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Équipe du journal Responsable de la production Gabrielle Brind’Amour, directrice générale Collaborateurs à la rédaction des textes Gabrielle Brind’Amour Nathalie Haché Michel Gamache Impression, diffusion Lucie Longtin Printemps 2014 - Volume 21, numéro 2 Les réseaux so- ciaux: l’impact sur la santé psycholo- gique Témoignage Facebook Conférences Formations Printemps 2014 Groupes Centre de docu- mentation 1 8 10 11 12 14 15 Dans ce numéro : Et si tu améliore le présent, ce qui viendra ensuite sera également meilleur. Les réseaux sociaux : l’impact sur la santé psychologique Les réseaux sociaux semblent prendre beaucoup de place dans la vie des gens. De plus en plus de pa- rents nous parlent de l’utilisation de leur jeune, se disant que c’est nocif pour leur santé mentale. Cependant, il ne faut pas généraliser non plus, de plus en plus de personnes âgées profi- tent également des réseaux pour maintenir un contact avec la famille. Cette année, « Facebook » le ré- seau le plus connu, a célébré ses 10 ans, ce qui fait que les re- cherches sur l’impact de ce type de réseaux commencent à faire surface. Le but de cet article est de vous renseigner sur les formes d’utilisations et les impacts qui sont ressortis de ces recherches. Nous y retrouvons aussi des informations sur l’utilisation saine des réseaux sociaux. Combien de personnes sont inscrites sur les réseaux? Selon les données récentes, 2/3 des Canadiens sont inscrits sur des réseaux différents, surtout Facebook. Dans ce bassin de popula- tion, 1/3 vérifient au moins une fois par jour leur page personnelle. Il semblerait que Facebook soit le plus utilisé, mais plusieurs autres grimpent en popularité : Instagram, Twitter, Pinterest, LinkedIn, Google+, ainsi que les blogues variés (Vilieci, 2012). Ce sont les ado- lescents qui vérifient le plus leur page personnelle. Selon Schurgin O’Keeffe (2014), 22 % des ados vérifient leur compte plus de 10 fois Suite page 2)

Bulletin printemps 2014

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Équipe du journal

Responsable de la production

Gabrielle Brind’Amour, directrice générale

Collaborateurs

à la rédaction des textes Gabrielle Brind’Amour

Nathalie Haché Michel Gamache

Impression, diffusion

Lucie Longtin

Printemps 2014 - Volume 21, numéro 2

Les réseaux so-ciaux: l’impact sur la santé psycholo-gique

Témoignage

Facebook

Conférences

Formations Printemps 2014

Groupes

Centre de docu-mentation

1 8 10 11 12 14 15

Dans ce numéro :

Et si tu améliore le présent, ce qui viendra ensuite sera également meilleur.

Les réseaux sociaux :

l’impact sur la santé psychologique Les réseaux sociaux semblent prendre beaucoup de place dans la vie des gens. De plus en plus de pa-rents nous parlent de l’utilisation de leur jeune, se disant que c’est nocif pour leur santé mentale. Cependant, il ne faut pas généraliser non plus, de plus en plus de personnes âgées profi-tent également des réseaux pour maintenir un contact avec la famille. Cette année, « Facebook » le ré-

seau le plus connu, a célébré ses 10 ans, ce qui fait que les re-cherches sur l’impact de ce type de réseaux commencent à faire surface. Le but de cet article est de vous renseigner sur les formes d’utilisations et les impacts qui sont ressortis de ces recherches. Nous y retrouvons aussi des informations sur l’utilisation saine des réseaux sociaux.

Combien de personnes sont inscrites sur les réseaux?

Selon les données récentes, 2/3 des Canadiens sont inscrits sur des réseaux différents, surtout Facebook. Dans ce bassin de popula-tion, 1/3 vérifient au moins une fois par jour leur page personnelle. Il semblerait que Facebook soit le plus utilisé, mais plusieurs autres grimpent en popularité : Instagram, Twitter, Pinterest, LinkedIn, Google+, ainsi que les blogues variés (Vilieci, 2012). Ce sont les ado-lescents qui vérifient le plus leur page personnelle. Selon Schurgin O’Keeffe (2014), 22 % des ados vérifient leur compte plus de 10 fois

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par jour et plus de la moitié des ados, se connectent au moins une fois par jour. Ajouter à cela le fait que 75 % des adolescents ont un téléphone cellulaire, nous comprenons pour-quoi il y a une vérification répétitive au quotidien.

Contrairement à la croyance populaire, ce ne sont pas seulement les jeunes qui utili-

sent les réseaux sociaux. De plus en plus de personnes de tous âges utilisent les plateformes différentes qui sont offertes. Que ce soit Facebook pour partager des informations person-nelles, Instagram pour partager des photos, ou tout simplement garder un blogue, plusieurs personnes trouvent une manière de rester en contact avec le monde extérieur sur l’inter-net. Les sondages démontrent que les usagers Facebook et Instagram sont plus « enga- gés », se connectant quotidiennement (Canoe, 2013).

Y’a-t-il un impact sur la santé mentale?

Plusieurs recherches démontrent qu’il y a un im-pact sur la santé mentale, surtout chez les adolescents et les jeunes adultes. C’est pendant ces années que le dé-veloppement de l’identité est le plus important, et pour ces jeunes, cela se fait sur internet et par l’utilisation du cellulaire. Étant une période de vie parfois turbulente, les adolescents ont une capacité moindre à s’autoréguler et sont plus susceptibles de succomber à la pression. Donc, l’utilisation des réseaux sociaux peut avoir un im-

pact négatif. Nous n’avons qu’à penser à l’intimidation, les problématiques avec la vie pri-vée ainsi que les comportements sexuels. Puisque les jeunes utilisent beaucoup les réseaux sociaux, il semblerait que nous pouvons aussi parler de dépendance et de difficultés de sommeil (Schurgin O’Keeffe, 2014)

Un autre point qui émerge dans ces recherches est en lien avec les impacts des ré-seaux sur le développement de la personnalité chez l’adolescent. Selon ces recherches, les adolescents auraient plus de tendances narcissiques, tandis que les jeunes adultes qui utili-sent d’une manière exagérée Facebook sembleraient présenter d’autres troubles d’ordre mental, par exemple une personnalité antisociale. L’utilisation de différents réseaux rendrait les jeunes, les adolescents et les jeunes adultes plus anxieux et dépressifs. Finalement, Face-book aurait aussi un impact négatif sur les apprentissages scolaires. Il est à noter que les ré-ussites scolaires sont moindres lorsque les jeunes utilisent d’une manière abusive des réseaux sociaux (Pilieci, 2012),entre autres parce que cela réduit leur capacité de concentration.

Il semblerait qu’il y ait aussi des bénéfices de l’utilisation des réseaux chez les jeunes. Les réseaux sociaux permettent aux adolescents de rester en contact avec leurs amis et fa-milles, de partager des photos et d’échanger des idées. C’est une opportunité de s’enga-ger dans la communauté, puisqu’il y a des pages d’entreprises ou d’organismes auxquelles ils peuvent s’abonner. Ils peuvent démontrer leurs talents personnels, par exemple de parta-ger des vidéos de musique ou des œuvres d’art, ce qui favorise une hausse de la con-fiance en soi. Ils peuvent partager leurs intérêts avec les autres et ainsi, pratiquer des habile-

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tés sociales. Le mode d’utilisation des réseaux a aussi impact sur la santé mentale. Pour les jeunes (et les adultes) qui utilisent les réseaux pour rester en contact avec la famille, peu d’impacts négatifs se font remarquer (Schurgin O’Keeffe, 2014). Cependant, pour les jeunes qui utilisent les réseaux pour rester en contact avec des amis, pour potiner ou pour partager des photos, il y a plus de risques au niveau de la santé mentale. Voici quelques aspects de la santé mentale qui sont plus affectés :

L’estime de soi

Les réseaux sociaux semblent avoir un grand impact sur l’estime de soi de ses usa-gers. Le fait de consommer les actualités de nos amis et nos propres fils d’informations pourraient être à l’origine de sentiments de solitude, voir même la dépression. Contraire-ment à la croyance qu’une personne gênée ou avec peu d’estime de soi profiterait du fait d’être cachée derrière l’écran d’un ordinateur pour créer des liens positifs avec les autres, c’est tout le contraire qui se produit. Une personne qui a peu d’estime de soi a ten-dance à partager des émotions négatives, très peu de positif. Donc, les réactions des autres sont aussi négatives. Leurs statuts sont moins « aimés » et la personne avec peu d’estime est aussi moins appréciée. Ce qu’il faut retenir, c’est que ce n’est pas Facebook qui induit l’isolement et une faible estime de soi, mais c’est plutôt des traits que nous re-trouvons déjà chez les usagers, qui sont renforcés, par l’utilisation d’un réseau social (Pilieci, 2012).

En ce qui concerne les gens qui fondent leur estime de soi sur l’apparence, les ré-seaux sociaux sont surtout utilisés pour partager plus de photos et mettre à jour leur page personnelle quotidiennement. Ils se retrouvent aussi avec un très grand réseau « d’amis ». Ces gens passent beaucoup de temps sur ces plateformes. Contrairement à ces usagers, ceux qui ont une estime de soi interne, donc qui se valorisent par leurs compétences per-sonnelles, l’amour, le soutien familial ainsi que la moralité, passent moins de temps sur les réseaux sociaux, donc cherchent moins l’attention des autres. L’appartenance à ce type de réseautage aurait donc moins d’impact sur l’estime de soi et il y aurait moins de senti-ment de jalousie. Un fait surprenant se démarque dans les recherches sur l’impact de Fa-cebook sur l’estime de soi : ce n’est pas le site qui a le plus de poids à cet effet. Ce serait surtout des réseaux où l’on partage seulement des photos, par exemple Instagram. Il y a trois raisons à cela, soit le fait que l’on regarde des photos des autres, que l’on puisse « ai-mer » la photo et que cette photo est diffusée à un groupe relativement amorphe. Cela ferait augmenter la jalousie chez les autres et aurait donc, une conséquence sur notre es-time de soi (Winter, s.d.).

La dépression « Facebook » ?

Ceci est un nouveau terme qui se retrouve dans plusieurs textes et semblerait affecter en ma-jorité les adolescents et les jeunes adultes. La dé-pression « Facebook » pourrait se développer lors-qu’une personne qui présente des symptômes de

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dépression majeure passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Dans un premier temps, le sentiment d’acceptation de la part des autres est très im-

portant pour les jeunes adultes. Les jeunes qui ne retrouvent pas cette acceptation ou qui n’ont pas de contact positif avec les autres pourraient faire face à la dépression. Par exemple, le fait de ne pas avoir de réponse à une demande d’amitié, de se faire « un-friended » (comme être supprimé d’une liste d’amis). Ce rejet peut avoir un impact sur ce que nous interprétons comme étant notre valeur. Est-ce que c’est pire de se faire rejeter en ligne ou en personne? Il semblerait que c’est plus difficile à accepter lorsque c’est en ligne, puisque nous avons plus tendance à être polis lors d’un face à face, donc ce type de rejet semble presque inacceptable (Psychomédia, 2009).

Dans un deuxième temps, cette forme de « dépression » pourrait aussi être reliée à la

dépendance aux réseaux sociaux. Certains jeunes ont de la difficulté, voire une inquiétude importante (dont l’anxiété) lorsqu’ils sont déconnectés des réseaux, puisqu’ils ont l’impres-sion qu’ils vont manquer un événement. Il est à noter que ces jeunes auraient aussi ten-dance à chercher de l’aide sur internet. Cependant, cette aide, ils la trouvent souvent sur des sites peu aidant et peu connaissant. Cela pourrait maintenir le trouble ou la dépen-dance puisqu’ils cherchent des informations non vérifiables en ligne, au lieu, d’en parler avec une personne en direct. Ceci maintient la dépendance à l’internet et encourage le jeune gêné, à le rester (Schurgin O’Keeffe, 2014).

Ce dont il faut se rappeler, c’est qu’ici aucun diagnostic clinique n’est posé, mais

plutôt l’offre d’un avertissement aux parents, aux jeunes et aux médecins, qu’il est effecti-vement possible de créer une dépendance aux réseaux et aux contacts constants avec les autres. Il a aussi été démontré que certaines personnes atteintes de maladies mentales peuvent aussi créer une dépendance aux réseaux. Ce que nous ne savons pas cepen-dant, c’est si la dépendance était déjà présente avant la maladie ou si c’est l’utilisation exagérée qui aurait pu faire déclencher la problématique (Schurgin O’Keeffe, 2014).

Troubles de la personnalité?

Serait-il possible que les gens qui passent un temps important sur les réseaux sociaux présentent plus de troubles de personnalité? Il semblerait que oui. Les troubles qui sont res-sortis dans les recherches sont la paranoïa, l’anxiété, le narcissisme, etc. Il faut donc croire que l’utilisation des réseaux a une influence importante sur le développement de la person-nalité. Les gens qui sont constamment connectés auraient plus tendance à être narcis-siques. Puisque les réseaux incitent les gens à s’afficher, une personne narcissique pourrait se nourrir de cela, ce qui pourrait aussi conduire à des troubles de sommeil. Toutefois, mal-gré ces informations, il faut faire attention avant de dire que ce sont les réseaux qui créent des tendances narcissiques. Il est aussi possible que ces traits soient déjà présents chez la personne et que l’utilisation d’un réseau en ait accentué la manifestation (Penet, 2013).

Malgré les impacts négatifs sur la personnalité, semblerait-il qu’il y a aussi des aspects positifs. Il est vrai qu’il y a eu plusieurs recherches qui démontraient que les utilisateurs régu-

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liers présentaient souvent des traits de personnalité narcissique, mais les recherches plus ré-centes démontrent plutôt que pour la majorité, les gens semblent plus empathiques « vir-tuellement », c’est-à-dire que les individus tentent de comprendre les états émotifs des autres. Plus une personne présente de l’empathie en ligne, plus elle sera empathique dans la vraie vie. Ces gens utilisent aussi beaucoup les réseaux, surtout pour rester en contact avec les membres de leur entourage ou dans des forums (Scott, s.d.).

En conclusion, les recherches sont divisées entre les conséquences positives et négatives des réseaux. Il semble donc important de prendre des précautions pour ne pas devenir dépendant des réseaux et pour pouvoir les utiliser d’une façon positive. Voici des trucs pour avoir une expérience positive sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Quelles sont les règles à respecter? Quelles sont les façons de faire pour ne pas être sup-primé par nos amis? Il semblerait qu’il existe 10 règles importantes à respecter sur Facebook.

1. L’on doit répondre. Si un ami ou une connaissance publie sur votre mur, c’est qu’il ou elle s’attend à une réponse.

2. L’on doit être respectueux. Il ne faut pas publier du contenu irrespectueux concer-nant un ami (surtout lorsqu’on considère l’importance de l’image sur Facebook).

3. Ne pas publier de contenu qui pourrait avoir un impact négatif sur un ami. 4. Ne pas republier un contenu qu’un ami a effacé de son mur. Il l’a effacé pour une

raison. 5. Les vrais amis doivent être contactés par d’autres moyens en plus de Facebook. 6. Se présenter honnêtement, mais positivement aux amis Facebook. 7. Ne pas être dépendant du site et l’utiliser au point où cela interfère avec le travail ou

les études. 8. Ne pas ‘poster’ d’informations qu’un ami ou une connaissance pourrait utiliser ulté-

rieurement contre vous. (Et si cela est le cas, il est peut-être temps de se questionner sur les amis que nous avons sur le réseau).

9. Utiliser le même sens commun que hors ligne dans ses interactions sur Facebook. 10. Considérer comment l’employeur d’un ami ou un employeur potentiel pourrait per-

cevoir un message avant de le publier sur le mur de cet ami (Psychomédia, 2014).

Et malheureusement, certaines personnes ne respectant pas ces règles de base peuvent se retrouver supprimées de la liste d’amis. Voici d’autres raisons qui expliquent une suppres-sion :

1. La publication trop fréquente de messages non importants ou répétitifs; 2. La publication de messages sur des sujets qui divisent tels que la religion ou la poli-

tique; 3. Les messages inappropriés, tels que les commentaires grossiers ou racistes

(Psychomédia, 2010).

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Est-ce possible d’avoir une « relation saine » avec les réseaux sociaux? Oui, c’est possible. Voici quelques astuces qui sont conseil-lées pour mieux utiliser les réseaux sociaux.

1. Faire une « diète » Facebook. Combien de temps pas-sez-vous sur les réseaux sociaux? Coupez ce temps. Par exemple, si vous passez 3 heures sur les réseaux quotidiennement, réduisez votre temps à 2 heures. Et par la suite à 1 heure.

2. Soyez honnête face à vos émotions lorsque vous êtes sur Facebook. Il se peut que vous viviez des émotions négatives lorsque vous parcou-rez les nouvelles de vos amis. Il faut en prendre conscience pour comprendre pour-quoi cela nous affecte.

3. Il faut aussi se rappeler que les réseaux sociaux sont comme une publicité person-nelle. Oui, Charlotte part en vacances pour la deuxième fois cette année (la chan-ceuse!), mais elle n’écrit pas qu’elle vit des difficultés avec son conjoint, ou jusqu’à quel point elle trouve cela difficile que sa mère soit malade. Nous mettons ce que nous voulons que les autres voient sur les réseaux, et non toute notre vie personnelle.

4. Ne pas faire de généralisation. Par exemple, « je ne suis jamais invitée à leurs sorties ». 5. Se sentir coupable. En se comparant aux autres, il peut être facile de se sentir cou-

pable. Par exemple, se dire « je suis une mauvaise mère parce que mon souper de Noël était moins extravagant ».

6. Ne pas étiqueter les gens, ni soi-même. Donc, ne pas dire par exemple, « regarde l’autre qui se vante encore! »

7. Ne pas personnaliser les actions de tout un chacun. Par exemple, de se dire que nous sommes moins aimés parce que nous avons moins de <<j’aime>> sur notre photo.

8. Si vous vous sentez triste lorsque vous êtes sur un réseau social, vaut mieux fermer la page et faire autre chose. Engagez-vous dans des activités que vous aimez. Nous passons trop de temps à essayer de capturer l’image parfaite au lieu d’en profiter pleinement.

Bibliographie :

Canoe. (2013). Le 2/3 des adultes américains utilisent les réseaux sociaux. Repérer à http://fr.canoe.ca/techno/mediassociaux/

archives/2013/12/20131230-162240.html

Pilieci, V. (2012). Is social media harming our mental health, researchers wonder? Repéré à http://news.nationalpost.com/2012/03/25/is-

social-media-harming-our-mental-health-researchers-wonder/

Schurgin O’Keeffe, G., Clarke-Pearson, K. (2014). Clinical Report – The Impact of Social Media on Children, Adolescents, and Families.

Pediatrics: Official Journal of the American Academy of Pediatrics, 127 (4), 800-804.

Scott. (2014). Social Media and its Impact on Mental Health. Repéré à http://www.sternbergclinic.com.au/social-media-and-its-impact-

on-mental-health/

Penet, O. (2013). Réseaux sociaux : Comportements des Enfants et des Adolescents. Repéré à http://suite101.fr/article/reseaux-sociaux--

comportements-des-enfants-et-des-adolescents-a30602

Psychomédia. (2009). Le sentiment de rejet dans les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Google +, …). Repéré à http://

www.psychomedia.qc.ca/internet/2009-10-31/le-sentiment-de-rejet-dans-les-reseaux-sociaux-facebook-twitter-linkedin

Psychomédia. (2010). Les principales raisons pour être supprimé (e) de listes d’amis sur Facebook. Repéré à http://

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(Suite page 7)

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Veuillez noter que nos bureaux seront fermés en raison du congé de Pâques le ven-dredi 18 avril et le lundi 21 avril. En cas d’urgence, veuillez communiquer avec le

Centre de crise au 450 699-5935 ou au 1 866 277-3553

www.psychomedia.qc.ca/internet/2010-10-06/les-principales-raisons-pour-etre-supprime-e-de-listes-d-amis-sur-facebook

Psychomédia. (2014). 10 règles implicites sur Facebook selon une étude de psychologie. Repéré à http://www.psychomedia.qc.ca/

reseaux-sociaux/2014-01-11/etude-psychologie-regles-de-conduite-sur-facebook

Winter, J. (s.d.). Instagram est mauvais pour votre santé mentale, encore plus que Facebook. Repéré à http://www.slate.fr/story/75832/

instagram-filtres-deprime-facebook

(Suite de la page 6)

L’équipe et les membres du conseil d’administration

souhaitent à tous une Joyeuse Pâques!

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Le père qui est devant moi a accepté de me raconter son histoire, enfin l'histoire du plus vieux de ses quatre enfants, Christophe. Enfance et adolescence normales. Il l'a aimé, comme chacun de ses enfants. L'a encouragé tout le temps, lui a frotté les oreilles quand il le fallait. Pour Christophe, tout allait bien. Jusqu'au cégep, il y a quatre ans. Martin* est assis devant moi, dans la cafétéria de La Presse. Un père de famille aisé, à l'aube de la cinquantaine. En deuxième année du cégep, Christophe a organisé une fête à la maison. Martin et sa femme Julie y étaient. Ce soir-là, c'était évident comme le nez au milieu du visage: Christophe était high. Il avait consommé de la drogue. « Il était, dit Martin, anormalement de bonne humeur.» Qu'avait pris Christophe, ce soir-là? Pot, speed. Peut-être autre chose. L'essentiel, c'est que dans les jours qui ont suivi, le comportement de Christophe a changé radicalement. Problèmes de sommeil. Nuits blanches. Bonne humeur excessive. Propen-sion, dans les conversations, à passer du coq à l'âne. Puis, un après-midi, deux semaines après ce party fatidique, appel du cégep. Christophe avait volontairement déclenché les systèmes d'alarme de l'édifice. Martin a rappliqué, en panique. « Christophe n'était pas « là », il n'était pas lui-même.» Christophe s'est retrouvé dans un hôpital psychiatrique, où on lui a diagnostiqué un syn-drome bipolaire. La psychose, elle, s'était fort probablement déclenchée sous l'effet de la consommation de drogues. « Il a passé trois semaines à l'hôpital. Il est sorti juste avant ses 18 ans.» Martin a dû ramener Christophe au même hôpital deux semaines plus tard. Nou-velle psychose. Probablement déclenchée par la marijuana. Martin m'a écrit le 5 février. Ce jour-là, La Presse avait fait le portrait du destin tragique d'Alain Magloire, ce Montréalais abattu deux jours plus tôt par la police, rue Berri, alors qu'il était fort probablement en psychose. Magloire était un homme aux talents exceptionnels, talents qui en faisaient une sorte de soleil de chaque univers qu'il fréquentait. Puis, un jour, dans un rave, une pilule d'ecstasy l'a fait basculer. La schizophrénie qu'il portait sans doute en lui a été déclenchée par la dope. Et Magloire a glissé vers la marginalité, vers la rue. Quand Martin m'a écrit, le 5 février, il entendait l'écho de l'histoire de son fils Christophe en lisant celle d'Alain Magloire. J'ai voulu le rencontrer pour qu'il m'explique la réalité quoti-dienne d'une famille qui essaie d'aider un fils en proie à des épisodes psychotiques. Parce que quand j'ai écrit et commenté sur la mort d'Alain Magloire quelques personnes m'ont demandé parfois méchamment, parfois pas , où diable était sa famille… La psychose , un état où la personne n'a plus conscience de ce qu'elle fait ,est la manifes-tation extrême de certaines maladies mentales. Après sa troisième psychose, Christophe a

Quand l’amour ne suffit pas

(Suite page 9)

TÉMOIGNAGE

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passé un mois à l'hôpital. « Comme parent, dit Martin, tu te dis: « Qu'est-ce qu'on fait? » On a décidé de l'encadrer.» Un encadrement rigoureux, qui a duré une bonne partie de 2013. Julie gérait l'argent de Christophe. Elle payait les dettes accumulées de Christophe pen-dant ses errances psychotiques. Chaque semaine, Christophe avait droit à 50 $ comptant. Pas de carte de guichet, pas de carte de crédit. Et cet encadrement portait ses fruits. « Christophe prenait ses médica-ments, dit Martin. On le voyait, ça lui faisait prendre du poids. Il travaillait. Il avait une blonde. Je suis sûr qu'il ne consommait pas de drogue. Il reprenait sa vie en main.» Août est arrivé. Julie et Martin ont estimé que leur fils allait assez bien pour récupérer ses cartes de guichet et de crédit. Et, dit Martin, il est retombé. Retombé? Dans la consomma-tion. Dès qu'il a eu accès à son argent, il a recommencé à prendre du pot. Il a cessé de prendre ses médicaments. Les médicaments, la dope, la psychose: c'est comme une valse à trois partenaires qui ne peuvent pas danser ensemble. Ça va bien, tu cesses de prendre tes médicaments... T'angoisses, tu prends un joint... Ça te fait disjoncter: la psychose guette... « Avoir quelqu'un, dans ta maison, qui a des psy-choses, qui ne prend pas ses médicaments... C'est ingérable.» Martin a enfin touché à son café. Martin n'est plus capable, Julie n'est plus capable, les enfants ne sont plus capables de ces montagnes russes dans lesquelles Christophe les en-traîne. Il a donc dû aviser Christophe qu'il n'était plus le bienvenu à la maison. Qu'il devrait se trouver une chambre où vivre. Qu'il ne pouvait plus demander d'argent à Martin et à Julie. « Si on continue à faire comme avant, on est cuits. On ne l'aide pas si on continue à l'aider comme on le faisait.» Plus tard, quand je relis mes notes, je tombe sur une phrase de Martin, une phrase terrible qui résume bien le dilemme de ces proches qui doivent choisir entre couler avec un ma-lade ou le laisser couler, seul, au cas où il y aurait un fond à ce putain de baril. C'est une phrase qui montre que contrairement à ce qu'on peut penser, l'amour parental a des limites. Martin n'a pas mis un X sur Christophe, mais il sait que ce ne sera jamais facile pour lui. Une petite mort.

« Il faut que je fasse le deuil d'un enfant vivant.» *Certains détails ont été modifiés, comme les noms des protagonistes, pour protéger leur anonymat. Publié le 3 mars 2014 Patrick Lagacé La Presse

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Par souci du virage écologique, nous vous proposons une alterna-tive à la distribution de notre bulletin saisonnier.

Si vous êtes intéressés à recevoir notre bulletin Le cœur à chœur par courrier électronique plutôt que par la poste régulière, veuillez s’il vous plaît nous fournir vos informations à cet effet, par téléphone au 450 699-7059 Afin de procéder à votre inscription à notre liste d’envoie électronique, nous au-rons besoin des informations suivantes :

Votre nom et prénom Votre adresse courriel Votre numéro de téléphone

Prenez note qu’il vous sera possible de retourner à la copie papier si tel est votre désir

éventuellement. Il vous suffira de nous en faire la demande par téléphone.

Pour obtenir de l’information intéressante, il vous suffit de nous ‘aimer’ sur Facebook!

Une possibilité s’offre à vous de clavarder avec un interve-

nant, de façon confidentielle, sur rendez-vous.

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PRENDRE CONFIANCE EN SOI ET SE DÉPASSER MME ANNY BERTHIAUME,CONFÉRENCIÈRE

Toute existence est composée d’embûches de tous genres et lorsque l’on est un aidant naturel, vient s’ajouter à cela bon nombre de surprises. Avouons-le, certaines plus agréables que d’autres. Sommes toutes, il de-vient facile de se perdre de vue dans tout ce méli-mélo. À travers son récit de vie parsemé d’épreuves, Mme Berthiaume nous en-

seigne l’art de puiser en soi le nécessaire pour faire de sa route, un chemin évolutif vers l’épanouissement global. Sur un ton humoristique et léger, venez découvrir comment vous pouvez, à travers vos expériences, vous dépasser et vous solidifier pour vous propul-ser dans un état de béatitude. Quand : Dimanche, le 30 mars 2014. Déjeuner à 9 h, conférence de 10 h à 12 h. Endroit : Restaurant Nobel, 252 boul. St-Jean-Baptiste, Châteauguay. Coûts : Gratuit pour les membres et 10 $ pour les non-membres.

DÉJEUNER-CONFÉRENCE

CONFÉRENCE

Pour réserver, veuillez communiquer au 450 699-7059 ou au 1 866 699-7059.

24 avr

il 

LE BONHEUR ET LE PLAISIR… TOUT EST DANS L’ÉQUILIBRE! M. MARIO VILLENEUVE,CONFÉRENCIER ET PSYCHOTHÉRAPEUTE

Dans une société qui semble offrir toutes les possibilités, comment recon-naître le vrai du faux ? Offre-t-elle encore des points de repères valables ? Le bonheur n’est-il pas juste là, ici ? On offre souvent, comme souhait, à l’occasion de la fête du nouvel an, de la santé. Ce qui est fort louable. Cependant combien de gens connaissez-vous qui sont en santé et qui ont aussi beaucoup de difficulté à trouver le bonheur? Le bonheur est un con-cept qui n’est certes pas facile à définir, il est bien personnel. Cependant il existe des bases universelles afin de nous guider vers cet état où l’on retire davantage de plaisir dans notre existence. En fait le bonheur tant recherché dépend de notre autono-mie, notre interdépendance ainsi que notre capacité à combler nos propres besoins. Dans cette conférence, vous pourrez constater que le bonheur n’est pas un cadeau gra-tuit, il est satisfaction par rapport à nous-même, à nos réalisations. Il se trouve dans l’ac-complissement de soi et cela peut se faire dans le plaisir. Et du plaisir, il y en a à profusion dans cette conférence. Quand : Jeudi, 24 avril à 19 h Où : Clinique externe en santé mentale, 26 rue St-Pierre, St-Constant, au sous-sol. Coûts : Gratuit.

30 ma

rs 

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FORMATION 2014 L’estime de soi

But du programme : Apprendre à poser un nouveau regard sur soi

et à reconnaître sa valeur.

Objectifs visés Rehausser son estime. Accroître sa connaissance de soi. Réfléchir à propos de sa valeur personnelle. Apprendre à minimiser l’impact des propos négatifs qu’un proche peut prononcer.

Déroulement : Trois rencontres comprenant un contenu théorique et des exercices pratiques, le tout enrichi par des échanges avec les participants (es). Date des rencontres : Les vendredis matin de 10 h à 11 h 30 11 avril - 25 avril - 2 mai

Les lundis soir de 18 h 30 à 20 h30 5 mai – 12 mai - 26 mai Endroit : L’Accolade Santé mentale, 127, boul. St-Jean Baptiste, Châteauguay Coût : 5 $ pour le matériel pédagogique

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Pour réserver votre place, veuillez communiquer au 450 699-7059 ou au 1 866 699-7059. Inscription limitée à 10 participants.

Un minimum d’inscriptions est nécessaire pour offrir la formation.

Assemblée générale Une association productive et efficace est assurément composée de membres engagés et impliqués. À cet effet, nous souhaitons vivement bénéficier de votre précieuse présence à notre assemblée générale annuelle (AGA). Il ne fait aucun doute que c’est votre collaboration qui permet à L’Acco-lade d’avoir des objectifs et une raison d’exister puisque c’est à partir de vous, de vos besoins que cet organisme est fondé. Rappelons que le principal mandat de L’Accolade Santé mentale est de créer un lieu de partage, d’appartenance et d’information.

Ainsi, nous vous attendons en grand nombre pour un souper entre amis et une soi-rée agréable au cours de laquelle nous présenterons un bilan des services et des dépenses pour l’année 2014. De plus, cette occasion se veut excellente pour sou-ligner la très importante contribution de nos bénévoles, dont entre autre, les membres du conseil d’administration. Joignez-vous à nous pour faire une diffé-rence dans l’avenir de l’organisme.

Date : 17 juin 2014 à 18 h Endroit : Maison Le Pailleur au 54, boulevard Salaberry Sud, Châteauguay Réservation : 450 699-7059 Sans frais : 1 866 699-7059

Inscrivez‐vou

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AGA 201

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Le cœur à chœur - Printemps 2014

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FORMATION 2014

Pour réserver votre place, veuillez communiquer au 450 699-7059 ou au 1 866 699-7059. Inscription limitée à 10 participants.

Un minimum d’inscriptions est nécessaire pour offrir la formation.

Lâcher prise But du programme : Élargir la prise de conscience des situations avec les quelles nous sommes inconfortables.

Objectifs visés Mieux comprendre et intégrer la notion du lâcher prise.

Distinguer les zones d’efforts et d’inconforts.

Formuler des objectifs réalistes et réalisables.

Déroulement : Trois rencontres comprenant un contenu théorique et des exercices pratiques, le tout enrichi par des échanges avec les participants(es). Date des rencontres : Les mardis 22 avril - 6 mai - 20 mai Endroit : L’Accolade Santé mentale, 127, boul. St-Jean Baptiste, Châteauguay Heure : De 18 h 30 à 20 h 30 Coût : 10 $ pour le matériel pédagogique

Atelier anti-stress But du programme : Développer divers outils pour faire face aux stress de façon zen.

Déroulement : Trois rencontres comprenant un contenu théorique et des exercices pratiques, le tout enrichi par des échanges avec les participants (es). Date des rencontres : Les mercredis de 18 h 30 à 20 h 30

16 avril – 23 avril - 30 avril Endroit : L’Accolade Santé mentale Châteauguay , 127, boul. St-Jean Baptiste, Châteauguay Coût : 5 $ pour le matériel pédagogique

Objectifs visés Comprendre le stress pour s’en libérer.

Essayer concrètement différentes techniques.

Apprendre à faire face à diverses situations avec calme.

Début 1

6 avril

 

Début 2

2 avril

 

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Le cœur à chœur - Printemps 2014

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L’entraide, c’est une aide naturelle que des personnes se don-nent lorsqu’elles vivent des moments difficiles à surmonter. C’est l’action de s’aider les uns les autres, c’est choisir de partager ses expériences et apprendre de nos pairs. Grâce à l’entraide, on peut trouver ses propres solutions. Un moyen efficace et en-richissant de régler des difficultés. Venez participer au groupe de partage, un endroit où l’accep-tation, la compréhension et l’échange avec les autres sont à l’agenda. Les rencontres, animées par un intervenant de L’Accolade, auront lieu de 18 h 30 à 20 h 30, à la Clinique externe de santé mentale à Saint-Constant, 26, rue St-Pierre. Ouvert à tous ceux qui ont un proche atteint d’une maladie mentale. Entrée libre. L’inscription n’est pas nécessaire.

Groupe d’entraide thématique à Châteauguay, toutes problématiques de santé mentale

Les rencontres ont toujours lieu le 2e mardi du mois, de 19 h 00 à 21 h 00. Elles sont animées par Carole, membre de notre organisme.

Endroit : L’Accolade Santé mentale Entrée libre. Il n’est pas nécessaire de s’inscrire.

Date des prochaines rencontres : 26 mars, 23 avril et 21 mai 2014

Groupe de partage à Saint-Constant

Mardi 8 avril 2014 : J’ai plein de chose à dire. À qui vais-je les dires?

Mardi 11 mars 2014 : L’humour, mon allié contre les mauvais jours.

Mardi 13 mai 2014 : Votre verre est-il à moitié vide ou à moitié plein?

Mardi 10 juin 2014 : Mon enfant, je t’aime… plus que moi.

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Le cœur à chœur - Printemps 2014

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Livres, vidéocassettes, audiocassettes, dépliants à votre disposition. Voici quelques-unes de nos nouvelles acquisitions.

Un coup de pied bien placé Ariane Cloutier et Eve Raymond

Choisissez-vous et agissez!

Deux jeunes femmes partagent leur dé-marche, leurs réflexions et leurs expé-riences avec vous. Elles ont choisi quinze personnalités et quinze objets pour vous inspirer et vous donner le goût d’agir.

La loupe : prendre rendez-vous avec soi

Le joyau : refuser d’être une victime et accepter d’être merveilleux

Le nez de clown : pratiquer l’humour et le rire

Le miroir : aller au-delà des apparences

Les noix : lâcher prise sur ses résistances.

Ariane Cloutier est conférencière. Forte d’un parcours sco-laire en relations publiques, en vente et en communica-tions, elle nous livre ici ses connaissances et son expertise. Eve Raymond est conférencière. Diplômée en éducation à la petite enfance, elle a également fondé quatre entre-prises au cours des dernières années.

Le chemin le moins fréquenté Scott Peck

Les leçons fondamentales de l’existence

« La vie est difficile. » C’est par cette affir-mation que Scott Peck, psychiatre mon-dialement reconnu, commence son livre. Si nous souffrons, ce n’est pas tant à cause de la difficulté de la vie que de notre croyance en une vie facile. Cette attitude entraîne dépression, maladies, échecs et névroses. Il nous invite à ne plus fuir ce qui fait mal en utilisant des subterfuges ou des excuses. À travers les récits de ses patients et des exemples tirés de sa propre vie, il nous enseigne les leçons fondamentales pour grandir, aimer, s’engager et être plus fort. Scott Peck est psychiatre. Il s’appuie sur une solide expé-rience pour transmettre des valeurs essentielles sur l’édu-cation et la maturité. .

Une meilleure façon de vivre Og Mandino

L’incroyable récit de ma propre vie

À 35 ans, sur le point de se suicider, Og Mandino partage avec vous ce qui l’a dissuadé et comment, d’un alcoolique déchu, il est devenu en 10 ans un million-naire et un homme heureux. Il vous invite chez lui pour vous convier à découvrir 17 règles qui ont transformé sa vie, avec l’espoir que ces perles de sagesse favoriseront votre croissance inté-rieure et vous aideront à réaliser votre propre vie. Véritable bouée de sauvetage pour tous ceux qui ont le sentiment de vivre une vie qu’ils ne peuvent plus endurer et à laquelle ils ne peuvent plus s’adapter. Il exprime en des termes empreints de vérité, des lignes de conduite pour ne plus vivre une autre journée d’échec, de chagrin, de misère, de honte ou d’api-toiement sur soi. Og Mandino est toujours considéré comme l’auteur le plus lu dans le domaine de la motivation et du développement personnel.

Le plus grand miracle du monde Og mandino

À la lecture de ce merveilleux texte nous découvrons que le moyen et la puissance de rompe notre inertie doivent être géné-rés par des forces depuis longtemps en-dormies, mais toujours en vie au plus pro-fond de nous. Dieu devient donc le princi-pal messager des quatre lois du bonheur et de la réussite. Og Mandino nous laisse avec le sentiment, la satisfac-tion et la joie d’avoir pu rencontrer notre Créateur, marcher avec Lui main dans la main, pendant ce bref moment d’éternité. Incluant également le célèbre Mémorandum de Dieu, message d’amour de Dieu pour l’homme : Notre « ticket » vers une vie nouvelle. * prendre note que nous offrons ce livre pour son im-pact sur l’estime de soi et non pas sur un caractère religieux. Og Mandino est toujours considéré comme l’auteur le plus lu dans le domaine de la motivation et du développement personnel.

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