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Le Duke à la médiathèque Livres, disques, vidéos

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Le Duke à la médiathèque Livres, disques, vidéos

Lorsqu’on demanda à Duke Ellington ce qu’il souhaiterait si on lui accordait trois vœux qui devaient se réaliser sur-le-champ, il répondit : " Mes vœux sont simples ! Je veux ce qu'il y a de mieux ! » Et c’est bien le meilleur qu’il nous offre.

DISQUES

And his mother called him Bill Duke Ellington and his orchestra in newly recorded versions of Billy Strayhorn compositions / Duke Ellington La disparition de Billy Strayhorn devait considérablement affecter Duke Ellington qui travaillait étroitement avec ce talentueux arrangeur depuis près de trente ans. Cet hommage vibrant d’un orchestre constitue sans doute l’un des moments les plus intenses dans toute la discographie (pourtant pharaonique) du pianiste et leader. Répertoire royal ("The Intimacy Of The Blues", "Rain Check", "Lotus Blossom", ou "Blood Count", ultime composition du défunt), solistes choisis (Johnny Hodges, Clark Terry…), émotion à fleur de peau : un chef-d’œuvre.

Autopsie d’un meurtre : B.O.F. / Musique composée par Duke Ellington Dans Jazz on film ...Film noir / Anthologie Vous trouverez dans ce coffret plusieurs bandes originales : celle d’un Tramway nommé désir, de l’Homme au bras d’or, du Grand Chantage, de Ici, Brigade criminelle mais aussi et surtout la bande originale du film Autopsie d’un meurtre dont la musique a été composée par Duke Ellington. A noter qu’il fait également une petite apparition dans le film.

Back to back Duke / Duke Ellington Enregistrement en petit groupe comprenant Harry "Sweets" Edison (trompette), Les Spann (guitare), Al Hall ou Sam Jone (contrebasse), Jo Jones (Batterie) et surtout le flambant saxophoniste alto Johnny Hodges présent ici en tant que co-leader pour un répertoire ne comprenant - chose rare - aucune composition du Duke. Composée de sept blues classiques, pour la plupart signés WC Handy, on assiste à une sorte de jam session tout en souplesse, les chorus se succèdent, décontractés, inspirés, sans esbroufe. Une grande complicité et un plaisir évident de jouer.

Black, brown and beige / Duke Ellington Synthèse éblouissante de l'esprit traditionnel du blues et des inventions orchestrales les plus sophistiquées, cette suite en quatre parties est une œuvre orchestrale ambitieuse. Sa durée, la récurrence des thèmes, sa progression dramatique, la solennité du livret, autant d’éléments qui ont lancé pour la première fois la notion de "great black music". Alliant la furie impérieuse des cuivres au fondamental « appel / réponse » sur des pulsations implacables, en passant par la voix bouleversante de Mahalia Jackson, "Black, Brown And Beige" raconte l'histoire du peuple noir aux Etats-Unis, de l'esclavage à la vie dans les ghettos de Harlem.

Dances dates California 1958 / Duke Ellington Dance Dates, California 1958 est le sixième volume d’une série d’enregistrements réalisés par le pianiste, compositeur et chef d’orchestre américain pour sa collection personnelle et qui a été commercialisée en 1987 sur le label LMR. La revue Allmusic dit de cet album : « Les enregistrements comme celui-ci nous donnent une chance d’entendre comment Ellington a réarrangé ses morceaux pour les faire sonner toujours aussi pimpants année après année, décennie après décennie. »

Duke Ellington & John Coltrane / Duke Ellington & John Coltrane « Il s'agit de la rencontre de deux générations : Duke Ellington, le pianiste aristocrate du jazz, et John Coltrane, le jeune loup du saxophone, celui qui pourrait être largement son fils et qui est en train d'emmener la musique de son glorieux aîné vers des contrées insoupçonnées. La rencontre se passe bien, dominée par le respect mutuel et le plaisir de jouer, et le disque qui en résulte ne déçoit personne. Chacun a amené sa rythmique pour se sécuriser. Bien sûr, Ellington est l'auteur de cinq des sept titres, et l'un des deux autres est un thème de son fidèle acolyte Billy Strayhorn, mais il s'agit vraiment d'un album de Coltrane et du "Duke" ».

— Coltrane, Pascal Bussy, Librio, 1999.

Duke Ellington : vol.1 [1924-1926] / Duke Ellington Vous trouverez, ici, les premiers enregistrements du Duke. Avant que le Duke Ellington Orchestra n’existe, Duke Ellington dirigeait The Washingtonians, Duke Ellington & His Washingtonians et enregistra à New-York dans les années 1924-1926. Le Duke joue du piano, Alberta Prime chante et banjos, kazoos et tubas font partie de l’instrumentation avec la clarinette, la batterie et le saxophone. Un bon moyen pour découvrir les années de formation d’un des plus grands musiciens de jazz.

Duke Ellington : vol.2 [1926-1927] / Duke Ellington A la fin des années 20 et au début des années 1930 ; Ellington et son orchestre ont enregistré pour beaucoup de labels (BluDisc, Pathé, Perfect, Victor, Brunswick, Columbia, Okeh, Vocalion, Cameo, Romeo, Lincoln, Banner, Domino, Jewel, and Hit Of The Week). Ce disque regroupe tous ces enregistrements.

Duke Ellington's far East / Duke Ellington The Far East Suite a été enregistré à New-York en décembre 1966. L’album a été inspiré par une tournée mondiale d’Ellington et son orchestre en 1963, qui les a menés à Beyrouth, Amman, Kaboul, New-Dehli, Madras, Bagdad… Il est constitué d'une "suite" de neuf morceaux et est probablement l'un des plus importants enregistrements d'Ellington pendant les années 60. La pièce la plus connue du disque, la ballade "Isfahan" (qui met en avant l'exceptionnel talent de Johnny Hodges) vous hantera pendant longtemps, mais plusieurs autres morceaux, dont "Bluebird of Delhi," "Mount Harissa" et "Ad Lib on Nippon" devraient également vous marquer durablement.

Ellington at Newport, 1956 complete / Duke Ellington C’est en partie grâce à Diminuendo In Blue and Crescendo In Blue que l’album doit sa popularité. Ce titre est composé de deux parties qui sont reliées par un pont que Paul Gonsalves, saxophoniste d’Ellington joue. Ce solo de 7 minutes environ enflamme la foule, le groupe va même arrêter de jouer pour encourager Gonsalves. Le groupe ralentit le tempo sur les chansons suivantes pour calmer les ardeurs, Duke les prie de se tenir plus tranquille. Alors que le concert touche à sa fin, la foule refuse de se disperser. Devant tant de sollicitations, Ellington allongera encore son concert avec Skin Deep. Sur cette chanson, le batteur Sam Woodyard s’y donne à cœur joie en proposant un solo, galvanisant là encore les festivaliers. C’est sur le magnifique Mood Indigo (titre low-tempo) que le concert s’achève. Après avoir remercié une foule acquise à sa cause, Ellington s’éloigne en venant de réaliser, sans le savoir, une performance devenue mythique.

Fargo, North Dakota 7 novembre 1940 / Duke Ellington Le 7 novembre, deux étudiants Jack Towers et Dick Burris enregistrent sur le vif avec un matériel électro-portatif le concert que donne l'orchestre au Crystal Ballroom de Fargo dans le North Dakota. Ce document brut est le premier témoignage sonore d'un live intégral de l'orchestre de Duke Ellington.

First time ! the Count meets the Duke / Duke Ellington et Count Basie Rendez-vous compte ! 30 musiciens en studio parmi les plus chevronnés du pays. 2 chefs à forte personnalité. 2 répertoires à partager. L'astuce a consisté à faire jouer la rythmique de l'orchestre qui joue le morceau habituellement, à l'exception du premier morceau où l'on entend les deux batteurs se livrer sur la fin à une joute déchaînée. Impossible de raconter toutes les anecdotes qui émaillèrent cette cession mémorable. Vous les trouverez dans le texte de pochette du cd réédité il y a peu de temps. Une vraie "Bataille Royale". Entre un Duc et un Comte, c'est normal !

Jazz Party / Duke Ellington Jazz Party est un album enregistré en 1959 par Duke Ellington et son orchestre auquel s'étaient joints quelques invités de marque : Dizzy Gillespie, Jimmy Rushing (ex-vocaliste de Count Basie), Jimmy Jones ainsi que 9 percussionnistes. Initialement publié sous le titre Duke Ellington : Jazz Party in Stereo.

Love you madly / Duke Ellington

Money jungle / Duke Ellington Money Jungle est un album de jazz, composé par Duke Ellington, enregistré en 1962, et édité par le célèbre label Blue Note, réunissant trois monstres sacrés du jazz, avec Charles Mingus à la contrebasse, et Max Roach à la batterie. Faire cohabiter ces trois fortes personnalités, notamment Charles Mingus et ses fameuses colères, s'est avéré difficile (ce dernier ne voulait plus de Max Roach dès les premières sessions studios) mais bénéfique, le résultat étant surprenant, chacun voulant surenchérir sur les prestations des autres. Réunissant certains standards majeurs de l'histoire du jazz, comme Caravan, (In My) Solitude ou Fleurette Africaine, cet album est un exemple parfaitement réussi de « all star meeting ».

Piano in the foreground / Duke Ellington Les multiples facettes d’Ellington pianiste sont présentées dans cet album en trio passionnant. Aux côtés des remarquables Aaron Bell ou Jimmy Woode à la basse et Sam Woodyard à la batterie, Duke explore différents styles, du blues le plus brut avec "Blues for Jerry" à une version étonnante et épatante aux frontières du Free de "Summertime". L'album est complété par des reprises de standards comme "Body and Soul" ou "I Can't Get Started" et des compositions originales dont le chef d'œuvre impressionniste "Fontainebleau Forest". Les bonus tracks sont aussi excellents avec une série de quatre improvisations libres qui clôturent ce disque majeur en beauté.

Piano reflections / Duke Ellington Ce disque a été enregistré pour Capitol avec Wendell Marshall à la contrebasse, Butch Pollard ou Dave Black à la batterie, et Ralph Collier aux congas sur « Montevideo ». Piano Reflections est un condensé de la musique d’Ellington : l’esprit du blues (« December Blue », « B Sharp Blue » et « Things Ain’t What They Used To Be »), la mémoire du stride (« Dancers In Love » et « Janet »), l’influence swing et bop (« Who Knows », « In A Sentimental Mood » et Kinda Dukish), la touche latino (« Montevideo »), et l’inévitable lyrisme intimiste « moody » du Duke (« Passion Flower » Strayhorn, « Retrospection » en solo, « Reflections In D », « All Too Soon », « Melancholia » et « Prelude To A Kiss »). Dans Piano Reflections, Ellington déploie les jeux harmoniques et rythmiques si caractéristiques de sa musique, et reconnaissables entre tous.

The Quintessence : New York - Chicago - Hollywood, 1926-1941 / Duke Ellington Trente-six chefs d’œuvres qui se dégustent comme un savoureux breuvage dans un ordre parfait. Tout a été dit sur ce compositeur génial dont le principal instrument était l’orchestre. Pour ceux qui n’ont pas, pour différentes raisons, écouté le Duke, faites l’effort et vous comprendrez pourquoi cet homme est tout à fait unique, proposant par sa musique un monde à part. Éternel. Pochette toujours en français et donnant des précisions savoureuses et judicieuses. JAZZ NOTES

Ridin' in rhythm / Duke Ellington Orchestra Ce disque de deux heures se consacre aux big bands du milieu des années 1930. Nous y retrouvons des enregistrements de big bands par Duke Ellington, Mills Blue Rhythm Band, Benny Carter, Fletcher Henderson and Horace Henderson, des solos de piano par Buck Washington and Meade Lux Lewis ainsi que quelques morceaux du saxophone ténor Coleman Hawkins.

Side by side / Duke Ellington Duke Ellington et Johnny Hodges sont placés à égalité sur la pochette mais l'écoute de cet album révèle qu'il s'agit d'un album de Johnny Hodges. Le Duke n'est présent que sur les morceaux 1, 2 et 4 avec les mêmes complices que dans Back To Back, morceaux qu'il a composés ou dont il est le co-auteur. Ils ont été gravés le 20 février 1959, le même jour que Back To Back. Dans les autres titres, Johnny Hodges est accompagné par Roy Eldridge à la trompette, Lawrence Brown au trombone, Ben Webster au saxophone ténor, l'arrangeur et compositeur Billy Strayhorn au piano, Wendell Marshall à la basse et Jo Jones à la batterie. Ils ont été gravés le 14 août 1958. Et la différence s'entend : les morceaux interprétés par la rythmique d'Ellington le sont sur des "tempos plus mesurés", ceux avec la rythmique conduite par Hodges "plus endiablés" à l'exception de la sublime et mélancolique ballade "Let's Fall In Love". Cet album est, semble-t-il, l'un des plus réédités par Verve : écoutez-le une fois et vous comprendrez pourquoi.

Solitude / Duke Ellington Orchestra

Swing 1930 to 1938 / Duke Ellington Swing 1930-1938 couvre une période connue de la carrière du Duke. A cheval entre la période du Cotton Club et celle de ces enregistrements célèbres du début des années 1940 (Caravan, Prelude to a kiss). Cet album contient tout de même un des plus grands hits d’Ellington : It don’t mean a thing (if it ain’t got that swing), chanté par Ivie Anderson ainsi que Rockin' in Rhythm, Drop Me Off at Harlem, and Stepping Into Swing Society. L’orchestre swingue avec Bonheur et sophistication et les musiciens : Johnny Hodges, Cootie Williams, Ben Webster s’en donnent à cœur joie dans les solos.

The Ellington suites / Duke Ellington The Ellington Suites est un album studio qui réunit trois suites enregistrées en 1959, 1971 et 1972 et éditées en 1976. Cet album a gagné un Grammy Award pour le « Best Jazz Performance by a big band ». Ellington a écrit « the Queen Suite » en hommage à la reine Elizabeth II.

The Great Ellington units / Johnny Hodges and orchestra, Rex Stewart and orchestra, Barney Bigard and orchestra Cet album a été édité sur le label Bluebird RCA en 1989. Démarrant sa carrière dans les années 1930, Duke Ellington a joué avec des petites formations issues de son orchestre avec ses sidemen comme leader. Ces enregistrements offraient aux musiciens l’opportunité de diversifier leur répertoire. Presque tous les enregistrements Victor des années 1940-1941 sont sur ce disque.

The Making of the great summit / Louis Armstrong ; Duke Ellington Réunir en studio deux monstres sacrés à l'emploi du temps aussi chargé qu'Armstrong et Ellington n'a pas été une mince affaire. Cela eut lieu pour la première fois en avril 1961. Une fois la chose faite, le producteur Bob Thiele - qui devait l'année suivante associer le Duke à Coleman Hawkins puis à John Coltrane - a mis en boîte la matière de deux vinyles historiques, ici réunis en un CD. Cette réédition a pour originalité de rassembler, sur un deuxième disque intitulé "The Making Of The Great Summit", prises alternatives et faux départs inédits, qui encombrent trop souvent l'écoute de documents à prétention chronologique au détriment du plaisir de l'auditeur non puriste. Ici les prises définitives des thèmes ellingtoniens, brillamment troussés par les deux leaders et leur fine équipe, composent 67 minutes de pur bonheur. L'autre CD offre, quant à lui, la possibilité de musarder près d'une heure au gré des tâtonnements, éclats de rire et bribes de conversations entre le duc des 88 touches et le prince des trois pistons. Royal, non ? --Thierry Quénum

This one's for Blanton / Duke Ellington This One's for Blanton! est un album studio du pianiste américain Duke Ellington, enregistré en duo avec le contrebassiste Ray Brown en décembre 1972 et paru en 1974 sur le label Pablo fondé par Norman Granz, producteur de cette séance d'enregistrement. Les deux musiciens rendent un hommage au contrebassiste Jimmy Blanton, musicien remarquable pour avoir notamment modifié de façon significative le jeu et le rôle de son instrument dans le jazz. Il avait rejoint la formation d'Ellington en 1939 mais décède trois ans plus tard à seulement 23 ans.

Ellington french touch / Laurent Mignard Duke orchestra Considéré par la « Duke Ellington Music Society », les musiciens et les grands festivals comme le meilleur orchestre ellingtonien en activité, Laurent Mignard Duke Orchestra a su trouver le ton juste pour emporter un public chaque année plus nombreux : Jazz à Vienne, Cork, Beyrouth, Radio France, Saint-Sulpice, Alhambra Paris ... Fondé et conduit par Laurent Mignard depuis 2003, ce grand ensemble de 15 musicien(ne)s explore les multiples facettes d'un Duke Ellington à (re)découvrir, au cœur d’un langage d'une richesse exceptionnelle, au-delà des styles et des époques : standards, suites, musiques sacrées, inédits .... L'engagement est fidèle, créatif et enthousiaste. L’esthétique et les valeurs intemporelles du Duke sont projetées dans le monde d’aujourd’hui.

COMPILATIONS

Anthologie des musiques de danse du monde, vol. 1 : jazz, lindy hop, boogie... années 40-50/ Anthologie Musique d’intellos, le jazz ? Quelle bonne blague ! Dès ses débuts, il a été associé étroitement à l’expression corporelle et à la danse. C’est ce que rappelle ce disque consacré au jazz des années 1940-1950

Bye bye blackbird / Anthologie L’objet comporte une trentaine de morceaux des années 1958 à 1960 (So what ou Bye bye Blackbird de Miles Davis, Blue Train de John Coltrane, Perdido Street Blues de Louis Armstrong, Half the fun de Duke Ellington…). Mais aussi un court récit hypnotique – proche de la poésie – écrit par Marc Villard, et illustré par Joe G. Pinelli. Sur une trentaine de pages, le dessinateur raconte d’un trait brut et âpre une ville mouvante, hantée par des musiciens héroïques. Il restitue des ambiances jazzy à souhait, à contempler en écoutant le jazz « moderne » de la fin des fifties.

Cotton club / Anthologie Le plus célèbre des nightclubs de Harlem, The Cotton Club a permis l’éclosion de nombreux musiciens talentueux à la fin des années 20 et au début des années 1930. Ce disque remarquable restitue cette atmosphère unique grâce à des enregistrements de Duke Ellington (évidemment), Cab Calloway, Ethel Waters, Adelaide Hall and Louis Armstrong.

Douglas on blue note / Anthologie Voilà une compilation des plus intéressantes à découvrir, sur le label d'Alan Douglas, qui met en valeur, compilées par Douglas lui-même, ses réalisations au début des années 60 quand il dirigeait la division jazz de United Artists. Que le catalogue ait fini ensuite chez Blue Note est plus anecdotique. Par contre, c'est le travail tout à fait remarquable de ce producteur un peu fou mais génial, avec des musiciens aussi divers que Kenny Dorham, Charles Mingus, Phil Woods, Herbie Mann…

Greatest black big bands (The) 1930-1956 / Anthologie Le double album « The Greatest Black Big Bands 1930 – 1956 » donne l’expression aux prestigieux big bands avec chefs d’orchestre d’origine afro américaine. Ces deux albums nous permettent ainsi de faire un beau voyage extra temporel puisque nous traversons 26 années de formations « big band » en deux disques et quarante morceaux grâce à 20 chefs d’orchestres qui furent aussi de talentueux musiciens et des compositeurs prolixes, avec notamment Duke Ellington, Count Basie, Cab Calloway…

This Jazz is hot Early dancefloor jazz 1927-1947 / Anthologie Steinski, Steven Stein de son vrai nom, est le Woody Allen du hip hop américain. Le créateur avec Double D des mythiques "The Lessons" pour le label Tommy Boy dans les années 80 se passionne pour le vieux jazz. Une époque où les orchestres jouaient pour des salles bondées de danseurs sous adrénaline. Délaissant ses collages funk ou hip hop, celui qui est une référence pour les DJ Shadow et autres Cut Chemists prend la machine à remonter le temps.

DVD

Duke Ellington at the Cote d'Azur with Ella Fitzgerald / Duke Ellington « The First Lady of Swing » est remarquable pour la pureté de sa voix et sa capacité d'improvisation, particulièrement en scat. Elle chante les plus grands répertoires classiques, en passant par Gershwin, Cole Porter, notamment et surtout avec l’immense Duke Ellington. Celui-ci lui donne l’opportunité de faire des tournées en Amérique et en Europe. Un bel été de 1967, ils descendent en France à Juan les Pins pour une série de concerts exceptionnels sous le soleil de la côte d’azur. La fusion est parfaite entre la Dame et le Duke, mais aussi avec tout l’orchestre ! Rire, Joie, Bonheur et merveilles définissent cet album mythique, Ella donne une fois de plus ce soir-là, envie de danser et envie de chanter. THE CHRONICLES

Autopsie d’un meurtre / Otto Preminger, musique composée par Duke Ellington L'avocat Paul Biegler (James Stewart) défend le lieutenant Frederick Manion, assassin de Barney Quill qui a violé sa femme Laura. Mais la personnalité du couple Manion laisse planer un doute, y compris la réalité même du viol.

LIVRES

Duke Ellington par lui-même et ses musiens / Stanley Danse Ce livre est un voyage au sein même de l'orchestre, où chacun se raconte, narre son parcours post-Ellington et sa rencontre avec le maître. Il nous invite dans l'intimité des membres de cette formation qui était proche d'une grande famille. En prime, l'auteur nous convie à suivre la tournée en Amérique latine que lui même avait accompagnée.

Duke’s place : Ellington et ses imaginaires / Alain Pailler Deuxième volet de l'étude d'Alain Pailler sur Ellington, ce livre se consacre à la découverte du cœur et des poumons de la machine (rythme et respiration) à travers quatre batteurs qui auront marqué son parcours : Sonny Greer, Louie Belson, Sam Woodyard et Rufus Jones. Les chapitres sur l'étude de Caravan et sur les express transaméricains valent le détour également.

Plaisir d’Ellington : le Duke et ses hommes 1940-1942 / Alain Pailler Ce livre nous propose une approche de l'univers ellingtonien à travers plusieurs membres de l'orchestre. Malgré un chapitre peut-être un peu long pour la réhabilitation de Sonny Greer, cette démarche est fort intéressante et l'étude regorge d'images descriptives de la musique qui ne peuvent que motiver pour une écoute approfondie de celle-ci.

SITES INTERNET http://www.grioo.com/ar,duke_ellington_1899-1974_le_maitre_a_penser_du_jazz.,14283.html Une biographie assez complète agrémentée de vidéos du Duke. Histoire du jazz – Duke Ellington http://www.youtube.com/watch?v=nQbHR0DgJVI Documentaire sur Ellington par Francis Lockwood et Pierre Le Meur. Duke Ellington - The Big Bandfeeling http://www.youtube.com/watch?v=NW1mGHABhgU Enregistrement live de 1952 avec deux concerts du Duke et de son orchestre le 7 janvier et le 12 août. Duke Ellington - Reminiscing In Tempo http://www.youtube.com/watch?v=-A1Sm4c-9Hg Une vidéo documentaire de Gary Keys

La playlist des médiathèques : 1 It don’t mean a thing (if it ain’t got that swing) avec Ivie Anderson (Album Duke Ellington : vol.2 [1926-1927]) 2 Isfahan (Album :Duke Ellington's far East) 3 Diminuendo In Blue and Crescendo In Blue (Album live in Newport, 1956) 4 Concerto For Cootie with Cootie Williams (Album The Quintessence) 5 Prelude To A Kiss (Album Piano Reflections) 6 Mood Indigo (Album Black, brown & beige) 7 Jumpin' At The Woodside (Album Meets the Count) 8 In a Sentimental Mood (Album Duke Ellington & John Coltrane) 9 Money Jungle (Album Money Jungle) 10 Anatomy of Murder, part. 1 (Album Jazz on film... Film noir)

2013