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Les investisseurs en capital risque apportent du capital , ainsi que leurs réseaux et expériences à la création et aux premières phases de développement d'entreprises innovantes ou de technologies considérées comme à fort potentiel de développement et de retour sur investissement . Parmi les succès récents les plus connus du capital- risque, on peut par exemple citer Google aux États-Unis et Skype en Europe. Le terme « risque » utilisé en France n'a pas toujours d'équivalent dans les autres pays où l'on emploie souvent le terme d'opportunité (Venture capital). Au Canada, on utilise l'expression « capital de risque » plutôt que « capital risque ». On note tout de même l'allemand « RisikoKapital », l'espagnol « Capital de riesgo », le portugais et brésilien « Capital de risco »… Les professionnels français ont souvent cherché d'autres termes, plus proche de la traduction américaine en mettant moins l'accent sur le risque de l'investissement que sur les profits attendus : « Capital Aventure », « Capital Croissance »… Ces tentatives de communication ont eu parfois un succès éphémère, mais une seule déviation a bénéficié d'un usage régulier pendant quelques années: le capital d'amorçage , dédié à la création d'entreprises. Impératifs d'investissement[modifier ] Un fonds de capital-risque doit générer une rentabilité élevée (comparativement aux prêts bancaires aux entreprises). Le portefeuille de ce type de fonds se compose de projets qui échouent ainsi que de projets qui réussissent et compensent donc les pertes réalisées sur les premiers. La réussite passe par la revente de la société financée (appelée en France société affiliée) à une autre société, ou par une introduction en bourse, par exemple sur Alternext , ou l'Eurolist à Paris . On comprend donc que la sélection des projets (financer les meilleurs et écarter les projets aux perspectives moins prometteuses) soit essentielle dans ce secteur d'activité. Cette étape passe inévitablement par l'analyse du plan de développement de l'entreprise (business plan). Les investisseurs sont souvent prêts à partager les

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Les investisseurs en capital risque apportent du capital, ainsi que leurs réseaux et expériences à la création et aux premières phases de développement d'entreprises innovantes ou de technologies considérées comme à fort potentiel de développement et de retour sur investissement. Parmi les succès récents les plus connus du capital-risque, on peut par exemple citer Google aux États-Unis et Skype en Europe.

Le terme « risque » utilisé en France n'a pas toujours d'équivalent dans les autres pays où l'on emploie souvent le terme d'opportunité (Venture capital). Au Canada, on utilise l'expression « capital de risque » plutôt que « capital risque ». On note tout de même l'allemand « RisikoKapital », l'espagnol « Capital de riesgo », le portugais et brésilien « Capital de risco »… Les professionnels français ont souvent cherché d'autres termes, plus proche de la traduction américaine en mettant moins l'accent sur le risque de l'investissement que sur les profits attendus : « Capital Aventure », « Capital Croissance »… Ces tentatives de communication ont eu parfois un succès éphémère, mais une seule déviation a bénéficié d'un usage régulier pendant quelques années: le capital d'amorçage, dédié à la création d'entreprises.

Impératifs d'investissement[modifier]

Un fonds de capital-risque doit générer une rentabilité élevée (comparativement aux prêts bancaires aux entreprises). Le portefeuille de ce type de fonds se compose de projets qui échouent ainsi que de projets qui réussissent et compensent donc les pertes réalisées sur les premiers. La réussite passe par la revente de la société financée (appelée en France société affiliée) à une autre société, ou par une introduction en bourse, par exemple sur Alternext, ou l'Eurolist à Paris.

On comprend donc que la sélection des projets (financer les meilleurs et écarter les projets aux perspectives moins prometteuses) soit essentielle dans ce secteur d'activité. Cette étape passe inévitablement par l'analyse du plan de développement de l'entreprise (business plan). Les investisseurs sont souvent prêts à partager les caractéristiques qu'ils utilisent pour évaluer des projets financiers[1].

La définition française du capital-risque inclut parfois à tort les LBO (leverage buy out), qui sont des opérations de rachat avec effet de levier (autrement dit avec une forte part d'endettement par rapport à la mise en capitaux propres), alors qu'aux États-Unis le venture capital n'inclut pas ce genre d'activités. La lisière avec le capital-développement (investissements minoritaires au capital de PME) est en revanche plus floue.

Le capital-risque se distingue par une plus forte composante technologique et une plus grande capacité à financer des pertes pour favoriser le développement de cette technologie. Ses domaines de prédilection ont été, jusqu'à présent, les technologies de l'information et de la communication (TIC) et les biotechnologies. Mais depuis quelques années (2004 en Californie, 2007 en France), les capital-risqueurs s'ouvrent de plus en plus aux technologies du développement durable (Cleantech ou Greentech), en misant notamment sur les énergies renouvelables.

Acteurs[modifier]

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Une soixantaine de sociétés d'investissement (corporate ventures) sont actives en France. La plupart se sont créées à partir de 1997, sous l'effet conjoint de la création de Fonds Communs de Placement à l'Innovation (FCPI) et de l'engouement pour les start-up Internet. On peut les classer en quatre familles:

Sociétés historiques. Le plus ancien capital-risqueur français est Sofinnova Partners, créé sous Pompidou en 1972. C'est également le plus actif, avec 134 millions d'euros investis en 2007. Un petit peloton peut également se vanter de compter parmi les pionniers: Auriga Partners (héritier de Finnovelec), Banexi Venture Partners (relié à la BNP mais indépendant depuis 2004), Innovacom (toujours proche de France Télécom), Iris Capital (l'ancienne Part'Com de la Caisse des Dépôts et Consignations, qui a changé de nom en devenant indépendante) et Partech International (à l'origine la contraction de « Paribas Technologie » mais depuis longtemps sans relation avec la banque). De tous ces fonds, Partech International est le seul à s'être véritablement internationalisé avec des bureaux dans la Silicon Valley (Sofinnova Partners a aussi une entité aux États-Unis mais les deux entités sont largement indépendantes)

Investisseurs internationaux actifs en France. Avec 31,5 millions d'euros investis en 2007, le britannique 3i Group Plc est le capital-risqueur non français le plus présent dans l'Hexagone. Les principaux VCs européens sont toutefois tous directement présents, comme le flamand Gimv, ou susceptibles d'investir dans des entreprises françaises: on peut par exemple citer Accel, Advent, Atlas Venture, Index Ventures, Intel Capital, Wellington Partners… Certains Américains, comme Draper Fischer Jurvetson (DFJ) et Bessemer Venture Partners ont connu des succès importants en Europe, et notamment la création de Skype. Les capital-risqueurs américains les plus prestigieux, cependant, comme Kleiner Perkins, Sequoia ou Benchmark, n'ont pas investi récemment sur le Vieux Continent

Capital-risqueurs créés à partir de 1996: le plus important est CDC Innovation, en train de négocier son indépendance avec la Caisse des Dépôts et Consignations. De nombreuses autres sociétés se sont créées, certaines affiliées à des groupes comme Ventech (intégrée à Natixis Private Equity) et le plus souvent indépendantes: Alven Capital, I-Source Gestion, Elaia Partners, CapDecisif Management…

Sociétés créées à l'occasion du lancement des FCPI. On retrouve ici les départements et filiales de capital-risque de la plupart des grandes banques françaises: BNP Paribas (BNP PE), Viveris Management(anciennement Caisses d'Epargne),Crédit agricole private equity, Crédit Mutuel (CM-CIC Capital Privé), Natixis Banques Populaires Seventure Partners… On trouve, de même, de grandes compagnies d'assurance comme Axa. De grands réseaux sont en effet nécessaires pour commercialiser ces produits d'épargne défiscalisée. De nombreuses sociétés indépendantes se sont cependant créées, s'appuyant sur des banques privées ou des conseillers en gestion de patrimoine. Parmi celles-ci, on peut citer Truffle Capital et OTC AM (qui s'appuie sur Tocqueville Finance), deux des principaux investisseurs en capital-risque en France, mais aussi des sociétés comme Alto Invest ou Turenne Capital Partenaires, qui se sont tournées largement vers le capital-développement. On citera encore Oddo, dont le département de capital-risque se tourne notamment vers les technologies du développement durable (« cleantech ») et La Banque Postale, qui confie la plupart des FCPI qu'elle lève à une société reliée à La Poste, XAnge

Un nouveau type d'acteurs de micro-capital-risque se développe également depuis la crise financière de 2008 et le durcissement de l'accès aux crédit bancaires. Ces acteurs

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concentrent leurs actions sur des investissements minoritaires de petite taille, généralement inférieurs à 50 000 euros. Ce type de financement, similaire à l'action des business angels, s'illustre dans le capital-risque de proximité, essentiellement organisé par régions (Alsace Création, IDF Capital, Midi-Pyrénées Création,…) et est aujourd'hui complété par une offre professionnelle et présente sur l'ensemble du territoire français (Embryo Capital, Fondelia…).

Notes et références[modifier]

Le capital risque consiste, pour des investisseurs professionnels, à prendre des participations minoritaires et temporaires dans le capital d'entreprises naissantes ou très jeunes.Cela permet d'améliorer considérablement le financement des entreprises à fort potentiel de croissance en créant des conditions favorables pour l'octroi de prêts bancaires. En effet, l'entrée au capital d'investisseurs constitue un formidable effet de levier pour accéder au financement bancaire.Il permet également aux entrepreneurs de profiter de conseils avisés de ces investisseurs, de leur expérience, de leur carnet d'adresses, etc.Il n'est d'ailleurs pas rare que les investisseurs occupent un siège au conseil d'administration assorti d'un poids non négligeable dans les prises de décisions.

Capital investissement, capital risque : de quoi s'agit-il ? Modalités Qui sont ces investisseurs ? Comment les trouver ?

Comment choisir son investisseur ? A qui s'adresser ? Conseils pour les créateurs

  Capital investissement, capital risque : de quoi s'agit-il ?   Le capital-investissement regroupe l'ensemble des opérations qui

consistent à prendre des participations au capital de sociétés non cotées. Ces prises de participation sont effectuées par des professionnels spécialisés ayant comme principal objectif la réalisation de plus values substantielles dans un délai relativement court, généralement compris entre 4 et 7 ans.

Le capital investissement intervient à tous les stades de vie de l'entreprise : création, développement, cession.Différents fonds de capital-investissement privés ou semi-publics sont présents sur le marché. Certains sont spécialisés sur des secteurs d'activité précis (bio technologie, technologie de l'information, Green techs, etc).

  Le capital-risque concerne uniquement les opérations en fonds propres réalisées dans les entreprises innovantes en création ou les jeunes entreprises à fort potentiel de croissance.

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Les sociétés de capital-risque interviennent généralement pour des montants supérieurs à 1 million d'euros. Toutefois, les fonds d'amorçage régionaux peuvent investir dès 300 000 euros. Au démarrage d'une entreprise à potentiel, les entrepreneurs peuvent également ouvrir le capital de leur société à des business angels dont les capacités d'investissement varient fortement mais ne dépassent rarement quelques centaines de milliers d'euros.D'autres organismes existent et proposent un capital-risque solidaire : il s'agit de Cigales, FinanCités ou de membres de l'association Love money pour l'emploi qui prennent des participations de quelques dizaines de milliers d'euros dans des petites sociétés.

Les différentes interventions en capital

- Le capital-amorçage (Seed Capital) : intervention avant ou juste après le réel démarrage d'activité d'une nouvelle entreprise, au stade de la mise au point d'un nouveau produit : prototype, pré-séries, etc. (Cet investissement nécessite obligatoirement la création juridique de l'entreprise).

- Le capital-création (Start-up) : intervention au démarrage de la nouvelle entreprise ou pendant son tout premier développement. On parle aussi de "capital post-création".

   L'appellation "capital-risque" ne concerne que ces deux premiers types d'intervention.

- Le capital-développement : intervention dans une entreprise en pleine maturité, lors d'une nouvelle phase de développement (lancement d'une nouvelle gamme de produits, renouvellement de l'appareil de production...)

- Le capital-transmission (LBO : leverage buy out ; LMBO : leverage management buy out) : intervention en capital au moment d'une cession d'entreprise.

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Modalités

  La décision d'entrer au capital d'une société est prise après l'étude d'un business plan établi sur 3 ans au minimum. Les dossiers présentés étant atypiques et relevant d'entreprises généralement à fort potentiel, les critères retenus seront différents que ceux constatés dans les banques. Les investisseurs seront attentifs à la qualité du dossier, à l'expérience et la complémentarité des créateurs, à la place disponible sur le marché pour le produit ou service proposé, au caractère réellement innovant de l'offre, etc. 

  Les modalités d'intervention en capital-risque sont plus ou moins sophistiquées. Selon les cas, le capital-risqueur peut :- souscrire des actions ordinaires,- souscrire des actions de préférence,

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souscrire des obligations (OCA, ORA), certaines peuvent être assorties de "bons de souscription d'actions" (OBSA),- accorder des avances en compte courant d'associé.

  Le capital-risque n'a pas pour vocation à rester éternellement investi dans l'entreprise ; son intervention doit être ponctuelle et limitée dans le temps. La sortie peut se faire par :

- la réduction ou l'amortissement du capital,- le rachat des titres par les associés initiaux à un prix convenu,- la revente des titres à un groupe industriel ou financier,- la revente à une structure de capital-développement,- l'introduction en Bourse.

Les capital-risqueurs tirent essentiellement comme rémunération la plus-value réalisée lors de la revente de leur participation.Ils risquent donc :- de ne jamais pouvoir revendre les actions souscrites,

- ou de tout perdre si l'entreprise disparaît.

  Qui sont ces investisseurs ?

Le capital-risque est mis en œuvre :- par des personnes physiques appelés business angels- par des sociétés de capital-risque (SCR),- par des fonds de capital risque (spécialisés dans le capital création),- et par l'intermédiaire de FCPR (Fonds communs de placements à risques), de FCPI (Fonds communs de placement dans l'innovation) et de FIP (Fonds d'Investissement de proximité) qui sont, comme tous les Fonds communs de placement, des "véhicules financiers" n'ayant pas de personnalité juridique mais gérés par une société de gestion ad hoc.Compte tenu des besoins en fonds propres des créateurs on peut, en simplifiant, distinguer 5 étages d'intervenants.

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  Comment les trouver ?

 Investisseurs nationaux : fonds institutionnels, SCR nationales, FCPR, FCPI. Ces fonds interviennent rarement pour des montants inférieurs à 500 000 € et leurs participations dans des entreprises au stade d'amorçage sont généralement limitées. Les principaux fonds sont recensés au sein  :- de l'annuaire des participations de CDC Entreprises ( accéder au moteur de recherche des fonds affiliés),- de l'annuaire des membres de l'Afic (Association française des investisseurs en capital),- du guide des sociétés de capital investissement (Editions du management),

 La qualification "entreprise innovante" au titre des FCPI délivrée par OSEO permet aux entreprises titulaires d'accéder au financement des FCPI.

 Investisseurs régionaux : SCR régionales, FIP et quelques FCPR, FCPI. Ces fonds visent généralement à soutenir la création et le développement d'entreprises implantées dans leur région d'intervention. Leur fourchette d'investissement, plus réduite, est généralement comprise entre 75 000 et 600 000 euros. Les principaux intervenants sont listés sur :  - l'annuaire des investisseurs régionaux- l'annuaire de l'Unicer ( Union nationale des investisseurs en capital pour les entreprises régionales)- l'annuaire des FIP de l'AMF (Autorité des marchés financiers)

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 Corporate venture : ce sont des fonds créés par de grands groupes industriels, souvent spécialisés et intervenant généralement sur leur propre secteur d'activité (Innovacom filiale de France Télécom intervient dans le secteur des télécommunications).Leurs interventions se situent en phase de création et quelquefois en phase de développement pour des montants généralement supérieurs à 300 000 euros.Ces investissements permettent aux industriels de connaître et de maîtriser toutes les avancées technologiques sur leur marché. L'expertise acquise et la caution offerte par ces grands groupes peut s'avérer utile pour l'entrepreneur.Ex. : Siemens venture capital, Aventis venture capital fund, Innovacom (filiale de France Télécom), etc.

 Les business angels : il s'agit de particuliers, issus en général du monde des affaires, disposés à investir des capitaux (plutôt à partir de 15 000 euros) dans des projets leur offrant de réelles perspectives de revente très lucrative de leur participation.Pour entrer en contact avec ces investisseurs privés, quelques intermédiaires sont apparus sur le marché (voir coordonnées en fin de document).A côté de ces opérateurs jouant un rôle d'entremetteur, a été créée l'association France Angels qui fédère les réseaux locaux de business angels.En savoir plus sur les business angels : lire l'interview de Claude Rameau.

 Le micro-capital-risque de particuliers : il concerne quelques clubs d'investisseurs informels tels que les Cigales (Clubs d'investisseurs pour une gestion alternative et locale de l'épargne solidaire) pour des interventions modestes de l'ordre de 1 500 à 3 000 euros, ainsi que les membres des associations Love Money pour l'Emploi qui peuvent, selon les montants individuels engagés, se situer dans le micro-capital-risque ou dans la catégorie des business angels.En savoir plus sur les Cigales : lire l'interview de Dominique Carliez

Précision : un projet nécessite souvent l'intervention de plusieurs organismes d'où le rôle fondamental des leveurs de fonds. Leur mission consiste à aider le porteur de projet dans la réalisation de son business plan puis de rechercher les investisseurs auprès desquels ils présenteront le dossier.

  Comment choisir son investisseur ?

Le choix de son investisseur dépend de plusieurs critères :

Stade d'intervention : la société de capital investissement intervient-elle en amorçage, en création, en développement ou en reprise ?

Statut de la société de capital investissement : public, semi public ou privé. Les critères d'entrée au capital d'une société peuvent varier selon la nature de la société qui détient le fonds.

Montant minimum et maximum accordés : il est inutile de contacter un fonds intervenant à partir d'1million d'euros alors que votre besoin en investissement est estimé à 200 000 euros.

Secteurs d'intervention : certains fonds sont spécialisés. Il est intéressant pour un

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entrepreneur de solliciter un fonds spécialisé car il pourra bénéficier d'une certaine expertise et d'adresses utiles de la part des investisseurs.

Couverture géographique : certaines structures interviennent uniquement à une échelle régionale (cas des SCR régionales ou des FIP).

  A qui s'adresser ?

Unicer : Union nationale des investisseurs en capital pour les entreprises régionales. www.unicer.asso.fr

Afic : Association française des investisseurs en capital23, rue de l'Arcade, 75008 Paris, Tél. : 01 47 20 99 09 [email protected] - www.afic.asso.fr

 France Angels : association rassemblant les business angels16 rue de Turbigo, 75002 Paris, Tél. : 01 44 82 77 77 - www.franceangels.org

Fédération des Cigales61 rue Victor Hugo, 93500 Pantin, Tél. : 01 49 91 90 91 - www.cigales.asso.frInterventions modestes de l'ordre de 1 500 et 4 500 euros. Elles intéressent les petites entreprises locales.

Fédération Love Money pour l'Emploi10 rue de Montyon, 75009 Paris, Tél. : 01 48 00 03 35 - www.love-money.org

Opérateurs privés spécialisés en recherche de fonds (leveurs de fonds) :

- Proxicap, 21, bis, avenue Ségur, 75007 Paris, Tél. : 01 42 19 99 11 - www.proxicap.com- Leonardo ventures, 144 bd Haussmann, 75008 Paris, Tél. : 01 53 53 73 46 - www.leonardoventures.com- Chausson Finance, 20 rue Royale, 75008 Paris, Tél. : 01 43 12 57 58 - www.chaussonfinance.com- MGT, 18, rue de Mogador, 75009 Paris, Tél. : 01 53 45 88 88 - www.mgt.fr- Cofire - MBA Capital, 23 rue Lavoisier, 75008 Paris - www.mbacapital.com- Multeam conseil, 3 rue Treilhard, 75008 Paris, Tél. : 01 56 43 31 41 - www.multeam.com- Aelios Finance, 1 bld Malesherbes, 75008 Paris, Tél. : 01 43 12 32 12 - www.aeliosfinance.com

 Pour les FIP : l'Autorité des marchés financiers (AMF)17, place de la Bourse, 45082 Paris cedex 02, Tél. : 01 53 45 60 00 - www.amf-france.orgVoir la liste des FIP

Et sur le "terrain" se rapprocher :- des collectivités locales : services économiques du conseil régional, du conseil général.

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- des chambres consulaires : Chambres de commerce et d'industrie et Chambres de métiers et de l'artisanat.- des organismes de développement économique local.

  Conseils pour les créateurs

  Conseils d'un investisseur (Béatrice Jauffrineau, présidente du réseau "Femmes business angels")

Soignez votre business plan, en insistant sur l'aspect novateur du produit et ou du service et surtout sur le "marché". C'est l'élément qui compte le plus pour nous. Les projections financières représentent la suite logique de tout ce qui précède…

Présentez votre projet de manière attractive, en deux pages maximum, avec une "accroche". Nous recevons beaucoup de dossiers et disposons de très peu de temps. Nous devons donc comprendre très rapidement de quoi il s'agit…

Si possible, présentez-vous en équipe (2 ou 3 personnes) en faisant en sorte que l'on identifie bien votre complémentarité et le rôle de chacun dans l'entreprise. C'est généralement rassurant pour un investisseur.

Lire l'interview de Béatrice Jauffrineau

  Conseils de l'APCE : la rédaction de l' "executive summary"

L'objectif de ce résumé ("executive summary") est de provoquer l'intérêt du lecteur en un minimum temps. Cette synthèse de votre projet doit tenir dans un maximum de deux pages. N'oubliez pas que vos interlocuteurs reçoivent de nombreux dossiers et ne disposent que de quelques minutes pour effectuer un premier tri. Ce résumé doit refléter l'essence de votre projet ainsi que ses chances de réussite. Il doit répondre à des questions essentielles :Quel est mon projet ?Qui suis-je ?A qui vendre ?Comment vendre ?Combien ça coûte ?Combien ça remporte ?En combien de temps ?

Il n'existe pas de plan type pour la rédaction de ce résumé mais l'essentiel est qu'il soit concis, facilement compréhensible afin de démontrer en quelques lignes seulement tout l'intérêt de ce projet auprès de vos différents interlocuteurs.

 

Janvier 2011

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Qu'est-ce que le capital risque ?

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Le capital risque (ou venture capital en anglais) est un financement apporté, sous la forme d'une prise de participation au capital, à de jeunes entreprises dont l'activité présente un fort potentiel de développement.

Cet investissement, pouvant déboucher sur des gains importants, consiste à prendre des participations minoritaires et temporaires dans le capital d'entreprises naissantes ou très jeunes.

Les investisseurs apportent non seulement du capital à l’entreprise, mais peuvent aussi la faire profiter de leurs conseils, de leurs réseaux et de leur expérience. Ils interviennent soit au moment de la création de l’entreprise (on parle alors de capital d'amorçage) soit aux premières phases de son développement.

Capital risque et capital investissement : quelle différence ?

Alors que le capital risque concerne uniquement les entreprises les entreprises nouvelles ou en phase de création, le capital investissement intervient à tous les stades de vie de l'entreprise (création, développement, cession).

On distingue quatre types d’interventions en capital : • le capital amorçage (Seed Capital) : intervention avant ou juste après le démarrage d'activité d'une nouvelle entreprise, au stade de la mise au point d'un nouveau produit • le capital création (Start-up) : intervention au démarrage de la nouvelle entreprise ou au tout début de son développement

le capital développement : intervention dans une entreprise mature, lors d'une nouvelle phase de développement (lancement d'une nouvelle gamme de produits, renouvellement de l'appareil de production...) • le capital transmission (ou LBO) : intervention au moment d'une cession d'entreprise.

Contrairement au "capital investissement" qui recouvre l'ensemble de ces opérations, le terme de "capital risque" ne concerne que les deux premiers types d'intervention.

Le capital risque : comment ça marche ?

Le capital risque est un investissement réalisé : • par des personnes physiques appelés business angels • par des sociétés de capital-risque (SCR) • par des fonds de capital risque • par l'intermédiaire de FCPR (Fonds communs de placements à risques), de FCPI (Fonds communs de placement dans l'innovation) et de FIP (Fonds d'Investissement de proximité)

Contrairement aux banques qui recherchent des garanties, les investisseurs en capital-risque partagent les risques de lancement, le développement et les profits de l’entreprise, en cas de succès.

La décision d'entrer au capital d'une société est prise après l'étude d'un business plan établi sur 3 ans minimum. Pour choisir les entreprises dans lesquelles ils vont investir, les capital-risqueurs prennent en compte plusieurs critères : la qualité du dossier, l'expérience et la complémentarité des

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créateurs, la place disponible sur le marché pour le produit ou service proposé, le caractère réellement innovant de l'offre…

Mais il s’agit, par définition, d’un investissement à risque assorti de gains potentiels élevés. Les investisseurs risquent de ne jamais pouvoir revendre les actions souscrites ou de tout perdre si l'entreprise disparaît. En cas de succès, ils sont rémunérés par la plus-value réalisée lors de la revente de leur participation.

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