26

La garrigue

Ces villages aux noms évocateurs où résident de nombreux potiers, créateurs ou artistes, vous livrent à chaque visite, leurs spécifi cités : constructions en pierres sèches, plantes médi-terranéennes, patrimoine et terroir...

BlauzacDressé sur une colline de garrigues, site privilé-gié depuis la préhistoire, Blauzac domine les sau-vages et magnifi ques Gorges du Gardon à hauteur du Pont Saint-Nicolas. Cet-te commune a fourni à l’église catholique des prélats éminents tels que Bertrand de Deaux et Jean de Blauzac. Fière de son passé, Blauzac, paisible bourgade, attire par sa lumière et son micro climat, les vacanciers qui aiment venir s’y détendre. Blauzac est célèbre pour son sentier des capitelles.

Une capitelle est une cabane construite en pierre sèche, c’est-à-dire sans mortier dans les anciennes garrigues des villes du département du Gard. Cette appellation, à l’origine strictement nîmoise, tend à prendre le sens générique de « cabane en pierre sèche » et à gagner les départements voi-sins. Construite sur un terrain souvent ingrat aux époques de grands défrichements (garrigue, maquis, taillis…), elle emploie comme matériau de construction ce que livrent le défonçage et l’épierrement du lieu. Il s’agit très souvent de

calcaire mais on trouve aussi, se-lon la géologie locale, du schiste, du grès, du granit, ou même du basalte.Les pierres extraites et ramassées pour rendre le lieu propre à la culture (vigne, oliviers, etc.) ou à l’élevage, sont entas-sées aux abords du terrain en monticules parfois encore visibles aujourd’hui, que l’occitan désigne sous le terme de « clapas ». Certaines pierres sont sélectionnées et mises à part en vue de l’édifi cation de murets de clôture, de terras-ses, ou d’abris. Ne manquez pas d’admirer la très rare triple capitelle de Blauzac.

PR 38 : Autour du Vallon des Pontils (14,5 km . 5h)Suivez un sentier en garrigue parsemé de belles capitelles témoins d’un riche passé agricole.Départ à Blauzac et passage à Sanilhac et Sagriès et Uzès.

FlauxSituée en fond de vallée, à l’écart de la route de Bagnols sur Cèze, la commune de Flaux a des ori-gines qui remontent à l’époque romaine. Son ancienneté est attes-tée au cours des siè-cles : Mansus de Flaus, villa de Flaux, Llaucium, puis Flausium, puis Flaux (1549). Dans le parc de son château du XVIIIe siècle parfaitement restauré, des activités et des spectacles animent la saison touristique.

Le vélo club d’Uzès propose en été de découvrir les villa-ges de l’Uzège par des itinéraires très peu fréquentés par la circulation automobile et des chemins ou des sentiers très roulants avec peu de montées. Chaque parcours emmènera les participants à la découverte d’un ou plu-sieurs lieux historiques ou pittoresques : château, pont, voie romaine, chapelle, aqueduc, lavoir, villages typiques … Renseignements auprès de l’Offi ce du Tourisme d'Uzès et l’Uzège.

CP R

ob

ert

Bec

am

el

27

et ses villages

Arpaillargues

Le village d’Arpaillargues est remarquable par ses belles maisons en pierre de pays groupées autour de son château, élégante demeure du XVIIIe siècle qui a appartenu à la famille d’Agoult.Le hameau d’Aureilhac, rattaché à la commune d’Ar-paillargues depuis près de deux siècles, se situe au sommet d’une colline dominant les terres agricoles plantées de vignes. Son église romane remaniée en habitation, a été la demeure, au début du siècle dernier, du “poète des jours de pluie” Alfred Méric.L’environnement fait de bois, de terres culti-vées et de garrigues est riche d’une centaine de capitelles, cabanes de pierre sèche à vocation agricole, dont certaines datent du XVIIIe siècle.Il est possible de les découvrir au hasard de ba-lades qui empruntent les chemins bordés de mu-rets conduisant jadis aux nombreuses «olivettes».Le Moulin de Chalier, à l’entrée du village d’Ar-paillargues moulin à blé puis à huile d’olive, abrite aujourd’hui le Musée 1900 et le Musée du Train et du Jouet.

Aigaliers

Le territoire de la commune d’Aigaliers est très vaste et réunit 10 groupes d’habitations : le Cha-bian, le Domaine de Bruyès, Bourdiguet, Aigaliers, Marignac, la Bruyerette, Gattigues, Champ des Baumes, Foussargues et Mas Pontier. Aigaliers est un petit village touristique accroché au fl anc d’une colline et dominé par les vestiges de son château féodal. En le traversant, on peut voir ses porches et ses rues du Moyen-âge, les ruines de son châ-teau et ses oubliettes, sa muraille sarrazine, sa ci-tadelle et ses lavoirs, ses bosquets et son horloge.Le village d’Aigaliers, très pittoresque, est un lieu où les peintres aiment installer leurs chevalets depuis deux décennies. Ainsi le village est représenté en pho-tographie et en peinture dans le monde entier. Aiga-liers contribue à la renommée des Vins de l’Uzège.Au hameau de Gattigues, l’église romane est du XIe siècle. A voir également la Chapelle du hameau de Bourdiguet et son pont typique.

Le hameau d’Aureilhac

CP M

air

ie A

iga

lier

s

28

Garrigue et Histoires de clocher

s

La garrigue est une formation végétale caractéristique des régions méditerranéennes. Elle se développe en ter-rain sec et calcaire. Longtemps défrichée par l’homme, elle a développé une fl ore spécifi que : chêne kermès dont les racines vont chercher l’eau jusqu’à 10 m de profon-deur, chêne vert, arbousier, genévrier, cade, ciste, genêt, thym, chèvrefeuille…

Saint-Siff retDoré de soleil, Saint-Siff ret se dresse sur son avan-cée de roche dans un camaïeu de bruns et de vert assortis. Avec ses deux châteaux restaurés qui do-minent tranquillement la vallée, Saint-Siff ret se ré-vèle aux visiteurs comme un village ancien qui se perd dans la nuit des temps.Le cœur historique de Saint-Siff ret, avec ses rues étroites, ses belles maisons restaurées avec un res-pect certain de l’authenticité, donne à ce village un charme tel que personne ne saurait résister.Son plateau de garrigues, où se mêlent odeurs de lavande, ciste, thym et chèvrefeuille, forme une palette de couleurs dans laquelle se fondent de magnifi ques demeures.

La garrigue a du inspirer Rabelais lorsqu’il parle des silènes, ces petites boîtes si belles et si aff riolan-tes, mais dont le meilleur et le plus beau sont à l’in-térieur. Opulente dans ses couleurs et ses odeurs, la garrigue recèle tant de trésors, qu’une seule visite ne suffi ra pas pour tout découvrir… sa fl ore et sa faune riches et rares sont protégées, et ne s’off rent qu’aux regards du passant attentif…

Située au cœur du plateau et des garrigues, la Communauté de Communes du Grand Lussan off re un cadre de vie exceptionnel au sein du Pays Uzège Pont du Gard et vous ouvre les chemins de la découverte de son ter-ritoire et l’âme de ses villages à travers la garrigue, la forêt, les vignes et les champs. Paysages, parfums, couleurs, fraîcheur et découvertes vous sur-prendront tout au long du parcours.

Elle off re aussi aux visiteurs un large éventail d’animations culturelles : festival de théâtre de rue « Le Temps des Cerises » de mai à octobre, Fête du livre « Lussan se Livre » le dernier diman-che d'août, visites guidées du patrimoine avec une guide-conférencière tous les jeudis matins de mai à septembre. »

CP T DELBOS

Castre et Menude CP SMGG

29

La B

rug

uie

re C

P S

cot

2929299929292929292929299

aaa

LaaLaaLaaa

La

a

aLaaaLaaa

a

aaaaaaLaa

LaaLaaaaaLaLaLaLaLaaaaaLaaaaaaLaaLaLaLaaaaaaaaLaaaLaaaLaaaaLaLaLLaLaLaaaaaaaLaLaaaaaaaaLaLaaaaaaaaLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLuu

Bruu

Bruuuuuuu

Bruuu

Bru

Bruuuuuu

Bruu

Bruuruuuu

Bruuu

Bruuuuuuuuuuruuuuuuu

Bruuuu

Bru

Bruuuuu

Bru

Bruuuuuu

Bru

Bru

Bruu

Bru

Bru

Bru

Brur

Brrr

Brrrrrrr

Br

Br

Br

Br

Br

Brrrr

BBr

Br

Brr

Br

BBr

Br

Brr

Br

BBr

Br

Brr

Br

Br

BBr

Brr

Br

Brr

BBBr

BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBg

ui

gu

ig

ui

gu

iig

ui

gu

ig

ui

ui

gu

iiiu

ig

ui

ggu

ig

ui

ui

gu

ig

uii

gu

iiiiig

ui

gu

gu

iiu

ig

ui

gu

iiig

uiii

guu

iiig

ui

gu

iig

ui

gu

ig

ui

ui

gu

iu

iu

ig

ui

ui

gu

iiiiiig

ui

ui

ui

gu

iiiig

ui

gu

iiu

ig

ui

gu

guuu

gu

guuuu

gu

guuuu

guuu

guuuuuuu

gu

gu

gu

gu

guuuuuuuu

gu

ggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggereeeereereeeeeereereeeeeeereeerereereeeeeereererereereeereeree

ereeeereereeeeeeereeeeeeerererererererererereererrrrrerrrrrrrererrrrererererrerrrrrerrrerererrerererererererererereeeeeeeeeeeeeeeeeee

CPCPPPCPCPCPCPCP CPCPCPPCPPP CPP

CPCPPPPPPCPCPCPPCPPPPCPPPCPPPCPPCPPCPCP CPCPCPPPPCPCPPPCPPCPCPPPPCPPPPCPPP CPPCPCPCPPPCP CPCPCPCPCPCPCPCPCPCPCPCPCPCPCPCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC

ccScScccccSccccccccccccccccccccScccScScSccSccccScc ScSc SccScccScScSccScScSc ScScScc ScSc ScScSc Scc

ScScScSc ScSccScSc SccccScSSSScScScScScScScSSSSSSSSSSSSSS SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS

to

tto

ttto

tttttto

ttttto

ttttto

to

tttto

tto

tto

tto

to

to

ttto

ttto

to

to

to

to

to

ttto

ttto

to

tto

tto

tto

tttttto

ttto

tto

to

tto

tto

to

tooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

S

BelvezetBelvezet, situé à

mi chemin entre l’Uzége et la Lus-sanenque, sur le plateau des garri-

gues, est une commune très étendue.Entourée de collines, elle forme une dépression traversée par la rivière des Seynes. Elle est composée de quatre ha-meaux : le Mas de l’Ancienne Eglise, le vil-

lage de Belvezet, le Puget et le Monteillet.Le Mas de l’Ancienne Eglise évoque l’une

des scènes les plus terribles de la guerre des camisards. Belvezet était un éperon catho-lique enfoncé au coeur du pays protestant. Les curiosités patrimoniales sont nombreuses dont, entre autres, le château fort classé monu-ment historique, construit entre 1144 et 1207 qui domine le village et que surmonte une haute tour carrée, son ancien donjon et l’ancienne église No-tre Dame de Saint André du 12 ème siècle égale-ment classé monument historique. La garrigue et la forêt permettent de faire d’agréables randon-nées et sur les hauteurs du village, de beaux points de vue sont à découvrir comme celui du Mont Bouquet, du Mont Ventoux ou des Cévennes.Mais son environnement, son patrimoine archi-tectural typique de la région de l’Uzége et ses nombreux vestiges ne sont pas les seuls atouts du village. Tout au long de l’année, le théâtre de verdure, la salle commune de Belvezet ou encore l’église accueillent de nombreuses manifestations (théâtre, cirque, concert, expositions, conférence, veillées…) qui donnent à la commune une vie culturelle riche et dense.

La BruguièreIl faut remonter en 890 pour découvrir son nom latin inscrit sur une pierre près de la fon-taine de Nîmes. C’est une dédicace des ha-bitants en l’honneur des divinités païennes.Une ancienne carrière de silex atteste de très anciens groupements humains.La Bruguière, d’une superfi cie de 1646 ha dont 300 environ sont cultivés, essentiellement agricole, se dresse au milieu de la garrigue, à 312 mètres d’altitude.Les curiosités du village sont le Mazet des Gar-des, un petit arboretum composé d’arbres mé-diterranéens, nord européen, et ouest américain, la présence de 23 cavités et grottes sépulcrales.Au cœur du village, l’horloge surmontée d’un campanile est dressée sur une tour ro-mane du 12ème siècle qui jadis gardait l’en-trée d’un château féodal entièrement détruit.Un dédale de ruelles surplombées d’an-ciens porches entoure le vieux village.Les trois vieux lavoirs, celui de la Font de Gailhan et le lavoir de Longamon avec ses 18 abreuvoirs en es-caliers, attestent de la présence importante de l'eau.Les randonneurs pédestres, les cyclotouristes et les cavaliers pourront observer la faune et la fl ore aux senteurs méridionales.Les bois de la Bruguière : Un sentier entraîne à tra-vers la plaine jusque dans la forêt et conduit à un arboretum d’espèces méditerranéennes.

PR 34 : Le Mas de l’ancienne Eglise (13 km · 4h). Cette balade riche en histoire emprunte des sentiers jadis fréquentés par les troupes de camisards. Départ à Belvezet (Mas de l’Ancienne Eglise) et passage à St Médiers, Aigaliers et Serviers et Labaume.

30

Garrigue et Histoires de clocher

s

Fontarèches

Situé dans la vallée de la Tave, entre la Bruguière et Saint Laurent la Vernède, le petit village de Fontarèches est paisible et calme, Fontarèches tire son nom de l’époque romaine : FONTA ERECTA signi-fi ant «fontaine jaillisante». Sur l’emplace-ment des vestiges d’une villa romaine, s’édifi e au 13ème siècle le donjon carré, puissant, avec ses salles voûtées, sa cour intérieure, sévère mais pleine de grandeur.Le très joli lavoir de 1873 rappelle l’ar-

chitecture des temples antiques. L’église, dont le vaisseau central date du XI ou XII siècle, les maisons témoignant d’un passé agricole actif, et les balades dans une campagne où se mêlent garrigues, bois, cultures, en font un lieu de détente et de repos que ses courts de tennis peuvent agrémenter de belles heures sportives.

Saint-Laurent-La-Vernède Le village s’étale sur les co-teaux qui bordent la rive gauche de la vallée de la Tave. Son passé remonte à l’époque préhistorique comme l’atteste le magni-fi que dolmen de Cocovèze. Le Fort civil, bien conservé, date du 15e siècle avec ses quatre tours rondes, son portail en décrochement, ses ruelles d’origine et son clocher roman attenant à l’église. Celui-ci, constitué

d’une tour carrée surmontée d’un campanile en fer forgé, domine de ses 32m de haut, la vallée de la Tave. A la fi n du 19ème siècle, les travaux d’agrandisse-ment de l’église condamnent l’entrée publique nord du fort, obligeant les villageois, désireux d’assainir les rues étroites, à pratiquer trois brèches dans la muraille.

Autour du fort, le village reste à découvrir avec ses rues souvent très étroites, ses maisons discrètes, son lavoir aux eaux vives, sa grande place plantée de 55 platanes centenaires, où il fait bon jouer aux boules.Le village accueille depuis quelques années des spectacles dans le cadre de la programmation cultu-relle de la communauté de communes.* Le chemin de l’ocre est une balade agréable à travers les vignes, les cultures et les anciennes carrières d’ocre de la Ro-quevinière, exploitées au milieu du XXème siècle, dont il ne reste plus que quelques vestiges. L’exploitation de l’ocre à Saint-Laurent-la-Vernède fut de courte durée (1931 – 1960). Argile pure colorée par un oxy-de de fer, l’ocre servait à la fabrication des pigments colorant les enduits utilisés dans la construction.

La Bastide D’EngrasEntre Cèze et Gardon le vil-lage de La Bastide domine au Nord de la Tave du haut de sa crête gréseuse qui connut bien des occupations depuis les temps préhistoriques et compte parmi les plus an-ciennes bastides de France.Le village, autrefois cerné de hauts remparts, s’est déve-loppé en deux bourgades face à la vallée de la Veyre, tout près du pôle d’attraction d’Uzès, premier Duché de France.

La Chapelle St Jean d’Orgerolles est une visite in-contournable. La vocation touristique de ce village se développe et les festivités et événements parti-cipent à l’animation de la vie locale.

A

voir aussi

l’ Eolienne

de Fontarêches

31313133313131313131313131313131311131331313131111133111131311311131311311113131133133131313133131311331313131313313113131313331331133131133131111311

PougnadoresseEn limite nord du Duché d’Uzès, à l’est du canton de Lussan, Pougnadoresse - « la Forteresse du Roc » - accueille les visiteurs sur sa crête rocheu-se dominant la verdoyante et fraîche vallée de la Tave et ses moulins, il y a peu encore, en activité.Habité depuis la plus haute antiquité : dolmen et menhir l’attestent, gardé depuis l’époque carolingienne (Xème siècle) par son château, le site du village off re de nombreuses et pit-toresques promenades entre vignes et garri-gues, chênaies et châtaigneraies, le Mont Ven-toux au levant, le Mont Aigoual au couchant. « Lou Ro Trouca » - La Roche Percée- amas ro-cheux d’une grande originalité- œuvre des fées selon la légende- monument mégalithique selon certains, ravira les géologues amateurs.Une des curiosités naturelles est l’Aven d’eff ondre-ment des prés, où se forme un lac temporaire cou-vrant plus de 10 hectares.Sa grande originalité est son église avec ses deux tours. Pougnadoresse est d’économie majoritaire-ment agricole : vignes en Côtes du Rhône, arbres fruitiers, asperges, lavande…partagent son terri-toire avec des troupeaux de brebis.

PR 36 : Le Chemin de Masmolène (19,5 km, 6h30)Promenez vous le long des vestiges gallo-romains, d’un ancien chemin de St Jacques de Compostelle et découvrez l’histoire de l’Uzège. Départ au Pin et passage à Pougnadoresse et à la Capelle et Mas-molène.

Fons sur LussanNiché au pied du Serre de Fons, au milieu des champs entou-rés de murs de pier-res sèches, Fons tire son nom d’une source qui jaillit sur son territoire et qui s’élève à près de 3m au dessus du sol.La fontaine alimentait autrefois tout le village en eau. Au XIXe siècle, elle fut aménagée avec deux bassins semi-circulaires et, en contrebas, une sé-rie d’abreuvoirs sur 25m de long. Un puits fermé et un lavoir couvert avec deux bassins complé-taient le dispositif. Autre source d’importance en bas du village, la source de Font d’Higuet et son lavoir couvert. Un puits aménagé à l’emplace-ment de l’ancienne fontaine alimente le lavoir par un aqueduc souterrain en pierres de taille et un canal aérien. Ce village séduit par son archi-tecture et son charme environnant. Il conserve les vestiges d’un vieux château, possède une église néo-romane du 19ème siècle en forme de croix latine, un vieux lavoir et une fontaine.Au rythme des saisons une intense activité anime le village ; ses festivités au printemps et en été, les vendanges et la chasse en automne, sa petite épi-cerie, ses artisans, ses agriculteurs, son café restau-rant font que l’ambiance y est très chaleureuse et conviviale. La fl ore et la faune y sont d’une grande richesse, aussi, ce site est privilégié pour les amou-reux de la nature et les randonneurs.

eeeeeeeeeeeeee

eeeeeeecececececcecececceececeeeeeeeeeee rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrittitittiititiii ooioiiiiioioiooooiioooirererereeerrereeere

Le topoguide

de randonnée «Entre

Cèze et Garrigues» vous em-

mène au cœur du Grand Lussan où les

villages, séparés par des failles se blot-

tissent dans la garrigue sauvage.

Communes : Belvezet, La Bruguière,

Lussan...

32

Lussan, "village de caractère"

Lussan

C’est au-delà d’Uzès, que l’on vienne d’Alès, de Ba-gnols-sur-Cèze ou de Barjac, qu’apparaît Lussan, vil-lage médiéval perché sur un ancien oppidum. L’an-cien « Domaine de Lucius », d’abord habitat préhistorique puis site gallo-romain, connut à partir du Moyen âge une histoire mouvementée.Pendant 5s, la famille Audibert de Lussan va marquer la cité de son empreinte surtout par la construction des remparts et des châteaux. Au 19ème, avec l’éle-vage, la culture du chanvre et surtout l’industrie de la soie, Lussan avec 1600 habitants a vécu son apo-gée. La visite du village se fait par le chemin de ron-de sur les remparts : «Le Barry ». Les rues étroites, les vieilles maisons en pierre témoignent d’un riche passé. Au lieu dit « Le Verger » subsistent les seuls vestiges du château du XIIème : le puits et un pan de mur inséré dans les remparts et tout près, la cha-pelle du XIVème. Plus loin, le château datant de la fi n du XVème classé à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques fait offi ce aujourd’hui de mairie, avec ses salles restaurées et son plafond

peint. Lussan a été le berceau de la famille Gide (les Guido), qui s’installa au château de Fan, près de la source sacrée (Fanum). Au-delà du village, 12 ha-meaux sont à découvrir les uns perchés sur la colli-ne, les autres bien ancrés dans la plaine.

A travers la garrigue, des sentiers balisés condui-sent aux Concluses, gorges profondes de l’Aiguillon où s’engouff rent des eaux éphémères. De là, il est possible de rejoindre la «Pierre Plantée», remarquable menhir d’une hauteur de 5,60m.Aujourd’hui la commune de Lussan d’une étendue de 4700 hectares, a su s’adapter harmonieusement au temps présent, en développant une agriculture variée, des activités artisanales (fabrication d’arts céramiques…) et un tourisme de qualité. Lussan travaille avec le Département pour la mise en pla-ce du label «Village de caractère». Un label large-ment mérité par ce site remarquable ancré dans un environnement exceptionnel.

33

Les Concluses L’Aiguillon, ruisseau à sec l’été, a tracé dans le plateau calcaire un défi lé rocheux appelé «Les Concluses». Du haut d’un belvédère, la vue plonge sur le défi lé creusé de marmites de géants. En descendant le long de la gorge, on ren-contre plusieurs cavités sur les parois. La plus im-portante est la Baume du Biou ou grotte du boeuf. Au cours de la descente vers le lit du torrent, un escarpement rocheux s’ouvre sur un plan boisé entouré de magnifi ques rochers. Tout au fond, après être passé sous le «portail», goulet par où passe l’eau lors des fortes pluies, on découvre un extraordinaire lieu. Au fond des gorges, on circule au travers des escarpements rocheux, séduit par le silence et la beauté sauvage de ce lieu.

VallérarguesSitué aux portes des Cévennes, le village de Val-lérargues vit à la révocation de l’Edit de Nan-tes, germer la révolte des protestants suite à «l’aff aire du prieur de Vallérargues». Cela en-traîna la fermeture puis la disparition de l’église.Seuls vestiges lointains, un lavoir alimenté par une source et une horloge avec son mécanisme d’origine. Et plus anciennes encore, de très jo-lies fenêtres s’ouvrent sur la garrigue et le départ de promenades à travers de vastes étendues dorées de tournesols. Elles conduisent au plan d’eau entouré de bois de chênes blancs, où vien-nent se désaltérer colverts et hérons cendrés.De cet endroit les chemins de randonnées per-mettent de rejoindre le Mont Bouquet et Lussan.Sur l’autre versant, au milieu de la garrigue, la ma-nade de Collorgues nous fait découvrir biches, émeus et animaux de la ferme en liberté.

A voir aussi le Jardin des Buis.Un charme particulier et une délicatesse raffi née émane de ce jardin clos, situé sur les remparts du vieux village. La maîtrise avec laquelle le jardinier fait évoluer ce petit espace planté de buis et d’es-sences méditerranéennes en est le secret. L’art de la taille est ici un allié, apportant harmonie des volumes, perspectives et splendeurs à l’ensem-ble du jardin. Ouvert ponctuellement à la visite aux dates d’animations et sur RDV pour les grou-pes. Contact: buisdelussan@free.frTél. : 04 66 72 88 93 et 06 79 72 53 27(ref : Jardins en Méli- mélo-www.tourismegard.comassoc. Jardins Singuliers)

Retrouvez " mEli-mélo" brochure disponible dans

les Offi ces de Tourisme.

trt ououveez " mEli-mélé o"o

Villages et Gardonnenque

CP C

G3

0 B

LOT

34

Les paysages sont vivants Leur évolution, lisible dans la couverture végétale comme dans les formes urbaines historiques et contemporaines, permet de comprendre le degré d’investissement des hommes dans leur territoire. Trois types de paysages agricoles façonnent le ter-ritoire de l’Uzège-Pont- du- Gard et lui donnent des diversités d’ambiances étonnantes. Du nord au sud, on passe des paysages pastoraux et céréaliers des grands plateaux aux paysages jardinés et ouverts des larges plaines centrales puis aux paysages cloi-sonnés et irrigués des Costières et de la confl uence du Gardon et du Rhône.

Pays chargé d’Histoire, la Gardonnenque, est située entre la vallée du Rhône, le littoral méditerranéen et les Cévennes, et a été un des carrefours historiques du Midi de la France. En témoignent les nombreux vestiges néolithiques, les villages et les églises du Moyen Age, les châteaux et bâtisses historiques, les patrimoines paysans et industriels...Les richesses du sol ont depuis longtemps constitué de véritables ressources des plaines du Gardon et du Bourdic, à la vallée de l’Alzon et la plaine de Remou-lins, aux vallées du Gardon et du Rhône ainsi qu’au plateau des Costières.

35

CP S

COT

pa

ys U

zég

e P

on

t d

u G

ard

Plusieurs collines et puechs vien-nent rythmer ces plaines dont les collines de Baron, d’Aubussargues, de Collorgues. Ces plaines sont drainées par de petits ruisseaux créant des ambiances humides concrétisées par la présence des prairies et des cordons de feuillus installés le long des cours d’eau et des fossés. Les coteaux de garrigue composent un fond de scène verdoyant et sombre contrastant fortement avec les plaines cultivées lumineuses.

La plaine du Gardon est drainée par le Gardon et le Bourdic. Le paysage est ouvert et les vues sont larges. Polyculture et vigne dominent. Des reliefs bordent cette plaine et jouent un rôle de toile de fond intéressant. Au cœur de la plaine se sont ins-tallés les villages de Bourdic, de Saint Dézéry, de Garrigues-Sainte-Eulalie. Le Gardon ferme l’espace à l’ouest en créant un événement paysager riche par l’épaisseur de sa forêt galerie.

Les collines de Foissac forment un paysage ondulé et vallonné. Au sein de ces collines, le parcellaire agricole tisse un damier singulier tramé d’arbres remarquables, de bosquets et de haies.

t d

u

ar

aG

ddP

CPCC

SCO

SCCCSpp

T a

ys U

zg

eégé

Po

n

t

La Balade de Bacchus

CP C

DT

30

Le Pays Uzége Pont du Gard ravira votre pa-lais par ses saveurs riches et voluptueuses…Le « bien vivre est ici une véritable identité porteuse d’une harmonie territoriale ».

Les vinsPays réputé pour ses vins, son terroir, alchimie du sol, du climat et du travail de l’homme, est magni-fi é au travers des diverses appellations de vins de pays (du Gard, des Cévennes, des coteaux du Pont du Gard, d’OC et du Duché D’Uzès) ainsi que par l’AOC Côtes du Rhône et Costières de Nîmes.

A.O.C. : Appellation d’Origine Contrôlée, c’est la reconnaissance d’une réalité et d’une tradition rassemblant plusieurs éléments : un ou plusieurs cépages, un terroir, un savoir-faire vitivinicole. A savoir : on retrouve l’appellation d’origine contrôlée dans divers produits, tels que les froma-ges, l’huile d’olive…Un organisme offi ciel national, l’I.N.A.O. (Institut National de l’origine et de la qua-lité), fi xe et contrôle les règles qui garantissent que les produits d’A.O.C. sont conformes aux critères de production, délimitation parcellaire, cépages, méthodes culturales, récoltes, vinifi cation.Pour avoir le droit à l’A.O.C., un vin doit de plus être soumis obligatoirement à une analyse et à une dé-gustation qui contrôlent sa typicité et sa qualité.

Le terroir est un espace géographique délimité défi ni à partir d’une communauté humaine qui construit au cours de son histoire un ensemble de traits culturels distinctifs, de savoirs, et de pratiques fondés sur un système d’interactions entre le milieu naturel et les facteurs humains. Les savoir-faire mis en jeu révèlent une originalité, confèrent une typicité et permettent une recon-naissance pour les produits et donc pour les hommes qui y vivent. Les terroirs sont des espaces vivants et innovants qui ne peuvent être assimilés à la seule tradition, car ils pos-sèdent également une dimension culturelle qui refl ète directement la société humaine qui l’exploite.

CPCPCPPCPCP

CP

PPPPCP

PPPPCPPPPPPPPPCPPPPPCPPPPCPPPPPPPPPCPCPCPCPCPCPCPCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCD

TTCD

TCD

TTTTTTTTCD

TTTTCD

TTTCD

TTTTTTTTTTCD

TTTTDDCDDDDDDCDDDDDDDCDDDDDDDDDDDDDDDDDDDCDDDDDDDDDDDDCDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDCDCDCDCDCDCDCDCDCDCDCDCDCDCDCDCDCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC

000000 3

03

000000003

03

03

00000003

03

03

0000003

0000000000000003

0003333333333333 333333333333 333

36

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

terre de vins

37

Ces terroirs s’appuient majoritairement sur des sols argilo-calcaires, bien connus des truf-fi culteurs, positionnés pour un grand nombre en coteaux permettant de tirer le meilleur du raisin. Ce dernier se décline, au sein du pays d’Uzège, pour les cépages blancs en Grenache Blanc et Viognier avec des notes fruitées, en Char-donnay avec ses arômes exotiques, en sauvignon avec sa puissance aromatique et en Muscat tout en senteur de litchee.

Quant aux cépages rouges, ils sont essentielle-ment composés par le Grenache et la Syrah, typi-que de la vallée du Rhône méridionale et entrant majoritairement dans la composition des Côtes du Rhône et du vin de Pays du Duché d’Uzès. Notre climat bien adapté nous permet aussi de cultiver de manière qualitative le Marselan, le Mer-lot et le Cabernet Sauvignon.

Dans le langage courant, un cépage est un plant de vigne caractérisé par la forme de ses feuilles et de ses grappes. Il faut savoir enfi n que l’ampé-lographie est l’étude des cépages. Cette science, car c’en est une, classe, décrit et défi nit l’aptitude culturale des espèces.

Pourquoi tailler la vigne ? L’origine de la taille serait due à un âne qui aurait brouté une jeune souche sauvage. L’année sui-vante, le même cep aurait donné des raisins plus beaux que les autres ! Ce serait la genèse de l’histoire.

A l’état sauvage, la vigne est une liane grimpante qui s’enroule aux arbres. Cultivée par la main de l’homme, la vigne par la taille a vu se façonner le corps des souches.

CP C

DT

30

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

38

La Balade de Bacchus

Sur la rive droite du Rhône et bien sûr dans les communes du Pays d’Uzège- Pont du Gard (voir ci-dessous) les routes et les chemins vous invitent partout à la découverte. Ici les Côtes du Rhône exposent fi èrement leurs terroirs au soleil, là, la garrigue courtise la vigne et dans un échange immuable et secret lui transmet ses senteurs de thym, de sarriette et de romarin. Climats, sols et cépages sont à l’origine de la typicité des vins des Côtes du Rhône. Mais plus que l’unité géographi-que, c’est certainement la volonté humaine qui a forgé l’Appellation, lui donnant une véritable personnalité. Au 17éme siècle, la Côte du Rhône est le nom d’une circonscription administrative de la Viguerie d’Uzès dont les vins sont réputés. Une réglementation intervient dés 1650 pour protéger leur authenticité de provenance et garantir leur qualité.

Climat : de type méditerranéen, est marqué par le mistral, ce vent violent, nécessaire et bénéfi que au développement de la vigne, né de la diff érence de pression atmosphérique entre les régions du nord et celles du sud. La saisonnalité très marquée des pluies, les températures chaudes et l’enso-leillement exceptionnel caractérisent également le climat de cette région.

Le Sol : il est la résultante des incidences de la végétation et du climat au cours de milliers d’an-nées. La forte personnalité du Rhône a imprimé sa marque sur l’ensemble du bassin sédimentaire, modelant les reliefs, apportant ses alluvions pour créer, de Vienne à Avignon et des Cévennes aux contreforts des Alpes, un ensemble riche et varié.

Les Cépages : De nature composite, l’encépage-ment est fait de variétés provenant de trois zones viticoles. Le Cinsault, la Clairette, le Bourboulenc sont des cépages originaires du sud de la France. Le Grenache, le Carignan, le Mourvèdre sont venus de provinces d’Espagne apportés par l’homme il y a quelques deux siècles. La Syrah, la Roussane, la Marsanne, et le Viognier sont à priori issus de la vigne sauvage des forêts dauphinoises.

La réglementation de l’AOC Côtes du Rhône admet l’utilisation de 21 cépages.Trois cépages principaux (Mourvèdre, Syrah, Grenache sont utilisés pour l’élaboration des vins rouges. Neuf cépages secondaires peuvent s’y ajouter : le Carignan noir, le Cinsault noir (jadis connu sous le nom de Moustardier) la Counoise noire, le Muscadin noir, la Camarèse et le Vacca-rèse noir, le Picpoul noir, le Terret noir et le Grena-che gris et la Clairette rose. Ces deux derniers sont essentiellement réservés à l’élaboration des vins rosés. Six cépages principaux sont utilisés pour les vins blancs : le Grenache blanc, la Clairette blan-che, La Marsanne, la Roussane, le Viognier et le Bourboulenc. Deux cépages secondaires viennent compléter cette liste et sont assez fréquemment employés : le Picpoul blanc (cultivé dans le Gard et parfois à Gigondas) et l’Uni blanc (sensible au vent, il donne un vin pâle et assez fi n).

Les Côtes du RhôneUn monde à découvrir ! Un univers changeant qui s’enroule et se déroule autour d’un axe fl uide, le Rhône. Fleuve roi, charriant cailloux et histoire, il est le trait d’union, l’élément fédérateur de ces terres de contrastes. L’éventail des paysages et des climats, les témoignages d’une histoire riche, le vent, le soleil et, bien sûr, le vignoble omniprésent, accompagnent le promeneur.

Dés le 17éme siècle, les consuls de Roquemaure authentifi aient les fûts de vin de la région en les marquant au fer rouge des lettres CDR : « la Coste du Rhône ». Précurseurs, ils délivraient aux pro-ducteurs des certifi cats d’origine, avant d’embarquer les vins vers de lointaines contrées.

Les Côtes du Rhône Rive Droite

en Fête : Le quatrième vendredi de juillet – le 24 de cette an-

née - de midi à minuit pour fêter l’été, une vingtaine de caves, domaines et

châteaux du Gard ouvrent leurs portes pour la Balade Blanc Rosé. Dégustations

gratuites, animations dans les caveaux, visites de caves, vente et dégustation

de produits du terroir sont au programme de cette journée résolument

festive. Renseignements : www.labaladeblancrose.com.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

39

Caractéristiques des Côtes du Rhône : Les vins rouges sont puissants, ronds, francs et simples. Ils se boivent sur le fruit pour un plaisir immédiat et sont destinés à de nombreuses allian-ces gourmandes.Les rosés se font tendres. Chercher les framboises ou les groseilles qui caractérisent leurs goûts peut être un jeu amusant. Les Côtes du Rhône blancs sont fl euris et onctueux en apéritif et les poissons grillés les réclameront ! En un mot, ils sont les amis de tous les produits de la mer… et de la rivière.

L’histoire des Côtes du Rhône est une longue histoire. Ce n’est qu’au milieu du 19éme siècle que la Coste du Rhône devient « les Côtes du Rhône ». Cette notoriété acquise au fi l des siècles a été vali-dée par les Tribunaux de Grande Instance de Tour-non et d’Uzès en 1936. Villages concernés : Aramon, Castillon du Gard, Comps, Estézargues, Fournés, Montfrin, Re-moulins, St Hilaire d’Ozilhan, Pougnadoresse, Pouzilhac,Théziers, Valliguiéres.

33333333339

Les Costières de Nîmes : Les coteaux de garrigueVéritable écrin, la garrigue met en valeur le vignoble. Les coteaux de garrigue présentent des pay-sages agricoles diversifi és. La vigne se mêle à l’olivier et aux céréales, à l’image de la trilogie médi-terranéenne antique. Fortes de cette identité régionale les Costières de Nîmes cultivent ce caractère qui les rend uniques : la romanité ! La ville de Nîmes, le Pont du Gard et ses villages voisins véhicu-lent l’idée du bien vivre, de la convivialité mais également le prestige de 2000 ans d’histoire.

Vignoble : Il s’étend sur plus de 10000 hectares, sur la rive droite de la Vallée du Rhône et les col-lines jouxtant son delta, soit à la jonction du Lan-guedoc et de la Provence.

Sol : Formé de collines et de plateaux, situé entre 20 et 130 m d’altitude, composé de galets siliceux roulés (les Gress). L’épaisseur de ces alluvions varie de 3 à 15 m. Ce sol permet à la vigne de s’enraciner jusqu’à 4 ou 5 m et de puiser l’eau nécessaire à une bonne maturation des raisins.

Climat : de type méditerranéen aux infl exions maritimes, il constitue un atout exceptionnel pour produire des vins authentiques. Les trois caracté-ristiques essentielles sont le vent, le Mistral assai-nissant le vignoble, le régime des pluies, avec des précipitations concentrées sur un nombre réduit de jours et un ensoleillement très important.

Cépages : pour les vins rouges et les vins rosés : la Syrah, le Grenache, le Mourvèdre, le Carignan et le Cinsault. Pour les vins blancs : le Grenache Blanc,

la Marsanne et la Roussane ainsi que la Clairette, le Bourboulenc, le Maccabeo et le Rolle.

Villages concernés : Sernhac, Meynes, Montfrin

Fête de

la vigne et du vin

en mai dans les caves et

caveaux autour du Pont du

Gard.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

La Balade de Bacchus

Les Vins de Pays, les vins de cépages (vins de pays du Gard, des Cévennes, des coteaux du Pont du Gard, d’OC et du Duché D’Uzès)

Dans le Gard, favorisé par un fort ensoleillement et une diversité de sols et de terroirs très développée, l’ensemble de la viticulture hors zone AOC a connu depuis vingt ans une véritable révolution. Passant d’une période de forte production correspondant à une consommation de masse, l’ensemble des viticulteurs ainsi que leurs structures de commer-cialisation (caves coopératives et particulières) ont permis de réaliser un immense bond en avant : choix des cépages, forte politique d’arrachage qualitatif, réduction des rendements de produc-tion et recherche de nouveaux modes de vinifi ca-tion entre autres. Ainsi, la production de Vins de pays s’est tournée vers des vins fruités, parfois ren-forcés par la typicité de certains cépages (chardon-nay, Viognier, merlot,…). Cette évolution a permis de répondre à la demande des consommateurs, tout en permettant une possibilité d’exportation de nos vins de pays, en hausse continu depuis une dizaine d’années. Pour les découvrir, rien ne vaut une petite halte dans la cave coopérative du vil-lage, ou la cave particulière indiquée sur le bord des routes.

Le Vin du Duché d’Uzès, une histoire vieille de deux milles ans …Dès le VIe siècle avant JC, Phéniciens et Grecs in-troduisent la vigne dans notre région, et les Ro-mains poursuivent son développement. Plus tard, au Moyen Age, après avoir été présent dans de nombreux rites païens, il acquiert une forte signi-fi cation symbolique aux yeux du clergé chrétien. Les besoins des évêques sont importants. Utilisé non seulement pour la communion des fi dèles, le vin de l’évêque est aussi un vin d’honneur, qu’il faut servir sans lésiner à des hôtes prestigieux.

Si l’évêque doit hospitalité et assistance aux voya-geurs et pèlerins, c’est le plus souvent dans ces palais confortables et bien gardés que résident les princes, rois ou empereurs. Au XVe siècle, la vigne est cultivée sur les versants ensoleillés conquis sur la garrigue, dans des enclos ceints de murs en pier-res sèches qu protègent des troupeaux mais aussi délimitent la propriété. Déjà à cette époque, il est fait mention d’un vignoble qualitatif et de « Vins Nobles ». Racine, en séjour à Uzès, disait de ce vin « qu’il était le meilleur du Royaume ». L’amour et la passion d’un métier souvent diffi cile, un terroir riche d’histoire et de saveur, c’est avec bonheur et fi erté que les vignerons vous présentent leurs vins du Du-ché d’Uzès.

La zone géographique Duché d’Uzès :L’aire Duché d’Uzès s’étend entre Nîmes et Alès, la ville d’Uzès se trouvant dans sa partie Est. L’ensem-ble est limité à l’Ouest par les premiers reliefs des Cévennes ; au nord par le massif calcaire de Lussan qui culmine au mont Bouquet à 630 m ; à l’Est et au Sud par de vastes plateaux calcaires, souvent boisés qui le séparent des pays de Nîmes, de Som-mières et de la Vallée du Rhône. Enfi n le Gardon, élément majeur du réseau hydrographique local, traverse la zone du nord-ouest au Sud-Est.

Villages concernés pour le pays Uzège Pont du Gard : Aigaliers, Arpaillargues-et Aureillac, Aubussar-gues, Baron, la Bastide-d’Engras,Belvézet, Blauzac, Bourdic, la Bruguière, la Capelle-et-Masmolène, Collorgues, Flaux, Foissac, Fontarèches, Fons-sur-Lussan, Garrigues Sainte-Eulalie, Lussan, Montaren-et Saint-Mé-diers, Saint-Dézéry, Saint-Hippolyte-de-Montaigu, Saint-Laurent-la-Vernède, Saint-Maximim, Saint-Quentin-la- Poterie, Saint-Siffret, Saint-Victor-des-Oules, Sanilhac-Sagriès, Ser-v i e r s - e t- L a b a u m e, Uzès, Vallabrix, Vallé-rargues..

40

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Le Terroir Duché d’Uzès :La géologie locale fait apparaître des formations variées et de faible surface telles que le grès, les marnes, les galets, éboulis, alluvions anciennes, calcaires durs… Ces formations se répètent dans le paysage pour composer cette mosaïque de sols qui fait la force du Vignoble du Duché d’Uzès. Dès 1985, un zonage des potentialités viticole a permis de cartographier des unités homogènes de terroir et d’orienter les plantations pour adapter et opti-miser les cépages en vu de l’appellation.

Sur un plan climatique, le secteur présente un ca-ractère méditerranéen, atténué par l’éloignement du littoral et par la présence des reliefs qui limi-tent cette infl uence marine. On observe de forts contrastes de température plus importants que sur le littoral, avec une diminution de un à deux degrés de la température moyenne annuelle entre le sud-est et le nord-ouest de la zone d’appella-tion.

Caractéristiques du Vin du Duché d’Uzès :Les Vins du Duché d’Uzès sont uniquement des vins d’assemblage, c’est-à-dire que le vigneron doit respecter des règles de proportion avec des cépages spécifi ques défi nis dans le cahier des charges de l’appellation. Pour élever des Vins No-bles, il faut des cépages nobles, sélectionnés sur chaque parcelle représentative du terroir du Du-ché d’Uzès. Grenache, Syrah, Viognier, Cinsault, Carignan, ou encore Mourvèdre et Marsane vont libérer tous leurs aromes pour donner aux Vins du Duché d’Uzès leurs lettres de noblesse.

Vins rouges : Aromatiques, épicés et fruités, ils sont souvent marqués de pointes de réglisse, de poivre ou d’olive noire, les vins rouges Duché d’Uzès re-vendiquent leur tempérament méridional et une identité commune. D’une robe intense, puissants, ils sont issus de grands cépages méditerranéens : principalement le Grenache Noir et la Syrah, alliés parfois au Carignan Noir, au Mourvèdre Noir ou au Cinsault Noir.

Vins rosés : Vins d’équilibre aux notes de fl eurs blanches et de baies rouges, d’une robe pé-tale de rose, les rosés Duché d’Uzès séduisent par leur fraîcheur et leur vivacité. Un pur vin de plaisir à dominante de Grenache, allié à la Syrah ou au Cinsault.

Vins blancs : Avec leur robe dorée, leur puissance aro-matique aux riches accents d’agrumes, les blancs Duché d’Uzès complètent à merveille le trio Duché d’Uzès. Des vins de haut niveau, où se distinguent particulièrement le Viognier et le Gre-nache Blanc.

41

LLLLLLeeLLLLLLLL TTTTTTTererrrerrrererrrororoooorooirirriririrr DDDDDDDDDDDDDucucucucucucccucuucucucucuccuu héhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhhéhé d d dd d dddddddddd’U’U’U’UUUUUU’U’UUUU’UUUUUzèzèzèzèèzèzèzèèèzèèèèèèzèèèsssss ssssssssss :::::::i

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

42

Délices et saveurs

Les Maîtres chais du Gard, (sur le pays Uzège Pont du Gard : Bour-dic, Montaren, Saint Dézéry, Saint Hilaire d’Ozilhan, Saint Maximin, Saint Quentin la Poterie, Vers Pont du Gard), sont des caveaux de caves coo-pératives rigoureusement sélectionnés selon une charte de qualité préalablement établie. Ils perpé-tuent la tradition de l’élevage du vin. La maîtrise de ce savoir faire et l’amour de la vigne garantissent un accueil convivial de l’authenticité et des pro-duits de première qualité.

Les Collines de Bourdic proposent une visite guidée des chais le mardi et le vendredi à 16h. Renseigne-ments : 04.66.81.20.82

Vigneron IndépendantRegardez bien ce signe... Vous le retrouverez sur les bouteilles, les étiquettes ou les capsules de vins des vignerons indépen-dants. Pour le vigneron, ce logo est l’emblème de son métier. Pour vous amateur de vin, c’est une référence !

PR 35 : Entre Vignobles et Collines (10,5 km . 3h)Idéale pour une balade familiale, vous randonne-rez au cœur du vignoble de la plaine de St Chap-tes. Départ à Bourdic et passage à Garrigues Ste Eulalie.

Fête

des Vins Pri-

meurs Fin octobre

à Uzès et dans les caves

et caveaux autour du Pont du

Gard, et le troisième week-end de

novembre, Fête dans les caves, domai-

ne et châteaux de la rive droite du Pont

du Gard : La balade du Primeur. C'est un

événement festif par excellence qui permet

de découvrir les plus beaux atouts des Côtes

du Rhône, particulièrement à cette période de

l’année, ceux du premier vin du millésime, le

Côte du Rhône Primeur.

CP CD

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

eron Indépendan

CP A

. Va

lqu

é P

irio

u

43

L’huile d’oliveet l’olive de tableDès le début du XVIème siècle, les oli-veraies languedociennes sont réputées. L’huile d’olive d’Aramon rivalise avec celle de Grasse et de Nice. Le bassin Nîmois

(avec le village voisin de Collias d’où est originaire la pi-choline), est considéré comme le berceau historique de cette variété qui s’appelait « plant de Collias » ou « Col-lias ». Au XVIIIe siècle, les frères Piccolini, anciens chimis-tes, découvrent une nouvelle manière de désamériser les olives de Collias : la cendre de bois. Pour honorer ces deux Italiens et leur recette, la Collias devient Picholine. C'est en 1996 qu'une poignée d'oléiculteurs gardois dé-cidèrent de demander la reconnaissance en AOC pour l'huile et pour les olives vertes de variété Picholine. En 2006, le Syndicat des oléiculteurs du Gard obtenait la consécration pour la Picholine avec la reconnaissance en AOC de "L’Olive de Nîmes". *1ère AOC Oléicole du Languedoc-Roussillon*, l’AOC Huile d’Olive de Nîmes est née de la rigueur du travail des hommes. Elle est de fruit d’une sélection intraitable de variétés, la garantie d’une traçabilité irréprochable et d’un contrôle exigent de son élaboration. Grâce à la Picholine, elle révèle une légère amertume et une pointe d’ardence qui lui confère une fraîcheur et une intensité aromatique incomparable.

CollorguesHuilerie Artisanale d’Olives Soulas : Huile d’olive vierge «Picholine du Gard, olives et produits dérivés». La visite du moulin vous présente les méthodes de production permettant d’obtenir une huile extra ardente et fruitée à partir de l’olive Picholine (visite de l’oliveraie…)

Les escargots de l’Uzège Vous pourrez découvrir aussi un élevage d’escargots : « Les escargots de l’Uzège » : Visite de l’exploitation le mardi, jeudi et vendredi à partir de 18h, a l’issu de la visite, une dégustation conviviale est proposée aux person-nes intéressées. Point de vente sur l’exploitation.Renseignements : Cyril SantosLes escargots de l’Uzège : 06.12.42.03.03www.escargotdeluzege.com

CP CDT 30

CP C

.Sa

nto

sCP

C.S

an

tos

Balade contée dans le vallon des Escaunes et Cantarelles sur la commune de SerhnacChut ! Ecoutez, fermez les yeux et laissez vous guider dans le vallon des Escaunes et Cantarelles à travers une visite contée. Venez découvrir avec vos enfants comment est née la picholine, pourquoi les celtes et les romains ont travaillé main dans la main, quelle est l’origine des fabuleux arômes des plantes… Ces petits contes et légendes vous feront porter un regard diff é-rent sur ce site merveilleux. Renseignements auprès du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon : Tél. : 04.66.03.62.59

44

Délices et saveurs

444444

La truff e Haut lieu de production française, la truff e du Gard concerne un mar-ché spécialisé plutôt réser- v é aux courtiers, mais quelques pro- d u c t e u r s restent présents sur le marché du village situé Pla-ce aux Herbes à Uzès. Ce champignon souterrain appelé Tuber melanosporum pousse de novem-bre à mars. Pour se développer et fructifi er il doit s’associer aux racines d’un arbre comme le chêne, le noisetier, le tilleul, … La truff e noire ne pousse pas partout. Il lui faut des sols calcaires, perméa-bles et des conditions climatiques assez précises : été chaud et orageux, hivers doux. Le niveau de production d’une récolte étant fortement corrélé par une pluviométrie généreuse en juin et aout, il est très variable d’une année à l’autre. Les quatre plus importants départements producteurs sont la Drome, le Vaucluse, le Gard et le Lot. Le Gard est un département assez favorisé pour la récolte de truff es et se place même certaines années au rang de premier producteur national. D’autres variétés de truff es existent mais elles sont moins appré-ciées et moins cotées que la truff e noire gardoise. La région de l’Uzège est un des secteurs les plus privilégié pour cette production.

En eff et, au delà du climat méditerranéen indis-pensable à cette production, ce sont nos sols cal-caires et drainants qui favorisent son développe-ment. Le paysage typique de la truff e dans notre région est autour du chêne, siège de l’association mycorhizienne, composé de genévriers, églan-tiers, ciste, fétuque ovine sans oublier l’épervière piloselle ou les sedums, plantes tests caractéristi-ques des brulés. Le brûlé, c’est en fait des herbes et mousses desséchées laissant le sol nu par endroit et formant un cercle plus ou moins régulier sous un arbre. Un brûlé ou bruli est seulement un indi-cateur qu’il existe une probabilité de trouver des

truff es à cet endroit. Quand on parle de brûlé stéri-le c’est qu’il n’y a pas de truff es en dessous. Ces zo-nes marquées peuvent être produites par d’autres champignons concurrents. Ce champignon est ré-gulièrement mentionné dans les repas de prestige depuis le XIVème siècle, période pendant laquelle la papauté siégeait à Avignon.

Jusqu’aux années 1980, la récolte se faisait uni-quement dans les garrigues communales. Dés le milieu du XIXème siècle pour en tirer un bénéfi ce, les communes vendaient aux enchères le droit de caver (récolter). Elles imposaient un cahier des charges rigoureux afi n de pérenniser le potentiel de production en particulier en limitant le nombre de porcs utilisés pour cette recherche.

Un millier d’hectares ont été plantés dans le Gard. Le Canton de Lussan possède environ une centaine d’hectares. La récolte se fait aujourd’hui avec un chien beaucoup plus docile que le porc pour parcourir les plantations et la garrigue.

Uzès abrite le siège du syndicat des truffi culteurs du Gard qui organise chaque année une journée de la truff e fraîche sur la Place aux Herbes. Seule est vendue la véritable «melano» fraîche, récoltée localement. La journée de la Truff e a lieu chaque troisième dimanche de janvier à Uzès.

CP Michel TournaireCP CPCPCP CPCPCPPPCPCP CP CPCPCPCCPCP CPCCCCCPCPCCCP CP MicMiMMMicMicMiMicMicMMiMicMMMicMicMicMicMiMMicMicMicMiMiMMiciMicMMMicMMMii helhelhelhelhelhheeehelhelheheehelhelhelhheleehelhhheheeeeheheeeeeeheleee ToTo To To ToTo ToToTo ToTToTooooooururnurnrnurnrnrnurnurnurururnurrururrnnnurnrurnurnurnairairairaiairairairairairairairairairiaiaiaairreeeeeeeeeeeeeeee

45

CP Tournayre

En 2002, des apiculteurs soucieux de valoriser la qualité et l’authenticité de leurs miels, ont

créé le « Groupement Qualité des Miels et Produits de la Ruche du Languedoc Roussillon ». Certains vous proposent d’aller directement à leur rencontre afi n de vous faire découvrir leur métier et les abeilles sous forme d’ateliers. Vous retrouverez tous ces miels sur nos marchés.Les Ruchers de l’Uzège vous accueillent à la miellerie tous les jours à partir de 17 heures : visite et dégustation.Renseignements : Chantal et Patrick ArnouxChemin du château d’eau. 30 120 Sanihac-Sagriès Tél. : 04.66.22.71.18. Courriel : arnoux.chantal@aliceadsl.fr

Le Rucher Fournesan est une exploitation apicole. 300 ruches peuplées d’abeilles noires locales et jaunes Italos Caucasiennes génèrent 11 variétés de miels. Pour récol-ter cette production, les apiculteurs et leurs butineuses parcourent environ 45.000km par an, entre la Camargue, la vallée du Rhône, le Mont Lozère, les Cévennes, … l’api-culteur vous propose de visiter une ruche, de chercher la reine, de faire naître les ouvrières, de comprendre le travail en miellerie et une initiation à la dégustation des

miels le mercredi à 17 heures de juin à septembre. Renseignements : Patrick Genay et Odile Badet 1, route de Montfrin. 30 210 Fournès. Tél. : 04.66.37.17.58.

Petits pas et petits plats (départ à Collias)Le syndicat Mixte des gorges du Gardon vous propose la visite d’un site emblématique situé au cœur d’un espace naturel protégé. Accompagné d’un animateur nature, vous découvrirez au crépuscule et au fi l de l’eau une faune exceptionnelle et souvent discrète (chauve-sou-ris, hibou grand-duc, castor...). A mi parcours, le Syndicat Mixte des gorges du Gardon vous off rira un pique nique constitué de produits du terroir pour découvrir les sa-veurs locales.Renseignements auprès du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon : Tél. : 04.66.03.62.59

CP A

rno

ux

CP A

rno

ux

46

Délices et saveurs

Ce pays béni des dieux est une terre d’abon-dance pour tous les sens. Depuis les villages pittoresques lovés sur les reliefs, les agricul-teurs veillent sur les champs, vignes, les oli-veraies, les truffi ères et les vergers dont les produits, olives, asperges, truff es, abricots, cerises, melons, fromages de chèvre se re-trouveront sur les marchés locaux.

Les marchés traditionnels vous livrent le meilleur des productions locales en toutes saisons Mardi à Montfrin et à St Hilaire d’Ozilhan,Mercredi à Aramon, à Collias et à Meynes.Jeudi à Comps et à Théziers.Vendredi à Remoulins et à Saint-Quentin-la-Po-terie. Mercredi et le samedi à Uzès. Dimanche à Saint-Hippolyte-de-Montaigu.

Le Site du Pont du Gard organise chaque week-end de Pâques une manifestation qui met à l’hon-neur nos produits du terroir : « Garrigue en fête » avec son marché des producteurs, un pique-nique fermier et de nombreuses animations ludiques.Fête de l’asperge en avril à Vers-Pont-du-GardTerrabio en septembre à RemoulinsFoire de la Saint Martin le 11 novembre à Ara-mon avec défi lé à l’ancienne et marché de pro-duits de terroir

Le Pays Uzège- Pont du Gard édite chaque trimestre le « calendrier des manifesta-tions » que vous trouverez dans tous les lieux qui accueillent le public.

Passion Aventure organise, toute l’année des randonnées individuelle en Quad, Buggy et VTT au domaine Natura. Venez découvrir la région et ses produits de terroir d’une manière originale et ludique. Au gré de votre balade, vous pourrez déguster, en saison, les fruits dans les vergers. Dégustation de fruits dans les vergers gratuite. Renseignements : Rte du Lavoir, Tél. : 04 66 72 82 72, passion-aventure@wanadoo.fr, passion-aventure.fr

A savoir : la cerise est le premier fruit à murir au Pays Uzège-Pont du Gard. Venez dès le printemps admirer ses vergers en fl eurs, pour ensuite en goûter la saveur…

47

C'est une charte d'authenticité qui a pour but

de sélectionner et de promouvoir les produits

de qualité duGard (AOC, IGP, label rouge…)

« Bienvenue à la ferme » « Ce sont tous des agri-culteurs ; les produits, les hé-bergements, les activités qu’ils vous proposent sont les refl ets de leurs exploitations. Ils s’engagent à vous accueillir avec convivialité et à vous faire partager leur métier et leur savoir-faire. »

Tourisme gastronomique de prestige

La table est ici à l’honneur avec un terroir qui off re aux gastronomes des mets délicieusement pré-parés par les meilleurs cuisiniers des restaurants renommés et même étoilés. Idéalement niché en haut d’un magnifi que village provençal, situé au détour d’une ruelle pavée, Le Vieux Castillon, une étoile Michelin, off re une architecture Renaissance au charme fou. De la ter-rasse, une vue panoramique sur les vignes vous rassure : la Provence éternelle existe toujours, elle est là sous vos yeux. Vous apprécierez aussi une cuisine aux accents de soleil, lustrée à l’huile d’olive de pays, parfumée aux mille senteurs de la garri-gue et accompagnée d’une belle sélection de crus régionaux.

Abrité au sein d’une magnifi que bâtisse de pier-res centenaires, le restaurant « le Castellas » est une étape gas-t r o n o m i q u e g o u r m a n d e , novatrice et dynamique qui, fort de sa pre-mière étoile Mi-chelin obtenu en 2006, puis une deuxième étoile Miche-lin obtenu en 2009, ne cesse de faire parta-ger sa passion culinaire à tra-vers une subtile carte inspirée du terroir local. Une cuisine ensoleillée et riche en couleurs qui mêle avec délice parfums de Garrigue et produits du terroir vous attend à la table du Castellas. Cette cuisine sait profi ter des légumes et fruits frais de la Provence, sans oublier les herbes aromatiques comme le basilic, le romarin, le thym ou l’incom-parable saveur de l’huile d’olive.

CP L

e Ca

stel

las

CP L

e V

ieu

x Ca

stil

lon