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Bulletin printemps-2012

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Page 1: Bulletin printemps-2012

Fondation pour les

Enfants de

L’Équateur 10e

!

BULLETIN

Printemps

2012

4409, rue Saint-Hubert, Monrtréal, QC H2J 2X1 – 514 525 4920 [email protected] http://fondationenfantsequateur.org

Printemps 2012........Pâques 2012.......Bulletin 2012!! Il me paraît très pertinent de m'adresser à vous tous et toutes en ce temps de lumière!

En ce moment, la lumière du soleil inonde la pièce où je travaille......Et la lumière du Christ ressuscité est une promesse pour toute l'année, si nous voulons bien l'accueillir, car Il ne s'impose à personne! Enfin l'année 2012 marque les 10 ans d'existence de la Fondation. J'ai assisté et j'ai participé à sa naissance. C'était hier il me semble! Que de chemin parcouru! Le présent bulletin se veut un recueil de témoignages concernant le vécu de l’organisme.

Aujourd'hui, je voudrais rendre hommage à ses fondatrices et fondateur : Sr Monique Lallier, Mme Analucia Bermeo et M. Lara consul de l'Équateur à Montréal à ce moment. Aussi à celles et ceux qui ont assuré ses premiers pas : Analucia, Patrick Robitaille, Francine Brisson (décédée), Roxanna Bravo, Carmen Andrade, Isabelle Dalceggio, Cathetine Reffet, Monica, Velma et Rosa Saraguro. Enfin à tous les donateurs et à tous les sympathisants qui ont participé à son développement. Et ils sont nombreux!

Je pense aussi à cet équatorien qui vient me voir un jour et me dit : Je ne peux pas vous apporter de l'argent mais je peux vous aider bénévolement. Ce bénévole, Luis Cabrera, est toujours au bureau dans ses temps libres, il m'a aidée à faire mes premiers pas dans un domaine qui m'était absolument étrangé. Il est actuellement parmi les administrateurs de la Fondation. Je lui dois au moins la moitié de mon expérience!

Enfin je veux dire merci aux administrateurs d'hier et d'aujourd'hui et la plupart sont encore là! Leur fidélité m'impressionne et me rassure.

C'est à cause de vous tous et avec vous tous et toutes que nous fêterons cet anniversaire à l'automne. Nous, les administrateur-es, seront heureux de vous rencontrer et de vous redire merci pour votre générosité et votre appui!

Marie-Thérèse Bourque s.m Présidente

« …L’amour que vous avez semé en chacun de nous …»

Nous voici de retour de Pascuales, Équateur, après une visite de 3 semaines d’une vie d’une intensité incroyable où nous avons retrouvé chacun/e à son poste avec la même motivation pour travailler pour les mères et les enfants toutefois non sans une certaine nostalgie du temps ou les sœurs étaient présentes, il faut bien l’avouer. Le message déposé dans nos chambres et que nous avons trouvé à notre arrivée illustre bien l’esprit avec lequel toutes et tous continuent la mission de Rosalie. Nous le traduisons à l’intention de tous ceux et celles qui liront ce feuillet. « Nos journées se revêtent de couleur et d’allégresse sachant que vous êtes parmi nous pour un court moment mais lequel sera suffisant pour alimenter l’Amour que vous avez semé en chacun de nous. Bienvenue chères mères Rose-Aimée et Jeannine ». Avec la signature de chacun/e. Disons-le à très haute voix : « Sans l’appui financier de la Fondation pour les Enfants de l’Equateur, la ‘Misión Rosalía Cadrón’ ne pourrait survivre ».

Merci à S. Marie-Thérèse Bourque Fondatrice et Présidente de la FEE ainsi qu’à tous les membres de son conseil d’administration, aux généreux donateurs et à tous les collaborateurs et collaboratrices de la fondation. Soyez assurés que votre participation financière si petite soit-elle représente beaucoup pour ces gens qui ont si peu. Vous avez contribué d’une façon ou d’une autre depuis le début à financer une œuvre qui est en pleine santé et qui ne demande qu’à grandir. Croyez-nous, la motivation et les idées ne manquent pas. Avec un peu plus de ressources financières, la mission pourrait développer de nouveaux services qui n’attendent qu’à voir le jour. NOUS OFFRONS NOS PLUS SINCERES FELICITATIONS A LA FONDATION POUR LES ENFANTS DE L’EQUATEUR A L’OCCASION DE SON DIXIEME ANNIVERSAIRE D’EXISTENCE ET A LAQUELLE NOUS SOUHAITONS DE TRES NOMBREUSES ANNEES A VENIR POUR SOUTENIR LE DEVELOPPEMENT DE CE ‘’PETIT COIN DU QUEBEC’’ EN AMERIQUE LATINE. MERCI POUR VOTRE ENGAGEMENT INLASSABLE. Jeannine et Rose-Aimée, Sœurs de Miséricorde Fondatrices de la Mission à Pascuales, Équateur.

ÊTRE SOLIDAIRE C’EST BÂTIR LA PAIX

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2 10e!

La Fondation : un appui à une Œuvre de Résurrection

La Fondation pour les enfants de l’Équateur fête …

…son 10e anniversaire de naissance! Comment vous exprimer les sentiments profonds qui montent en moi à cette occasion. Impliquée dès le début, je ne pouvais qu’appuyer ce projet audacieux pour venir en aide à notre mission toute jeune de Pascuales, une localité très pauvre, en banlieue de Guayaquil, Équateur. S. Marie-Thérèse Bourque, l’une des fondatrices de la mission, désirant ainsi poursuivre son engagement missionnaire, était toute désignée pour en être la Directrice. Nous l’admirons pour son implication constante et déterminée. Aux membres du Conseil d’Administration nous disons toute notre gratitude pour leur soutien gratuit.

Beaucoup de chemin a été parcouru grâce à l’appui de tant de personnes désireuses de s’impliquer tant financièrement que de façon autre…Nous vous sommes remplies de reconnaissance. Vous comme moi demeurons toutefois bien conscients du chemin à parcourir devant nous…pourquoi ne poursuivrions-nous pas la route ensemble…

Monique Lallier, s.m. Supérieure générale

Bravo aux Sœurs de Miséricorde de Montréal!

Cela fait plus de 10 ans que je connais la Fondation pour les Enfants de

l’Équateur à Montréal, lorsqu’on était en train de demander l’approbation

de ses Lettres Patentes au gouvernement. La présidente, Sr Marie-Thérèse

Bourque m’avait envoyé le Journal de l’organisme car elle voulait rejoindre

les Équatoriens d’origine qui habitaient au Québec.

Je suis né à Guayaquil métropole de l’Équateur. Et c’est dans ce lieu, dans un

quartier très défavorisé qui s’appelle Pascuales, que l’Institut des Sœurs de

Miséricorde de Montréal avait fondé une de ses Œuvres dont la mission est

de venir en aide aux mères monoparentales et leurs enfants. Elles ont établi

un Centre pour le développement des enfants de 0 à 5 ans et un Centre pour

les femmes, en plus de mettre sur pied un système de bourses d’études

pour ces enfants quand ils arrivent à l’âge scolaire. Cela forme de bons

citoyens et citoyennes, garantie de l’avenir d’un pays; c’est aussi simple que

ça.

Je fus ému. Sr Marie-Thérèse demandait de l’aide, soit des dons en argent ou du travail bénévole. Ma réponse fut de mettre au profit mes compétences pour aider aux besoins de cet organisme qui servirait à obtenir de l’argent pour soutenir la Mission à Pascuales. Et c’est chose faite avec succès.

J’ai collaboré avec la présidente à organiser le bureau du Siège Social de la Fondation et à l’informatiser ainsi que le travail qui en découle. Peut de temps après le début de mon bénévolat j’étais appelé à servir comme Trésorier, poste que j’ai gardé pendant plusieurs années. Je continue encore comme membre du Conseil d’administration, avec le plus grand plaisir.

Je suis très reconnaissant pour la bonne volonté des Sœurs Jeannine Vallières, Rose-Aimée Roy et Céline Lussier, qui ont séjourné durant 14 ans en Équateur accomplissant leur mission; et aussi, pour le support et le travail des membres de la Corporation, des administrateurs, de tous ceux qui nous aident sans être membres, et pour la précieuse contribution des donateurs qui est un pilier fondamental de l’Œuvre.

Bravo aux Sœurs de Miséricorde de Montréal! Luis Cabrera-Cordero Membre Conseil d’Administration

Bienheureuse stagiaire Pour moi cette Fondation représente le projet auquel je me suis impliquée avec mon amie Alice Girard en janvier 2001. J'ai assisté à la première réunion d'information et je garderai toujours en tête le moment où Patrick mon fils ainsi que ma meilleure amie Francine Brisson ont levé la main pour faire partie du comité fondateur. Je me suis sentie tellement supportée et fière d'être entourée de ces personnes si généreuses. Depuis j'essaie d'être fidèle aux assemblées de la Fondation car elles nous permettent de faire le point et de se rendre compte de l'évolution de ce magnifique projet à Pascuales. Je resterai toujours reconnaissante d'avoir eu la chance de participer à cette œuvre des Sœurs de Miséricorde et je souhaite encore longue vie à ce projet où j'ai pu constater de visu l'impact pour les familles qui ont bénéficié des services offerts. Bravo pour votre persévérance et longue vie à tous. Suzanne St-Pierre, bienheureuse stagiaire.* (*Instigatrice du parrainage)

Sœur Monique avec Céline Franche, Stéphanie Gaucher et Maria Elena Aguilar, membres de la FEÉ

Visitez notre site web http://fondationenfantsequateur.org

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10e!

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3 Naissance du logo

Dans mes souvenirs un peu nébuleux- j'ai surtout de la difficulté avec la chronologie des évènements- je ne fournirai donc aucune date. Je me rappelle d'une demande de Patrick, le fils de ma conjointe, à l'effet d'amorcer la création d'un site Web pour une fondation naissante. Ce dernier ainsi que Suzanne, sa mère, s'étaient déjà beaucoup impliqués dans la fabuleuse mission des sœurs de Miséricorde. Par un effet d'entraînement, appelons ça de l'amour, j'avais eu le bonheur de voir de près ce qu'il en était à Pascuales. J'ai été très impressionné par le travail qui s'y faisait. N'étant pas un concepteur de site Web et encore moins un artiste, mes connaissances informatiques étaient tout de même suffisantes pour accepter le défi. Par où commencer? Avant de débuter la mise en page de textes explicatifs sur la mission et de photos de gens et de lieux, il fallait d'abord penser à une image de marque pour la fondation. À ma décharge, je dois dire que l'inspiration est venue assez vite et sa concrétisation tout aussi rapidement. Il m'a suffi de penser à mon voyage en Équateur et particulièrement à mon passage à Pascuales et ainsi, la montagne, le soleil et la petite famille typique se sont réunis pour former ce qui allait devenir et rester (à ma grande surprise) le logo de la FEE. Je suis donc fier qu'il en soit ainsi. Je profite de l'occasion qui m'est offerte pour souhaiter une longue vie à la fondation ainsi qu'à toutes les personnes qui s'y dévouent.

Jean-Rochon Membre de la Corporation

Le temps passe plus vite quand on a du plaisir! En 2001 lorsque je cherchais une cause pour faire du bénévolat / m’impliquer dans la société, une annonce du Centre des Bénévoles de l’Est m’interpelle car ils demandent quelqu’un qui parle espagnol. Par la suite j’ai fait la rencontre de sœur Marie-Thérèse qui m’explique en quoi consiste l’œuvre et comment je pouvais aider comme bénévole. Ce fut alors, je pourrais utiliser l’expression, le coup de foudre / match parfait. La cause des Sœurs de Miséricorde, et l’ouvre en Équateur pour venir en aide aux enfants démunis m’interpellait car, étant moi-même originaire d’un pays de l’Amérique Latine, le Venezuela, je connais très bien les conditions de misère de certains enfants et mères célibataires. Si je continue toujours dans cette cause, après plus de 10 ans c’est grâce a sœur Marie-Thérèse : sa dévotion, sa bonne humeur, sa foi, elle a toujours les mots justes, j’ai du plaisir a travailler avec elle et avec les autres gens du Conseil d’Administration et de la Fondation. Même si a cause de mon emploi du temps je ne peux pas m’impliquer d’avantage, elle apprécie mon implication et m’encourage toujours a continuer.

En terminant, je peux dire que c’est comme si c’était hier que j’avais rencontré sœur Marie-Thérèse, comme dit l’expression en anglais "time flies when you are having fun".

María Elena Aguilar Membre du Conseil d’Administration

L'École Jacques-Rousseau s'implique dans le parrainage...

Depuis près de 10 ans, notre école est en lien avec le projet des Sœurs de Miséricorde à Pascuales. Durant cette période, douze groupes d'élèves se sont rendus en Équateur : visites touristiques, rencontres interculturelles et service communautaire étaient, à chaque fois, à l'horaire. Un des endroits privilégiés et signifiants, sans contredit, est le projet des Sœurs et l'école de Norma à Pascuales. Cette histoire d'amour se poursuivra encore cette année, puisqu'un nouveau groupe partira à la fin du mois d'avril pour un voyage de deux semaines Récemment, nous avons mis en place un nouveau volet au projet Équateur : le parrainage. Depuis trois ans, nous collaborons avec la Fondation pour les Enfants de l'Équateur (avec l'aide de Marie-Thérèse et Anamaria) pour sensibiliser et interpeller les élèves de la 4e et de la 5e secondaire du programme d'éducation internationale afin que ceux-ci s'engagent concrètement en parrainant un enfant dans sa scolarisation. Plusieurs options s'offrent à eux : certains élèves se regroupent pour réaliser une ou des activités de levées de fonds, d'autres se décident à former un groupe de cotisants, tandis que d'autres choisissent d'impliquer leurs familles. Aussi, nous profitons de cette tribune pour remercier Marie-Thérèse et Anamaria de leur collaboration étroite et animée face à ce nouveau projet pour nous. À l'occasion de ce 10e anniversaire, nous tenons à exprimer notre reconnaissance à tous les membres de la Fondation pour leur travail assidu. Yves Nantais Animateur à la vie spirituelle et à l'engagement communautaire École secondaire Jacques-Rousseau

Élèves et professeurs de l’École Jacques Rousseau de Longueuil et personnel de la Mission à Pascuales.

« …la montagne, le soleil et la petite famille typique… »

La Fondation : un appui à une Œuvre de Résurrection

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La Fondation : un appui à une Œuvre de Résurrection

Quel bonheur de découvrir des enfants curieux, souriants, taquins…

Automne 2009. Petite soirée entre amis, on se parle de nos vies, de nos projets. Steph m'avoue son désir de retourner à Pascuales. De revoir sa famille (d'accueil), les Sœurs de la Miséricorde et ses petits " cocos" du Centro Infantil. Nous venons de fêter nos 30 ans et elle me lance alors: " Si je vais en Équateur...Tu m'accompagnes? On voyagerait bien ensemble non?" J'avais suivi le périple de mon amie lors de son expérience 3 ans au paravent. J'avais imaginé les rues de Pascuales et vu les photos des enfants... Mon amour des voyages et de l'Humain a donc répondu tout de go : " Oui. Ça serait vraiment chouette!"

Avril 2010. Ça y est! Après un accueil chaleureux de Robert à la gare et une route quelques peu cahoteuse, nous arrivons, sous une pluie tiède à Pascuales. J'assiste aux retrouvailles de Steph avec les Sœurs et le personnel de la garderie. Comment ne pas se sentir tout de suite à l'aise devant tant de sourires et de bonne humeur ? Comment ne pas comprendre immédiatement l'importance de ce havre de paix coloré dans une communauté défavorisée?

Au fil de la semaine, j'ai eu la chance de mettre la main à la pâte en épaulant les animatrices dans quelques activités. Quel bonheur de découvrir alors des enfants curieux, souriants, taquins… stimulés intellectuellement et manuellement. Des enfants qui, malgré des conditions de vie environnementales et parentales souvent précaires, semblent plus heureux que certains enfants de pays industrialisés et ce, grâce aux efforts investis par des gens de cœur.

A travers le matériel et les activités éducatives, les repas complets, les soins corporels et d'hygiène, les enseignements moraux, mais surtout grâce à l'amour qui émanent de toutes les personnes présentes pour les enfants, le Centro Infantil est un cocon d'amour et d'apprentissage qui fait une différence concrète dans le développement d'Anabelle, Jordan, Miguel, Andrea et tous les autres petits bouts de chou si attachants qui en font partie.

Je pourrais également parler de l'école de Norma, du dispensaire, du centre des femmes, des activités pastorales...mais tout se résume à quelques mots, les plus importants: communauté, engagement, développement mais surtout sourires et espoir.

J'ai une profonde admiration pour Sœurs Marie-Thérèse, Jeannine, Céline, et Rose-Aimée. Des femmes inspirantes par leur dévouement, leur compassion et leur énergie inépuisable. Merci pour tout ce qui a été fait, ce qui se fait aujourd'hui et ce qui se fera grâce à votre confiance et vos enseignements envers l'Humain. Joyeux anniversaire et longue vie à la Fondation, à la Mission et à tous ces amis.

Maude Thirion , Membre de la Corporation depuis 2010 (:

La communauté de Pascuales a changé ma vie

C’est le pur et beau hasard qui m’amenée sur le chemin de la Fondation pour les enfants de l’Équateur en 2007, alors que je souhaitais partir en Amérique latine faire du bénévolat et offrir mon temps pour une cause qui me tenait à cœur : les enfants.

En effectuant des recherches sur Internet, j’ai découvert la Mission des Sœurs de Miséricorde à Pascuales, avec le Centro Infantil. Après des rencontres et des discussions avec Sœur Marie-Thérèse, j’ai appris que la Mission acceptait de me recevoir afin que je puisse passer trois mois à collaborer avec le personnel de la garderie. Ce fut l’une des plus belles expériences de ma vie, de vivre avec une famille équatorienne incroyablement généreuse.

Non seulement j’y ai rencontré une nouvelle famille pour moi, mais je suis aussi tombée en amour avec toute l’œuvre des Sœurs de Miséricorde à Pascuales, menée par Rose-Aimée, Jeannine et Céline.

Après avoir passé trois mois à être un témoin privilégié de l’immense impact de la Mission et de la FEÉ sur la vie des gens de Pascuales, j’ai développé un grand engagement envers la cause. Ayant pu constater l’immense dévouement et l’intégrité avec lesquels les Sœurs ont établi et géré les projets de développement, j’ai souhaité poursuivre ma contribution à la cause par l’entremise de la FEÉ.

De plus, je dois admettre que la communauté de Pascuales a changé ma vie, l’a embellie, alors j’ai eu envie de lui rendre la pareille en continuant à m’impliquer à ma façon, malgré la distance.

À mon retour, je suis donc devenue marraine de la petite Emily, l’une des petites filles qui fréquentaient la garderie, puis j’ai aussi joint le comité des bénévoles de la Fondation, puis le conseil d’administration.

Je crois aussi sincèrement que la mission de la FEÉ mérite d’être connue et d’attirer encore plus d’ambassadeurs(es).

Je continuerai autant que je le pourrai à contribuer à la FEÉ, surtout au niveau des activités de communication, afin de faire connaître davantage sa mission et d’amasser les fonds nécessaires pour assurer le fonctionnement de toutes les activités en cours à Pascuales avec le Centre Infantile et le Centre des Femmes.

Je souhaite longue vie à la FEÉ!

Stéphanie Gaucher, Stagiaire et membre du Conseil d’Administration

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La Fondation : un appui à une Œuvre de Résurrection

Depuis 2004 Jaqueline prend soin du potager avec beaucoup d’engagement

Les rencontres…

C’est connu, les rencontres que l’on fait peuvent changer des vies. En y pensant bien, aller à la rencontre des autres, c’est sans doute ce qui nous change le plus.

Ma rencontre avec la Fondation pour les enfants de l’Équateur s’est produite en 2005. Nous étions à quelques mois d’un grand voyage familial. Avec nos quatre jeunes enfants, nous partions à l’aventure découvrir l’Amérique du sud pour presqu’une année. En mode “nowhere” comme on dit… Il ne manquait qu’une âme à cette aventure. Pour la trouver, nous voulions visiter des projets de développement interculturels sur notre route. Partager. Peut-être aider si possible. Aussi fou que cela puisse être de penser qu’une famille pouvait aider sans nuire dans ce type de projet. La Fondation nous a ouvert les bras.

Grâce à cet accueil, nous avons pu collaborer durant quelques mois au projet de la mission à Pascuales; un projet d’implantation de potagers dans les minuscules cours des femmes qui fréquentaient le centre. La multiplication des rencontres a changé nos vies et, nous l’espérons, un peu celles de nos amis équatoriens.

Aujourd’hui, nous sommes plus que jamais engagés à aider la Fondation à soutenir financièrement l’Œuvre en Équateur. Et à chaque fois que je me présente aux locaux de la Fondation sur la rue St-Hubert, je remarque au mur une affiche qui dit la chose suivante : “Être solidaire, c’est bâtir la paix”. Une inspiration aussi simple que pertinente!

La Fondation et l’œuvre là-bas vivent de grandes transitions avec le retrait obligatoire des Sœurs qui ont fondé ce magnifique projet. Ces transitions engendrent bien sûr certaines inquiétudes, mais l’espoir des rencontres que nous continuons de faire, grâce au magnétisme de l’Œuvre, me permettent d’espérer le mieux pour notre Fondation.

Venez nous rencontrer, ensemble on veut bâtir la paix.

Yves Poiré

Premier vice-président

Ce que j'ai appris... la persévérance

Un peu d'histoire. J'ai été en contact avec le projet en Équateur alors que je voyageais dans la région à la fin des années '90. Ma mère qui était en contact avec les sœurs de la Miséricorde pour un voyage qu'elle planifiait, m'avait confié un "sac pour les sœurs'' qui contenais des lunettes, des médicaments, et je ne sais quoi d'autres... Nous avons donc rendez-vous à la station d'autobus pour remettre le dit sac à Jeanine. Celle-ci pensait que nous allions repartir par le prochain autobus, mais elle n'avait pas compris que nous n'avions pas fait un détour par Guayaquil pour faire du tourisme... nous voulions allez voir le projet, si possible aider (et je dois avouer, pour m'assurer que ma mère soient entre bonnes mains :-) Elles nous ont donc été hébergé à la mission quelques jours puis nous nous sommes liés d'amitié avec le projet d'orphelinat de la Casa Hogar dirigé aussi par une québécoise, où nous avons passé un mois pour donner des cours d'anglais aux enfants... Quelques années plus tard, ma mère, qui a depuis ce temps réalisé son rêve et passé quelques mois à Pascuales, m'invite une réunion initié par Ana Lucia pour former une fondation pour les enfants d'Équateur. Je n'ai jamais compris pourquoi ma main s'est levée toute seule à la fin quand on a demandé s'il y avait des volontaires pour faire partie de l'équipe. Je sais ce que j'ai appris par ailleurs... J'ai appris ce que c'est que la persévérance. Et ce sont les sœurs qui me l'ont appris. Le travail des sœurs qui ont donnée volontairement ces années de leur vie, reste pour moi un exemple de dévouement comme il ne s'en fait plus. Mais c'est surtout la chance que j'ai eu de côtoyer Marie Thérèse qui a été pour moi le plus édifiant. Elle a tenu à bout de bras la fondation alors que tous, après quelques mois d'activités, étaient déjà prêts à abandonner. Mais non, elle me rappelle, s'assure qu'on fasse un bulletin. Par son charisme et son engagement de tous les instants qu'elle s'est assuré de la viabilité de la Fondation. Encore aujourd'hui, quand je la vois plier personnellement les lettres pour que les amis de la Fondation soient informés, je reste profondément admiratif et presque jaloux d'un dévouement aussi intègre... Pour qu'un tel petit projet vive et survive, ça prend une persévérance à toute épreuve. La Fondation d'Équateur et des sœurs de la Miséricorde sont la personnification de cette persévérance. J'espère qu'ils pourront continuer à appuyer la communauté de Pascuales pour les années à venir...

Merci et bravo à toutes celles et ceux qui ont contribué à ce beau projet.

Avec une profonde amitié, Patrick Robitaille, membre du comité fondateur

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Je vous invite à joindre les rangs!

Bonjour à vous amis de la Fondation,

En ce dixième anniversaire de la Fondation pour les enfants de l’Équateur, je suis heureuse de vous remercier de votre fidèle amitié et de votre générosité par l’intermédiaire du bulletin. Depuis les débuts, je suis impliquée au Conseil d’administration de la Fondation et j’ai sollicité plusieurs personnes à devenir membre-ami; la réponse a été très bonne. Ce que m’impressionne, c’est la fidélité à verser votre don assidument depuis dix ans.

À vous qui lisez ce bulletin et qui n’êtes pas membre-ami je vous invite à joindre les rangs. Être membre-ami, c’est faire un don de vingt dollars ou plus un fois par année.

Merci beaucoup pour votre solidarité

Fraternellement

Claudette Viau

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La Fondation : un appui à une Œuvre de Résurrection

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Que notre persévérance ne cesse jamais Dix ans déjà que ce rêve est devenue une réalité! Merci pour les efforts constants et la générosité des membres du ‘consorcio’, du conseil administratif. De plus, sans l’appui, la collaboration et la présence de tous, la FEE ne participerait pas au développement et à l’enseignement de chacun des enfants qui représente en soi le futur équatorien.

En tant qu’instigatrice de ce rêve, je vous suis reconnaissante envers vous tous ainsi que les amis qui collabore avec la fondation. Que notre persévérance ne cesse jamais.

Merci du fond de mon cœur,

Ana Lucia Bermeo Instigatrice la FEÉ

Après avoir lu le Bulletin, j’aimerais devenir ami donateur de la Fondation pour les Enfants de l’Équateur

Nom :________________________________________Tél : ____________

Adresse :______________________________________________________

Ville :____________________Province___________Code postal_________

Courriel : _____________________________________________________

Date de naissance :______________________ Ma contribution : ________

N.E. : 895366884 RR 0001

NOUS CÉLÉBRONS NOTRE 10e au GESÙ! La Fondation pour les Enfants de l’Équateur : un 10e

anniversaire sur une note musicale !

La Fondation pour les Enfants de l’Équateur (FEÉ) a le grand plaisir de vous inviter, le 14 septembre 2012, à un concert-bénéfice pour souligner son 10e anniversaire.

Cet événement unique vous fera vivre des moments de poésie et de passion, grâce au concert de violoncelle et de musique de chambre variée de M. Vincent Bélanger, accompagné du collectif Archet Terra, de Mlle Lysandre Ménard, soliste au piano et de M. Luis Cabrera, ténor équatorien. Les invités pourront également visiter une exposition de tableaux d’artistes du groupe Collectif d’artistes latino-américains du Canada (CALAC). Ces œuvres, spécialement sélectionnées par M. Pierre Rannou, commissaire, pour l’occasion, seront vendues au profit de la Fondation par l’entremise d’un encan silencieux. La mission de la FEÉ est d’appuyer une œuvre veillant au développement et au bien-être des mères et de leurs enfants dans un bidonville en Équateur, où 80 % des familles sont monoparentales et vivent dans une

Et le Centre pour Femmes! Comme il en est toujours, les enfants en besoin attirent fortement la sympathie … et les dons… ! Et puisque nous respectons toujours les intentions du donateur-donatrice, ils sont les privilégiés!!!

Et les mères… qu’est-ce qu’on a fait pour elles à la Mission depuis 14 ans ? Je dirais, qu’est-ce qu’elles ont réussi à faire avec nous? Leurs besoins sont aussi criants que ceux de leurs enfants.

D’abord on a mis sur pied un Centre pour les Femmes en vue d’une formation de base minimale: cours sur leurs droits légaux, sur la violence familiale, la pension alimentaire, l’inscription au registre civil, le tout animé par des professionnels de la ville.

De plus, sur place: une caisse d’économie, un projet de production Canada-Équateur (prêts), Art du potager, cours d’auxiliaire-infermière (premiers soins).

Ont suivi des cours de confection de toutes sortes qu’elles réussissent très bien et vendent dans le milieu pour améliorer leur situation financière.

Tous ces cours sont beaucoup fréquentés depuis le début et à l’heure actuelle.

Elles aussi veulent sérieusement sortir de la misère !

Notre prochain projet : parrainage de femmes ! Serez-vous avec nous ??

pauvreté impensable ici au Québec. Grâce à la générosité des Québécois, la FEÉ collabore aux programmes de formation à l’emploi offerts aux mères par la Mission. Chaque année, la Fondation rend aussi possible le parrainage d’environ 140 jeunes afin de leur permettre d’effectuer leurs études, du niveau préscolaire au niveau universitaire pour certains, améliorant ainsi leur qualité de vie. QUAND : Vendredi, 14 septembre 2012, 20 h QUOI : Concert de violoncelle et de musique de chambre variée de Vincent Bélanger, accompagné du collectif Archet Terra, de Lysandre Ménard et de Luis Cabrera – Spectacle au profit de la Fondation pour les Enfants de l’Équateur OÙ : Gesù 1202, rue De Bleury, Montréal, Qc, H3B 3J3 (514) 861-4378 www.legesu.com BILLETS : VIP : 100$ Général : 40$ Étudiants : 15$ Enfants 12 ans et moins : $10

VENEZ CÉLÉBRER AVEC NOUS !