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1 BILAN DU PLAN DE FORMATION CONTINUE 2015/2016 Personnels du 1er degré – 2nd degré et ATSS [Conseil d’école du 25 novembre 2016] Service Formation Continue Coordination : Mathilda CHANG Ingénierie 1er degré : Anita YU Ingénierie 2nd degré et ATSS : Teddy LY Pôle numérique : Marane TOYANE

BILAN DU PLAN DE FORMATION CONTINUE 2015/2016 · circonscription, une mission particulière d’ordre ... l’école maternelle, facteur de réussite scolaire. ... Compte tenu du

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BILAN DU PLAN DE FORMATION CONTINUE 2015/2016

Personnels du 1er degré – 2nd degré et ATSS [Conseil d’école du 25 novembre 2016]

Service Formation Continue

Coordination : Mathilda CHANG Ingénierie 1er degré : Anita YU

Ingénierie 2nd degré et ATSS : Teddy LY Pôle numérique : Marane TOYANE

2

MÉTHODOLOGIE Les données sur la formation continue sont issues de l’application

Itereva, outil de gestion, développé localement, et d’un

ensemble de données recueillies manuellement.

Les données financières sont détenues par la DGEE ; il ne nous a

été communiqué que des chiffres globaux de la consommation

de l’enveloppe premier degré et celle du second degré. Nous

avons ainsi construit un tableau de suivi propre pour le détail des

engagements prenant en compte les déplacements, les

indemnités de stage et les rémunérations des formateurs.

La base de données des personnels est celle transmise par la

DGEE en novembre 2015 sous forme d’un tableur cahier des

postes.

Le PAF se décline en dispositifs composés d’un ou plusieurs

modules.

Les dispositifs et modules de formation se caractérisent par :

un intitulé,

un objectif de formation,

des contenus qui indiquent le champ de connaissances

ou de pratiques sur lequel porte le module,

la durée de la formation,

la méthode pédagogique envisagée,

un public cible qui correspond à la population visée.

Une session de formation est une composante d’un dispositif de

formation planifiée pour un groupe. Ainsi un dispositif ou module

de celui-ci peut être démultiplié en sessions pour des groupes de

stagiaires différents.

Les indicateurs utilisés :

candidat : personne faisant acte de candidature. Il peut

avoir émis plusieurs demandes, celles-ci sont

comptabilisées à chaque fois ;

stagiaire : stagiaire convoqué à une formation. Sa

présence effective à la formation sur la base de la feuille

d’émargement est pointée par la DGEE ; nous n’en

avons pas connaissance ;

journée-stagiaire : ensemble des heures de présence en

formation (une journée-stagiaire représente 6h de

présence) ;

taux d’inscription : rapport entre le nombre de

personnes ayant fait une demande de formation et le

public potentiel ; demande ensuite soumise à la

validation selon les cas de l’IEN de circonscription, du

chef d’établissement ou du chef de service ;

taux d’acceptation : rapport entre le nombre de

candidatures validées par les chefs d’établissement, IEN

et chefs de service et le nombre de candidatures

déposées ;

taux d’accès à la formation : rapport entre le nombre de

stagiaires convoqués et le public potentiel ;

stage de circonscription : formation du premier degré

pour les enseignants des écoles de la circonscription ;

stage territorial : formation organisée à un niveau inter-

circonscription à l’initiative des IEN qui possèdent, pour

certains en plus de la responsabilité d’une

circonscription, une mission particulière d’ordre

pédagogique dans un champ disciplinaire précis et dans

un cadre territorial.

TABLE DES MATIERES

BILAN DU PLAN DE FORMATION CONTINUE 2015/2016 1

MÉTHODOLOGIE 2

UN PLAN DE FORMATION QUI S’INSCRIT DANS LES 7 AXES PRIORITAIRES 4

L’ACTIVITÉ DE FORMATION 2015/2016 DANS LE PREMIER DEGRÉ 5

L’ACTIVITE DE FORMATION 2015/2016 DANS LE SECOND DEGRE 8

LES RESPONSABLES DE FORMATION ET LES FORMATEURS 13

PLAN DE FORMATION POUR LA PREPARATION A LA MISE EN ŒUVRE DE LA REFORME DU COLLEGE 14

L’ANALYSE DES ENGAGEMENTS : UN EFFORT CERTAIN EN DIRECTION DES ILES 15

DIFFICULTES D’EFFECTUER UN BILAN POUR L’EXERCICE 2016/2017 18

3

DEUX PLANS DE FORMATION

PFC validé en juillet 2015

Plan pour la préparation à la mise en œuvre de la réforme du collège validé en novembre 2015

170 DISPOSITIFS ET 491 SESSIONS MIS EN ŒUVRE

Dans le premier degré :

73 dispositifs sur 101 prévus

148 sessions sur 204 prévues

Soit 72% de taux de réalisation.

Dans le second degré :

97 dispositifs sur 181 prévus, soit 53 % de taux de

réalisation.

343 sessions mises en œuvre (dont ATSS : 7 dispositifs et 24 sessions)

3289 STAGIAIRES FORMÉS (AYANT BÉNÉFICIÉ D’AU MOINS UNE DEMI-JOURNÉE DE FORMATION)

Dans le premier degré :

1107 stagiaires, soit 58% du public potentiel (1899)

Dans le second degré :

2077 stagiaires, soit 75% du public potentiel public et privé (2749)

dont 1390 pour le collège, soit 100% du public potentiel

dont 687 pour le lycée, soit 51% du public potentiel (1351) 2077 stagiaires,

dont 627 stagiaires des îles, soit 91% du public potentiel (667)

dont 1450 stagiaires de Tahiti et Moorea, soit 69% du public potentiel (2082) 105 stagiaires ATSS du second degré.

19853 JOURNÉES STAGIAIRES RÉALISÉES

19853 journées stagiaires représentant en moyenne 6 journées stagiaires par candidat présent

pour le premier degré : 9490 journées stagiaires représentant 8,6 jours de formation par personne et 5 jours si on se réfère au public potentiel

pour le second degré : 10363 journées stagiaires représentant 5 jours de formation par personne et 3,7 jours si on se réfère au public potentiel

7397

28

84

0

20

40

60

80

100

120

1° degré 2nd degré

Fig. 1 : Nombre de dispositifs

Nb de dispositifs réalisées Nb de dispositifs non réalisées

148

343

56

70

0

100

200

300

400

500

1° degré 2nd degré

Fig. 2 : Nombre de sessions

Nb de sessions réalisées Nb de sessions non réalisées

1° degré 1107

2nd degré 2077

ATSS 105

Fig. 3 : Nombre de personnels formés

4

UN PLAN DE FORMATION QUI S’INSCRIT DANS LES 7 AXES PRIORITAIRES

Le comité de pilotage réunissant le ministère de l’éducation de la Polynésie française, le vice-rectorat et la présidence de l’UPF a retenu 6 axes prioritaires de formation pour l’année 2015/2016 :

la maîtrise des apprentissages fondamentaux

l’éducation prioritaire REP+

l’amélioration du climat scolaire

la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers

l’enseignement des langues dans un contexte plurilingue

l’école maternelle, facteur de réussite scolaire.

Ces orientations sont inscrites au cœur des priorités de la politique éducative de la Polynésie française. Elles sont cohérentes également avec les orientations nationales. Outre ces 6 axes prioritaires, le comité de pilotage tripartite a souhaité une mobilisation à la préparation de la mise en œuvre de la réforme du collège à la rentrée 2016, pour former et accompagner les équipes. On peut donc rajouter un 7ème axe prioritaire de formation :

la réforme des collèges

Ces chiffres prennent en compte l’ensemble du plan de formation, 1er degré, 2nd degré et ATSS.

Apprentissages fondamentaux;

28%

Rep+; 5%

Climat scolaire;

11%

Elèves à besoins

particuliers; 8%

Langues Plurilinguisme; 9%

Maternelle ; 8%

Réforme collège ;

31%

Fig. 5 : Part d'enseignants formés par priorités

Apprentissages fondamentaux;

39%

Rep+; 6%

Climat scolaire ;

10%Elèves à besoins particuliers; 10%

Langues Plurilinguisme; 8%

Maternelle; 7%

Réforme collège;

20%

Fig. 4 : Répartition des dispositifs par priorité dans

l'offre de formation

5

L’ACTIVITÉ DE FORMATION 2015/2016 DANS LE PREMIER DEGRÉ

LES FORMÉS

Dans le premier degré, les stages de circonscription et les stages territoriaux sont des stages à candidature désignée. Les trois seuls stages à candidature individuelle sont les formations qualifiantes (préparation à l’entretien pour l’accès à la liste d’aptitude à la direction d’école et CAPA-SH) et un stage « enseigner en maternelle» pour lesquels les enseignants ont fait acte de candidature.

LA BRIGADE MOBILE DE REMPLACEMENT

Le premier degré bénéficie d’une brigade mobile de remplacement pour la formation (BFC) ; en 2015/2016, elle comporte 25 brigadiers dont 5 ont été affectés spécifiquement dans l’archipel des Tuamotu. Ils sont en exercice durant 35 semaines de l’année. De plus, il faut tenir compte des stages de professionnalisation des PE stagiaires, soit 3 stages massés d’une période de 3 semaines chacun. L’offre de formation comporte pratiquement autant de formations mobilisant les moyens de remplacement que des formations qui n’en nécessitent pas. Ce sont les formations ciblant les enseignants titulaires d’une classe qui nécessitent des moyens de remplacements. Les sessions de formation sans remplacement concernent :

soit les formations de formateurs ou de cadres (maîtres d’accueil temporaires MAT, professeur des écoles maître formateur PEMF, enseignants animateurs en numérique EA-TICE, enseignants animateurs en anglais EA-LVE, enseignants animateurs en reo tahiti EA-LCP, référents en arts, directeurs d’écoles),

soit les formations d’enseignants surnuméraires (enseignants spécialisés, adjoints REP, PDMQDC plus de maîtres que de classes),

soit des formations d’enseignants gagés sur des moyens propres de remplacement (certification CAPA-SH) ;

soit des formations hors temps scolaire (brigade mobile de formation continue BFC, langue des signes LSF).

Gagés sur la BFC48%

Gagés sur les PES1%

Sans remplacement

51%

Fig. 7 : Proportion des sessions nécessitant ou non des moyens de remplacement dans l'offre

TER = stage territorial

CIR = stage de circonscription

FOQ = formation qualifiante

CIN = stage à candidature individuelle

6

Il est intéressant de noter, que potentiellement :

il y a 4 675 jours de formation disponibles gagés sur les moyens de remplacement (BFC et PES)

soit 2.46 jours de formation par enseignant potentiel.

Compte tenu du format de stage en usage dans le premier degré, soit des stages d’une semaine, ce sont 935 enseignants qui hypothétiquement peuvent bénéficier chaque année de 5 jours de formation. Ainsi, en 2 ans, tous les enseignants du premier degré peuvent tirer partie de 5 jours de formation. Cependant cette année comme en 2014/2015, les brigadiers mobiles initialement prévus pour le remplacement des enseignants participant à une action de formation continue ont été progressivement réaffectés sur des remplacements de circonscription – 6 brigadiers à partir du 29 janvier, puis 8 brigadiers à partir du 15 avril et enfin la totalité de la brigade à compter du 21 avril.

LES STAGES DE CIRCONSCRIPTION

Les circonscriptions de Faa’a et des Tuamotu qui sont dans un réseau d’éducation prioritaire ont été favorisées. En outre, dans le réseau des Tuamotu, la présence de 5 brigadiers spécifiques est indispensable lorsque dans certaines situations, les plans de vol obligent à un départ anticipé ou un retour tardif des titulaires par rapport à la semaine de formation prévue. Le différentiel entre le réalisé et le nombre de journées de formation s’explique par :

un format de stage de 5 jours ;

un format de stage d’une journée, mais prévu pour plusieurs groupes.

Le différentiel entre l’offre et le réalisé a plusieurs causes que détaille la figure 9.

11 13 11

5 59

6 59

5

31

711

2 4 48

4 36 4

29

20 19

48

19

38

10 1015

18

52

0

10

20

30

40

50

60

Fig. 8 : Nombre de sessions et nombre de journées formation par circonscription

Offre (en sessions) Réalisés (en sessions) Nbre de journées

7

Le taux de réalisation des sessions de formations est de 81%. Les raisons de la non mise en œuvre de 27% des sessions sont :

la réaffectation des brigadiers de la formation continue sur des remplacements en circonscription pour 17 sessions. Une circonscription dont les formations avaient été majoritairement programmées au 2ème semestre a été particulièrement affectée, il s’agit de la circonscription de Pirae Arue. Elle n’a réalisé que deux sessions sur les 11 proposées ;

l’annulation des sessions par le responsable de formation ou par le comité de régulation de la formation continue. C’est le cas par exemple de la formation C2i2e (problème de convention), PDMQDC, CAPA-SH, CPAIEN et le regroupement des néotitulaires T1 qu’il a été impossible d’organiser compte tenu de leur affectation dans des îles très éloignées de Tahiti difficilement desservies par les transports aériens. Les décisions du comité de régulation ont été motivées par la mise en place du dispositif « réforme du collège ». La priorité a alors été donnée aux formations statutaires ; les 3 stages suivants ont été annulés :

accompagnement des enseignants des archipels des Australes aux usages du numérique par le pôle TUIC ;

continuité des apprentissages fondamentaux du cycle 2 au cycle 3 en français et en mathématiques ;

les automatismes dans les apprentissages fondamentaux et le développement du travail en autonomie en CJA.

LES STAGES TERRITORIAUX

Les missions « culture humaniste », « anglais », « EPS », « LCP » ainsi que la « mission particulière IENA » correspondent essentiellement à des formations à destination de formateurs. Les autres formations ciblent les enseignants. En TUIC, des formations sur site sont privilégiées avec déplacement des formateurs. En ASH, le nombre élevé de sessions s’explique par la préparation à la certification CAPA-SH.

0

50

100

150

12 6 3 3 3 322 7 5 59 5 3 0 3 2

21 6 5 3

51

5 13 018 9

76

274

21

144

22 12 016

36

10790

4564

Fig. 10 : Nombre de sessions , nombre de journées de formation et nombre de formés par mission

Offre (en sessions) Réalisés (en sessions) Nb de journées Nb de stagiaires

NR brigade8%

NR RF8%

NR CR2%

NR stages pays1%

Réalisé81%

Fig. 9 : Sessions 2015-2016 non réalisées (NR) dans le premier degré

RF - responsable de formation CR - comité de régulation

8

L’ACTIVITE DE FORMATION 2015/2016 DANS LE SECOND DEGRE (hors réforme du collège)

LES FORMÉS

Les formations du dispositif « Réforme du collège » sont toutes à candidature désignée. Le dispositif fera l’objet d’une synthèse particulière.

Concernant le plan de formation 2015/2016, hors dispositif réforme du collège, 43% des dispositifs de formation sont à candidature individuelle, correspondant à 149 sessions et 430 personnels formés (les formations qualifiantes sont également à candidature individuelle). A la clôture de la campagne d’inscription,

760 enseignants du second degré avaient fait acte de candidature, soit 27% du public potentiel ;

représentant 1899 candidatures, soit une moyenne de 2.5 demandes par personnel.

Les chefs d’établissement et les chefs de service ont pu valider les demandes en fonction des contraintes de service. Ils ont ainsi accordé 1597 avis favorables, soit un taux d’acceptation de 84%.

394

831

25

36

1732

CIN

DES

FEB

FOQ

RÉFORME

0 500 1000 1500 2000

Fig. 11 : Nombre de formés selon la typologie des formations dans le 2nd degré

FOQ = formation qualifiante

FEB = formation de bassin

DES = formation à candidature désignée

CIN = formation à candidature individuelle

9

RÉPARTITION DES FORMATIONS RÉALISÉES PAR DISCIPLINE

En lettres, mathématiques, sciences, économie-gestion et histoire géographie, le nombre élevé de sessions correspond aux sessions de préparation aux concours, l’agrégation interne dans toutes ces disciplines (SPC en sciences), et capes interne en plus en mathématiques et lettres. Le différentiel observé entre l’offre et le réalisé a plusieurs causes qui s’expliquent différemment selon les disciplines. La figure 13 en montre la répartition en fonction du nombre de candidatures et de la typologie des formations.

Le taux de réalisation des formations est de 53 %.. Les 47 % de formation non mises en place s’expliquent par :

l’offre présentait des formations en lien avec la préparation de la mise en œuvre de la réforme du collège. Elles ont alors été annulées avec l’instauration d’un dispositif spécifique « réforme » ;

le surcoût que représente le dispositif « réforme » a entraîné le report de certaines formations dans le plan de formation de l’année suivante ;

dans quelques cas, la décision d’annulation est à l’initiative des responsables de formation ;

36 dispositifs, soit 30% de l’offre de stage à candidature individuelle ont recueilli moins de 6 candidatures. La décision d’annulation des stages concernés a donc été prise par le comité de régulation en concertation avec les responsables de formation. Ce pourcentage questionne l’adéquation de l’offre de formation aux besoins des usagers.

15

25

104 2 0

411

7 6

2025

28

4

18

5 4 2 0 05 4

0

15

51 3

26

57

106

2 0 05 4

0

43

51

21

0

10

20

30

40

50

60

Fig. 12 : Plan de formation hors réforme réalisé en 2015-2016

Offre en nombre de dispositifs Nombre de dispositifs réalisés Nombre de sessions réalisées

NR : moins de 6 candidatures

3620%

NR : 6 candidatures et

plus39

21%

NR : candidature désignée9

5%

Réalisé97

54%

Fig. 13 : Dispositifs 2015-2016 non réalisé (NR) dans le second degré

10

REPARTITION DES FORMES PAR DISCIPLINE

Ce graphique donne un aperçu du taux de participation par discipline.

Ces chiffres tiennent compte de la participation des personnels aussi bien à des formations disciplinaires qu’à des formations transversales, pluridisciplinaires ou interdisciplinaires telles que le numérique, l’évaluation, des émotions à l’école, le plurilinguisme, les formations PSC1, SST, la formation des tuteurs….

RÉPARTITION DES FORMÉS PAR ÉTABLISSEMENT La majorité des établissements ont un taux de participation aux formations compris entre 25% et 50% :

c’est le cas des collèges de Tipaerui, Mahina, Paea, Arue, Pao Pao, Afareaitu, Taunoa, Sacre Cœur Taravao, NDA

et parmi les îles éloignées, les collèges de Huahine, Rangiroa, Tahaa, Taiohae, Hao, Faaroa, Makemo ;

les lycées de Taiarapu, Taaone, Paul Gauguin, Tuianu Le Gayic, LP Faaa, LP Mahina, Uturoa, CLM, LSR, Pomare, Tuteao a Vahi.

Un certain nombre ont un taux de participation supérieur à 50% :

ce sont tous des collèges de Tahiti : Punaauia, Taravao, Henri Hiro, Papara, Taaone, Hitiaa ;

et le lycée Aorai.

Certains ont un taux de participation inférieur à 25% :

il s’agit des collèges de Bora-Bora, Rurutu, Mataura, Ua Pou, Atuona, Javouhey PPT et Uturoa, Sainte Anne, Tiarama ;

et le lycée hôtelier, LP Saint Joseph

51 44 48 54

217

281

221

182

93

241231

173

234

90

48

13

229

1125

311

8 12 423

75

20 17

5635

1936 33

135

61

225

71

6 8 14

0

50

100

150

200

250

300

350

Fig. 14 : Nombre d'enseignants formés par discipline en 2015 -2016 (hors réforme)

Nombre total d'enseignants Nombre de formés

11

14

22

31

49

62

79

115

24

16

27

1721

25 2529

34

26

39

30 31

4137

50

60

40

4549

62

52 5357

6769

3 36

1511

23

51

4 5 4 47 7

14

810

6

119

14

1917

12

1720

25

39

23 23

32

49

44

0

20

40

60

80

100

120

140

C

OLL

EGE

TIA

RA

MA

C

OLL

EGE

SAIN

TE A

NN

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C

OLL

EGE

A-M

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E D

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E D

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E D

E P

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AA

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Fig. 15 : Nombre d'enseignants formés par collège en 2015-2016 hors réforme

Nombre d'enseignants total Nombre de formés

12

26

59

66

121123

55

66

7673

86

103 104106

143 144

2428

32

26

51

24

15

29

24

32

46

58

53

43

66

0

20

40

60

80

100

120

140

160

Fig. 16 : Nombre d'enseignants formés par lycée en 2015-2016

Nombre d'enseignants total Nombre de formés

13

LES RESPONSABLES DE FORMATION ET LES FORMATEURS

Les actions de formation ont été conçus par 45 responsables de formation parmi les IA-IPR, les IEN, les CMI, les formateurs de l’ESPE, les chefs d’établissement. Elles ont été animées par un total de 329 formateurs :

dont 159 formateurs qui ont assuré des interventions dans le premier degré ;

170 formateurs dans le 2nd degré.

Certains sont hors éducation nationale (organisme de formation Conform HSCT pour une formation sécurité SSIAP, psychologue, médecins), des formateurs ont fait le déplacement de la métropole (2 formateurs CAPA-SH, formatrice agent comptable). A l’inverse, des stagiaires ont dû se déplacer en métropole.

14

PLAN DE FORMATION POUR LA PREPARATION A LA MISE EN ŒUVRE DE LA REFORME DU COLLEGE Chaque enseignant de collège a pu bénéficier de 4 journées de formation, dont les thématiques sont :

deux journées de formation disciplinaire centrées sur les nouveaux programmes, le nouveau socle et leur appropriation ;

une journée consacrée aux axes structurants de la réforme et à la mise en œuvre pédagogique des nouveaux enseignements : accompagnement personnalisé (AP), enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) intégrés aux heures de cours ; formation effectuée in situ dans chacun des collèges de la Polynésie ;

une journée dédiée au nouveau cycle 3 réunissant un collège et les enseignants de CM1 et CM2 des écoles du secteur, sur la problématique de la répartition des points au programme de l’enseignement du français et des mathématiques sur les trois paliers du cycle. Elle s’est déroulée sur les journées de pré-rentrée.

NOMBRE DE DISPOSITIFS ET SESSIONS SELON J1, J2, J3 ET J4

Les formations disciplinaires se rapportent aux J1 et J2. Dans certaines disciplines ou regroupements disciplinaires, le 2ème dispositif dans les formations disciplinaires s’explique par une formation de formateurs chargés de déployer l’action sur le terrain. Dans d’autres disciplines, lettres, mathématiques, histoire géographie, EPS, le nombre élevé d’enseignants a rendu nécessaire la démultiplication des regroupements, généralement :

un ou plusieurs sur Tahiti ;

un sur les ISLV ;

un sur les Marquises. Pour les disciplines à faible effectif, un regroupement était suffisant, ce qui a conduit au déplacement des tous les enseignants des îles éloignées (collèges de Hao, Makemo, Rangiroa, Mataura, Rurutu, Atuona, Taiohae, Ua Pou, Bora-Bora, Faaroa, Uturoa, Huahine, Tahaa, Maupiti) vers Tahiti. Les deux dispositifs de formation de formateurs correspondent à la préparation de la J3 et de la J4. Celle de J4 a nécessité 7 sessions (1 session corps d’inspection, 1 personnels de collège, 1 personnels 1er degré tuamotu, 1 personnels 1er degré Australes Marquises, 1 personnels 1er degré ISLV, 1 personnels 1er degré Tahiti et Moorea). La J3 et J4 ont eu lieu dans chacun des collèges de la Polynésie. L’établissement supplémentaire de la J4 correspond à l’ouverture du collège de Teva I Uta à la rentrée 2016. Ce dispositif a mobilisé 133 formateurs en co-intervention le plus souvent. Ont participé les IA-IPR, les IEN, les CMI, les chefs d’établissement et des enseignants formateurs choisis.

1 1 2 1 1 2 1 2 2 2 1 1

10

18

8 7

14

6

13

6 7

26 27

0

5

10

15

20

25

30

Fig. 17 : Réforme du collège 2015-2016

Nombre de dispositifs Nombre de sessions

15

L’ANALYSE DES ENGAGEMENTS : UN EFFORT CERTAIN EN DIRECTION DES ILES

Cette étude prend en compte l’ensemble des formations de l’année 2015/2016, y compris le dispositif « réforme du collège ».

DANS LE PREMIER DEGRE

Deux tiers des formations se déroulent sur Tahiti et un tiers est délocalisé dans les îles :

les formations étiquetées « à Tahiti » sont celles ayant lieu à Tahiti sans la participation d’enseignants des îles ; les dépenses sont dues à la rémunération des formateurs ;

les formations « à Tahiti avec stagiaires îles » voient la participation d’enseignants des îles. Les dépenses en plus sont dues en grande partie au transport des stagiaires et dans de rares cas, au transport des brigadiers qui assurent leur remplacement ;

les formations « îles » sont des formations décentralisées ; les dépenses sont imputables à la rémunération et au paiement des indemnités des formateurs se déplaçant de Tahiti vers ces îles, mais surtout aux déplacements des stagiaires et de la brigade mobiles de remplacement.

Une grande partie de l’enveloppe du premier degré est utilisée pour le déplacement inter-îles ou île vers Tahiti et pour la prise en charge des frais inhérents aux déplacements des brigadiers pour le remplacement des stagiaires. Il serait intéressant de calculer le coût moyen d’un brigadier se déplaçant dans telle île ou telle île et de la même façon le coût moyen d’un stagiaire en fonction de son origine ou du lieu de stage. C’est un calcul que la DGEE devrait pouvoir effectuer.

A Tahiti sans stagiaires îles 27%

Coût total : 920 000

Formations dans les îles 27%

Coût total : 19,2 M

A Tahiti avec stagiaires iles

46%Coût total :

6,4 M

Fig. 18 : Proportion des sessions en fonction de la participation stagiaires Tahiti/ stagiaires autres îles et leur coût

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Ce calcul a été effectué sur le réalisé durant l’année 2015/2016 et intègre tous les frais (transport du stagiaire, transport , indemnité et rémunération du formateur). Un seul stage a eu lieu aux Australes, à Raivavae.

DANS LE SECOND DEGRE

0

500 000

1 000 000

1 500 000

2 000 000

2 500 000

3 000 000

851 210 741 002

2 926 488

279 726 165 8193 626

154 991

Fig. 19 : Coût moyen d’une session par espace géographique

Coût Stagiaires îles vers Tahiti

49 407

415 916

334 378

386 605

3 326 18 461 16 494

43 561

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

300 000

350 000

400 000

450 000

Tahiti et Moorea Tahiti et îles ISLV Marquises

Fig. 20 : Coût moyen d'une formation

Coût moyen d'une formation Coût moyen stagiaire

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Coût moyen stagiaire Tahiti : 3 326 XFP pour 3 090 stagiaires convoqués Coût moyen stagiaire Tahiti et iles : 18 461 XFP pour 1 194 stagiaires convoqués (dont 263 en provenance des îles). Coût moyen stagiaire Marquises : 43 561 XFP pour 71 stagiaires convoqués Coût moyen stagiaire ISLV : 16 494 XFP pour 223 stagiaires convoqués Le coût moyen d’une formation a été calculé en tenant compte du coût du stage tous frais confondus (transport du stagiaire et indemnités, transport du formateur et indemnités, rémunération formateurs). Les formations ayant lieu aux ISLV et aux Marquises occasionnent des déplacements inter-îles. Le coût moyen d’une formation aux ISLV comparé à celui d’une formation aux ISLV paraît peu élevé eu égard au prix des transports pratiqués aux Marquises. C’est parce que les formations menées aux ISLV rassemblent une moyenne de 20 stagiaires, et une moyenne de 9 stagiaires aux Marquises. Toutefois, si on compare le coût moyen par stagiaire formé, il est 2.5 fois plus élevé pour un personnel des Marquises que pour un personnel des ISLV. Autant la délocalisation des formations aux ISLV et aux Marquises est rentable pour des disciplines à effectifs élevés, autant elle est désavantageuse aux Tuamotu et aux Australes. En effet, dans ces archipels, il n’existe que très peu de vols inter-îles et les usagers se trouvent dans l’obligation de transiter par Tahiti avant de se rendre à destination. De plus, les personnels des Marquises, Australes et Tuamotu pour une journée de formation sont dans l’obligation de séjourner en moyenne 2 nuits sur Tahiti et pour ceux originaires des ISLV, en moyenne 1 nuit. Pour un stage « Tahiti », les frais occasionnés correspondent aux indemnités des stagiaires domiciliés en dehors de la zone urbaine et aux rémunérations des formateurs.

BUDGET POUR LE PLAN DE FORMATION 2015/2016 Un certain nombre de paramètres impactent le coût d’une formation tels que le nombre de sessions, le nombre de stagiaires venant des îles ou le nombre de formateurs en déplacement. Au niveau du pôle ingénierie de l’ESPE, la régulation effectuée lors de la mise en œuvre des actions de formation est fondée sur les enveloppes budgétaires représentées dans la figure 21:

d’août à décembre 2015, 40% du budget 2015 ;

de janvier à juin 2016, 60% du budget 2016. A cela, il convient d’ajouter un reliquat du budget 2015 non consommé durant le 1er semestre 2015 pour le plan de formation 2014/2015. C’est ce qui a permis aussi de financer le 2ème plan de formation mis en place dans le cadre de la préparation à la mise en œuvre de la réforme du collège.

878 401

11 450 7438 599 688

12 116 00012 899 532

18 174 000

0

5 000 000

10 000 000

15 000 000

20 000 000

25 000 000

30 000 000

35 000 000

40 000 000

45 000 000

1er degré 2nd degré

Fig. 21 : Budget prévisionnel du plan de formation 2015- 2016

Reliquat des 60% prévu du budget 2015 40% du budget 2015 60% du budget 2016

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DIFFICULTES D’EFFECTUER UN BILAN POUR L’EXERCICE 2016/2017

Au mois de mai 2016, la mise en exploitation de GAIA demandée par Madame la ministre de l’éducation a été effective en Polynésie. Au niveau de l’ESPE, nous nous sommes lancés immédiatement dans la prise en main de l’outil, ce qui exigeait le suivi de 60 heures de modules d’autoformation, sans compter des exercices de simulations et de pratiques, en collaboration étroite avec la DSI du vice-rectorat.

Ce travail était indispensable pour pouvoir être opérationnel pour la saisie du plan de formation et l’accompagnement des usagers. Toutefois, la mise en œuvre du plan de formation à la rentrée d’août 2016 ne s’est pas faite sans difficultés :

un certain nombre de formations ont été lancées via GAIA, mais les convocations ont fait l’objet d’envois collectifs et ne sont donc pas comptabilisées dans l’application,

quand l’envoi des convocations par GAIA a été possible, des stagiaires non intégrés dans la base de données (MAD 2016) ont reçu des convocations faites manuellement. Ces formations n’apparaîtront donc pas dans leur passeport formation,

la saisie des présents aux formations mises en œuvre ne sont pas renseignées dans GAIA. Cette action est indispensable pour que les formations soient comptabilisées dans le passeport formation des enseignants, et également pour connaître le taux de participation ainsi que le taux de réalisation des stages,

le distancier ainsi que les différents taux de la nomenclature locale (taux/types de frais, taux de rémunération…) commencent à être renseignés. Il n’est pas possible, pour l’instant, d’avoir un prévisionnel des dépenses. Ce qui empêche toute lisibilité en matière d’anticipation du plan de formation et de priorisation des actions.

la gestion financière n’est pas réalisée dans GAIA et l’état des engagements et des paiements effectifs ne nous est pas accessible. Ne disposant pas de suivi financier régulier, il est difficile d’avoir une régulation quotidienne rationnelle de la mise en œuvre des différentes actions de formation.