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Bilan d’activité 2015 à juin 2016
Seul, on va vite. Ensemble, on va plus loin...
Biodiversité
Aménagement du territoire
Communication positive
Emploi Apiculture
Nitrates
Eau
Fiscalité Sécheresse
LobbyingAgriculture connectée
Projets
Economie
PACFoncier
Faune sauvage
Energie
Ruralité
Innovation
• Nitrates autrement : le projet voit le jour • PAC 2020 : MOMAGRI propose une politique plus flexible et équitable• Prospective Grand Est : la FRSEA « planche » pour les 15 ans à venir• Les Clubs de Dynamique Projets…• Sécheresse : l’alimentation animale mise à mal• Favoriser l’emploi • Méthanisation : revalorisation du tarif d’achat pour les installations existantes • Photovoltaïque : revalorisation de 10 % du tarif pour les unités de moins de 100 kW • PAC : se sécuriser lors de la déclaration
• Opération solidarité pour les apiculteurs• 4ème édition du « Forum des opportunités » • Faune sauvage• Remboursement TIC• Revenu des zones périphériques • Ferme 112• Pari du Végétal• Propriétaires / fermiers : un objectif commun• Groupement Foncier Agricole Mutuel : 40 ans et on ne peut plus moderne…
• Bureau de l’Entrepreneur : 15 % supplémentaires de fréquentation tous les ans• La Carte Moisson, le PLUS à l’adhérent• Jamais seul face à un contrôle, contactez la Plateforme sérénité • Permanence téléphonique
• Actum@rne : newsletter d’information proactive et pratique• Dynamique Projets : 7 clubs pour gagner en valeur ajoutée sur la ferme…• Convention collective pour les employeurs • Remboursement de la cotisation JA
• Livre des 70 ans : distribution par le réseau syndical• « Battre en retraite…. » Ce n’est pas le cas des anciens exploitants • Des agricultrices dynamiques… • Formation Eco-conduite
• Réunions locales pour les adhérents • Les élus se forment...• Rencontre entre administrateurs d’OPA• Le contact humain du terrain…
• Plus de 100 rencontres de travail et de lobbying• La Restauration Hors Foyer : un « boulevard »?• Le Sommet du Végétal à Reims
• En attendant une réforme fiscale !• Aménagement foncier / urbanisme• La FDSEA 51 représente les intérêts des agri...
• Pour le grand public et les scolaires - Conférences & communiqués de presse - 3 messages positifs au Capitole - Fermes ouvertes : un vrai succès
- Campagne à la ville à Châlons • Pour les étudiants et les demandeurs d’emploi - Trophée des lycées IDEA ! L’Innovation de demain s’écrit Aujourd’hui - Promotion des métiers de l’agriculture (avec 20 partenaires de l’emploi)
• Crise Agricole : la montée en puissance du réseau• Charte des contrôles • SRCE : Trame verte et bleue• Le cours d’eau a ENFIN sa définition• Bientôt une charte d’entretien des cours d’eau• Parcelles en pente : l’interdiction de fertilisation n’est plus un sujet !• Stockage de fumier au champ : c’est pérennisé !• Plan Ecophyto II : une pétition à effet direct… • SECOIA, projet d’usine de destruction de munitions chimiques situé sur le camp militaire de Mailly-Le-Camp• PAC 2015 et 2016: une mise en œuvre « amateur » par le ministère • Foncier : stopper la consommation déraisonnée• Aménagement du territoire
• Captages d’eau• Irrigation : l’accès à l’eau se défend tous les jours• Gestion des lacs réservoirs : vers une meilleure gestion des crues • Faune sauvage & dégâts aux cultures• Emploi : un compte pénibilité bien pénible• Maraicher Horticulteur Fruitier : une année intense…• Fnams : les multiplicateurs de semences entre technique et économie• Ne pas négliger la fiscalité en agriculture…• Une double imposition des DPB évitée • Loi biodiversité • Futur Schéma Directeur Régional des Exploitations Agricoles : HALTE AU SUR-CONTROLE
70 ans de progrès et de solidarité P. 2
Défense collective et individuelle P. 3
Accompagner et développer P. 10
Un lobbying percutant P. 15
Promouvoir l’agriculture P. 17
Des services de qualité P. 18
Syndicat de proximité P. 20
SOMMAIRE...
Ce document a été réalisé par Bastien Lombard et Florent Roth avec lacontribution de l’ensemble des animateurs du département syndical
Béatrice Moreau, Secrétaire Générale de la FDSEA
Chers adhérents,
L’année 2015 a été marquée par le 70ème anniversaire
de votre syndicat, événement majeur pour votre
FDSEA. Vendredi 19 juin, plus de 2500 adhérents et
collaborateurs du Groupe FDSEA ont participé à un
moment fort de partage, d’écoute et d’échanges autour
des valeurs de progrès et de solidarité.
Vous avez été nombreux à répondre présents aux
actions menées au cours de cette grande année
2015-2016. Une fois encore, ce rapport d’activité,
que nous avons voulu plus exhaustif, exprime la densité
d’un travail conduit avec vous, et pour vous, avec toute
l’équipe FDSEA.
Votre FDSEA est à votre service. En action, au quotidien,
nous avons à cœur de défendre le métier d’agriculteur,
notre revenu, notre capacité à exercer dans les
meilleures conditions.
La période que nous traversons est difficile ; toutes
les productions agricoles subissent la loi des marchés
et leur volatilité. Peu de filières, peu de producteurs
peuvent se targuer d’avoir fait une « bonne année ».
Et les raisons sont nombreuses : baisse de prix, perte
de compétitivité, aléas climatiques, embargo russe…
Au final, le producteur, premier maillon d’une chaîne
alimentaire, en est la première victime.
Du blocage de l’abattoir de Vitry aux actions envers la
grande distribution, en passant par Paris et Bruxelles,
notre réseau s’est mobilisé. « Plus de prix, et moins de
normes » : slogan fort, demande simple !!
Le 3 septembre, 1700 tracteurs et plus de 7000
paysans se sont donnés rendez-vous place de la
Nation, à Paris. Ce jour-là, notre action a assurément
ouvert la conscience des consommateurs sur l’urgence
de la situation dans les campagnes françaises.
Collectivement, nous avons obtenu des mesures
d’urgence qui ont permis aussi aux paysans les plus en
difficultés, grâce au plan de soutien, de passer un cap,
de se donner un peu d’air.
Malgré la pression syndicale, nos responsables politiques
restent fermés dans des postures. La bureaucratie remplit
le vide laissé par la démocratie européenne. Nous avons
des propositions opérationnelles qui méritent d’être
étudiées. Nous nous sommes mobilisés, à plusieurs
reprises, contre les contraintes administratives, contre
de nouvelles réglementations absurdes et injustifiées.
Pour rester fort et attractif, notre syndicalisme développe
sa relation de proximité. Nous croyons dans les
Hommes et la dynamique de projets territoriaux
créateurs de valeur et d’emploi. De nombreuses
organisations redécouvrent le principe de travailler en
réseau, de développer des projets collectifs. Dans le
réseau FNSEA, nous ne le découvrons pas. Ce sont
nos valeurs profondes, encrées tous les jours dans notre
fonctionnement, depuis plus de 70 ans. Le syndicalisme,
c’est le collectif !!
Certes la tâche est rude, mais exaltante. Et c’est bien
ensemble qu’il faut relever les défis de ce temps : « ce
n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas,
mais c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile
(Sénèque) ». Il nous faut peut-être oser davantage. Cela
nécessite plus d’efforts qu’hier, voir différemment, sans
réduire pour autant nos solidarités ; ce serait un leurre
de croire le contraire.
Ce rapport d’activités vous rappellera ainsi, c’est ce que
nous espérons, c’est son objectif, les grandes lignes de
notre action durant l’année. Rappelons que cette action,
nous ne pouvons la mener efficacement qu’avec le plus
grand nombre, avec chacun d’entre vous.
EDITO
Béatrice Moreau « L’engagement syndical ne doit pas être un tabou.
Bien au contraire, c’est être acteur de son devenir,
participer au pouvoir de décision. La richesse
première d’une entreprise, c’est le capital humain.
La FDSEA c’est vous et nous ».
[…] Après avoir demandé au réseau des élus FDSEA de se lever :
« Hervé, Xavier, vous n’êtes pas seuls !
Votre armée est là. Votre équipe est là. C’est une équipe forte de sa
cohésion, forte de son réseau.
Vous adhérents, vous élus syndicaux qui, tous ensemble, formez
notre ancrage territorial,
nous ne sommes rien sans votre implication, à vous. »
Hervé Lapie« C’est d’abord l’occasion de saluer l’œuvre de nos
prédécesseurs et la justesse de leurs intuitions, qui
ont conduit à un développement sans précédent de
l’agriculture marnaise, notamment par l’édification
d’une industrie de transformation, véritable vivier d’emplois dans les
années qui viennent. C’est aussi un moment privilégié pour affirmer
notre fidélité à leur héritage et aux valeurs qu’ils ont portées : la solidarité
et la nécessité d’avancer en commun, en dépassant nos divergences
pour le bien de tous. Un syndicat doit fédérer les énergies, mais il ne
peut agir seul. Ensemble, on va plus loin. »
Xavier Beulin« La FDSEA de la Marne rappelle l’excellence et la
performance ainsi que l’anticipation et l’innovation,
notamment en termes de services aux adhérents.
En France, c’est sans doute la FDSEA qui en a
développé le plus.
[...]En France, on a deux situations, les FDSEA qui ont fait le choix de
développer des services et celles qui restent dans une action syndicale
traditionnelle, ce qui n’est pas péjoratif. Cela fragilise la capacité
d’intervention de ces FDSEA. Trois piliers fondent le syndicalisme :
territoire, économie et social. Ici, vous avez choisi de couvrir les trois. »
70 ans de progrès et de solidarité
Près de 2500 agriculteurs, partenaires et autres invités étaient présents à Châlons en Champagne, le vendredi 19 juin
2015. L’assemblée générale des 70 ans de la FDSEA a marqué les esprits. C’est le 10 mars 1945 que la FDSEA de
la Marne a été constituée avec le désir de réaliser l’unité paysanne. Dans cet élan, l’envie de constituer une organisation
départementale solide et forte s’est manifestée. Lors de cet évènement, des valeurs fortes comme la proximité, le partage
et le progrès ont été rappelées, source de structuration et d’organisation de notre département.
Ils ont dit...
Un livre pour des souvenirs et un avenir
A l’occasion des 70 ans de la FDSEA, il fallait trouver
une idée pour marquer le coup et les esprits. Dans
ce sens, quoi de mieux qu’un livre ? A l’intérieur,
144 pages de valse dans le temps entre
passé et futur. Du début des syndicats
agricoles au 19e siècle, aux
perspectives du 21e, il n’y a
parfois qu’un pas et ce livre
en est le témoignage.
Moment de convivialité
pour remercier la fidélité
de nos adhérents
Concert du chanteur-imitateur
Michaël Grégorio
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En mai 2015, la crise que connait le monde agricole agasse
sérieusement les producteurs. C’est pourquoi, les éleveurs bovins
embrayent un mouvement de blocage des abattoirs français. Par la
suite, les maraîchers se sont raccrochés aux éleveurs, puis toutes
les productions agricoles ont suivi le mouvement durant tout l’été.
Après Paris et Bruxelles, le réseau FNSEA continue d’agir, souvent
dans l’ombre, et propose des solutions concrètes pour sortir les
agriculteurs de cette crise.
• Le 11 mai et du 15 au 17 juin 2015 : blocage de l’abattoir de Vitry
Près de 300 agriculteurs champardennais et meusiens se sont
relayés pour bloquer l’abattoir Bigard de Vitry-le-François, l’une des
unités de l’industriel détenant 40 % de parts de marché en bovin.
Les éleveurs ne peuvent plus supporter la pression incessante à la
baisse des prix des bovins et ont bloqué en France 18 abattoirs de
Jean-Paul Bigard.
• 3 septembre 2015 : les tracteurs dans Paris…encore…
1 700 tracteurs et 7 000 agriculteurs, venus de toute la France, se
sont retrouvés place de la Nation pour demander au gouvernement
des mesures d’urgence et des actions plus structurelles pour la
compétitivité des exploitations françaises.
• 7 septembre 2015 : 3500 français battent le pavé de Bruxelles4 jours après la manifestation de Paris, c’était au tour de Bruxelles
d’être la cible. 7 000 paysans européens dont 3 500 français
sont venus dénoncer l’ultralibéralisme prôné par la Commission
européenne depuis des années.
• Les Grandes et Moyennes Surfaces dans la cible des agriculteurs
- Eté 2015 : le 4 juillet à Reims, opération « Bœuf Carottes ». Les
éleveurs y retournent, les maraîchers les soutiennent, les 13 août
à Sézanne, 14 août à Reims (contrôle des restaurants de la Place
d’Erlon) et 25 août à Vitry-le-François.
Bilan des courses : seule une pression syndicale de tous les instants
assure aux produits français une place en rayon. Ainsi, les GMS et
restaurants ont été contrôlés tout l’été par la « police des viandes » !
- Février 2016 : les agriculteurs (toutes productions confondues) ont
réalisé des « descentes » dans les Grandes et Moyennes Surfaces
de tout le département. Le but de ces actions était de faire pression
auprès des directeurs de magasins mais également de communiquer
vers les consommateurs. 4 types d’affiches ont été collées sur les
portes d’entrées des magasins (messages pour les consommateurs).
Nous avons demandé aux directeurs de laisser les affiches en place
jusqu’au 6 mars (date de fermeture du salon de l’agriculture).
• Un salon de l’agriculture pas comme les autresLe SIA 2016 n’a pas eu un air de fête. Depuis plus d’un an, le monde
agricole est en difficultés. Lors de l’édition 2016, les politiques n’ont
pas reçu le même accueil que les années précédentes.
- Les stands de la grande distribution et du Ministère ont été
enrubannés
- Contrôles de l’origine des produits dans les restaurants du Salon
Défense collective et individuelle
Crise agricole :la montée en puissance du réseau
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eCollectivement, nous avons obtenu…• Une prise de conscience médiatique et sociale, nécessaire
aujourd’hui à l’implication des politiques, notamment par la
valorisation de l’« origine France » auprès des consommateurs.
• Restaurations Hors Foyer :
- Renforcement de l’accès des PME à la commande
publique et la prise en compte de clauses sociales et
environnementales dans l’exécution de marchés publics.
- Relèvement des seuils de dispense de procédure
contenus dans le code des marchés publics de 15000
à 25000 €.
• Renforcement financier du Plan régional de modernisation
des exploitations : triplement de l’enveloppe (de 5 à 16 millions
d’euros en Champagne-Ardenne !).
• Une pause de 6 mois de nouvelles normes et l’engagement
d’une refonte de la méthode de travail.
• Implication plus prégnante des banques dans la restructuration
des dettes.
• Un Fonds d’allégement des charges de 100 millions d’euros :
137 bénéficiaires dans la Marne pour 228 000 €.
• Prise en charge des cotisations sociales : 49 millions en France
(758 000 € en Marne/Ardennes/Meuse).
• Remise gracieuse de la TFNB, la taxe d’habitation et de l’impôt
sur le revenu (176 éleveurs ont bénéficié de cette mesure).
• Option N-1 pour le calcul des cotisations sociales.
• Baisse de charges sur le travail.
• Prolongement de l’année blanche sur les intérêts d’emprunts.
• Nouvelles méthodes d’élaboration des normes.
• La pression FNSEA a permis une diminution de 7 points du
taux de cotisation maladie et maternité des agriculteurs sur le
long terme. Cette baisse des charges, d’une ampleur totalement
inédite, s’applique aux prélèvements dus à compter du 1er janvier
2016. L’effort est chiffré par les Pouvoirs publics à 500 millions
d’euros par an. Il fait suite à la baisse de 3,1 points des cotisations
familiales applicable depuis 2015 dans le cadre du Pacte de
Responsabilité et de Solidarité.
Charte des contrôles Suite à une pression de la FDSEA de la Marne, le Préfet a réuni, le
14 septembre 2015, tous les corps de contrôle et la profession
agricole dans le but d’améliorer le déroulement des contrôles.
Suite à cette réunion, la DDT a mis en place un groupe de travail
pour rédiger une charte des contrôles, auquel la FDSEA 51 a
participé (Hervé Lapie, Béatrice Moreau, Mickaël Jacquemin).
A ce jour, la charte se finalise et sera signée très prochainement.
Quelques points obtenus par la Profession : • Pour chaque contrôle avec préavis, une confirmation écrite sera
envoyée à l’exploitant avant le contrôle précisant les points de
contrôle, les documents à présenter, le nombre de contrôleurs, les
coordonnées d’un référent.
• Renforcement de la notion de pédagogie lors des contrôles.
Cela ne supprime pas le risque de sanctions, mais les contrôleurs
doivent mieux informer les exploitants.
• Réalisation des contrôles à partir des éditions papier fournies par
l’exploitant. Celui-ci a le droit de refuser l’accès des contrôleurs
aux données informatiques.
• Un bilan annuel des contrôles plus détaillé qu’actuellement :
quantitatif, qualitatif et accompagné d’un point sur l’évolution
réglementaire de l’année à venir.
SRCE : Trame verte et bleue
Après deux années de lobbying pour préserver les terres agricoles
et limiter les réservoirs de biodiversité, le schéma régional de
cohérence écologique a été signé en décembre 2015. Environ la
moitié des requêtes faites par la FDSEA (modification de la carte
de la Trame verte et bleue) a été acceptée par l’administration qui
a modifié la carte en conséquence.
En 2015, nous avons organisé 24 réunions cantonales et 5
réunions d’arrondissement. Ces réunions ont regroupé près de
1 000 participants : adhérents FDSEA, présidents d’association
foncière, élus locaux et propriétaires.
Maintenant que le Schéma Régional de Cohérence Ecologique
est publié, ce sont les collectivités locales qui devront l’appliquer,
en mettant en œuvre la Trame verte et bleue sur leur territoire. Cela
passe par la révision de leur document d’urbanisme, qui devra
localiser cette nouvelle trame et préciser les éventuelles actions
qui y seront menées. Il est indispensable que ce travail soit réalisé
en concertation avec l’ensemble des acteurs du territoire, dont les
agriculteurs et les propriétaires ruraux.
Pour faciliter le lien entre agriculteurs et élus locaux, des référents
agricoles FDSEA seront identifiés pour chacune des communautés
de communes marnaises.
Le cours d’eau a ENFIN sa définitionSuite aux demandes de la FNSEA et son réseau, le ministère
de l’Ecologie a précisé la définition d’un cours d’eau : un débit
suffisant une majeure partie de l’année, l’alimentation par une
source et l’instance d’un lit naturel.
Si l’un des trois critères n’est pas satisfait, il s’agit d’un fossé.
La FDSEA 51 a engagé le travail sur le terrain avec son réseau
d’élus locaux afin de recartographier les cours d’eau marnais. Une
nouvelle carte des cours d’eau (BCAE et police de l’eau), couvrant
environ les 2/3 du département (Champagne crayeuse et Vallée
de Marne essentiellement) devrait être publiée à l’automne 2016.
La FDSEA a demandé à ce qu’une consultation publique de cette
carte soit prévue avant toute validation par l’administration.
Bientôt une charte d’entretien des cours d’eauConjointement à la recartographie des cours d’eau, la FNSEA
avait demandé à ce qu’une charte d’entretien des cours d’eau
soit rédigée dans chaque département, afin de clarifier les
pratiques autorisées et réglementées. Pour analyser le projet de
charte proposé par la DDT, un groupe de travail d’une dizaine
de représentants agricoles (élus FDSEA, présidents d’AF et
représentants des propriétaires) a été constitué. Des propositions
ont été faites à l’administration, et aujourd’hui la charte a été
validée. Elle sera prochainement diffusée auprès des agriculteurs,
propriétaires, associations foncières et collectivités.
Parcelles en pente :l’interdiction de fertilisation n’est plus un sujet !
Telle a été la déclaration de M. le Préfet lors d’une rencontre avec
la FDSEA le 11 septembre 2015. « C’est officiel et confirmé par
la Conseillère Agricole de Manuel Valls, l’interdiction de fertiliser les
parcelles en pente (obligation franco-française) est officiellement
abrogée ». La seule contrepartie à respecter serait, en contrebas
de ces parcelles, la mise en place d’une bande végétalisée
continue non fertilisée d’au moins 5 m de large ou un talus d’au
moins 50 cm de hauteur en bordure des cours d’eau. Après 3 ans
d’actions et de lobbying (et notamment la rencontre avec le DG
Environnement de Bruxelles le 7 novembre 2014), l’acharnement
de la FDSEA 51 (avec le concours de tout le réseau FNSEA
évidemment) a enfin payé.
Le coût global évité pour les agriculteurs de la Marne est de
442 600 € de manière récurrente. Pour les parcelles agricoles à
plus de 20 % de pentes, le coût de cette mesure était de 252 €/ha
pour 782 ha référencés dans le département.
Stockage de fumier au champ : c’est pérennisé !Les élevages de bovins, porcins et volailles étaient, une fois de
plus, mis à mal dans le 5ème programme d’action de la Directive
Nitrates. La FNSEA et son réseau ont obtenu la pérennité du
stockage des fumiers aux champs, sous quelques conditions : le
fumier doit rester moins de 9 mois, l’enregistrement des pratiques
de stockage doit être inscrit dans le cahier d’enregistrement et
enfin, le stockage de fumier doit se faire sur couvert végétal si
c‘est un fumier d’herbivores.
Pour information, 5 millions d’euros d’investissement en fumière
ont été évités aux éleveurs de volaille de Champagne-Ardenne,
soit environ 40 000 € par éleveur.
Plan Ecophyto II :une pétition à effet direct… Ce nouveau plan Ecophyto réaffirme l’objectif de diminution du
recours aux produits phytosanitaires de 50% selon une trajectoire
en deux temps : une réduction de 25% d’ici à 2020 et une de
25% supplémentaires à horizon 2025.
La FDSEA 51 a rendu un avis défavorable au plan Ecophyto II
lors de sa consultation publique, et a encouragé les agriculteurs à
signer la pétition nationale «Pour un plan Ecophyto II pragmatique»
lancée par la FNSEA et d’autres OPA. La forte mobilisation du
réseau FNSEA, en lien avec les autres OPA (17 000 signatures
à la pétition, 4 700 contributions à la consultation publique), a
permis des évolutions positives par rapport aux premières versions
du projet de plan : affichage d’objectifs de réduction des risques
et des impacts (et non du seul objectif de réduction des usages),
attention particulière aux cultures dites mineures et usages
orphelins, renforcement des moyens sur le développement de
solutions innovantes, reconnaissance de formations «labellisées»
pour le renouvellement du certiphyto...
La FNSEA est toujours fortement impliquée sur ce dossier afin
d’obtenir de nouvelles avancées et le respect des engagements
du Premier ministre du 3 septembre.
SECOIA, projet d’usine de destruction de munitions chimiques situé sur le camp militaire de Mailly-Le-CampPour rappel, la profession avait obtenu, en 2014, qu’un état zéro
environnemental soit réalisé avant la mise en service de l’usine.
Cet état zéro vient d’être terminé, et les analyses d’air, d’eau, de sol
et de végétaux ont été présentées en mars 2016.
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La FDSEA 51, la FDSEA 10 et la FNSEA ont sollicité un rendez-
vous auprès du ministère de la défense, afin de demander :
- Une avance de trésorie en cas de sinistre, dans l’attente de la
reconnaissance de la responsabilité de l’usine
- Une dotation pour le maintien du tissu agricole et rural, qui
contribuerait à la redynamisation du territoire
PAC 2015 et 2016 : une mise en œuvre « amateur » par le ministère En 2015, à l’approche des déclarations PMTVA et PAC, le réseau
FNSEA s’est agacé de l’inconnu vers lequel s’engouffraient les
exploitants. Aucune règle n’était validée par le ministère en février,
plongeant les paysans dans le flou.
Nos actions dans la Marne :
2015 : • A l’appel de la FNSEA : Des autocollants symbolisant « L’excuse »
(du jeu de Tarot) et le « Joker » ont été apposés par les agriculteurs
sur la façade de la DDT le 13 février.
• Alors que le ministère annonce l’impossibilité de transfert de
DPB entre fermier sortant et fermier sortant, la FDSEA provoque
une réunion de travail avec le cabinet d’avocats ACG Avocats et
associés en vue d’attaquer juridiquement l’Etat. Avec les arguments
de nos avocats, la FNSEA a agi directement auprès de Bruxelles.
• A 15 jours de la fin des déclarations, le ministère impose
l’obligation de faire des clauses de transferts de DPB pour tous
les échanges temporaires de terres. La FDSEA et ses partenaires
ont construit un argumentaire juridique précis mettant en cause
cette décision permettant à la FNSEA de faire pression auprès de
Stéphane Le Foll.
2016 : • A un mois de l’ouverture de TéléPAC 2016, les SNA (Surface
Non Agricoles) apparaissent sur les dossiers PAC 2015, et mettent
la pagaille dans les exploitations. Cette nouvelle problématique a
provoqué la colère du réseau FNSEA. C’est pourquoi, la FDSEA
de la Marne a coupé symboliquement un arbre en présence de
l’administration, pour dénoncer « l’agacement administratif des
fonctionnaires hors sol ».
• Suite au retard incessant du solde des aides PAC, la FNSEA
continue de faire pression sur le Ministère pour que les agriculteurs
obtiennent le solde qui leur est dû. La FDSEA mène une action
continue auprès de l’administration départementale.
Collectivement, nous avons obtenu :
• Possibilité de transfert de DPB entre fermier entrant et fermier
sortant : 400 exploitations en Marne.
• Echanges temporaires de parcelle : suppression de l’obligation
de réaliser des clauses de transferts (900 exploitations).
• Versement des aides : lors de la mise en place de la PAC en
2015, l’administration a pris du retard.
La FNSEA a obtenu, par le ministère de l’Agriculture, une avance
de trésorerie (ATR) afin de pallier au retard du versement des
aides Pac. Malheureusement, au mois d’avril 2016, la France n’a
toujours pas récupéré son retard. La pression FNSEA a permis aux
agriculteurs d’obtenir une 3ème avance de trésorerie concernant
les aides couplées (aides sur la production de protéines, MAEC, bio, …).
• Le ministère a révisé tous les dossiers et supprimé les SNA
inférieurs à 0,49 ares.
• La prise en compte de la campagne 2015, des modifications
des SNA au titre de la campagne 2016.
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Foncier : stopper la consommation déraisonnée
5ème année de production sur l’ancienne friche de la Croix Blandin
(Reims). Forte de cette action, la FDSEA a signé : en 2014, une
convention d’exploitation temporaire sur 14 ha avec la commune
de Connantre, en 2015 sur 5,50 ha avec la Communauté de
Commune du Sud Marnais sur Fère Champenoise mais aussi sur
20 ha sur la commune de Pomacle avec la CCI de Reims-Epernay.
Enfin en 2016, une nouvelle convention a été signée sur 2 ha avec
la commune de Fère-Champenoise. Ces actions ont permis le
versement de 17 286 € auprès de 2 associations caritatives dont
l’ACCIR. Elles sont, avant tout, le support de nos revendications et
de notre communication face à la consommation excessive du
foncier par les collectivités.
Aménagement du territoireDéfense des intérêts des exploitants et des propriétaires lors de
révision de documents d’urbanisme (PLU, SCoT…). Les SCoT de
Reims et Châlons seront publiés fin 2016. La FDSEA s’adaptera
à la nouvelle organisation territoriale, notamment aux 14 nouvelles
communautés de communes.
Captages d’eauLa FDSEA se bat pour maintenir l’activité agricole productive
dans les périmètres de protection des captages d’eau potable
prioritaires. Elle veille à ce que des agriculteurs soient représentés
lors des comités de pilotage.
Irrigation : l’accès à l’eau se défend tous les jours
L’association des irrigants « Agreau51», gérée conjointement par
la Chambre d’agriculture de la Marne et la FDSEA51, a obtenu
depuis 18 mois :
• Des quotas d’eau supplémentaires sur les productions légumières
en 2015 ;
• Le report de 2015 à 2016 auprès de l’Agence de l’Eau Seine
Normandie de la mise en conformité des compteurs (contrôlés ou
changés) ;
• En 2016, l’intervention en AG de MTAIR, société d’expertise
capable d’orienter les irrigants adhérents FDSEA51 vers le meilleur
fournisseur d’électricité.
Des producteurs irrigants ont également vu le montant de leur
facture d’électricité « s’envoler » suite au changement de compteur
électrique imposé par ERDF. 20 000 € supplémentaires pour
certains. La FDSEA et Agreau51 ont agit directement auprès d’EDF
et ERDF et ont réussi à faire réduire ces montants hors normes.
Gestion des lacs réservoirs : vers une meilleure gestion des crues Les 4 lacs réservoirs du bassin amont de la Seine (Der, Orient,
Temple et Amance, Pannecières) sont gérés selon les règles fixées
par un arrêté préfectoral, dit « règlement d’eau » (modalités de
remplissage et de vidange notamment). Une démarche de révision
des règlements d’eau est en cours.
La FDSEA participe aux comités de concertation des lacs réservoirs
et propose des adaptations qui permettraient de diminuer l’impact
des crues sur les terres agricoles en vallée de Marne, d’Aube et
de Seine.
Faune sauvage et dégâts aux cultures
• Réforme d’indemnisation : abaissement du pourcentage légal d’abattement à 2% au lieu de 5%.• Grâce à un lobbying des FDSEA de Champagne Ardenne auprès du Conseil régional, l’indemnisation concernant les dégâts de grues est renouvelée en 2016, à hauteur de 100 000€ pour la région Champagne-Ardenne. Un travail est en cours pour le périmètre de la région Grand Est.• Camps militaires : grâce à une pression syndicale, l’attribution de cervidés dans les camps militaires a doublé depuis 2012. En 3 ans, 24 km de clôture ont été posés autour du camp militaire de Mailly et 20 km sur le camp de Suippes (de Cernay en Dormois jusque Sommepy et la plaine de Souain).
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Emploi : un compte pénibilité bien pénibleLa FNSEA a multiplié les auditions et les rencontres avec les
pouvoirs publics pour insister sur l’inapplicabilité du compte
pénibilité, tel qu’il était envisagé dans les entreprises agricoles. Une
enquête a été menée dans la région des Pays de la Loire et a
mis en avant les difficultés d’application, permettant de pointer les
risques prégnants en agriculture, dont principalement le risque de
« posture pénible ».
Les assouplissements obtenus vont dans le bon sens :
• Suppression de la fiche individuelle.
• Redéfinition du facteur « gestes répétitifs » dans un sens un peu
plus précis.
• Validation des référentiels collectifs.
Cependant, ces aménagements restent insuffisants pour répondre
aux problématiques du secteur agricole.
De plus, la FNSEA continue son lobbying auprès de la MSA,
concernant la mise en place du futur TESA CDI.
La FNSEA continue de travailler sur la mise en place de la
Déclaration Sociale Nominative (DSN), nouvelle norme imposée
aux employeurs pour l’envoi des déclarations auprès de la MSA.
Syndicalement nous avons obtenu : • Signature et entrée en vigueur en janvier 2015 d’un accord
collectif avec les syndicats salariés mettant en place l’assurance
maintien de salaire en cas de maladie du salarié par AGRICA.
Cela signifie que désormais l’employeur n’a plus à maintenir de
salaire pendant la période de maladie de son salarié. AGRICA, par
l’intermédiaire de la MSA, se charge du maintien du salaire et du
paiement des cotisations sociales relatives à cette absence. Cette
avancée syndicale a simplifié la réalisation de la fiche de paie pour
l’employeur et a sécurisé le maintien de salaire.
• Modification en 2015 - 2016 de l’accord de complémentaire
santé pour les salariés agricoles du département afin de se mettre
en conformité avec les nouvelles dispositions légales imposant
une complémentaire santé à tous les salariés agricoles, dès le 1er
jour d’embauche.
Maraîcher, Horticulteur Fruitier :une année intense…La jeune commission régionale travaillant sur ces sujets a
notamment œuvré en 2015 sur les mesures de gestion de crise,
principalement liée à l’embargo russe. Les élus ont également axé
leurs actions sur l’orientation des aides à l’investissement : près de
571 000 € euros en 2015. En plus des partenariats traditionnels
(Planète Légumes, Institut Jean Godinot...), les producteurs
spécialisés (au nombre de 17 pour démarrer) ouvrent un nouveau
chantier pour 2016 : le financement (40% de subventions) par le
Conseil Régional d’emballages (caisses plastiques...) aux couleurs
de la région, l’objectif étant de développer la promotion des
produits commercialisés ainsi.
Fnams : les multiplicateurs de semences entre technique et économieAlors que le congrès national s’organise cette année en région
(à Troyes), les administrateurs de la Fnams Nord Est défendent
au jour le jour le prix de leurs productions (en négociation avec
les établissements semenciers) et leurs outils de production (en
lien avec la station d’expérimentation de Saint-Pouange dans
l’Aube). Citons aussi l’assemblée générale 2015 qui a permis aux
adhérents de la Fnams Nord Est de rencontrer les producteurs bio
de la Cocébi, coopérative basée à Nitry dans l’Yonne.
Ne pas négliger la fiscalité en agriculture…Les actions syndicales de septembre, mais aussi le travail
parlementaire et les échanges avec les ministères, nous ont permis
d’obtenir, dans la loi de finances 2016 et rectificative 2015, des
mesures fiscales en faveur de l’agriculture :
• Amélioration de la déduction pour Aléa : augmentation de
l’épargne bloquée, assouplissement des conditions d’utilisation et
de la définition de l’aléa économique.
• Transparence fiscale des GAEC, dans la limite de quatre associés
pour le calcul des crédits d’impôt.
• Amortissement exceptionnel pour les bâtiments affectés aux
activités d’élevage (matériel et installations destinés au stockage
des effluents d’élevage).
• Extension du dispositif du suramortissement aux adhérents de
CUMA.
En décembre 2015, la FNSEA a rattrapé, de justesse, deux
avantages fiscaux pour les exploitants :
• L’adhésion à un centre ou une association de gestion agréée, à
savoir la réduction d’impôt sur le revenu accordée au titre des frais
de comptabilité et d’adhésion.
• Le principe de déduction intégrale du salaire du conjoint des
bénéfices imposables.
Une double imposition des DPB évitée L’intervention de la FNSEA, dans le débat sur le régime fiscal des
DPB, a été déterminante. Elle a permis d’éviter la double imposition
des DPB au titre d’un même exercice et d’obtenir de la part de
l’Administration fiscale des aménagements pour le dépôt des
déclarations professionnelles 2015.
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Loi biodiversité La FNSEA, ainsi que JA, l’APCA et Coop de France ont porté
plusieurs propositions d’amendements auprès des députés. Parmi
ces propositions, la profession a obtenu :
• La suppression du droit de préemption pour l’Agence des
Espaces Verts d’Ile de France : cette disposition visait à octroyer à
l’Agence des Espaces Verts d’Ile de France un droit de préemption
sur les terres agricoles.
• La suppression de l’action de groupe environnementale pour
les ONG : cela visait à donner la possibilité aux ONG de faire des
recours collectifs pour l’environnement, au nom de plusieurs
personnes.
• Le maintien de la suppression de la publication des données des
registres phytosanitaires des agriculteurs.
• La suppression de l’interdiction de broyage des jachères pendant
90 jours : cette disposition visait à interdire le broyage des jachères,
des bordures de champs et des cours d’eau pendant une période
de 90 jours consécutifs partout en France.
• Le maintien de la suppression de l’interdiction de l’abattage
des arbres : cela visait à interdire l’abattage des arbres et des
alignements d’arbres, sauf dérogation ou autorisation.
Schéma Directeur Régional des Exploitations Agricoles : HALTE AU SUR-CONTROLE• Le contrôle des structures, de par ses implications pratiques, est
un axe d’action omniprésent sur nos exploitations agricoles. Il croise
le statut du fermage, l’accès aux aides, la Safer, etc.
La Loi d’Avenir du 13 octobre 2014 a rénové ses outils par un
renforcement de l’encadrement des opérations d’agrandissement
à l’échelle territoriale de la région.
Le décrêt d’application ayant été publié tardivement, le 22
juin 2015, les délais de construction du Schéma Régional,
extrêmements courts, fragilisent sa solidité.
En effet, la profession a été consultée à partir du 29 juin, soit juste
avant les moissons et vendanges, sachant que l’administration avait
fixé une date butoir de fin des consultations au 15 septembre
dernier.
• La FDSEA a exprimé son souhait que :
- Les seuils d’agrandissement ne soient pas exagérément abaissés ;
- Les CDOA gardent un champs de compétence minimum ;
- Le choix du fermier par le propriétaire soit respecté ;
- Les seuils soient déterminés par territoires transdépartementaux ;
- Soit prise en compte la main d’œuvre ;
- Les productions hors sol ne soient pas pénalisées.
• La profession agricole a obtenu l’établissement de 7 territoires
agricoles et 1 territoire correspondant à l’AOC Champagne. Le
résultat permet de maintenir un seuil d’agrandissement acceptable.
En effet, initialement, l’administration proposait un seuil régional de
68 hectares contre 160 ha en moyenne dans les actuels schémas
départementaux.
Dans le futur SDREA, le seuil de contrôle variera de 123 ha (nord
Ardennes) à 213 ha (plateau Langrois). De plus, la main d’œuvre
présente dans les exploitations sera prise en compte, et notamment
les CDI dans les groupements d’employeurs.
Enfin, un coefficient d’équivalence (de 0,8 pour 1 ha de STH)
permettra de rehausser le seuil de contrôle (123 ha) pour tenir
compte des spécificités herbagères du nord Ardennes. De même,
l’équivalence terres-vignes (60 pour 1) semble plus réaliste et
équitable.
• Néanmoins, la FDSEA 51 regrette que les pouvoirs de contrôle
de l’Etat soient renforcés par cette loi et désapprouve, en
conséquence, la réduction du périmètre d’intervention de la CDOA.
Cette dernière est vidée de sa substance.
La FDSEA 51 s’inquiète des lourdeurs administratives à venir
(publicité élargie des demandes, grilles d’évaluation, justificatifs
demandés, etc) et doute que les moyens nécessaires pour assurer
une bonne gestion du schéma soient mis en œuvre.
La FDSEA 51 déplore que son attachement au choix du fermier
par le propriétaire ne soit pas respecté.
Enfin, La FDSEA 51 s’interroge fortement sur la pérennité de ce
Schéma Directeur Régional Champagne Ardenne alors même que
cette région est disparue depuis 1er janvier 2016.
L’exception française dans toute sa splendeur technocratique !
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• 230 000 tonnes collectées• 30 000 ha• 14 sites• 520 producteurs• 50 salariés• 70 M€ de CA
Nitrates autrement : le projet voit le jour C’est un projet initié depuis 2014 par la FNSEA dans le but de
concilier performance économique et performance environnementale
sur la question des nitrates, en sortant de l’impasse que représente la
Directive Nitrates « à la française » et en redonnant une vraie capacité
d’innovation aux agriculteurs, aux filières et aux territoires.
La FDSEA de la Marne s’est portée volontaire pour tester cette
démarche sur un territoire pilote, tout comme le Maine et Loire, les
Landes et l’Ile et Vilaine.
• St Memmie, territoire pilote
C’est le bassin de captage (BAC) de Saint-Memmie qui a été retenu
pour l’expérimentation. Il représente 2 700 ha sur les communes
de Saint-Memmie, Châlons, l’Epine, Courtisols et concerne 62
agriculteurs. Des conditions favorables pour se lancer : BAC Grenelle
ayant déjà fait l’objet d’une étude, animée par la Chambre d’Agriculture
depuis plusieurs années, avec des élus agricoles engagés, une
bonne dynamique agricole locale et des assolements très diversifiés
(céréales, colza, betterave, luzerne, pomme de terre, graminées).
PAC 2020 : MOMAGRI propose une politique plus flexible et équitableA budget constant, une nouvelle PAC plus flexible et légitime pour
tous les acteurs, est possible. C’est le projet mené par le Think-
Tank International Momagri. En effet, selon leur projet, la PAC serait
toujours articulée sur deux piliers, mais dont la part prépondérante du
budget du premier pilier, consacrée aux droits à paiement de base
et au verdissement, serait redéployée vers des outils de gestion des
marchés agricoles et des revenus des producteurs, selon une logique
contracyclique (des aides variables venant compenser la baisse des
cours : grandes cultures et lait, pour commencer).
La FDSEA 51 a collaboré en 2015 à ce projet pour vérifier, à partir
de données économiques des exploitations agricoles marnaises,
l’application concrète d’un point de vue microéconomique (à l’échelle
de l’exploitation agricole).
Prospective Grand Est : la FRSEA « planche » pour les 15 ans à venir Un nouveau dossier pour la FRSEA Grand Est, dessiner les contours
de son agriculture à l’horizon 2030. Ce travail prospectif doit permettre
aux 10 FDSEA de la grande région d’identifier les enjeux agricoles pour
demain et de décliner très concrètement les actions à mettre en place
pour la réussite de ses exploitants. Une dizaine de réunions sur l’année
2016, animées par le CRFPS et organisées par la FRSEA Grand Est
et la FDSEA51, devraient permettre d’arriver à cet ambitieux objectif.
Les Clubs de Dynamique Projets…Mis en place il y a 5 ans, 140 agriculteurs sont d’ores et déjà engagés
à partager leurs expériences, accompagnés d’experts pour préparer
leurs projets. Réfléchir à un modèle de production différent de ce qui
se fait et adapter à sa propre stratégie d’entreprise, tel est le principe
des clubs réservés aux adhérents FDSEA.
Aujourd’hui « Dynamique Projets » compte 7 clubs :
• Le club Méthanisation :
- Déplacement à Matignon : action syndicale pour obtenir des
avancées sur la méthanisation.
- Visite en Allemagne d’unités de production de GNV et d’hydrogène.
• Le club Agriculture Durable :
- Formation avec Frédéric Thomas, agriculteur et consultant,
sur le thème « Aller plus loin dans ma démarche d’agriculture de
conservation ».
- Mise en place d’un parcours « Et si je me convertissais ? » autour
du machinisme, des aspects techniques, économiques et humains.
- Participation au « Rallye des couverts » (couverts, colza associé et
semis direct sous couvert vivant).
- Visite de l’exploitation de David Collot, utilisateur de purin d’ortie.
• Le club Lait :
- Visite de la Ferme expérimentale de Grignon.
- Visite de la Ferme des 1 000 vaches.
• Le Club du Lac du Der :
- Mise en relation avec les producteurs locaux pour l’approvisionnement
du restaurant du Casino.
- Réflexion sur des animations à thème, marché de producteurs,
« menu produits locaux »…
• Le club Photovoltaïque :
- Apport d’informations en continu et mise en relation avec des
installateurs et conseillers d’entreprise pour la faisabilité économique.
Accompagner et développer
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• Le club Vallées :
- Réflexions sur les cultures pouvant être valorisées en terres inondables,
en vallées de Marne, Seine et Aube et rencontres avec des experts.
• Le club Abeilles :
- Rendez-vous technique sur la diversification en apiculture, avec
témoignages d’experts et échanges d’expérience.
- Mise en place d’une formation en 2016 pour apprendre les bases
de l’apiculture, en partenariat avec le rucher école de Moiremont.
Sécheresse : l’alimentation animale mise à mal
La sécheresse de l’été 2015 a eu des effets dévastateurs sur les
productions à destination de l’alimentation animale et notamment
le maïs et les prairies. Bien que l’automne pluvieux ait rattrapé en
partie la situation, les pertes économiques ont été considérables.
• De la pulpe de betterave pour les éleveurs
Au vu des prévisions de rendement catastrophiques des maïs
ensilages, la FDSEA a entamé une négociation avec les sucreries
locales (Tereos et Cristal Union) afin d’obtenir de la pulpe surpressée
pour les éleveurs non planteurs principalement. Nous avons
également négocié le tarif du transport en passant par la société
Agriliance. En résumé, 2565 tonnes de pulpes ont été livrées à 15
éleveurs dans le besoin.
• La Marne reconnue zone de calamité agricole en 2015
La FDSEA et la Chambre d’Agriculture ont donc sollicité, en
septembre 2015, le déclenchement de la procédure « calamité
agricole » pour la Marne. La reconnaissance de calamité agricole,
pour les pertes sur les prairies sur l’ensemble du département, a été
rendue par le comité national de gestion des risques en agriculture
(CNGRA) le 9 décembre 2015. Les déficits de production sur
l’herbe et le maïs ont été chiffrés à plus de 30 % comparés à une
année de référence.
- 940 500 euros pour la Marne
L’enveloppe attribuée au fonds calamité agricole est conséquente
pour la Marne, 940 500 euros, presque quatre fois l’enveloppe du
Fonds d’Allégement des Charges, attribuée dans le cadre du plan
de soutien à l’élevage. Cette « victoire » est toutefois mesurée pour
le syndicat agricole. Une fois de plus, les conditions d’éligibilité sont
trop restrictives et surtout figées. Si le syndicat a réussi à modifier
quelques critères (comme le taux de chargement de référence)
pour élargir le seuil d’éligibilité, seuls les éleveurs très herbagers et
spécialisés pourront prétendre à cette aide.
- Accompagnement des éleveurs
Pour soutenir les éleveurs dans leurs déclarations « calamités
agricole », 3 journées d’accompagnements en présence de
l’animatrice élevage ont été mises en place par le syndicat : 40
adhérents ont pu obtenir un accompagnement gratuit lors de leur
télédéclaration.
• Demande de valorisation des jachères pour
l’alimentation animale
Suite aux mauvaises récoltes de maïs et fourrage pour l’année
2015, les éleveurs ont des difficultés à subvenir aux besoins de
leurs bêtes. La FDSEA de la Marne a donc fait la demande auprès
de la DDT, en 2016, de valorisation des jachères à destination de
l’alimentation animale.
Favoriser l’emploi
La prise en compte de l’emploi comme donnée indispensable du
développement de l’agriculture ne fait que renforcer la nécessité
de se positionner comme l’unique organisation représentative des
employeurs de la production agricole, tant au niveau national que
local. Pour la Marne :
• Obtention d’une dérogation à la durée maximale du
travail des salariés agricoles du 1er juillet au 31 août 2015 auprès
de la DIRECCTE. Ce n’est pas le cas dans tous les départements.
• La formation « ouvrier agricole »
A l’initiative de la FDSEA, et en partenariat avec Pôle Emploi et le
CRFPS, deux sessions de formations ont été organisées à Vitry-le-
François et Sézanne. Résultat : 12 stagiaires chacune, 237 heures
de formation en centre et 3 semaines de stage.
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• Accompagnement dans les dossiers d’aides à
l’embauche avec Pôle Emploi et le FAFSEA notamment dans le
cadre des AEF Emploi (Accompagnement de l’effort de formation).
Cette initiative accorde une aide financière aux employeurs de
moins de 10 salariés afin de les inciter à embaucher et à former de
nouveaux salariés.
• Formation des exploitants du département sur le
logiciel SYSTERA permettant la réalisation du document unique
d’évaluation des risques. L’objectif est de former les exploitants à ce
nouvel outil développé par la FNSEA.
Méthanisation : revalorisation du tarif d’achat pour les installations existantes Un arrêté ministériel publié le 30 octobre 2015 revalorise à la
hausse le tarif de rachat de l’électricité produite à partir d’installation
de biogaz. Est fixé un tarif de base en fonction de la puissance des
installations ainsi qu’une prime si la part d’effluent d’élevage est au
minimum de 60 %. Pour les petites installations (puissance <80
kw), le tarif maximum passe de 20 centimes d’€ le kilowatt-heure
produit (c€/kWh) à 22 c€/kWh. Pour les grandes installations
(puissance > 300 kw), le tarif maximum passe de 16 centimes à
20,5 c€/kWh.
Photovoltaïque : revalorisation de 10 % du tarif pour les unités de moins de 100 kW Fin juin, le ministère de l’Ecologie publiait un arrêté confirmant, au
deuxième trimestre 2015, une valorisation de 5% du tarif d’achat
T4 qui concerne les installations photovoltaïques en intégration
simplifiée sur des bâtiments tertiaires, industriels et agricoles de
moins de 100 kilowatts (kW).
Une nouvelle valorisation de ce tarif d’achat a eu lieu en novembre
avec une nouvelle progression du tarif T4 de 5 %. Cette mesure
s’inscrit dans le cadre du plan de soutien aux éleveurs décidé après
les manifestations de l’été 2015. Elle concerne les installations T4
anciennes et nouvelles.
PAC : se sécuriser lors de la déclarationFort de son expérience et participant aux négociations sur la mise
en œuvre de la PAC, la FDSEA accompagne au quotidien ses
adhérents en leur transmettant une information analysée et adaptée :
ce n’est pas QUE du réglementaire !
• Vous informer en amont, parfois avant les « textes »
officiels. En 2016, c’était :
- 11 réunions d’informations
- 3 Actum@rne spécifiques et techniques
- Le bureau de l’entrepreneur, en permanence agrémenté de fiches
techniques et de vidéo pratiques explicatives
- Permanence téléphonique : près de 800 appels spécifiques
traités par les animateurs pendant la période PAC.
• Accompagner : En 2015, 3 sessions collectives
d’accompagnement à la déclaration PAC ont été réalisées.
Opération solidarité pour les apiculteursPour pallier le manque de nourriture des abeilles durant l’hiver
2014-2015, la FNSEA, sa section apicole et la CGB, ont proposé
aux apiculteurs du sucre à prix réduit. Pour le département de la
Marne, ce sont 4 tonnes de sucre qui ont été mises à disposition
de 37 apiculteurs marnais. Durant l’hiver 2015-2016, l’opération
est renouvelée : plus de 5 tonnes de sucre ont été apportées à 28
apiculteurs.
4ème édition du « Forum des opportunités »
Organisée à Reims, l’édition 2015 a réuni 21 entreprises à la
recherche de producteurs. De très bons contacts ont eu lieu et
certains agriculteurs sont repartis des idées plein la tête.
Faune sauvage • Accompagnement par un élu ou un animateur du
département syndical des exploitants lors d’expertise terrain ou afin
de constituer un dossier de réclamation auprès de la commission
départementale, voire nationale, d’indemnisation.
• Lutte contre les corvidés : mise à disposition de kits de
régulation (partenariat avec la Chambre d’agriculture et la Fédération
des Chasseurs 51).
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Remboursement TICLe dispositif du remboursement partiel est pérennisé : son
application ne sera donc plus subordonnée à sa reconduction
éventuelle, chaque année, en loi de finances, comme c’est le
cas depuis 2004. La FNSEA a également obtenu l’allégement
administratif de la procédure, notamment sur l’intitulé du RIB.
Revenu des zones périphériques
Sur demande du Conseil d’Administration, la commission
Economie et Développement de la FDSEA a débuté un travail
prospectif exclusivement sur les zones périphériques, afin
d’apporter des pistes de solutions à la pérennité des exploitations.
Dans cet élan, la FDSEA a mis en place des formations à destination
des agriculteurs adhérents du Tardenois sur l’amélioration de la
performance et la robustesse des exploitations agricoles.
Ferme 112Dès mai 2010, à l’annonce de la fermeture de la base 112 (prévue
pour juin 2011), la FDSEA a réuni l’ensemble des élus locaux de
la couronne de Reims pour maintenir l’exploitation du site de 220
ha par les agriculteurs. Pour certains, cela peut représenter jusqu’à
50 % de leur exploitation.
Suite aux échos des différents projets possibles de reconversion de
la base, nous avons, très vite, initié les premières réflexions autour
du projet « Ferme expérimentale », qui permettra de répondre aux
futurs enjeux de l’agriculture régionale tout en incluant les exploitants
historiques.
Ce projet est désormais porté par une association « Agroressources
et Bioéconomie de demain » dont les créateurs sont la Chambre
d’Agriculture 51 et la Chambre d’Agriculture de la région
Champagne-Ardenne.
L’ensemble des organisations agricoles de la région participent
désormais à ce projet en tant que membre fondateur et bienfaiteur.
Elle est présidée par Maximin Charpentier, président de la Chambre
d’Agriculture de la Marne.
Désormais appelée « cluster », cette dynamique de territoire
rassemble l’ensemble des acteurs agricoles et non agricoles, les
collectivités territoriales et les instituts techniques.
D’une approche verticale, le cluster impulse une démarche
transversale unique.
A l’échelle nationale, voire internationale, ce projet permettra
d’accompagner une véritable démarche agricole sur l’ensemble de
notre grande région.
Pari du Végétal
Initié par la FDSEA 51 et l’UCIA, le Pari du Végétal, soutenu par le
CRSD de Châlons en Champagne, est une marque « ombrelle »
visant à valoriser notre territoire agricole. Les organisations
agricoles, membres fondateurs, portent ce projet afin d’enclencher
collectivement un véritable marketing territorial.
Ce projet est ouvert à tous les acteurs agricoles et non agricoles qui
souhaitent rendre ce territoire attractif. L’association Pari du Végétal
est présidée par Hervé Lapie. Il est accompagné par une chargée
de projet en la personne de Béatrice Collet, ayant par ailleurs
été Directrice Générale durant 10 ans du Salon International de
l’Agriculture de Paris.
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Surcroît d’activité ponctuelle ou saisonnière ou encore en cas d’absence d’un salarié, le Groupement d’Employeurs (GE) intervient auprès de ses adhérents agriculteurs et
viticulteurs. Il en va de même avec le Service de Remplacement (SR) qui leur met à disposition un salarié en cas de congés, maternité, maladie ou pour assumer les mandats syndicaux et professionnels...Dans tous les cas, l’adhérent s’affranchit du recrutement et des
-tion… C’est assuré par le SR ou le GE selon les obligations et les
Développement des compétencesPlus de formations ont été allouées à des salariés en 2015 pour
-tions : Certiphyto et conduite d’enjambeur (77 heures ; 4 employés).
VITeff et Foire pour se promouvoirPour faire connaître plus largement les structures, Marinette Doré a participé à deux événements phares en région : la Foire de Châlons, lors d’une journée emploi, et le VITeff avec un stand en propre sur les quatre jours. Cela a permis d’engager des contacts avec plus de trente salariés et une douzaine d’utilisa-teurs potentiels, sans oublier d’entretenir le réseau (enseigne-ment, Missions locales, Pôle Emploi, FDSEA, Chambre d’agri-culture, maison de l’emploi d’Epernay…). Dans un même souci d’échanges, le groupement d’employeurs agricoles et viticoles a rejoint les autres GE de la région pour une étude sur leur fonc-tionnement et permettre le partage de bonnes pratiques.
Contact :
Marinette DORE, Responsable
Maison des Agriculteurs - 2 Rue Léon Patoux - REIMS
Tél. 03 26 04 74 19
www.servicederemplacement.fr
SERVICE DE REMPLACEMENT (2015)
148 adhérents
dont 103 utilisateurs
(44 % de viticulteurs)
113 salariés
11,18 ETP
17 880 h
2 554 jours
GROUPEMENT D’EMPLOYEURS (2015)
71 adhérents dont
46 utilisateurs
(68 % de céréaliers)47 salariés
5,63 ETP
9 006 h
1 287jours
SERVICE DE REMPLACEMENT • GROUPEMENT D’EMPLOYEURS AGRICOLES VITICOLES :
VOS PARTENAIRES EMPLOI DANS LA MARNE
Marne
Propriétaires / fermiers : un objectif commun• Signature d’un nouvel arrêté fermage revalorisant les bases
locatives et une meilleure prise en compte des baux de longue
durée, au-delà de 24 ans.
• La section des fermiers et des propriétaires de la Marne, dans
le respect qui est du à chacun, s’attache à proposer des idées
d’évolution du statut du fermage. Il est, en effet, nécessaire de
« dépoussiérer » cet outil, en apportant des solutions ambitieuses
corrélées à l’agriculture de demain.
Groupement Foncier Agricole Mutuel : 40 ans et on ne peut plus moderne…A l’initiative de la FDSEA 51, les agriculteurs marnais ont su
développer le mutualisme même pour les questions foncières
en créant, il y a 40 ans, les Groupements Fonciers Agricoles
Mutuels (GFAM). Ces sociétés civiles sont destinées à favoriser,
par l’intermédiaire d’un achat collectif de foncier, l’installation des
jeunes et à conforter des exploitants confrontés à une vente.
Ce système de portage du foncier reste complètement d’actualité
puisqu’il permet, encore aujourd’hui, de favoriser l’installation
des jeunes et d’aider des exploitations à se développer. Tout en
préservant la responsabilité personnelle, il repose sur des valeurs
éthiques qui séduisent de plus en plus nos concitoyens : le
mutualisme et la solidarité.
L’année 2015 aura été marquée par un net regain d’activités. En
effet, sept groupements ont réalisé une augmentation de capital
au profit de nouveaux fermiers.
Par ailleurs, les demandes de cessions de parts se sont révélées
beaucoup moins nombreuses au cours de l’exercice passé. La
conjugaison de ces deux facteurs constitue un signal positif pour
l’avenir.
En effet, au moment où le marché foncier départemental est
déstabilisé par le comportement de quelques-uns, la situation
de nombreux fermiers, confrontés à des ventes, va se trouver
fragilisée, voire compromise.
Seule une politique volontariste, relayée localement par des GFA
Mutuels actifs, permettra d’atténuer l’ampleur du phénomène.
Les GFAM aujourd’hui :
• Ce sont 2600 ha – 2600 porteurs de parts pour 260 fermiers,
• 28 GFAM,
• 2 GFA réserve foncière,
• Une acquisition moyenne de 100 ha/an sur les 5 dernières
années. De nombreux départements engagent une réflexion sur la
mise en place de GFAM.
Plus de 100 rencontres de travail et de lobbying. Quelques exemples : • Rencontre avec les élus politiques nationaux :
- Manuel VALLS, Premier Ministre, lors de l’inauguration de la foire
de Châlons-en-Champagne.
- François BAROIN, Sénateur de l’Aube et président de
l’Association des maires de France.
- Pascale BOISTARD, Secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes.
- Philippe RICHERT, alors candidat à l’élection du Conseil régional.
• Rencontre avec les représentants administratifs de
l’Etat :
- Contacts réguliers avec Monsieur le Préfet, la DRAAF, la DDT, la
DIRECCTE…
Exemple : Rencontre entre Mickaël Jacquemin (responsable de la
commission Main d’œuvre) et le directeur régional de la DIRECCTE
(inspection du travail), de manière à obtenir plus de pédagogie sur
les contrôles.
- Lien de travail avec les sous-préfets :
- Vitry le François : Christophe PIZZI
- Reims : Valérie HATSCH
• Parlementaires marnais : Au-delà des rencontres de travail
spécifiques en fonction des amendements que le réseau FNSEA
souhaite « pousser », la FDSEA réunit 2 fois par an l’ensemble des
élus marnais du Parlement :
- Le 6 août 2015 à Verrière (canton de Sainte Ménéhould) sur
une exploitation : dans le cadre des actions menées tout l’été, la
FDSEA a convié les parlementaires au « Barbecue de la détresse » afin
de les impliquer face à la crise de l’élevage.
- Le 4 septembre 2015 sur la foire de Châlons, au lendemain
de la manifestation de Paris, Hervé Lapie a sommé les parlementaires
d’agir avec des actes forts en faveur des agriculteurs : « Vous avez été
élus pour agir, alors bougez-vous ! »
- Le 20 février 2016 à Orbais l’Abbaye : Suite aux actions
menées envers les GMS, la FDSEA et JA 51 ont souhaité réunir
le Préfet, les parlementaires et un représentant par enseigne des
magasins de la Grande Distribution présente dans la Marne. La
rencontre a eu lieu à Orbais l’Abbaye (Canton de Montmort), chez
Firmin et Julien Casters, agriculteurs-éleveurs porcins.
- Le 22 avril à Reims : La FDSEA de la Marne a rencontré les
sénateurs et députés de la Marne. Le projet de loi biodiversité était au
cœur des échanges, en présence de la filière apicole. Alors qu’il y a
une véritable dynamique à porter collectivement, la loi biodiversité est
considérée comme une loi « Fourre-Tout ». Lors de cette rencontre, les
professions agricole et apicole demandaient aux sénateurs de faire
confiance à leur « Bon-Sens »
La Restauration Hors Foyer, un « boulevard » ?La Restauration Hors Domicile est un boulevard pour augmenter la
demande en produits alimentaires français. En viande bovine, par
exemple, la RHD absorbe 61 % des importations contre seulement
8 % de la production française.
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Un lobbying percutant
La FDSEA s’attache donc à contrôler les approvisionnements des
cantines du département. Février sonnait l’heure de la rencontre
avec la caisse centrale des écoles de Reims (8 300 repas/jour à
destination des 104 écoles maternelles et primaires de la ville de
Reims et 64 points de livraisons) ! Bilan plutôt positif : 75 % de
la viande est française, à l’exception de l’agneau, et des produits
transformés où l’étiquetage de l’origine manque à l’appel ! Les
responsables de la caisse centrale des écoles de Reims sont
convaincus des bienfaits du « local » et de « l’origine France » !
La FDSEA ne perd pas le cap, et se dirige vers les cantines des
collèges et des lycées pour contrôler leurs approvisionnements.
Le Sommet du Végétal à ReimsLe Sommet du Végétal, congrès d’Orama réunissant les trois
associations spécialisées grandes cultures de la FNSEA (l’AGPB,
l’AGPM et la FOP), s’est tenu les 27 et 28 janvier 2016 à Reims. Le
ministre de l’agriculture avait fait le déplacement. Faisant référence
à la Camda (entreprise d’hygiène 5D), filiale du Groupe FDSEA,
Hervé Lapie a exposé au ministre sa volonté de développer un
nouveau service auprès des agriculteurs : « la désadministration » !
En attendant une réforme fiscale !Depuis plusieurs années, nous constatons que l’activité agricole
est de plus en plus volatile. Les aléas climatiques, les crises
économiques et politiques (ex : l’embargo russe), la fin des prix
garantis et la suppression des quotas perturbent considérablement
l’activité et la gestion des entreprises.
En relation étroite avec le SGV, la commission fiscale et sociale
de la FDSEA a réalisé une plateforme de mesures concrètes à
destination des parlementaires marnais. Les points suivants sont
notamment mis en avant :
• Encourager la souscription au capital de GFAM ou investisseurs.
• Élargir le périmètre d’application de l’exonération d’ISF aux
biens ruraux loués par bail à long terme à un jeune agriculteur et à
un ancien salarié de l’exploitation.
• Permettre aux entreprises de moduler la déduction fiscale des
amortissements pour une meilleure adaptation à leur conjoncture.
• Simplifier le mécanisme de la moyenne triennale, notamment
lors du changement de cadre juridique d’exploitation.
• Améliorer le dispositif de la déduction pour aléas (DPA).
Aménagementfoncier / urbanismeLa FNSEA et son réseau ont obtenu que :
• Tous les 5 ans, le préfet charge la Commission Départementale
de Préservation des Espaces Naturels Agricoles et Forestiers
de procéder à un inventaire des friches du département qui
pourraient être reconverties en surfaces agricoles utiles. Lorsque
l’agriculture ne sera pas possible, la connaissance de ces friches
permettra l’implantation de projets d’urbanisation pour diminuer la
consommation du foncier agricole.
• « Les besoins de l’agriculture et la préservation du potentiel
agronomique » soient intégrés au diagnostic utilisé pour élaborer un
Schéma de Cohérence Territorial. La FDSEA participe activement
aux travaux des SCoT en cours de révision dans le département.
• Le rapport de présentation du PLU tienne compte du
développement agricole.
• Le Plan Local d’Urbanisme soit révisé pour construire sur une
zone à urbaniser qui n’a pas été artificialisée 9 ans après sa
création. Si juridiquement, le reclassement automatique en zone
agricole n’est pas possible, la révision des PLU pourra permettre
de reclasser ces zones à urbaniser en zones agricoles.
• La CDPENAF (Commission Départementale de Préservation des
Espaces Naturels, Agricoles et Forestier) donne son avis en cas
de réduction des « espaces » agricoles et non plus des « zones
agricoles » pour les projets de SCoT, PLU et cartes communales.
La FDSEA 51 représente les intérêts des agriculteurs et agricultrices dans plus de 100 organisations.Quelques exemples :• Symbiose, pour des paysages de biodiversité
• Agreau 51, association des producteurs irrigants
• ADASEA
• Comité Départemental de l’Installation
• Comité Départemental d’Orientation Agricole
• Commission Paritaire d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions
de Travail en Agriculture de la Marne (CPHSCT)
• FAFSEA (Fonds d’Assurance Formation des Salariés des
Exploitations et des Entreprises Agricoles)
• Conseil départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage
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Pour le grand publicet les scolaires• Conférences et communiqués de presse
Près de 25 communiqués et conférences de presse en 2015, et
déjà 11 depuis le 1er janvier 2016.
• 3 messages positifs au Capitole
Lors de l’assemblée générale FDSEA et de la 69ème foire de
Châlons, la FDSEA 51 a installé 3 bâches (4m x7m) dans les allées
passantes du Capitole, mettant en avant l’agriculture marnaise par
des messages forts et positifs : « l’agriculture de la Marne nourrit 10
millions de personnes », « l’agriculture, une chance pour la France »,
« l’agriculture, 2ème employeur de France ».
• Fermes Ouvertes : un vrai succès
Comme chaque année, cet évènement permet de faire découvrir
l’agriculture et ses métiers aux plus jeunes, de montrer le travail réel
des agriculteurs et des agricultrices ainsi que leurs efforts constants
pour préserver la nature et la biodiversité. Mais c’est également une
belle aventure humaine et pédagogique. En 2016, pour la 26ème
édition nationale, 5 exploitations marnaises ont ouvert leurs portes à
plus de 350 enfants âgés de 8 à 11 ans, du 23 au 27 mai.
• Campagne à la ville à Châlons
En 2016, la Campagne à la ville a fait son grand retour sur
Châlons-en-Champagne, les 9, 10, 11 juin. Le thème choisi était
« l’alimentation » établie sur 3 grandes idées :
• Manger local/Manger plaisir
• Qualité, traçabilité et sécurité alimentaire
• Lutte contre le gaspillage
Pour les étudiants et les demandeurs d’emploi• Trophée des lycées IDEA « L’Innovation de demain
s’écrit aujourd’hui ! »
Le 4 septembre 2015 lors de la foire de Châlons, la FDSEA 51,
en partenariat avec la coopérative Acolyance, a lancé le trophée des
lycées IDEA.
Réfléchir et anticiper pour demain, tel est le leitmotiv de ce concours.
S’adressant aux étudiants en BTS d’une quinzaine de lycées agricoles
marnais, mais aussi de l’Aisne, des Ardennes, de l’Aube, du Nord, de
l’Oise, ainsi que de la Seine et Marne, le trophée IDEA propose de
réfléchir à l’agriculture de demain. Les élèves se devront de garder à
l’esprit les 2 critères principaux de sélection, à savoir l’innovation et la
rentabilité économique des projets qu’ils proposent.
• Promotion des métiers de l’agriculture (avec 20 partenaires de l’emploi)
L’agriculture et la viticulture sont créatrices d’emploi. Il est essentiel
de le faire savoir. Chaque année, 800 emplois sont à pourvoir dans
le secteur de la production agricole en Champagne-Ardenne. Pour
découvrir les opportunités du secteur, les métiers et les formations
existants, les partenaires agricoles et viticoles ont organisé deux
journées avec un stand de 150 m² sur le parvis d’honneur : mardi
1er et mercredi 2 septembre de 10 h à 18 h. Ces journées étaient
notamment destinées aux jeunes et adultes en recherche d’emploi,
de métiers ou de formations. Sur le stand, 95 offres d’emplois étaient
à pourvoir.
Promouvoir l’agriculture, c’est également une action quotidienne de chacun auprès de ses réseaux personnels, professionnels.
Promouvoir l’agriculture
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Une présence accrue sur les réseaux sociaux, véritable amplificateur de l’information. Retrouvez-nous sur Facebook, Twitter et Youtube
Des services de qualité, réservés aux adhérents
Bureau de l’Entrepreneur15 % supplémentaires de fréquentation tous les ans• Informer
Un accès extranet personnalisé à l’exploitation et accessible 24h/24.
Informations pratiques main d’œuvre, aides à l’investissement,
réforme et déclaration Pac et outils pratiques (calculette fermage,
SIE, CIPAN, coût d’utilisation du matériel). Retrouvez-y également La
Marne Agricole, sous forme dématérialisée, dès le mercredi soir.
• Outils collaboratifs de gestion
Toujours plus innovants et importants pour les exploitants, vous avez la
possibilité d’accéder à des outils uniques d’aides à la décision : prévision
de résultat, prévision de trésorerie, coût de revient prévisionnel.
La dimension collaborative vous apporte de la sécurité puisque vous
pouvez, à tout moment, interpeller votre conseiller d’entreprise.
Les employeurs de main-d’œuvre ont aussi la possibilité d’utiliser
l’outil « mes salariés », permettant une gestion pratique de leurs
salariés (bulletin de paie ou tout autre document obligatoire) en lien
constant avec le Pôle main-d’œuvre de FDSEA Conseil.
La Carte Moisson,le PLUS à l’adhérent
Créée en 2005, elle est la carte d’adhésion FDSEA 51 et procure
un large panel de réductions et services auprès de 550 commerces
partenaires au bénéfice de plus de 8700 détenteurs marnais.
• 2015 : La Carte Moisson fête ses 10 ans
Pour souffler sa 10ème bougie, plus de 1 700 adhérents ont tenté
leur chance lors de la 69ème Foire de Châlons-en-Champagne pour
gagner une Toyota Yaris (financée intégralement par des partenaires).
- Professionnel : Plus de 15 opérations de commandes groupées
ont été proposées (détecteurs de fumée, effarouchement, armoires à
fusils, panneaux de signalisation…).
- Loisirs : Plus de 6 500 billets à tarifs réduits vendus par la FDSEA
atteignant jusqu’à -30 % par rapport aux prix publics (parcs attraction,
zoos, cinémas, salons, spectacles, événements…).
• 2016 : Toujours plus de services - Electricité : Fin des tarifs réglementés
Un partenaire fiable est mandaté par la FDSEA 51 pour accompagner
individuellement les adhérents dans la souscription de leurs nouveaux
contrats en offre de marché.
-11 sites souscripteurs : 1800 € de gain annuel par site
- 8 opérations professionnelles menées :
• Sécurité : EPI & Aménagement du Local Phyto
• Opération « Pièges à Taons »
• Opération Phare à LED : Investissez dans un éclairage
performant et économique
• Opération effarouchement
• Mesures des récoltes
• Eclairage LED
• Offres dédiées aux employeurs de main d’œuvre
• Lancement d’une nouvelle gamme « agriculture connectée »
En moyenne, un agriculteur marnais économise 350 €/an grâce à
l’utilisation de sa Carte Moisson.
La Carte Moisson, c’est 75 départements,
160 000 utilisateurs en France.
Jamais seul face à un contrôle, contactezla Plateforme sérénitéPour les adhérents, c’est s’assurer d’un accompagnement avant,
pendant et après tout type de contrôle Directive nitrates,
produits de santé des végétaux, irrigation, installation, main-d’œuvre,
productions animales…
Permanence téléphoniqueUne équipe d’animateurs et de juristes à votre écoute répond à vos
interrogations du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h30.
Actum@rne : newsletter d’information proactive et pratiqueRetrouvez l’actualité syndicale locale et nationale, des explications sur
des dossiers travaillés par le réseau FNSEA, des relais d’enquêtes, des
propositions de formation…
Dynamique Projets7 clubs pour gagner en valeur ajoutée sur sa ferme…
Mise en place il y a 5 ans, 140 agriculteurs sont d’ores et déjà engagés
à partager leurs expériences, accompagnés d’experts pour préparer
leurs projets. Réfléchir à un modèle de production différent de ce qui
se fait et adapté à sa propre stratégie d’entreprise, tel est le principe
des clubs réservés aux adhérents FDSEA et JA (détail des actions
dans la rubrique Accompagner / Développer du rapport d’activité).
Convention collective pour les employeursDepuis juillet 2014, ce document obligatoire pour les employeurs
de main-d’œuvre est dématérialisé et mis en ligne sur le bureau de
l’entrepreneur. Les employeurs adhérents bénéficient d’une convention
constamment à jour et accessible en permanence, notamment sur
smartphone.
Remboursement de la cotisation JALes adhérents FDSEA de moins de 35 ans bénéficient de la cotisation
Jeunes Agriculteurs à titre gratuit.
19
Livre des 70 ans : distribution par le réseau syndical
A l’occasion des 70 ans de la FDSEA en 2015, les élus du bureau
ont souhaité marquer l’histoire en éditant un livre. Ce dernier retrace
l’historique du syndicalisme agricole marnais et érige les perspectives
pour l’avenir des paysans. Pendant la foire, sur le stand de la FDSEA, 800
livres ont été distribués aux agriculteurs. Le réseau syndical des présidents
communaux s’est également organisé afin de procéder directement à la
distribution auprès des agriculteurs adhérents et non adhérents.
« Battre en retraite…. »Ce n’est pas le cas des anciens exploitants Cette année encore, les seniors de la FDSEA ont fait parler d’eux en :
• Obtenant une prime ponctuelle de 40€ pour toutes les petites
retraites.
• Rattrapant sur 2015, 2016, 2017 le montant des petites retraites
pour atteindre 75% du SMIC.
• Reconnaissant les femmes du monde rural pendant la guerre de
14/18 (monument érigé dans la Meuse).
• Réalisant le 24 mai dernier leur Assemblée générale sur le thème
« Santé et Territoire ».
Des agricultrices dynamiques…
La section FDSEA des agricultrices s’est montrée sur le territoire
marnais en :
• Coordonnant la mise en place des fermes ouvertes.
• Accueillant le conseil décentralisé de la Section Nationale des
Agricultrices les 22 et 23 juin.
• Accueillant les participants au jeu de la Carte Moisson à l’occasion
de la foire de Châlons.
• Visitant la sucrerie de Sillery.
• Réalisant un guide de bon voisinage.
Formation Eco-conduite
La FDSEA de la Marne a mis en place des formations auprès de ses
adhérents dans le but de diminuer la consommation de GNR lors de
l’utilisation des engins agricoles.
Réunions locales pour les adhérents : (quelques exemples)
• 16 assemblées générales cantonales.
• 3 assemblées d’éleveurs.
Syndicat de proximité
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• Réunion « perspectives laitières » réunissant tous les éleveurs.
• Huis clos adhérent le 25 septembre suite à 4 mois d’actions
syndicales.
• Café ferme « purin d’ortie » sur le canton de Sézanne.
• Réunion cantonale à Saint Remy en Bouzemont sur les revenus en
zones périphériques.
Les élus se forment...Intégré pleinement dans le projet syndical nommé « le retour aux
fondamentaux », un plan de formation des élus du réseau FDSEA a
été établi.
Cette année, les élus FDSEA ont participé à 2 formations sur l’un des
piliers du syndicalisme d’aujourd’hui : la communication et l’aptitude à
faire passer un message, de manière écrite ou devant un public.
La prochaine formation sera orientée sur l’utilisation des réseaux sociaux.
Rencontre entre administrateurs d’OPALes élus FDSEA de l’arrondissement de Vitry le François ont invité les
administrateurs des organisations agricoles du secteur afin de faire
connaissance et faciliter les liens.
Le contact humain du terrain…Sans oublier, toutes les rencontres individuelles entre agriculteurs et
élus de la FDSEA au quotidien afin d’échanger sur des problématiques
précises. Les élus et animateurs sont à disposition pour tout rendez-
vous.
Parce qu’ECOUTER, c’est différent d’ENTENDRE.
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La convivialité est un facteur de réussite de nombreuses actions collectives.
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