l’été c’est le contraireJack : Je m’en fous tant que nous n’avons pas la même températureSam : Ne vous inquiétez pas par contre ce la veut dire que demain nous aurons que quelques heures pour aller aux ruines en plein jourJack : Nous avons tout de même nos lunettes à infra rouge et les capteurs thermiquesSam : Oui, mais d’après mes analyses, beaucoup d’objets de produisent aucune chaleur ou ondes nous risquons de ne pas les voirDaniel : Surtout qu’apparemment d’après les écrits, la nuit va devenir encore plus noireJack : Nous ferons de notre mieux, Daniel continuez vos trucs, nous allons installer un camp ici, demain nous partirons au levé du jour.

Tout se passa bien durant cette longue nuit. Quand Jack se réveilla le soleil n’était pas encore levé, il se tourna et vit le sac de couchage de Sam vide ainsi que celui de Daniel. Celui ci était déjà face au mur et continuait son travail

Jack : Teal’c avez vous vu Carter ?Teal’c : Elle est entrée dans cette grotteJack : Seule, elle est folleTeal’c : J’y suis allé hier, il n’y a rien à craindre, j’ai juste expliqué au Major, qu’il y avait une source chaude, elle voulait analyser l’eauJack : Je vois, je vais aller la chercher ensuite nous déjeunerons et nous partirons.

Jack s’arma de sa lampe de poche et avança lentement dans la grotte, il fut surprit de constater qu’à l’intérieur il faisait presque jour, il faudrait qu’il en demande la raison à Sam. Il entendit un bruit et s’y dirigea. Il arriva dans une pièce éclairée. Il chercha des yeux et vit la tête de Sam derrière les rochers, il s’approcha, en arrivant près d’elle il stoppa net en la voyant se tourner vers lui, gênée. Jack balaya des yeux Sam. Par réflexe celle ci cachait sa poitrine avec les bras. Jack ne s’attendait vraiment pas à trouver Sam en petite culotte. Il la regardait sans pouvoir bouger surprit de sa découverte

Sam (les bras croisés sur sa poitrine): Mon ColonelJack (redescendant sur terre) : Major Carter, nous vous attendons pour le petit déj dit il au garde à vous et il partit confus

Sam le regarda s’éloigner, il s’était mis au garde à vous devant elle et l’avait Major Carter comme s’il s’adressé à un supérieur. Elle se rhabilla vite un peu gênée et rejoignit les autres.

Jack expliqua le programme de la journée et ils partirent vers les ruines, il n’adressa même pas un mot à Sam.Quelques heures plus tard, ils arrivèrent à destination.

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Jack : Bien, Daniel allez voir ces murs. Teal’c faite un tour de ce côté, je vais de l’autre contact radio dans deux heures dit il en partant.

Les trois membres de SG1 se regardaient, Jack n’avait donné aucune consigne à Sam. Elle haussa les épaule et avança dans la végétation pour étudier les plantes.Sam se demandait ce qu’il se passait, Jack ne lui avait pas adressé la parole depuis le matin il ne la regardait même pas. Elle préleva quelques échantillons et entendit un bruit, elle baissa ses lunettes à infra rouge, car la nuit commençait à tomber. Elle perçut une forme humaine qui marchait, elle allait prendre son arme quand elle reconnut la démarche de Jack. Elle alla le rejoindre.

Sam : Mon Colonel ?Jack: Major, que faîtes vous ici?Sam : Comme vous ne m’avez donné aucune consigne, j’erre dans les bois comme une âme en peine dit elle avec le sourireJack : Je ne vous ai pas donné de consigne ? demanda t’il sans la regarder en faceSam : Exact, mais j’ai fait quelques prélèvementsJack : Bien, c’est ce qu’il fallait MajorSam : Mon Colonel, ai-je fais ou dit quelque chose qui vous ai déplu ?Jack : Non, pourquoi ?Sam : Vous m’avez à peine parlé aujourd’hui si ce n’est pour vous mettre au garde à vous devant moi, alorsJack : Vous n’avez rien fait, c’est à moi de m’excuser pour ce matin, je ne savais pas que vous étiez en train de vous baigner. J’étais un peu gênée, c’est sans doute pour cela que je me suis mis au garde à vous, Sam : Cela n’explique pas votre silenceJack : Carter, j’étais vraiment gênéSam : Suis-je si horrible que ça ?Jack : Non, c’est bien là le problèmeSam : Ce n’est pas dramatique, bon j’avoue que je ne me suis pas sentie fière d’être dans cette tenue mais c’est pas grave. En plus, il me semble, que vous m’aviez déjà vu lorsque j’ai été attaqué par O’NeillJack : C’était différent, à ce moment là, j’avais peur pour vous. Mais ce matin….et j’aurais du détourner les yeux au lieu de vous fixer ainsiSam : Vous êtes un homme, vous n’avez rien fait de malJack : Oui mais….Sam : Mais quoi ?Jack (s’asseyant au sol) : Ecoutez, comme vous dites, je suis un homme, et ce que j’ai pensé en vous voyant….Sam vous vous rappelez cette histoire de gâteauSam : Oui, très bienJack : Bon, et bien ce gâteau, il est comme sous bulle, je sais qu’il existe mais je ne le vois pas vraiment. Ce matin, j’ai vu et la tentation d’y goûter…Sam (le coupant): Je vois, que croyais vous que j’aurais ressenti dans la situation inverse ? Jack nous sommes humains, nos sentiments sont légitimes et puis vous êtes resté maître de vousJack : Vous parlez, je me suis ridiculisé. Je suis navré de vous avoir mis mal à l’aise. Sam : Je l’étais un peu, mais je préfère que ce soit vous plutôt que Teal’c ou Daniel qui soient venus.

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Jack : Moi aussi. Sam, je suis quand même confus, j’ai de profonds sentiments pour vous mais il est clair que l’attirance physique existe et me fait perdre un peu la tête.Sam : C’est réciproque. Vous savez, j’adore déstabiliser le Colonel O’Neill dit elle en effleurant ses lèvres avec les siennes. Jack (souriant): J’ai l’impressionSam (se levant) : Nous devrions rejoindre les autres, il fait presque totalement nuit.Jack : Sam, comptez sur moi pour vous déstabiliser de temps en temps aussiSam : Vous n’y arriverez pas dit elle moqueuseJack : Vous verrez !

Quelques jours plus tard.

Sam marchait dans les couloirs du SGC, le visage fatigué. Elle se rendait en salle de briefing, et malgré sa fatigue elle était contente. Sam n’avait pas vu Jack depuis trois jours, il était parti aider une autre équipe sur une planète amie, et elle voulait bien se l’avouer, il lui manquait. Elle entra dans la salle et vit que SG1 et le Général étaient déjà là

Jack : Carter, vous me piquez la vedette ?Sam (lui envoyant un sourire) Désolée, je ne pensais pas être en retardHammond : A peine Major, le Colonel vient juste d’arriverDaniel : Alors Jack, cette mission ?Jack : Rien de passionnant, j’ai eu le temps de nettoyer mon arme au moins dix fois.Hammond : Et les objets rapportés de cette mission Dr Jackson qu’en pensez-vous ?

Daniel commença son petit discours, dix secondes plus tard Jack décrochait, il avança doucement et discrètement sa jambe vers Sam qui elle aussi semblait ne pas écouter Daniel. Sentant le contact, Sam répondit de la même façon dissimulant avec peine un sourire. Ils restèrent ainsi pendant la tirade de Daniel. Jack était un peu surpris de voir Sam totalement ailleurs, elle n’écoutait absolument pas.

***Jack

Je rêve, elle ne fait même pas attention à Daniel. Elle a l’air fatigué remarque, elle encore du bossé dans son labo pendant des heures. Qu’est ce qu’elle m’a manqué ! J’espère qu’Hammond ne vas pas nous consigner à la Base***

Hammond : Probable, Colonel, vous pensez que c’est intéressant ?Jack : Non, mais bon, Daniel à l’air passionné dit en soufflant d’avoir réussi à trouver une réponse qui faisait croire qu’il était attentifDaniel : Et vous Sam, vous croyez que cette technologie peut nous aider ?Sam (à l’ouest) : …Daniel : Sam ?Sam (recevant un coup de pied de Jack) : Euh, oui, peut être, j’en sais rien, vous disiez ?Teal’c : Major Carter, allez-vous bien ?Sam : Ca va Teal’c, je suis un peu fatiguéeJack : Vous avez encore bossé toute la nuit ?Sam : Pas du toutHammond : Major, vous devriez peut-être voir le Docteur Fraisier, depuis quelque temps SG1 est très sollicité, j’ai peur que vous en supportiez les conséquences

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Sam : Merci Général de vous inquiéter mais même si le travail est dur en ce moment, ce n’est pas ça.Daniel : Un rapport avec votre fan anonyme ?Sam : Je ne suis pas sûre. Mon répondeur est saturé de message ou l’on entend qu’une respiration parfois des soupirs ou un fredonnement. Et maintenant, ça sonne la nuit, j’étais obligée de débrancher. A la suite de quoi, c’est l’alarme de ma voiture qui sonnait toutes les heures, je ne vous raconte pas la tête de mes voisinsHammond : Major, nous avions changé votre numéro pourtant ?Sam : Oui, seul vous, SG1 et Janet l’avez, je n’ai pas encore eu le temps de le communiquer à mon frère ou à des prochesJack : Il faudrait contrôler le personnel qui travail aux télécommunicationsHammond : Je vais faire le nécessaire. Autre chose Major ?Sam : Je reçois toujours des roses ainsi que des cartes ou autres cadeauxDaniel : De quelle nature ?Sam : J’ai reçu un livre, un pull, des bougies, des sels de bains…Teal’c : Vous ne savez pas d’idée sur leur provenance ?Sam : AucuneDaniel : Sam est ce que ses cadeaux sont à vos goûts, je veux dire est ce des choses que vous auriez pu acheter vous-même ?Sam : Oui, je crois. Jack : Donc, c’est quelqu’un qui vous connaît un minimumSam : C’est certain, les vêtements différents que j’ai reçus sont à ma tailleJack : Ca c’est facile à deviner ?Daniel : Ah oui, désolé mais je serais incapable de lui offrir un vêtement sans savoir sa taille, et je la connais bienTeal’c : Idem ici !Jack : Un petit 38 et un 40 pour les chaussuresSam : Vous m’étonnez, mais bon admettons que cette personne ait les même talents que vous, passons pour le pull mais j’ai reçu aussi de la lingerie et là ce n’est plus la même chose, Daniel : C’est sur, pour deviner c’est quasiment impossible, du moins pas pour un homme Hammond : Cette histoire devient inquiétante, Major restez sur vos gardes, je dois passer deux trois coups de téléphone pour voir ce que je peux faire dit il en sortant

Les autres se levèrent pour sortirent, Jack s’approcha de Sam

Jack (discrètement à l’oreille) : 95 BSam (rouge) : Com…comment vous savez ça?Jack : N’oubliez pas que je suis très observateurDaniel : Qu’observez-vous Jack ?Jack : Le Major, elle a une petite brûlure à la mainSam (surprise qu’il l’ait vu) : Euh…oui, rien de bien grave cependant.

Jack les laissa en envoyant un sourire à Sam, un sourire qui voulait dire, j’ai réussi à vous déstabiliser. Elle secoua la tête en riant, décidément, il l’a surprendrait toujours.

Les jours passèrent, nos deux amis se rapprochaient un peu plus à chaque instant mais attendaient toujours le bon moment. Sam continuait à recevoir des cadeaux ainsi que des coups de téléphone et cela l’a perturbé beaucoup. Le Général lui confia un bipeur pour qu’elle puisse décrocher son téléphone la nuit, ainsi le SGC pouvait toujours la joindre.

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Sam en avait plus qu’assez, elle commençait à redouter chaque endroit familier, car plusieurs fois par jour elle trouvait des paquets adressés à son nom, soit devant chez elle, sur sa voiture, posé sur son casier à la piscine…bref partout sauf à la BaseEn plus les missions étaient difficiles.

Salle d’embarquement

Sergent : C’est SG1 GénéralHammond : Ouvrez l’iris

Daniel roula sur la passerelle, Teal’c suivit dans un plongeon mieux assuré et se releva plus vite. Les deux hommes regardaient à présent la Porte attendant le reste de l’équipe. Sam arriva elle aussi en catastrophe puis hurla de fermer l’iris

Hammond : Où est le Colonel ?Sam (se relevant) : Il est resté la bas, il m’a dit de partir, il est resté pour que je puisse passer la Porte dit elle d’une voix blancheHammond : Que s’est il passé ?Teal’c Les réplicateurs GénéralDaniel : Des centainesSam : Non, des milliers dit elle en s’effondrantHammond : L’équipe médicale, vite !

Infirmerie

Tous étaient autour de Sam, attendant son réveil.

Janet : Elle n’a rien de grave, une blessure légère au bras mais rien d’autre, son évanouissement est dû au chocDaniel : C’est compréhensible, Jack ….dit il sans finirSam (se réveillant) : Ou suis-je ?Janet : Sam, tu es à l’infirmerie, ne t’inquiète pasHammond : Bien, quand elle ira mieux, nous ferons le débriefingSam : Je vais bien dit elle en voulant se leverJanet : Non attendsSam (le visage fermé): Non, maintenant, je préfère dit elle en se levant

Les autres la regardèrent, il savait que de raconter aller être dur. Jack s’était sacrifié pour eux et chacun ressentait cette douleur et cette tristesse, Sam encore plus.

Débriefing

Sam : Après que Teal’c et Daniel aient passé la porte, le mur a cédé, d’autres réplicateurs sont arrivés, il y en avait partout. Le Colonel a jeté une grenade et m’a dit de courir vers la Porte……Nous y étions presque mais les crabes étaient de plus en plus nombreux, le Colonel à posé le C4 sur le sol ou sur les réplicateurs devrais-je dire et il m’a dit de partir, qu’il allait les retenir encore. Il m’a dit que c’était un ordre, alors j’ai passé la Porte, j’ai juste entendu la déflagrationHammond : Je suis désolé, Major vous avez fait tout ce que vous avez puSam : Peut-être.

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Teal’c : Le Colonel O’Neill nous a sauvé la vie au péril de la sienne, c’est un acte héroïqueDaniel : Général, peut-être que JackHammond : La Porte de la planète ne s’active plus, Dr JacksonDaniel : Je comprendsHammond : Une cérémonie aura lieu après demain. Sam : Mon Général, puis-je sortir ?Hammond : Allez vous reposer Major

Sam le salua et alla s’enfermer dans ses quartiers. Le Général était triste, il venait de perdre non seulement un homme qu’il considérait comme le meilleur militaire mais aussi comme un fils. Il aurait pu être heureux avec le Major et tout s’était envolé en quelques secondes. Le Général s’en voulait beaucoup, SG1 avait empilé missions sur missions toutes plus délicates les unes que les autres. Il aurait dû leur donner plus de repos, peut-être que Jack serait encore vivant pensait il.Il s’enfonça dans son siège et soupira.

Dans ses quartiers, Sam pleurait toutes les larmes de son corps, elle avait réussi à se maîtriser devant les autres mais là qu’elle était seule, c’était trop dur. Elle s’en voulait d’avoir obéi à Jack, elle aurait dû l’obliger à la suivre. Au bout de quelques heures elle s’endormit, épuisée par les pleurs.

Lendemain Salle de briefing

Hammond avait réuni SG1 pour leur faire part d’une nouvelle.

Hammond : Le Président a donc décidé que le Colonel O’Neill serait décoré comme héros de guerre, son nom sera gravé sur le mur des victimes de guerre de WashingtonTeal’c : Il le mériteDaniel : C’est une statue qu’il faudrait lui ériger dit il tristementTeal’c : O’Neill ne voudrait pas de statue, il m’a dit un jour, qu’il n’apprécierait pas que les pigeons se soulagent sur sa têteHammond : C’est tout JackSam (un maigre sourire) : Le Colonel n’aimait pas les honneurs, je suis sure que d’avoir son nom sur un mur lui ferait une belle jambe.Hammond : Vous avez raison, Jack va nous manquer à tous

Tout le monde fit silence, chacun perdu dans ses pensées. Daniel avait quelques larmes qui coulaient, le regard de Teal’c paraissait plus sombre encore que d’habitude. Le Général restait maître de ses émotions mais on voyait toute sa peine. Sam restait tête baissée, ne s’autorisant aucune larmes mais ses yeux s’étaient éteints

….. : On se croirait à un enterrement ici !Daniel (levant la tête) : Jack ?Jack : Non, Betty Boop, bien sur Jack !Hammond/Teal’c : Colonel O’Neill?Jack: Oui, c’est moiDaniel (le touchant) : Vous êtes réel ? dit il en le serrant dans ses brasJack : Daniel, arrêtez de me peloter, s’il vous plait

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Hammond : Pas de doute, c’est bien vous !

Teal’c se leva et serra la main de Jack, Hammond fit de même. Seule Sam n’avait pas vraiment réagi

Jack : Carter, vous n’êtes pas contente de me voir ?Sam : Si, bien sur, je suis heureuse de vous savoir en vie mon Colonel dit elle en le regardant fixementJack (la fixant avec un petit sourire): J’ai eu peurHammond : Colonel, je crois que vous devriez aller à l’infirmerie, vous nous expliquerez tout ça demainJack : Pas l’infirmerie, déjà que Thor m’a fait subir des tas d’examensHammond : Allez-yDaniel : Je vous accompagneTeal’c : Moi aussi

Sam resta debout dans la pièce, seule avec le Général.

Hammond : Major, suivez-moi dans mon bureau, s’il vous plait.Sam (entrant) : Oui MonsieurHammond : Major, je tiens à vous féliciterSam : Pour quelle raison ?Hammond : Je sais que cela n’a pas du être facile pour vous de laisser le Colonel sur cette planète, vous avez su rester professionnelle et j’en suis fier. Maintenant que le Colonel est revenu, je peux vous dire que si j’avais quelques doutes sur votre comportement, ne sachant pas si vous seriez capable de rester pro dans toute les situations, aujourd’hui, je n’ai plus de doute, je suis sûr de vousSam : Merci Général, nous faisons de notre mieux, mais vous savez entre le Colonel et moi, il n’y a rien de décidéHammond : Je sais. Bien, Daniel était lui aussi content de le revoir, il lui a pratiquement sauté de dessus.Sam : Oui, Daniel n’est pas militaire, ses gestes sont naturelsHammond : J’aimerai que vous fassiez quelque chose pour moi.Sam : A vos ordres mon GénéralHammond : Allez surveiller un peu le Colonel, vous savez, il essai toujours de se sauver de l’infirmerie, il faudrait que vous fassiez attention qu’il ne s’échappe pas dit il avec un sourire entenduSam (surprise) : Oui, si vous le voulez GénéralHammond (avec un sourire): C’est un ordre et surtout faites attention, il n’y a pas de caméra de surveillance, il pourrait s’enfuir discrètementSam (souriant) : Merci Général, je m’en occupeHammond : Je compte sur vous

Le Général la regarda partir en souriant, il était tellement heureux de savoir Jack en vie, qu’il pouvait bien autoriser même indirectement le Major de lui faire part de son bonheur.

Sam se dirigea vers l’infirmerie mais n’entra pas. Elle attendait que Daniel et Teal’c sortent. Les dernières 24 heures repassaient dans sa tête, elle savait que sans Jack elle n’aurait pas pu continuer longtemps, elle serait partie du SGC. Les deux hommes sortirent 20 minutes après, Sam fit semblant d’arriver.

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Daniel : Sam, vous allez voir Jack ?Sam : Oui, comment va t’il ?Teal’c : Très bien, le Docteur Frasier, dit qu’il se porte comme un charmeSam : Tant mieux dit elle en entrant dans la chambre où été Jack.

Sam le vit, il était de dos et remettait son t-shirt, elle sourit et réprima l’envie de hurler de joie de le voir assis, vivant.Jack entendit la porte s’ouvrir mais ne se retourna pas.

Jack : Doc, si vous m’approchez encore avec une de vos piqûres, je jure que je fais un rapport pour torture envers un supérieurSam : Je ne suis pas armée Mon ColonelJack (se retournant) : Carter ? Je me demandais si vous alliez venir me voirSam : J’ai été retenu mais j’avoue que l’idée de ne pas venir m’a traversé l’espritJack (étonné) : Pourquoi ?Sam (sérieuse) : Mon Colonel, vous m’avez posé un lapin hier soir, nous avions rendez-vous !Jack : ???Sam : Quelle excuse avez-vous trouvé, ne me dites pas que vous avez été enlevé par un extraterrestre ?Jack (souriant) : Ben, non, le Président voulez dîner avec moi pour me donner une petite médailleSam : Colonel, ai-je une tête à croire aux extraterrestres et à une invitation du Président ? Trouvez mieux !Jack : Je n’ai aucune excuse, si ce n’est la folie pour vous avoir laisser en plant. Je vous jure d’expier ma faute et de me faire pardonnerSam (souriant): Vous avez intérêt.Jack : Moi aussi je suis content de vous revoir CarterSam (s’approchant): Le Général m’a demandé de vous surveiller pour que vous ne fuyez pas de l’infirmerieJack : (souriant) : Je voisSam : Il m’a également fait une remarque très judicieuseJack : Laquelle ?Sam : Il n’y a pas de caméra ici dit elle en le serrant dans ses brasJack (répondant à l’étreinte): Très judicieux en effet

Sam se sentit revivre, elle pensait ne plus pouvoir faire ça, ce n’était pas très militaire comme attitude mais à cette seconde, elle s’en fichait royalement. Elle fut surprise de sentir son visage mouillé par des larmes qu’elle ne contrôlait pas. Des larmes de joie et de soulagement.Jack la serra un peu plus fortement, quand il avait cru mourir, son seul bonheur fut de savoir qu’elle serait encore en vie. Il sentit quelque chose d’humide dans son cou mais ne fit aucune remarque, il la garda contre lui en lui caressant les cheveux.

Sam (murmurant) : C’était trop dur sans vousJack (de même): Je suis là dit il en lui embrassant les cheveux

Des bruits de pas les fit se séparer, Sam essuyant le plus discrètement possible ses yeux avant de le regarder. Dans le couloir, Janet voulait voir le Colonel avant de terminer son service, le voyant entre de bonnes mains, elle n’entra pas.

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Jack : Vous semblez épuiséeSam : J’ai très peu dormi la nuit dernièreJack : Je n’aime pas vous voir dans cet état, surtout à cause de moiSam : Mon Colonel, vous étiez mort, comment aurais-je du réagir ?Jack : Je ne sais pas moi, faire une fête en mon honneur.Sam : Sabrer le champagne tant vous y êtes. Nous étions tous très tristes, essayez d’inverser la situation, vous comprendrezJack : Que mes amis meurent serait une douleur mais vous perdre, vous, je ne veux même pas l’imaginerSam : Oublions tout ça. Vous sortez de l’infirmerie ?Jack : Non, Doc préfère que je reste ici cette nuitSam (s’asseyant) Ok, dans ce cas vous devriez vous allonger MonsieurJack : Et vous aller vous coucher MademoiselleSam : J’ai ordre de vous surveillerJack : Si vous en avez l’ordre, je ne veux pas que vous ayez des ennuis par ma faute

Jack s’allongea donc sur son lit et sourit à Sam assise à côté dans un fauteuil. Ils discutèrent un bon moment puis Sam s’endormit. Jack la regardait, elle était si sereine à cet instant. Tout en réfléchissant à leur relation, il caressait de ses doigts, le bras de Sam posé sur le lit. Elle avait la peau très douce et Jack ne se lassait pas de la toucher. Le sommeil ne le gagnait pas, il avait l’impression de pouvoir rester ainsi des heures, juste à l’observer. Quelques temps plus tard, il la vit bouger.

Jack (tout bas) : Vous seriez mieux dans votre litSam (à demi réveillée) : Hum…après dit elle en posant sa tête sur le lit de JackJack : De toutes façons, je crois que vous seriez incapable de bougerSam : Pas maintenant dit elle dans un murmure avant de se reperdre dans le sommeil

Jack rit doucement, le ton qu’elle avait employé pour lui répondre ressemblait à celui d’un enfant qui refuse d’aller au lit. Il posa la main sur les cheveux de la jeune femme et les caressa tendrement.

Sam était réveillé de puis un long moment quand Jack ouvrit enfin les yeux, elle lui envoya son plus beau sourire le « spécial Jack ». Il se sentit fondre.

Jack : Bonjour, bien dormi ?Sam : Très bien et vous ?Jack : ParfaitSam : Janet est passée, vous pouvez sortir.Jack : Tant mieux car si je me souviens bien aujourd’hui quartier libreSam : Exact !Quoique normalement votre cérémonie d’enterrement devait avoir lieu aujourd’huiJack : J’espère que nous sommes quand même de reposSam (souriant) : Je pense, je vais prendre une douche avant d’aller déjeuner vous venez ?Jack (espiègle) Sous la douche ?Sam : Déjeuner ! Après il y a le débriefing, vous allez pouvoir être au centre de la discussion mon ColonelJack : Super !

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Après une douche, chacun séparément, ils allèrent prendre leurs petits déj avec Daniel et Teal’c. Jack fut un peu déçu de ne pas pouvoir passer le reste de sa journée avec Sam. Celle ci avait rendez-vous pour une sortie entre filles avec Karen et Emmy. En plus elle devait passer la soirée avec elles. Passé la déception, il avait trouvé de quoi s’occuper, il demanderait à Daniel et Teal’c de l’assister.

Débriefing

Jack : Quand Carter a passé le vortex, j’ai tout de suite sentit que Thor m’emmenait, l’explosion a dû être déclenchée par lui à distance.Hammond : Je crois que nous pouvons encore remercier ce cher ThorJack : Surtout moi !Daniel : Pourquoi ne pas vous avoir ramené aussitôt ?Sam : Il lui fallait un minimum de temps pour revenir vers la TerreJack : Oui et pendant le trajet, il a fallu se débarrasser de quelques petits crabes qui avaient prit le taxi en même temps que moi.Hammond : Nous sommes soulagés de vous revoir. J’ai encore à vous annoncer…Jack : Pitié, ne dîtes pas que notre journée de repos est annuléeHammond : Colonel ! Je voulais dire qu’en plus d’aujourd’hui, vous avez tous, une semaine. Bonnes vacances SG1 !

En sortant de la salle de briefing, SG1 se rendit dans les vestiaires communs.

Jack : Carter, je vous appelle dans la journée sur votre portable, je ferais sonner votre bipeur avantSam : Ok, je dois y aller bonne journée (aux autres) salut, bonnes vacancesTous : Bonnes vacancesDaniel : Alors, Jack vous allez profiter de cette semaine pour passer du temps avec elle ?Jack : Occupez-vous de vos affaires !Teal’c : Vous et le Major semblaient bien vous entendreJack : Ne vous y mettez pas Teal’c. Bon les gars j’ai un service à vous demander, je sais que nous sommes de repos mais…Daniel : Crachez le morceauJack : Je m’inquiète pour cette histoire avec Sam, vous savez ce type qui lui envoi des cadeaux et des coups de téléphoneTeal’c : Que peut-on faire ?Jack : J’aimerai qu’aujourd’hui on fasse notre propre enquêteDaniel : Rien n’a été trouvé par les experts et les coups de téléphones sont détournés impossible de savoir d’où ils viennentJack : Je sais, il faut essayer la méthode classiqueTeal’c : Quelle est cette méthode ?Jack : J’ai demandé que l’on me fasse la liste des cadeaux avec leur provenance, nous allons aller chacun dans les points de vente et interroger les vendeurs on ne sait jamais. Daniel : C’est une bonne idéeJack : Les roses viennent toutes du même fleuriste, je vais commencer par là, vous vous pouvez voir les autres magasinsTeal’c : Bien sur, il faut aider le Major.

Quelques heures plus tard, vers midi.

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Jack, Daniel et Teal’c se trouvaient dans un petit restaurant, ils racontaient chacun leurs trouvailles.

Daniel : Tous se souviennent du fan, apparemment celui ci devait être assez étrange pour marquer les esprits.Jack : C’est génialDaniel : Non pas tant que ça.Jack : Ils l’ont vu ou pas ?Teal’c : Ils l’ont vuDaniel : Alors, pour un, notre homme est blond avec des lunettes, pour un autre, c’est un chauve moustachu, un hispanique, un gros avec une cicatriceTeal’c : J’ai un brun barbu, un noir, un boiteux…Jack : Ok, j’ai compris, notre homme reste un grand mystèreDaniel : Et paye en liquide. Et vous ?Jack : La fleuriste ne sait pas, elle m’a donné l’adresse de la serre où les roses sont achetées, mais eux non plus ne savent pas.Daniel : C’est très inquiétant, ce type sait comment faire pour ne pas se faire repérerJack : Je me demande s’il ne s’agit pas de quelqu’un de la BaseTeal’c : Vous avez des soupçons ?Jack : Non, mais la première rose que Sam a trouvé, était dans sa voiture, celle ci étant sur le parking des officiersDaniel : Jack, sans vous vexer, si nous devons enquêter sur tous les hommes de la Base, nous n’avons pas finiJack : Je sais, nous pouvons déjà en éliminer quelques-uns, on peut commencer sur ceux qui apprécient beaucoup Carter. Teal’c : Le problème reste le même, le Major est très apprécié par la gente masculineJack (soupirant) : Je sais, mais il y en a certain qui le cache moins bien que d’autres, tels que Felger, Ronnie, SimmonsDaniel : Jonhson, Allbright, Tuner, Anderson…Teal’c : Shanks, Judges, Krievski, Makepeace…Jack: Je sais, y’a du boulotDaniel: On peut dire que Sam a du succèsTeal’c : Le Major exerce une sorte de fascination sur ses collèguesJack : Forcement, il y a peu de femmes à la Base et je sais que je ne suis pas vraiment objectif, mais on peut dire qu’elle est l’une des plus jolie, et intelligente avec çaDaniel ; C’est sur, tout comme JanetJack : Dany vous fantasmez encore sur notre Doc ?Teal’c : Vous préfériez qu’il fantasme sur le Major ?Jack : Tiens au faites et vous deux que pensez-vous de Sam, jamais de pensées lubriques au moins ?Teal’c : Le Major est une belle femme, une grande guerrière et une amie, je n’ai jamais pensé à elle de façon incorrecte, cependant j’admets que parfois, suivant ce qu’elle porte, elle est agréable à regarderDaniel : Dites Teal’c vous êtes surprenant, vous avez l’air stoïque et pourtant vous en profitezTeal’c : Vous-même Daniel Jackson avez déjà eu un regard plus qu’amicale sur le Major. Rappelez-vous cette mission où elle portait une robe bleue, …Daniel : C’est vrai mais comme vous c’est rien d’incorrecte et c’était il y a longtemps Sam est comme une sœur pour moi

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Teal’c : Il n’y a pas si longtemps pourtant, vous avez posé un autre regard sur elleJack (énervé): On peut savoir quand !Teal’c : Quand nous avons retrouvé Daniel Jackson une fois revenu à la vieDaniel : Du calme Jack, je m’explique. Je n’avais aucun souvenir, Sam est venue dans cette tente pour me parler, elle m’a rassuré sur ma personnalité et dit des choses très gentilles. Et en plus je ne me souvenais pas d’elle, elle est tout de même jolie, bref, j’ai cru qu’elle est moi avions une liaison car je la sentais proche. Sam m’a tout de suite dit qu’elle et moi étions très proches mais pas amants !Teal’c : D’après ce qu’on m’a raconté vous paraissiez déçuDaniel : Parlons d’autre chose.Jack : Mouais, bon c’est un fait Sam a de nombreux fans potentiels, il faut faire des recherches approfondies sur ceux que nous connaissons.Daniel : Ne vous en faites pas Jack, Sam ne voit que vous !Teal’c : Quoique, il me semble qu’elle s’entend bien avec AndersonJack (jaloux et s’énervant): Qu’entendez-vous par là ?Teal’c : Je plaisante O’Neill, je suis de l’avis de Daniel JacksonJack (vexé): Et bien cela ne vous va pas de plaisanter Teal’c.

Alors qu’ils décidaient comment agir tout en mangeant, le portable de Jack sonna.

Jack : O’Neill, j’écoute !… : C’est Sam, je ne dérange pasJack : Non, je vous manque déjà dit il moqueurSam : Non mais, enfin je veux dire oui …Jack : Zen Carter, que se passe t’il ?Sam : Vous pouvez venir chez moi s’il vous plait, Jack : Je suis avec Daniel et Teal’cSam : Venez avec euxJack : Ok, nous sommes là dans 10 minutes dit il en raccrochantDaniel : Sam se languit de vous ?Jack : Ca suffit, elle veut que nous y allions, elle avait l’air inquièteTeal’c : Allons-y sans perdre de temps dans ce cas

Dix minutes plus tard, ils arrivèrent devant chez Sam, elle ouvrit la porte en les entendant arriver.

Daniel : Alors Sam, on vous manque, enfin certain plus que d’autresSam : Daniel, vous êtes navrant, occupez-vous un peu de Janet !Jack (riant) : J’arrête pas de lui dire. Alors qui y’a t’il ?Sam : Regardez !Jack : Euh…oui…c’est votre voiture et alors ?Sam : Et alors, ce matin je suis allée à un rendez-vous en ville et quand je suis sortie, plus de voitureDaniel : Elle est là pourtantSam : Laissez moi finir. J’ai appelé un taxi pour revenir chez moi, j’avais besoin de papier pour porter plainte pour vol et voilà que ma voiture se trouve devant mon garageJack : C’est K2000 votre voiture ?Teal’c (le sourcil levé) : K2000 ?Daniel : Je vous expliquerai, Sam vous êtes sûre, vous n’avez pas laissé vos clés dedans ?

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Sam : Daniel, j’avais tout fermé, de plus vous croyez qu’avec les clés sur le contact, une âme charitable serait venue me ramener cette voiture de collection ?Daniel : C’était juste une questionSam : Bref, je voulais votre avis Jack, dois-je prévenir la Base ?Jack : Vous avez vérifié qu’il n’y avait aucun explosif ?Sam : Oui, mais tout est normal, il y avait une rose sur mon siègeTeal’c : Votre fan, je présumeSam : Sans douteJack : Nous appelons les experts, ils vont venir voir votre véhicule, pourquoi hésitiez vous, c’est la procédure en cas de véhicule suspect ?Sam : Je sais mais toute cette histoire m’agace et déranger tout le monde pour sans doute pas grand chose…Teal’c : Je crois que votre poursuivant et de plus en plus tenace MajorSam (soupirant) : J’en ai marre, je devais passer l’après midi avec mes amies avant qu’elles rentrent en Floride et voilà qu’il faut que j’annuleJack : Non, allez-y, nous resterons avec les expertsSam : C’est gentil à vous mais…Jack : On ne discute pas, détendez-vous et amusez-vous.Sam : Merci, vous êtes sur, ça me gêne ?Daniel : Jack a raison, allez y nous restons.Jack : Tenez, prenez ma voitureDaniel : Votre voiture, vous laissez quelqu’un conduire votre voiture ?Jack : Pas quelqu’un, CarterSam (souriant) : Merci de votre confiance, Mon Colonel, mais je ne sais pasJack : Ta, ta, ta, filez !Sam : D’accord, merci à vous trois, tenez-moi au courantTeal’c : Soyez prudente MajorSam : Promis, bye dit elle en partantDaniel : Vous vouliez l’éloigner Jack ?Jack : Oui et non, Sam est sûrement plus inquiète qu’elle veut le montrer, je préfère qu’elle sorte pour se détendre. Teal’c : Vous croyez que cet homme peut attenter à la vie du Major Carter ?Jack : Pour l’instant, je ne crois pas, il veut juste qu’elle sache qu’il existe. Sinon, je l’aurais fait consigner à la Base

Les experts arrivèrent quelques minutes après, ils travaillèrent d’arrache pied une bonne partie de l’après midi mais bien entendu, ils ne trouvèrent absolument rien.Jack demanda l’autorisation au Général de vérifier l’emploi du temps de certains membres du SGC. Le Général n’était pas ravi mais accepta, il s’en occuperait personnellement afin d’éviter les problèmes. Comme convenu, Jack téléphona à Sam, il la mit au courant de la situation et discuta un peu avec elle. Il lui souhaita une bonne soirée et promis de l’appeler le lendemain. Il passa sa soirée avec Daniel et Teal’c.

Le lendemain

Sam était dans sa cuisine en train de déjeuner et de lire le journal quand elle entendit son bipeur. Elle vérifia et vit le numéro de Jack, elle rebrancha son téléphone fixe et celui ci sonna presque instantanément.

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Sam : SalutJack : Bonjour, je ne vous réveille pas ?Sam : Non, je déjeunaisJack : Votre soirée était bonne ?Sam : Très, je suis un peu déçue, qu’ils repartent tous aussi viteJack : La prochaine fois allez les voir en FlorideSam : Vous connaissez Tampa Mon Colonel ?Jack : C’est une invitation Major ?Sam : Cela se pourraitJack : Au faite, votre rendez-vous en ville hier matin…Sam (le coupant) : C’était Tim, nous n’avions pas eu le temps de se voir vraiment lui et moi et je devais passer le reste du temps avec les fillesJack : Je ne vous surveille pas rassurez-vousSam : Mais je sais (entendant sa porte d’entrée sonner) Vous pouvez attendre une seconde, il y a quelqu’un à ma porteJack : Oui

Sam posa son téléphone et ouvrit la porte, devant elle se tenait un livreur avec un énorme bouquet de roses rouge

Livreur : Melle Carter ?Sam : OuiLivreur : C’est pour vousSam : Merci dit elle en voulant fermer la porteLivreur : Attendez, il y en à d’autresSam : Quoi ?

Le livreur se dirigea vers son camion et ramena encore deux autres bouquets semblables, il la prévint qu’il y a en avait encore. Sam en avait oublié Jack au téléphone, celui ci inquiet raccrocha et fonça jusque chez elle.

Jack (arrivant) : Sam, vous allez bien ?Sam : Jack…oh mince, le téléphone….venez voir à l’intérieur dit elle alors que le livreur continuait à sortir des bouquetsJack (entrant) : Vous voulez changer de profession ?Sam : Le livreur dit que tout le contenu du camion est pour moiJack : Sans blague, (au livreur) Je peux voir le bon de commande ?Livreur : TenezJack : Vous savez qui vous à demander de livrer ça ?Livreur : Non, on m’a juste dit de faire mon travail, un type demandé que l’on remplisse le camion de roses rouges et de livrer iciSam : Comment était il ?Livreur : Quelconque : Grand, châtain, 35 40 ans, banal en fait !Jack : Merci. J’appelle la Base, il faut faire analyser tout çaSam : J’en peux plus, ça devient insupportable, je crois que je ne peux plus voir une rose rouge en peintureJack : C’est noté

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Juste après le départ du livreur, Jack appela la Base, 10 minutes passèrent avant que des militaires arrivent avec un camion afin d’emporter toutes les fleurs. Sam tournait comme un lion en cage ou essayait, il faut dire qu’avec tous les bouquets, il n’y avait plus beaucoup de place.. Jack lui proposa d’aller dans le jardin pendant que les militaires la débarrassaient des roses.

Jack : Je vous ai rapporté votre voiture, je me suis permis de vous l’emprunter, comme vous aviez la mienneSam : Vous avez eu raison, merci encore de m’avoir dépanné.Jack : Vous me l’avez pas abîmé au moins ?Sam (souriant): Non, ne vous inquiétez pas et vous qu’est ce que ça vous a fait d conduire une vraie voiture ?Jack : Qu’insinuez-vous ma voiture est parfaite !Sam : Pour une boite automatique ça va, mais je préfère passer les vitesses moi ! Au moins je n’ai pas l’impression d’être dans un jouetJack : Forcément vous êtes folle de vitesse. J’avoue avoir eu un peu de mal à me remettre à passer les vitesses, elle est nerveuse votre voiture.Sam : Oui. Comment était votre soirée avec Daniel et Teal’c ?Jack : Vous les connaissez, il a fallu les décoincer un peu….Sam ?Sam : Jack ?Jack : Hier, les autres et moi avons fait notre petite enquête sur votre fanSam : Pourquoi ne pas m’en avoir parlé, j’aurais pu vous aider ?Jack : Pour ne pas vous inquiéter davantageSam : Je ne suis pas inquiète, c’est sans doute pas grand choseJack : Vous mentez mal, je sais que cela vous préoccupe. Sam : Ok, un peu. C’est surtout que j’en ai marre de rencontrer des tarés, entre notre travail, le NID et le reste, j’ai l’impression que ma vie n’est jamais calme et normale.Jack : Je comprends, c’est un peu pour ça que j’ai insisté pour que vous sortiez avec vos amies hierSam : Merci, cela m’a fait du bien, ce genre de soirée entre filles me redonne du pepsJack : Tant mieux, leurs maris ont donc passé la soirée avec leurs enfants ?Sam : Oui, elles étaient raviesJack : Et de quoi parlent les femmes entres-elles ?Sam : Top secrets Mon ColonelJack: Mouais, allons à la Base voir un peu si nous avons d’autres informationsSam : J’aimerai faire les analyses sur les fleurs de toutes façons.

La matinée passa vite ainsi que l’après midi. Sam avait tout de même fait une pause sous l’ordre de Jack. Il y avait beaucoup à faire, aucun risques ne devaient être pris, chaque roses devaient faire l‘objet de test, afin de vérifier s’il n’y avait pas de problème.Jack discuta de la situation avec le Général, lui aussi était d’avis que Sam devait prendre de la distance avec ça. Il fallait qu’elle se change les idées, les pressions de toutes sortes ayant étaient nombreuses les derniers temps.

Labo de Sam

Sam effectuait des tests quand Jack arriva.

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Jack : Carter, c’est fini pour aujourd’huiSam : Je n’ai pas fini, il faut encoreJack (la coupant) : Stop, j’ai dit fini. Nous sommes en vacances, les autres finiront les tests. Vous il faut vous aérerSam : MaisJack : Non, souvenez-vous, vous avez envie de vivre normalement, essayons au moins pendant les vacancesSam : Ok, vous avez gagnéJack : Bien, sortons d’abord et je vous emmène dans un endroit idéal pour se détendreSam : Vous savez que pour moi la détente n’est pas aisée, alors on fait quoi ?Jack : J’ai des dizaines de propositions afin de vous détendre, certaines plus plaisantes que d’autres, mais ce soir, nous allons jouer la carte un peu infantile. Suivez moi et ne me posez plus de questions.

Une heure plus tard, Jack garait sa voiture à côté d’une fête foraine et d’un cirque. Il regarda Sam et lui sourit

Jack : Alors, le cirque, ça vous tente ?Sam : Il y a longtemps que je n’ai pas mis les pieds la dedansJack : Moi, j’adore, j’ai l’impression de redevenir un gosse de dix ans à chaque fois, venez…

Ils trouvèrent des places au premier rang, Jack semblait vraiment satisfait, il avait acheté des pop corn et Sam s’amusait de le voir avec les yeux brillant d’un enfant émerveillé. Elle-même se laissa prendre par l’ambiance.Les numéros se suivaient, les gens tremblaient devant le numéro spectaculaire de trapèze et de funambule. Tous étaient ébahi devant les animaux. Quand le monsieur loyal annonça l’arrivé des clowns, Jack glissa à l’oreille de Sam que c’était ce qu’il préférait.Les deux clowns colorés prenaient un malin plaisir à se faire tourner en bourrique, les enfants de l’assistance et Jack étaient hilares. Sam restait attentive, souriant parfois. L’un des clowns expliquait qu’il était le plus intelligent de sa race, qu’il était le plus doué en calcul mental. Une calculatrice géante fit son apparition. Son collègue lui posa alors différents calculs

Bozo : Alors neuneu, combien font 4+ 4 ?Neuneu (comptant sur ses doigts) : Huit cria t’il en cœur avec les enfants du publicBozo : C’était facile, n’est ce pas les enfants ?Enfants : Ouiiii !Bozo : Alors, 7+8 ?

Neuneu commença donc à compter avec ses doigts, puis s’apercevant qu’il n’enavait pas assez il retira ses chaussures pour finir son addition. Les gosses étaient morts de rire ainsi que Jack, Sam elle restait imperturbable.

Neuneu (fier) : 15 dit il puis le résultat s’afficha aussi sur la calculatrice géanteBozo : T’es fort neuneuEnfants : Facile !!!!!Neuneu (faussement vexé) : Ben non, vous allez voir, je vais demander au public.

Neuneu scruta les spectateurs et Sam se fit repérer étant la seule semblant ne pas rire

Neuneu : Voilà, une jeune dame qui est parfaite, qu’en pensez-vous ?

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Enfants : Oui !!!

Jack souriait mais sentit Sam se rapprocher de lui pas très ravi

Neuneu : Alors, voyons voyons, vous qui semblez ne pas croire que je suis le plus intelligent, combien font 129 546+85 725Sam (sans vraiment réfléchir) : 215 271

Neuneu la regarda la bouche ouverte et fut plus que surpris quand la calculatrice indiqua que la réponse était bonne. Le public explosa de rire sous la mine déconfite du clown, celui n’étant pas ravi que la jeune femme casse son spectacle

Neuneu : 9 876 322+6 547 893 dit il avec défiSam : 16 424 215Jack (mort de rire) : Vous êtes tombé sur la seule à éviter dit il face au public toujours hilareNeuneu (vexé) : Qu’est ce qu’elle fait avec un imbécile comme toi alors ? dit il en l’arrosantSam : Il me fait rire lui !

Le clown les laissa toujours vexé pendant que les spectateurs se moquaient. La fin du spectacle arriva Jack prit la main de Sam et l’entraîna à l’extérieur. Sans la lâcher, il lui proposa de se promener sur la fête foraine, ce qu’elle accepta.

Jack : J’ai adoré la tête de neuneu quand vous avez réponduSam : Je crois que vous avez bien ri en tout casJack : Je vous fais donc plus rire que les clowns alors ?Sam : C’est certain en plus je n’aime pas les clownsJack : Tout le monde les aimeSam : Pas moiJack : Pourquoi ?Sam : Si je vous le dis, vous allez vous moquer de moiJack : Non, promis dit il en dessinant une croix sur son cœur avec ses doigtsSam : Bien, vous m’avez promis….Quand j’étais petite, j’avais une trouille bleue des clowns. En grandissant la peur a disparu mais je ne me sens pas à l’aise en leur présenceJack : Le Major Carter a peur des clowns dit il en se retenant de rireSam : Jack, vous m’avez promis dit elle faussement vexéeJack : Pardon, venez, je vous offre des churros.

Ils se baladaient main dans la main, un sourire constant sur les lèvres. Jack s’excusa auprès de Sam et s’absenta une minute. Quand il revint, il lui reprit la main et l’emmena un peu plus loin. Il se tourna, faisant semblant d’éternuer, et quand il fit de nouveau face à Sam, il portait un nez rouge

Sam (souriant) : Je croyais que vous ne deviez pas vous moquer de moi ?Jack : J’ai pas pu résister. J’espère que nos ennemis n’auront jamais l’idée de se déguiser en clown pour nous attaquer, vous risqueriez de vous enfuir en courantSam : Très drôleJack : Imaginez un peu Apophis avec des cheveux verts, un nez rouge et des pantalons à carreaux, effrayant non ? dit il en mettant le nez rouge sur le nez de SamSam (riant) : Un cauchemar !

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Jack (la regardant tendrement) : C’est bon de vous entendre rireSam : Grâce à vous

Jack lui retira le nez rouge et l’embrassa délicatement, lui tenant toujours une main. Il s’écarta légèrement d’elle et la vit sourire. Cette fois il prit le visage de Sam dans ses mains et lui donna un baiser passionné, auquel elle répondit de la même manière.Ils étaient là au milieu de la foule, s’embrassant comme si c’était un dernier baiser avant de mourir. Tout avait disparu autour d’eux, plus rien ne les préoccupait à part eux.

… (criant): Jonathan Charles O’Neill, Garde à vous !Jack (sursautant et lâchant Sam) : Phil ?Phil (mort de rire) : Je dérange pas ? dit l’homme un peu éméchéJack : Ca va pas de crier comme ça

Sam avait elle aussi était surprise, devant eux se tenaient deux hommes dont un s’appelait apparemment Phil, celui semblait un peu ivre. Il y avait aussi une femme la quarantaine, brune, habillée de façon un peu provocante. Sam sans la connaître, ne l’apprécia pas, il faut dire qu’elle dévorait Jack des yeux.

Phil : Tu nous présente pas ?Jack : Si. Sam voici, Phil, Tony et Nancy. Voici SamanthaPhil (lui faisant un baise main) : Enchanté, belle demoiselle. Tony : Bonsoir, excusez le, il a buNancy : Enchanté SabrinaSam : Samantha !Jack : Que faîtes vous là ?Tony : La femme de Phil l’a quitté, nous lui remontons le moralJack : Je comprends mieuxPhil : Jack tu es un malin. La dernière fois que l’on s’est vu, tu m’as parlé de ton second, une femme extraordinaire d’après toi mais inaccessible. Et aujourd’hui tu te consoles, remarque, tu as bon goûtNancy (ravie) : Tu as fait une gaffe Phil dit elle en envoyant un sourire satisfait à SamSam : Pas de problème, je suis le second de JackTony (donnant un coup de coude à Jack) : Je comprends mieux !Phil : Moi la seule femme que j’ai eue sous mes ordres, elle avait de la moustacheJack : Tout le monde n’a pas ma chance dit il en reprenant la main de SamPhil : Viens boire un verre avec nous, il y a longtemps qu’on s’est pas vuJack : Désolé, mais Sam et moiSam : Ca ne me gêne pas, se sont vos amis, profitez-enJack : Ok, mais un verre pas plus

Ils allèrent donc dans un petit bar, Jack s’absenta aux toilettes pendant que les autres s’asseyaient autour d’une table libre. Nancy se leva disant qu’elle désirait mettre de la musique. Au bout d’une minute, Sam s’excusa et se dirigea vers les toilettes pour dames, en passant devant ceux des hommes elle entendit la voix de Jack grâce aux portes westerns, elle vit que Nancy était avec lui.La jeune femme embrassa Jack.

Jack : Ca va pas ! dit en la repoussant

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Nancy : Oh, ne joue pas les timides Jack, pas avec moiJack : Arrête ton petit jeuNancy : Pourquoi tu préfères Barbie ?Jack (menaçant) : Ne parle pas de Sam de cette façonNancy : Sam, c’est très masculin ça, en plus une militaire, Jack moi qui croyais que tu aimais les vraies femmes ?Jack : Crois-moi, Sam a ce qu’aucune femme ne m’a jamais apporté, surtout toiNancy : Pourtant nous deux au lit s’était bienJack : Tu as raison de parler au passé, et pas si bien que ça. Je te rappelle au passage que la première fois que nous avons passé la nuit ensemble, j’avais beaucoup buNancy : Je sais. Tu es même resté quelque temps avec moi parce que tu ne voulais pas passer pour un salaudJack : Je n’ai jamais rien ressenti pour toiNancy : Peut-être, mais nous pouvons toujours nous amuser à deuxJack : Certainement pas, en plus à l’époque tu avais omis de me dire que tu es mariéeNancy : Et alors ?Jack : Casse-toi NancyNancy (l’embrassant) T’es sur !Jack (la poussant) Dégage, tu me dégouttes.

Sam fit demi-tour et alla près du juke-box. Nancy arriva près d’elle.

Nancy (avec un petit sourire): Jack embrasse toujours aussi bienSam : Tant mieuxNancy : J’ai entendu parler de vous, il vous en a fallu du temps pour réussir à l’avoir. Moi en une soirée, je l’ai euSam : Et vous n’avez pas su le garderNancy : Vous n’y parviendrez pas non plus, Jack n’est pas de ceux qui se fixent.Sam : Votre rouge à lèvre a débordé !Nancy (se passant les doigts sur les lèvres) : Il est vraiment génial dit elle avec un sourire méchant en voyant Jack arriver. Puis elle partit.

Sam secoua la tête et s’en alla dans la direction opposée. Jack en les voyant à deux, se douta que Nancy avait fait des siennes. Il rattrapa Sam.

Jack : Sam, attendez!Sam : Jack ?Jack: Ecoutez, je ne sais pas ce qu’elle vous a raconté mais, il ne faut croire tout ce qu’elle ditSam : Elle m’a vanté vos mérites, vos baisers pour être exacte.Jack : Elle ne changera jamais, Sam c’est vrai, elle m’a embrassé mais je l’ai repoussé, je ne sais pas ce que vous pouvez penser mais je vous jure…Sam (le coupant) : Du calme Jack, j’ai vu et entendu, je sais que vous l’avez repousséJack : Vous ne m’en voulez pas ?Sam : Pourquoi, je sais que ce n’est pas la seule femme qui rêve de vous sauter dessusJack : En vous voyant parler avec elle, j’ai cru que vous étiez fâchée….si ce n’est pas le cas pourquoi partiez vous ?Sam (souriant) : Je ne partais pas, j’allais simplement aux toilettesJack : Sam, il faut que je vous parle, maintenant insista t’ilSam : Vos amis ?Jack : Ils peuvent attendre dit il en l’entraînant dehors.

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Sam (s’asseyant sur un banc) : Jack, pas de justifications, je vous l’ai dit Nancy ne doit pas…Jack (la coupant) : Ce n’est pas de ça que je voulais parler.Sam : J’écouteJack : Comment dire, nous deux, enfin…Sam vous savez, mes sentiments à votre égard ont beaucoup changé, laissez moi finir s’il vous plait. Je disais que ce que je ressens pour vous est différent aujourd’hui. Nous avions décidé qu’il fallait voir ce qui allait se passer entre nous….Sam ce que j’essai de vous dire c’est que pour moi c’est pire. Tout mes sentiments pour vous sont encore plus forts….Tout à l’heure en vous embrassant, ce que je voulais c’était passer à l’étape supérieure, qu’il y ai vraiment un nous.Sam : C’est …comment direJack : Si vous n’avez plus ce genre de sentiments pour moi ou que vous voulez encore attendre, je comprends…Sam : Jack, taisez-vous ! Tout ce que vous venez de me dire me touche beaucoup, vous savez, quand nous avons décidé d’évaluer notre attachement l’un à l’autre, je croyais que rien ne pouvait dépasser ce que je ressentais. C’est faux, plus je vous découvre, plus j’ai envie de vous découvrir, ce que je ressens pour vous aujourd’hui est aussi plus fort. Ca m’effraie d’ailleurs mais je suis prête continuer sur cette voie et à passer à nous sous forme de couple

Jack lui caressa e visage délicatement en souriant, Sam l’attira à elle et l’embrassa puis le serra dans ses bras.

Sam (restant contre lui) : Je crois que finalement nous nous sommes trouvésJack : Et j’adore ce que j’ai découvertSam : Jack, je ne voudrais pas gâcher l’ambiance, je pourrais rester des heures comme ça mais vos amis…Jack : Allons les voir, nous nous dépêcherons de boire ce verre et ensuite nous les laisseronsSam : D’accord, avancez, je dois aller me rafraîchir

Jack retourna donc s’asseoir avec ses amis. Nancy le regardait avec un air satisfait.

Nancy : De quoi discutiez vous Séléna et toi ?Jack : Samantha, et cela ne te regarde pasNancy : Elle est déjà partie ? De toute façon il n’y avait plus de place à cette table.Jack : La ferme Nancy !Nancy (souriant): Une dispute avec Barbie ?Sam (arrivant) : Pourquoi voulez-vous que l’on se dispute ? dit elle en s’asseyant sur les genoux de JackPhil : C’est vrai Nancy, pourquoi ?Tony : La commande est arrivéeNancy : Un soda light, vous êtes au régime Séréna ?Sam : Samantha, non j’aime le goûtNancy : Un soda aussi pour toi Jack, seriez vous des saints tous les deux ?Jack : Non, nous voulons rester lucides pour le reste de notre soirée, je n’ai pas envie d’oublier cette fois Nancy !Tony : Laisse les donc tranquille Nancy !Jack : Alors Phil, que s’est il passé avec Carole ?Phil : Tu sais comment sont les femmes. Carole disait que je passais mon temps à travailler et que l’on se voyait peu. Elle n’avait pas tort alors j’ai demandé un poste en caserne et je l’ai eu.Jack : C’est bien ça

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Phil : Sauf, qu’au bout d’un certain temps madame a décidé que finalement elle me voyait trop elle est partie avec un représentant de commerce. J’aurais mieux fait de continuer les missions !Jack : T’as fait ce qu’il fallait, c’est elle qui perd au changeTony : C’est ce que je lui ai dit, Carole a toujours eu un caractère bizarrePhil : C’est toi qui avais raison Jack, Carole n’était pas pour moiJack : Désolé.Nancy : Comment est Jack comme Colonel Sara ? demanda t’elle en faisant exprès d’utiliser ce prénomJack (en colère): Nancy !Sam : Laissez. Nancy vous pouvez m’appeler Sam, c’est plus facile à retenir pour vous

La femme se leva et quitta la table, Jack lui riait. Sam tout en restant poli l’avait remis à sa place. Quelques minutes après, ils partirent en laissant Phil et Tony seuls.

Ils continuèrent leur promenade, tranquillement.

Jack : Nancy n’a pas eu le dernier motSam : Désolée, ce sont vos amis, j’aurais dû rester plus sympaJack : Non, vous avez été parfaite. Je suis vraiment désolé qu’elle vous ait fait ce numéro, je suis sûr qu’elle a fait exprès de vous appeler Sara.Sam : Je sais.Jack : Je voulais aussi dire, ce que j’ai raconté tout à l’heure sur le fait de garder sa lucidité pour le reste de la soiréeSam : OuiJack : Cela ne veut pas dire que nousSam (souriant à sa gêne) : Que nous ?Jack : Enfin, …j’ai pas prévu de….vous mettre dans mon lit ce soir….non que je ne souhaite pas que nous….Sam aidez-moi dit il mal à l’aise.Sam (riant) : Je sais, vous avez simplement voulu lui faire comprendre qu’elle ne comptait pas. Rassurez-vous, j’avais compris. Quant au reste nous avons le temps n’est ce pas ?Jack : Ouais, je vous en prie ne vous moquez pas, j’ai un peu de mal parfois à formuler ce que je veux dire.Sam : Cela fait parti de votre charme

Ils retournèrent vers le parking. En arrivant à la voiture de Jack, une surprise les attendait. Les pneus de la Jeep étaient tous crevés, d’énormes rayures se dessinaient sur la carrosserie et une vitre était brisée.

Jack : C’est pas vrai ! Sam : Ils n’y sont pas allés de main morte.Jack : Nancy ? dit il à haute voix mais pour lui-mêmeSam : (allant vers l’avant) : Pas Nancy. dit elle en retirant une rose rouge de l’essuie glaceJack : Encore lui !Sam : Jack, je suis désolé, c’est de ma fauteJack : Ce n’est pas votre faute et ce n’est qu’une voiture. J’appelle une dépanneuse de la Base

Pendant que Jack téléphonait au SGC, Sam faisait le tour du véhicule, puis elle regarda dessous. Après tout valait mieux s’assurer qu’il n’y avait aucune bombe, c’était un lieu public. Sam ne trouva rien et rejoignit Jack.

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Peu de temps après, la dépanneuse arriva, les deux militaires qui embarquèrent la voiture firent la grimace en voyant l’état de la Jeep.

Jack : Bon, je vais appeler un taxiSam : Une petite marche ne vous tente pas plus ?Jack : Vous êtes sure ?Sam : Oui, dans une demi-heure nous y serons, vous pourrez prendre ma voiture pour rentrer chez vousJack : Ca me convient dit il en lui reprenant la main pour partir

Sur le chemin de retour, ils discutaient de tout et de rien appréciant la balade forcée. Au bout de trente minutes environ, ils arrivèrent devant chez Sam. En voulant ouvrir sa porte, elle vit un petit paquet posé sur la marche. Elle regarda Jack, se demandait ce qu’elle allait encore trouver.Sam chercha dans son sac puis sorti des gants en latex, elle en enfila un et donna l’autre à Jack

Jack : Vous pensez à toutSam : En ce moment je trouve beaucoup de ce genre de chose sur mon chemin, alors je me suis équipée dit elle en ramassant le paquetJack : Il a l’air normal, dit il en regardant de tous les côtésSam : Je l’ouvre

Sam prit le plus de précaution possible pour ouvrir le paquet. Quand elle vit son contenu, elle pâlit un peu. Dedans, il y avait un petit bracelet décoré d’aigue-marine et de zirconium

Jack : Un problème ?Sam : Ce bracelet…Jack hier en faisant du lèche vitrine avec Emmy et Karen, j’ai vu ce bracelet. J’ai dit qu’il me plaisait, la boutique était fermée, je pensais y retourner cette semaineJack : Vos amies ne vous auraient pas fait un cadeau dit il sans trop y croireSam : Non, elles me l’auraient offert elles-mêmes sinon et puis regardez, il y a une carteJack : Une rose rouge dessinée, « Avec tout mon amour ». Il n’y a rien d’écrit, une carte pré écrite comme ça, on en trouve partout. Il faut prévenir la BaseSam : Non, pas encore, nous le ferons demain, s’il vous plaitJack : Ok, mais laissez moi faire le tour de votre maison pour vérifier qu’il n’y a pas de problèmesSam : Je sais très bien me défendre vous savezJack : Oui, mais je serais plus rassuréSam (ouvrant la porte) D’accord, faites comme chez vousJack : Merci, je n’aime pas cette idée que ce type vous suive, il faut absolument que l’on trouve qui c’est. Le Général donnera sûrement son accord pour que l’on se consacre à cela.

Jack fit donc le tour de la maison, vérifiant tous les accès et chaque recoins. Ensuite, il retrouva Sam dans le salon qui l’attendait, elle lui offrit une bière.

Jack : Merci, tout est normalSam : Vous voyez, rien d’inquiétantJack : Deux précautions valent mieux qu’une ! …Sam, j’ai cru voir la haut que vous n’avez toujours pas regagné votre chambre

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Sam : C’est vrai, je n’y arrive pas, je ne sais pas pourquoi depuis la venue de O’Neill cela m’est impossible, j’ai même jeté les draps qu’il y avait ce soir là. Vous devez me trouver ridicule ?Jack : Non, tout ceci vous a marqué bien plus que vous ne voulez le montrer. Sam, vous n’avez pas à être tout le temps un parfait petit soldat, vous avez aussi le droit d’avoir des craintes, je sais qu’O’Neill vous a fait peur et je sais aussi que cet homme qui vous suit vous effraie aussi. Tout ceci est normal, vous n’avez pas à faire à un E.T ou à une machine, cette fois il s’agit de votre vie personnelle, que cela soit avec O’Neill ou ce type.Sam (se blottissant contre lui) : Merci d’être là Jack comme à chaque fois que j’en ai besoinJack : Je serais toujours là pour vous, peu importe l’avenirSam : Vous avez une idée de qui cela pourrait être ?Jack : Pas vraiment, pour l’instant on reste dans l’optique que c’est un militaire. Il a réussi à entrer dans la Base et il se montre très habile pour dissimuler ses tracesSam : Et il a réussi à avoir mon numéro alors qu’il a été changé. Ca me fait penser que j’ai pas écouté ma messagerie dit elle en pianotant sur son mobile pour qu’il soit en mains libres.

Mess 1 : Sam mais que se passe t’il, j’ai appelé sur ton fixe et tu as changé de numéro. Tu n’as pas daigné avertir ton grand frère, Sam appelle moi, je m’inquiète.

Sam : J’ai totalement oublié Marc, il faudra que je lui téléphone demainJack : Le pauvre, il doit se dire que sa sœur l’évite

Mess2 : Salut blondinette, c’est Gary. Heureusement que Tim a ton portable, je n’arrivais pas à te joindre. Bien, je serais à Colorado Springs mercredi, je passerais te voir dans la soirée, appelle moi si tu peux pas. J’ai des tas de choses à te raconter, toi aussi apparemment, Tim m’a parlé de ton ami Jack, j’espère que tu me raconteras et que je le verrais enfin celui qui conquis ma petite scientifique. Au passage, David est vert. Lucie t’embrasse à plus mon ange.

Sam (super contente) : C’est génial, il sera là dans une semaineJack : Cela vous fait plaisir on dirait ?Sam : J’ai hâte de le revoir, oui.Jack : je m’en rends compteSam : Oh, ne soyez pas jaloux, Gary va se marier en plus. Je suis très attachée à lui et j’aimerai vous le présenter, comme je l’ai fait avec Tim, c’est tout dit elle en l’embrassant.Jack : Mouais, vous avez encore des messages

Mess3 : Salut Sam, c’est Daniel, vous n’avez pas vu la statuette représentant ce dieu maya ? Oh, elle est là, navré. Teal’c vous passe le bonjour, vous savez qu’il est dans mon canapé depuis plusieurs heures et regarde en boucle la trilogie Starwars. J’en arrive à m’ennuyer de Jack et les Simpsons, ne lui dites pas surtout ! Bonne soirée Sam et pas de bêtise avec votre supérieur

Jack : Comme ça je manque à Daniel, intéressantSam : Il n’a pas fini d’en entendre

Mess4 (voix d’homme murmurant): Sa...man…tha, Sa…man…tha

Jack : Qui est-ce ?Sam : Je l’ignore, je ne connais pas cette voixJack : N’effacez pas ce message, demain nous ferons analyser cette voix

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Sam : C’est la première fois qu’il parle, ce n’est peut-être pas l’homme aux rosesJack : Je suis certain que siSam (soupirant) : Pourquoi je n’attire que les cinglés pathologiques ?Jack (souriant) : Comment je dois prendre cela ?Sam : Vous êtes l’exception, enfin je crois dit elle moqueuseJack : Dites donc Major, vous ne seriez pas en train d’insinuer que votre supérieur est fou dit il en la faisant asseoir sur ses genouxSam (riant) ; Je n’oserai pasJack : Y’a intérêt fit il en lui faisant des bisous chatouilleux dans le cou

Il resta un moment avec Sam, puis décida qu’il était préférable qu’il rentre, après un baiser passionné, il repartit donc.

Le lendemain il passa chercher Sam puisqu’elle lui avait laissé sa voiture. En arrivant à la Base, ils allèrent directement porter le bracelet et le portable de Sam aux experts. Sans vraiment en parler, ils se dirigèrent ensuite vers le bureau du Général, ils avaient beaucoup à lui dire.

Bureau Général

Hammond : Entrez… Major, Colonel bonjourSam/Jack : Mon GénéralHammond : Je suis allé voir l’état de votre voiture Colonel, je dois dire que c’est pas tristeJack : Je sais, il n’y a pas que çaSam : En rentrant chez moi ensuite, j’ai découvert un autre cadeau, un bracelet que je pensais m’offrir, je l’avais vu la veilleJack : Ce type la suit, c’est certainHammond : Major, vous n’avez remarqué personne ?Sam : Non. Nous avons fait porter l’objet pour une analyse ainsi qu’un message sur ma boite vocaleHammond : Très bienJack : Mon Général, je pense que nous devrions enquêter sur ça et peut-être laisser les missions de côté pour quelques joursHammond : Je pense qu’il est mieux que j’annule vos congés, vous n’êtes pas consignés par contre, j’ai déjà quelques hommes la dessus.Sam : Mon Général, je sais que ce n’est pas très réglementaire mais j’aimerai que ce soit SG1 qui s’en charge, vous comprenez cela concerne ma vie privée et il y a certaines choses que je préfère ne pas ébruiterHammond : Bien, c’est d’accord mais les experts restent dessus. Rappelez le Dr Jackson et Teal’cSam : MerciHammond : Vous pouvez y allerJack : Mon Général, il y a autre choseHammond : Oui quoi ?Sam : C’est à dire dit elle gênée en regardant JackHammond : Je vois, je crois savoir de quoi vous parlez, votre relation a évoluée, n’est ce pas ?Jack/Sam : Oui, Mon Général

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Hammond : Bien, dans ce cas vous connaissez les consignes, je vais voir ce que je peux faire, merci de m’avoir prévenu. Bonne chance à vousSam/Jack : Merci à vousHammond : Bien si c’est tout, rompez !

Labo de Sam

Sam jetait un coup d’œil sur les derniers objets qu’on lui avait apporté, Jack la regardait évoluer dans ce monde que lui ignorait.

Jack : J’ai l’impression que le fait que nos vacances soient écourtées ne vous gêne pas ?Sam : Vous faite erreur pour une fois, je préfèrerais y être encoreJack (souriant): Oh, et pourquoi donc ?Sam (malicieuse): Des choses plus intéressantes à faireJack : Je sais, mais bon au moins nous pouvons rentrer chez nous le soirSam : Ouais. Vous croyez que le Général trouvera une solution ?Jack : J’en suis sûr, sinon, il nous aurait dits de nous tenir à distance.Sam : A ce propos, vous ne croyez pas que l’on pourrait se dire, tu ?Jack : Vous avez raison, ça fera moins coincé. Je dois vous demander…Sam (le coupant) : Ne vous inquiétez pas, pendant le travail, cela sera toujours Mon ColonelJack : Et MajorSam : Carter aussi, n’est ce pas ?Jack (souriant): Exact. Vous savez c’est vraiment en ce moment que je me rends compte que toutes ces caméras me dérangent soupira t’ilSam : Je comprends parfaitement dit elle en lui souriantJack : Je vais aller voir si les deux autres sont arrivés, c’est mieux. Amusez-vous bien, pardon(plus bas) amuse toi bienSam : N’embête pas trop Daniel

Chacun de leur côté, SG1 faisait des recherches afin de découvrir l’identité de l’homme qui suivait Sam. La journée passa de cette façon ils se retrouvèrent tous pour un débriefing avant de rentrer chez eux.

Débriefing

Sam : Comme d’habitude, les experts n’ont rien trouvé, notre homme ne laisse aucune tracesJack : La surveillance de la serre ainsi que du fleuriste ne donne rien pour l’instant.Daniel : J’ai encore fait le tour des boutiques d’où vienne les cadeaux, particulièrement le bijoutier mais rien. L’homme venu acheter le bracelet était quelqu’un trouvé dans la rue. Les caméras de la bijouterie l’avaient identifié, il s’agit d’un vendeur à la sauvette, celui ci dit qu’un homme type hispanique, avec une cicatrice au visage, lui a demandé de l’acheter à sa place, en échange d’argent.Jack : Vous avez demandé un portrait robot ?Daniel : Oui, mais ce la n’a rien donné, cet homme est inconnuSam : Encore un déguisement ! C’est pour ça que j’ai cherché les endroits où l’on pouvait trouver de quoi faire des déguisements pratiquement invisibles. Pour l’instant cela ne donne rien, mais je continu de chercherTeal’c : J’ai vu avec le voisinage du Major, personne n’a vu quoique ce soitJack : Carter, avez vous demandé à vos amis s’ils n’avaient rien remarqué ?

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Sam : J’ai eu Tim au téléphone, lui n’a rien vu pas plus que Karen, Emmy ou Adam, j’ai pas insité, je ne veux pas les alerter.Hammond : Quant à moi, j’ai vu le planning des hommes dont vous m’avez donné l’identitéSam (surprise): Quels hommes ?Jack (lisant un papier) : Felger, Ronnie, Simmons, Jonhson, Allbright, Tuner, Anderson, Shanks, Judges, Krievski, Makepeace…Sam : Pourquoi eux?Daniel : Nous avons commencé par eux parce qu’ils sont les moins discretsSam : Discrets ?Teal’c : Tous ces hommes portent un grand un intérêt pour vous Major, Daniel dit qu’ils ressemblent au loup de Tex Avery quand ils vous voient. Bien que je ne connaisse pas ce Tex Avery, je crois que ce n’est pas fauxJack : Belle image, bravo DanySam : C’est ridiculeHammond : Je dois pourtant admettre que c’est la vérité, Felger étant le moins discretJack : Vous avez trouvé quelque chose Mon Général ?Hammond : Ils ont tous des alibis sauf, Ronnie, Makepeace, Anderson et FelgerSam : Je pense que nous pouvons éliminer Felger, sans être méchante, ce n’est pas le genre d’homme à se montrer discret et puis il a trop peur du Colonel pour s’en prendre à sa voiture.Teal’c : Je suis d’accord, de plus un sourire du Major et il est euphorique pour un mois, je pense qu’il n’est pas dangereuxJack : Je suis d’accord aussiDaniel : Moi aussiHammond : C’est ce que je pensais, il reste donc Ronnie, Makepeace et AndersonSam : Je n’y crois pas tropJack : Il vaut mieux la prudence. Mon conseil messieurs est de laisser traîner vos oreilles un peu partout, notamment dans les vestiaires des hommesSam : Pourquoi ?Daniel : Voyons Sam, ne savez vous pas que c’est l’endroit idéal pour eux quand ils parlent de femmes.Jack : Il a raison, peut-être trouvera t’on encore des admirateurs de la grande Samantha CarterSam : Faut pas exagérer quand même, il y a d’autres femmes dans la BaseTeal’c : Pourtant le Docteur Fraiser et vous, alimentaient les fantasmes de beaucoup, j’ai entendu dire que vous étiez numéro 1 dans leur top 5 des femmes à séduire, le Docteur étant la deuxièmeDaniel : Teal’c vous ne dites pas grand chose mais vous entendez beaucoupHammond : Je sais que ce genre de chose a toujours existé surtout dans un milieu aussi fermé. Major, je sais que cela peut-être désagréable d’être dans certaines conversations mais je ne peux malheureusement pas les empêcher au plus donner un avertissement si je surprends de telle chose et encore. Teal’c : Je crois que le personnel évite de parler ainsi en votre présence. Et aussi de parler du Major devant O’Neill ou du Docteur devant Daniel JacksonHammond : Je m’en doute, bref, nous continuons les recherches discrètement.Sam : Pour ce que ça donneHammond : Major, je vous conseille de sortir vous changer les idéesDaniel : Bonne idée, on se fait un resto ce soir ?Teal’c/ Jack : Bonne idéeSam : Mouais

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Hammond : Bon, amusez-vous bien. Au fait Major, Colonel, continuez d’agir comme avant ne prenez pas trop de distance quand même à la Base ça éveillerait les soupçonsDaniel : Attendez, vous êtes ensembles ?Jack : Mon Général vous aviez dit discret, non ?Hammond (gêné) : Je croyais que vos amis étaient au courantSam : Non, vous étiez le premierJack (moqueur): En fait, on ne voulait pas leur direDaniel : Et pourquoi donc ?Jack : Vous êtes trop bavard !Daniel : Non !Jack : Si !Daniel : Non !Teal’c : Félicitation à vous deuxDaniel : Ce soir nous pouvons inviter Janet aussiSam : Daniel, laissez moi lui dire moi-même je sais que vous mourrez d’envie d’aller la voir mais bon !Jack (riant) : Dany et notre bon docteur tout un romanHammond : Je vous laisse dans cette importante discussion, bonne soirée messieurs, Major. Dit il en partant le sourire aux lèvresSam : Je vais voir Janet pour l’inviter Jack : Dans une heure devant l’ascenseur Carter !

Daniel n’arrêtait pas de poser des questions à Jack, où, quand, comment et ce dernier avait un malin plaisir à ne rien dire.Janet accepta l’invitation et fut ravi d’apprendre que Sam et Jack étaient ensemble. Sam en profita pour lui dire qu’avec Daniel, ils feraient mieux de passer la seconde, ils se voyaient beaucoup en dehors de la Base,depuis longtemps et ils ne s’étaient toujours rien passé.

Ils partirent à deux voitures, Janet, Daniel et Teal’c ensembles, Jack et Sam de l’autre côté. Ils avaient choisi un nouveau restaurant, où il passait de la musique. Jack conduisait la voiture de Sam et roulait le plus vite possible, tout en restant dans la légalité. Ils arrivèrent bien sur les premiers sur le parking du resto.

Sam : Tu as faim ou quoi ?Jack (sortant de la voiture pour aller lui ouvrir la portière) : Oui, j’ai très faim dit il en l’embrassant avec fougueSam : Je comprends mieuxJack : Ben, oui à la Base, il faut rester à distance, et je dois faire beaucoup d’efforts pour ne pas te prendre dans mes bras pour t’embrasserSam : Je sais pour moi aussi c’est durJack : C’est pour ça qu’en arrivant les premiers, j’ai un peu de temps pour m’occuper seulement de toi. Sam : J’adore que tu t’occupes de moi sourit elle en l’embrassant à son tour… : Hum, hum, on ne dérange pas ?Jack : Daniel ! Moi,qui pensais avoir encore une bonne dizaine de minutes devant nousJanet : DésoléeTeal’c : Daniel Jackson a été surpris de vous voir partir aussi rapidement, il a insisté pour conduire à la place du Docteur Fraiser pour aller plus viteDaniel : Je comprends votre empressement, vous ne savez pas vous tenir tous les deux !Sam : Daniel, vous êtes un vrai gamin

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Janet : En tout cas, il a été rapideSam : Pour une fois, ce n’est pas le cas pour tout ! se moqua t’elle en entraînant Jack par la main vers le restaurant

Chacun profitait de la soirée, tous s’amusaient. Jack invita Sam à danser pendant que Daniel et Janet expliquaient à Teal’c une coutume terrienne.

Jack : Alors cette soirée ?Sam : BienJack : Tu m’as l’air ailleurs, tout à coup ?Sam : Excuse-moi, je n’arrive pas à oublier cette histoire.Jack : C’est pas grave, à quoi tu pensais exactement ?Sam : Je me demande, si ce n’est pas un coup du NIDJack : NID ? C’est vrai qu’avec eux on peut s’attendre à tout mais là, la méthode serait plutôt étrange.Sam : Pas tant que ça ! Imagine, il s’arrange pour qu’on croie qu’un cinglé me suit, s’ouvrent alors plusieurs possibilités, soit mon moral en prend un sacré coup et on me juge instable, soit je me fais tuer et ma mort est mise sur le dos d’un inconnu me harcelant depuis des moisJack : C’est vrai que c’est une possibilitéSam : J’appellerai Barett demain, il pourra peut-être m’aiderJack : Je n’aime pas l’agent Barett, je ne lui fais pas confianceSam : C’est grâce à lui qu’on t’a tiré d’affaires, pourquoi tu ne lui fais pas confiance, parce qu’il est du NID ?Jack : Entre autres mais aussi parce qu’il s’intéresse trop à toiSam : Mais moi je ne m’intéresse qu’à toi ?Jack : J’adore entendre ça. En tout cas, appelle Barett, tu n’as peut-être pas tortSam : Ouais, j’en ai assez, j’aimerai avoir la paix. Tu te rends compte, j’en arrive à appréhender de rentrer chez moi, pour trouver encore une rose ou un cadeau. L’idée de laisser ma voiture sur un parking et de la retrouver chez moi m’inquiète. Tous les endroits qui me sont familiers sont devenus une source d’angoisseJack : Au moins tu l’admets maintenant. Sam : J’ai l’impression que ma maison est remplie d’un parfum de rose. Jack : Tu veux dormir chez moi ce soir ?Sam : Chez toi ?Jack : J’ai une excellente chambre d’amisSam : Je ne sais pasJack : Nous avons déjà dormi dans un même endroit, même ensembleSam : Pas dans les mêmes conditionsJack : Je vois, tu as peur de ne pas pouvoir résister à mon corps de rêveSam (riant) : C’est en effet une possibilité, Jack ne crois pas que….c’est juste que je veux ne rien précipiterJack : Je suis entièrement d’accord, mais ma proposition est honnête, c’est pour t’éloigner un peu de chez toi. Tu fais comme tu veuxSam : Merci, c’est d’accord, j’accepte ton invitation. Au fait pour parler d’autre chose, je crois que nous devrions ramener Teal’c nous même ce soirJack : Pourquoi ?Sam : Une intuition, peut-être que cela ferait avancer les choses pour Daniel et JanetJack : Je ne sais pas, mais c’est vrai que notre petit scarabée semble plus entreprenant ce soirSam : Et Janet est plus que prête, elle n’attend que DanielJack : Ils sont presque aussi coincés que nous l’étions

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Sam : A une différence près, eux ne risquent absolument rien pour leurs carrièresJack : Allons les rejoindre, Teal’c doit se sentir seul

Arrivant à leur table

Jack : Alors Teal’c, pas trop marre de tenir la chandelle ?Teal’c : Il n’y pas de chandelle juste des ampoules O’NeillDaniel : Une expression Teal’c, juste une expression qui ne convient pas à la situationSam : Cela convient très bien. Teal’c nous rentrons, vous voulez que l’on vous ramène ?Teal’c (Regardant Janet et Daniel) : Volontiers, je crois comprendre ce que veut dire tenir la chandelleJack : Allons-y, vous deux soyez sagesJanet : Vous aussi Colonel, ne vous fatiguez pas trop, votre second et vous !

Chez Jack

Après avoir raccompagné le Jaffa, Jack emmena Sam chez lui. Il lui prêta un t-shirt pour dormir et lui montra la chambre d’amis.Après une discussion et quelques baisers échangés, ils allèrent se coucher chacun de leur côté.

Sam n’arrêtait pas de se retourner, encore et encore, le sommeil ne venait pas. Elle pensait à son fan et essayait de trouver qui cela pouvait être. De temps en temps son esprit l’emmenait sur sa relation avec Jack. Elle se sentait bien avec lui, elle voulait pour cette raison prendre son temps, pour vivre sa relation pleinement sans tout gâcher.

Jack s’endormit assez rapidement, il la savait pas loin et rien que cette idée, le rassurait et l’apaisait. Il était du même avis que Sam, ils devaient prendre leur temps, ils avaient besoin de se découvrir petit à petit dans cette nouvelle configuration. Une chose était sure, il était heureux d’être avec sa Sam.

Vers trois heures, Sam se leva, elle hésita longuement, puis entra dans la chambre de Jack. Celui ci n’entendit pas la porte mais sentie quelqu’un se glisser près de lui. Il se tourna et vit Sam lui sourire timidement.. Il écarta le bras gauche pour l’inviter à s’approcher de lui. Elle ne se fit pas prier et se cala contre son épaule. Elle releva la tête un instant juste pour lui donner un petit baiser et se recoucha contre lui. Jack referma le bras sur sa partenaire et ferma les yeux.Sam ne s’endormit pas mais se sentait plus détendue. Elle resta à l’observer dormir, écoutant sa respiration et s’enivrant de son parfum. Elle sombra dans le sommeil un peu après 5 heures.Jack se réveilla, vers 6H et la regarda, elle était contre lui, elle semblait plus petite qu’elle ne l’était. Il ne savait pas vraiment pourquoi, elle était venu dans son lit mais s’en doutait un peu. Il aurait pu rester des heures de cette façon.Poussée par une habitude militaire, Sam ouvrit les yeux à 6h30 elle vit Jack lui sourire et répondit de la même façon.

Jack : CoucouSam : SalutJack : On a fait un gros dodo ?Sam : Pas vraimentJack (faisant le déçu): Moi qui pensais que tu étais bien contre moi

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Sam (souriant): Mais je l’étais. J’ai peu dormi mais bien.Jack : Je me sens rassuré, si tu n’arrivais pas à dormir, tu pouvais me réveiller pour parlerSam : Non, je t’ai assez dérangé, et j’ai aimé t’observer dormirJack : Tu m’as regardé pendant longtemps ?Sam : La dernière fois que vu l’heure, il était 5h02Jack : Tu n’as presque pas dormi alors ?Sam : C’est pas grave. Ca ne te gêne pas que je sois venu te rejoindre, je ne voudrais pas que tu penses que je m’amuse avec toi après ce que je t’ai dit, que je voulais prendre mon temps ?Jack : Ca ne me gêne absolument pas, au contraire, il n’y a aucun problème.Sam : Tu dois te demander ce qu’il m’a prit ?Jack (souriant): Je le sais, tu voulais simplement que je te protège de mes bras virils et musclésSam (riant): On peut dire ça.Jack : On ne se moque pas s’il te plait. Alors dis-moi, ce qu’il s’est passé ?Sam : Rien de spécial, je n’arrivais pas trouver le sommeil, c’est de plus en plus dur au fil du temps. Je me suis levée pour boire un verre de lait et j’ai eu envie de te voirJack (l’embrassant): C’est une bonne raison, tu as bien fait.Sam : Je dois reconnaître que je suis bien dans tes grands bras, virils et musclés dit elle moqueuseJack : Enfin tu admets que j’ai un corps de dieuSam : Comment vont tes chevilles ?Jack : Plus sérieusement, tu as parlé à Janet de tes insomnies ?Sam : Oui, tu sais cela ne date pas d’hier. C’est parfois plus dur que d’autre, Janet m’a dit de voir avec Mackenzie mais cela n’a rien donné de plus.Jack : Il n’y a rien à faire ?Sam : A part les somnifères non, et je refuse de prendre ça tous les jours, j’en prends quand vraiment je suis épuisée. Si je commence avec ça dans quelques mois, je suis sous anti-déprésseursJack : Je comprends. Comment tu fais pour tenir ?Sam : J’ai toujours eu peu de sommeil depuis l’adolescence, quand je suis entrée au SGC cela a continué c’est devenu pire avec Jolinar. Cependant, je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil et même si Jolinar n’a fait qu’empirer les choses, son métabolisme m’aide à récupérer plus viteJack : C’est sur que la vie qu’on mène ne facilite pas le sommeil et ces derniers mois ont été très difficilesSam : Ca va aller, ne t’en fait pas pour moi. Jack : Je n’y peux rien, c’est comme ça. Je ne peux pas faire grand chose mais je peux t’écouter si tu veux me parler de ce qui t’empêche de dormirSam : Il y a tout un tas de raisons à vrai dire. Et puis…Jack : Et puis quoi ? Dis-moi ?Sam : C’est ridicule, je me prends la tête pour rien…..Je ne sais pas comment t’expliquer…nous en avons discuté…..Jack : Explique-toiSam : C’est cette image, je n’arrive pas à me l’enlever de la tête…..O’Neill….Tu m’as dit qu’il était normal que j’ai eu peur….Mais c’est plus que ça….jamais je ne me suis sentie aussi…Jack : Vulnérable ?Sam : Oui, parfois, je le sens encore sur moi, en train de me toucher, je ne comprends pasJack : Si tu avais été seule, il ne se serait pas arrêté à un baiser Sam, tu le sais

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Sam : Je ne l’ai pas entendu, je n’ai pas réussi à me défendre contre lui, j’ai totalement paniqué.. ;Jack : C’est normal, ne crois pas que c’est de ta faute comment voulais-tu te défendre plus, je te signale qu’un coup de zat n’aide pas beaucoupSam : Il est mort, toute cette peur ne devrait plus exister, je devrais pouvoir retourner dans ma chambre, mais j’ai toujours aussi peurJack (inquiet): Sam, je te fais peur ? Est-ce que tu me crains quand je te touche ?Sam : Non ! Jack c’est de O’Neill dont je te parle, toi et lui c’est différent. Est-ce que tu as déjà ressenti une angoisse chez moi quand nous sommes à deux ? Tu crois que je serais dans ton lit, si j’avais peur ?Jack : Non.Sam : Si je suis venue cette nuit c’est parce que je suis en sécurité avec toi, je me sens bien quand tu es là. La vérité c’est que j’ai peur de ce que pourrait me faire l’homme qui me suit.Jack : Il ne te fera rien, je te le prometsSam : Je te fais confianceJack : Repose-toi encore un peu, il n’est pas tard, on nous attend à la Base qu’à partir de 10hSam : Je n’arriverais pas à me rendormirJack : Ferme juste les yeux et repose toi, même si tu ne dors pas ça te feras le plus grand bienSam (l’embrassant) : Merci Jack

SGC

Sam et Jack sortaient de l’ascenseur, ils se séparèrent Jack alla rejoindre Teal’c qui devait l’attendre en salle de sport et Sam alla voir Janet à l’infirmerie.

Infirmerie

Janet : Salut Sam, un problème ?Sam : Non, je passais te voir pour discuter un peuJanet : Ca tombe bien, j’ai besoin d’une pauseSam : Alors, raconte, avec DanielJanet : Quoi avec Daniel ?Sam (impatiente): Ne fais pas l’innocente, vas-y dis-moiJanet : Nous avons beaucoup discuté, en fait, toute la nuitSam (malicieuse): Juste discuté ?Janet : Bien sur, quoi d’autre ?Sam : Et alors vous en êtes où ?Janet : Il m’a embrasséSam (souriant): Et ?Janet : Je l’ai embrasséSam : Vous êtes ensemble alors ?Janet : Oui, depuis 6h du matin environSam : Génial, c’est pour ça que tu as l’air épuiséeJanet : Je prenais mon service à 7h30, j’ai pas dormi mais je me sens bienSam : Je veux bien te croireJanet (rougissant): Il est 10h15 et il me manque déjàSam : Crois-moi, je sais ce que tu ressens, toi au moins il peut venir t’embrasser, si on vous voit c’est pas graveJanet : C’est vrai, cela ne doit pas être facile pour vous deux

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Sam : Exact mais je suis bien avec lui, en sa présence j’ai l’impression que mes pieds ne touchent plus terre.Janet (souriant): T’es accro ?Sam : Oui et ça me fait peur je me demande si ce bonheur va durer, je n’ai jamais vraiment eu de chanceJanet : Tu verras, tout va bien se passer. Sinon, comment ça se passe entre vous ? Quand je vois dans l’état où tu es et surtout la façon dont vous vous comportez à deux en dehors de la Base, ça doit être chaud.Sam : Ca va, nous nous découvronsJanet (moqueuse): T’as pas l’air d’avoir beaucoup dormi cette nuit toi non plus, on a fait des folies de son corps ?Sam : Janet ! (tout bas) En fait, nous n’avons pas encore…tu vois…c’est récent entre nous et nous préférons attendre un peuJanet : Après toutes ces années, t’arrives à patienter waouh, si mon portable n’avait pas sonné, Daniel et moi…Sam (faussement choquée): Vous êtes des animaux tous les deux ! dit elle en riantJanet : En tout cas, quand je vous vois si amoureux, je me dis qu’une fois que vous serez, comment dire, jetés à l’eau, vous allez être sur un petit nuage tous les deux. Ca va être encore plus dur pour vous de garder vos distances au travailSam : J’avais pas pensé à ça, on verra. Il faut que j’aille bosser, on se voit ce midi. Sois sage avec Dany !Janet : Si je ne le croise pas, pas de problèmes ria t’elle

Sam téléphona à l’agent Barett, celui ci dit qu’il n’était au courant de rien, mais qu’il chercherait.En rentrant chez elle le soir, Sam découvrit encore des roses, Jack lui proposa de passer quelques jours chez lui, elle ne se fit pas prier, elle emporta quelques affaires, et le suivit.

Les jours suivant d’autres cadeaux apparurent, un CD de chansons d’amour qu’elle trouva sur sa voiture en revenant de courses, une carte avec un poème dans son casier à la piscine, et toujours des roses. Son répondeur était toujours chargé de messages mais maintenant l’homme parlait, rien de bien glorieux, il se contentait de prononcer son nom, parfois on entendait une petite musique derrière. Il lui demandait comment elle trouvait les cadeaux.Sam ne l’avait encore jamais eu au téléphone.

Devant le peu d’élément d’enquête, le Général avait décidé que SG1 devait reprendre les missions, moins souvent mais il le fallait.

Sam était soucieuse mais c’était mercredi et Gary devait venir la voir le soir chez elle. Elle était contente de le revoir et de pouvoir lui présenter Jack.En attendant, elle râlait, le débriefing avait duré plus longtemps que prévu et elle était en retard, Gary devait l’attendre.

Voiture de Jack

Jack : T’inquiètes, nous avons à peine 20 minutes de retardSam : Je sais, mais je ne veux pas qu’il parte croyant que j’ai eu un imprévuJack : Tu n’as pas réussi à le joindre sur son portable ?Sam : Non, il est en messagerieJack (jaloux): Tu vas le voir ton Gary

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Sam (posant la main sur sa cuisse): Jack, ne sois pas ridiculeJack : Tu es tellement contente de le revoirSam : C’est normal, il y a longtemps que l’on s’est pas vu. Et puis tu n’as rien dit pour TimJack : Tu étais moins emballéeSam : C’est parce que Tim et moi on se voit le plus souvent possible, bon c’est vrai il y avait un moment cette fois, mais je te jure que j’étais aussi contente de le voir. Jack : MouaisSam : Et puis, il me semble que c’est avec toi que je suis maintenant, eux c’est le passé mais toi mon présentJack : Et ton futur ?Sam : Je ne me vois pas sans toi, JackJack : Ni moi sans toi dit il en l’embrassant profitant d’un arrêt au feu

Quand une voiture klaxonna, ils durent se séparer et continuer leur chemin. Ils arrivèrent enfin devant chez Sam. La voiture de Gary était garée devant, il faisait déjà nuit, mais Sam l’aperçu assis à l’avant. Jack coupa le contact, prêt à rencontrer cet homme si important pour Sam. Elle descendit de voiture suivit de Jack.

Sam : Je t’avais dit qu’il allait s’impatienter, il dort dit elle en s’approchant du véhiculeJack (voyant quelque chose) : Sam, attends n’ouvre pas dit il rapidement

Trop tard, Sam avait déjà ouvert la porte pour réveiller son ami, mais celui s’écroula sur elle, l’entraînant dans sa chute. Sam retint un cri. Machinalement elle tenta de trouver un pouls en vain. Jack la dégagea du corps sans vie et l’aida à se relever. Elle regarda ses mains et sa robe, tout était maculé de sang, elle sentit sa tête bourdonner et s’assis à terre pour ne pas tomber. Son regard se porta alors sur un objet, sans se lever, à quatre pattes, Sam ramassa une rose rouge sur le corps de Gary. Jack appela la Base, puis entoura Sam de ses bras, elle semblait à des milliers de kilomètre, le visage pâle. Les militaires allaient arriver, il fallait que personne ne voie le spectacle, Jack espérait qu’au aucun voisin n’allait sortir.C’est SG1 qui arriva en premier avec Janet, ils emmenèrent Sam à l’intérieur de la maison. Jack discuta un peu avec les soldats et les laissa travailler pendant qu’il retournait près de Sam. Celle ci vit son répondeur clignoter et le fixa. Jack appuya dessus pour écouter le message.

Mess : Tu méritais mieux Samantha, je l’ai fait pour toi, il ne pouvait pas te rendre heureuse. Moi je t’aime

Janet : Sam, dis quelque choseSam (les yeux dans le vide):….Jack (s’asseyant à côté d’elle) : Je suis là, ça va aller dit il en passant un bras sur son épaule pour l’approcher contre lui.

Un bruit dans l’entrée se fit entendre, Daniel vint se mettre de l’autre côté de Sam pour lui prendre la main, tandis que Teal’c se plaça derrière elle pour poser la main sur son épaule, Janet s’assis devant sur la table basse et posa les mains sur les genoux de son amie.Ainsi, aux yeux des militaires, ce n’était pas le Colonel prenant son Major dans les bras mais une équipe soutenant une amie. Jack les remercia d’un sourire.

Jack : Lieutenant, emportez la cassette du répondeur, il a laissé un message

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Lieutenant : Bien, je venais justement sur ordre du Général pour mettre le téléphone du Major sur écouteJack : Installez le matériel dans ce cas

Sam (semblant réagir) : Lucie ! Il faut que je prévienne Lucie, qu’est ce que je vais lui dire ?Teal’c : Qui est Lucie ?Jack : La fiancée de son amiOfficier (arrivant) : Désolé Major, mais vous n’allez pouvoir prévenir personneSam : Quoi ?Daniel : Vous savez sa famille doit être informéeOfficier : Je sais, mais officiellement Monsieur Gary O’Brian est décédé à un feu rouge à l’angle de Rochester. Daniel : C’est à dire ?Officier : Pour les raisons que vous connaissez, il est impossible qu’un corps soit retrouvé devant chez le Major, de plus la victime est connue, on va en parler dans la presse. Donc pour tout le monde Monsieur O’Brian s’est fait agresser à un feu, ses agresseurs lui ont volé son portefeuille et ils ont du paniquer et le tuer.Sam : C’est insenséOfficier : Je suis désolé encore une fois. Major, votre ami n’a jamais mis les pieds ici, vous n’allez prévenir personne, la police locale préviendra sa famille.Jack : Bien, c’est compris, laissez-nous à présentOfficier (au garde à vous) Major, Colonel salua t’il avant de partir

Le lieutenant après avoir fini l’installation du matériel d’écoute, expliqua comment s’en servir avant de partir Tout serait enregistré mais les bandes restaient chez le Major, personne ne devait écouter sans l’accord du Général, seul le repérage des appels était accessible aux experts du SGC. Le Général espérait ainsi protéger la vie privée de Sam et surtout éviter que le NID mette la main dessus, il sauterait sur l’occasion pour tenter d’évincer SG1.

Sam (se levant) : Il faut que je prenne une douche dit elle d’une voix blanche en regardant le sang qu’elle avait sur le corpsJanet : Je vais t’aiderSam : Non merci, je préfère me débrouiller dit elle en montant l’escalierTeal’c : Pour quoi l’officier a dit que son ami était connu ?Jack : C’est un ancien joueur professionnel de Base–ball, il entraîne les Red Socks maintenantDaniel : Je comprends, dans quelques heures tout le pays sera au courant de sa mortJanet : C’est pour ça que le nom de Sam ne doit pas figurer sur les rapports officielsTeal’c : Que peut-on faire pour le Major Carter ?Jack : Rien, juste être là

Sam redescendit une heure plus tard quand le téléphone se mit à sonner. Elle se dirigea vers le combiné en tremblant, Jack mis l’appareil en route, tous purent entendre.

Sam : Carter, j’écouteFemme (pleurant) : Sam, c’est LucieSam : Bonsoir, qu’est ce qu’il y a demanda t’elle en tentant de paraître normaleLucie : C’est GarySam : Quoi Gary ?Lucie : La Police vient d’appeler……Gary….Sam Gary…mort

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Sam (commençant à pleurer) : Je comprends pasLucie : Il a été agressé…Sam tu m’entendsSam : OuiLucie (sanglotant): Il voulait te voir tu sais….On devait se marier….il voulait que tu sois son témoin…Sam dis-moi que c’est un cauchemarSam (pleurant): Je suis désoléeAutre voix : Samantha, c’est Judith la mère de LucieSam : Madame Granger, Lucie..Judith : Lucie n’est plus en état, elle voulait te prévenir absolument, elle savait que Gary et toi étiez prochesSam : Si je peux faire quelque choseJudith : Samantha essai de savoir ce qu’il s’est passé, la Police est restée vagueSam : J’essaieraiJudith : Merci, je dois m’occuper de Lucie, je te rappelle au plus viteSam : Au revoir

En raccrochant Sam n’essayait même plus de retenir de larmes qui coulaient déjà. Jack la prit dans les bras et elle se mit à sangloter. D’un signe de tête à Janet, Jack demanda de l’aide. Le Docteur approcha doucement et injecta un sédatif à Sam. Quelques minutes plus tard, Jack senti le corps de la jeune femme se relâcher, il la porta alors dans sa chambre.

Daniel : Ce Gary, s’était qui pour Sam ?Teal’c : Le Major semble très affectéeJanet : Gary est un ami de longue date, son premier amour pour être exact, enfin le premier véritableDaniel : Je vois. Je n’avais jamais vu Sam comme çaJanet : Elle a toujours su se montrer forte, mais c’est dernier temps la pression est grandeTeal’c : Le Major a subit beaucoup ces derniers moisJanet : Il y a eu d’abord, cette mission où elle a été torturée par Ba’al, ensuite O’Neill qui débarque qui manque de la tuer et qui meure. Les missions qui ont suivi ont été très dures, physiquement et moralement, il y a eu aussi la mort de Jack même si elle n’était pas réelle finalement, pendant 24h Sam a cru qu’il était mort. Et puis ce type qui la harcèle depuis plusieurs mois, maintenant il tue son ami. Sam doit être à boutDaniel : C’est compréhensible, en plus Jack dit qu’elle fait des cauchemars à répétitionTeal’c : Le Major risque de s’inquiéter pour le Colonel aussiDaniel : Pourquoi ?Teal’c : Le message du meurtrier, disait qu’il avait tué Gary O’Brian parce qu’il croyait qu’il était son fiancéJanet : Elle doit avoir peur qu’il s’en prenne à Jack maintenant. Elle ne le supporterait pas.Jack (arrivant et ayant entendu) : Il ne m’arrivera rien, et ne lui en parlez pas. Doc, vous croyez pouvoir arrêter Sam pour quelques jours ?Janet : Le Général ne dira rienJack : Elle a besoin de repos. Daniel : Et vous Jack, comment allez-vous ?Jack : Ca va merci, ça irait mieux si ce type était enfin arrêté.Janet : Vous devriez vous reposer un peu aussi ColonelJack : AprèsDaniel : Nous allons tous rester là cette nuit, comme ça nous serons là au besoinJack : Bonne idée, vous pourrez prendre la chambre de Sam, vous et DocJanet : Elle dort où ?

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Jack : Dans la chambre d’ami depuis qu’O’Neill est venu iciJanet : Je voisJack : Teal’c, il y a un canapé lit dans le bureau la hautTeal’c : MerciJack : En attendant, j’ai besoin de boire un truc, quelqu’un veut quelque chose ?Daniel : La même chose que vousJanet : Moi aussiTeal’c : Un jus de fruit

Teal’c alluma la télé et ils s’installèrent tous devant, surtout pour tenter de décompresser. Un flash spécial les fit réagir

Flash spécial

Nous venons de l’apprendre à l’instant, Gary O’Brian l’entraîneur des Red socks vient d’être assassiné dans le Colorado. Son équipe était en gala officiel dans la ville de Colorado Springs, Gary O’Brian était sorti après la réception pour une raison inconnue. C’est à un carrefour, que des personnes non identifiées, l’on agressé pour lui voler son argent, Gary O’Brian est mort d’une balle dans la tête. Nous présentons toutes nos condoléances à ses proches.

S’en suivit un récapitulatif de toute sa vie. Quelques photos lors de remise de médailles ou de coupes, couvraient l’écran.

Daniel : Ca fait à peine trois heures qu’il est mort et tout le pays est déjà au courant, si Sam voit ça…Janet : Malheureusement, je doute qu’elle puisse y échapperJack (se levant): Je vais la rejoindre, faites comme chez vous.Teal’c : Le Colonel O’Neill est très soucieuxDaniel : Normal, jusque là, le type ne s’était jamais montré violent, là il a commis un meurtre. Sam risque sa vie s’il décide qu’il ne veut plus attendre

Jack s’allongea à côté de Sam, il caressa ses cheveux en soupirant. Décidément le sort s’acharnait sur elle depuis plusieurs mois. Il l’approcha de lui afin qu’elle sente sa présence. Le sédatif empêchait qu’elle se réveille et s’était tant mieux. Elle avait besoin de ça, sinon elle ne pourrait pas tenir.

Le lendemain Jack apporta un petit déjeuner sur un plateau pour Sam. Quand il entra dans la chambre, il l’entendit pleurer. Il la berça quelques minutes et lui proposa un café. Il la laissa prendre une douche et descendit rejoindre les autres. Un sourire apparu sur ses lèvres quand il vit Janet donner amoureusement un bout de croissant à Daniel, qui avançait la bouche vers le gâteau en la regardant tendrement.

Jack : Et votre régime Daniel ?Daniel (rouge) : C’est vous qui avez des problèmes de cholestérol pas moi !Janet : Bonjour Colonel, comment va t’elle ?Jack : Pas très bien, elle descend dans un instant. Où est Teal’c ?Teal’c (arrivant) : Ici, je suis allé ramasser le journal du Major, regardez, il y avait encore une rose avec

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Jack : Mais c’est pas vrai !Teal’c : J’ai rattrapé l’enfant qui jette le journal, il m’a dit que quelqu’un avait laissé 10 billets sur son vélo avec un mot disant de glisser la rose avec le quotidien Daniel : Où est le mot ?Teal’c : Aux ordures, les éboueurs sont déjà passé malheureusement Sam : Bonjour tout le mondeJanet : Sam, comment tu te sens ?Sam : Je vais bien répondit elle sans convaincreJack (donnant discrètement la rose à Teal’c) : Le Général te donne quelques joursSam : D’accord. Inutile de cacher la fleur JackJack : DésoléSam (ouvrant le journal) : Ils n’ont pas perdu de temps, ça fait déjà la une constata t’elle en voyant l’article sur la mort de Gary.

Le téléphone sonna, elle soupira, mit l’écoute en route et parla

Sam : Carter… : Sam, c’est Tim, j’ai appris ce matin, comment tu vas ?Sam : D’après toi ?Tim : Sam, tu…Sam (le coupant): Tim, je te rappelle dans une minute, à tout suite dit elle en raccrochant.

Elle s’excusa emprunta le portable de Jack et appela son ami, elle voulait une conversation privée, que tout le monde n’entende pas. Aucun ne s’en offusqua

Le téléphone n’arrêtait pas sonner, Sam en avait plus qu’assez, elle décrocha une dernière fois se promettant de mettre le répondeur ensuite

Sam : Carter !…. : C’est DavidSam (pas surprise) : Bonjour DavidDavid : Je suis navré Sam, je viens d’apprendre. C’est terrible, je lui ai parlé, il y a peu encoreSam : Je sais moi aussiDavid : Je ne vais pas te déranger plus, on se voit aux obsèques. Contre vents et marée…Sam (continuant): Dans la joie et dans la tristesseDavid : Vivant ou mortSam/David : Je suis là pour toiSam : Merci David, au revoir.

Sam raccrocha et ne prêta aucune importance au regard que Jack lui envoyait, il ne comprenait pas pourquoi David avait téléphoné et encore moins pourquoi Sam ne semblait pas choquée. Cependant il ne dit rien. Teal’c lui ne se gêna pas

Teal’c : Quel est donc ce poème Major, si je peux me permettre ?Sam : Ce n’est pas un poème Teal’c, ce n’est qu’une phrase faite par des enfants pour se déclarer leur amitié. Une promesseDaniel : Contre vents ?Sam : Contre vents et marées, dans la joie et la tristesse, vivant ou mort, je suis là pour toiJack : David, Tim et toi ?Sam : Oui, une sorte de dérivé de « pour le meilleur et pour le pire… » Un mariage d’amis.

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Teal’c : C’est très joliSam : Merci. Les obsèques auront lieu après demain. Jack ?Jack : Bien sur, je viendrais avec toi Sam : Merci.Janet : Nous allons vous laisserSam : Merci d’être venu, je reprendrais le travail après l’enterrementDaniel : Où est-ce ?Sam : Vancouver, il est originaire de la basTeal’c : Prenez soin de vous.

Jack resta avec elle tout le temps, ils partirent le lendemain pour le Canada, ils passeraient la nuit la bas. Il ne savait pas trop quoi faire pour Sam, elle gardait du mieux qu’elle pouvait un air imperturbable, mais elle avait tant de tristesse en elle que Jack en souffrait.Dans les dernières volontés de Gary, Sam se voyait offrir un chalet à Vancouver, à cette annonce, elle versa quelques larmes mais fit un petit sourire. Jack vit même la fiancée de Gary approuvant de la tête et lui serrer la main.Gary O’Brian demandait aussi, que ses amis concernés portent leurs uniformes, un message se voulant drôle, disait qu’il voulait qu’on le croie important et entouré de gens respectables.Après la lecture du testament, la cérémonie d’enterrement commença. Pendant la messe, Sam garda la tête baissée. Jack lui prit la main pour suivre le convoi mortuaire jusqu'au cimetière, quand il arrivèrent, Sam le lâcha, il comprit la raison quand il vit une horde de journalistes prenant des photos ou filmant. Tim prit la main de Sam en faisant signe à Jack qu’il s’en occupait, Jack le remercia. David s’approcha et fit de même, Jack n’apprécia pas du tout ça mais encore une fois Tim lui fit signe que tout allait bien. D’ailleurs Sam n’avait rien dit.

Une réception eue lieu juste après, la fiancée du défunt n’arrivait pas à se calmer, Sam discuta un moment avec celle ci jusqu'à ce qu’un médecin lui donne de quoi de calmer et l’envoya se reposer. L’équipe de Base-ball était là aussi, le Capitaine s’approcha de Sam et Jack

Capitaine : Bonjour, je crois que vous êtes Samantha CarterSam : Oui, en effet, voici Jack O’NeillCapitaine : Enchanté, je suis Andrew Johns. Gary nous parlait souvent de vous, il était content d’aller à Colorado Springs pour vous voir. Il avait raison vous êtes aussi belle qu’il le prétendait. Je tenais à vous dire qu’il tenait beaucoup à vousSam : MerciHomme : Andy, serait-ce la jeune femme dont il nous parlait ?Andrew : Oui, Mle, je vous présente Hank BurtonHank : Ce vieux fou de Gary ne mentait pas alors, il prétendait que vous étiez la plus jolie et la plus intelligente des militaires qu’il connaissaitJack : Il n’avait pas tortAndrew : On le taquinait ces derniers jours en lui disant que s’il vous présentait à l’équipe, l’un d’entre nous vous séduiraitHank (imitant Gary) : Si l’un d’entre vous l’ennui, il aura à faire à moi, faites donc encore dix tours de terrain bande de perversSam (souriant) : C’est tout lui. Excusez-moi, je dois vous laisser dit elle en partantJack (la suivant) : Sam, ça va aller ?Sam : Je veux rentrerJack : Ok, je vais me charger de tout, tu devrais aller dire au revoir à tes amis

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Le lendemain ils étaient rentrés au SGC, Sam était à l’infirmerie pour un contrôle pendant que SG1 et le Général étaient dans le bureau de ce dernier en train de discuter. Sam les rejoignit peu après et fut surprise de constater, qu’ils avaient tous de quoi manger et étaient sur une table installée pour l’occasion.

Sam : Mon Général, MessieursHammond : Asseyez-vous, prenez de quoi mangerSam : Qu’est ce qu’il se passe ?Jack : Assied toiSam (suspicieuse): J’aime pas ça, on pique nique dans votre bureau Général, Jack me tutoie alors que nous sommes à la Base. Je veux savoir ce qu’il se passe ?Hammond : Ici, personne ne peut entendre, donc que le Colonel vous tutoie n’est pas grave, quant au repas, c’est juste pour que la discussion soit plus amicale, il n’y a rien d’officiel dans ce que nous allons direDaniel : Ne vous inquiétez pas SamSam : Facile à direHammond : L’agent Barett a téléphonéSam : Et ?Daniel : Ca ne vient pas de chez euxTeal’c : Nous pensons à d’autres pistesJack : Ecoutes, l’enquête auprès du personnel ne donne rien, il faut envisager d’autres possibilitésSam : Lesquelles ?Jack : nous avons toujours émis l’hypothèse qu’il s’agissait d’un militaireSam : Oui parce que la façon de faire est très professionnelleJack : Sam, tu as été élevée dans un monde militaire, ce que je vais te dire risque de te déplaire mais il est possible que ce soit un de tes proches. Et puis c’est possible aussi que cela ne soit pas un militaire mais quelqu’un qui les côtoie beaucoup et depuis longtempsSam : Ne tourne pas autour du pot, Jack à qui tu penses ?Jack : DavidHammond : Major, qui est ce David ?Sam : David TalbotHammond (étonné): Le David?Sam: OuiDaniel: Vous connaissez?Hammond : Bien sur, j’ai travaillé avec son père. Si je me souviens bien, David Talbot, Tim Robins et vous formiez le trio infernalSam (sourire nostalgique): Je plaide coupable, GénéralTeal’c : Le trio infernal ?Hammond : C’est trois là, en on fait voir de toutes les couleurs à tout le monde. Je ne compte plus le nombres de bêtises qu’ils ont faits. J’ai travaillé avec leur père à chacun. Il me semble que vous étiez très proches ?Sam : Exact Mon Général, je les ai toujours connus.Teal’c : Et ce David Talbot est une menace ?Sam : Non !Jack : Attends Sam, je ne suis peut-être pas le plus objectif mais ce type t’a fait des avances devant moi, en plus il n’avait pas l’air ravi que tu le repoussesHammond : Major ?Sam : C’est vrai mais cela n’a rien à voir

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Daniel : Vous êtes sure de lui ?Sam : OuiJack : Mais Sam (le coupant) : David a déjà eu un comportement désagréable avec moi mais il ne ferait jamais ça, en plus Gary était son amiHammond : Major, David a quels genres de comportement avec vous ? (entendant frapper) entrez !Janet : Désolée du retardHammond : Asseyez-vous. Major ?Daniel : Racontez-nous votre relationSam : Comme on vous l’a dit, nous nous connaissons depuis de nombreuses années. Nous sommes amis, David et moi ne sommes plus en très bons termes cependant. Janet : Sam, sois plus claire !Hammond : Sam, racontez-nous, ce qui s’est passé avec ce David, rien ne sortira d’ici.Sam : Très bien, le problème remonte à l’époque de mes 20 ans environ. Il y avait Tim, David et Moi. Tim et moi avons eu une relation, David n’a rien dit mais quant au bout de 2 ans je me suis séparée de Tim, David m’a dit qu’il était amoureux de moi. Je lui ai dit qu’il n’était qu’un ami et voilà. Nous avons prit chacun des routes différentes mais nous nous voyons tous souvent, David lui continuait à me faire des avances, certain de mes petits amis n’ont pas apprécié et sont partis. Et puis David nous a présenté une fille, ils allaient se marier. J’étais son témoin avec Tim. Alors que j’étais entrain d’ajuster son nœud papillon pour la cérémonie, David m’a dit que je n’avais qu’un mot à dire et il annulait tout !Janet : Juste avant le mariage ?Sam : A peine une heure avantJack : Il est cingléSam : J’ai prit ça à la plaisanterie, pensant qu’il était nerveux. Mais il m’a dit qu’il m’aimerait toujours. Bref, j’ai filé juste après l’église, j’ai prétexté un malaise. Je ne l’ai plus revu pendant longtemps après, juste des cartes d’anniversaires, de Noël…Quand il a divorcé, il est revenu à la chargeDaniel : Ca a duré longtemps ?Sam : Jusqu'à ce que je rentre au SGC, j’ai profité de l’opportunité pour qu’il n’ai plus mon adresse ni mon numéro. Il ne se doutait pas que j’étais dans le même Etat que lui. J’ai été tranquille deux ou trois ans et je l’ai revu quand le centre commercial a flambé, David est pompier, il travaillait làJack : Il a recommencé à t’ennuyer ?Sam : Non, il m’a juste demandé des nouvelles et où je vivais. Il m’a promis de me laisser tranquille. Je ne l’ai revu qu’il y a peu, Jack tu étais avec moiHammond : Je crois que le Colonel a raison, il doit faire parti des suspectsSam : David ne me ferait jamais de mal, il a toujours était correct avec moi, d’accord ses paroles ne sont pas toujours choisies mais il ne m’a jamais menti.Janet : Il t’a dit quelque chose aux obsèques ?Sam : Non, il s’est juste excusé pour notre dernière rencontre, c’est tout. Teal’c : Vous êtes toujours amie avec lui ?Sam : Plus comme avant mais dans les coups durs, il est là pour moi et inversement tout comme Tim. Nous savons laisser nos problèmes pour soutenir les autres. Je suis certaine que David n’y est pour rien, son travail est de sauver des vies pas de tuer !Hammond : Je comprends mais nous vérifierons discrètement son alibi. Bien à part lui Major quelqu’un d’autre ?Sam : J’en sais rienJack : Ce Peter à qui tu as dit que tu partais au Tibet ?

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Sam : Peter Shanahan, un flic de San Diego c’est un ami de MarcHammond : Nous vérifierons égalementSam : Si on doit vérifier toutes les personnes qui me sont proches…Daniel : Vous devez avoir eu pas mal de petits amis, ça fait du boulotSam (sèche): Vous avez de la chance les trois quart sont déjà morts !Daniel : Désolé SamSam : C’est moi. Je sais que dans mes relations, il y a beaucoup de cinglé mais je ne pense pas qu’il faille chercher làJanet : Il n’y a personne que tu as repoussé à qui tu penses ?Sam : Je ne vois pas, je sors très peu, c’est à la Base que je vois le plus de mondeHammond : Réfléchissez, notez ce qui vous vient en tête

Sam resta toute la journée dans son labo, elle étudia des objets rapportés par d’autres équipes et s’arrangea pour voir personne. Elle était contrariée que l’on puisse penser à David. Bon, d’accord leurs rapports étaient plutôt bizarres, mais jamais il n’avait était déplacé. En plus David a toujours répondu présent quand il le fallait.

Chez Sam

Comme à chaque fois qu’elle rentrait chez elle, une rose l’attendait, ainsi qu’une multitude de messages. Elle se refusa d’écouter. Elle fit un peu de ménage pour se détendre, ce genre d’activité la calmait.

Jack se demandait pourquoi il ne l’avait pas vu de la journée, en plus elle était rentrée sans lui dire. Elle devait être en colère que l’on soupçonne un de ses amis. Jack n’arrivait pas à avoir confiance en ce David, c’est sur il n’appréciait vraiment pas qu’il fasse des avances à sa Sam mais il fallait se faire une raison, il était le suspect idéal. Il alla chez elle

Sam (ouvrant la porte) : EntreJack : Tu m’en veux ?Sam : De quoi, de penser que David est un meurtrier ou de me faire raconter ma vie à tout le monde ?Jack : Ouais, je vois t’es fâchéSam : Que tu n’aimes pas David, je comprends mais l’accuserJack : Je ne l’accuse pas, je dis qu’il faut vérifier son emploi du temps, on ne sait jamaisSam : Vous faites erreurs, il n’y est pour rien, tu verras que j’ai raisonJack : Et puis, j’avoue que je ne comprends pas. Quand tu l’as revu, tu n’étais pas contente et même mal à l’aise et hop il te téléphone comme si de rien n’était et vous discutez comme si tout était normalSam : Non, c’est pas normal, notre ami est mort, Jack ! Nous avons le droit de mettre des soucis futiles de côtés non ?Jack : Excuses moi, je me méfie de lui c’est toutSam : Je ne te demande pas de l’aimer ou de comprendre, je te demande de me faire confiance, c’est toutJack : J’ai confiance en toi, Sam admet que tu n’es pas objective, si tu n’étais pas concernée, tu ferais une enquête sur DavidSam : Je sais que tu as raison mais….S’il te plait fait en sorte que cela soit discret comme enquêteJack : Promis, tu ne m’en veux plus ?

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Sam : Je ne t’en ai jamais voulu, c’est à moi que j’en veux, si nous n’avions pas prit de retard Gary ne serait pas mortJack : Avec des Si on refait le monde Sam, tu n’y es pour rienSam : Pourquoi, il n’avait rien fait ?Jack (la prenant dans ses bras) : Je ne sais pas. Tu veux venir chez moi ?Sam : Non, il faut que je reste ici, si je continue à fuir cet endroit, cela va être de pire en pire. Reste, toiJack : Ok, tiens j’ai un petit truc pour toiSam : C’est quoi ?Jack : Rien de bien précieux (sortant un objet) : Tiens, c’est la clé de chez moi, viens quand tu veux, à n’importe quelle heureSam (l’embrassant) : Merci, c’est un cadeau très précieux Jack. Et le porte-clés est joli dit elle en regardant la petite étoile porte photo qui retenait la cléJack : Tu ne trouve pas que cette photo de nous est belle ?Sam : Je l’adore, je te donnerai aussi ma clé mais le porte clé tu l’auras plus tard, je dois le choisir avec goûtJack : T’embête pasSam : J’y tiens, j’ai déjà une idée

Après quelques baisers échangés, ils préparèrent le dîner tout en discutant.

Jack : Tu n’as pas écouté tes messages ?Sam : Non, j’ai pas envie, plus tard, par contre, je vais ouvrir mon courrier dit elle en attrapant les quelques enveloppes sur la table.Jack (la voyant pâlir) : Sam, qu’est ce qu’il y a ? C’est ce type ?Sam : Non, c’est la lettre du notaire pour Gary, il m’envoi les documents pour le chalet ainsi que la clé répondit elle en séchant quelques larmes qui coulaientJack : Tu sais pourquoi il t’a légué ça et pas à sa fiancée ?Sam : Il m’a toujours dit que ce lieu m’appartiendrait un jour et que même s’il avait une femme et des enfants, le chalet serait à moiJack : Sa fiancée avait l’air d’accord mais sa famille ?Sam : Gary n’avait plus de famille tout revient à Lucie sauf çaJack : Parle-moi plus de lui, raconte-moi votre histoireSam : Avant que je le rencontre, je m’étais inscrite sur une liste d’étudiants donnant des cours de soutiens, malgré mon jeune âge, je pouvais donner des cours à des plus âgés. Mon premier élève s’appelait Gary, un dernier année je devais lui donner des cours de math. (souriant) Je me souviens de sa tête quand il a débarqué

***Flashback

Un jeune homme d’environ 22 ans, portant le blouson aux couleurs d’une équipe de Base-ball sonna à la porte d’une maison, celle ci se trouvant dans une Base militaire. Une jeune fille d’environ 16 ans, blonde lui ouvrit

Gary : BonjourSam : Salut, je peux vous aider ?Gary : Je pourrais voir ton frère ?Sam : Marc ?Gary (lisant un papier) : Non, SamSam : Je suis Sam

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Gary : Il doit y avoir erreur, je viens prendre des cours de math, tu as quoi, 15 ans, ils ont du se tromperSam : Tu es Gary O’Brian ?Gary : OuiSam : Entre, il n’y a pas d’erreur, je suis Samantha « Sam » Carter, et j’ai 16 ansFin flashback

Sam : Le pauvre, il se sentait nul, une gamine lui donnant des cours.Jack : J’imagine sa surpriseSam : Il a du se rendre à l’évidence, non seulement j’avais le niveau mais en plus il progressait. Nous sommes devenus amis. Pour nouvel an, il avait invité des copains à Vancouver dans le chalet, mon père a accepté à ma grande surpriseJack : Ah oui ?Sam : Papa pensait qu’il était moins dangereux pour moi que les garçons de mon âge. Bref, nous sommes partis à 10 dans ce chalet, Tim et David étaient là. Au début j’étais enchantée et puis cette fille, n’arrêtait pas de lui tourner autour, cela me rendait malade, je me suis rendu compte que Gary comptait beaucoup pour moi et lui me voyait comme une enfant. J’ai rien dit et je me suis laissé dragué par un autre mec. Quand Gary a vu ça, il m’a entraîné dehors, et il m’a fait un sermon du genre : T’es inconsciente, à quoi tu joues, t’es sous ma responsabilité, t’es qu’une gamine…Jack : Le coup du grand frère ?Sam : Oui, j’ai répondu que je faisais ce qu’il me plaisait que cela ne le regardait pas que lui avait cette fille et que je ne le surveillais pas. Il m’a encore traité de gamine, en me disant que je ne savais pas ce que je faisais, j’étais furieuse, j’ai crié que j’en avais marre qu’il me traite ainsi que l’autre au moins ne me rabaissait pas qu’il était gentil, j’ai hurlé, je ne suis pas ta propriété, encore moins ta sœur. Il m’a embrasséJack : Il était jalouxSam : Ne m’en parle pas. Quand il s’est reculé, il avait l’air effrayé, Gary à toujours eu un problème à propos des différences d’âges, en plus là, j’étais mineure. Il est parti comme un fou. Le lendemain il s’est excusé, disant que cela ne se reproduirait pas, je lui ai dit dans ce cas, je pars et trouve toi un autre prof.Jack : Que s’est il passé ensuite ?Sam : Une semaine plus tard, il était devant chez moi avec des fleurs, heureusement y’avait que moi à la maison ! Il m’a dit que je lui manquais, que je devais comprendre que pour lui s’était dur à admettre, que j’étais jeune. Je lui ai dit si t’es la pour me dire ça, casse-toi. Il a murmuré, je ne peux pas Sam, j’ai besoin de ta présence, je veux être avec toi. Il m’a demandé l’autorisation de m’embrasserJack : Et tu lui as dit ouiSam : Oh que oui ! Cela n’a pas forcément été simple entre nous, la différence d’âge l’effrayait, il avait peur d’aller trop vite, trop loin, de mon père…. A Pâques nous sommes retournés dans le chalet cette fois à deuxJack : Jacob étais toujours d’accord ?Sam : Il croyait que l’on partait encore à plusieurs en plus je ne lui avais pas dit pour GaryJack : Ton Gary n’était pas très sérieux d’emmener une ado dans un chalet, seulSam : Il croyait que mon père savait, sinon il n’aurait pas voulu. Quand il l’a su quelques semaines plus tard, je ne te raconte pas l’engueulade, Gary était furieuxJack : J’imagine, il risquait grosSam : Pourtant, si s’était à refaire, je ne changerais rien. C’est dans ce chalet que nous avons…. Tu vois….C’était une première pour moi et j’en garde un merveilleux souvenir. Quand je pense à certaine de mes amies qui ont passé le cap sur le siège arrière d’une

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voiture…je serais toujours reconnaissante à Gary, pour ce qu’il a fait, il a été patient, prévenant et a fait les choses bienJack : Je comprends l’importance de ce chalet dans votre relationSam : C’est là qu’il m’a embrassé la première fois, que nous avons fait l’amour ensemble et c’est aussi là que nous nous sommes séparés.Jack : Ca a du être durSam : Oui, mais c’était mon choix aussi, lui on lui proposait d’entrer dans une nouvelle équipe et ses études étaient finies. Moi je voulais entrer à l’Académie militaire, il m’a dit que je pouvais aller à la fac dans la même ville que lui mais je ne voulais pas. Finalement, nous avons pris la seule décision qui convenaitJack : La séparationSam : En effet, nous avons passé un dernier week-end en amoureux et nous nous sommes quittés. Il n’y a eu aucune rancunes tout c’est bien passé, c’est là qu’il m’a « offert » le chalet. Nous sommes toujours restés en contact, au début souvent puis lentement juste de temps en temps pour avoir des nouvelles.Jack : Je saisis l’importance qu’il a à tes yeuxSam : Je voulais qu’il te connaisse, quand je l’ai eu au téléphone un peu avant sa mort, je lui ai parlé de toi. Il voulait te rencontrer, il savait l’importance que toi tu as dans ma vie.Jack : J’aurais aimé le connaître aussi. Dit il en la serrant contre luiSam (pleurant) : Il me manque, c’est idiot, on ne se voyait pas souvent…mais il me manque terriblementJack : Je sais, avant tu savais que tu pouvais le voir mais maintenant…Je me sens ridicule d’avoir été un peu jaloux dit il en s’asseyant dans le canapé en entraînant Sam pour qu’elle reste contre luiSam : C’est pas ridicule, j’aurais sûrement eu la même réaction que toi dans le cas inverse. Gary était spécial pour moi, mais il y a longtemps que je n’ai plus que des sentiments amicaux pour lui. Il a une place importante, aujourd’hui ce que je ressens pour toi est tellement plus fort que tout ce que j’ai connu jusqu'alors…

Ne la laissant pas finir, Jack s’approcha d’elle et l’embrassa, l’entendre dire ça, le rendait heureux, il était très touché.Pour mieux répondre à ce baiser, Sam s’installa à cheval sur lui, un frisson la parcouru quand elle sentit les mains de Jack passer sous son t-shirt. Il quitta un instant ses lèvres pour parcourir son cou. Alors que Sam allait l’embrasser avec plus de passion, le téléphone se fit entendre. Le couple s’arrêta de bouger sans pour autant se séparer, attendant que le téléphone cesse, mais la sonnerie insistait.

Jack : Tu devrais répondreSam (se levant) : Oui (mettant en marche l’écoute) Carter !Voix : Sa man tha, Sa man thaSam : Qui êtes vous ?Voix : J’aimerais être prêt de toi, sentir ta peau glisser sous mes doigts, pouvoir toucher tes lèvres avec les miennes. Te sentir frissonner sous mon corps, que tes mains courent sur moiSam : Ca suffit ! Aie au moins le courage de te montrer, au lieu de t’exciter au téléphone, à moins que tu ne sois pas capable d’autre chose ?!Voix : Pas tout de suite, bientôt dit il en raccrochantJack : Tu n’aurais pas du le provoquerSam : C’est la seule manière qu’il se montreJack : Ce type est un malade, j’espère qu’ils l’ont repéré. Il s’approche de plus en plus, j’ai peur qu’il ne se contente plus de fantasmer sur toi.

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Sam (frissonnant) : Je ne lui avais jamais parlé, j’aurais aimé ne pas le faire et surtout ne pas entendreJack : Tu devrais manger un truc et aller dormirSam : Pour l’instant, je débranche ce téléphone. Comme douche froide rien de mieux qu’un pervers au bout du fil. Je suis désolée, JackJack : Ne t’en fait pas. Dit il l’embrassant délicatementSam (entendant un bip) : Décidément, tout le monde s’y met (regardant son écran d’ordinateur) L’appel viendrait de Hong Kong, super en plus il sait comment dérouter la ligne !Jack : On va l’avoir, ne t’inquiètes pasSam : Oui.

Après avoir dîné, Sam monta se coucher, Jack la rejoignit peu après et ils restèrent l’un contre l’autre chacun perdu dans ses pensées.

Le lendemain après être passé à la Base porter les cassettes audio des conversations téléphoniques, Sam se rendit à un rendez-vous en ville, tandis que Jack alla faire un tour à la patinoire. SG1 avait le week-end et tous voulait en profiter

Chez Sam

Quand Sam revint, Jack était déjà chez elle. Il était passé la chercher pour l’emmener se balader et pique niquer dans la forêt. Sam avait l’air de mauvaise humeur, elle entra jeta son courrier sur la table.

Jack : Tu sors du coiffeur, j’aime bien cette nouvelle coupeSam (froide): MerciJack : Qu’est ce qu’il se passe ?Sam : Tu ne devineras jamais qui j’ai rencontré au salonJack : Un Nox ?Sam : Nancy !Jack (grimaçant): Oh, elle t’a parlé ?Sam : Parlé, tu plaisantes, elle m’a encore raconté pour l’autre soirJack : Cette fille est une cingléeSam : Jack, est ce que tu me l’aurais dit, qu’elle t’avait embrassé, si je n’avais pas vu et si elle ne m’avait rien dit ?Jack : Non dit il (pensant) j’aurais mieux fait de me taireSam (élevant la voix): Et pourquoi ?Jack : Parce que ça ne servait pas à grand choseSam : Ah oui, tu trouves ?Jack : C’est pas importantSam : Tu n’aimerais pas savoir s’il m’arrivait la même chose ?Jack : Tu me le dirais ?Sam : OuiJack : J’en suis pas si sûreSam : Tu devrais, imagine un peu que je vous ai vu et que tu ignores tout, qu’aurais-je pensé. Et si j’ignorais tout et qu’aujourd’hui Nancy m’en parle, que devrais-je en déduire ? Que tu me mens ou que tu y accordes de l’importance ?Jack (secouant la tête): Tu dis n’importe quoi

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Sam : Jack, j’ai passé plus d’une heure chez le coiffeur avec cette femme qui m’a raconté en long en large et en travers vos galipettes.Jack : Tu plaisantes ?Sam : D’après toi ?Jack (furieux): Je vais la tuer. Sam, quoiqu’il en soit, si je ne te parlais pas du fait qu’elle se soit jetée à mon cou, ce n’est pas parce que j’ai apprécié. Et Nancy fait parti de mon passéSam : Je ne te le reproche pas, par contre, je me serais bien passé des détails de votre relation.Jack : J’imagineSam : Je ne te reprocherais jamais ton passé, j’en ai un, mais j’ai entendu des choses qui m’ont fait mal, je ne devrais pas et pourtant je n’y peux rienJack : Comme quoi ?Sam : Tu dois bien t’en douterJack : Dis-leSam (s’asseyant dans le canapé) :Elle m’a donné la date de votre première nuit, je n’avais vraiment pas envie d’entendre çaJack : J’ai compris. Laisse moi t’expliquer un peu. Ce soir là, c’était l’anniversaire d’un copain, il faisait une fête. J’ai bu plus que de raison cette fille est venue me parler, je ne sais pas très bien ce qu’il s’est passé ensuite, je ne me souviens pas. Je sais que je me suis réveillé à ses côtés. Sam : J’ai pas envie de savoirJack : Je ne cherche pas d’excuse, je veux que tu comprennes. Cette après midi là, devant plusieurs personnes, nous nous sommes avoués avoir des sentiments l’un pour l’autre, et il nous fallait faire comme s’il n’y avait rien. Je déteste Anise pour çaSam : Tu m’en veux d’avoir dit qu’il ne fallait pas que cela sorte de la pièce ?Jack : Non en venant te détacher de cet appareil, j’avais l’intention de te dire la même chose.Sam : Savoir que tu avoues avoir des sentiments pour moi et que quelques heures plus tard, tu couches avec elle….je sais que nous avions fait un choix mais c’est dur à entendreJack : Laisse moi continuer. Je ne suis pas un saint, tu le sais mais les filles d’une nuit savaient qu’il n’y aura rien de plus, je leur faisais comprendre. …Nancy voulait plus. Je ne suis pas très fier de moi, je me sentais coupable vis à vis de toi et je ne voulais pas passer pour un salaud, j’ai continué à la voir, je me suis dit que peut-être c’était la solution pour m’étourdire, pour ne plus penser à toi. Sam : Ne plus penser à moi répéta t’elle tristementJack : La vérité, c’est que c’était pire. Avant le test Zatark, je savais que je ressentais plus pour toi que de l’amitié t’entendre dire que pour toi s’était pareil m’a totalement déstabilisé. Sam : Tu t’es consolé en quelque sorte ?Jack : J’ai fait une grosse erreur, je n’ai jamais rien ressenti pour cette fille, je ne savais pas comment faire pour la quitter, quand j’ai su qu’elle était mariée, ça été simple. Si je pouvais revenir en arrière, les choses seraient différentes. Aujourd’hui, je suis le plus heureux des hommes avec toi. Sam, quand je te dis que je ne te raconterais pas si une fille se jetait à mon cou, ce n’est pas pour l’importance que j’y accorde, c’est parce que je ne veux pas te blesser en quoi que ce soit. Nancy est l’exemple vivant, de ce que je voudrais que tu ignoresSam : Même si je ne veux pas tout savoir, il y a des choses que tu dois me dire, l’apprendre de quelqu’un d’autre me blesserait davantage. Jack : D’accord, je suis vraiment désolé pour toutSam : Moi aussi, je crois que je vais changer de coiffeurJack : Tu m’en veux beaucoup ?Sam : Non, je suis triste d’avoir laissé faire les choses de cette façon, nous avons perdu énormément de temps tous les deux, ces dernières années nous nous sommes fait du mal

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Jack : Il ne faut pas regarder en arrière, l’important c’est aujourd’hui et demain crois-moi, je compte rattrapé tout le temps perdu.

Le lendemain SGC

Jacob Carter arrivait en souriant, il salua le Général, serra la main de Teal’c, Daniel et Jack, puis il embrassa sa fille.

Jack : Alors, c’est quoi la mauvaise nouvelle ?Hammond : Colonel !Jacob : Laisse le, sachez que je ne suis pas là pour le travail, j’avais un peu de temps pour venir voir ma fille, j’ai deux joursSam : Bonne nouvelleJack : MouaisDaniel : Jack, vous voyez toujours le pireJacob : Il n’empêche que pour vous Jack j’ai une mauvaise nouvelleJack : Je m’en doutais !Jacob : SG2 sont venu sur le site Alpha, le Capitaine Dobbs, m’a dit que les Lakers avaient perdu, vous me devait un repas !Jack : Dobbs va m’entendre, très bien je vous invite chez moi, vous aussi Général et les autres bien entenduJacob : J’adore le BordeauxSam : Papa !Jacob : Il a perdu, je veux un vrai repas pas des pizzas ou des spaghettis, la cuisine me manque sur ma planèteJack : En plus il mange pour deux !

Jacob prit des nouvelles de sa fille, il appris donc l’existence de l’homme à la rose rouge et la mort de Gary.

Lendemain chez Jack

Sam était en train de finir de préparer le dessert, pendant que Jack rangeait le reste de la pièce.

Jack : J’espère que ton père appréciera çaSam : Je pense, alors tu vois que j’avais raison, maintenant tout et prêt et nous avons encore du temps.Jack : Je reconnais que tout faire à la dernière minute n’est pas des plus intelligent mais c’est une habitudeSam :Là au moins c’est faitJack (s’approchant) : Finalement tu n’as pas tort, j’ai du temps pour m’occuper de toi

Jack la fit reculer dos à la table et l’embrassa, elle intensifia le baiser. A ce moment là revint à la mémoire de Jack une phrase, que son double avait écrit à Sam. « J’aime la façon dont tu m’embrasses quand tu veux plus qu’un baiser ». Il était clair à cet instant que Sam l’embrassait de façon particulière, et cela présageait ce qu’elle désirait par la suite.Il répondit de la même manière et glissa ses mains sous le chemisier de Sam, elle frissonna et fit la même chose. Jack délaissa cette partie de son corps et remonta les mains sur les cuisses

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de la jeune femme, lui remontant légèrement la jupe. Il l’agrippa ensuite afin qu’elle passe les jambes autour de sa taille. Elle s’exécuta puis ôta le t-shirt de Jack.

Jack (murmurant): Pas làSam (surprise) : Si tu ne…dit elle en commençant à détacher ses jambes de JackJack (la coupant et la retenant) : Je veux dire pas sur la tableSam (souriant) : Serais-tu vieux jeu ? demanda t’elle en l’embrassant dans le couJack (l’embrassant): Pas du tout, je crois juste que pour une première nous méritons mieux qu’un coin de table dit il entre deux souffles en l’entraînant dans la chambre

Chambre

Sam remis les pieds sur le sol et Jack déboutonna petit à petit son chemisier en l’inondant de baisers. Ils se débarrassèrent de leurs vêtements les éparpillant dans la chambre. Puis ils basculèrent sur le lit où ils prirent tout leur temps de se découvrir mutuellement avant de s’unir.

Sam avait la tête sur Jack et dessinait des petits cercles avec les doigts sur le ventre de celui ci. Jack la tenait fermement contre lui, lui caressant l’épaule.

Sam : Tu avais raison, sur la table cela n’aurait pas eu le même effetJack : Cela aurait été trop rapide et moins romantique, je te rassure si tu tiens à la table, ça peut s’arrangerSam (riant) : Je n’en doute pas ! Merci d’être si prévenant !Jack (lui donnant un petit baiser): Les autres ne vont pas tarder à arriverSam : Je sais, je vais aller prendre une douche. Jack : Je viens avec toi, je ne voudrais pas que tu te perdesSam (souriant): Quelle serviabilité Mon colonel !Jack : Je prends toujours soins de mes hommes, Major.Sam (moqueuse): Au fait, tu ne m’as pas dit, c’est comme tu l’avais imaginé d’après ma colère ou ma façon de marcher et de danser ?Jack : A peu près mais encore mieux que je le pensais…

Après une petite douche à deux, ils se préparèrent à recevoir les invités. Sam et Jack voulaient en profiter pour dire à Jacob qu’ils étaient ensemble.

Tout le monde arriva à l’heure prévue, Jacob ne fit aucune remarque sur le fait que Sam soit déjà là, Janet lui avait dit qu’elle aidait Jack. Sam s’éclipsa dans la cuisine afin de vérifier la cuisson du repas, Janet et Cassandra allèrent la rejoindre.

Janet : Alors c’est quoi ce sourire et ce regard ?Sam : De quoi tu parles ?Cassy (moqueuse): Tu as le même air qu’avait ma mère hier quand je suis rentrée à l’improviste, curieusement Daniel était là rouge comme un coquelicotSam : Janet ?Janet : Il m’aidait, j’avais une réparation à faireCassy (riant): L’ampoule de sa chambre était grillée

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Sam : Je voisJanet : Si tu voyais ta tête SamCassy : Jack a le même air que toi et que celui de Daniel et mamanSam : Quel air ?Cassy (riant): Un air d’imbécile heureuxJanet (faussement vexée): Un peu de respect pour tes aînés !Cassy : Je vous laisse discuter toutes les deux je vais voir les autres dit elle en partantJanet : Alors Sam ?Sam : Alors Janet ?

Les deux femmes se regardèrent et rirent. Pour la discrétion s’était raté. Elles rejoignirent les autres toutes souriantes en regardant leurs « hommes » respectifs. Puis de nouveau elles rigolèrent. Daniel et Jack échangèrent un regard d’incompréhension.

Jacob : Pourquoi vous riez ?Janet : Je racontais à Sam la mésaventure avec le Major ThomsonJack : Qu’est ce qu’il a fait ?Janet : Il s’est bloqué le pied dans la cuvette des toilettes, il était monté dessus pour attraper un animal volant de P2X457.Sam : Il a rattrapé l’animal au moins ?Janet : Non, Simmons lui l’a fait et il l’a mis en cage pour que vous puissiez le voir SamJack : C’est donc ça qui vous fait rire ?Sam (lui adressant un magnifique sourire): Quoi d’autre mon Colonel ?

Tout en discutant devant un apéritif, ils discutaient de l’homme qui harcelait Sam, Jacob désirant tout savoir.

Daniel : Voilà pourquoi nous avons pensé chercher dans l’entourage de Sam.Jack : Vous ne connaissez personne qui pourrait faire ça, il peut s’agir de quelqu’un qu’elle connaît depuis longtempsJacob : Pas vraiment, comme vous l’avez dit Sam a grandi dans des milieux militaires, certains sont plus cinglés que d’autres mais je ne vois pas.Sam : Je ne pense pas qu’il faille chercher par là.Teal’c : Le Major n’approuve pas que l’on mène des recherches sur ses amisHammond : C’est surtout que l’on en soupçonne unJacob : Qui ?Jack : David TalbotJacob (étonné): David ? Il ne ferait jamais le moindre mal à Sam affirma t’il sûr de luiSam : Merci papaDaniel : Il y a quand même des raisonsJacob : Lesquelles ?Jack : David est, disons épris de votre filleJacob : Ce n’est pas un scoop. Tim et lui étaient toujours derrière elleHammond : Sauf que Tim est marié à présent et que David n’a pas d’alibi pour le soir du meurtre !Sam : Donc vous cherchez encore à prouver qu’il est coupable ?Daniel : Non, à l’écarter des suspectsJacob : Sam tu devrais peut-être faire une liste des personnes que tu as fréquentées

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Sam : Si vous comptez tous sur une liste de mes différents petits amis vous rêvez les yeux ouvertsDaniel : Ce n’est pas de la curiosité, c’est pour savoir où chercherSam : Mais bien sur ! Jacob : Tu as peur que je voie cette liste ?Sam : Peur ? Non, je n’ai pas de compte à te rendre, mais je suis sûre que certain de mes choix ne te plairait pas du tout.Jacob (avec un air supérieur): Comme Brad Peterson, tu crois que je n’ai jamais su ?Sam : Pauvre papa, Brad est homo, il me servait de couverture pour que je sorte avec son frèreJacob : Alec ? Mais c’était un de mes hommes, c’est une plaisanterie ?Sam : Oh que non, mais ce n’est pas le problème, je refuse de faire cette listeHammond : Inutile de t’emporter Jacob, vous réglerez vos comptes plus tardJanet : Et ce Tim, vous enquêtez sur lui ?Jack : Non pas pour l’instantJacob : Je sais qu’il faut faire ce travail mais Tim ou David sont très proches de Sam, ils ne lui feraient aucun mal. Tim en plus à une place importante dans la vie de SamSam : David aussi je suis moins proche de lui qu’avant mais j’ai confiance en lui pour çaJacob : Mais Tim c’est différent, je ne suis pas idiot, je sais que vous êtes restés ensembles pendant au moins deux ans, et je sais que c’est lui le premier qui a compté vraimentSam (embrassant son père) : J’aime ton innocence papaTeal’c : En tout cas cet homme qui vous suit peut s’en prendre à vos petits amis, il a commencé par Gary O’Brian et…Jacob (le coupant) : Gary et toi ? Quand c’est pas possible ?Sam : Papa, tu crois que c’est le moment ?Jacob (s’énervant): Ah oui, je veux savoir, je sais, c’est pendant que tu étais à l’école militaire ?Sam : NonJacob : C’est plus récent ?Sam : NonJacob : Quand ?Sam (bas): Quand je lui donnais des cours.Jacob(furieux) : T’avais 16 ans, j’espère que tu rigoles ?Sam : Non et je crois que cela ne te regarde pasJacob : Et ce type venait chez moi l’air innocent, j’avais confiance en lui, je vous laissais seul…oh mon Dieu, c’est pas Tim c’est luiSam : Papa ça suffit, j’ai encore le droit à une vie privée tout le monde n’a pas à entendre ça !Hammond : Jacob calme-toi, tout cela est loinSam : Gary est mort papa et je ne veux pas t’entendre lui manquer de respect.Daniel : Nous devrions revenir à nos moutonsTeal’c : Des moutons ?Daniel : Laissez tomber. Je crois qu’il faut soupçonner presque tout le monde même certain de vos ex.Janet : Je crois que Sam n’a pas à faire de liste et nous ne pouvons pas tous les surveillerJacob (sec): Ma fille est du genre à collectionner ?Sam : Arrête! Je veux bien donner le nom de un ou deux qui ne sont pas net mais rien de plusDaniel (moqueur): L’actuel est peut-être le moins netJacob : L’actuel ?Daniel (rouge): Oups !Sam (soupirant): Bon, nous allons donc repasser en mode vie privée de Samantha Carter

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Jacob : Je le connais ?Sam : OuiJacob (la coupant) : C’est Peter l’ami de Marc ?Sam : NonJacob : Doug, le nouveau médecin de la Base, j’ai vu qu’il te tournait autourTeal’c : Encore un à mettre sur la liste alorsSam : Papa, si tu m’écoutais, tu le saurais déjàJacob : Alors (remarquant la main de Jack dans le dos de sa fille) Jack c’est vous !?Jack : Ben euh…ouiJacob(se levant brusquement): Et le règlement, vous en faite quoi?Hammond : Je suis en train d’arranger les chosesJacob : Je suis dans la 4ème dimension. Jack et ma fille et c’est sérieux ou c’est pour passer le tempsSam : Tu crois que l’on aurait ennuyé le Général avec ça si c’était pour s’amuserJacob : Tu ne te rends pas compte de ce que cela implique pour votre sécurité et votre travailJack : Nous n’avons pas agi à la légère nous savons ce que nous faisons.Selmak : Jacob a du mal à comprendre, il est un peu agacé, il dit qu’imaginer le Colonel toucher son bébé le rends malade.Sam : Je suis adulte et mon père…Selmak : Rassurez-vous, il va se calmer, ce n’est qu’une réaction paternelle logique, pour lui vous serez toujours sa petite fille. Sam (se levant): Je vais chercher quelque chose dans la cuisine quand mon père sera prêt à l’accepter, nous en reparlerons en attendant le sujet est clos.

Sam sortie du salon plus pour se calmer qu’autre chose.

***Sam

D’abord, ils parlent tous de ma vie privée comme si c’était normal et puis mon père qui joue les papas protecteurs et voilà maintenant qu’il n’approuve pas ma relation avec Jack. Il va falloir qu’il s’y fasse, je ne suis plus une gamine, il doit comprendre que Jack prend la priorité sur tout maintenant. Ma carrière et les objections des autres je m’en fous !***

Jack alla la rejoindre. Pendant que Jacob essayez de savoir plus

Jacob : Depuis quand ça dure ?Daniel : Qu’ils sont ensembles vraiment, quelques jours. Qu’ils ont pris la décision d’y penser sérieusement, plusieurs semaines. Qu’ils sont attirés l’un par l’autre, des années…Jacob : Je voisJanet : Ils sont bien tous les deux, Sam est très heureuse avec luiHammond : Si j’ai pris la décision de les laisser faire, c’est parce qu’ils auraient fini quand même ensemble, ils auraient sûrement démissionné pour ne pas se cacherJacob : J’aime bien Jack mais je n’y peux rien, Sam est ma fille etHammond (le coupant): Tu as toujours détesté ses copains, là tu connais bien Jack tu sais qu’il est bienJacob : C’est le problème, je sais que c’est vraiment sérieux pour Sam.Teal’c : Ca l’est pour O’Neill aussiJacob : J’ai toujours voulu qu’elle ait une famille mais maintenant que je sais que Jack a de grande chance d’être le bon, j’ai l’impression de perdre Sam.Daniel : Vous la perdrez si vous vous opposez à elle et Jack

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Jacob : Je sais, je vais aller leur parler

Cuisine

Jack prit Sam dans ses bras pour la calmer un peu.

Jack : Il va s’y faire, il protège sa fille c’est toutSam : J’ai pas besoin d’être protégée surtout de toiJack : Il le fera toujours même quand tu seras vieille et grand-mèreSam : Je sais. J’adore mon père, j’aimerai qu’il approuve, j’aimerai que les deux personnes les plus importantes dans ma vie s’entendent.Jack : Je ferais tout ce qu’il faut pour çaSam : Et lui ?Jacob (entrant) : Moi aussi. Excusez-moi de m’être emporté, Sam je suis content que tu sois heureuse. Il va falloir que je m’y fasse c’est tout.Sam : Mais tu n’es pas d’accord ?Jacob : J’approuve toute personne rendant heureuse ma fille, si c’est vous Jack alors je suis d’accord. Je ne risquerais pas de perdre ma fille pour une histoire d’ego. Jack sachez que je vous apprécie et vous respecte beaucoup, elle a fait le meilleur choix Jack : Moi aussiSam : Merci papa, c’est très importantJacob : Je sais, laisse moi accuser le coup, j’ai appris beaucoup de chose sur toi en quelques heures il faut que je m’en remette.Jack : J’ai acheté un Bordeaux cela vous aideraJacob : Parfait, j’espère que le repas sera succulent sinon il faudra encore me faire la cuisine Jack : Vous verrez que c’est mieux que les cochonneries de votre planète…

Le reste de la soirée se passa plutôt bien, Jacob était parfois troublé de voir Jack et Sam avoir quelques gestes intimes. Une main sur la cuisse, un petit baiser échangé quand ils pensaient être seuls… Jacob était malgré tout content du bonheur de sa fille.

Le lendemain, Teal’c et Daniel allèrent chez Jack chercher leurs deux amis. C’était une journée où ils pouvaient faire des recherches sur l’homme. Le Général leur accordait le maximum de temps mais l’enquête, n’étant pas officielle, devait être discrète. Il fallait trouver une bonne excuse pour justifier le peu de mission de SG1.

En attendant à quatre ils passèrent chez Sam écouter les messages et voir s’il y avait d’autres cadeaux.A peine furent t’il chez elle qu’on sonna à la porte, Sam alla ouvrir. Un livreur lui remis un petit paquet et s’en alla.

Jack : Qu’est ce que c’est ?Sam : je ne sais pasTeal’c : Laissez moi l’ouvrirJack : Allez-y doucement

Teal’c défit le paquet lentement, il trouva une petite boite, il observa dans tous les sens et l’ouvrit.

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Teal’c : Qu’est ce donc ce symbole ? dit il en faisant voirJack : Un BadgeSam (blanche) : Mon Dieu, nonDaniel : Sam ?Sam : C’est le badge de David, c’est l’emblème de sa caserneDaniel : Elle est à Denver je voisSam : Oui, je dois l’appeler (composant son numéro) Réponds !…C’est la messagerie, il faut appeler la PoliceJack : Tu sais que ce n’est pas possible, allons y nous même

Ils montèrent tous en voiture et se dirigèrent vers Denver, quelques heures plus tard, ils étaient devant chez David. Sam sorti précipitamment et couru vers l’entrée

Jack : Sam, attends !Sam: Dépêchez-vous ! dit elle en crochetant la porte.

Ils entrèrent dans la maison, tout paraissait calme, ils se séparèrent et cherchèrent dans les pièces. Sur les murs, on pouvait voir différentes décorations reçues par David, pour courage et bravoure. Il avait était élu pompier de l’année. Sur la cheminée, une série de photos, une assez ancienne montrait trois adolescents souriants, deux jeunes garçons encadrant une jeune fille, d’un air protecteur. Tim, David et Sam. Il y en avait d’autres, où ils étaient plus âgés. Un autre cliché montrait Tim et David en train de rire, la photo avait l’air récente. Sur la dernière on voyait Sam souriant, un portrait magnifique selon Jack. Il continua de visiter l’endroit Jack ouvrit une porte et la referma aussitôt en faisant un signe discret à Teal’c et Daniel. Sam arriva près d’eux

Sam : Il n’y a personneLes autres :…Sam : Quoi (voyant Jack la main sur une porte) Qu’est ce qu’il y’a derrière ?Jack : N’entre pasSam : Laisse moi passerDaniel : Sam, je ne crois pasSam : Je veux voir, Jack pousse-toi !Jack : Sam..Sam (le bousculant) : S’il te plait

Jack s’écarta et laissa Sam entrer. David était dans sa baignoire, les yeux exorbité, mort. Sam s’approcha de lui en tremblant, Jack restait près d’elle de peur qu’elle ne s’effondre. Elle caressa du bout des doigts le pendentif que David portait autour du cou. Une rose rouge était posée près du corps, accompagné d’une carte où il était écrit « Il ne te fera plus mal »Jack la fit sortir de la salle de bain et la conduisit dans le salon. Daniel appela la Police militaire.Personne ne savait quoi dire, Sam était totalement perdu dans ses pensées, elle ne réagissait pas.

Teal’c : Quel est donc cet étrange pendentif que porte votre ami ?Sam (avec une voix blanche) : J’en porte une partie, Tim l’autreDaniel : Qu’est que c’est ?Sam : Quand c’est réuni, il s’agit d’un mot chinois signifiant amitié. Quand nous étions enfants, en nous faisant la promesse d’être toujours là les uns pour les autres, nous avons fait

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découper ce pendentif, Tim a le premier morceau, j’ai le deuxième et David le dernier. Nous ne le quittons jamais dit elle en sortant ses plaques militaires où était accroché avec une autre partie du bijou.Daniel : Vous ne vous en séparez jamais ?Sam : Jamais, quand je n’ai pas mes plaques, je le porte au poignet ou à la cheville.Jack : Je suis désoléSam (sortant de son calme) : C’est de ta faute, (frappant des poings le torse de Jack) je t’avais dit qu’il n’y était pour rien, pourquoi vouloir prouver qu’il était coupable. Au lieu de ça on l’a mit sur la piste de David et il s’est vengé ! Jamais je n’aurais dû vous laisser faire.

Sam pleurait à présent, elle était furieuse et triste. Jack n’avait pas réagit, il l’avait laissé faire, à vrai dire, il s’en voulait aussi. Teal’c les sépara et Sam se réfugia dans les bras du jaffas.

La police militaire arriva assez rapidement, Sam avait cessé de parler et était assise les yeux dans le vide. Encore une fois il fallait faire en sorte que Sam et le SGC n’y soient pas mêlés

Officier : Monsieur Talbot est mort électrocuté.Jack (sarcastique): Merci, on avait pas vuOfficier : Il va sans dire que tout ceci ne devra pas être relaté. Officiellement Mr Talbot a mis finSam (le coupant) : Je vous jure que si vous me parlez de suicide, je vous tue moi-mêmeDaniel : Elle a raison, c’est inacceptableOfficier : Nous conclurons à un accident. Un appareil électrique est tombé dans sa baignoire.Sam (sèche): Appelez-le con aussi ! David était pompier vous croyez qu’il se séchait les cheveux dans son bainOfficier : Nous ne pouvons rien faire de plus, désolé Major. Vous devriez rentrer à présent, la police va arriverJack : Tenez-nous au courant. On s’en va

Vu l’heure tardive, le Général leur conseilla de rester à Denver pour la nuit. Ils allèrent l’hôtel où une suite de quatre chambres les attendait. Sam alla directement dans la sienne.

Daniel : Elle ne pensait pas ce qu’elle a ditJack : Bien sur que si. Elle a raison, nous avons mis ce cinglé sur la piste de son ami alors qu’elle nous disait de lui faire confiance.Teal’c : Je ne crois pas qu’elle vous en veuille réellement O’Neill, le Major était sous le choc.Daniel : Allez la voir JackJack : J’en sais rienDaniel : Ne la laissez pas seule en ce moment

Jack se dirigea vers la chambre de Sam, il entra et vit son ombre dans le lit. Doucement il s’approcha et vint s’asseoir à côté d’elle. Il soupira en l’entendant pleurer puis passa la main sur la joue humide de Sam.Elle tressaillit au contact de celle ci puis serra cette main en la gardant contre sa joue. Rassuré, Jack s’étendit avec elle et la prit contre lui.Un peu plus tard dans la nuit le portable de Sam sonna, elle décrocha rapidement.

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Sam (la voix cassée) : Carter !…Oui lieutenant…non…d’accord transférez l’appel je le prend…..Major Carter, j’écoute…oui Capitaine,….Quoi ?…Comment ?….D’accord….je sais, merci…je serais là demain à la première heure,

Elle essuya ses yeux et raccrocha.

Jack : Qui était-ce ?Sam : La Base m’a transféré un appel, le Capitaine des pompiers me prévenait de la mort de David(pause) Apparemment en cas d’accident Tim et moi devions être avertis les premiers…Il veut que j’aille à la morgue demain, Tim sera sûrement là.Jack : Nous t’accompagneronsSam (en larmes): Jack, comment je vais faire pour regarder Tim en face, son ami et le frère de sa femme vient de mourir par ma fauteJack : Ce n’est pas ta faute, je te jure que l’on va trouver ce malade et faire en sorte qu’il ne nuise plus à personne. Même si je dois le tuer moi-même.

Le lendemain SG1 se rendirent à la morgue, Sam était livide des cernes encadraient des yeux rougis. Jack lui tenait la main pour l’apaiser mais elle semblait si triste que rien ne pouvait l’aider.

Un homme leur demanda d’attendre dans le couloir, ils attendirent longtemps Jack fulminait qu’on les fasse patienter de la sorte, c’était un lieu où l’on n’avait pas envie de s’éterniser.Daniel marchait de long en large l’endroit le rendait fou, les murs blancs, le silence oppressant, le bruit des chariots et l’odeur de la mort étaient insupportables. Teal’c lui était resté assit à côté de Sam tout comme Jack, il se contentait d’être là, de lui faire sentir sa présence. Il se promit de démembrer vivant l’auteur de ses crimes, voir Sam dans cet état le rendait furieux mais comme toujours son visage reflétait la passivité.Sam n’avait pas de pensées cohérentes, elle savait pourquoi elle était là, elle venait encore de perdre un ami et se sentait coupable. Elle cherchait des réponses qui ne venaient pas.

Un bruit de pas rapide résonna dans le couloir, Sam redressa la tête, reconnaissant la démarche. Tim apparu en uniforme, Sam se leva est se dirigea vers lui. Sans un mot, ils s’enlacèrent en pleurant.

Tim : J’ai fait aussi vite que possible, j’étais à L.A. Sam, dis-moi que c’est une erreurSam (sanglotant) : Je suis désoléeTim (la berçant) : Ca va allerJack (s’approchant) : Bonjour, j’aimerai dire ravi de vous revoir mais…Tim : Je sais moi aussi. Qui sont ces personnes ?Jack : Le reste de notre équipe, voici le Docteur Daniel Jackson, et Murray Teal’c. Les gars Tim RobinsDaniel : Toutes mes condoléances pour votre amiTim : Merci. Ecoute Sam, il va falloir que je prévienne EmmySam : Elle ne sait pas encore ?Tim : Non, David avait demandé que nous seuls soyons avertisSam : Il ne lui restait plus que son frèreTim : Je saisHomme : Mr Robins, Melle Carter ?Sam/Tim : OuiHomme : Veuillez me suivre s’il vous plait

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En silence ils se dirigèrent vers une salle, ils ne rentrèrent qu’à deux les autres restant derrière une vitre.L’homme souleva le drap pour montrer le visage, Sam ferma les yeux quelques secondes. L’infirmier s’écarta pour les laisser tranquille. Sam la main tremblante tira un peu plus le drap, elle fronça les yeux et regarda Tim qui en fit autant.

Sam (furieuse) : Où est son pendentif !Homme : Je ne sais pas, je vérifieTim : Trouvez-le !Sam : Il ne faut pas lui retirer…Homme : Attendez, je cherche dit il en fouillant dans une enveloppe kraft.Sam : Poussez-vous dit elle en le bousculant

Sam retourna l’enveloppe et chercha l’objet, un soupir de soulagement s’échappa quand elle le trouva. Elle jeta un regard froid à l’infirmier et retourna près du corps de son ami. Tim lui fit un maigre sourire et l’aida à remettre le pendentif autour du cou du défunt. Ils restèrent encore un peu, puis Tim le recouvrit et força Sam à le suivre. En sortant, il posa la main de la jeune femme, dans celle de Jack et s’éloigna pour téléphoner à sa femme.

Jack : Il vaut mieux que l’on parte d’iciDaniel : Je crois

Une heure plus tard, ils étaient assis dans le bar de l’hôtel avec Tim.

Teal’c : Comment va votre épouse ?Tim : Pas très bien. Ma sœur et son mari doivent être avec elle et notre fille maintenantSam : Je suis désoléeTim : Arrête de répéter ça, tu n’y es pour rien, c’est un accident. Je n’arrive pas à croire que David est commis ce genre d’erreur

Sam se leva et parti en pleurant s’enfermer dans les toilettes

Tim : Ca fait beaucoup pour elle en peu de temps, Gary, David…des morts si étranges en plusJack : Sam est forte elle remontera la pente, ça prendra du temps c’est toutTim : Sans doute. Pourquoi êtes vous tous venus ?Daniel : Un rendez-vous professionnel, Sam a reçu l’appel quand nous étions sur le chemin du retourTim (les yeux dans la vague): Moi-même je n’étais pas chez moi. Jack : Quelque chose vous préoccupe ?Tim : J’en sais rien, c’est une drôle d’impression, la mort de Gary puis de David si proche me laisse perplexeJack (regardant vers les toilettes): Si elle ne sort pas dans 2 minutes j’y vaisDaniel : Elle a besoin de se calmerSam (revenant) : Excusez-moiTeal’c : Non, c’est naturelSam : Le Général a appelé, il voulait savoir, je lui ai expliqué. Tim : Vous retournez à Colorado Springs ?Sam : Oui, il le faut mais nous serons là pour les obsèques. Viens avec nous

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Tim : Je peux loger chez toi, ça ne te dérange pas ?Sam : Non pas chez moi, il y a des travaux, je te laisse l’appartement de mon père, j’ai les clésTim : Je ne veux pas dérangerSam : J’en t’en prie, tu sais que ce n’est pas le cas. Et puis Emmy va arriver avec Ashley, ta sœur et Adam, vous serez tranquille chez papa.Tim : Merci

Deux heures plus tard, ils étaient de retour à Colorado Springs, Sam avait conduit Tim directement chez son père pendant que Jack se rendait chez elle avec Teal’c et Daniel. Elle n’avait pas envie de découvrir des autres cadeaux. Ensuite SG1 se retrouvèrent au SGC

Bureau du Général

Hammond : L’enterrement aura lieu demainJack : D’accord, nous irons. Teal’c : vous croyez que notre homme peut s’y montrer ?Jack : PossibleHammond : Je suis désolé Major, je sais que vous étiez liée avec David. J’aurais aimé être présent demain mais je ne peux pasSam : Merci GénéralDaniel : On a trouvé quelque chose sur les lieux du crime ?Hammond : Rien à part la rose et le mot.Sam : Mon Général après les obsèques je tiens à informer Tim. Avant que vous ne vous y opposiez tous, laissez moi m’expliquer. Cet homme vient de tuer deux de mes amis, Tim pourrait être en danger aussi et il a le droit de savoir. C’est un militaire, il a l’habitude des secretsHammond : Je suis d’accord Major.Jack : Moi aussiSam : C’est vrai ?Hammond : Oui, vous le ferez venir ici. Bien entendu vous ne l’informerez que de cette affaire, il ne doit rien savoir du projet Porte des EtoilesSam : Naturellement merciHammond : SG1 vous êtes libre pour l’instant. Bien entendu, je comprends si vous préférez rester iciSam : Non, il faut que je rentre, je refuse de me cacherDaniel : Vous êtes sûre ?Sam : Oui

Jack raccompagna Sam chez elle, il était passé à l’infirmerie pour demander à Janet quelque chose pour qu’elle dorme.En entrant dans sa maison, Sam soupira, elle avait la désagréable impression de sentir le parfum de rose. Elle laissa tomber son sac dans l’entrée et alla s’effondrer dans le canapé

Jack : Tu veux quelque chose ?Sam : Une vie normaleJack : Désolé, je n’ai pas ça en stockSam : Pourquoi on ne trouve rien, personne ne voit quoique ce soit, tout le monde laisse une trace aussi mince soit-elle. Et si finalement c’était des aliensJack : On a rien détecté au-dessus de la planète ni rien autour de ta maison

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Sam : Tu as fait vérifier ?Jack : Ben oui, j’y ai pensé aussi.Sam : Jack, tu devrais peut-être t’éloigner de moi, s’il t’arrivait quelque chose…Jack : Il ne m’arrivera rienSam : Pourquoi Gary et David ? Il n’y avait rien entre eux et moi.Jack : J’en sais rien, c’est à un déséquilibré que nous avons à faire qui sait comment il résonne. S’il te suit depuis longtemps, il a peut-être entendu David te parler au resto, et nous avons aussi parlé de Gary.Sam : D’accord et toi ? Comprends-moi, je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit mais si vraiment ce type est amoureux de moi, c’est toi la plus grande menace pas un ex et un amiJack : Je sais, je ne comprends pas, il sait que nous sommes surveillés constamment ou presque, j’en sais rienSam : David revient à peine dans ma vie et il meurt. Quand j’y pense nous nous sommes peu vu lui est moi pour des futilités.Jack Parle moi de luiSam : Pourquoi tu l’as rencontré, tu t’en es fait une opinion dit elle un peu sèchementJack : C’est vrai Sam : Je suis désolée, je ne voulais pas être désagréableJack : C’est rien, c’est justifié. Si je veux que tu me parles de lui, c’est parce que me parler de Gary t’a aidé.Sam : Tu sais David et moi c’est compliqué et simple à la fois. Mais je savais qu’à n’importe quels moments je pouvais compter sur lui. Je l’ai appelé quand j’ai eu des problèmes avec Jonas. Il m’a écouté parler pendant des heures au milieu de la nuit ! Ca faisait longtemps qu’il ne m’avait pas vu pourtant, il ne m’a rien demandé, juste écouté et réconforté. Il n’a pas cherché à me voir, il m’a simplement dit que je pouvais venir. Et puis c’est tout, je ne l’ai revu qu’il y a peu au resto. Quand j’ai quitté Jonas, je suis allée voir Tim mais je sais qu’il donnait de mes nouvelles à David.Jack : Je suis désolé de l’avoir mal jugéSam : Je ne t’en veux pas, certain de mes ex ont fui à cause de lui. David est, était gentil, attachant, serviable mais aussi impulsif, cassant, sec…Mais je lui aurais confié ma vie les yeux fermés.Jack : Comme pour Gary, je crois que j’ai ressenti de la jalousie mais aussi un peu de peur pour toi, je ne savais rien de lui, il paraissait si nerveux.Sam : Je sais. Mais comme je te l’ai dit, il a toujours été correct avec moi. Il a dit beaucoup de choses, parfois blessantes mais aucun gestes n’a été fait contre moi. Jamais il ne s’est permis de me toucher sans mon accord, aucun gestes déplacés même lorsque que j’étais dans ses bras, pas un baiser volé alors qu’il savait que je me serais peut-être laissé faire dans un moment d’égarement parce que j’étais au plus mal. Jamais. Jamais répéta elle en pleurantJack : Viens dit t’il simplement en l’invitant dans ses bras.

Sam se blotti contre Jack, elle ne luttait plus contre la tristesse, tout cela était inutile et surtout elle s’en sentait incapable. Jack attendit qu’elle se calme un peu puis il lui donna de quoi dormir, il fallait absolument qu’elle tienne le choc, dormir était vital pour elle en ce moment.

Lendemain

Sam ne se rendit même pas compte du déroulement de l’enterrement, tout glissait sur elle.

Jack ne l’avait pas lâché, il lui tenait la main constamment, elle ressemblait à une somnambule.

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Daniel et Teal’c étaient restés un peu en retrait par rapport aux autres pour mieux observer.

Tout semblait normal pour un enterrement. De nombreux pompiers en uniformes étaient parmi la foule. Des militaires, des amis…logiques. Et devant, Sam accrochée à Jack, Tim et Emmy. Il fallait se rendre à l’évidence ce David Talbot était un homme respecté et d’après ce qu’avez dit ses collègues pendant différents discours, laisser voir qu’il était un homme très bien.

Quand Sam commença à émerger, elle était dans la caserne des pompiers autour de l’éternel buffet suivant les obsèques. Emmy pleura longtemps la perte de son frère. Tim essayait de réconforter sa femme au mieux tout en souffrant également. Sam n’arrêtait pas de trembler elle n’avait pas osé leur parler vraiment, elle se sentait trop coupable et ne cessait de dire qu’elle était désolée. Quand les gens partirent, SG1 raccompagnèrent les amis de Sam à l’aéroport, ils ne pouvaient pas rester plus, ils devaient retourner auprès de leurs enfants. Seul Tim ne repartait pas en Floride, il devait être en Californie le lendemain, alors il dit au revoir à sa sœur, son beau-frère et sa femme. La séparation fut difficile pour ces deux derniers. Ils attendirent que l’avion décolle pour repartir. Tim se retourna et observa Sam, il plissa les yeux, il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle cachait quelque chose.

Tim : Sam regarde moiSam : Je te regardeTim: Non, je veux voir tes yeux dans les miens et pas fixés sur mes cheveux.Sam : Je suis fatiguée TimTim : Qu’est ce qu’il se passe ? (pas de réponse) Je vois bien qu’il y a quelque chose (rien) tu ne m’as jamais rien cachéJack (la voyant baisser la tête) : Nous aimerions vous parler mais pas iciTim : Ok, je vous suis

Quelques heures plus tard, ils entraient dans le complexe de Cheyenne Mountain. Tim se demandait ce qu’il faisait là et pourquoi les contrôles étaient aussi fréquents et surtout très poussé. Il n’aurait aucune réponse, il le savait, on l’emmena dans une salle grise sans rien au murs, il n’y avait qu’une table et des chaises. Le Général entra.

Hammond : Bonjour à tous. Tim, j’aurais aimé te revoir autrement.Tim : Moi aussi monsieurHammond : Je n’ai pas pu me libérer, je suis navré son père était un bon ami comme le tienTim : Je sais. Je peux savoir ce que je fais là ?Jack : Asseyez-vous, on vous explique toutTim : Je n’aime pas ça, Sam ?Sam : Je suis désoléeTim (élevant la voix): Ca suffit, arrête ça !Sam : C’est de ma fauteTim : Non, c’est un accident !Daniel : Tim, je sais que cela risque d’être un peu dur de vous dire ça mais ce n’est pas un accidentTim : Que voulez vous dire ?Hammond : Ceci ne devra pas sortir d’iciTim : Oui mais allez-y

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Jack : Depuis quelques temps Sam est suivi par un typeTim : Vous savez qui s’est ?Teal’c : Non, il est très ruséJack : Cet homme lui laisse des roses ou des cadeaux dans les lieux qu’elle fréquente. Au début il n’y avait que ça et des coups de téléphone muets, petit à petit il s’enhardit.Tim (commençant à comprendre) : Et ?Jack : Gary a été sa première victimeTim : Je croyais qu’il avait eu affaire à des voleurs ?Sam : Non, c’est ce qu’a dit la police, il est mort devant chez moiTim : Vu la sécurité de cet endroit, je présume que cela ne devait pas se savoir ?Hammond : C’est exact.Jack: Nous cherchons le meurtrier mais sans succèsTim : Et il s’en est pris à David ?Jack : OuiSam : C’est de ma faute tout çaTim : Non, tu n’as rien faitJack : Ce que Sam essai de dire, c’est que nous y sommes sûrement pour quelque chose. Tim : Je comprends pasJack : Nous avons enquêté sur les hommes qui lui portent un peu trop d’attention, nous avons d’abord cherché ici nous pensons que c’est un militaire ou quelqu’un qui les côtoie. Ca n’a rien donné, après notre rencontre au restaurant…Tim (le coupant): Vous avez pensé que David était suspectJack : C’est vrai. Nous pensons que c’est quelqu’un qui la connaît. Je suis navréTim : Je comprends, l’attitude de David était étrange pour un regard extérieurDaniel : Nous avons fait une enquête discrète sur lui et il n’avait pas d’alibi pour le jour du meurtre de GaryTim (soupirant) : Il était avec moiTeal’c : Pourquoi nous ne l’avons trouvé nul part ?Tim : J’étais sur mon lieu de travail, David m’a rendu visite pour discuter. C’est une base militaire, les gens qui y rentrent sont pour ainsi dire effacé.Jack : Sam nous avait dits de lui faire confiance mais…Tim : Je comprends, j’aurais fait pareil à votre place. (Réfléchissant)Le jour où David est mort, j’étais sur un bateau à quai à Los Angeles, on pourra vous le confirmer.Sam : Tu n’es pas là pour ça, tu n’es pas suspectTim : Merci mais je tiens à être clair. Il est normal que vous enquêtiez sur tous tes proches Sam et j’en fais parti.Jack : Ce n’était pas utile si on vous a fait venir c’est pour vous prévenir, vous n’êtes pas en sécurité s’il s’en prend aux ex petits amis de SamTim : Je vois mais David…Teal’c (le coupant): L’assassin pense qu’il faisait souffrir le Major CarterHammond : Fait attention à toiTim : Demain soir, je pars en mission pour quelques semaines, je ne crains rien, je ferais en sorte que ma famille soit surveillée discrètement, je trouverais un prétexte.Daniel : C’est plus prudent. Puisque vous êtes amis avec Sam depuis longtemps, pensez-vous à quelqu’un qui pourrait faire ça ?Tim : Dans les relations de Sam, il y a eu des cas mais je ne vois pas vraiment, le seul que j’aurais cru capable de faire ça c’est Jonas Hansen mais Sam dit qu’il est mortHammond : C’est exactSam (les yeux baissés): David aurait mieux fait de ne pas venir me revoirTim : Ne dis pas n’importe quoi

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Hammond : Je vous laisse à présent, Tim j’espère que l’on se reverra dans de meilleures conditions. Salue ton père pour moi.Daniel : Ca vous dit d’aller au mess pour discuter devant un café ?Tim : Je peux parler à Sam avant ?Jack : Bien entendu, nous vous laissons seul, rejoignez-nous.Tim : Merci.Sam : Tu m’en veux ?Tim : Ca va pas ! J’ai peur pour toi, c’est toutSam : T’en fait pas, je ne fais pas un pas sans surveillanceTim : Je veux bien te croire. Depuis combien de temps ça dure ?Sam : Des moisTim : Tu tiens le choc ?Sam : C’est de plus en plus difficile, heureusement mon équipe est là, ils sont tous formidable. Et puis Jack…Tim : C’est quelqu’un de bien, ne lui en veut pas Sam, j’aurais fait la même chose à sa place et David aussi, tu le sais. Ne sois pas trop dure.Sam : Je ne lui en veux pasTim : Ose me dire que tu ne lui as rien reproché ?Sam : J’étais en colère mais pas après lui, après moi. Je m’en veux tellement, je n’ai même pas eu le temps de dire à David à quel point il était important pour moiTim : Il le savait tout comme toi tu sais la place que tu avais dans sa vie et quelle place tu as dans la mienne. Sam : J’aimerai encore me disputer avec lui et l’entendre me faire un sermon sur ma manière de vivre.Tim : Nos fous rire me manquent déjà. Que David entre dans ma famille fut merveilleux, mon meilleur ami devenant mon beau-frère, c’était inespéréSam : Emmy n’a plus que toi et Ashley maintenant, je me sens responsable de tout ce fiascoTim : Le seul coupable est son meurtrier, promets-moi que vous l’attraperezSam : Même s’il me faut toute une vieTim : Retournons voir les autres, si je peux aider avant de rentrer

Mess

Sam : Pourquoi David avait fait tout ce chemin pour te voir ?Tim : Tu sais comment ça marche entre nous SamDaniel : C’est à dire ? Si ce n’est pas indiscretTim : Non, vous savez depuis que l’on se connaît tous les 3, on a eu des disputes et cela se passe toujours pareil. On crie, et on oubli quelque temps comme si de rien était et puis un jour l’un débarque chez l’autre et on en discute, après ça va mieux.Sam : C’était quoi le sujet cette fois ?Tim : Toi, quand tu es partie du restaurant, David et moi on s’est engueulé, j’ai pas apprécié ce qu’il a dit, bref tu nous connais…Le lendemain nous avons discuté normalement comme d’hab’…Quelques jours plus tard, il m’a appelé, comme j’étais bloqué à la Base, c’est lui qui est venu. On a discuté devant un pack de bière.Jack : Vous vous êtes réconcilié ?Tim : Vous savez, on n’est jamais vraiment fâché tous les 3. David m’a parlé de Sam et de vousJack : J’imagine

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Tim : J’en doute, contrairement à ce que vous pouvez croire, il pensait du bien de vous, même s’il était jalouxTeal’c : Que voulez vous dire ?Tim : Ce qui l’a rendu si désagréable ce soir là, c’est parce qu’il a compris l’importance de Jack dans la vie de Sam, il savait qu’il la perdait définitivement. Mais malgré tout, il était content de la voir heureuse et il appréciait de voir que vous protégiez Sam, que vous êtes au petit soin pour notre SamanthaDaniel : C’est tout Jack çaSam : Il ne me détestait pas ?Tim : Non, il voulait t’appeler pour parler avec toi mais ne savait pas s’il en avait le droit après la scène qu’il avait fait.Sam : Il savait qu’il le pouvaitTim : Oui, c’est pour ça qu’il comptait le faire et puis quelques heures plus tard, on a appris la mort de Gary, et il a remis la discussion à un autre moment.

« On demande le Major Carter à l’infirmerie »

Sam : Désolée, je reviens dit elle en partantTeal’c : Depuis combien de temps vous vous connaissez tous les 3 ?Tim : David et moi, nos mères se fréquentaient quand elles étaient enceintes alors…Sam depuis le début aussi, nos mères sont allées rendre visite à Catherine Carter à la maternité pour la naissance de Sam, nous nous avions 3 ans.Daniel : On peut dire que vous vous connaissez depuis le débutTim : Ouais, c’est parce que nos pères faisaient partis de la même équipe ainsi que Georges Hammond, donc même pendant les déménagements nous nous suivions. Leur équipe était demandée toujours ensembleJack : Des pros dans leur domaine alorsTim : Certainement.Daniel : Je comprends pourquoi Sam faisait entièrement confiance à DavidJack : Moi aussi mais je ne crois pas que lui et moi nous nous serions entendusTim : Vous savez David s’il le voulait, pouvait vous nuire facilementJack : C’est à dire ?Tim : Voyons, je suis militaire je sais très bien que Sam et vous ce n’est pas autorisé, David le savait aussi et il connaît du monde à l’Etat Major.Teal’c : Il ne l’aurait pas fait parce que cela aurait nui à son amieTim : Il aurait pu la protéger, elle, et personne n’aurait su d’où venait la fuiteJack : Pourquoi ne pas l’avoir fait alors ?Tim : Parce qu’il savait Sam heureuse avec vousDaniel : Vous connaissez tout les ex de Sam ?Tim : Oui, sauf peut-être ceux qui n’étaient que de passage sans vous choquer JackJack : Ca va merciDaniel : Vous pouvez nous éclairer alors ?Tim : Attendez, je ne vous ferai pas de liste si c’est ce que vous attendezJack : On ne vous demande pas çaDaniel : Non, on voudrait savoir si certains étaient susceptibles de faire çaTim : Comme je l’ai dit à part Hansen…mais je peux quand même vous donner un nom ou deuxTeal’c : Vous vous souvenez de tous ?

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Tim (souriant): Il n’y en a quand même pas eu des centaines. Mais oui je me souviens de tous, pour la simple raison, qu’à chaque fois que quelqu’un entrait dans sa vie, David et moi nous nous renseignons sur le type.Daniel : Pardon ?Jack : Sam va hurler si elle apprend çaTim : Non, elle le sait, même si elle fait semblant de l’ignorer. Elle faisait pareille avec nous. Nous avons toujours fonctionné comme ça, les 2 autres prenaient des infos sur le petit ami ou la petite amie du moment.Jack : Pourquoi ?Tim : Par instinct de protection. Quand certain étaient louches, les autres se faisaient plus présentTeal’c : Au point de faire fuir ?Tim : Oh oui dit il en riant doucementJack : Vous vous êtes renseigné sur moi ?Tim : Oui naturellementJack : Qu’avez vous trouvé ?Tim : Banal, votre identité, date de naissance, adresse, situation familiale, votre profession et quelques états de services. Tout le reste c’est secret…Jack : Vive l’armée !Tim : Ne criez pas victoire, je suis moi aussi militaire et j’ai de très bon appui à l’USAF aussi ! Je sais beaucoup de chose, mais ne vous inquiétez pas, j’ai survolé. J’ai pas insisté quand j’ai vu le projet Porte des Etoiles classé top secret ainsi que les membres de SG1Teal’c : Vous auriez eu les informations ?Jack : Il les aurait eusDaniel : Comment vous savez ?Tim : Facile, Jack a dû enquêter sur moiJack : Déformation professionnelleTim (souriant): Je ne vous en veux pas. En tout cas je respecte la confidentialité, je n’ai pas cherché à savoir. Sam et moi on se dit tout sauf le côté top secret de notre travail.Daniel : C’est dingue cette complicité entre vous, vous êtes comme frère et sœurTim : Non, je me dispute encore avec ma sœur et elle ne sait pas le quart de ce que sait Sam sur moi, tout comme Marc ignore énormément sur sa sœurDaniel : Ca doit pas être facile à accepter pour les conjoints ?Tim : Emmy était la sœur de David, elle nous a toujours connus, pareil avec Sam. Et puis, je crois que si la personne tient autant à son conjoint elle accepte ses amis même si parfois on ne les apprécie pas toujours. N’est ce pas Jack ?Jack : Sans doute, même si David m’était antipathique, pour Sam je faisais un effort.Tim : Je me souviens à une époque, nous avions 21 ans et Sam 18, je côtoyais une fille, j’étais raide dingue d’elle, Sam et David ne l’aimaient pas. Quand elle a accepté de sortir avec moi, ils sont devenus très collants. Mais ma copine acceptait bien. Et pourtant ce n’était pas facile. Un soir Sam a débarqué en pleurant, elle s’était encore disputée avec Jacob, toute la soirée elle est restée dans mes bras et ma copine n’a absolument rien dit. Nous sommes même partis en vacances à 4, c’était folklorique. Sam est une vraie chipie quand elle veut foutre le bordel et David c’était pas mieux. Mais ma copine avait finalement passé le test, ils ont fini par l’accepter.Teal’c : Vous deviez être soulagé ?Tim (souriant): Non, je l’ai quittéJack : Pourquoi ?Tim : Sam est venue me voir un peu après, encore dans une période de déprime la petite. Elle est restée à la maison, elle s’est endormie dans mon lit

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Daniel : Je vois la scène, la petite amie n’a pas aiméTim : Rien à voir, j’ai observé Sam dormir un long moment et soudain j’ai eu une drôle de sensation, Sam que je connaissais depuis toujours était une jolie jeune femmeJack (ironique): Vous ne l’aviez pas remarqué ?Tim : Si, mais pas comme ça. Entre nous il n’y a jamais eu de gêne, pas de vraie pudeur, nous dormions ensemble, nous nous changions devant les autres et il n’y avait rien de mal. Pourtant cette nuit là, j’ai eu l’impression de la découvrir. Pour la 1ère fois mes pensées pour elle, n’étaient pas amicales. Je me suis levé et je suis allé dans le canapé.Jack : C’est la que vous avez découvert vos sentiments pour elle alors ?Tim : Oui. Dès qu’elle a été levée le lendemain, je lui ai parléDaniel : Vous êtes rapide vousTim : Non, je voulais que les choses soient claires, qu’il n’y ai rien de malsain entre nous. Nous avons discuté longuement, Sam ne comprenait pas vraiment, elle avait peur que l’on s‘éloigne. J’ai quitté ma copine et j’en ai discuté avec David. Il n’a rien dit de spécial et m’a conseillé d’en parler de nouveau avec elle. Un mois après Sam et moi on s’est mis ensembleTeal’c : Et cela n’a pas gâché votre amitié ?Tim : Non, pendant 2 ans nous avons formé un couple et puis comme c’est venu, c’est reparti. A nouveau nous ne ressentions plus que de l’amitié. Au début on ne savait pas comment en parler à l’autre et puis Sam a fini par me dire qu’elle avait peut-être rencontré quelqu’un. Nous avons beaucoup ri du cocasse de la situation, ça s’est fini comme ça, sans heurts…C’est après que les problèmes avec David ont commencé, lui était amoureux de Sam depuis bien plus longtemps que moi mais n’avait rien dit…Il a finalement était lui parler mais n’a pas obtenu ce qu’il voulait.Daniel : En tout cas, je trouve ça bien que vous soyez restés amis.Tim : Moi aussi. Votre curiosité est-elle satisfaite Jack ?Jack : Pardon ?Tim : Si j’ai raconté ça, c’est parce que je devine que vous vous êtes posé la question, à savoir comment Sam et moi avons pu avoir une histoire ensembleJack : Vous êtes très fortTim (plaisantant): Je suis un marines. Sam (revenant) : Etre un marines te rends fort en quoi moussaillon ? Tim : Dans l’observation des gensSam : Tu ne crois pas que c’est ton côté profiler plutôt ?Daniel : Profiler ?Tim : J’avoue, je le suis mais le reste, top secretSam : Et de quoi parliez vous ?Tim : Je disais à tes amis comment je suis tombé dans tes filetsSam : Tu peux dire dans ma toile, je suis une veuve noireTim : Si tu arrêtais de dire des conneries « petite »Sam : Si tu ne m’appelles plus comme ça. Alors vous avez eu toutes les informations que vous désiriez sur moi messieurs !Jack (vexé): Nous savons respecter ta vie privée tout de même !Tim (un peu en colère): Je n’ai rien dit de trop personnel, tu le sais et essai de comprendre un peu l’inquiétude de tes amis avant de monter sur tes grands chevaux. Crois-moi, si je juge qu’ils doivent savoir un truc privé pour arrêter ce malade, je le dirais sans remord. Je déteste quand tu es comme ça Samantha. Et n’oublie pas ce que je t’ai dit tout à l’heure, tu es trop dure, apprends à être sensée et range ta panoplie de sale gosse.Sam (s’énervant): Ca va t’as fini ?Tim : Je peux encore continuer pendant des heures, ne gâche pas ce que tu as à cause ton sale caractère. Arrête de vouloir écarter tes proches. Tu penses vraiment que David serait content

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de voir ça et Gary ? Ce n’est pas comme ça que tu arrêteras de souffrir ma belle, secoue-toi. Tu ne veux pas donner de noms, je comprends, alors fait toi-même les recherches, il me semble que tu es un bon soldat et tu sais fouiner. Mais surtout cesse les reproches à toi et à tes amis.

Tout le monde était étonné de la manière dont Tim s’adressait à Sam, peu osait faire la même chose, même Jack, parfois dur, n’aurait pas agi de la sorte, il aurait tenté de la consoler. Mais Tim, il la forçait à réagir, il ne voulait pas la ménager.

Sam : Racontes ce que tu veux, je m’en tape dit elle en partantTim (lui attrapant le bras): Pas si vite, nous n’avons pas fini. Tu sais très bien que je fais ça pour toi, la seule fois où tu m’as demandé de ne pas intervenir dans tes affaires, c’est avec Jonas et tu sais ce qu’il s’est passé. Je ne referais pas la même erreur.

Ils s’éloignèrent tous les deux pour pouvoir parler en privé, les autres les voyaient discuter, parfois s’énerver un peu puis Sam se glissa dans les bras de son ami. Il lui murmura encore quelque chose à l’oreille et ils restèrent enlacés quelques minutes.Ensuite, SG1 emmena Tim de nouveau dans la salle où ils lui avaient dit la vérité. Tous les rapports et les recherches sur l’homme les attendaient, sauf ce qui devait rester secret pour le projet. Tim consulta le tout et émit son avis sur la personnalité de l’individu. Un homme, 35/40 ans, cultivé, comme tout le monde pensait probablement militaire ou proche de cette profession. Un homme maniaque, trop sur de lui et aussi totalement incapable de faire face à Sam du moins pour le moment. Il devait ne pas se sentir à la hauteur et se contenter de la voir de loin, tout au plus d’être son ami. Tim pensait qu’il la connaissait bien mais pas intimement que ce n’était pas un ex. Peut-être un homme rejeté par Sam ou ignoré. Le fait de savoir que tout le monde essayait de le découvrir l’amusait beaucoup, faire le contraire le mettrait sûrement en colère. Il avait besoin de reconnaissance, d’être le plus fort. C’était un manipulateur très bien organisé et surtout insoupçonnable, probablement quelqu’un de très respecté.

Tim : Je ne peux pas dire mieux, vos experts ont dû faire le même genre de remarques.Sam : Non, nous n’avons pas consulté de profiler, en fait peu de personnes sont au courant de l’histoire.Jack : Merci, cela va nous être utile.Tim : J’espère, Sam que cela ne t’empêche pas de chercher parmi tes ex, j’ai peut-être fait erreur.Sam : Ok.Tim : Je vais devoir partirJack : Le Général a fait mettre à votre disposition un hélicoptère pour vous ramener à votre Base en toute sécuritéTim : Bien, merci c’est sympa. J’imagine la tête de mes collègues en me voyant arriver avec des militaires de l’USAFSam : Ils feront à peu près la même tête que ton père quand il a su que tu choisissais la Navy à la place de l’Air ForceTim (souriant): Pas à ce point, papa ne s’en est toujours pas remitDaniel : Merci pour tout, j’espère vous revoir dans de meilleures conditionsTim : Moi aussi, Sam tu sais comment faire pour me joindre en cas d’urgence…Sam : Ouais, j’ai toujours tes codesTim : Fais attention à toi et n’oublie pas ce que je t’ai dit tout à l’heure dit il en la serrant dans ses bras

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Sam : Promis, fais gaffe et reviens en un seul morceau.Tim : Bon, ben j’y vais.Teal’c : Faites bon voyage et soyez prudentSam : Je voudrais te raccompagner à la surface mais Janet m’attendTim : Pas grave, Jack va venir à ta place.Jack : Euh…oui, bien sur

Chacun retourna à son travail, Sam serra son ami une dernière fois dans ses bras en lui implorant la prudence, il la rassura et entra dans l’ascenseur avec Jack.Aucun ne dit un seul mot avant d’avoir atteint la surface. Jack lui fit signe de le suivre, jusqu'à la plate forme pour l’hélicoptère.

Jack : Vous vouliez me parler ?Tim : Oui et non. Je m’inquiète pour Sam et je sais que vous faite attention à elle,donc il est inutile que je vous demande de prendre soin d’elle, vous le faites déjà.Jack : En effet. Je comprends votre inquiétude, mais nous faisons le maximum pour coincer ce typeTim : Je sais. Ce que je voulais que vous compreniez, c’est que, quand Sam est dans une telle situation morale, elle est du genre à écarter les gens qui l’entourent. Vous avez du vous en rendre compte, mais je crois qu’elle-même n’en a pas vraiment conscience. Elle se replie, il faut la réconforter bien sur mais surtout la secouer. La forcer à reprendre du poil de la bête…N’hésitez jamais à lui dire certaines vérités, elle est forte.Jack : Je sais mais je crois que je ne l’ai jamais vu si déprimée.Tim : Je comprends, ne la laissez pas s’apitoyer, sinon elle finira par essayer de vous faire fuir.Jack : J’en ai aucune envie même si ce n’est pas si facileTim : C’est une vraie tête de mule parfois. Votre couple est récent mais je crois qu’il supportera tout ça. Vous savez, vous risquez de découvrir de petites choses sur Sam, son passé…ne lui en tenait pas rigueur.Jack : Je ne suis pas tout blanc non plus.Tim : Nous voici arrivés, Jack, merci pour tout et soyez prudent vous aussiJack : Je me demande pourquoi il ne s’est pas encore attaqué à moiTim : Je crois qu’il vous craint et surtout qu’il a d’autre projet pour vous…Jack : Je ne sais pas si c’est rassurant tout ça, mais bon tant qu’il ne touche pas à SamTim : Oui, au revoir et à bientôt.

Jack redescendit dans la Base en réfléchissant. Il était vrai que ses rapports avec Sam n’étaient pas des plus joyeux en ce moment. Il n’y avait pas vraiment de dispute, juste une sorte de distance. Jack la consolait, la calmait, il agissait comme un ami mais depuis la fameuse soirée chez Jack, il n’y avait pas vraiment eu d’échanges intimes. Il alla rejoindre les autres à l’infirmerie.

Janet : Merci de ton aide SamSam : Je t’en prieDaniel: Oui merci Sam, Janet a enfin une soirée de libreSam : A votre service, mais moi je dois retourner travaillerJack (entrant) : Tu vas encore y passer la nuitSam : Mais nonTeal’c : Major, puis-je être indiscret ?

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Sam (étonnée) : Vous ?Teal’c : C’est à propos d’une chose qu’a mentionné votre ami TimSam : Allez-y toujoursTeal’c : De quoi parlait-il en évoquant le Capitaine Hansen ?Daniel : C’est vrai que Tim n’a pas l’air de l’apprécier.Sam : Vous connaissiez Jonas, vous savez comment il étaitDaniel : Il n’était pas net c’est vrai, mais votre ami ne connaît pas cette histoireSam (soupirant) : Jonas me frappait dit elle en quittant l’infirmerie

Janet baissa la tête et Jack fronça les sourcils, tous les deux connaissant la situation. Daniel les regarda et comprit qu’elle disait la vérité. Teal’c s’en alla sans un mot.

Daniel et Janet passèrent donc la soirée et la nuit en amoureux. Teal’c s’isola dans sa chambre et fit des recherches pour leur enquête avant d’aller se coucher. Jack alla voir Sam dans son labo, il secoua la tête négativement en la voyant endormi sur son bureau. Il la transporta dans un lit de camps qu’elle gardait dans la pièce et la couvrit. Il la regarda un moment et s’en alla, déçu de ne pas l’avoir dans les bras cette nuit. Tim avait raison, elle s’éloignait de lui.

Quand elle s’éveilla le matin, elle fut surprise de constater où elle se trouvait. Elle fila prendre une douche et alla au mess où Daniel l’informa que Jack était sorti de la Base quelques heures, qu’il serait de retour en fin de journée. Elle retourna donc à ses recherches sur les hommes de sa vie.Dans l’après midi Teal’c lui rendit visite.

Teal’c : Major ?Sam : Entrez Teal’cTeal’c : Vos recherches avancent ?Sam : Un peu, j’ai vraiment une mauvaise influence sur les hommes qui m’ont approchéTeal’c : Je ne pense pasSam : Merci, mais écoutez un peu. Il y en a plusieurs qui sont morts et toujours assez violemment, accident, suicide…oh et lui, je crois qu’il a comprit l’astuceTeal’c : Que voulez vous dire ?Sam : Quand Stephen et moi nous nous sommes séparés, il est entré dans les ordres (voyant sa tête) Il est prêtre. Lui au moins a cherché la protectionTeal’c : Il a quitté un ange pour DieuSam (surprise) : Hein ?Teal’c: Dans votre culture les anges sont des êtres, gentils, sensibles aux autres et capables de rendre heureux les gens. Je trouve que s’est une bonne description de la Samantha Carter que je connais. O’Neill m’a déjà fait aussi une description physique des anges tels que les voient les humains, ça correspond.Sam (rougissant): Je ne sais pas quoi dire, c’est très gentil à vous, je suis touchée. Malheureusement je n’ai pas l’âme si pure, mais j’admets que je suis contente que vous pensiez ça de moi.Teal’c : Je ne vous mens pas, pour preuve je n’ai quasiment jamais fait de discours aussi longSam : Je sais merci et en plus vous faites de l’humourTeal’c : Contamination O’Neillienne je présumeSam (souriant): Je crois.Teal’c : J’étais venu pour m’excuser de ma curiosité d’hierSam : Vous êtes mon ami, c’était idiot de vous cacher ça.Teal’c : Merci de votre confiance, je vous laisse travailler.

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Sam : Merci Teal’c, j’aime discuter avec vousTeal’c : Moi aussi Major dit il en partant.

Sam sourit, décidément elle avait de très bons amis. Elle se replongea dans le travail, sans voir le temps passer. Quand elle releva la tête, elle regarda l’heure. Elle posa les yeux sur une photo de SG1 et caressa du doigt le visage de Jack. Elle s’arrêta en réalisant qu’elle avait mit leur couple entre parenthèses sans le vouloir. Elle soupira et rangea ses affaires, Jack devait être rentré à la Base. Sam alla à son bureau.

Bureau de Jack.

Jack était en train de faire des rapports et commençait à en avoir marre. Il entendit frapper et sans bouger, il ordonna d’entrer. Sam passa la tête et entra totalement en le regardant écrire.

Jack (levant la tête) : C’est toi, ça va ?Sam : Oui et toi ?Jack : Bien. Tu veux quelque chose ?Sam : Oui, c’est fini pour aujourd’hui, on rentre à la maison dit elle avec un grand sourireJack : Euh, d’habitude ce n’est pas le contraire. Moi qui t’enlève à ton travailSam : Pour une fois, c’est moi. Alors, tu viens, on rentreJack : Je n’arrive pas à croire ce que je vais dire. Je ne peux pas, il faut que je finisse ce rapport, le Général le veut ce soirSam (un peu déçue): Tu en as pour longtemps ?Jack : Une heure au moins et je dois lui apporter.Sam (retrouvant le sourire): Ok, rejoins-moi chez moi ensuite alors et c’est un ordre ColonelJack : A vos ordres Madame.

Sam lui mima un baiser puis qu’elle ne pouvait pas lui en faire un et partit. Jack la regarda partir, étonné mais souriant. Il se dépêcha de finir son rapport.Le Général fut surprit de voir Jack rendre son travail à l’heure, il le laissa partir en voyant Jack danser d’une jambe à l’autre signifiant qu’il n’avait pas envie de parler. Presque en courant, il alla dans ses quartiers se changer. Il vit alors sur son lit, un costume noir, une chemise blanche et une cravate bleu avec des petites étoiles. Il devina que c’était l’œuvre de Sam. Il revêtit l’habit même s’il détestait ça. En sortant dans le couloir ainsi vêtu, les soldats le regardaient et les femmes se retournaient sur son passage. Il accéléra le pas. Daniel le vit.

Daniel : Dites-moi Jack, vous êtes d’une grande éléganceJack (desserrant un peu la cravate): Ouais, il y avait ça sur mon lit, une idée de SamDaniel : Elle va sûrement vous emmener dans un bon restoJack : C’est ce que je pensaisDaniel : N’oubliez pas les fleursJack : Quoi ?Daniel : Sam, veut une soirée en amoureux vous pouvez lui amener un bouquetJack : Vous n’avez pas tort, merci bonne soirée DanielDaniel : La votre le sera certainement.

Comme lui avait conseillé Daniel, Jack s’arrêta pour acheter des fleurs, il évita soigneusement les roses rouges que lui proposait la fleuriste, et il prit une composition d’orchidées.

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En arrivant chez Sam, il crut bon de sonner au lieu d’entrer. Elle vint lui ouvrir avec un grand sourire. Jack la fixa la bouche ouverte, incapable de parler.Elle portait une longue robe de soie noire avec de fines bretelles Jusque là rien d’anormale, mais la robe épousait toutes les lignes du corps de Sam, possédait un décolleté très profond et était fendue de chaque côté jusqu'à mi-cuisses.. Jack se mit à frissonner en devinant la poitrine nue de Sam sous le peu de tissu.Elle lui attrapa la main pour qu’il entre.

Jack : Tu es magnifique dit il sous le charmeSam (sourire satisfait) : Merci, tu es très beau aussi. C’est pour moi les fleurs ?Jack : Oh oui, pardon. Dit il en redescendant sur TerreSam : Merci dit elle en déposant un petit baiser sur les lèvres de Jack.

Elle lui fit un autre sourire et se tourna, Jack failli s’évanouir. La robe avait un dos nu, descendant très bas jusqu’au-dessus de ses fesses. Il respira un grand coup et calma l’envie de lui sauter dessus. Puis il réalisa quelque chose.

Jack : Sam, je vais te dire quelque chose qui risque de ne pas te plaireSam : Ne le dis pas alors dit elle en souriant mais de façon logiqueJack : Il le faut.Sam ;: Vas-yJack : Il est hors de question que tu sortes dans cette tenue, je refuse que tu ailles dans la rue avec cette robe…J’aime pas…Sam (le coupant): Tu n’aimes pas ? demanda t’elle peinéeJack (avec un soupir troublé): Oh que si, et tu n’imagines pas l’effet que tu as sur moi. Mais je ne supporterais pas les regards des autres hommes sur toi. Sam (souriant) : Ne t’inquiète pas, nous ne sortons pas, j’ai prévu un dîner ici avec toi. Cette robe elle est uniquement pour toi, jamais je ne sortirais en public comme ça.Jack : Me voilà rassuré. Laisse moi te regarder encore dit il en la faisant tourner.Sam : Alors ?Jack : Tu vas me faire perdre la tête dit il en l’embrassantSam : C’était le but mais calme toi nous allons dîner

Elle l’emmena jusque dans la salle. La lumière était tamisée, un petit feu de cheminée dansait dans l’âtre et une jolie table était dressée. Sam avait sorti l’argenterie et des chandeliers.

Jack (étonné): Tu as préparé ça en 1 heure ?Sam : Oui, par contre pas le temps de faire la cuisine, j’ai commandé au traiteur.Jack : C’est bien comme ça.Sam : Tiens une coupe de champagneJack : T’as fait les choses en grand.Sam : J’en avais envie dit elle en trinquant avec lui.

Ils discutèrent un peu et Sam apporta l’entrée, il l’aida à s’asseoir se demandant s’il se tiendrait sage jusqu'à la fin du repas.Sam se releva pour aller chercher le plat principal, quand elle revint Jack l’empêcha de s’asseoir et appuya sur une télécommande. Une douce musique se diffusa dans la pièce. Il approcha Sam contre lui pour l’inviter à danser. Elle posa la tête contre son épaule et se laissa bercer par la mélodie. Jack glissait tendrement les mains dans le dos de Sam et elle souriait à

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ce contact. Elle adorait les mains de Jack, ses longs doigts et la douceur. Les sentir sur elle la faisait toujours frissonner.Quand la musique stoppa, elle l’embrassa d’un long et tendre baiser. Il resserra son étreinte, content de la sentir près de lui.Ils continuèrent le repas sans se quitter des yeux. Sam posa le dessert sur la table, se rassit face à Jack.

Jack : Tu as eu une bonne idée, cette soirée est parfaite.Sam : Bizarrement bien que l’on passe tout notre temps ensemble ou presque, je te sens loin de moi ces derniers jours, j’avais envie de te retrouverJack : Ce n’est pas moi qui m’éloigne SamSam : Je suis désolée, je ne veux pas çaJack : Je sais, ce n’est pas facile en ce moment, je comprends. Mais c’est dur de te voir si distanteSam : J’ai tellement peurJack : Je te protégeraisSam : Ce n’est pas ça, j’ai peur à cause de toiJack : Il ne m’arrivera rien.Sam : Jack, ce que je veux dire, c’est que j’ai peur qu’un matin tu te réveilles et tu t’aperçoives que tu t’es trompé sur moi, que ce que tu ressens n’existe pas, ou que tu te lasses de moi…j’ai peur de te perdre Jack (s’accroupissant à ses côtés) : Tu ne me perdras pas lui dit il doucement en lui caressant la joue.

Il se releva et la fit mettre debout pour la prendre dans ses bras, elle s’accrocha à lui avec force.

Jack : Je pensais que tu voulais rester loin de moi, que tu voulais faire marche arrièreSam : Non, jamais j’ai voulu de cette distance entre nousJack : Tu sais, nous 2 c’est assez récent et tout ce qui se passe autour n’est pas facile à vivre. Il nous faut un peu de temps pour trouver notre rythme de croisièreSam :Parfois c’est difficile à vivre de devoir agir en secret, de ne pas pouvoir t’embrasser quand je le veuxJack : Je saisSam : J’ai peur que tu en aies assez de devoir faire semblant et que tu renoncesJack : Non, nous savions à quoi nous attendre, c’est le contexte qui rend la chose plus difficile. Le Général nous soutien alors c’est déjà une bonne nouvelle.Sam (pas convaincu) : Sans douteJack : Sam, tu ne me perdras pas, je t’aime

Il la sentit se raidir, elle ferma les yeux face à cet aveu et trembla, elle avait toujours voulu entendre ça de sa bouche et s’en voulait de ne pas lui répondre. Il l’écarta un peu et lui fit un sourire.

Jack : Je le pense vraiment Sam, je t’aime et je voulais que tu le saches. Je n’attends pas que tu me dises la même chose maintenant, nous en avons déjà discuté, tu sais ce que je pense de cette simple phrase…Sam : Ce que je ressens pour toi est si fort, c’est effrayant parfois et pourtant je n’arrive pas à prononcer ses mots

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Jack : Ce n’est pas grave, tout ce que tu viens de me dire ainsi que tes craintes font que je sais ce que tu ressens pour moi. Quelque part, c’est beaucoup plus fort, qu’un je t’aime. En te disant ça, j’ai choisi la facilité, parce que je n’arrive pas à exprimer mes sentiments pour toi, c’est indéfinissable. Je n’ai jamais su trouver les mots justes surtout quand il s’agit de toi. L’important c’est que nous savons tous les deux ce que l’autre éprouve et que c’est sincère.

Elle posa un regard doux et ému sur lui, lui caressa le visage du bout des doigts et l’embrassa doucement avec tout l’amour possible. Il la serra fort contre lui, content d’avoir retrouvé sa Sam, content qu’elle ne le rejette pas. Ils avaient tous les 2 les mêmes craintes après tout.Il lui essuya tendrement les yeux.

Jack : Il nous reste le dessert je croisSam (souriant) : Oui, charlotte au chocolat, j’ai choisi pour toiJack : Parfait Dit il s’asseyant et la faisant s’asseoir sur lui.

Ils dégustèrent leur dessert de cette façon, Jack lui donnant à la cuillère, s’embrassant entre deux bouchées. De nouveau, il l’invita à danser, mais ce fut plus sensuel cette fois. Quand la musique s’arrêta, Jack s’écarta, lui fit un baise-main et l’entraîna vers la table, il souffla la première bougie. Elle lui sourit et souffla la deuxième, l’entraînant vers la chambre.

Ils entrèrent en s’embrassant encore, Jack regarda autour de lui attrapa un foulard et le posa sur la lampe de chevet pour tamiser la lumière. Elle sourit à cette attention. Elle le vit avoir une autre lueur dans les yeux, il prit un autre foulard et le glissa sur les yeux de Sam, lui nouant derrière la tête. Il la vit sourire et lui donna des petits baisers dans le cou. Elle frissonnait et se laissait guider par Jack. Elle sentait ses mains courir sur sa peau, la caressant, la frôlant. Il embrassait chaque partie de son corps que la robe laissait voir. Sam tendit les bras vers lui, elle aussi avait besoin de le toucher. Dans le noir, elle lui ôta la cravate et fit tomber sa veste. Puis elle ouvrit la chemise habilement. Jack la voyait tâtonner, cherchant les boutons. Quand enfin la chemise fut ouverte, elle fit glisser les mains sur le torse chaud de Jack et s’approcha pour embrasser sa peau nue. Jack frémit et embrassa Sam avec une grande passion. Doucement il dégagea les bretelles de la robe et les fit glisser sur les bras de Sam. Elle sentit le tissu tomber à ses pieds. Jack sourit et elle le devina, il venait de se rendre compte qu’avec cette robe, elle ne pouvait pas porter de sous-vêtements, même s’il l’avait su pour le haut.Il la détailla et reprit les caresses. Sam ne voyant rien sursautait à chaque nouveau contact, appréciant le suspense, se demandant ce qu’il allait faire ensuite. Elle s’embrasait. Ce jeu la mettait dans un état sensoriel incroyable. Elle commençait à s’impatienter, alors elle défit la ceinture de Jack et fit tomber ce qu’il portait encore. Jack la voyait devenir plus pressente, lui-même commençait à ne plus pouvoir attendre, à chaque fois qu’elle le touchait, sa soif d’elle, augmentait. Il la fit reculer et la fit tomber sur le lit. Il se plaça au-dessus d’elle et lentement lui retira le foulard qu’elle avait sur les yeux.Quand elle fut en mesure de le voir, elle vit dans son regard brûler le désir sachant que s’est ce qu’il voyait en elle actuellement. Elle brisa cet échange en l’embrassant, l’invitant de cette manière à ne plus s’arrêter.

Quand leurs corps moites se séparèrent, essoufflés, Jack remonta le drap sur Sam et elle se blottit contre lui.

Jack (tout bas): Tu as froid, tu trembles ?

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Sam : Ce n’est pas pour ça que je tremble lui dit-elle avec un petit sourire en rougissant légèrement

Il lui fit un sourire et l’embrassa en la serrant contre lui. A cet instant ils étaient bien, tout était parfait. Sam aurait aimé que le temps s’arrête. Elle se sentait sereine, détendue à point qu’elle ne l’avait jamais été. Elle eut un frisson en repensant à ce qu’elle venait de vivre avec Jack.

Intense, passionné, Jack cherchait les mots pour décrire tout ce qu’il avait ressenti. Il avait cru que rien ne pouvait être plus parfait que leur première fois à deux et pourtant cela avait était cent fois plus fort. Lui aussi sentait ce tremblement intérieur, et lui aussi se sentait bien.

Aucun ne voulait parler, ils se humaient, s’écoutaient respirer et profitaient de ce moment de bonheur. Ils s’aimaient et ils avaient chacun des craintes mais une chose étaient sûre pour l’un comme pour l’autre, leur amour était fort et ils avaient un long avenir ensemble qui les attendait. Ils s’endormirent paisiblement l’un contre l’autre.

Le soleil se reflétait sur le visage de Sam, Jack l’observait dormir à plat ventre la tête posée sur l’oreiller. Il déposa des petits baisers en remontant les lèvres sur sa colonne, du creux des reins jusqu'au cou de Sam. Elle ne bougeait pas mais un sourire s’était formé sur son visage, il continua donc, elle se retourna, les yeux toujours clos et il l’embrassa, elle passa alors les bras autour de lui.

Sam (me mordant la lèvre): J’adore ce genre de réveil dit elle d’un ton lascifJack : Je vois ça dit il en lui dégageant une mèche sur le front.Sam (soupirant): J’ai pas envie de me leverJack : Waouh ! Jamais j’aurais cru entendre ça de toiSam : Hey tu as de bons arguments pour rester au litJack : Ah oui, lequel ?Sam : Je ne sais pas, tu gardes la place chaude, tu me sers de couvertureJack : C’est tout dit il feignant la déception Sam : Non, il y a aussi…elle continua en lui murmurant quelque chose à son oreilleJack (faussement choqué): Major ! Vous n’avez pas honte ? répondit il fier quand mêmeSam (espiègle): Pas du tout au contraireJack : Je pourrais te dire la même chose remarque dit il satisfaitSam : Alors tu vois…Jack : Oui mais malheureusement, il faut retourner à la BaseSam : Hum, t’es sur ? bouda t’elle en l’embrassant dans le couJack (souriant): Et ouiSam : Bon, tant pis pour le câlin du matinJack : Ca va ne remue pas le couteau dans la plaie. (lui mordillant le lobe de l’oreille) Tu sais quoi ?Sam (malicieuse): Non quoi ?Jack : Dès que cette affaire est finie, je t’emmène dans le Minnesota et on ne quittera pas la chambre pendant un long momentSam : Ca me va, en espérant que cette histoire finira viteJack : C’est encore une motivation pour nousSam : C’est vrai, je me lève alorsJack : Et puis nous ne sommes pas consignés à la Base alorsSam : Vivement ce soir dit elle en glissant une main sous les draps pour caresser JackJack : Dieu que la journée va être longue

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Sam : Je sais mais tu peux toujours venir me frotter le dos sous la douche dit elle en se levant et lui faisant un clin d’œil coquinJack : J’arrive dit il en faisant mine de lui bondir dessus

Sam s’échappa rapidement en courant vers la salle de bain, il la rattrapa sous le jet d’eau…

SGC

Sam arriva à l’infirmerie, un paquet dans la main, elle salua les quelques personnes et rejoignit Janet.

Janet : SalutSam : Salut comment ça va ?Janet : Bien, mais toi tu as l’air en forme ?Sam : Je le suis.Janet : Daniel m’a dit que tu avais prévu une soirée en amoureux, c’était bien ?Sam (soupirant) : Mieux que ça encore.Janet : Je voisSam : Tiens, je t’ai apporté un cadeauJanet : C’est quoi ? demanda t’elle en ouvrant.

Janet découvrit une robe noire en soie, la même que Sam avait porté la veille. Janet rougi un peu, c’était très provocant

Janet : C’est joli mais un peu…Sam (la coupant): Je sais, j’ai la même, je l’ai portait hier soir pour JackJanet : Oh, vous n’êtes pas sortis ?Sam : Non, pas avec ça sur le dos en plus Jack n’aurait pas voulu.Janet : Je comprendsSam : Jack a beaucoup aimé, quand je l’ai acheté hier, j’ai prit la même pour toi, j’imagine que Daniel apprécieraJanet ; J’en doute pas mais j’ai intérêt de cacher ça, faudrait pas que Cassy tombe dessusSam : Ca c’est certain.Janet : Jack a vraiment aimé demanda t’elle avec un sourire mutinSam (avec un sourire coquin) : Oh la la oui, si tu savais à quel point !Janet (riant) : En tout cas si le lendemain j’affiche le même sourire que toi, ça vaut le coup d’essayerDaniel (arrivant) : Qu’est ce qui vaut le coup d’être essayé ?Janet (cachant la robe) : Rien. Dis-moi Daniel, ce soir tu fais quoi ?Daniel : Rien de spécial, je comptais t’emmener au restaurantJanet : Viens plutôt à la maison je te ferais la cuisineDaniel : OkSam : Amusez-vous bien alors dit elle en partant en faisant un grand sourire à Janet.

Sam retourna à son labo un léger sourire aux lèvres.

Elle s’assit face à son ordinateur et commença à travailler, au bout d’un moment elle décida de faire une petite pause. Elle réalisa alors qu’elle n’avait pas consulté sa messagerie personnelle depuis longtemps, depuis la mort de Gary pensa t’elle tristement. Elle avait ouvert

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cette adresse mail, uniquement pour les gens extérieur à la Base, dessus il n’y avait rien de top secret et personne au SGC ne connaissait cet e mail.Elle ouvrit et souri en frappant le code personnel « TerraJona ».Une quantité de messages publicitaires apparaissaient parmi tout ceci un message de Tim qui l’informait qu’il était bien arrivé à L.A et qu’il lui ordonnait la prudence. Elle sourit et commença à effacer tout un à un puis parmi les spam elle découvrit un mail de David

@@@

Petite Sam

J’ai hésité à t’appeler après la scène du resto et quand je me suis décidé les circonstances ne s’y prêtait plus, je sais que la perte de Gary doit être difficile pour toi.

En fait, je voulais te dire à quel point je suis désolé pour tout ce que j’ai dit au restaurant. Te dire que je ne l’ai pas pensé serait mentir, et tu le sais…Mais je n’avais pas le droit, j’étais juste déçu, triste, comment t’explique ça ? Comment expliques-tu que depuis toutes ces années j’éprouve toujours la même chose pour toi ? Quand je suis venu avec les autres, c’était naturellement pour te revoir, je m’étais promis que quoi qu’il arrive, je ne t’ennuierai plus, après tout je suis un homme raisonnable…Mais mon Dieu te revoir…je ne sais pas comment te décrire cela. A travers nos lettres c’est différent mais t’avoir en face de moi, m’a rappeler tout l’amour que je te porte…Je t’imagine soupirer à cette seconde, en te disant David tu me casses les…Je voulais juste que tu le saches et que tu n’oublies pas que je t’aime.

Cependant, l’amitié que j’ai pour toi me pousse à te dire, vis ta vie, ne t’occupe pas d’un emmerdeur comme moi, Jack a l’air bien et tu sembles heureuse avec lui.

Alors voilà je reste et resterais toujours ton ami, j’espère ne plus jamais te faire mal et pouvoir te revoir parfois si tu le désires parce que tu me manques, ton amitié me manque, nos discussions, nos rires… J’aimerai bien que l’on se fasse une soirée à 3 avec Tim, comme avant (en plus sage).

Ton ami, affectueusement. David@@@

Sam lisait et relisait le message, il avait été écrit la veille de la mort de David ou plutôt la nuit d’avant vers 3 heures du matin. Sans s’en rendre compte, elle pleurait, machinalement elle jouait avec son pendentif, le manipulant du bout des doigts.

Jack entra en silence et la vit pleurer, il soupira et s’approcha d’elle, lui posant une main sur l’épaule. Sam sursauta et plongea les yeux dans ceux de Jack. Sans se préoccuper de l’endroit où elle était, elle posa la tête contre le ventre de Jack, il ne bougea pas, lui passant la main dans les cheveux. Sam tendit le bras et tourna l’ordinateur vers Jack pour qu’il lise le message.

Jack : Tu avais raison, il avait l’air d’être bienSam : Il l’étaitJack : J’aurais dû…Sam (le coupant) : Non Jack ! Tu as eu raison, je m’excuse de m’en être pris à toi, je n’avais pas le droit, j’aurais fait pareil. Pardonnes moi

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Jack : Je n’ai rien à te pardonner.Sam (reculant) : Merci, il faut continuer hein ? Nous deux nous sommes encore là nos disparus ne voudraient pas que l’on abandonneJack : Exact

Toc, toc, toc

Sam essuya ses yeux et Jack recula à une distance plus professionnelle.

Sam : Entrez !Soldat : Mon Colonel, Major, excusez-moi de vous interrompreJack : Ce n’est rien, vous désirez ?Soldat : Le Général Hammond m’envoi vous dire qu’il faudrait que vous alliez chez vous Major avec le ColonelSam : Merci, rompez ! (une fois l’homme parti) Qu’est ce qu’il se passe encore ?Jack : Allons-y !

Devant chez Sam

En arrivant, Jack et Sam découvrirent un orchestre en train de jouer sur la pelouse. Jack s’approcha du chef et le fit stopper.

Jack : Peut on savoir ce que vous faites là ?Homme : On joueSam : Merci, on avait vu et entendu surtoutHomme : Etes vous Samantha Carter ?Sam : OuiHomme : Tenez, ceci est pour vous dit il en lui donnant un paquetJack : Qui vous envoi ?Homme : Notre agent, il a reçu un paquet d’argent pour que l’on vienne. Bon maintenant on s’en va

Les musiciens plièrent bagages et s’en allèrent dans un camion. Sam regarda autour d’elle, les voisins du quartier étaient en train de les observer étrangement

Jack : C’est une farce d’un ami, rentrez chez vous, le spectacle est terminé…Sam : Il va aller jusqu’où ?Jack : Fait voir le cadeauSam : c’est une rose en plastique

Alors qu’elle observait l’objet sous toutes ses coutures, une sorte de petite explosion retentit. Dans un réflexe elle avait lâché la fleur, une odeur de rose monta jusqu’à leurs narines puis Sam constata que ses vêtements étaient recouverts d’encre rouge. Elle râla, Jack ramassa le cadeau et fit rentrer Sam chez elle. Elle monta se changer pendant que Jack téléphonait au Général pour lui dire que tout allait bien. Sam redescendit et le téléphone sonna, elle enclencha l’écoute.

Sam : Carter !… : Salut mon amour, tu vas bien aujourd’hui ?Sam : Toujours aussi lâche à ce que je vois

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… : Toujours aussi belle ma douceSam : Tu ne crois pas qu’en face de moi tu verrais mieux… : Mais je te vois très bienSam : C’est ça… : Mais si, je t’adore dans cette petite robe bleue…inutile de regarder par la fenêtre tu ne me verras pas…et toi Jack tu sais qu’il ne sert à rien d’essayer de me localiserSam : Bon, tu veux quoi, la même robe que moi ?… : Non, juste te dire que tu es magnifique que j’ai hâte de te toucher, de te faire crier de plaisirSam : Si c’était le cas nous nous serions déjà vus, ton problème c’est l’impuissance à mon avis… : Tu verras bien que non, cette lingerie parme que tu portes est très excitante et je me ferais un plaisir de tout te retirer dit il avant de raccrocher.

Sam se retourna vers Jack, il avait l’air contrarié que Sam ai provoqué l’homme. Mais Sam avait pâlit.

Sam : Jack, il sait ce que je porte, je viens à l’instant de me changer en entier (regardant autour d’elle) Il y a des camérasJack : J’appelle l’équipe technique.

Pendant que Jack était au téléphone, Sam cherchait des traces de caméras en répétant « on avait vérifié pourtant ».

Quelques heures plus tard, l’équipe avait fini son travail de recherche, Daniel et Teal’c les avaient suivi pour être surs qu’il n’y ai rien d’embarrassant à voir. Tout avait été fait pour que personne ne se doute de la relation de Sam et Jack. Depuis le début, la chambre d’ami, portait les traces de l’occupation de Jack, celui ci étant sensé surveiller son second.

Sergent : Nous avons fini, iciJack : Alors ?Sergent : 2 caméras dans le salon, une dans la cuisine, 2 dans la salle, une sous la véranda et donnant sur le jardin, 2 dans chaque chambres, trois dans la salle de bain. Et un micro dans chacune de ces piècesSam : Où ça exactement dans les chambres et dans la salle de bain ?Sergent (gêné) : Une au-dessus du lit et une en angle pour couvrir toute la pièce. Dans la salle de bain, une dans l’angle, une au-dessus de la baignoire et une dans la doucheSam (blanche): Mon DieuSergent : Je suis désolé MajorJack : Il y en avait donc dans chaque pièce ?Sergent : Non, pas dans les WC, dans la cave, dans le grenier et dans l’abri de jardin…Jack : Et vous avez des enregistrements ?Sergent : Non, les images étaient transmises ailleursSam : Dans quel secteur ?Sergent : pas plus de 200m, on vérifie les environsSam : Allez voir chez les voisins, ils sont partis pour plusieurs mois comme tous les ans.Sergent : Harry, Mike, allez chez les voisins et évitez de casser quelques chose…(à Sam et Jack) je vous laisse, je dois encore surveiller.Jack : Merci. Daniel, Teal’c allez avec eux chez les voisins et s’il y a des enregistrements prenez-les.

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Une fois que tout le monde fut sorti de la pièce, Sam se laissa tomber dans le canapé, cachant son visage entre ses mains

Sam : Tu te rends comptes, il m’espionnait, tout le tempsJack : Je saisSam : Je me sens …je ne sais pas, j’ai l’impression d’avoir été violé presque…Jack il nous a vus, tous les 2Jack : Je sais, il me le paieraSam : Il nous a observés dans notre intimité, toutes ses choses que l’on fait ou que l’on dit quand on pense être seul…Jack : Nous aurions du vérifier plusieurs fois s’il y avait des camérasSam : Nous avions déjà regardé, et il n’y avait rienJack : En tout cas, tu ne restes plus iciSam : De toutes façons je ne pourrais pas, j’aurais l’impression d’être espionnée tout le tempsJack : Je comprends, tu sais, il a du reluquer mes jolies fesses aussi dit il pour la détendreSam (un petit sourire) : Qui te dit qu’elles sont jolies ?Jack : Toi, enfin tu trouves pas ?Sam : Si à croquerJack : Je préfère, allais sortonsSam : Je ne me sens pas très bien…(respirant profondément) Jack il nous a regardait faire l’amour dit elle encore sous le chocJack : En tout cas il en aura eu pour son argent.Sam : Arrête de plaisanter, je suis sûre que tu es aussi gênée que moiJack : C’est vrai, attends que je l’ai entre mes mains et je lui crève les yeux pour avoir osé te regarderSam : Et s’il donnait les bandes et que l’on découvre notre aventure ?Jack : Allons voir le Général, il faut qu’on lui explique pour les caméras…Ca va aller ?Sam : J’en sais rien

SGC

Bureau du Général

Sam et Jack venaient d’entrer, le Général leur fit signe de s’asseoir, il prit une mine inquiète en voyant la pâleur de Sam.

Hammond : Je viens d’avoir un appel, comme vous nous avez demandé Colonel, votre domicile a été vérifié, il n’y a rien à signalerJack : Merci. Vous a t’on dit pour SamHammond : Un peu, juste qu’il y avait des camérasSam : Dans chaque piècesJack : Parfois plusieurs, et des microsHammond : Les micros sont de faibles porté, je ne pense pas qu’il pouvait entendre vos conversationsJack : Apparemment il faisait des enregistrements et nous n’avons rien retrouvéHammond : Je saisJack : Mon Général, en dehors du fait qu’il s’agit d’une violation de la vie privée nous devons tenir compte aussi du fait que ces enregistrements pourraient être distribués.Hammond : C’est une possibilité

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Jack : Ce que je veux dire c’est qu’en plus du côté gênant pour Sam, il faut penser que notre relation pourrait être découverteHammond : On peut toujours dire que ce n’était que pour provoquer votre fanJack (gêné): Il y avait des caméras dans les chambres mon Général…Hammond :Je n’y avais pas pensé, je vais faire accélérer les choses pour vous, comptez sur mon soutienSam : Merci, puis-je sortir, j’ai besoin d’une doucheHammond : Allez-y MajorSam: Merci dit elle en sortantHammond : Comment va t’elle ?Jack : Elle commençait à aller mieux, là cette histoire caméras l’a ébranlé. Je comprends très bien ayant passé du temps chez elle, imaginer que l’on m’a espionné me rends malade pour elle c’est pireHammond : Elle devrait peut être rester à la BaseJack : Je ne sais pas trop ici aussi il y a des caméras partout, elle ne se sentira pas vraiment tranquille.Hammond : Nous faisons surveiller sa maison 24h/24 à présent, toutes ses serrures ont été changées…Jack : Je préfère qu’elle vienne chez moi, de toute façon elle n’a pas l’air de vouloir retourner chez elle, même sans les caméras elle se sent surveillées. Déjà qu’après la visite de O’Neill elle ne se sentait plus totalement en sécurité…Hammond : Bien, le Major sera donc chez vousJack : A ce propos comment ça se passe, les équipes qui travaillent sur cette enquête voient bien que nous sommes toujours ensembleHammond : Vous êtes son garde du corps Colonel, tant qu’ils ne voient rien de concret…Ne vous inquiétez pas, je vais faire au plus vite pour que vous ne soyez plus obligé de vous cacherJack : Merci.

Pendant que Sam était encore dans les vestiaires des femmes, Jack en profita pour envoyer un mail à Tim, celui ci lui ayant glissé discrètement une adresse où le joindre ainsi que des codes pour qu’il puisse y avoir accès partout et dans le plus grand secret.Dans le message, il expliquait simplement ce qui venait de se produire indiquant le plus de détails possibles, Jack voulait son avis en tant que profiler.

Quand Sam fut enfin sorti, ils firent des recherches ensembles sur le matériel retrouvé chez elle. En fin de journée il l’emmena chez elle pour qu’elle puisse prendre des affaires puis la ramena chez lui.

Sam s’installa regardant dans chaque recoin avec l’impression d’être observée. Ils mangèrent calmement en discutant de choses et d’autres, après le dîner Sam alla prendre un bain.Jack vérifia sa messagerie, Tim lui avait répondu

@@@

Salut Jack

Je viens de finir ma petite analyse personnelle de votre type.

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Voilà ce que j’en pense. D’abord comme vous l’avez dit, il s’est grillé volontairement, il voulait que vous sachiez qu’ils vous observaient enfin surtout Sam. Juste pour lui faire comprendre qu’elle est à sa merci. Alors pourquoi a t’il fait ça ? Je crois qu’il a vu ou entendu quelque chose qui lui a déplu et ça la rendu fou de rage. Il vous a peut-être surpris dans un moment intime ou lors d’un témoignage important de votre affection (surtout ne me dite rien, je ne veux pas être choqué. lol).Ce qui m’effraie, c’est que je pense qu’il risque de passer à l’action, il va vouloir faire face à Sam peut-être aussi la démoraliser encore un peu…Il veut avoir du pouvoir sur elle. Il l’aime mais n’est pas quelqu’un de sûr de lui. Il pense que si elle ne va pas bien, elle ne résistera pas. C’est sûrement quelqu’un d’influençable d’après tout ce que je sais de cet homme.Il faut aussi faire attention à vous, ce qu’il vous a préparé va bientôt venir…Moi je suggérerais de l’ignorer, de ne plus accepter les cadeaux, de raccrocher s’il téléphone…ça va l’énerver et il va se montrer. Surtout protégez vos arrières.

En gros faites attention à vous deux.

N’hésitez pas à me re contacter au besoin. Embrassez Sam pour moi et soyez prudent.

Tim@@@

Jack ne se sentait pas des plus rassuré. Il s’installa dans son canapé et alluma la télévision pour regarder un match de basket.Un peu plus tard, Sam sorti et alla le rejoindre, il leva la tête et la vit debout devant lui portant un simple t-shirt. Elle lui sourit et s’installa sur ses genoux posant la tête sur son épaule.

Jack : Ca va ?Sam : MieuxJack : C’est au moins la troisième fois que tu te laves cette après midiSam : Je me sens saleJack : Je suis désolé de ne pas pouvoir t’aider plusSam : Tu es là, c’est le principale dit elle en l’embrassant dans le cou et se pelotonnant contre lui.Jack : Je ne te savais pas si câlineSam : J’ai mes jours, si tu n’aimes pas ça…Jack : J’adore, je manque d’habitude surtoutSam : Je sais, je suis conditionnée par l’armée

Jack la serra davantage contre lui et se cala dans l’angle du canapé. Sam resta sur lui, et regarda la télé. Le match l’intéressé peu mais être avec Jack lui plaisait. Elle l’observait, s’énerver après les joueurs, esquiver un mouvement lorsqu’ils allaient marquer mais se retenir pour ne pas qu’elle tombe. Elle sentait la pression de sa main sur sa cuisse nue, ou ses doigts la caressaient machinalement. Elle se sentait à sa place. Jack n’avait surtout pas envie qu’elle bouge, la sentir contre lui, si douce, si fragile, lui plaisait. Il aimait la voir dans ses moments là, quand son statut de militaire disparaissait pour laisser place à la femme. Non qu’il aimait qu’elle soit soldat, il adorait tout ce qu’elle était mais dans des instants semblables, il avait l’impression de lui être vraiment utile, de la protéger… Il sentit le corps de la jeune femme se relâcher doucement, elle s’endormait, il sourit en la regardant, elle avait le visage d’un ange, elle paraissait si sereine. Il lui donna un baiser sur le front.

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Jack (tout bas) : Tu devrais aller te coucher, tu seras mieuxSam : Hum…Jack : Tu sais le lit est plus confortableSam : Tu viens ?Jack : Dans 5 minutes, juste après le matchSam : Ok dit elle lasse.

Sam se leva lui donna un baiser et leva les yeux au ciel quand il y mit fin rapidement pour voir une action à la télé. Elle se dit « ah les hommes »Jack la laissa s’éloigner les yeux rivés sur l’écran. Tout à coup il reçut quelque chose sur la tête qui l’empêchait de voir la télé. Il retira le tissu et vit qu’il s’agissait du t-shirt de Sam. Il se retourna et la vit juste passer la tête avec un clin d’œil

Sam (provocante) : Bonne nuit Jack

Ni une ni deux il éteignit la télé et alla à sa suite. Il entra dans la chambre où la lumière n’était pas allumée. Il ferma la porte et se sentit plaqué brusquement contre le mur. Sam l’embrassa avec avidité. Il passa les mains autour de sa taille et sentit sa peau nue. Sam se fit entreprenante et sauvage.

Jack : Woo !!!Je croyais que tu étais fatiguée murmura t’il entre deux baisers enflammésSam (coquine) : Je vais te montrer ce que tu as loupé quand tu m’as repoussé dans les vestiaires (théorie de Broca)

Il poussa un autre « waouh » et Sam le força à se coucher à même le sol, il ne résista pas ou seulement pour le fun.

Il se demandait comment elle pouvait être si douce, si câline, presque femme–enfant et la seconde d’après allumeuse, torride, une femme-maîtresse. Mi-ange mi-démon.

Le lendemain

Sam, Jack, le Général et Teal’c étaient en salle de briefing, Sam se leva pour prendre un verre d’eau, Jack la suivit du regard, la détaillant à loisir, suivant la courbe de ses reins, matant sans retenu ses fesses. Tout cela avec un petit sourire débile sur les lèvres, Teal’c l’observait un sourcil levé, le Général se racla la gorge

Hammond : Jack vous pourriez être plus discret.Jack (sortant de ses rêves): Mon Général vous disiez ?Hammond : Laissez tomber Colonel

Jack ne comprenait pas, Sam se retint de rire et Teal’c esquissa un sourire moqueur.

Jack : Quoi ?Teal’c : Vous devriez être plus discret quand vous observez le Major, O’NeillJack : Discrétion est mon deuxième prénomHammond (souriant): Je comprends mieux pourquoi SG1 se met toujours dans des situations catastrophiques dans ce cas

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Soldat (entrant) Mon Général ?Hammond : Oui ?Soldat :Le Capitaine Stuart vient d’appeler, il rentrait chez lui après son tour de gardeHammond : Et alors, c’est normal ?Soldat : Il dit qu’il a vu une voiture dans le ravin près d’ici, il semblerait que ce soit celle du Docteur JacksonJack : Vous pouviez pas le dire plus tôt !Hammond : Allez sur place SG1Sam : Mon Dieu, Daniel…Jack, Janet devait venir avec luiJack : Allons-y tout de suite !

Pendant tout le trajet, Sam tremblait, si elle devait perdre Daniel et Janet elle ne s’en remettrait pas. Elle restait silencieuse se surprenant à prier, elle qui n’était pas croyante. Quand ils arrivèrent sur place une équipe était déjà présente, deux personnes descendaient en rappel pour atteindre la voiture. Jack s’impatientait, il marchait de long en large, attendant des nouvelles. Teal’c moins expressif pourtant avait l’air anxieux. Un soldat se retourna vers SG1, la main collé sur son oreillette.

Soldat : Colonel O’Neill, les gars en bas disent que la voiture est vide.Jack : Vide, vous avez regardé autour ?Soldat : C’est ce qu’ils fontSam : Vide…(se mettant à courir sur la route) Daniel, Janet hurla t’elleJack : Carter qu’est ce que vous faites ?Sam : Il n’y a pas de traces de freinage, leurs freins ne devez pas fonctionner, je suis sure qu’ils ont sauté avantJack (comprenant) : Et ils ont dû le faire dans un endroit plus plat, Teal’c suivez nous c’est pas très loin dit il en commençant à courir.

Jack dépassa bientôt Sam puis Teal’c fit de même. Arrivé dans l’endroit idéal, ils se mirent à chercher dans les buissons sur les côtés.

Teal’c : Daniel Jackson est ici cria t’ilSam (arrivant) : Il est… ?Teal’c : VivantSam : merci (levant la tête) Janet, Jack ! Janet est la bas de l’autre côté cria t’elle en courant vers son amie.

Sam se laissa tomber à genoux à côté de son amie, elle poussa un soupir en sentant son pouls. Ils attendirent l’équipe médicale sans les bouger.

Infirmerie.

Ils faisaient tous les cents pas, attendant que leurs 2 amis soient examinés Le Docteur Wagner sortit enfin

Wagner : Ils vont bien, ils ont eu beaucoup de chance.Sam : Qu’ont t’ils ?

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Wagner: le Dr Jackson souffre de plusieurs contusions, son bras droit est cassé ainsi que quelques côtes. Le Dr Frasier a une petite commotion mais rien de bien grave, elle a aussi une bonne entorse à la cheville.Jack : Ils s’en sortent bienWagner : En effet.Sam : On peut les voir ?Wagner : Allez-y, ils sont réveillés mais ne les fatiguait pas tropJack : Merci

Ils entrèrent doucement pour voir les deux patients. Sam alla vers le premier lit où était Daniel.

Sam (lui prenant la main): Je suis heureuse que vous alliez bien, j’ai eu peur. Tout ça est encore ma fauteDaniel : Ca va Sam, j’ai connu pire dit il avec un sourire en serrant la main de son amieJack : On en doute pas Dany BoySam (s’approchant de Janet) : Janet, je suis désolée pour tout çaJanet : Arrêtes, tu n’y es pour rien et puis c’est peut-être un hasardTeal’c : Il y avait une rose rouge coincée dans l’habitacle de la voitureSam : S’il vous était arrivé malheur…Janet : Nous allons bienSam : Je me sens tout de même fautiveDaniel : Il ne faut pas, nous sommes vivants, il a échoué…Janet (bas pour que seule Sam entende) : Et puis, je voudrais plutôt te remercierSam : (même ton) : De quoi ?Janet : J’ai essayé la robe hier, tu avais raison, Daniel adoreSam (souriant) : Je m’en douteJanet : En plus heureusement que tu me l’as donné hier parce que là, il risque d’être hors service un moment mon Daniel…

Les deux femmes se mirent à rire, les 3 autres regardaient sans comprendre

Daniel : Peut on savoir ce qui vous fait rire mesdemoiselles ?Janet : Rien, on parlait chiffons dit elle en éclatant de rireJack : Ah les femmes !

Janet (toujours tout bas) : Tu sais Daniel m’a dit qu’il m’aimaitSam : Waouh, quand ça ?Janet : Avant de sauter de la voiture, il m’a regardé d’une façon si touchante en me disant « je t’aime », j’en suis encore bouleverséeSam : Tu lui as répondu ?Janet : Bien sur, je lui ai dit que je l’aimais aussi, je n’aurais pas voulu que l’on meure sans qu’il le sache. Il me fait perdre la tête je crois, je l’aime tellement dit elle les larmes aux yeuxSam : Teal’c, Jack, venez m’aiderTeal’c: Que peut on faire pour vous ?Sam : Nous allons les rapprocher, ils doivent avoir envie d’être un peu plus près

Daniel et Janet les remercièrent. Jack et Teal’c collèrent les 2 lits ensembles, Daniel pu prendre la main de Janet. Sam tira le rideau autour d’eux et ils les laissèrent tranquille

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Sam se sentit soulagée, ses amis allaient bien. Après un débriefing pour analyser la situation, Jack proposa la méthode de Tim, ignorer l’homme qui suivait Sam tout en restant sur leurs gardes. Hammond approuva Sam et Teal’c aussi.Ils reprirent tous donc une vie normale, SG1 refit une mission de routine sans Daniel. Sam passait chez elle pour ramasser le courrier et laissait les roses s’accumuler devant son pas de porte. Le répondeur était débranché et tous les cadeaux restaient à leurs places.Quand Daniel et Janet sortirent de l’infirmerie, ils allèrent tous faire la fête au restaurant.Cependant de manière très discrète, les recherches continuaient, chacun bossant chez soi. Seul SG1, le Général Hammond et Janet savaient cela, même les experts qui les aidaient, n’étaient pas au courant.

Chez Jack

Sam était installée devant son ordinateur portable et faisait des recherches. Elle s’étira et ouvrit un autre dossier, elle commença à lire différents documents, un retint son attention…Elle eu une idée mais n’étais pas certaine.*

Sam : Jack, viens voir ça, je crois que j’ai une idée, nous avons oublié un détail…Jack (arrivant): Lequel ?Sam : Tiens regarde ça…

Jack n’eut pas vraiment le temps de lire, un petit bruit les alerta mais avant que l’un ou l’autre ne réagissent, ils perdirent connaissance.

Lieu inconnu quelques heures plus tard.

Sam s’éveilla et voulu bouger mais ses mains étaient attachées aux barreaux d’un lit ainsi que ses jambes et un bandeau était autour de sa bouche. Elle tourna la tête et vit Jack dans la même situation. Elle décela quand même le soulagement dans les yeux de Jack.Il s’était réveillé le premier constatant son état, quand il vit Sam inconsciente dans un lit près de lui, il eut peur, quand elle ouvrit les yeux, il soupira soulagé de la voir en vie.Repassant tous les 2 en mode militaire, ils regardèrent autour d’eux. La pièce était assez grande, sans vitres, juste une porte d’apparence lourde et résistante. Mis à part leurs 2 lits, il y avait une chaise. Les murs étaient sales, gris et blancs et rien ne suggérait l’endroit où ils pouvaient être.

Au bout d’un moment qui leur paru une éternité, un bruit de serrure métallique se fit entendre. Un homme portant une casquette rouge et un long manteau noir apparu. Il devait avoir environ 35 40 ans, une carrure sportive, le visage déformé par une cicatrice. Il s’approcha de Sam et lui caressa le visage, elle recula la tête le plus possible.

Homme : Bonjour mon amour, je suis content de te voirSam : …Homme : Je vais vous enlever vos baillons, inutile de crier personne ne peut entendre.

L’homme commença par ôter celui de Jack puis celui de Sam.

Jack : Vous ne vous en sortirez pas !Homme : On verraSam : Vous pouvez ôter votre déguisement

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Homme : Connais-tu mon identité ?Sam : Je ne suis pas sûre mais je sais d’où vous venezHomme : Tu es intelligente, j’aurais dû m’en douterJack : Montrez-vous, ayez au moins ce courageHomme : La ferme !Sam : Je connais votre voix, mais…Homme : Voyons m’aurais- tu oublié si vite ? dit il en ôtant sa casquette.

Lentement l’homme retira son maquillage, puis il se tourna vers ses 2 otages.

Jack/Sam : Jordan ! dirent ils surprisJordan: Ravi de voir que vous vous souvenez de moiJack : Qu’est ce qui vous prend ?Jordan : Tu ne peux pas comprendre, Sam elle commence à peine. Je vous laisse un peu, il faut que je fasse des préparatifs dit il en partant.Jack : Sam, tu comprends comment il a fait pour rester là, nous l’avons vu partir.Sam : C’est ce que j’essayais de te dire avant que l’on perde connaissanceJack : RaconteSam : Tu te souviens que je t’ai dis que Samantha était l’auteur de différents inventions. Jack : OuiSam : Elle a retravaillé une grenade choc Goa’uld. Jack : De quelle manière ?Sam : Elle l’a modifié. Quand celle ci se déclenche, elle immobilise les gens dans la pièce pendant quelques secondes et ils ne se souviennent de rien, ils sont justes comme paralysés inconscient de ce qui vient d’arriver. En plus elle brouille tout système électrique sans que l’on ne s’en aperçoive.Jack : Ingénieux. Je comprends pourquoi nous n’avons pas détecté l’arrivée de O’NeillSam : Oui, je me suis toujours demandé comment il avait fait pour traverser le miroir sans déclencher l’alarme…Enfin, Jordan a dû refaire çaJack : Tu savais qu c’était lui. ?Sam : Non, j’ai même pensé que O’Neill était en vie et qu’il était revenu. Pourquoi nous n’y avons pas pensé plus tôt ?Jack : On les a vus partir et nous ne connaissions pas cette invention…Sam : Qu’est ce qu’on fait maintenant, je ne sais même pas l’heure qu’il est, les autres ne vont pas s’apercevoir de notre disparition avant qu’ils voient notre retardJack : Je sais. Toi, tu va bien ?Sam : Oui, ne t’inquiète pas, je me fais des soucis pour toi, j’ai l’impression qu’il ne me fera pas de mal mais toiJack : Ca ira, s’il te touche, je le tue. Je savais du départ que je devais ma méfier de luiSam : Pourquoi il était l’ami de Samantha comme moi avec Janet ?Jack : Sauf que Janet n’est pas amoureuse de toi ! Quand je lui ai demandé s’il aimait Samantha, il m’a dit oui mais qu’elle le considérait comme un ami. Je présume qu’il veut de toi ce qu’il n’a pas eu d’elleSam : Je suis idiote, quand il m’a embrassé j’aurais dû comprendreJack (élevant la voix): Il t’a quoi ?Sam : Avant de partir, il m’a dit au revoir en me prenant dans ses bras et m’a embrassé, juste un bisou sur les lèvres, je me suis reculée et il s’est excusé en disant que c’était de cette façon qu’ils se disaient au revoir Samantha et luiJack : Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?Sam : Ca m’est sorti de l’esprit

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Jack : Tu vois, je le savais que tu ne me le dirais pas si ça t’arrivaitSam : Nous n’étions même pas ensemble, nous n’avions pas eu cette discussion chez moi…et puis ce n’est pas le momentJack : Excuse, ça me rend malade, ils sont tous cinglés dans sa réalitéSam : J’ai l’impression. En attendant, il va falloir gagner du temps pour qu’on nous retrouve

Ils restèrent longtemps seuls, ils s’étaient même endormis un peu. L’homme réapparu.

Jordan : Comment allez-vous ?Jack : C’est vous le médecinJordan : Mon amour tu te sens comment ?Sam : Mal, j’ai soif et j’ai très mal aux poignetsJordan : Attends, (partant puis revenant avec une carafe) tiens bois ça dit il en lui donnant une gorgé d’eauSam : Merci. Tu vas nous garder longtemps comme ça ?Jordan : Non, le temps de mettre au point quelques petites chosesJack : Vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de lui faire, vous ne valez pas mieux qu’O’NeillJordan (criant): Assez ! Tais-toi ! C’est de sa faute, il m’a pris ma SamanthaJack : Non, elle ne vous aimait pasJordan : S’ils ne s’étaient pas tous mis sur mon chemin, elle aurait été à moiSam : Quel rapport avec moi ? Je ne suis pas la même.Jordan : Non, mais c’est pour ça que tu es làJack : O’Neill a tué Samantha et vous ne la reverrez plus, elle n’est pas remplaçableJordan : Il n’aurait pas dû la tuer, cela ne devait pas se passer comme çaJack : Que voulez vous dire ?Jordan : Juste quelques minutes trop tard murmura t’il en se tenant la têteSam : Jordan, explique-nous, ce n’est pas ta faute alors inutile de t’en vouloirJordan : Je voulais pas que cela arrive, il devait juste lui faire peurSam (élevant la voix) : Jordan ! Tu ne crois pas que nous devrions être au courant.

Jordan la regarda un instant, la folie se lisait dans ses yeux, il s’installa sur la chaise et commença à parler.

Jordan : Samantha était très malheureuse quand O’Neill était prisonnier de Ba’al, j’ai essayé de la réconforter, d’être présent espérant qu’elle m’aime plus…Et Jack est revenu, il lui a dit qu’il l’aimait. Elle avait l’air si heureuse quand elle m’en a parlé, je savais que je ne pourrais pas l’avoir. Et puis en revenant de sa cure un peu plus tard, Jack lui a fait une crise de jalousie à cause de Martouf et j’ai su quoi faire…Jack : C’est à dire ?Jordan : Tous les matins, Jack venait pour un contrôle, je lui donnais des vitamines et j’ai utilisé l’hypnose sur lui.Sam : Pourquoi faire ?Jordan : Je lui faisais croire que Sam était infidèle, que beaucoup d’hommes lui tournaient autour. Je lui disais de se méfier de tous…Jack : Et il est devenu jaloux maladifJordan : Oui mais Sam continuait de l’aimer, tentait de lui faire comprendre qu’il n’y avait que lui. Alors j’ai remplacé la vitamine par un médicament, il est vite devenu dépendant, puis violent. Il a frappé Sam une fois et je me suis dit que cela suffirait, elle n’était le genre de

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femme à accepter ça. Mais elle lui cherchait des excuses, elle l’aimait toujours plus…alors j’ai continué, il devenait de plus en plus violent alors Sam lui a dit qu’elle voulait prendre ses distances, ça la rendu fou mais il a décidé de consulter un psy, il n’arrivait pas à croire qu’il la frappait. Sam était très malheureuse, elle pleurait sans cesse, je pensais qu’elle viendrait vers moi, mais elle se confiait à Daniel et ils passaient du temps ensemble. J’ai fait croire à Jack, qu’elle avait une liaison avec Daniel, ça la rendu fou de rage.Sam : Que s’est il passé ?Jordan : Je me suis dit que si je sauvais la vie de Sam, elle m’aimerait. Alors j’ai préparé Jack mentalement. Il devait lui faire très peur, l’étouffer et je devais intervenir pour le stopperJack : Et vous avez foiréJordan : J’étais en retard à cause de DanielSam : Daniel ?Jordan : Il posait trop de questions, il commençait à comprendre, il voulait tout dire à SamJack : Vous l’avez tué ?Jordan : C’était un accident, il refusait de comprendre et de se taire, j’ai juste voulu qu’il se taise, j’ai prit une statue… il y avait du sang partout….il était vivant quand je suis parti…Sam : Et Samantha ?Jordan : Je ne pensais pas que Jack irait la voir aussi vite, quand j’ai vu qu’elle ne venait pas, je suis allé la voir…c’était déjà trop tard, il lui avait brisé la nuqueJack : C’est vous qui avez causé la mort de Samantha et vous avez assassiné DanielJordan : Je voulais pasJack : Vous êtes un meurtrierJordan : Ils m’empêchaient tous d’avoir Sam, ils étaient tous en travers de mon chemin, je devais juste les éloigner tous les 3Sam : Tous les 3 ? Qui d’autres ?Jordan : Sam aimait Jack, elle considérait Daniel comme son meilleur ami et moi j’étais où la dedans. Même quand elle venait me voir avant, je savais que c’était pour AlexJack : Alex ?Sam : Cassandra chez nousJordan : Elle riait avec lui, elle sortait sans moi, juste avec lui…Quand Alex est tombé malade, que son cerveau se développait, Sam passait encore plus de temps avec lui, elle lui a même promis qu’elle serait encore plus présente s’il guérissait…J’avais pas le choixJack (sidéré): Vous avez tué le gosse ?Jordan : Non, je l’ai soulagé, il souffrait beaucoup, on ne pouvait rien faireSam : Mon Dieu !Jack : Comment avez vous pu faire ça. Etes jaloux de son fils, c’est impensable…Jordan : Sam, j’ai fait tout ça pour elle…Mais elle ne me voyait pas. Si vous saviez le nombre de fois où j’ai eu envie de tout lui dire, la torture de la voir devant moi, parfois nue pendant que je l’examinais, je pouvais la toucher sans qu’elle ne trouve rien à redire mais elle ne voyait rien, j’étais son médecin…Jack (écœuré): Vous êtes un porc !Jordan (criant): La ferme !Sam : Et après ? demanda t’elle en restant le plus calme possibleJordan : Quand Jack s’est enfui, j’ai deviné qu’il cherchait un monde où il pouvait retrouver sa Sam. Il cherchait juste le bon, quand j’ai appris que tu n’avais aucune aventure avec Jack de ta réalité, j’ai su que je pouvais de nouveau espérer. En plus, tu es différente d’elle, je sais à présent que je t’aime encore plus que je l’ai aimé…Jack : Vous avez une drôle de manière de le prouver, vous avez tué ses amis pourquoi ?Jordan : Il l’attendait devant chez elle une bague à la main, elle méritait mieux que ce type

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Sam : Gary voulait juste me montrer l’alliance qu’il avait choisi pour sa fiancée, il ne venait pas pour moiJordan : Mais j’ai cru…de toute façon lui aussi se serait mis sur ma route.Jack : Et David ?Jordan : Il avait été odieux avec Sam et comment osait-il l’appeler et la prendre dans ses bras après ça…Et il y a Daniel, toujours là, le fidèle ami, il fallait qu’il disparaisse lui aussiJack : Désolé, il est en vieSam : Et tu as failli tuer Janet en même temps que luiJordan : Janet ?Sam : Elle était dans la voiture avec luiJordan : Je suis désolé, elle va bien ?Jack (sec): Ca vous intéresse ?Jordan : Janet est une jeune femme bien, je l’apprécieJack : Elle est mieux que vous c’est certain…Sam : Tu es stupide Jordan, tu gâches toutJordan : De quoi tu parles ?Sam : De toi, de moi…Jordan : Je sais très bien que tu es avec lui maintenant Sam : A qui la faute ? Tu débarques dans ma vie, tu me dis que dans toutes les réalités Jack et moi nous sommes ensembles, que je devrais essayer, que je serais heureuse et tu t’en vasJordan : Ca ne change rienSam : Si ! Quand tu es parti, j’étais perdue, alors je me suis dit qu’il fallait écouter tes conseils, je ne voulais plus être seule alors je me suis tournée vers Jack, tu m’avais promis le bonheur avec lui, je devais essayerJordan : Je ne comprends pasSam : Jordan, tu m’embrasses et tu m’abandonnes, tu n’as même pas envisagé de m’emmener avec toi ou même de rester que devais-je faire, t’attendre ?Jordan (déconcerté): Tu voulais que je reste ?Sam : Oui et regarde-moi aujourd’hui je suis attachée devant toi et tu me regardes à peine, tu me séquestre alors que je n’ai qu’une envie que tu me prennes dans tes bras

Jack écoutait abasourdi par ce qu’il entendait, il ne savait plus quoi penser, il ferma les yeux un instant et se rendit compte qu’elle essayait juste de gagner du temps ou peut être les faire libérer.Jordan lui avait du mal à comprendre, il ne savait plus quoi faire, sa folie heureusement lui permettait de ne pas voir le jeu de Sam. Il doutait à présent, il se leva et détacha les mains du lit mais les laissa attachées en semble. Il fit de même avec les jambes. Sam se mit en position assise et lui sourit. Dans sa tête, le dégoût l’envahissait, cet homme avait tué 5 personnes. On pouvait même lui imputer la mort de O’Neill. Sans compter la tentative de meurtre de Janet et Daniel. Elle essayait de paraître enjouée, alors qu’elle avait envie de vomir. Jordan avait profité de son statut de médecin pour toucher Samantha à son insu, il avait joué le rôle d’ami…Il avait placé des caméras dans sa maison, l’espionnant dans son intimité…Elle était écœurée par tout ce qu’elle venait d’entendre mais il fallait qu’elle fasse quelque chose, il était instable et pouvait tuer Jack à n’importe quel moment. Elle soupira

Sam : Merci JordanJordan : Tu crois que tu me pardonneras?Sam : Bien sur, tu as fait tout ça pour moi, je suis flattée, tu m’as prouvé que tu m’aimais vraiment

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Jordan : Je t’aime plus que tout mon amourSam : Nous allons pouvoir enfin être heureux tous les deux

Jordan lui fit un grand sourire et la serra contre lui. Sam regardait Jack les larmes aux yeux, il lui fit un sourire et elle put lire sur ses lèvres « Je t’aime ». Elle lui rendit son sourire. Jordan s’écarta

Jordan : Pourquoi tu pleures ?Sam : De bonheur, juste des larmes de bonheur mon amourJordan : Tu veux venir avec moi ?Sam : Où tu voudras !Jordan : Il faut se débarrasser de lui avant dit il en sortant une armeSam (prenant peur): Quoi ?Jordan : Sam, c’est toi qui va le faire, en gage de ton amour pour moi, je veux qu’il souffre en te voyant le tuer.Sam : Attends Jordan ce n’est pas une bonne idée, il peut encore servirJordan : On ne peut pas le laisser partir, il pourrait tout direSam : Ecoute-moi d’abord. Nous dirons que c’est O’Neill et pas le Jack de ma réalité. On prétendra que Jack est mort et que lui se fait passer pour le vrai…Jordan : Il nieraSam : C’est sa parole contre la nôtre et ça justifiera ta présence, nous dirons que tu t’en es aperçu et que tu es revenu pour m’aider. Nous ferons croire que tous les cadeaux, les fleurs et les meurtres sont de son œuvre, ce ne sera pas difficile à croireJordan : Nous pouvons le tuer et dire que c’était pour nous défendre, je ne veux plus qu’il nous fasse souffrirSam : Jordan, tu ne crois pas qu’il souffrirait plus s’il nous voyait heureux tous les 2. Tu aurais ta revancheJordan (réfléchissant): Oui, il souffrira beaucoupSam : Alors laissons-le ici et rentrons dit elle pleine d’espoirJordan : Nous rentrons mais nous l’emmenons, il ne faut pas que l’on sache où nous sommes toutes les preuves sont ici. Nous le lâcherons sur le bord de la route…

Jordan se leva et détacha Jack du lit, lui laissant les mains attachées. Il retira les liens autour des pieds de Sam et lui dit d’ôter ceux de Jack. Ce qu’elle fit. Tous 2 attendaient à présent le bon moment pour intervenir.Jordan les fit avancer restant derrière avec son arme en main. Sam ne savait pas trop quoi faire, Jack et elle avaient toujours les mains liées.Alors qu’ils avançaient dans un entrepôt désaffecté, un bruit extérieur se fit entendre. Jordan stoppa et sorti un écran de sa poche.

Jordan : C’est l’armée, que font-ils ici ?Jack (souriant): Ils viennent vous chercherJordan : Comment ont ils trouvé ?Jack : Facile, j’ai toujours l’émetteur sur moiJordan (appuyant sur un bouton): Ils ne pourront pas rentrer, j’électrise les murs. Et toi Jack tu vas me le payer cria t’il en braquant son revolver sur lui

Tout se passa au ralenti, Jordan appuya sur la détente et ne vit pas Sam s’interposer. Elle s’effondra sur le sol, Jack se baissa rapidement affolé et essaya de lui relever la tête, il y avait

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du sang partout. Il fit un point de compression, Sam grogna sous la douleur. Elle était très pale.

Jack (hurlant): Vous êtes content maintenant !Jordan : Je ne voulais pas. Sam, pourquoi ?Sam (faible): J’ai froid JackJack : Ca va allerJordan (implorant): Tu ne m’aimes pas, c’est ça, (criant)c’est lui toujours lui !Sam (le regardant) : Je te hais Jordan dit elle en toussant.Jordan (pointant l’arme vers eux) : Si tu ne veux pas de moi…

Jack cacha la tête de Sam avec son corps et la détonation retentie. Il regarda et vit Jordan affalé au sol, la tête explosée. Il s’était donné la mort.Jack reporta son attention sur Sam, elle avait du mal à respirer et devenait de plus en plus blanche. Il ne sursauta pas quand un énorme bruit éclata. Un camion venait de traverser le mur avec Teal’c au volant. Mais Jack s’en moquait, il tenait Sam fermement tentant d’arrêter le sang

Sam (murmurant): J’ai très froidJack : Tiens bon, ils sont làSam : J’arriverais pasJack : Si, allais bébé tiens pour moi, n’oublie pas le Minnesota nous attendSam (maigre sourire) : Je t’aime Jack dit elle en fermant les yeuxJack (hurlant): SAM !!! Dépêchez-vous !

Un médecin se précipita sur elle, il fit signe de la mettre sur un brancard et il arracha les vêtements pour voir l’impact de la balle.

Médecin : On l’emmène, dépêchez-vous, on la perd hurla t’il en s’installant à cheval sur elle pour lui faire un massage cardiaque.

Jack regardait le tout, incapable de réagir, Sam était en train de mourir et il ne savait pas quoi faire. Il voulut monter dans l’ambulance mais on l’en empêcha, Teal’c lui mit une main sur l’épaule et l’entraîna dans un autre véhicule pour qu’il suive.

Deux jours plus tard.

Tout le monde était réuni en salle d’embarquement, en tenue de cérémonie. Le Général Hammond venait de finir un discours, Janet avait également dit quelques mots. A présent, elle était dans les bras Daniel et laissait échapper quelques larmes.Le son de la musique d’adieu résonnait dans toute la salle. Après un garde à vous de toute l’assemblée, on envoya une couronne de fleurs à travers la porte, dessus on pouvait lire « Au revoir Major ».Teal’c inclina la tête en signe de respect. Jack lui ne bougeait pas, son visage était marqué par la fatigue. Il fut le premier à sortir de la salle sans un mot.La salle d’embarquement était vide à présent, seuls restaient, le Général, Daniel, Teal’c et Janet.

Daniel : Toujours pas de nouvelle de Jacob ?

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Hammond : Non, je n’ai pas réussi à le joindre. Et Jack comment va t’il ?Janet : Mal.Teal’c : Je vais le voir de ce pasHammond : Nous vous suivons.

Janet ouvrit la porte sans bruit, mais elle savait que Jack l’avait entendu. Un par un ils entrèrent dans la pièce éclairée uniquement par le néon, indiquant la sortie, et quelques appareils.Depuis leur retour, Jack passait tout son temps dans cette pièce et personne n’osait le faire bouger. Le spectacle était effrayant. Jack assis regardant Sam allongée, elle avait le visage figé et blanc.

Jack (bas): Elle a l’air si sereineHammond : Elle l’estJack : La voir ainsi sans vie est irréaliste, j’aurais dû prévoir sa réaction.Daniel : Vous ne pouviez pas vous douterTeal’c : Elle serait morte de chagrin si Jordan vous avez tuéJack : Nous en sommes au même point non !?Janet : Colonel, Sam est forte elle va s’en sortirHammond : Le docteur a raison, nous venons de dire adieu à un membre de la Base et il est hors de question que le Major Carter nous quitte égalementJanet : Son coma est profond mais cela peut changer, elle n’a pas besoin d’assistance respiratoire, c’est déjà ça, vous connaissez tous son avis sur l’acharnement thérapeutique.Daniel : Nous la verrons bientôt nous sourireJack : J’en sais rienTeal’c : Vous ne devez pas perdre espoir O’Neill, elle a besoin de vous si vous vous abandonnez, elle ne survivra pasJanet : Teal’c a raison, elle est encore en vie, elle a perdu beaucoup de sang et il faut laisser le temps à son corps pour s’en remettre mais elle nous reviendraDaniel : Il faut lui parler, ne jamais la laisser seul mais pas juste vous, nous aussi, nous allons nous relayer pour lui faire la conversation.Hammond : Ecoutez Jack, ce n’est pas le moment mais il faut que vous voyiez ça dit il en lui donnant un dossier.

Jack soupira, il n’avait pas envie de travailler, il ouvrit le dossier et lu la note d’information.Le parking des officiers allait être agrandi, pour quelques jours les vestiaires des hommes deviendraient mixtes en raison de travaux, il y avait un nouveau cuisinier

Jack : Général, je m’en fous de qui fait la cuisineHammond : Il me faut votre signature alors lisez ce document en entier !

Jack continua, la longue liste puis soudain au milieu de tout ça « règlement. L’Art 612b n’est plus pris en considération au sein du SGC ».Jack ne lut pas la suite il releva la tête et regarda son supérieur.

Jack : 612b, c’est la loi…Hammond : OuiJack : Comment avez vous fait ?Hammond : Ca c’est mon secret.Janet : 612b ? La loi de non-fraternisation est annulée ?

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Hammond : C’est exact DocteurDaniel : C’est génial ! Jack quand Sam se réveillera vous pourrez faire ce que vous voulez.Jack : Si elle se réveilleTeal’c (élevant la voix): Elle va se réveiller !Jack : Oui vous avez raison, elle va se réveiller.Hammond : Alors vous me signez ce document que je puisse le faire circuler dans la Base ?Jack : Oui, merci Général dit il en signant le papierHammond : Je vais de ce pas faire faire des copies pour que tout le monde l’ait dans son casier. A plus tard. Dit il en partantDaniel : Je suis heureux pour vousJack : Je peux vous demander de rester seul avec Sam.Janet : Bien sur, de toute façon il faut que je me repose, ma cheville n’est pas remise.

Ils laissèrent Jack avec Sam. Il la regarda et pensa à cette maudite loi, qui les avait tenus éloigné si longtemps. De toute façon même sans ce bout de papier, il savait que leurs sentiments n’étaient plus un secret, tout le monde voyait qu’il ne décollait quasiment pas du chevet de Sam. Et puis ses réactions envers le personnel, son humeur massacrante et la tristesse qu’il portait ne laissaient aucun doute. Bien sur la plupart ignoraient qu’ils avaient une relation, mais les bruits de couloirs laissaient place à toutes suppositions. Chacun savait que si le Major Carter se réveillait, les choses changeraient entre elle et son supérieur…

Jack s’installa sur le bord du lit, il lui prit la main et déposa un baiser sur ses lèvres.

Jack : On a réussi, nous pouvons être ensemble et le crier au monde entier. Il faut que tu lises cette petite ligne, si anodine parmi les autres et pourtant pour nous, c’est notre avenir Sam. Juste une petite phrase pour tellement de bonheur à venir…reviens-moi Sam, ne me laisse pas, pas maintenant…

En fin de journée, Jack n’avait pas bougé, il était toujours avec elle, lui tenant la main, il lui racontait tout et n’importe quoi. Il sursauta en sentant quelqu’un derrière lui, il se tourna et vit Teal’c.

Teal’c : O’Neill vous devriez aller vous reposerJack : Non, je veux rester avec elleTeal’c : Vous devriez au moins aller retirer votre uniforme et prendre une doucheJack : Plus tardTeal’c : O’Neill croyez-vous que le Major apprécierait qu’à son réveil, elle vous découvre avec des bagages sous les yeux et sentant mauvais…Jack : On dit des valises sous les yeux…vous avez peut être raison, je vais aller prendre une douche mais…Teal’c (le coupant): Je reste avec elleJack : Merci, appelez-moi si…Teal’c (le poussant vers la sortie): Promis

Jack partit lentement et à contre cœur, il avait toujours peur qu’elle le quitte pendant qu’il était ailleurs. Il se dépêcha d’aller sous la douche.Teal’c s’assis sur le fauteuil près de Sam, il l’observait. Il posa sa grande main sur celle de son amie

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Teal’c : Il vous aime beaucoup Major, il est à vos côtés tout le temps, je sais que vous sentez sa présence. Il faut revenir avec nous, cette Base semble endormis en votre absence. Daniel Jackson compare ça à un conte de fée, « la belle au bois dormant » je crois. Il dit que lorsque vous ouvrirez les yeux, tout reprendra vie…C’est sans doute vrai, vous manquez à cette Base. A nous. Vous êtes l’âme de SG1. Vous êtes une femme extraordinaire et merveilleuse Samantha, notre amitié est sincère, je vous admire, vous êtes passée par temps d’épreuve. La personne qui a décrété que les femmes était le sexe faible ne vous connaissait pas, vous êtes courageuse, une grande guerrière, intelligente et d’une grande bonté. Je suis fière de me battre à vos côtés et d’être votre ami. Le docteur Frasier pense que vous nous entendez, je vais vous raconter une légende de ma planète, je la racontais souvent à Rya’c…

Teal’c parla beaucoup ce qui était plutôt rare de sa part, mais il pensait comme les autres que Sam entendait et que de se savoir entourée l’aiderait à guérir. Il cessa son histoire quand Jack revint. Il lâcha la main de Sam et laissa la place au colonel.

Les jours suivants ne changeaient pas beaucoup, le Général n’avait même pas parlé de reprendre le travail à Jack, de toute façon, Daniel avait encore le bras en écharpe et sans Sam…Chacun se relayaient auprès d’elle, la plupart du temps Jack restait aussi, il s’absentait uniquement pour aller prendre une douche ou pour aller aux toilettes. Les autres lui apportaient des plateaux repas.Daniel racontait ses découvertes, ses traductions, il lui parlait des actualités et des potins de la Base. Janet parlait de Cassy, quand elles étaient seules elle racontait à Sam sa relation avec Daniel, elle lui lisait des magasines…Teal’c lui expliquait ce qu’il avait appris de nouveau, des expressions, des coutumes…

Janet : Sam, il faut absolument que tu voies ça, j’ai emprunté un magasine à Cassy et devine…Il y a une photo de Brad Pitt en kilt et il porte des souliers vernis, je te mets l’article de côtéJack (faussement outré): Brad Pitt, n’y pensait pas Doc !Janet : T’inquiètes Sam, je te le ferais voir…Ecoute ça, il paraît que le bikini fluo revient en force, va falloir qu’on aille faire les boutiques. Attends, il y’a un article…mon dieu et Cassy qui lit ça…Tu te rends compte Sam, c’est un magasine pour ado et il y a un dossier sur « comment satisfaire l’homme de votre vie » c’est pas croyable ! Va falloir que je parle avec elle des petites abeillesJack : Doc, Cassy a 18 ans, il y a longtemps qu’elle sait pour l’histoire des petites abeillesJanet : Enfin, remarquez, il y’a des trucs sympas dans cet article, je te le mets de côté aussi, Sam.

Les journées passaient donc de cette manière chacun faisant en sorte qu’elle ne soit jamais seule et qu’on lui parle.Jack quant à lui avait installé ses quartiers là, il dormait dans un fauteuil toute la nuit sans la lâcher. Le personnel médical ne faisait même plus attention à lui.Il dormait profondément, en rêvant de Sam comme presque toutes les nuits. Cette fois pourtant, c’était différent, il l’entendait rire, il voyait ses yeux briller de joie…Il entendit Sam l’appeler, lui dire qu’elle était là, qu’il ne devait pas s’inquiéter puis elle disparue. Jack se réveilla en sursaut en criant son nom.Janet et une infirmière bondirent.

Janet : Colonel, ça va, ce n’était qu’un rêve

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Jack : Elle se réveille affirma t’il en passant une main dans les cheveux de SamJanet : Elle a bougé ?Jack : Non, mais je le sensInfirmière : Nous avons vérifié ce matin son état est identiqueJack : Non ! Janet, je sais ce que je disJanet (soupirant) : Donnez-moi la petite lampe.

Janet ouvrit les yeux de Sam l’un après l’autre, recommença une deuxième fois, faisant briller la lumière dans les yeux de son amie, manipula quelques appareils et vérifia sa fiche de soin. Puis elle regarda Jack avec un air incrédule.

Janet : Elle revient, son coma est moins importantJack : Je le savais, elle va se réveiller ?Janet : Je crois, d’ici quelques jours, c’est incroyableJack : Merci Doc dit il en la serrant fortement dans ses brasJanet (surprise): Je n’y suis pour rienJack : Il faut aller prévenir les autresInfirmière : J’y vaisJack : Merci.Janet (souriant): Voilà une bonne nouvelle, dépêche-toi de te réveiller Sam, mes assistants en on marre de voir le Colonel iciJack : Merci, c’est sympa.Janet : Sortez Colonel, je vais lui faire sa toilette dit elle en posant une bassine avec de l’eau chaude et une épongeJack : Laissez moi faire….s’il vous plait supplia t’il avec des yeux de chien battuJanet : Colonel, je ne sais pas siJack (la coupant): Janet, ce n’est pas comme si je ne l’avais jamais vu, je veux juste m’occuper d’elleJanet (cédant): D’accord, je vais vous aider à la déshabiller, avec les perfusions ce n’est pas facileJack : Merci

Jack attrapa l’éponge humide est la passa sur le visage de Sam, il faisait très attention, et il allait lentement, il descendit sur son cou puis jusqu’à la poitrine…. Janet le laissa seul et alluma la lumière extérieure qui précisait qu’il ne fallait pas entrer. Jack prenait grand soin de Sam, tous ses gestes étaient d’une infinie douceur, il aimait s’occuper d’elle ainsi, ce geste si simple n’avait rien de pervers, c’était juste un témoignage de son amour…Il la rhabilla après l’avoir séchée. Il chercha dans la petite table de nuit et trouva un tube de crème. Il lui en mit sur le visage.

Jack : Je sais que tu fais ça après chaque douche, tu vois, je n’oublie pas…. Profites-en parce que dans quelques temps la situation sera inversée, je ne suis plus de toute première jeunesse et il faudra que tu t’occupes de moi….

Les jours d’après Jack refusait quasiment de bouger, il voulait être présent à son réveil, il s’absentait encore moins et continuait de lui parler.Jack dormait, la tête posée sur le lit, il tenait le bras de Sam s’assurant toujours un contact physique. Il sentit quelque chose de froid sur sa joue, il ouvrit les yeux lentement et vit des yeux bleus le fixer, elle lui effleurait le visage du bout des doigts. Il se redressa, caressa la joue de Sam pour être sur qu’il ne rêvait pas et lui fit un magnifique sourire avant de la serrer

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contre lui. Il l’entendit grogner, il la lâcha et s’excusa. Elle continuait de le regarder en silence, essayant de remonter à la surface doucement. Jack tira sur l’alarme médicale..

Jack : Oh Sam, si tu savais comme tu m’as manqué, ça va aller maintenant

Une minute après Janet arrivait

Janet : Quoi ?Jack : Regardez qui est là dit il tout joyeuxJanet (souriant) : Sam ! Te voilà parmi nous. Comment tu te sens ?Sam (hochant la tête positivement) :…Jack : Pourquoi elle ne parle pas ?Janet : Ca va revenir, laissez la émerger et puis elle doit avoir la gorge sècheJack : Je peux lui donner un verre d’eau ?Janet : Allez-y

Jack lui souleva légèrement la tête afin qu’elle puisse boire un peu. Il ne la quittait pas des yeux de peur qu’elle s’envole. Janet s’affairait autour de Sam, elle vérifiait que tout allait bien.

Janet : C’est très bien Sam, tu vas vite récupérer, ne t’en fait pas, ta voix va revenir. Colonel allez prévenir les autresJack : Mais.. ;Janet : On ne discute pas, j’ai d’autres examens à lui faire

Jack posa un baiser sur le front de Sam et voulu s’éloigner mais elle le retenait, elle ne voulait pas qu’il parte. Elle avait le regard perdu. Janet s’en aperçu.

Janet : Sam, il va juste prévenir que tu es réveilléeSam (secouant la tête négativement en tentant de parler)….Janet : Ok, calme-toi, les examens peuvent attendre une petite demi-heure, je vais prévenir le Général mais dès que je reviens…Sam : Oui dit elle de la tête.Jack (s’asseyant sur le lit): Je reste là, ça va ?Sam : OuiJack : Tu m’as fait peur, j’ai cru te perdre dit il les larmes aux yeux

Sam lui caressa la joue et lui fit un sourire. Daniel arriva en trombe à ce moment là

Daniel : Sam ? Vous êtes enfin là…dit il en la prenant dans ses brasJack : Attention Daniel vous allez lui faire malDaniel : Oui pardon. Je suis content de vous revoir Teal’c (entrant) : Major, bon retour dit il avec un sourire.

Sam les regardait en souriant, le Général ne tarda pas à venir pour lui souhaiter la bienvenue. Janet revint et mit tout le monde dehors, Sam regarda Jack partir un peu soucieuse.

Janet : T’en fait pas, une armée de super soldat ne le ferait pas bouger d’ici, je parie qu’il est derrière la porte.

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Le lendemain

Sam ouvrit les yeux et vit Jack lui sourire.

Sam : Bonjour dit elle la voix casséeJack : Bonjour princesse, bien dormi ?Sam : Ca va. (inquiète) Jordan ?Jack : Il est mortSam (les larmes aux yeux): J’ai si peur pour toiJack : Tu plaisantes, je viens de prendre au moins vingt ans ces derniers joursSam : Tu les fais pas !Jack (souriant): Merci.(prenant un plateau) Je t’ai amené un vrai petit déj, regardeSam : J’ai faimJack : Tant mieux. Au fait lis ça dit il en lui donnant un papierSam (lisant) : La loi est annuléeJack : T’as pas l’air surprise ?Sam : Tu me l’as ditJack (surpris): Tu m’entendais ?Sam : Oui, je vous entendais tous…Tu as raison cette petite phrase c’est notre bonheur à venir.

Jack l’embrassa le plus tendrement possible.

Sam mit quelques jours pour se remettre tout le monde allait la voir, Jack était toujours aux petits soins et elle lui demandait de rester avec elle la nuit. Il s’installait alors dans le lit et la gardait contre lui.

Couloir SGC

Hammond : Elle va mieux alors ?Janet : Oui, elle peut se lever un peuDaniel : Il va falloir qu’on lui dise maintenantJack : Je sais, j’ai peur de sa réactionTeal’c : Nous serons tous là.Hammond : C’est à moi de la prévenir. Et vous Colonel ça va aller ?Jack : Pour moi l’important c’est qu’elle soit vivanteHammond : allons la voir

Infirmerie

Sam était assise dans son lit avec son ordinateur portable, elle tapait quelque chose avec un petit sourire.

Jack : Ne me dis pas que tu bosses ?Sam : Non, je réponds à un message de Tim, à propos il te remercie de l’avoir informé de mon état chaque joursJack : C’était normalHammond : On peut vous parler ?Sam : Ca a l’air important…mon père va bien ?demanda t’elle soucieuse

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Daniel : Oui, il est en mission mais nous avons réussi à lui envoyer un messageSam : Alors ? C’est quoi le problème vous avez tous l’air si sérieux.Hammond : Je ne sais pas comment vous dire cela….J’ai à vous annoncer la mort du Major Samuel HarrisSam (sous le choc): Samuel ? Non…qu’est-il arrivé, les Goa’uld ?Hammond : Non, il n’était pas en missionDaniel : Il était chez lui, le personnel du labo s’est inquiété de son retard, quelqu’un est allé vérifier chez lui et l’a trouvéSam (les larmes aux yeux) : Quand ?Hammond : Le jour où l’on vous a retrouvé le Colonel et vous. Jack : Il y avait une rose près du corps Sam

Sam porta la main à sa bouche pour étouffer un sanglot. Le Général quitta la pièce. Janet commençait elle aussi à pleurer. Le Major Samuel Harris était un scientifique et comme Sam il partait en mission avec une équipe, il était très apprécié et l’ami de SG1 et de Janet.

Sam : Comment ? Comment il l’a tué ?Jack (hésitant): Il a été …égorgéSam : Comment Jordan a su ? Personne…Janet (la coupant): Si moi…Sam tu m’en as parlé, il se peut que Samantha se soit confié à lui dans l’autre réalité…Daniel : Je suis désolé Sam. Je vais vous laisserTeal’c : Je repasserais dit il en inclinant la tête.

Sam était secouée par cette nouvelle, personne mis à part Janet n’était au courant de son ancienne liaison avec Samuel. Elle tremblait, repensant aux paroles de Jordan, à toutes les personnes qu’elle avait perdues encore. Janet lui proposa quelque chose pour dormir mais elle refusa. Elle ne savait pas non plus comment réagir face à Jack, elle se demandait ce qu’il avait pu penser de ça.Jack comme d’habitude la prit dans ses bras pour la bercer, quand il avait appris la mort du Major Harris et les circonstances, sa première pensée fut que Jordan devait voir encore un autre obstacle prenant leur amitié pour de l’amour. Cependant quand il vit les pièces à conviction, il découvrit un petit mot laissé par Jordan « votre histoire d’amour ne revivra jamais ». Plus tard, Janet avoua qu’elle savait que Sam et Samuel avaient eu une courte histoire. Jack lui demanda des détails mais Janet refusa, elle pensait que c’était à Sam de lui expliquer.Il avait ressenti, un mélange de colère, de tristesse, de jalousie mais il mit ça de côté, la vie de Sam ne tenait qu’à un fil et puis c’était son passé…Quand elle fut un peu calmée, il s’écarta pour lui parler

Jack : Je sais que le moment est mal choisi mais, nous avons besoin de toiSam : Pourquoi ?Jack : Nous devons réexpédier le corps de Jordan dans sa réalité et expliquer la situation à son entourageSam : J’ai pas envie de les voirJack : Je sais mais nous n’avons pas réussi à faire marcher la BMP, toi tu sais le faire.Sam : D’accord, promet moi que demain nous ne parlerons plus de ça, tout du moins pour un momentJack : Promis

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Sam : Alors allons-y tout de suite.

Jack insista pour que Sam utilise un fauteuil roulant, elle était encore très faible. SG1 et le Général allèrent devant le miroir, Sam l’activa correctement et ils envoyèrent une sonde avec un message, il ne restait plus qu’à attendre.

Deux heures plus tard, l’alarme retentie, Teal’c de l’autre réalité et Jonas passèrent le miroir.

Sam/Jack/Daniel : Jonas ?Jonas (surprit): Bonjour, vous me connaissez?Hammond : Allez à l’infirmerie nous parlerons de ça plus tard.

Salle de briefing

SG1, Janet, le Général Teal’c 2 et Jonas étaient autour de la table.

Jonas : Pardonnez-moi mais comment me connaissez-vous, je dois dire que je n’ai pas eu la chance de connaître, le Colonel O’Neill, le Major Carter et DanielSam : Vous avez travaillé avec nous quelque tempsDaniel : Vous aviez ma place dans SG1 quand j’étais mortTeal’c 2 : Quand vous étiez mort dit il le sourcil levéDaniel : C’est une longue histoireJonas : Notre général nous envoi pour récupérer le Docteur Fraisier enfin le nôtreTeal’c2 : J’aimerai que vous me racontiez plus en détail cette histoire.

Ils commencèrent tous à expliquer ce qui s’était passé les derniers mois depuis la visite d’O’Neill jusqu’à la mort de Jordan. Sam avait du mal à entendre toute l’histoire elle était crispée.

Jack : Pardonnez-moi cette question stupide mais comment n’avez vous pas remarqué » l’absence de Jordan ?Teal’c2 : Le Docteur Frasier nous avait laissés un mot disant qu’il partait à la recherche de O’Neill nous ne savions pas où chercher et nous ne pouvions qu’attendre. Plus tard, le corps de O’Neill est réapparu dans la salle où est entreposé le miroir, avec il y avait un mot, expliquant que le Colonel avait tué Jordan de trois coup de Zat et que vous étiez dans l’impossibilité de renvoyer son corps.Sam : Ca ne vous a pas semblé étrange que personne n’accompagne le corps ?Jonas : Nous savons que plusieurs mondes parallèles sont opposés au voyage dans des autres réalités, le Général Hammond en a conclu que vous ne vouliez pas tenter l’expérience. Il a d’ailleurs fait parvenir un mot signalant que nous avions reçu, le corps de Jack O’Neill.Hammond : Nous n’avons rien euTeal’c2 : Je vous présente mes plus sincères excuses pour tout le mal apporté par O’Neill et Frasier. Je dois admettre que je ne soupçonnais pas ce dernier. Personne n’aurait pu croire qu’il pouvait faire ça.Teal’c : Nous non plus !Jonas : Nous allons devoir prendre congés, je regrette de ne pas avoir pu connaître la SG1.Teal’c2 : SG1 n’existe plus chez nous, en souvenir de ses membres disparus. Jonas Queen et moi-même ainsi que 2 autres soldats avons était rebaptisé, SGx.Janet : Je suis désolée pour vos amis.

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Teal’c2 (inclinant la tête) : Merci. J’ai été ravi de revoir SG1 au complet, j’espère que votre équipe fera route encore longtemps ensemble.Daniel : Merci. Attendez, tenez Jonas dit il en prenant une photo dans son livre.Jonas : Qu’est ce que c’est ?Daniel : Une photo de SG1 et de vous enfin votre double, je vous l’offreJonas : Je vous remercie, je suis touché mais vousDaniel : J’en ai d’autre.

Quelques minutes plus tard, ils retournaient dans leur réalité, emmenant le corps de Jordan Frasier.

Sam s’isola un instant, elle profita du manque d’attention du personnel pour aller à la surface prendre l’air. Elle réfléchissait, bien que des choses soient différentes dans l’autre réalité, son double avait également eu une relation avec Samuel, Sam se demandait a quelle période et comment cela s’était passé…Sa mort l’attristait énormément et elle n’avait pas pu assister aux obsèques, elle comprenait pourquoi elle ne l’avait pas vu lui rendre visite pendant sa convalescence.Peu après Jack la rejoignait, il lui posa un pull sur les épaules. Il vit dans la clarté de la lune, qu’elle avait pleuré mais ne fit aucuns commentaires.

Jack : Tu t’évades maintenant dit il amuséSam : J’avais besoin d’airJack : Je comprends, je savais où te trouver.Sam : Je suis désolée Jack que tu aies appris de cette façon pour Samuel.Jack : Ce n’est rien. J’ai été surpris, je l’avoueSam : seulement surpris ?Jack : Non, un peu en colère et jaloux…en plus s’était un militaire du SGCSam : Pas quand nous étions ensembles lui et moi, c’était avant son entrée à Cheyenne MountainJack : C’est vrai ?Sam : Oui. C’était après la mort de Daniel, le Général m’avait envoyé pour 3 semaines au PentagoneJack : Je me souviensSam : Daniel me manquait, ton soutien aussi…Quand je suis arrivée la bas on m’a présenté le scientifique avec lequel je devais travailler, c’était Samuel…Jack : Je vois, coup de foudre dit il déçuSam : Pas du toutJack : Je peux savoir…Sam : Tu y tiens ?Jack : J’ai surtout envie de comprendre, ni l’un ni l’autre n’avez laissé rien paraîtreSam : Je sais

Flash-back

Sam venait d’arriver au Pentagone, pour une fois elle n’était pas enchantée de devoir s’enfermer dans un labo pour plusieurs jours mais rester à la base en ce moment, avec Jack qui refusait d’évoquer de la mort de leur ami, était trop difficile à supporter. Elle soupira, lasse des paroles de la personne qui l’accompagnait jusqu’au labo. Elle n’avait même pas suivit. Ils entrèrent. Un homme d’environ 35 ans était là, concentré sur son travail. Il devait faire entre 1m85 et 1m90, athlétique, les cheveux très noirs. A première vue, il avait l’air

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d’avoir des origines italiennes ou espagnoles…Sam ne voyait pas vraiment son visage, cet inconnu était le Docteur Harris d’après l’officier qui l’avait amené jusqu’ici. Son « guide » se fit entendre. l’homme releva la tête. Sam put voir enfin son visage, il avait des traits réguliers, les yeux sombres mais un regard doux, il leur sourit.

Guide : Docteur Harris, j’amène le Docteur CarterSamuel : Enchanté de faire votre connaissance Docteur, j’ai beaucoup entendu parler de vous enfin ces 2 derniers jours.Sam : Bonjour, désolée mais je ne vous connais pas.Guide : Je vous laisse faire connaissanceSamuel : Merci. Docteur venez, approchez-vous, vous verrez ce que l’on doit faireSam : Vous êtes la depuis 2 jours Docteur Harris ?Samuel : Oui, je viens d’être mis au courant du projet, je suis surtout chimiste mais aussi militaireSam : Astrophysicienne et Major comme vous devez le savoirSamuel : En effet, je suis moi-même Major.Homme (entrant) : Sam ?Sam/Samuel : Oui ?Homme (gêné) : Je parlais au Major HarrisSam : Désolée dit elle en replongeant dans un rapport les laissant discuter

Sam trouva la situation drôle, ils étaient tous les 2 scientifiques, Major, et on les appelait Sam. Le visiteur sortit les laissant à nouveaux seuls.

Samuel : Je crois qu’on va avoir un petit problème dit il amuséSam : On dirait, que l’on nous appelle Docteur, Major ou Sam, ça nous correspondSamuel : Oui. Comment dois je vous appeler demanda t’ il en espérant que cela ne soit pas trop froidSam : SamanthaSamuel : Ok, moi c’est Samuel alors.

Les réticences de départ de Sam disparurent bien vite dans la journée, ils s’entendaient à merveille et avaient la même façon de travailler. Au fil des jours Samuel et Sam trouvèrent une certaine complicité et de nombreux point commun, ils sortaient parfois en toute amitié, le soir pour se détendre. Le reste était venu par hasard ou presque, Samuel avait surpris Sam en train de pleurer, il s’était simplement approché sans rien lui demander et lui avait proposé un mouchoir, voyant qu’elle ne se calmait pas il la prit dans ses bras. Quand enfin, elle avait cessé de pleurer, il s’était écarté, elle l’avait remercié et s’était excusée. Le plus naturellement du monde, il l’avait simplement embrassé, elle avait répondu immédiatement à ce baiser… C’est de cette manière que leur histoire avait commencée.Sam se sentait bien avec lui, il était gentil, prévenant, il la faisait rire et ils avaient le même intérêt pour la science. Quant au bout des 3 semaines ils finirent leur travail, ils se promirent de se revoir et ils l’avaient fait, à chaque congé, Sam allait le rencontrer c’était assez facile, il habitait Salina dans le Kansas. Elle aimait lui rendre visite, ils passaient toujours de bons moments et pourtant elle ne se sentait pas à l’aise quand elle était à Cheyenne Mountain, à cause de Jack, si bien qu’elle ne parla qu’à Janet de cette liaison.

Un matin Sam ouvrit les yeux, sentant les doigts de Samuel lui caresser le dos, il l’observait tendrement. Elle lui sourit et l’embrassa avant de se caler dans ses bras.

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Sam : Bonjour toiSamuel : Bonjour mon angeSam : Tu vas bien, tu as l’air songeur ?Samuel : Il faut que je te parleSam : Je t’écouteSamuel : On m’a propose un poste à Cheyenne MountainSam : C’est génial !Samuel : Ouais. Samantha, si j’accepte, ça veut dire que je change de commandement, nous auront les mêmes supérieurs et en plus je crois que c’est toi qui dirige le pôle scientifique la basSam : En effetSamuel : Tu sais que j’adore mon travail, celui que je fais actuellement est très intéressant alors je veux que tu saches que je peux refuser d’aller au SGCSam : C’est occasion importanteSamuel: Mais pas prioritaire. Je tiens beaucoup à toi, non, c’est plus que ça…je t’aime et j’ai pas envie qu’il y ai un règlement entre nous. Je sais cependant que tu n’es pas toujours mentalement avec moi, je ne sais pas quels sont tes sentiments pour moi…Si tes sentiments sont aussi forts que les miens, je refuserais. Je ne te demande pas de déclaration, je veux que tu me dises si je dois accepter sachant ce que cela impliquera pour nous. Et surtout ne prend pas en compte ma carrière.Sam : Accepte le poste.Samuel (triste) : BienSam : Je suis désolée, j’ai beaucoup d’affection pour toi, je tiens à toi maisSamuel : Mais tu n’es pas amoureuseSam : J’ai toujours était sincèreSamuel : Je sais, j’ai toujours ressenti cette distance entre toi et moi, j’espérais que ça changerait. Il y a quelqu’un d’autre ?Sam : Si tu veux savoir si j’ai un autre amant que toi, la réponse est nonSamuel : Mais il y a un autre homme, un que tu aimes ?Sam (baissant la tête) : Samuel…Samuel (la coupant) : J’ai ma réponse…Ne t’en fait pas, je ne t’en veux pas. On fait quoi maintenant, quand je serais la bas on fera comme si on ne se connaissait pas ?Sam : Non, nous sommes amis aussi.Samuel : Je suis soulagé, notre histoire restera quand même notre secret, ça évitera des problèmes.Sam : Oui. Je vais rentrer chez moiSamuel : Reste, s’il te plait, finit ce week-end avec moi…(avec un petit sourire)Une rupture dans un aéroport c’est plus dramatique,(avec un ton plus triste) pas ici Samantha, je t’en prieSam : D’accord dit elle en se lovant contre luiSamuel : Merci, je ne te demanderais rien d’autreSam : Je me sens bien avec toi, je regrette de ne pas pouvoir te donner plus…

Six mois, leur histoire avait duré 6 mois, Sam avait versé quelques larmes, elle avait espéré que cela marche, qu’elle oublie Jack mais c’était impossible. Samuel n’avait rien demandé, la voir pleurer cette relation, le rassurait, d’une certaine manière elle l’aimait. Ce matin là, il l’avait encore embrassé et ils avaient fait l’amour une dernière fois.

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Fin flash-back

Sam venait de finir de raconter un peu de son histoire avec Samuel à Jack, il l’avait écouté, un peu triste parce qu’il savait qu’il était responsable de la situation.

Sam : Quand Samuel a intégré le SGC, nous n’avons rien dit comme prévu. Quand tu es venu dans mon labo quelques heures plus tard, j’étais avec lui nous discutions science. Tu es arrivé et nous avons échangé des banalités. Quand tu es ressorti, Samuel m’a dit « C’est lui ?» j’ai répondu « oui » étonnée de sa clairvoyance. Il m’a dit « j’espère que vous y arriverez tous les deux »Jack : Il l’a deviné ?Sam : Il ne savait pourtant pas qui était « l’autre » et il l’a vu…(Pause)Samuel savait pour nous deux, je lui ai dit.Jack : Oh…Sam : C’était quelqu’un de bien,. Jack : Il n’a jamais gafféSam : Nous n’en avons jamais reparlé lui et moi. Moi parce que je me sentais coupable d’avoir cherché du réconfort dans ses bras sans l’aimer vraiment et lui parce que je crois qu’il en a souffert.Jack : Je ne sais pas trop quoi dire, c’est étrange, quand j’ai su pour vous deux, je t’en ai voulu un peu, je croyais qu’avec lui tu avais transgressé la loi de non-fraternisation sans te poser de question. Alors qu’avec moi…Sam : Ce n’est pas le cas….Tu m’en veux de n’avoir rien dit ?Jack : Non, tu as bien fait, d’ailleurs si Harris était encore en vie je préfèrerais ne pas le savoir, je suis de nature un peu jaloux et j’aurais eu du mal à m’y faire.Sam : Merci d’être sincère avec moiJack : Et toi merci de m’avoir sauvé la vie dans l’entrepôtSam : Tout ce que j’ai dit à Jordan à propos de nous…Jack (la coupant) : Je sais. Sam, tu te rappelles jusqu’où de cette histoire ?Sam : Jusqu'à ce qu’il me tire dessus après plus rienJack : Tu te souviens que j’étais près de toi et que je t’ai parlé ?Sam : NonJack : Tant pis, viens rentrons, il fait froid dit il en l’aidant à se leverSam : Je le pensais et je le pense encore même encore plus aujourd’huiJack : De quoi ?Sam (le serrant dans ses bras) : Je t’aime

Jack frissonna, elle se souvenait et répétait cette phrase lourde de sens pour lui, il savait qu’il était le seul à l’avoir entendu. Il lui passa une main sur la joue en lui souriant et l’embrassa passionnément. Ils se séparèrent à bout de souffle avant que cela ne les entraîne plus loin. Jack la saisie pas la main et l’entraînant en courant à l’intérieur de la Base, jusqu’au bureau du Général

Bureau Hammond :

Hammond : Entrez, ah ! Colonel, Major que puis-je pour vous ?Jack : Nous pouvons avoir nos vacances mon Général ?Hammond : SG1 a tourné au ralenti plusieurs mois ColonelJack : Je sais, mais de toutes façons, Daniel est encore immobilisé pour quelques jours et Sam pour un moment alors

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Hammond (soupirant) : 10 jours pas un de plus !Jack : Merci, à dans 10 jours GénéralSam : Au revoir Réussit elle à dire difficilement, Jack l’ayant déjà traîné hors du bureauJack : On s’en vaSam : On s’en va ?Jack : Oui, le Minnesota nous attends tu n’as pas oublié ?Sam : Non, tu m’as promis que l’on resterait au lit un long moment je croisJack : 10 jours environs, allez viens avant que l’alarme ne se mette en route

Sam et Jack passèrent leurs dix jours au chalet, vivant d’amour et d’eau fraîche, savourant chaque instant passé ensemble, bien qu’ils quittèrent le lit pendant leurs congés, nombres d’endroits accueillir leur amour.

De retour à Colorado Springs Sam mit sa maison en vente, se sentant incapable de retourner dedans pour y vivre, Jack la dissuada d’en racheter une autre, lui proposant de vivre avec lui. Un peu plus d’un an après, au cours d’une mission alors que Jack avait encore failli la perdre, il lui demanda de l’épouser avant de se prendre un coup de Zat. Sam tua l’agresseur et se précipita sur Jack en criant, oui !. Trois mois après, ils se dirent oui devant leurs amis et le reste de leur famille.

Au SGC, l’abolition de la loi de non-fraternisation avait fait beaucoup d’heureux, bien que discrets, les nouveaux couples pouvaient s’aimer librement. On notait d’ailleurs une nette amélioration de l’humeur dans le personnel, enfin une vie privée était possible. Quelques mois plus tard, le niveau 2 de la montagne ouvrit une crèche.

Fin

Je croyais ne jamais finir ! Enfin, c’est fait, c’est hyper long et si des personnes sont arrivées jusqu’au bout merci ! Le problème c’est que je commence et les idées s’accumulent, voilà le résultat…Je n’ai pas réussi et pas envie de relire, alors cette histoire sera envoyée comme telle, avec j’espère pas trop de fautes… J’ai essayé de mettre plus de descriptions mais ce n’est vraiment pas mon fort.Autre chose, je crois que je ne ferais plus rien d’aussi long, j’ai mis très longtemps à l’écrire et je n’ai plus le courage de refaire ce genre de truc.

N’oubliez pas les commentaires, ça me ferait plaisir de savoir ce que vous en pensez.CLD