C 2019 2000 $ PP Nº 40005386 - Le Nordlejournallenord.com/journaux/21mars2019.pdf · 43-5794-8 La Ville de Hearst a mis sur pied une nouvelle corporation ... comme espace. De plus,

JOURNALLE NORD

Vol. 44 Nº 1 Hearst ON - Jeudi 21 mars 2019

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Budget 2019 Hearst Jacks vs Rock : la série est égale

Davantage d’élèves par classe

Félix vainqueur du cancer

30e Campagne des membres 2019des Médias de l’épinette noire

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La Ville de Hearst a mis surpied une nouvelle corporationqui permettra à la Municipal-ité de collecter une taxetouristique relative à lalocation. Cinq personnes ontété nommées pour siéger auconseil d’administration, cequi a été entériné lors de ladernière réunion du conseilmunicipal. La nouvelle corpo-ration aura sous sa tutelle lecomité touristique. La règlementation provincialepermet aux municipalités depercevoir une taxe municipaleobligatoire sur l’hébergementtemporaire et de fixer le tauxde taxe associé. Le règlementautorise la Municipalité àadopter une formule de répar-tition du partage des revenusselon laquelle le produit estpartagé avec l’entité touris-tique locale éligible. « Selon laloi, 50 % de l’argent perçu iraau comité touristique pourdes projets de marketing,produits touristiques, etc. Etl’autre 50 % va à la Ville »,explique Sylvie Fontaine,directrice du développementéconomique de Hearst. « Jevais déposer sous peu uneproposition à la Ville afin dediriger ces argents à uncertain endroit », a-t-elleajouté sans donner plus deprécision.La province de l’Ontario arèglementé cette nouvelle taxeen décembre dernier. Depuis,la Ville de Hearst a complétéune demande de constitutionen société afin de créer la Cor-poration de développementHearst. La prochaine étapesera la formation d’unsous-comité touristique decinq personnes.

Le taux de taxation estactuellement de 2 % pourtoutes les nuitées effectuéesdans les hôtels et motels de laVille de Hearst. L’annéeprochaine, elle passera à 3 %pour finalement s’établir à 4 %dans deux ans. « Il est difficilede savoir combien d’argentnous obtiendrons annuelle-ment ; il va falloir attendreune année complète avant deconnaitre les chiffres », nous amentionné Mme Fontaine.Mais, on peut dire quel’enveloppe se situera dans lesdizaines de milliers de dollars. Deux élus siègeront à cenouveau conseil d’administra-tion : Marc Ringuette etGaétan Baillargeon. Et, troismembres de la communautéle complèteront ; ce sont LucPépin, Pierre Richard et MikeFournier qui ont été sélection-nés.Le conseil d’administrationsera chargé de fournir desconseils, des recommanda-tions, des informations et desexpertises au Comitétouristique concernant laplanification, la prise dedécision et le renforcement dusecteur du tourisme à Hearst.Depuis le 1er janvier 2019, lesclients utilisant les servicesd’hébergement locaux doiventpayer la nouvelle taxe.

Davantage de revenus pour letourisme et la Ville Par Steve Mc InnisOn en parle depuis

longtemps, mais il semble quele dossier de la vente de laPlace des Arts au Conseilscolaire public du Nord-Est del’Ontario devrait se finaliserdans les prochaines semaines.Il ne reste que certainesconditions à remplir.L’échéance inscrite sur l’actede vente est de 91 jours, ce quinous mène au 30 mars 2019.À un peu plus d’une semainede cette date, le travail afin deremplir les conditions n’estpas encore terminé. « Nousespérons être en mesure derespecter le plan de départ,mais peut-être va-t-il falloirdemander une extension »,nous a mentionné ValériePicard, directrice générale duConseil des Arts de Hearst. Il faut rappeler que lanégo-ciation ne se fait passeulement entre le Conseil desArts et le Conseil scolaire.Lorsque la vente avait été né-

gociée il y a une dizaine d’an-nées, des partenaires étaientimpliqués et des conditionsfaisaient partie du contrat.L’entente avec la Ville s’estréglée lors de la dernière ren-contre du conseil municipal,la semaine dernière. Les élusse sont engagés à maintenirune subvention annuelle quiéquivaut au montant du loyer.Selon la résolution, il s’agitd’un cout minimal de17 670 $. L’équipe artistique secontentera de la Galerie 815,de l’entrepôt et de la billetteriecomme espace. De plus, elledemeurera gestionnaire de lasalle Lina-Payeur. « Nousavons la priorité sur la salleavec accès illimité sans frais etnous allons continuer à lalouer pour les mariages outoute autre activité », ajouteMme Picard.Un autre élément entre enligne de compte, c’est-à-dire

que le vendeur commel’acheteur doivent négocierl’achat du terrain avec lediocèse. Bien que le Conseildes Arts soit propriétaire del’immeuble, le terrain appar-tient toujours à l’institutionreligieuse. Le CAH doit doncacheter le terrain pour com-pléter la vente. Le CSPNEOveut aussi mettre la main surle terrain adjacent à l’édifice.Le mois dernier, les membresdu CAH ont accepté à 100 %l’offre d’achat de 1,4 millionde dollars. Une dette de50 000 $ doit être rem-boursée lorsque le tout seracomplété, et un million seraplacé en fiducie afin de veniren aide aux projets artistiquesde la communauté. On envi-sage également de rafraichirl’équipement sonore de lasalle de spectacle. Encore là, ilfaut attendre que la transac-tion soit officiellementconclue.

La vente de la Place des Arts bientôt régléePar Steve Mc Innis

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Même si l’on sait que la vien’est pas un long fleuve tran-quille, il y a des choses qu’onne souhaite à personne,encore moins à soi-même.Comme d’apprendre un beaumatin que notre enfantdéveloppe un cancer, parexemple. C’est ce qui est arrivéaux époux Julie Alary et Jean-Pierre Baril par rapport à leurfils Félix qui, aujourd’huiconsidéré guéri, a fait la miseau jeu du match des Lumber-jacks de Hearst contre leursrivaux de Timmins le 15 marsdernier. Partie fin décembre 2015 enurgence à Ottawa pour uneotite, la famille Baril a plutôtreçu un verdict de leucémie.L’enfant y est resté dix moisavec sa mère, reconnaissantsbénéficiaires de la MaisonMcDonald, une très belleplace, disent-ils. Revenu ici,Félix devait continuer à serendre aux quatre semaines àOttawa pour un traitement,plus une ponction lombaireaux trois mois, ceci jusqu’au 4mars dernier, soit trois ans etdemi après. « Au début c’étaitcompliqué, les dix premiersmois, explique Jean-Pierre.J’étais à la maison avec lesdeux autres enfants, le plusvieux de dix ans et le plusjeune de 6. Il fallait quelqu’unpour rester à la maison

pendant que Julie était àOttawa. Ils s’ennuyaient deleur mère, mais j’ai eu l’aidedes grands-parents pendant lasemaine parce que je partaistravailler trop de bonne heure,je rentrais trop tard. Ledimanche, j’allais les porterchez les beaux-frères, ou lagrand-maman, ou un autreparent. » Et Julie d’ajouter :« On s’était organisé, on étaitbien entouré par la famille etles amis. Félix allait à l’écoleune heure par jour à l’école duCHEO et il avait une prof à luitout seul. L’École Ste-Anneenvoyait tous les travaux et lanouvelle maitresse travaillaitavec lui pour tout ce qu’il avaità faire, il y avait beaucoup decontacts entre les deux en-seignantes. Il a été chanceuxparce qu’il était au Jardin,quand même. » Félix, lui, serappelle qu’il ne se sentait pasbien au début, qu’il s’ennuyaitbeaucoup de ses frères, maisqu’il a eu aussi des amis à laMaison McDonald et qu’ils’amusait souvent dans unegrande salle de jeu. « Audébut, il a eu des douleurs àcause de certains traitements,commente Julie, mais ça seplace vite et ensuite, ça asuper bien été. On a eubeaucoup de support à l’hôpi-tal, le lieu, la diète… » Commeon dit des fois, à quelque

chose malheur est bon,puisque cela a permis aussi àFélix de voir et saluer lesjoueurs des Sénateursd’Ottawa : qui dit mieux à cetâge? Tout n’est pas complète-ment terminé, cependant. Il yaura encore des prises de sangà effectuer, des symptômes àvérifier si jamais Félix ressentquoi que ce soit d’inhabituelpendant les cinq prochainesannées, mais le plus lourd estderrière eux. Quelque chosequi a particulièrementmarqué? Jean-Pierre a tenu àredire à quel point il s’estennuyé de sa femme pendantdix longs mois, « parcequ’Ottawa c’est quand mêmeà dix heures d’ici en voiture ».Julie a réalisé que des chosesarrivent dans la vie quand onn’y pense pas, mais qu’ils ontété chanceux aussi avec letraitement auquel Félix avraiment bien réagi. Les deuxont tenu à souligner qu’ils onteu beaucoup, beaucoup desoutien de la communauté deHearst qu’ils remercientgrandement, et qu’ils ontvraiment apprécié le geste deMélissa Larose qui avaitouvert un compte pour eux àla Caisse Populaire. Triompher du cancer est unesorte de remise en jeu dans lavie. On la souhaite longue etheureuse à Félix!

(Re)mise en jeu pour FélixPar Elsie Suréna

Félix pose fièrement avec ses parents et ses deux frères avecen main la carte recru de Claude Giroux remis parl’organisation des Lumberjacks (Félix à droite de la photo).Le 4 mars dernier, Felix a fait sonné la cloche de la guérisondu cancer en plus d’obtenir la ceinture de champion del’Hopital des enfants de l’est ontarien.

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Gérard Payeur a accepté ledéfi de rédiger une chroniqueau moins une fois par mois,un privilège que vous pourriezavoir. Si vous êtes intéressé,vous n’avez qu’à faire unedemande à la direction dujournal.

OpinionDepuis un certain temps, lesmédias conventionnels autantque les médias sociaux sontenvahis par des sloganssimplistes antisocialistes. Onproclame que le Canada nesera jamais un pays socialisteet que les activistes de lagauche sont antipatriotiqueset contre les vraies valeurscanadiennes. La droite bien-pensanteproclame du haut de sonpiédestal que les gens de lagauche sont paresseux, profi-teurs du système et qu’il n’y aque la droite qui pourvoit àl’économie du pays. Il sembleque ce dangereux mouvementidéologique vers l’extrêmedroite a choisi comme leaderDonald Trump. Cet inculteprésident improvisé dis-crédite impunément les insti-tutions garantes des libertésindividuelles, se fout de lapresse et de l’objectivité,s’attaque aux piliers dusystème judiciaire et accordeune légitimité à l’intoléranceet la violence. Les Européens ont connul’application de ces doctrinesde la droite militaristes etracistes et ils en ont encoredes cauchemars et des cicatri-ces. Ils se souviennent del’endoctrinement. L’Amériquedu Nord, quant à elle, n’a pasconnu les affres que lefascisme et le nazisme ont faitsubir à l’Europe et à l’Orient,et puisqu’on n’enseignepratiquement plus l’histoire etla philosophie dans nos écolesnord-américaines, le dangerque ressurgissent chez nousces idéologies de l’extrêmedroite existe bel et bien. On diabolise le socialisme et

on l’affuble de tous les tortssans même en connaitrel’essentiel. C’est de l’ignoranceflagrante. Je ne m’attends pasà ce que les gens de l’extrêmedroite aient lu Le Contratsocial de Jean-JacquesRousseau ou Le Capital deKarl Marx pour comprendrele socialisme, ce seraitau-dessus de leurs capacitésintellectuelles limitées, maisils devraient au moins savoirce que le socialisme a apportéaux Canadiens. Les soinsde santé accessibles à tous,l’éducation gratuite jusqu’àl’université, l’assurancechômage, le bien-être social,la sécurité au travail, lestransports en commun, lasalubrité des villes, lesgarderies pour la petiteenfance, le droit de vote uni-versel, les maisons de retraite,les soins de longues durées,tous les services so-ciaux, laliberté de parole et de lapresse, la reconnaissance desacquis scientifiques, la protec-tion de l’environnement,l’entraide sociale (ex. : lacommunauté qui se mobilisepour l’achat du CT Scan del’hôpital), le bénévolat et j’enpasse : toutes ces améliora-tions à la vie des citoyens sesont faites démo-cratique-ment, au sein d’un systèmecapitaliste, sans révolution etsans effusion de sang.Pourtant, c’est du socialisme. La droite ne peut pas en direautant. Parlez-en à nosgrands-parents qui ont vécul’époque où, sans filet social,sans protection aucune contreles aléas de la vie, la moindremalchance pouvait entrai-ner la famille dans la misèrenoire et la famine. Lesbien-pensants de la droitevoudraient nous ramener enarrière avec leurs valeursrétrogrades d’un autre siècleoù le capital, de concert avecle clergé, dominait la société. Voulez-vous retourner aucléricalisme et à la censure ?

C’est quand même la droitequi a imposé au Canadafrançais « l’Index »interdisant arbitrairementd’innombrables œuvreslittéraires, philosophiques,scientifiques et ciné-matographiques qui pourtantnous auraient été utiles.Voyez-vous, la droite aimeimposer ses valeurs et sescroyances à tout le mondepuisqu’elle est convaincuequ’elle en a l’autorité, le droitet le devoir, étant guidée parle Tout-Puissant. Puisque la droite proclameavoir l’autorité divine de soncôté, elle ne tolère pas qu’ons’y oppose et encourage lapersécution des dissidents etla destruction des opposants.C’est la domination d’uneminorité nantie sur la ma-jorité. L’Histoire le démontre.Eh oui, à les entendre, Dieului-même serait de la droite.Écoutez les évangélistesaméricains louanger le« clown » de la Maison-Blanche ; ils sont en train d’enfaire un saint, un envoyé deDieu. Il serait, d’après eux,la réincarnation d’un roi dela Perse antique, Cyrus-Le-Grand, qui aurait libéré lepeuple juif déporté deBabylone. Je vous le jure, ce n’est pasdes farces, le mouvementÉvangéliste américain essaievraiment de faire croiredes conneries pareilles àses fidèles, à ses zouaves.Incroyable, mais vrai. C’esthallucinant, on se croirait aumoyen-âge où la superstitionl’emporte sur la raison.Je ne me suis jamais consi-déré comme un gars de lagauche, j’ai toujours plutôtpensé que je me situaisidéologiquement au centre,un peu à gauche et un peu àdroite, rien d’extrême. Maisdepuis que le machiavéliqueDonald Trump et sesrépublicains dogmatiques ontpris le pouvoir à Washington,

ils ont dangereusementpolarisé les opinions etradicalisé la droite et, moi, lesilluminés me font peur.L’absurdité de leursphilosophies politiques,économiques et sociales mepousse inexorablement vers lagauche. Et je ne suis pas leseul. La société américaine estplus divisée que jamais entrela gauche et la droite, entre laconnaissance et l’ignorance, etcette polarisation alimentéepar le narcissisme de Trumpet la myopie de sa bande defanatiques favorise un clivagesocial qui, ultimement,fermente la violence. Plusieurs de ses partisans dela « Bible Belt » se promènentlittéralement avec la Bibledans une main et le fusil dansl’autre, toujours prêts à s’enprendre à quiconque osedéfier leur étroitesse d’esprit.Les États-Unis ont déjà connuune guerre civile où plus d’unmillion d’Américains périrentdans un conflit opposant deuxidéologies : l’une prônantl’esclavagisme et l’autrel’affranchissement et laliberté. Aujourd’hui, le clivageidéologique se situe entre lajustice sociale et le capital,entre la connaissancescientifique et la superstition,et entre la lumière etl’obscurantisme… rien demoins ! La tension sociale estpalpable aux États-Unis, lesfactions se campent.Trump, un ignorant del’Histoire, condamnera-t-ilson peuple à la répéter ? Nousles Canadiens, on peut fairemieux… on doit faire mieux.Résistons au racisme, àl’obscurantisme et à lafabulation colportés par lesinfaillibles de la droite !Soyons vigilants, il en va denotre démocratie.

Gérard R. Payeur


JOURNALLE NORD

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Steve Mc InnisDirecteur général et é[email protected]

Marie-Claude MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected]

Francis SiebertRédacteur en chef [email protected]

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ISSN 1199-0805

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Chronique de Gérard Payeur : opinion

Vous voulez réagir à cette chronique ou touteautre nouvelle ? Écrivez une lettre à l’éditeur et

envoyez-là à l’adresse suivante : [email protected]

Pendant l’émission Le Fana-tique diffusée dernièrement,Marc Dupuis était invité àparler de son travail de chauf-feur d’autobus qui, plussouvent d’autrement, l’amèneà transporter des équipessportives de la région. On adonc mis la politique enveilleuse pour le maire deMattice-Val Côté, afin qu’ilnous livre ses expériences tantque personne qui gravite dansl’ombre des équipes sportives.Il côtoie pratiquement tous lesjeunes de la région, que ce soitl’équipe des Lumberjacks, lesFlyers, les Lumberkings ouencore les Ice Cats. Il est im-possible pour lui de ne pas selier d’amitié avec les joueursqu’il rencontre semaine aprèssemaine, année après année.« Je dois dire que j’adore ceque je fais! J’ai beaucoup derespect pour les jeunes et enretour les jeunes me donnentbeaucoup de respect. Dansces moments-là, quand onvoyage, c’est beaucoup plus lefun », mentionne-t-il.Lorsque la chimie passe entrel’équipe et le chauffeur d’auto-bus, il est difficile de ne pasaccepter les petits compris.« Des fois, ils ont des besoinsqui sont un peu plus parti-culiers, mais dans ces cas-là,on fait attention à ça. Exem-ple : des fois, il faut faire unepetite sortie pour allerchercher quelque chose pourquelqu’un, mais on va fairecette petite sortie pour lui,justement à cause du respect.Ça va des deux côtés. »Marc ne se contente pas deconduire l’autobus; son côtéparental sort malgré lui detemps à autre. « Je suis tou-jours un peu plus protecteuravec les jeunes filles quand onest dans un grand centrecomme Toronto ». Et, sa pas-sion pour les sports ressortsouvent. « Je vais défendremes joueurs, je suis un fanardu aussi, donc des fois jeparticipe, et des fois peut-êtreun peu trop. Une chance quela baie vitrée est là, je suis unspectateur très actif et émo-tif », nous avoue-t-il avec lesourire.

Accident d’autobus Le 6 avril 2018, le monde dusport était choqué d’appren-dre qu’un autobus avec à sonbord les Broncos de Hum-boldt était impliqué dans unaccident de la route qui a fait16 morts et 13 blessés. « Çapeut arriver que des fois onpasse proche. Ce que tu asavec toi, c’est ce qu’il y a deplus précieux pour beaucoup,beaucoup de monde. Ce n’estpas quelque chose dephysique que tu casses et quetu peux recoller. Pour moi,quand je pars, je fais toujoursla même chose, je fais certainque mon véhicule est bel etbien en ordre. Je respecteaussi sur la route quand jerencontre un endroit où il y aeu un accident, quand on voitune croix… c’est un rituel quej’ai, je fais toujours un signede croix par respect. » Tout le monde sait quelorsqu’on est au volant d’unvéhicule sur de longues dis-tances, la fatigue et la patiencepeuvent être mises àl’épreuve. Non seulement unchauffeur d’autobus doit seconcentrer sur la route, mais

il doit rester patient et encontrôle malgré le fait qu’ungroupe de personnes soit àl’arrière. Les jeunes d’uneéquipe peuvent avoir beau-coup d’énergie à dépenser

dans une journée. « Jedemande toujours aux gensd’être patients avec moi, parceque j’arrête aux deux heuresou trois heures, je dois m’ar-rêter pour me changer les

idées. »À plus de 1000 kilomètres desgrands centres, on peut déjàaffirmer sans se tromper queMarc Dupuis a beaucoup demillage au compteur.


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Marc Dupuis, le chauffeur d’autobus sportifPar Steve Mc Innis et Guy Morin

Les membres du conseil mu-nicipal de la Ville de Hearstont annoncé leurs prioritéspour le budget 2019. Ilsavaient un budget de1 560 100 $ pour travailler.Les directeurs de chaquedépartement ont tenté de con-vaincre le conseil d’accepterleurs dépenses pour laprochaine année. Au final, lesdemandes excédaient de135 300 $ le montantdisponible.Tel qu’annoncé, les payeurs detaxes verront leur compteaugmenter de 2 % au cours del’année. Selon la trésorière dela municipalité, ManonHiggins, 1 % d’augmentationreprésente environ 65 000 $de plus dans les coffres de laVille.Décortiquons les dépenses, undépartement à la fois :

L’administration à l’Hôtel de Ville

(Tableau 1) Afin de s’assurerd’un roulement des postesd’ordinateur, un budget y estrattaché chaque année. Lesélus municipaux se verrontégalement offrir un iPad afind’éviter les montagnes dedo-cuments papier impriméslors des rencontres. On noteégalement que le systèmetéléphonique doit être remis àniveau. Dans le budget, lemontant indiqué provientd’une subvention deNorthernTel. Toutefois, unecomparaison devra être faiteavec les prix pour le service detéléphone qu’offre HearstConnect.D’autre part, le personnel dela réception a été mis dans dessituations délicates au coursdes dernières années. Descitoyens très mécontents desservices offerts par la Ville ontjeté leur dévolu sur le person-nel de l’entrée. On y installeradonc une vitre afin de séparerla réception de la clientèle, enplus d’ajouter une barrure à laporte. On aimerait égalementprocéder à la création d’undocument qui permettrait auxnouveaux employés deconnaitre les règlements, le

code d’éthique ou encore laconduite en milieu de travail,par exemple. Département du service

des incendies (Tableau 2) Une dépense de98 800 $ a été acceptée. Lemontant le plus importantsera consacré au changementdu système SCBA. Cette pièced’équipement, comprenant unmasque et un systèmed’oxygène, permet auxpompiers d’entrer dans desendroits où il y a de la fumée,tout en respirant adéquate-ment. La nouvelle règlemen-tation impose des bonbonnes

d’air de 45 minutes d’oxygène.Programme de

protection des citoyenset des propriétés

(Tableau 3) Ici, un nouveausystème de lumières pour lestraverses piétonnières sur larue Edward, en face del’aréna, et sur la 9e Rue asuscité beaucoup d’attention.Le maire Roger Sigouin avaitproposé d’installer un nou-veau système qui permettraitaux automobilistes de mieuxvoir les traverses de piétons.Le problème, c’est que le coutest de 38 800 $ et ne couvreque deux intersections.

Dans la municipalité, oncompte cinq passages depiétons ayant un système delumières au-dessus de latraverse. On nous mentionneque ce système est peuefficace et que, constamment,des accidents sont évités dejustesse. L’administrationaffirme avoir reçu plusieursplaintes à ce sujet.Dans ce dossier, un pointimportant est entré en consi-dération. Les responsables dela compagnie d’assurance dela Ville ont indiqué que si onprocédait au changement deseulement deux traverses surcinq, il y a un danger de pour-suite advenant un incident àune intersection n’ayant pasreçu le nouveau système enquestion. On a indiqué que leslois prévoient un traitementjuste et équitable entre tousles citoyens. « Ce qu’on peutcomprendre, c’est que noussommes mieux de toutes leschanger ou ne pas les changerdu tout », a déduit leconseiller Conrad Morin.Puisque près de 135 000 $doit être coupé du budget, cetitem a été remis à l’annéeprochaine et le dossier seratransféré à la commissiondu service de Police qui estresponsable d’offrir dessuggestions à la Ville. « Neserait-il pas mieux de mettredes stops, ce qui serait moinscouteux ? La Ville deKapuskasing a mis des arrêtsdevant son aréna et ça fonc-tionne très bien », propose leconseiller Gaëtan Baillargeon. Il demeure que l’affichage auxpassages de piétons devra être

mis à jour quand même. Larèglementation provinciale achangé. Les panneaux actuelsne sont plus conformes à laloi. Dans ce département, onprévoit également changerune série de parcomètres quisont actuellement désuets. Ilest impossible pour ceux-cid’accepter les nouvelles piècesde 1 $ et 2 $.Services des transports

(Tableau 4) Aucun projetmajeur n’est sur la planche àdessin ; on y retrouve quede la réfection de routessecondaires (voir le tableau).Le cout pour la réfection desroutes est élevé, mais unebonne partie est rembourséegrâce à des programmesgouvernementaux.

Trois lumières seront ajoutéesle long de la piste piétonnièreprès des bureaux du ministèredes Transports de l’Ontario.On procèdera au changementde la porte du garage destravaux publics qui n’est plusdans un bon état, ainsiqu’au changement de deuxvéhicules, soit un camion etun chargeur.Suite à la plainte d’un citoyen,la Ville se voit dans l’obliga-tion d’embaucher uneentreprise pour effectuer unevérification sur le systèmed’échappement du recycleurd’asphalte, afin de s’assurerqu’il est conforme auxr è g l e m e n t a t i o n senvironnementales sur leniveau des émissions.


Hearst : où iront vos taxes en 2019 Par Steve Mc Innis

Ordinateurs 13 500 $ (*)

7 iPad 10 500 $Système téléphonique 6700 $Changements à la réception 10 000 $Système de poignées de porte 1200 $Programme policier 10 000 $Programme nouveaux employés 25 000 $Contrôleur de stationnement intelligent 10 000 $ (*)Dons ou subventions - 13 400 $

Tableau 1 : Administration à l’Hôtel de Ville Dépenses approuvées et montants

(*) : Indique qu’une subvention ou un don est rattaché au montant.

Tableau 2 : Département du service des incendies Dépenses approuvées et montants

Pont Mattawishkwia (route 583) 25 000 $

3 systèmes de lumières de rue 6000 $

Alary (700 m) ajout de gravier 28 000 $ (*)Desprès (2,1 km) ajout de gravier 83 000 $ (*)Lafond (1 km) ajout de gravier 40 000 $ (*)Rosevear (1,3 km) 37 000 $ (*)Gonflement de routes (ventre-de-bœuf) 32 000 $ (*)Remise taxe essence - 145 900 $Autres subventions - 68 800 $

Cloutier Sud (1,6 km) traitement de surface 36 000 $ (*)

Riverside (4,1 km) traitement de surface 92 000 $ (*)

Samson (1,3 km) traitement de surface 20 000 $ (*)

Remise taxe essence - 125 500 $

Autres subventions - 19 400 $

Tableau 4 : Voirie Dépenses approuvées et montants

Programme RIDE 6000 $ (*)42 parcomètres 14 000 $Affichage pour passages de piétons 5000 $

Subventions - 6000 $

Tableau 3 : Protectection des citoyens et des propriétés Dépenses approuvées et montants

3 ensembles pour pompiers 7000 $10 systèmes SCBA avec 20 bouteilles 90 000 $

Ensemble blocs stabilisateurs 1800 $

Pagettes 2000 $

Aéroport municipal(Tableau 5) Des investisse-ments importants devrontêtre réalisés au cours desprochaines années. Afin queles installations répondentaux normes de la règlementa-tion fédérale sur les trans-ports, un plan doit être misen place pour débuter par lespriorités. Cette année, unesomme importante seraconsentie au développementd’un plan stratégique. Unepériode d’au moins 10 ans estprévue pour exécuter lestravaux. À titre d’exemple, ladernière fois que la piste a étéretouchée, c’est en 1994. Onestime que sa durée de vie estde 25 ans. Il est à noter quel’aéroport a commencé sesopérations au début desannées 1980. Un montant de 35 000 $provient d’un surplus accu-mulé. Ce montant avait étéréservé l’an dernier pour leplan stratégique. L’argent n’apas été dépensé puisque lessoumissions dépassaientlargement le montant de base.

Services environnementaux

Ce département pourrait gérerun portefeuille de 2 060 100 $en 2019. La réhabilitation duréservoir d’eau gruge unmontant de 1 911 100 $.Toutefois, on attend uneréponse à la demande desubvention du Fonds ontarienpour l’infrastructure commu-nautaire afin de réaliser lestravaux. Cette demande visantà défrayer le cout total est de1 589 000 $. La balance de322 100 $ serait payée avecl’argent amassé par le taux detaxation sur l’eau potable. Certaines réparations serontnécessaires pour optimiser lerendement des installations.Le changement de piècesd’équipement et la main-d’œuvre totalisent 97 500 $.Par ailleurs, un montant de36 500 $ sera consacré àdivers projets concernant lesystème de collection d’eauxusées et 45 000 $ pour leslagunes.

Services sociaux et familiaux

(Tableau 6) Le service Lifelinecoute 10 000 $ à la Municipa-lité, mais ce montant a été

payé par les surplus du serviceLifeline. L’argent sert à l’achatde nouvelles machines. Ils’agit d’un département quis’autofinance.À la garderie, des travauxs’imposent. La Ville devrapartager une facture de70 600 $ avec le Conseil d’ad-ministration des services so-ciaux du district de Cochrane. Service des loisirs

(Tabelau 7) C’est un montantde 211 000 $ qui sera rattachéau département des loisirs.Les amateurs de hockeyseront heureux d’apprendrequ’on envisage le changementdu tableau indicateur de lapatinoire Claude-Giroux.L’appareil actuel, qui date de1994, est très couteux àopérer. Le nouvel équipementest d’une valeur de 55 000 $.Le budget de la Ville propose20 000 $ et selon le directeurdu Service des loisirs et desparcs, Guy Losier, la balanceproviendra de commandites.« Sur le “time clock”, on peutmettre des commanditaires,comme on l’a fait sur laZamboni. Je suis certainqu’on pourra aller chercherdes commanditaires pourpayer la balance », conclut-il. De plus, une bonne partiede l’argent est consacrée àl’agrandissement du colum-barium au cimetière MgrPierre Grenier. Une somme de60 000 $ y est rattachée.

Le parc au centre-ville deHearst commence à prendreforme. Il sera situé sur le coinde la 9e Rue et de la rueGeorge, anciennement l’hôtelQueen’s. Ce projet est évalué à80 000 $, mais cette année laVille a obtenu un financementde 13 200 $ en subventionprovenant du Programme dedéveloppement économiquedes collectivités rurales, pourentreprendre les travaux.

Développementéconomique et planification

D’importantes dépenses sontinscrites au budget cetteannée dans ce département.Le pavillon Espace Hearst enfait partie, avec une somme de710 600 $. Par ailleurs, aprèsune pause de deux ans, onsouhaite relancer le pland’amélioration communau-taire qui consiste à embellir laville. Cet incitatif vise, entreautres, à embellir la commu-nauté pour le 100e anniver-saire de la ville de Hearst quiaura lieu en 2022. Actuelle-ment, l’enveloppe contient35 000 $, mais on souhaite lagonfler à 75 000 $ pendant lesprochaines années.Le développementéconomique propose derefaire l’image de marque dela communauté. Une firme deconsultants sera embauchée,dans le but de créer et définirune image de marque pour

Hearst. « On est allé avec unefirme d’experts en branding.Et, le branding ce n’est pasjuste un slogan et un logo.C’est plus long que ça »,affirme Sylvie Fontaine dudéveloppement économique.

Il s’agit d’un exercice de101 000 $, toutefois le Pro-gramme de développementéconomique des collectivitésrurales couvrira la moitié descouts.

Suite page 8


Tableau 5 : Aéroport municipal Dépenses approuvées et montants

Réparation d’un toit en tôle 8000 $

Réparation à une remise 5200 $

Plan stratégique 43 400 $ (*)

Surplus - 35 000 $

2 caméras 400 $ (*)

Tapis 300 $ (*)

9 berceaux 1200 $ (*)

Poêle 900 $

Plancher (vieille section) 65 000 $ (*)

Gazebo 2800 $ (*)

Dons et subventions - 43 600 $

Tableau 6 : Services sociaux et familiaux Dépenses approuvées et montants

(*) : Indique qu’une subvention ou un don est rattaché au montant.

Espace Hearst 710 600 $ (*)

Incitatif financier 35 000 $

Révision des règlements de zonage 40 600 $ (*)


Projet du développement économique Agriva 1000 $ (*)

Soirées musicales 1600 $

5 à 7 industriel 600 $ (*)

Évènement PDAC 2000 $

Image de marque 101 000 $ (*)

Mission économique à Ottawa 3000 $

Application internet (Townfolio) 2000 $

Conférences et ateliers 6500 $ (*)

Destination Hearst 1100 $ (*)

CRIDDEC 41 700 $ (*)

Prix Panache 21 000 $ (*)

Communauté entrepreneuriale 12 000 $ (*)

Entreprise en huile pyrolisis 100 000 $ (*)

Revitalisation du centre-ville 38 000 $ (*)


Tableau 8 : Développement économique et planificationDépenses approuvées et montants

Piscine municipale Installation d’une nouvelle porte

5500 $

Réparation des loups et orignaux 6600 $

Rafraichir l’affiche de Claude Giroux sur laroute 11

3300 $

Parc des cultures du centre-ville 13 200 $ (*)Tableau indicateur à l’aréna 55 000 $ (*)

Chaises et tables en plastique (aréna) 3000 $ (*)8 poubelles 6500 $Installation d’équipement pour la ligne Lifeline sur le toit de l’aréna

4200 $

Portes de salles de bain automatiques pourpersonnes handicapées

4700 $

Repeindre la façade de l’aréna 9200 $Séparateur d’huile à l’aréna 16 500 $Dons et subventions - 51 200 $

Tableau 7 : Parcs et loisirs Dépenses approuvées et montants


Autres dépensesDans les autres dépensesapparaissant au budget,Hearst Centre-Ville, connusous l’acronyme BIA, reçoitun chèque de 23 600 $.

Toutefois, une subvention de11 800$ est remise à la Ville.Prenez note que les dépensesn’ont pas toutes étéénumérées dans ce texte.Puisque l’espace dans le

journal nous le permettaitcette semaine, nous avons faitun exercice de surface détailléavec le plus gros des dépenses.Il s’agit d’un travail particulierà compléter pour les élus

puisque certaines dépensesont été engendrées dans lepassé et d’autres sontassujetties à une subvention. Afin d’obtenir un budget leplus équilibré possible, le

conseil a décidé de couper lesystème de lumières pour lespassages de piétons d’unevaleur de 38 000 $, passer lemontant de l’incitatiffinancier de 70 000 $ à35 000 $ et annuler uneremorque chauffante pourl’asphalte d’une valeur de 45000 $, ayant plutôt proposéune somme de 5000 $ pourconvertir une boite de camionpouvant conserver l’asphaltechaud.Le document ne tient pascompte de la subventionprovinciale qui est habituelle-ment de 50 000 $. Il s’agitd’un transfert provenant duFonds de partenariat avec lesmunicipalités de l’Ontario. Ceprogramme avait été retirépar les conservateurs enjanvier, mais devant le tollédes municipalités, legouvernement a envoyé unelettre indiquant qu’il allaitgarantir les montants de2018.Avec les coupures au budgetet l’encaissement d’un chèquede 50 000 $ de la province, laVille se retrouverait ainsi avecun surplus d’environs22 700 $.

Hearst : où iront vos taxes en 2019 (suite des pages 6 et 7)Par Steve Mc Innis

La semaine dernière, legouvernement de Doug Ford yest allé d’une refonte majeuredu système de l’éducationpour les jeunes ontariens. Onparle d’un nouveau coursd’éducation sexuelle, del’augmentation du nombred’élèves en salle de classe dèsla 4e année et de l’interdictiondes cellulaires en classe.Les inquiétudes du corps pro-fessoral se sont réalisées. Lenombre d’élèves par salle declasse sera augmenté progres-sivement au cours des quatreprochaines années. Rien nechangera cependant pour lesniveaux jardin à la 4e année.L’augmentation moyenne serad’un élève par classe de la 4e àla 8e année. La moyenned’élèves au secondaire passerade 22 à 28 jeunes. Avec ces nouvelles mesures,on estime que le ministère del’Éducation pourrait sauverune dizaine de millions dedollars. Toutefois, la ministrede l’Éducation, Lisa Thomp-son, a tenté de se fairerassurante en mentionnantqu’aucun enseignant neperdra son emploi. Ça n’a pas pris de temps pourque l’opposition déplore cettenouvelle mesure. « Les classessont déjà assez pleines, lesprofesseurs ont déjà beaucoupd’élèves à gérer, on a lesenfants en difficulté, pis là onva augmenter les classes etc’est les élèves qui vont enpayer le prix sur la qualité del’éducation », déplore GuyBougouin, député néo-démoc-rate de Mushkegowuk-BaieJames. « Ça, c’est sanscompter l’impact mental surles professeurs : il va y avoirdes burnouts, il va y avoir plusde congés maladie. Cesprofesseurs-là, ils ont déjà untravail qui est difficile à faireet ce n’est pas en ajoutant desélèves dans les classes qu’onva améliorer leur situationpour faire sauver de l’argent àla province ».

Éducation sexuelle Le controversé programmed’éducation sexuelle sera misà niveau pour la prochaineannée scolaire. Les grandes

lignes du projet de loiprévoient une implication desparents. Ceux-ci pourrontretirer leurs enfants decertaines parcelles dunouveau programme. La formation débutera dès la2e année et s’intensifiera aucours du cheminementscolaire. L’image corporellesera le thème de la 2e et de la3e année, la puberté de la 4eà la 6e, la reproduction en5e année, l’orientationsexuelle ainsi que le consente-ment en 5e et 6e année.Les grands thèmes quimanquent à la formationactuelle, selon plusieurspédagogues, seront auprogramme 2019-2020. Lesrapports sexuels, lesinfections transmissiblessexuellement, l’identité sex-uelle et les infections trans-missibles sexuellement serontdes notions enseignées en 7eet 8e année, et finalementl’identité de genre et l’expres-sion du genre arriveront audeuxième semestre de la8e année.Lors de la présentation, levendredi 15 mars dernier,seulement les grandes lignesont été présentées. Leprogramme complet devraitêtre publié en mai et mis enœuvre en septembre.

Renforcement des mathématiques

Le gouvernement souhaiteaugmenter la moyenneprovinciale des élèves enmathématiques. Le ministèrede l’Éducation annonce ainsiune réforme du curriculumdans cette matière, avec un re-tour aux principes fondamen-taux. Encore une fois, oncontrecarre une initiative

des libéraux en retirant leurréforme implantée enmathématiques au cours desdernières années.Les élèves anglophones de6e année ont réussi à obtenirla norme provinciale enmathématiques en 2017-2018seulement à la hauteur de49 %. Les étudiants franco-phones avaient mieux réussidans cette matière.À partir de l’an prochain, tousles nouveaux enseignantsdevront réussir un test de con-naissances en mathématiquesavant d’obtenir leur titre pro-fessionnel. Le gouvernementsouhaite aussi que les compé-tences en sciences, en tech-nologie, en ingénierie et enmathématiques deviennentprioritaires.

Cellulaires en classeLes étudiants n’auront plus ledroit d’apporter leur cellulaireen classe. Bien que la mesurene fasse pas l’unanimité chezles enseignants et les élèves, lamesure sera en place en sep-tembre prochain. « C’est déjàla responsabilité des conseilset des professeurs d’implanterleur règlement. Il y a des con-seils qui trouvent que le cellu-laire peut venir en aide auxenfants. Je pense qu’ils au-raient dû laisser ça à la discré-tion des conseils et desprofesseurs, et ne pas faire del’ingérence », estime le députéde Mushkegowuk-Baie James.Il ne reste qu’à adopter leprojet de loi, ce qui estune formalité puisque lesprogressistes-conservateurssont majoritaires. Ils ontamplement le temps de lefaire avant la prochaine annéescolaire.

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MARS 2019 9La refonte de l’éducation, difficile à passerPar Steve Mc Innis

Le Club chasse et pêche de Hearst a présenté son tournoiannuel de pêche sur la glace. Les amateurs de ce sport hiver-nal se sont dirigés sur lac Ste-Thérèse afin d’obtenir lameilleure prise de la journée. Le ciel était couvert, mais latempérature s’est tenue près du -10 degrés. L’activité qui seveut familiale a connu un bon succès. Photo : Facebook du Clubchasse et pêche

Nous profitons de l’occasion,une fois de plus ce mois demars, pour mettre en évidencecertaines femmes de lacommunauté. Nous avonsainsi rencontré Dre PatriciaSmith, médecin de famille debon nombre de gens. LN : Depuis combien detemps pratiquez-vous lamédecine ? PS : Depuis 33 ans. LN : Y a-t-il des choses devotre vie professionnelle quevous attribuez au fait d’êtreune femme ? PS : Au début, j’ai été la seulefemme médecin ici à Hearstpendant 25 ans et c’étaitdifficile de prendre ma place.À l’époque, les gens pensaientque la médecine serait unpassetemps quand j’aurais desenfants. Je devais donctravailler le même nombred’heures que mes collèguesmasculins, mais j’avais les ac-couchements et l’allaitement.C’était une exigence de mescollègues aussi et je n’avaispas de soutien. Je merappelle, quand j’ai eu mafille, j’ai travaillé le jeudi, je

suis partie de l’hôpital lesamedi matin pour ensuiteretourner travailler le lundi.C’était difficile tant pour moique pour mon mari quicouvrait à ma place quand jene pouvais pas prendre degarde. Lors d’une visite auFoyer des Pionniers, unrésident m’a dit « J’aime ça tevoir, mais j’aimerais vraiment,vraiment voir un vraimédecin. » Je lui ai expliquéque je suis médecin et il acontinué « Non, je veux direun vrai médecin. » J’airépondu tu veux dire unhomme ? « Oui ! » Je croisquand même que ma présenceétait un plus pour la popula-tion en général et les femmestrès heureuses de venir mevoir. Beaucoup plus d’entreelles se présentaient pour leurPap test et l’examen des seins.C’est assez particulier, j’aipratiquement juste desfemmes comme patientes, àl’exception de deux hommes. LN : Trente ans après, leregard de la population achangé selon vous ? PS : Oui, beaucoup a changé

en mieux. Il y a plus decompréhension pour le tempsnécessaire pour s’occuperd’une famille. Il y a plus defemmes médecins et beau-coup de respect pour elles, jepense. Je crois qu’elles ontune écoute particulière aussi.Je ne veux pas dire que lesfemmes ont plus de compas-sion que les hommes, mais il yen a beaucoup qui prennent letemps d’écouter les gens. Eton ne parle plus de « vrai »médecin aujourd’hui en mecomparant aux hommes. LN : Vous avez parlé tantôt depassetemps. Vous en avez un ? PS : J’aime faire des courte-pointes, mais j’aime la coutureen général. En ce moment, magrande passion c’est la courte-pointe. Et justement, avant devenir pour l’entrevue jetravaillais, car j’ai trois projetsen finition. LN : Pourquoi la courtepointe? PS : Quand on fait ça, on estobligé de se concentrer : je nepense pas aux patients ni àmes enfants. Et à la fin, oncrée quelque chose et c’est ce

que j’aime, c’est un bonheur.J’aime travailler avec lescouleurs et faire des chosesdifférentes, un peu plusmodernes. LN : Pour revenir auxfemmes, auriez-vous unconseil pour celles d’aujour-d’hui ? PS : Spécialement àcelles d’ici à Hearst, je leurdirais d’aller vers leurs rêves,d’aller jusqu’au bout pour lesréaliser. Plusieurs arrêtentpour un homme, ou d’autreschoses, mais c’estimportant. Si tu net’efforces pas deréaliser tes rêves, tuvas le regretter plustard. Pour chaquepersonne c’estquelque chose dedifférent, ça peut êtrede conduire uncamion, êtremédecin, mère defamille ou devoyager, l’importantc’est de travailler fortpour réaliser sesrêves. LN : Vous avezaccompli les vôtres ?

PS : Oui. C’était difficile enpartie, mais j’adore montravail, j’adore ma famille. Ilne faut pas se dire qu’on n’estpas une aussi bonne mère quecelles qui restent à la maison,ou qu’on n’est pas aussi bonneque nos collègues médecinsparce qu’on donne beaucoupde temps à notre famille.C’était difficile de balancer ça,mais j’ai toujours rêvé d’avoirune famille et d’être médecinet j’ai les deux !


Les états financiers de l’année 2017-2018 seront présentés etexpliqués au début de la réunion. Pour terminer la soirée, des

tirages parmi les membres présents seront effectués et ungoûter sera servi.

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Le mercredi 3 avril 2019, à 19 h

Vous êtes cordialement invités à L’ASSEMBLÉE ANNUELLE

de votre Coop

Venez rencontrer le personnel de votre Coopérative !

CO-OP HEARST

Patricia Smith, artisane et médecinPar Elsie Suréna


Depuis plusieurs années, leClub Rotary de Hearst reçoitet envoie à l’extérieur des étu-diants âgés de 15 à 17 ans.Cette année, nous avons unejeune fille de la Républiquetchèque, Victorie Fratricova.Et, pour la première foisdepuis l’implantation du pro-gramme, deux étudiantes deHearst quitteront le pays pouraller vivre une expérience en

Europe. Depuis le moisd’aout, une jeune fille de17 ans apprend la langue et laculture du Canada, maissurtout de Hearst. En effet,Victorie Fratricova séjournependant un an dans quatrefamilles différentes. Jusqu’àmaintenant, le courant sembleavoir passé entre elle et larégion. « J’aime ça beaucoup,je pense que mon français aamélioré et j’aime ça parceque c’était la raison pourquoije voulais venir au Canada »,mentionne-t-elle. Ses parentsl’ont appuyée grandementdans ses démarches, mêmeque ce sont eux qui ont trouvéle programme d’échange duRotary. « Mon rêve s’est d’êtrepolyglotte. Actuellement jeparle l’anglais, le français et letchèque ». La plupart desétudiants qui sont venus ici sesont inquiétés du climat.« Ma mère me disait quejamais elle n’allait venir ici àcause de la température », aavoué Victorie en riant.

« Mais moi j’ai trouvé ça pas sipire, on s’habille c’est tout. Latempérature chez moi, il faitmoins froid et on a beaucoupmoins de neige. » Victorie estoriginaire d’Ostrava, une villecomplètement à l’oue st de laRépublique tchèque, à lafrontière de la Pologne. SelonVictorie, on compte 350 000habitants.

Deux étudiantes partiront

En aout prochain, deuxétu-diantes de l’Écolesecondaire catholique deHearst vivront une expériencesimilaire. Par coïncidence,Mila Caron Doucet atterriradans le pays de Victorie.« J’étais vraiment contented’apprendre que j’allais là,surtout parce que je connaismaintenant Victorie. Je vaispouvoir pratiquer la langueavec elle avant mon départ. »Malgré son jeune âge,l’adolescente de 15 ans est finprête à vivre l’expérience.« Ma famille a accueilli trois

échanges étudiants au coursdes dernières années, donc jesais vraiment dans quoi jem’embarque. »

La deuxième est GabrielleCorriveau. De son côté, c’est leDanemark qui l’attend. Elledevra se séparer de sa sœurjumelle pendant un an. « Jesuis vraiment excitée. J’aibeaucoup étudié la culture duDanemark. Quant à la langue,j’ai commencé à l’apprendre.C’est une langue assez diffi-cile, mais je vais continuer à

l’apprendre et je devrais êtreassez bonne quand je vaispartir », affirme-t-elle d’unton convaincu.

Habituellement, lorsqu’unclub envoie un élève àl’extérieur du pays, il doit enaccueillir un dans sa commu-nauté. Puisque cette année leClub Rotary a accepté deuxcandidatures, deux jeunesdevraient s’installer à Hearst,mais le club Rotary d’ElliotLake a accepté d’en parrainerun.

Échange étudiant : Victorie quittera le pays avec Mila et GabriellePar Steve Mc Innis

Victorie reçoit l’emblème duClub Rotary de Hearst desmains de la présidente, SophieGagnon.

« En français… s’il vous plaît ;-) », c’est la formule reprise cette année par 300 millions de francophones pour fêter, à l’occasion de laJournée internationale de la Francophonie, le 20 mars 2019*, leur langue en partage et la diversité de la Francophonie. Ce slogan, choisipar Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, véhicule l’image d’une langue moderne, apte à nommer toutesles réalités du monde d’aujourd’hui, que ce soit dans les domaines du numérique, de l’économie, des sciences, des médias… Il s’adressetout particulièrement aux jeunes francophones pour leur dire : « Vous avez la chance de parler l’une des langues phares du mondemoderne, saisissez-la ! Faites preuve d’imagination et de créativité, en français ! » Cette année, la marraine de la Journée internationalede la Francophonie est la comédienne et humoriste burkinabè Roukiata Ouédraogo, jeune femme engagée qui sensibilise son public àla richesse et aux influences de la langue française grâce aux mots, à leur sonorité, leur diversité. En direct du siège de l’Organisationinternationale de la Francophonie (OIF) à Paris, elle lira la dictée francophone aux nombreux participants qui, cette année encore, yprendront part via une diffusion en direct sur les réseaux sociaux. L’autre moment phare de cette Journée sera la présentation de lanouvelle édition de La langue française dans le monde, rapport élaboré tous les quatre ans par l’OIF et publié chez Gallimard. Cet ouvrageconfirme le dynamisme de l’espace linguistique francophone : avec 300 millions de locuteurs répartis dans 106 pays et territoires, lefrançais possède toutes les caractéristiques d’une langue mondiale ; deuxième langue enseignée sur la planète, il représente égalementune importante valeur ajoutée sur le marché de l’emploi et, à l’heure de l’intensification des pratiques numériques et de laconsommation audiovisuelle, il fait montre d’unegrande vitalité sur internet et les réseaux sociaux.

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5. Combien de personnes dans le mondeont le français comme langue maternelle ?

6. Combien de personnes savent parlerfrançais dans le monde ?

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Les habitudes alimentaireschangent avec la société. Lesrésultats d’un sondage publiésen septembre 2018 révèlentque les Canadiens sont de plusen plus nombreux à bouder laviande. Plus précisément lebœuf, victime de nouvellesconsidérations sanitaires, en-vironnementales et éthiques.Les années 1970 marquentl’âge d’or du bœuf au Canada.Un Canadien en mangeaitalors 37 kilogrammes par anen moyenne (StatistiqueCanada), contre seulement 18aujourd’hui. En fait, une étuderécente de l’UniversitéDalhousie à Halifax montreque 6,4 millions de Canadiensréduisent, voire éliminent, laviande de leur repas. « C’esténorme. On ne s’attendait pasà de tels chiffres », commentele chercheur SylvainCharlebois, surpris parl’ampleur du phénomène.Les résultats, issus d’unsondage réalisé auprès de1027 Canadiens, indiquent

que les végétariens et lesvégétaliens, ces derniers neconsommant aucun produitd’origine animale, représen-tent déjà 6 % de la population.En parallèle, le nombre deflexitariens, qui ne mangentde la viande qu’occasionnelle-ment, grandit pour composer10 % de la société. « Les gensveulent avoir des options,sans nécessairements’engager à un changementdrastique », relève leprofesseur en distribution etpolitique alimentaires.

L’effet miroir de l’assiette

L’étude souligne que latendance se retrouve surtoutchez les femmes, les jeunes etles couches socialessupérieures. Aussi peut-ondresser le portrait type ducarnivore : un homme, âgé,moins éduqué et de revenusmodestes. « C’est trèsmasculin de manger de laviande, analyse SylvainCharlebois. C’est un symbole :

la viande est la source deprotéines, de force. »Les habitudes alimentairesévoluent avec les mentalités. «Au sein d’un pays en voie dedéveloppement, la viande estvue comme une certificationde notre statut social, tandisque dans un pays comme leCanada, on prend ça pouracquis », avance l’expert deNouvelle-Écosse. Jean-PierrePoulain, professeur desociologie à l’Université deToulouse en France, confirme: « Au sortir de la DeuxièmeGuerre mondiale, manger dela viande tous les jours étaitvraiment un signe de bienêtresocial. On aspirait à ça. »Le pouvoir d’achat desménages augmentant, lesprotéines animales ontprogressivement conquis nosassiettes. Mais depuis lesannées 1980-1990, undésamour s’est installé,surtout à l’égard du bœuf. Lepoulet, lui, connait un toutautre sort puisque sa consom-

mation a presque doublé en40 ans. Il faut dire que laviande rouge a été victime descandales sanitaires comme lavache folle, dépréciantfortement son image.Justement, le sondage révèleque les Canadiens délaissentla viande avant tout pour desraisons de santé. Une étude del’Organisation mondiale de lasanté (OMS) menée en 2015avait fait grand bruit enclassant la viande rougecomme cancérogène.« Chaque portion de 50grammes de viande transfor-mée [jambon, saucisse,conserves] consommée tousles jours augmenterait lerisque de cancer colorectal de18 % », alertait alors le Centreinternational de recherche surle cancer (CIRC). « Ça a eu ungros impact sur l’opinionpublique », se souvientSylvain Charlebois.

Un avenir de protéinesvégétales?

À cette crainte s’ajoutent

aujourd’hui de nouvellesconsidérations, telles que lasouffrance animale oul’empreinte écologique. Lestatut de l’animal évolue :« On avait masqué la mortanimale en sortant lesabattoirs des villes, mais lesscènes de laboratoire à latélévision, où l’on voit deslaborantins manipulant descadavres de vaches, ontgénéré un phénomèned’anthropomorphisme »,décrypte Jean-Pierre Poulain.En outre, l’idéalisation desanimaux sauvages rendrait «le meurtre alimentaire »difficile à supporter pour unesociété de plus en plusurbaine, loin de la nature.Si, d’après le sondage, laviande de laboratoire ne faittoujours pas saliver les foules,son approbation grossit,passant de 10 % dans lesannées 1950-1960 à 30 %aujourd’hui.

Le bœuf déserte nos assiettesLucas Pilleri (Francopresse)



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Je suis arrivé dans la commu-nauté fin aout 2018, carl’Église anglicane avait besoind’un représentant pourprendre en charge les églisesde Hearst, Hornepayne etConstance Lake. Cependant,ce n’est pas mon premiercontact avec la zone puisquema famille a eu une connexionpendant des années avecGeralton, s’arrêtant souventici au passage, ce bien avantma naissance. J’y ai encoredes cousins, mais tout le restede ma famille et mes amissont sans le sud de laprovince. Je n’ai jamais penséqu’un jour je vivrais à Hearst,qui m’a toujours parue pleined’activités quand j’étais petit. Je trouve cela un peu difficilede faire des aller-retour inces-sants entre les trois églises,soit six fois par semaine àHornepayne et quatre àConstance Lake, qui sont à300 km de distance, et aussiau besoin en cas d’imprévus.Heureusement, je ne suis pas

seul et les autres membres duclergé sont de la zone. Jem’occupe donc du travailhabituel d’un prêtre et suis unsalarié de l’Église anglicane.J’en profite pour soulignerqu’un prêtre ne vaudraquelque chose qu’en autantque les gens qu’il sert leveulent. D’après mes observa-tions, la communautés’engage plus dans l’églisedans le sud de la province quedans le nord, comme si notreprésence n’est plus pertinente,comme si tous savent déjàquel est l’enseignement del’Église, même s’ils n’ymettent pas les pieds. Avant,les gens nous appelaient aussipour de l’aide psychologique,maintenant ils s’adressent àOprah ou consultent Internet.On dit que l’Église fait dulavage de cerveau sans serendre compte que c’estexactement ce qui se passeavec la publicité, leconsumérisme, l’industrie dudivertissement et Hollywood,

par rapport à leurs enfants.Nul ne peut nier qu’il y a eudes erreurs au niveau desÉglises, mais je pense que lesgens mettent tout et tous dansle même panier à cause desscandales survenus cesdernières années. Sauf qu’onne devrait pas le prendreainsi. Par exemple, dans cediocèse de Moosonee, nousvoulons amener l’Église auxgens où ils sont, à la piscine,au Tim Hortons ou un autrelieu quelconque. Pour avoir devraies conversations au sujetde Dieu et pas nécessairementun dimanche, et la mêmechose se fait aussi dans lesrues du centre-ville deToronto. À Hornepayne, je meréunis avec plus de gens àl’hôpital que le dimanche àl’église. Donc, les choseschangent dans l’Église quideviendra ce que les fidèlesveulent que ce soit pour leursbesoins. C’est un signe destemps et aussi un signe quenous sommes à l’écoute,

comme en Angleterre où nousfréquentons des commissa-riats de police, ou des lieux detravail. Nous irons aussiéchanger avec vous à lamaison, et n’importe où lesgens se rassemblent, commedans les arénas, avec prière etcommunion à la fin. Nousavons tout un programmed’éducation chrétienne dansles cafés et les bars. Ce qui esten train de changer, c’estqu’on ne dit plus « venez ledimanche ». On pense àd’autres moments de rencon-tre comme le vendredi après-midi pour un programme avecdes jeunes, après l’école. C’estune façon de faire face à lacrise de foi vécue partout, ens’adaptant à la sociétéd’aujourd’hui, ce qui fait quecertains de nous prêchentaussi par le biais d’Internet etutilisent les médias sociaux. Une de nos erreurs fut de nepas suffisamment mettrel’accent sur les rapportshumains. L’Église a été trop

formelle, trop rigide.Ennuyeuse dans sa routine, neprenant pas la peined’expliquer les choses, tenantpour acquis que les fidèlesviendraient toujours, sansnous rendre compte qu’onperdait contact au fur et àmesure avec eux. Nous avonsprojeté l’image de gensparfaits qui avaient lessolutions alors que ce n’estpas le cas. Et cela nous a jouéun mauvais tour. Maintenant,dans ce diocèse de Moosonee,nous avons un ministère local,tous des bénévoles, avec desrencontres dans une maison,non pas dans une église.Comme au 1er siècle, lorsquela force de l’Église étaituniquement son message,lorsque l’Église était vivante,intéressante, et unecontre-culture. L’Église doitretourner à ses racines, êtreune Église de proximité, etc’est à cela que j’aurai àcontribuer ici.

Ici c’est aussi ailleurs pour le révérend Phallon ScalonPar Elsie Suréna

Il n’y a pas à dire, l’Écomuséede Hearst est une présence vi-vante dans la communauté.En février dernier, durant lafin de semaine du Carnaval,une soirée folklorique a étéorganisée dans le genre decelle d’autrefois, tout enmettant en valeur des talentsd’aujourd’hui, à savoir lesconteurs complices DanielleBlais et Joël Lauzon, ainsi quele chanteur guitariste GuyBlais, yodleur de son état.L’assistance n’était pasnombreuse, mais l’intérêtétait manifeste chez grands etpetits. L’impression laissée futcelle d’un moment de détenteà la bonne franquette chez uneainée de la famille. Le thé,sandwichs et autres douceursofferts au cours du spectacle yfurent certainement pourquelque chose aussi. Pourrester en accord avec le thèmedu patrimoine, certainespersonnes de l’assistanceportaient un accessoire dugenre ceinture fléchée,chapeau du voyageur, ou lesdeux. Le petit plus du moment

: les deux versions du savonde pays fabriqué parPomponnette, entreprise de lacommunauté qui a égalementcréé un autre type de savon àbase de produits naturelspour le Centre touristique dela ville. Il importe de mentionner quecette activité se réalisait dansle contexte du centième an-niversaire de la Maison Blaislogeant l’Écomusée, anniver-saire qui tombe en cette année2019. Il n’est donc qued’attendre la suite de laprogrammation. Quelquesmois plus tôt, fidèle à savocation de musée hors lesmurs, l’Écomusée avaitentamé un nouveau projet, lesArmoires du patrimoine, soitdes meubles vitrines placéesdans certains lieux dont, pourle moment, le restaurant Sue’sPlace et le Centre Inovo. Il s’agit d’une exposition àpetite échelle, dans ce casprécis d’objets publicitaires decommerces et d’industries deHearst et des environs, quiamène lesdits objets à

proximité des gens, dans lesespaces déjà fréquentés dansla vie de tous les jours. Ainsi,on n’a pas à faire l’effort des’habiller pour se rendre à tellieu à heure et date fixes pourdécouvrir certains artéfacts dupassé, ceux-ci s’en viennenteux-mêmes au public, là où ilse trouve. Selon le feuilletinformatif accompagnant lesvitrines, « L’Écomusée a

constitué une collectionimportante d’objets promo-tionnels portant la mentiondes entreprises d’ici pour prèsde cent ans d’histoire entre-preneu-riale. Cette collectioncompte des milliers d’objetsde tout ordre : calendriers,cendriers, chapeaux, objetsdécoratifs, écussons,vêtements, etc. La liste estlongue et elle témoigne à

la fois des modes et desmanières de vivre, mais ausside l’ingéniosité et du sens desaffaires des gens qui ontcolonisé ce coin de paysdepuis 1922. » Nul doute que l’Écomuséecontinuera de surprendre lepublic avec d’autres projetsoriginaux.


Autour du patrimoinePar Elsie Suréna


Après l’annonce du gouverne-ment Trudeau en juin 2018 deréviser la Loi sur les languesofficielles (1988), la ministrechargée du portefeuille,Mélanie Joly, a détaillé le11 mars les consultations àvenir pour définir les enjeux.Ottawa tiendra ensuite unsymposium national à la finmai pour tirer des conclu-sions. Mais pas de projet de loidans un avenir prévisible.Le gouvernement libérals’engage à mieux outiller lescommunautés de langueofficielle, souligne la ministreMélanie Joly, pour qu’ellespuissent « relever lesnouveaux défis auxquels ellessont confrontées pour assurerleur vitalité à long terme ».Ces défis seraient en partie dudomaine juridique. Au coursdes dernières années, il s’estavéré plus difficile pour lesminorités francophones defaire des percées devant lestribunaux en éducation etservices au public.

Sur le plan politique, la fran-cophonie a subi des revers enOntario, avec les coupes del’administration Ford auCommissariat aux servicesen français et à l’Universitéde l’Ontario français. AuNouveau-Brunswick, le climatinstitutionnel et social auraitdégénéré suivant l’électiond’un gouvernement de coali-tion chevillé par un parti vouéà combattre le bilinguisme.Les tendances démo-graphiques à long terme ontincité le fédéral à formulerun redressement, note lami-nistre. « Le nombre defrancophones augmentemoins vite que la populationcana- dienne dans sonensemble et le taux debilinguisme stagne chez lamajorité anglophone horsQuébec. »

Un taux de bilinguisme de 20 %

Dans le Plan d’action pour leslangues officielles 2018-2023lancé en mars 2018, le

gouvernement a élaboré descibles sur 20 ans. Ottawa s’estengagé à relever la part deslocuteurs dans les commu-nautés minoritaires de 3 à 4 %afin de générer une hausse de400 000 francophones.Selon l’énoncé, le fédéral aaussi fixé cet objectif am-bitieux : « faire passer notretaux national de bilinguismede 17,9 % à 20 % d’ici 2036,grâce surtout à l’augmenta-tion du pourcentage desanglophones bilingues àl’extérieur du Québec de6,8 % à 9 %. »Les forums auront lieu aucours des prochains moisdans cinq grandes villes :Moncton, Sherbrooke,Ottawa, Edmonton et Vancou-ver. Les tables rondes dansplusieurs juridictions visent lacollecte de l’opinion d’experts,de militants et de lapopulation.Depuis l’automne dernier,plusieurs réflexions sont encours sur la modernisation,

dont celles du commissaireaux langues officielles,Raymond Théberge,attendues ce printemps.« Désigner une autoritécentrale pour la mise enœuvre »Le Comité permanent deslangues officielles du Sénat adéjà produit trois études sur laréforme linguistique enattendant de publier sonrapport final en juin. Depuisnovembre, 11 mémoires sur lamo-dernisation auraient étédéposés au Comité permanentdes langues officielles desCommunes.La Fédération des commu-nautés francophones etaca-dienne (FCFA) du Canadaa publié le 5 mars sa proposi-tion d’un nouveau libellé de laLoi. Il est questionnotamment de « désigner uneautorité centrale pour la miseen œuvre, la création d’undroit de participation desminorités de langue officielleet de l’élargissement de la

portée des droits etobligations ».D’après l’organismeparapluie, la Loi adoptée en1969 et remplacée en 1988 n’ajamais été pleinementrespectée. « Au cours de ladernière décennie, affirme legroupe, la situation s’estdégradée à un tel point quedes mots comme “stagnation,déclin et plafonnement” fontpartie du voca-bulaire utilisédans les rapports ducommissaire aux langues. »Il faudra toutefois attendreaprès les élections fédéralesde l’automne avant dereprendre les débats et lespropositions du gouverne-ment quant à l’avenir de lalégislation.

Le fédéral enclenche la modernisation de la Loi sur les langues officiellesPar Jean-Pierre Dubé (Francopresse)


La dernière visite en date futpour Marthe Dallaire (MD),nonagénaire restée active deplus d’une façon. Elle vit enretrait de la ville, sur la routemenant au Lac Ste-Thérèse, eta échangé avec le journalrécemment. LN : Vous avez toujours vécudans la communauté ?MD : Non, non. Je suis née àSt-Isidore, à environ 18 millesde la ville de Lévis, à Québec.Quand je me suis mariée en1952, mes parents quittaientle Québec pour aller enAlberta. Je suis arrivée en1955, parce que mon mari estvenu travailler ici. On avaitdéjà deux garçons quand onest arrivés et les deux autressont nés à Hearst. J’aitravaillé chez nous, jem’occupais de mes enfantsaprès, de mes petits-enfants.LN : Aviez-vous d’autres activités ?MD : J’ai toujours aimél’artisanat : j’ai fait la coutureet le tricot que j’aime beau-coup, mais je ne fais plus degros projets. J’ai toujours untricot qui m’attend, pour uneécharpe ou des choses que jeveux donner à la Croix-Rouge,ou un mot croisé. J’aime bienles casse-têtes aussi, mais lamusique c’est le numéro 1 ! LN : Vous en jouez depuisquand ?

MD : Ah mon Dieu… l’orguepour les messes au Foyer desPionniers là, depuis 89 quandmon mari est entré et quej’allais le visiter, ça fait dixans. J’ai joué longtemps àSt-Pie X. Chez nous, mamanétait organiste et la musique atoujours fait partie de notrevie. Je connaissais la théorie,mais je n’avais pas la pratique.Ça, je l’ai commencé vraimenten 1974, quand j’ai achetémon orgue. C’est là que j’airéussi à pratiquer plus, jeconnaissais la valeur des noteset la théorie. J’aime lamusique, c’est une passion.J’ai un peu appris avec mamère, mais surtout dans leslivres que j’avais. Un de mesfils joue de la guitare. LN : Qu’est-ce que ça vousapporte, la musique ? MD : Ah la musique… c’est unbonheur. Et quand tu ne saispas trop là, t’as des p’titspro-blèmes ou des p’titesinquiétudes, tu t’en vas à tamusique, et tout s’arrange. Ondirait que ton âme, ton cœurparlent dans la musique. Lejour que je ne pourrai plusfaire de la musique là, hum…ça va être difficile pour moi.J’aimerais toujours continuerà jouer de l’orgue pour lesmesses. En janvier l’annéepassée, je me suis cassé une

jambe et pendant un mois etdemi, je ne suis pas allée.Après, j’ai recommencé.Comme j’ai dit à un patient,ma jambe était cassée, maismes doigts non, ça ne restepas tranquille mes doigts. Ma

mère avait 94 ans qu’elletricotait encore, moi j’ai 90.Mais j’ai ralenti pour lesmesses; en tout cas, je metstout ça dans les mains du BonDieu ! LN : Un dernier mot, quelque

chose à partager avec lesjeunes ? MD : Il faut être optimiste etil faut toujours voir le bon côtédes choses !

Visite chez les grands-parentsPar Elsie Suréna



BÉLIER (21 MARS - 20 AVRIL) Vous pourriez fort bien commencer à ressentir un peude lassitude saisonnière. Il ne vous en faudra pasdavantage pour commencer à regarder les aubainesafin de vous offrir un voyage de dernière minute.

TAUREAU (21 AVRIL - 20 MAI) Un petit ménage au sein de votre cercle d’amis s’im-posera. Surtout, évitez les foules. Vous serez enfinmotivé à vous attaquer aux menues tâches que vousne cessiez de remettre à plus tard.

GÉMEAUX (21 MAI - 21 JUIN) Un bel avancement vous attend sur le plan profes-sionnel. Cependant, les responsabilités seront trèsimposantes. En premier lieu, la persévérance serade mise. En amour, on vous manifestera un signed’engagement.

CANCER (22 JUIN - 23 JUILLET) N’ayez pas peur du changement du côté du travail.Même si vous devez suivre une formation qui vousdemande une gestion serrée de votre agenda, vousen sortirez gagnant et avec tous les honneurs.

LION (24 JUILLET - 23 AOUT) Au fur et à mesure que la période des renouvelle-ments de baux s’activera, vous examinerez l’optionde déménager prochainement et de vous acheter unepropriété. Vous rechercherez davantage de confort.

VIERGE (24 AOUT - 23 SEPTEMBRE) Vous devrez faire attention aux paroles que vous em-ploierez, car on pourrait mal vous comprendre. À lamaison, vous serez tenté de faire un grand ménageou de rafraîchir la peinture, notamment, pour vouséclaircir l’esprit.

BALANCE (24 SEPTEMBRE - 23 OCTOBRE) Les boutiques ont déjà commencé à afficher lesrabais pour les vêtements du printemps et vous nepourrez résister à la tentation de regarnir votregarde-robe cette semaine. Vous aurez l’occasion devous faire plaisir.

SCORPION (24 OCTOBRE - 22 NOVEMBRE) Vous amorcerez la semaine avec la conviction d’êtreprêt à conquérir le monde et à vivre les plus bellesaventures. Les idées ne manqueront pas et vousaurez des initiatives intéressantes à proposer au tra-vail comme à la maison.

SAGITTAIRE (23 NOVEMBRE - 21 DÉCEMBRE)Il y aura certainement beaucoup d’action avec l’unede vos connaissances. Vous aurez besoin de changerla routine et, avec la belle saison qui se prépare, vousvous équiperez pour faire des activités à l’extérieur.

CAPRICORNE (22 DÉCEMBRE - 20 JANVIER)Fatigue et stress se sont probablement accumulés;laissez-vous dorloter par vos proches et plusparticulièrement par votre amoureux. Vous avezamplement le droit de vous laisser gâter par ceuxque vous aimez.

VERSEAU (21 janvier - 18 février)Vous recevrez de nombreuses invitations pourparticiper à toutes sortes d’activités et de nombreuxcinq à sept s’organiseront. Célibataire, bien desprétendants rivaliseront d’imagination pour tenterde vous impressionner.

POISSONS (19 FÉVRIER - 20 MARS) L’optimisme sera au rendez-vous dans l’accomplissement d’un nouveau projet. Idéaliste àl’occasion, vous pouvez être une personne d’actionen réalisant vos objectifs. Vous serez appuyé partoute la famille.

A ACTIVITÉSAIME AMÉLIORE AMUSER ANIMATION ANNÉE AVOIR

CCANADA CAUSE CÉLÉBRATIONCELLE CHARME COMMÉMORÉ COMMUNAUTÉ CON-DITIONS

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E EFFETS ÉGALITÉ ÉMET ÉVÉNEMENTF FÉMINISME FEMME FESTIVITÉS

FÊTE FILLE FLEURS FOIRE G GOÛTH HISTOIRE

I INSPIRE INTERNATIONALEISSUEL LIENS LUTTEM MANIFESTATIONSMARCHES MARQUE MARS MÉDIAS MESSAGES MILITANTES MILLIONS MOIS MONDIALEN NATIONS UNIESO OFFICIELLE OFFRIR ORIGINEP PARTICIPE PARTICULIÈREPARTOUT PENSÉES PLAIRE

R RÉVÈLERA S SOCIÉTÉ SOULIGNE SPÉCIALE SPECTACLES SUCCÈST THÈMESV VILLES VOIR

Thème : LA JOURNÉE DE LA FEMME 13 LETTRES

SOLUTION DE CE MOT CACHÉ : RASSEMBLEMENT

Mots CACHÉS

SEMAINE DU 22 AU 28 MARS 2019Signes chanceux de la semaine : Verseau, Poissons et Bélier

VOXPOPLe gouvernement de l'Ontario veut banir lestéléphones cellulaires des salles de classe dans

les écoles publiques. Etes-vous d'accord?Dites-nous pourquoi!

Lyne Hince: Et pour les maitresses aussi.

Kevin Landry: C'est une bonne chose, mais je pense quele gouvernement a des choses plus importantes à faire...Tant qu'à moi, c'est des fonds publics encore une fois malutilisés, cette decision devrait revenir aux écoles!!!

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Martine Duval St-Onge: Pareillement pour les lieux detravail svp!!


NÉCROLOGIENoëlla FortinNous avons le regret d’annoncer le décès de Mme Noëlla Fortin (née Lachance), le9 mars 2019 à l’âge de 68 ans. Elle laisse dans le deuil son époux, Jacques, et deux en-fants : Joël (Katherine) de North Bay et Julie (Pierre) de Sudbury; ainsi que deux pe-tits-enfants : Alexandre et Émilie. Elle laisse aussi dans le deuil deux sœurs : Jeanette(Jacques) de North Bay et Thérèse (Normand) d’Ottawa; ainsi qu’un frère, Réal (Linda)de Hearst. Elle fut prédécédée par ses parents : Germaine et Romual. Après plus de

28 ans de service à la Banque Scotia ici même à Hearst, Noëlla profitait d’une retraite bienméritée. Jouer aux cartes, jardiner, la pêche, la chasse, le camping, bref tout ce qui était plein air faisaitpartie de ses passe-temps favoris. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était d’être entourée de sespetits-enfants, Alexandre et Émilie, qu’elle aimait de tout son cœur. Noëlla laisse une trace profondedans le cœur de tous. Une rencontre pour les parents et ami(e)s en l’honneur de Noëlla a eu lieu auClub Action Hearst le vendredi 15 mars 2019. La famille apprécierait les dons à la Société du diabète.

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La Corporation de distribution électrique de HearstSac postal 5000; 925, rue Alexandra

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Attention : Jessy Richard, directeur généralNous remercions tous les répondants pour leur intérêt à ce poste, toutefois nous

communiquerons seulement avec les personnes sélectionnées pour une entrevue.

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Recette de la semaine

PRÉPARATION : 15 minRENDEMENT : 30 boulettesIngrédients454 g (1 lb) de porc haché454 g (1 lb) de jambonshachés250 ml (1 tasse) de chapelure125 ml (1/2 tasse) de lait2 oeufs750 ml (3 tasses) de cassonadepressée375 ml (1 1/2 tasses) de vinaigre blanc375 ml (1 1/2 tasses) d'eau15 ml (1 c. à soupe) de moutarde sècheÉtapes de préparation1. Dans un bol moyen, fouetter lefromage et le sirop d’érable pourobtenir une préparation lisse ethomogène. Pour sauver du temps(et avoir moins de vaisselle àlaver), on peut ajouter le sirop di-rectement dans le contenant defromage.2. Dans un autre bol, incorporer lebeurre dans la chapelure pourobtenir des grains de grosseuruniforme.3. Répartir la chapelure dans depetits bols ou ramequins sanspresser.4. Répartir le fromage à l’érabledans chaque contenant.5. Dans un bol, écraser les fram-boises à la fourchette.6. Ajouter la tartinade et bienmélanger.7. Distribuer la garniture sur lefromage à l’érable. Conserver aufrais jusqu’au moment de servir.

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Les partisans des Lumber-jacks ont encore une foisdémontré leur appui au cours

de la dernière saisonrégulière. Les fans remplis-saient en moyenne les gradins

à la hauteur de 716, ce quimérite une deuxième positionau classement des meilleures

foules de la Ligue de hockeyjunior de la Zone Centrale.Les Lumberjacks ont amélioréleur performance au guichetcette année comparativementà leur première saison dans laLigue junior A du Nord del’Ontario. Le fait d’afficher demeilleures performances surla patinoire doit y être pourquelque chose. « On n’est passurpris, on a le support de lacommunauté et de nospartisans depuis l’annéepassée. Si on fait un calcul vitefait, tu parles d’à peu près 15% de la population qui seprésente aux matchs,comparativement à Timminsoù c’est à peine 2 % », affirmepositivement Patrick Vaillan-court, président desLumberjacks de Hearst.À trois reprises, le nombre despectateurs a dépassé la barredes 800 personnes. Le 22février, contre le Crunch deCochrane, 828 amateursétaient présents. Le 1er marsdernier, 889 sièges avaientpreneur lors de la partiecontre les Goldminers et lelendemain, le 2 mars, 825encourageaient les Lumber-jacks à leur dernier match dela saison contre les Voodoosde Powassan. La plus petitefoule de la saison comptait616 partisans, en décembre2018.

Le Rock de Timmins a obtenula première marche de cepalmarès avec une moyennede 790. En général, l’arénaMcIntyre est passablementrempli, comme à Hearst, maisles meilleures foulesdépassent les 1000 personnes.L’administration du Rock aenregistré sa plus nombreusefoule à 1211 fans lors de lapartie d’ouverture de lasaison, en septembre dernier.Dans ce classement,seulement trois équipes de laLigue du Nord de l’Ontariosont comptées. Outre lesLumberjacks et le Rock, il y ales Gold Miners de KirklandLake; eux occupent la 7eposition avec une moyenne de456 entrées.SériesIl est normal d’avoir demeilleures performances auxguichets lors des sérieséliminatoires. Et, plus leséliminatoires avancent plusles places dans les arénas sontrares. En fin de semainedernière, lors des deux partiesdes Lumberjacks en premièreronde, contre le Rock deTimmins, 746 personnes ontencouragé leur équipe localevendredi et 976 personnesl’ont applaudie dimanche.

Lumberjacks : année record au guichetPar Steve Mc Innis

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e.comPrix de présence •

HÔPITAL NOTRE-DAME HOSPITAL (HEARST)Mises en candidature pour l’élection de trois (3) membres

du Conseil d’administrationAfin de satisfaire aux exigences relatives à la composition du Conseil d’administration et d’assurer quela communauté en général soit bien représentée, il y aura élection pour trois (3) postes lors de laprochaine assemblée de la Corporation, qui aura lieu le jeudi 6 juin 2019.

EXIGENCES:• Avoir 18 ans ou plus• Ne pas être une personne exclue ou un membre d’office, conformément au règlement

administratif de l’hôpital

Si vous désirez devenir membre du Conseil d’administration de l’Hôpital Notre-Dame Hospital, veuillezremplir un formulaire de mise en candidature et le retourner avant 16 h, le 15 avril 2019. Vous pouvezvous procurer et retourner votre formulaire de mise en candidature au bureau de l’Administration généralede l’hôpital ou envoyez un courriel à : [email protected].

Le Comité de candidatures recommandera au Conseil d’administration une liste de candidat(e)s pourl’élection. Les candidat(e)s seront avisés des résultats avant l’assemblée annuelle de la Corporation.

La secrétaire

Les Lumberkings peewee ont complété leur saison en beautéen remportant leur dernier tournoi. Ils sont les champions dela Ligue de hockey du Nord-Est de l’Ontario. La finale s’estcomplétée par la marque de 7 à 3. Le tournoi se déroulait àTimmins.

La troupe de Guy Losierentamera ses séries élimina-toires de la ligue Midget BBtenues à Guiges ce weekend.Les Lumberkings doiventpasser cette étape avant de sediriger vers les demi-finalesde la ligue midget BB del’Abitibi-Témiscamingue.Inactif depuis quelques se-maines, le HLK disputera uneformule de tournoi à la rondeavec les trois autres équipesde bas de classement, afin dedéterminer les deux équipesqui rejoindront Amos et LaSarre pour les demi-finalespar la suite. Ils devront avoirla meilleure fiche possible entrois parties.Le HLK sera privé des servicesd’Olivier Payeur suspendupour une rencontre, SedrikRioux et Zachary Cloutiertenus à l’écart pendant deuxparties. Nathan Macleod de-meure un cas douteux aprèsavoir subi une blessure. La majorité des joueurs duHLK ont d’ailleurs quittéHearst lundi matin endirection de Kinkardine, où ilsparticipaient auxchampionnats provinciauxscolaires. Il est important de rappelerégalement que le HLK seral’hôte du championnatprovincial Midget AA du 12 au14 avril prochain.


Jacks vs Rock : la série estégale Par Guy Morin

Les Lumberjacks ont divisé leshonneurs en fin de semainedernière lors des deux pre-miers matchs de la série face àTimmins. Puisque les Jacksont terminé à la tête de leurdivision, ils avaient la chanced’entamer la série au CentreRécréatif Claude-Larose. Vendredi soir, devant unefoule très électrique, les Jacksl’ont emporté par la marquede 6 à 3. Les Jacks ont pris lesdevants 3 à 1 après vingt mi-nutes de jeu grâce aux buts deMax Griffioen, Max Johnsonet George Young. Les locauxont ajouté deux autres buts endeuxième période, ceux deDawson Waddell et ChristianJames-McDonald, qui por-taient la marque à 5 à 1 après40 minutes de jeu. MattCapisciolto a réduit l’écartpour le Rock en début detroisième période, maisCameron Clark a aussitôt as-suré la réplique du côté desJacks. Josh Dickson a marquéle 3e et dernier filet du Rocken milieu de troisième pé-riode. Nic Tallarico a repoussé22 tirs dans la victoire desJacks. Dimanche soir, devant

la plus grosse foule de lasaison, les Jacks n’ont jamaisréussi à se mettre en marche.Le Rock a rapidement pris lesdevants 3 à 0. Max Griffioen aporté la marque à 3 à 1 aprèsune période. Max Johnsona réduit l’écart à 3-2 endeuxième période, maisMahingan Decontie a redonnéune priorité de trois buts auRock avant la fin du deuxièmeengagement. Le Rock a ajoutédeux buts en troisième pé-riode, ceux de Rhys Chidden-ton et Keegan McMullen, cedernier dans un filet désert.Le gardien Nic Tallarico asemblé chancelant parmoment, accordant cinq butssur 22 tirs. L’attaquant JakeDesando a pour sa part étéécarté de la feuille de pointagepour un quatrième match desuite. La série s’est trans-portée du côté de Timminspour les matchs numéros 3 et4 tenus mercredi et vendredide cette semaine. Les Jackssont assurés de jouer uncinquième match, à la maison,dans cette série. Celui-cisera présenté le dimanche24 mars.

Le Midget HLK se prépare pour les sériesPar Guy Morin


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