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Le magazine de la ville de Champigny-sur-Marne

numéro 447février 2013

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Réforme scolairePAS SI SIMPLE

SolidaritéENSEMBLE,C’EST NOUS

ActualitéConseil extraordinaire

Le métroc’est maintenant !

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UNIS POUR RÉUSSIR LE MÉTRO

Campinois et conseillers municipaux des divers groupes, unanimes, nous avons su unir nos

forces, lors du Conseil municipal du 24 janvier pour formuler tous ensemble une adresse à Monsieur le Premier ministre, pour soutenir le métro Grand Paris Express dans son intégralité, et lui demander que l’arbitrage du gouvernement ne remette pas en cause le projet prêt à démarrer.À ceux qui estiment que ce projet serait trop gour-mand dans ces périodes de budgets austères, nous avons répondu ensemble :Faire à moitié, ce serait ne rien régler. Combien coûte le gâchis humain, les millions d’heures per-dues dans les transports saturés ou les bouchons aujourd’hui ?Ce projet ambitieux est le premier depuis longtemps capable d’améliorer vraiment la vie de chacun. Son coût peut apparaître important, mais à l’échelle des richesses produites en Île-de-France (574 mil-liards de produit intérieur brut), il représente moins de 1%. Et si on en a la volonté politique, c’est finançable dans les décennies à venir, comme l’a été en son temps le métro parisien.Nous avons élaboré ensemble des propositions qui permettent d’y parvenir (emprunt longue durée, harmonisation du versement transport…). Et puis c’est un investissement utile : la construction des tunnels, des stations, des équipements, des rames automatiques, plus de 20 000 emplois en région parisienne et bien d’autres en province dans l’industrie ferroviaire. C’est la revalorisation de notre développement urbain, emplois et logements nouveaux seront au rendez-vous et justifient un tel investissement.Ainsi la réalisation de la ligne rouge, dans son inté-gralité, comprenant le tronçon qui relie Champigny centre à Noisy-Champs, avec la gare des 4 com-munes (Bry, Villiers, Champigny et Chennevières) doit être lancée sans délais. Et la ligne orange, de la gare du centre vers Fontenay et Rosny doit être construite dans la foulée, en interopérabilité.Pas question d’attendre 15 ans : c’est en substance ce que les Campinois diront tous ensemble dans les mobilisations avec Bry, Villiers, Chenevières, les Conseils généraux du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne, mais aussi en résonance avec les 3 millions d’habitants de banlieue qui ne peuvent plus attendre, ceux qui à Villejuif, à Orly, à Trem-blay-en-France ou à Sarcelles portent la même urgence : le métro c’est maintenant !

Dominique AdenotMaire de Champigny-sur-Marne

www.champigny94.frPlus d’info sur

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édito

la municipalité du maire agenda

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Mardi 5 février 9hSéminaire et travail d’approfondissement suite aux Rencontres citoyennes pour la jeunesseSalle du conseil municipal

------------------------------Jeudi 7 févrierCommission déplacements du Syndicat mixte d’études Paris Métropole------------------------------Vendredi 8 févrierRéunion du comité du Syndicat mixte d’études Paris Métropole------------------------------Mardi 12 févrierRéunion du bureau du Syndicat mixte d’études Paris Métropole------------------------------

Jeudi 14 févrierProjet du service public communal – rencontre avec les agents du service public Salle Pascal-Tabanelli

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Samedi 23 février 9h30 Comité local pour l’enseignement publicSalle du conseil municipal, ouvert à tous

------------------------------

Lundi 25 février 20hTable ronde : concertation sur le projet de ligne orange du Grand Paris Express organisée par le Syndicat des transports d’Île-de-France sous l’égide de Michel Gaillard, personnalité indépendante de la Commission nationale du débat publicSalle du conseil municipal

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Mardi 26 févrierRéunion du Comité départemental de l’accès au droit------------------------------

Mercredi 27 février 20h30Conseil municipalSalle du conseil municipal

------------------------------Jeudi 28 févrierProjet du service public communal – rencontre avec les agents du service publicSalle Pascal-Tabanelli

------------------------------Vendredi 1er marsVisite du site de maintenance et de remisage de la ligne du RER A------------------------------

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Le 24 janvier, séance extraordinaire du Conseil municipal pour défendre

unanimement, et avec les habitants, le projet

Grand Paris Express.

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LE PAVILLON SCANDINAVE

P. 37

INTERQUARTIERS

APPRENDRE TOUT AU LONG DE LA VIE

P. 26-27

LE MÉTRO, PAS DANS 15 ANS !P. 10-11

À BAS LES CLICHÉS !

BIENNALE DE L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES

Ce mois-ci :

Marc AvelotConcert Poulenc Hors piste

Studio 66Tir à l'arc

Jeune public

Du 1er au 28 février 2013

Festival

Ciné JuniorDu 13 au 26 février

L’agenda de toutes les sorties culturelles, sportives et festives

à Champigny

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Retrouvez votre agenda

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Évoquer la solidarité à Champigny, c’est comprendre son identité.� On la ressent, on la vit au quotidien et, parfois, on n’y prête plus attention... P. 19

GRAND PARIS EXPRESS

PLUS VITE, PLUS LOIN, PLUS FORTSSPORTS

PAS SI SIMPLE !

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RÉFORME SCOLAIRE

HISTOIRE

P. 13D.

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Ensemble,c’est nous


w sommairewww.champigny94.fr

www.champigny94.frRetrouvez toutes les infos sur Internet

échosLe mois de janvier en images

ActualitéGRAND PARIS EXPRESS p. 10LE MÉTRO, PAS DANS 15 ANS ! SERVICE PUBLIC COMMUNAL p. 12Des rencontres à votre service

RÉFORME SCOLAIRE p. 13PAS SI SIMPLEANTENNES RELAIS p. 14Des vagues sur les ondes

BIENNALE DE L’ÉGALITÉ… p. 15À bas les clichés !

TravauxCONSTRUCTION p. 16RUE DE LA GAÎTÉÉQUIPEMENT p. 17Boulevard Jules-Guesde

DossierSOLIDARITÉ p. 19

Ensemble, c’est nousInfo- citoyensDÉMOCRATIE p. 25Permis d’afficher

SORTIRAu centre de votre magazineRetrouvez votre agenda!

QuartiersFORMATION CONTINUE p. 26 Apprendre tout au long de la vieLE PLANT/TREMBLAY p. 28Les experts de ChampignyCENTRE-VILLE/COTEAUX p. 29La fraîcheur à tous les étalsBOIS-L’ABBÉ/CŒUILLY p. 30Cap sur BoussoumaPLATEAU p. 31Boîte à bécanes

PortraitZAKARIA NIANG p. 33

Romantique 2.0

LoisirsANIMATIONS p. 34Court toujours !SPORTS p. 35Plus vite, plus loin, plus fortsCULTURE p. 36

Écoutez vos lubies !HISTOIRE p. 37

Le Pavillon scandinave

Tribunes libresL’expression des groupespolitiques p. 38

Services p. 40

numéros pratiques, état civil, santé, nouvelles entreprises

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Champigny notre villeMairie de Champigny 14, rue Louis-Talamoni – 94500 Champigny-sur-Marne. Tél. : 01 45 16 40 00 – Fax : 01 47 06 02 80. Une production et un concept du service Communication de la ville de Champigny-sur-Marne. Direction : Annie Lyon-naz. Direction de la publication : Christian Fautré. Chargé des publications : Nicolas Roger. Rédaction en chef : Béatrice Lovisa. Rédaction : Laurence Doyen, Sophie Durat, Emmanuelle Palasset, Marie Dagman, Sabrina Costan-zo. Secrétariat de rédaction : Emmanuelle Palasset. Photos : Didier Rullier, Xavier Cambervel, Jogood, Anja, Virginie Hellot. Couverture : Xavier Cambervel. Création : Vincent Dulau. Maquette : Nadia Vimard, Hélène Leclerc, Gérard Macchi. Publicité : Médias & Publicité (Jérôme Piron) 01 49 46 29 46. Photogravure : Mac Graphic. Impression : ETC INN. Nombre d’exemplaires : 37 000. Imprimé sur papier certifié PEFC, issu de forêts gérées durablement.

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PLUS VITE, PLUS LOIN, PLUS FORTSSPORTS

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SPECIALES NOUVEAUTÉS 2013


PAR LAURENCE DOYEN - PHOTOS : DIDIER RULLIER, XAVIER CAMBERVEL, JOGOOD

Noces d’orJean-Michel et Julia Fourtoy se sont dit « oui » le 22 décembre 1962. Cinquante ans plus tard jour pour jour, ils célèbrent leurs noces d’or en présence de leurs proches et de la maire adjointe Marie-Odile Dufour.

Voyage d’étudeL’urbanisme était au centre de ce voyage organisé à l’initiative de la Ville avec le Comitéde jumelage. Les 24 et 25 janvier, une délégation des villes jumelles de Bernau (Allemagne) et Rosignano-Maritttimo (Italie) a visité les locaux du Siaap (Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne), le quartier des Mordacs en pleine rénovation urbaine, le site de géothermie, la Maison pour tous au Bois-l’Abbé et la résidence des Lyonnes. Elle a aussi assisté au conseil municipal extraordinaire sur le futur métro Grand Paris Express.

Cadeaux aux retraitésCinq dates sont prévues à travers la ville pour la distribution des cadeaux aux seniors (ici le 10 janvier en salle du conseil). 2 350 personnes seules ont reçu un bon d’achat de 22 e et un ballotin de truffes. 900 couples se sont vu offrir un ballotin de truffes et un bon d’achat de 30 e.

Forum du Temps libre155 convives répondent présents pour le banquet de début d’année salle Pascal-Tabanelli, dont le maire Dominique Adenot et l’adjoint Claude Gascard. L’association du Forum du temps libre propose une vingtaine d’activités et de nombreux temps forts à ses 437 adhérents retraités.

Du mercredi 9 au mardi 22 janvier

Du vendredi 18 janvier au dimanche 3 févrierPetites FormesSi vous n’allez pas au théâtre, le théâtre viendra à vous ! C’est le principe du Festival des Petites Formes qui s’invite partout. Conte, théâtre, musique, il y en a eu pour tous les goûts comme ici le 19 janvier à la copropriété du 77-83 quai Gallieni avec le trio Djurka Transorkestra.

Du lundi 14 au mardi 22 janvierChampigny sous la neigeL’épisode neigeux a mobilisé une équipe d’agents municipaux d’astreinte intervenant en plus de leur travail habituel, soit 8 personnes, 5 véhicules et un engin de chantier. Les prestations de l’équipe d’astreinte représentent un volume total de 464 heures et 310 tonnes de mélange sable/sel répandu sur les chaussées.

Meilleurs vœux !Près de 150 personnes se rendent à la cérémonie des vœux organisée par l’Office municipal des migrants à la Maison pour tous au Bois-l’Abbé. Ce rendez-vous réunit partenaires et usagers dans une ambiance conviviale. Au programme : allocutions officielles, projection du film L’Office en fête 2012 puis buffet du monde concocté et servi par les usagers !

Samedi 19 janvier

Mardi 15 janvier

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PAR LAURENCE DOYEN – PHOTOS : DIDIER RULLIER.

Vœux 2013

Deux habitantes du Plateau :

Anne-Sophie Péron, conteuse de la compagnie La Fleur qui rit

(à gauche), et Arlette Bob

trésorière bénévole

de l’association Un Plateau pour tous.

Discussion entre la maire adjointe Fily Keita et des membres du club de taekwondo Académie Sporting Club : de gauche à droite, David Robert, responsable pédagogique, Karim Guet, directeur technique et Mickaël Borot, ancien capitaine de l’équipe de France.

Échange entre Pierre Welsch, délégué du préfet du Val-de-Marne pour les quartiers des Mordacs, du Plateau et des Boullereaux- 4 Cités, et la maire adjointe Sylvaine Ettori.

Soyons ambitieux !Jeudi 10 janvier, plus de 800 personnes ont assisté, au gymnase Paul-Émile-Victor, à la cérémonie des vœux de la municipalité aux acteurs de la vie locale.

Dans son discours officiel, le maire Dominique Adenot est revenu sur les actions engagées en 2012 : adoption du plan local de l’habitat, construction de nouveaux logements, de la nouvelle école Anatole-France, mais aussi les Rencontres citoyennes pour la jeunesse. Ce temps fort marque la volonté d’accompagner les jeunes vers la réussite dans une démarche en partenariat avec le monde de l’Éducation nationale et des entreprises.

Pour 2013, le maire de Champigny a formulé trois voeux. Le premier concerne le métro du Grand Paris Express rappelant que « le métro c’est maintenant, pas dans 15 ans ! ». Le maire invitant à maintenir la mobilisation avec les autres communes du Val-de-Marne pour une réalisation du projet sans retard et dans son intégralité. Le second vœu en appelait à un devenir « coopératif » de la métropole parisienne. Enfin, le troisième vœu portait sur la paix, le respect des droits de l’homme (le maire a notamment évoqué la terrible répression que subit le peuple kurde), pour un monde de dialogue et de co-développement.

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PAR LAURENCE DOYEN – PHOTOS : DIDIER RULLIER.

Plus d’échos sur www.champigny94.fr

Morceaux en sucre

Petites Formes

Collège Elsa-Triolet

Forum orientation

Les maires adjoints Philippe Sudre (à gauche) et Bernard Lécuyer (à droite)

À l’initiative d’Orbival, les Campinois se mobilisent pour le Grand Paris Express et signent une pétition pour l’ouverture d’une enquête publique, le maintien intégral du tracé et le respect des réalisations pour 2018.

Christian Garcia (à gauche), directeur des relations institutionnelles de la Société du Grand Paris, défend le projet de métro automatique.

Élus locaux, partenaires institutionnels et associatifs, acteurs du monde économique, agents municipaux sont venus nombreux au gymnase Paul-Émile-Victor à l’invitation de la majorité municipale.

Échange entre Pierre Welsch, délégué du préfet du Val-de-Marne pour les quartiers des Mordacs, du Plateau et des Boullereaux- 4 Cités, et la maire adjointe Sylvaine Ettori.

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P.10 - Champigny notre ville - N° 447 - février 2013

L’événement

Zoom sur…La taxe spéciale d’équipementDepuis 2011, chaque Francilien paie le financement du métro Grand Paris Express ! Instaurée par la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris, la taxe spéciale d’équipement Grand Paris s’est ajoutée à la taxe d’habitation. Son montant est mentionné en bas à gauche de votre feuille d’impôts locaux. Cumulée à la hausse du prix des tickets de transports, elle rapporte chaque année environ 360 millions d’euros destinés à financer les études et le lancement du projet ! Un argument de poids pour exi-ger le maintien de l’intégralité du métro.

Lors du Conseil municipal

extraordinaire du 24 janvier, majorité

et opposition ont demandé à l’unanimité la

réalisation du Grand Paris Express sans retard et dans son

intégralité.

enchiffresLe Grand Paris Express, c’est :

1 double boucle

4 lignes

205 km

72 garesnouvelles dont 2 pour Champigny

2 à 3 millions de voyageurs par jour attendus

21 réunions publiques portant sur la ligne rouge dont 1 à Champigny réunissant 800 personnes

20,5 milliards d’euros Coût évalué en 2008. Le rapport Auzannet porte ce chiffre à 30 milliards.

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N° 447 - février 2013 - Champigny notre ville - P.11

Pas question d’attendre quinze ans pour mettre en œuvre le

projet du Grand Paris Express (GPE) qui a déjà fait l’objet d’un accord collectif, d’avancées concrètes et de prélèvements fis-caux (lire encadré p. 10). Pourtant, le rapport Auzannet1 a provoqué un coup de théâtre en préconisant le tronçonnement du GPE. Autrement dit, une logique de projet cassée avec le report de sections pour la ligne rouge et la réalisation de la gare des quatre communes en 2030, afin de limiter les coûts. Ce qui remet en cause l’efficacité de la double boucle du métro, le pri-vant ainsi d’une part importante des recettes attendues des usa-gers. Déterminée, la municipalité a convoqué un Conseil municipal extraordinaire le 24 janvier, invi-tant les Campinois à s’exprimer. Les élus de toutes tendances poli-tiques ont demandé, à l’unanimité, que l’arbitrage du gouvernement, qui sera rendu le 15 février, ne remette en cause ni la cohérence ni les délais de ce projet d’inté-rêt général extrêmement attendu. Un projet concerté et entériné par un accord État-Région en janvier 2011, avec le soutien des associa-tions, dont Orbival, et la participa-tion massive des Franciliens. « Il y a 100 ans, les hommes politiques, face aux questions budgétaires, ont pris des décisions pour réali-

ser le métro parisien. C’est pareil aujourd’hui, il faut faire entendre les priorités », exprime un retraité de la RATP dans l’assistance. Ainsi, une adresse des Campinois au Premier ministre a été votée demandant le maintien de la feuille de route initiale, dont l’interopé-rabilité avec la ligne orange et la recherche de financements com-plémentaires. Ce premier acte a été suivi, le 29 janvier, d’un ras-semblement public des quatre communes Champigny, Villiers, Bry et Chennevières concernées par la seconde gare. Alors que la Chambre régionale de commerce et d’industrie et l’aéroport d’Orly ont rejoint Orbival, collectivités, acteurs économiques et citoyens participent aux initiatives publiques

afin de défendre la réalisation totale des maillages et le démarrage de la ligne rouge sud, déjà avancée.

Non au scénario Auzannet La motion campinoise dénonce un « phasage financier et non technique » qui reporte à 10 ou 15 ans des liaisons essentielles entre le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne ! Le rapport Auzannet pénalise Cham-pigny car, si le caractère priori-taire de la ligne rouge entre Pont de Sèvres et Champigny-Centre est maintenu, la gare devient un terminus. La ligne orange entre Pleyel et Noisy-Champs sera déca-lée de deux ans, la branche de la ligne orange Rosny/Champigny-Centre et le dernier tronçon de la

ligne rouge Champigny/Noisy-Champs de quatre ans. Alors que tout est opérationnel pour mettre en œuvre la ligne rouge ! Des terrains ont déjà été acquis par la Société du Grand Paris à Champigny2, le STIF travaille sur l’interconnexion avec la ligne orange3… De plus, le rapport oublie le Site de main-tenance et de remisage des trains et le Poste de commandement des rames automatiques, prévus à Champigny. 450 emplois durables en dépendent. Conséquences signi-ficatives : l’isolement des quartiers des Mordacs et du Bois-l’Abbé, l’impossibilité de construire de nouveaux logements alors que 4 200 familles sont sur liste d’at-tente, le blocage du développe-ment économique et de la création d’emplois… Tous l’affirment, le GPE n’est pas un coût impossible, mais un investissement utile pour donner un souffle à la métropole. « Réaliser ce projet porteur, c’est mettre de l’argent efficace en mou-vement. Nous allons y arriver si nous nous mobilisons tous ! », conclut Dominique Adenot, maire de Champigny.

1. Commandé par Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires, et publié par le gouvernement le 13 décembre 2012. 2. Le terrain du garage municipal a été acheté par la SGP à la Ville le 3 décembre 2012, en vue de l’implantation de la gare du centre.3. Lundi 25 février, réunion publique organisée par le Stif sur la ligne Orange à 20h salle du conseil municipal.

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Pour le métro, les habitants sont en première ligne… et se mobilisent. Une pétition est disponible en février en mairie, mairies annexes et lieux publics.

GRAND PARIS EXPRESS

LE MÉTRO, PAS DANS 15 ANS !

Unanimité au Conseil municipal extraordinaire du 24 janvier 2013 pour soutenir le métro.� Signe de la mobilisation de grande ampleur qui traverse l’Ile-de-France, toutes tendances confondues. Le métro, c’est maintenant, avec la force de l’union ! PAR SOPHIE DURAT PHOTOS DIDIER RULLIER

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www.champigny94.fr

Le saviez-vous ? Le paiement en ligne des

factures de restauration scolaire ou d’études, l’ajustement des horaires d’ouverture des équipements sportifs ou encore le renouveau du site internet de la Ville sont – parmi d’autres – des mesures directement issues des premières Rencontres du service public communal, organisées fin 2009 par la municipalité. Tradition campinoise, la démocratie participative s’applique aussi en interne. Parce que les besoins des habitants évoluent, parce que le service public se voit systématiquement mis à mal et privé de moyens, parce que notre ville a de nouveaux défis à relever (comme l’arrivée du métro et son retentissement sur le développement

Des rencontres à votre serviceEn février, les agents communaux se réunissent pour une nouvelle phase des Rencontres du service public communal. Objectif : remettre l’ouvrage sur le métier, pour préserver le service public et toujours mieux répondre aux besoins des habitants.

de Champigny)… Les agents communaux se réunissent, débattent, proposent, réinterrogent le sens de leur mission, leurs pratiques, avec une question centrale : comment, dans ce contexte, s’adapter et répondre le plus efficacement aux besoins des habitants ? De ces rencontres est né le Projet de service public communal (PSPC), qui fixe une série d’actions à mettre en œuvre. L’heure est donc aujourd’hui à un bilan d’étape : de nouvelles rencontres pour évaluer les actions réalisées ou en cours et mesurer ce qu’il reste à accomplir. Avec un objectif : l’actualisation du PSPC en 2014. Pour la sauvegarde du service public. Pour le bien des habitants.

NICOLAS ROGER PHOTO DIDIER RULLIER

Service public communal ProspectusGare aux faux tracts ! Des documents publicitaires ont peut-être été distribués dans vos boîtes aux lettres, avec la men-tion « Informations de la Ville ». Ces tracts ne sont pas édités par la mairie. Hormis les numéros d’urgence utiles, ils comprennent des numéros de téléphone de ser-vices publics erronés et d’autres qui redirigent vers une société de travaux et de dépannage.

Sortie du territoireFin des autorisations Plus besoin de fournir une auto-risation de sortie du territoire pour les mineurs se rendant à l’étranger. Depuis le 1er janvier 2013, celles-ci, qu’elles soient individuelles ou collectives, sont supprimées. Pour franchir les frontières françaises, les moins de 18 ans devront se munir d’un seul passeport en cours de vali-dité, ou simplement d’une carte nationale d’identité pour les pays

de l’Union européenne, ainsi que l’Islande, la Norvège, la Suisse, le Lichtenstein, Monaco, Andorre, Saint-Martin et le Saint-Siège.

Transports urbainsDes bus en plus

Depuis mi-décembre, la ligne 206 est renforcée du lundi au ven-dredi, aux heures de pointe, et son service de soirée est étendu sur l’ensemble de la ligne durant toute l’année. Le bus n° 207 bénéficie aussi d’un renfort en soirée jusqu’à 0h30, et d’une plus grande fréquence de passage en journée. Intensification également sur la ligne 308 aux heures de pointe, du lundi au vendredi.

D.R.

Futurs lycéens, à vos agendas ! Vendredi 22 février, de 13h à 17h et samedi 23, de 9h à 12h, le lycée professionnel Gabriel-Péri vous ouvre ses portes. L’occasion de découvrir ses locaux, de rencon-trer responsables pédagogiques et

élèves, de s’informer sur les for-mations et leurs débouchés. Du CAP au bac pro, l’établissement forme dans les secteurs sanitaire et social, électrotechnique, serrurerie/métallerie… 41, avenue Boileau. www.lpgabrielperi.ac-creteil.fr

Orientation scolaireOpération portes ouvertes !

CommercesFin des soldes d’hiverLes cinq semaines de soldes d’hiver arrivent à leur terme le mardi 12 février. Plus de temps à perdre, bonnes affaires et prix cassés vous tendent les bras. Et n’oubliez pas vos commerçants campinois !

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PAS SI SIMPLERÉFORME SCOLAIRE

Quelle organisation ? Quels moyens ? Quels impacts ? La réforme des rythmes scolaires soulève des interrogations.� Pour échanger et avancer sur ce projet aux enjeux multiples, prenez part au débat local du 23 février.

pour. Certains y sont farouche-ment opposés et le font savoir. Pour Brigit Cerveaux, représen-tante du Suipp94 et professeure des écoles à l’élémentaire Ana-tole-France : « Cette réforme est un écran de fumée qui ne répond pas aux véritables besoins de l’école pour lutter contre l’échec scolaire mais va dégrader les conditions de travail des élèves et des enseignants ».

Bénéfices mis en douteJugé insuffisant, le changement annoncé sème le doute quant à son efficacité : 45 minutes de moins par jour contre une matinée tra-vaillée en plus, donc cinq matins

où le réveil sonne, et du soutien scolaire en après-midi pour les moins chanceux… Le bénéfice est contesté. D’autant que le projet de décret prévoit que les 45 minutes libérées par l’école soient comblées par des activités pédagogiques com-plémentaires (APC), gérées pour partie par les communes. Dénon-cée comme un désengagement de l’Etat, l’implication des collectivi-tés locales induit des coûts et des réorganisations conséquentes, et encore flous. Or les communes doivent décider avant fin mars si elles passent à 4 jours et demi dès septembre 2013 ou en 2014. Lors de la présentation du projet aux

Mercredi matin ou samedi matin ? Telle semblait être

l’unique question soulevée par le projet de loi présenté en conseil des ministres le 23 janvier. Mais destiné à refonder le système sco-laire, et intégrant des points atten-dus comme la hausse des effectifs d’enseignants(1), il suscite décep-tions et inquiétudes, notamment sur les rythmes scolaires. Parce que ce volet implique enfants, enseignants, parents et collecti-vités locales, nombreuses sont les voix qui s’interrogent sur son bien-fondé et sa mise en œuvre. Aucun des syndicats d’enseignants présents au Conseil supérieur de l’éducation ne s’est prononcé

La municipalité envisage pour l’heure un report de la réforme scolaire en 2014, afin de permettre une meilleure concertation locale.

communes de l’arrondissement de Nogent par le directeur acadé-mique M. Moya, aucune d’entre elles ne s’est prononcée quant à son application. À Champigny, la municipalité se dirige pour l’heure vers un report en 2014, pour laisser le temps nécessaire à la concertation locale. Car si la question revenait au final au choix entre le mercredi et le samedi, nombreux resteraient encore les points à régler, en termes de coûts et d’intérêts de chacun… surtout des enfants !

BÉATRICE LOVISA PHOTO DIDIER RULLIER

1. Création de 60 000 postes sur cinq ans, dont 405 pour le premier degré dans le Val-de-Marne.

ConcertationDébat samedi 23 février, le 9h à 12h30, en salle du conseil municipal. À l’initiative du Comité local pour l’enseignement public. En présence du maire Dominique Adenot et de la maire adjointe à l’enseignement Valérie Zélioli. Intervenants : Annick Davisse, inspectrice pédagogique honoraire, un parent d’élève et un enseignant.

INFOSpratiques!

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La décision du tribunal administratif, saisi

par l’opérateur Free Mobile, est tombée fin décembre : l’arrêté pris par la municipalité n’autorisant pas les travaux d’installation d’une antenne relais au 24 rue Charles-Fourier, à la Cité-Jardins, est suspendu et la Ville condamnée à s’acquitter de 1 500 € de frais de justice. En d’autres termes, la décision de la Ville est jugée caduque, et le feu vert est donné à l’opérateur. Pourtant, « cette opposition était motivée par le principe de précaution, indique Christian Fautré, premier maire adjoint. Il ne s’agit bien sûr pas d’être contre la téléphonie mobile, mais il est de notre devoir de porter des exigences et les interrogations des habitants en termes de santé publique et d’environnement. » Argument qui se heurte à la législation en vigueur(1). Car face à l’« explosion » de la téléphonie mobile, l’équation devient complexe : besoin

Des vagues sur les ondesAu nom du principe de précaution, la Ville a refusé l’été dernier l’implantation d’une antenne relais rue Charles-Fourier. Le tribunal administratif en juge autrement et donne le feu vert à l’opérateur Free Mobile. Explications.

croissant des usagers en couver ture et en puissance de réseau, concurrence effrénée entre opérateurs sur un marché juteux, études contradictoires quant à l’impact des ondes sur la santé… la position des collectivités est délicate et leur pouvoir de décision limité. À Champigny, « nous réunissons régulièrement une commission regroupant les habitants, les élus, les opérateurs pour étudier les demandes d’implantation, et nous travaillons à une charte locale, poursuit l’élu, mais le débat doit être national, et porté au plus haut niveau, il faut que la législation évolue et clarifie la situation. » C’est le sens des courriers que le maire va adresser ces prochains jours aux ministères concernés : Environnement, Économie numérique et Santé.

NICOLAS ROGER

1. Pour aller plus loin : http://www.radiofrequences.gouv.fr ou www.anfr.fr (site de l’Agence nationale des fréquences). Carte localisant les antennes sur www.cartoradio.fr

Antennes relais

D.R.

le chiffredu mois67 millions

C’est le nombre de clients mobiles (nombre de cartes SIM en service) en France. Un chiffre(1) qui croît chaque année d’environ 6 %.(1) Chiffre 2011

Banquet des retraitésAprès-midi swing !

Le banquet des retraités prendra place les jeudi 7, vendredi 8, mardi 12, mercredi 13 et jeudi 14 mars, à la salle Pascal-Tabanelli. Un repas, suivi d’un après-midi dansant animé par l’orchestre D. Branche de Didier Couturié, est proposé gratuitement aux plus de 60 ans. Un service de car est prévu, uni-quement à l’aller (retour libre). Une invitation nominative a été adressée aux Campinois âgés de 60 ans et plus. Ceux qui ne l’ont pas reçue peuvent s’inscrire avant

le 8 février, soit auprès du CCAS, au service de l’aide facultative au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville du 14, rue Louis-Talamoni, soit auprès des mairies annexes.

RecensementJusqu’au 23 février, treize agents recenseurs, munis d’une carte officielle, arpentent quelque 2 000 logements campinois. Leur mis-sion : recueillir des informations qui seront ensuite collectées et traitées par l’Institut national de la statistique et des études éco-nomiques (Insee). Ces données permettent de faire une « pho-tographie » d’une population, et ainsi d’éclairer l’action publique pour construire des logements ou équipements par exemple. Rensei-gnements au 01 45 16 60 17.Pour reconnaître les agents : www.champigny94.fr, rubrique vie citoyenne.

JOGO

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AnimationsLe week-end des petites mainsAmateurs de fils et d’aiguilles, venez en découdre avec la couture au Salon des arts et des puces couturières, salle Pascal-Tabanelli le samedi 9 de 10h à 18h et le dimanche 10 de 10h à 17h. Au menu : vente d’objets de couture, créations, défilés en costume et exposition d’artistes. Entrée gratuite !

14-15 CHAMP-ACTU.indd 14 23/01/13 21:25

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...

À l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars, la Ville organise sa première Biennale de l’égalité femmes-hommes.� Une égalité certes acquise en droit, mais qui reste difficile à exercer dans les faits.

Débats, conférence, exposition, tables rondes, échanges dans

les quartiers, animations dans les structures jeunesse… Cette année, à l’approche de la Journée interna-tionale de la femme le 8 mars, la Ville multiplie les manifestations pour sensibiliser les Campinois à la question de l’égalité femmes-

hommes. « En signant, en 2010, la Charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale, la Ville a pris un engagement fort, rappelle Isa-bel Flores-Racmachers, adjointe au maire déléguée aux Droits des femmes. Il se concrétise avec cette première Biennale de l’égalité, qui constitue l’une des mesures phare d’un plan d’actions initié par la Ville pour promouvoir l’égalité entre les sexes. »Le grand nombre et la diversité des animations proposées ont pour but de toucher un maximum de personnes, dans tous les quartiers de la ville : femmes et hommes, habitants et agents municipaux, jeunes et adultes. « Cette année, comme le 8 mars tombe pendant

À BAS LES CLICHÉS !BIENNALE DE L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES

les vacances scolaires, nous pro-poserons plusieurs animations à destination des jeunes, dans les clubs 11-15 ans et les Prij(1) », signale Véronique Dumortier, res-ponsable du service Prévention, Tranquillité publique et Droits des femmes. Car à l’adolescence, les stéréotypes sont déjà bien ancrés ! C’est un âge délicat, où l’on constate souvent une certaine violence dans les rapports entre garçons et filles. »

Une ville exemplaireLes employés municipaux sont aussi invités à plusieurs ren-contres. Car, si elle veut sensi-biliser les habitants à l’égalité femmes-hommes, la Ville doit aussi faire preuve d’exemplarité.

La Biennale de l’égalité femmes-hommes nous invite à réfléchir aux stéréotypes que nous transmettons, pour mieux les dépasser.

D.R.

« Tout le monde a inté-rêt à ce que les stéréo-types disparaissent, les hommes comme les femmes. Par le passé, j’ai travaillé comme infirmier, en mino-rité dans un monde de femmes. J’imagine ce que peut ressentir une femme dans un métier vu comme masculin ! »

Parole de

DANIEL GARNIERChargé de mission au service

Prévention, Tranquillité publique et Droits des femmes

1re Biennale de l’égalité femmes-hommes

DU 28 FÉVRIER AU 29 MARSPlus d’informations sur www.champigny94.fr

INFOSpratiques!

Pourquoi si peu d’hommes parmi les animateurs petite enfance ? Quel pourcentage de femmes dans les temps partiels ? Un Observa-toire de l’égalité a été mis en place pour analyser les pratiques muni-cipales et envisager des mesures pour favoriser l’égalité. Des bonnes pratiques qui, sou-haitons-le, rejailliront sur les habitants. « Si l’égalité existe en théorie, des freins subsistent, note Isabel Flores-Racmachers. Nous n’avons pas toujours conscience des stéréotypes que nous trans-mettons à notre insu. La Ville sou-haite jouer son rôle pour faire évoluer les mentalités. »

EMMANUELLE PALASSET

1. Points rencontre information jeunes, pour les Campinois de 15 à 25 ans.

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Les travaux préparatoires ont débuté pour ce nouveau programme de 34 logements locatifs sociaux. Situé dans le quartier du Plateau, cette résidence de trois niveaux a été conçue pour s’intégrer dans le tissu pavillonnaire environnant.

Au 32 de la rue de la Gaîté, les premières allées et venues ont commencé autour de la parcelle de 2 360 m2. Un nouveau bâti-ment va être implanté en retrait de l’alignement de la rue, avec un dernier niveau en décalé pour harmoniser les volumes avec les constructions voisines. Le projet, qui a reçu le label BBC (bâtiment basse consommation), propose des économies d’énergie et des prestations de confort : iso-lation par l’extérieur, 30 % mini-

Construction PAR LAURENCE DOYEN - PHOTOS : DIDIER RULLIER

RUE DE LA GAÎTÉ

mum de l’eau chaude sanitaire produite par des panneaux ther-miques solaires installés sur la toiture et couplés à une chaudière collective à condensation. Une grille doublée d’une haie végé-tale clôturera l’ensemble et des jardins seront créés le long des façades sud et est, ainsi qu’une bande végétale côté nord. Côté stationnement, 28 places sont pré-vues en souterrain et 6 en surface.Les 34 logements se déclinent en 6 une-pièce, 8 deux-pièces,

9 trois-pièces, 6 quatre-pièces et 5 cinq-pièces. Sept d’entre eux appartiennent au contingent com-munal et le programme inclut le relogement de plusieurs familles du Bois-l’Abbé dont les appar-tements sont situés dans des immeubles voués à la démolition.

Qui : Paris-Habitat OPHQuand : 15 mois environCombien : 5 918 765 € avec subventions

Ce programme de 34 logements, qui s’étendra sur 2 360 m2, a reçu le label Bâtiment basse consommation (BBC).

en cours

« L’intégration d’un bâtiment de logements collectifs dans un quartier pavillonnaire était une gageure. Une allée piétonne desservira l’accès aux logements, aux jardins privatifs et aux espaces verts collec-tifs, et deviendra un espace de sociabilité entre voisins. Il favori- sera également le respect des habitants pour le bâtiment, sachant que le choix de matériaux pérennes est une exigence de notre agence. »

AVIS D’EXPERT

Élisabeth VeitArchitecte

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Perspective du projet

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Eau potable

Avenue DianeUne erreur s’est glissée dans notre numéro précédent. C’est une canalisation d’eau potable et non d’assainissement qui est en cours de remplacement avenue Diane. Les particuliers auront également de nouveaux branchements, conformes à la législation. À noter : ce chantier entraîne une interdiction de stationner et une fermeture de circulation en journée.Qui : Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif)Quand : jusqu’au 15 mars, hors intempéries

Energie renouvelable

Salle Pascal-TabanelliLe toit de la salle Pascal-Tabanelli accueille la première centrale photovoltaïque campinoise. Des capteurs solaires installés sur l e toit du bâtiment produisent de l’électricité, qui est revendue à ErDF. Cette opération est le fruit d’un partenariat entre la Ville et le Sipperec(1). L’installation sera inaugurée officiellement mercredi 13 février à 18h.Qui : (1) Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication (Sipperec)Combien : 520 000 € (dont 206 000 € à la charge de la Ville)

En bref…

www.champigny94.fr

Électricité

Centre-villeLe réseau électrique souterrain, vétuste, doit être changé. Les opérations se déroulent rue Albert-Thomas (entre le pont de Champigny et la rue de Musselburgh), avenue Carnot (entre la rue Albert-Thomas et la rue du Marché), quai Victor-Hugo (sur 30 mètres à partir de l’avenue Carnot). Plusieurs restrictions de stationnement et de circulation restent en vigueur afin de permettre un bon déroulement du chantier.Qui : ErDFQuand : jusqu’au 8 février, hors intempéries

Situé entre la patinoire municipale et le square de la Paix et l’Ami-tié entre les peuples, le parc de stationnement comportait des espaces mal utilisés qui, en outre, n’étaient plus aux normes. Une réorganisation s’avérait néces-saire pour rationaliser cet espace public, afin de gagner des places

supplémentaires. Le parking passe donc de 63 emplacements de stationnement, dont un réservé aux personnes à mobilité réduite (PMR), à 83 places, dont 3 desti-nés aux « PMR ». L’éclairage fait, lui aussi, l’objet d’une remise aux normes. Enfin, des ralentisseurs sont posés au sol et des arbres

Boulevard Jules-GuesdeAprès les intempéries de janvier, les entreprises prestataires poursuivent l’aménagement du parking public boulevard Jules-Guesde. Le nombre de places va augmenter pour satisfaire usagers de la patinoire et riverains.

seront plantés en vue d’agrémen-ter l’ensemble. Afin de limiter la gêne, l’intervention se déroule par moitié en deux fois. Le parking reste ainsi ouvert pendant toute la durée des travaux. Qui : la VilleCombien : 224 900 €Qui : courant février

Eau potable

La fin du plombDe nouveaux branchements sont en cours d’installation pour relier chaque riverain au réseau d’eau potable. Le polyéthylène haute densité (PEHD) est désormais préféré au plomb. Plusieurs rues sont encore concernées par ces travaux qui entraînent provisoirement une interdiction de stationner, voire la fermeture de la voirie.Qui : Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif)Quand : jusqu’au 15 mars

Géothermie

Ferme des Bordes

Après le forage d’un troisième puits l’été dernier, il reste une opération à effectuer sur le puits n° 1 : un nouveau chemisage destiné à protéger sa structure de la corrosion avant qu’il ne soit remis en service. Un mât d’une hauteur de 20 mètres est installé pour l’occasion sur le site afin de glisser outils et tuyaux à l’intérieur du puits.Qui : Établissement public campinois de géothermie (EPCG)Quand : jusqu’au 1er marsCombien : 900 000 €, toutes dépenses confondues

fait

le chiffredu mois280

Équipement

en cours

en cours

en cours en cours

en cours

Le parking de la patinoire restera partiellement ouvert pendant toute la durée des travaux.

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C’est le nombre de m3 d’eau extraits par heure du site de géothermie, qui alimente le réseau de chauffage des Mordacs et du Bois-l’Abbé.

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Évoquer la solidarité à Champigny, c’est comprendre son identité. On la ressent, on la vit au quotidien et, parfois, on n’y prête plus attention... Pourtant, nous pouvons l’affirmer : œuvrer pour mieux vivre ensemble constitue une tradition commune, pas seulement en temps de crise. Voici une petite revue des engagements en petit et grand format qui dessinent notre état d’esprit solidaire. PAR SOPHIE DURAT PHOTOS XAVIER CAMBERVEL, DIDIER RULLIER, ANJA.

Les valeurs d’égalité, de partage et d’en-traide nourrissent les liens entre chacun

de nous. Des petits gestes du quotidien aux grandes mobilisations, du coup de main au voisin aux orientations portées par la munici-palité, notre ville montre souvent l’exemple : la solidarité est notre bien commun. Com-ment ? Au travers des aides aux personnes démunies, du rôle prépondérant du CCAS et du tissu associatif, en développant la solidarité locale et internationale… Solidaire en réaffir-mant l’accès aux services et aux droits pour tous et en multipliant les rencontres qui ras-semblent toutes les générations campinoises. Bienvenue chez vous !

SolidaritéDossier


Richesse des échanges intergénérations au lycée Gabriel-Péri, lors d’une rencontre entre élèves d’une 1re « Service proximité vie locale » et des personnes âgées des Petits frères des pauvres.

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Initiatives citoyennes et action municipale tissent, de concert, la toile solidaire de notre ville. Les impulsions humanistes qui jalonnent notre histoire ont, de tout temps et quelles que soient les difficultés, trouvé une forte réso-nance sur le territoire campinois. Poussée par la bienveillance ou l’engagement, la tradition campinoise est une ouverture naturelle sur les autres. Quelle mère de famille n’a pas, un jour,

vulnérables. Au-delà des subventions accordées aux associations campinoises de plus d’un an et de l’accompagnement par la Maison des associations, le prêt de locaux et la mise à disposition de moyens techniques et matériels constituent un soutien capital aux bénévoles. Secours populaire, Restos du cœur, Petits frères des pauvres, Secours catholique et plus de 500 associations sont accueillies sur le territoire campinois. Une richesse exemplaire qui agit à l’unisson. C’est aussi vers le CCAS(1) que les Campinois en difficulté, les personnes isolées et âgées peuvent se tourner. Il représente un interlocuteur clé pour bénéficier des dispositifs légaux (RSA, CMU, AME(2), domiciliation), mais aussi d’aides facultatives que la Ville

gardé le fils de sa voisine, quel Campinois n’a pas fait quelques courses pour la mamie isolée ? De son côté, la municipalité s’inscrit dans une dynamique volontariste de soutien au mieux vivre ensemble : pour tous et tous ensemble.

Ouvrir les portesLa Ville a choisi d’appliquer la politique du quotient familial pour que toutes les familles puissent accéder, selon leurs moyens, aux pres-tations de restauration scolaire, du centre de loi-sir municipal de l’enfance (CLME), aux séjours et à certaines activités artistiques. Un choix aussi que d’offrir une programmation culturelle variée, avec des tarifs doux et adaptés, qui réunit et ouvre l’horizon. Un choix toujours de multiplier les structures municipales pour favoriser le lien social et l’accès à la culture. Lors des petits déjeuners hebdomadaires des Maisons pour tous, les habitants se rencontrent. Trouver une expertise, un conseil, un interlo-cuteur… Il y a toujours un coin pour échanger à Champigny. La régie de quartier des Mor-dacs assure les services d’écrivains publics, la ludothèque des Quatre-Cités organise des ateliers informatiques, l’association Semer à Cœuilly propose notamment des soirées jeux, des brocantes ou encore un repas de quartier en fanfare !

Unir nos forcesNous le constatons tous, la précarité avance. Action municipale et tissu associatif travaillent main dans la main pour venir en aide aux plus


enchiffre694 Campinois domiciliés au CCAS, aux Restos du cœur et au Secours catholique

2,7 millions d’eurosSubvention de la municipalité au Centre communal d’action sociale (CCAS)

3 136 Aides de la commission d’aide aux familles (1 852 aides alimen-taires, 859 aides aux dépenses d’énergie, 135 aides vestimentaires)

346Usagers bénéficiant du service d’aide à domicile, dont 100 béné-ficiant du portage de repas

158Chambres pour personnes âgées dans 3 foyers logements, aux-quelles s’ajoutent 78 lits en Ehpad

1 500 à 3 000 euros sont débloqués pour chaque aide à l’urgence humanitaire

900 Familles bénéficiant des Restos du cœur en 2013

De longue date, Champigny s’est engagée dans une coopération solidaire avec Jalapa au Nicaragua (photo) et Al Fawwar en Palestine.

Petit-déjeuner à la Maison pour tous au Bois-l’Abbé. Une

rencontre génératrice de lien social pour

les habitants.

F. B

ESN

ARD

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porte de manière constante et volontariste. Le CCAS attribue ainsi, via la commission d’aide aux familles et le Fond social de l’habi-tat (aide départementale), des aides d’urgence (bons alimentaires, vestimentaires et énergie pour payer les factures EDF et GDF).

Se rencontrerÀ Champigny, les âges se côtoient et s’enri-chissent. Cette volonté de décloisonnement intergénérationnel se retrouve dans les ren-dez-vous de démocratie participative menés par la municipalité. Comme lors des dernières Rencontres pour la jeunesse, les Campinois prennent la parole et apprennent à mieux se connaître. En écho, les temps forts consacrés

SolidaritéDossier

aux loisirs, les événements festifs campinois comme Champigny Plage, la Foire au troc et aux cochons, la fête de la ville rassemblent et jalonnent la vie de la cité. Se parler entre générations, se regarder, se sourire et s’appré-cier… Des projets naissent aussi entre enfants du CLME, personnes âgées du Foyer Soleil au Plateau et de l’Ehpad(3), entre lycéens de Gabriel-Péri et bénévoles des Petits frères des pauvres. À Champigny, chacun est un acteur à part entière de sa vie locale.

Se mobiliser en grandForte de son ouverture cosmopolite, Cham-pigny voit loin. En ouvrant grands les yeux hors des frontières, associations et munici-palité répondent aux urgences humanitaires. Le soutien aux projets internationaux fait partie de l’engagement campinois : actions de coopération du lycée Gabriel-Péri avec le Burkina-Faso, de plantation de palmeraies au Cameroun… La Ville débloque aussi des fonds pour soutenir les interventions d’ur-gence : le Salvador en 2011, Haïti en 2010 et 2011, le Chili en 2010. Elle défend les droits de l’homme en soutenant les peuples kurde, palestinien... Coopérer et tisser des relations solidaires est une coutume campinoise. Les synergies créées avec Al Fawwar, en Palestine, et Jalapa, au Nicaragua, dans le cadre du comité de jumelage, le démontrent. À Champigny, être citoyen est un acte de soli-darité ici et ailleurs.

1. Centre communal d’action sociale (Conseil général et Ville). 2. Aide médicale d’État pour les personnes étrangères. 3. Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

« Une de nos priorités consiste à créer du lien social, de la solidarité et des relations inter-générationnelles entre habitants. Nous soute-nons aussi les parents dans leur rôle éducatif : le Laep(1) permet de rompre l’isolement et favorise les échanges. Nous constatons que la solidarité, c’est avant tout être ensemble pour les Campinois, activité ou pas ! »1. Lieu d’accueil parents-enfants

DANIÈLE GRASSARD, directrice de la Maison pour tous au Bois-l’Abbé

Distribution de repas aux Restaurants du

cœur. L’occasion, pour de nombreux

bénévoles, d’apporter, outre

un repas, un peu de chaleur humaine.

Le CCAS propose une solidarité

de loisirs : la journée

à la mer, les banquets des seniors…

Ici le noël solidaire 2012 à la Bodega

Feria.

Grâce au quotient familial, tous les Campinois bénéficient de tarifs adaptés pour les centres de loisirs, la restauration scolaire…

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Ils sont campinois et s’investissent dans la vie locale et plus encore. Bénévoles, citoyens, professionnels vivent la solidarité au quotidien : parce que les autres, ça compte à Champigny ! PAR SOPHIE DURAT

Tous volontaires !

« Avec les personnes âgées, parfois isolées, que nous aidons, nous créons des liens privilégiés car nous faisons partie de la famille. On parle de tout et de rien, on les écoute car elles ont besoin d’échanges, de raconter des anecdotes. C’est très enrichissant et j’aime leurs histoires. Nous sommes aussi le “petit journal” car nous apportons les nouvelles de l’extérieur et cela les stimule. C’est de la solidarité de proximité. Heureusement qu’il y a des aides à domicile pour elles car c’est difficile de se sentir diminué.

Nous sommes en première ligne pour alerter si leur état de santé se dégrade, les mettre en confiance pour affronter le regard des autres lors d’une sortie. À nous aussi de les aider à avoir une place dans la société. C’est un métier essentiel qui requiert de la finesse, de la patience, l’envie d’entourer. Plus que les tâches ménagères, notre rôle consiste à faire du lien. »

« La notion de solidarité est bien vivante à Champigny. Nous ne manquons jamais de bénévoles. C’est une chance car c’est très rare. Et la ville fait beaucoup, nos locaux sont particulièrement confortables. La volonté d’entraide de tous les bénévoles ne faillit jamais car la situation empire et nous devons d’autant plus compter sur la solidarité de tous. Nous sommes une bonne équipe. Les autres antennes des Restos du Val-de-Marne nous envient d’ailleurs ! On n’est pas là que pour la nourriture, mais pour parler, apporter de la chaleur humaine, remplir un papier. Nous sommes attachés les uns aux autres en fait… Nous organisons aussi des ateliers cuisine, travaux manuels et des sorties comme notre “Paris by night” en car. Il y a aussi une permanence de la sécurité sociale, la possibilité de bénéficier d’une assurance scolaire gratuite et de la domiciliation. Nous sommes deux centres sur 21 à proposer ce service devenu essentiel. »

MIREILLE COUSINResponsable des Restos du cœur à Champigny

MARIE-JOSÉE SERYAide à domicile sur le secteur Cœuilly, Bois-l’Abbé et Mordacs

« Il existe une vraie chaîne du cœur à Champigny. »


« Nous devons prendre soin de toutes les générations. »

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SolidaritéDossier

Tous volontaires !

Nous sommes en première ligne pour alerter si leur état de santé se dégrade, les mettre en confiance pour affronter le regard des autres lors d’une sortie. À nous aussi de les aider à avoir une place dans la société. C’est un métier essentiel qui requiert de la finesse, de la patience, l’envie d’entourer. Plus que les tâches ménagères, notre rôle consiste à faire du lien. »

MARIE-JOSÉE SERYAide à domicile sur le secteur Cœuilly, Bois-l’Abbé et Mordacs

« Pour moi, la solidarité est un état d’esprit plutôt qu’une attitude réfléchie. Je replace cela dans le cadre de valeurs universelles comme la justice, l’égalité et la liberté. Celles que l’on lègue à ses enfants, que j’ai essayé de transmettre à mes élèves quand j’étais enseignante. J’ai donné pour des grandes causes, mais je préfère dorénavant être solidaire à côté de chez moi, partager ce que j’ai ou ce que je sais. Je donne ainsi des cours de soutien scolaire bénévolement. Je soutiens les commerçants campinois qui se donnent du mal et les centres culturels de la ville qui offrent une programmation de qualité, je fais en sorte de promouvoir leur activité. Je vais au Secours populaire pour faire mes cadeaux de Noël avant de faire les boutiques. La solidarité est un mode vie, et il n’est pas nécessaire d’être militant pour cela : on transmet davantage par ce que l’on est, ce que l’on fait plutôt que par ce que l’on dit. À notre époque du pognon roi, dominée par les financiers, il ne faut pas oublier les valeurs de solidarité. »

MAIA MUSUMECIHabitante du centre-ville

« L’association soutient, depuis 2007, le projet du lycée pour mener des actions en France afin d’aider le village Tsavie au Togo. Nous finançons aussi un voyage tous les deux ans. 25 élèves volontaires participent à cette action humanitaire chaque année. Nous avons déjà installé une bibliothèque en 2011 et notre objectif est de réunir suffisamment de fonds pour y installer l’électricité et aménager un second local en salle informatique en 2013. Les élèves s’investissent beaucoup et se mobilisent

facilement, même le week-end et pendant les vacances. Les jeunes appréhendent les valeurs essentielles de la solidarité de façon concrète. Certains élèves en difficulté se révèlent complètement, gagnent en confiance et apprécient de se rendre utiles. Les ados sont capables de déployer beaucoup d’énergie, de s’investir et de donner. Il faut juste leur permettre de s’investir. Le cadre de l’association instaure aussi d’autres relations avec l’adulte, qui n’est plus celui qui juge. »

FRÉDÉRIQUE DUPUYProfesseur au lycée Louise-Michel, présidente de l’association ST2S@ctions

« Les ados sont capables de s’investir avec dynamisme et durablement. »

« Nous devons prendre soin de toutes les générations. »

« La solidarité est un mode de vie, une façon d’être. »

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N° 447 - février 2013- Champigny notre ville - P.25

Annoncer le vide-grenier de votre association ? Mobili-

ser à l’appel de votre syndicat ? Au nom de la liberté d’opinion et d’expression, vous pouvez recou-rir à « l’affichage d’opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif ». C’est ce qu’on appelle l’affichage libre, qui vous permet de vous faire connaître, sans payer de taxe publicitaire ni de location d’emplacement.Pour qui ? L’affichage libre est réservé à l’activité des associa-tions loi 1901 qui n’ont pas de but lucratif. Ce mode de commu-nication gratuit est malheureuse-ment trop souvent détourné par des annonceurs de spectacle ou de manifestations commerciales, ce qui est interdit.Comment ça marche ? Les pan-neaux réservés se présentent sous la forme de panneaux métalliques portant sur leur fronton la men-tion « Affichage libre ». Ils sont

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MétéoPlan Grand FroidCe dispositif national est activé en cas de température négative. Si vous croisez une personne sans-abri, vous pouvez appeler le 115 (gratuit depuis une cabine téléphonique) le Centre communal d’action sociale (CCAS) au 01 45 16 42 30 ou les Espaces départementaux des solidarités (EDS) au 01 48 81 75 45 ou au 01 45 16 82 00.

LogementGare au monoxyde de carboneAttention, ce gaz inodore, incolore et non-irritant peut s’avérer mortel. C’est le produit d’une combustion imparfaite dans les installations d’eau chaude sanitaire et de chauffage. Faites contrôler vos équipements par un professionnel et ramoner votre cheminée. N’utilisez pas de chauffage d’appoint en continu et aérez quotidiennement. Maux de tête, nausées ou malaises peuvent faire penser à une intoxication. Dans ce cas, aérez, sortez et prévenez les secours (18 ou 112).

ÉnergieDites-le au médiateur !Vous avez un différend avec votre fournisseur de gaz ou d’électricité ? La solution proposée ne vous satisfait pas ? Vous pouvez saisir le médiateur national de l’énergie, qui est une autorité administrative indépendante. Elle a également pour mission d’informer les consommateurs Tél. : 0800 112 212, lundi au vendredi de 8h30 à 18h ou www.energie-mediateur.fr

NUMÉROS PRATIQUES Veolia eau (ex-Générale des eaux) : 0 811 900 900 - EDF : 0 810 010 333 - GDF : 0 810 800 801 - Dépannage : 0 800 473 333 (gaz) et 0 810 333 194 (électricité) - Déchetterie municipale : voie Sonia-Delaunay - Pour tout renseignement sur la collecte sélective des déchets : 0 805 700 500 (numéro Vert) - Appel gratuit depuis un poste fixe (du lundi au vendredi).

DÉMOCRATIE

Permis d’afficher

Issu de la liberté d’expression garantie par notre Constitution, l’affichage libre permet à chacun d’afficher ses opinions. À condition de bien respecter les règles… Mode d’emploi.

laissés à disposition. Les affiches se fixent sur le support à la colle liquide. Pensez à bien plaquer les coins, c’est par là qu’on com-mence à arracher les affiches ! Bon sens. La liberté d’expression doit respecter néanmoins la liberté de chacun et ne pas contribuer à la « pollution publicitaire » dénoncée par le Code de l’environnement. Ainsi, il est formellement inter-dit de coller sur les murs privés, panneaux publicitaires occupés ou encore les panneaux de signa-lisation routière. Les murs publics et le mobilier urbain sont aussi à proscrire. Si vous êtes pris sur le fait, vous ferez l’objet d’une plainte pour dégradation. De même, évitez la multiplication d’affiches sur les mêmes pan-neaux, c’est peu esthétique et surtout… contre-productif !Sachez enfin que la liberté d’ex-pression a ses limites : provocation aux crimes et délits, diffamation, injure, incitation à la haine ou à

la violence raciale conformément à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

LAURENCE DOYEN, DESSIN CHRISTOPHE BESSE

enchiffre40C’est le nombre de panneaux d’affichage libre mis à la disposition des associations à Champigny. On les trouve en général non loin de l’affi-chage municipal. La Ville est plutôt bien dotée, confor-mément à la réglementation qui prévoit 12 m2 pour les communes de plus de 10 000 habitants, avec 5 m2 par tranche supplémentaire de 10 000 habitants.

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FORMATION CONTINUE

Retour aux sources pour Eunice Da Silva. Assise sur les bancs du lycée Langevin-

Wallon, fréquenté dans sa jeunesse, elle suit une formation en secrétariat médico-social dispensée par le Greta. Créés en 1971, les Greta sont des groupements d’établissements publics d’enseignement qui mutualisent leurs moyens pour proposer des formations continues pour adultes. « J’ai été secrétaire commerciale pen-dant plus de vingt ans et j’en avais assez des chiffres ! » raconte Nathalie Gastinault. « J’ai fait un bilan de compétences qui a montré que j’étais faite pour le social et le médical. J’ai cherché une formation et j’ai présenté le dossier

à Pôle emploi. » Parmi le large éventail de for-mations proposées aux Campinois, on recense aussi la restauration au collège Elsa-Triolet, la préparation au diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture au lycée Louise-Michel ou au diplôme d’État d’aide médico-psychologique, au lycée Gabriel-Péri, ou encore la formation qualifiante pour devenir agent machiniste ou chef d’équipe propreté au collège Willy-Ronis.

700 stagiaires par anMartine Dupuis, conseillère en formation continue au Greta, constate que « Champigny se distingue par la variété des formations pro-

Connaissez-vous les Greta ? Ces établissements publics de formation pour adultes sont particulièrement bien implantés dans notre ville.� Au plus près de chez eux, les Campinois ont ainsi accès, dans cinq établissements scolaires, à l’apprentissage d’un panel de métiers pour tous niveaux et accessible à tous. PAR SABRINA COSTANZO

JOURNALISTES RÉFÉRENTS QUARTIERS : Bois-l’Abbé/Cœuilly : Marie Dagman – 4-Cités/Simonettes : Marie Dagman – Centre-ville/Coteaux : Marie Dagman – Cœuilly/Village parisien : Laurence Doyen – Maroc : Sophie Durat – Mordacs/Cœuilly : Laurence Doyen – Plateau : Laurence Doyen – Plant/Tremblay : Sophie Durat - PHOTOGRAPHES : Didier Rullier, Jogood, Xavier Cambervel, Anja.

Apprendre tout au long de la vie

Interquartiers

Le lycée Langevin-Wallon adhère au Greta des métiers et des techniques économiques

(GMTE), et propose notamment des formations médico-sociales.

« Comme j’ai appris le secrétariat “sur le tas”, cette formation me permet d’acquérir les bases du métier. Avant, j’étais secré-taire dans une entre-prise de maçonnerie, mais j’ai toujours voulu travailler dans le médical. Du coup, suivre une formation de secrétariat médico-social me permettra d’exercer mon métier dans le domaine de mon choix. »

Parole de

EUNICE DA SILVA

INFOS PRATIQUESGreta des métiers et des techniques économiques (GMTE) • Lycée Langevin-Wallon,

01 45 16 19 19• Collège Elsa-Triolet,

01 55 98 11 50Greta des métiers et des techniques industrielles (GMTI)• Lycée Louise-Michel,

01 48 81 55 96• Lycée Gabriel-Péri,

01 56 74 14 60• Collège Willy-Ronis,

01 47 06 63 97http://www.forpro-creteil.org/

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posées, ce qui permet de drainer un public plus nombreux en termes de niveaux et d’approche métier ». Chaque année, près de 700 stagiaires, en insertion professionnelle, salariés, deman-deurs d’emploi ou simples particuliers, fré-quentent les Greta campinois et bénéficient d’aides pour financer leur formation. Depuis le 1er janvier 2013, l’académie de Créteil a restructuré son réseau Greta. Leur nombre est passé de 11 à 6. Chaque département compte un Greta des métiers et techniques industrielles (GMTI) et un Greta des métiers et techniques économiques (GMTE). Le lycée Langevin-Wallon accueille le siège du GMTE 94. « Les professeurs du lycée et les formateurs du Greta échangent leurs pratiques, voire leurs élèves, ce qui favorise un enrichissement réciproque de la formation initiale et de la formation continue », explique Didier Chambon, proviseur du lycée Langevin-Wallon et, comme la majorité des chefs d’établissement, responsable pédagogique du Greta. Hélène Menard, proviseur du lycée Louise-Michel, et Alain Chataud, principal du

collège Elsa-Triolet et président du GMTE 94, soulignent que ces passerelles « entrent dans la logique de la formation tout au long de la vie ».

Formation personnaliséeLes stagiaires sont sélectionnés à l’issue d’une phase d’évaluation qui consiste à discuter leur projet professionnel, à déterminer les acquis et permet de délivrer une prescription d’heures de formation. « Les parcours de professionnalisa-tion du Greta se caractérisent par une pédagogie individualisée et une grande souplesse. Sur le pôle Propreté, nous intégrons des stagiaires tout au long de l’année », précise Nadine Mundinger, conseillère en formation aux Greta Willy-Ronis et Gabriel-Péri. « Les formations sont diplo-mantes, certifiantes ou professionnalisantes. L’objectif est que tout stagiaire ressorte avec un minimum de compétences reconnues », insiste Djamila Riane, coordonatrice du Greta à Lange-vin-Wallon. Les Greta affichent en effet des taux de réussite supérieurs à la moyenne de l’Édu-cation nationale. Une piste à ne pas négliger.

INFOSpratiques!Mairie annexe 164, avenue du Général-de-Gaulle> 01 49 83 86 30 Marché couvert (8 h - 13 h) 125, bd de Stalingrad mercredi et samedi

Mairie annexe95, avenue de la République > 01 48 81 82 65PMI37 bis, rue Karl-Marx > 01 47 06 00 33Coordinateur socialYves Hemmen > 06 16 82 34 446, rue GerminalPoint rencontre infos jeunes6, rue Germinal > 01 48 81 44 65Marché (8 h - 13 h)Boulevard Gabriel-Péri jeudi et dimanche

Mairie annexe 164, avenue du Général-de-Gaulle > 01 49 83 86 30Marché couvert (8 h - 13 h) 125, bd de Stalingrad mercredi et samedi

Mairie annexe 54, boulevard du Château > 01 48 80 82 72 PMI 8, rue de l’Abreuvoir> 01 55 98 11 40 Bibliothèque Gérard-Philipe 54, boulevard du Château > 01 55 98 29 80

Bois-l’Abbé/CœuillyMarché (8h-13h) Place de Cœuilly, jeudi et dimancheMairie annexe14, place Rodin > 01 48 80 63 04Bibliothèque André-Malraux3, mail Rodin > 01 48 80 45 20PMI1, place Rodin > 01 48 80 45 49Coordinateur social à la maison du projet4, place Rodin Sébastien Patinet > 06 16 82 34 31Point rencontre infos jeunes9, square Jean-Goujon > 01 48 80 27 24Marché (8 h - 13 h)Route du Plessismercredi et samedi

Point rencontre infos jeunes22 bis, avenue du 8-Mai-1945 > 01 48 80 22 27Maison du projetCentre commercial des Mordacs, avenue du 11-Novembre-1918Coordinatrice sociale Salma Moudjaoui > 06 20 25 79 25

Point rencontre infos jeunes LCR des Chaloux, chemin des Chaloux> 01 48 81 53 14 Coordinatrice sociale Aurore Chenini LCR Jalapa, 11, rue Jalapa> 06 19 68 67 31

Mordacs/Cœuilly

PlateauCœuilly/Village parisien

Maroc/Fourchette/Polangis

Plant/Tremblay

Quatre-Cités/Simonettes

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Préparation au diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture au Greta du lycée Louise-Michel (à g.) et au métier de boulanger-pâtissier au Greta du collège Elsa-Triolet (à dr.)

Le Greta du collège Willy-Ronis propose une formation qualifiante pour devenir agent machiniste ou chef d’équipe propreté.

Apprendre tout au long de la vieLe lycée Langevin-Wallon adhère au Greta

des métiers et des techniques économiques (GMTE), et propose notamment

des formations médico-sociales.

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ENTREPRISE

Les experts de ChampignyIls interviennent à côté de chez

vous, partout en France et même hors des frontières jusqu’en Chine. Leur métier ? Surveiller les risques d’effondrement, fis-sures… sur les structures ou les sites naturels. Comment ? En met-tant en place une instrumentation, des systèmes à base de capteurs et des modules de transmission automatiques pour suivre les mouvements sur un terrain, un ouvrage d’art comme un pont ou des bâtiments. Une dizaine de sociétés en France propose cette activité à l’expertise de pointe, parmi lesquelles Dynaopt, créée en 1999 et installée à Champigny. Un voisin discret qui travaille avec les plus grands bureaux d’études et groupes du BTP, développe par-

fois des systèmes pour assurer, à chaque fois, une prestation sur mesure. À l’instar du système de mesure d’orientation de forage, soutenu par l’Anvar(1). Dans l’abri campinois, quatre ingénieurs en électronique, métrologie et géolo-gie et quatre techniciens installa-teurs se partagent les calculs et les déplacements. Parmi eux Jérémy, 33 ans et habitant des Boulle-reaux, témoigne : « J’alterne le bureau et le chantier pour poser le matériel de mesure, cela évite la routine et ça me convient très bien ! » À l’actif de Dynaopt : la surveillance d’une façade d’une des dépendances du château de Versailles, d’un passage piéton à Villiers-sur-Marne ou encore le contrôle du pont de Saint-Nazaire

COLLECTE DE FONDSFestoyons solidaire ! Samedi 15 février, la solidarité se fête ! La deuxième « soirée solidaire » débutera dès 19 heures, au centre culturel Olivier-Messiaen. Le but ? Récolter des fonds pour offrir à des familles campinoises la possibilité de partir en vacances. Organisé par les partenaires sociaux du quartier des Quatre-Cités et de la Ville, l’événement s’ouvre par un repas confectionné par les organisateurs, suivi d’un spectacle. À l’affiche : Clément le magicien, démonstration de zumba, théâtre d’improvisation et slam avec la compagnie « Les Z’indépendants », performance logobi (danse de rue ivoirienne) et concert du groupe La Piston Connexion.À partir de 19 h, au centre Olivier-Messiaen, 4 rue Proudhon. Tarif : 7 € (repas et spectacle), 5 € (spectacle uniquement).

SUR GLACEÀ la recherche du nouveau DJ star !

Avis aux mixeurs de sons, la piste de glace vous tend les bras. Samedi 9 février, la patinoire convie les DJ amateurs, de 21h15 à minuit, à s’emparer des platines pour devenir le disc-jockey de la soirée ! Le samedi 23 février, ce sont les cinéphiles qui seront à l’honneur avec un quiz cinéma. Patinoire de Champigny, 3, rue Jules-Guesde – Tél. : 01 48 81 82 82

D.R.

Quatre-Cités/Simonettes

pendant des travaux de rénova-tion. « C’est rarement répétitif, les projets sont intéressants car nous intervenons parfois en amont de développement d’infrastructures. Nous avons d’ailleurs planché sur le projet du Grand Paris. Pour faire des repérages ou poser le matériel, nous pénétrons dans l’envers du décor : nous pouvons travailler à 3h du matin en plein métro parisien ! » conclut Frédéric Dadoun, directeur commercial.1. Agence nationale de valorisation de la recherche.

Le Plant/Tremblay

INFOS PRATIQUESDynaopt2, rue de la Croix-Rouge-FrançaiseTél. : 01 41 79 13 00www.dynaopt.com

Frédéric Dadoun (à g.), directeur commercial, et Jérémy, technicien (à dr.) de Dynaopt. Spécialisée dans la surveillance de sites naturels ou d’ouvrages d’art (ci-contre, intervention sur un réseau ferroviaire), la société campinoise intervient partout en France.


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Derrière ses tables de fruits ouvertes sur la rue, Xiaoyan

Zuo ne laisse paraître aucun signe de frilosité en cet hiver. D’un sourire constant, la commerçante enchaîne les pesées de clémentines de Corse, poivrons rouges, navets et autres légumes. Il y a plus de deux ans et demi, elle a repris avec son époux la gestion du primeur implanté depuis près de six ans place Lénine. Lui se charge de la fourniture quotidienne en fruits et légumes frais, tandis qu’elle assure la vente en magasin. Désor-mais adoptée par les Campinois, la commerçante connaît bien les habitudes de ses clients. « Il y a ceux qui viennent pour faire les courses de la semaine. D’autres qui passent tous les jours pour acheter en petite quantité », indique Xiaoyan. Parmi eux, Anne profite de son mercredi libre pour

faire ses achats. Et elle ne remplit son panier « qu’avec des produits de saison ». Le plus du commerce, selon les époux Martin, qui font aussi figures d’habitués : « La très bonne qualité des fruits et des légumes. Ils se conservent bien et ne sont pas abîmés ! » On retient également la diversité du magasin, qui propose des salades de fruits préparées et des produits asiatiques pour confectionner vos meilleurs mets. Un commerce de proximité pour faire le plein de vitamines !

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COMMERCE

La fraîcheur à tous les étals

LANGEVIN-WALLONPortes ouvertesPour affiner vos choix d’orientation, profitez des journées portes ouvertes du lycée Langevin-Wallon, qui reçoit les élèves de 3e sur rendez-vous vendredi 15 après-midi. Les élèves de seconde, première et terminale et les étudiants (BTS) seront accueillis samedi 16 de 9h à 12h. Le mercredi 6 de 16h à 19h sera consacré aux classes préparatoires CPGE(1). 126, avenue Roger-Salengro – Tél : 01 48 81 28 33

1. Classes préparatoires aux grandes écoles.

ANIMATION Stage Bafa

L’association ST2S@ctions du lycée Louise-Michel organise un stage de perfectionnement, dernier module du Bafa, sur le thème de la découverte de l’environnement urbain avec les enfants. Il s’adresse aux plus de 17 ans qui ont validé leurs stages de base et pratique. Du lundi 4 au samedi 9 mars inclus, de 9h à 18h, au centre Jean-Vilar.Inscription : http://st2saction.org/

HUMANITAIRECherche bénévolesL’association Yakar Mbaan, qui aide à la réinsertion de lépreux au Sénégal, cherche des bénévoles pour récolter des fonds lors de brocantes et autres manifestations. Ils financeront des actions solidaires (scolarisation, construction d’une crèche, agrandissement d’une école…).Renseignements : 06 08 81 35 28, http://yakar-mbaan.asso-web.com

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INFOS PRATIQUESPrimeurs Zuo 3 bis, place Lénine. Tél : 01 45 16 08 72 Ouvert du mardi au jeudi de 9h à 13h30 et de 15h30 à 19h, vendredi et samedi de 9h à 19h30 et dimanche de 9h à 13h30. Fermé le lundi.

« Plusieurs fois par semaine, après une balade le long des bords de Marne, je me rends chez le primeur pour acheter de quoi faire une soupe par exemple. Et je poursuis la marche pour rejoindre mon domicile… avec mes paquets dans les bras ! »

Parole de

RENÉE, 80 ans, cliente régulière

Maroc/Fourchette/Polangis

Xiaoyan Zuo (à gauche) a

repris le primeur de la place Lénine

avec son mari.

Centre-ville/Coteaux

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Départ imminent pour Chris-tian Cubells, professeur en

électronique au lycée profession-nel Gabriel-Péri et président de l’association Terre solidaire. Le 2 mars, avec deux de ses anciens élèves, il s’envolera pour le Bur-kina Faso. Direction Boussouma, village de la commune de Kou-bri, à 45 km de la capitale Oua-gadougou. Là-bas, leur projet de création d’un centre de formation agricole de culture du moringa, une plante à très fort apport nutri-tionnel, prendra forme. Durant une semaine, ils installeront une pompe immergée alimentée par des panneaux solaires, pour four-nir de l’eau au centre. Fin août, deux autres ex-lycéens mettront en place d’autres panneaux solaires pour la fourniture en énergie élec-trique. Entre le lycée et Koubri, l’aventure court depuis 2008, avec le soutien de la Ville notamment.

Les élèves ont d’abord mobilisé leurs compétences pour la créa-tion d’une ferme de culture de spiruline(1), avant de se rendre sur place en 2010. En décembre 2011, les responsables de Bous-souma ont proposé ce projet sur le moringa. Pour Christian Cubells et les anciens du village, c’est l’occasion de démontrer « qu’on peut vivre de l’agriculture au village, alors que les jeunes le désertent : 80 % de la récolte sera commercialisée sur le marché local et 20 % sera distribuée à des associations pour traiter chaque année 300 personnes malnutries. » Une vraie démarche solidaire. 1. Algue très riche en protéines utilisée contre la malnutrition, distribuée à des fins humanitaires par les partenaires locaux.

PROJET SOLIDAIRE

Cap sur Boussouma

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Cœuilly/Village Parisien

« Pour réaliser le projet, il a fallu mettre en place des collectes de fonds lors des brocantes et des fêtes, demander des subventions... Cette expérience m’a beaucoup appris sur l’organisation d’un projet et permis de rencontrer de nouvelles personnes. »

Parole de

CHRISTOPHER MOUNIR IDRISSI, 23 ans, ancien lycéen, se rendra en mars au Burkina Faso.

INFOS PRATIQUESContact C. Cubbels : 06 24 92 31 27 ou [email protected]

À Boussouma (Burkina Faso),

des habitants du village délimitent

le terrain dédié au centre de

formation agricole à la culture

du moringa.

PETITE ENFANCETous au centre !Mercredi 20 février, le centre de loisirs maternel Paul-Vaillant-Couturier invite les enfants des centres de loisirs Albert-Mélé et Eugénie-Cotton à un spectacle de contes traditionnels. Ce temps fort s’inscrit dans le projet du centre axé sur le livre et sa manipulation. Les enfants sont partis de dessins animés qu’ils connaissent et sont allés chercher l’histoire à sa source écrite.

SENIORSÇa bouge à l’UNRPA

Belote ou cha-cha ? Peu importe, la section Cœuilly de l’UNRPA (Union nationale des retraités et personnes âgées) vous propose les deux. Au foyer Gaston-Monmousseau (2, rue Séverine), elle organise chaque mardi et vendredi de 13h30 à 17h des après-midi jeux de société, un bal une fois par mois et plusieurs sorties.Contact : Claudine Lavatine, 01 48 81 83 99 ou 06 19 12 45 90

COLLÈGEHeures banaliséesL’association Soutien Échanges Familles-Collège a mis en place plusieurs activités pour les demi-pensionnaires du collège Paul-Vaillant-Couturier. Chaque mardi, pendant l’heure dédiée aux réunions entre enseignants, les élèves s’initient à la sophrologie ou à l’écriture de scénario. Un travail est prévu aussi avec les assistants d’éducation et les Ateliers Santé Ville sur l’hygiène alimentaire et corporelle.

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Une moto vrombissante trouble un instant le calme de la rue

Marcel-Paul. Il s’agit d’un client heureux à qui Fred a réparé son deux-roues. « J’aime bien rouler et aussi comprendre pourquoi une panne résiste », explique ce der-nier. Cet amateur de belles méca-niques s’est associé en septembre 2011 avec son ami Guillaume, dit « Guigui » pour reprendre le magasin Philbike, spécialisé en vente et réparation de motos et

scooters. L’un et l’autre y ont fait leurs premières armes, Fred ayant même formé Guillaume comme apprenti. « Quand Phi-lippe a décidé de vendre, on a saisi l’occasion », raconte Guigui. Les deux mécaniciens rebaptisent l’enseigne « 16 000 Tours », en référence à la puissance maxi-male d’un moteur de moto à la minute. « Parmi notre clientèle, nous comptons une centaine de Campinois qui nous connaissent

16 000 TOURS

Boîte à bécanes

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bien et passent parfois simplement dire bonjour », explique Fred. Pas de chichi entre motard, un espace détente leur est dédié pour siro-ter un café. Réparation, tuning : Fred et Guigui savent tout faire. Et jouent les profs à l’occasion. « Sur demande, nous louons un pont élévateur pour expliquer un point précis de mécanique », poursuit Frédéric. Côté vente, du maxi-scooter à la moto de collection, chacun trouve son bonheur !

CLMOJardin et préventionÇa bouge avec les enfants du centre de loisirs en milieu ouvert !- Le CLMO vous invite à partager son jardin du clos des Mogatons. Un projet de jardin intergénérationnel se met en place avec la Ville, le CLMO, la Maison pour tous, l’amicale CNL et Paris-Habitat OPH : les riverains du 22, avenue du 8-Mai-1945, où se situe le jardin, seront démarchés les 19 et 22 février.

Mordacs/Cœuilly

Frédéric (à g.) et Guillaume (à dr.) réparent toutes les marques et disposent de 4 ponts élévateurs.

VIE CITOYENNEConseil de quartierCette instance de démocratie participative est ouverte à toutes et tous. Prochaine séance mercredi 6 février à 19h à l’école maternelle Maurice-Thorez 2 au 22, avenue du 11-Novembre-1918. Au programme : le point sur les travaux de la rénovation urbaine, les changements sur le quartier (voir page 41 les nouvelles coordonnées du Pôle Santé), questions diverses et paroles aux habitants.

- Le mercredi 27 février, le CLMO informe sur la prévention des accidents domestiques. Avec les services municipaux, les Ateliers Santé Ville et des parents d’élèves, l’initiative prévoit : visite de la caserne des pompiers, action de sensibilisation au gymnase Jesse-Owens et spectacle au théâtre Gérard-Philipe. Les parents aussi sont les bienvenus (inscription pour le spectacle). Plus d’infos sur ces deux actions au 01 48 80 20 46. AN

JA

INFOS PRATIQUES16 000 Tours1 133 bis, rue Marcel-Paul. Tél. 01 48 81 01 27www.16000tours.fr

Plateau

FAMILLESSi on sortait ?Deux dates à ne pas manquer ce mois-ci : Vendredi 15 février à 20h30 : soirée cabaret à 20h30, proposée par l’association Le Café des familles à la salle du Jeu de paume (67, avenue de Cœuilly). Réservation auprès de Véronique au 06 60 02 20 46 (5 par adulte).Dimanche 24 février à 15h : rendez-vous « Quartier conte, café conte » par la compagnie La Fleur qui rit dans la salle Henri-Bassis, sur le thème de l’amour et l’amitié. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

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Zakaria Niang

Romantique 2.0Adieu les roses, bonjour la

prose ! Pour la Saint-Valen-tin, les jeunes générations seront sans doute plus promptes à décla-rer leur flamme par SMS qu’à passer chez le fleuriste. Ce boule-versement des codes de la drague est au cœur de Superlover 2.0, le premier roman plein d’humour du Campinois Zakaria Niang(1). Son héros a un an pour trouver sa belle, sinon sa mère s’en mêle ! « Ces dernières années, j’ai vu pas mal d’amis chercher l’âme sœur, raconte Zakaria Niang. Aujourd’hui, Internet et les smart-

phones ont changé les règles du jeu. Mais s’il est plus facile de se livrer derrière un écran, les désillusions sont nombreuses ! »Ce jeune auteur français d’origine sénégalaise, grandi à Montargis et campinois depuis 2005, a pris la plume à l’adolescence, influencé par le rap. Plutôt NTM et I Am que Flaubert ou Balzac. « Même si je garde de bons souvenirs de mon prof de français de seconde et pre-mière. » Son goût pour l’écriture le conduit à se lancer, en 2003, sur la blogosphère. Confidences des amis, bribes de discussions

scotchés à leur mobile et biberon-nés à Internet. La pression exer-cée par la mère du héros est, en revanche, plus ciblée. « C’est une réalité pour les jeunes ayant une double culture, les filles comme les garçons. Ça n’a pas été le cas pour moi, mais j’avais envie de parler de cette confrontation entre tradition et modernité. » La pression sera d’une autre nature pour Zakaria Niang. Un projet d’adaptation scénique est à l’étude, ainsi qu’une suite. « Mes premiers lecteurs ont envie de savoir ce qui va arriver à Super-lover. Je ne veux pas les déce-voir. Mais le style du prochain volume sera très différent, plus romanesque. »

EMMANUELLE PALASSET PHOTO DIDIER RULLIER

1. Aux éditions Jets d’encre, 13 €, en vente à la librairie Honoré, en centre-ville.

Dans Superlover 2.0, Zakaria Niang narre les déboires amoureux d’un Roméo hyperconnecté, sommé par sa mère de trouver sa moitié.� Rencontre avec un auteur campinois à la plume bien pendue.

glanées dans le RER ou à la pause café alimentent ses billets d’hu-meur. Conseiller clientèle dans une banque, il écrit dans le train ou aux terrasses des cafés. Aussi mobile et connecté que son héros de papier.

Près de dix ans après ses pre-mières chroniques sur la toile, Zakaria Niang savoure ce premier ouvrage imprimé. « Au début, le monde littéraire me paraissait très fermé pour quelqu’un de ma géné-ration et de ma condition sociale. Mais le succès de gens comme Faïza Guene ou Rachid Santaki m’a encouragé. » Écrivain « de banlieue » alors ? Pas si simple. Les mésaventures de Superlover parleront à tous les trentenaires

En novembre dernier, Zakaria Niang dédicaçait Superlo-ver 2.0 dans un supermarché de La Défense. « Je voulais écrire pour les gens qui disent ne plus lire depuis le lycée. »

JEUNE AUTEUR

D.R.

Repères

1978 Naissance au Sénégal

1980 Arrivée en France

1993Premières scènes rap avec le collectif New Style à Montargis.

1998Anime des ateliers d’écri-ture pour adolescents.

2004Premier blog : « Gars discret ».

2008Textes pour l’album Ailleurs de Mayrina Chebel

2012Sortie de Superlover 2.0 (éditions Jets d’encre)

« Je me nourris de ce que j’entends »

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Danse de coupleEnflammez la piste !

Tentés par des danses en duo ? L’école de musique de l’Aapemc propose, depuis janvier, des cours particuliers de danse de couple. Valse, tango, cha-cha-cha, quick-step, rumba sont désormais enseignés aux débutants et initiés. Infos et inscriptions (en binôme) : 01 55 97 42 82, [email protected], www.ecoledemusique94.fr

GuinguetteAvis de lotoDimanche 3 mars de 14h à 18h, la guinguette de l’île du Martin-Pêcheur vous propose un loto au profit de l’association Culture Guinguette. 1 000 € de lots à gagner sous forme de bons d’achat dans les grandes surfaces voisines. Prix des cartons : 2 € les 5 cartons, 5 € les 10. Guinguette de l’île du Martin-Pêcheur : 41, quai Victor-Hugo – Tél. : 01 49 83 03 02

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Court toujours !FESTIVAL DE FILMS

Silence, on tourne à Champigny ! Le premier Festival du film court invite les Campinois à dégainer téléphone portable, appareil photo numérique ou petit caméscope pour réaliser des vidéos. Pour les épauler : des ateliers multimédia à l’École d’arts plastiques.

«Pour extraire une séquence vidéo, tu dois définir un

point d’entrée et un point de sor-tie. Ensuite, tu mets bout à bout les morceaux de vidéos dans la “time-line” ». Par « timeline », entendez la table de montage numérique. Derrière l’écran d’ordinateur, Laurence et Brigitte se laissent initier au montage vidéo et à son vocabulaire par Toussainte Bendiba-Salvadori, enseignante à l’École municipale d’arts plas-tiques Claude-Poli. Un atelier mis en place dans le cadre du premier Festival du film court de Champigny, impulsé par l’École d’arts plastiques. Des films de

30 secondes à 3 minutes, réalisés avec un téléphone portable, un appareil photo numérique ou un petit caméscope, seront en compé-tition autour du thème « Un, deux, trois… ». La sélection des courts métrages interviendra à l’automne prochain au Studio 66, et deux jurys, un du public, et un du fes-tival – composé de réalisateurs –, décerneront les prix « poussins », « jeunes » et « adultes ». Une initiative à laquelle se gref-feront les vidéastes amateurs du quartier du Bois-l’Abbé. En mai dernier, le festival « 1,2,3 Action », lancé par le collectif « 1, 2, 3, nous vivons au Bois »(1), avait encou-

Animations

Toussainte Bendiba-Salvadori, de l’École d’arts plastiques

Claude-Poli, initie deux Campinoises au montage

audiovisuel.

ragé ses habitants à produire des vidéos courtes autour du thème du bien vivre ensemble. L’opération rempile pour 2013. Présentés à la Maison pour tous au Bois-l’Abbé, les films courts de « 1,2,3 Action » seront également intégrés au fes-tival de la Ville. À Champigny, les prochains mois seront donc placés sous le signe de la vidéo. Un, deux, trois… filmez !

MARIE DAGMAN

1. Créé à l’initiative des villes de Champigny et de Chennevières et des trois bailleurs sociaux présents au Bois-l’Abbé (I3F, Paris Habitat-OPH et Coopération et Famille), ce collectif propose aux habitants des actions autour du « bien vivre ensemble ».

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INFOSpratiques!Festival du film court de Champigny : ateliers sur ren-dez-vous ou les mercredis 20 février, 27 mars, 17 avril, 29 mai et 26 juin, de 10h à 12h à l’École d’arts plastiques, 157, rue de Verdun. Tél. : 01 45 16 07 90. Inscription et soutien à « 1,2,3, Action » : Maison pour tous au Bois-l’Abbé, 6, place Rodin, 01 41 77 83 30.

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Plus vite, plus loin, plus fortsCoureur amateur, le Campinois Antoine Laneyrie est devenu guide de l’athlète malvoyant Trésor Gautier Makunda sur 400 m.� Ensemble, ils ont construit une relation de confiance unique, jusqu’à décrocher le bronze aux Jeux paralympiques de Londres.

Londres, septembre 2012. Sur la troisième marche du

podium, Trésor Gautier Makunda, coureur malvoyant, et Antoine Laneyrie, son guide. Comme l’athlète handisport, le Campinois est décoré de bronze, la plus belle récompense de sa carrière ! Une

médaille qui salue un travail de confiance. Antoine, sportif ama-teur de 24 ans, s’est lancé dans l’aventure en juillet dernier. Éme-ric Chattey, guide de Trésor Gau-thier Makunda sur 400 m, étant blessé, son entraîneur l’invite à le remplacer pour les Jeux paralym-

piques. Mi-juillet, le Campinois, spécialiste du 400 m haies et du 400 m, débute une préparation intensive avec Trésor, courant également sur 200 m avec Edgar Onezou, guide depuis 2005.Courir en duo a demandé de nombreux efforts à Antoine, par ailleurs professeur d’éducation physique et sportive : « J’ai dû adapter ma foulée à la sienne. » Pendant la course, le jeune homme tient une cordelette dans la main gauche, qui l’unit à son binôme. « L’athlète doit avoir confiance à 100 % en son guide pour obtenir une bonne performance », poursuit le Campinois. En piste, Antoine doit « mener le tempo, indiquer oralement les deux virages de la

JEUX PARALYMPIQUES

Antoine Laneyrie (à gauche),

guide de Trésor Gautier

Makunda sur 400 m, a remporté avec lui la

médaille de bronze des Jeux paralympiques

de Londres.

Sports

course ». Il l’aiguille également en exerçant une pression physique. À Londres, le duo termine troi-sième, dans une finale… à trois, après le forfait d’un binôme. Malgré leur position au couloir numéro 1, considéré comme le plus difficile à cause des risques de chutes dues à la bordure de la piste, ils se sont donnés à fond. Une expérience unique, où le Campinois a côtoyé le haut niveau du handisport. De retour sur les pistes de son centre d’entraîne-ment, à Montreuil, il se consacre pour deux saisons à ses perfor-mances individuelles, au niveau élite. Avant d’envisager Rio, en 2016. En duo.

MARIE DAGMAN

BoxeBeau combat pour Estelle Mossely aux championnats de France amateurs de boxe féminine, le 20 janvier. La Campinoise confirme son titre en - de 60 kg en battant aux points Maïva Hamadouche (29-19).

HandballEn Excellence régionale, les Seniors 1 du RSCC battent Gagny le 12 janvier (28-27) et Lagny le 19 (25-18). En Excellence départe-mentale, les Seniors 2 l’emportent face à Fresnes le 12 (33-28) et Marolles le 19 (32-27). Les moins de 16 ans s’imposent face à Thiais le 12 (32-18).

Volley-ballLe 13 janvier, les cadettes se qualifient pour le 5e tour de la coupe de France en battant Harnes (2 sets à 0) et Compiègne (2 sets à 0). Bravo aussi aux pous-sines (équipe 3) arrivées 2e du tournoi comptant pour le championnat départemental le 19 janvier.

FootballEn division supérieure régionale, les Seniors 1 font match nul contre Bobigny le 6 janvier et gagnent face à Paris Gobelins (2-1) le 13. L’équipe est première de son groupe et joue la montée en division d’honneur. En coupe du Val-de-Marne CDM victire du CFC face à l’Apac (5-2).

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Retrouvez toutes les infos sur Internet

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Écoutez vos lubies !MUSIQUES ACTUELLES

La jeune garde musicale entre en scène au centre Jean-Vilar, grâce à l’association campinoise Lubi.� Avec sa soirée semestrielle de concerts mêlant artistes novices et confirmés, Lubi pousse les jeunes talents.

Lubi, une lubie d’amateurs de musique ? « Le nom sonnait

bien, c’est tout », assure Cyril Gougaud, technicien lumière et trésorier de l’association. Depuis sa naissance au printemps 2011, Lubi n’a rien d’une fantaisie ! Elle vise à « promouvoir les artistes locaux » et veut « proposer une programmation musicale pour les jeunes ». Alors, deux fois par an, les bénévoles mettent sur pied une soirée de concerts réunissant jeunes artistes locaux et têtes d’affiches.À leur actif, déjà quatre dates, dont la première en novembre 2011. Lors du prochain événe-ment prévu samedi 2 mars, Green Hills, une jeune formation de reg-gae campinoise, prendra d’assaut la scène en première partie. Tête d’affiche, l’Américaine Lisa Doby,

alsacienne d’adoption, assurera le show avec ses mélodies soul, rock-folk, précédée de Ben1. « Pour les jeunes talents, c’est l’occasion de faire une petite scène afin de se faire remarquer, explique Cyril. Même à ceux ont plus de “bouteille”, ça offre la possibilité de se faire connaître auprès d’un autre public. » À 5 € la soirée, Lubi souhaite attirer un public jeune au centre municipal d’animation Jean-Vilar. Le style de musique ? « Actuel », résume Cyril. Ainsi, en novembre dernier, la programmation a oscillé entre le son « power pop » du groupe Fuzzy Vox, l’énergie très rock de Famille Grendy et les mélodies pop rock de Ladylike Dragons. Près d’une vingtaine d’adhérents, dont de nombreux intermittents du spectacle, travaillent des mois en

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amont pour assurer la programma-tion. « Les artistes sont rassurés car, avec notre équipe de techni-ciens professionnels, ils savent qu’ils sont bien encadrés », note Cyril. Lubi veille…

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CultureEn mars dernier, le centre Jean-Vilar accueillait le groupe Ell...

… ainsi que le duo Vim Cortez.

Prochain concert

LE 2 MARS 2013au centre Jean-Vilar, 5 €.À l’affiche : Green Hills (reggae, hip-hop, soul), en première partie. Puis Ben1 (bossa nova, samba, hip-hop et reggae) et Lisa Doby (folk-rock–soul). Plus d’informations sur http://lubi-association.com/

INFOSpratiques!

Parole de…

« Lors du dernier concert, en novembre, trois groupes assez différents étaient programmés. J’ai beaucoup aimé cet éclectisme. Et au centre Jean-Vilar, l’ambiance est accueillante. On peut boire un verre avec ses amis entre les concerts. »MANON,20 ans, spectatrice

École de musiqueInscriptions 2013-2014 Lundi 18 mars à 14h débuteront les pré-inscriptions des nouveaux élèves à l’école de musique. Formulaire à retirer au centre Olivier-Messiaen et à remettre avant le 15 mai, lundi au vendredi 9h-12h et 14h-21h et samedi 9h-19h. Attributions selon l’ordre d’arrivée des formulaires remplis et les disponibilités. Début juillet, un courrier informera les familles qui auront une place.

Arts plastiquesGravez votre lino !L’École municipale d’arts plastiques Claude-Poli propose, les 9 et 10 février, un stage découverte de la linogravure. Samedi 9h-17h30 et dimanche de 10h à 18h. Renseignements auprès de l’école, 157 rue de Verdun. Tél. 01 45 16 07 90.

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Le Pavillon scandinave

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Des trésors nationaux lovés dans un jardin campinois.

À la fin du xixe siècle, grande et petite histoire de l’architecture se confondent sur les hauteurs de notre ville. Rue Martelet, sur-plombant la vallée de la Marne, Fernand Martin, richissime fabricant de jouets automates à bon marché, fait construire une magnifique maison en meulière et pierres de taille. Elle est baptisée Villa de la Montagne en raison de sa position géographique. Avec son architecture italianisante, sa

galerie surplombée d’arcades et ses cabochons en céramique, elle ressemble pourtant à une villa balnéaire cossue : un « must » à une époque où l’on pratique le canotage et l’on passe ses week-ends au bord de l’eau à Champi-gny. Clin d’œil au propriétaire, une série de médaillons en terre cuite représente les jouets les plus emblématiques de l’inventeur. Ses affaires florissantes et ses jouets innovants entraînent d’ailleurs Fernand Martin jusqu’à l’Expo-sition universelle à Paris en 1889

pour présenter ses nouveautés. C’est à côté de la grande Dame, la Tour Eiffel, que le créateur du jouet automate est frappé d’un coup de cœur pour le Pavillon scandinave. Ce chalet, conçu par l’architecte Charles Garnier, arti-san talentueux de l’Opéra de Paris, représente une maison de bois des pêcheurs des mers du Nord avec de superbes décors sculptés. Aux côtés de demeures lapone, aztèque ou encore chinoise, il fait alors partie d’une quarantaine de constructions retraçant l’histoire

Recueilli par Fernand Martin, propriétaire de la Villa de la Montagne et créateur du jouet automate, le Pavillon scandinave est l’œuvre de l’architecte Charles Garnier.� Ce chalet demeure aujourd’hui le seul vestige de l’Exposition universelle de 1889… Un patrimoine devenu campinois !

HABITAT

de l’habitation humaine à travers le temps et l’espace, installées au pied de la Tour Eiffel. C’est aussi au cœur de ses rondins de bois que les premiers skis alpins seront présentés, pour la première fois, aux visiteurs. Fernand Martin, qui a fait fortune, sauve le Pavillon scandinave de sa représentation éphémère pour le remonter dans le jardin de sa Villa de la Montagne à Champigny. Depuis 1995, villa et pavillon sont inscrits aux Monu-ments historiques. Plus encore, le chalet de bois demeure, avec la Tour Eiffel, le seul vestige de l’exposition universelle de 1889.

SOPHIE DURAT

Le Pavillon scandinave (à gauche), sauvé de l’oubli par Fernand Martin, a trouvé sa place dans le parc de sa Villa de la Montagne, rue Martelet (ci-dessous).

Histoire

enchiffre44C’est le nombre de constructions « du monde » dessinées par Charles Garnier et élevées au pied de la Tour Eiffel en 1889.

!

Repères

1885Construction de la Villa de la Montagne, rue Martelet

1889Exposition universelle à Paris

1900Reconstruction à l’identique du Pavillon scandinave dans le jardin de la Villa de la Montagne

1900-1906Agrandissement de la Villa de la Montagne par l’architecte Lucien Grillet

1995Inscription de la maison (totalité) et du pavillon (façades et toiture) aux Monuments historiques

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Les tribunes libres relèvent de la responsabilité de leurs auteurs

DES PROMESSES ET DES DÉCEPTIONS

RÊVES AFFAIRE COMMUNISTELA JUSTICE M’A DONNÉ RAISON

GROUPE DES ÉLUS UMP GROUPE DES ÉLUS DIVERS DROITE LA PASSION DE CHAMPIGNY - UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE

Jean-MichelSCHMITTCONSEILLER MUNICIPAL

MichelDUVAUDIERCONSEILLER MUNICIPAL

Laurent JEANNECONSEILLER MUNICIPAL

OPPOSITION MUNICIPALE OPPOSITION MUNICIPALE OPPOSITION MUNICIPALE

En juin 2011, j’avais dénoncé la politique du Maire d’extrême gauche et des communistes

à Champigny en matière de gestion des finances de notre ville en cédant à un prix sous-estimé l’Office public de l’habitat (OPH) de notre ville au profit de la société anonyme IDF Habitat dirigée par un communiste.

Cette vente s’était faite entre le maire communiste et le conseiller général communiste de Champi-gny, mais aussi PDG d’IDF Habitat pour seule-ment 24 millions d’euros alors que l’estimation des services fiscaux étaient de 55 millions pour 551 logements.

Les communistes étaient donc très mécontents que je révèle cette affaire, que je qualifiais d’« arrange-ment entre communistes » dans la tribune du journal municipal de juillet 2011. Le président communiste d’IDF Habitat, conseiller général communiste, a donc choisi de m’attaquer en justice.

La justice m’a donné raison en tout point, voici quelques éléments du jugement :« Considérant qu’un conseiller municipal a le droit de communiquer au public des informations »,« Considérant qu’il est exact que la société IDF Habitat a obtenu pour 24,3 millions d’euros la cession du patrimoine de l’OPH alors que le prix de cession avait été apprécié par le service des domaines à 55 millions »,« Considérant que disposant d’une base factuelle certaine, Laurent Jeanne a satisfait à l’exigence dite de sérieux exigé en droit »,« Considérant que la société IDF Habitat a des prises de position politique assumées publiquement »,

La justice a donc reconnu mon droit à informer les Campinois de cette affaire et m’a donné raison. Il était de mon devoir d’opposant de vous révéler cette affaire.

Depuis que je suis devenu conseiller municipal en 1999, j’ai souhaité inscrire mon engament pour tous les Campinois dans un esprit d’opposition constructive comme en m’engageant pour obtenir les deux gares du Grand Paris Express mais sans faire de concession. Le mandat que vous m’avez confié me motive à défendre vos intérêts y compris devant la justice face à la politique des communistes. Cette victoire devant la justice est un encouragement pour les prochaines échéances.

Le début d’année est un moment propice pour exprimer nos vœux, nos souhaits, nos ambi-

tions pour Champigny.

Comme tous Campinoises et Campinois, nous en avons des rêves plein la tête. Nous aimerions que notre ville s’ouvre à une vraie mixité, celle voulue par le Maire est bien suffisante, elle ne répond qu’à son ambition politique, idéologique et électoraliste. La mixité, c’est trouver un équilibre, aujourd’hui, il nous entraîne vers un déséquilibre qui sera difficile à surmonter. Nous ne sommes pas contre le logement social mais il faut dire stop, qu’apportons-nous réel-lement à leurs habitants et que nous apportent-ils ?

Nous, nous rêvons à un Champigny qui conserve le charme de ses quartiers, de ses bords de Marne, capable de stopper l’escalade du béton, qui utilise ses recettes pour le bien de tous, où les impôts dimi-nuent, où les commerces de bouche réapparaissent, où chacun bénéficie du minimum comme le « tout-à-l’égout » ou un réseau fibre optique moderne, où il est mené une lutte efficace contre les incivilités et les trafics en tout genre, où une réelle action est menée pour améliorer la circulation, où l’on comprend que l’assistanat entretient la pauvreté.

En tant qu’élus au service des Campinois, nous rêvons d’une vraie concertation, menée avec des élus responsables qui ne rejettent pas systématiquement les idées des autres sous prétexte qu’ils sont de droite ou de gauche, le meilleur exemple étant le Grand Paris, projet voulu par Nicolas Sarkozy, rejeté par les verts et les communistes (une idée de droite quelle horreur !) qui, aujourd’hui, s’en glorifient et l’utilise comme produit de propagande électorale, à l’instar de notre Maire qui vous organise des réunions toutes les semaines alors que, malheureusement, ce n’est pas pour demain, vu les décisions prises par le gouvernement et la région socialiste.

Nous rêvons également, à une ville dirigée par une union de femmes et d’hommes de bonne volonté qui mettront de côté, sans la renier, leur apparte-nance politique, soudés dans un seul but : réussir l’alternance à des dizaines d’années communistes.

Irréalistes nos rêves, bien sûr que non, mais uni-quement avec l’appui de tous ceux qui veulent un vrai changement, peut-être pas maintenant comme dirait l’autre, mais en 2014.

Dans les trois dernières tribunes, j’ai souhaité vous parler des enjeux politiques locaux et

nationaux qui nous préoccupent réellement mais qui sont en fait contournés par des élus trop préoccupés par leurs réélections. Je sais que nous sommes nom-breux à en avoir assez de ce « marketing » politique lamentable basé sur des promesses intenables de campagnes électorales.F. Hollande avait annoncé vouloir déclarer la guerre à « la finance ». Il n’en est rien. Les boursiers semblent même apprécier ce qui n’est qu’un plan de communication mis en place pour attirer et tromper les électeurs. Par contre, les classes moyennes sont directement attaquées par une hausse inédite des impôts nationaux et locaux. C’est aussi, le projet de nouveau métro du « Grand Paris » qui est aban-donné par le gouvernement socialiste. Champigny est directement pénalisée avec la disparition d’une partie importante du projet.Le changement annoncé a bien lieu et c’est bien maintenant mais ce n’est pas du tout le changement promis ! Le parti communiste annonçait « Cham-pigny pour tous » lors des élections de 2008, or le verrouillage électoral sectaire de notre ville a continué sans faiblir en 2012.Nous vous répétons inlassablement que la détério-ration continue de la mixité sociale à Champigny est au cœur du processus de recul et de décrochage social de notre ville par rapport aux villes voisines. Qui est capable de citer un élément de progrès important à Champigny qui aurait été induit par les « Rencontres citoyennes » ou autres opérations de propagande coûteuses ?L’avenir des jeunes Campinois est souvent abordé dans mes tribunes car nous devons agir réellement pour les aider à construire leur avenir. Leur besoin et leur attente d’actions sont évidents. C’est un enjeu vital et prioritaire d’égalité des chances pour eux. Ce n’est pas en organisant des meetings coûteux et sans lendemains que les jeunes Campinois verront leur situation s’améliorer. Bien au contraire.Peut-on continuer ainsi ? C’est aux Campinois de décider et d’exiger une autre politique.Sincèrement, je ne comprends pas que le parti socia-liste puisse être complice de cette destruction sociale de notre ville par un parti communiste à l’agonie. C’est une question de responsabilité face à l’His-toire. Peuvent-ils ainsi collaborer au décrochage de notre ville ?La refondation politique à Champigny doit pro-mouvoir le projet d’intérêt général en rassemblant tous les Campinois.

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Les tribunes libres relèvent de la responsabilité de leurs auteurs

MÉTRO À CHAMPIGNY ?LE DÉMARRAGE ÉTAIT ACQUIS !

ÉCOLE : AU RYTHME DES ENFANTS !

GROUPE DES ÉLUS SOCIALISTES PARTI DE GAUCHE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS

FrédéricTOURAINECONSEILLER MUNICIPAL

FrançoisCOCQCONSEILLER MUNICIPAL

ValérieZÉLIOLIMAIRE ADJOINTE

MAJORITÉ MUNICIPALE MAJORITÉ MUNICIPALE MAJORITÉ MUNICIPALE

LE GRAND PARIS EXPRESSDOIT SE POURSUIVRE

La mobilisation doit continuer ! Il y a déjà un an, le 26 janvier 2011, a été signé l’accord

historique entre l’État et la Région Île-de-France sur les infrastructures de transport du futur métro automatique Grand Paris Express. L’objectif de ce projet d’envergure : permettre à des millions de Franciliens de bénéficier de moyens de transports plus sûrs et confortables pour relier plus rapide-ment, avec une double boucle, tous les départements autour de Paris Et enfin désengorger les lignes de RER et de métros au bord de la saturation. Pour construire cet accord, un travail formidable a été mené – et ce depuis 2010 – par les équipes techniques et les élus locaux, du Val-de-Marne notamment. Nos concitoyens se sont mobilisés, notamment lors des réunions publiques organisées sur notre commune, comme celle du 6 novembre 2012 au gymnase Tabanelli.

Mais début décembre 2012 a été publié un rapport commandé à M. Auzannet sur le chiffrage du Grand Paris. Le document préconise de tronçonner le projet en cinq grandes phases d’ici à 2030, soit cinq ans de plus que le délai initial, en privilégiant certaines sections, comme celle desservant le pla-teau de Saclay, au détriment d’autres. Par ailleurs, il n’est pas fait mention dans ce document du site de remisage et de maintenance des rames de ce nouveau réseau ferroviaire, qui doit s’implanter sur notre ville. Or, celui-ci doit engendrer environ 250 nouveaux emplois directs pour Champigny, sans parler des emplois induits.

Certes, nous devons garder à l’esprit la difficulté de la situation économique actuelle et des faibles marges de manœuvre budgétaires qu’elle engendre. Mais les investissements d’infrastructures comme celui du Grand Paris Express engagent l’avenir de tous les Franciliens, et non seulement celui des habi-tants du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis.

Ces projets dessinent ce que seront l’Île-de-France et son nouvel équilibre économique dans les pro-chaines décennies. Ils sont au cœur de la nouvelle stratégie de développement de la Région, qui mise sur un rééquilibrage des développements territo-riaux, après une suprématie inique des quartiers de La Défense et des Hauts-de-Seine. Ils ne sauraient être remis en cause ou décalés à un terme incertain. Les élus socialistes de Champigny, qui soutiennent le projet depuis son origine, demandent que des garanties soient apportées dans ce sens.

C’était acquis. La première étape du projet du Grand Paris Express devrait être réalisée dans

le Val-de-Marne, département de proche couronne le moins doté en transports en commun. Cela n’avait d’ailleurs pas été sans mal mais la mobilisation citoyenne pour Orbival et celle des élus avaient permis de gagner le métro pour notre territoire et ses habitants.Et puis, patatras ! Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement aux ordres du gou-vernement, avait commencé par refuser d’inscrire 1 milliard d’euros au budget 2013 pour se conformer à la religion de l’austérité. Puis un rapport a été com-mandé. Pour la compétitivité, voir le Sieur Gallois. Pour enterrer notre métro, ce fut à Auzannet de jouer.Le 13 décembre dernier, le rapport, conforme à la commande, fut remis au gouvernement : les tra-vaux seraient remis dans le temps, les tronçons de Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) à Noisy-Champs (ligne rouge) et de Nanterre (Hauts-de-Seine) à Noisy-Champs (ligne orange) à 2025, le reste étant réalisé après cette date, qui devait pourtant être celle de l’achèvement du projet. Le tronçon entre Pont-de-Sèvres et Nanterre serait abandonné. Tout comme la branche de la ligne orange entre Rosny (Seine-Saint-Denis) et Champigny. Champigny serait doublement affectée puisque le centre pour le matériel roulant qui devait permettre de créer 450 emplois serait supprimé ! Ce rapport est un travail de comptable qui doit rentrer dans les clous de l’austérité désormais érigée en dogme par ce gouvernement. Pour nous, c’est L’Humain d’abord ! C’est maintenant que le métro est attendu à Champigny par ses habitants, comme l’a encore démontré la formidable mobilisation dont vous avez fait preuve lors du conseil municipal extraordinaire qui s’est tenu le 24 janvier.Le Parti de Gauche soutient et partage la déclaration de Monsieur Christian Favier, président du Conseil général et sénateur du Val-de-Marne, qui souhaite que se réunissent sans délais l’ensemble des élus et acteurs concernés afin de dégager des pistes sérieuses pour tenir les engagements pris par l’État. Une telle discussion ne saurait se dérouler avec le couteau de l’austérité placé sous la gorge des parti-cipants qui, en portant l’intérêt des territoires et des populations, rejoignent l’intérêt général. Au Parti de Gauche, nous serons jusqu’au bout à vos côtés pour mener cette bataille si nécessaire pour notre territoire mais aussi pour la dynamique et l’activité de l’Île-de-France et de ses habitants.

Les élus communistes et républicains ont l’am-bition que la réforme des rythmes scolaires

contribue à la prise en compte réelle des besoins de l’enfant.Nous voulons donc prendre le temps nécessaire pour favoriser une véritable concertation avec tous les intéressés : les enseignants, les parents, les citoyens. La réforme touche aux fondements de notre école républicaine. Nous devons garantir le caractère national de l’école et l’égalité de l’éducation, des territoires. Les programmes et les diplômes sont nationaux, tout comme le statut des enseignants recrutés, formés, payés par l’État, dans un cadre préservant leur indépendance pédagogique.Toutes celles et tous ceux qui ont à cœur de construire l’école de demain, après des années de politique de réduction des dépenses menée par la droite, peuvent se rassembler sur un projet assurant la réussite de tous les enfants.L’organisation proposée par le gouvernement, repose sur 4 journées (5h30 maximum) et 1 demi-journée (3h30 maximum) de travail par semaine et implique donc qu’élèves, enseignants et personnels com-munaux reviennent à l’école une demi-journée de plus par semaine, le mercredi matin ou le samedi matin. Pour notre part, le samedi matin semble plus favorable aux apprentissages et aux familles.Ce projet ne réduit pas le temps à l’école mais fait « glisser » quatre heures qui seraient à la charge des communes. Ce dispositif doit rester un temps d’enseignement sous la responsabilité de l’Éduca-tion nationale.À Champigny, une première étude évalue le coût supplémentaire à 2 millions d’euros par an. Cela concerne « les activités périscolaires », la restaura-tion, les centres de loisirs et les ATSEM. La dotation nationale de 250 millions d’euros serait donc largement en dessous des besoins réels. D’au-tant que le contexte budgétaire est particulièrement tendu en raison de la baisse des dotations de l’État aux collectivités territoriales.S’attaquer à l’échec scolaire ne se résume pas à une question d’emploi de temps, l’école et donc l’État doivent prendre en charge l’ensemble des apprentissages nécessaires pour acquérir une culture commune. Nous souhaitons promouvoir une école de l’égalité, assurant la réussite de tous. Nous voulons donc favoriser un vrai débat sur les enjeux des rythmes scolaires.

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* AYANT UNE DÉLÉGATIONLes élus reçoivent sur rendez-vous, à prendre aux permanences indiquées.

Dominique Adenot (PCF), mairesur rendez-vous, en mairieTél. 01 45 16 40 15

Christian Fautré (PCF), 1er adjointDéveloppement de la démocratie participative, communication, finances/marchés publics, intercommunalité• le lundi de 9h à 11h, mairieTél. 01 45 16 40 08

Marie-Odile Dufour (PS), 2e adjointePrévention/santé, lutte contre les toxicomanies, coordination des actions sur les handicaps• le lundi de 15h30 à 17h, mairieTél. 01 45 16 40 08• le 3e samedi du mois de 9h à 10h30, centre de santé Pierre-RouquèsTél. 01 45 16 81 13

Georges Charles (PCF), 3e adjointAménagement du territoire et développement urbain (mixité et équilibre des fonctions urbaines habitat/activités), développement social des quartiers, politique de soutien aux associations et acteurs du quartier• le mardi de 9h à 12h, mairieTél. 01 45 16 40 08

Sylvaine Ettori (Parti de Gauche), 4e adjointePatrimoine bâti communal : équipements publics communaux, gestion et développement des énergies renouvelables dans le patrimoine bâti communal, géothermie• le mardi de 9h15 à 11h, mairieTél. 01 45 16 40 43

Gilles Desseigne (PS), 5e adjointDéveloppement économique, emploi-insertion, artisanat et commerce• Pas de permanences fixées, uniquement sur rendez-vous Tél. 01 45 16 40 19 ou 40 39

Brigitte Terrade (PCF), 6e adjointePersonnel communal, organisation du service public communal, actions pour la défense du service public, administration générale, nouvelles technologies de l’information et de la télécommunication• le mercredi de 14h à 16h30, mairie annexe du Bois-l’AbbéTél. 01 48 80 63 04• le 1er et 3e jeudi du mois de 14h à 16h30, mairieTél. 01 45 16 40 08

Bernard Lécuyer (PS), 7e adjointActions pour l’environnement, le développement durable et la mise en place de l’Agenda 21, collecte et tri sélectif, service public de l’eau, cadre de vie : propreté de l’espace public (voirie/espaces verts) et espaces verts (réhabilitation et aménagement)• le mercredi de 16h à 17h30, mairieTél. 01 45 16 40 08

Marie Kennedy (PCF), 8e adjointePolitique culturelle, cinéma, relations avec le Musée de la Résistance• le 1er vendredi du mois de 9h30 à 11h, centre Gérard-PhilipeTél. 01 45 16 40 08• le 2e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairie annexe de Cœuilly Tél. 01 48 80 82 72• le 3e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairie annexe du Bois-l’Abbé Tél. 01 48 80 63 04• le 4e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairieTél. 01 45 16 40 08

Gérard Lambert (PCF), 9e adjointDéveloppement des transports en commun, partage de l’espace public (circulations douces, circulation/stationnement), infrastructures routière et ferroviaires, travaux espace public (voirie/espaces verts liés à la voirie), réseaux, évolution écologique du parc automobile municipal• le mercredi de 9h à 11h, mairie Tél. 01 45 16 40 08• le 3e jeudi du mois de 14h à 16h45, mairie annexe du Bois-l’AbbéTél. 01 48 80 63 04

Isabel Flores-Racmachers (PS), 10e adjointeDroits des femmes, formation professionnelle• Pas de permanences fixées,uniquement sur rendez-vousTél. 01 45 16 40 08

Claude Gascard (PCF), 11e adjointAction sociale, politique en direction des seniors, relation avec les anciens combattants et travail sur la mémoire• les 1er et 3e lundis du mois de 14h30 à 16h30, mairie• le jeudi de 9h30 à 11h30, mairieTél. 01 45 16 40 08

Valérie Zélioli (PCF), 12e adjointeEnseignement (maternel, primaire, secondaire), animation du Comité local pour l’enseignement public, enfance• le jeudi de 15h à 17h30, mairieTél. 01 45 16 40 25

Belhassen Blimi (PCF), 13e adjointInitiatives publiques et vie associative, immigration - droits et citoyenneté des résidents étrangers, projets de solidarité internationaux• le jeudi de 15h à 17h, centre Gérard-Philipe• un vendredi sur deux de 9h30 à 11h30, mairieTél. 01 45 16 40 08

Nicole Pasquier (PCF), 14e adjointePolitique du logement, amélioration de l’habitat, hygiène• le mardi de 9h à 12h, mairieTél. 01 45 16 40 08

Jean-Pierre Rivallain (PS), 15e adjointQuartiers du Plateau et de Cœuilly, prévention et droit à la tranquillité publique, commission de sécurité• le jeudi de 16h à 18h, mairieTél. 01 45 16 40 08

Fily Keita (PCF), 16e adjointeQuartiers du Bois-l’Abbé et des Mordacs, jeunesse.• un jeudi sur deux de 9h30 à 11h45, mairie annexe du Bois-l’AbbéTél. 01 48 80 63 04

Philippe Sudre (Personnalité), 17e adjointQuartiers du Maroc, du Plant et du Tremblay, politique sportive• le lundi de 9h à 11h30, mairie• le 3e mercredi du mois de 9h à 11h30, centre Jean-VilarTél. 01 45 16 40 08

Patricia Bollinger (PCF), 18e adjointeQuartiers du centre-ville et des Quatre-Cités• le 1er et 3e vendredi du mois de 17h30 à 19h30, mairie annexe Cité-JardinsTél. 01 48 81 82 65

Claude Guerrier (PCF), conseiller municipal déléguéProjets urbains ANRU Bois-l’Abbé et Mordacs• le mardi de 8h45 à 11h45, mairie annexe du Bois-l’AbbéTél. 01 48 80 63 04

Jeannick Le Lagadec (Parti de Gauche), conseillère municipale déléguéePetite enfance• le mercredi de 10h à 12h, en alternance mairie et centre Jean-VilarTél. 01 45 16 40 43

François Cocq (Parti de Gauche), conseiller municipal déléguéJumelage• un lundi sur deux de 14h à 15h30, mairie Tél. 01 45 16 40 43

Zohra Kassou (Gauche Alternative Champigny), conseillère municipale déléguéeMarchés aux comestibles, économie solidaire, jardins familiaux• un mardi sur deux de 14h30 à 16h30,LCR : 18, rue du Docteur-Bring• un samedi sur deux de 9h30 à 11h,mairieTél. 01 45 16 40 08

Xavier Defranoux (PS), conseiller municipal déléguéTourisme• Pas de permanences fixées, uniquement sur rendez-vousTél. 01 45 16 40 39 ou 40 19

Pour rencontrer un conseiller municipal

non délégué, se renseigner au : 01 45 16 40 08- - - - - - - - - - -

PCF : Parti communiste français, PS : Parti socialiste.

Hôtel de Ville14, rue Louis-Talamoni 01 45 16 40 00Service de l’état civil 01 45 16 40 83Service des élections 01 45 16 40 81Coordinatrice Petite enfance 01 47 06 65 91Maison de justice et du droit15, rue Albert-Thomas 01 45 16 18 60Centre communal d’action sociale14, rue Louis-Talamoni 01 45 16 40 00Mission locale intercommunaledes Bords de MarneAntenne de Champigny/Chennevières15, place Rodin - 01 48 80 73 06Espaces départementaux des solidarités (EDS) Champigny centre4, place Lénine - 01 48 81 75 45Hauts de Champigny12, place Rodin - 01 45 16 82 00Poste principale54, rue Jean-Jaurès - 36 31 France TélécomAgence de Saint-Maur24, avenue de la République - 10 14Pôle emploi 17, avenue Marx-Dormoy - 39 49Caisse d’allocations familiales2, rue Georges-Dimitrov 0 810 259 410 ou www.caf.fr(prix d’un appel local depuis un fixe)

Sécurité sociale• Espace Ameli7, rue de l’Abreuvoir36 46Coût d’un appel local à partir d’un poste fixe

CommissariatUrgence police : 177/9, place Rodin - 01 45 16 84 00Annexe République95, avenue de la République 01 48 82 51 20Sapeurs-pompiers14, rue de Dunkerque - 01 48 81 03 97 ou 18Centre des Finances publiques de Champigny-sur-Marne(Particuliers et entreprises)13, rue Gabriel-Péri - 01 45 16 61 00Inspection du travailImmeuble Pascal - Hall BAvenue du Général-de-Gaulle94007 Créteil - 01 49 56 29 44 01 49 56 28 41 ou 01 49 56 28 42

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N° 447 février 2013 - Champigny notre ville - P.41

Pharmacies de gardeDimanche 3 févrierPharmacie Amrar Nghiem SandlarzCentre commercial Leclerc156, rue Alexandre-FournyChampigny-sur-MarneTél. 01 47 06 24 43

Dimanche 10 février 2013Pharmacie du Bois-l’Abbé 18, centre commercial du Bois-l’Abbé Champigny-sur-MarneTél. 01 53 88 10 90Pharmacie Godkine121, boulevard de StalingradChampigny-sur-MarneTél. 01 45 16 29 72

Dimanche 17 février 2013Pharmacie des Bordes2, avenue des BordesLa Queue-en-BrieTél. 01 45 94 14 06Pharmacie des CanadiensRésidence Panoramis4, rue des RéservoirsSaint-MauriceTél. 01 42 83 24 42

Dimanche 24 février 2013Pharmacie du Tremblay125, avenue du Général-de-GaulleChampigny-sur-MarneTél. 01 47 06 54 48

Dimanche 3 mars 2013 Pharmacie du Village 17bis, rue Jean-JaurèsLa Queue-en-BrieTél. 01 49 62 78 92Pharmacie Abbou52, avenue de CœuillyChampigny-sur-MarneTél. 01 48 81 65 71

du 10 décembre au 13 janvier

Insaf SOUALAH (20.08.12) • Inayah TAIBI • Adem SEHILI-DONMEZ • Karim MAMACHE • Rong TENNOB • Dina SEGHIR • Hayan IBRAHIMA • Naoufal BOUHAFSI • Kaïs MADADI • Clairvie KIMOLO • Kalem RAHMANI • Noé GRIMONT • Adam ABDERRAHMEN • Yanis YOUJIL SABAHI • Maïssa ROUABHI • Lokmane KADDOURI • Mylann YONIS • Haziel-Yohann ILOLO BUYA • Maxence THOMAS • Raïda MZIMBA • Kevin MENDES VAVELA • Adam IZERRADJEN • Thomas BRUGALLÉ • Hay-den ACHY • Kiara BOURGEOIS • Eva VARANDAS • Amélia DENTKIEWICZ • Emir CANSEVER • Ismaël BENALTAI • Naël BOUVIER • Era MALSI • Lola COLLET • Sarah BODEA • Enzo AMADOR RODRIGUES • Ellie TRIN GROUSSIN-ROUILLER • Gilvana MPAKA-NSIMBA • Marianne MENDES HENRIQUES • Aaradhya KABIRAJAH • Ismaël TESFOURI.

MARIAGESThomas HENRIETTE & Prisca TUGAR • Eddy NGONZI WA NGONZI & Mireille OTOMBAKA PANGI • Philippe DOS SAN-TOS & Graça MOREIRA AZEVEDO • Mahieddine BENDAOUD & Chafika BOUTEBEL • Dominique CHEMIN & Françoise LAINE • Yassine YANES & Laëtitia LEFEBVRE • Mohamed SMAOUNE & Samia BENSAID.

DECESZouina SAOUD épouse ZITOUNI • Martine NICOLLE veuve LOZACH • Louis LE RESTE • Bruno CRESPIN • Ivan VAN-DEVILLE • Francisque VINCENT DE VAUGELAS • Alain LE GUILLOUX • Georgette GREMION veuve GRATECAP • Kandé TRAORE époux MAGASSA • Fabrice LÉNÉ • Rosa PAÈS épouse ZEPPA • Dominique LAVENU • Primina VALLA veuve PRIMON • Marcel BOUTET • Georges REVAUD • Marcel ROUVIÈRE • Raymonde FABRE épouse MOISSONNIERE • Claudine TUR-BIEZ veuve MARTIN • Marguerite COZIC veuve FOUTELET • Yolande PHELIPOT veuve HACQUEMAND • Simone MARTI-NEZ épouse BOSSERDET • Suzanne DADON veuve SUISSA • Yves POUZET • Rodolphe HABIB • Pierre BOSSERDET • Jean-Pierre VERMEERSCH • Lyazid ZAIDOUN • Bernard COULAUX • Marcelle GIOLI veuve FORTELEONI • Denise BRISSET veuve JARRY • Jeanne KLEBER veuve BOQUET • Christiane PERNET veuve GRADENIGO • Jacqueline GUINCHARD veuve CAGNO-LARI • Dominique CRAY épouse TEISSANDIER • Jean-Marc PRADELLE • Georges JACQUART • Pierre HOUSSAYE • Joseph RICHARD • Fernande BARUZIER veuve BERCHE • Sylvie SA-MALBIDE • René LEMARCHAND.

PARRAINAGES CIVILSWesley MOUNDOUTA.

MANGER BOIREŒnotourisme, dégustation de vinsà domicile, gestion de caves à vin06 36 90 52 31www.mangerboire.com

HIKODOConseil en gestion de patrimoine01 71 33 10 [email protected]

MURIELLE MAROLANYBeauté des mains, pose d’ongles à domicile06 51 30 30 [email protected]

MAGALI REGNAULTConseil en communication et relations publiques06 82 31 11 [email protected]

UNI NET SERVICESNettoyage de locaux professionnels,travaux de rénovation intérieure09 81 37 33 98www.uni-net-services.com

AUDREY SEPEDECours de zumba et autres danses en salle à Alfortville et pour comités d’entreprises06 98 44 17 [email protected]

PETRIC SERVICEÉlectricité. Dépannage, mise aux normes06 52 70 74 [email protected]

VAPOSTREETLa fumée sans feu : vente de cigarettes électroniques01 47 06 00 30www.vapostreet.fr

ATLANTIS PRO SERVICESDépannage plomberie, chauffage,électricité, serrurerie et vitrerie01 42 58 23 [email protected]

Coordonnées des nouveaux locaux du POLE-SANTÉ DES MORDACS :- Pharmacie des Mordacs 6, place G.-Marchais, 01 48 80 58 10- Cabinet infirmier 7, place G.-Marchais, 06 60 44 85 48- Cabinet de kinésithérapie 8, place G.-Marchais, 01 48 80 55 65- Laboratoire d’analyses médicales 9, place G.-Marchais, 01 48 80 72 74

Réouverture :BOULANGERIE DES MORDACSBoulangerie – pâtisserie artisanale, pains spéciaux, pâtisseries pour évènements5, place G.-Marchais

Consultations sans rendez-vousCDAG-CIDDIST(Permanences gratuites et anonymes pour le dépistage et l’information sur les hépatites, HIV, IST)CMS Maurice-Téninelundi 14h-18h30 / mercredi 14h-16h30CMS Pierre-Rouquèsjeudi 17h-19h / vendredi 14h-16h30Renseignements : 01 48 82 58 12

UrgencesPour les urgences médicales de toutes sortes, un seul numéro SAMU : 15

Médecins de gardeSAMI (composez le 15)(Service médical d’accueil initial)11, rue Charles-Fourier (Cité-Jardins)du lundi au vendredi 20h-24hsamedi 16h-24hdimanches et jours fériés 8h-24h

Dentistes de gardedimanches et jours fériésTél. : 01 42 61 12 00

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NAISSANCESBienvenue à Naël.C’est le premier bébé campinois de l’année ! Naël est arrivé le 1er janvier 2013 à minuit treize précisément. Il mesurait 54 cm pour 3,810 kg. Ce bambin a pris sa place dans sa famille, autour de sa maman, son papa, et ses deux grands frères Elias, 10 ans, et Ilhan, 4 ans, tous aux petits soins avec lui.

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