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Bulletin hydrologique – février 2011 -

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Service Risques Pôle Préventions, Hydrologie, Risques Naturels

BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE DE

LA REGION AUVERGNE

février 2011

Sommaire

Pluviométrie ....................................... .................................................................................................... 2 Débits des Cours d’eau............................. ............................................................................................ 5 Niveaux des Nappes Souterraines.................... ................................................................................. 13 Retenues........................................... .................................................................................................... 17 Glossaire .......................................... .................................................................................................... 19

Bulletin hydrologique - février 2011


Pluviométrie

Cumul des précipitations du mois

Températures maximales élevées mais de nouveau peu de précipitation. Un régime anticyclonique reste installé sur l'Auvergne jusqu'au 14. La première moitié du mois n'enregistre donc aucune précipitation, si ce n'est quelques faibles averses, le 3, sur son flanc occidental ainsi qu'en bordure du département de la Loire. Du 14 au 17, de faibles perturbations traversent la région dans un flux de sud-ouest. Sur cette période, le cumul des précipitations, qui apparaissent sous forme neigeuse au-dessus de 1300/1500 m, n'est supérieur à 5 mm que sur la moitié ouest des reliefs du Cantal et du Puy-de-Dôme ainsi que sur les reliefs orientaux de la région, des monts du Vivarais à ceux de la Madeleine. Le 18 est une journée d'accalmie avant que ne se mette en place le régime océanique perturbé qui marque le début de précipitations durables jusqu'à la fin du mois. Le 19 et 20, on relève entre 5 et 10 mm dans l'ensemble

Rapport à la normale des précipitations mensuelles

Le bilan pluviométrique de février 2011 est fortement déficitaire. Un déficit supérieur à 50% de la normale concerne l'ensemble du Cantal, l'Artense et l'Allier à l'exception de la Limagne et de la montagne bourbonnaise. Seul le quart sud-est du Puy-de-Dôme présente un déficit qui n'excède pas 25% de la normale. La région d'Issoire est même légèrement excédentaire. Dans l'ensemble de la Limagne, de Brioude à la Ferté-Hauterive, il manque environ 0.5°C à la moyenne des températures minimales du mois pour atteindre la température de saison. Ailleurs, l'écart est positif mais ne dépasse 0.5°C que dans le quart nord-ouest de la région ainsi que dans la moitié est de la Haute-Loire. Par contre, la moyenne des températures maximales est très supérieure à la normale avec un écart partout supérieur à 1°C et qui dépasse 2°C sur l'ensemble des zones de relief, hors Livradois et Forez..



des zones montagneuses et moins de 5 mm en plaine; le 21, le cumul franchit le seuil des 5 mm à l'ouest d'une ligne reliant Montluçon à Monistrol-sur-Loire et les 10 mm sont même dépassés du Carladès à l'Artense. Du 22 au 24, dans un courant de nord-nord-ouest, entre chute de précipitations neigeuses et liquides, ce sont 5 à 10 mm qui sont recueillis dans l'Allier, le tiers occidental du Puy-de-Dôme, l'Artense et la moitié orientale altiligérienne. Dans le Livradois et la montagne bourbonnaise les cumuls oscillent entre 10 et 20 mm. Une accalmie se dessine le 25 avant le passage d'une nouvelle perturbation et de sa traîne jusqu'en fin de mois. Les trois derniers jours du mois indiquent de nouveau des cumuls plus faibles au sud qu'au nord avec moins de 5 mm dans la moitié sud de la Haute-Loire, dans la Planèze et l'Aubrac. Une fois de plus, le Livradois et la montagne bourbonnaise bénéficient d'un arrosage plus conséquent, supérieur à 10 mm et qui dépasse même 30 à 40 mm localement. Le cumul mensuel des précipitations est encore très faible ce mois-ci. Seuls les monts Dore, ceux du Livradois, du Forez et de la Madeleine ont reçu plus de 50 mm. En Artense et dans la moitié ouest du Cantal, la pluviométrie mensuelle est comprise entre 40 et 50 mm. Les zones de plaine ainsi que la Margeride, la Planèze et l'Aubrac constituent les zones les moins arrosées du mois avec des cumuls inférieurs à 30 mm.



Rapport à la normale des précipitations

depuis le début de l’année 2011

Le cumul des précipitations des deux premiers mois de l'année est très déficitaire : moins de 30% du cumul normal dans la moitié est du Cantal, entre 30 et 40% sur la moitié ouest du Cantal et du Puy-de-Dôme ainsi que dans le Velay, entre 40 et 50% dans l'Allier et moins de 60% pour le Livradois.

Rapport à la normale des précipitations sur la période d’étiage 2010 (du 1er juin au 30 octobre)

Depuis juin, les pluies ont été plus abondantes qu'à la normale sur une grande part du territoire auvergnat. On note toutefois un déficit dans le quart nord-ouest de l'Allier, dans les deux tiers sud-ouest du Cantal ainsi que dans les monts du Vivarais. Le déficit reste cependant très faible et ne dépasse 20% de la normale que dans l'extrême sud du Cantal. Par contre l'excédent pluviométrique dépasse 30% de la normale dans de larges zones: dans les deux tiers sud-est de l'Allier (plus de 50% autour de St-Pourçain sur Sioule) dans les plateaux de la Combraille, dans la grande Limagne, dans le Velay et dans le bassin d'Ambert.



Débits des Cours d’eau

Carte de la situation des débits des cours d’eau pour février 2011



SITUATION DES DEBITS DES COURS D EAU POUR LE MOIS DE FEVRIER 2011

La pluviométrie mensuelle de février 2011 est fortement déficitaire sur l'ensemble de l'Auvergne, comme celle du mois de janvier. La situation hydrologique mensuelle de l'Auvergne accentue son déficit sur tous les bassins. Ainsi l'hydraulicité mensuelle moyenne sur l'Auvergne au mois de février 2011 est d'environ 39% contre 71% au mois de janvier 2011. L'hydraulicité des cours d'eau auvergnats varie de 13 à 76 %. En terme de débits moyens mensuels, les débits mensuels de ce mois de février 2011 sont toujours inférieurs à la moyenne mensuelle, ainsi ils sont soit inférieurs au décennal sec (Cher, Dordogne, Alagnon, Besbre...), soit compris entre le décennal et quinquennal sec (Remontalou, Burge, Cronce, Arzon...), soit compris entre le quinquennal sec et la moyenne mensuelle (Semène, Desges...). En terme de débits journaliers, on observe globalement des débits très bas durant les trois premières semaines, puis une augmentation plus ou moins importante des débits selon les secteurs en fin de mois. Bassin de l'Allier Pour ce mois de février 2011, la situation hydrologique mensuelle devient très déficitaire. L'hydraulicité mensuelle (rapport du débit moyen de février 2011 par le débit moyen mensuel d'un mois de février) varie entre environ 13 et 72 %. L'hydraulicité moyenne sur ce bassin est de l'ordre 40 % contre 70 % au mois de janvier. Les débits moyens mensuels sont toujours inférieurs à la moyenne mensuelle, ainsi ils sont soit inférieurs au décennal sec (Allier de Vic-le-Comte à Moulins, Alagnon, Sioule, Couzes, Bieudre...), soit compris entre le décennal et quinquennal sec (Allier à Vieille Brioude et à Coudes, Cronce, Burge...), soit compris entre le quinquennal sec et la moyenne mensuelle (Allier à St-Haon et à Langeac, Boublon-Lagées). Concernant les débits journaliers, globalement on observe des débits très bas durant les trois premières semaines, puis une augmentation d'importance variable selon les secteurs en fin de mois. Pour la rivière Allier proprement dite , la situation hydrologique mensuelle de février, devient très largement déficitaire. Ainsi, l'hydraulicité moyenne pour ce cours d'eau est de 46% contre 80% au mois de janvier. Elle varie d'environ 36 % (Moulins) à 72% (St Haon). A noter pour ce cours d'eau que la retenue de Naussac, au cours du mois de février 2011, n'a pas réalisé de soutien d'étiage pour garantir les différents débits d'objectif mais a, au contraire, complété son remplissage par les arrivées naturelles (Donozau) et par la dérivation du Chapeauroux (débit dérivé entre 0.3 et 1.6 m3/s). Les débits moyens mensuels sont soit inférieurs au décennal sec (Vic le comte, St-Yorre, Chatel, Moulins), soit compris entre le décennal et quinquennal sec (Vieille Brioude, Coudes), soit compris entre le quinquennal sec et la moyenne mensuelle (St Haon, Langeac). Pour les débits journaliers, on observe des débits très bas durant les trois premières semaines, puis une légère augmentation des débits en fin de mois. Pour les affluents principaux (Sioule, Dore, Alagnon), la situation hydrologique est également largement déficitaire. Pour la Dore, en prenant en compte les stations de " Giroux " et de Dorat, la situation hydrologique se dégrade encore, elle reste largement déficitaire. L'hydraulicité du mois de février est comprise entre 49% à " Giroux " et 51% à Dorat. Les débits mensuels sont soit compris entre le décennal et le quinquennal sec (Giroux), soit compris entre le quinquennal sec et la moyenne mensuelle (Dorat). En terme de débits journaliers, on observe des débits très bas durant les trois premières semaines, puis une augmentation des débits qui retrouvent des valeurs supérieures à la



moyenne mensuelle en fin de mois. Pour la Sioule, en prenant en compte les stations de Pontgibaud, Ebreuil et Saint-Pourçain, la situation hydrologique se dégrade encore sur l'ensemble du cours d'eau, elle devient très largement déficitaire. L'hydraulicité varie de 30% (Saint Pourçain) à 34% (Ebreuil). Les débits mensuels sont tous inférieurs au décennal sec. En terme de débits journaliers, on observe plusieurs variations, mais ils restent à des niveaux très bas. Pour l'Alagnon, la situation hydrologique mensuelle devient très déficitaire avec une hydraulicité comprise entre 22% (Lempdes) et 28% (Joursac). Les débits mensuels sont tous inférieurs au décennal sec. En terme de débits journaliers, on note des débits très bas avec peu de variations. Sur les affluents secondaires, la situation hydrologique est largement déficitaire. L'hydraulicité est comprise entre 13% (Bieudre) et 67% (Boublon-Lagées). Les débits mensuels sont soit inférieurs au décennal sec (Bieudre, Jolan, Bouble, Sichon, Sioulet, Saunade, Credogne, Artière, Couzes, Arcueil, Ance du Sud...), soit compris entre le décennal et le quinquennal sec (Burge, Couzon, Dolore, Joron, Alagnonette, Cronce...), soit compris entre le quinquennal sec et la moyenne mensuelle (Boublon-Lagées, Desges, Allanche à Allanche, Andelot). Concernant les débits journaliers, globalement on observe des débits très bas durant les trois premières semaines, puis une légère augmentation des débits en fin de mois. Bassin de la Loire Sur la partie auvergnate de ce bassin, on observe encore une dégradation de la situation hydrologique qui devient largement déficitaire. L'hydraulicité mensuelle est comprises entre 32 % (Borne) à 71 % (Auze), avec une moyenne sur ce bassin de 49 % au mois de février contre 88 % en janvier. Les débits mensuels sont soit inférieurs au décennal sec (cours d'eau du 03 et 63, Borne...), soit compris entre le décennal et quinquennal sec (Loire à Goudet, Gazeille, Arzon...), soit compris entre le quinquennal sec et la moyenne mensuelle (Semène, Auze...). Concernent les débits journaliers, on observe des débits très bas durant les trois premières semaines, puis une augmentation plus ou moins importante des débits au cours des derniers jours du mois. Ainsi, pour le fleuve Loire proprement dit, en faisant référence aux stations de Goudet, Bas-en-Basset et de Digoin, la situation hydrologique accentue son déficit. L'hydraulicité mensuelle (rapport du débit moyen du mois de février 2011 par le débit moyen interannuel d'un mois de février) se situe entre 38% (Digoin) et 46 % (Bas en Basset). Les débits mensuels de ce mois de février sont soit inférieurs au décennal sec (Bas en Basset, Digoin), soit compris entre le décennal et le quinquennal sec (Goudet). Pour les débits journaliers, on observe des débits très bas tout au long du mois malgré une légère augmentation en fin de mois. Sur les autres cours d'eau du bassin, la situation hydrologique se dégrade; elle devient largement déficitaire sur tous les secteurs. L'hydraulicité est compris entre 32% (Borne) et 71% (Auze) Les débits mensuels sont soit inférieurs au décennal sec (Borne, Lignon Vellave, Ance du Nord, Barbenan, Besbre), soit compris entre le décennal et quinquennal sec (Gazeille, Arzon, Dunières à Ste Sigolène...), soit compris entre le quinquennal sec et la moyenne mensuelle (Semène, Dunières à Dunières, Auze). Pour les débits journaliers, on observe globalement des débits très bas durant les trois premières semaines, puis une augmentation des débits très variables selon les secteurs en fin de mois, conditionnant la réponse des cours d'eau d'où une certaine disparité dans leur situation hydrologique.



Bassin du Cher Sur la partie auvergnate de ce bassin, on note encore une dégradation de la situation hydrologique, elle devient très largement déficitaire. L'hydraulicité varie de 17 % (Cher à Saint Amand) à 35% (Sologne). L'hydraulicité moyenne est de 23 % contre 59 % au mois de janvier. Le Cher, si on se réfère aux stations de Chambonchard, Montluçon et Saint-Amand, la situation hydrologique se dégrade encore nettement, elle devient très largement déficitaire. Ainsi en février, l'hydraulicité mensuelle est comprise entre 17 % à Saint Amand et 20 % à Chambonchard. Les débits mensuels sont tous inférieurs au décennal sec. Les débits journaliers sont toujours inférieurs aux références quinquennales sèches des débits mensuels et presque toujours inférieurs aux références décennales sèches; on observe une très légère augmentation des débits en fin de mois. En ce qui concerne ses affluents régionaux (l'Aumance et l'Oeil) et les autres cours d'eau secondaires (Bandais, Magieure, Sologne...), la situation hydrologique devient très largement déficitaire. L'hydraulicité mensuelle est comprise entre 22% (Aumance, Bandais) et 35% (Sologne). Les débits mensuels sont tous inférieurs au décennal sec. En terme de débits journaliers, on observe des débits très bas (inférieurs aux valeurs décennales sèches des débits mensuels) durant tout le mois avec une légère augmentation des débits tout en restant bas. Bassin Adour-Garonne Sur la partie auvergnate de ce bassin, on observe encore une dégradation de la situation hydrologique, elle devient largement déficitaire. Ainsi l'hydraulicité mensuelle (rapport du débit du mois de février 2011 par le débit moyen mensuel d'un mois de février) est comprise entre 12 % (Santoire) et 52 % (Remontalou). L'hydraulicité moyenne est de l'ordre de 31 contre 58 % en janvier. Les débits mensuels sont soit inférieurs au décennal sec (Epie, Dordogne, Burande, Mars, Maronne, Cère, Jordanne, Authre...), soit compris entre le décennal et quinquennal sec (Remontalou et Rhue à Condat). En terme de débits journaliers, on observe des débits très bas en début de mois, souvent inférieurs aux références décennales sèches des débits mensuels durant les 3 premières semaines de février. Puis les débits remontent très légèrement, mais restent à des niveaux bas proches de la référence décennale sèche.











Niveaux des Nappes Souterraines

Carte de la situation des niveaux des nappes souterraines

pour février 2011



SITUATION DES NIVEAUX DES NAPPES SOUTERRAINNES POUR LE

MOIS DE FEVRIER 2011

Stabilisation voire baisse des niveaux en février. En ce début d'année 2011, les niveaux des nappes sont globalement en baisse. Cependant, les niveaux enregistrés restent conformes aux moyennes mensuelles inter-annuelles pour les piézomètres disposant de longues chroniques de mesures. AQUIFERES VOLCANIQUES Bassin de Volvic Maar de Beaunit Au cours du mois de février 2011, la cote piézométrique moyenne de la nappe au droit du piézomètre de Beaunit correspond à 768,04 m NGF soit à un niveau identique à celui du mois précédent. A l’échelle du mois, l’amplitude de variation est nulle. La tendance à la hausse observée depuis le mois de Juin s'est atténuée depuis le mois d'Octobre pour constituer un palier jusqu'en février. La cote enregistrée en février 2011 est nettement supérieure à celle enregistrée en février 2010 puisqu'elle se situe 0,47 m plus haut. En comparaison à la moyenne mensuelle interannuelle qui est de 767,61 m pour le mois considéré, la valeur mesurée pour le mois de février 2011 se situe nettement au-dessus. Pour les piézomètres implantés dans le bassin hydrogéologique de Volvic, on constate une tendance généralisée à la baisse. La tendance demeure à la baisse sur la cheire de Côme ainsi que sur la coulée de la Nugère. Devès Les piézomètres représentatifs de cet ensemble volcanique correspondent à ceux de Cayres et Chaspuzac. Les comportements de la nappe enregistrés au droit de ces 2 ouvrages sont assez dissemblables. Pour le piézomètre de Chaspuzac, le niveau de la nappe est en très nette baisse depuis le mois de Décembre 2010 (-0,60 m) A l'échelle du mois, on constate des variations plus ou moins irrégulières avec une tendance générale à la baisse, l'amplitude de variation étant de 0,19 m. En comparaison à la moyenne enregistrée au mois de février 2010, celle de 2011 se situe légèrement en dessous (-0,1 m). La moyenne pour le mois de Février 2011 correspond parfaitement à la moyenne mensuelle interannuelle. Depuis fin 2007, le niveau de la nappe enregistré au droit du piézomètre de Cayres fluctue très peu et on n’observe plus de période de « basses-eaux ». Après la hausse significative du niveau de la nappe enregistré au cours du mois de Novembre, celui-ci s'est stabilisé depuis le mois précédent. En février 2011, le niveau enregistré est donc similaire à celui de Janvier 2011. A l’échelle du mois, on constate des fluctuations assez irrégulières de faible amplitude mais une tendance générale à la hausse (+0,19 m). Le niveau enregistré en février 2011 est nettement supérieur à celui de février 2010 (différence de 0,40 m) et se situe au-dessus de la moyenne mensuelle interannuelle pour le mois considéré. AQUIFERES SEDIMENTAIRES Saint-Bonnais-de-Tronçais L’amplitude des fluctuations de la nappe enregistrée au droit du piézomètre de Chavannes à



l’échelle d’une année ne dépasse généralement pas 0,5 m en considérant le caractère captif de la nappe. Par ailleurs, le niveau piézométrique enregistré est un niveau artésien. Le niveau moyen mensuel pour le mois de février 2011 se situe à la cote de 215,14 m NGF soit à un niveau identique à celui du mois précédent. A l’échelle du mois, le niveau de la nappe est caractérisé par des variations dont l'amplitude maximale reste très faible (0,1 m), le niveau restant relativement stable. La cote enregistrée en février 2011 est identique à celle enregistrée en février 2010 et se situe à une cote inférieure à la moyenne mensuelle internannuelle pour le mois considéré. NAPPE ALLUVIALE DE L'ALLIER Les piézomètres implantés en nappe alluviale, en bordure de l’Allier, sont nettement influencés par le niveau de la rivière. Les niveaux enregistrés peuvent fluctuer au rythme des nombreux épisodes orageux et du fonctionnement du barrage de Naussac (lâchers surtout en période d’étiage). Au mois de février 2011, le niveau de la nappe est nettement en baisse par rapport à celui du mois précédent avec une amplitude de variation assez faible allant de 0,3 m en amont (secteur de Cohade), à 0,4 plus en aval. Les niveaux enregistrés en février 2011 sont au mieux identiques à ceux de février 2010 voire inférieurs (secteur du Cendre). En comparaison à la moyenne mensuelle interannuelle et contrairement au mois précédents, les niveaux de février 2011 correspondent aux moyennes mensuelles interannuelles voire sont inférieures. Pour le piézomètre P4 à Châtel de Neuvre dont l’alimentation est plus influencée par les coteaux, on constate une très nette tendance à la baisse tout au long du mois de février avec une amplitude de 0,15 m. En comparaison à la cote enregistrée en février 2010, le niveau reste toutefois supérieur (+ 0,35 m). Par rapport à la moyenne mensuelle interannuelle, le niveau enregistré en Février 2011 est supérieur à la moyenne mensuelle interannuelle. NAPPE ALLUVIALE DE LA LOIRE Nous disposons de 2 transects de piézomètres perpendiculaires à l'axe d'écoulement de la Loire afin de pouvoir suivre les fluctuations de la nappe alluviale de la Loire : 1 à Dompierre sur Besbre et l'autre à Gannay sur Loire Le comportement de la nappe est assez similaire sur les 2 sites, les piézomètres les plus proches de la rivière étant nettement influencés par la Loire. Pour le secteur de Dompierre sur Besbre, les niveaux enregistrés montrent une tendance à la baisse avec une moyenne de 0,2 m. Pour celui de Gannay sur Loire, la baisse peut atteindre 0,5 m.




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Retenues Les retenues de Naussac et Villerest (participant au soutien d'étiage)

Ces informations sont extraites du bulletin INFOLOIRE publié par la DIREN Centre (Centre d'études des crues et des étiages) (http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=219)

• Etat des retenues au début du mois de mars 2011 (le 04/03/2011)

• Les retenues au cours du mois de février 2011

D'après les situations hydrologiques de février 2011 (INFOLOIRE) et les données de l'EPL, du réseau CRISTAL et de BRL :

- au cours du mois de février 2011, la retenue de Naussac n'a pas réalisé de soutien d'étiage pour garantir les différents débits d'objectif mais a, au contraire, complété son remplissage par les arrivées naturelles (Donozau) et par la dérivation du Chapeauroux. Sur le mois de février, le volume ainsi stocké représente 2.8 Mm3 qui se répartissent entre la dérivation du Chapeauroux pour 1.5 Mm3 (débit dérivé entre 0.3 et 1.6 m3/s sur le mois de février) et 1.3 Mm3 pour les arrivées naturelles (Donozau). Le 04 mars 2011, le volume total de la retenue atteignait 182.6 (contre 179.4 le 1er février 2011) pour une cote de 944.23 m NGF (contre 943.90 le 1er février 2011). Cela représente un taux de remplissage de l'ordre de 96 % au 04 mars 2011 (190 Mm3 de capacité totale).

- Au cours du mois de février 2011, au niveau de la retenue de Villerest, la cote a varié de +/- 0.25 m autour de 313.25 m NGF. Au 4 mars 2011, le volume total de la retenue atteignait 118.9 Mm3 (contre 118.3 Mm3 le 04 février 2011) pour une cote de 313.44 m NGF (contre 313.35 le 04 février 2011).



Autres retenues Ces informations sont publiées avec l'autorisation d'E.D.F., de la ville de Saint-Etienne et des différents gestionnaires des ouvrages.

A l'exception de la retenue du Sep, les informations sur ces retenues n'ont pas été actualisées à la fin du mois de février 2011, les gestionnaires n'ayant pas adressé à la DIREN les données actualisées. Par ailleurs EDF ne nous autorise plus à diffuser en l'état les données sur l'état de remplissage de ses ouvrages.

• Etat des retenues à la fin du mois de février 2011 (28/02/2011)

Désignation des retenues Relevés à la date du date_retenue Capacité nominale d'exploitation

Nom Cours d'eau Producteur de données

Cote plan d'eau (m NGF)

Volume (M m 3) Cote plan d'eau (m NGF)

Volume (M m 3)

Sep Sep (affluent de la Morge)

SOMIVAL 500.00 4.68

Sarrans Truyère EDF 646.80 St-Etienne Cantales

Cère EDF 517.00 100.00

Rochebut Cher EDF 298.76 20.00 La Valette Lignon du Velay Ville de Saint-

Etienne 810.14 41.00

Grandval Truyère EDF 742.00 Fades Sioule EDF 505.00 68.90

Enchanet Maronne EDF 432.00 76.00 Bort Dordogne EDF 542.50 407.00 Aigle Dordogne EDF 343.00 158.00

• Les retenues au cours du mois de février 2011

<B>Retenue du Sep (alimentation de la Morge pour des prélèvements d'irrigation) :</B> Depuis le 15 novembre, la retenue est à nouveau pleine et le barrage déverse.



Glossaire

ALTERATION : groupe de paramètres de même nature ou de même effet permettant de décrire les types de dégradation de la qualité de l’eau.

AZOT : altération en matières azotées (hors nitrates) ; ces matières constituent les nutriments susceptibles d’alimenter la croissance des végétaux

BIENNAL(E) (VALEUR, CRUE.....) : en terme de probabilité, une valeur biennale a, chaque année, une probabilité ½ d’être dépassée. Une telle valeur est dépassée, en moyenne, 50 années par siècle.

CODE BSS : il s’agit d’une codification issue de la Banque du Sous-Sol (BSS) du Bureau de la Recherche Géologique et Minière (BRGM) qui permet de référencer les forages.

CODE HYDRO : ce code permet de référencer chaque station hydrométrique dans la banque HYDRO.

DEBIT : en hydrométrie, quantité d’eau écoulée par unité de temps. Les débits « horaires », « journaliers », « mensuels » sont les moyennes des débits observés respectivement pendant une heure, un jour, un mois. Suivant l’importance, les débits sont exprimés en m3/s ou en l/s.

DEBIT MOYEN : l’usage veut que l’on réserve l’adjectif moyen aux débits calculés sur plusieurs années (on peut également parler de débit moyen interannuel). Ainsi le « débit moyen mensuel de mai » est la moyenne de tous les débits mensuels connus pour le mois de mai. Pour le débit moyen annuel, on parle souvent de module (interannuel).

DECENNALE : en terme de probabilité, une valeur décennale a, chaque année, une probabilité 1/10 d’être dépassée. Une telle valeur est dépassée (ou non dépassée), en moyenne, 10 années par siècle.

HYDROMETRIE : mesure des débits des cours d’eau.

MAAR : lac occupant un cratère en forme de cuvette large de quelques dizaines à quelques centaines de mètres, entouré d’un rempart mince et bas de débris volcaniques : il s’agit d’un cratère d’explosion.

MINE : altération minéralisation ; anions et cations principaux présents dans l’eau.

MODULE : le module (interannuel) désigne le débit moyen annuel (pluriannuel ou interannuel) en un point d’un cours d’eau (moyenne évaluée sur une période d’observations suffisamment longue pour être représentative).

MOOX : altération en matières organiques et oxydables qui constituent les matières organiques carbonées ou azotées susceptibles de consommer l’oxygène de la rivière.

N.G.F. : Nivellement Général de France.

NITR : altération en nitrates ; ils constituent les nutriments pour la croissance des végétaux et gênent la production d’eau potable.

NIVEAU MENSUEL INTERANNUEL MAXIMAL : il s’agit de la valeur maximale du niveau piézométrique moyen du mois considéré calculé sur plusieurs années.

NIVEAU MENSUEL INTERANNUEL MINIMAL : il s’agit de la valeur minimale du niveau piézométrique moyen du mois considéré calculé sur plusieurs années.

NIVEAU MENSUEL : il s’agit de la moyenne de tous les niveaux piézométriques mesurés pour



le mois considéré.

NIVEAU PIÉZOMÉTRIQUE : niveau d’eau rencontré dans les forages, rattaché à une cote d’altitude, à une date donnée. Ces niveaux sont mesurés dans des forages de petit diamètre (piézomètre) qui permettent le passage d’une sonde de mesure de niveau.

PAES : altération particules en suspension ; altération caractérisée par les matières en suspension, la transparence et la turbidité de l’eau.

PERIODE DE RETOUR : période pendant laquelle un événement (pluvieux, hydrologique…) ne risque de se reproduire statistiquement qu’une seule fois. Par exemple une intensité de période de retour 10 ans est une intensité dont la probabilité d’être dépassée est de 1/10.

PHOS : altération matières phosphorées ; elles constituent des nutriments pour la croissance des végétaux et un facteur de maîtrise de la croissance du phytoplancton en eau douce.

PHYT : altération phytoplancton qui illustre les développements de microalgues en suspension dans l’eau.

PIÉZOMÈTRE : dispositif, constitué dans le cas le plus simple d’un tube crépiné sur tout ou partie de sa longueur, servant à mesurer la hauteur piézométrique en un point donné d’un aquifère en permettant l’observation ou l’enregistrement d’un niveau d’eau libre (dans le cas d’une nappe phréatique) ou d’une pression (dans le cas d’une nappe captive).

PLUVIOMETRIE : mesure de la quantité de pluie.

QUINQUENNAL(E) : en terme de probabilité, une valeur quinquennale a, chaque année, une probabilité 1/5 d’être dépassée. Une telle valeur est dépassée (ou non dépassée), en moyenne, 20 années par siècle. On appelle par convention crue quinquennale, une crue ayant une probabilité 1/5 d’être dépassée et étiage quinquennal, un étiage ayant une probabilité 1/5 de ne pas être dépassée. Pour un module ou un débit mensuel, par exemple, on utilise les expressions « quinquennal sec » (ayant une probabilité 1/5 de ne pas être dépassé) et « quinquennal humide » (ayant une probabilité 1/5 d’être dépassé).

SEQ-EAU : Système d’Evaluation de la Qualité de l’Eau des cours d’eau ; outil d’évaluation de la qualité physico-chimique des eaux superficielles depuis 1999.

Ce bulletin a été réalisé avec le concours des DREAL des Bassins Loire-Bretagne et Adour-Garonne, de Météo France, d’E.D.F., de SOMIVAL, de l’Etablissement Public Loire, de la Ville de Saint-Etienne et de divers gestionnaires d’ouvrages ou de réseaux.

Documents

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