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Agir en acteur responsable Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles Côte d'Opale - Flandre A conserver ! CAMPAGNE D’INFORMATION ET DE PRÉVENTION SUR LES RISQUES INDUSTRIELS MAJEURS CÔTE D’OPALE FLANDRE 2016 Risques industriels majeurs lncendie Explosion Toxique Radioactif Pollution

CAMPAGNE D’INFORMATION ET DE PRÉVENTION …pasdepanique.fr/pdf/GUIDE DES RIQUES SPPPI 12 P 23-3-2016.pdf · 1 Plan d’opération interne (POI) ou Plan d’urgence interne (PUI)

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Agir en acteur responsable

Secrétariat Permanentpour la Prévention des Pollutions IndustriellesCôte d'Opale - Flandre

A conserver !

CAMPAGNE D’INFORMATION ET DE PRÉVENTION SUR LES RISQUES INDUSTRIELS MAJEURSCÔTE D’OPALE FLANDRE 2016

Risques industriels majeurs

lncendie Explosion Toxique Radioactif Pollution

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Le contexte réglementaireQu’est-ce qu’un établissement Seveso ?Suite à un accident industriel survenu en 1976 dans la ville italienne de Seveso, les instances européennes ont adopté, en 1982, une directive appelée « Seveso ». Ce texte, modifié plusieurs fois par la suite, impose des moyens de prévention et une sécurité renforcés dans les établissements dont l’activité présente un risque industriel majeur. Il existe les établissements Seveso seuil haut et Seveso seuil bas. Les premiers sont soumis à des obligations réglementaires supplémentaires comme la mise en place de plans de secours (Plan d’opération interne et Plan particulier d’intervention) et de système de gestion de la sécurité ainsi que l’information des riverains.

Qui doit informer la population sur les risques industriels majeurs ?Selon l’article R. 741-30 du code de la sécurité intérieure :

« En liaison avec l’exploitant, le préfet fait établir les documents d’information des populations comprises dans la zone d’application du plan [particulier d’intervention]. Ces documents sont composés au minimum d’une brochure et d’affiches.

La brochure porte à la connaissance de la population l’existence et la nature du risque, ses conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l’environnement, les mesures prévues pour alerter, protéger et secourir. Les affiches précisent les consignes de sécurité à adopter en cas d’urgence.

Ces documents sont mis à la disposition des maires des communes situées dans la zone d’application du plan qui assurent la distribution de la brochure à toutes les personnes résidant dans cette zone ou susceptibles d’y être affectées par une situation d’urgence, sans que ces personnes aient à en faire la demande, et procèdent à l’affichage prévu à l’article R. 125-12 du code de l’environnement.Ces documents sont également placés dans les lieux publics [...].

C’est un accident grave se produisant dans un établissement industriel dont les effets dépassent les limites du site. Ses conséquences peuvent affecter les populations, les biens et l’environnement.

Qu’est-ce qu’un accident industriel majeur ?

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Pourquoi cette brochure ?Vous vivez ou travaillez dans une zone présentant des risques industriels majeurs. Notre territoire abrite plusieurs sites industriels Seveso seuil haut et une centrale nucléaire. Quinze sites Seveso seuil haut et la centrale nucléaire de Gravelines sont présents sur le Dunkerquois, 3 sites Seveso seuil haut sur le Calaisis et 2 sites Seveso seuil haut autour de Saint-Omer (à Arques et à Lumbres).

L’information sur les risques majeurs est une obligation pour ces sites industriels. À eux, se joignent d’autres sites pour vous informer sur ces risques mais surtout sur la conduite à tenir en cas d’accident industriel majeur. Les industriels, l’État et les collectivités agissent au quotidien pour assurer votre sécurité, mais le risque zéro n’existe pas !

Les consignes préconisées sont simples à mémoriser et faciles à appliquer. Lisez-les, respectez-les et partagez-les avec votre entourage. Se préparer à faire face, c’est être acteur de sa propre sécurité, mais aussi de celle des autres.

Arques

Saint-Omer

Frethun

Gravelines

Dunkerque

Calais

RN 42

RN 43

Canal de CalaisA16

A16

A26

RN 1

L'Aa

Tunnel sous

la Manche

Lumbres

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Quelles sont les mesures prises pour limiter les risques ?En gestion des risques, le premier point consiste à réduire les risques à la source. Pour les identifier, les industriels doivent réaliser des études de dangers (ou des rapports de sûreté pour les installations nucléaires). Ces études sont examinées par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) ou l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Par la suite, des mesures de sécurité sont prescrites par le Préfet et des inspections sont régulièrement réalisées. Les interactions possibles entre les installations sont étudiées et des moyens pour les éviter sont mis en place.Les accès à ces sites sont contrôlés et des moyens de prévention contre les intrusions et les actes de malveillances sont prévus.

Le deuxième point consiste à éloigner les sources des enjeux, notamment humains. Pour cela, il faut maîtriser l’urbanisation autour des sites à risque. Il existe, autour des installations les plus dangereuses, des servitudes d’utilité publique qui empêchent l’urbanisation. Les Plans locaux d’urbanisme (PLU) sont aussi des outils pour maîtriser l’urbanisation autour de ces sites.

De plus, suite à la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, des Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) définissent des contraintes d’urbanisme supplémentaires autour des sites Seveso seuil haut. Ces plans visent à réduire l’exposition des populations les plus proches grâce à des mesures particulières : expropriation, renforcement du bâti, …

Le troisième point est la gestion des incidents et accidents grâce aux plans de secours.

La brochure est mise à jour régulièrement et, en tout état de cause, lors des modifications apportées aux installations en cause ou à leur mode d’utilisation, de nature à entraîner un changement notable des risques, et lors de la révision du plan particulier d’intervention. Les documents sont diffusés à chaque mise à jour de la brochure et au moins tous les cinq ans».

Le quatrième et dernier point est l’information préventive des populations concernées, ce qui est l’objet de cette brochure.

Les transports de matières dangereuses et les canalisationsLes matières dangereuses utilisées ou produites par les sites industriels mais aussi celles utilisées par chacun d’entre nous transitent par des canalisations (enterrées ou aériennes), par voie terrestre (route ou rail) ou parvoie d’eau (fleuve ou mer).

Ces transports sont soumis à des réglementations très strictes : études de danger, plans de surveillance et d’intervention, restrictions d’itinéraires pour les camions, …

En cas d’accident, le Préfet active un plan d’urgence spécifique.

www.pasdepanique.fr

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Quels seraient les plans de secours mis en œuvre en cas d’accident ?

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Mairie

Etablissement scolaire

Site industriel

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Habitations5

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Plan d’opération interne (POI) ou Plan d’urgence interne (PUI) spécifique à la centrale nucléaireIl est établi par l’exploitant afin de gérer, avec l’aide des services de secours, une situation accidentelle circonscrite au site industriel.

Plan particulier d’intervention (PPI)Il constitue un volet du plan ORSEC départemental et il est établi par les services de la préfecture afin de gérer l’ensemble des moyens permettant l’intervention sur un accident majeur dépassant les limites du site.

Plan communal de sauvegarde (PCS)Il est une déclinaison, à l’échelle communale, de l’organisation de l’alerte, de l’intervention des secours et de la gestion de la population face à tout type de risques (technologique ou naturel).

Plan particulier de mise en sûreté (PPMS)C’est un plan d’organisation interne à un établissement scolaire et il est mis en place par le chef d’établissement. Il a pour but de protéger le personnel et les élèves des effets d’un évènement majeur.

Plan familial de mise en sûretéLa préparation à la gestion de crise incombe également à chaque citoyen. C’est à chacun d’entre nous d’y réfléchir. C’est à vous de l’établir.

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Quels seraient les plans de secours mis en œuvre en cas d’accident ?

Pour aller plus loin

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DREAL – Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logementAu service de l’environnement et du développement durableLa direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement met en œuvre les politiques de l’État résultant notamment des lois Grenelle. Sous l’autorité du Préfet de région, elle agit en faveur du développement durable. Elle pilote la mise en œuvre des politiques du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en région. Pour cela, elle mobilise, au profit de l’État, une capacité d’expertise et d’ingénierie.Parmi les objectifs de la DREAL : • assurer la préservation et le maintien de la biodiversité, • réduire et gérer les risques naturels, miniers et

technologiques, • réduire les pollutions de toutes natures, • informer les citoyens sur l’environnement, • veiller à l’intégration des principes et objectifs de

développement durable dans la mise en œuvre des actions conduites par l’État,

• promouvoir la participation des citoyens dans l’élaboration des projets ayant une incidence sur l’environnement ou l’aménagement du territoire,

• accompagner la mutation de l’économie vers une économie verte.

ASN – Autorité de sûreté nucléaireRéglementer, contrôler et informerLes missions de l’ASN s’articulent autour de trois métiers « historiques » : • la réglementation : l’ASN est chargée de contribuer à

l’élaboration de la réglementation, en donnant son avis au Gouvernement sur les projets de décrets et d’arrêtés ministériels ou en prenant des décisions réglementaires à caractère technique ;

• le contrôle : l’ASN est chargée de vérifier le respect des règles et des prescriptions auxquelles sont soumises les installations ou activités qu’elle contrôle ;

• l’information du public : l’ASN est chargée de participer à l’information du public, y compris en cas de situation d’urgence.

Situation d’urgence radiologiqueEn cas de situation d’urgence, l’ASN est chargée d’assister le Gouvernement, en particulier en adressant aux autorités compétentes ses recommandations sur les mesures à prendre sur le plan médical et sanitaire ou au titre de la sécurité civile.

Dans une telle situation, l’ASN est également chargée d’informer le public sur l’état de sûreté de l’installation concernée et sur les éventuels rejets dans l’environnement et leurs risques pour la santé des personnes et pour l’environnement.

Le rôle des communesLe Préfet, les propriétaires, les industriels et surtout le maire sont désormais tenus de responsabiliser les citoyens exposés aux risques majeurs. C’est la raison pour laquelle le maire développe une série d’actions d’information préventive et de communication au niveau local qui passe notamment par la réalisation d’un Document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) ou encore un Plan communal de sauvegarde (PCS).Le DICRIM est un document réalisé par le maire et consultable en mairie qui a pour objectif d’informer les habitants de la commune sur : • les risques naturels et technologiques, • les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde

mises en œuvre, • les moyens d’alerte en cas de risque. L’information donnée au public par le DICRIM comprend, entre autres : • la description des risques et de leurs conséquences prévi-

sibles pour les personnes, les biens et l’environnement, • les événements et accidents significatifs survenus dans la

commune (circulaire du 20 juin 2005), • les mesures du Plan Communal de Sauvegarde.

Liens utileswww.nord-pas-de-calais-picardie.developpement-durable.gouv.fr/www.asn.frwww.aria.developpement-durable.gouv.frwww.spppi-cof.orgwww.cli-gravelines.frwww.css-littoralnpdc.fr www.ineris.frwww.brgm.frwww.irsn.fr www.toutsurlenvironnement.frwww.developpement-durable.gouv.fr/-Prevention-des-risques-.html www.alerte-risques.org www.pasdepanique.fr www.risquesmajeurs.fr www.anccli.org

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Assurez-vous que l’ensemble des membres de votre famille connait les consignes et les raisons pour lesquelles il faudra absolument les appliquer.

Rappelez également à vos enfants, que, s’ils sont dans leur établissement scolaire lors d’un accident majeur, ils seront pris en charge par les responsables de l’établissement grâce au PPMS et que vous ne viendrez pas les chercher. Vous pouvez vous renseigner auprès des établissements scolaires pour connaître les dispositions prévues dans ce plan et les moyens de communication qui seraient mis en place avec les familles.

Vous pouvez prévoir un « kit de mise à l’abri » à la maison : radio portable à pile, lampe de poche, piles de rechange, eau potable en bouteille, matériel de mise à l’abri (carton, chiffon, adhésif). Apprenez

également à éteindre la ventilation mécanique de votre habitation, notamment en cas de fuite de gaz ou de nuage toxique ou radioactif.

Toutes ces dispositions peuvent être reprises dans un plan familial de mise en sûreté que vous aurez établi.

Comment se préparer à une situation d’urgence ?

Lisez attentivement cette brochure, conservez-la et affichez les consignes à la maison.

En complément de cette brochure, vous pouvez consulter le site Internet www.pasdepanique.fr ! Pad’panique vous présentera les différents types de risques et la conduite à tenir en cas d’accident grâce à quelques petites animations.

En cas d’accident industriel majeur, une sirène d’alerte serait déclenchée. En fin d’alerte, un deuxième signal serait émis. Pour vous familiariser avec ces signaux, rendez-vous

sur le site www.pasdepanique.fr Ces signaux sont également audibles en composant le 0 800 507 305. Ce Numéro Vert vous rappellera les consignes à appliquer.

En complément de la sirène d’alerte, des moyens mobiles pourraient être déployés : haut-parleurs, panneaux d’affichage à messages variables, …

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Comment serais-je alerté ?

La fin d’alerteest signalée par une sirène à son continu

En fin d’alerte, sortez de votre lieu de mise à l’abri :

• Aérez longuement les locaux.

• Remettez en service la ventilation.

• Restez attentif à d’éventuelles consignes complémentaires des autorités.

Cas particulier du risque nucléaireLes habitants des communes de Gravelines, Grand-Fort-Philippe et du quartier du Clairmarais de Saint-Folquin, pourraient, en cas d’accident nucléaire, être appelés par un automate d’appel, appelé SAPPRE (Système d’alerte des populations en

phase réflexe). Cet automate diffuserait un message annonçant qu’un accident est en train de se produire et la conduite à adopter.Ce système annoncerait également la fin de l’alerte.

En cas d’accident majeur, il existe plusieurs systèmes d’alerte des populations et des entreprises voisines :

• Les sirènes installées sur les sites industriels.

• Les sirènes des mairies et casernes de sapeurs-pompiers.

• Les Engins mobiles d’alerte (EMA) : véhicules avec haut-parleurs.

• Les radios locales, notamment les radios locales avec qui l’État a passé des conventions (France Bleu Nord et Delta FM).

• Les dispositifs prévus dans le Plan particulier d’intervention (PPI) ou les Plans communaux de sauvegarde (PCS).

Les sirènes d’alerteLe début d’alerte est signalé par une sirène à son modulé : 3 x 1 minute 41 secondes coupé par des espaces de 5 secondes

C’est le signal que vous pouvez entendre tous les premiers mercredis du mois à midi lors des tests.Vous pouvez vous exercer à reconnaître le son de la sirène sur www.pasdepanique.fr

1 min 41 s 1 min 41 s 1 min 41 s

30 s

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Quelles sont les consignes ?

ENTRERNe restez pas à l’extérieur.Restez chez vous ou abritez-vous dans le bâtiment le plus proche.

FERMERMettez-vous à l’abri.Fermez portes et fenêtreset éloignez-vous en.

ÉCOUTERÉcoutez les radios locales pour être informé sur l’accident et les mesures complémentaires à adopter.

N’allez pas chercher vos enfants à l’école. Ils sont en sécurité sous la protection des enseignants.

Ne fumez pas. Ne produisez ni flammes, ni étincelles.

Ne téléphonez pas. Laissez les lignes libres pour les secours.

Cas particulier de l’ordre d’évacuationIl est également possible que le Préfet donne l’ordre d’évacuer avec des consignes spécifiques diffusées par les radios locales ou des véhicules munis de haut-parleurs.

Si vous recevez l’ordre d’évacuer les lieux, apportez avec vous les papiers d’identité de chacun des membres de la famille, des copies des documents essentiels (ordonnances médicales, livret de famille,…), un téléphone portable et les traitements médicaux en cours. N’oubliez pas de fermer votre maison à clé.

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Cas particulier du risque nucléaire

En cas d’accident grave à la centrale nucléaire de Gravelines, il est possible que le Préfet donne l’ordre de prendre des comprimés d’iode.

À quoi servent les comprimés d’iode ?Associée à la mise à l’abri, la prise d’un comprimé d’iode est un moyen de protéger efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient se produire en cas d’accident nucléaire.

Quand dois-je les prendre ?Si un accident nucléaire arrivait, les comprimés d’iode ne devraient être pris que si le Préfet en donnait l’ordre ; vous en seriez informé par les radios locales, des véhicules avec haut-parleurs, etc.

Suis-je concerné par la distribution préventive ?Si vous habitez dans les 10 km autour de la centrale nucléaire de Gravelines, vous devez avoir les comprimés d’iode stable chez vous.

Qu’est-il prévu au-delà des 10 km ?Un plan particulier (ORSEC Iode) serait au besoin déclenché par le Préfet s’il était nécessaire de distribuer des comprimés d’iode au-delà de la zone des 10 km.

Ai-je les bons comprimés d’iode ?Vous avez une boîte dont la posologie est de 65 mg (voir photo) et dont la date de péremption est en 2022 : vous avez les bons comprimés !

Qui contacter pour obtenir des comprimés d’iode ?Si vous habitez dans le rayon des 10 km et que vous n’avez pas de comprimé d’iode ou que les vôtres sont périmés, vous pouvez vous rendre dans votre pharmacie avec un justificatif de domicile. Le pharmacien vous délivrera alors gratuitement votre boîte de comprimés d’iode.Vous pourrez, en allant chercher les nouveaux comprimés d’iode, ramener les anciens au pharmacien.

IODE

Important : ne prenez vos comprimés d’iode

que sur ordre du Préfet.

Quelles sont les consignes ?

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Les associations de riverains et de protection de l’environnement

ADELFAL’Assemblée de Défense de l’Environnement du Littoral Flandre-Artois regroupe 30 associations.

Affiliée nationalement à France-Nature-Environne-ment, elle mène avec les associations adhérentes des actions visant notamment à la réduction des risques technologiques et naturels, à la maîtrise des nuisan-ces et des pollutions affectant l’environnement, à une gestion équilibrée du territoire, à la sauvegarde de la santé des populations, à la valorisation du patri-moine, à la défense du consommateurs, au maintien d’une agriculture et d’un élevage de qualité, etc.

Siège : Maison de l’Environnement, 106, avenue du Casino, 59240 DunkerqueTél. 03 28 24 13 21Internet : www. adelfa.orgMail : [email protected]

CLCVAssociation d’habitants, de consommateurs et d’usagers, la CLCV (Consommation-Logement et Cadre de vie) agit pour le droit à la santé dans un environnement de qualité.

Siège : Allée des Résistants,Place de l’Europe, 59760 Grande-SyntheTél. 03 28 21 28 79Mail : [email protected]

MNLEMouvement d’éducation populaire et de sensibilisation à l’environnement, il œuvre pour la construction des fondements d’une nouvelle société basée sur les rapports sociaux et écologiques pour satisfaire les besoins sociaux et économiques ici et ailleurs, par la prise en compte équitable des 3 piliers du développement durable en tenant compte des problématiques de façon transversale dans un contexte de mondialisation.

Siège : 95, rue de la Chapelle,59279 LOON-PLAGETél. 03 28 27 35 97Mail : [email protected]

ADECAL’ADECA, créée en 1991, à l’initiative de riverains victimes d’une pollution accidentelle d’origine industrielle œuvre au quotidien pour la protection de l’environnement et des populations du Calaisis. Elle se définit comme association éco-citoyenne. Les actions menées se veulent apolitiques et d’intérêt général avec une volonté forte de communication et de dialogue avec les différents acteurs locaux (citoyens, collectivités et industriels notamment).

Siège : Maison pour Tous 81, boulevard Jacquard,62100 CalaisTél. 06 87 16 59 64Mail : [email protected]

Les associations de protection de l’environnement jouent un rôle essentiel et actif au sein des structures d’information et de concertation où elles défendent les intérêts des habitants et sont des interlocuteurs reconnus des pouvoirs publics. Elles sont également un relai essentiel de l’information vers le grand public.

Il existe d’autres associations de défense de l’environnement actives sur le Littoral : ADELE, APSH, Les Amis de la Terre, Loon-Plage Environnement, Nord nature Environnement, Santé et Environnement des Rives de l’Aa, Sauvons le Climat, …

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presse, des experts et les représentants des salariés de tout le Littoral Nord - Pas-de-Calais.

Les principales missions du SPPPI sont d’orienter et lancer des études en vue de réduire les pollutions et les risques industriels ou d’en évaluer les effets sur les populations et l’environnement, de définir et décider collégialement des objectifs et des mesures à prendre afin de lutter contre les pollutions et de minimiser les risques, sans pour autant faire obstacle à l’application des réglementations. Il assure l’information du public et des partenaires locaux sur les questions liées à l’environnement et aux risques industriels.

Vous pouvez retrouver toutes les informations, rapports d’études, comptes-rendus des réunions, … du SPPPI sur son site Internet : www.spppi-cof.org

Les Commissions de Suivi de SiteLes CSS sont mises en place autour des sites Seveso seuil haut ainsi qu’autour d’installations de stockage ou de traitement de déchets.

Ce sont des commissions mises en place par le Préfet composées de représentants des différents collèges (Etat, collectivités, industriels, salariés, riverains et associations de protection de l’environnement). Elles ont une mission générale d’information du public en matière de sûreté et de suivi de l’impact des activités de l’installation sur les personnes et l’environnement. Leur travail vise à vérifier que l’exploitant met tout en œuvre pour minimiser les risques relatifs à l’installation, y compris en cas d’accident, par une meilleure information des riverains et des parties prenantes.

Il existe 4 CSS autour des sites Seveso seuil haut sur le territoire de compétence du SPPPI : une sur le Dunkerquois, une sur Calais, une à Arques et une à Lumbres.

Le site Internet : www.css-littoralnpdc.fr

La Commission Locale d’Information de la centrale nucléaire de GravelinesLa CLI de la centrale nucléaire de Gravelines a été créée par arrêté départemental du 2 décembre 1987.

La CLI joue un rôle de porte-parole de la population notamment par l’intermédiaire des membres qui y siègent (associations, collectivités locales, représentants des salariés, représentants du monde économiques et experts) et qui assurent le relais de l’information avec les populations et les partenaires locaux concernés.

Cette information porte sur la sûreté de l’exploitation et le suivi de l’impact environnemental de la centrale nucléaire de Gravelines, la sécurité des populations dans le voisinage de celle-ci et la radioprotection des personnes travaillant sur le site.

Vous pouvez retrouver toutes les informations, comptes-rendus des réunions, … de la CLI sur son site Internet : www.cli-gravelines.fr

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L’information et la concertation

Le Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles Côte d’Opale - Flandre Le SPPPI Côte d’Opale Flandre est une assemblée partenariale ; il regroupe les services de l’Etat, les industriels, les collectivités territoriales, les associations pour la protection de l’environnement, la

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CAMPAGNE D’INFORMATION ET DE PRÉVENTION SUR LES RISQUES INDUSTRIELS MAJEURSCÔTE D’OPALE FLANDRE 2016

Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles Côte d’Opale - FlandreSecrétariat général : DREAL - Rue du Pont de Pierre - BP 10094 - 59820 GravelinesTél. : 03 28 23 81 57 - Fax : 03 28 65 59 45 - www.spppi-cof.org

Le Littoral Nord – Pas-de-Calais a la chance d’accueillir de grandes entreprises qui tiennent une place notable dans l’économie de notre pays. Certaines d’entre elles,

cependant, présentent des risques potentiels importants. Ces entreprises font bien entendu l’objet de contrôles renforcés de la part des services de l’Etat et leurs responsables mettent en place

tous les moyens permettant de réduire ces risques.

Même si un accident majeur est improbable, l’actualité nous apporte régulièrement la preuve que nous ne sommes jamais à l’abri d’une catastrophe quelle qu’en soit l’origine. C’est pour cette raison que l’Etat met également en

place des plans de secours, afin d’alerter et de protéger les populations si l’évènement redouté se produit.

La gestion des risques industriels, cependant, est une politique d’ensemble qui doit associer tous les acteurs du territoire : les services de l’Etat ainsi que les entreprises et leurs salariés, bien entendu, mais aussi les collectivités locales et, enfin et surtout, l’ensemble des citoyens. Prendre conscience que les risques ne concernent pas que les autres, mieux les connaître, savoir s’adapter et réagir … Tout cela est l’affaire de chacun d’entre nous car nous sommes tous les propres acteurs de notre sécurité.

L’information préventive des populations sur les risques majeurs est un droit légitime et c’est une disposition prévue par le code de l’environnement, laquelle poursuit également un autre objectif : celui de responsabiliser chaque citoyen de manière à le rendre moins vulnérable, en l’incitant à adopter les bons comportements.

A cet égard, l’information et la connaissance des risques sont primordiales car elles sont le préalable au développement d’une culture du risque qui permette de rendre le citoyen conscient des aléas auxquels il peut être exposé. Informé sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures à prendre pour s’en protéger, il sera ainsi moins vulnérable.

Je vous invite donc à lire avec la plus grande attention les brochures qui vous sont adressées. Elles vous permettront de mieux connaître les industries qui font partie de votre environnement quotidien mais aussi les mesures que vous devriez prendre si un accident se produisait. Il en va de votre sécurité et de celle des membres de votre famille.

Jean-François CORDET Préfet de la région Nord – Pas-de-Calais Picardie Préfet de la zone de défense et de sécurité Nord Préfet du Nord