6 octobre 2017

d'AutomneVisites

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Localisation des sites visités au Creusot

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le Pilon

Boulevard Wilson

Étang de torcy

LE CREUSOT

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13 h 45 Accueil au quartier sans souci Bernard DURAND, adjoint au maire délégué aux travaux, à la circulation, à la proximité et à l’accessibilité, conseiller départementalSylvestre CONIAU, adjoint au maire délégué au logement, au commerce, à l’artisanat et à l’urbanismeJocelyne BLONDEAU-CIMAN, conseillère municipale déléguée à la petite enfance et à la maison des parentsDominique JAILLET, chargé d’opération pour l’oPAc saône-et-loireDamien DURÉAULT, directeur de territoire à l’oPAcJean-Pierre BARNET, responsable espaces verts à l’oPAc au creusotAgnès PAIRE, responsable gestion locative à l’oPAc au creusot

14 h 00 Quartier de logements Sans SouciMichel ESSERTIER, architecte dplg, Rue Royale Aurélien THOMAS, architecte HmonP, Rue RoyaleAnne SOTTIL, architecte dplg, Autre nature architecture et paysageJacques SORDOILLET, architecte dplg, Autre nature

15 h 15 Quartier de logements RépubliquePatrice MOTTINI, architecte dplg urbaniste, Agence Patrice mottini

16 h 15 Maison des parentsLaura BEAUMENIL, responsable de la maison des parentsJean-Marc DESMARIS, architecte dplg, Agence JmVd Jean-Luc RATEAU, directeur général des services techniques, ville du creusot

17 h 00 Pot de l’amitié

Programme

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Quartier de logementssans soucimichel esseRtieR, architecte dplg, Rue RoyaleAurélien tHomAs, architecte HmonP, Rue RoyaleAnne sottil, architecte dplg, Autre nature architecture et paysageJacques soRdoillet, architecte dplg, Autre nature architecture et paysage

dans le quartier de la mouillelongue au caractère urbain hétérogène, le terrain concerné était anciennement occupé par une entreprise - démolie après incendie - et des garages. le site est marqué par le lit d'un ancien ruisseau, le souci, canalisé en réseau souterrain, déterminant un espace longitudinal inconstructible important.

dès la phase de concours, les concepteurs ont travaillé sur la composition urbaine du lieu, en définissant le dialogue entre le bâti, les espaces paysagers et la rue.

Ainsi, le projet recompose le site dans son épaisseur, suivant trois bandes du nord au sud, telles des "lignes d'étiage" :• un espace de desserte et de stationnement, accessible depuis la rue de la Barre• une bande de constructions en fond de parcelle, afin de bénéficier d'une orientation favorable aux apports solaires et s'éloigner des nuisances sonores de la route• des jardins privatifs et partagés le long d'une promenade piétonne.

Coupe Rue Royale - Autre nature

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Le côté nord est réservé à la desserte, aux accès piétons et véhicules, ainsi qu'au stationnement. À l'entrée de la rue, les cheminements piétons sont agréables, coupés des voitures par des végétaux volumineux. des places à l'air libre sont ménagées contre les bâtiments. des abris et garages sont en structure bois revêtue de clins de bois horizontaux, avec toiture en bac acier. leur séquençage, l'implantation en épi, la trame et les couleurs offertes par les matériaux limitent l'impact de ces constructions répétitives.

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Plan généraldu quartier

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Circulation

Accès sur la rue de la Barre

Immeublehors projet

Logements

Logements

Sentier piétonnier

Au sud, une promenade piétonne exprime la métaphore du fil d'eau pour redonner une lisibilité et un sens à cet ancien talweg : tracé sinueux tel un cours d'eau, îlots d'arbustes et de vivaces dans une tonalité gris-bleu. les jardins privatifs s'étendent à l'arrière des logements, délimités par des charmilles et des ganivelles de châtaignier.

un espace de vie collective s'installe entre le bâtiment existant et le bâtiment A, autour d'un grand arbre à l'ombre légère et accueillante. une aire de jeux d'enfants et des jardins partagés étaient initialement prévus mais n'ont pas été réalisés.

ces espaces répondent ainsi aux questions d'insertion paysagère, de composition urbaine et de mutualisation d'espaces collectifs.

Vue depuis une cour commune

au cœur des nouveaux bâtiments

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Malgré la faible capacité d'infiltration des eaux de ruissellement sur la parcelle, des revêtements perméables sont employés autant que les usages le permettent : pavés à joint sec posés sur sable, stabilisé à grain libre, terre végétale plantée. les eaux de ruissellement sont dirigées vers le collecteur d'eau pluviale qui traverse l'emprise, à travers un dispositif de tranchée de rétention permettant de retarder et décanter ces effluents avant rejet.

Quatre "traverses" piétonnes relient nord et

sud des logements jusqu'à la rue de la Yougoslavie.

ces passages en venelles permettent de déployer une

certaine "porosité" entre la composition bâtie et ses

limites urbaines de façon à favoriser une véritable couture avec l'existant.

... et depuis la rue de Yougoslavie en direction du fond d'îlot

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le programme insistait sur la nécessité d'une nouvelle offre diversifiée de logements : 20 logements collectifs et 12 logements intermédiaires et individuels, intégrant une réflexion sur les nouveaux modes d'habitat. Les concepteurs ont souhaité que cette opération se lise comme un seul programme fédérateur pour éviter tout effet de ségrégation, mais avec une différenciation fine entre les logements. Sont ainsi proposés un immeuble sur 5 niveaux et un second sur 3 niveaux, puis des logements intermédiaires sur 3 niveaux et des maisons individuelles en duplex.

l'architecture reste simple et joue sur des hauteurs de bâti différentes, une alternance de toitures terrasses et de toitures en pente, des ouvertures diversifiées, des matériaux variés...dans un souci de cohérence et d'économie, les solutions techniques et les matériaux choisis sont les mêmes pour l'ensemble des logements : pas de parking souterrain, structure béton avec façades en agglomérés, double isolation intérieure et extérieure.

Les façades alternent une finition d'enduit minéral sur isolant de teinte grège claire et une vêture horizontale en douglas. la structure métallique des balcons rapportés est traitée en acier galvanisé. le dernier niveau se termine par un brise-soleil en bois. les garde-corps en serrurerie apportent une légèreté à ces balcons tout en protégeant l'intimité des logements.la simplicité de l'ensemble permet de traiter des détails soignés sur des éléments particuliers : cadres et lames de volet roulant en aluminium laqué, terrasses privatives en platelage bois, caniveaux nantais sur les toitures monopente...

Informations extraites en grande partie de la notice descriptive du permis de construire et de l'article Gros plan, Archimag janvier-mars 2017 n°5

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Opérationconstruction de logements et aménagement des espaces extérieurs

Maître d’ouvrageoPAc de saône-et-loire

Équipe de maîtrise d’œuvreProjet architectural : Rue Royale architectesProjet paysager : Autre nature architecture et paysage

Programme• 32 logements locatifs sociaux• jardins privatifs et espaces extérieurs

Chronologie• 2011 : concours• 2015 : réalisation

Montant des travaux (logements + espaces extérieurs)3 293 000 € ht

Surfaces hors œuvre nette : 3 175 m²

Surfaces espaces extérieurs végétalisés : 7 385 m²

Primé au Palmarès de l'architecture contemporaine en Bourgogne 2015,catégorie habiter ensembleBâtiments labellisés BBC Effinergie et certifiés Habitat&Environnement

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Quartier de logementsRépubliquePatrice mottini, architecte dplg urbaniste, Agence Patrice mottinidominique JAillet, chargé d’opération pour l’oPAc de saône-et-loire

Le contextele quartier République a été intégré au GPRU 2004-2008 (grand projet de renouvellement urbain) avec les quartiers Lapérouse et Harfleur, sur la ville du Creusot. En 2005, une étude de définition a permis un diagnostic partagé entre les 3 équipes en charge de l’étude et de déterminer les objectifs de réorganisation de ce nouveau quartier. les lauréats de cette phase ont été Patrice mottini, en collaboration avec dominique deleAZ architecte ingénieur au cete de lyon.

sur ce quartier existaient deux tènements : un au nord comprenant 2 bâtiments de 56 logements au total et un au sud de 5 bâtiments comprenant 99 logements. l'ensemble a été démoli pour favoriser un projet de reconstruction de 46 logements en maisons de ville et de pavillons.

une première phase de projet (15 logements), située sur la frange ouest du tènement foncier, a été conçue en 2011 par RBc architectes (mâcon) le long de la rue Henri lacagne nouvellement créée en prolongement de la rue Hoche.

Évolution du quartier

3/ Plan de l'opération Continuer la ville et organiser les traversées Continuités futures - Continuités paysagères

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1/ Plan de l'existant (avant les démolitions) Limite des tissus urbains

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La composition urbainele terrain concerné se situe à l’extrémité des quartiers d’habitations pavillonnaires caractéristiques du creusot, héritage de l’habitat patronal.

les espaces publics structurent le quartier en 8 îlots. une grande allée-jardin, parallèle à l'avenue de la République, relie la rue lapérouse au nord à la rue de chanzy au sud. cette grande sente, uniquement piétonne, structure le quartier et concentre les plantations. Ainsi bouleaux et pins apporteront à terme de l’ombrage aux piétons et visiteurs s’attardant dans les petits espaces "salons" agrémentés de mobilier permettant de s’asseoir.

lacagne. ces espaces partagés entre piétons et voitures accueillent également du stationnement pour les riverains et offrent des placettes propices aux jeux des enfants. Finalement peu plantées, elles n’offrent pas une ambiance végétale telle que la maîtrise d'œuvre l'avait conçue au départ.une rue centrale, rue des Genêts, parallèle aux deux closes, complète la desserte du quartier et concentre les espaces de stationnement pour les visiteurs.

deux places de stationnement par logement ont été prévues sur l’ensemble du projet.

Perpendiculaires à l'allée centrale, deux closes pénètrent l’opération et relient l'avenue de la République à la rue Henri

Allée-jardin

Avenue de la République

Espace "salon"

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Des "Villas" et des Maisons-Jardinsles habitations s'organisent sur deux lanières parallèles :• une première bande s’installe à l’ouest de l’avenue de la République, sur 250 m ; elle est composée de 4 "Villas". chacune se compose de 4 maisons.• une seconde lanière, en cœur d’îlot est composée de maisons-jardins, également groupées par 4.

une réflexion documentée sur les typologies d’habitat a été le préalable à la composition urbaine et à la conception des plans de chaque maison. ces réflexions portaient notamment sur la possibilité

d’offrir, à partir du t3, une pièce en plus non affectée à un usage particulier, d'offrir également une double circulation pour chaque pièce et une cuisine à la hauteur de son rôle social et domestique, des maisons en simple rez-de-chaussée, duplex ou triplex.

les 4 "Villas" sont des parcelles de 1 100 m2. elles rassemblent 4 maisons à proximité de 4 garages mitoyens et organisées autour d’une cour d’accès commune. ces maisons le long de l’avenue de la République s’abaissent pour offrir un front bâti légèrement surélevé, capable de rivaliser avec

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Cour d'accès commune

Organisation d'une "Villa"

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la circulation et les grands immeubles du parc voisin. ces "Villas" sont encloses de parois de bois et s’ouvrent sur l’allée centrale qui propose des haies de charmilles doublées de grillages. les 16 maisons sont implantées en limite nord de leur parcelle, s'ouvrant en totalité sur le jardin par des façades sud entièrement vitrées. les pièces principales, notamment le séjour/cuisine, profitent ainsi d'une façade vitrée sur toute sa hauteur et toute la largeur. Plusieurs rideaux permettent de jouer avec la lumière. Ainsi le jardin est pensé comme une extension de l’intérieur de la maison, au même titre que les balcons situés aux

étages. À l’arrière, au nord, prennent place les espaces de services : salle de bain, cellier, escalier…

Organisation de la Villa, dont le plan est illustré ci-contre

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Parois de bois autour des Villas

Cour commune

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les 15 Maisons-jardins sont réparties sur 4 parcelles : 3 de 1 400 m2 qui accueillent 4 maisons au nord, et une plus petite parcelle de 1 000 m2 au sud qui accueille 3 maisons. Chaque habitation bénéficie d’une parcelle organisée d’est en ouest et toutes les maisons sont implantées en limite nord de leur terrain. elles offrent ensuite une alternance d’implantation à l’est ou à l’ouest de leur parcelle. les garages, couplés par deux, sont regroupés à chaque extrémité nord ou sud de la grande parcelle. ils permettent d’accéder aux jardins et à chaque maison. un second accès est aménagé sur la grande allée-jardin. certaines maisons-jardins rythment l’allée centrale de leur pignon.l’organisation des maisons-jardins est assez similaire à celles des maisons de Villa :

Organisation des Maisons-jardins

les pièces principales au sud bénéficient du meilleur ensoleillement et au nord les pièces de services qui, pour certaines, s’ouvrent sur des petites cours privées extérieures.

les maisons du quartier sont toutes orientées plein sud par des façades rideau à ossature bois et menuiseries en aluminium. en été, les balcons et les importants débords de toiture font office de brise-soleil.l’escalier, logé contre le mur nord fonctionne comme un espace tampon.les murs, performants sur le plan énergétique, sont construits en maçonnerie traditionnelle de parpaings et plâtre, isolés par l’extérieur avant d’être recouverts d’un bardage en bois ventilé. constituées de caissons isolants recouverts de tôle ondulée grise, les toitures à un seul pan fabriquent, avec le revêtement bois, l’identité du site.

Extraits de la notice et d'articles de presse de Patrice Mottini (AMC n°246, Nov. 2015 - AMC n°247, déc. 2015-jan.2016)Photos Patrice Mottini (PM)

Une Maison-jardin

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Opérationconstruction de logements

Maître d’ouvrageoPAc de saône-et-loire

Équipe de maîtrise d’œuvreAgence Patrice mottini, architecte mandataireAVAl consultants (Bet structure)Axpacaal (Bet Fluides)F. Bougon (economiste)

Programme• construction de 31 logements individuels et intermédiaires BBc (bâtiments basse consommation) après étude de définition pour le projet urbain du quartier République-Lapérouse-Harfleur (15 Maisons-jardins et 4 Villas de 4 maisons)• logements du t2 au t6 en rez-de-chaussée, R+1 ou R+2

Chronologie• 2005 : étude de définition dans le cadre du GPRU• 2013 : chantier• Juillet 2015 : livraison

Coût4 235 258 € ht

Surfaces 3 339 m2 sHoB + 578 m2 garages/celliersProjet exposé à la 15e Biennale de Venise 2016 - Pavillon français Bâtiments labellisés BBC Effinergie

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La production de chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire)

est assurée pour chaque maison par une chaudière gaz à condensation,

associée à 2 panneaux solaires thermiques par toiture pour les T4, T5 et T6

(1 seul panneau pour les T2 et T3).

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maison des parentslaura BeAumenil, responsable de la maison des parentsJean-marc desmARis, architecte dplg, Agence JmVd Jean-luc RAteAu, directeur général des services techniques, ville du creusot

située dans le quartier République lapérouse chanzy, alors en pleine recomposition urbaine, la maison de la parentalité s’est installée au croisement des rues de la République et lapérouse. le bâtiment, par sa forme arrondie, épouse l’angle des deux rues.inscrite dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier, cette maison de la parentalité affirmait la volonté politique de proposer un équipement public de qualité dans ces quartiers totalement recomposés. ce lieu est accessible à toute la population creusotine et intercommunale et permet d’ouvrir le quartier sur le reste de la ville.

l'objectif principal de la maison des parents du creusot est d’être LE lieu ressource et de rencontre incontournable pour les futurs parents, les enfants, les familles. elle propose un guichet unique pour toutes les démarches et un espace convivial pour se conforter dans son rôle, pour dialoguer, poser des questions, réfléchir aux solutions lorsque les problèmes surviennent, rencontrer des acteurs d’aide à la parentalité…l’entrée s’inscrit au croisement des rues du quartier, dans la courbe principale du bâtiment, entre deux volumes aux revêtements différents : l’un en bois, le second en zinc.

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dans le prolongement de cette entrée, se trouve le cœur de la maison de la parentalité : l’espace d’accueil autour duquel tous les autres espaces s’articulent en éventail.le mobilier prend ici une place importante, il structure l’espace sans le morceler, laissant toujours les plafonds se prolonger afin de conserver une unité à l’ensemble du volume d’accueil et de distribution.

La Maison des parents est organisée en différents espaces :• un accueil, permettant l'information et l'orientation• un lieu de ressources documentaires à destination des parents et des professionnels, ainsi qu'un accès internet • un espace "accueil de l'enfant" pour accompagner les futurs et nouveaux parents• un espace d'écoute, d'information et d'orientation pour tous les parents, futurs parents, grands-parents, beaux parents.• un espace "puériculture" pour emprunter du matériel• un espace "loisirs"• un lieu de médiation scolaire pour répondre aux besoins sur 4 thématiques : école, réglementation et pédagogie ; école et aide aux enfants en difficulté ; école et handicap ; dialogue école/famille.• des services de médiation familiale pour parler et échanger sur des désaccords, conflits, séparations.• un pôle centralisateur de modes de garde : pour permettre

Salle multiactivités

d’identifier le mode de garde le plus adapté et d' effectuer une pré-inscription.• le cAmsP - centre d'action médico-sociale précoce.• un RiAm - relais intercommunal (14 communes) d’assistant(e)s maternel(le)s - à destination des assistantes maternelles avec les enfants gardés dans le cadre de l’agrément Pmi et des parents pour les accompagner dans l’ensemble des démarches.

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Accompagnés de leur assistante maternelle, les enfants peuvent venir partager un moment de plaisir et de découvertes avec d’autres enfants et adultes.

la particularité du lieu réside dans l’organisation des espaces qui, pour la plupart, sont partagés, mutualisés et non affectés sauf dans le cas de services spécifiques requérant de la confidentialité.

le bâtiment s’enroule, tel une coquille d’escargot autour d’un patio ouvert, espace extérieur protégé des regards, en prolongement de l’espace d’accueil, au centre des salles et accessible depuis les différentes parties du bâtiment.

elles offrent un confort de rangement et de modularité apprécié des usagers. les bureaux administratifs et la salle de réunion sont glissés à l’arrière du grand meuble de l’espace ressource situé à l’accueil.les petits bureaux mutualisés sont en enfilade, sur la rue dans une organisation plus classique.les revêtements intérieurs sont relativement sobres, offrant des couleurs neutres et naturelles rehaussées d’un vert dynamique dans les niches du mobilier.

Patio intérieur

Espace d'accueil

les principales salles d’activités se trouvent à la suite de l’espace d’accueil.

la lumière naturelle apportée par des puits de lumières zénithaux notamment au cœur du bâtiment permet d’avoir sur de grande amplitudes horaires un éclairement suffisant.

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Opérationconstruction de la maison de la parentalité

Maître d’ouvrageVille de creusot

Maître d’œuvreJean-marc desmaris, architecte, Agence JmVd

Programmeconstruction de la maison des parents rassemblant l’ensemble des services dédiés aux parents du bassin de vie du creusot, notamment : • relais assistantes maternelles (RAm)• protection maternelle et infantile (Pmi)• centre d’action médico-sociale (cAmsP)

Chronologie• 2010 : concours• mars 2012 : début de chantier• septembre 2013 : livraison

Coût1 500 000 € ht

Surface484 m2 Récompensée d'un Prix d'excellence dans la catégorie "offre jeunesse, enfance" par le Concours national des villes 2013.

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le bâtiment est constitué en grande partie de voiles de béton apportant inertie et stabilité. des parois en ossature bois complètent la structure sur les parties très vitrées. une isolation par l’extérieur assure un confort thermique important.

le bardage bois ou zinc assure la vêture en permettant d’identifier et différencier les parties du bâtiment. la toiture végétalisée et la structure mixte bois-béton assurent une isolation thermique optimale et une bonne inertie limitant les besoins en énergie l’hiver et tempérant les surchauffes estivales.

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Quelques réalisations au creusot

Maître d’ouvrage : Communauté Urbaine Creusot-MontceauMaître d’œuvre : Autre Nature, architecture et paysageBEA Raphaël Pistilli, architecte associéRéalisation : 2007-2009. Concours 2003, projet ANRUCoûts : 936 000 M € ht Surface utile : 12 233 m²

espaCe pubLiC autour de La neF et de L'éCoLe materneLLe du tennis

Maître d’ouvrage : Communauté Urbaine Creusot-Montceau pour les espaces publicsVille du Creusot pour les abords de l'ARCMaître d’œuvre : François TRIBEL, paysagiste mandataire pour les aménagements urbain, architecte pour les modifications du théâtre l’ARC et son équipeRéalisation : 2004-2005Coûts : 5 022 000 € ht

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Nature de l'opération : Construction de logementsMaître d’ouvrage : OPAC de Saône-et-LoireMaître d’œuvre : RBC ArchitectesRéalisation : 2011Coûts : 1 580 000 € ht, VRD comprisSurface : 1 348 m² de SHON

Logements au Quartier répubLiQue

Maître d’ouvrage : Communauté Urbaine Creusot-MontceauMaître d’œuvre : Tracés Urbains, urbanisme et aménagement et IngediaRéalisation : 2013-2014Coûts : NC Linéaire : 2 x 500 m de murs

Les murs du bouLeVard WiLson

autres projets à déCouVrir...École élémentaire Raymond Rochette, Tria Architectes, 2011EHPAD, Chabannes & partenaires, 2014Extension du Collège du Centre, Brandon arch.Restaurant universitaire, Brandon arch., 2012...

ossature bois et isoLation paiLLeSam. 7 octobre à 10h à Clunychantier de maison en ossature bois et isolation paille, découverte de l'utilisation des matériaux locaux et bio-sourcés dans le cadre de la réglementation thermique en vigueur. Visite en présence de l'architecte et du Be thermique.Visite dans le cadre du Mois de l'architecture contemporaine en BourgogneRéservation obligatoire auprès du Pays Sud Bourgogne :03 58 20 91 10 - contact@pays-sud-bourgogne.fr

Visite

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VisiteAteliers

à La déCouVerte de La permaCuLtureMer. 18 oct. au domaine Alosnys à CurgyVisite guidée du domaine le matin, ateliers au choix "jardins en permaculture" ou "cuisine".Visite organisée par le CAUE 21, en partenariat avec le CAUE 71Participation : 15 €Réservation obligatoire auprès du CAUE 21 au 03 80 30 02 38

nos proChaines renContres

2017

rénoVations Contemporaines aVeC mpFFin 2017 - début 2018exposition itinérante sur les rénovations contemporaines de maisons paysannes (expo du prix René Fontaine de maisons Paysannes de France, réalisations bourguignonnes, fiches pratiques et matériauthèque).Rencontres-discussions au fil d'une projection, avec un architecte-conseil du cAue. En préparation.

Expos

Atelierjeune public

béton et Verre à La ChapeLLe de La CoLombièreMardi 31 octobre à Chalon-sur-SaôneVisite et atelier pratique seront proposés aux enfants de 10 à 14 ans afin de découvrir cette architecture d'Auguste Perret à chalon et de se familiariser avec ses matériaux : le béton et le verre.Visite organisée par l'Espace Patrimoine de la Ville de Chalon et le CAUE 71 Gratuit sur inscription - Contact et inscription : Espace Patrimoine de la Ville de Chalon, 24 quai des messageries - 03 85 93 15 98

Pour obtenir le programme détaillé des actions et les fiches,consultez le site du cAue de saône-et-loire :

www.caue71.fr

Pour obtenir le programme régional complet du mois de l’Architecture contemporaine en Bourgogne :

www.moisarchitecturebourgogne.fr 23

déCouVreZ nos dernières parutions

Le jardin de campagnefichesthématiquesCAUE 71

Les abords de nos maisons de village ou de hameau étaient autrefois agencés pour optimiser les cultures, les circulations d’engins et des travailleurs, voire les pratiques professionnelles autres qu’agricoles. Ils constituent souvent un héritage précieux : organisation particulière, petits éléments construits (puits, poulailler, murs...), végétaux bien installés, matériaux anciens, connaissance des sols... Comment s’en inspirer pour répondre aux envies de jardin actuelles et conforter le charme de nos jardins de maisons rurales ?

S'inspirer du paysageNotre jardin « privatif » fait souvent partie du paysage « de chacun », dans nos territoires très vallonnés comme le charolais-brionnais, le Morvan, ou les côtes viticoles.

Observer le paysage alentour permet de prendre des repères et des sources d’inspiration pour que notre jardin (parfois même notre maison ou une extension !) s’y glisse en douceur :• la dimension, l’organisation et les limites des parcelles : murs, arbres, haies...• le contexte bâti : proximité ou non des maisons et des annexes, alignement des pignons, présence de murs en limite de propriété, nature des matériaux présents...• les vues : vue de loin en direction du jardin, vue depuis le jardin vers l’extérieur, vue depuis la maison vers le jardin, etc.Les végétaux aux alentours indiquent la nature du sol et nous guident pour les futures plantations.

Observer son jardin et prendre le tempsVous souhaitez aménager votre jardin ? Prenez le temps de l'observer, si possible avec un regard neuf si vous l'occupez depuis longtemps :• distinguez les différentes parties extérieures à votre maison : l'espace sur rue ou côté chemin, les espaces latéraux à la maison, le jardin principal et ses différentes parties, leur organisation et les passages de l'un à l'autre...• observez la topographie, les constructions, les matériaux anciens, la présence de l'eau (source ou humidité du terrain...)• notez la course du soleil et les ombres portées• trouvez les contraintes de sol : racines, fondations, réseaux, bordures enterrées...• repérez les végétaux et les structures en place (pergola, murs...)• relevez les principales vues sur le grand paysage (intéressantes ou à atténuer), les lieux « où l’on se sent bien », intuitivement...

Faire le point sur ses souhaitsIl est nécessaire de lister ses propres souhaits (et ceux de toute la famille !) et ses besoins : quel type de jardin souhaitons-nous aménager ? De quel temps disposons-nous pour l'entretien ? Passons-nous beaucoup de temps au jardin et pour quoi faire : lire, jouer, manger, jardiner, produire ses propres légumes, élever quelques animaux, flâner, peindre... ? Des enfants iront-ils dans ce jardin ? Comment souhaitons-nous passer de la maison vers le jardin ? Etc.Sélectionner quelques photos de jardins appréciés (suite à des visites, dans des magazines) permet de mieux cerner vos goûts personnels : jardins aux formes souples ou plutôt strictement organisés, simplicité des couleurs...

Murs de pierres sèchesLa construction en pierre sèche n’utilise aucun mortier ou liant. La stabilité des ouvrages est obtenue

par l’ajustement des blocs entre eux, par l’équilibre des dimensions, des poids et des pressions.

Les pierres étaient autrefois ramassées sur place, triées en fonction de leur forme et ajustées au fur et à

mesure, d’où la régularité relative des lits de pierres.

Le mur est protégé par un chaperon (ou couverture ou couvertine). Constitué de pierres posées

horizontalement, il permet de créer une charge qui renforce la stabilité du mur et le protège des infiltrations.

Le mur est parfois terminé également par des pierres posées sur chant. Les eaux pluviales, dirigées par

une éventuelle pente du chaperon, sont toujours évacuées du côté du propriétaire du mur. Pour éviter

la dégradation par les eaux de ruissellement et le gel, il est possible de lier et de jointoyer les pierres de

protection avec du mortier à la chaux pure aérienne (c’est aussi un moyen de se protéger du vol).

Il existe deux types de murs en pierre sèche : le mur à double parement et le mur de soutènement,

constitué d’un seul parement et d’un fruit*. Un mur de soutènement retient les terres les plus hautes, tout en

permettant à l’eau de passer à travers le mur ; celle-ci s’écoule entre les pierres, ou par des barbacanes (en

particulier pour les murs maçonnés), interstices créés à cet effet pour éviter des poussées dues à l’eau qui

s’ajouteraient aux efforts de retenue des terres.

Le creusement d’une tranchée avec un fond légèrement incliné (point bas du côté des terres à retenir) permet

une meilleure assise du mur. L’épaisseur du mur variera suivant l’importance du fruit.

Côté extérieur, des drains ou des calades (pierres permettant le ruissellement des eaux de pluie en pied

de mur) permettent d’éviter que les eaux ne sapent les bas de murs et les fondations. Les rangs intérieurs

des calades peuvent avoir une inclinaison accentuée pour rejeter les eaux du pied de mur.

Pour restaurer les murs et leur redonner leur aspect d’origine, on peut se servir des matériaux écroulés

s’ils sont de bonne qualité. Cependant la réutilisation de pierres délitées (laves ou moellons abîmés) ne

ferait que repousser le problème.

Si ces matériaux ont disparu, il faudra d’abord résoudre le problème de l’approvisionnement en privilégiant

les matériaux locaux. Si la pierre n’a pas le même aspect, si la reprise de mur est faite en mélangeant les

pierres de natures différentes, la restauration ne sera pas réussie.

Coupe

remblai drainanttassé tous les 20 cm

30 à 50 cm pour un léger fruit

50 à 70 cm pour un fruit plus important

Mur de soutènement en pierre sèche

Mur en pierre sèche

boutisse*

Élévation

Coupe

chaperon

panneresse*

Entretien et restaurationL’important est avant toute intervention d’observer ce qu’il reste de l’ancien mur ou des murs avoisinants :

• son épaisseur • le garnissage entre les deux parements

• la fondation utile• les éléments annexes (niches, escaliers...)

• l’organisation, la mise en œuvre des pierres.

Le respect de quelques précautions peut permettre de prévenir la ruine prématurée d’un mur :

• vérifier la bonne évacuation des eaux de ruissellement et le maintien d’une couvertine protectrice sur le dessus du mur.

• procéder à la restauration rapide des parties de mur présentant des désordres ou des pierres dégradées. Un mur

peut être réparé partiellement sans nécessiter une destruction totale. Certaines pierres du mur originel peuvent être

réutilisées lors de cette restauration.

• éviter le développement de la végétation ligneuse (plantes grimpantes, arbustes). Les arbres ne doivent pas

être plantés trop près des murs : leurs racines représentent un danger pour les fondations. Veiller à nettoyer régulièrement

et à arracher les végétaux susceptibles d’abîmer l’ouvrage ; les plantes herbacées sont moins concernées, et peuvent

rester en place sans forcément poser de problème au mur.

• éviter les revêtements de sol imperméables en pied de mur (enrobé, ciment...) : l’eau du sol pourra ainsi

continuer à s’évaporer en surface et à s’infiltrer dans les sols. L’eau du sol bloquée sous un revêtement étanche aurait

tendance à remonter par capillarité “au plus court”, c’est-à-dire... dans le mur !

• pour éviter le vol des pierres, en site isolé notamment, les chaperons peuvent être discrètement maçonnés.

Le coût d’entretien peut être considéré comme négligeable au regard du coût de fabrication ou de réhabilitation lourde

d’un ouvrage. Il est donc important d’y prêter attention !

Lexique*Fruit (d’un mur) : désigne une inclinaison légèrement oblique donnée au parement d’un mur, de façon à ce que sa base soit située à l’avant de l’aplomb du sommet,

ce qui permet de mieux l’asseoir (pour un mur de soutènement, par exemple).

*Boutisse : élément (brique, pierre...) posé perpendiculairement au parement, de manière à ne montrer que son petit côté.

*Panneresse : élément (brique, pierre...) posé en long dans une maçonnerie.

Certaines techniques, comme la construction en pierre sèche,

demandent un réel savoir-faire

Il est préférable de faire appel à des professionnels pour ces restaurations. Des formations

sont également dispensées par différents organismes. De même, les cadoles présentent

des techniques constructives spécifiques (travail des entrées, voûtes en tas de charge, en

encorbellement, etc.) pour lesquelles l’appel à des professionnels est incontournable.

Réfection et entretien des murs en pierre

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En bref...

Pour aller plus loin, contactez-nous !

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