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Partie 1 : Initiation à la comptabilité générale
CHAPITRE 1: LA NOTION DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE ET SON RÔLE
La comptabilité générale est une technique permettant de la saisi, le classement et le traitement des
informations brutes liées aux opérations réalisées par une entreprise dans le cadre de son activité, et de
conserver ainsi une trace. Elle permet aussi de fournir des informations adaptées aux différents utilisateurs:
investisseurs, banquiers, administration fiscale …
Comme la comptabilité générale est liée profondément à l’entreprise, il convient donc de porter quelques
éclaircissements sur l’entreprise, ses fonctions et ses rapports avec son environnement.
I- l’entreprise
1- Définition
En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant « une organisation ………………,
de forme juridique déterminée, réunissant des moyens humains, matériels, immatériels et financiers, pour
produire des biens ou des services destinés à être ………………. sur un marché pour réaliser un
……………………….
Exemple :
2. Les fonctions
Information brutes:
Factures, pièces de
banques… Informations adaptées Comptabilité générale
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L’entreprise est un organe autonome doté de plusieurs fonctions, à la fois différentes et interdépendantes. De la
qualité de ses fonctions et de leur synergie dépendent la réalisation de ses objectifs. Les principales fonctions sont:
o Approvisionnement: la gestion des achats et la gestion du stock.
o Production: l’ensemble du processus grâce auquel l’entreprise produit un bien ou un service apte
à satisfaire une demande à l’aide de facteurs de production acquis sur le marché.
o Recherche et Développement: recherche scientifique, recherche technologique et développement
industrielle et innovation.
o Marketing, ventes : Définir les nouvelles attentes du marché trouver les clients des études de
marché, des tests de produits, des analyses de satisfaction, de la promotion et de la publicité
o Administration, finances : Assurer un fonctionnement harmonieux des services de l’entreprises et
la gestion des aspects financiers.
o Gestion des ressources humaines : Gérer de la manière la plus efficiente le " capital humain " de
l’entreprise.
3. L’environnement de l’entreprise La performance d'une entreprise vient de sa compréhension de son environnement et de sa capacité à
s'y adapter. L’environnement rassemble tous les acteurs et forces externes, parfois internes à l'entreprise et
susceptible d'affecter la façon dont elle développe ses échanges avec ses marchés. On distingue le micro-
environnement et le macro-environnement.
Le macro-environnement
Le macro-environnement de l'entreprise est composé de six dimensions: la démographie, l'économie,
les ressources naturelles, la technologie, le dispositif politico-légal et le contexte culturel.
Le micro-environnement
Il est composé des acteurs intervenant dans l'entourage immédiat de l'entreprise, Il comprend les
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concurrents et les partenaires: Clients, Fournisseurs, Financiers, Etat, Personnel, Apporteurs de capitaux etc.)
4. Les flux économiques :
L’activité de l’entreprise et ses relations avec ses partenaires créent des échanges d’informations, de biens et
d’argent circulant à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise. Ces mouvements génèrent des flux. On distingue
les flux physiques ou réels, les flux monétaires et les flux financiers.
Les flux physiques :
h
Financiers
(Banques)
h
Personnel
h
Etat
h
Apporteurs de
capitaux
h
Flux monétaire h
Flux physique
…………… …………… …………… ……………
……………
Produits
……………
……………
…………… ……………
……………
……………
Matières
premières
……………
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Ce sont des flux réels portant sur les biens et les services. Ils peuvent être classifiés en flux physiques
internes et flux physiques externes (d’entrée et de sortie).
Les flux monétaires ou financiers
Les flux financiers correspondent à des mouvements de monnaie ou d'engagement de paiement (dette ou
créance). Ils peuvent être classés en :
- Flux monétaire contrepartie des flux physiques (flux monétaires) - Exemple : Une entreprise
paye à la fin du mois les salaires de ses salariés.
- Flux monétaires de financement (flux financiers) - Exemple : Pour financer ses achats,
l’entreprise est obligée de contracter un crédit apurés de sa banque.
Application
Quatre associés décident de créer la société « SudPro ». Ils décident pour se faire, d’apporter un capital initial
de 100 00 Dhs qui sera complété par un emprunt à 10 ans de 250 000 Dhs.
Grâce à ces apports, l’entreprise « SudPro » devient propriétaire d’une machine d’une valeur d’achat de 150 000
Dhs.
De ces opérations, Faites sortir 3 flux économiques en complétant les schémas ci-dessous et en précisant le
montant et le type du flux.
Flux …………………………………………………………….
Acquisition de la machine
……………………………………Dhs
…………..……………………………… …………..………………………………
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II- Objet et Rôle de la comptabilité générale :
1- Objet de la comptabilité générale Afin de rendre l'information économique, commerciale ou financière vérifiable, et sûre, la comptabilité
générale utilise la notion de flux lors des enregistrements comptables. La comptabilité générale
recense ……………. économiques d’une entreprise.
2- Rôle et objectifs de la comptabilité générale
La comptabilité générale remplit plusieurs missions et fonctions essentielles.
Fonction de Contrôle: Les créanciers, les actionnaires et les tiers doivent pouvoir être protégés
contre les risques de fraude. La qualité de la gestion doit être contrôlée par la comparaison des objectifs
poursuivis et des résultats obtenus.
Fonction d’évaluation: Dans les milieux bancaires et juridiques, les évaluations comptables
restent des éléments d’évaluation les plus fiables.
Fonction d’aide à la décision: La comptabilité est un instrument d’information pour la gestion et elle
rempli un rôle en communiquant au gestionnaire des renseignements qui leur permettent d’agir.
Fonction de preuve: C’est l’une des fonctions les plus importantes en matière de preuve. Le
formalisme obligatoire des livres comptables constitue un moyen de preuve pour les litiges et aux
organismes qui exercent un droit de contrôle sur l’entité de vérifier la réalité de l’action de l’entreprise.
………….………………………………
……………………………………Dhs
…………..……………………………… …………..………………………………
………….………………………………
……………………………………Dhs
…………..……………………………… …………..………………………………
Flux …………………………………………………………….
Flux …………………………………………………………….
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Partie 1 : Initiation à la comptabilité générale
CHAPITRE 2: NOTION DE BILAN
I- Le patrimoine
Le patrimoine d'une personne physique (un individu) ou d'une personne morale (une entreprise) est l'ensemble
des biens qu'elle possède à un moment donné: biens meubles ou immeubles, droits, créances et éléments
invendables et transmissibles. Le patrimoine net tient pas compte des dettes et des engagements financiers
qu'elle a contractés et qui viennent en déduction.
- Les biens constituent toutes les valeurs dont on est propriétaire (les valeurs possédées). Ils peuvent être
des biens matériels (immeubles, terrains, matériels divers, matières premières...) et ou des biens non
matériels (créances…).
- Les dettes ou valeurs dues d’une entreprise sont les sommes d’argent que l’entreprise doit à des tiers.
Application :
L’entreprise « NADIR » est créée le 01/01/2012. Le propriétaire a apporté une Somme d’argent de 900 000
DHS et il a emprunté d’une banque 500 000 DHS.
Il a acheté un local pour 400 000 DHS et une machine d’une valeur de 400 000 Dh, une camionnette pour
250 000 DHS et des marchandises pour 120 000 DHS. Il a déposé 60 000 DHS à la caisse et le reste à la
banque.
T.A.F
1. Classer ces éléments en biens, créances, dettes.
2. Calculer le patrimoine de l’entreprise « NADIR » au 01/01/2012
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II- Le bilan : photographie du patrimoine de l’entreprise
1- Définition et présentation du bilan
Le bilan présente, à une date donnée, en terme d´emplois et de ressources, la situation patrimoniale de
l’entreprise. Le patrimoine de l’entreprise regroupe l’ensemble des……………………….………….et
des …………………………..déduits des …………….………………..
Le bilan est donc une photographie du patrimoine de l’entreprise à une date précise.
Le bilan est alimenté par l'enregistrement comptable de tous les flux de l'entreprise et représente les comptes de
situation. Il se présente sous forme d’un tableau dont la partie des ressources est appelée "PASSIF" et celle des
emplois est appelée "ACTIF".
APPLICATION
Le 01/01/2012 Monsieur Ali crée une entreprise en apportant une somme d’argent de 900 000 DHS et en
empruntant d’une banque 100 000 DHS.
Réponses
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Il décide d’acheter un local pour 400 000 DHS, une camionnette pour 250 000 DHS et des marchandises pour
120 000 DHS et de déposer 60 000 DHS à la caisse et le reste à la banque.
- L’apport de monsieur Ali à l’entreprise constitue le Capital de celle-ci. Il exprime l’origine des
fonds: c’est une ressource.
- L’achat du local constitue l’utilisation des fonds: c’est un emploi.
T.A.F: Déterminer dans un tableau l’ensemble des ressources et des emplois de l’entreprise.
EMPLOIS ………..RESSOURCES
C’est le bilan de l’entreprise de M. Ali au ………………………………….
2- Présentation simplifiée du bilan
Le code général de la normalisation comptable (CGNC) a retenu une classification fonctionnelle pour le
bilan. Celui-ci est présenté en 5 grandes masses ou classes portant un numéro d’un seul chiffre, chaque masse se
subdivise en rubriques portant des numéros à 2 chiffres. Chaque rubrique se subdivise à son tour en postes
(3chiffres). Le poste regroupe plusieurs comptes principaux (4chiffres) qui sont subdivisés en comptes
divisionnaires (5chiffres).
Emplois Ressources
Élément Montant Élément Montant Construction Capital
Total Emplois
Total Ressources
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ACTIF (Emplois) PASSIF (Ressources)
M2 Actif
immobilisé
R 21 Immobilisations en non valeurs
M1 Financement
permanent
R 11
Capitaux propres
R 22 Immobilisations incorporelles
R 13 Capitaux propres assimilés
R 23 Immobilisations corporelles R 14 Dettes de financement R
24/25
Immobilisations financières
R 15 Provisions durables pour risques et charges
R 27 Ecarts de conversion-actif R 16
Comptes de liaison des établissements et
succursales
R 28 Amortissements des immobilisations
R 29 Provisions pour dépréciation des immobilisations
R 17 Ecarts de conversion passif
M3 Actif
circulant
hors
trésorerie
R 31
Stocks M4 Passif
circulant
hors
trésorerie
R 44 Dettes du passif circulant
R 34 Créances de l’actif circulant R 45
Autres provisions pour
risques et charges
R 35 Titres et valeurs de placement
R 37 Ecarts de conversion-actif (éléments circulants)
R 47
Ecarts de conversion
-passif (éléments
circulants)
R 39 Provisions pour dépréciation des comptes de l’actif
circulant M5
Trésorerie R 51 Trésorerie-actif M5
Trésorerie R 55
Trésorerie-passif
R 59 Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
APPLICATION
Reprenons l’exemple de l’entreprise de monsieur Ali. Présentez le bilan de l’entreprise au 01/01/2012.
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III- Les variations du bilan et résultat
APPLICATION
Reprenons l’exemple de l’entreprise de monsieur Ali.
- Le 02/02/2012, l’entreprise a vendu un stock de marchandises ayant coûté 3 000 DH à 4 000 DH, en espèce.
- Le 05/03/2012, l’entrepreneur Ali effectue un apport de fonds à son entreprise de 9 000 DH qu’il verse
au compte bancaire de cette dernière.
- Le 02/05/2012, l’entreprise vend un stock de marchandises ayant coûté 10 000 DH à 8 000 DH
contre espèces.
- Le 02/06/2012, l’entrepreneur retire définitivement 5 000 DH du compte bancaire de l’entreprise.
- Le 08/06/2012, l’entreprise achète un lot de marchandise à 10 000 DH par chèque bancaire.
- Le 09/07/2012, l’entrepreneur règle l’emprunt précédent par chèque bancaire.
TAF : Présenter le bilan de l’entreprise après chaque opération et déterminer l’incidence de chaque
opération sur les capitaux propres.
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Bilan au 02/02/2012
Cette opération engendre la diminution du stock de Mses et l’augmentation des avoirs en caisses. La vente à
4000 DH est une opération bénéficiaire qui a permet à l’entrepreneur de réaliser un bénéfice de …………..
DH et qui vient augmenter ………………………………...
Bilan au 05/03/2012
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Cette opération augmente le capital et par conséquence les capitaux propres, et augmente aussi les avoirs en
banque de l’entreprise sans changer ………………………… de l’entreprise.
Bilan au 09/07/2012
- Le 02/05/2012, l’entreprise vend un stock de marchandises ayant coûté 10 000 DH à 8 000 DH
contre espèces.
- Le 02/06/2012, l’entrepreneur retire définitivement 5 000 DH du compte bancaire de l’entreprise.
- Le 08/06/2012, l’entreprise achète un lot de marchandise à 10 000 DH par chèque bancaire.
- Le 09/07/2012, l’entrepreneur règle l’emprunt précédent par chèque bancaire.
Commentaire : …………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Remarque :
Rappel
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Le bilan exprime la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée. Mais l’entreprise effectue
quotidiennement des opérations achats-ventes de marchandises, encaissement des créances, payement des
dettes, acquisitions ou cession des immobilisations… qui influencent énormément la situation précédente et
font varier le bilan. Deux types sont à distingués :
- Les opérations qui ont une incidence sur les capitaux propres : L’apport nouveau de
l’entrepreneur, les opérations générant un bénéfice ou dégageant une perte, Le retrait de fonds…
- Les opérations qui n’ont pas cette incidence : Achat de Mses, règlement d’une dette,
recouvrement d’une créance…
A la fin de chaque exercice comptable, l’entreprise doit établir son bilan appelé « bilan de clôture » qui
fait apparaître l’état patrimonial. Ce bilan doit avoir le total actif est égal au total passif, en faisant apparaître
le résultat réalisé par l’entreprise qui peut être soit :
- Positif inscrit avec signe (+) au passif parmi les capitaux propres : Bénéfice.
- Négatif inscrit avec signe ( - ) au passif parmi les capitaux propres : Perte.
Exercices
EXERCICE n °1 :
Reprenant l’exemple de l’entreprise « NADIR ». Au 31/12/2012 le patrimoine de l’entreprise « NADIR » est le
suivant :
Capital : 900 000 DHS, Emprunt: 80 000 DHS, Local : 400 000 DHS, Matériel de transport: 240 000 DHS,
Marchandises en stocks : 130 000 DHS, Caisse : 70 000 DHS, Banque : 185 000 DHS
On vous demande d’établir le bilan de l’entreprise « NADIR » au 31/12/2012.
Bilan de l’entreprise « NADIR » au 31/12/2012
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EXERCICE n °2 :
1. Le bilan de l’entreprise Ahmed présente, au 01/01/2012, les éléments suivants (exprimés en DHS) :
Dettes envers les fournisseurs : 83 000 ; stocks de matières premières : 39 000 ; Stocks de produits finis : 14
000 ; dettes envers la banque (découvert) : 7 600 ; matériel : 107 000 ; mobilier : 32 000 ; avoir aux chèques
postaux : 19 000 ; créances sur les clients : 108 000 ; emprunt au crédit du Maroc 65 000 ; dettes d’impôts
envers l’Etat 2 800 ; caisse : 9 400.
T.A.F: Après avoir déterminé le montant du capital, dresser le bilan de l’entreprise AHMED au
01/01/2012.
2. A la fin de l’exercice, le 31/12/2010, la situation d’AHMED se compose des éléments suivants :
Dettes fournisseurs : 115 300 ; stocks de matières premières : 35 000 ; Stocks de produits finis : 19 500 ;
avoir à la banque : 19 000 ; matériel : 162 000 ; mobilier : 36 000 ; avoir aux chèques postaux : 10 800 ;
créances sur les clients : 121 000 ; emprunt au crédit du Maroc 61 000 et à la banque populaire : 40 000 ; caisse :
6 300.
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T.A.F: Sachant que AHMED n’a pas modifié le montant du capital durant l’exercice, présenter son
bilan au 31/12/2012.
Bilan Au 01/01/2012
Bilan Au 31/12/2012
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Partie 1 : Initiations à la comptabilité générale
CHAPITRE 3 : Le compte
Toute opération réalisée par l’entreprise modifie sa situation et son bilan, donc l’établissement du bilan après
chaque opération est très coûteux et sans intérêt pratique. Ainsi, toute opération sera enregistrée dans des tableaux
appelés comptes et le bilan ne sera établi qu’une seule fois par an.
I- Le compte
1. Définition
Le compte est un tableau devisé en deux parties :
- La partie gauche réservée aux emplois (En quoi cet argent a été employé ?) et appelée : Débit
- La partie droite réservée aux ressources (d’où provient l’argent dépensé ?) et appelée : crédit
2. Vocabulaire lié au compte :
- Débiter un compte : C’est porter une somme à son débit
- Créditer un compte : C’est porter une somme à son crédit
- Le libellé enregistre la pièce justificative de l’opération ou la nature de celle-ci (chèque n°. Facture n°.)
- Le solde d’un compte est la différence entre le total de son débit et le total de son crédit
- Le solde d’un compte peut être :
Débiteur, dans le cas où total débit est supérieur au total crédit
Créditeur, dans le cas où total débit est inférieur au total crédit
Nul, dans le cas où total débit est égal au total crédit
3. Présentation :
Les présentations les plus utilisées sont :
- Les comptes à colonnes mariées ou regroupées
- Les comptes à colonnes séparées
- Comptes schématiques (C’est la présentation la plus simple)
Débit Crédit Compte
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4. Exemple
- Le 01/10/2012, l’entreprise BACHIR a déposé 30 000 DHS dans sa caisse.
- Le 03/10/2012, Elle retire 20 000 DHS de la banque pour alimenter la caisse.
- Le 05/10/2012, elle règle son fournisseur en espèces pour 25 000 DHS.
- Le 07/10/2012, elle vend de la marchandise au comptant contre espèces pour 35 000 DHS.
T.A.F : Calculer l’avoir en caisse au 07/10/2012.
Les opérations Emplois (Destination) Ressources (Origine)
01/10/2012 ………………………. ……………………….
03/10/2012 ………………………. ……………………….
05/10/2012 ………………………. ……………………….
07/10/2012 ………………………. ……………………….
1. Le compte en T ou compte schématique
Solde = Total débit – total crédit = ……………. – …………… = ……………………..
2. Les comptes à colonnes séparées
Débit Crédit
Dates Libellés Sommes Dates Libellés Sommes
01/10/2012 Avoir en caisse 05/10/2012 Règlement du fournisseur en espèces
03/10/2012 Retrait de la banque 07/10/2012 Solde
07/10/2012 Vente de M/se Total
Total
3 .Les comptes à colonnes mariées ou regroupées.
D Caisses C 01/10/2012 30 000
03/10/2012 ………..
07/10/2012 ………..
05/10/2012 ………….
SD ………….
Total 85 000 Total 85 000
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Dates Libellés Mouvements Solde
Débit Crédit Débiteur Créditeur
01/10/2012 Avoir en caisse
03/10/2012 Retrait de la banque
05/10/2012 Règlement du fournisseur en espèces
07/10/2012 Vente de M/se
II- Le principe de la partie double
Toute opération peut être analysée en terme d’emplois et de ressources et nécessite pour son enregistrement
l’utilisation d’au moins deux comptes ; l’un est débité, l’autre est crédité : c’est le principe de la partie double.
Exemples :
Exemple n° 1 : Reprenant l’exemple précédant :
Les opérations Emplois (Destination) Ressources (Origine)
01/10/2012 Caisses : 20 000 Banques : 20 000
03/10/2012 Achats de marchandises : 25000 Caisses : 25 000
07/10/2012 Caisses : 35 000 Ventes de marchandises : 35 000
D Caisses C
D Ventes de Mses C
D Caisses C
D Banques C
D Achat de Mses C
D Caisses C
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Exemple n° 2 :
Le 10/12, vente de marchandises au client Ahmed pour 50 000 dh, la moitiè du montant est réglé en espèces ; le
reste à crédit.
III- Notions de comptes de situation et de comptes de gestion :
On distingue deux grandes catégories de comptes :
- Les comptes de bilan (ou comptes de situation), ils décrivent la situation patrimoniale de l’entreprise.
- Les comptes de charges et de produits (ou comptes de gestion), ils constatent les ressources et les emplois
extérieurs aux éléments du patrimoine de l’entreprise.
Remarque :
D Client Ahmed C
………………
10/12
D Ventes de Mses C
………………
10/12
D ………… C
………………
10/12
Les comptes de bilan ou comptes de
situation
Les comptes de charges et de produits ou
comptes de gestion
Comptes d’actif
D+ C-
Comptes de passif
D- C+
Comptes de charges
D+ C-
Comptes de produits
D- C+
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- Les comptes d’actif et de charges fonctionnent d’une manière identique, il en est de même pour les
comptes de passif et de produits.
- Les comptes d’actifs et les comptes de charges présentent généralement un solde débiteur.
- Les comptes de passif et de produits présentent généralement un solde créditeur.
APPLICATION
Les opérations effectuées par NIDAL durant le premier trimestre :
1. Le 15/01, vente de M/ses contre espèces pour : 1 300 DHS
2. Le 26/01, règlement de la prime d’assurance par chèque bancaire : 2 250 DHS
3. Le 12/02, Achat de M/ses pour 25 400 DHS : la moitié à crédit, le reste par chèque bancaire
4. Le 21/02, réception d’espèces de la part du client ALI : 1 200 DHS
5. Le 09/03, règlement du loyer du magasin par chèque bancaire : 3 600 DHS
6. Le 31/03, règlement du fournisseur TARIK en espèces : 5000 DHS
TAF : Enregistrer les opérations dans les comptes schématiques
D locat.charges locat C
D Prime d’assurance C
D Achat de M/ses C
D Banque C
D vente de M/ses C
D Caisse C
D Client C
D Fournisseur C
………………………………….. ………………………………….. …………………………………..
………………………………….. ………………………………….. …………………………………..
………………………………….. …………………………………..
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IV- Le plan comptable général des entreprises (PCGE)
La normalisation comptable a pour avantages :
- Instaurer des régimes comptables uniformes,
- Obtenir des informations fiables et pertinentes,
- Parvenir à des états de synthèse qui reflètent l’image fidèle de l’entreprise.
Le plan comptable général des entreprises présente la liste des comptes à utiliser par les entreprises ainsi que
leurs règles de fonctionnement.
Par ailleurs, l’ensemble des comptes sont présentés en deux modèles :
- Le modèle normal pour toutes les moyennes et grandes entreprises.
- Le modèle simplifié prévu pour les entreprises de petite taille.
- Le plan de comptes :
Les comptes du PCGE sont codés selon un mode de codification décimale. En effet, le PCGE se répartit en dix
classes numérotées de 1 à 0 :
Classe 1 : Comptes de financement permanent
Classe 2 : Comptes d’actif immobilisé
Classe 3 : Comptes d’actif circulant (H.T)
Classe 4 : Comptes de passif circulant (H.T)
Classe 5 : Comptes de trésorerie
Classe 6 : Comptes de charges
Classe 7 : Comptes de produits
Classe 8 : Comptes de résultat
Classe 9 : Comptes analytiques
Classe 0 : Comptes spéciaux
Comptes d’actif
Comptes du passif
Comptes de situation
Comptes de gestion
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De même, chaque classe (masse) est scindée en rubriques, chaque rubrique est scindée en postes qui englobent
un ensemble de comptes principaux, chaque compte principal regroupe un ensemble de comptes divisionnaires,
enfin un compte divisionnaire peut être divisé en sous-comptes.
V- Les principes de la comptabilité générale :
Afin de présenter une comptabilité reflétant une image fidèle de l’entreprise. Cette dernière doit satisfaire aux
sept principes comptables fondamentaux :
- Principe de continuité d’exploitation : l’entreprise doit établir ses états de synthèse dans la perspective
d’une poursuite normale de ses activités.
- Principe de permanence des méthodes : l’entreprise doit établir ses états de synthèse en appliquant les
mêmes règles d’évaluation des biens et de présentation d’un exercice à l’autre.
- Principe des coûts historiques : Les valeurs inscrites restent intangibles quelque soit l’évolution
ultérieure.
- Principe de prudence : Seuls les produits certains sont comptabilisés. Les charges même probables,
sont toujours comptabilisées.
- Principe de spécialisation des exercices : Il faut attribuer à chaque exercice les charges et les produits
qui le concernent uniquement.
- Principe de clarté : La comptabilité est tenue conformément au code général de la normalisation
comptable (CGNC).
- Principe d’importance significative : les états de synthèses doivent refléter et révéler tous les éléments
dont l’importance peut affecter les évaluations et les décisions.
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Partie 1 : Initiations à la comptabilité générale
CHAPITRE 4 : Les composantes du résultat
I- Notion de charges et de produits
1. Charges :
Les charges sont des sommes (emplois définitifs) versées ou à verser à des tiers en contrepartie :
- D’achats de biens et de services
- Du paiement d’une obligation : dettes, salaires, impôts…
- De dons octroyés par l’entreprise
- D’une dépréciation de la valeur de certains éléments d’actif due à l’usage ou l’exploitation.
Remarque : L’acquisition d’une immobilisation n’est pas une charge mais c’est un investissement car ces
immobilisations durent longtemps et contribuent à l’accroissement de la capacité de production de l’entreprise.
2. Produits :
Les produits sont les revenus (qui augmentent les ressources de l’entreprise) tirés de la vente de biens ou de
services provenant de l’activité principale de l’entreprise, ou tirés d’une activité secondaire (ex : loyer d’un
local, vente d’une immobilisation, intérêts reçus…)
II- Analyse des charges et de produits
On distingue :
- Les charges et les produits courants : ils relèvent de l’activité normale (ordinaire) de l’entreprise. Ils
comportent :
Les charges et les produits d’exploitation (ou de fonctionnement de l’entreprise)
Les charges et les produits financiers qui relèvent du domaine financier.
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- Les charges et les produits non courants : ils n’ont pas un caractère courant (normal) et ils relèvent
d’opérations exceptionnelles.
III- Le tableau des produits et charges (TPC)
1. Principe
A la fin de chaque exercice comptable, l’entreprise détermine son résultat en faisant une comparaison entre ses
produits et ses charges :
- Si total des produits est supérieur au total des charges, l’entreprise aura un bénéfice qui égal ∑ produits - ∑
charges.
Niveau 6. Charges 7. Produits
Courants
Exploitation
61. Les charges d’exploitation
611. Achats revendus de marchandises
612. Achats consommés de matières et de
fournitures
613/614. Autres charges externes
616. Impôt et taxes
617. Charges de personnels
618. Autres charges d’exploitation
71. Les produits d’exploitation
711. Ventes de marchandises
712. ventes de biens et services
produits
713. Variation des stocks de produits
718. Autres produits d’exploitation
Financier
63. Les charges financières
631. Charges d’intérêts
633. Perte de change
638. Autres charges financières
73. Produits financiers
732. Produits des titres
733. Gains de change
738. Intérêts et autres produits
financiers
Non
courants Non courants
65. Les charges non courantes
651. VNA des immobilisations cédées
656. Subventions accordées
658. Autres charges non courantes
- Rappel d’impôts
- Pénalités et amendes fiscales
75. Produits non courants
751. Produits de cessions des
immobilisations
756. Subventions d’équilibre
758. Autres produits non courants
- Dégrèvement d’impôts
- Pénalités reçues
25
1SEG
- Si total des charges est supérieur au total des produits, l’entreprise aura une perte qui égal ∑ produits - ∑
charges.
2. Le tableau des produits et charges (TPC)
C’est un tableau de synthèse qui regroupe l’ensemble des produits et des charges de l’entreprise. Il est tenu de
manière à faire apparaître le résultat de l’exercice.
3. Exercices d’application :
1. L’entreprise CRISTAL HOUSE vous fournit les renseignements suivants concernant ses charges et ses
produits :
Achat de marchandises : 385 310 ; location et charges locatives : 2 000 ; entretien et réparations : 2 987 ; prime
d’assurance : 1 600 ; transports : 3 000 ; Publicité : 700 ; services bancaires : 1 395 ; impôts et taxes : 2 200 ;
rémunération du personnel : 93 500 ; intérêts des emprunts et dettes : 713 ; ventes de marchandises : 704 810 ;
intérêts et produits financiers : 812.
TAF : Etablir le tableau des produits et charges (TPC) de l’entreprise CRISTAL HOUSE. ( les montants sont
exprimés en DHS)
Le tableau des produits et charges (TPC) de l’entreprise CRISTAL HOUSE
Les éléments Valeurs en DHS I- produits d’exploitation
Ventes de marchandises …………………
Ventes de biens et services produits
II- Charges d’exploitation
Achats revendus de marchandises …………………
Achats consommés de matières et fournitures
Autres charges externes …………………
Impôts et taxes …………………
Charges de personnels …………………
III-Résultat d’exploitation ( I – II) …………………
IV- Produits financiers
Intérêts et autres produits financiers …………………
26
1SEG
V- Charges financières
Charges d’intérêts …………………
VI-Résultat financier ( IV – V) …………………
VII- résultat courant ( III + VI ) …………………
VIII- Produits non courants …………………
IX- Charges non courantes …………………
X- Résultat non courant ( VIII – IX ) …………………
XI-RESUTAT DE L’EXERCICE (VII+X) …………………
On constate que l’entreprise a …………..……………………………………………………… DHS.
2. On a tiré les renseignements suivants des documents comptables de l’entreprise BRAHIMI au 31/12/2002 :
- Les éléments du bilan :
Capital personnel : 200 000 ; Emprunt auprès de la BMCE : 80 000 ; Fournisseurs d’immobilisations : 10 000 ;
Fonds commercial : 24 000 ; Terrains : 52 842 ; Constructions : 65 700 ; Matériel de transport : 45 000 ;
Matériel informatique : 30 200 ; Mobilier : 8 750 ; Titres de participation : 33 380 ; Stocks de marchandises :
60 000 ; Clients : 20 000 ; Fournisseurs : 41 146 ; Etat (solde créditeur) : 2 460 ; Banque : 43 584.
- Les éléments du TPC :
Achats revendus de marchandises : 580 374 ; Locations et charges locatives : 3 000 ; Entretien et réparations :
1 030 ; Prime d’assurance : 3800 ; Rémunération d’intermédiaires et honoraires : 12 000 ; Transports : 990 ;
Frais postaux et frais de télécommunication : 2 500 ; Impôts et taxes : 8 270 ; Charges de personnel :
76 000 ; Intérêts des emprunts et dettes : 2 000 ; Ventes de marchandises : 738 856 ; Intérêts et produits
assimilés : 958
TAF :
1. Dresser le bilan de l’entreprise BRAHIMI au 31/12/2002
2. Etablir le TPC de l’entreprise BRAHIMI
27
1SEG
Bilan de l’entreprise BRAHIMI au 31/3/2002.
Les éléments Montants Les éléments Montants
Actif immobilisé Financement permanent
Capitaux propres
Capital individuel
Résultat
Dettes de financement
Passif circulant (hors trésorerie)
Actif circulant (hors trésorerie)
Trésorerie-actif
Total actif Total passif
Le tableau des produits et charges (TPC) de l’entreprise BRAHIMI
Les éléments Valeurs en DHS I- produits d’exploitation
Ventes de marchandises
Ventes de biens et services produits
II- Charges d’exploitation
Achats revendus de marchandises
Achats consommés de matières et fournitures
Autres charges externes
Impôts et taxes
Charges de personnels
III-Résultat d’exploitation ( I – II)
IV- Produits financiers
Intérêts et autres produits financiers
28
1SEG
V- Charges financières
Charges d’intérêts
VI-Résultat financier ( IV – V)
VII- résultat courant ( III + VI )
VIII- Produits non courants
IX- Charges non courantes
X- Résultat non courant ( VIII – IX )
XI-RESUTAT DE L’EXERCICE (VII+X)
Commentaire :
On constate que l’entreprise a réalisé un bénéfice de …………………………. DHS. Ce bénéfice est dégagé
aussi bien dans son bilan de clôture que dans son TPC.
De manière générale, le résultat dégagé dans le bilan de clôture d’une entreprise doit toujours égal à celui
dégagé dans son TPC.
29
1SEG
Partie 1 : Initiations à la comptabilité générale
CHAPITRE 5 : Le système classique
Le système classique est le système comptable de base. Il fonctionne suivant les étapes suivantes :
- La présentation des documents de base (factures, pièces de caisse, chèques, avis bancaires, reçus…).
Ces pièces comptables doivent être classées et archivées pour une durée de 10 ans.
- Enregistrement des opérations au journal (dans l’ordre chronologique).
- Report des opérations du journal au grand livre.
- Contrôle périodique des opérations au moyen de la balance des comptes.
I- Les supports comptables :
1. Le journal
C’est un document obligatoire qui enregistre dans l’ordre chronologique, les différentes opérations réalisées par
l’entreprise. Il indique pour chaque opération :
- La date.
- Le(s) compte(s) à débiter et le montant.
- Le(s) compte(s) à créditer et le montant.
- Le libellé : Les références aux documents de base.
- Les numéros des comptes (Les codes).
Date de l’opération
N° de
compte (s)
débité(s)
N° de
compte (s)
crédité(s)
Somme(s)
débité(s)
Somme(s)
crédité(s)
Intitulé(s) de(s) compte(s) débité(s)
Intitulé(s) de(s) compte(s)
crédité(s)
Libellé de l’opération
30
1SEG
Un formalisme particulier est imposé au comptable car le livre-journal peut être utilisé comme moyen de
preuve :
Le livre-journal doit être tenu sans blanc ni ratures. Il est interdit d’effacer et surcharger.
Le livre-journal doit être coté (numérotation des pages et indication du nombre de pages) et paraphé
(signature par authentification) par le greffier du tribunal de commerce.
A la fin de chaque page du journal, on additionne les montants débits et les montants crédits qui doivent être
égaux. Les totaux obtenus sont reportés en haut de la page suivante.
1. Le grand-livre
Le grand-livre est formé de l’ensemble des comptes individuels ou collectifs de l’entreprise et permet le suivi
des comptes. Chaque compte doit faire apparaître :
- Le solde de début de la période.
- Les totaux des mouvements débits et crédits.
- Le solde à la fin de la période.
2. La balance
C’est un état récapitulatif, permettant le contrôle des opérations comptables, et fait apparaître :
- Le solde débiteur et créditeur au début de la période.
- Le cumul des mouvements débiteurs et créditeurs.
- Le solde débiteur et créditeur à la fin de la période.
Comptes Soldes de début de période Mouvements de la période Soldes de fin de période
Codes Intitulé Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit
Totaux T1 = T2 T3 = T4 T5 = T6
31
1SEG
II- l’organisation du système classique
Exemple d’application :
L’entreprise NADIR vous fournit les renseignements suivants :
01/03 : Apport 50 000 dh versés à la caisse, 80 000 dh à la banques et 50 000 dh versés aux chèques postaux,
ainsi qu’un camion d’une valeur de 300 000 dh et un stock de Marchandises d’une valeur de 60 000 dh.
03/03 : Achat d’un matériel de bureau à crédit pour une valeur de 10 000 dh, règlement dans 2 ans ; facture n°a01.
09/03 : Vente de marchandises à crédit au client AMAOUI : 50 000 dh (facture n°C01).
14/03 : Versement par chèque postal au fournisseur KARIM un acompte de 5 600 dh (chèque n°5).
16/03 : Achat de 1210 litres de mazout (stockés) : 8 012 dh par chèque postal n°6
19/03 : Prélèvement de 3 620 dh par NADIR (l’exploitant) de la caisse. (P.C n°11)
22/03 : Reçu du client AMAOUI en espèces le montant relatif à la facture n°C01. (P.C n°12)
25/03 : Paiement par chèque bancaire n°9, un cautionnement à l’ONE : 1 315 dh.
27/03 : Achat par chèque postal n°7, des timbres postaux : 1 400 dh et des timbres de quittance : 1 300 dh.
30/03 : Contacter un emprunt auprès de la BMCE : 10 000 dh (avis bancaire n°56).
31/03 : Achat des fournitures de bureau (non stockées) : 2 500 dh, par chèque bancaire n° 10.
TAF :
1. Présenter le journal de l’entreprise NADIR pour le mois de Mars.
2. Reporter toutes les écritures au grand-livre.
3. Présenter la balance au 31/03.
Le journal :
32
1SEG
01/03
……..
5…….
…….
……….
………
11171
50 000
80 000
…………
…………..
60 000
…………….
……………………..
………………………
…………………………..
…………………………….
……………………………..
Capital individuel
Apport de M. NADIR 03/03
……..
………..
…………..
…………..
……………………..
…………………………………
Facture n°a 01 09/03
……….
………
50 000
50 000
…………………………..
…………………………………
Facture n° C01
3411
5146
…………
……………
……………………………
…………………….
Chèque postal n° 5 16/03
6122
5146
8 012
8 012
Achats de matières et fournitures consommables
……………………………….
Chèque postal n°6 19/03
11175
5161
…………..
…………
Compte d’exploitant
…………………….
Pièce de caisse (P.C) n°11
22/03
5161
3421
……………
…………..
……………….
………………………
P.C n°12 25/03
2486
…………..
Dépôts et cautionnement
33
1SEG
Le grand-livre
……… ………………………………… …………..
Chèque bancaire n°9 27/03
61451
61671
5146
……………..
……………..
…………….
…………………..
Droits d’enregistrement et de timbre
………………………
Chèque postal n°7 30/03
………..
………..
…………….
…………
……………………..
…………………………
Chèque bancaire n°56 31/03
61254
………..
2 500
2 500
Achats de fournitures de bureau
…………………………….
Chèque bancaire n°10
Totaux …………… ……………
D 5141 Banques C
D 1481 Emprunts auprès.. C
D 2340 Matériel de trans C
D 3421 Clients C
D 2352 Mat. De bureau C
D 11171 Capit individuel C
D11175 compte de l’explt C
D 1486 Frs d’immob C
D 3111 Marchandises C
D 3411 frs avanc et acom C
D 2486 Dépôts et caut C
D 5146 chèq postaux C
50 000 5 600
8 012
2 700
SD 16312
50 000
D 61254 achats de four c C D 6122 achats de m et f.c C D 5161 caisses C D 61451 Fraix postaux C
D 7111 ventes de march C
SC 5 000
5 000
5 000
5 000
D 61455 droits d’enr tim C
1 300
1 **300
SD 1 300
1 300
34
1SEG
La balance :
Comptes Mouvements de la
période
Soldes de fin de
période
Codes Intitulé Débit Crédit Débit Crédit
Capital individuel
Compte de l’exploitant
Emprunts auprès des établissements de crédit
Fournisseurs d’immobilisations
Matériel de transport
Matériel de bureau
Dépôts et cautionnements
Marchandises
Fournisseurs avances et acomptes
Clients
Banques
Chèques postaux
Caisses
Achat de matières et fournitures cons
Achats de fournitures consommables
Frais postaux
Droits d’enregistrements et de timbres
Ventes de marchandises
TOTAUX
Bilan de l’entreprise NADIR au 31/03
35
1SEG
Les éléments Montants Les éléments Montants
Actif immobilisé Financement permanent
Matériel de transport Capitaux propres
Matériel de bureau Capital individuel
Compte de l’exploitant
Dépôts et cautionnements Résultat
Actif circulant (hors trésorerie) Dettes de financement
Marchandises Emprunts auprès de la
Fournisseurs avances et acomptes Fournisseurs immobilisés
Clients
Trésorerie-actif
Banques
Chèques postaux
Caisse
Total actif Total passif
Le tableau des produits et charges (TPC) de l’entreprise NADIR au 31/03
Les éléments Valeurs en DHS
I- produits d’exploitation Ventes de marchandises
II- Charges d’exploitation Achat de matières et fournitures cons
Achats de fournitures consommables
Frais postaux
Droits d’enregistrements et de timbres
III-Résultat d’exploitation ( I – II)
IV- Produits financiers V- Charges financières
VI-Résultat financier ( IV – V)
VII- résultat courant ( III + VI )
VIII- Produits non courants IX- Charges non courantes
X- Résultat non courant ( VIII – IX )
XI-RESUTAT DE L’EXERCICE (VII+X)
36
1SEG
Commentaire :
Le bilan et le CPC sont dressés à partir des soldes de fin de période des comptes.
On constate que l’entreprise a réalisé une perte de ……………………DHS. Cette perte est dégagée aussi bien
dans son bilan de clôture que dans son CPC.
III- Les changements organisationnels liés à l’informatisation de la comptabilité :
La saisie des opérations se fait dans un registre électronique appelé BROUILLARD. Les écritures passées sont
alors dites "provisoires". Le comptable édite quotidiennement le brouillard et contrôle les écritures passées ; il
peut éventuellement corriger les erreurs d'imputation (mauvais numéros de compte et/ou mauvais montants). Une
fois contrôlées, les écritures provisoires doivent devenir définitives. Le comptable doit alors VALIDER les
écritures. La validation a pour effet supprimer les écritures du brouillard et de les reporter les écritures à titre
définitif dans le grand-livre.
Une écriture validée ne peut être corrigée que par CONTREPASSATION dans le nouveau brouillard et nouvelle
validation.
Il est possible de saisir directement les écritures en mode VALIDATION, sans passer par le mode brouillard,
elles seront alors définitivement enregistrées dans le logiciel.
Le mode SIMULATION ressemble au mode BROUILLARD, les écritures étant là aussi modifiables et
annulables. On se sert généralement de ce mode uniquement pour enregistrer des écritures prévisionnelles, c'est-à-
dire des opérations que l'on prévoit dans les prochains mois, cela permet d'imprimer ensuite des états et des
statistiques prévisionnels.
IV- La correction des erreurs au journal
Un comptable peut faire des erreurs au cours de la rédaction du journal comptable, quelque soit l’erreur commise
il doit apporter les rectifications nécessaires. Plusieurs méthodes de correction peuvent être employées pour la
rectification, notamment la méthode dite de CONTRE PASSATION. Ce procédé de correction consiste à
annuler l’article erroné et passer ensuite l’article exact
Exemple: Pour un achat en espèce d’une marchandise 20 000 Dhs, le comptable a passé l’écriture suivante:
37
1SEG
Alors qu’il a fallu créditer le compte Caisse à la place du compte Banque, pour rectifier avec le procédé de contre
passation :
Exercice :
M. SAID vient de créer une entreprise de restauration rapide. Pendant le mois d'octobre N, il a effectué les
opérations suivantes.
01-10 : M. SAID apporte 20 000 Dhs qu’il dépose à la banque.
02-10 : Retrait de 500 Dhs de la banque pour alimenter la caisse.
03-10 : Emprunt auprès d’un organisme financier 30 000 Dhs. Les fonds sont déposés en banque.
07-10 : Achat de divers meubles de bureau 1 200 Dhs, facture n° 604, paiement dans 30 jours.
08-10 : Achat à crédit d’emballage 750 Dhs, facture n° 911.
09-10 : Règlement par chèque la facture du 8/10.
10-10 : Règlement par chèque du loyer d’octobre : 1 000 Dhs.
11-10 : Achat de marchandises à crédit au fournisseur AHMED: 10 000 Dhs. Facture n° 125.
12-10 : Vente à crédit au client SMAIL pour 6 000 Dhs de marchandises. Facture V 300.
14-10 : SMAIL nous fait parvenir un chèque en règlement de sa dette.
15-10 : Règlement par chèque des honoraires de l’expert comptable : 400 dhs. Facture n° 2574.
16-10 : La banque prélève des frais de tenue de compte : 35 dhs
20 000
20 000
20 000
20 000
20 000
20 000
Banque
Achat de marchandise
………………………..
………………………..
………………………………….
…………………………..
Passation de la nouvelle écriture
Annulation de l’ancienne écriture
38
1SEG
17-10 : Règlement par chèque de la prime d’assurance : 180 dhs
18-10 : Achat de timbres-postaux payés en espèces : 28 dhs.
19-10 : Achat de timbres fiscaux payés contre espèces. 60 dhs.
23-10 : Note de publicité payée par chèque : 200 dhs.
25-10 : Achat d’une camionnette : 8 000 dhs. Facture n° 6987. Paiement sous quinzaine.
26-10 : Paiement par chèque de la moitié de la dette au fournisseur AHMED.
30-10 : Paiement par chèque des salaires du mois d'octobre : 2 500 dhs
Travail à faire et à rendre avant le Jeudi 12 Décembre
2012. (Sur double feuilles)
Dressez pour la période du 01-10 au 30-10 :
Le Journal
Le grand livre
La balance
Le bilan au 30-10
Le CPC
39
1SEG
Partie 2 : Les opérations courantes
CHAPITRE 1 : La facturation
Les opérations d’achats/ventes sont consignées dans des documents appelés factures qui sont conservées et
présentées comme pièces justificatives.
I. LES REGLES DE BASE DE LA FACTURATION
1. Facture « doit » avec réductions :
La facture origine d’une transaction achat/vente est appelée facture « DOIT ». Généralement elle comporte des
réductions.
A. Cas n°1 : Réductions commerciales
«Al Wifak Pro » 07/09/2006
Facture Doit n° 10 « NADIR »
Désignation Montant
Marchandises A + 700,00
Marchandises B + 300,00
Brut = 1 000,00
Remise 10% - …………..
Net à payer = 900.00
Règlement par chèque bancaire n° 111
le 15/09/2002.
Brut : montant total des marchandises ou produits avant
application des éventuelles réductions.
Réductions commerciales : rabais, remise, ristourne
Rabais : accordé lorsque le produit présente un défaut.
Remise : accordée dans le cadre d’une opération promotionnelle,
de la fidélité ou de la nature du client.
Ristourne : accordée en fonction du volume, généralement
annuel, d’achat du client.
Les réductions commerciales dans une facture de doit ne s’enregistrent pas.
Pour l’enregistrement des opérations achat/vente, le plan comptable a prévu les comptes indiqués dans le tableau
suivant :
40
1SEG
ACHATS VENTES
6111 Achats de marchandises
6121 Achats de matières premières
6122 Achats de matières et fournitures
consommables
6123 Achats d’emballages
6125 Achats non stockés de matières et de
fournitures
6126 Achats de travaux, études et prestations
de services
7111 Ventes de marchandises
7121 Ventes de biens produits
7124 Ventes de services produits
7127 Ventes et produits accessoires
Chez le fournisseur AL Wifak Pro
Remarque : La comptabilité de « AL Wifak Pro » et de celle «NADIR » sont dites réciproques.
07/09
3421
………..
Clients (NADIR) …………
………… …………………………………….
……………. 15/09
………
………
…………..
………….. ……………………..
……………………………………
Chèque n°111
07/09
…………
…………..
……………… …………
……………
……………………..
……………. 15/09
…………
…………..
…………..
………….. ……………………..
……………………………………
Chèque n°111
Chez le client NADIR
41
1SEG
2. Facture « doit » avec majorations :
A- La taxe sur la valeur ajoutée
a. Principe
La taxe sur la valeur (TVA) est un impôt indirect (impôt inclus dans le prix à payer) qui concerne la plupart des
biens et services consommés. Cet impôt, calculé sur les ventes, est collecté par les entreprises puis reversé à
l’Etat. La TVA constitue la principale recette fiscale de l’Etat.
- La TVA sur les ventes est facturée par l’entreprise assujettie à ses clients et représente une dette
de l’entreprise vis-à-vis de l’Etat. Elle est appelée TVA facturée.
B. Cas n°2 : Réductions financières
«Al Wifak Pro » Le 09/09/2006
Facture Doit n° 3 : «NADIR »
Désignation Montant
Marchandises + 1 000,00
Rabais 2 % - 20,00
Net commercial = 980,00
Escompte 2% - ……………..
Net à payer = ………………
Net commercial : Brut - réductions
Réductions financières : escompte
Escompte : accordé lors d’un règlement comptant entre
commerçants. L’escompte s’enregistre dans une facture de doit.
Net financier : Net commercial - escompte.
Chez le fournisseur AL Wifak Pro
09/09
………… Clients (NADIR) …………
6386 Escompte accordé …………
………….. ……………………………… 980.00
…………………
Chez le Client NADIR
09/09 ………….. …………………………. 980.00
7386 Escompte obtenu …………
………. Fournisseurs (AL Wifak Pro ) …………
……………….
42
1SEG
«Al Wifak Pro » Le
09/09/2002
Facture Doit n° 3
A «NADIR »
Désignation Montant
Marchandises + 1 000,00
Brut =
Escompte 2% -
Net financier =
TVA à 20 % +
Net à payer =
- La TVA sur les achats et acquisitions d’immobilisations est appelée TVA récupérable car elle
représente une créance de l’entreprise sur l’Etat ; elle en effet déductible de la TVA que
l’entreprise collecte pour l’Etat.
Remarque :
La relation de cette taxe avec la valeur ajoutée peut être justifiée comme suit :
Valeur ajoutée = Ventes (HT) – Achats et autres charges externes (HT)
TVA due = TVA facturée – TVA récupérable
TVA due = (ventes (HT) x taux) – (achats et autres charges externes (HT) x taux)
TVA due =Taux x (ventes (HT) – achats et autres charges externes (HT))
TVA due = Taux X valeur ajoutée
b. Le calcul de la TVA :
La TVA est calculée en appliquant au prix de vente hors taxe, les taux prévus par la loi (20%, 14%, 10%, 7%).
c. L’enregistrement de la TVA
Pour l’enregistrement de la TVA :
- Dans le cas de TVA récupérable, on débite le compte « 34551 Etat-TVA récupérable sur les
immobilisations » ou « 34552 Etat-TVA récupérable sur les charges ».
- Dans le cas de TVA facturée, on crédite le compte « 4455 Etat-TVA facturée ».
Net financier = Net commercial - escompte.
Prix de vente hors taxe = 980 dh
TVA = 20% x 980 = 196
Prix de vente toute taxe comprise (TTC)
= Prix de vente hors taxe (HT) + TVA
TTC = HT + TVA
TTC = 980 + 196
TTC = 1176
43
1SEG
Chez le fournisseur Al Wifak Pro ……………………..
3421 Client NADIR ………….
……… …………………………. …………
7111 …………………………… …………
4455 Etat-TVA facturée …………
Facture n° 3
Chez le Client NADIR
………………………
………. …………………………………………. 1 000,00
34552 ………………………………………….. ……….
7386 ……………………. …………..
……….. Fournisseurs Al Wifak Pro ………….
Facture n° 3
d. La déclaration et la régularisation de la TVA :
La déclaration de la TVA peut être mensuelle (CA > 1 000 000) ou trimestrielle (CA < 1 000 000). Etant donné
que les entreprises réalisent des opérations au comptant et d’autres à crédit :
- Seule la TVA encaissée totalement ou partiellement est à intégrer dans la déclaration : régime
encaissement. - Les entreprises assujetties peuvent être autorisées à déclarer la TVA dés la facturation
indépendamment de la date d’encaissement : Régime débit
Les obligations relatives à la TVA se déroulent en trois étapes :
i. Première étape : Calcul extra-comptable de la TVA due. Trois cas peuvent se produire :
- TVA facturée > TVA récupérable
- TVA facturée < TVA récupérable
- TVA facturée = TVA récupérable
ii. Deuxième étape : Etablissement et enregistrement comptable
iii. Troisième étape : Envoi au fisc de la déclaration accompagnée du règlement éventuel.
44
1SEG
Exemple d’application :
Soit le résumé suivant établi par le comptable concernant les achats et les ventes de la société NORD :
TAF : 1. Supposant que la déclaration est mensuelle selon le régime des encaissements :
a- Calculer la TVA due du mois Janvier, février et mars.
b- Enregistrer la déclaration de février et mars.
c- Enregistrer Le règlement de la TVA due du mois de mars.
2. Supposant que la déclaration est trimestrielle selon le régime des encaissements :
a- Calculer la TVA due du premier trimestre (Janvier, février, mars).
b- Enregistrer la déclaration du premier trimestre.
1. Enregistrer Le règlement de la TVA due du premier trimestre.
- Calculs préparatoires à la déclaration de la TVA
Mois
Décembre Janvier Février Mars
TVA facturée 17 240 28 070 20 760 25 480
TVA récupérable sur immob 8 600 14 000 13 000 6 000
TVA récupérable sur Charges 16 000 1 980 9 094.80 0
Report crédit TVA - 1 930
TVA due - - ………….. ……………. …………..
- Déclaration mensuelle de TVA
1- TVA due (janvier) = TVA facturée (janvier) – (TVA récupérable sur immob (janvier) + TVA
récupérable sur Charges (décembre) )
2- TVA due (février) = TVA facturée (février) – (TVA récupérable sur immob (février) + TVA
récupérable sur Charges (janvier) ) - crédit TVA (janvier)
3- TVA due (Mars) = TVA facturée (Mars) – (TVA récupérable sur immob (Mars) + TVA
récupérable sur Charges (février) )
- Déclaration trimestrielle de TVA
1. TVA due (jan/févr/ Mars) = TVA facturée (jan/févr/ Mars) – (TVA récupérable sur immob
(jan/févr/ Mars) + TVA récupérable sur Charges (déc/jan/févr) )
TVA due (jan/févr/ Mars) = 74 310 – (33 000 + 27 074.8) = 14 235.5
45
1SEG
- Etablissement de la déclaration :
L’entreprise doit remplir un formulaire spécial fourni par la direction régionale des impôts.
- L’enregistrement de la déclaration :
Déclaration mensuelle de TVA
29/02
4455 Etat, TVA facturée 20 760.00
34551
34552
3456
4456
………………………………………………….
………………………………………………….
Etat, Crédit de TVA
………………………..
………….
…………
1 930.00
………….
Selon la déclaration février 2006
31/03
……… ……………………………. ………….
.
34551 Etat, TVA récupérable sur immobilisations ………….
34552
4456
Etat, TVA récupérable sur charges
……………….
………….
………….
…………………………………….
Déclaration trimestrielle de TVA
31/03
………… ………………………. ………….
34551 Etat, TVA récupérable sur immobilisations ………….
………
.
4456
………………………………….
Etat, TVA due
………….
………….
Selon la déclaration Mars 2006
46
1SEG
74 310 – (33 000 + 27 074.8) = 14 235.5
- L’enregistrement du règlement de la TVA due :
Déclaration mensuelle de TVA
jj/04 (avant fin avril)
4456 Etat, TVA due …………
5141 …………………. …………
Chèque n° ……….(TVA de mars)
Déclaration trimestrielle de TVA
jj/04 (avant fin avril)
…………. ………………….. …………
5141 ………………. …………
Chèque n° ……….(TVA de mars)
Remarque :
La TVA est un impôt indirect qui est payé par le consommateur final.
La TVA n’est pas une charge pour l’entreprise, qui n’est que l’intermédiaire entre le consommateur final et l’Etat.
B- Les frais de transport :
47
1SEG
Exemples :
Exemple n°1 :
SEG (fournisseur) et Rachid (client) sont en relation d’affaire.
Le 20/03/2005 SEG fait appel à un transporteur RAMI pour transporter des marchandises chez son client
Rachid. RAMI envoie la facture n°5, port (HT) : 1 000 DH.
Le 22/03/2005 SEG adresse à son client Rachid la facture n° 10 relative à la vente de marchandises : Montant
brut : 100 000 DH, remise 2%, escompte 1%, TVA 20%.
Les frais de transport ne sont pas facturés au
client : port franco. La facture peut
apporter la mention « franco de port » ou
« port franco ». (Aucun enregistrement)
La livraison est effectuée par un
transporteur : Port déboursé ou débours.
La TVA appliquée sur le transport est de
14%.
Non
Facturés
au
Client ?
Oui
La livraison est effectuée par le vendeur avec ses
propres moyens : Port forfaitaire. La TVA
appliquée sur le transport est de 20%.
Chez le fournisseur
Au crédit : 7127 Ventes et produits accessoires (HT)
Chez le Client
Au débit : 61425 Transport sur achats (HT)
Chez le fournisseur
1- Vis-à-vis le transporteur :
Au débit : 64426 transport sur vente (HT) +
TVA Récup (14%).
2- Avec le client
Au Crédit : 64426 transport sur vente (HT) +
TVA Récup (14%).
Chez le Client
Au débit : 61425 Transport sur achats
48
1SEG
Transporteur « RAMI » Le 20/03/2005
Facture n° 5 Doit : SEG
Désignation Montant
Transport + 1 000,00
TVA à 14 % + ………………..
Net à payer le
10/04/2006 = ………………..
SEG Le 22/03/2005
Facture n° 10 Doit : Rachid
Désignation Montant
Marchandises + 100 000.00
Remise 2% - ………………………
Net commercial = ………………………
Escompte 1% - ………………………..
Net financier = ………………………..
TVA 20% + …………………………
Port débours + ………………….……..
Net à payer TTC le
09/06/2005 = …………………………..
Chez le fournisseur SEG
20/02/2005
……… Transport sur ventes 1 000
……… Etat, TVA récupérable sur charges …………..
4411 …………………………….. …………
Facture n°5 de RAMI
22/03/2005 ………. ……………………… 117 564
……….. ………………………… 980
7111 Ventes de marchandises 98 000.00
……….. ………………………….. …………..
……..... …………………………. …………..
………. Etat, TVA récupérable sur charges …………..
F n°10 à Rachid
49
1SEG
Chez le Client Rachid
22/03/2005
6111 …………………………………. …………
34552 Etat-TVA récupérable sur les charges (19 404+140) …………
……….. Transport sur achats 1 000.00
……… …………………………… …………
……… …………………….. 117 564.0
0
F n°10 de SEG
Exemple 2 :
Chez le fournisseur SEG
22/03/2005 ……….. ……………………………………… 117 624.00
……….. ………………………………………. 980.00
……… ……………………………………… ……….
……… Ventes et produits accessoires ………..
……… …………………………………………… ………..
F n°12 à Rachid
SEG Le 22/03/2005
Facture n° 12 Doit : Rachid
Désignation Montant
Marchandises + 100 000.00
Remise 2% - …………………
Net commercial = ………………….
Escompte 1% - …………………..
Net financier = …………………….
TVA 20% + ……………………..
Port forfaitaire (dont TVA 20%)
(1000 + 200) + 1 200.00
Net à payer TTC le 09/06/2005 = …………………..
50
1SEG
Chez le Client Rachid
22/03/2005
……….. ………………………………………………. 98 000.00
…….… ……………………………………………………… ……….
………. ………………………………………………………. ……….
7386 ……………………………………. 980.00
4411 ………………………………….. ……….
F n°12 de SEG
3. La facture « avoir »
La facture « AVOIR » c’est la facture liée à une facture « DOIT » et qui peut porter soit sur des retours de
marchandises ou produits non conformes, soit sur des réductions accordées hors facture « DOIT ».
A- FACTURE « AVOIR » PORTANT SUR UN RETOUR DE MARCHANDISES :
Le 30/03/2005, le client RACHID retourne à l’entreprise le ¼ de marchandises achetées par non-conformité. Le
même jour l’entreprise SEG envoie la facture d’Avoir n°2 correspondante.
Pour retour de marchandises : il faut prendre en
compte les éventuelles réductions et TVA présentes
sur la facture de doit.
SEG Le
30/03/2005
Facture n° 2 AVOIR : Rachid
Désignation Montant
Marchandises + 25 000.00
Remise 2% - 500.00
Net commercial =
Escompte 1% -
Net financier =
TVA 20% +
Net à votre crédit = 29 106.00
SEG Le 22/03/2005
Facture n° 12 Doit : Rachid
Désignation Montant
Marchandises + 100 000.00
Remise 2% -
Net commercial =
Escompte 1% -
Net financier =
TVA 20% +
Port forfaitaire (dont
TVA 20%) (1000 + 200) + 1 200.00
Net à payer TTC le
09/06/2005 =
51
1SEG
Chez le fournisseur SEG
30/03/2005
………. Ventes de marchandises ……….
………. Etat-TVA facturée ……….
………. ……………………………. ……….
………. ……………………………. ……….
F avoir n°2 à Rachid
Chez le Client Rachid
30/03/2005 ………. Escompte obtenu ……….
………. Fournisseurs ……….
………. ……………………………. 24 500
………. ……………………………. 4 851
F Avoir n°2 de SEG
B- FACTURE « AVOIR » PORTANT UNE REDUCTION COMMERCIALE :
Le 30/03/2005, le client RACHID reçoit de son fournisseur la facture d’avoir relative à une ristourne de 2% sur le
net des marchandises conservées.
Pour réductions commerciales : les réductions commerciales présentent dans la facture d’avoir mais non dans
la facture de doit font l’objet d’un enregistrement comptable.
SEG Le 30/03/2005
Facture n° 3 AVOIR :
Rachid
Désignation Montant
Net commercial des marchandises qui
restent : (98000-24500) = 73500
Ristourne 2% (0.02*73500) ……………………
Escompte 1% (1% * 1470) - ……………………
Net financier = ……………………
TVA 20% + ……………………
Net à votre crédit = ……………………
52
1SEG
Chez le fournisseur SEG
30/03/2005
………. ………………………………………. …………..
……..... ………………………………………. …………..
……… Escomptes accordés(1) …………
……… Client …………
F avoir n°3 à
Rachid
(1) le solde débiteur de ce compte viendra en diminution des ventes
Chez le Client Rachid
30/03/2005
7386 …………………………… …………..
4411 Fournisseurs …………..
6119 RRR obtenus sur achats de marchandises(2) …………..
……… ………………………………………. …………..
F Avoir n°3 de SEG
(2) le solde créditeur de ce compte viendra en diminution des achats.
C- FACTURE « AVOIR » PORTANT UNE REDUCTION FINANCIERE :
Le 33/03/2005, le client RACHID reçoit de son fournisseur la facture d’avoir n°4 relative à un escompte de
300DH.
Pour réductions financières : les réductions financières font toujours l’objet d’un enregistrement
comptable, que ce soit dans les factures de doit ou d’avoir.
SEG Le 30/03/2005
Facture n° 4 AVOIR : Rachid
Désignation Montant
Escompte …………..
TVA 20% + …………..
Net à votre crédit = …………..
53
1SEG
Chez le fournisseur SEG
30/03/2005
6386 ………………………… …………..
……… Etat-TVA facturée …………..
………. ………………………. …………..
F avoir n°4 à Rachid
Chez le Client Rachid
30/03/2005
……… ………………….. …………..
………. Escomptes obtenus …………..
34552 ……………………………………………. …………..
F Avoir n°4 de SEG
54
1SEG
Partie 2 : Les opérations courantes
CHAPITRE I1 : LES emballages
I – Définition :
Les emballages sont des objets destinés à contenir et / ou « conditionner » les biens vendus. Le matériel
d’emballage qui reste à la disposition de l’entreprise est une immobilisation enregistrée dans le compte « 2332
Matériel et outillage ». Les emballages commerciaux qui sont livrés à la clientèle en même temps que leur
contenu, suivant leur nature, On distingue :
1- Les emballages perdus :
Ce sont les emballages non récupérables, de faible valeur (sacs plastifiés, papiers d’emballages…) ou sont
indissociables de la marchandise qu’ils contiennent (boites de conserve …), ces emballages ne font pas l’objet
d’une facturation car le prix est intégré dans le prix de vente de la marchandise vendue.
2- Les emballages récupérables :
Ce sont les emballages dont la valeur est importante et qui peuvent être utilisés plusieurs fois de suite. Parmi les
emballages récupérables, on distingue :
A- Les emballages récupérables identifiables :
C’est à dire les emballages reconnaissables unité par unité qui sont susceptible d’être provisoirement conservés
par les tiers et que l’entreprise s’engage à répondre dans des conditions fixées d’un commun accord.
C’est le cas notamment des caisses numérotés, des citernes, bouteilles à gaz … La cession de cette catégorie
d’emballages est assimilée à celle du reste des immobilisations corporelles.
B- Les emballages récupérables non identifiables :
Ils ne sont pas reconnaissables unité par unité comme le cas des bouteilles en verre….
II- Les Achats d’emballages
Lors de l’achat, les emballages s’enregistrent au débit des comptes suivants :
55
1SEG
Prix de reprise = Prix de consignation
Prix de reprise < Prix de consignation
Détruits
Conservés
Restitués (retour)
Non Restitués (non retour)
Consignation
des emballages
4425 / 3413
o 2333 Emballages récupérables identifiables o 61231 Achat d’emballages perdus
o 61232 Achat d’emballages récupérables non identifiable
o 61233 Achat d’emballage à usage mixte (ceux qui peuvent être indifféremment soit vendus en même
temps que les produits, soit consignés aux clients).
Exemple :
1er Janvier : Achat de 100 bidons à 20 DH l’unité HT, TVA 20%, règlement au comptant par chèque.
9 Janvier : Achat de cartons destinés à contenir les produits expédiés aux clients : Prix HT 4000DH, TVA 20%
23616
………………………………………
……….
15446 TVA récupérables sur charges ………
…….. ………………… ………
61231
…………………………………
………
34552 TVA récupérables sur charges ……..
…….. ………………… ……..
III- La consignation :
Les emballages récupérables non identifiables sont prêtés aux clients jusqu’à épuisement de la marchandise
qu’ils contiennent. En général le fournisseur demande à son client une garantie qu’il s’engage à rembourser des
restitutions de l’emballage, c’est la consignation.
56
1SEG
Exemple :
Le 10 Février : AMRANI reçoit de son fournisseur Hilal de la marchandise dans des caisses vendues aux
conditions suivantes :
- La facture doit n° 23, Net commercial 6000 DH
- Consignation de 36 caisses au prix unitaire de : 10 DH
- TVA 20%.
Chez AMRANI (Client) :
10 Février
…………..
…………………………………………………..
………..
………….. …………………………………………………. ………..
………….. Fournisseur- créances pour emballages et matériel
à vendre ……..
……….. ……………………….. ………..
Facture n° 23
Chez Hilal (fournisseur) :
10 Février
…………
…………………
…………..
7111 ………………………………….. …………..
4455 …………………………………. …………..
………. Clients- dettes pour emballages et matériel
consignés
…………..
Facture n° 23
Remarque :
En principe, seule la vente du contenu est taxable et la consignation n’est pas soumise à la TVA étant donné
qu’il n’y a pas de transfert de propriété et ce n’est qu’une opération provisoire.
IV- Le retour des emballages consignés :
Plusieurs cas à envisager :
Net commercial : ………………………………………
TVA à 20% : ………………………..………….
Consignation de 36 bouteilles (10 l’une) .....……….
Net à payer (TTC) …………………………………….
57
1SEG
1- Cas 1 : Emballage repris aux prix de consignation. (prix de reprise = Prix de consignation)
Exemple :
- Le 2 Avril : M. Amrani restitue les 36 caisses qui lui sont repris au prix de consignation (facture avoir n° 23 -
A1). Ce prix de consignation est de 360 DH.
Chez Amrani (client) : 2 Avril
……..
…………………
360
3413
……………………………………………………
360
Facture n° 23 A1
Chez Hilal (fournisseur) :
2 Avril
4425
Clients- dettes pour emballages et matériel consignés
360
…….. ……………………. 360
Facture n° 23 A 1
2- Cas 2 : Prix de reprise est inférieur au prix de consignation :
La différence entre le prix de reprise et le prix de consignation représente une charge pour le client (charge de
location : « 61317 Malis sur emballages rendus ») et un produit pour le fournisseur (produit accessoire :
« 71275 Bonis / reprises d’emballages consignés »).
Exemple :
2 Avril : Amrani restitue les 36 caisses qui lui sont reprises à 300 DH (TTC).Facture avoir n°111
Retour de 36 caisses (10 l’une)
36 Caisses (10 DH l’une) …………………………
Net à votre crédit (TTC) ………………………….…..
Reprise de 36 caisses à……………………………….…………….300 DH
Bonis T.T.C……………………………..…….....…360 – 300 = 60 T.T.C
Bonis H.T ……………………………………………………………….....
T.V.A / Bonis…………………………….………………………..…..…...
Montant à rembourses au client : ………………………..………..300 DH.
58
1SEG
Chez Amrani (client):
4411
Fournisseurs
……..
61317 Malis sur emballages rendus 50
…… ……………………………………… ……..
……. ……………………………………………………….
Facture avoir n°111
360
Chez Hilal (fournisseur) : 2 Avril
……...
…………………………………………………..
……….
71275 Bonis / reprises d’emballages consignés 50
………. …………………………………. ……..
…….. ………………………………….
Facture avoir n°111
300
V- La non restitution des emballages consignés :
Si les emballages consignés ne sont pas restitués au fournisseur :
Soit parce que le client les a détruit ou détériorés et sont devenu inutilisables, dans ce cas le client doit
débiter le compte « Autres charges d’exploitation de l’exercice » du montant du prix de consignation.
Soit le client a décidé de conserver les emballages qui sont toujours utilisables, ils sont considérés
comme achetés. Ainsi on débitera le compte « 61232 Achats d’emballages récupérables non
identifiables ».
Pour le fournisseur, la non restitution des emballages est considéré comme une vente au client, on créditera ainsi
le compte «71278 Autres ventes et produits accessoires» du montant du prix de consignation H.T.
Exemple :
Le 2 Avril : Amrani ne restitue que 30 caisses qui lui sont reprises à 240 DH (TTC), Les 6 caisses restant sont
conservés par Amrani (3 conservés et 3 détruits).
2 Avril
59
1SEG
Chez Amrani (client):
……….
……………………
……….
………. ………………………….. ………
………. Achat d’emballages récupérable non identifiables (3 conservés) ………
………. Autres charges d’exploitation de l’exercice (3 détruits) ………
………. ………………………….. ………
……….. Fournisseurs – créances pour
emballages et matériel à rendre
………
Chez Hilal (fournisseur) :
………
Clients- dettes pour emballages et matériel consignés
…....
……… …………………………………………………… ………
……… …………………………………………………… ………
………
………
……………………………………………………
Autres ventes et produits accessoires
………
………
Application n° 1 :
Enregistrer les opérations suivantes de l’entreprise « SAAD » :
3/03 : Consigner 25 bouteilles à notre client FARH et 75 au client JALAL au prix de 47,60 DH l’une (T.T.C).
Emballages restitués : Reprise de 30 caisse à …………………....240 DH
Bonis TTC ………………….………..= …………………… (TTC)
T.V.A / Boni ……………….…..……=……………..……………….
Emballages non restitués : Vente d’emballages(*)
à : ………………………………….(TTC)
T.V.A sur emballages vendus : ……………...………………………..
Net à rembourser au client : …………………………………………. (*)
(Prix de vente = prix de consignation)
2 Avril
2 Avril
60
1SEG
5/03 : L’achat à crédit de 200 bouteilles. 41,65 (HT) la bouteille. (T.VA est de 20 %).
9/03 : FARAH nous restitue 20 bouteilles au prix de reprise de 40 DH l’une et décide de conserver le reste.
14/03 : JALAL nous restitue la totalité des bouteilles au prix de consignation.
15/03 : Nous vendons à L’entreprise AFIFI 50 emballages à 2000 (H.T), TVA 20%.
Emballages restitués :
Reprise de 75 bouteilles à JALAL à 47,60 DH l’une ….……………..……..
Reprise de 20 bouteilles à FARH à 40 DH l’une ……………………………..
Bonis T.T.C :….. …………………….…………………………………....….
Bonis (H.T) ………………………...…………………………………………
T.V.A / Bonis……………………………………………………..…………..
Emballages non restitués :
Vente d’emballages à 5 x 47,6 = ………………………………. (T.T.C)
Soit ………………………. (HT) et ……………………………. de TVA
Montant à rembourser au client : …………….…………………………
61
1SEG
Partie 4 : Les opérations financières à court et moyen terme
CHAPITRE I : Pourcentages
I- A QUOI SERVENT LES POURCENTAGES ?
On utilise les pourcentages dans deux situations différentes :
• Soit pour exprimer le rapport d’une partie à un tout.
Exemple 1 : 60% des élèves de la classe 1SEG1 sont issus d’AZROU
Exemple 2 : 75% des filles de la classe 1SEG2 portent le voile.
• Soit pour exprimer une évolution
Exemple: Le Chiffre d’affaire a progressé de 10% par rapport à la même période de l’exercice précédent.
II- Définition
Un pourcentage est une manière d'exprimer des proportions dans un ensemble en utilisant des fractions ayant
100 au dénominateur. En fait, % (quarante cinq pour cent) s'exprime comme une fraction 45/100 (quarante
cinq sur cent) ou en nombre décimal : 0.45 (zéro virgule quarante cinq).
Exemple 1 :
Il y a 80 000 personnes dans un stade dont 25 000 Marocains.
On peut écrire la proportion de Marocains sur toutes les personnes, c'est le rapport suivant : 25 000/80 000
On essaie de réduire cette fraction pour avoir au dénominateur une quantité de 100.
Pour cela, il faut diviser le dénominateur par 80 000/100=800.
On divise le numérateur 25 000 de la même façon : 25 000/800= 31.25
En conclusion, on peut dire qu'il y a 31.25/100, c'est à dire 31.25 % de Marocains dans le stade.
Exemple 2 :
62
1SEG
Un C.D. coûte 20 Dhs chez mon disquaire. 10% du prix d'achat revient à l'artiste qui a signé le C.D. Combien,
quand l'artiste vend 200 CDs, cela lui rapporte-t-il ?
Le C.D. coûte 20 Dhs et l'artiste touche 10% du prix d'achat. C'est-à-dire : 20 x 10/100= 200/100 = 2 Dhs
Donc : Sur un CD, l'artiste touche 2 Dhs.
Mais on veut savoir combien touche l'artiste quand il a vendu 200 CD. Il suffit de multiplier le résultat par 200.
Cela nous donne 200 x 2 = 400 Dhs
III- POURCENTAGE D'ÉVOLUTION (De variation)
1. Introduction
Un « pourcentage d'évolution » caractérise l'évolution d'une situation. Exemple : Le nombre de chômeur a
baissé de 2% l'an dernier au Maroc. Les pourcentages d'évolution sont utiles pour comparer l'évolution
d'ensemble ayant des effectifs différents.
Exemple : On considère deux pays, et on s'intéresse à l'évolution du nombre de chômeur.
– En France, le nombre de chômeur a baissé de 2% l'an dernier.
– Aux USA, le nombre de chômeur a baissé de 1% l'an dernier.
De cet exemple, on peut conclure, qu'en pourcentage, le nombre de chômeur baisse plus vite en France qu’à
l’USA. Pour autant, on ne peut pas conclure qu'en valeur absolue, le nombre de chômeur à plus baissé en France
qu’à l’USA.
2. Définition
Un pourcentage d'évolution est une façon d'exprimer l'évolution d’une situation. Soit Vd la valeur de départ et
Va la valeur d'arrivée, Alors :
Pourcentage d’évolution =
x 100
Exemple :
63
1SEG
3. Pourcentage d’évolution et vocabulaire
Pour un produit dont le prix passe de 200 Dhs à 240 Dhs, on peut dire indifféremment :
– Le pourcentage d'évolution est de 20%.
– Le taux d'évolution est de 20%.
– La variation relative est de 20%.
– Le taux de croissance est de 20%.
IV- COEFFICIENT MULTIPLICATEUR
Le coefficient multiplicateur est un outil qui permet de simplifier les calculs dans les problèmes mettant en
œuvre des pourcentages d'évolutions.
Soit Vd la valeur de départ et Va la valeur d'arrivée, on définit le coefficient multiplicateur par :
CM=
De cette définition, on déduit les formules suivantes : Va=CM × Vd et Vd=
Pourcentage d'évolution et C.M. :
– Augmenter de t % une quantité, c'est multiplier cette quantité par 1 + t /100.
– Diminuer de t % une quantité, c'est multiplier cette quantité par 1 - t /100.
Exercices d’application :
Exercice1
Année 2003 2004 2005 2006 2007
Prix 10 30 27 54 32
Calculez les évolutions absolues et relatives du prix de ce produit entre les différentes années.
64
1SEG
Exercice2
La Taxe sur la Valeur Ajouté est de 20% au Maroc, et s'applique sur le prix HT d'un article. Une fois la taxe
appliqué, le prix TTC de l'article est affiché en magasin. Expliquer comment on peut très facilement trouver le
prix HT d'un produit connaissant son prix TTC.
Exercice3
Expliquer pourquoi un taux d'évolution peut être un nombre négatif.
Exercice4
Compléter le tableau suivant :
65
1SEG
Partie 4 : Les opérations financières à court et moyen terme
CHAPITRE II : Intérêts simples
I- Notion d’intérêts :
Une personne A prête à une personne B une somme d’argent pendant une durée déterminée. Ce service rendu par
A (le créancier) à B (le débiteur), cette mise à la disposition de B d’un capital suppose, au bénéfice de A, une
rémunération appelée intérêt, et qui n’est autre que le loyer de l’argent prêté
II- Formule fondamentale de l’intérêt simple
III- Calculs sur la formule fondamentale
Ou
Avec :
C : le montant du capital prêté
n : la durée du prêt exprimée en années
t : le taux de placement pour 100 dhs pour au an
I : le montant des intérêts
Durée de placement exprimée en jours
Durée de placement exprimée en mois
Remarque : les mois sont comptés à leur nombre de jours exact, et non à
30 jours, lorsque, en cas de placement de très courte durée, on indique la
date initiale et la date finale de placement, au lieu d’en donner la durée.
N.B : la durée est exprimée en jours
66
1SEG
Exemples d’application
1. Calculer le montant d’intérêts pour :
a. Un capital de 25 000 dhs, prêté pendant 2 ans, au taux de 9 %.
b. Un placement de 48 000 dhs, effectué à 7 % pendant 11 mois.
c. Un prêt consenti le 13 mars est remboursé le 8 juillet à 12 %.
2. Combien de temps faut-il placer un capital de 30 000 Dhs au taux de 8 % pour qu’il rapporte 1 200 Dhs?
3. A quel taux faut-il placer un capital de 20 000 Dhs pendant 6 mois pour qu’il rapporte 1 000 Dhs ?
4. Quel capital placé pendant 8 mois au taux de 8 % rapporte 2000 Dhs ?
IV- Méthode des nombres et des diviseurs fixes :
Si le durée est exprimée en jours, l’intérêt est I = Ctn / 36000. Séparons les termes fixes et les termes variables
et divisons par (t) :
I = (Cnt /t) / (36000 / t) ce qui nous donne :I = Cn/ (36 000/ t)
Cn = N est le nombre
36000/t = D est le diviseur fixe
La formule devient : I = N / D
Cette formule est intéressante lorsqu’il s’agit de calculer l’intérêt global produit par plusieurs capitaux aux
même taux pendant des durées différentes.
V- Intérêt global avec taux unique :
On a trois emplacements différents comme suit :
Question : calculez le montant global des intérêts de ces trois emplacements, par méthode des nombres et des
diviseurs fixes
N° capital Taux Durée en
jours
1 60 000 10% 80
2 45 000 10% 60
3 8 000 10% 100
67
1SEG
Ig= ……………………………………………………………………………………………………..
Ig= ……………………………………………………………………………………………………..
Ig= ……………………………………………………………………………………………………..
Et donc Ig= avec D est ……………………………………….
VI- Valeur acquise par un capital
On appelle valeur acquise par un capital placé le résultat de l’addition à ce capital de l’intérêt qu’il a produit.
Exemple : La valeur acquise par un capital de 24 000 Dhs, placé à 10 % pendant 45 jours, est égale à :
C’=C+I= C+ =
Exemple d’application : Calculer la valeur acquise par un capital de 20 000 Dhs placé à 12% l’an, pendant 270 jours.
∑Cini
D
D D
Cn C(D+n)
Calcul du capital placé
C= …………………………………
Exemple : le capital placé à 10% pendant 80 jours dont la
valeur acquise est 20 000 dhs ?
68
1SEG
VII- Le taux moyen de plusieurs placements
Le taux moyen de plusieurs placements est le taux unique, tm, auquel il aurait fallu placer les différents capitaux
pour obtenir le même intérêt total avec les mêmes conditions de durée.
Méthode de calcul
Soit les trois placements suivants:
5 400 Dhs placé à 8 % pendant 70 jours
2 310 Dhs placé à 6 % pendant 60 jours
1 800 Dhs placé à 7 % pendant 40 jours
On se propose de calculer le taux moyen, tm, de ces trois placements. Pour ceci:
1) Calculer l'intérêt simple produit pour chaque placement:
I1 = I2 = I3 =
Calcul du taux
t= …………………………………
Exemple : le taux de placement de 4 000 Dhs pendant 50 jours
pour acquérir une valeur de 4100 Dhs ?
Calcul de la durée en jours
n= …………………………………
Exemple : après combien de jours 50 000 Dhs placé à 7%
acquiert-il une valeur de 50 972,22 ?
69
1SEG
2) En déduire l'intérêt total I
Application
Soit les trois placements suivants:
3 000 Dhs placé à 7 % l'an pendant 6 mois.
2 400 Dhs placé à 6,5 % l'an pendant 5 mois.
1 500 Dhs placé à 8 % l'an pendant 3 mois.
Exercices :
Exercice 1 : Compléter le tableau suivant.
Exercice 2 :
1) Un terrain rectangulaire mesure 80 m de long sur 62 m de large. Il est vendu par un marchand de biens à
200 Dhs le m2.
a) Calculer l’aire du terrain.
b) Calculer le prix de vente du terrain.
3) Ecrire l'équation d'inconnue tm correspondant à la
définition et la résoudre.
70
1SEG
2) Le vendeur garde un cinquième du prix de vente et place le reste à intérêts simples. Au bout de 5 ans la
valeur acquise est de 912 640 Dhs.
a) Calculer le capital placé.
b) Calculer le montant total et le montant annuel des intérêts.
c) Calculer le taux annuel du placement.
Exercice 3 :
Un restaurateur perçoit un salaire de 1 800 Dhs. Il décide de placer au 1er janvier 2003 le
Tiers de son salaire sur un compte épargne, à un taux d’intérêt de 4,7 % l’an.
1) Calculer l’intérêt que lui rapportera cette somme au 1er janvier 2004.
2) De combien disposera-t-il donc sur son compte au 1er janvier 2004 ?
Exercice 4 :
On place un capital de 15 000 Dhs au taux de 7,5 %.
1) Calculer la valeur acquise de ce capital pour une durée de 9 mois.
2) Calculer la durée de placement de ce capital (en jours) si l’intérêt rapporté est de 393,75 Dhs.
71
1SEG
Partie 4 : Les opérations financières à court et moyen terme
CHAPITRE III : L’escompte commerciaL et L’équivaLence des effets.
Un effet de commerce (lettre de change, billet à ordre) constate l'engagement pris par un débiteur de payer à son
créancier à une date déterminée une somme d'argent, montant de la dette qu'il a contractée.
Si le créancier a besoin de cet argent avant l'échéance stipulée, il cédera l'effet de commerce, avec tous les droits
qui s'y attachent, à une banque, suivant la technique de l'escompte : le banquier escompteur achète l'effet et se
substitue au créancier. Le débiteur paiera au banquier le montant de sa dette à l'échéance fixée. Le banquier
verse par avance au créancier la somme qui lui est due, mais avec des intérêts pour prix du service rendu.
I. Définition
L'escompte commercial est l'intérêt de la valeur nominale de l'effet, calculé au taux d'escompte en fonction de la
durée qui sépare le jour de la négociation (remise de l'effet à la banque) du jour de l'échéance, l'année financière
étant comptée pour 360 jours.
II. La formule de base de calcul de l’escompte.
Exemples d’application :
Date d’escompte Date d’échéance
La durée n
Valeur nominale Valeur actuelle commerciale Escompte
E = A.t.n
36 000
Méthode du
diviseur E =
A.n
D
A : la valeur nominale
t : le taux d’escompte
n : la durée
E : l’escompte commercial
72
1SEG
1. Un effet de 2 500 Dh payable dans 20 jours, est escompté à 12%. Calculer l'escompte commercial de cet effet.
2. Un effet de 1 500 DH escompté à 15% le 20 octobre 2005 à escompte de 80 Dh Déterminer la date d'échéance
de cet effet.
III. La valeur actuelle et la valeur nette d’un effet :
Quelques précisions :
a. L’Agio = Escompte + Commissions + TVA/Agios
Le taux de la TVA sur Agio est de 10%, et ce depuis la loi de finance de 2006
b. La plupart des banques ajoutent un ou des jours de banques : jours ajoutés à la durée du crédit
résultant de l’application des dates de valeur. La date de valeur d'une écriture sur votre compte est la
date à laquelle la somme est prise en considération pour le calcul des intérêts sur un compte. Cette
date ne coïncide pas forcément avec la date d'opération.
c. Les commissions bancaires sont de différentes natures, fixes ou proportionnelles.
Exemples d’application :
1. Un effet de commerce échéant le 20 Novembre est négocié le 28 Septembre au taux de 18%; sa valeur
nominale est 7 650 Dhs. Calculer le montant de la valeur actuelle.
Escompte
Val
eur
no
min
ale
Val
eur
actu
elle
Val
eur
net
te
Commission TVA
La même date
a= A-E = A - = D D
An A(D-n) V.nette= A - AGIO
73
1SEG
2. Un effet de commerce échéant le 25 Juin , est négocié le 28 Mars. Sa valeur nominale est 6 250 Dhs. Il
est négocié aux conditions suivantes : taux d’escompte : 18% - Commission de service : 20 Dhs H.T. -
Commission d’acceptation : 50 Dhs H.T. - T.V.A. : 10 %
a. Calculer le montant de l’agio.
b. Calculer la valeur nette portée au compte du possesseur de l’effet.
c. Calculer le taux réel d’escompte T
Exercices d’application :
Exercice 1
Un effet de 1 000 Dh au 20 juin est escompté le 20 avril à 14%. Calculer l'escompte commercial et la valeur
actuelle commerciale de cet effet.
Exercice 2
Un effet de commerce de 1 550 Dh au 30 juin est remplacé par un effet au 10 août le 5 mai. Sachant que le taux
d'escompte est égal à 14,5%, calculer le nominal de l'effet de remplacement.
Exercice 3
Trois effets sont escomptés le 20 juin à 14% :
- le premier de 1 800 Dh au 30 juillet
- le deuxième de 1 400 Dh au 15 août
- le troisième de 1 000 Dh au 20 septembre
Le jour de la négociation, ces trois effets sont remplacés par un effet unique. Déterminer la date d'échéance de
cet effet unique si son nominal est égal à 4 000 DH
Exercice 4
Un effet a une valeur actuelle de 1750 Dh. Si cet effet avait été escompté 25 jours avant son échéance, le
montant de l'escompte aurait été inférieur de 70 Dh.
a- Déterminer le nombre de jours d’escompte et le nominal de cet effet sachant que le taux d'escompte est
égal à 14%
b- Déterminer la date d'échéance de cet effet sachant qu’il a été présenté a l’escompte le 10 mai
74
1SEG
Partie 2 : Les opérations courantes
CHAPITRE III : Les règlements au comptant.
Les règlements au comptant se fait soit en espèces, soit par chèques ou par virements.
I- LES REGLEMENTS EN ESPECES :
Les flux enregistrés par le compte « 5161 caisses » représentent des mouvements d’espèces sous formes de
recettes ou de dépenses.
5161 Caisses
Ventes au comptant contre espèces
Versements des clients
Retraits des banques et des chèques postaux
Recettes diverses…
Achats au comptant payés en espèces
Règlements aux fournisseurs
Versements en banques et en chèques postaux
Charges diverses payées en espèces…
Exemple :
01/03/2006 : Retrait de la banque pour les besoins de la caisse 300 000 DH (chèque n°1122565).
02/03/2006 : Pièce de caisse dépense n°22 : Timbres postaux 300 DH et timbre fiscaux 500 DH.
06/03/2006 : Achat de marchandises, brut : 200 000 DH, escompte 1%, TVA 20%. Pièce de caisse n° 23.
09/03/2006 : Recouvrement d’une créance en espèces : 30 000 DH
T.A.F : Enregistrer ces opérations au journal de l’entreprise. Présenter le compte caisse de l’entreprise à
colonnes mariées sachant que le solde initial est de 5 000 DH.
75
1SEG
II- LES REGLEMENTS PAR CHEQUES ET VIREMENTS :
1. Chèque :
a- Exemple :
Mr ZIDANI Brahim a émis, en date du 03/12/2004 à OUARZAZAT, le chèque n° 4440002124 sur la BMCE
d’OUARZAZAT au profit Mr RAMI Farid en règlement du montant de la marchandise achetée : 125 000 DHS.
Dates Libellés Mouvements Solde
Débit Crédit Débiteur Créditeur
01/03/2006 Report à nouveau
01/03/2006 Retrait de la banque pour les besoins de la caisse
03/03/2006 timbres postaux et timbre fiscaux
06/03/2006 Achat de marchandises, Pièce de caisse n° 23
09/03/2006 Recouvrement d’une créance
B.P DH درهم
Payez contre ce chèque ادفعوا مقابل هذا الشيك
A l’ordre de لأمر
Payable à يؤدى ب
رقم الحساب
N° de
compte
في
A le
Signature توقيع
76
1SEG
- Titulaire du compte bancaire : ………………………………………………………………
- Le bénéficiaire peut être :
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..
- Mr ZIDANI BRAHIM donne l’ordre à sa banque de payer un montant de ……………………. DHS à
l’ordre de Mr …………………………………, le …………………………………………..
b- Définition :
Le chèque est un écrit par lequel une personne appelée tireur donne l’ordre à une autre personne (Banque)
appelée tiré de payer une somme d’argent à son ordre ou à l’ordre d’une tierce personne appelée
bénéficiaire.
2. Virement bancaire :
Il s’agit des opérations entre personnes titulaires de comptes bancaires par le biais d’ordres de virement adressés
à leur banquier.
Exemple : Ahmed adresse à sa banque, la BMCI, un ordre de virement de 5000 DH au profit de Ali titulaire d’un
compte au BP .
3. L’enregistrement comptable
Les règlements effectués par chèques ou par virements doivent être enregistrés en comptabilité dès l’émission
du titre de paiement sans attendre l’avis de débit de la banque ou du centre de chèques postaux en créditant l’un
des comptes suivantes : « 5141 Banques », « 5143 Trésorerie générale » pour enregistrer les opérations des
comptes ouverts auprès de la trésorerie générale par les entreprises et les établissements publics , « 5146
Chèques postaux ».
BMCI
Compte du client Ahmed
Virement de 5000 DH
BP
Compte du client Ali
77
1SEG
Les virements bancaires au profit de l’entreprise ne sont comptabilisés qu’au moment de la réception de l’avis
de crédit ou d’un relevé de compte bancaire.
Exemple d’application :
01/03/2006 : Retrait de la banque pour les besoins de la caisse 300 000 DH (chèque n°1122565).
02/03/2006 : Chèque bancaire n°111222 : facture d’électricité 500 DH.
06/03/2006 : Achat de marchandises, brut : 340 000 DH, TVA 20%. Chèque bancaire n° 255666.
09/03/2006 : Recouvrement d’une créance par chèque bancaire n°996658 : 90 000 DH
10/03/2006 : Ordre de virement postal n°22 en faveur du fournisseur ALI de 6 000 DH.
15/03/2006 : Reçu avis de crédit n°100 d’un virement du client RADI : 3 000 DH
T.A.F :
Enregistrer ces opérations au journal de l’entreprise.
78
1SEG
Partie 2 : Les opérations Courantes
CHAPITRE IV : Les effets de commerce.
Les règlements au comptant se fait soit en espèces, soit par chèques ou par virements. Par contre, lorsque le
règlement est à terme, l’entreprise utilise souvent des effets de commerce qui sont à la fois des instruments de
paiement et des instruments de mobilisations des créances. On distingue deux types d’effets de commerce : La
lettre de change et le billet à ordre.
I- LA PRESENTATION DES EFFETS DE COMMERCE :
1. La lettre de change :
A. Exemple :
Le 10/03/2010, JAMALI tire une lettre de change n° S12 de valeur nominale 100 000.00 DHS, échéance le
10/05/2010 sur son client ABADI. Le 11/03/2010, la lettre de change a été acceptée par Mr ABADI.
Tiré : ………………………………………
Tireur : ……………………………………
JAMALI
B. P. DH 100 000.00 A OUARZAZAT, le 10/03/2010, AU 10/05/2010
Valeurs suivant facture de : ………………….
Timbre
fiscal
Veuillez payer contre cette lettre de change à l’ordre de : nous même
La somme de : Cent mille Dirhams
Raison social : ABADI
Adresse : ………………………………………………
Banque : BP Agence : OUARZAZATE
Compte n° : 212
Acceptation ou
aval
Lettre de change N°S12
79
1SEG
Bénéficiaire : ……………………………..
Valeur nominale : ……………….………..
L’échéance : ………………………………
B. Définition :
La lettre de change est un écrit par lequel un créancier appelé « tireur » donne l’ordre à son débiteur appelé
« tiré » de payer une certaine somme à une date bien déterminée appelée « échéance » à lui même ou à une autre
personne appelée « bénéficiaire » pleine
2. Le billet à ordre :
A. Exemple :
Supposant que Mr ABADI a souscrit le 10/03/2010 le billet à ordre n° B 15 à l’ordre de son fournisseur
JAMALI.
Souscripteur : ……………………………………………..
Bénéficiaire : ……………………………………………...
Valeur nominale : ………………………………………...
L’échéance : ………………………………………………
B. P. DH 100 000.00 A OUARZAZAT, le 10/03/2004 , AU 10/05/2004
Valeurs suivant facture : ………………….
Timbre
fiscal
Contre ce billet à ordre je paierai à l’ordre de : JAMALI
La somme de : Cent mille Dirhams
Raison social : ABADI Adresse : ………………………………………………
Banque : BP Agence : OUARZAZATE
Compte n° : 212
Instructions
particulières
Billet à ordreN°B15
80
1SEG
B. Définition
Le billet à ordre est un écrit par lequel une personne appelée : souscripteur s’engage à payer une somme
d’argent : valeur nominale à l’ordre d’une autre personne appelée bénéficiaire à une certaine échéance.
II- L’UTILISATION DES EFFETS DE COMMERCE :
Que peut faire le bénéficiaire de cette lettre de change (ou du billet à ordre)
- Conserver la lettre de change (ou billet à ordre) jusqu’à l’échéance et l’encaisser soit par lui-même
(l’encaissement direct) ou par l’intermédiaire d’une banque.
- L’endosser : Le détenteur de l’effet peut le transmettre à un tiers envers lequel il a une dette en portant au dos
du document une mention de type « payez à l’ordre de Monsieur… », la date et sa signature.
- La remise de l’effet à l’escompte auprès d’une banque (négociation) : Le bénéficiaire peut également
récupérer les fonds auprès d’une banque sans attendre l’échéance ; celle-ci lui verse immédiatement le nominal
de l’effet sous déduction d’agios.
III- LA CREATION D’UN EFFET DE COMMERCE :
La création des effets de commerce transforme une créance (dette) ordinaire en créance (dette) mobilisable
(négociable ou transmissible) matérialisée par un effet de commerce.
Il faut donc constater cette nouvelle créance (dette) en comptabilité :
- Chez le fournisseur, le tireur ou le bénéficiaire au débit du compte 3425 « clients, effets à recevoir ».
- Chez le client, le tiré ou le souscripteur au crédit du compte 4415 « fournisseurs, effets à payer ».
Exemple :
20/04/2010 : Le fournisseur SAADI a vendu des marchandises à son client THAMI : brut : 15 000 DHS, TVA
20%, facture n°325, payable le 31/05/2010.
24/04/2010 : SAADI tire une lettre de change n°87 sur son client THAMI en règlement de la facture n°325.
THAMI accepte la traite le même jour.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez SAADI et chez THAMI.
1. Chez le fournisseur, le tireur ou le bénéficiaire (SAADI).
81
1SEG
2. Chez le client, le tiré ou le souscripteur (THAMI).
IV- L’ENCAISSEMENT DES EFFETS A LEUR ECHEANCE
1. L’encaissement direct par le bénéficiaire chez le tiré
Exemple :
Le 03/01/2005 : Mr DAFIR a envoyé la facture n°147 à son client TAJI : Marchandises (HT) : 6 200 DHS,
TVA 20%. Règlement à crédit.
Le 09/01/2005 : Monsieur TAJI souscrit le billet à ordre n°12 en faveur de Mr DAFIR payable le 03/03/2005,
pour le montant de la facture n°147.
Le 03/03/2005 : TAJI encaisse, en espèce, le billet à ordre n °12 au domicile de Mr DAFIR.
82
1SEG
TAF : Passer les écritures nécessaires chez TAJI et chez DAFIR.
Chez TAJI
Chez DAFIR
83
1SEG
2. L’encaissement indirect par l’intermédiaire d’une banque
Exemple :
Le 01/03/2005 : DAFIR remet à la banque populaire, pour encaissement, le billet à ordre n °12 au 03/03/2005
sur TAJI domicilié à la BMCI.
Le 06/03/2005 : DAFIR reçoit un avis de crédit n°111 de la banque populaire pour l’encaissement du billet à
ordre n °12, commissions dues (HT) : 24 DHS, TVA 10%
84
1SEG
TAF : Passer les écritures nécessaires chez DAFIR.
L’enregistrement comptable en deux étapes :
- Remise de l’effet à l’encaissement
- Réception de l’avis de crédit
-
Remise de l’effet à l’encaissement
Réception de l’avis de crédit
Création de l’effet
Réception de
l’avis de crédit
D Client , effet à Rec C
7440
7440
D Effet à l’encaissement C
7440
7440
7440
D Client C
7440
D Banque C
………….
Remise de l’effet à
l’encaissement
D Etat, TVA Réc/Ch C
……….
D Frais sur effet de com C
24
85
1SEG
3. La circulation des effets de commerce (l’endossement)
Exemple :
Le 02/01/2005, suite à une vente de marchandise à crédit Monsieur El Ouali tire une lettre de change n°33 sur
son client Mesmoudi d’un montant de 10 000 DHS, échéance le 30/03/2005. Mesmoudi accepte la traite le jour
même.
Le 25/01/2005, Monsieur El Ouali endosse en faveur de son fournisseur ADIL, la traite n°33 tiré sur Mr
Mesmoudi, en règlement d’une dette.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez EL Ouali, chez ADIL et chez Mesmoudi
Chez EL Ouali
Valeur nominale 7440
Commissions(HT) -24
TVA 10% - 2.40
Valeur nette : ………….
Avis de crédit n°111
86
1SEG
Chez ADIL
Chez Mesmoudi
Création de l’effet
D Client , effet à Rec C
10 000
10 000
D Fournisseur C
10 000
7440
D Client C
10 000
L’endossement de
l’effet
87
1SEG
Commentaire :
Pour EL Ouali (l’endosseur), il s’agit :
Du règlement d’une dette
De la sortie de l’effet de son portefeuille
Pour ADIL (l’endossataire), il s’agit :
De l’entrée d’un effet dans son portefeuille
Du recouvrement d’une créance
4. L’escompte des effets de commerce
Pour effectuer l’enregistrement comptable de l’opération d’escompte, on doit suivre les étapes suivantes :
A la date de la remise de l’effet à l’escompte : on ne passe aucune écriture comptable.
A la réception de l’avis de crédit :
- L’entreprise doit débiter :
5141 « Banque » du net de l’avis de crédit
63115 « Intérêts bancaires » du montant de l’escompte (HT)
61472 « Frais sur effets de commerce » du montant des commissions (HT)
34552 « Etat, TVA récupérable sur charges » du montant de la TVA
- Et créditer
5520 « crédit d’escompte » du nominal de l’effet
A la réception de l’avis de l’encaissement :
- Elle doit débiter : 5520 « crédit d’escompte »
- Et créditer : 3425 « clients, effets à recevoir »
88
1SEG
Le compte 3425 ne sera soldé qu’après la réception de l’avis d’encaissement par l’entreprise car même si l’effet
est escompté, l’entreprise demeurera garant de futur paiement vis à vis de la banque.
Exemple :
Le 02/10/2004, Monsieur SALMI tire une traite n°121 de 7600, acceptée le jour même, sur son client
ALAMI échéant le 05/12/2004, suite à une vente de marchandises à crédit.
Le 10/10/2004, SALMI négocie auprès de sa banque la traite n°121.
Le 15/10/2004, SALMI reçoit un avis de crédit N° 39 relatif à la négociation de l’effet n° 121. Escompte :
30 DHS, Commissions (H.T) : 7.49 DHS, TVA 7%.
Le 07/12/2004 : SALMI reçoit un avis d’encaissement relatif au règlement par Mr ALAMI de l’effet n°121
du 05/12/2004.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez SALM
Valeur nominale 7600
Escompte
Commissions(HT)
TVA/ commission et escompte 7%
Valeur nette : 7559.89
Avis de crédit n°39
89
1SEG
V- APPLICATION :
La société RIDA, spécialisée dans la commercialisation de produits alimentaires, vous demande d’enregistrer
ses opérations du mois de mars 2005 :
01. 03 : Adressé la facture n°1456 au client HAMIDI, marchandises : 7000 DHS, remise : 5%, escompte de
règlement : 2%, TVA 20%. Règlement pour le 1/2 en espèce (pièce de caisse n°122). Pour le reste, une traite
n°111, au 25/03, est jointe pour acceptation.
06. 03 : Reçu la traite n °111 acceptée par HAMIDI.
07. 03 : Reçu la facture n°859 du fournisseur « MARJANE » : marchandises : 9 000 DHS, port forfaitaire : 500
DHS, TVA 20%. Pour le règlement, souscrit le billet à ordre n ° 897 au 22/03 de nominal 6 000 DHS, le reste
sera réglé dans 15 jours
12. 03 : Remis la traite n° 111 à la BCM pour l’escompte.
15. 03 : Reçu avis de crédit n°14 de la BCM pour escompte de la lettre de change n °111. Escompte au taux de
6% l’an, commission 8 DHS, TVA 7%.
23. 03 : Reçu avis de débit n ° 22 pour le règlement du billet à ordre n°897.
28. 03 : Reçu avis d’encaissement pour la traite n° 111.
90
1SEG
Partie 3 : Les opérations Courantes (2)
CHAPITRE I : LES CHARGES DE PERSONNEL
1- GENERALITES
Les charges de personnel constituent toujours l’une des charges les plus importantes d’une entreprise
Il convient de ne pas confondre salaire brut et salaire net .
Le salaire brut
Il comprend :
» Le salaire de base
» Les avantages en nature
» Les primes
» Les heures supplémentaires
Le salaire net
Il est obtenu après avoir déduit du salaire brut les retenues sur salaire celles-ci comprennent essentiellement :
» La cotisation salariale de sécurité sociale sur salaire plafonné a 5000 DH par mois
» L’impôt sur les revenus (IR)
» Les avances et les acomptes
» Les oppositions sur salaire
2- LES CHARGES SOCIALES PATRONALES
En plus du salaire brut l’employeur supporte un certain nombre de charges dites patronales
3- LES SUPPORTS DE LA PAIE
» Le bulletin de paie
» Le livre de paie
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1SEG
Exemple de bulletin de paie
BULLETIN DE PAIE
BULLETIN DE PAIE N°………………………………….
Établit-le ………………………………………………..
Période du ………………………….au…………………….
Nom et prénoms………………………………………..
Né le ……………………………………..N° d’Imma. CNSS………………
Date d’entrée en service ………………………….N° au R.C.P………………..
Heures Normales : ………………………..à………………..=………………..
Supplémentaire : …………………à……………….=…………
: …………………à……………….=……………
Prime d’ancienneté ……………………...à……………….=……………….
SALAIRE BRUT ………=……………
Primes et avantages divers :
Transport…………………………………………………….=………………..
………………………………………………………………=……………..
………………………………………………………………=………………
TOTAL DU ……..=……………..
A déduire …………………………………………………………………………
IGR…………………………………………………………………………………..
C.N.S.S ………………………………………………………………………..
TOTAL A DEDUIRE………………….
Acomptes …………………………………………………..=…………..
Oppositions …………………………………………………=………….
___________
NET A PAYER…………=………………
Payé le …………………………………………………………………………….
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1SEG
4- LES DIFFERENTS PHASE COMPTABLE DE LA PAIE
» Enregistrement des avances et acomptes dans le compte 3431 « avances et acomptes au personnel »
» Etablissement du bulletin de paie
» Enregistrement du bulletin de paie
» Règlement des salaires
» Calculs et enregistrement des charges patronales
» Règlement des charges salariales et patronales
ECRITURE TYPE
Avances et acomptes
3431
5141
Ou
5161
Avances et acomptes au personnel
Banque
Caisse
X
X
X
Enregistrement du bulletin de paie
6171
3431
4441
4452
4432
Rémunération du personnel
Avances et acomptes au personnel
Caisse nationale de sécurité sociale
Etat I.R
Rémunération dues au personnel
Salaire
brut
X
X
X
X
Règlement des salaires
93
1SEG
4432
5141
Ou
5161
Rémunération dues au personnel
Banque
Caisse
X
X
X
Enregistrement des charges salariales et patronales
6174
4441
4445
Charges sociales
C.N.S.S
Mutuelles
X
X
X
Règlement des charges patronales
4441
4445
5141
Ou
5161
C.N.S.S
Mutuelles
Banque
Caisse
X
X
X
X
Exercices :
L’entreprise IDDOUCH verse à son salarié TRIK une rémunération nette de 4 700 DH pour le
mois d’octobre 2007 elle lui verse une prime d’ancienneté de 350 DH et une prime de rendement
de 400 DH
TARIK a bénéficie d’un acompte de 850 DH versé en espèces le 15 septembre 2007
Sa rémunération fait l’objet d’une opposition sur salaires de 750 DH
TRAVAIL A FAIRE
Compléter le bulletin de paie ci-après
Passer les écritures au journal de l’acompte et du versement du salaire le 31 octobre 2007 (par
cheque bancaire)
94
1SEG
BULLETIN DE PAIE Etablit le 31 octobre 2007
Du 01/10/2007
Monsieur TARIK au 31/10/2007
N° d’immatriculation C.N.S.S 127305672
SALAIRE DE BASE
Prime d’ancienneté
Prime de rendement
SALAIRE BRUT
RETENUES
C.N.S.S 3 ,26% …………..
I.R 1 870,40
Acompte …………..
Opposition sur salaires ……………
TOTAL RETENUES ……………
SALAIRE A PAYER
……………………………………………..
……………………………………………..
……………………………………………..
…………………………………………….
…………………………………………….
95
1SEG
Partie 3 : Les opérations Courantes (2)
CHAPITRE II : LES immobilisations
Les immobilisations comprennent tous les biens destinés à rester durablement dans l’entreprise
I. LES COMPTES D’IMMOBILISATIONS
Le plan comptable les classe en 4 catégories :
1. LES IMMOBILISATIONS EN NON-VALEURS (Rubrique 21)
Comme l’indique leur nom il ne s’agit pas de véritables immobilisations.
Les immobilisations en non-valeurs sont des charges d’exploitation que l’entreprise peut immobiliser il s’agit
des frais de constitution (publicité, prospection) engagés lors de la création ou de l’extension de l’entreprise.
2. LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (Rubrique 22)
Ce sont des biens qui n’ont pas de « corps » c'est-à-dire non représentés matériellement par exemple le fonds
commercial (valeur des éléments incorporels telle que la clientèle versée lors du rachat d’une entreprise
existante)
3. LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES (Rubrique 23)
Il s’agit des biens qui ont un « corps » dont l’entreprise est propriétaire on peut citer les comptes
d’immobilisations corporelles suivants :
Terrains ; constructions ; installations technique : matériel et outillage ; matériel de transport : matériels de
bureau et aménagement divers ; mobilier
4. LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES (Rubrique 24/25)
Elles comprennent :
96
1SEG
D’une part les titres donnant un droit de créance à l’entreprise par exemple prêts au personnel
dépôts et cautionnement verses
D’autre part les titres donnant un droit de propriété a l’entreprise par exemple les titres de
participation
II. ACQUISITION DES IMMOBILISATIONS
L’acquisition d’une immobilisation corporelle ou incorporelle doit être comptabilisée à son coût d’achat. Le
coût d’achat comprend le prix d’achat et les frais d’achats tels que les frais de transport et de mise en service
ECRITURE TYPE
2
1486
Ou
4481
Immobilisations
Fournisseurs d’immobilisations (si le délai
d’exigibilité est supérieur à 12 mois)
Dettes sur acquisition d’immobilisations (si le
délai d’exigibilité est inférieur ou égal à 12 mois)
X
X
X
Remarque :
Les avances versées sur des commandes d’immobilisations sont inscrites dans le compte 2397
« avances acomptes versés sur commandes d’immobilisations corporelles »
Si l’entreprise produit elle-même une immobilisation la contrepartie du coût de
l’immobilisation inscrite au débit du compte immobilisations est enregistrée au crédit du
compte 714 « immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même »
97
1SEG
Partie 4 : Les opérations financières
CHAPITRE IV : LES intérêts composés
I. Généralités et définition
Avec les intérêts composés, nous abordons les mathématiques financières de moyen et long terme. Pour
gérer les comptes de moyen et long terme c’est-à- dire les comptes bloqués, il est rare que les
banques paient les intérêts à la fin de chaque année. Ainsi les intérêts obtenus par un capital C à la fin d’une
année sont ajoutés à ce capital pour produire eux-mêmes des intérêts : on dit qu’on a capitalisé les
intérêts.
La technique des intérêts composés consiste à capitaliser les intérêts de chaque période. En d’autres
termes, un capital est placé à intérêt composé lorsqu’à la fin de chaque période, l’intérêt simple est
systématiquement ajouté au capital initial et aux intérêts simples des périodes précédentes pour déterminer
l’intérêt simple de la période suivante.
Soient :
• un capital Co
• i : un taux d’intérêt
• n : la durée de placement
Nous pouvons calculer l’intérêt obtenu par ce capital au bout d’un an (n =1).
Pour la 1ère
période : Co 1an
Le calcul de l’intérêt donne : I = Co x i Ce qui donne à la fin de la 1ère
année, un capital C1
C1 = Co + I
C1 = Co + (Co x i )
C1 = Co (1 + i)
98
1SEG
Pour la 2ème
période : C1 2ans
Le calcul de l’intérêt donne :
I = C1 x i
Ce qui donne à la fin de la 2ème
année, un capital C2
C2 = C1 + I
C2 = C1 + (C1 x i )
C2 = C1(1 + i), avec C1 = Co (1 + i) on a:
C2 = Co (1 + i) x (1 + i)
C2 = Co (1 + i)2
A la fin de la période n : Cn nans
Cn = Co (1 + i)n
On constate qu’avec les intérêts composés, le capital croît de façon exponentielle avec le temps et le
taux d’intérêt
NB: A intérêt composé, les intérêts produits par un capital au cours des années 1 ; 2 ; … n après
capitalisation des intérêts sont en progression géométrique de raison (1 + i).
A intérêt composé, les valeurs acquises successives constatées à la fin des années 1 ; 2 ; … n après
capitalisation des intérêts sont en progression géométrique de raison (1 + i) et le 1er terme de la suite est le
capital initial Co.
II. Valeur acquise
On appelle valeur acquise par un capital C placé à intérêt composé au taux i pendant n années, le total de ce
capital et des intérêts composés générés.
Cn = Co (1 + i)n
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1SEG
III. Valeur actuelle
On appelle valeur actuelle le capital Co qu’il faut placer aujourd’hui au taux i pendant n années pour obtenir
le capital Cn
Cn = Co (1 + i)n
C0 = Cn/ (1 + i)n
C0 = Cn (1 + i) -n
IV. Exercices
1. Quel est l’intérêt produit par un capital de 10 000 Dhs placé au taux annuel de 5% pendant 5 ans ?
2. Quel capital doit – on placer dans les mêmes conditions si sa valeur acquise est de 20 000 Dhs
dans 5 ans ?
100
1SEG
101
1SEG
102
1SEG