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Cas cliniques en ostéopathie Jonathan Lévy o s t é o p a t h i e COLLECTION

Cas cliniques médicale et ostéopathique. importantes à

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Cas cliniques en ostéopathie

J o n a t h a n L é v y

o s t é o p a t h i eCOLLECTION

Cet ouvrage est un manuel unique, adapté à l’enseignement de sémiologiemédicale pour les étudiants en ostéopathie et les ostéopathes. Il traite de patho-logies médicales le plus souvent rencontrées en ostéopathie avec des notionsimportantes à retenir, en respectant les recommandations de bonnes pratiquesmédicale et ostéopathique.

En pratique ostéopathique, le praticien se pose très vite la question de savoir s'il peut traiterfacilement le patient ou s'il doit l’adresser à un médecin, dans le respect du décret du 25 mars2007 relatif aux conditions d’exercice de l’ostéopathie.Il est donc apparu essentiel à l'auteur de tracer clairement les frontières à respecter entrela pratique ostéopathique et la pratique médicale.

Cet ouvrage vous propose grâce à une méthode d’apprentissage simple et efficace :• les notions indispensables pour bien apprendre à interroger un patient• de l’entraînement avec plus de 40 cas cliniques inspirés de situations réelles vous permettantde compléter vos connaissances.Les signes cliniques qui font réorienter le patient vers un médecin sont détaillés car un traitement ostéopathique mal adapté ou contre indiqué peut avoir des conséquences gravespour le patient.

978-2-8041-8483-4

CACLOS

Jonathan Lévy – est Docteur en médecine, enseignant et coordinateur del’enseignement de sémiologie médicale à l’Institut Privé d’Enseignement Ostéopathie depuis 2007.

Photographies de Julia Mich

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Dans la même collection

Bihouix P. et Cambier S., De la biomécanique à la clinique ostéopathique. Tome 1 : bassin et lombaires

Bugnazet J.-M., Ostéopathie ORL. Enfant et adulte

Channell M., Mason D., Guide de consultation ostéopathique en 5 minutes

Constantidinès Y., Pariaud F., Regards croisés sur l’ostéopathie. Philosophie et éthique de la pratique

Dahdouh F., Carbonaro R., L’expertise judiciaire en ostéopathie. Chemin vers une profession de santé

Eckert M., Le concept de globalité en ostéopathie

Van Den Driessche S., Constantinidès Y., Le Breton G., Pariaud F., Le livre blanc du numerus clausus en ostéopathie.

Suivi de L’ostéopathie aujourd’hui et demain

Chez le même éditeur

Bleyl S. B., Brauer P. R., Francis-West P. H., Larsen W., Schoenwolf G. C., Embryologie humaine, 3e éd.

Coustet B., Sémiologie médicale. Apprentissage pratique de l’examen clinique

Dalley A. F., Moore K. L., Agur A. M. R., Anatomie médicale. Aspects fondamentaux et applications cliniques, 3e éd.

Epstein O., Examen clinique

Ganong W., Barrett K., Barman S., Boitano S., Brooks H., Physiologie médicale, 3e éd.

Sherwood L., Physiologie humaine, 2e éd.

Tank P., Gest T., Atlas d’anatomie

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J o n a t h a n L é v y

Cas cliniques en ostéopathie

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© De Boeck Supérieur s.a., 2014 1re éditionFond Jean Pâques, 4 - 1348 Louvain-la-Neuve

Tous droits réservés pour tous pays.Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partielle-ment ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.

Imprimé en Belgique

Dépôt légal :Bibliothèque nationale, Paris : février 2014Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles : 2014/0074/059 ISBN 978-2-8041-8483-4

Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web :

www.deboeck.com

@

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Présentation de l’auteur

V

Présentation de l’auteur

Jonathan Lévy est Docteur en médecine et coordinateur de l’enseignement de sémiologie médicale à l’Institut Privé d’Enseignement Ostéopathique (IPEO).

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Cas cliniques en ostéopathie

VI

Remerciements

À mes parents, mes frères et ma sœur pour leur soutien et leurs encouragements.À Remy et Bernadette RACHOU et Olivier DEBOUTE pour leur soutien et leur confi ance depuis 7 ans au sein d’IPEO. À l’ensemble du personnel et l’équipe enseignante d’IPEO. Au Dr HIBAT Salima pour m’avoir fourni les radiographies.Aux Drs DURAND Marine et LAURENT Hugo pour leur relecture attentive.À Raphael REPUSSARD, ostéopathe, pour les très belles illustrations. À Sarah ISRAËL, ostéopathe D.O., pour son dynamisme, sa motivation et sa relecture.À Christophe FABRIS, ostéopathe D.O., pour ses précieux conseils et sa relecture attentive.À Steeve LEGAND, ostéopathe et amis des écureuils, pour ses encouragements, pour son profes-sionnalisme et sa bonne humeur permanente.Au Dr Marie-France PORTNOÏ pour le temps que vous m’avez consacré et pour m’avoir transmis vos connaissances médicales. À Cathy pour son aide précieuse dans la rédaction de ce livre.

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Préface

VII

Préface

Je ne regrette pas le temps passé à parcourir ce livre, le Docteur Lévy depuis des années collabore

avec notre école et je ne peux que m’en féliciter. Les années passées avec l’équipe pédagogique

et les élèves, lui ont permis de parcourir, d’évaluer les besoins et les impératifs de notre profession.

Je peux dire sans excès, il est enfi n arrivé le livre tant attendu qui fait le lien entre ce qui est établit

et ce qui peut changer ! Personne encore ne l’avait fait, valorisant encore plus ce travail intelligent et

rationnel.

Composé de quarante-deux cas cliniques et pas un de moins, le livre de Jonathan nous invite dans

son vol à éviter les pièges, comprendre et respecter l’ostéopathie.

Son travail telle une fourmi a su décortiquer, comme le chercheur qu’il est, tous les obstacles qui

creusaient le fossé entre médecine et ostéopathie.

Son voyage va de dossiers en dossiers ou il aborde à travers les textes de lois et les impératifs de la

sémiologie médicale ce que l’ostéopathe se doit et doit faire au regard de ses patients et de la santé

soulignant l’importance de ce métier tant cette profession est incontournable.

Cet ouvrage plein de pudeur mais riche d’enseignements est à marquer d’une pierre car il permet

enfi n de toucher du doigt ce qui nous séparait hier mais qui nous unit aujourd’hui ;

Bravo à l’auteur et bon vol…

Rémy RACHOUDirecteur de l’IPEO

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Cas cliniques en ostéopathie

VIII

Avant- propos

L’ostéopathie est une thérapeutique complémentaire au traitement médical de plus en plus répandue.

Cet ouvrage, destiné aux étudiants en ostéopathie et aux praticiens ostéopathes, permet de com-

prendre certaines pathologies fréquemment rencontrées en pratique et d’identifi er les situations à

risque qui imposent de réorienter le patient vers un médecin. Ces situations peuvent être plus ou

moins évidentes car l’intensité des symptômes n’est pas forcément corrélée à la gravité de la maladie.

Le patient qui s’adresse à un praticien ostéopathe attend une compréhension des pathologies et des

traitements qu’il présente. Il est important de garder à l’esprit que la prise en charge d’une pathologie

chronique commence par l’éducation du patient sur sa maladie !

Le respect des recommandations de bonnes pratiques des sociétés savantes, cohérentes avec les

pratiques ostéopathiques, reste indispensable au quotidien.

Jonathan Lévy

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Table des matières

IX

Table des matières

Abréviations ........................................................................................................................................XPour bien commencer : l’interrogatoire ..............................................................................................1Dossier n° 1 Conditions d’exercice de l’ostéopathie (loi du 25 mars 2007) .....................................5Dossier n° 2 Cervicalgies et la dissection de l’artère vertébrale ......................................................8Dossier n° 3 Grossesse normale ................................................................................................... 11Dossier n° 4 Lumbago ................................................................................................................... 16Dossier n° 5 Sciatique ...................................................................................................................20Dossier n° 6 Colopathie fonctionnelle ............................................................................................23Dossier n° 7 Névralgie cervico-brachiale.......................................................................................27Dossier n° 8 Migraines et sinusite ..................................................................................................33Dossier n° 9 Ostéoporose .............................................................................................................37Dossier n° 10 Cystite .....................................................................................................................40Dossier n° 11 Coxarthrose .............................................................................................................43Dossier n° 12 Douleur épigastrique et colique hépatique ............................................................. 47Dossier n° 13 Douleurs abdominales et grossesse extra-utérine ..................................................52Dossier n° 14 Vertiges ...................................................................................................................58Dossier n° 15 Spondylarthrite ankylosante ....................................................................................62Dossier n° 16 Algoneurodystrophie ...............................................................................................68Dossier n° 17 Zona ........................................................................................................................ 71Dossier n° 18 Asthme .................................................................................................................... 74Dossier n° 19 Gonarthrose ............................................................................................................78Dossier n° 20 Entorse de la cheville ..............................................................................................82Dossier n° 21 Lupus erythémateux systémique et thrombose veineuse profonde .......................84Dossier n° 22 Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale ..........................................................89Dossier n° 23 Maladie de Horton ..................................................................................................92Dossier n° 24 Diabète ....................................................................................................................96Dossier n° 25 Douleurs de hanche ................................................................................................99Dossier n° 26 Neuropathie périphérique et cirrhose ................................................................... 102Dossier n° 27 BPCO ....................................................................................................................106Dossier n° 28 Paralysie faciale périphérique ................................................................................111Dossier n° 29 Névralgie essentielle du trijumeau ........................................................................ 114Dossier n° 30 Entorse bénigne du rachis cervical et AINS .......................................................... 116Dossier n° 31 Salpingite .............................................................................................................. 119Dossier n° 32 Sclérose en plaques ............................................................................................. 122Dossier n° 33 Otite moyenne aiguë ............................................................................................. 125Dossier n° 34 Goutte et colique néphrétique .............................................................................. 128Dossier n° 35 Tendinopathie de la coiffe des rotateurs de l’épaule ............................................. 131Dossier n° 36 Syndrome du canal carpien .................................................................................. 133Dossier n° 37 Cruralgie et cancer ostéophiles ............................................................................ 137Dossier n° 38 Coqueluche .......................................................................................................... 140Dossier n° 39 Syndrome fi bromyalgique ..................................................................................... 143Dossier n° 40 Lombalgie chronique ............................................................................................ 146Dossier n° 41 Syndrome de Marfan ............................................................................................ 150Dossier n° 42 Anémies et carence martiale ................................................................................ 154

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Cas cliniques en ostéopathie

X

Abréviations

ACR : American College of RheumatologyADN : acide désoxyribonucléiqueAEG : altération de l’état généralAINS : anti- infl ammatoire non stéroïdienAIT : accident ischémique transitoireALAT : alanine aminotransférase (TGP)AMM : autorisation de mise sur le marchéAPGAR : American Pediatric Gross Assessment RecordASAT : aspartate aminotransférase (TGO)AVC : accident vasculaire cérébralAVK : antivitamine KBPCO : broncho- pneumopathie chronique obs-tructiveBU : bandelette urinaireCK : créatine kinaseCMV : cytomégalovirusCPK : créatine phosphokinaseCRP : C- reactive protein (protéine C réactive)DIU : dispositif intra-utérinECBU : examen cytobactériologique des urinesECG : électrocardiogrammeEFR : exploration fonctionnelle respiratoireEMG : électromyographieEN : échelle numériqueEP : embolie pulmonaireEVA : échelle visuelle analogiqueEVS : échelle verbale simpleFC : fréquence cardiaqueFCS : fausse couche spontanéeFID : fosse iliaque droiteFIG : fosse iliaque gaucheFiO2 : fraction inspirée d’oxygènegamma- GT : gamma glutamyl- transféraseGB : globule blancGEU : grossesse extra- utérineGH : growth hormone (hormone somatotrope)GR : globule rouge

HAS : Haute Autorité de santéHb : hémoglobineHbA1C : hémoglobine glyquéeHBPM : héparine de bas poids moléculaireHCD : hypochondre droitHCG : hypochondre gauchehCG : hormone gonadotrophine chorioniqueHDL : high density lipoprotein (lipoprotéine de haute densité)HTA : hypertension artérielleHTIC : hypertension intracrânienneHSV : herpes simplex virusIDM : infarctus du myocardeIEC : inhibiteur de l’enzyme de conversionIM : intramusculaireINR : International Normalized Ratio (rapport international normalisé)IRM : imagerie par résonance magnétiqueIST : infection sexuellement transmissibleIU : infection urinaireIV : intraveineuseLCR : liquide céphalo- rachidienLDL : low density lipoprotein (lipoprotéine de basse densité)MNI : mononucléose infectieuseMST : maladie sexuellement transmissibleNCB : névralgie cervico- brachialeNFS : numération formule sanguineOAP : œdème aigu du poumonORL : oto- rhino- laryngologiePA : paquet- annéePaCO2 : pression artérielle partielle en dioxyde de carbonePaO2 : pression artérielle partielle en oxygènePCR : polymerase chain- reaction (réaction en chaîne par polymérase)PAL : Phosphatase alcalineRGO : refl ux gastro-œsophagienROT : réfl exe ostéo- tendineux

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Abréviations

XI

SEP : sclérose en plaquesSIDA : syndrome d’immunodéfi cience acquiseSPA : spondylarthrite ankylosanteT3 : triiodothyronineT4 : thyroxine, tétraïodothyronineTA : tension artérielleTCA : temps de céphaline activéeTCK : temps de céphaline kaolinTDM : tomodensitométrie (scanner)TNM : classifi cation tumor, node, metastasis (tumeur primitive, adénopathies régionales, métastases)TP : taux de prothrombine

TSH : thyroid stimulating hormone (thyréostimu-line)TVP : thrombose veineuse profondeUI : unité internationaleVEMS : volume expiratoire maximal par secondeVGM : volume globulaire moyenVIH : virus de l’immunodéfi cience humaine (virus du SIDA)VLDL : very low density lipoprotein (lipoprotéine de très basse densité)VS : vitesse de sédimentation

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Pour bien commencer : l’interrogatoire

RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

– Nom, prénom, sexe. – Date et lieu de naissance. – Adresse et numéro de téléphone. – Nom et numéro de téléphone du médecin traitant. – Personne à contacter en cas d’urgence.

MOTIFS DE CONSULTATION

– Consultation pour prise en charge d’une maladie connue.• Exemple : sciatique, névralgie cervico-brachiale, colopathie fonctionnelle. – Ou nature de la plainte du patient = symptômes à traduire en termes médicaux.• Exemple : difficulté à respirer = dyspnée ; jaunisse = ictère ; mal de tête = céphalées. – Un ou quelques mots. – Ne pas détailler la plainte dans l’immédiat.

ANTÉCÉDENTS

Médicaux – « Êtes- vous suivi par un médecin pour un problème de santé particulier ? » – Date, lieu, hospitalisation ou non. – Compte rendu hospitalier.

REMARQUE

En fonction des antécédents du patient, insister sur les pathologies pouvant constituer une contre- indication absolue ou relative aux manipulations ostéopathiques.

– Antécédents néoplasiques (métastases). – Ostéoporose. – Maladies systémiques. – Maladies infl ammatoires. – Troubles de la coagulation ou de l’hémostase. – Traumatismes récents n’ayant pas fait l’objet d’une prise en charge médicale. – Décompensation d’une pathologie chronique. – Etc.

Traumatiques – Entorses, luxations, fractures. – Date, prise en charge.

Chirurgicaux – « Avez- vous déjà été opéré ? » – Date, lieu, hospitalisation ou non. – Compte rendu chirurgical.

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Cas cliniques en ostéopathie

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Gynécologiques et obstétriques – Gestité, parité : GnPn, avec n le nombre de grossesse (G) et n le nombre d’enfants nés vivants (P). – Pour les grossesses préciser si : menées à terme, fausses couches, avortements. – En fonction du motif de consultation :• cycles réguliers ou non ;• infections gynécologiques, cystites ;• malformations utérines, fibromes ;• dispositif intra-utérin (DIU) ;• kystes de l’ovaire ;• chirurgie gynécologique ;• stérilité, traitement de la stérilité.

Familiaux – « Dans votre famille, parmi vos frères, sœurs et parents, y a- t-il des problèmes de santé particuliers (cancers, diabète, pathologies cardio- vasculaires, etc.) ? » – Cause de décès des parents et des grands- parents.

MODE DE VIE

– Profession : énumérer l’ensemble des professions exercées. – Situation familiale : célibataire, en couple, enfants. – Conditions de vie à domicile. – Exercice physique, sport, loisirs. – Facteurs de risque. – Prise de toxiques : tabac, alcool. – En fonction du contexte :• voyages et vaccinations ;• animaux de compagnie ;• contage.

ALLERGIES

– Alimentaires et médicamenteuses :• documenter les allergies : type de manifestations ;• exemple : pénicilline, paracétamol.

TRAITEMENTS

Médicamenteux – Durée du traitement, arrêt. – Prise de contraceptif chez la femme. – Automédication.

REMARQUE

Certains médicaments doivent être pris en compte lors des manipulations ostéopathiques.Exemple : l’AVK (antivitamine K) est un anticoagulant dont le surdosage favorise le risque d’hématome et de saignement. Il faut penser à demander systématiquement l’INR avant de manipuler le patient et vérifi er qu’il se situe bien dans la zone thérapeu-tique. L’INR est écrit dans un carnet que le patient doit avoir sur lui.

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Pour bien commencer : l’interrogatoire

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Non médicamenteux – Ostéopathie. – Kinésithérapie. – Thermalisme, balnéothérapie. – Massages. – Acupuncture. – Autres.

Caractériser un symptôme +++ – Date d’apparition ; aigu/subaigu/chronique. – Localisation, irradiation. – Type : brûlures, étau, décharges électriques. – Intensité : échelle de l’EVA, EN, EVS, sensibilité aux traitements. – Apparition : brutale, progressive. – Évolutivité : intermittente, continue, paroxysme, poussées. – Horaire mécanique ou inflammatoire si douleur articulaire. – Facteurs déclenchant, aggravant, calmant la douleur. – Entourage. – Retentissement fonctionnel :• se laver, s’habiller, se coiffer, faire les courses, marcher, etc. ;• sommeil. – Signes généraux associés :• fièvre ;• AEG : asthénie, anorexie, amaigrissement, aménorrhée chez la femme.

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

Biologie – Biochimie :• ionogramme sanguin, urée, créatinine ;• VS, CRP ;• enzymes musculaires : CPK ;• bilan hépatique complet : transaminases (ASAT, ALAT), GGT, PAL, bilirubine ;• bilan cardiaque ;• grossesse β- hCG. – Hématologie : NFS, hémostase. – Microbiologie : bactériologie, virologie, parasitologie, mycologie. – Immunologie. – Autres.

Analyse systématique d’un examen radiologique – Compte rendu radiologique. – Type d’examen :• radiographie, échographie scanner, IRM ;• incidence ou coupe ;

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Cas cliniques en ostéopathie

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• organe visualisé ;• injection de produit de contraste ou non.

Gamme de gris Radiographie Scanner IRM ÉchographieBlanc Opacité Hyperdensité Hypersignal Hyperéchogénicité

Même signal que structure de référence

Isodensité Isosignal Isoéchogénicité

Noir Clarté Hypodensité Hyposignal Hypoéchogénicité

FACTEURS DE RISQUE

Il s’agit d’états physiologiques ou pathologiques ou d’habitudes de vie associés à une incidence aug-mentée de la maladie suspectée. Ils permettent, en l’absence de diagnostic médical, de suspecter une pathologie particulière et : – de réorienter le patient vers un médecin ; – d’inciter le patient à lutter contre ces facteurs de risque :• exemple : conseiller l’arrêt du tabac.

Exemple : facteurs de risque cardio- vasculaireFacteurs modifi ables – Dyslipidémie. – Obésité. – Sédentarité. – Stress. – Diabète. – HTA. – Tabac.

Facteurs non modifi ables – Âge : homme > 45 ans, femme > 55 ans ou ménopausée. – IDM ou mort subite avant l’âge de 55 ans (père/frères). – IDM ou mort subite avant l’âge de 55 ans (mère/sœurs).

À RETENIR : avant une manipulation cervicale

– Consultation chez le médecin préalable.– Certifi cat médical de non contre- indication aux manipulations du rachis cervical obli-

gatoire, conformément au décret du 25 mars 2007.– Interrogatoire minutieux.– Maladies génétiques du tissu conjonctif.– Examen clinique du rachis cervical sans manipulation.– Examen neurologique complet.– Tension artérielle, examen vasculaire.– Examens radiologiques et biologiques complémentaires, avec radiographies du rachis cervical

obligatoires.

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Dossier n° 1

Vous venez d’obtenir votre titre professionnel d’ostéopathe et vous allez prendre en charge votre premier patient. Vous souhaitez respecter les conditions d’exercice de votre profession.

ÉNONCÉ

QUESTIONS

1. Selon le décret du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie, quel est le but des manipulations ostéopathiques ? Quelles sont les pathologies exclues du traitement ostéopathique ?

2. Quels types de manipulation sont autorisés par ce même décret ?

3. Quels sont les actes strictement contre- indiqués en ostéopathie ?

4. Quelles sont les manipulations soumises à un certifi cat médical de non contre- indication dans le cadre de l’ostéopathie ?

5. Dans quelles situations devez- vous réorienter le patient vers un médecin ?

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Cas cliniques en ostéopathie

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CORRIGÉ

1. Selon le décret du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie, quel est le but des manipulations ostéopathiques ? Quelles sont les pathologies exclues du traitement ostéopathique ?

Le but de l’ostéopathie est de prévenir ou de remédier à des troubles fonctionnels du corps humain, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agents physiques.

2. Quels types de manipulation sont autorisés par ce même décret ?

Les types de manipulation autorisés par ce même décret sont les manipulations musculo- squelettiques et myofasciales, exclusivement manuelles et externes. Pour la prise en charge de ces troubles fonctionnels, l’ostéopathe effectue des actes de manipulation et de mobilisation non ins-trumentales, directes et indirectes, non forcées, dans le respect des recommandations de bonnes pratiques établies par la Haute Autorité de santé (HAS).

3. Quels sont les actes strictement contre- indiqués en ostéopathie ?

Les actes strictement contre- indiqués en ostéopathie sont les manipulations gynéco- obstétricales, interdites en ostéopathie : – l’examen du sein et la palpation mammaire ; – l’examen pelvien et les manœuvres pelviennes ; – l’examen au spéculum ; – l’examen périnéal.

Les touchers pelviens sont également interdits : – le toucher rectal ; – le toucher vaginal.

REMARQUE

Les manipulations ostéopathiques ne sont possibles qu’après consentement du patient selon l’article 40 du Code de déontologie et après avoir évalué la qualité des tissus manipulés selon l’article 20 de ce même code, selon le Registre des ostéopathes de France, association représentative de la profession.

4. Quelles sont les manipulations soumises à un certifi cat médical de non contre- indication dans le cadre de l’ostéopathie ?

Le certifi cat médical de non contre- indication est indispensable pour : – les manipulations du crâne, de la face et du rachis chez le nourrisson de moins de 6 mois ; – les manipulations du rachis cervical.

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Dossier n° 1

7

REMARQUE

Les dispositions des questions 3 et 4 ne sont pas applicables aux médecins ni aux autres professionnels de santé lorsqu’ils sont habilités à réaliser ces actes dans le cadre de l’exercice de leur profession de santé et dans le respect des dispositions relatives à leur exercice professionnel.

5. Dans quelles situations devez- vous réorienter le patient vers un médecin ?

Les praticiens sont tenus, s’ils n’ont pas eux- mêmes la qualité de médecin, d’orienter le patient vers un médecin lorsque les symptômes : – nécessitent un diagnostic ; – nécessitent un traitement médical ; – persistent ; – s’aggravent ; – excèdent le champ de compétences de l’ostéopathe ; – nécessitent des examens paracliniques de biologie ou d’imagerie médicale.

Références

Recommandations de bonnes pratiques HAS :

http://www.has- sante.fr/portail/jcms/c_1101438/tableau- des- recommandations- de- bonne- pratique

Textes législatifs et réglementaires : décret n° 2007-435 du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice

de l’ostéopathie.

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Dossier n° 2

Vous recevez en consultation un homme de 24 ans pour des cervicalgies consécu-tives à un traumatisme dans le grand huit d’un parc d’attractions. Il n’a aucun antécé-dent notable et ne prend aucun médicament.

ÉNONCÉ

QUESTIONS

1. Vous souhaitez effectuer des manipulations cervicales. Que devez- vous faire impérativement ?

Les risques lors des manipulations cervicales sont la dissection carotidienne et la dissection vertébrale qui ont déjà été décrites dans la littérature.

2. Quels sont les signes cliniques en faveur d’une dissection carotidienne ?

3. Qu’est- ce que le syndrome de Claude Bernard- Horner ?

4. Quels sont les risques pour le patient en cas de dissection ?

5. Quels sont les signes de dissection de l’artère vertébrale ?

6. Qu’est- ce que le syndrome de Wallenberg ?

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Dossier n° 2

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CORRIGÉ

1. Vous souhaitez effectuer des manipulations cervicales. Que devez- vous faire impérativement ?

Selon le décret du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie, il est indispensable d’obtenir un certifi cat médical de non contre- indication de manipulation du rachis cervical. Aucune manipulation cervicale n’est possible en l’absence d’une consultation médicale préalable et en l’absence des radiographies cervicales, prescrites obligatoirement.De plus, les manipulations ostéopathiques ne sont possibles qu’après consentement du patient.

REMARQUE

Cette disposition n’est pas applicable aux médecins ni aux autres professionnels de santé lorsqu’ils sont habilités à réaliser ces actes dans le cadre de l’exercice de leur profession de santé et dans le respect des dispositions relatives à leur exercice professionnel.

2. Quels sont les signes cliniques en faveur d’une dissection carotidienne ?

Les signes cliniques en faveur d’une dissection carotidienne (forme typique) sont : – douleur unilatérale (tête, face et cou) ; – le syndrome de Claude Bernard- Horner ; – quelques heures ou jours plus tard : ischémie hémisphérique ou rétinienne homolatérale ; – atteinte des nerfs crâniens ; – acouphènes pulsatiles ; – otalgies à tympan normal.

REMARQUE

Signes cliniques de la dissection carotidienne « COCA ». – C : cervicalgies et céphalées. – O : otalgies à tympan normal. – C : CBH. – A : acouphènes pulsatiles.

3. Qu’est- ce que le syndrome de Claude Bernard- Horner ?

Le syndrome de Claude Bernard- Horner, présent dans la dissection cervicale, correspond à une paralysie du sympathique oculaire par lésion du ganglion sympathique cervical.Il associe la classique triade : – ptosis (chute de la paupière) ; – myosis ; – enophtalmie, rétrécissement de la fente palpébrale (par soulèvement de la paupière inférieure).

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Cas cliniques en ostéopathie

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4. Quels sont les risques pour le patient en cas de dissection ?

En cas de dissection, les risques suivants existent pour le patient : – accident ischémique transitoire ; – AVC constitué +/− grave, la dissection de l’artère carotide interne étant la première cause d’AVC du sujet jeune.

5. Quels sont les signes de dissection de l’artère vertébrale ?

La dissection de l’artère vertébrale est associée à : – une cervicalgie banale +++ ; – une douleur unilatérale de la nuque ou de la tête ; – un déficit ischémique du territoire vertébro- basilaire homolatéral.

6. Qu’est- ce que le syndrome de Wallenberg ?

Le syndrome de Wallenberg est un défi cit neurologique par ischémie de la région latérale du bulbe lors d’une dissection vertébrale chez un adulte jeune. Il est rarement complet et est associé à : – des céphalées postérieures ; – un vertige rotatoire ; – des signes ipsi- latéraux à la lésion :• anesthésie du V (difficilement interprétable),• troubles de la déglutition, nasonnement, dysphonie, voix bitonale,• hémisyndrome cérébelleux à prédominance statique,• syndrome de Claude Bernard- Horner ; – une hémianesthésie thermo- algique controlatérale respectant la face du côté opposé à la lésion.

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Dossier n° 3

Vous recevez en consultation une femme de 27 ans. Elle est enceinte, à 30 semaines d’aménorrhée et présente une lombalgie aiguë d’horaire mécanique.

ÉNONCÉ

QUESTIONS

1. Comment établir le diagnostic de grossesse ?

2. Comment se calcule le terme ?

3. Quels sont les antécédents qui doivent particulièrement retenir votre attention avant d’effectuer un traitement ostéopathique ?

4. Quel est le suivi classique d’une grossesse ?

5. Quelles sont les règles hygiéno- diététiques à respecter durant la grossesse ?

6. Que dit la loi concernant les manipulations obstétricales ?

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Cas cliniques en ostéopathie

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CORRIGÉ

1. Comment établir le diagnostic de grossesse ?

Le diagnostic de grossesse est basé sur des arguments d’ordre : – clinique :• retard de règles,• toute aménorrhée secondaire est une grossesse jusqu’à preuve du contraire ; – biologique : augmentation du dosage qualitatif ou quantitatif de l’hCG :• dans le plasma (ß- hCG sanguin),• dans les urines (test de grossesse classique) ; – échographique (compte rendu échographique réalisé au premier trimestre entre la 11e et 13e semaine d’aménorrhée) par voie abdominale ou par voie vaginale :• le sac ovulaire est visible dès 5-6 SA,• l’embryon et son activité cardiaque sont visibles à partir de 6-7 SA,• l’image anéchogène (liquidienne) intra- utérine est entourée d’une couronne échogène

(le trophoblaste).

REMARQUE

Les autres signes cliniques, objectivés par un examen clinique gynécologique médicalgynécologique médical réalisé par un médecin (et donc formel-lement interdit en ostéopathie), sont :

– augmentation de la taille de l’utérus ; – examen au spéculum : un col violacé avec une glaire cervicale absente ou coagulée ; – augmentation du volume des seins avec bombement de l’aréole et saillie des glandes sébacées ; – toucher vaginal : un ramollissement de l’utérus, assez net au niveau de l’isthme ; – maintien du plateau thermique après 12 jours sur une courbe ménothermique (courbe de température).

2. Comment se calcule le terme ?

Le terme d’une grossesse s’évalue comme suit :

– en semaines d’aménorrhée (SA) : c’est- à- dire le nombre de semaines écoulées depuis le pre-mier jour des dernières règles. Par exemple, pour un cycle classique de 28 jours et une ovulation survenant 14 jours après le début de ce cycle, le nombre de semaines d’aménorrhée correspond au nombre de semaines de grossesse (SG) + 2 semaines (14 jours correspondant à l’ovulation), soit SA = SG + 2. – par la méthode échographique :• l’échographie du 1er trimestre permet de donner un terme précis à 3-4 jours près.• l’échographie du 2e trimestre donne un terme à ± 7-10 jours près par la mesure de la LCC (lon-

gueur crânio- caudale). – par la méthode biologique : impropre à l’estimation de l’âge gestationnel en dosant le taux de hCG ; inadéquat car importante variabilité interindividuelle.

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Dossier n° 3

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REMARQUE

L’échographie du premier trimestre permet également de mesurer la clarté nucale. Une clarté nucale augmentée peut être le signe d’appel d’anomalies chromosomiques, de malformations cardiaques ou d’autres malformations.

Figure 1 − Clarté nucale augmentée (échographie du 1er trimestre).

3. Quels sont les antécédents qui doivent particulièrement retenir votre attention avant d’effectuer un traitement ostéopathique ?

La recherche des facteurs de risque permet d’isoler les patientes à plus haut risque d’accouchement prématuré, de diabète gestationnel ou de complications vasculaires, imposant une très grande pru-dence lors des manipulations.Terrain – Âge > 40 ans. – Poids, taille. – Tabagisme, alcool, drogues. – Conditions socio- économiques. – Profession à risque. – Origine ethnique.

Antécédents médico- chirurgicaux – HTA ou diabète. – Allergies. – Thrombophilie (phlébites à répétition, embolies pulmonaires). – Infections urinaires. – Pathologies cardio- pulmonaires. – Appendicectomie. – Laparotomie.

Antécédents obstétricaux – Fausses couches, grossesses extra- utérines et leurs traitements, césariennes.

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Cas cliniques en ostéopathie

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– Pathologies durant la grossesse : diabète, HTA, hypotrophie, menace d’accouchement, mort in utero, etc. – Date et lieu des accouchements antérieurs :• terme ;• mode : déclenchement, extraction instrumentale, césarienne, hémorragie de la délivrance ;• poids de l’enfant, PC, taille ;• score d’Apgar.

Antécédents gynécologiques – Gestité, parité. – Cycles réguliers ou irréguliers. – Type de contraception. – Infections gynécologiques. – Malformations utérines, fibromes. – Kystes de l’ovaire. – Chirurgie gynécologique. – Stérilité, traitement de la stérilité

Antécédents familiaux – HTA. – Diabète.

4. Quel est le suivi classique d’une grossesse ?

En l’absence de facteurs de risque, la patiente sera revue 1 fois par mois, soit 8 consultations au total avec trois échographies au minimum (1er, 2e et 3e trimestres), et plusieurs bilans biologiques.Les manipulations ostéopathiques ne sont possibles qu’après consentement de la patiente, idéale-ment après accord de l’obstétricien qui la prend en charge.

5. Quelles sont les règles hygiéno- diététiques à respecter durant la grossesse ?

AlimentationElle doit être variée, fractionnée dans la journée, riche en produits laitiers (calcium) et en fruits et légumes frais (oligo- éléments et vitamines).

Avec une supplémentation vitaminique – Acide folique en début de grossesse pour prévenir les anomalies de fermeture du tube neural. – Vitamine D au 3e trimestre surtout en période hivernale.

En prévention de la listériose – Se laver les mains avant chaque repas. – Éviter les fromages non pasteurisés, les charcuteries artisanales, la viande et les poissons crus.

En prévention de la primo- infection à toxoplasme – Consommer la viande bien cuite ou après plusieurs jours au congélateur. – Laver soigneusement les fruits et légumes souillés de terre. – Éviter les contacts avec les chats et surtout avec leurs excréments.

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Dossier n° 3

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Arrêt des toxiques – Arrêt du tabac et de l’alcool. – Arrêt des médicaments toxiques pour l’embryon ou le fœtus.

6. Que dit la loi concernant les manipulations obstétricales ?

La loi interdit les manipulations gynéco- obstétricales en ostéopathie, comme : – l’examen du sein et la palpation mammaire ; – l’examen pelvien et les manœuvres pelviennes ; – l’examen au spéculum ; – l’examen périnéal ; – les touchers pelviens sont interdits :• le toucher rectal,• le toucher vaginal.

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Cas cliniques en ostéopathie

J o n a t h a n L é v y

o s t é o p a t h i eCOLLECTION

Cet ouvrage est un manuel unique, adapté à l’enseignement de sémiologiemédicale pour les étudiants en ostéopathie et les ostéopathes. Il traite de patho-logies médicales le plus souvent rencontrées en ostéopathie avec des notionsimportantes à retenir, en respectant les recommandations de bonnes pratiquesmédicale et ostéopathique.

En pratique ostéopathique, le praticien se pose très vite la question de savoir s'il peut traiterfacilement le patient ou s'il doit l’adresser à un médecin, dans le respect du décret du 25 mars2007 relatif aux conditions d’exercice de l’ostéopathie.Il est donc apparu essentiel à l'auteur de tracer clairement les frontières à respecter entrela pratique ostéopathique et la pratique médicale.

Cet ouvrage vous propose grâce à une méthode d’apprentissage simple et efficace :• les notions indispensables pour bien apprendre à interroger un patient• de l’entraînement avec plus de 40 cas cliniques inspirés de situations réelles vous permettantde compléter vos connaissances.Les signes cliniques qui font réorienter le patient vers un médecin sont détaillés car un traitement ostéopathique mal adapté ou contre indiqué peut avoir des conséquences gravespour le patient.

978-2-8041-8483-4

CACLOS

Jonathan Lévy – est Docteur en médecine, enseignant et coordinateur del’enseignement de sémiologie médicale à l’Institut Privé d’Enseignement Ostéopathie depuis 2007.

Photographies de Julia Mich

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