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NAM le bulletin de liaison des bibliothèques publiques en province de namur BibLoc. Numéro 23 janvier 2013

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Bulletin de liaison des bibliothèques publiques- Province de Namur.

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Namle bulletin de liaison des bibliothèques publiques en province de namurBibLoc.

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Sommaire

l e B u l l e t i n d e l i a i s o n d e s b i b l i o t h è q u e s p u b l i q u e s e n p r o v i n c e d e n a m u r

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Il est de coutume que l’aube d’une nouvelle année rime avec période de vœux. Je profite donc de cette occasion pour souhaiter tout le meilleur pour 2013 aux lecteurs de BibLoc.Nam.

Dans mon enfance, les bibliothèques étaient des lieux de rencontres par excellence, on y allait par plaisir pour se retrouver et choisir les ouvrages qui serviraient à préparer un travail scolaire ou encore être le premier à lire le dernier best-seller paru.A l’heure où tous les savoirs du monde sont accessibles via internet, sans limite, d’un simple clic de souris, le réseau de lecture publique reste incontournable pour l’ouverture d’es-prit. Un accès démocratique à une bibliothèque est primor-dial, entre autre, pour les relations humaines que ces visites engendrent.La Province de Namur met au service de ses citoyens un panel d’outils diversifiés et innovants qui se doit de répondre de manière efficace aux besoins des citoyens de tout son territoire du plus jeune au moins jeune. Des services adap-tés, des formations continuées, des animations thématiques et originales, un essor des partenariats avec nos communes sont autant de signaux positifs qui prouvent manifestement que les bibliothèques sont des acteurs importants de votre vie quotidienne.Soulignons aussi les initiatives créatives guidées par les bibliothécaires comme par exemple le Tournoi des Mange-livres à Yvoir que vous découvrirez dans ces pages. L’origi-nalité de la démarche, véritable trait d’union entre la lecture et la cyber-classe est à la base un défi-lecture auquel plu-sieurs écoles primaires participent. Avec engouement, ces élèves, pris par le jeu de l’émulation et par l’aspect ludique du projet, « dévorent »littéralement les livres qui leur sont proposés. La promotion de la lecture publique doit passer par ce genre d’événement dans le seul objectif de donner le goût de lire.Honoré de Balzac disait : « J’ai accompli de délicieux voyages embarqué sur un mot » dans le même ordre d’idée, je me permettrai donc de vous souhaiter de merveilleuses « escapages » en 2013. Qu’elles vous procurent beaucoup d’émotions et qu’elles soient source de découvertes capti-vantes et de rencontres conviviales.

Geneviève Lazaron Députée provinciale en charge de la Culture.

NamBibLoc.

Dans mon petit panier... 4Des mangas glanés 4

On a aimé... ou pas 5-6Chapardeuse 5Comme un roman-fleuve 5Marcher pour s’en sortir 6Promenons-nous dans les bois 6 C’est arrivé près de chez vous... 7-13Formation « Lire-animer » à Mettet 7Meuse en fête à Anhée 7La Fureur de Lire à Rochefort 7Place aux Enfants à Rochefort 7La Fureur de Lire à Mettet 8Lifting dans la section jeunesse de Mettet 8Piano-Plage à Anhée 9La Fureur de Lire à La Bruyère 9Happy birthday La Bruyère 10

La bande annonce 11Éveil du tout-petit 11

Biblioriginales 12-13Le Tournoi des Mangelivres 12-13

Dans le fond 14Bibliothèques et culture : je t’aime, moi non plus ? 14

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Thermae RomaeMari YmazakiCasterman, 4 tomes (en cours)Lucius Modestus, architecte romain du IIème siècle, se détend aux thermes lorsqu’il se retrouve transporté par une fissure dans un bain public japonais d’aujourd’hui. Lui, mal vu par la pro-fession, va au fur et à mesure rapporter, de ces différents voyages à travers le temps, des inventions japonaises et des techniques modernes pour relancer sa carrière à Rome et devenir la coqueluche de l’empereur Hadrien.Véritable phénomène au Japon, Thermae Romae s’est déjà vendu à plus de cinq millions d’exemplaires rien que dans ce pays et a été traduit dans de nombreux autres. Il sera égale-ment adapté l’année prochaine au cinéma.Un manga au graphisme raffiné et extrêmement bien documenté, notamment dû aux pages d’explications supplémentaires sur les coutumes et les mœurs de la Rome antique et du Ja-pon traditionnel. À conseiller vivement aux amoureux de cette période ainsi qu’aux amoureux d’architecture.Âge conseillé : 14 ans

Dans mon peTiT panieR...

Sailor moon Naoko Takeuchi Pika, 3 tomes (en cours)Usagi est une jeune fille de 14 ans comme tant d’autres : elle aime dormir, jouer aux jeux vidéos, pleure pour un oui ou pour un non et ne se passionne pas pour ses études. Mais un beau jour, elle croise le chemin de Luna, un chat doué de parole qui va la transformer en une jolie justicière : Sailor Moon ! La voilà investie de plusieurs missions : identifier ses alliées, retrouver le légendaire Cristal d’Argent et protéger une certaine princesse... tout en luttant contre de mystérieux ennemis qui sont eux aussi à la recherche du fabuleux cristal aux pou-voirs fantastiques !Sailor Moon a déjà 20 ans ! Enfin réédité dans une nouvelle version propre et respectueuse de l’original, ce manga qui a marqué toute une génération est en effet un des premiers mangas shojos d’action. Autant lu par les filles que les garçons, il n’a pas pris une ride. À conseiller vivement aux nostalgiques ainsi qu’aux nouvelles générations…Âge conseillé : 10 ans

Divine nanami Julietta SuzukiDelcourt, 8 tomes (en cours)Nanami peut dire adieu à sa vie de lycéenne ordinaire : abandonnée par son père criblé de dettes, elle se retrouve à la rue. Un jour, elle y rencontre un étrange individu qui lui offre sa demeure. Naïve, elle accepte sans se poser la moindre question… et découvre un temple dans un état de délabrement avancé ! Elle va habiter en compagnie de Tomoé, un kitsune (un esprit renard), beau gosse mais pas franchement jovial, et de deux étranges serviteurs... Très vite, elle comprend qu’en acceptant de vivre dans ce sanctuaire, elle est devenue par la même occasion... une déesse !Incroyablement doux et attachant ! Un shojo rempli d’action, d’amour interdit, de divinités, avec un brin d’humour bien dosé, voilà ce qu’est Divine Nanami ! À se procurer sans modération.Âge conseillé : 12 ans

Btooom ! Junya InoueGlénat, 6 tomes (en cours)Ryuta Sakamoto, chômeur de 22 ans, passe toutes ses journées sur le jeu de com-bat online BTOOOM! dont il est devenu l’un des meilleurs joueurs au monde. Un jour, il se réveille sur une île tropicale abandonnée, sans avoir aucun souvenir des cir-constances de son arrivée. Rapidement, il comprend qu’il n’est pas seul et qu’il doit livrer une lutte mortelle car il est plongé de force dans une version réelle de son jeu vidéo favori. Ryuta va devoir fuir ou tuer, afin d’être le dernier survivant et de comprendre enfin ce qui lui arrive !Tiré du jeu vidéo du même nom, scénario percutant et dessins aboutis sont les maîtres-mots de ce manga. À conseiller vivement aux amateurs de sensations fortes. Attention cependant à ne pas mettre dans toutes les mains car certaines scènes peuvent heurter un certain public. Âge conseillé : 14 ans

Olivier Pirlot, Bibliothèque centrale de Namur

Des mangas glanés

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On a aimé... Ou paS

ChaparDeusede Rebecca Makkai, traduit de l'anglais (ètats-Unis) par Samuel Todd et paru chez Gallimard en 2012, lu par Françoise Dury, bibliothécaire en chef de la Bibliothèque centrale de la Pro-vince de Namur

Les protagonistes :Lucy, 26 ans, bibliothécaire jeunesse à Hannibal (Missouri), domiciliée au-dessus d'un théâtre amateur, fille d'un exilé russe qui a bien tiré son épingle du jeu et gardé des contacts avec une certaine mafia russe ; Ian, 10 ans, fils de chrétiens fondamentalistes qui l'ont inscrit à un « catéchisme préventif » pour enfants risquant de devenir homosexuels, féru de lecture, en particulier des livres que ses parents lui refusent et que lisent pourtant tous les enfants de son âge, usager régulier de la Bibliothèque d'Hannibal où il décide un jour de passer la nuit avant de fuguer.L’histoire :Lucy trouve Ian un matin et, plutôt que de le rendre à ses parents, l'emmène dans un road-movie qui, sans autres buts que le bon plaisir du gamin et les histoires qu'il se raconte, les conduira, de motel en fast-food, à la frontière canadienne quasi sans le sou. Lucy sait que rentrer à Hannibal la jetterait dans les mains de la police comme kidnappeuse. Le salut vient d'un ex-espion du KGB commandité par son père qui les protège discrètement en permanence et ramène Ian chez lui.L'épilogue :Lucy vit désormais chez ses parents à Chicago ; elle ne reverra plus Ian. Elle monte cepen-dant un stratagème avec son ex-voisin théâtreux pour lui faire parvenir des listes de lectures correspondant à chaque année d'enfance et d'adolescence, un viatique pour grandir malgré le climat familial.Les morales :Les états-Unis des années Bush, c'est un pays où l'on peut être fugitif mais n'arriver jamais nulle part. Il est vain de tenter de renier ses racines (russes pour Lucy, chrétiennes pour Ian).Les livres, ça sauve. Le commentaire : Un premier roman réussi que les bibliothécaires n'ont pas le droit de louper.

Cotation :

Comme un roman-fleuve

de Daniel Charneux, paru chez Luce Wilquin en 2012, lu par Françoise Dury, bibliothécaire en chef de la Bibliothèque centrale de la Province de NamurVous connaissez Liège ou, mieux encore, vous l'avez connue naguère ? Alors, vous allez vous régaler du dernier roman de Daniel Charneux (l'auteur du bouddhique Nuage et eau et de l'émouvant Maman Jeanne). Son héros arpente les rues, les quais et les ponts de la Cité ardente d'hier et d'aujourd'hui, fréquentant les cafés et les commerces (ah, les notes de jazz de Bobby Jaspar, le massepain cuit de chez Massin, les livres de chez Bellens, les bonbons cassés de la galerie du Bon Marché, les partitions de chez Brahy,...) et poussant parfois jusqu'à la prison Saint-Léonard, les coteaux de la Citadelle ou le cimetière de Robertmont. Il traque les souvenirs d'une vie qui a débuté dans la chaleur d'une famille aisée puis le bonheur d'un amour partagé avant de basculer, il y a juste cinquante ans, dans la noirceur et la solitude. La Meuse est la véritable héroïne du récit (puisque les personnages féminins sont silencieux) : elle charrie obstinément le meilleur comme le pire et accepte tout ce qu'on confie à ses remous, même le cadeau symbolique de la mémoire retrouvée. Mais reste-t-il un espoir de bâtir un pont ou au moins de jeter une fragile passerelle entre deux êtres qui ont vécu un même drame de deux manières diamétralement opposées ?Un roman mélancolique, poétique et nostalgique, enraciné à Liège et posant un regard per-sonnel sur une affaire que les journaux ont relaté il y a cinquante ans.

Cotation :

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On a aimé... Ou paS

Marcher pour s’en sortir : un travail social créatif pour les jeunes en grande difficulté paru sous la direction de David Le Breton, Daniel Marcelli et Bernard Ollivier aux Éditions Érès dans la collection La vie devant eux en 2012, avec une préface de Boris Cyrulnik et une postface de Pierre Joxe, lu par Anne Collignon, bibliothécaire à la Bibliothèque centrale de la Province de Namur

Marcher pour s’en sortir relate le travail de l’association française Seuil (http://www.asso-seuil.org), qui, à la suite de l’association flamande Oikoten, propose individuellement à des jeunes en dérive des parcours pédestres de deux mille kilomètres en pays étranger et en toutes saisons plutôt qu’un séjour en prison ou une autre sanction. Durant cette « longue marche », le jeune, accompagné d’un adulte, va être amené à relever le défi de l’endurance physique mais surtout à se prendre en charge, à prendre des responsa-bilités (gérer un budget, faire la vaisselle et la lessive, prendre soin de ses affaires…), à se découvrir lui-même et à aller à la découverte de l’autre. L’adolescent délinquant va vivre une véritable aventure et se rendre compte qu’il existe un autre monde que celui de la violence.

Un livre émouvant, vivant (les témoignages des acteurs croisent l’analyse d’un anthropo-logue, d’un pédopsychiatre et d’un écrivain-voyageur), aux enseignements riches (même pour un marcheur chevronné), qui montre que l’exercice physique peut être un exutoire bénéfique au stress, au mal-être, à la délinquance…

Cotation :

proMenons-nous dans les bois de Bill Bryson, traduit de l’anglais par Karine Chaunac, paru aux Éditions Payot en 2012, également lu par Anne Collignon, bibliothécaire à la Bibliothèque centrale de la Province de Namur

Bill Bryson est un auteur américain de récits de voyages humoristiques, ainsi que de livres traitant de la langue anglaise et de sujets scientifiques.Dans Promenons-nous dans les bois, il nous relate son expérience de marche sur l’Ap-palachianTrail (http://www.appalachiantrail.org/,site en anglais), un sentier de trois mille cinq cent kilomètres reliant le Maine à la Géorgie en traversant treize états américains. Un récit à la fois drôle, par moments complètement déjanté, et riche en anecdotes his-toriques, en précisions géographiques, en informations animalières et florales.

Cotation :

les bienfaits de la randonnée…Les deux ouvrages dont il est question ici traitent de la marche mais en parlent selon des optiques très différentes bien que le résultat final soit identique : la marche apporte à l’individu un bien-être physique et psychique.Deux récits donc aux nombreux points communs qui aboutissent à la même conclusion : marcher (ou exercer une activité sportive) conduirait à se réconcilier avec soi-même, ce que je ne contredirai point pour l’avoir expérimenté.

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La Bibliothèque a organisé une formation « Lire-animer » menée par Karine Moers.Nous étions treize ces trois vendredis d’octobre dans la bonne humeur et le plaisir.Comment raconter les livres sans texte ou les imagiers, mieux exploiter les comptines, virelangues et videoreilles, être à l’écoute du rythme de l’enfant et surtout réapprendre à regarder avec ses yeux ? Tout ce qui a l’air si simple et qui ne l’est plus du tout quand il faut le faire soi-même !L’atelier a fait l’unanimité ! Toutes les participantes réclament un jour supplémentaire.

Cécile Quevrin, Bibliothèque de Mettet

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C’esT aRRivé pRès De Chez vous...

forMation « lire-aniMer » à Mettet

place aux enfants à rochefort

Jour et heure : samedi 20 octobre à 10 heures.Public : dix enfants de primaire et trois animateursBut : Découverte du métier de bibliothécaire.La bibliothèque de Rochefort participe à l’activité « Place aux enfants ». Cette activité propose à des enfants de primaire de découvrir différents métiers dans leurs régions. Le samedi 20 octobre, un groupe de dix enfants (il y en avait quatre de prévu) et de trois animateurs sont venus à la Bibliothèque. C’était l’occasion de découvrir les différents rayons et les différents médias présents. La visite s’est déroulée à travers toute la bibliothèque, visite du magasin avec les plus vieux ouvrages présents, visite de la salle de lecture. Les enfants ont pu poser toutes les questions qu’ils voulaient sur le métier. Nous avons remarqué que « le mythe du bibliothécaire pépère assis derrière son ordinateur à jouer sur Internet » était bien présent dans l’esprit des enfants.La deuxième partie de l’activité était une animation Kamishibai (théâtre japonais servant à raconter des histoires). Nous avons raconté trois histoires au groupe. Pour finir la matinée, nous avons laissé les enfants papillonner dans les rayons à la recherche d’albums, de romans, de bandes dessinées à lire. Le but premier d’une bibliothèque est de donner l’envie de lire. À midi, le petit groupe est reparti au lieu de rendez-vous pour la suite de la journée.

Damien Collin, Bibliothèque communale de Rochefort

Intitulé : Ce que lisent les jeunes.Jour et heure : vendredi 12 octobre à 19 heures.Public : Adolescents et adultes, mais l’activité était ouverte à tous.But : un échange sur la littérature entre les deux générations.Le club ado de la Bibliothèque de Rochefort a réalisé un Livre d’Or concernant ses lectures préférées en 2011. Les jeunes ont choisi une trentaine de livres (la plupart du temps, il s’agissait de séries). Ils les ont répartis dans quatre catégories : roman réaliste, roman policier, manga et roman fantastique. Chaque livre ou série a fait l’objet d’un résumé et d’un avis.Le thème de la « Fureur de Lire » étant les passeurs de lecture, le Livre d’Or était une belle création à partager avec d’autres générations.L’activité s’est déroulée à la Bibliothèque de Rochefort. Le public était constitué, moitié adolescents et moitié adultes, d'un total de dix-huit personnes. Il y avait même plusieurs professeurs présents. La première partie de la soirée a été consacrée à la présentation du Livre d’Or avec un complément d’avis des ados présents. Par la suite, les adultes ont donné leurs opinions sur certaines séries adolescentes. S’en est suivi un débat chaleureux inter-générationnel où tout le monde a pu échanger, écouter et s’enrichir. À la fin de la soirée, certains adolescents ont même demandé vers quels romans adultes ils pourraient s’orienter. Un succès complet pour la soirée!

Claudine Germain et Damien Collin, Bibliothèque communale de Rochefort

la fureur de lire à rochefort

Durant l’été 2012, avec la Fédération du Tourisme de la Province de Namur, les rives de Meuse ont vécu dans une joyeuse ambiance de fête entre Hastière et Andenne. C'était l'occasion pour la Bibliothèque d'Anhée de proposer aux habitants de rafraîchir leurs connaissances concernant l'histoire et les évènements liés à la Meuse dans la commune. Une petite expo d'ouvrages et un quiz ont donc été mis en place dans la Bibliothèque. Une quarantaine de personnes se sont intéressées à l'histoire locale et une remise des prix a eu lieu sur le site « Piano-Plage » en bord de Meuse. Le clou du spectacle pour l'occasion était une promenade le long de la Meuse en chômage !

Francine Boulanger, Bibliothèque communale d'Anhée

Meuse en fête à anhée

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La Bibliothèque a accueilli Nicole Roland à l’occasion de la Fureur de Lire.Madame Roland nous a parlé de ses trois livres ainsi que du chemin de vie personnel qui l’a amenée à l’écriture. Ce fut une rencontre chaleureuse et pleine d’émotion qui a fait l’unanimité auprès de nos lecteurs.Une petite exposition sur l’art japonais – estampes, matériel de calligra-phie, ouvrages anciens, tatami – rappelait le thème de son roman Kosa-buro.

Cécile Quevrin, Bibliothèque de Mettet

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C’esT aRRivé pRès De Chez vous...

la fureur de lire à Mettet

Quand une photo vaut mieux qu’un long discours…

Cécile Quevrin, Bibliothèque de Mettet

lifting dans la section jeunesse de la bibliothèque coMMunale de Mettet

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L’après-midi du samedi 13 octobre, dans le cadre de la Fureur de Lire, la Bibliothèque-ludothèque communale de La Bruyère accueillait Ma-rie-Noëlle Vandermensbrugghe du TAP’s (Secteur Théâtre amateur du Service de la Culture de la Province de Namur).Une quinzaine de gamins de sept à dix ans et d’autres moins jeunes, d’abord bouche bée face à ce florilège de contes, de lectures et autres comptines, n’en finissaient pas ensuite d’applaudir. Marie-Noëlle a ef-fectivement su captiver ce public d’enfants et de parents en démarrant sur les chapeaux de roue avec un conte de Grimm, continuant sur sa lancée au travers de différentes histoires pour freiner sur L’ours qui lit (au gros appétit).Le soir, changement de programme, grâce au soutien de la Biblio-thèque principale de la Province de Namur, la Bibliothèque de La Bruyère écoutait parler Prévert ou plutôt Xavier Dumont, de la com-pagnie Lézart-sur-Senne, qui, au travers de quelques textes, contait à une trentaine de personnes conquises le parcours du célèbre poète.Une heure captivante, voire plus dans la mesure où le public a pu en-suite s’entretenir avec le metteur en scène et acteur autour du verre de l’amitié.Vivement l’année prochaine !

Benoit Rousseau, Bibliothèque de La Bruyère

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C’esT aRRivé pRès De Chez vous...

la fureur de lire à la bruyère

L’année dernière en septembre, une animation nommée Piano-Plage avait eu lieu le long de la Meuse à Anhée. Une plage de sable avait été créée, des pagodes installées et la Bibliothèque avait pu réaliser avec succès une activité hors les murs tout au long d’un chaud week-end de septembre : « Lire à la plage ». (voir BibLoc.Nam 2011)En 2012, Piano-Plage, à l’initiative d’un partenaire privé, est devenu un spectacle chorégraphique et musical. Au fil des soirs, quinze mille personnes se sont retrouvées à Anhée sous un immense chapiteau pour applaudir cette comédie musicale.À nouveau, la Bibliothèque a pu s’associer à l’évènement avec le Syndicat d’initiative, l’ADL et le Conseil culturel d’Anhée. Des cartes illustrées reprenant des photos de l’animation précédente « Lire à la plage » ont été imprimées et un lâcher/concours de ballonnets orga-nisé. Chacun pouvait inscrire un petit message sur sa carte. Les bal-lons se sont envolés vers le sud et l’est de la Belgique ainsi qu’en Allemagne tout en faisant l’apologie de la lecture ! La personne dont la carte aura parcouru la plus grande distance rece-vra un cadeau.Même si sur place, la visibilité de la Bibliothèque était moins évidente, ce fut encore un beau moment de partenariat qui, comme toujours, a demandé quelques réunions, quelques efforts, quelques compromis, un brin solide d’enthousiasme… Les doigts ont souffert en confection-nant les nœuds des ballons gonflés à l’hélium, certaines ont même souffert d’une tendinite au bras mais quelle richesse dans les contacts avec toutes les personnes qui se sont arrêtées sous la pagode « ça bouge à Anhée » !

Francine Boulanger, Bibliothèque communale d’Anhée

piano-plage à anhée

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Ce samedi 15 septembre, la Bibliothèque-ludothèque de La Bruyère fêtait son premier anniversaire !En effet, voilà un an, le bourgmestre et le collège des échevins inauguraient en grande pompe le nouveau bâtiment de la Bibliothèque-ludothèque. Comme l’a rappelé dans son discours Olivier Nyssen, échevin de la Culture, quel chemin parcouru depuis ce 10 septembre 2011 : la reconnaissance de la Bibliothèque-ludothèque par la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’engagement de nouveaux membres du personnel, une newsletter (La Bafouille : lettre mensuelle qui informera nos lecteurs des animations, des nouveautés…), un nouveau règlement d’ordre intérieur, des soirées jeux de société, des heures du conte, des rencontres d’auteurs…Pour cet anniversaire, la Bibliothèque avait organisé un quiz qui permettait aux lecteurs de découvrir leur bibliothèque-ludothèque dans sa totalité et d’une manière plus ludique. La remise des prix s’est faite ce 15 septembre autour d’un verre de l’amitié offert à tous les lecteurs. Les premiers prix (ex-aequo) ont reçu un an de prêt de livres gratuit ainsi que deux chèques livres. Le deuxième prix a reçu deux chèques livres et le troisième un chèque livre.

L’évènement a également été l’occasion de relever quelques chiffres, notamment en ce qui concerne la fréquentation de la Bibliothèque-ludothèque. C’est ainsi que nous avons enregistré 319 nouveaux inscrits entre le 1er janvier et le 31 août 2012. Du 1er janvier au 15 septembre 2012, ce sont pas moins de 1175 lecteurs qui ont fréquenté la Bibliothèque-ludothèque et ses 19 762 ouvrages, 922 jeux et 433 multimédias (CD audio, jeux électroniques…). À cette même date, la Bibliothèque-ludothèque avait déjà enregistré 16 057 prêts.

Katherine Demin, Bibliothèque de La Bruyère

happy birthday, la bruyère !

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La BanDe annOnce

« Éveil du tout-petit » : une thématique incontournable !Il s’agit d’une sélection, qui compte actuellement déjà près de trois cents livres, destinée aux enfants de 0 à plus ou moins 5 ans, à leurs parents, aux enseignants des classes maternelles… autour de l’éveil du petit enfant.La thématique aborde des sujets importants liés au développement du tout-petit comme l’éducation à la propreté, l’indépendance, les sentiments, les évènements de la vie et du quotidien, la famille...En voici quelques exemples plus concrets : L’éducation à la propreté : l’acquisition du pot, se laver et se brosser les dents…L’indépendance : s’habiller et s’alimenter seul, abandonner la tétine…Les sentiments : la jalousie, les colères, l’amitié, l’amour, l’acceptation de l’autre, la différence, le partage, la peur du noir, des cauchemars, la tristesse...La politesse : savoir dire bonjour, au revoir, merci, oui, non, s’il vous plait…Les évènements de la vie et du quotidien : la crèche, l’école, les visites chez le docteur ou chez le dentiste, l’hôpital…La famille : les grands-parents, les parents, les familles recomposées, les baby-sitters, l’enfant lui-même, la venue d’un autre enfant, le divorce...Les objets transitionnels : les doudous, les nounours, peluches et autres doudounesLes maladies : la varicelle, la scarlatine, le rhume…Tous ces livres ont pour but de répondre aux interrogations des bébés/bambins et de les faire grandir.Vous pouvez donc venir les choisir dans le coin « éveil du tout-petit » en section jeunesse de la Bibliothèque principale de Namur.

L’équipe de la Bibliothèque principale Jeunesse de Namur

du neuf pour les petits :

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BiBLioRiginaLes

Depuis la rentrée de septembre, quatre écoles de la commune d’Yvoir se sont laissé tenter par un véritable festin de livres destiné aux cinquièmes et sixièmes primaires et suggéré par la Bibliothèque communale.Ce banquet livresque, qui prendra fin en mai 2013, propose un menu aussi diversifié qu’il y a de gastronomes (entendez élèves, bien sûr). Ce défi-lec-ture se singularise des autres, notamment par la diversité des livres pro-posés : récits illustrés, albums documentaires, bandes dessinées, théâtre, poésie et romans en tous genres. De quoi satisfaire toutes les papilles de nos dévoreurs de livres !Ce tournoi est un véritable projet fédérateur : l’idée vient d’une employée de l’Administration communale d’Yvoir, Katia Begon, qui a pu être détachée quelques heures à la Bibliothèque pour la mise sur pied du Tournoi des Man-gelivres. La sélection des vingt-quatre livres au menu a été chapeautée par notre collègue bibliothécaire Isabelle Hubin, passionnée de lecture pour la jeu-nesse et membre des groupes de lecture de la Ligue des Familles pour la présélection du Prix Versele.Il fallait ensuite trouver des enseignants qui acceptent de tester le Tournoi en 2012-2013, pour qu’il puisse être amélioré et proposé ultérieurement à toutes les écoles de l’entité. Cette année participent les écoles communales de Godinne, d’Yvoir, de Purnode et l’école libre d’Yvoir.Étape supplémentaire : trouver les moyens d’acheter vingt-quatre titres en sept exemplaires sans grever le budget d’acquisition de la Bibliothèque. La bibliothécaire responsable, Nathalie Patris, a pour cela répondu à l’appel à projet de la cellule Culture-Enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et obtenu un subside qui couvrira l’achat des livres, les frais d’ani-mateur...Vient enfin le volet « nouvelles technologies » : grâce à la collaboration du responsable communal de l’informatique, Damien Maillard, le Tournoi des Mangelivres dispose de son propre site (http://lesmangelivres.yvoir.be), qui présente la sélection et permet aux enfants de déposer leurs coups de cœur. Le site donne aussi un accès contrôlé aux quiz et à une webographie spé-cialisée, destinée aux enseignants qui souhaiteraient exploiter les livres en classe. L’interactivité du site est un autre atout : non seulement il offre le moyen aux bibliothécaires (qui collectent les résultats) de stimuler les lec-teurs en leur postant un commentaire, mais aussi aux enseignants d’échan-ger leurs idées, etc.

Le principe du Tournoi est simple : les élèves lisent autant de livres qu’ils souhaitent (et qu’ils peuvent) pour ensuite répondre aux quiz dans leurs Cyberclasses. Ils rapportent ainsi des points à leur classe.Quatre grandes étapes sont au programme.La première, en septembre, était une présentation, pour les élèves et à la Bibliothèque, du Tournoi, des livres, du site.De fin septembre à fin avril, chaque classe reçoit, pendant quatre périodes de six semaines, six livres en plusieurs exemplaires.De février à fin mars, l’animatrice, Madame Védovato, rendra visite aux élèves en classe pour un atelier d’écriture et un atelier graphique sur le thème du Tournoi. Ces deux ateliers offriront sans doute une occasion aux enfants moins attirés par la lecture d’apporter aussi leur pierre à l’édifice.La dernière étape sera une joute finale, à la Bibliothèque, où les enfants pourront recevoir des livres et rencontrer un auteur. Cette journée sera l’oc-casion de présenter les réalisations écrites des enfants et d’en élire la meil-leure. La plus belle réalisation graphique sera imprimée pour devenir l’affiche officielle du Tournoi de l’année suivante. Des Book Pass seront aussi distri-bués aux meilleurs dévoreurs de livres et aux écoles.En ce début novembre, les premiers résultats des quiz et les premières im-pressions récoltées sont plus que positifs. Le site a été submergé par les pre-miers commentaires enthousiastes des enfants. Les enseignants rapportent un véritable engouement des élèves, qui, pris par l’effet de l’émulation et par l’aspect ludique du site, dévorent les livres. Mieux encore : des instituteurs ont confié leur étonnement face à certains élèves qui connaissent des diffi-cultés en lecture et qui ont tout de même lu au moins deux livres et obtenu des résultats satisfaisants aux quiz. Enfin, plusieurs dévoreurs de livres se sont inscrits à la Bibliothèque pour emprunter la suite d’un livre ou demander d’autres livres proches de ceux qu’ils ont aimés.Il semble bien que l’objectif de donner le goût de lire soit atteint ! Bravo aux collègues de la Bibliothèque, de l’Administration communale et aux ensei-gnants sans qui ce projet n’aurait jamais existé.

Nathalie Patris, Bibliothèque communale d’Yvoir-Godinne

le tournoi des Mangelivres

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BiBLioRiginaLes

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Du colloque « Les bibliothèques et la culture » organisé ce 20 novembre 2012 par la Bibliothèque centrale pour la Région de Bruxelles-Capitale à l’occasion de son dixième anniversaire, je ne retiendrai quasiment qu’un exposé. Voilà qui est cavalier, me direz-vous, alors que la brochette d’intervenants, français pour une bonne part, devait valoir le détour (détour que, soit dit en regard du nombre de sièges occupés dans la belle salle de l’hôtel de ville, on regrette que bien peu de nos collègues aient fait).

Á côté de quelques propos convenus – mais légitimes ! – sur l’éducation permanente, la démocratie culturelle et la démocratisation de la culture, sur les valeurs de lenteur, d’alté-rité, de gratuité, de construction de soi, d’universalité… que véhiculent les bibliothèques ou encore sur les compétences utiles des bibliothécaires (esprit critique, curiosité,…) dans cette auberge espagnole qu’est la culture (car ne faut-il pas d’abord faire un effort de définitions de ce qui relève ou non de la culture et de la bibliothèque ?), l’intervention d’Yves Alix me semble en effet lancer un pavé dans la mare ou – plus exactement – ouvrir une brèche pour la discussion.

Yves Alix, ancien rédacteur en chef du BBF et ancien directeur de département à la Bibliothèque nationale de France, aujourd’hui inspecteur à l’Inspection générale des bi-bliothèques (France), a intitulé son exposé « La place des bibliothèques publiques dans la sphère culturelle est-elle la bonne ? » Partant du fait avéré que, dans la presse par exemple, les mots « bibliothèque » et « culture » sont très rarement associés, rappelant qu’en France, jusqu’en 1975, les bibliothèques dépendaient de l’Éducation nationale, le conférencier pointe comme inacceptable cette « invisibilité » politique des bibliothèques qui leur interdit d’être des enjeux culturels ou des fers de lance d’une politique culturelle. La bibliothèque publique est pourtant perçue comme un espace culturel par le public et présentée comme telle par l’administration mais à l’idée de bibliothèque est toujours liée l’idée de la lecture voire du seul livre. Or force est de constater que le nombre de prêts se tasse, que la bibliothèque devient pour beaucoup un lieu de travail individuel ou collectif (y compris avec ses propres documents) et qu’elle est marginalisée voire abandonnée quand il s’agit de rechercher des informations pratiques ou encyclopédiques.

Si les bibliothèques jouissent d’une faible visibilité politique et que leur image (fonctions et missions) est floue dans l’esprit des non-bibliothécaires, elles sont cependant consi-dérées comme légitimes dans l’espace social (malgré la méconnaissance de la variété des services qu’elles rendent !). Positionner la bibliothèque dans le culturel occulte donc son rôle social et éducatif et restreint la façon de la penser. Pour les autres opérateurs culturels – qui produisent de la création –, la bibliothèque est à classer dans le domaine de la diffusion et de la médiation et non de l’action culturelle. Ce positionnement est alors source de malentendus, en particulier dans le dialogue avec les élus, qui risquent soit d’exiger de la bibliothèque ce qu’elle n’est pas (l’événementiel), soit d’oublier qu’elle a conquis aussi sa place dans le champ socio-éducatif.

Yves Alix conclut que les bibliothèques doivent s’élargir davantage encore vers les sphères éducatives et sociales, au-delà du culturel où il est suicidaire pour elles de vouloir concurrencer les autres opérateurs. Et Dominique Lahary de renchérir dans son propre exposé : « La bibliothèque rend des tas de micro-services à des tas de gens ; elle sert, même s’il n’est pas possible de rendre compte de tout ce qu’elle fait. »

Françoise Dury, Bibliothèque centrale de la Province de Namur

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DanS Le FOnD...

bibliothèques et culture : je t’aiMe, Moi non plus ?

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Connaissez-vous le… bibliochameau ?

arte, dans un documentaire diffusé récemment (réalisé par herbert oswald),

nous a appris l'existence de la « caravane des livres » : dans la savane ken-

yane, à quatre cent kilomètres de la capitale, nairobi, une bibliothèque iti-

nérante, transportée à dos de chameaux, permet aux jeunes nomades d’ap-

prendre à lire et d'avoir un accès à la culture.

vive le bibliobus du désert !

(http://youtube/vvtKjtnmrLe)

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