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Madame, Monsieur, chers Parents, L’an passé, à la même époque, je vous annon- çais le menu des festivités autour de notre 105 e anniversaire. Ces festivités ne sont pas complètement terminées puisque notre projet de faire vivre les valeurs de Florimont de façon concrète continue de s’incarner dans tout le travail fait avec Olivier Föllmi. Vous pouvez commencer à en admirer quelques reflets sur notre site internet, avant de découvrir, au mois de mars, l’exposition de photos qui en sera le point culminant. Mais évoluer dans une école, c’est sur- tout regarder vers l’avenir et préparer, autant que faire se peut, les évolutions de notre monde, afin que nos élèves soient le mieux armés possible. C’est dans cette optique que la 1 e édition du prix de la créativité entrepreneuriale verra le jour ce printemps. Ce prix vise à promouvoir l’esprit d’entreprise des élèves florimontains, leur capacité à imaginer, à mener un projet jusqu’à sa réalisation et leur aptitude à se confronter aux réalités organisationnelles et économiques de notre temps. Ils devront éga- lement faire la preuve de leur talent à travailler en équipe. Toutes qualités indispensables dans le monde professionnel qui les attend. C’est également dans cette optique que tous les enseignants des écoles membres de l’AGEP (Association Genevoise des Ecoles Privées) participeront à une journée pédago- gique le 8 avril prochain. Cette journée permettra aux profes- seurs de confronter leur expérience et de réfléchir ensemble aux enjeux de l’enseigne- ment de demain. Les élèves auront excep- tionnellement congé ce jour. Nous continuons par ailleurs à proposer à vos enfants un maximum d’activités en- richissantes au-delà de leur monde scolaire, ce qui, je le souhaite, devrait contribuer à leur développement personnel. Vous remerciant de votre confiance, j’espère que vous avez passé d’excellentes fêtes de fin d’année et vous adresse à nou- veau mes meilleurs vœux pour 2011. Sean Power Directeur Général JANVIER 2011 Bulletin de la Direction L’Annuaire 2009-2010, contenant le rapport annuel, a été distribué aux élèves avant les vacances de Noël. Si vous souhaitez en obtenir un exemplaire supplémentaire, il suffit de vous adresser à la Réception. L’ANNUAIRE 2009-2010 Il y a 7 ans, mon épouse Danielle et moi-même avons entrepris un travail de découverte, ou redécouverte, du monde dans le but de publier chaque année un livre composé de photos inspiratrices reliées à des pensées élévatrices. Il s’agissait d’offrir au lecteur une anthologie lui permettant de s’ouvrir aux multiples vérités des hommes. Nous espérions qu’en donnant accès à une multitude de pensées inspirantes, à même d’éclairer le chemin de chacun, ce travail permettrait aux hommes de se relier les uns aux autres. Le succès de cette collection de 7 livres regroupant des sagesses des grandes cultures de l’humanité dépassa toutes nos espéran- ces : traduits en 9 langues, 1 400 000 livres furent vendus dans le monde. Ce résultat nous emplit de joie car il montrait combien le monde était promet- teur d’espoir, autant du côté des lecteurs que des personnes que nous rencontrions sur le terrain. L’être humain a soif d’ouver- ture et souhaite partager savoir et relations, c’est ce que disait l’accueil réservé à notre travail. Cependant nous éprouvions le besoin, Danielle et moi, de concrétiser notre dé- marche par la mise en place, à plus petite échelle mais de façon plus tangible, de ce partage multiculturel. L’institut Florimont était le lieu idéal pour ce faire, d’une part nos avions en commun un regard humaniste, d’autre part nous retrouvions au sein de l’école des élèves et des adultes venant du monde entier. Ainsi fut-il décidé avec la direc- tion et les enseignants de construire certains cours de l’année scolaire 2010-2011 autour de notre travail. Pensées et photographies du monde allaient entrer dans les classes afin de partager notre expérience avec les élèves. L’engouement fut extraordinaire, de la part des enseignants comme des élèves. Des ateliers se sont mis en place, des projets ont fleuri dans toutes les disciplines, les élèves ont pris des initiatives et sont véritablement devenus acteurs du projet. Nous voyons se reproduire devant nous ce qui s’est passé avec nos livres : la décou- verte, le partage de la diversité et de la richesse de l’humanité. Le flambeau est en train de passer, de main en main, d’une génération à l’autre, pour cultiver ce message d’espoir que nous voulons porter : l’humanité est riche et belle, elle vaut la peine d’être respectée pour s’en- richir de la pensée humaine. C’est toute l’envergure de l’Institut qui souhaite non seulement donner aux élèves les bases es- sentielles du savoir mais les ouvrir au monde, avec générosité et altruisme. Chaque élève est pour nous une graine d’espoir qui germera un jour. Olivier Föllmi Photographe D’une sagesse à l’autre… © Olivier Föllmi

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Madame, Monsieur, chers Parents,

L’an passé, à la même époque, je vous annon­çais le menu des festivités autour de notre 105e anniversaire. Ces festivités ne sont pas complètement terminées puisque notre projet de faire vivre les valeurs de Florimont de façon concrète continue de s’incarner dans tout le travail fait avec Olivier Föllmi. Vous pouvez commencer à en admirer quelques reflets sur notre site internet, avant de découvrir, au mois de mars, l’exposition de photos qui en sera le point culminant.

Mais évoluer dans une école, c’est sur­tout regarder vers l’avenir et préparer, autant que faire se peut, les évolutions de notre monde, afin que nos élèves soient le mieux armés possible.

C’est dans cette optique que la 1e édition du prix de la créativité entrepreneuriale verra le jour ce printemps. Ce prix vise à promouvoir l’esprit d’entreprise des élèves florimontains, leur capacité à imaginer, à mener un projet jusqu’à sa réalisation et leur aptitude à se confronter aux réalités organisationnelles et économiques de notre temps. Ils devront éga­lement faire la preuve de leur talent à travailler en équipe. Toutes qualités indispensables dans le monde professionnel qui les attend.

C’est également dans cette optique que tous les enseignants des écoles membres de l’AGEP (Association Genevoise des Ecoles Privées) participeront à une journée pédago­gique le 8 avril prochain.

Cette journée permettra aux profes­seurs de confronter leur expérience et de

réfléchir ensemble aux enjeux de l’enseigne­ment de demain. Les élèves auront excep­tionnellement congé ce jour.

Nous continuons par ailleurs à proposer à vos enfants un maximum d’activités en­richissantes au­delà de leur monde scolaire, ce qui, je le souhaite, devrait contribuer à leur développement personnel.

Vous remerciant de votre confiance, j’espère que vous avez passé d’excellentes fêtes de fin d’année et vous adresse à nou­veau mes meilleurs vœux pour 2011.

Sean PowerDirecteur Général

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Bulletin de la Direction

L’annuaire 2009-2010, contenant le rapport annuel, a été distribué aux élèves avant les vacances de noël. Si vous souhaitez en obtenir un exemplaire supplémentaire, il suffit de vous adresser à la réception.

L’ a n n U a i r e 2 0 0 9 - 2 0 1 0

Il y a 7 ans, mon épouse Danielle et moi­même avons entrepris un travail de découverte, ou redécouverte, du monde dans le but de publier chaque année un livre composé de photos inspiratrices reliées à des pensées élévatrices. Il s’agissait d’offrir au lecteur une anthologie lui permettant de s’ouvrir aux multiples vérités des hommes. Nous espérions qu’en donnant accès à une multitude de pensées inspirantes, à même d’éclairer le chemin de chacun, ce travail permettrait aux hommes de se relier les uns aux autres.

Le succès de cette collection de 7 livres regroupant des sagesses des grandes cultures de l’humanité dépassa toutes nos espéran­ces : traduits en 9 langues, 1 400 000 livres furent vendus dans le monde.

Ce résultat nous emplit de joie car il montrait combien le monde était promet­teur d’espoir, autant du côté des lecteurs que des personnes que nous rencontrions sur le terrain. L’être humain a soif d’ouver­ture et souhaite partager savoir et relations, c’est ce que disait l’accueil réservé à notre travail.

Cependant nous éprouvions le besoin, Danielle et moi, de concrétiser notre dé­marche par la mise en place, à plus petite échelle mais de façon plus tangible, de ce partage multiculturel. L’institut Florimont était le lieu idéal pour ce faire, d’une part nos avions en commun un regard humaniste, d’autre part nous retrouvions au sein de l’école des élèves et des adultes venant du monde entier. Ainsi fut­il décidé avec la direc­tion et les enseignants de construire certains cours de l’année scolaire 2010­2011 autour de notre travail. Pensées et photo graphies du monde allaient entrer dans les classes afin de partager notre expérience avec les élèves.

L’engouement fut extraordinaire, de la part des enseignants comme des élèves. Des ateliers se sont mis en place, des projets ont fleuri dans toutes les disciplines, les élèves ont pris des initiatives et sont véritablement devenus acteurs du projet.

Nous voyons se reproduire devant nous ce qui s’est passé avec nos livres : la décou­verte, le partage de la diversité et de la richesse de l’humanité.

Le flambeau est en train de passer, de main en main, d’une génération à l’autre, pour cultiver ce message d’espoir que nous voulons porter : l’humanité est riche et belle, elle vaut la peine d’être respectée pour s’en­richir de la pensée humaine. C’est toute l’envergure de l’Institut qui souhaite non seulement donner aux élèves les bases es­sentielles du savoir mais les ouvrir au monde, avec générosité et altruisme.

Chaque élève est pour nous une graine d’espoir qui germera un jour.

Olivier FöllmiPhotographe

D’une sagesse à l’autre…©

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La journée des Sciences : explosive !La journée des sciences, organisée dans le cadre du 105e anniversaire de l’Institut Florimont, s’est tenue le jeudi 14 octobre 2010. Le temps d’une journée, toute l’école a vécu au rythme de la science, des grands du primaire aux élèves des classes de Terminale.

Du matin au soir, les élèves de 7e, 6e et 5e ont pu assister et participer à des expériences scientifiques en Sciences de la Vie et de la Terre, en Chimie et en Physique : tout le bâtiment des sciences était en effervescence. De la généra­tion d’ondes sismiques mesurées en temps réel grâce au matériel ExAO (Expérimentation Assis­tée par Ordinateur) à la destruction de can­nettes en aluminium par choc thermique, en passant par la cuisine moléculaire et la prépara­tion de perles mentholées – pour ne citer que trois exemples – les élèves ont pu approcher d’un peu plus près le monde de la science. Ces expériences amusantes illustrent remarquable­ment des lois de la nature très simples. Elles ont été encadrées par des élèves plus âgés, de 4e, 3e et 2nde qui ont découvert les difficultés mais aussi les joies de l’enseignement. Ces ateliers

ont remporté un franc succès, même les pro­fesseurs de passage se sont laissé prendre au jeu. Les élèves des classes de 1e et de Terminale ont suivi des conférences scientifiques pré­sentées par des chercheurs de l’université de Genève. Le Dr Radovan Cerny (physique) a parlé de la problématique du stockage de l’hy­drogène utilisé demain comme carburant dans les piles à combustible et le Dr Laure Guénée (chimie­physique) a expliqué comment « voir » en trois dimensions la position des molécules, à partir d’un cristal, grâce aux rayons X. Tous deux occupent une position permanente à l’université. Guillaume Mühlebach (biologie) effec tue actuellement sa thèse de doctorat ; il a présenté son travail sur les protéines de choc thermique dans les cellules. Le Dr Markus Stratmann (biologie moléculaire), en année post­doctorale, a quant à lui montré le rôle que jouent certains gènes dans la régulation de l’horloge biologique. Les deux dernières confé­rences ont été données par deux doctorants ; Matthieu Tissot (chimie organique), qui a ex­posé la synthèse de la muscone, une molécule

utilisée dans la parfumerie de luxe, et Gaëlle Vacher (pharmacie), qui a entrepris de démon­trer l’intérêt des virus dans la mise au point de nouveaux médicaments. Tous deux ont égale­ment détaillé leur parcours universitaire et montré à nos élèves un cheminement possible dans les études supérieures et les débouchés possibles dans le domaine des sciences. Les élèves ont apprécié ces conférences et leurs questions ont été nombreuses. Un grand merci à tous les conférenciers qui nous ont accordé un peu de leur précieux temps et qui ont su présenter leurs travaux en les rendant acces­sible à nos élèves.

Le bilan de cette journée est donc très po­sitif et je tiens à remercier au nom du groupe sciences toutes les personnes qui l’ont rendue possible, entre autres les équipes techniques de l’Institut Florimont, le personnel de la Vie sco­laire et toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans la réussite de cet événement.

Simon VerdanResponsable du Département Sciences

S c i e n c e S P o : P r o c é D U r e i n t e r n at i o n a L e o U v e r t e à n o S é L è v e S e n 2 0 1 1

Les bacheliers issus de l’institut Florimont auront désormais la possibilité d’inté-grer SciencesPo par le biais de la procé-dure internationale, procédure qui était auparavant ouverte aux seuls titulaires d’un baccalauréat obtenu à l’étran ger ou d’un diplôme de l’enseignement secon-daire étranger (Maturité).

Grâce à la reconnaissance de l’ex-cellence de notre enseignement, tous nos élèves peuvent maintenant pré-tendre intégrer un des six campus inter-

nationaux pour y obtenir un Bachelor (2 premières années en France, 3e année à l’étranger) et ensuite poursuivre en Master (2 ans sur le campus de Paris).

La procédure internationale se dé-roule en deux étapes : admissibilité sur dossier (à soumettre en ligne avant le 2 mai 2011) et admission sur entretien.

Un des atouts de Florimont étant la qualité de l’enseignement des langues, il nous a paru essentiel de permettre à nos élèves de s’orienter vers des enseigne-

ments internationaux de qualité ; c’est pourquoi nous avons invité M. Michael Schmidmayr, chargé de mission, respon-sable des relations internationales, à venir présenter plus particulièrement le campus franco-allemand de nancy. Son intervention a permis aux élèves de bac et de matu de redécouvrir SciencePo, institution qui a établi aux travers de ses six campus décentralisés des liens privilégiés avec les universités interna-tionales les plus reconnues.

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La météo particulièrement clémente en ce 4 novembre, a permis la réussite de cette jour née, à laquelle environ 900 élèves, à partir des classes de 11e jusqu’aux classes de terminales, ont participé. Cette journée dédiée aux sports, a également autorisé la découverte, pour les élèves et les profes­seurs, du nouvel espace sportif et son utilisa­tion tant attendue.

Deux genres d’activités ayant trait aux sports ont agrémenté cette journée, des conférences données par des spécialistes et des pratiques sportives variées.

Les élèves des classes de terminales bac et matu ont assisté à une conférence sur la diététique donnée par Mme Darbellay, diététicienne. Filles et garçons étaient séparés afin d’optimiser les attentes de chacun et cha­cune qui sont si différentes dans ce genre de conférence sur la diététique.

Pendant la conférence des filles, les garçons se défoulaient dans un match de football, alors que les filles, pendant la con­férence des garçons, se sont activées dans une séance de fitness donnée par un moni­teur diplômé qui leur a permis de travailler l’endurance et la coordination dans une séance de danse, ainsi que la condition physique dans un cours d’abdominaux et fessiers.

M. Jean Blaise Evequoz, artiste peintre valaisan, travaillant avec le comité interna­tional Olympique sis à Lausanne, qui a été lui­même un escrimeur de grand talent médaillé Olympique, a fait part de son expérience pro­fessionnelle et sportive. Il a expliqué les simili­tudes entre les arts et le sport aux élèves des classes de secondes.

Les classes de premières ont bénéficié d’une conférence sur les addictions et no­tamment sur l’alcoolisme. Cette conférence

était donnée par Madame Fehlmann Rielle Laurence de la FEGPA.

Les classes de 3e ont participé à de la course d’orientation, au stade des Evaux, sous la direction de M. Marlot qui leur a enseigné l’utilisation de la carte et de la boussole.

Certains élèves des classes de 3e ont bénéficié des connaissances culinaires, spor­tives et diététiques de Damien notre chef cuisinier, qui leur a présenté la façon de s’alimenter avant une épreuve sportive. Ces élèves devront présenter cette séance à leurs camarades de classe lors d’un prochain cours de science.

Du tchouk­ball, du basket, du football, du unihockey et de l’ultimate ont animé la journée sportive des classe de 6e, 5e, 4e, chaque classe participant à deux ou trois activités.

Pour l’activité basket, les élèves qui ont joué entre 10h00 et midi, ont bénéficié des conseils de joueurs professionnels avec la par­ticipation des Lions de Genève, qui jouent les premiers rôles dans le championnat Suisse de ligue A. Nous les remercions encore de leur présence. Certaines classes ont pu partir à la découverte d’un sport qui leur était inconnu : la pratique sportive du Kin­Ball, sport canadien qui vient de commencer son développement en Europe, et notamment en Suisse. C’est sous la direction de l’entraîneur national M artin Barrette et de son assistant, qui n’était autre qu’un ancien élève de Flori­mont, Gregory Guignet, membre de l’équipe Suisse, que se sont déroulées les séances.

Des pratiques sportives plus discrètes étaient également proposées, comme l’es­crime, ou l’escalade, sports que souhaite développer l’Institut Florimont qui dispose maintenant des installations nécessaires pour leur pratique, mais également des ins­

tructeurs indispensables pour leur enseigne­ment. Les classes de primaire de la 11e à 7e, ainsi que quelques classes de 5e, ont pu essayer le maniement du fleuret, alors que les classes du secondaire ont eu la possibilité de grimper sur le magnifique mur du com­plexe sportif.

Chaque classe était accompagnée d’un professeur responsable pour toute la journée. Les élèves ont particulièrement apprécié que les professeurs, non seulement les suivent, mais également organisent et participent aux activités avec eux.

Une belle journée, où l’investissement de chacun a permis qu’elle se déroule dans les meilleures conditions possible.

Georges LégerResponsable du Département des Sports

La journée des Sports : tout le monde participe !

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C’est par la Journée des Lettres que s’est clô­turé, le 7 décembre, le cycle des « Journées » organisées dans le cadre des festivités du 105e anniversaire de Florimont. Initialement prévue en juin 2010, elle avait été repoussée au mois de décembre afin que les élèves de Première et Terminale puissent également y participer.

Pour la matinée, une surprise avait été préparée par Mme David qui avait constitué secrètement une « brigade poétique »1 chargée le jour J de faire irruption dans les différentes salles de l’établissement pour y déclamer des textes poétiques2. L’événe­ment n’avait été dévoilé que la veille aux professeurs, qui devaient se garder de vendre la mèche auprès de leurs classes. La Direction elle­même, non prévenue, ne fut pas épargnée (l’inquiétude devait poindre, les pensées être à peu près celles­ci : « Que vient faire, à cette heure­ci, ce professeur flanqué de trois élèves ? Quelle bêtise ont­ils faite, quelle tuile va encore nous tomber sur la tête ? »). Ce moment de surprise poé­tique fut un petit bonheur unanimement apprécié.

Pour l’après­midi, des activités diverses étaient organisées, selon les degrés.

Les élèves de 6e, prenant appui sur les cartes du jeu Il était une fois, étaient invités à construire à plusieurs une narration impro­visée, créative et dynamique, dans le cadre de l’univers des contes de fées bien connu d’eux et étudié en particulier durant le pre­mier trimestre.

Ils purent par ailleurs ren contrer Anne de Preux qui leur présenta naufrage en mer de chine, son nouveau roman publié aux éditions Gallimard Jeunesse. L’attention du jeune auditoire ainsi que les questions posées témoignèrent de l’intérêt qu’elle suscita.

Romain Bévierre, l’un de nos profes­seurs de théâtre, avait conçu pour les classes de 5e un atelier d’improvisation à partir des représentations poétiques et oniriques figurant sur les cartes du jeu Dixit : des duos formés par tirage au sort recevaient une carte – leur source d’inspiration – et se concertaient quelques minutes avant de jouer à tour de rôle une courte scène improvisée. L’originalité et l’intérêt du propos, le ton, la gestuelle en­traient en ligne de compte dans l’appré­ciation portée par les spectateurs (i.e. les autres élèves).

Au terme d’une finale opposant les re­présentants de chaque classe, Nicolas Ward (élément isolé pour cause de nombre im­pair), vainqueur à l’unanimité, reçut une boîte du jeu Dixit.

Les élèves de 4e et 3e se sont livrés à des travaux de création littéraire et néanmoins ludiques. Il leur était proposé de réécrire un passage de Raymond Queneau en chan­geant par exemple de registre ou de genre (exercices de style), de s’imposer la con­trainte d’employer dans le même texte sept termes sans lien entre eux (logorallye) ou de réécrire un incipit de roman en s’abste­nant d’employer une lettre (lipogramme), de « repriser » une nouvelle de Maupassant dont

seuls le début et la fin étaient fournis (reprise), ou encore de compléter un passage romanesque dont la moitié gauche avait été supprimée (texte fendu).

Les classes de 3e se sont ensuite réunies pour apprécier les meilleures productions. Les élèves de bac et matu ont jugé le duo formé de Svetlana Titova et Taline Kelpetindjian digne de poursuivre assidûment la pratique de la création littéraire à l’aide de l’exem­plaire de Petite fabrique de littérature (Magnard) qui leur a été remis.

Laurent Binet, auteur de HHhH, Prix Goncourt du Premier Roman et l’un des livres les plus remarqués de cette année littéraire, était venu de Paris pour rencontrer nos élèves. Un marathon l’attendait. Après avoir retrouvé l’atmosphère des salles de classe durant les deux dernières heures de la mati­née, il entamait dès 13h15 la première de ses deux conférences, d’une heure et demie chacune environ, au cours desquelles il se soumit de bonne grâce à un interrogatoire orchestré par Mme David et M. Duc et répondit à toutes les questions que les élèves s’étaient posées à la lecture de ce livre.

Je ne saurais terminer ce compte rendu sans signaler que la plupart des ateliers furent animés par des professeurs n’ensei­gnant pas les Lettres, professeurs d’allemand, d’anglais, d’art, de mathématiques, d’histoire­géographie, d’informatique. C’est avec une parfaite efficacité qu’ils ont assumé cette tâche, assistés par des élèves de Terminale dont la contribution fut appréciée de tous.

Ne résistons pas à présent au plaisir de lire quelques lignes de la présentation de son ouvrage par Anne de Preux ainsi que quelques extraits des conférences de Laurent Binet.

naufrage en mer de chine « raconte le voyage mouvementé d’un bateau hollandais de la Compagnie des Indes disparu en 1751. Pourquoi ce sujet ?

Parce que j’ai eu la chance d’avoir un beau­frère aventurier qui me l’a fourni.

[…] Max est géologue, il est toujours passionné de plongée et de bateaux, il fonde donc une entreprise de prospection de fonds marins qui marche à merveille. Quand il vend sa société, il n’a pas 50 ans. Enfin, il va pouvoir réaliser un rêve qui lui tient à cœur depuis toujours, celui de partir à la recherche d’une épave !

Comment prépare­t­il une affaire de cette envergure ? D’abord en demandant

La journée des Lettres : un festival de mots

Laurent Binet

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à un archiviste de lui fournir un bon dossier. C’est ce que fait Robert Stenuit qui le déniche dans les archives de la Compagnie des Indes.

Il s’agit d’un rapport détaillé concer­nant le Geldermalsen, un trois mâts disparu en Chine en janvier 1752. 80 marins ont péri dans la tragédie et 32 sont parvenus à gagner Batavia, alors capitale hollandaise des Indes Orientales, aujourd’hui rebaptisée Djakarta, capitale de l’Indonésie.

Le dossier contient la liste des noms des marins, raconte les principaux évé­nements survenus pendant la traversée, donne l’inventaire de la cargaison transpor­tée, soit 250 000 pièces de porcelaine chinoise, 686 997 livres de thé et un trésor de 147 lingots d’or qui devaient être remis en pleine mer à un autre navire. Le dossier mentionne aussi les circonstances du nau­frage révélées par les rescapés et le procès qui s’en est suivi à Batavia.

Au comble de l’excitation, mon beau­frère part en mer de Chine avec son collègue Mike Hatcher et 17 hommes d’équipage. La recherche se fait dans le plus grand secret pour ne pas attiser la convoitise de bandits peu scrupuleux. Après trois mois, soit en juin 1985, l’épave est retrouvée dans les eaux internationales et la remontée à la surface du trésor peut commencer. Par chance, tout se passe sans encombre et l’or et la porce­laine sont ramenés à Amsterdam où ils sont vendus chez Christie’s.

[…] Une phrase que m’avait dite mon beau­frère m’avait marquée. Il avait dit :

« Quand je plongeais sur l’épave du Geldermalsen, je ne pouvais m’empêcher de penser à tous ces pauvres marins qui étaient morts à cet endroit. J’avais l’impression qu’ils m’appelaient et me suppliaient de ter-miner leur tâche. »

L’idée m’est donc venue de raconter le grand voyage de ces pauvres marins en me

basant sur ce qu’on en savait déjà, en quelque sorte de leur redonner vie. »

1 Les membres en étaient Line Baumann,

Grégoire de Fombelle et Lucas de Sarrau2 « Je suis comme je suis » (J. Prévert)

« Le Dormeur du val » (A. Rimbaud)

« Mignonne, allons voir si la rose... » (P. de Ronsard)

Un haïku de Kooi, un autre de Jôsô

H H h H

Q. Quelles sont vos relations avec l’his-toire... avec un grand H.« Bonnes j’espère (rires). La vérité, c’est que j’ai vécu l’écriture de ce livre comme une espèce de tension permanente entre histoire et littérature, et que ma sympathie allait du côté de l’histoire... alors que je suis prof. de Lettres ! Je trouvais la littéra­ture très arrogante par rapport à l’histoire, ayant un complexe de supériorité vis­à­vis d’elle, depuis qu’Aristote a dit que la poé­sie, c’était l’universel alors que l’histoire, c’était le particulier, et que donc la poésie était supérieure. Et moi, je crois que c’est très discutable : je trouve que beaucoup d’écrivains, de romanciers, en prennent très à leur aise avec l’histoire au nom de cette prétendue supériorité de la littéra­ture ; la littérature ayant tous les droits, dont celui de malmener l’histoire. Quant à moi, je me considérais à tort ou à raison comme un défenseur de l’histoire et ce que je voulais, c’était – pour le résumer simplement – vraiment mettre la littérature au service de cette histoire­là (l’attentat contre Heydrich en 1942) et de l’Histoire avec un grand H – puisque cette histoire­là appartient à la grande histoire –, et surtout ne pas faire l’inverse, ne pas instrumenta­liser l’histoire au service de la littérature. Bien sûr, les deux ont des relations com­

plexes, dialectiques, etc., mais quand­même, je crois qu’il y a un sens, que je voulais res­pecter ; je voulais vraiment respecter l’histoire et qu’on la respecte. Je pense que, évidem­ment, la littérature a beaucoup de droits, peut­être tous les droits, y compris celui de raconter n’importe quoi, mais alors j’ai aussi le droit de ne pas trouver cela in téressant. Donc, je me sens du côté de l’histoire, alors que je ne suis pas historien... ou disons que je suis un historien amateur. »

Q. Pourriez-vous nous parler de cette notion d’infraroman ?« Ce concept que j’ai inventé, j’en parle dans ce qui doit être le chapitre le plus court du livre. J’écris : « je crois que je commence à comprendre : je suis en train d’écrire un infraroman ». Pourquoi dis­je cela ? En fait toute la problématique de mon livre est celle­ci : comment écrit­on une histoire vraie ? Et ce que j’ai voulu faire avec ce livre, c’est raconter une histoire vraie…Comme un roman, sauf que c’est vrai. Et donc je me suis rendu compte que ça posait des pro­blèmes, que ça impliquait de faire des choix…c’était compliqué et c’est ce qui a donné la forme finale du livre, fait d’alter­nance de chapitres de récits et de chapitres où je fais des commentaires sur mon propre récit.

Ainsi infraroman, dans mon idée, dési gne un texte qui utilise toutes les ressources du roman, tous les outils du roman, les effets de style, de suspense, de construction, tous les effets possibles sauf un (qui définit d’ailleurs le roman !) qui est le recours à la fiction ; et donc pendant tout le roman, j’ai bataillé parce que la ten­tation de la fiction était forte ; car une fois que l’on commence, on se laisse enivrer par son propre récit et l’on est toujours tenté d’en rajouter…je suppose que tout le monde a connu cette expérience­là […] donc pendant 400 pages, j’ai essayé de ré­sister, de rester à cette frontière, de ne pas franchir la frontière du récit au bord de la fiction. De temps en temps d’ailleurs, je l’ai franchie, je suis tombé ; mais alors en général dans ces cas­là, alors que je trahis­sais mon projet, au lieu de supprimer le chapitre, je l’ai finalement gardé et j’en ai fait l’objet d’une discussion, d’un com­mentaire dans le chapitre suivant. C’est donc sur tout pour évoquer l’idée de rester en dessous, de ne pas franchir un seuil que je ne voulais pas franchir, que j’ai parlé d’infra roman. »

Bernard ChérotResponsable du Département des Lettres

Anne de Preux

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Le 15 novembre 2010, dans le cadre du 105e anniversaire de l’Institut Florimont et de la Journée Européenne des langues, les classes du Premier Cycle avaient organisé, avec leurs professeurs et quelques élèves volontaires du Second Cycle, la journée des Langues de Florimont.

Différentes activités ont été proposées dans les langues enseignées à l’Institut (Anglais, Allemand, Italien, Espagnol, Chinois). Un travail de préparation et d’organisation conséquent a été nécessaire longtemps avant la date de l’événement et les ensei­gnants et leurs élèves ont passé beaucoup de temps pour faire de cette journée une agréable parenthèse dans la vie de l’école.

Le questionnaire rempli par la presque totalité des classes de Florimont, a également permis d’établir des statistiques intéressantes : plus de trente langues différentes sont parlées par les élèves, et un nombre non négligeable d’entre eux est trilingue ou quadrilingue !

Chaque classe engagée dans les activi­tés de cette journée avait été décorée pour montrer le pays dont la langue était repré­sentée. Sur la porte des différents ateliers, la célébrissime citation de saint François de Sales, Tout par amour, rien par force, était inscrite et traduite dans les différentes langues enseignées à Florimont.

Dans les divers ateliers, les élèves et cer­tains de leurs professeurs accompagnants ont pu assister à de courtes scènes de théâtre (certaines classes d’anglais ont écrit leurs propres scènes pour les jouer devant leurs camarades) dans une langue étrangère. Des jeux de société étaient également proposés en anglais. L’atelier en allemand a permis de retrouver une ambiance typiquement germa­nique avec une dégustation de gâteaux qui a ravi les visiteurs. Celui d’espagnol fit la dé­monstration de danses typiques, l’italien offrit un petit festival de chansons et un splendide diaporama sur l’Italie.

Le chinois a offert deux activités très appréciées : une salle accueillait les élèves qui n’avaient jamais fait de chinois et qui voulaient avoir une initiation à cette langue, la deuxième salle proposait un atelier de calli graphie qui eut un grand succès.

Les deux salles d’informatique de l’Ins­titut ont offert aux élèves différents tests et jeux issus du site de la Journée Européenne des Langues.

C’est ainsi que de nombreux élèves pu­rent montrer leurs talents à leurs camarades et permit à d’autres de faire connaissance avec une nouvelle langue qu’ils étudieront peut­être dans le futur. L’investissement ap­précié de temps et d’énergie des élèves et des professeurs a permis de faire de cette journée un succès.

Claude LopezResponsable du Département des Langues

La journée des Langues… un échange fructueux

Depuis quelques années, l’Institut Florimont participe à la course de l’escalade qui est une véritable institution à Genève. Cette année, pour la 33e édition, nous battons notre record d’inscriptions, puisque ce n’est pas moins de 265 coureurs qui souhaitaient se fondre parmi les 28 000 inscrits pour cette édition.

Notre préparation doit s’affiner chaque année, afin de maintenir notre niveau de classement. En effet le nombre d’écoles sans cesse grandissant en nombre et en qualité, nous impose des entraînements de plus en

plus performants. De plus le challenge, était de taille car notre victoire au cassement des écoles, de la 32e course ne nous permet­tait qu’une marge de ma nœu vre minime.

Notre préparation se déroule en deux temps, tout d’abord par classe où chaque professeur d’EPS a travaillé et expliqué aux élèves les attentes de ces entraînements. Deuxième temps, au niveau de l’école pen­dant la pause de midi, avec un parcours défini, identique pour tout le monde et que chaque élève devait terminer le plus rapi de­

ment possible. Les résultats avec classements étaient affichés sur le tableau d’informa tion des sports. Cette année, le dernier entraîne­ment du dimanche précédent la course a même été annulé à cause de la neige.

Les conditions météorologiques n’étant pas favorables, les organisateurs ont œuvré de longues heures pour permettre à la course de se dérouler dans les meilleures conditions possibles.

Malgré tout, 72 élèves de notre école, ne se sont pas présentés au départ. Mais l’Institut Florimont a su relever le défi en rem portant pour la deuxième année consé cutive le challenge des écoles, parmi 85 autres concurrentes !

Ce succès est du à l’excellente collabo­ration entre l’association des parents d’élèves qui travaille beaucoup pour cette manifesta­tion et les professeurs de sport qui s’occupent de la partie technique.

Le prochain défi se situera fin janvier avec l’organisation des championnats suisses seniors d’escrime (individuel et par équipe) dans le nouvel espace sportif de Florimont. Des préci­sions seront communiquées sur le site internet dans la première quinzaine de janvier.

George LégerResponsable du Département des Sports

course de l’escalade 2010 : un samedi 4 décembre exceptionnel !

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j a n v i e r 2 0 11

We were all very excited about this year’s school trip to Bedgebury having heard many praises and stories about all the fun times last year’s group had. There were actually so many people who wanted to go that the school could only take the first fifty people who gave the permission slip back, so the whole signing up process was more like that moment of complete frenzy when someone brings a birthday cake to class, and that’s saying some-thing. That should give you an idea of the atmosphere on the day of our departure: anxious, cheerful, and very, very happy.

Upon our arrival in Bedgebury School we were sorted into different groups accor-ding to our language level, and taken on a tour around the campus. We were all struck by its grandeur and elegance. It really felt like a traditional boarding school (Hogwarts!). The dormitories were comfortable, the staff welcoming, and the other students friendly. Throughout the week we had lessons during which we learnt about typical English tra-ditions and customs. In the afternoons we had sports and activities, which were moments that everyone looked forward to. The reason?

A muddy, dirty, slippery assault course. The kind where we had to swing over bogs, climb over walls and crawl in pitch black tunnels. In short, every teen ager’s dream. The popularity of this activity was obvious, due to the fact that absolutely everyone went.

During the evening or afternoon we had activities such as a Halloween themed party, “Bedgebury by night”, and a fashion show, Seriously! We made clothes out of trash. It was the best fashion show ever. We also had the opportunity to go the Bedgebury

Nous sommes un Mercredi matin, mais étrange ment, ce matin j’ai envie de me lever... Ah! ça me revient ! Aujourd’hui nous partons tous ensemble en Angleterre.

Je me lève et, une fois prêt, remplace le classique cartable du mercredi par une grosse valise.

Je me mets en route pour l’aéroport et, toujours le sourire aux lèvres, m’imagine mes péripéties futures sur les terres de Shakespeare ou Dickens.

Arrivé à l’aéroport, je rejoins mes amis en oubliant même de dire au revoir à ma mère.

Ce léger oubli comblé, les billets enre­gistrés et le traditionnel «Check in» passé, nous embarquons tous à bord de l’avion. Le voyage se déroule au milieu des spécimens classique des voyages aériens, allant du vieux râleur marmonnant qu’à son époque les en­fants étaient plus disciplinés qu’aujourd’hui à l’homme d’affaire constamment pressé et

jouant du coude pour passer devant tout le monde dans les files.

Mais il en fallait bien plus que ça pour calmer notre ardeur et à la fin d’un voyage d’un peu plus d’une heure qui sembla durer quinze minutes ,nous arrivâmes enfin à notre El Dorado, à notre Terre Sainte et débarquions tels des Croisés à Londres.

Arrivés à destination, les présentations furent vite faites avec le corps enseignant. Ensuite vinrent les banalités, présentation des bâtiments puis attribution des chambres et enfin...le repos. Après cette journée plutôt fatigante, M. Marlot et les siens eurent l’EXCELLENTE idée de tous nous faire partici­per à une soirée placée sur le signe d’Halloween. Tous éprouvés par cette journée, nous furent aux lits plus tôt qu’à l’accoutumée.

Hormis ce léger bémol sur la fin de cette première soirée, le reste du voyage fut exquis, les cours ludiques, même s’il nous

faut à tout moment parler anglais si l’on veut s’informer auprès du personnel stricte­ment anglophone. Les activités sportives sont journalières mais reste amusantes et bonne enfant.

De plus, le voyage est ponctué par des sorties soit dans Londres où l’on alterne shopping et découverte culturelle (théâtre, visite des monuments, etc...) ainsi que dans sa périphérie où le programme est par exemple axé sur un travail de service pour l’office des forêts.

Je garderai un excellent souvenir de ce voyage et remercie M. Marlot ainsi que tout le corps enseignant du Franklin Bell’s Institute et de Florimont de nous avoir permis de vivre cette magnifique expé­rience.

Axel Palacios2nde Baccalauréat

Bedgebury 2010 – 2010 Bedgebury study trip

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Participation à la cérémonie de distri-bution des diplômes de fin d’étude à Florimont

Le 5 novembre était un jour attendu par les élèves de terminale 2009­2010 et leurs proches. C’était l’occasion pour les élèves lauréats (titulaires du bac ou de la matu) de recevoir leur diplôme de fin d’étude à Florimont.

Cette cérémonie repose sur une initia­tive de Mme Laurence Verhagen Sleijster qui était alors la présidente du Comité de l’AAEF et de M. Sean Power.

Ce soir, les jeunes diplômés ont été cha­leureusement félicités par les invités d’hon­neur : M. le Consul de France Bruno Perdu et M. Baertschi, conseiller administratif repré­sentant la ville de Lancy ainsi que par les res­ponsables pédagogiques. Plusieurs membres du Comité ont eu le plaisir de participer à cette soirée.

Mme Valérie Marti membre du Comité des Anciens, s’est adressée à cette «pépi­nière» de jeunes anciens. Elle a rappelé son propre parcours à Florimont et son arrivée en classe de 3ème matu. Elle a noté avec émotion que cette année, sa fille est rentrée elle­même en 3e matu retrouvant plusieurs enseignants que sa maman avait connu. Nous vous laissons le soin de deviner qui….

Mme Marti a rappelé aux jeunes anciens que la cotisation à l’AAEF était offerte la pre­mière année. Elle a engagé ces jeunes an­ciens à adhérer à l’Association devenant ainsi des Anciens avec un grand A…..

Rappelons que le fait d’être ancien (avec un petit a) correspond plus au choix des parents d’inscrire leurs enfants à Florimont.

Par contre, être Ancien avec un grand A (membre de l’Association) résulte du choix de l’ancien élève.

Pendant la cérémonie, deux prix qui concernent l’AAEF ont été distribués.

Le prix des Anciens décerné cette an­née à Karim Sabet qui a fait toute sa scola­rité à l’Institut Florimont du jardin d’enfant à la terminale matu .

Eh oui, il fait partie de ceux, osons dire chanceux, qui ont pu commencer au jardin d’enfants ouvert dès 1995.

Comme il paraît loin le temps où seuls les garçons pouvaient commencer en 10e et qu’il fallait attendre la 3e voire la 2e pour voir arriver les filles dans les classes… Karim Sabet a été le témoin de toute la grande mutation de l’Institut Florimont depuis 1996!

L’autre prix est le prix Schlachter dé­cerné cette année à Mlle Agnès Chauvet.

M. Schachter a créé ce prix de français en mémoire des enseignants qui l’ont ac­

cueilli pendant la seconde guerre mondiale. Le jeune Schlachter avait été complètement coupé de sa famille vivant en zone occupée et il est resté toutes les vacances à l’Institut pris en charge par les Pères Missionnaires de Saint François de Sales. Il en a gardé une profonde reconnaissance.

Après la partie officielle, les Anciens sont allés à la rencontre des jeunes anciens pour leur parler de vive voix de l’Association. Ils n’ont pu s’empêcher de penser à leurs propres expériences de ce moment clé : le passage du secondaire aux études universi­taires. Ils ont pu aussi retrouver de nom­breux anciens, parents d’élèves diplômés notamment.

Cette soirée s’est ainsi terminée joyeu­sement en évoquant les souvenirs de l’école et les changements qui y sont intervenus.

Christiane CoulotMembre du Comité de l’AAEF

Le coin des anciens…

Pinetum, where we were able to do some conservation work and admire the beautiful species of trees that are so well taken care of.

The highlight of the trip for most of us was without a doubt our two visits to London, where we were able to go shop-ping, visit the British Museum, the London Eye, and of course, we had the great plea-sure of going to two fantastic plays: Oliver! and War Horse.

The whole experience was amazing. It didn’t matter whether or not we missed a few days of our holiday. To us, this trip was worth it, something different compared to most school trips. We hope that this study trip will become something everyone has a chance to experience, and that it will keep making students smile for many years to come.

Sophie Brown2nde Maturité