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Ronéo 13, UE 10, TD 1 : Fiche 1/4 Fiche ED1 UE10 Sémiologie Cas clinique 1 Erythème Interrogatoire Dermatologique : • L'histoire récente et les modalités évolutives de la dermatose : - le mode de début (brutal ou progressif ; localisé ou d’emblée étendu), - l’aspect initial (celui-ci est en général imprécis : ne pas attendre du malade une description sémiologique fine et encore moins un diagnostic), - le mode d’extension local (centrifuge, curviligne, en plaques...), - le mode évolutif (aigu, chronique, par poussées), •les traitements éventuellement utilisés (locaux, systémiques) et leurs effets. • Dans le cadre des exanthèmes : - Contexte épidémique - Analyse du carnet de vaccination - Retour d’un pays d’outre mer•Notion de morsure de tiques - Prises médicamenteuses (enquête policière) - Eventuelle immunodépression - Grossesse éventuelle (ou dans l’entourage) pour rubéole, toxoplasmose, parvorivirusB19, CMV, Zikavirus Les signes fonctionnels associés à la dermatose : - Prurit : le besoin de se gratter, principal symptôme cutané. Ø Le grattage entraîne des lésions cutanées (stries linéaires, prurigo, lichenification) : savoir reconnaître et différentier des lésions spécifiques des dermatoses prurigineuses Ø Certaines dermatoses sont constamment prurigineuses, et la présence ou l’absence de prurit peut donc être un élément anamnestique très intéressant pour le diagnostic. - Douleurs cutanées : plus rarement associées aux lésions cutanées. Les sensations douloureuses peuvent être à type de brûlures ou de paresthésies (fourmillements, picotements). • Examen dermatologique physique : peau, phanères, muqueuses • Inspection • Palpation : Vitropression, friction , curetage Examen général ð Types Exanthèmes : - Roséoliforme - Morbiliforme - Scarlatiniforme ð Mécanisme de l’érythème: - Vasodilatation des vaisseaux cutanés - Disparition de la rougeur cutanée à la vitropression ð Autre présentation de l’érythème : - Livedo : aspect réticulé - dermographisme : érythème induit par le frottement - intertrigo : érythème au niveau d’un pli ð Grands cadres étiologiques des exanthèmes : - toxidermies - infectieux

Cas clinique 1 Erythème Interrogatoire Dermatologique

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Page 1: Cas clinique 1 Erythème Interrogatoire Dermatologique

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Fiche ED1 UE10 Sémiologie

Cas clinique 1 Erythème

• Interrogatoire Dermatologique :

• L'histoire récente et les modalités évolutives de la dermatose :

- le mode de début (brutal ou progressif ; localisé ou d’emblée étendu), - l’aspect initial (celui-ci est en général imprécis : ne pas attendre du malade une description sémiologique fine

et encore moins un diagnostic), - le mode d’extension local (centrifuge, curviligne, en plaques...), - le mode évolutif (aigu, chronique, par poussées), •les traitements éventuellement utilisés (locaux,

systémiques) et leurs effets. • Dans le cadre des exanthèmes :

- Contexte épidémique - Analyse du carnet de vaccination - Retour d’un pays d’outre mer•Notion de morsure de tiques - Prises médicamenteuses (enquête policière) - Eventuelle immunodépression - Grossesse éventuelle (ou dans l’entourage) pour rubéole, toxoplasmose, parvorivirusB19, CMV, Zikavirus

•Les signes fonctionnels associés à la dermatose :

- Prurit : le besoin de se gratter, principal symptôme cutané. Ø Le grattage entraîne des lésions cutanées (stries linéaires, prurigo, lichenification) : savoir reconnaître et

différentier des lésions spécifiques des dermatoses prurigineuses Ø Certaines dermatoses sont constamment prurigineuses, et la présence ou l’absence de prurit peut donc être

un élément anamnestique très intéressant pour le diagnostic. - Douleurs cutanées : plus rarement associées aux lésions cutanées. Les sensations douloureuses peuvent être à

type de brûlures ou de paresthésies (fourmillements, picotements).

• Examen dermatologique physique : peau, phanères, muqueuses

• Inspection

• Palpation : Vitropression, friction , curetage

• Examen général

ð Types Exanthèmes : - Roséoliforme - Morbiliforme - Scarlatiniforme

ð Mécanisme de l’érythème: - Vasodilatation des vaisseaux cutanés - Disparition de la rougeur cutanée à la vitropression

ð Autre présentation de l’érythème : - Livedo : aspect réticulé

- dermographisme : érythème induit par le frottement

- intertrigo : érythème au niveau d’un pli

ð Grands cadres étiologiques des exanthèmes : - toxidermies - infectieux

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Cas clinique 2 Psoriasis

ð Décrire les lésions cutanées dans le cadre du psoriasis • Plaques érythémato-squameuses • Atteinte du cuir chevelu : Plaque érythémato-squameuse bien limitée non alopéciante • Atteinte des ongles :

- Hyperkératose sous-unguéale - Onycholyse distale - Ponctuation des ongles

ð Structure et la physiologie normale du renouvellement de l’épiderme

Les kératinocytes de l'épiderme se répartissent dans 4 couches bien visibles en microscopie optique dénommées de la profondeur à la superficie: couche basale, couche spineuse, couche granuleuse et couche de cornée.

ð Histologie cutanée du poriasis • Acanthose • Hyperkératose parakératosique • Disparition de la granuleuse • Hyperpapillomatose

ð Un point Sémiologie

• Plaques érythématosquameuses bien limitées : Signe de la «Tâche de bougie» et signe de la «Rosée sanglante»

• atteinte ungéale, ongle normal (cf ronéo)

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Cas Clinique 3 : Erythrodermie

Atteinte généralisée (>90% de la surface corporelle) caractérisé par des lésions érythématosquameuses.

Les risques majeurs sont la surinfection et les troubles hydro-électrolytiques tel que la déshydratation, les pertes protidiques et la décompensation de pathologies sous-jacentes.

On retrouve une inflammation cutanée provoquant une vasodilatation périphérique et une baisse de la température centrale. Les frissons ont pour but d’augmenter la température centrale.

Cas clinique 4 : Eczéma de contact

Lésions érythémateuses et vésiculeuses confluant en un placard inflammatoire. On retrouve œdème inflammatoire avec sur le plan histologique une spongiose de l’épiderme et un œdème du derme.

Il faut rechercher à l’interrogatoire s’il y a eu l’application d’un topique dans les 72 heures ou l’application d’un anti-inflammatoire topique.

On retrouve dans les herpès des vésicules en bouquet et dans le Zona des vésicules en distribution métamérique.

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Cas clinique 5 : Dermatite atopique

On observe xérose cutanée avec des lésion érythémateuse et vésiculeuses prédominant au niveau des plis et du visage. Principalement causé par une atteinte de la barrière cutanée normalement organisé comme un modèle « brique et ciment »

La barrière cutanée, représentée essentiellement par la barrière épidermique, protège l’organisme, contre les éléments suivants : • perte en eau aidant au maintien de l’hydratation, • agressions externes physiques (stress mécanique, changements de température, rayons UV) et agressions chimiques (produits chimiques toxiques, allergènes…) • agents infectieux, • autres facteurs environnementaux Elle est renouvelée toutes les 3 semaines pour maintenir son intégrité et la cohésion puis la desquamation de la couche cornée. Une des fonctions majeures de la couche cornée est le contrôle des flux hydriques. Elle contrôle de ce fait également en grande partie l’absorption cutanée. Pour restaurer la barrière cutanée on peut utiliser des émollients. Le traitement de la dermatite atopique est l’utilisation de Dermocorticoïdes, de tacrolimus topique, d’immunosuppresseurs et de nouvelles thérapeutiques (anti iL4, anti iL13) .