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RECENSEMENT DÉMARRAGE DE LA NOUVELLE CAMPAGNE THÉÂTRE ARAGON CIRCASSIENS EN APESANTEUR HANDBALL REGAIN DE CONFIANCE N° 155 janvier 2014 magazine municipal d’informations locales de Tremblay-en-France RESTAURATION SCOLAIRE BAISSE DES TARIFS EN 2014 !

BAISSE DES TARIFS EN 2014 · sont absorbées par les fêtes, on tente d’oublier le quotidien pour préparer des repas dont on se souviendra, on distribue les cadeaux, les enfants

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Le mois de janvier marque ce que l’on nomme la fin de «  la trêve des confiseurs  ». L’expression dont l’origine est ancienne se confirme souvent dans la vie. Quelques jours avant Noël et jusqu’au nouvel an, les familles sont absorbées par les fêtes, on tente d’oublier le quotidien pour préparer desrepas dont on se souviendra, on distribue les cadeaux, les enfants sont émer-veillés du sapin et des jouets tant attendus, la ville brille des mille feux des guirlandes dans les rues et à la devanture des maisons ou des balcons. Unepériode où chacun veut sa part d’enchantement et de joies. Une nouvelle annéeque l’on imagine toujours meilleure que la précédente.

2014 sera ponctuée de plusieurs anniversaires dont trois me semblent remarquables à commémorer  ; la mort de Jean Jaurès le 31 juillet 1914, le débutde la Grande Guerre quelques jours après et la Libération de la France en 1944.

Ces commémorations ont en commun de toucher à des périodes douloureusesde notre histoire. Des moments où la fraternité a été à la fois malmenée etmagnifiée, oubliée et découverte.

Aussi, j’ai souhaité que l’année 2014 soit placée sous le signe de la fraternité àTremblay.

Cette composante du triptyque républicain est celle qui est la plus difficile àmettre en œuvre. C’est sans doute la raison pour laquelle elle apparaît bien tarddans la devise républicaine. Alors que la liberté et l’égalité sont inscrites dès laDéclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, alors qu’on s’apos-trophe dans la France révolutionnaire du fameux «  Salut et fraternité  », la fraternité ne s’impose vraiment dans notre devise que dans la deuxième moitiédu 19e siècle.

La liberté et l’égalité peuvent se construire en légiférant. Elles constituent desdroits jugés inaliénables par la République. Et même si ces idéaux sont loind’être accomplis, la loi française dispose d’une solide législation sur ces deuxquestions. La fraternité, elle, ne se décrète pas. Elle se construit, pas à pas,chaque jour, dans tous les lieux de la Terre, avec la participation de toutes lesfemmes et de tous les hommes.

La fraternité n’est pas un  « bon sentiment ». Plus exigeante encore que la solidarité, la fraternité implique de considérer l’autre comme son égal, deconstruire à partir de son «  je  » et de celui des autres, un «  nous  » impliquant latolérance et le respect mutuel des différences. La fraternité s’apprend.Tremblay peut s’honorer d’organiser régulièrement des initiatives pour inscrire la fraternité comme une réalité du monde.

Comme l’affirmait Martin Luther King  : « Nous devons apprendre à vivre ensemblecomme des frères (et sœurs ajouterai-je), sinon nous allons mourir ensemble commedes idiots. » En ce début d’année, je souhaite que ce vœu s’inscrive dans nosobjectifs communs. J’espère que cette nouvelle année vous apportera dubonheur et de la joie et qu’elle verra se réaliser vos espérances.

François AsensiMaire de Tremblay-en-FrancePrésident de Terres de FranceDéputé de Seine-Saint-Denis

> DANS LES ÉCOLES35% DE BAISSE SUR LA RESTAURATION À partir du 1er janvier, les tarifs des repas à l’écolebaissent de 35%. Pour soutenir les familles, la municipalité a également choisi de mettre en placeun goûter gratuit en élémentaire.

> RYTHMES SCOLAIRES UNE RÉFORME PROBLÉMATIQUELa ville de Tremblay continue de mener uneréflexion avec tous les partenaires autour de laréforme des rythmes scolaires. L’État impose de lamettre en place à la rentrée prochaine. Une réformequi n’est pas sans danger. Explications.

> ÉQUITATIONDES COURS AU GALOPJusqu’en décembre, les 3èmes pro du lycée Hélène-Boucher ont pratiqué l’équitation au parc duChâteau bleu. TM a chevauché une après-midi àleurs côtés.

> HANDBALLREGAIN DE CONFIANCESous l’impulsion de leurs nouveaux entraîneurs, Dragan Zovko et Rastko Stefanovic, les Tremblaysiens ont livré en décembre troisbonnes prestations. Une éclaircie attendue et àconfirmer en 2014.

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UNE NOUVELLE ANNÉE POUR VIVRE EN FRATERNITÉ

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Trente-deux centimes le repaspour les familles de la trancheB et 1,92 euros pour la tranche

N… Depuis le 1er janvier, les tarifs dela restauration scolaire ont baissé de35% en moyenne. Une mesure confir-mée lors du vote du budget primitif endécembre dernier. De même, la muni-cipalité a décidé de distribuer un goûteraux élèves d’élémentaires lors de l’accueil postscolaire. Un goûter gratuitpour les familles. «  Cet effort de la villeest un choix volontariste, a soulignéNicole Duboé, l’élue chargée de

l’accueil des administrés. Il vise à favo-riser l’accès de tous aux services proposéspour l’accueil et l’éducation des enfants. »

Une économie directe pour les familles…Baisser les tarifs de la restaurationscolaire répond à l’exigence de solida-rité portée par la ville à travers le quo-tient familial. 75% des enfants scola-risés en maternelle et en primairemangent à la cantine. La baisse detarifs signifie donc une économiedirecte pour de nombreuses familles

(voir encadré). Au total, cette mesurereprésente un budget 250  000 eurosredistribué aux 3 200 foyers bénéficiantdu quotient familial sur la ville. Quantau goûter désormais gratuit lors de l’accueil postscolaire des élèves de pri-maire, il représente un budget de70  000 euros. Ces baisses doivent éga-lement encourager un plus grandnombre de familles à accéder à ces ser-vices utiles aux enfants comme auxparents : en l’occurrence, la possibilitéde manger un repas équilibré et ungoûter chaque jour. Bien sûr, ces baissesde prix n’auront aucune conséquencesur la qualité des repas servis. Si lesfoyers tremblaysiens voient les prix desrepas servis aux élèves baisser de plusde 50% depuis 2009, la ville, elle, paietoujours les repas au prix unitaire de3,05  euros.

… dans un contexte difficileAugmentation des prix, de l’impôt surle revenu, de la TVA… Les dépenses desfamilles tremblaysiennes ne cessent

d’augmenter. Et cette charge finan-cière se conjugue aux effets de la crise :des salaires qui stagnent et l’emploiprécaire qui explose avec le dévelop-pement du travail à temps partiel.Une analyse confirmée par les ser-vices de la ville, explique l’élue  : «  Lacommission des tarifs a observé que,malgré les actions menées pour maintenirla facturation des services publics muni-cipaux au plus bas, un grand nombre deménages éprouvent des difficultés finan-cières.  » En chiffres, la Seine-Saint-Denis apparaît aujourd’hui comme ledépartement le plus pauvre de France :le taux de pauvreté est passé de 22,7%en 2009 à 24,8% en 2011 selon l’Insti-tut national de la statistique et desétudes économiques (Insee). Cette réa-lité touche les foyers les plus modestescomme les familles disposant de reve-nus moyens que le gouvernement metaujourd’hui le plus à contribution.C’est pourquoi la municipalité s’estfixée pour objectif de redonner dupouvoir d’achat à tous les ménages.

● EMMANUEL ANDRÉANI

TOUTE LA VI(ll)E

> ACTUALITÉ

04 > janvier 2014

Du nouveau sur les lignes T’Bus et 39 Depuis la mi-décembre, le syndicat des transportsSTIF et les Courriers d’Île-de-France (CIF) ont misen place de nouveaux horaires sur les lignes T’Buset 39, ainsi qu’une nouvelle desserte vers le centrecommercial Aéroville. Les usagers du T’Bus pro-fitent d’une offre améliorée du lundi au dimancheavec une liaison directe entre Roissypole et le quar-tier du Vieux-Pays. Autre nouveauté, un bus toutesles 30 minutes de Tremblay vers Roissypole et Aéro-ville. La ligne offre également plus de bus en soiréeau départ de Roissypole et du Vert-Galant ensemaine, de même que le samedi jusqu’à 22h et

le dimanche jusqu’à 21h. En revanche, la zoneindustrielle Marcel-Paul à Tremblay n’est plus des-servie. Les usagers doivent désormais se reportersur les arrêts Cottages ou Petits Ponts. À partir de22h, on peut réserver le transport à la demandeFiléo, du lundi au dimanche. La ligne 39 offre poursa part une nouvelle desserte du centre commercialAéroville et le passage d’un bus toutes les 30 minutes du lundi au dimanche. Plus d’in-formations sur les nouveaux horaires au01 48 62 38 33 et sur les sites plus-de-bus-93.fret cif-bus.com.

À partir du 1er janvier, les tarifs des repas à l’école baissent de 35%. Pour soutenir les familles, la municipalité a également choisi de mettre en place un goûter gratuit en élémentaire.

35% DE BAISSE SUR LA RESTAURATION SCOLAIRE

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En pourcentage, les tarifs ont baissé en moyenne de 52% depuis 2009sur les trois exemples présentés ci-dessous. Ils correspondent aux trancheshaute, basse et moyenne des quotients familiaux.

En 2008 En 20140,67 € le repas Tranche B : 0,32 € le repas2,35 € le repas Tranche H : 1,12 € le repas4,02 € le repas Tranche N : 1,92 € le repas

Qu’est-ce que représente concrè-tement une baisse de 35% destarifs de la restauration sco-laire ? Pour un enfant scolariséqui mange tous les jours à la can-tine, l’économie générée sur uneannée s’élève à :22 € d’économie par enfantpour la tranche B89 € d’économie par enfantpour la tranche H181 € d’économie par enfantpour la tranche N

50% de baisse sur les tarifs depuis 2009

Une économieconcrète pour les familles

EN MOYENNE, 2 600 REPAS SONT SERVIS TOUS LES JOURS DANS LES ÉCOLES TREMBLAYSIENNES.

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Au 1er janvier 2014, Tremblaycomptait 34 705 habitants. Cechiffre, qui découle du mode

de recensement désormais partiel, seréfère en fait à l’année 2011, annéemédiane d’un cycle de cinq ans d’en-quêtes. «  Depuis 2004, la méthode derecensement de la population a changé.Plutôt qu'un recensement général tous leshuit ans, il est désormais procédé à desenquêtes annuelles qui concernent 8% deslogements de la commune tirés au sort,précise Samir Metidji, coordonnateurdu recensement à l’observatoiresocial. Cet échantillon est issu d’uneenquête par sondage effectuée chaqueannée sur un groupe d’adresses différent.

Au bout de cinq ans, 40% des logementsont été enquêtés, seuil suffisant pour pro-céder à un calcul fiable de la population.»

Réponses confidentiellesLes Tremblaysiens recensés cetteannée recevront prochainement unelettre d'information, suivie de la visited'un agent recenseur muni d'unecarte officielle. Tenu au secret pro-fessionnel, il remettra les question-naires concernant le logement et lespersonnes habitant le foyer, puis lesrécupérera une fois remplis. Il pourraégalement apporter son aide. Lesréponses sont importantes et confi-dentielles. Participer au recensement

est un acte civique, mais égalementune obligation en vertu de la loi du 7 juin 1951. Dans le questionnaire, lenom et le prénom sont demandéspour vérifier que les logements et lespersonnes ne sont comptés qu’unefois et une seule. Conformément auxlois qui protègent la vie privée, les per-sonnes sondées ont un droit d’accèset de rectification aux questionnaires.Ces derniers ne peuvent, en outre,faire l’objet d’aucun contrôle admi-nistratif ou fiscal.

Pourquoi le recensement ? À l’issue de la collecte, la communeremet les questionnaires à l’Insee

(Institut national de la statistique et desétudes économiques) pour établir desstatistiques précises. Le recensementdétermine la population officielle dechaque commune. Il permet aussi deconnaître ses caractéristiques : âge,profession, moyen de transport,conditions de logement… De ces résul-tats découle la participation de l’Étatau budget des communes. Plus unecommune est peuplée, plus cette par-ticipation est importante. Du nombred’habitants dépendent également lesbesoins en pharmacies, en crèches, enhôpitaux, en logements, en trans-ports et équipements publics…« En  résumé, le recensement permetd’ajuster l’action publique aux besoins dela population », conclut Samir Metidji.Pour améliorer encore la collecte etpermettre aux citoyens de répondreà ce devoir civique, le recensement parinternet sera généralisé à toute laFrance en 2015.

● PIERRE GRIVOT

> ACTUALITÉ

La nouvelle campagne se déroule du 16 janvier au 22 février. Elle permet de connaître lapopulation officielle de la commune et d’ajuster l’action publique aux besoins des habitants.

LE RECENSEMENT, C’EST IMPORTANT

Pratique Pour tout renseignement sur lerecensement, contacter l’Hôtel-de-ville, du lundi au vendredi, au01 49 63 69 44 et le samedimatin au 01 49 63 71 35. Lesite www.le-recensement-et-moi.fr présente le recensement etrépond aux principales ques-tions que se posent les enquêtés.On peut également consulter lesite internet de de la ville :www.tremblay-en-france.fr. Les résultats du recensementseront consultables sur le sitewww.insee.fr.

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TOUTE LA VI(ll)E

Campagne de préinscription en maternelleLa campagne de préinscription à l'école maternelle pour la rentrée scolaire2014/2015 est lancée. Elle concerne les enfants nés en 2011 et se dérouledu lundi 13 janvier au samedi 3 mai 2014. Les parents doivent se rendre auPôle accueil familles, au sein du service enfance, avec l’ensemble des piècesrequises. À cette occasion, les parents pourront s’informer sur les différentsaccueils proposés à leurs enfants. Ceux qui souhaitent les inscrire aux activi-tés municipales pourront également faire calculer leur quotient familial via leCentre communal d’action sociale (CCAS). Renseignements : Pôle accueil familles au 1er étage de l’hôtel de ville, du lundiau vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13h à 16h30, le samedi de 8h30 à 11h30(Tél. : 01 49 63 71 87/88) et sur le site internet de la ville : www.tremblay-en-france.fr, dans la rubrique « Ville au quotidien/Grandir et s’instruire/EspaceFamilles ».

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LES AGENTS RECENSEURS IRONT CETTE ANNÉE ENCORE À LA RENCONTRE DE 8% DES TREMBLAYSIENS.

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Le saviez-vous ? Baisser d’un degrévotre température de chauffagepeut réduire votre facture éner-

gétique de 7% sur l’année  ! Aujour-d’hui, le poste «  énergie  » constitueune part non négligeable dans lebudget des ménages.  Ainsi, des opérations d’économie d’énergie peu-vent s’avérer très rapidement intéressantes, particulièrement pourles foyers les moins aisés. C’est ceconstat qui a conduit l’entrepriseERDF (Électricité réseau distributionFrance) à mener un programme desensibilisation, en partenariat avecl’Espace Info-Énergie de la commu-

nauté d’agglomération Terres deFrance, le service du développementdurable et le CCAS (Centre commu-nal d’action sociale) de Tremblay.L’atelier organisé début décembredans la salle des associations sur lethème «  Maîtrise de l’énergie et éco-gestes dans l’habitat  » s’inscrit danscette démarche. « Devant la hausse desprix, il devient indispensable de sensibi-liser les ménages - propriétaires occupantsou locataires - à la maîtrise de l’énergie,mais aussi de l’eau, tout en démontrantque de gros travaux ne sont pas toujoursnécessaires pour atteindre de bonnes per-formances thermiques, faire des économies

et améliorer le confort de son logement »,souligne Mourad Boukrara de laCroix-Rouge insertion IDEMU (Ins-titut de l’écologie en milieu urbain),chargé d’animer les actions Info éner-gie sur le territoire de l’agglomération.

Un atelier pédagogique et ludiqueAu cours de cette première session, lesanimateurs ont présenté, par l’inter-médiaire d’un quizz, les gestes etastuces du quotidien qui permettentde réduire sa consommation : le dégi-vrage régulier de son congélateur,l’installation d’appareils à économied’eau (stop douche, mousseur…),

l’acquisition d’un bloc multiprise per-mettant la mise en veille des appareilsélectriques, ou encore le remplacementdes lampes à incandescence par desdiodes électroluminescentes. De petitsinvestissements rentables à long termepuisque le chauffage, l’eau chaudesanitaire, l’éclairage et les appareilsélectroménagers sont les principauxpostes de consommation d’énergiedans une maison. Le plus gourmanden électricité étant celui du froid. Leréfrigérateur qui reste en activité24h/24 et 7j/7 est en effet un grosconsommateur. « Le but de ces ateliersest aussi d’accompagner les personnes ensituation de précarité énergétique, c’est-à-dire celles qui consacrent plus de  10%de leurs revenus au paiement de leur fac-ture d’énergie », poursuit Mourad Bou-krara.

Diagnostic à domicileDans la continuité de cet atelier, ettoujours en partenariat avec ERDF, leCCAS et Terres de France, desconseillers Infos énergie effectuentdepuis le début de l’année des visitesà domicile chez des habitants repéréscomme étant en situation de précaritéénergétique. Ces visites consistenttout d’abord à faire un état des lieuxdu logement, puis à installer des équi-pements qui permettront auxménages de réduire leurs consom-mations d’énergie. Par ailleurs, lespersonnes de plus de 60 ans peuventbénéficier d’une allocation énergie miseen place par le CCAS (selon critères).Renseignements  : service du Maintienà domicile au 01 49 63 70 21.

● PIERRE GRIVOT

> ACTUALITÉ

Début décembre, un atelier de sensibilisation aux économies d’énergie était organisé à Tremblay afin d’aider les ménages à consommer et dépenser moins.

PETITES ASTUCES CONTRE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE

L’IDÉE EST D’ACCOMPAGNER LES PERSONNES EN SITUATION DE PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE, C’EST-À-DIRE CELLES QUI CONSACRENT PLUS DE 10% DE LEURS REVENUS À LEUR FACTURE D’ÉNERGIE.

Déclenchement du Plan grand froidPour venir en aide aux personnes en errance et auxsans-abris en période hivernale, la ville a déclenchéle Plan grand froid. Depuis début décembre, unhébergement d’urgence sécurisé et encadré, avec septcouchages, une cuisine et des douches a été amé-nagé sur la commune pour les accueillir la nuit auchaud. Des kits d’hygiène, des denrées alimentairespour le repas du soir et le petit déjeuner y sont dis-tribués. Ce dispositif est reconductible et fonctionnedu lundi au dimanche. Il ne s’adresse qu’aux adulteset prioritairement aux Tremblaysiens. Les femmes,les familles et les mineurs, doivent se tourner vers

la Direction de la prévention de l’action sociale, situéeau 11, cours de la République où les travailleurssociaux les accompagneront vers d’autres disposi-tifs et notamment vers celui du 115, la plateformetéléphonique du Samu social ouverte 24h/24 et 7j/7.Les personnes accueillies dans le cadre du Plan grandfroid bénéficient également d’un suivi social assurépar le service social départemental ou l’assistantesociale du CCAS (Centre communal d’action sociale)aux horaires d’ouverture, soit de 8h30 à 17h du lundiau vendredi (tél. : 01 49 63 71 46).

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Couvrir la différence de coûtentre une place en crèche etl’emploi d’une assistante

maternelle, c’est l’objectif de la Pres-tation municipale d’accueil du jeuneenfant (PMAJE). « Une quarantaine defamilles ont recourt à cette aide financière,

précise Anne Ternisien, directrice duservice petite enfance. Pourtant, 100 à120 familles sont concernées au total selonnos estimations.  » Concrètement, lamunicipalité propose une aide pla-fonnée à 120 euros par mois. Elles’adresse aux parents tremblaysiens

qui emploient une assistante mater-nelle agréée, elle aussi tremblay-sienne, pour garder leur petit jus-qu’à son entrée en maternelle. Cetteaide financière complète les autresaides versées par les institutions  : leComplément de libre choix de modegarde de la Caisse d’allocation fami-liale et l’Aide au développement del’accueil du jeune enfant du départe-ment. Au final, cette prestation muni-cipale bénéficie à ceux qui touchentle moins d’aide de la part de la CAF etdu département, c’est-à-dire les foyersà revenus moyens. Reste que laPMAJE est sous-utilisée…

Moins de galère «  La Prestation municipale est malconnue, aussi bien par les familles que parles professionnels de l’accompagnement »,déplore Anne Ternisien. Autre freinpossible  : la contrainte d’établir uncontrat de travail entre la famille et l’assistante maternelle, de faire les demandes d’aides, de produireune fiche de paie… Des difficultés que se propose de résoudre le Relais

assistantes maternelles (RAM). « C’estun lieu ressource pour aider les parentset les assistantes maternelles, ajoute la directrice. Chacun est accompagnépas à pas.  » En plus de cette aide technique, le RAM propose aux assistantes maternelles des ateliersprofessionnels et un lieu d’éveil pourles tout-petits. Attention car le publicest reçu uniquement sur rendez-vous.Un premier contact par téléphonepermet d’analyser la demande, puis defixer une rencontre. Tremblay disposede plus de 170 assistantes mater-nelles agrées. Et une famille peutdemander la Prestation municipaled’accueil du jeune enfant (PMAJE) à n’ importe quel moment de l’année… Que ce soit pour un tempstemps partiel ou un plein temps.

● EMMANUEL ANDREANI

RELAIS ASSISTANTES MATERNELLES2, RUE TOLSTOÏTÉL. : 01 49 63 40 20

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> ACTUALITÉ

Les parents qui emploient une assistante maternelle ont accès à une prestation municipalepour ramener cette dépense au prix d’une place en crèche. Les familles peuvent en faire la demande auprès du Relais assistantes maternelles.

UNE AIDE POUR EMPLOYER UNE ASSISTANTE MATERNELLE

Colloque « Espritjeune banlieue » àl’équipement jeunesseMardi 11 février (12h-19h), l’équipement jeunesse proposera une journée de réflexionet d’échanges autour du thème « Esprit jeunesbanlieue ». Objectif : mettre en lumière lesdynamiques et solidarités en banlieues. Cet après-midi de réflexion et d’échanges avecle public sera animé par plusieurs invités etjalonné de témoignages de jeunes sur des par-cours professionnels et artistiques. Au nombre des invités : Pierre-Yves Chiron,sociologue, membre du Centre de rechercheéducation et formation et du Cercle nationalde réflexion sur la jeunesse ; Mustafa Poyraz,docteur en sociologie, enseignant à l’univer-sité d’Évry et membre du Groupe d’étude pourl’Europe de la culture et de la solidarité ;Madjid Si Hocine, médecin, animateur du collectif L’Égalité d’abord ; Virginie Martin, poli-tologue et présidente de Think Tank Different ;Christophe Medici, psychosociologue, écrivainet chroniqueur medias. Programme completsur www.tremblay-en-france.fr et le Facebookde l’équipement jeunesse.

Guerre de 14-18Partagez l’histoire de votre famille

Pour la commémorationdu centenaire de la première guerre mon-diale, le service desarchives communalesfait appel aux Trem-blaysiens. De nombreux documentsd’archives person nel lesont été produits durant leconflit : correspondancesentre les soldats et leurs proches, journauxintimes, carnets de croquis ou dessins, pho-tographies… Ces documents, aux-quels peuvent s’ajouter des souvenirs familiaux,pourront compléter le fonds communal sur cettepériode. Vous êtes descendant ou parent d’unsoldat tremblaysien ? Les archives communalesvous invitent à leur confier une photographieou un document le concernant, par le biais d’unprêt (une copie sera réalisée et le document

rendu) ou d’un don à la commune. Pou r t ous r ense i gnemen t s , con tac t e rle service des archives communales au 01 49 63 72 39 ou par courriel à [email protected].

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RÀ LA TABLE DU JUMELAGE  Le Comité de jumelage de Tremblay-en-France organise samedi 25 janvier unrepas de l’amitié et de la solidarité entreles peuples d’Afrique, d’Italie et deFrance. Ce dîner, qui se déroulera àpartir de 20h à la salle festive Charles-Cros (20, rue Charles Cros) à Tremblay,permettra de mieux découvrir les paysjumelés à travers leurs histoires, leursgastronomies et les actions menées parle Comité de jumelage. Soirée dansante,animations musicales et tombola sont auprogramme de cette soirée de partage.

207 71 01 53 63

RLOTOLe centre des Restaurants du cœur du 6, allée Ader à Tremblay organise un lotoau profit des Restos de Seine-Saint-Denisdimanche 12 janvier à partir de 13h à lasalle Charles-Cros (rue Charles Cros). De nombreux lots seront en jeu. Lecentre accueille le public tous les mardiset vendredis matins de 9h30 à 11h30pour la distribution des repas et tous lesjeudis de 13h30 à 15h30 pour lesinscriptions.

201 48 61 07 33Restaurants du cœur Centre de Tremblay6, Allée Ader

RDON DU SANGLes donneurs de sang bénévoles deTremblay tiendront leur assembléegénérale jeudi 23 janvier à 18h30 aufoyer-club Henri-Barbusse. La prochainecollecte est programmée dimanche 26janvier de 8h30 à 13h à L’Hôtel de ville.

206 71 26 48 24 (Guy)

RLES RESTOS EN CAMPAGNE D’HIVER  Le centre des Restaurants du cœur duVert-Galant rappelle que les inscriptionspour la campagne d’hiver sont prises tousles mardis, mercredis et vendredis matinde 9h30 à 11h30 (se munir de tous sespapiers récents : justificatifs d’identité, deressources, quittance de loyer…). Ladistribution des repas se déroule tous lesmardis, vendredis et mercredis matins (9hà 12h). Les livraisons pour les personnesayant des difficultés pour se déplacer sontorganisées en accord avec les servicessociaux. Les Restaurants du cœuracceptent tous les dons alimentaires non-périssables, jouets et vêtements pourenfants. On peut les déposer aux heuresd’ouverture ou prendre rendez-vous.

201 48 61 22 83Restaurants du cœur du Vert-Galant1 ter, avenue du Général de Gaulle àTremblay

RBÉNÉVOLE AU SAMU SOCIAL Le Samu social 93 a pour missiond’accompagner les personnes sansdomicile fixe vers une réinsertion sociale,fondée en priorité sur l'accès au logement,le retour à l'emploi et l'accès aux soins. Ileffectue, entre autres, une maraude troisfois par semaine à la rencontre des SDF et recherche des bénévoles en soirée pourson fonctionnement hivernal. Lesinterventions sont adaptées au rythme etaux dispositions de chacun. Les personnesdisponibles régulièrement (une fois toutesles deux semaines par exemple) etdésirant proposer leur aide sont invitées àcontacter le Samu social 93. Desbénévoles pour le soutien scolaire auprèsd'enfants de 6 à 15 ans et pour d’autresmissions de solidarité sont égalementrecherchés. www.hotelsocial93.fr

201 48 47 00 50 (Samu social) 01 43 81 85 22 (Siège Hôtel social 93)

RBOURSE AU BÉNÉVOLAT Le secteur Vie associative de la ville deTremblay met en relation des associationsà la recherche de bénévoles et depersonnes souhaitant partager de leurtemps et de leur savoir-faire sur le principede l’offre et de la demande.Plus d’information sur le site de la villewww.tremblay-en-france.fr, page Vieassociative.

RCOURS D’ANGLAISL’association tremblaysienne Émergencepropose des cours du soir d’anglais,destinés à de petits groupes d’adultesdébutants. Ils sont accessibles sur labase d’un forfait de 20 euros par mois,pour trois sessions d’1h15 les mercredissoirs à 19h30, de janvier à juin 2014.Les bénéfices de ces cours permettent àl’association de financer des activitésd’économie sociale et de solidaritéinternationale.

206 25 70 23 8601 71 22 78 82Courriel : [email protected]/art.emergence

RLE CORPS ET L’ESPRITLe Centre indo-francilien de yoga (CIFY)propose deux séances le jeudi soir, à18h30 et 19h45 au 2, allée Berthelot àTremblay. Le yoga permet d'améliorer lebien-être physique et mental et dedévelopper l'harmonie du corps et del'esprit. Au programme : postures(asanas), relaxation et détente (yoganidra), respiration et contrôle du souffle(pranayama), concentration etméditation.

206 13 60 12 61Courriel : [email protected]

RSOLIDARITÉ BURKINA FASO Basée à Tremblay, la nouvelleassociation humanitaire Grains de selcollecte des objets de la vie quotidienneen bon état et qui ne servent plus à leurpropriétaire. L’idée est de les acheminerensuite au Burkina Faso et d’aider ainsiles populations dans le besoin,notamment les veuves et les orphelins.Vêtements, chaussures, sacs, vaisselle, matériel scolaire, petitsélectroménagers… L’association peut sedéplacer au domicile des personnessouhaitant faire un don.Renseignements auprès de Grains de selet de sa présidente Pascaline Soury.

206 70 45 53 71 09 73 51 17 41

RZIC’POP  L’association Zic’Pop recherche desmusiciens amateurs ou débutantssouhaitant tester leur pratique en groupeet vivre une expérience conviviale.Plusieurs musiciens expérimentés deZic'Pop sont ainsi disponibles pourreprendre quelques titres pop/rock auchoix. L'adhésion est gratuite. Plusd’information sur le site de l’association. www.zicpop.wordpress.com

RLES ACTIVITÉS DE L’A.B.C. Il n’est pas trop tard pour rejoindrel’Association Barbusse Cottages(A.B.C.). Des places sont toujoursdisponibles dans les activités dansed’éveil, modern’ jazz, zumba et country,gym, yoga et sophrologie. De mêmepour les cours d’encadrement, peinturesur bois et cartonnage. La saison ayantdémarré depuis plusieurs mois, l’A.B.C.propose des tarifs dégressifs pour lesinscriptions réalisées en ce débutd’année. Renseignements auprès del’association.

201 48 60 19 4106 37 56 41 10Courriel :[email protected]

RSORTIES NATURE L’association Forêts en Aulnoye –découverte et sauvegarde de la naturepropose tout au long de l’année dessorties dans la région. Les prochainsrendez-vous sont programmés samedi25 janvier (sortie botanique à Coubron)et dimanche 26 janvier (ornithologie auparc du Sausset). Toute laprogrammation des sorties et les détailspratiques sont sur le site internet del’association.

206 76 92 84 28 01 48 60 26 79www.foretsenaulnoye.fr

08 > janvier 2014

TOUTE LA VI(ll)E

> DU CÔTÉ DES ASSOC’S

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RREJOINDRE LES PETITS PRINCES  L’association Petits Princes réalise lesrêves des enfants et adolescents atteintsde cancers, leucémies, certainesmaladies génétiques... En vivant sespassions et en réalisant ses rêves,l’enfant trouve une énergiesupplémentaire pour se battre contre lamaladie. Afin de poursuivre sesmissions, l’association recherche desbénévoles. Il faut habiter la région Île-de-France, être disponible deux jours parsemaine dont le mardi. Prendre contactavec l’association pour plus derenseignements.

201 43 35 49 00Site internet :www.petitsprinces.com

RPRODUITS FRAIS  La Cerise sur le panier, association quimet en relation des producteurs et desconsommateurs, poursuit sesdistributions de paniers de légumes,mais aussi de fruits, de volailles, deproduits laitiers et autres. Pour en savoirplus sur le fonctionnement del'association et obtenir de plus amplesinformations, on peut rencontrer sesmembres tous les mardis au Vieux-Pays,à l'ancienne école Branly, rue duCimetière de 18h30 à 20h.

206 43 17 58 80Courriel: [email protected] internet :www.lacerisesurlepanier.org

RBROCANTE DE PRINTEMPS L’association B.A.L. au centre organiserasa traditionnelle brocante de printempsdimanche 9 mars toute la journée,avenue du Parc et rue Ernest Renan àTremblay. Les personnes désireuses detenir un stand sur la manifestation sontinvitées à contacter le bureau del’association au numéro ci-dessous.

201 49 63 92 10

RL’ART DE LA MARQUETERIE  L’association Atrema souhaitepromouvoir la marqueterie par le biaisd’expositions, salons, conférences,éditions, ateliers... Elle souhaite aussifavoriser la formation, la découverte denouveaux talents et faire naître denouvelles vocations. Atrema organiserégulièrement des expositions d’œuvresde ses adhérents à Paris et en province.Les Tremblaysiens souhaitant s’initier ouse perfectionner peuvent se renseignertous les vendredis après-midi à l’atelierde l’Espace Branly, 4 rue du Cimetièreau Vieux-Pays. Pour plus d’informations,contacter l’association.

201 64 67 03 03

RASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’UNRPA  L’Union nationale des retraités etpersonnes âgées (UNRPA) organise sonassemblée générale lundi 20 janvier àpartir de 14h à la salle festive Charles-Cros. À cette occasion, l’associationrenouvellera son bureau. Elle compte surla présence et l’investissement de sesadhérents, indispensables pourpérenniser et développer ses activités.

201 48 60 00 9501 48 61 50 [email protected]

janvier 2014 < 09

TOUTE LA VI(ll)E

> DU CÔTÉ DES ASSOC’S

L'ESPACE RESSOURCE DU SECTEUR VIE ASSOCIATIVE

- C'est un espace d'accueil avec des ordinateurs, de la documentation et une équipe pour accompagner vos actions et projets. Secteur Vie associative- 77 rue Henri Farman - du lundi au vendredi de 9h à 12h et 13h30 à 17h. Tél. : 01 49 63 71 93.

- C'est un site internet avec le répertoire des associations, des informations utiles par le recensement des formations gratuites, des subventions et appels à projets par thématique, une bourse au bénévolat, la demande de parution d'article... www.tremblay-en-france.fr, rubrique Ville à vivre, Les Associations.

La rédaction de TM rappelle aux associations

que pour des raisons de délais de fabrication du magazine, les communiqués doivent luiparvenir avant le 10 de chaque

mois pour une parution le mois suivant.

RÀ LA MJC CAUSSIMON

Sorties Culturelles- La sculpture française au musée du Louvre, samedi 11 janvier enmatinée.La sculpture française est aujourd’hui répartie sur de nombreuses sallesautour de deux cours couvertes, situées dans l’aile Richelieu du musée.Visite assurée par un conférencier. Inscription obligatoire. Tarif : 15 eurosadhérents (adhésion obligatoire).

- Le musée de la Cinémathèque, samedi 8 février en matinée. Dans lemagnifique bâtimentde l’architecte FrankO. Gehry, parcourezl’histoire et la préhis-toire du cinéma etdécouvrez les trésorsdes collections de la Cinémathèque française. Inscription obligatoire. Tarif : 15 euros adhérents(adhésion obliga-toire).

Stages- Formations Arduino et PureData, samedi 11 janvier de 14h à 17h,animées par Hugo Déo. Arduino est un outil de création interactive composéd’une carte électronique et d’un environnement de programmation dédié.Une formation ouverte à tous ceux qui aiment bricoler. Adhésion obligatoire.Gratuit pour les participants de la FabriK’numérique ; 3 euros par sessionpour les non-inscrits à l’atelier.

- Qi Gong adultes, samedi 25 janvier de 15h à 18h, animé par SophieZangheri. Gymnastique énergétique chinoise proposant des mouvementslents, naturels et détendus. Tarifs : 20 euros adhérent - 30 euros non adhé-rent.

Rencontres/débats- « Internet, une extension de l’espace public ? », samedi 11 janvier à15h30, animé par Dominique Cardon, sociologue. Tarifs : 5 euros non adhé-rent / entrée libre adhérent et moins de 18 ans.

- « Espaces programmés : jeux vidéo versus Urbanisme », samedi 1er février à 15h30, animé par Nicolas Rosette, membre de l’Observatoiredes mondes numériques en sciences humaines (OMNSH) et président deGamelab-Agency. Tarifs : 5 euros non adhérent / entrée libre adhérent etmoins de 18 ans.

RandonnéeSortie à Pontarmé (60), dimanche 19 janvier. Plaisir de la marche engroupe et découverte conviviale du territoire sont au programme. Gratuitpour les adhérents.

AteliersCinéma & jeux vidéo mix, samedi 1er février dès 14 h.Quand le cinéma rencontre le monde des jeux vidéo, cela donne de la fabri-cation, de la découverte, des échanges, et même plus. Osez affronter l’ate-lier de création mystère proposé par les animateurs, défier les jeux vidéocréés par nos petits adhérents de l’atelier du mercredi. Et en prime, partici-pez au « montage party », propositions ludiques concoctées par des invitéssurprises. Entrée libre.

MJC Espace J.R. Caussimon, 6, rue des Alpes à Tremblay 201 48 61 09 85

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Àla rentrée 2014, toutes lescommunes de France devrontavoir mis en place un nouvel

emploi du temps de l’école pourappliquer le décret sur les rythmesscolaires. Certaines villes l’ont déjàappliquée et, depuis des mois, lacontestation se fait entendre tantdans les rangs des enseignants, desparents d’élèves que des élus locaux.Beaucoup dénoncent l’impositiond’une réforme menée tambour bat-tant, sans grande place laissée à laréflexion et à la concertation. Laville de Tremblay s’est prononcéepour la suspension du décret.Cette réforme consiste à ajouter unedemi-journée supplémentaire afind’alléger les journées des écolierssans cependant remettre en cause les24h hebdomadaires de classe. L’écolese terminant toujours à 16h30, lescollectivités doivent mettre en placedes temps périscolaires sous formed’ateliers (sportifs, culturels, artis-tiques, etc.) pour encadrer les élèves.Beaucoup craignent que cetteréforme ne creuse un peu plus encore

les inégalités existantes car les com-munes riches pourront mettre enplace des ateliers de qualité, rému-nérer des animateurs formés quandles communes pauvres devront faireavec ce qu’elles ont.

Les parents et les enseignantsconsultés«  C’est une remise en cause du service

public », estime tout simplementSophie Darteil, adjointe au mairechargée de l’éducation. Cependant,puisqu’il s’agit d’une réforme natio-nale, la ville a mis en place depuis  lemois de mars des groupes deréflexion autour de cette réforme.Tous les partenaires ont été consul-tés, à commencer par les parentsd’élèves et les enseignants, afin derecueillir leur sentiment, maisaussi  d’évaluer leurs attentes et leursbesoins, etc. Une grande enquête (voirencadré page suivante) a notammentpermis d’apporter des éléments trèsprécis sur le quotidien des familles etsur les activités périscolaires de leursenfants. Des réunions de concertation

se sont déroulées à l’Hôtel-de-ville oùparents d’élèves élus, enseignants etdélégués départementaux de l’Éduca-tion nationale ont pu échanger avec lesélus et les techniciens de la ville. Chez les enseignants, l’heure est àl’expectative. « Nous ne savons pas dutout comment nous allons nous organi-ser, témoigne Sylvie Saliou, direc-trice de la maternelle Anatole-France. Il fallait revoir les rythmesscolaires de l’enfant, c’est une évidence,mais est-ce qu’il n'aurait pas mieuxvalu revoir l’organisation sur toutel’année plutôt que sur la seule semaine ?Je ne sais pas si cela sera suffisant. Nousne sommes pas contre tout changement,mais nous avons des appréhensions.»

Pour un service public du périscolaireC’est en travaillant à l’élaboration desolutions concrètes pour réorganiserla semaine scolaire que la ville a puse forger une idée très précise deslourdes contraintes qu’engendre lamise en place de la réforme (voir ci-contre). Par ailleurs, plus la

réflexion avance et plus la munici-palité acquiert la certitude qu’elle nepourra offrir à tous les élèves lesmêmes activités. « Si l’exigence de qua-lité sera la même quelle que soit l’école,nous aurons évidemment des proposi-tions différentes selon les locaux et leséquipements de proximité disponibles »,précise Sophie Darteil.Alors que l’équipe municipale a bienconscience de ses missions et de sesresponsabilités, elle réitère cepen-dant sa requête de voir émerger unvéritable service public des activitéspériscolaires qui permettrait de com-bler les inégalités territoriales. Dansun communiqué publié le 4 décembredernier en soutien aux enseignantsgrévistes, la municipalité deman-dait «  la suspension de cette réforme etla mise en chantier d’une vraie refon-dation de l’école, pour la rendre plusjuste, pour en faire un instrument deréduction des inégalités sociales, unoutil de promotion de l’égalité devant laréussite.  »

● MATHILDE AZEROT

UNE RÉFORME PROBLÉMATIQUELa ville de Tremblay continue de mener une réflexion avec tous les partenaires autour de laréforme des rythmes scolaires. L’État impose de la mettre en place à la rentrée prochaine.Une réforme qui n’est pas sans danger. Explications.

RYTHMES SCOLAIRES LA SEMAINE DE 4,5 JOURS D’ÉCOLE VA CONCERNER PLUS DE 4 000 ÉCOLIERS TREMBLAYSIENS.ICI, LA DERNIÈRE RENTRÉE SCOLAIRE À L’ÉLÉMENTAIRE POLITZER.

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DOSSIER

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Si la réforme est une décision dugouvernement, c’est aux villes deproposer un nouvel emploi du

temps de la semaine scolaire. À Trem-blay, la demi-journée supplémentaireaura lieu le mercredi matin. La muni-cipalité a également choisi de placerles Temps d’activités périscolaires(les TAP) deux fois par semaine de 15hà 16h30. Pour une question d’organi-sation et notamment de répartitiondes locaux, ces ateliers se tiendront enalternance, le lundi et le jeudi après-

midi pour certaines écoles, le mardiet le vendredi pour les autres.

Des ateliers bi-hebdomadaires et gratuitsSi le contenu des ateliers n’est pasencore arrêté, les élus tremblaysiensont d’ores et déjà émis de grands prin-cipes. Avec le souci premier de garan-tir une égalité d’accès, les TAP serontintégralement gratuits. La restaura-tion scolaire sera ouverte à tous lemercredi midi. Par ailleurs, l’âge des

enfants sera prioritairement pris encompte dans l’élaboration des ate-liers bi-hebdomadaires. Des struc-tures spécifiques seront mises enplace pour les enfants de maternelleafin que, notamment, cette nouvelleorganisation du temps ne perturbepas l’heure de la sieste. La ville a éga-lement décidé de conserver lesnormes d’encadrement actuelles etnon pas d’augmenter le nombre d’en-fants par encadrants comme la loil’autorise désormais.

En tout, ce sont quelque 170 ateliersquotidiens que la ville assurera. Unelourde charge qui nécessitera l’em-bauche de nouveaux animateurs etl’optimisation des locaux qui devrontaccueillir les ateliers car toutes lesécoles de la ville ne sont pas égale-ment équipées. La municipalité metun point d’honneur à assurer unegrande qualité pour ces ateliers quiont vocation à participer à l’épa-nouissement de l’enfant et pas d’êtredes garderies améliorées.

Un coût élevéÀ la question centrale de l’utilisation deslocaux se profile naturellement celle ducoût pour la ville de la mise en placed’une telle réforme. En 2014, la ville béné-ficiera d’une dotation de l’État de 50 eurospar enfant et d’une aide de la Caisse d’al-locations familiales quasi similaire. Lamunicipalité a cependant calculé quepour cette première année, l’applica-tion de la réforme lui coûtera quelque650  000 euros. Un effort substantieldevra donc être réalisé sur le budgetglobal de la ville. D’autant qu’il s’agit-làd’un montant qui ne prend pas encompte les probables réaménagementsdes restaurants scolaires et des centres deloisirs qui s’imposeront pour s’adapterà cette nouvelle affluence. Par ailleurs,l’État n’a pas annoncé la reconduction decette dotation pour la rentrée 2015.

● MATHILDE AZEROT

LES PISTES D’UN RÉAMÉNAGEMENT DU TEMPS SCOLAIREPlusieurs scénarios sont en cours d’élaboration pour définir un nouvel emploi du temps scolaire. Premiers éléments.

Quid de la réforme ? Inclus dans le projet de loi derefondation de l’école, le décret surla réforme des rythmes scolairesconsiste à répartir les 24 heureshebdomadaires de classe surquatre jours et demi au lieu dequatre, afin d’alléger la journée declasse. Cependant, le temps deprésence au sein de l’école restele même et c’est aux communesd’assumer ces heures pendant les-quelles les enfants ne seront plusavec leur enseignant. L’école seterminera donc toujours à 16h30.Les communes sont chargées demettre en place les Temps d’ac-tivités périscolaires, les fameuxTAP. Ceux-ci sont totalement dis-tincts de l’accueil périscolaireassuré par les animateurs du ser-vice enfance de la ville après16h30.

Enquête : les familles s’inquiètent

En avril dernier, la ville avait lancé uneenquête auprès des parents d’élèves(puis des enseignants) afin de pouvoirintégrer à la réflexion sur la réorgani-sation du temps scolaire lescontraintes auxquelles font face lesfamilles. Pas moins de 2 908 famillesdont les enfants sont scolarisés dansles écoles publiques de la ville ont étédémarchée par des enquêteurs. Plus

de 70% des familles concernées ontparticipé à l’enquête ( soit 2 146familles regroupant 3 191 enfants ).Cette enquête a notamment permisd’étudier leur composition, d’apprécierleur organisation du quotidien etd’établir les activités extrascolaires deleurs enfants. Les parents ont égale-ment pu exprimer leur préférencequant à la demi-journée de classe

supplémentaire (le mercredi ou lesamedi matin) qu’impose la réforme.À plus de 75%, ils ont opté pour lemercredi matin. Au-delà des infor-mations récoltées sur la pratique desactivités périscolaires des enfantstremblaysiens, les familles ont expriméleurs inquiétudes liées à la mise enœuvre d’une telle réforme, voire leuropposition, mais également émis despropositions d’ateliers, les fameux ate-liers qui seront organisés par la col-lectivité. Concernant leur contenu, ilsemble que les familles soient plutôten faveur de la mise en place d’acti-vités artistiques et culturelles, lesport étant déjà largement pratiqué parles élèves. Elles ont également mas-sivement souhaité le maintien de l’aideaux devoirs. Les résultats de l’enquêtesont consultables sur le site internetde la ville : www.tremblay-en-france.fr

LA VILLE DEVRA ORGANISER QUELQUE 170 ATELIERS QUOTIDIENS. LES ÉQUIPEMENTS MUNICIPAUX SERONT MOBILISÉS. CI-DESSUS LA MÉDIATHÈQUE BORIS-VIAN.

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12 > janvier 2014

Depuis 10 ans, les étudesmenées sur l’évolution del’école française en arrivent

toutes à la même conclusion : l’échecscolaire progresse et l’écart entre lestrès bons élèves et ceux en difficultése creuse de manière continue. Ens’opposant à la réforme des rythmesscolaires telle qu’elle a été élaborée, laville de Tremblay signifie que ceprojet n’est pas à la hauteur de la situa-tion. Et qu’elle pourrait même contri-buer à la renforcer, puisque les com-munes se retrouvent en charge deredessiner un nouvel emploi dutemps scolaire, d’assurer des atelierset qu’en fonction de leurs moyens,elles n’offriront pas les mêmes acti-vités aux écoliers. « On ne peut paspenser réduire l’échec scolaire avec cetteréforme des rythmes scolaires, c’estubuesque, cela ne changera rien, affirmeSophie Darteil,  adjointe au mairechargée de l’éducation, comme l’amontré la dernière enquête PISA, ceux quiréussissent déjà continueront à réussir etceux qui échouent continueront àéchouer. »Au début du mois de décembre, lesconclusions de l’enquête PISA enfon-çaient donc le clou.  Ce programmeinternational pour le suivi des acquisdes élèves (PISA) mesure les perfor-mances des élèves de 15 ans de 65 paysen mathématiques, en sciences et àl’écrit. La France arrive en 25e place eta perdu 16 points en une décennie enmathématiques, pour ne citer quecet exemple. L’enquête montre que sila proportion d’élèves performantsreste sensiblement égale à la précé-dente enquête ( menée en 2003 ), celled’élèves en difficulté a fortement aug-menté.

Déterminisme social et détressedes enseignantsDans une tribune publiée dans LeMonde du 13 décembre, la sociologueNathalie Mons soulignait qu’au détri-ment de l’école primaire, c’est le lycéegénéral qui capte la plupart des inves-tissements, alors même que tous lesélèves n’y entrent pas. « L’école françaiseest structurellement et durablement inéga-litaire au-delà des décennies, par-delà lesalternances politiques, écrivait-elle. Carelle se caractérise à la fois par uneimmense tolérance face à l’échec scolaireet, en contrepoint, par un intérêt pré-pondérant pour la fabrication des élitesscolaires et sociales.  »Si le projet de loi de refondation del’école présenté par l’actuel gouver-nement (dont la réforme des rythmesscolaires ne constitue qu’une partie)

affiche la volonté de redonner desmoyens au primaire, les enseignantsattendent de le voir pour y croire.«  J’apprécie que la formation des ensei-gnants [qui avait été supprimée sousla présidence de Nicolas Sarkozy,NDLR] soit réinstaurée, accorde SylvieGuimet, directrice de l’élémentaireAnatole-France à Tremblay, pour lereste, j’ai peur que ce soit des effets d’an-nonce. Les mesures comme «  plus demaîtres que de classe », est-ce que ce seraréel  ? La scolarisa-tion des moins de troisans, au final, il n’y aqu’une classe à Trem-blay, ça n’est rien dutout… » Par ailleurs,les enseignants fontpart de la dégrada-tion de leurs condi-tions de travailnotamment liées àla celle de la situa-tion économique et sociale dans cer-tains quartiers. Dans le même temps,les réseaux d’aide et le personnel spé-cialisé qui auparavant venaient enrenfort ont presque tous disparus.«  Aujourd’hui, il n’y a plus que la psy-chologue scolaire, poursuit SylvieGuimet. Les conditions se dégradent etil y a un stress chez les enseignants. Onne nous laisse pas le temps. Avant, avec

la formation continue, nous pouvionsprendre un peu de recul, mais ça aussic’est terminé.  »

Rythmes biologiques et aménage-ment du tempsChercheuse en chronobiologie, ClaireLeconte s’intéresse depuis plus de 30ans au fonctionnement des rythmesbiologiques. Elle a travaillé avec denombreux écoles et collèges à expé-rimenter de nouveaux aménagements

du temps scolairepour mettre enplace un meilleure n v i r o n n e m e n td’apprentissage.« On s’imagine qu’enenlevant une demi-heure de classe parjour et en ajoutantune demi-journée parsemaine les enfantsvont subitement

mieux apprendre, dénonce-t-elle enparlant de la réforme des rythmes sco-laires. C’est dans l’école qu’on doit chan-ger les choses, dans les pratiques péda-gogiques, dans l’utilisation des contenus destemps, dans leur séquentialisation. C’estpour cela que je regrette fondamentale-ment la parution du décret tel qu’il a été faitparce que tout d’abord cette réforme découpede manière très rigide la semaine. » (voir

son interview complète sur le site inter-net de la ville).Dans les nombreuses conférencesqu’elle donne (dont une à Tremblay enseptembre dernier), celle qui est aussiprofesseure en psychologie de l’éduca-tion répète inlassablement l’impor-tance de connaître et de comprendre lesrythmes biologiques de l’enfant, sonsommeil, ses périodes de fatigue, etc.« Les enseignants, les parents et les élus neconnaissent pas les rythmes biologiques del’enfant, affirme-t-elle, comme ils neconnaissent pas les leurs, car on ne lesapprend jamais. » Or, repenser le tempsscolaire impose, selon elle, de reprendrele calendrier annuel et de remettrenotamment en question toutes lespériodes de vacances, à commencerpar celles d’hiver, période où la fatigueest la plus intense chez les écoliers. Quand le gouvernement a commencéà travailler sur la réforme, ClaireLeconte avait activement milité pourqu’aux côtés du ministère de l’édu-cation nationale,  le ministère du tra-vail, celui de la santé et celui dessports participent à son élaboration.Car l’école est dans la société et sarefondation nécessite l’engagement detoutes les forces vives. Une requêterestée lettre morte.

● MATHILDE AZEROT

POUR UNE RÉFORME AMBITIEUSE DE L’ÉCOLE En s’opposant à la réforme des rythmes scolaires, la ville pointe l’insuffisance d’un projet politique qui ne s’attaque pas au fléau de l’école française : la reproduction des inégalitéssociales. Elle craint même leur renforcement.

La refondation de l’école nécessite

l’engagement de toutes

les forces vives

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DOSSIER

AVEC LA RÉFORME, LES COMMUNES ASSUMENT SELON LEURS FINANCES LA RÉORGANISATION DE LA SEMAINE SCOLAIRE. AVEC LE RISQUE DE CREUSER LES INÉGALITÉS ENTRE TERRITOIRES.

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> 14 décembre

MIX ÉMOTIONS

Une soirée exceptionnelle et un partenariat inéditentre le théâtre Louis-Aragon, le cinéma Jacques-Tati et L’Odéon. Voilà pour la genèse du GrandMix, nouveau temps fort consacré à la créationartistique et dont la première édition s’intéressaità la question de la frontière entre l’art visuel etl’art scénique. Avec comme fil rouge, les créationsdu Japonais Hiroaki Umeda, chorégraphe etartiste multidisciplinaire actuellement enrésidence au théâtre. Un parcours artistiqueclôturé en musique avec le concert du groupeSaint Michel à L’Odéon.

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14 > janvier 2014

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C’ÉTAIT NOËL Tremblay a vécu aux rythmes des fêtes et des diverses initiatives qui ont

jalonné la fin de l’année. Marché de Noël, animations commerçantes, arbresde Noël solidaire, décorations réalisées par les centres de loisirs…

La solidarité a également été au centre d’une belle initiative : le 24 décembreau soir, le restaurant O’Sushi (avenue Barbusse) a organisé un réveillon à

l’euro symbolique pour une quarantaine de personnes. De quoi mettre un peu de chaleur dans les cœurs.

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LES ENFANTS DES CENTRES DE LOISIRS ONT ANIMÉ LES RUES COMMERCANTES.

DÉCORATION DU SAPIN AU VIEUX-PAYSPAR LES ÉCOLIERS DE MALRAUX.

DISTRIBUTION DES LIVRES-CADEAUX PAR LA CAISSE DES ÉCOLES.

PLUS D’UNE CENTAINE DE FAMILLES INVITÉES À L’ARBRE DE NOËL SOLIDAIRE, SALLE CHARLES-CROS.

DÉCORATION DES HALLS D’IMMEUBLES DU CENTRE VILLE-DANS LE CADRE DE L’OPÉRATION « HALL DÉCO »..

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janvier 2014 < 15

LA VILLE EN IMAGES

> 6 décembre

DES CARRIÈRES RÉCOMPENSÉES

Pas moins de 108 Tremblaysiens ont reçu une médaille du travail endécembre dernier. Grand or, or, vermeil ou argent, les médailles

remises par les élus viennent récompenser des carrièresprofessionnelles longues : de 20 à 40 années. La salle du Conseil a

réuni près de 200 personnes pour cette cérémonie, toujoursaccompagnée en musique par l’orchestre du collège Ronsard.

> 20 décembre

10 ANS DE COAINSIDANSE

C’est au gymnase Toussaint-Louverture que l’association CoAinsiDanse a soufflé ses dix bougies. Le dîner spectacle organisé pour l’occasion apermis de voir évoluer les nombreux danseurs qui pratiquent tout au long de la saison au sein des cours de streetjazz, raggadancehall,hip-hop, salsa ou encore de zumba.

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BANQUET DES RETRAITÉS AU GYMNASE TOUSSAINT-LOUVERTURE.

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LA VILLE EN IMAGES

16 > janvier 2014

> 4 décembre

DIPLÔMES EN POCHE !

Plus de 150 jeunes Tremblaysiens étaient réunis au théâtre Louis-Aragon pour la traditionnelle cérémonie des lauréats. Organisée par le Bureau Information

Jeunesse et la municipalité, cette soirée était l’occasion de mettre à l’honneurla réussite scolaire et de récompenser les jeunes diplômés de l’année – du brevet

jusqu’au baccalauréat. Présent aux côtés de nombreux élus, le maire François Asensi a rappelé qu’obtenir un diplôme reste le plus sûr moyen de préparer son entrée dans la

vie active, particulièrement dans une période difficile sur le plan de l’emploi. Il a également souligné l’engagement fort de la municipalité en faveur de l’éducation et de l’éveil à la citoyenneté. Après la remise individuelle des diplômes et médailles

– accompagnés d’un abonnement à un magazine et d’un Tremblay Pass donnant accès à des événements sportifs et culturels – la soirée s’est poursuivie avec

Rock it daddy, spectacle rock-hip hop proposé par la compagnie S’Poart.

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LA VILLE EN IMAGES

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BREVETKebbour Kamélia (B), BrossardFlorian (AB), Damie Marc (TB),Bourgeois Laëticia (B), MaineAudrey (TB), Bo Céline (B),Ouamri Mohamed-Amine,Bornaschella Fiona, MartialMathilde (B), Dubois Adrien(AB), Nassiri Sébastien, ZeghadiSoraya, Weber Camille (B),Raissi Kenza, Dervin Sabrina,Palaniaye Colline (B), DinallySafa (AB), Bard Brianna (AB),Escudié Audrey (TB), BergenNikita (TB), BoutahchichtMohammed, Draou Sirine (AB),Richter Neil (B), Brackez Thomas(B), Marouf Sirine (B), AhmidiSarah, Elmir Elyes (AB), BosioCynthia (B), Reype Julien,Hunevald Julien (AB),Diguimbaye Gwendoline (B),Noblet Cécilia (B), MarceauFlorian, Clarus Illitch, Hare Cécile(AB), Despres Jean-Baptiste (B),De Stercke Guillaume (B),Lalaoui Talya (AB), EndrediAlexandra (B), Meddah Aïcha(B), Traing Marie-Rachana (TB),

Laloue Lise-Marie (AB), SouaréMatiguida, Abdallah Zakia,Radetic Stéphanie (AB), KebeYdrissa, Benyahia Youcef,Rhemimet Asmaa, El GuehoudiRajae (AB), Chakrouni Dounia, El Khallouki Asmaa (AB), KebeWarren.

CAPBiland Julien, Brulé Vincent,Madec Killian Arnaud, HadjiKarim, Henry Benoit, CarouxAxelle.

BEPMastrangeli Valentin, AugustoAlmeida Mélanie, MedjdoubKacim, Goudal Cassandra,Rutkowski Thibaud, BourdaTiphanie, Mougammadou Rizvan.

BACCALAURÉATBergen Frédéric (B), JemkariMohamed (B), MougammadouAgnès (B), Bouadla Sarah,Cadène Aurélie (B), CheneauÉmilie (AB), Cadène Fanny,

Merimi Amira (AB), BrossardJulien (AB), Perello-Y-BestardSayato-Léo, Patron Ludovic, El Madani Hajer (AB), CampagneFanny (TB), Ouadah Fayrouz,Arpa Bérivan, Mehrez Latifa,Coulibaly Bama, Damie Nicolas(B), Hamra ABdelkader, ObertanStacy, Ouabdelmoumen Soumia,Nloga Jade, Barrhoute Amal,Bezzaouya Abir, Beddar Kahina,Bendjebbour Amina (B), DidierFlorian, Bouarich ABdelhakim(AB), Amara Tawfiq (AB), Ilhe-Bouffard Coralie (B),Delhommois Quentin (AB),Gaulmin Léonore, Hocini Smail,Belgacem Dalila, BettayebABdelkader, Ozonne Lucinda(AB), Benghellam Amina (AB),Chikh Miloud Myriam, ZeghadiMohamed, Rousseau Marine(TB), Rousseau Kévin, Zarca Dan(AB), Selhaoui Wassila (AB),Gheddache Lycia (AB),Goncalves Mélanie (AB), PorquetThéo (AB), Chanat Adeline (AB),Roguin Sarah, Guendouz Issam,Guendouz Nadir (B), Vacca

Chloé, Vasseur Céline, DelchetVivien (AB), Aïdel Sonia (AB),Dervin Thomas, Martins Alexia,Atiningi Indra, BenhaddoucheWissal, Boudjenane Malika,Masmoudi Onsa (AB), NlogaJason (AB), Correa Do CarmoLéticia (TB), Marceau Angélique,De Stercke David (AB), TouchardRomaric, Egounléty Harry (AB),M'rah Farah, Mahdaoui Youcef(AB), Abid Samiha, NdiayeSalamata, Favéro Émilie (B),Pursun Céline (TB), FerreiroCéline, Aguilar Camille (AB),Kante Adame, Kante Hawa.

BACCALAURÉATPROFESSIONNELSackda Melinda (AB), GermainBenjamin, Sabbah Mehdi,Akouche Rabia, Ganeau-RudeauxKelly (AB), Negre Florian (AB),Bezzaouya Habib, DodemanMarvin (AB), ChabaniMohammed, Faes Alexis,Chennoufi Nassim, Sylla Bintou,Yema Osango Sinai.

LES LAURÉATS

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18 > janvier 2014

TOUTE LA VI(ll)E

Ça piétine cette après-midi dedécembre au Parc d'équita-tion du Château bleu. Et ce ne

sont pas les chevaux… Ils sont vingtélèves de 3e pro du lycée Hélène-Boucher, impatients et contents desuivre des activités hors de l’établis-sement. Depuis la Toussaint, lesados ont chaque jeudi deux heuresd’activité consacrées à l’équidé. Auprogramme  : de l’équitation biensûr, de la voltige aussi et des coursreliés à l’univers du cheval. Une acti-vité qui dépasse la dimension pure-ment scolaire. «  Crier, s’énerver ouutiliser la force, c’est la garantie debraquer le cheval, s’amuse PaulineFathallah, l’enseignante à l’originedu projet. Les élèves comprennent toutde suite l’intérêt de se contrôler…  »Direction les écuries pour unemoitié de la classe.

Des élèves se révèlent« On va prendre les étrilles les jeunes  ! »,lance Alexandra Crespin, la moni-trice d’équitation. Brosser la robe,curer les sabots, installer les tapissous les selles… Huit élèves s’affai-rent pour préparer les trois grands-poneys et le cheval prévus pour laséance. L’enthousiasme bruyant desados contraste avec le calme desanimaux. Mine de rien, le chevalséduit y compris les plus sceptiques.«  Au début, je me suis dit c’est nul,concède Yoann. Mais finalement, c’estpas si mal.  » Et c’est à l’intérieur dumanège que les élèves se révèlent.Quand Alexandra les corrige et lesencourage  : «  On descend les étriers eton monte à gauche… impec  Mehdi  ! Onrelâche bien les mains pour avancer…Très bien, Élodie. On écarte à gauchepuis à droite pour le slalom...  »

Dans la salle installée à l’entrée duParc d'équitation, l’autre moitié dela classe termine une rédaction.Sujet  : comment s’est passée pourvous la découverte de l’équitation  ?Certains restent descriptifs quandd’autres livrent des émotions. PourLoïck, «  quand le cheval a commencé àcourir, c’était comme un jeu de sensa-tions... Là, toute ma tristesse étaitpartie.  » Ce travail d’écriture conclutun cycle d’enseignement conçuautour du cheval. «  La semaine der-nière, les élèves ont été notés sur leursidées, explique Sébastien Clerc, leprof de français. Aujourd’hui, ils récu-pèrent leurs textes annotés avec un codecouleur en fonction des fautes  : lesaccords, la grammaire, la conjugai-son… À eux de corriger.  »

Des savoirs plus concretsÀ quoi sert l’activité équestre en 3e prépa professionnelle découvertedes métiers  ? Comme l’expliqueMme Astaar, la proviseure du lycée  :«  l’idée était de capter l’attention de cesélèves qui connaissent des difficultésscolaires. Et de rendre les savoirs théo-riques plus concrets  !  » Et ça fonc-tionne. «  Maréchal-ferrant, comptabi-lité, menuiserie, accueil, logistique ouencore élevage, grâce au Parc d’équita-tion, les élèves ont pu observer plusieursmétiers en situation  », se félicitePauline Fathallah. L’enjeu étantaussi d’acquérir le niveau pourpasser en 2nd pro, le cheval a servi defil rouge dans toutes les matières  :anglais, arts plastiques, maths… Enfrançais, par exemple, le thèmeéquestre a mené la classe aussi bienà analyser le film Jappeloup qu’àétudier des proverbes ou encorel’histoire du cheval «  depuis les

> ÉQUITATION

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Jusqu’en décembre, les Troisièmes pro du lycée Hélène-Boucher ont suivi une activitééquestre au Parc du Château bleu. TM a chevauché une après-midi à leurs côtés.

DES COURS AU GALOP

Un équipement d’intérêt collectifLe Parc d’équitation du Château bleus’est constitué en 2011 sous la formed’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). L’équipement fonc-tionne selon une gestion concertéeentre les dirigeants, les salariés, lescavaliers et le Seapfa. Le syndicat decommunes a fixé pour mission l’ac-cueil et l’instruction des enfants, desadolescents et des adultes des villesadhérentes. Cette mission s’exerceprincipalement à travers l’équitationscolaire et la pratique individuelle. S’yajoutent des initiatives originales

comme l’accueil de compagnies cir-cassiennes en résidence ou l’accèsaux activités équestres des per-sonnes touchées par un handicap. Oul’activité équestre des 3e pro. Sectiond’équitation du TAC en 1976, Poneyclub associatif soutenu par Tremblayjusqu’en 1995, puis centre inter-communal installé sur le site du Châ-teau bleu en 2001… le Parc d'équi-tation poursuit toujours le mêmeobjectif : s’ouvrir à une majorité dejeunes cavaliers issus du territoire descinq communes partenaires du projet.

UN COURS DE VOLTIGE ENCADRÉ PAR ALEXANDRA, MONITRICE SPÉCIALISÉE.

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COURS

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peintures rupestres jusqu’au tiercé enpassant par les Indiens d’Amérique, seréjouit Sébastien Clerc. C’était pas-sionnant  !  » Ainsi, le cheval s’estrévélé un bon moyen de fédérerélèves et enseignants.

Confiance en soi et savoir-êtreRetour au manège. Après l’équita-tion, la voltige. Un a un, Alexandrafait monter les cavaliers sur uncheval de trait qui tourne en rondautour d’elle. Léa et Dominique serévèlent de plus en plus à l’aise pourmonter à genoux puis debout sur letapis de voltige, au dos du cheval.Brandon et Réginal maîtrisent legalop quand Benjamin a des facilitésà descendre du cheval en marche.Pour tous, la fierté de réussir cesfigures se lit dans les yeux. Des yeuxqui montrent comment l’activitééquestre intègre une dimension

supplémentaire à l’apprentissagescolaire. D’abord avec la confianceen soi, comme le raconte Boubacar  :«  Au début j’ai eu peur, car le chevalest très impressionnant. Après, çadonne envie de continuer. » L’activité aégalement permis de développerdes compétences liées à l’attitude.Ce «  savoir être  » parfois difficile àdéfinir. Pour Pauline Fathallah,«  l’important c’est le travail sur l’atti-tude et le comportement. Le cheval estun véritable miroir. Les élèves voientqu’il est impossible de diriger son chevalen étant avachi. Qu’il faut se maîtri-ser. On peut ensuite faire le parallèleavec les rapports humains.  » Bref, le projet équitation a rebondi dansde nombreuses directions. À partirde janvier, les élèves découvrirontla micro-électronique. Un autreunivers.

● EMMANUEL ANDREANI

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TOUTE LA VI(ll)E

Un projet éducatif uniqueProposer aux enfants du territoireune activité sportive et éduca-tive réservée d’habitude auxmilieux aisés… C’est la vocationdu Parc d'équitation.Avec 1 080 heures d’initiationdélivrées aux grands maternelset aux CP, « c’est un projet sco-laire de grande envergure etcomplètement atypique », souligne le directeur Xavier Bougeois. Côté adhésion indivi-duelle, « l’objectif est de mini-miser au maximum le coût decette pratique. » Aucun chevalprivé n’est en pension : la cava-lerie est partagée par tous lesusagers. Une particularité quicorrespond au projet sportifexplique le directeur : « Unecavalerie de qualité et biendressée profite à tous les cava-liers. Ça facilite la pratique pourles moins expérimentés. Et çapermet à ceux qui le désir des’investir dans la compétition. »

Le Parc d'équitation vise l’ex-cellence, mais sans élitisme. « Le meilleur des cavaliers doits’inscrire dans le collectif, poursuit Xavier Bougeois. Unenfant qui a plus de difficultésaura un peu plus d’attention. Carun enfant sécurisé va gagner enconfiance. » Une pédagogie quise retrouve en compétition où toutest géré en commun. « Unefinale nationale où chaque cava-lier court pendant deux jours vamobiliser les cavaliers et leursfamilles durant une semaine,explique le directeur. Cavalier,groom, intendant… Chacun va àtour de rôle profiter du collectifet se mettre à son service. »Bilan : de jeunes participantsrégulièrement placés dans lesdix premiers de leur catégorie etde leur discipline aux Cham-pionnats de France Club – une desdix plus grandes compétitionéquestre au monde avec plus de14 000 cavaliers engagés. « C’estimportant en termes d’identité »,confie Xavier Bougeois.

« En ramenant la TVA des activi-tés équestres de 20 % à 10 %, legouvernement semble revenir sursa position, mais il faut rester trèsvigilant, analyse Jean-Marie Cantel,l’élu chargé des sports. Car rienn’est acquis… » L’augmentationbrutale de 7 à 20 % annoncée fin2013 a mobilisé contre elle toutela filière équestre. Pour désamorcerla situation, le gouvernement aannoncé créer un fonds de soutienaux centres équestres et un pland’accompagnement de la filière.

De même, il assure renégocier ladirective européenne sur le sujet.Des mesures toujours au stade del’effet d’annonce... « Avec une TVAà 20 %, le Parc d'équitation pourrait maintenir le prix desadhésions et tenir son budgetpendant un an grâce à son fond deréserve, poursuit l’élu. Au-delà,c’est l’inconnu. »Fin novembre, le député-maireFrançois Asensi a alerté officielle-ment le ministre de l’ÉconomiePierre Moscovici sur la situation du

Parc d’équitation du Château bleu :« Un travail important est réaliséau centre équestre intercommunalpour ouvrir cette discipline à tousles milieux sociaux. Or, l’an dernierdéjà, on avait constaté une baissesensible des inscriptions suite aupassage de la TVA de 5,5% à 7%. »Malgré des tarifs situés bien en dessous des prix pratiqués dans lesclubs équestres privés, le centrein te rcommunal a pe rdu une centaine de cavaliers ces deux der-nières années.

Le Parc d’équitation suspendu à la hausse de la TVA équestre

L’activité en chiffresPour la saison 2013-2014, le Parc d'équitation compte 632 cavaliers dont 80% sont issus des cinq villes dusyndicat intercommunal Seapfa. Les trois-quarts des pratiquants sont des filles de moins de 16 ans. Les adhé-rents se distinguent en particulier par la constance de leur pratique : la nouvelle saison compte ainsi 76 % deréinscription. Au demeurant, 1 334 enfants ont été accueillis pour six séances hebdomadaires d’équitationscolaire consécutives soit 58 classes de grande section de maternelle et de CP. Le parc d’équitation met à dis-position des utilisateurs une cavalerie de 60 chevaux et poneys. Pour assurer son fonctionnement, l’équipe-ment mobilise 12 salariés dont 9 enseignants d'équitation diplômés d'État.

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COURS DE FRANÇAIS DÉPAYSÉ AU PARC D’ÉQUITATION

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20 > janvier 2014

VOYAGE

Av e c s a g r a n d e m o s q u é e à minarets et ses pittoresquescarrioles, Mitrovica est une ville

qui me fait penser à un gros bourg deTurquie. Sur les marchés, fruits,légumes, outillages et ustensiles de cui-sine sont vendus à même le trottoir surdes bâches en plastique multicolores.Les paquets de cigarettes à 2,50 euros– par cartons entiers – sont offerts à lavue du chaland, tout comme les fauxparfums de marque française. Au Kosovo, ces brocantes permanentesrelèvent d'une économie sauvage et tra-duisent la détresse de petits commer-çants vivant d'expédients. Je me nourris aux nombreux kiosquesau coin des rues, offrant pour unesomme très modique une cuisineorientale, comme le börek, cette pâtefeuilletée fourrée à la viande ou au fromage. Encore une survivance del'époque ottomane.Les kiosques, eux, à nourriture ou àjournaux sont très typiques des paysde l'Est. Pour l'heure, les guerres dansles Balkans ont cessé, mais les des-tructions ont laissé des stigmates queles années n’ont pas réussi à effacer. Lestensions sont toujours aussi vivesentre Serbes et Albanais.

Un air de via dolorosaJe peux apercevoir quelques maisonsà moitié détruites par les bombarde-ments des années 90. Malgré la

déclaration d'indépendance de ce petitÉtat européen en février 2008, cesbâtisses inhabitées n'ont pas encore eule temps d'être rasées. Comme aux années les plus noires dela guerre, des chars de la KFOR (forcearmée multinationale mise en œuvrepar l'OTAN) sillonnent les rues. Leurprésence ostentatoire est le symboled'une impossible paix. Deux langues,deux religions et deux monnaies coha-bitent à Mitrovica. Côté serbe, il faut changer ses euros endinars, ce dont des changeurs de ruesse chargent, sur de petites tables, en sedonnant des airs très officiels. Lesliasses de billets posées devant eux sontproportionnelles à leurs activitésmafieuses, comme ces transportspublics sans le moindre ticket quilaissent penser que tout va dans lapoche du chauffeur et très peu dansl'entretien du véhicule.  Le prix bientrop bas du litre d'essence laisse luiaussi deviner le caractère douteux descarburants.Zastava et Lada ayant plus mal quebien survécu à l'ère du maréchal Tito,elles donnent aux routes du pays unair de via dolorosa (rue de la vieille villede Jérusalem qu’aurait emprunté,selon la tradition religieuse, Jésusavant sa crucifixion). De nombreusesvoitures roulent sans plaque minéra-logique.De grosses berlines immatriculées,

elles, en Europe occidentale appar-tiennent à la diaspora kosovare reve-nue au pays pour les vacances... ou lesmariages. Le nombre de magasins derobes de mariée laisse d'ailleurs pré-sager un choix illimité de parures. Des socles de marbre portaient jadisd'imposantes statues. Comme entémoignent les pas de vis apparents,elles ont été déboulonnées. La villesemble comme décapitée de sesanciens héros, sans doute trop charis-matiques. L'indépendance récente estencore loin de faire l'unanimité desautres pays. Ce nouvel État des Balkansne possède pas encore de numéro

international de téléphone, ni d'équipeolympique et il ne dispose pas encorede sa propre monnaie.

Une impossible cohabitationLe Kosovo étant une bien piètre destination touristique sur le VieuxContinent, beaucoup me demandentce que je viens faire par ici. Mustapha,un vieux garagiste installé dans lebazar, pense que je dois être encorel'un de ces reporters venus de Francepour interviewer la jeune LéonardaDibrani, collégienne expulsée del’Hexagone en octobre dernier, origi-naire de Mitrovica et dont la maison

> REPORTAGE

LES PAYSANS APPORTENT UNE TOUCHE TRES TRADITIONNELLE AUX MARCHÉS DE MITROVICA.

LE PONT DE MITROVICA EST GARDÉ NUIT ET JOUR PAR LES FORCES DE L'OTAN, ICI DES CARABINIERI ITALIENS.

Jamel Balhi est au Kosovo, dans la ville de Mitrovica, où le pont qui enjambe la rivière Ibarsymbolise à lui seul la division et les tensions qui persistent depuis la guerre entre Serbes et Albanais.

SUR LE PONT DE MITROVICA

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janvier 2014 < 21

VOYAGE

familiale se trouve dans les environs. Derrière des barres de bâtiments auxfaçades décrépies, je devine des viestristes baignant dans le schnaps et lefoot cathodique. Quelques vieillesdames vêtues de châles noirs affi-chent un sourire intrigué en mevoyant passer, comme si elles avaientcompris que mon histoire n'était pasliée à celle, ô combien meurtrie, deleur ville. Mitrovica est l'archétype d’une villedivisée. Elle est devenue le symbole del’impossible cohabitation…Venant du Nord, je quitte l'enclaveserbe... C'est du moins ce qu'attestecette grande croix orthodoxe qui sedresse sur le terre-plein central de laroute. Finie la surenchère des drapeaux serbes (presque un parpoteau électrique) souvent accom-pagnés du portrait du joueur de tennisDjokovic... Place aux drapeaux del'aigle noir sur fond rouge, les couleursde l'Albanie voisine. Dans la région il semble important de marquer son appartenance ethnique. Sur lespanneaux indicateurs écrits dans les deux langues, l'alphabet cyril-lique des Serbes a été masqué de peinture noire.

Point névralgique Pour entrer en territoire albanais, je doisfranchir le pont au-dessus de l'Ibar...

Cette rivière qui traverse la munici-palité de Mitrovica marque la fron-tière entre le Kosovo à majorité serbeet le Kosovo à majorité albanaise. Dans la partie nord de la ville, oncompte environ 13 500 Serbes et 2 000Albanais tandis que dans la partie sud,plus étendue, habitent plus de 62 000 Albanais et à peine 300 Serbes. Pour avancer sur cette passerelle queles militaires d'ici nomment « le pontd'Austerlitz », il faut d'abord enjamberun imposant tas de gravats jeté en tra-vers de son extrémité, côté serbe, afind'en empêcher la traversée aux véhi-cules. En 1999, ce lieu était le pointnévralgique de la guerre qui opposaitles hémisphères serbe et albanais deMitrovica. Aujourd'hui, des véhiculesde police y sont stationnés de jourcomme de nuit et un petit camion

blindé de carabiniers italiens en gardel'entrée, côté albanais. Les hommessemblent désœuvrés, surtout depuisque le pont est fermé au trafic. J'échange quelques mots avec un militaire à Ray-Ban, vêtu de l'uni-

forme de l'armée italienne... Sa mis-sion consiste à veiller de nuit sur lepont en compagnie de quelques col-lègues dormant au fond de leur tank.« La situation est calme en ce moment, meconfie ce Napolitain, mais les tensionsentre les communautés albanaises etserbes restent encore fortes.  »Cela fait longtemps, depuis la bataillede Kosovo Polje qui opposa en 1389Serbes et Ottomans, qu'ici tout sépareles deux camps. Il n'existe pas demariage mixte entre les deux com-munautés, pas d'écoles communeset les jeunes Albanais n'apprennentplus le serbe mais l'anglais. Les deuxcommunautés vivent de manière tota-lement cloisonnée, dans la peur l'unede l'autre. Officiellement les gardiens de ce pontprétendent qu'il n'y a pas de pro-

blème si un Albanais ou un Serbe letraverse, mais en pratique ils veillenten continu sur l'endroit comme surune vraie frontière internationale.

SupercheriesDes Serbes rencontrés plus au nordm'avaient mis en garde : «  la partiemusulmane de la ville est dangereuse  »,mais je me suis vite rendu compte quele danger était avant tout dans leurregard que la rancune a rempli d'apriori. J'ai été victime d'un lavage decerveau en règle et ce, des deux côtésdu pont. Sitôt parvenu en terre musul-mane, Bashkim, le premier Kosovarà qui j'adresse la parole afin de trou-ver un hébergement, m'offre un caféturc dans un estaminet enfumé et mepropose même de rester dormir chezlui. Il s'empresse de m'aviser contre lesSerbes vivant de l'autre côté du pont :«   En face , ce sont des animau x sauvages !  » Une remarque fâcheusebien loin de mon expérience serbe.Preuve en est une fois de plus que les guerres sont souvent fondées surdes supercheries. Ça fleure bon la

prophétie autodestructive !Mitrovica ressemble à un ersatz deville européenne, mais rassembletout ce que les lois élaborées àBruxelles rejettent, comme ces trot-toirs aux plaques d'égouts retirées, le mobilier urbain en piteux état et desvéhicules crachant une épaisse fuméenoire. Les petites gargotes offrent desconditions d'hygiène plus que dou-teuses et les mafias s'infiltrent departout. Autour de la grande mosquée, unlarge panneau électrique tente de diffuser des publicités criardes commeà Broadway. Mais ici, l’unique pan-neau ne fonctionne pas.À la sortie de la ville, je fais la connais-sance de gendarmes français en uniforme. Ils participent à cette forcede maintien de la paix mise en placepar les Nations unies. « Finalement ici,ce n'est pas plus dangereux pour nous qu'un week-end à Trappes... »Parole de gendarme !

TEXTE ET PHOTOS JAMEL BALHI WWW.COUREUR-DU-MONDE.ORG

CIGARETTES CLANDESTINES.

L'ÉGLISE SERBE DE MITROVICA SURPLOMBE LES HAUTEURS DE LA VILLE.

MITROVICA, UN GROS BOURG OÙ LA COHABITATION ENTRE SERBES ET ALBANAIS RESTE TENDUE.

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Lettre aux TremblaysiensMadame, monsieur, À moins de trois mois des élections municipales, la loinous impose une sorte de « neutralité politique » dansces deux pages d’expression des groupes politiques.Nous en profitons pour consacrer ces lignes à souhai-ter, à vous et à vos proches, une excellente année 2014,avec tous nos vœux de bonheur et de bonne santé.Nous vous souhaitons aussi de ne pas trop pâtir de lahausse de la TVA au 1er janvier, de la ridicule hausse duSMIC, des plans de licenciements qui se multiplient àl’envi depuis des mois.Nous souhaitons que votre voix soit entendue tout au

long de l’année et respectée comme Tremblaysien, commeEuropéen et qu’aucun bonimenteur ne vous berce de faussespromesses pendant les campagnes électorales pour mieux lesoublier une fois élu.Nous vous souhaitons de profiter des équipements sportifs, culturels et de loisirs de notre ville et de ceux qui vont vous êtreofferts cette année comme l’Espace Jean-Ferrat.Nous souhaitons que votre ville continue d’être moderne, solidaire, nature comme elle sait le démontrer depuis desannées.Nous vous souhaitons d’entretenir les meilleurs rapports avecnos voisins de Villepinte et de Sevran avec lesquels nous nouonsnos destins au sein de notre communauté d’agglomération, quibénéficient tant de notre solidarité et qui pourront en bénéficierdeux ans encore avant que le gouvernement et ses amis nemettent définitivement fin à l’action de Terres de France. Soyez assurés, madame, monsieur, de notre constante préoccu-pation à un avenir meilleur pour vous et vos proches. C’est notrepréoccupation depuis toujours et notre engagement pour l’avenir.

ALAIN DURANDEAU, VIRGINIE DE CARVALHO, PHILIPPE FLEUTOT, MARYSE MAZARIN, CATHERINE MOROT

CONTACT: [email protected]

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TOUTE LA VI(ll)E

La municipalité est composée du maire François Asensi, de 13 adjoints et de 7 conseillers municipaux délégués. Le Conseil municipal compte 39 élus dont 35 font partie de la majorité municipalecomposée des Verts, du PCF, de la sensibilité socialiste et écologiste et de personnalités progressistes non affiliées à un parti politique. L’UMP a 3 conseillers et le PS, 1 conseiller.

DES SENSIBILITÉS POLITIQUESopinions

Le temps des étrennes pourTremblay-en-France ! Le gouvernement a gratifié Tremblay-en-France defameuses étrennes le mois dernier, en révélant (enfin)son projet de redécoupage du canton de Tremblay.Véritable projet de déstabilisation, ce nouveau cantonprévoit d’associer la commune à trois villes gérées par ladroite : Vaujours, Coubron, Montfermeil. Le gouverne-ment nous sépare donc de notre circonscription, et denotre communauté d’agglomération. Tremblay n’a quetrès peu de lien avec ces villes, notamment Montfermeil :ce n’est pas le même bassin de vie, aucun axe communde transport ne les relie, aucun équipement public en

commun, quasiment aucun échange entre leurs populationsrespectives. Le projet naturel aurait été un canton Villepinte /Tremblay : huit kilomètres de frontières communes, une gare,un hôpital en commun. Un même bassin d’activités écono-miques, de nombreux échanges. On passe d’une ville à l’autresans s’en rendre compte. Mais ce projet n’aurait pas rempli l’objectif politicien de déstabilisation de la municipalité. C’est aussi le mois dernier qu’a été adopté le projet de loi insti-tuant la métropole du Grand Paris, qui videra la ville de ses com-pétences et risque fort de livrer la commune aux projets d’urba-nisation massive décidés par une administration technocratiquegigantesque et sans lien avec le territoire. Le préfet nous intimedéjà l’ordre de densifier le Vert-Galant. Les élus communistes etrépublicains défendront la qualité de vie à Tremblay, comme parle passé. Nous espérons pour cette nouvelle année 2014 une inversion dela tendance, car nous ne parions pas cyniquement sur l’échec dugouvernement. Mais cela ne peut passer que par un changementprofond de politique, autant en France qu’en Europe. EnAllemagne, Mme Merkel vient d’être réélue chancelière : lesymbole d’austérité qu’elle représente doit pourtant être ren-versé. Le groupe communiste et républicain vous souhaite une excel-lente nouvelle année, faite d’espoir et de résistance à la fatalité.

LES ÉLUS DU GROUPE COMMUNISTE ET RÉPUBLICAIN

CONTACT: [email protected]

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TOUTE LA VI(ll)E

Ainsi, 30 ans après, les objectifs de la Marche de 1983 restent plusactuels que jamais. Les habitant-e-s des quartiers populairesveulent être reconnu-e-s comme des citoyen-ne-s à part entière,avec les mêmes droits, non seulement dans les textes, mais dans la réalité de tous les jours. Ils et elles ne veulent plus être discriminé-e-s dans l’accès aux services publics, dans l’éducation, dans l’emploi, le logement, dansles contrôles policiers. Ils et elles ne veulent pas être montré-e-s comme des assisté-e-s oudes profiteurs du système, car ils/elles ne manquent pas d’énergieet d’esprit d’initiative, ils/elles veulent être respecté-e-s et pouvoirfaire entendre leur voix dans les décisions qui concernent leur viequotidienne. En un mot, ils/elles veulent être des acteurs et desactrices dans la société française.Trois décennies sont passées et rien n’a changé, au contraire touts’est aggravé. Allez, gardons encore espoir : que cette nouvelleannée 2014 puisse être initiatrice d’un vrai changement. Bonneannée à tou-te-s !

PASCAL SARAH, Driss TOURZHA

EUROPE-ECOLOGIE LES VERTS

CONTACT: [email protected]

De 1983 à 2013, non, non riena changé… Continuons à espérerencore pour 2014 !Trente ans après la Marche de 1983 pour l’égalité desdroits et contre le racisme, rien n’a changé pour les habi-tant-e-s des quartiers populaires. Au contraire, les inégali-tés et l’insécurité sociale progressent toujours dans unesociété sans véritable projet collectif autre que l’attentedu retour de la croissance, alors que le tissu associatif, sinécessaire à la vie sociale, se délite faute de moyens. Lesidées xénophobes et racistes professées par l’extrêmedroite et reprises désormais bien au-delà, les passages à

l’acte qui en résultent représentent un danger majeur pour lasociété française dans son ensemble.

2014, heureuse année européenne ?En ce début janvier, la France laisse derrière elle uneannée 2013 morose, marquée par de nombreux mouve-ments de protestation. Souhaitons que 2014 soit diffé-rente, qu’elle nous offre des raisons d’envisager l’aveniravec optimisme. Souhaitons que le redressement économique tant attendu s’amorce enfin et que les 5 millions de personnes qui subissent la précarité puis-sent enfin avoir des raisons d’espérer.Sur un plan politique*, les échéances électorales quiarrivent doivent permette aux idées progressistes del’emporter sur la tentation du repli sur soi, du racisme

et de la xénophobie. De ce point de vue, les élections euro-péennes de juin prochain seront déterminantes. La presse nes’intéresse à ce scrutin qu’au travers du parachutage des têtes deliste ou de la lutte des places dans les états-majors ; mais l’im-portant est ailleurs. L’Union européenne doit changer de direc-tion en 2014. Les élections de mai doivent ouvrir un véritabledébat de fond et permettre à tous les citoyens européens de seprononcer sur le devenir du Vieux Continent. Faute d’ambitioncommune, les quelques avancées partielles, comme le récentaccord sur la responsabilité du système bancaire, sont aujour-d’hui péniblement arrachées au prix de négociations intermi-nables entre les 28. Le nouveau Parlement et la nouvelleCommission auront la lourde charge de remettre l’Europe enmarche et de porter un modèle de construction plus protecteur,solidaire, ayant la sauvegarde de l’emploi et de l’équilibre socialcomme priorité absolue.Mais d’ici-là, plus simplement, permettez-moi de vous souhai-ter, à toutes et à tous, une très heureuse année 2014 !

*En cette période d’élections municipales, j’ai l’obligation légale de respecter la neutralité du journal municipal.

THIERRY GODIN

CONSEILLER MUNICIPAL

WWW.THIERRYGODIN.WORDPRESS.FR

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24 > janvier 2014

LES PETITES GRATUITES

IMMOBILIERÓ Loue box fermédans résidence,sécurisé avec Vigikau Vert-Galantproche de la gare,85 euros/mois.06 45 36 01 81.

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Ó VDS F2 àTremblay, àproximité del’hôpital, la Poste etla gare du Vert-Galant avec balconfermé, cellier,cuisine équipée,chambre, salle debain, toilettes, salonet place de parking,sans travaux,154 000 euros.06 51 68 06 67.

Ó VDS F1 à Aulnay-sous-Bois en RDC,sur cour et jardin,rue calme, procheécole, gare etcommerces aveccuisine séparéeavec fenêtre, salled’eau wc, pièceprincipale avecfenêtre sur arrière-cour, loué 577euros, peu decharge decopropriété, à rafraichir, 70 000 euros.06 99 88 64 13.

Ó VDS pavillon 6pièces indépendantaux Cottages avecjardin paysager de475 m², grandeterrasse,dépendance,agences s’abstenir,365 000 euros.06 60 86 42 57.

Ó VDS box parkingfermé et aérien ruePierre Curie àTremblay-en-France.06 12 44 60 18.

Ó VDS bureau140x80, plateauchêne clair, 20 euros. Porte véloDécathlon, 15 euros. Blousoncuir taille 1, 10 euros. Jupedaim parme T1, 10 euros.06 60 63 32 32.

Ó VDS appartementF4 à Aulnay-sous-Bois, 75,59 m²situé au 1er étageavec ascenseur,box, 2 caves dont 1 grande, 2 balcons, cuisine,salle à manger, 3 chambres, sallede bain équipée, 2 débarras, entrée,à proximité de lagare, commerces,transports, collègeset lycée, 155 000 euros.06 22 93 02 91 ou01 49 36 07 71.

Ó VDS appartement93 m², 5 pièces àTremblay-en-France,ascenseur, digicode,gardien, procheRER et commerces.Entrée, cuisineéquipée,salon/séjourdonnant sur grandbalcon sans vis-à-vis, 4 chambres,salle de bain, sallede douche, wc,dégagement avecnombreux placards,cellier, aucunstravaux à prévoir,189 000 euros.06 46 31 51 05.

AUTOS-MOTOSÓ VDS Opel Agilableue, 2001,95 000 kms, 3 500 euros àdébattre.06 52 49 24 71.

Ó VDS cause départà l’étranger, Peugeot207 HDI Bussinesspack, 2 600 kmmodèle 2011couleur grise toutesoptions, CGPS,téléphone,bluetooth...), carnetd’entretien à jour,10 200 euros.06 09 25 68 53.

Ó VDS capotmoteur Polo, année 2006 brut,50 euros.06 67 53 58 36.

Ó VDS 4 rouespneus neige pourCitroën Xantia, 400 euros(paiement espèce).06 30 63 84 25.

Ó VDS 2 pneushiver PirelliSottozero235/45/R17(facture de 528euros), 250 eurosles 2.06 13 12 17 96.

DIVERSÓ Personne âgéerecherche baguemétal blanc avecpierre rose/violet(valeursentimentale)perdue le 24octobre 2013 à lasalle Charles-Cros.06 13 75 75 40.

Ó Achète jouetsenfants, dvd, livres,vélos, petitesvoitures, patinette,rollers.06 08 31 78 14 ou01 49 63 23 16.

Ó VDS barrièreporte ou escalieravec rallonge de 15 cm, total 120cm de largeur, 20 euros. Matelas60x120cm, 25 euros.06 21 42 43 51.

Ó VDS robe rose,150 euros. Fourrurede loup, 100 euros.06 51 68 06 67.

Ó VDS vélo femme,50 euros. Vélohomme, 50 euros.01 48 61 55 24 ou06 34 40 54 96.

Ó VDS salle àmanger en chênerustique, buffet avecvaisselier, tableronde avecrallonges, 6 chaises, 600 euros.01 48 60 71 42.

Ó VDS matelasAnti-reflux 70x140cm, 50 euros.Chaise haute Chiccomultifonctionhauteur etinclinable, 70euros. Machine àtricoter Singer dansmeuble en bois,tous points avecprogrammation,livres, cassettes ettous sesaccessoires, 300euros. Ceinturechauffante demassage, 30 euros.Albums de timbres(3), 30 euros.01 48 60 24 46.

Ó VDS chambre àcoucher (Gautier)avec lit de 90 cm,chevet, armoire,commode, bureau,tabouret, étagère,300 euros le tout(peut être venduséparément). Lit de 90 cm avecsommier, semi-mezzanine blancmoucheté bleu, 40 euros.01 48 61 37 90.

Ó VDS porte-skiSiepa, long 54cm,système deverrouillage à clé,pour 4 paires de skià fixer et adaptablesur toutes lesvoitures munies debarres de toit, fourniavec 2 clefsd’origine, 25 euros.06 67 53 58 36.

Ó VDS lit 140 x200 x 0,40, couleurwengé, 50 euros.06 45 74 26 20.

Ó VDS bouteille degaz grise moitiépleine, 10 euros.Manteaux peauretourné taille 44 en noir et en beigeavec capuche, 15 euros/pièce.Diable, 10 euros.Étagère bois chêneavec 2 portes pourcasserole, 20 euros.Grande varlopebois, 20 euros.06 80 06 13 12.

Ó VDS 6combinaisonsmédicaliséesneuves, taille 42-44en coton(grenouillère), prix neuf 39 euros,vendue 30 eurosl’unité.01 48 60 44 51.

Ó VDS table en boismerisier ronde sanschaise, 150 euros à débattre.Débroussailleusemultifonction Riobi,200 euros. Lingebébé fille et garçonde 0 à 6 mois,trottinettethermique, 43cm,450 euros.06 28 49 09 65.

Ó VDS meuble tv enmerisier massif defabricationartisanale, valeur de690 euros, vendu400 euros.06 07 23 23 99 ou01 49 63 98 28.

Ó VDS manteauvison marron, taille40, 200 euros.Table ronde en pinmassif de 1,18m dediamètre, 50 euros.Blouson femmehiver, taille 40, 30euros.01 48 60 18 72.

Ó VDS meublebibliothèque enmerisier de 1988,hauteur 2,10m,longueur 1,55 m,profondeur 50 cm,300 euros àdébattre.06 01 47 32 23

Ó VDS cage àperruche 1,40m dehauteur, 80cm delargeur, 50 euros.Montre Pulsarneuve garantie 2 ans, valeur 280 euros, vendue150 euros. Intérieursemi-cuir deMégane couleurbeige phase II +portes. 2 vestesLacoste XXL bleu etblanche, 50 euros.Rouleauxd’emballage bullepourdéménagement,nombreusesdimensions. GPSVDO mms 5 000neuf, faire offre.Collier or blanc etdiamant, 300euros. Solitaire orblanc et diamant250 euros. Bagueor à voir. Fauteuilélectrique neufhandicapé.06 11 23 18 34.

Ó VDS 20encyclopédiesorthographe etlangue françaiseavec cassettes.Encyclopédies, 8 livres, le Médicaldu 20e siècle.Vêtements enfantsfille de 0 à 10 ans.Vêtements de skifille de 14 à 16ans. Prix à débattre.06 59 53 85 27.

Ó VDS lit bébé avecmatelas, couette,housse de couetteet drap, 50 euros.Chaise haute enbois blanc, 10euros. Barrière desécurité, 10 euros.06 16 42 14 80.

Ó VDS barnum3m50 x 3m50, àdébattre. Lustre debillard, à débattre.3 globes.07 80 00 93 10 ou09 84 51 33 03.

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LES PETITES GRATUITES

Ó VDS causedéménagementsecrétaire rustique,50 euros. Vestiaired’entrée avec miroir,étagère chapeaux,tiroir, porte avecétagère, 90 euros.Bibliothèque vitrinerustique, 90 euros.Banc de jardin 2mlattes en bois, piedsforgés comme neuf,valeur 320 euros,vendu 100 euros.Prix à débattre. 06 78 35 82 98.

Ó Donne 3 sacs decharbon (apporterdes sacs).01 48 67 98 91(après 19h).

Ó VDS ported’entrée en boisavec carreaux demi-lune 200/95, 100 euros.Réfrigérateur 1,50mavec congélateur,50 euros. Table desalon en fer avecdessus vitré, 30 euros.06 70 59 36 98.

Ó VDS lit 140 x200 x 40 cm avec4 tiroirs, couleurwengé, 50 euros.06 45 74 26 20ou 01 49 63 9293.

Ó VDS table desalle à manger sanschaise, 60 euros aulieu de 100 euros.VDS vélo fille,garçon, homme,femme neuf.06 44 36 47 32.

Ó VDS vélod’appartementKettler Golf avecordinateurd’entrainement etaffichagenumérique,excellent état, peuutilisé, 190 euros.06 46 31 51 05.

Ó VDS lave-lingeMiele W542 peuservi, valeur 1 000euros vendu 350euros. Tableinduction commeneuve BrandtTI614BS13, 3 feuxavec booster etminuterie, 250euros. Micro-ondeLG MS4591SL 850 w avec notice,50 euros. Centralevapeur Astoria avecfer, 80 euros.Karcher avec brosse100 bars, 60 euros.06 75 04 37 87.

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Ó Femme véhiculéecherche heures deménage etrepassage.01 43 83 66 19ou 06 23 36 0009.

Ó Étudiante proposebaby-sitting àdomicile à Vaujours,Tremblay-en-France,Villeparisis,disponible aussipendant lesvacances scolaires,9 euros/heure.06 68 23 97 92.

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ÉCRIVEZ ICI VOTRE PETITE ANNONCEEnvoyez votre annonce (une seule annonce par coupon-réponse). Prière d’exprimer vos offres en euros. Valable pour 1 parution. Les annonces paraîtront en fonction de l’espace disponible. Le contenu de l’annonce n’engage que la responsabilité de son auteur.Pas d’annonce par téléphone

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ÉTAT CIVILDans le cadre de lanouvelle organisation del'accueil du public àl’Hôtel de ville, ladélivrance des actes d’étatcivil (acte de naissance,

de mariage et de décès) etla remise des livrets defamille s’effectuentdésormais au niveau del'accueil central (premierguichet en entrant enmairie).

N’OUBLIEZ PAS QUE

> PAGE PRATIQUEMÉDECINSNUMÉRO UNIQUE > 15

PHARMACIES DE GARDECONTACTER LECOMMISSARIAT DEVILLEPINTE01 49 63 46 10

POUR LES URGENCESSAMU> 15

AMBULANCIERS> 15

AMBULANCESDU VERT-GALANT01 48 61 03 59AMBULANCES LMC01 43 83 41 96

POLICE> 17

COMMISSARIATDE VILLEPINTE01 49 63 46 10

POMPIERS> 18

BORNE TAXI 01 43 83 64 00

VÉTÉRINAIRESCLINIQUE COTTAGESGILLES CHAUVIN66, AV. BARBUSSE01 49 63 81 99

CLINIQUE ST-HUBERTVINCENT DUMAYRUE GEORGES-BIZET01 48 60 10 09

ÉTAT-CIVILNAISSANCES :Rosiana William Gilbert04/11/2013, NaylaGregbo Kegnegbo12/11/2013, Lyssa Seck12/11/2013, Mehdi ElHajbi 16/11/2013,Yacine Takhif17/11/2013, HalimaYoubi 22/11/2013, MayaBel Amri 23/11/2013,Alicia Big 28/11/2013,Ghilès Naar 28/11/2013,Inaya Boughida29/11/2013, Aylan AitMeddour 02/11 /2013,Nuno Alves Da RochaHolkup 16/10/2013,Amjad Messaoudi24/10/2013, AlanHunma 25/10/2013,Kertus Seychelles28/10/2013, FanelleMoke Monshe30/10/2013, Farel MokeMonshe 30/10/2013,Louay Benmoumen31/10/2013, RaphaëlPlunket 02/11/2013,Sarah Beziouen03/11/2013, Baptiste

Leyris 03/11/2013,Alliyah Moreira VarelaBoucheron 04/11/2013,Omar-Yahya Hote06/11/2013, AminataDiallo 09/11/2013, IlianKone 11/11/2013,Souleymane Kanouté14/11/2013, GabrielBeurel 14/11/2013,Marwan Krouchi14/11/2013, AssiaDaoudi 17/11/2013,Hawa Sangaré17/11/2013, Iliana Yalic18/11/2013, LoaniBridoux 22/11/2013.

MARIAGES :Traoré Moussa etCherrara Ghalia ;Mustapha Souhaïl etHanbli Fadela ;Benhadache Ahmed etKezannaya Rachida ;Bezzaouya Abdelkader etNaar Dihia ; JeanblancJean-Luc et VaillantPatrick ; Houraybi Karimet El Maazouzi Hanane.

DÉCÈS :Eugénie Malbert épouseRizzi ; Noëlla Gamandveuve Juhens ; BenamarRemini ; Juliana AntaVega veuve FernandesRodrigues ; DominiqueBernard épouse Pigeon ;Yvette Matile épouseVesse ; Claude Bordes ;Raymonde Chabanneépouse Toral ; HenriVouillot ; Denise Jouanveuve Desaintpern ; AlainWeber ; RomanRybakowski ; EvelyneChapron épouse Fryet ;Véronique Barcik veuveCuffez ; Jean Aimeri ;Paul Celle ; MarcelBarbery ; Roger Gillon ;Mohamed Boussouf ;André Colin ; Marie-PierreDubaureperre épouseVande Rosieren ;Dominique Jovinelle ;Michèle Soulié veuveCarpentier ; AntoniaBracciale veuve Neveux ;Anne Mosele épouseBias ; Lucette Simardveuve Lamberdière ;Giuseppina Bergamelliveuve Boudjema ;Fernand Sureau.

INTOXICATION AUMONOXYDE DECARBONEEn période de froid,l’utilisation de systèmes de chauffage (gaz, bois,charbon, pétrole…) et de

production d’eau chaudedéfectueux peut provoquerdes asphyxies dues aumonoxyde de carbone, gazinvisible et inodore. Mauxde tête, nausées, vertiges,troubles visuels sont lespremiers signes d’uneintoxication. Pour éviterces accidents, il estimportant de faireentretenir sa chaudière parun professionnel qualifié,d’effectuer le ramonageobligatoire deux fois paran de sa cheminée parune entreprise qualifiée,d’utiliser les appareils dechauffage d’appoint selonles préconisations duconstructeur. Il faut aussis’assurer que sonlogement estsuffisamment aéré etventilé, et enfin ne pasutiliser de moyens dechauffage non adaptés telsque panneaux radiants etbraseros. En casd’accident dû aumonoxyde de carbone,aérer immédiatement leslocaux en ouvrant porteset fenêtres, arrêter sipossible les appareils àcombustion, faire évacuerles locaux, appeler lessecours : 18 pour lespompiers ou 15 pour leSamu.

FORMATIONL’Institut de formation ensoins infirmiers (IFSI) ducentre hospitalier Robert-Ballanger propose desformations auxmétiers d’infirmier, d’aide-soignant et d’auxiliaire-puériculteur. Il ouvre sesportes vendredi 17 janvieret samedi 18 janvier2014, de 9h30 à 16h30.L’occasion de rencontrerles formateurs, lesétudiants et de découvrirles programmes deformation, les modalitésdes concours, les outilspédagogiques et leslocaux. Une conférencesur la formation au métierd’infirmier est organisée à11h et 14h. Institut deformation (IFSI-IFAS-IFAP), Bâtiment n°14(parking gratuit),boulevard RobertBallanger, 93602 Aulnay-sous-Bois. Tél. : 01 4936 71 10. Courriel :[email protected] www.ch-aulnay.fr/IFSI/ifsi.htm.

TRANQUILLITÉVACANCESVous partez pendant lescongés scolaires d’hiver ?« Opération tranquillitévacances » est undispositif permettant deprotéger son domicile encas d’absence pendantcette période. Pour enbénéficier, il fauttélécharger le formulairesur le site de la ville(www.tremblay-en-france.fr, rubrique « Villeau quotidien » puis« Vos démarches enligne »). Une fois rempli,il suffit d’apporter ceformulaire à la policemunicipale de Tremblay(12, boulevard del’Hôtel de ville) qui secharge de l’inscription.La police municipales’engage à effectuer despatrouilles quotidiennesau domicile permettantde prévenir lescambriolages. On peutégalement s’inscrire à cedispositif aucommissariat deVillepinte.

COLLECTE DESDÉCHETSLa ville rappelle que lacollecte des déchetsrelève d’uneréglementation (arrêtédu 7 décembre 2001)qui définit notammentles heures desortie/rentrée descontainers ainsi que lesjours de collecte parsecteur géographique.Le non-respect de cesconsignes peut entraînerdes problèmes auquotidien : sortir sapoubelle en dehors desheures légales peutgêner la circulation despersonnes, desvéhicules, générer desproblèmes d’accès ou desalubrité (proliférationdes nuisibles). Lesyndicat intercommunalSeapfa met à ladisposition du public unguide du tri et organisele ramassage desencombrants. Sesservices sont joignablesau 01 41 51 10 09. Leservice d’hygiène et desanté de la ville estaussi disponible pourtoutes informationscomplémentaires au 01 49 63 71 42.

OBJETS ENCOMBRANTSPOUR TOUT RENSEIGNEMENT

CONCERNANT LA COLLECTE DES DÉCHETS APPELER LE NUMÉRO VERT

TÉL. : 0 800 10 23 13

PERMANENCES EN MAIRIE (01 49 63 70 81/70 96)

POLICE MUNICIPALE Tél. : 01 49 63 72 74.

PERMANENCE CICAS Les permanences ont lieu au siège de la Cicas à Saint-Denis.Tél. : 0 820 200 189 (0,09 euro/mn).

PERMANENCE IMPÔTS4e vendredi de chaque mois de 14h à 16h.

PERMANENCE JURIDIQUE (prendre rendez-vous à l’accueil)Jeudi de 14h à 17h à l’Espace Mikado.

PERMANENCE AVOCAT (prendre rendez-vous à l’accueil)Mardi de 18h à 19h30. 1er et 3e samedis du mois de 9h30 à 11h30. Et 2e et 4e vendredis du mois de 18h à 19h30.

PERMANENCES HABITAT (prendre rendez-vous à l’accueil)

- ADIL 93 (Agence départementale d’information sur lelogement de la Seine-Saint-Denis). 3e mardi du mois, de 15h à 17h30 en mairie.

- PACT ARIM 93 (Mouvement Pact Arim pour l’amélioration del’habitat). Renseignements auprès de l’accueil de la mairie.

- CNL (Confédération nationale du logement) reçoit leslocataires les 2e et 4e mercredis de chaque mois de 14h à 18h sur rendez-vous à l'accueil.

PERMANENCE CNAVSur rendez-vous, le lundi. Composer le 39 60 depuis unposte fixe. Le 09 71 10 39 60 depuis un portable.

PERMANENCE DÉFENSEURS DES DROITS (prendre rendez-vous à l’accueil). 2e et 4e vendredis du mois de 9h à 12h.

PERMANENCE APCE Droit de la famille avec l’Association pour le couple et l'enfant.À l’Espace Mikado, le mardi de 14h à 19h (rendez-vous au01 49 63 72 69).

ÉCRIVAIN PUBLICPermanence sans rendez-vous tous les jeudis de 13h30 à17h. Sur rendez-vous, tous les jeudis de 9h à 12h :contacter la Division démocratie locale au 01 49 63 42 77.

ESPACE INFO ÉNERGIERendez-vous d’information et de conseils gratuits avec desspécialistes de l’Institut de l’écologie en milieu urbain(IDEMU). Le 3e mercredi de chaque mois de 14h à 20h sansrendez-vous, salle des permanences en mairie.

ENQUÊTES INSEE : Pour tout renseignement sur lesenquêtes Insee en cours sur la commune, contacter le 01 49 63 70 04 ou les correspondants enquêtes auprèsdes ménages en mairie au 01 49 63 69 44/72 32.

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28 C’EST BIENTÔT > AGENDA JANVIER 2014

29 ON EST DE SORTIES > SOUVENIRS EN APESANTEUR

30 ON EST DE SORTIES > CHRONIQUES CINÉMA - LIVRES - MULTIMÉDIA

33 ON EST DE SORTIES > L’AMÉLIE DU BONHEUR

34 LA VIE EN SHORT > PODIUM MONDIAL POUR MADJID BOUKECHOURA

35 LA VIE EN SHORT > LES TATAMIS VONT FAIRE LE PLEIN

36 LA VIE EN SHORT > LE TFHB EN REGAIN DE CONFIANCE

37 LA VIE EN SHORT > L’ÉCHO DES CLUBS

38 LES MAINS VERTES > JANVIER AU JARDIN

12E TOURNOI DE LA JEUNESSE JUDO - DJKT

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✗ MERCREDI 15 JEUNE PUBLIC : TAAMABA

Taamaba nous raconte le grand voyagede Toma Sidibé de sa Côte d’Ivoirenatale jusqu’à aujourd’hui, accompa-gné de son djémbé Kuruku-Karaka, de Péroquette son oiseau-sampleur etde la virevoltante Maracas de Caracas.Passionné par l’Afrique noire, TomaSidibé distille, entre contes, danses et chansons, une ode au métissage, à la diversité et aux rythmes. À partir de 4 ans.L’Odéon 14h30

> AGENDA JANVIER 2014

C’EST BIENTÔT

✗ SAMEDI 18EUROPEAN BLUES NIGHT

Une soirée événement avectrois représentants de lasphère blues : Francesco Piu,l’un des meilleurs bluesmeneuropéens du moment. La divaBig Mama, accompagnée deson Crazy Blues Band, quipartage sa voix chaude,puissante et sensuelle avecl’harmoniciste virtuose VíctorPuertas. Enfin, le groupeHideaway, grande figure dublues en Belgique depuis 1986. L’Odéon 20h30

✗ VENDREDI 10HIP-HOP : S CREWLes quatre emcee’sdu S Crew viennentde sortir leurpremier album, undisque aussiexcitant que maî -trisé, une collectionde 16 titres quiéchappent à tous les clichés. Quand on leur demandeleur style, la réponse est schizophrénique : « Entreconscience et textes immatures ». Et ça fonctionne : lepremier clip du groupe, La Danse de l’homme saoul, aété vu plus d’un million de fois sur Youtube. L’Odéon 21h

✗ SAMEDI 11BÉBÉ-BOUDOIRS : LE PETIT MUSÉE DEL'ONCLE GEORGES L'oncle Georges, un fameux bricoleur,propose un miniconcert construitautour de ses machi -nes sonores etd'albums mis en sons.Des percussions à laclarinette, un éveilmusical à la portéedes tout-petits. De 0 à3 ans. Sur réservation.Médiathèque Boris-Vian, 10h30 et 11h30

✗ SAMEDI 25CHANSON : AMÉLIE-LES-CRAYONS Amélie-les-Crayons a toujours étéappréciée pour sa poésie légère, son

humour irrésistible et la qualité de ses spectacles. Deux albums, deuxdvd et des centaines de concerts plus tard, la voici de retour avec deshistoires de voyages et une quinzaine d’instruments : accordéon, lyre,kora, dulcimer, clarinette, banjo… Voir notre interview page 33.L’Odéon 21h

✗ SAMEDI 11 THÉÂTRE : LES ENCOMBRANTS FONT LEUR CIRQUE

Il y a une douzaine d’années, le théâtre La Licornecréait le Bestiaire Forain, cirque hors normes qui mettait en scène d’incroyables et imposantesmarionnettes de ferraille. Ce spectacle renaîtaujourd’hui grâce à de nouveaux numéros et unenouvelle équipe de circassiens. En amont duspectacle, le hall du théâtre accueille à partir du mercredi 8 janvier la Ménagerie de La Licorne. Théâtre Aragon 19h

✗ VENDREDI 24VIOLONCELLE PIANO : SONATES DE BEETHOVEN & CHOSTAKOVITCHLe violoncelliste Askar Ishangaliyevet le pianiste Jean Anglivielinterprètent les sonates deBeethoven et de Chostakovitch ainsique les grandes œuvres durépertoire pour violoncelle et piano.L’Odéon 20h30

✗ SAMEDI 18 CONFÉRENCE : IMAGES DE FEMMES

Nouveau rendez-vous du cyclesur l’histoire de l’art animé par l’artiste plasticienne SylvieTestamarck. Pour cette premièreconférence de l’année, elle interviendra autour du thème« Images de Femmes : les troisâges de la vie d’une femme vusen peinture ».MJC Espace Jean-Roger-Caussimon à 15 h 30

✗ VENDREDI 17 ET SAMEDI 18THÉÂTRE : LA GRANDE ETFABULEUSE HISTOIRE DUCOMMERCE Cinq vendeurs à domicilese retrouvent le soir pourfaire le bilan de leurjournée : répertorierleurs victoires et sevanter de leurs stratégiespour convaincre. Cinqgagneurs qui s’obstinentà tout prix à être lesmeilleurs. À partir d’en-tretiens menés auprès detravailleurs, Joël Pom -merat pose un regardlucide sur les confusionscréées par notre sociétésur la condition humaine.Une plongée intime subli-mée par un saisissant artdu plateau.Théâtre Aragon 20h30

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D ans la forme, qu’est-cequ’Acrobates, une créationhybride ?

C’est du cirque. Je défends l’appel-lation qui est selon moi un artmajeur. Très souvent, lorsque lecirque s’empare d’une dramaturgieou d’une vision un peu plus ouverteque l’acrobatie pure, on essaie toutde suite de nous cataloguer dans ladanse, le théâtre… C’est vrai que lesdeux acrobates du spectacle, MatiasPilet et Alexandre Fournier, ont unmouvement qui peut se rapprocherde la danse, mais leur identité est circassienne.

Le projet Acrobates découle dudestin singulier d’un trapézistedisparu en 2011, Fabrice Cham-pion…Le projet est né après le décès deFabrice qui était mon ami – j’étaisacrobate porteur et il était mon vol-tigeur au trapèze. Fabrice était aussitrès proche d’Olivier Meyrou, réali-sateur qui l’a accompagné durant leshuit années qui ont suivi son acci-dent et sa tétraplégie. Il était aussile mentor de Matias Pilet etAlexandre Fournier. Bref, c’étaitnotre pierre angulaire, chacun dansune relation particulière avec lui.Acrobates, je ne l’ai pas initialementpensé comme un hommage mais,avec le temps, j’assume le fait quecela en soit effectivement un : ce quej’avais envie de mettre en scène,c’est l’amitié et ce que c’est de perdreun ami, comment on remonte lapente. Olivier a filmé Fabrice pen-dant presque une décennie. Matiaset Alexandre préparaient un spec-tacle, No limites, avec Fabrice quin’avait pas renoncé à l’acrobatieaprès son accident de trapèze. C’estpratiquement au moment où leurtravail se finalisait que Fabrice a dis-paru. Matias et Alexandre ont décidéde prolonger le projet et de le réali-ser. Tout cela a laissé une trace indé-lébile…

Il y a aussi la trace que laissent lesfilms d’Olivier Meyrou et qui sontprojetés dans Acrobates…Oui, et les images qu’on voit dansAcrobates sont toutes tirées de l’en-semble de ses films et notammentdu documentaire Parade qu’il avaitconsacré à Fabrice. Le propos d’Oli-vier, c’était de filmer Fabrice et lareconquête de ses jambes, la recon-

quête du plateau avec Alex etMatias. Nous avons pioché dans cematériau filmique qui s’étire sur dix années pour monter le spec-tacle.

Peut-on dire que, d’une certainefaçon, Acrobates vient ponctuer cequ’on pourrait appeler une trilogie ?Les trois projets Parade, No limites etAcrobates ont en effet tous abouti,chacun avec une entrée différente,et le sujet Fabrice est inépuisable…

Ce que nous dit, ce que nousmontre Acrobates ? Une ode à l’amitié a écrit OlivierMeyrou... C’est ça. Et c’est ce que jedéfends le plus pour ce spectacle.L’histoire personnelle n’est pas inté-ressante en soi. Ici on touche plutôtà un sujet universel : Alexandre etMatias nous parlent d’acrobatie, dumoyen pour eux de s’en sortir dansla vie après la perte d’un ami, d’unêtre cher. Voilà, j’ai voulu rendreune idée universelle autour de ça,mais avec de l’espoir. Je veux croirequ’on sort du spectacle sur cettenote, et que cela nous amène à sou-rire.

Quelques mots sur la scénographie.Il y a un gros travail de mise enscène. Tout a un sens et le travaildramaturgique nous a permisd’avancer en connectant les chosesentre elles : je n’ai pas voulu d’uneprojection pure et dure, documen-taire, sur un écran standard. La scé-nographie que nous avons imaginéepermet de projeter sur plusieurséléments différents : parfois, il s’agitde matière, ou d’écrans qui s’envo-lent. Voilà qui permet à l’imaged’être vivante. Tout cela donne desdécors qui renvoient à ce que nousavons pu vivre tous ensemble. Il ya par ailleurs des sous-titres, unebande-sonore très travaillée, trèspointue, qui intègre les voix deFabrice, d’Alexandre et de Matias.On est sur une voix off qui nousraconte quelque chose, sans êtreseulement narrative.

● PROPOS RECUEILLIS PAR ÉRIC GUIGNET

« ACROBATES » AU THÉÂTRE LOUIS-ARAGONVENDREDI 31 JANVIER À 14H30 ET SAMEDI1ER FÉVRIER À 19H.

ON EST DE SORTIES

> CIRQUE

SOUVENIRS EN APESANTEURAcrobates est un hommage à Fabrice Champion, trapéziste disparu en 2011. Un spectacle decirque qui mêle également danse et vidéo. Entretien avec Stéphane Ricordel, le metteur enscène, avant les deux représentations des 31 janvier et 1er février au théâtre Aragon.

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ON EST DE SORTIES

> CINÉMA

Professeur de littérature à l’université deLausanne, Marc a la réputation de collectionner les aventures amoureuses

avec ses étudiantes. Quelques jours après ladisparition de la plus brillante d’entre elles,sa dernière conquête, il rencontre Anna quicherche à en savoir plus sur la disparition desa belle fille… L’Amour est un crime parfait estl’adaptation d’Incidences, le roman dePhilippe Djian paru en 2010. Jean-Marie etArnaud Larrieu, les deux réalisateurs (remar-qués pour Peindre ou faire l’amour ou encoreVoyage aux Pyrénées) ont été séduits par leséléments du livre (la montagne, la nature, unprofesseur atypique, des questionnementssur le sexe). Ils définissent leur dernier long-métrage comme un thriller amoureux. «  Audépart, il a un thème hitchcockien, un homme,

Marc, dont on ne sait pas immédiatement s’il estinnocent ou coupable. Mais l’aspect « thriller » dufilm, qui correspond à l’enquête policière, estraconté uniquement à travers un point de vueamoureux. On ne découvre réellement qu’à la finle travail de la police. Notre approche du genreest donc forcément un peu détournée  », préciseJean-Marie Larrieu. «  Le récit circule entre ledrame bourgeois, chabrolien, avec le frère et lasœur, le chalet, les universitaires ; et la comédieangoissante avec ce personnage qui séduit desjeunes filles et peut-être les tue…  » MathieuAmalric (Marc), Karin Viard, Maïween,Sara forestier ou encore Denis Podalydèssont à l’affiche de ce film tourné engrande partie en Haute-Savoie et enSuisse. Des décors soigneusementchoisis, notamment pour leur apportmétaphorique (présence du loup préda-teur, changement de saison en lien avecl’évolution psychologique des person-nages, blancheur de la neige qui

renvoie au «  blanc  » de l’amnésie, etc.).L’Amour est un crime parfait a fait partie de lasélection officielle du Festival internationaldu film de Toronto et de celui de Saint-Sébastien (Espagne) dans la sélection «  LasPerlas  » en 2013. Il a également été nommé àtrois reprises au Festival de Sarlat. À noterque le cinéma Tati propose le film en avant-première jeudi 9 janvier à 20h dans le cadred’Arte fait son cinéma, en partenariat avec lesite La Septième salle. Le film sera projetésimultanément dans une vingtaine decinémas, qui retransmettront également larencontre avec l’équipe du film depuis leMK2 Bibliothèque (Paris). Les spectateurstremblaysiens pourront participer au débat via le logiciel Tweeter.

À voir au cinéma Jacques-Tati du 22 janvierau 4 février.

MÉDIATHÈQUE

> ALBUM

> ROMAN JEUNESSE

L’ABOMINABLE SAC À MAINCertaines personnes ont une relation particulière avec leurssacs : besaces , ca r tab les ,pochettes, cabas, fourre-tout àbandoulière… Mais tous sontmoins sournois que Gobetout,l’abominable sac à main…Dans ce nouvel album, destinéaux enfants à partir de 5 ans,André Bouchard conte les formidables aventures d’unefillette qui résout des énigmesrestées sans réponse depuisdes siècles : le mystère de la

chaussette perdue ou encore celui des clés introuvables !Ici, le verdict est sans appel : plus un sac à main esténorme, plus il est vorace, malpoli et surtout… jamaisrassasié. Et l’on ouvre enfin les yeux sur toutes les disparitions, des plus saugrenues aux plus récurrentes. La liste est longue, mais quand le sac franchit la ligne enessayant de dévorer son petit frère, notre petite héroïne vadevoir agir de façon radicale… Un album plein decandeur et de malice dans lequel on assiste au festin d’unogre à lanière et à la fermeture éclair acérée. Rire garantià chaque page, André Bouchard met en images lestravers des adultes avec finesse.

L’Abominable sac à main, André Bouchard (Seuil jeunesse).

LA PORTE ROUGEParmi les collections destinéesaux adolescents chez l’éditeurThierry Magnier, l’une d’entre-e l l e s , i n t i t u l é e « Pho t oroman », affiche une belle singularité. La consigne, faussement simple, donnéeaux auteurs consiste à écrireune fiction à partir d’une sériede photos dont ils ignorenttout. Dans cet exercice destyle, Valentine Goby excelleà nous narrer le destin d’unejeune fille, Dora, qui a pour

seul horizon les murs des bâtiments de sa cité. Durant unété brûlant, elle se replie brutalement sur son propreunivers. La couverture de ce court roman annonce déjàamplement le contenu : une trouée de ciel bleu dans unebrèche de mur gris. Le portrait de Dora ressemble à celuide tant d’autres jeunes filles. Sa voix intérieure bouleversele lecteur par son acuité, sa profondeur, ses interrogationsaussi. Valentine Goby, auteur prolifique pour la jeunessecomme pour les adultes, livre un texte bref et percutantcomme un coup de poing salutaire, roman qu’elle a dédiéà une classe de seconde du lycée Jean-Rostand deVillepinte. Une narration tendue et dense, des photoschoisies avec pertinence et une belle collection à décou-vrir d’urgence.

La Porte rouge par Valentine Goby et Hortense Dufour.Éditions Thierry Magnier (collection Photo roman),2013.

L’AMOUR EST UN CRIME PARFAITUn thriller psychologique et alpin qui consacre la quatrième collaboration du comédien Mathieu Amalricavec les frères Larrieu.

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> CINÉMA

États-Unis, quelques années avant laguerre de Sécession. Solomon Northup,jeune homme noir originaire de l’État de

New York, est enlevé et vendu comme esclavedans une plantation de coton en Louisiane.Face à la cruauté du propriétaire, Solomon sebat pour rester en vie, garder sa dignité avecl’espoir de retrouver les siens. Douze ans plustard, il va croiser un abolitionniste canadien,une rencontre qui va changer sa vie… Habituédes histoires fortes, le réalisateur britanniqueSteve McQueen (Shame, Hunger) a commencé àtravailler sur ce projet avant même de décou-vrir le livre autobiographique de SalomonNorthup. Le réalisateur savait que certainsesclaves du Sud ont été kidnappés dans lesÉtats du Nord, mais ce n’est que bien plus tardqu’il a découvert les mémoires de Northup,relatant précisément ce drame. « Je voulais parler de l’esclavage, mais il fait partiede ces sujets dont on se demande sous quel angleles aborder. J’aimais l’idée de commencer le récitavec un personnage libre – à l’image de tous lesspectateurs qui vont découvrir le film –, unsimple père de famille qui est réduit en esclavagesuite à un enlèvement, explique le réalisateur.J’ai vu Solomon comme un personnage capabled’entraîner le spectateur dans les méandresnauséabonds de l’histoire de l’esclavage.» Lelivre éponyme de Northup (paru en1853)constitua un fait marquant dans le débatpolitique national sur l'esclavage quimena à la guerre civile. Il eut l'appui deplusieurs journaux importants duNord et des organisations anti-esclava-gistes. Puis il tomba dans l’oubli. Ilétait donc urgent pour le réalisateurd’éclairer à nouveau cette histoire :«  Pour moi, ce livre – récit incroyabled’un homme plongé dans un monded’une inhumanité absolue – est aussiessentiel à l’histoire américaine que leJournal d’Anne Franck l’est à l’histoire européenne. Tout le monde

connaît cette époque de l’histoire américaine.Pourtant je pense que de nombreux éléments vontsurprendre le spectateur.  » Réputé pour sa capa-cité à enchaîner des scènes émotionnellementfortes, voire dérangeantes, avec des cadrages à la beauté formelle dignes de tableaux,McQueen a ici l’occasion de travailler davan-tage encore son style si particulier, tout en affinant ses talents de narrateur. Porté par uncasting de choix – Brad Pitt et MichaelFassbinder sont entre autres aux côtés deChiwetel Ejiofor qui incarne Solomon – , 12 years a slave est nominé aux 71e GoldenGlobes (cérémonie le 12 janvier prochain) etdéjà annoncé comme un des grands films de2014.

À voir au cinéma Jacques-Tati du 29 janvierau 11 février.

* Esclave pendant 12 ans

> DOCUMENTAIRE

> DVD

HUMAN TERRAIN La culture peut-elle jouer sur laguerre et résoudre les conflits ? Telleest la question qu’aborde le docu-mentaire Human Terrain, du nomdu programme déployé par l’arméeaméricaine en Afghanistan et enIrak. Universitaires, sociologues etautres anthropologues se mettentau service de l’armée pour l’aiderà mieux appréhender la culturedes populations. Avec l’idée que,lorsqu’une puissance étrangèreenvahit un pays, il est possiblede mener une guerre de contre-insurrection en se montrant compréhensif, non hostile,poli, en comprenant et en respectant les mœurs et coutumes des pays occupés. Ainsi, voit-on certains soldatsaméricains se laisser pousser la moustache ou encore êtreformés à maîtriser les bases de la langue. D’autres tra-vaillent sur des logiciels à interagir avec les populations afinde pacifier plus facilement la zone de conflit. La dernièrepartie du documentaire s’attache au cas du sociologueMichael Bhatin, qui a perdu la vie dans le cadre de ce pro-gramme, en cherchant à faciliter les rapprochements entreAfghans et troupes américaines. Une conclusion drama-tique qui, pour les réalisateurs, semble être le moyen demontrer l’échec du Human Terrain.

Human Terrain, documentaire de James Der Derian,Michael Udris et David Udris, (Doriane Films).

THE BAYBarry Levinson (Rain man, Goodmorning Vietnam) surprend avec ce film en found-footage(procédé technique prisé ducinéma expérimental) qui com-mence comme un reportage surla pollution de la baie deChesapeake, pour verser dansl’horreur la plus indicible.Tourné en 18 jours avec tousles moyens actuels (téléphone,webcam, télésurveillance…),le f i lm rend compte de lapropagation rapide d’unemaladie contagieuse, s’appuyant astu-cieusement sur une diversité de points de vue, toustémoins de la pandémie. On s’attache aux acteurs dudrame, émouvants dans la simplicité de leurs réactions etleur courage sans emphase. On déteste les arcanes sanitaires qui, de loin, ont laissé la situation empirer.Leçon angoissante sur l'environnement et nos comporte-ments irresponsables, The Bay se développe dans uneambiance post-11 septembre, cristallisée dans la paranoïa d’une ville de l’Amérique profonde. Tous lesingrédients du film d’horreur sont réunis : suggestion pourinduire l’angoisse et images gores provoquant la répulsion. Un film choc et très efficace, réservé aux amateursde frayeurs, âmes sensibles s’abstenir !

The Bay de Barry Levinson, 2013.

● CHRONIQUES RÉALISÉES PAR LA MÉDIATHÈQUE BORIS-VIAN.

12 YEARS A SLAVETiré d’un livre autobiographique qui marqua son époque,le calvaire de Solomon Northup, un jeune afro-américain,kidnappé en 1841 et réduit à travailler comme esclave enLouisiane.

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Amélie-les-Crayons, unetrou pe qui essaime depuis2002 dans le regis tre

chanson française de qualité, onpeut dire ça ?En plein dans le mille, même si çanous donne un p’tit coup de vieux !Une troupe parce que si j’écris mespetites chansons dans mon coin, je nepeux pas faire tout toute seule… j’aimetravailler avec les gens. DerrièreAmélie-les-Crayons, il y a une équipetrès fidèle qui met ses talents auservice du projet en titre.

Ce sont toujours les mêmesacolytes ?Oui, au départ de l’histoire il y aOlivier Longre qui est mon arrangeur,qui m’accompagne sur scène. Il y aAntoine Amigues et Nicolas Allemand,le petit nouveau ! Bon, quelques instru-mentistes sont apparus, ont changé enfonction des besoins et des différentsspectacles que nous proposons.

On vous connaît et on vousapprécie en France, mais pas seulement…Ça peut paraître surprenant, maisnous avons aussi un public à l’étran-ger. Par exemple, nous sommes très téléchargés au Mexique, au Brésil…On a également été faire un tour enFinlande récemment et on est trèscontent de recevoir des lettres dansdes langues pas possibles ! De façonplus classique, on trouve facilementnos disques dans les bacs belges et québécois. On a eu le prix Félix-Leclerc aux Francofolies de Montréalen 2005. Ça ne flatte pas seulement,quand on reçoit ce genre de prix, car on se dit qu’on ne rigole plus,qu’on se doit d’être sérieux : ça a certainement contribué à ce que j’assume mon identité de chanteuseprofessionnelle.

Qu’est-ce qui, initialement, vous adonné envie de chanter et d’écrire ?Les gens ! C’est pour les gens que j’aicommencé à écrire des petites lettres,des chansons d’amour… pour les amisquand ils s’en vont à l’autre bout dumonde. Du reste, c’est toujours le cas :toutes les chansons que j’écris sontdestinées à quelqu’un… Ce matériaun’est pas resté dans le cercle familialou amical, et c’est là que j’ai rencontréles gens avec lesquels je travailleaujourd’hui. Voilà !

Vous semblez surtout priser lascène, les concerts…Je viens du théâtre de rue et je suissurtout une chanteuse grâce à lascène. C’est un espace de liberté quime permet d’être dans une relationparticulière avec le public : je vaischercher les gens, je les fais voyageren leur faisant des propositionsvisuelles. La scène, c’est fondamentalet c’est là où je me plais le plus.

Douze ans de carrière, troisalbums studio, deux DVD et unMéli-mélo daté de décembredernier : c’est beaucoup, c’est bienpeu ?Méli-mélo, c’est une compilation quiretrace ces 12 années. Ce sont desmorceaux revisités et complètement

nouveaux. Du vieux nouveau ! Et entirage limité, pour le public qui noussuit depuis le début. Alors oui, troisalbums c’est peu, mais on donnebeaucoup de concerts, c’est notremode de fonctionnement et j’ai dumal à écrire lorsque je suis en tournée.Finalement, il y aura eu peu demoments propices à l’écriture.

Il paraît que vous jetez beaucoupde textes…En effet, et c’est particulièrement vraipour Jusqu’à la mer [sorti en 2012] quia été très long à fabriquer. Je jette, et jele fais sans regret : c’est comme ça, j’aienvie de donner le meilleur parce quec’est tellement fort de livrer unalbum. Jusqu’à la mer a été une sorte detournant : on écrit avec l’âge qu’on a,

je ne vais pas faire l’Amélie-les-Crayons d’il y a 10 ans, ou rechantercertains titres de la même manière.Voilà, du temps est passé et peut-êtreque j’ai pris un peu d’expérience, cequi ne veut pas dire que j’ai perdu dela naïveté ou de la fraîcheur ou de lajoie… Il me semble que j’ai gagné enprofondeur.

Qu’est-ce qui vous inspire aujour-d’hui ?L’environnement dans lequel je vis,les gens, ce qui se passe dans lemonde… tout est inspirant. La diffé-rence entre un artiste et les autres,c’est qu’il y a seulement une sensibi-lité un peu plus forte, mais finale-ment on reçoit la même chose quetout le monde…

Des projets ?Le carnet de concerts est bien rempli.La tournée s’arrêtera fin 2014, si bienqu’il va falloir que je me dépêched’écrire des chansons ! On a prévuavec l’équipe de sortir un quatrièmealbum. On tâchera d’être fidèle ànous-mêmes, de donner quelquechose de beau à écouter et à voirpuisque, bien sûr, un spectacle suivra.Vous voyez, je me pose moins de ques-tions qu’avant : qu’est-ce que je doisfaire ? Maintenant, ça me paraîtévident…

● PROPOS RECUEILLIS PAR ÉRIC GUIGNET

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Entre chanson et théâtre, la troupe d’Amélie-les-Crayons revient enchanter L’Odéon le 25 janvier prochain. Le point avec Amélie, chanteuse-compositrice-interprète, à l’occasion de la sortie de la compilation Méli-mélo.

L’AMÉLIE DU BONHEUR

> CONCERT

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LA VIE EN SHORT

> JUDO

« Je félicite de tout cœur pour tamédaille. » Ce SMS, envoyé le 24novembre dernier depuis Trem-

blay par Jean Marchi, le président duDJKT, a beaucoup touché Madjid Bou-kechoura. Le judoka venait tout justede monter sur la troisième marche dupodium des championnats du mondevétérans organisés à Abou Dabi, auxÉmirats arabes unis. Au-delà desquelques mots du dirigeant, une per-formance bien évidemment saluéepar l’ensemble des pratiquants duclub.

Dans le dernier carréSans une déchirure profonde à lacuisse, contractée le matin même àl'échauffement, Madjid auraitmême pu passer le cap du roumainSzabolcs Sinka, en demi-finale.Assisté de son mentor AmineBenabdelouahed, directeur tech-nique du DJKT et double titrémondial vétéran 2008 et 2009, notreTremblaysien de 32 ans a tout demême ajouté une onzième médailleau bilan tricolore. Lui, c'était enmoins de 66kg, sa catégorie de prédi-lection. Déçu mais pas abattu, ilaurait pourtant voulu ce titre etremercier ainsi son club qui afinancé leur déplacement auxÉmirats arabes unis. C'est ladeuxième fois que ce judoka long etsec atteint le carré suprême. « Enjuin, j'avais été battu de justesse en finaledes championnats d'Europe à Paris »,précise-t-il. À l'époque, diminué par-tiellement par une blessure, il n'avaitpu exprimer à 100% son potentielphysique, ni déployer toute sa tech-nique, son point fort. Mentalement enrevanche, il était à 150%. C'est la marque de fabrique de cesportif de haut niveau qui fut l'un

des meilleurs juniors français de sagénération. « Le judo, c'est ma passionet je baigne dedans depuis tout petit »,confirme-t-il. J'ai commencé à Dugnyavec mon copain Larbi Benboudaoudqui est devenu vice-champion olym-pique en 2000 et qui est aujourd'huientraîneur de l'équipe de France fémi-nine. » Madjid est ensuite passé parPavillons-sous-Bois avant d'arriver àTremblay il y a 5 ans, au DJKT, surles conseils de son entraîneur.Bonne pioche car il aime tout dansce club. « L'ambiance, la mentalité, lecharisme du président et la qualité desinstallations », cite-t-il en vrac. Maisune certitude conditionne Madjid :judo et école de la vie ne font qu'un.« Pratiquer le judo, c'est comme respi-rer, je ne pourrais pas m'en passer. » Etde raconter qu’il a trouvé dans cesport une reconnaissance qu'il n'a

pas toujours eu durant son parcoursscolaire. « J'ai mis mes médailles dansla vitrine de ma mère ! », sourit-il.

Le bon équilibreMadjid Boukechoura passe du noirau blanc avec aisance. Le noir, c'estcelui des costumes classieux façonMen in black qu'il porte dans sa vieprofessionnelle. Notre médaillé debronze est chauffeur avec voiture. Ilvéhicule les hommes d'affaires etautres personnalités avec discrétion,efficacité et protection si besoin. Leblanc, c'est celui du kimono qu'ilendosse deux fois par semaine auDJKT. Et ailleurs : « Lorsque les dépla-cements se prolongent, je trouve tou-jours un club qui m'accueille. En judo, tues le bienvenu partout. » Il court aussibeaucoup et n'hésite pas à se mettreau vert à l'approche d'une compéti-

tion majeure. C'est là le secret d'unbon équilibre de vie. Équilibre qu’ilaura atteint complètement le jouroù il pourra faire du judo son métier.Comme professeur par exemple.Mais il lui faudra retourner sur lesbancs de l'école et passer desdiplômes. Il est tenté, mais pasencore assuré. Et puis, son actualitédu moment, ce sont les tournois ducircuit national des vétérans. Toutesélection en équipe de France passepar des résultats. Il s'y prépare avecdétermination, car en 2014 se profi-lent deux nouveaux championnatsd'Europe et du monde. Madjid a unedouble revanche à prendre.

● FRÉDÉRIC LOMBARD

MADJID BOUKECHOURA, ENTOURÉ D’AMINE ET OTMAN BENABDELOUAHED, ENTRAÎNEURS AU DJKT.

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Pensionnaire du DJKT, Madjid Boukechoura revient des championnats du monde de judo vété-rans d’Abou Dabi avec une belle médaille de bronze.

MAGIQUE MADJID

Le 5 décembre dernier, en préfecture de Bobigny, des sportifs tremblaysiens ont été misà l’honneur par la Direction départemental dela cohésion sociale (DDCS). Thierry Dujanyet Patrick Férard (TAC judo) ainsi que MarcelGrosch (DJKT) ont reçu la médaille d’argentde la DDCS pour leur implication dans leursclubs respectifs. Cette même distinction estvenue récompenser Patrick Detaye et PhilippeGoepfer (Tennis club tremblaysien), ClaudeJacquart (TAC judo) et Édouard Émica (Trem-blay Football Club - notre photo) au titre dela session 2012. Le lendemain, à Noisy-le-Sec, le Comité départemental olympique et

sportif (CDOS 93) organisait sa traditionnellesoirée des Mérites sportifs. Là encore, plusieursTremblaysien ont été récompensés. Concer-nant les Anneaux d’or, Sylvain Rebillard (TACjudo) a été récompensé dans la catégorie « acteur bénévole non élu ». Du côté des prixdépartementaux du Fair Play, Agnès Meri (LesArchers du Vert-Galant) a été récompenséedans la catégorie « Carrière Athlète », LaureDelfau (Les Archers) a reçu un Anneau d’ordans la catégorie « entraîneur bénévole ».Danièle Morere (Les Archers) est égalementrécompensée dans cette même catégorie.

Des Tremblaysiens à l’honneur

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LA VIE EN SHORT

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> JUDO

Et de 12 ! Le grand tournoi de lajeunesse du DJKT est devenuaussi incontournable que le

portrait du Maître Mishigami, accro-ché au mur du dojo du centre-ville.

Mais, vu l'ampleur de la manifesta-tion, il revient au Palais des sportsd'accueillir une nouvelle fois ce ras-semblement monstre de kimonos detoutes tailles. Et pour cause,

plusieurs centaines de judokas, des catégories mini-poussins auxseniors, combattront sur le tatamitemporaire qui recouvrira leparquet habituellement foulé par

les handballeurs. Le club met toutson cœur et toutes ses forces sur lepont pour l'organisation de cerendez-vous annuel placé sous lesigne de la compétition, mais avanttout de la convivialité. En effet, lesdizaines de clubs attendus ce week-end offre à la grande famille du judodépartemental et régional unemagnifique occasion de se retrouveren ce début d'année. Pour les parentsdans les gradins, c'est l'assurance d'yvoir leur progéniture y donner lemeilleur d'elle-même dans uneambiance festive. Les benjamins,poussins et mini-poussins des deuxsexes entreront en piste le samedi.Dimanche sera la journée desminimes, des cadets et des juniors.Les organisateurs auront cetteannée plus qu’une autre les yeuxtournés vers le ciel. L’an passé, l’épi-sode neigeux exceptionnel du moisde janvier avait porté un coup durau tournoi avec le désistement denombreux clubs. Et l’on préfère serappeler du record d’affluence del’édition 2012, avec ses 1 200 judokaset 65 clubs représentés sur les deuxjournées.

● FRÉDÉRIC LOMBARD

WWW.DJKT.FR

Les 18 et 19 janvier, plusieurs centaines de judokas sont attendus au Palais des sports pour le 12e tournoi de la jeunesse du DJKT.

LES TATAMIS VONT FAIRE LE PLEIN

UNE GRANDE FÊTE SPORTIVE ET UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE POUR DE NOMBREUX CLUBS DE LA RÉGION.

TAC échecs Quatre équipes jouent la montée !Très belle fin d’année 2013 pour le TAC échecs. Le 15 décembredernier, le club a été particulièrement performant : les quatre équipesdu championnat ont toutes gagnées avec une marge confortable. Soitun score de 4 à 0 pour l'équipe 1 face à Savigny-le-Temple. Cetteéquipe se retrouve 2e de son groupe. Grâce au score obtenu lors desquatre premières rondes et à son capitaine le MI Mahfoud Boudiba, ellepeut désormais envisager la montée en N1. Sophie Aflalo et ArmandSahetchian enregistrent notamment 100% de réussite. Prochainesrondes les 11 et 12 janvier à Vandœuvre-lès-Nancy (54). Pour sa part,l'équipe 2 affiche un 5 à 1 face au club de La Brie. Le capitaine etarbitre Kamel Khemar a disposé de 14 joueurs durant les trois pre-mières rondes. Cette équipe actuellement 1ère est en passe de monteren N3. Il lui reste à rencontrer l'équipe du Fou du roi (Noisy-le-Grand)qui sera accueillie le 12 Janvier à Tremblay. En déplacement àMontreuil, l'équipe 3 l’a emporté 6 à 0, emmenée par son capitaineMarsuk Acudad. Composée pour 2/3 de jeunes, cette équipe est 1ère deson groupe et devrait monter en N4. Le 12 janvier, elle se déplacera ànouveau à Montreuil face à un autre club, Tous aux échecs. Enfin,l’équipe 4 gagne 4 à 1 et se retrouve classée 3e du groupe. Le 12janvier, elle affrontera les 2es du groupe à Livry-Gargan. Le capitaineMaurice Tarlo et ses équipiers ont toutes les chances de sortir vainqueurde cette confrontation et de progresser d'une marche sur le podium.Bilan : avec 19 victoires, 7 nulles et 2 défaites, le TAC échecs se créé

la possibilité de faire monter toutes ses équipes en division supérieure.Même l'équipe petits-pions (- de 10 ans) s’est imposée à Bois-Colombes sur le score de 10 à 6 ! À noter que deux Tremblaysiens,Béline Yuan (- de 10 ans filles) et Wassel Bousmaha (- de 10 ansgarçons) ont participé au Championnat du monde à Dubaï (Émiratsarabes unis) mi-décembre. D’autre part, Tremblay s'est aussi qualifiéepour le 3e tour de la Coupe de France en disposant de Livry-Gargan surle score de 2 à 1. Le TAC échecs rencontrera ainsi Compiègne le 19 janvier prochain.

TAC judoGraines de champions Des graines de champions se sont révélées le 30 novembre dernier autournoi de Puiseux (95). Les minimes Chafi, William, Sofiane, Ryan,Mathias, Donald, Alexandre, Yamina, Denis et Badr ont démontré leurdétermination sur le tatami et remporté de belles victoires. WilliamServais a notamment fait preuve d'un mental d'acier en allant chercher lapremière place. Mathias Daribo est lui revenu au premier plan. Les résul-tats du TAC judo sont les suivants : premières marches sur les podiumspour Chafi Azzaoui, William Servais, Mathias Daribo, Sofiane Khiar etRayan Chalah. Sur la deuxième marche : Donald Ataoge, Alexandre Ait SiSelmi et Yamina Zegoudhi. Sur la troisième : Denis Bagci et Badr Jed.Enfin, il faut noter la victoire de Niels pour sa première compétitionFFJDA ceintures de couleurs le 8 décembre à Pavillons-sous-Bois.

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LA VIE EN SHORT

Le pari de changer d’entraîneursen cours d’exercice n’était pas leplus simple à prendre. Et s’il est

évidemment loin d’être relevé, tant lasaison est longue et l’adversitéfarouche, il semble pourtant quel’arrivée du nouveau duo DraganZovko/Rastko Stefanovic ait provoquéun réel changement au TFHB. Pourapporter une autre vision et relancerun fonctionnement émoussé, la nou-velle doublette de techniciens a déjàimposé sa griffe auprès des pros. Avecun premier credo simple, appliquédepuis début décembre  : redonnerconfiance à un groupe pétri de talents,mais dont la cohésion s’était effritéeau fil des mois. «  C’est le premier chan-tier sur lequel nous avons travaillé enarrivant , détaille Dragan Zovko, car lemental, avec la tactique et le physique, est une des trois composantesessentielles du handball. Et la premièresur laquelle il faut travailler. Après plu-sieurs mois dans une spirale négative, mavolonté était de relancer le groupe dans unschéma positif. »

Chacun devant ses responsabilitésPour cela le technicien a posé très viteles bases de son fonctionnement etmis chacun des joueurs devant ses responsabilités. «  Les vrais hommesdisent ce qu’ils pensent et font ce qu’ilsdisent. Nous avons discuté avec le prési-dent, Pascal Papillon, le staff et les joueursdes objectifs à atteindre, en l’occurrence le

maintien et des méthodes à appliquer. Onne va pas aller chercher midi à 14h etréinventer l’eau chaude, on va travaillerdur et pour le voisin, collectivement, carc’est le seul chemin valable au handball.Certains appréhendaient peut-être mavenue car je suis réputé pour être dur,mais pour le moment tout se passe bien.Les énergies étaient éparpillées, on les rassemble. On a aussi posé les directionsde jeu que l’on voulait prendre, avec l’adhésion des joueurs qui était primor-diale, et nous savons ce qu’il faut fournirpour y parvenir.  »Au regard des trois rencontres dispu-tées depuis début décembre, celapasse d’abord par une très grossedébauche d’énergie sur le terrain,notamment en défense. Cette base dujeu séquano-dyonisien a d’ailleurs étéune des clés du renouveau amorcé.Face à Ivry lors de la 12e journée, lespartenaires d’Ibrahima Sall ont réaliséleur meilleure performance de lasaison dans ce secteur, avec seule-ment 23 buts encaissés. Le point dunul, pris contre une formation val-de-marnaise qui jouait sa peau, revêtantune valeur certaine. «  On souhaitaitvraiment gagner ce match et nous n’étionspas loin, c’est dommage. Après, il fautreconnaître que nous avions eu peu detemps pour travailler et nous avons toutde même réussi quelque chose. C’est cequ’il faut retenir. Et puis qui sait, peut-êtrequ’en gagnant tout de suite, on se seraitpiégé nous-mêmes par la suite, analyse lenouvel homme fort. Ce match a eu la

vertu de rappeler qu’il faut être présents60 minutes et que rien ne sera joué jusqu’àla fin, dans un sens comme dans l’autre. »

Succès en coupe de FranceC’est d’ailleurs ce qu’a confirmé larencontre à Paris, la semaine suivante.Sur le parquet des champions en titre,les 13e du classement ont fait plus quebonne figure (29-23). «  On n’a pas été

ridicule, on voulait renvoyer l’imaged’une équipe qui a changé, qui défendardemment. Et on a pris peu de buts faceà ce qui est, sur le papier, la meilleureéquipe au monde. Et ce, sans quatrejoueurs majeurs [Salou, Ternel, Bosquet etGajic sur une jambe, NDLR]. On a faitpreuve de générosité collective.  » Laméthode Zovko infusait… pourtrouver sa matérialisation en 16e deCoupe de France face à Mulhouse, 3e de D2, lors du dernier match de2013. Un succès symbolique (30-32)plein de sens. «  À la fin du match, cer-tains joueurs sont venus me voir endisant  : il y a deux mois, on auraitperdu », s’enthousiasme le technicien,déjà tourné vers la suite des événe-ments et la trêve internationale. Après la pause des fêtes prévue jusqu’au 6 janvier, Dragan Zovko souhaite en effet travailler quelquesjours sur Tremblay, puis partir fairedu physique sous des latitudes appro-priées, «  là où il fait chaud pour éviter lesblessures ». Avant d’enchaîner sur de lamise en place à haute dose, «  c’est cedont nous avons surtout besoin pour préparer les deux réceptions de Saint-Raphaël et Toulouse. Si nous remportonsces deux matchs, nous pouvons vraimentrepartir sur de très bons rails. » Et oublier une année 2013 noire.

● ANTOINE BRÉARD

> HANDBALL

Sous l’impulsion de leurs nouveaux entraîneurs, Dragan Zovko et Rastko Stefanovic, les Tremblaysiens ont livré en décembre trois bonnes prestations. Une éclaircie attendueet à confirmer en 2014.

REGAIN DE CONFIANCE

LE NOUVEL ENTRAÎNEUR DRAGAN ZOVKO DOIT RELANCER L’ÉQUIPE.

DANS LE DERBY FACE À IVRY, TREMBLAY A ARRACHÉ LE MATCH NUL.

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LA VIE EN SHORT

Chaque lundi, retrouvez tous les résultats sportifs du week-end sur www.tremblay-en-france.fr, rubrique « Ville à vivre / Se dépenser ».

TAC randonnéeEn ordre de marche

Le TAC randonnée marche à grand pas et reste plus que jamais ouvertaux nouveaux adhérents. Les randonnées sont organisées le jeudi surdes parcours de 15 à 18 km, le samedi matin sur 7 à 10 km et tousles dimanches sur 18 à 22 kms. À chaque sortie, les animateurs duclub ouvrent la marche pour garantir un déroulement sérieux et sereindes randos. La pratique de la marche permet de préserver la santé etde vivre de nombreux moments de partage et de convivialité entre participants. Elle est aussi l’occasion de découvrir la nature, le patri-moine, l’environnement et notamment le département de la Seine-Saint-Denis à travers ses villes, ses parcs et 31 itinéraires balisés etparcours de petite randonnée. Pour tous renseignements et pourrejoindre le TAC randonnée pédestre, prendre contact avec la sectionauprès de son président Georges Desbourdes au 01 49 63 83 55 ou06 61 73 45 41 ; site internet : tacrando.webnode.fr

TAC taekwondoDe retour de BruxellesLe TAC taekwondo a participé début décembre à l'Open international deBruxelles. Avec beaucoup de succès, puisque sur les 13 compétiteursengagés, cinq ont remporté une médaille d’argent. Ismail Mcirdi,Muhammed Selhami, Emilie Lebalc'h, Amayas Yemmi et Jasmine Lee ontconquis la seconde marche du podium. Le TAC taekwondo se place ainsi àla 13e place, sur 106 équipes présentent lors de cette compétition.

TAC flash danseVous dansez ?

Le TAC flash danse invite tous les Tremblaysiens à découvrir les joiesde la danse : rock, chacha, samba, rumba, salsa, tango, pasodoble,valses, quick step… avec François Delplace, danseur professionnel.L’occasion de faire du sport sans effort, de s’amuser dans une ambiancerythmée et décontractée, de partager la passion de la danse ou encorede valser sans complexe lors de grandes occasions. Flash danse orga-nise également des soirées et des après-midis dansants pour les adhé-rents et leurs amis. Renseignements auprès de René Ollivier (01 48 6053 37 / 06 31 46 54 08) ou François Turek (01 64 27 69 88 / 06 6264 69 88). Site : www.tac-danse.com

TAC gymnastique sportive Une année prometteuseAprès la fête du club et la trêve des confiseurs, les gymnastes du TACretrouvent ce mois-ci la salle du complexe Jean-Guimier pour la reprisedes cours et des entraînements. L’année 2014 est prometteuse auregard des premiers résultats. En coupe nationale catégorie « Espoir 13 ans », Sabri Mahjoub et Pierre Stephan se classent respectivement14e et 3e. Une compétition qui a réuni les meilleurs gymnastes françaispar catégorie d’âge le 23 novembre dernier à Mouilleron-le-Captif(Vendée). En novembre également, Alexandre Cazier et Yannis Tallebont participé au challenge international FSGT aux îles Canaries. Tous lesrésultats sur le site du club : tacgym.free.fr

Terres de France rugbyL’ovalie en grande forme

Des lutins aux séniors, en passant par les cadettes, ce sont douzeéquipes qui défendent chaque week-end les couleurs de la commu-nauté d’agglomération Terres de France sur les terrains de la région.Avec des résultats satisfaisants : les séniors, les juniors et les cadettessont en course pour une qualification aux Championnats de France. Uneformidable équipe de minimettes (filles de moins de 15 ans) se profileégalement à l'horizon. Et pour la première fois, une équipe de moins de7 ans se joue chaque samedi de la règle de l'en-avant. La réalisation duterrain synthétique et de la tribune de 300 places au complexe sportifJean-Guimier a permis de passer le cap des 220 licenciés. De même,une équipe de rugby à toucher (dérivé du rugby à XIII) a pu être consti-tuée. Elle recevra tous les pratiquants d'Île-de-France sur son terrain deTremblay samedi 11 janvier à partir de 9h30. Pour tout savoir sur leclub Terres de France rugby, on peut visiter le site www.terresdefrance-rugby.fr ou se renseigner par courriel à l’adresse suivante : [email protected]

TAC baseballLes Tomcats recrutentLe Tomcat baseball club poursuit sa structuration et cherche à étofferencore le nombre de ses licenciés. Les Tremblaysiens et lesTremblaysiennes sont invités à venir s’essayer à cette discipline quidemande habilité, intelligence de jeu, réflexe et esprit d’équipe. Le club,qui a décidé de développer le baseball féminin, est notamment à larecherche de joueuses seniors. À ce jour, elles sont 13 licenciées quiont cette année la possibilité d’évoluer en championnat. En novembredernier, les Tomcats girls ont rencontré l’équipe masculine deCompiègne pour le premier match mixte de France. Pour l’heure, le clubpoursuit ses entraînements hivernaux en gymnase. On peut se rensei-gner sur le site de la section : club.quomodo.com/tomcat. Courriel :[email protected].

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JEUX

> SUDOKU

Règle du jeu : chaque ligne, chaque colonne et chaquecarré de 3x3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.Il ne faut jamais avoir deux fois le même chiffre danschaque ligne, colonne et carré.

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Très difficile

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Édité par la ville de Tremblay-en-France

Directeur de la publicationMathieu Montes

Standardde l’hôtel-de-ville01 49 63 71 35

Administrationet rédaction de TM01 80 62 92 33

Rédacteur en chefLoïc Magnolon

JournalistesEmmanuel AndréaniMathilde AzerotPierre Grivot

Ont collaboré à ce numéroJamel BalhiAntoine BréardÉric GuignetFrédéric LombardKoumba Timera

ConceptionAgence Acte-là

Maquette PAOCindy Del PesoGilles RohartChristophe Semerak

ImpressionDirect Impression

PublicitéPrest’action01 56 49 10 00

Distribué par

01 43 84 41 41Imprimé sur papier recyclé

Retrouvez chaque début de moisTremblay Magazinesur le site :www.tremblay-en-france.fr(rubrique « s’ informer »)

> LES MAINS VERTES

Si la nature est au repos, lejardinier trouvera quelquestravaux à accomplir durantles froides journées de janvier.

C ’es t pa r exemple l emoment de vérifier si lesplantes persistantes dansles pots ne sont pas des-séchées. Il s’agit en effet dela première cause de mor-talité durant l’hiver. Il fautse rappeler qu’un feuillagepersistant laisse s'évaporerl’eau, même si le sol estgelé ! Pensez aux buis, auxlauriers, aux lavandes… à toutes les plantes qui gar-dent leur feuillage en hiver.Petite astuce pour lespériodes où le froid persisteau voisinage de 0°C :déplacez les plantes enpot pendant une nuit dansvotre cave ou votre garagehors gel, mais froid, etarrosez-les abondammentle lendemain. Laissez bienégoutter et ressortez vossujets. C’est parti pour unmois, elles ont assezd’eau ! Bien sûr, il ne fautjamais arroser avec de l’eauchaude car ce choc ther-mique tuerait la plante aulieu de la sauver.Veil lez sur vos haiespersistantes qui souffrentaussi, mais hélas il faudraattendre un léger dégel.N’hésitez pas alors à lesarroser tout de suite, sinonle printemps risque des’avérer dénudé. La neige

fondue ne su f f i t pastoujours autour des grandeshaies.

Au vergerPour le verger, on sort lessécateurs : c’est le momentde donner un coup dejeune aux vieux pommierset poiriers. On ne touchepas au cerisier qui se tailleéventuellement en mars.Les jeunes arbres fruitiersont besoin d'une taille defructification. Importantepour que l’arbre ait plustard une allure harmo-nieuse et surtout, qu’ilporte beaucoup de fruits.

Arbustes d'ornementCôté ornement, ceux qui nesont plus satisfaits de la floraison de leur forsythia,weigelia ou autre arbuste àfloraison printanière peu-vent couper toutes leursbranches vieilles de plus de3 ans au ras du sol. Nejetez pas les branches !Vous les poserez dans desvases et quelques joursplus tard, il y aura commeun air de printemps dansvotre salon... Enfin, laneige, si elle tombe, rendravos plantes heureuses ! Eneffet, rien n’est pire que lesfortes gelées sèches ! Aucontraire, la neige sait leurcréer des coussins douilletspour les protéger du gel.

● Le service municipal des espaces verts

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D.R

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« Mois de janvier sans gelée n'amène jamais une bonne année »

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Page 39: BAISSE DES TARIFS EN 2014 · sont absorbées par les fêtes, on tente d’oublier le quotidien pour préparer des repas dont on se souviendra, on distribue les cadeaux, les enfants

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