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CANCER BRONCHIQUE CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine Place de la médecine nucléaire nucléaire E.Ouhayoun - J. Giron E.Ouhayoun - J. Giron Médecine nucléaire - Radiologie Centrale Médecine nucléaire - Radiologie Centrale CHU CHU Purpan Purpan

CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

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Page 1: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

CANCER BRONCHIQUECANCER BRONCHIQUEPlace de la médecinePlace de la médecine

nucléairenucléaire

E.Ouhayoun - J. GironE.Ouhayoun - J. GironMédecine nucléaire - Radiologie CentraleMédecine nucléaire - Radiologie Centrale

CHU CHU PurpanPurpan

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Le Cancer Bronchique

25 000 cas /an (14%), 23 000 morts/an (24%)

1ere cause de mortalité chez l’homme

3eme cause chez la femme

Augmentation continue de l’incidence chez lafemme

Forte dépendance à l’intoxication tabagique(95% des cancéreux sont fumeurs)

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Evolution de l’incidence

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PronosticSombre…Taux de survie à 5 ans en France :• 11,5 % chez l’homme• 16 % chez la femme• Sont parmi les plus élevés d’Europe

Trop de diagnostics sont faits à un stadedépasséSeuls les patients opérables ont deschances de guérison

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Présentation clinique

Multiple

Les crachats hémoptoiques révelant unepetite tumeur curable sont pas la majorité

Souvent signes indirects dus auxmétastases

Découverte fréquente lors d’imagerie chezdes patients asymptomatiques

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Formes Histologiques

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Diagnostic

Dépend du contexte de révélation

Radio thoracique quasi systématique

Fibroscopie bronchique avecprélèvements

TDM également systématique, associéà une ponction suivant les cas

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Arbre diagnostic (SOR)

Page 9: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Classification

Impérative pour guider la prise encharge

Repose sur les bases T.N.M.classiques

Se fait essentiellement par l’imagerie,se confirme après opération

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Tumeur (T)

Adénomégalie (N)

Métastase (M)

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Classification en stades

Page 15: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Survie selon les stades

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La Tumeur (T)Définit l’extension « locale »Est un facteur pronosticPermet de préciser l’opérabilité et le risqueévolutif spontannéEst basé sur l’imagerie :• TDM obligatoirement• IRM pour vaisseaux, cœur…• Scinti os rarement (Cotes, vertèbres…)• TEP peu utile… mais

Page 17: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Impact T - ChirurgieT1 - T2 : Il est facile d’affirmer la résécabilité de la tumeur ;

T3 – T4 : Problème très difficile car une tumeur est résécable,l’autre non• La frontière est loin d’être évidente, malgré la recherche des signes

d’extension médiastinale et/ou pariétale et/ou pleurale.

• Bien que la fréquence soit faible actuellement, "la thoracotomieblanche" est toujours un constat d’échec pour le chirurgien même sidans certains cas elle constitue une véritable surprise opératoire(carcinose pleurale invisible en TDM, blindage médiastinal nonrésécable)

T4 favorable : Certains T4 sont parfois résécables avec unpronostic proche du T3. (VCS, aorte, artères pulmonaires, veinespulmonaires, plus rarement carène).

Page 18: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

T2

Plus de 2 cm de la carène

Envahissement plèvre viscérale - Franchissement scissuraire

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T3

Envahissement paroi ± cotes = résection en bloc

Page 20: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

T4 inopérables

oesophage médiastin

VCS Vertebre

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T4 toujours

OG

Plèvre Pancoast Tobias

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Tumeur T1 ou…

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Nodule pulmonaire solitaireDécouverte sur une radio ou un TDMEnv 25 000 / an, 40 à 60% malinsInaccessible en fibroscopieTaille comprise entre qq mms et 4 cmAsymptomatiquePeut être bénin (90% si < 1cm…)CAT?

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Nodules pulmonaires solitaires

Evolution d’un NPS sur 6 mois - (ALA)

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C.A.T

Recherche de signes de bénignité auTDM (taille, forme, localisation,calcifications, antécédents)Ponction sous TDM si possible?Chirurgie d’emblée?Surveillance?TEP?

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Radiographie thoracique

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HistologieVoici les images de l'OP (pneumonie organisée) Cou non C (cryptogénétique) si vous pensez queles thuyas y sont pour quelque chose.

Les images montrent les bourgeons conjonctifsqui s'étendent en ailes de papillons (c'estencore une histoire de botanique !) dans lesalvéoles adjacentes.G. DASTE

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TEP et nodule solitaireTEP et nodule solitaireSensibilité comprise entre 89 à100%Spécificité de 52 à 100%Faux positifs dans granulomes,Tuberculose, inflammation…Bonnes performances si taille > 1cmVPN 82 à 100%

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Examen systématique d’unefemme fumeuse (50PA)

TDM T1 N0 M0 …

la TEP affirme ?

L’activité du nodule rendantimpératif l’obtention d’undiagnostic, ici par chirurgie

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Limites TEPLimites TEP

Taille lésions (<8 à 10 mm)Cancers faiblement fixants(bronchiolo-alvéolaires, carcinoïdes)Lésions kystiques (volume partiel)Valeur de la quantification (SUV)

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Utilisation de la TEPUtilisation de la TEP

Poumon sain, patient opérable :• TEP négatif : attitude ?Poumon pathologique ±Terrain débilité• TEP positif : attitude ?TEP pour TOUS les « nodules » ?TEP pour TOUS les Kc Tx N0 M0 ?

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TEP et NPS (SOR)Une lésion pulmonaire isolée de plus de 1 cm, sans critèredéfinitif de bénignité en imagerie(calcifications), justifieune exploration en TEP-FDGune exploration en TEP-FDG (standard, niveau de preuveA), bien que certaines lésions inflammatoires puissent être àl’origine de faux positifs (tuberculose, histoplasmose enparticulier) et que les cancers bronchiolo-alvéolaires et lestumeurs carcinoïdes malignes puissent être l’origine de fauxnégatifs.

Une lésion pulmonaire de moins de 1 cm peut être exploréeen TEP-FDG (option, niveau de preuve B2) avec un risque desous-estimation de la fixation dépendant de la résolution del’appareillage.

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Extension ganglionnaire (N)

Intérêt majeur dans le pronosticPermet de déterminer les patientsdevant être opérés (N < 3)Risque de faux positifs et de fauxnégatifs en imagerieTechniques disponibles : TDM, IRM,TEP

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Loges ganglionnaires médiastin

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TDM ou IRM?

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Aspect typique de N1

Aspect typique d'adénocarcinome bronchique avec adénopathie hilairehomolatérale

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EVOLUTION D’UN ADENOCARCINOMEQUI, EN 9 MOIS, EST PASSE DU STADET1 N0 M0 AU STADE T2 N2 (LOGES 4 ET5 ) M0

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Le problème du N3

Affirmer le N3 contre-indique lachirurgie

Une atteinte controlatérale peut êtreisolée par saut de relaisganglionnaires (skip métastases)

L’imagerie est elle suffisante?

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ASPECT DE N3 EVIDENT

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TEP ou TDM ?

En général TEP supérieur au TDM quelque soit le paramètre étudié

Couplage images TEP et TDM fondamental (fusion NON obligatoire…)

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TEP et médiastinTEP et médiastin

Utilisé depuis longtemps [Wahl 1994]

Biais de vérification des ganglionsmais:TEP > scanner : 40/56 contre 28/56patients correctement stadifiés(fusion +1!) [Vansteenkiste, 1998]

Difficultés pour ganglions hilaires

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TEP et médiastin (2)TEP et médiastin (2)

Sensibilité : 71 à 93%Spécificité : 85 à 100%VPN 87 à 97 %VPP 30 à 93 % : Risque de faux positifsPerformances variables suivant les logesganglionnairesCauses des FP et des FN ?

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HYPERFIXATION DE LA TUMEUR LOBE MOYEN ET DEL'ADENOPATHIE DE LA FENETRE AORTO-PULMONAIRE : N3?

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Atteinte Controlatérale (2)Valeur d’un TEP négatif :• Autoriserait la chirurgie d’emblée?• Pourquoi vérifier?• Prise en charge des micrométastases

Valeur d’un TEP positif :• Récuse l’option chirurgicale?• Analyse du nombre de lésions• Localisation des anomalies• Vérification obligatoire?

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Vérification histologique

Hautement souhaitable mais :• Comment la réaliser ?

• Place de la médiastinoscopie axialeindiscutable dans les loges accessibles• Loges droites (barety essentiellement)

• Quid des autres loges?

• Place de la médiastinotomie 3e espace?

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TEP et N (SOR)

La TEP-FDG est indiquée pour ladétermination de l’extensionlocorégionale des cancersbronchopulmonaires (standard, niveaude preuve A), bien que certainesadénopathies inflammatoires puissentêtre à l’origine de faux positifs.

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Métastases (M)Cibles préférentielles :• Cerveau• Os• Surrénales• Foie• Poumon controlatéral

Seules certaines métastases synchrones etuniques (cerveau, poumon…) peuventbénéficier de chirurgie

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Métastasehépatique

IRM supérieure à TDM …mais laTEP est supérieure.

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Métastase surrénalienne

Métastase surrénalienne,biopsie sous TDM

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Métastase cérébrale - IRM

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Métastase osseuse vertèbrale - TDM

Métastase osseuse – Scinti - os

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Métastases osseuses - IRM Métastases osseuses-Clichésimple

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TEP et métastases (SOR)La TEP-FDG est indiquée pour la détermination de l’extensionà distance, notamment surrénalienne, des cancersbronchopulmonaires (Standards, niveau de preuve A).La TEP-FDG n’est pas indiquée dans la recherche desmétastases cérébrales des cancers bronchopulmonaires(Standard, accord d’experts).Des études complémentaires sont nécessaires pourdocumenter les différences de performances entre TEP-FDGet scintigraphie osseuse aux biphosphonates dans le biland’extension osseux des cancers bronchopulmonaires(Recommandations, accord d’experts)

Page 59: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

TEP et prise en chargeTEP et prise en charge

Changement de stade N dans 13 à 47%souvent aggravationChangement de stade M entre 9 et 20%,environ 1/3 d’amélioration 2/3d’aggravation vs TDMChangement de prise en charge 18 à 62%des cas avec environ 60% d’abstentionchirurgicale

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Staging avec TEP

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Lésions multiplesMr C, 65 ans

Antécédent tuberculose apicale droite (1959)

Opéré d’une LID pour bronchioloalvéolaire classépT1N0M0

Apparition nodule LSG

Augmentation de taille d’un nodule LSD

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TDM

Page 63: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

TEP• Options thérapeutiques :

• Totalisation parpneumonectomie droite si lésionG non active

• Chimiothérapie si nodule G actif

• Evaluation par TEP

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TEPLa TEP retrouve :

- Une fixation du nodulegauche faible maissignificative

- Une fixation du noduledroit et de l’image« séquellaire »

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Métastase unique cérébrale

Mr Q…, 50 ans, exérèse en urgence d’unemétastase cérébelleuse révélée par une cervicalgie.

Découverte d’une masse du LSG, classée cT3/4NO.

Surrénale G suspecte, bilan d’opérabilité

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Bilan Imagerie

IRM cérébrale

TDM thoraco-abdominale

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TEP

Page 68: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

RésultatsMasse tumorale hyperfixante en périphérie,accompagnée de ganglions homolatéraux.

Localisation controlatérale en contact avec laparoi antérieure

Hyperfixation de la loge surrénalienne G

Patient classé N2M1

Page 69: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Extension médiastinaleMr H…, 71 ans

porteur d’un épidermoide de la lingula.

Doute sur une extension médiastinale controlatérale

et sur une lésion surrénalienne droite au TDM.

Cardiopathie ischémique associée.

Bilan d’opérabilité

Page 70: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

TEPFixations des ganglionsmédiastinaux :

Fenètre aorto pulmonaire

Barety Ht et bas

Sous carinaire

Pas d’autre localisations

Page 71: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

TEP (2)

Page 72: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Résultats

Patient classé c N3M0

Option thérapeutique :

Contrôle de la loge de Barety par médiastinoscopie axiale

Chirurgie si négatif

Page 73: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Evaluation nodules

Patient porteur d’une lésion LSD d’aspect séquellaire

Lésion LID sans diagnostic

Bilan décisionnel

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TEP

Page 75: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

RésultatsPatient classé N3M0

Option thérapeutique ?

Pas évidente car contrôle loges gauches impossibles par médiastinoscopieaxiale

Médiastinotomie du 3e espace?

Chirurgie d’emblée?

Page 76: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Extension médiastinaleMr B…, 71 ans,

épidermoide LSD

extension ganglionnaire homolatérale.

Doute sur un ganglion controlatéral.

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TEP

Page 78: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

RésultatsProbable extension ganglionnaire :

• Homolatérale hilaire• Sous carinaire• Controlatérale

Hyperfixation de D5 : métastase osseuse

Patient classé cN3M1, non chirurgical

Page 79: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

TraitementTraitementTraitement chirurgical le plus efficaceSeuls 20 à 25 % sont résécables aumoment du diagnosticSurvie stades I et II chirurgicaux : 39 à75%Survie après RT curative : 15 à 20%La chimiothérapie est paliativeImportance de la définition du stade

Page 80: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Stratégie Thérapeutique

Déterminer le stade pour affirmer larésecabilité (IIIb et IV non chirurgicaux)

Définir l’opérabilité du patient

Préciser le geste (lobectomie,pneumonectomie, resection de paroi, de laVCS, etc…)

Discuter les traitements adjuvants

Page 81: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Bilan d’opérabilitéEtat général (stade OMS)Etat cardiovasculaire :• Clinique, ATCD• FEV, Scintigraphie myocardique

Etat respiratoire :• VEMS• VO2 Max (> 15ml/mn/kg)• Scintigraphie pulmonaire

Page 82: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Scintigraphie pulmonaireExplore la perfusion et/ou la ventilationpulmonaireUtilise des macro aggrégats d’albuminetechnéciée de taille inférieure auxcapillaires (perfusion)Des aérosols marqués au Tc ou des gazradioactifs (ventilation)Montre l’état fonctionnel du parenchyme

Page 83: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Bilan pré-opératoire

Tumeur de l’apex gauche : Pneumonectomie nécessaire

Pas de dissociation ventilation-perfusion.

VEMS = 2 litres, rapport (moyenne sur les faces antérieure etpostérieure sommées) : 70 % à D, 30 % à G

VEMS prédit à 1,4 litre, autorisant l’intervention chirurgicale.

Page 84: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Bilan pré-opératoire

Tumeur postéro basale droite : Pneumonectomie nécessaire

VEMS = 1,3 litres, rapport (moyenne sur les faces antérieure etpostérieure sommées) : 55 % à D, 45 % à G

VEMS prédit à 0,6 litre, interdisant l’intervention chirurgicale.

Page 85: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Recherche de récidives

Locales et a distance

Peut permettre d’envisager unetotalisation

Complement radiothérapique

Indication de chimiothérapie

Le TDM est en premiere ligne mais…

Page 86: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Recherche de récidivesMme B, 49 ans

Opérée d’une lobectomie supérieure droite pouradénocarcinome T2N1M0 il y a 2 ans

Depuis 1 an ascension régulière de l’ACE

3 TDM considérés comme normaux

Page 87: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

TEP

Petite fixation en bande auniveau de la suture

Très importante hyperfixationde la surrénale G

Relecture TDM : surrénaleanormale avec augmentationde taille depuis 1 an (x3)

Page 88: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

EVALUATION DE LARÉPONSE THÉRAPEUTIQUE

diagnostic différentiel des récidives etdes masses résiduelles

suivi de la fixation du 18FDG pourapprécier la réponse tumorale, sansattendre les modifications du volumetumoral

Page 89: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Ichiya Y et al. J Nucl Med 1994, 35: 231-236

EVALUATION DE LARÉPONSE THÉRAPEUTIQUE

diagnostic précoce de la résistance à lachimiothérapie• une mauvaise fixation tumorale du 18FDG serait

un indice de mauvais pronostic

• une fixation ne diminuant pas aprèschimiothérapie serait un indice de résistance

Page 90: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

EVALUATION DE L’EFFICACITE THERAPEUTIQUE

femme 56 ans, métastase pulmonaire d’un cancer du seinbilan après 3 cures de chimiothérapie

Novembre 1997 Mars 1998

Page 91: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Patiente de 54 ans

Cancer pulmonaire non à petites cellules

Bilan initial

Page 92: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Évaluation Après 8 mois de traitement

Rémission

Page 93: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Imagerie Centrale

Toulouse - Purpan

En 2004, le suivi oncologique Thoraciquevoit arriver la TEP :

Dans les chimio radiothérapiesradicales,

Dans les Radiothérapies exclusives,

La TEP :

aurait un rôle prédictif des casrépondeurs dès le 2ème mois.

permettrait la modulation du suivi.

Page 94: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Standards (SOR A)

Diagnostic de malignité d‘une lésionisolée de plus de 1 cm sans critèredéfinitif de bénignité à l’imagerie.Détermination de l’extensionlocorégionale et à distance,notamment surrénalienne.

Page 95: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Options (SOR B2)Options (SOR B2)

Optimisation des champs deradiothérapieEvaluation de la maladie résiduelleLésions de moins de 1 cm

A confirmer : Evaluation de laréponse thérapeutique précoce

Page 96: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Utilisation de la TEPSOR TEP

SOR Organe

Expertise pluridisciplinaire

Intérêt thérapeutique

Maitrise de la technique

PRESCRIPTION DU TEP

VALIDATION(par Médecin Nucléaire)

Page 97: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

Les 10 commandementsdu prescripteur d’examen TEP au FDG

L’indication longuement tu mûriras et seules les pertinentes tu conserveras.Des indications de la TEP au FDG en cancérologie (SOR www.fnclcc.fr/sor.htm)ton livre de chevet tu feras.Des délais avec les dernières séances de chimio et/ou radiothérapie, comme dudiabète non équilibré, compte tu tiendras.Le délai maximum admissible pour la programmation de l’examen clairement tuindiqueras, et de ton langage « dès que possible » tu banniras.De renseignements cliniques complets et détaillés ton fax télégraphique ± illisible,tu complèterasL’iconographie disponible du patient en temps utile tu transmettrasDe ta demande d’examen et de ce qu’est la TEP, ton patient tu informeras.La perfusion de glucosé, bien évidemment tu éviteras.Le retour d’information tu assureras.A la réunion multidisciplinaire de synthèse, dans la mesure du possible, tuassisteras.

Page 98: CANCER BRONCHIQUE Place de la médecine nucléaire

CONCLUSION

Nécessité d’un staging de qualitéApport fondamental de la TEP enassociation avec la TDMNouvelles utilisations de la TEP en coursd’évaluation pour guider la thérapeutiquePronostic toujours aussi sombre : STOPtabac +++