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association en agriculture difficultés et limites p. 8 un local accueillant pour le salarié p. 4 le BUlleTiN Des s alariés a gricoles ouVRIER AGRICoLE ET PRoGRèS - N°83 - NoVEmbRE 2010 - ASAVPA DE L’AVEYRoN asavpa

Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

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Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron de novembre 2010. Il aborde la nécessité d'un local acueillant, sur l'exploitation agricole, pour le salarié, le concours de chiens de berger de Ségur ou encore les difficultés et limites de l'association en agriculture.

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Page 1: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

associationen agriculture

difficultés et limites

p. 8

un localaccueillant

pour le salarié

p. 4

l e B U l l e T i N D e s

salariésagricoles

ouVRIER AGRICoLE ET PRoGRèS - N°83 - NoVEmbRE 2010 - ASAVPA DE L’AVEYRoN

asavpa

Page 2: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

ZOOM sur

Ouvrier Agricole et Progrès N° 83 novembre 2010

L’ASAVPA au Festival de la Brebis

L’ASAVPA était présente, par un stand et par la participation à des carrefours sur le pôle travail en élevage du Festival de la brebis, du 10 au 12 septembre 2010.Ce salon, bien fréquenté, déclinant les principales évolutions autour des métiers

de la brebis a permis de montrer le dynamisme de la filière ovine. Les premiers résultats de l’enquête de l’ASAVPA sur les vêtements de travail

et les équipements de sécurité ont pour la première fois été dévoilés au public...

un stand d’information :

A la rencontre du public :

Des débats autour du salariat agricole :

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Page 3: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

Editorial

ouvrier agricole et Progrès

Bulletin des salariés agricoles

de l’aveyron

imprimeur : Herail imprimeur

directeur de publication : alain caZals

prix du numéro : 1,50 €

issN 02908689

dépôt légal à parution

asavPa

association des salariés de l’agriculture

pour la vulgarisation du Progrès agricole

carrefour de l’agriculture

12026 rodeZ cédex 9

05 65 73 77 36

[email protected]

aveyron.asavpa.asso.fr

Une ASAVPA de plus en plus active !

L'ASAVPA s'investit pour mieux se faire connaître dans des animations départe-mentales, régionales, mais aussi nationales.

En effet l'été fut animé par le Concours de chiens de berger. L'organisation a faitpreuve d'imagination afin d'émerveiller les jeunes et les moins jeunes. C'estdonc un public très nombreux et enthousiaste qui était présent. Nous pouvonsd'ores et déjà anoncer la candidature de notre comité ASAVPA/Ségur à l'organi-sation de la finale du Championnat de France en juillet 2012 !

L’ASAVPA a été aussi présente sur le site du Festival de la Brebis de Saint-Affrique.Cette animation a permis de mieux faire connaître et valoriser le métier de sala-rié agricole mais aussi de prendre des contacts avec certains d'entre vous et derenseigner d'éventuels futurs salariés et de leur présenter notre association. Ellea également permis de diffuser les premiers résultats de notre enquête autourde l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail.

En ce qui concerne les animations à venir, nous sommes investis dans l'organisa-tion des prochaines Rencontres Internationales des Salariés Agricoles, les "RISA2011", qui se dérouleront a Albi et à Gaillac dans le Tarn. 800 personnes sont at-tendues !

Cette manifestation exceptionnelle a lieu pour la première fois dans notre ré-gion. Elle est organisée par la Fédération Nationale des ASAVPA et la F.R. ASAVPAde Midi-Pyrénées. L'Aveyron en est partie prenante. C'est une vitrine où vouspourrez rencontrer et discuter avec des salariés agricoles de différents horizons.Les principales animations sont les concours nationaux de taille de vigne et deconduite de materiel. De nombreuses animations et visites et des temps de fêtesont aussi prévus afin que vous puissiez passer un agréable moment.

Nous vous invitons donc à prendre contact avec l'asavpa pour tous renseigne-ments ou modalités d'inscription. Les tarifs sont très attractifs et très en dessousdu coût réel ! Pour ceux qui souhaiteraient être plus acteurs dans cette organisa-tion, les bénévoles sont aussi les bienvenus. Cette expérience leur sera inoublia-ble...

Rendez-vous est donc donné pour les 4-5-6 Mars 2011 à Albi !

Bonne lecture à tous !

Sébastien Issalis,Trésorier de l’ASAVPA

Ouvrier Agricole et Progrès N° 83 novembre 2010

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Page 4: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

Alors que l’hygiène tout au long de la chaîne alimentairedevient un élément important à prendre en comptepour des exploitations agricoles soucieuses de produiredes aliments de qualité, l’hygiène des conditions de tra-vail est un sujet très rarement abordé.

L’enquête de l’ASAVPA soulève un coin du voile...

Ouvrier Agricole et Progrès N° 83 novembre 2010

Dans le bulletin des Salariés Agricolesparu en décembre 2009, une enquête aété proposée à l’ensemble des 1 200 sa-lariés agricoles de l’Aveyron travaillantplus d’un mi-temps.

Du fait peut-être de sa complexité, cequestionnaire n’a pas reçu l’accueil quenous espérions, puisque seuls 37 ques-tionnaires nous sont revenus.

Les premiers résultats présentés ici sontdonc à utiliser avec précaution.

Ils nous indiquent plutôt des tendanceset des pistes de travail. Cependant 3 rai-sons nous poussent à leur donner unecertaine crédibilité :

- ces 37 questionnaires, du fait de l’em-ploi collectif, nous rapportent la situation

de 121 exploitations agricoles,

- du fait de certaines entreprises embau-chent plusieurs salariés, ils nous infor-ment sur la situation de 111 salariés,

- de par la diversité des salariés ayant ré-pondu, l’ensemble des secteurs de l’agri-culture au sens large sont représentés.

Il y a aujourd’hui d’avantage de bureaux sur les exploitations accueillant le salariéque de WC, de vestiaire ou de local pour prendre le repas ! En 2010, il est encorefréquent que les salariés, hommes ou femmes, hiver comme été, se changent der-rière leur voiture...

La proximité de la maison familiale explique sans doute comment on a pu s’en passer,l’employeur ne se rendant pas toujours compte des besoins des salariés. Cependantde même que le bureau a fait son apparition sur l’exploitation agricole, il paraît au-jourd’hui utile de communiquer sur la nécessité de mettre à disposition du salarié, etde tous ceux qui interviennent sur l’exploitation, « un lieu accueillant et propre » !Un local pour le repas pourrait aussi être bien utile, alors que recule la coutumedu repas pris avec l’employeur.

Le lavabo est le plus souvent présent. Il l’est à 90% des cas. Et même avec de l’eauchaude (proximité de la salle de traite ). Mais ramenée à l’entreprise, c’est uneproportion de 3 sur 10 où l’on n’en trouve pas...

Comme dans le graphique précédent, on constate que dans les Groupementsd’Employeurs (regroupement de petites ou moyennes exploitations), les tauxd’équipement sont significativement plus bas.

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ENqUêTE

hygiène et sécuritéun LocaL accueiLLant pour Le saLarié

Bureau, wc, pièce repas, vestiaire

Lavabo eau froide, eau chaude, douche

Lavabo eau froide, eau chaude, douche

Un lavabo seul ne suffit pas. Dans plus d’1 exploitation sur 5 on ne trouve pas deserviette et dans près de 4 sur 5, pas de glace ! Savon, dégraissant ou brosse sontencore trop souvent absents.

La trousse de secours est présente 1 fois sur 2. C’est un pas en avant mais il restedu chemin à accomplir...

un local accueil lant pour le salarié

Page 5: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

hygiène et sécurité : les obligations de l’employeurselon le droit du travail, les locaux doivent peut être munis de vestiaires et installations sanitaires, de douches,

si les salariés effectuent un travail salissant.L’employeur doit assurer la propreté des vestiaires, des lavabos (moyens de nettoyage et de séchage

mis à disposition des salariés), des douches et des wc (sauf dispense de l’Inspection du Travail).Tout employeur doit mettre à disposition des saalriés les moyens d’assurer leur propreté individuelle.

Machine à laver, vêtements lavés par l’entreprise

Dans 1 cas sur 5, les vêtements de travail sont lavés par l’entreprise. Les ma-chines à laver à disposition du salarié font peu à peu leur apparition sur leslieux de travail.

Pas facile en effet, lorsqu’on habite un logement de ville, d’assurer chez soi lenettoyage de ses tenues de travail...

Qui êtes-vous ?

<26 ans31%

26-40 ans39%

40-50 ans25%

>55 ans6%

tranches d’âgeshommes ou Femmes ?

CDI89%

CDD19%

contrats productions

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Les 4 graphiques ci-dessous résument la diversité des situations des salariés ayant répondu à l’enquête : hommes ou femmes, âge, contrat et production.

Cette grande diversité, y compris dans des secteurs que l’ASAVPA a plus de mal à toucher, donne d’avantage de valeur aux résultats de l’enquête.

hommes84%

femmes16%

ovins lait42%

Horticulture JEV3%

bois-Forêt6%Equins

3%Caprins

3%

Porcins13%

bovins laitet viande

28%

Enquête menée avec le soutien de la M.s.a. et du Conseil Général de l’aveyron

. . . s u i t e d e l ’ e n q u ê t e d a n s l e b u l l e t i n d e j a n v i e r 2 0 1 1 . . .

ouvrier agricole et progrès n° 83 novembre 2010

Page 6: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

Ouvrier Agricole et Progrès N° 8 novembre 2010

CONCOURS DE ChIENS DE BERGER

L’édition 2010 du concours de Ségur a de nouveau pulvérisé tous les records d’affluence. De nombreusesinnovations ont été appréciées du public. De nouveaux bénévoles salariés sont venus rejoindre l’équipe, ilest vrai déjà forte, du fait de la très grande implication du village de Ségur. Motivés, les bénévoles souhai-tent s’impliquer dans l’organisation du Championnat de France en 2012 ! En attendant, cette double page redonne en images quelques moments forts d’une manifestation qui de-puis près de 30 ans permet aux salariés et à l’ASAVPA de se faire connaître. Notre ambition serait quechaque salarié agricole s’approprie ce projet, quelque soit sa région d’appartenance ou sa production...

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«Valoriser nos métiers de salariés agricoles au traversd’une fête populaire qui met

en avant le territoire, les filières et enfin les produits

que nous contribuons à réaliser»

Forge

Spectacle des chanteurs béarnais

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Ouvrier Agricole et Progrès N° 83 novembre 2010

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«Valoriser nos métiers de salariés agricoles au traversd’une fête populaire qui met

en avant le territoire, les filières et enfin les produits

que nous contribuons à réaliser»

Tonte des brebis Traite à la main

Jeu de découvertedes métierss

Fontaine de lait

Travail de la laine

Vente de fromage de brebis

Travail du miel Prise de brebis

Spectacle des chanteurs béarnaisLes concurrents et

leurs chiens

L’Aveyron est candidat à

l’organisation du Championnat

de France en 2012 à Ségur !

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Ouvrier Agricole et Progrès N° 83 novembre 2010

association en agricuLture :diFFicuLtés et LiMites

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Nous avons recueilli plusieurs témoi-gnages sur le terrain d’associés dont leprojet s’est finalement arrêté, mais ausside salariés confrontés à cette questiondont le projet d’association n’a finale-ment pas abouti.

A partir de ceux-ci, nous avons essayé demontrer quelles peuvent être les limitesde l’association et les raisons qui font quecertains salariés préfèrent ne pas envisa-ger cette voie.

Derrière toutes ces parcours, il peut yavoir une part de déception voire d’échecpour l’un ou l’autre des protagonistes.Pour cette raison et par discrétion, nousavons choisi de publier de façon ano-nyme les témoignages que nous avonscollectés.

se Mettre en gaec…

« Sur le principe, un GAEC c’est idéal. Çapermet de travailler à plusieurs, de par-tager les astreintes, de partir en congé.Mes parents étaient agriculteurs etn’avaient eu aucune liberté. Mais dans laréalité, mes trois expériences d’associa-tion se sont mal terminées »

« Tout n’a pas été noir. Il y eu de très bonsmoments. J’ai ma part de responsabilité,je ne suis pas diplomate. Un autre auraitpeut-être surmonté la crise »

aspects Financiers :des écueiLs à éviter

« J’ai été membre d’un GAEC avec unepart symbolique du capital. J’avais un fixepar mois et l’avantage de ne pas avoir àcompter les heures. Mais de fait, c’étaitun faux gaec et je ne participais pas ni àla gestion, ni aux décisions. Il y avait de

nombreux investissement obligatoires àréaliser et j’ai vu qu’on n’y arriverait paset qu’on allait plonger tous les deux. J’aipréféré me retirer »

« Il faut beaucoup de transparence pouréviter que l’un ne prélève plus que sapart dans le compte courant »

« Aujourd’hui s’installer est beaucoupplus dur qu’il y a 25 ans. On gagnaitmieux sa vie. Le prix du lait en brebisn’augmente pas alors que les charges necessent d’augmenter. Il y a tout pour tra-vailler agréablement mais le revenu n’estplus garanti. Il faut du courage et beau-coup de moyens pour s’installer si on doittout emprunter ».

« quand on met beaucoup d’argent en-semble sur la table, il faut y réfléchir àdeux fois »

« J’ai vite compris que je ne gagnerais pasun sou de plus qu’en étant salarié et queje n’aurais plus ni congé, ni heure supplé-mentaire, ni week-end, ni protection so-ciale… »

« quand j’ai eu des propositions, j’ai toutde suite été sur des questions d’argent.On voit tout de suite si la proposition estclaire ou non. Une fois on m’a proposé400€ de revenu par mois ! »

partager Le capitaL

« Dans le GAEC, nous avons réinvesti tousles bénéfices dans l’exploitation et le ca-pital est devenu énorme. L’un d’entrenous n’a plus eu confiance dans un desassociés et a pensé que la structure allaitcouler. Il s’est retiré et a voulu récupérerson capital. Nous n’avons pas trouvéquelqu’un pour apporter la part de capi-

tal manquante, et on a dû pour le payervendre l’exploitation».

« Certains conseillers ont beaucouppoussé à l’association mais les structuresne sont pas toujours viables. C’est un en-gagement pour 10 ans, sinon, si on arrêteavant, il faut rembourser une partie dela DJA. Et si avec celle-ci, on a acheté dumatériel, il a perdu sa valeur… »

Dans notre bulletin précédent, nous avons publié le témoi-gnage d’un salarié agricole devenu associé.Mais toutes les associations ne sont pas une réussite et tousles salariés ne souhaitent pas forcément s’associer.quelles sont les difficultés et limites de certaines associations ?

association salariat

La pression sociale pousse lesjeunes à l’installation en associa-tion, mais cette décision mérite

d’être mûrementréfléchie.

ASSOCIé OU SALARIé

Page 9: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

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« Il y a un fort attachement au patri-moine. Attention à celui qui en apportela plus grosse part. Il fera peut-être toutpour le récupérer et le transmettre à sesenfants, qui n’ont pas forcément envie detravailler en GAEC. Cela peut mener àune rupture du GAEC ».

« Avec une part de capital faible, si les au-tres associés sont plus âgés, lorsqu’ils ar-rivent à la retraite, c’est impossible deleur racheter leur part de capital »

des reLations huMaines

parFois diFFiciLes

« J’ai participé comme associé à un GAECdont les autres membres faisaient partiede la même famille. Il y a eu des histoiresentreeux. C’est devenu un sac de nœudset j’ai préféré ne pas m’en mêler, ni fairel’arbitre. J’ai choisi de partir ».

« On m’a dit « tu as réussi grâce à nous :je devenais redevable d’eux pour tou-jours.. . »

La prise de décision à pLusieurs

« Dans les associations, il y a souvent untrès gros troupeau. Il y a vite 600 ou 700brebis. A cette échelle, les problèmes sa-nitaires peuvent devenir très lourds deconséquences financières. J’ai été le res-ponsable troupeau dans un GAEC à troiset amené à proposer de choix que les au-tres ne comprenaient pas. J’ai préféré meretirer. »

« quand on débarque, qu’on s’associeavec quelqu’un de plus âgé qui connaîtl’exploitation de A à Z et qu’en plus ilpresque tout le capital, on n’a pas lemême poids que lui ! »

« Il y en avait un qui faisait le chef et lesautres qui l’acceptaient. Je n’ai pas pu ytrouver ma place ».

Le gaec

à L’épreuve de La durée

« Au début, tout est beau, tout est clair.A force, les problèmes ressortent »

«Un GAEC, ce n’est pas pour la vie oualors il faut une énorme abnégation »

« Dans la durée, les personnes évoluentdifféremment. Certains veulent s’investirbeaucoup, par exemple parce qu’ils ont

des enfants, d’autres veulent relâcher lapression parce que sans héritier. Ou alorsil faut chercher quelqu’un qui a envie detransmettre et cherche un repreneur. LeGAEC n’est qu’une transition ».

« Lorsque tout va bien économiquement,cela va en général bien dans les GAEC,mais lorsque les difficultés surviennent,cela révèle souvent des visions et des be-soins différents, puis des tensions entreassociés ».

un projet

à Bien préparer

« Le CEFI est très court. J’estime qu’il fautbien un an pour se connaître et une autreannée pour peaufiner un projet ».

« Il y a trop de propositions d’associéspour des raisons d’avantages fiscaux oude transparence du GAEC. Il faut vrai-ment se poser les bonnes questionsavant d’entrer dans de pareils projets, sedemander quelle y sera notre rôle etnotre place, notre intérêt ».

« J’ai eu une expérience d’association àtrois, avec un agriculteur et sa compagne.Chacun avait sur le papier une voix et unrevenu équivalent. Peu à peu, la com-pagne est venue de moins en moins, touten prélevant autant comme revenu, et lecouple s’est mis à prendre seul de plus enplus de décisions : je comptais pour dubeurre. Au début, je n’ai rien dit car ilsm’avaient permis de m’installer. Puis jen’ai plus vu l’intérêt d’être en GAEC : jetravaillais beaucoup, n’avais plus de viede famille et le revenu n’augmentait pas.J’ai fini par partir ».

« Je me suis installé sans le BPREA avecmoins de 10% des parts. Cela devait mepermettre d’avoir la DJA (Dotation auxjeunes Agriculteurs) quand j’aurais le di-plôme. De fait le travail a été tel que je n’ai pas pu aller me former. J’ai vouluaugmenter ma part de capital mais ilsn’ont pas voulu m’en céder. Celui qui n’a que 10% du capital n’a en fait souventque 10 % de poids dans la prise des déci-sions. C’est en fait souvent du salariatmaquillé, pour les avantages fiscaux etprimes liés au GAEC ».

« Je ne dis pas que je n’ai pas envie deréessayer de m’associer car je n’ai plusenvie de redevenir salarié. Il y a tropd’employeurs qui n’ont pas compris ceque c’était que le salariat et qui en profi-tent trop. Mais tout devra être dit et clairdès l’entrée ».

en concLusion

On l’aura compris à la suite de ces deuxarticles, l’objectif de l’ASAVPA est d’éclai-rer les décisions de salariés confrontés àces problématiques, de les aider à seposer les bonnes questions. Nous revien-drons sur celles-ci dans le 3ème volet decette étude, dans le prochain bulletin, à paraître en début 2011.

Propos recueillis par Bernard Gauvain

ouvrier agricole et progrès n° 83 novembre 2010

Page 10: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

Contact ASAVPA05 65 73 77 36

canton villefranche de rouergueExploitation agricole bovins viande 50mères - recherche salarié agricole poursoins troupeau, surveillance et entretien- CDD 6 mois ; possibilité CDI - permis deconduire et expérience tracteurs exigée- A pourvoir en novembre 2010 Ref 210 059_________________________________canton BozoulsExploitation individuelle 600 ovins laitet bovins viande - recherche salarié au-tonome pour soins troupeaux etconduite de matériel - CDI plein temps

- possibilité logement provisoire mobil-home - A pourvoir en décembre 2010Ref 210 058 _________________________________gard (proche canton nant)

Exploitation individuelle ovins-lait 360mères recherche salarié pour agnelageCDD 3 mois possibilité logement A pour-voir début janvier 2011 Ref 210 057 _________________________________canton Laissac EARL ovins lait 1000 brebis recherchesalarié pour agnelage, traite et soins desbrebis - polyvalence demandée

(conduite tracteurs, clôtures...) - horairescoupés, possibilité logement - CDD 8mois temps plein - A pourvoir début no-vembre Ref 210 056

_________________________________canton Bozouls (proche Agen d'Aveyron) Exploitation agricole ovins lait - 350mères - recherche salarié autonomepour soin troupeau, agnelage, traite -conduite du matériel souhaitée - CDD 3mois - A pourvoir début novembre Ref 210 054

OFFRES D’EMPLOI

Inscription gratuite à la bourse de l’Emploi en Agriculture 05.65.73.77.36Annonces en ligne sur le site : aveyron.asavpa.asso.fr (rubrique offres d’emploi)

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rencontres internationaLesdes saLaries agricoLesdu 4 au 6 Mars 2011

Ouvrier Agricole et Progrès N° 83 novembre 2010

Pour en savoir plus :

www.risa2011.fr

Présentation

site d’accueil : Parc des Expositionsd’ALBI, près de la Rocade.Concours de taille de vigne : Château deLabastidié (vignoble de Gaillac).

’rencontres professionnelles : des concours nationaux, des démonstra-tion, des animations, des visites, desstands, un marché de produits du ter-roir...

’rencontres culturelles :nombreuses visites au choix.

’ rencontres amicales :retrouvez d’autres salariés agricoles del’Aveyron... et d’ailleurs !

’ concours national de conduite de matériel agricole :

. 2 épreuves de conduite avec un télesco-pique Merlo (Maniabilité et transport decharge) et un tracteur remorque (maniabi-lité avec tracteur Massey Fergusson et re-morque Auran de 8 m. de long).

. 1 épreuve théorique (santé, sécurité, éclai-rage, code de la route, équipements).

’concours de taille :. 1 épreuve pratique (20 souches en 30mn Guyot simple) ;

. 1 épeuve théorique (santé, sécurité etviticulture).

Programme

vendredi 4 Mars13h00 - Accueil des salariés agricoles15h00 - Visites19h00 - Vin d’honneur-Dîner20h00 - Départ hébergements

saMedi 5 Mars08h00 - Accueil des concurrents pour la tailleet la conduite et présentation. Epreuvesthéoriques et pratiques09h00 - Visite libre d’ALBI et de sa cathédrale12h00 - Déjeuner et présentation des délégationsétrangères14h00 - suite et fin du concours de matériel agricole,démo chiens sur troupeau, marché du terroir19h00 - soupe à l’ail rose de Lautrec, soirée festive,remise des prix

diManche 6 Mars09h30 - Animations folkloriques11h00 - Remise des prix «Sécateurs d’Or»13h00 - Vin d’honneur-Déjeuner

Thèmes des Visites (au choix)

. Viticulture : visite de domaines, ma-chine à vendanger, Infaco

. Elevage de canard gras et transformationen foie gras

. Elevage, transformation charcutière etvente directe

. Elevage bovins laitiers

. Elevage de brebis pour roquefort et ate-lier de transformation

. Elevage et recherche : station INRA dela Verrerie (blondes d’Aquitaine)

. Ail rose de Lautrec

. Arboriculture

. Environnement et traitement des déchets

. Patrimoine et histoire : Musée de laMine, verrerie ouvrière d’Albi

. Productions végétales et brasserie arti-sanale

n appel à bénévole

’ Vous devez si possible vouslibérer du 4 au 6 mars compris

’ Des propositions de postes vous seront faites

’ Vous participez à la vie de l’équipe pendant 3 jours

’ Vous n’avez aucun frais

’ Adhésion ASAVPA obligatoire

n Frais d’inscription

’ Adhérent : 60 €

’ Non Adhérent : 120 €

’ bénévoles : gratuitFrais de repas, héberge-

ment pris en charge

Adhésion ASAVPA 2011 : 20€

Page 11: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

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nos partenaires

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coupon à retourner à : ASAVPA -Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ CEDEX 9

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11Je souhaite plus d’info sur les R.I.S.A.

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Ouvrier Agricole et Progrès N° 83 novembre 2010

Page 12: Bulletin des Salariés Agricoles de l'Aveyron

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