45
HISTOIRE ET STRUCTURE DE L’INDUSTRIE DU CINEMA Sujets des dossiers : 1) choisir une star ou couple de star spécifique (cas d’étude). 2), 3) et 5) plus valables. 4) Ni les dents de la mer, ni StarWars. Betamax a été le support qui n’a pas été adopté par Sony. + Autres sujets : L’impact du code Hayes sur la production et la diffusion des films (cas concret : un film qui a subit la censure et qui l’a modifié) ; Hollywood et les syndicalismes durant l’âge d’or (Est-ce qu’il y a eu un syndicalisme durant l’âge d’or, quelle forme a-t-il prit ? Période au choix et syndicat au choix : phénomène en général puis syndicat) ; L’émergence et le déclin des palaces cinématographiques au Etats Unis (cas particulier) ; L’exploitation des films américain 3D or production Imax en France : listing complet des sorties (année prod et diff), nombre de semaines à l’exploitation, nombre de copies et différence entre copies 3D et 2D puis résultat de l’exploitation. Analyse sur les données, qu’est-ce qu’elles montrent ? Toujours mettre les références (en bas d’images, adresse des sites, nom des auteurs…). Au partiel, deux questions au choix ; 50% partiel et 50% dossier. Cours en complément du CM d’économie. L’exploitation des premiers temps ; Histoire d’une nation reflète rupture au niveau des formes et des formes économiques : cycles éco et esthé ne coïncident pas forcément. L’exploitation des premier temps Comment Hollywood e émergé en tant qu’industrie culturelle et Quelles modifications a-t-elle pu connaître au fil su temps (jusqu’au année 80/90) ? Comment Hollywood e émergé en tant qu’industrie culturelle et Quelles modifications a-t-elle pu connaître au fil su temps (jusqu’au année 80/90) ? Le passage au son est considéré pour l’histoire des formes comme un moment fondamental. Dans l’histoire économique ceci tient une place important mais ce n’est pas fondamental dans notre cours. Les cycles économiques et les cycles esthétiques ne coïncident pas forcément. 1896 – 1908 : Période qui correspond à un cinéma contrôlé par les inventeurs. Le cinéma des hommes d’affaire des fabricants de Hardware. C’est une époque dans laquelle les investissements sont faibles ce qui encourage les petites structures (≠ des années 10 et 20).

Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

HISTOIRE ET STRUCTURE DE L’INDUSTRIE DU CINEMA

Sujets des dossiers : 1) choisir une star ou couple de star spécifique (cas d’étude).2), 3) et 5) plus valables.4) Ni les dents de la mer, ni StarWars.Betamax a été le support qui n’a pas été adopté par Sony. + Autres sujets : L’impact du code Hayes sur la production et la diffusion des films (cas concret : un film qui a subit la censure et qui l’a modifié) ; Hollywood et les syndicalismes durant l’âge d’or (Est-ce qu’il y a eu un syndicalisme durant l’âge d’or, quelle forme a-t-il prit  ? Période au choix et syndicat au choix : phénomène en général puis syndicat) ; L’émergence et le déclin des palaces cinématographiques au Etats Unis (cas particulier) ; L’exploitation des films américain 3D or production Imax en France : listing complet des sorties (année prod et diff), nombre de semaines à l’exploitation, nombre de copies et différence entre copies 3D et 2D puis résultat de l’exploitation. Analyse sur les données, qu’est-ce qu’elles montrent ?Toujours mettre les références (en bas d’images, adresse des sites, nom des auteurs…).Au partiel, deux questions au choix ; 50% partiel et 50% dossier. Cours en complément du CM d’économie. L’exploitation des premiers temps ;Histoire d’une nation reflète rupture au niveau des formes et des formes économiques : cycles éco et esthé ne coïncident pas forcément.

L’exploitation des premier tempsComment Hollywood e émergé en tant qu’industrie culturelle et Quelles modifications a-t-elle pu connaître au fil su temps (jusqu’au année 80/90) ?Comment Hollywood e émergé en tant qu’industrie culturelle et Quelles modifications a-t-elle pu connaître au fil su temps (jusqu’au année 80/90) ?Le passage au son est considéré pour l’histoire des formes comme un moment fondamental. Dans l’histoire économique ceci tient une place important mais ce n’est pas fondamental dans notre cours.Les cycles économiques et les cycles esthétiques ne coïncident pas forcément.1896 – 1908 : Période qui correspond à un cinéma contrôlé par les inventeurs. Le cinéma des hommes d’affaire des fabricants de Hardware. C’est une époque dans laquelle les investissements sont faibles ce qui encourage les petites structures (≠ des années 10 et 20).1909 – 1929 : Tentative de concentration sans pour autant qu’une entreprise arrive vraiment à monopoliser le marché. (ça précède la formation du système des studios). Emergence des traces d’Edison suivie par l’émergence de la Paramount. Tout ceci intéresse de grande banque au point de contrôler les studios.1929 - 1948 : L’Age d’or des studios. Ces entreprises ont une intégration verticale. Les studios vont asseoir leur monopole sur la distribution et l’exploitation des films mais aussi sur l’exploitation des salles. Mise en place du monopole hollywoodien.1948 – 1960 : Suite à une décision du département de justice des Etats-Unis, tous les cadres se renouvellent et les grands patrons des studios quittent la scène, modernisation et premier client de la télévision. Le déclin du système des studios.1960 – 1970 : Multiplication des écrans, retour vers l’intégration verticale des studios (notamment sous Reagan). Cette période marque l’effondrement du modèle de l’exploitation du spectacle en salle.

Périodisation : 1896 – 1908 ; Période contrôlée par ceux qui inventent, par les hommes d’affaires qui vont

commercialiser les équipements qui permettent de faire des films et de les projeter. Il suffisait de 1000 dollar pour faire un filmes 100 pour créer une salle : barrière à l’entrée faible, pas de grosses structure comme dans les années 20. Petites entreprises soutenues par des petites banques.

Page 2: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

1909 – 1929 ; Période propice aux concentrations sans que les entreprises arrivent à contrôler le marcher, avant le système des studios. Emergent les traces d’Edison, premier grand monopole dans l’histoire du cinéma américain puis émergence de la Paramount. Milieu du cinéma commence à intéresser les grandes banques (surtout 20’s avec le son par les américain).

1929 – 1948 ; Age d’or des studios, d’autres studios naissent. Banques vont resserrer leur contrôle, vont assoir leur monopole sur distri et prod des films. L’âge d’or est fondé sur le monopole des meilleures salles, qui réalisent le plus gros de la recette du territoire.

1948 – 1969 ; Déclin du système de studio suite à la décision du département de justice. Tout le cadre de l’industrie américaine se renouvèle et les patrons de l’âge d’or quittent la scène. Modernisation d’H et il va devenir le premier client de la télévision.

1960 – 1970 ; Importance du marcher télévisuel, émergence des méthodes de prod moderne et médiors tomber sur l’influence des sociétés qui n’ont pas d’intérêt direct pour le cinéma.

1980 – 1990 ; Période qui marque l’effondrement des spectacles en salle pour la salle de cinéma. Comment l’industrie du cinéma est née aux Etats-Unis ? Constitution d’un marché de masse née grâce à l’urbanisation. Besoin de divertissement par un nombre

de plus en plus importants des spectateurs. Les entrepreneurs de loisir ont essayé de capter la demande du public dans un premier temps en faisant édifier des salles de music hall (vaudeville). Mais le nombre de représentations est limité par le fait de la disponibilité des acteurs. Le Vaudeville présente l’avantage de réunir cette masse de spectateur avide de nouveauté. 1 er condition   : Le cinéma arrivant permet l’industrialisation du spectacle par la diffusion d’un même spectacle sur tout le territoire des Etats-Unis à la fois. 2 e condition   : L’innovation technologique qui est le fait d’une seule personne Thomas Edison qui est non seulement la figure de l’inventeur universelle mais pour les Etats-Unis c’est le père du cinéma. Cette figure lorsqu’il s’intéresse au cinéma il part du phénomène déjà existant : le phonographe. Et crée la vision individualisé d’image : le kinétoscope. La vision de ces images est telle que ça encourage le voyeurisme (le pipeshow accueil le kinétoscope). Le premier kinétoscope est lancé à New York. Mais Edison fait une erreur commercial : il n’a pas payer le brevet des 150 dollars afin de protégé son instrument sur le marché international. Très vite, la concurrence se développe surtout en Europe. Et même aux Etats-Unis, la mise en place d’un kinétoscope plus simple, moins chers : le mutoscope. La première projection des films à lieu à Berlin par Max Skladanowski mais cette projection n’a pas connu de suite.Mais aux USA, Edison est persuadé que ce modèle d’affaire (déjà fondé sur la vente de son objet) est déjà assez efficace. Il pense que si il passe à la projection il suffirait de quelque projection (une dizaine) pour couvrir tout le territoire des USA. Et les frères Lumière vont le prouver. D’autre part, des entrepreneurs d’Edison, découvrent assez vite que 2 personnes venant de Washington, Thomas J Armat et Charles Francis Jenkins, ont déjà mis en place un projecteur (le vitascope) ces entrepreneurs se dépêche d’acheter pour le compte d’Edison. Cette machine, Edison va la vendre comme le nouveau projecteur d’Edison (la dernière version).3 e condition   : Les lieux de commercialisation. Ces machines seront disposer dans les foires, les salles de spectacle préexistante (comme les vaudeville américains) et c’est également dans le penny arcades (aux Etats-Unis) où il y a toutes sortes de boîte à vue. Les films sont vendus au mètre et la faible différenciation des fictions encourage cette méthode. Ce système d’achat va trouver ses limites. Un Système d’échange va être crée. Les exploitants pour tourner plus vite les programmes vont former des sociétés d’échange pour les faire tourner plus vite. Les forains comme les exploitants ont le droit de diffuser dans un périmètre donner (diffusion de film par Etat).

Les salles de vaudeville sont très importantes. A cette époque ces salles sont installées un peu partout dans les USA et fonctionnent déjà en circuit. Il y a un management centralisé dans chaque circuit pour centralisé la gestion de ces salles et les approvisionner avec des attraction nouvelle chaque semaine. Il y a une structure des programme déjà mise en place : l’enchainement d’attraction de courte duré.Le public de masse déjà constitué qui fréquente ces salles et qui peu potentiellement être réceptif pour

Page 3: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

le cinéma. Une audience assez diversifié (des classe populaire jusqu’au classe moyenne). Cette réussite financière des frère Lumière L’équipe avec cette machine multifonction (tourne, développe et projette)Dès 1897, sous la menace d’action judiciaire mené par Edison, les frères Lumière quittent le sol américain. Les modèles de présentation du spectacle en salle de cinéma vont inclure toute sorte d’attraction tout comme le vaudeville en France. Le vaudeville perdure jusque dans les années 50. A partir de 1902, l’exploitation de salle se sédentarise. C’est l’apparition des premières salles fixes. La première salle : A Pittsburg des Nickelodeon (parce qu’il fallait dépenser un Nickel pour aller voir la projection).C’est le prototype de la salle moderne : petite salle qui servait de restaurant, de tabac, de salle de billard, généralement très peu confortable au point où certains réalisateurs en ont fait des film (Griffith parodie ces Nickelodeon), pas luxueuse avec moins de 200 places (au delà de 200 places il fallait payer une licence supplémentaire), avec très peu de personnel : le directeur, le projectionniste, l’aboyeur (la personne devant le ciné pour attirer les gens à rentré). Dans ces salles il y avait des conférences, des slydes (comme les karaoké), des petits spectacles de music hall. Au fur et à mesure le spectacle se rallonge (1 à 2h). Gros écart entre le marché d’exploitation américain et français. La première clientèle va accompagner une image négative du Nickelodeon (dans les grandes villes les immigrés et dans les petites villes, tout les villages en famille). Dès lors que le Nickelodeon s’organise en circuit, les directeurs doivent investir dans une déco luxueuse, une politique tarifaire, et accueillir des spectacles de vaudeville prestigieux pour attirer la classe moyenne. Le vaudeville du port (parallèle entre spectacle et film) fait la transition entre le petit Nickelodeon qui va disparaître au milieu des années 10 et le palace qui arrive à ce moment là. Fondation du commerce du film, et c’est le fondement de l’industrie cinématographique américaine.

La création des salles fixes à une répercussion économique immédiate : les salles sont de plus en plus nombreuse, la création des film reste artisanal. L’acquisition devient chère. L’achat de film au mètre pose aussi le problème de stockage donc on passe à la location. Le film reste trop longtemps sur le marché (les producteur ne peuvent pas sortir de nouveau film s’il y en a trop sur le marché). Dès 1904, la location s’impose. Avec ce changement de modèle, un nouveau métier apparaît dans le cinéma : celui du loueur (le distributeur de films). La location va toujours se faire état par état (comme la vente). Et les avantages de ce système sont d’une part que les exploitants peuvent renouveler plus vite (fidélisé), certaine critique de films va apparaître, le marketing va apparaitre comme conséquence, les cartes de fidélité. Et d’autre part va permettre que les salles vont devenir fixe et se consacrer uniquement à l’exploitation des films de cinéma.

Comment ce monopole a émergé ? Cette floraison de nouvelle salle n’a pas été du gout d’Edison. Il lance plusieurs procès pour empêcher

cela. Mais sa concurrence résiste bien. Edison change de tactique et allie à sa cause, et fonde un Trust. Ils réunissent en 1909, les 3 principaux pionnier du cinéma : Edison, biographe, vitagraphe (3 principaux détenteur de brevet), 3 producteurs et aussi 2 participants français Pathé et Méliès et 1 distributeur Kleine. Ils cèdent les brevets à Edison et en retour ils ont droit de distribuer et de produire des films. Motion Picture Patents Compagny (MPPC).Par contre en dehors du Trust, les professionnels doivent acquitter une licence ou une taxe au Trust pour continuer de travailler. En 1910, Edison va créer une société qui va contrôler l’essentiel des sociétés de distribution : la General Film Compagny. Il existait des expéditions punitives (ils incendiaient les cinémas qui ne respectait pas).Les indépendants réagissent contre ces méthodes punitives. International… production Compagny et Anti-Trust Film Compagny sont crées, des sociétés qui combat le Trust. Ils veulent fournir en film les exploitants qui n’étaient pas sous licence d’Edison.

Page 4: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

La Motion Picture Distributing and sales compagny donne naissance à Universal. On passe à des séances de 2h (entre 5 et 9 bobines). Les indépendants peuvent intervenir et satisfaire le reste du marché car le Trust n’est pas capable de servir tout le marché. Le public s’en fiche de savoir si c’est un film du Trust ou pas, ce qu’ils veulent c’est qu’il plaise. Les Indépendants peuvent donc vendre des films à des européens. Entre 1907 et 1910, les cinémas européens couvraient entre 30 et 40% du volume de pellicule vendu aux USA (A la fin de la guerre il ne restera plus que 10%). Les barrières à l’entrée de la production sont relativement faibles, vers 1909, on dépensera 1000 dollars pour faire un film et les banques vont pouvoir couvrir ses couts (pas besoin de passer par le Trust).1911, Avant le déclin du Trust il y avait déjà le lancement de la politique de stars (la publicité, fan magazines). Mais il est vrai que les indépendants ont systématisé cette politique. Adolphe Zukor est à l’origine de la société de production Famous Players qui met l’accent sur les stars. C’est le fondateur de la Paramount. Grâce au système des stars, les indépendants vont pouvoir éjecter le Trust (car ce mouvement n’était pas assez développé dans le Trust : les Stars s’en vont vers les Indépendants). George Eastman dénonce l’exclusivité de la pellicule.En 1917, la décision de la justice est contre le monopole, Shermann Act. William Fox (au nom de tous les Indépendants) avait tenter un procès contre Edison. Il condamne le Trust à sa dissolution. 1914 : Paramount (1ere société de distribution au niveau national) émerge grâce à un certains nombre de loueur de taille régional et de la fusion du Famous Players. Adolphe Zukor devient le propriétaire de cette nouvelle production. Elle va s’étendre vers l’exploitation. Un nouveau monopole émerge. 1915 : William Fox crée Fox Film corporation deviendra la Fox qu’à partir des année 30.

1915 1927 : L’Emergence des Studios : l’Age d’or des studios. Pendant la guerre d’Edison, y’a un déplacement de Vincennes (en France) vers les USA. Le marché

intérieur américain est beaucoup plus vaste, les capacités d’absorption de film sont plus importantes. Les sociétés françaises vendent plus sur le territoire américain. Avec l’éclatement de la 1er GM, la production européenne s’affaiblie et le centre du cinéma mondial devient les USA. On avait l’intention de fonder les studios dans le New Jersey mais les paysages se trouvant là-bas on déjà été exploité. La Californie possèdent des avantages économiques, météorologique (il pleut jamais), historique (pas marqué d’un style architectural particulier). Los Angeles représente l’occasion historique de s’éloigner du centre culturel américain. Le 1er film tourné à LA, est Le Mari de l’Indienne. Hollywoodland était une enseigne de projet immobilier (les terrain étaient peu cher à vendre). LA a le coup de main d’œuvre le plus bas. Les syndicats n’étaient pas présents au moment de la délocalisation. Très peu de studio étaient physiquement présent (les techniciens, les scénaristes, les petites stars logeaient là-bas).Dans les années 20 et 30, Hollywood deviendra le symbole de l’usine de rêve de l’industrie mondiale.

Dans cette période, on passe d’un monopole fondé sur ceux qui contrôle le matériel à un monopole dans lesquelles domine des société de production attentive au gout du public et surtout contrôlant un nombre très important de salle, d’exclusivité les mieux situés.

3 phénomènes qui vont modifié le paysages de l’industrie cinématographique américaine : l’apparition du long métrage, l’allongement des durées des programmes dans les salles et la modification du parc de salle.Ces évolutions vont exercer une influence sur l’industrie qui en interaction avec la lutte Famous Players Lasky Paramount et la First National va conduire à l’instauration d’un nouveau monopole.

Les 1ers longs métrages à arriver aux USA sont européens. La Reine Elisabeth avec Sara Bernhardt qui est le 1er long métrage (avec Naissance d’une Nation peu après), qui signifie le passage de cette production. Ces films sont cher les américains doivent débourser 2 dollars (ce qui est cher). Pourtant ces films ont un énormes succès (environ 100 millions de spectateurs).

Page 5: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Le distributeur de Naissance d’une Nation (pas état par état) va vendre à l’échelle nationale en frappant à la porte des exploitant pour louer leur salle. C’est le road showing. Avant le passage au parlant, l’essentiel des films étaient vendu au forfait. Donc ce film permet un pourcentage un intéressement à l’exploitant. Intolérance a couté l’équivalent de 40 films normaux. Entre 1915 et 1917, la grosse production devient le standard de production de l’industrie cinématographique américaine. Les palaces prennent placent car c’est la consommation de masse. (10 cents pour un court métrage oui mais le même prix pour un long métrage ce n’est pas rentable. Ca devient rentable avec l’apparition des grands palaces).L’Europe ne pourra pas rattrapé l’écart en terme de budget après la 1er GM. Ils ont organisé leur vente internationale (en Europe) est un gain supplémentaire.

De 1910 à 1948, c’est l’apparition du Blockbooking où les systèmes de ventes groupée des films. Ca s’inspire des pratiques commerciales du circuit des vaudevilles. Un exploitant qui veut faire un film avec une star est obligé de prendre le block entier avec tous les autres films : le Starblock. Le Bling Bidding est la contrainte d’une location selon une procédure d’enchère aveugle : l’exploitant quand il fait son choix il n’a pas vu le film il a seulement le synopsis. Mais il va payer pour ce film uniquement au moment où il le diffuse (si un exploitant diffuse le film avant lui, il a le box office et peut décider d’annuler le film ou pas). Ce système est mi en place pour pouvoir tout vendre, et mieux planifier. Un distributeur signe un contrat de location avec chaque exploitant. Cette période correspond à la construction massive des salles de très grandes dimensions. A partir de 1913, les grands palaces apparaissent. Une évolution économique, et le passage à une consommation de masse (toutes les classes se réunissent pour voir les films) et une évolution idéologique avec le contrôle de la moralité des films à l’échelle supérieur que le Nickelodéon de quartier. C’est la naissance un peu plus tard du code Hays. Dans les années 20, tous les studios, vont se lancer dans une guerre pour construire des salles de ce type.

L’arrivée des 1er studios : Paramount devient filiale de la Famous Players Lasky en 1916 Formation par des exploitants (27) de la First National en 1917

Entrée de la Paramount dans le secteur de l’exploitation en 1919 Création de la United Artists (par Pickford, Chaplin et Fairbanks) en 1919 Rachat par Marcus Loew de Deux sociétés de production, la Métro et la Goldwyn pour alimenter son circuit de salles en 1920 (Future Loews/MGM)

Création de la Warner, Disney, Columbia et MGM en 1923Création de la RKO (du passage au parlant) en 1928.

Grosse guerre entre Paramount et First National. En 1920/1923 aux USA : crise économique dans le cinéma américain dut au phénomène de saturation des longs métrages et des faillites se produisent, des salles qui ne programment que des films passés dans les palaces. Les seules sociétés qui s’en sortent sont celles qui se sont appuyées sur le Blockbooking et le Star système et le contrôle des salles d’exclusivité. Ils vont devenir les Major de l’Age d’or.

L’arrivée du son se fait progressivement et de manière artisanal. Grâce à une série de boîte mécanique, on rajoutait le son. Le cinéma a important des pratiques sonores venant du théâtre. Synchroniser de manière mécanique le projecteur et le phonographe ou incruster le son sur la pellicule (système adopté). Dès les kinétoscopes d’Edison, il y avait des kinétophones intégrés dedans.A partir de 1912, on va installer des kinétophones électriques. En 1923, Lee de Forest (père de la radio et parcellement de la TV). Le système de son sur disque le Vitaphone est adopté par la Warner. Et le Movietone (inscription du son sur la pellicule) qu’on utilise pour des actualités.

Page 6: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Transition vers le parlant et la crise financière : un nouveau rapport de forces : Durant l’été 1928, les premiers films avec accompagnement musical font leur apparition. Janvier 1929, apparaît les 1ere production entièrement parlante. Au printemps 1929, la production est 100% parlant. Et fin 1929, les studios sont équipés pour le son.

Les grands géants de l’électronique qui possèdent les brevets (comme AT&T et la RCA) vont accélérer le passage au parlant. Wall Street on soutenu la construction des palaces et en même la transition de ces salles vers le parlant. Progressivement, les compagnies techniques et les studios se retrouvent sous le contrôle de milieu financier. Le passage d’Hollywood sous la dépendance technique (maintenance, ingénieur, des organisations professionnelles). Autres évolutions : Les 1er mouvements de fusion entre studios comme la Fox et la MGM (démantelé par la loi Anti Trust) et la Paramount avec Warner. 300 millions de dollars pour convertir toutes les salles alors que les USA sont en crise économique. En 1929 – 1930, les studios continuent à équiper leur salle en empruntant de l’argent. Mais faut attendre 1935, avec la fermeture de salle (salle de quartier) pour que toutes les autres salles appartenant aux studios soient entièrement équipées. Le monopole se renforce puisque les producteurs, exploiteurs indépendants trouvent une barrière au son. De 1927 à 1929, la fréquentation des salles a doublée. A partir de 1931, la fréquentation va chuter de moitié et en 1932, tous les grands studios sont en déficit (sauf la MGM). La Paramount Fox sont les plus touchés à cause de la dépendance du parc de salles. A la fin de 1932, 3 américains sur 10 sont au chômage, ils ne possèdent aucune source de revenus et les 1ere formes de spectacles vont commencer à être touché par la crise financière (du vaudeville au théâtre et au cinéma). Mais l’industrie doit faire appel à des fonds pour des productions de films parlants. Les recettes à l’étranger chutent. Lorsque Roosevelt, prononce en 1933 la fermeture des banques pendant 4 jours, le box-office américain chute et les studios commencent à licencier du personnel (20%) afin de faire des économies.Malheureusement, ces banquiers ne comprennent l’évolution du public. La radio deviendra le 1er média à tel point que lorsque les salles de cinéma reprennent le samedi, le président déplace ses discours radiophoniques du samedi pour favoriser le cinéma.

Comment les salles vont faire face à ces chutes des entrées ?Changer de film lorsqu’il ne marche pas. Et change le prix des billets en proposant pour le même prix, 2 films. C’est là où né la pratique de double feature (le grand film et un petit film nommé plus tard série B). Au départ seul des salles indépendantes de quartier employaient cette pratique car il n’y avait pas assez de films sonores. Roosevelet légalise la pratique du double feature pour sauver le cinéma donc les studios s’y mettent aussi. Dans les années 30, les salles vont développer d’autres stratégies pour faire face à la crise notamment un système de distribution d’argent comme le « Bingo » à l’écran de cinéma. De cette crise née l’idée que la salle de cinéma doit trouver d’autre source de revenus et c’est la première fois qu’on va développer la vente de confiseries et de boissons dans les salles et l’air conditionner (la climatisation). A partir de 1934, l’industrie va se remette même les compagnies les plus endettée vont s’en sortir renforcé. Les Major contrôlent l’exploitation en direct des salles de 73 villes (soit l’essentiel des salles). Mais la fréquentation va reprendre en 1941.

1930 – 1049 : L’âge d’or du système des studios1946 c’est l’apogée du système. La Fréquentation est de 100 millions de spectateurs pour les meilleures années. Les producteurs indépendants pouvaient servir qu’un segment de programme (comme les films B, les dessins animés…). Big Five et le Little Three (qui ne possédaient pas de salles). Des sociétés qui peuvent distribuer à l’échelle nationale des long-métrages à faible coût aux salles indépendantes qui n’ont pas les moyens de s’offrir de grosse production. Parmi elle : Monogram, Poverly, Republic, RRA. Le pouvoir des Majors s’appuie sur 3 aspect : la maitrise de la distribution, le contrôle des salles d’exclusivité, la

Page 7: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

capacité de produire industriellement des programmes entiers. Ce n’est pas la production où on investit le plus et ce n’est pas celle qui rapporte les plus grosses recettes.

Aux USA, au début de l’Age d’or on compte plus d’une 60aine de productions mais seulement 11 ont la capacité de distribuer à l’échelle nationale.La distribution s’organise selon un système de runs & clearances (période de latence entre 2 films) et les zoning (la zone dans laquelle le film peut être distribué). Ces pratiques seront condamnées à partir de 1948. Mais si on ne passait pas par ce système on était vite dépassé. Le secteur de l’exploitation représente 90% des actifs et la production en représente 5%. Les grandes villes appartiennent aux Major mais à l’échelle nationale, ils possèdent que 16%. Pour montrer la dépendance entre exploitation et production. A la saison des ventes, un représentant des studios, va faire un tour des exploitants pour proposer le planning des sorties annuel. Les exploitants indépendants (non dépendant des Majors) sont contraint au blockbooking et le bling bidding. Les budgets ne sont pas pensés en terme de création mais en retour sur les salles de cinéma. L’exportation a le même pouvoir (les recettes à l’étranger) de proposer un acteur ou autre. Les productions sont soumises à ces logiques. Quelque soit leur degré d’intervention (maquilleuse, monteur, metteurs en scène, acteurs…) sont sous contrat avec les Majors et sont traités comme des pièces interchangeables. 487 acteurs sous contrat permanent pendant 6 ans avec une même Majors, 11 producteurs, 128 metteurs en scène. Les décors sont construits à demeure. Malgré cette aspect (division du travail, standardisation) on ne peut pas voir cette production totalement uniforme.Au départ, les réalisateurs se constituaient des équipes au sein d’une Majors appelé le Directing Unit system. Dans les années 20 le réalisateurs étaient au 1er plan jusqu’aux années 30 où les réalisateurs vont être poussé d’avantage à l’arrière plan (probablement à cause des dépenses) et la figure du producteur va prendre le dessus se réservant l’ensemble des décisions importantes sur la création d’un film (choix du réalisateur, du monteur, du scénario…). Il pouvait s’occuper tout seul de 50 films en même temps avec l’aide d’assistants. Chez la MGM, Thalberg pouvait s’occuper jusqu’à 40 films par an. Les réalisateurs se sont battus contre cette figure. Y’en a qui avait le droit de donner leur avis sur la musique, sur le montage finale, sur le choix du scénario, avoir un plus grand délai de réalisation. A la fin de la décennie Hollywood a reconnus les syndicats de réalisateur (DGA encore présente aujourd’hui).

Comment l’industrie du cinéma est née aux EU ?Constitution d’un marché de masse ; Né avec l’explosion urbaine à la fin du 19ème siècle qui crée un besoin de divertissement, demandes de loisirs, d’activités créatives chez beaucoup de personnes (avides de nouveaux spectacles). On a fait des salles de musical (Vaudeville) mais ne sont pas d’une grande taille et le nombre de représentation est limité par le nombre et disponibilité des acteurs. Il présente l’avantage de réunir une masse de spectateurs avides de nouveautés. Le cinéma va permettre l’industrialisation du spectacle par la diffusion d’un même spectacle sur tout le territoire des EU à la fois. L’innovation technologique est faite d’une seule personne : Edison qui est la figure de l’inventeur universel et le père du l’industrie américaine. Lorsqu’Edison s’intéresse à ce qui va être au cinéma, utilise le phonographe comme fondement économique du cinéma. Puis kinétoscope qui permet de regarder un cours film de quelques secondes. Le kiné encourage le voyeurisme et est déjà sujet de censures. Le premier kiné est lancé à NY mais Edison fait une erreur commerciale. Très vite, la concurrence se développe comme en Europe pour le kiné va être devancé par d’autres inventions. Idem aux EU avec des kiné bon marché, beaucoup plus simples. Mutoscope : la même chose. Les frères Lumière vont partir du brevet du kiné pour aller plus loin dans l’innovation et mettre en place la projection : cinématographe. Idem pour William Paul. La première projection va avoir lieu à Berlin et c’est Skladanowski est considéré comme le premier projectionniste et exploitant d’Europe.

Page 8: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Aux EU, Edison a un avis différent : il est persuadé que son modèle d’affaire est déjà assez efficace. Il pense que s’il passe à la projection, il suffira que de quelques projecteurs pour couvrir tous les EU. Les personnes chargées à commercialiser le kiné découvrent que deux personnes de Washington, des entrepreneurs, on déjà mit en place le Vitascope, un projecteur qu’ils se dépêchent d’acheter pour Edison. Plus tard : le biographe. Il y une vraie bataille au niveau du marché international et concurrence entre les inventeurs.Lieux de commercialisation : les foires, les salles de spectacles préexistantes et les penny arcades où on pouvait voir des projections cinématographiques et des kiné. Forains achètent les films au mètre. Quand le marché prend une certaine taille, le système d’achat trouve ses limites et on essaye de tourner un peu plus vites les films car ils restent trop longtemps sur le marché. Système d’échange crée pour permettre à faire tourner les films et fidéliser une clientèle. Les forains ont le droit d’exploiter les films dans un périmètre géographique donné : la distribution se fait par territoire.Création de premières salles fixes ; Salles de Vaudeville sont installées partout aux EU et fonctionnent déjà en circuit. Il y a déjà des méthodes de management en place et on les approvisionne avec des nouvelles attractions chaque semaine : le ciné n’a qu’à entrer dans ce système. Structure fondée sur l’enchainement des attractions de courte durée (films durent pas longtemps, attractions de quelques minutes). Le format convient au cinéma émergent puisque cinéma de production de sujets courts. Deux avantages : publique de masse déjà constitué qui fréquentent ces salles et qui peuvent constituer un publique de cinéma. Ambiance déjà réceptive pour le film et diversifié (classes). Les frères L ont mis en place quelque chose d’intéressant pour tous les directeurs de salles de vaudeville puisque l’objet film puis le projette. Les FL quittent les EU ensuite. A partir de 1902 apparaissent donc les premières salles fixes à Pittsburg. Les Nickelodeon sont des petites salles qui à la base servaient de cafés, de restaurants etc… Elles étaient très peu confortables, peu luxueuses avec moins de 200 places parce qu’au-delà de 200, il fallait payer une licence supplémentaire. Il y avait des aboyeurs qui étaient devant les salles pour essayer d’attirer les personnes à y entrer. Les films demeurent la principale attraction, 3 à 5 films par jours avec des fois des chansons projetées par des lanternes magiques où des conférenciers, des accompagnements musicaux ou encore des musical. Très vite, l’écart se creuse entre le marché d’exploitation américain et celui français. Les N attirent beaucoup d’américains notamment dans les petites villes où tout le monde y va. Dans les 20’s, les N présentent des spectacles de V. Dans les premiers temps, le cinéma est l’affaire des forains puis après des salles de V. Les premières salles arrivent, le Nikelodeon est uniquement dédié au cinéma mais très vite, va renouer avec les nouvelles formes d’exploitation, le V et ensuite les palaces qui apparaissent dans les 10’s 20’s et accompagnent le parlant. Les films deviennent chers, l’achat du film au mètre devient de plus en plus cher et le coût d’exploitation aussi : le film passe à la fiction donc prod plus chers (acteurs, décors…), on passe à l’électricité et on réclame des salaires plus importants. Le cinéma fixe commence à éprouver des difficultés. Il faut changer de système et passer à la location. L’achat au mètre pose aussi un problème de stockage et restent trop longtemps sur le marché. La location s’impose dès 1904 et un nouveau métier apparait : celui du loueur (distributeur de films). La distribution est née de cette contrainte liée à la vente des films. Les exploitants sont capables de fidéliser, les critiques vont apparaitre, et la location va permettre à l’exploitation des salles de se consacrer qu’au cinéma. Ces nouvelles salles ne sont pas du tout été du gout d’Edison. Il fit plusieurs procès contre tout le monde pour empêcher de tourner et exploiter des films. Edison va alors les allier à sa cause et fonder un trust qui réunit les trois principaux pionniers du cinéma américain : Edison, biographe, et diagraphe. + 4 producteurs + 2 participants français Pathé et Méliès. Le trust récupérait tous les brevets et en retour, ils étaient libres de produire et distribuer des films. Mais chaque producteur, exploitant ou producteur en dehors du trust devaient avoir acheté une licence au trust pour pouvoir travailler. Le trust nait donc en 1908 avec 10 membres. Il y a eu la réaction des indépendants contre Edison et ses méthodes punitives vis-à-vis des exploitants qui ne verses pas les taxes. Il apparait la première grosse société de production sur le marché qui va essayer de contre carrer le Trust : elle va instaurer des

Page 9: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

projections en dehors du Trust. Puis il y aura aussi l’Anti Trust Film Company qui combat le Trust, créée à Chicago. Mais la plus importante face à Edison reste la Motion Picture Distribution & Sales. Il y a aussi des raisons économiques qui condamneront le Trust. Par exemple les longueurs des séances qui commencent à s’allonger et à durer 2h (donc qui nécessitent beaucoup de bobines de films) : les membres du Trust ne peuvent plus tout couvrir tout le marché. Ensuite, le public ne veut pas savoir si un film est ou non distribué par le Trust. Les exploitants viennent beaucoup du milieu populaire, du petit peuple et ce qui leur importe, c’est d’avoir des films qui plaisent, pas du Trust. Cela laisse donc le loisir aux Européens de vendre des films. A cette époque, les Européens couvraient 30 à 40% des volumes de pellicules vendues aux EU. => Pas de monopole total du TRUST sur les films passés aux EU.Le budget des films va aussi changer et en 1909 on va dépenser 1000 dollars pour faire un film. L’intérêt des banque va vite permettre de couvrir ces coûts et donc les producteurs n’ont pas besoin de passer par le Trust : pas de barrière à l’entré. A partir de 1911, Eastman vend aussi des pellicules aux indépendants et ne donne plus accès au TRUST aux pellicules. Le Trust mettait l’accent sur ses stars et il va y avoir les stars magasines. Donc Star System d’installé avant le déclin du Trust et les exploitants en faisait la publicité devant leurs salles + courrier des lecteurs. Mais ce sont les indépendants qui ont systématisé cette politique, dont Adolf Zukor qui est fondateur de la société Famous Players et plus tard, de la Paramount. Grâce au système des stars, les indépendants vont pouvoir éjecter leurs concurrents et signer avec les plus gros producteurs et exploitants. Stars très importantes. Le Trust lui ne va pas vouloir payer de salaires trop élevés aux Stars qui vont donc partir vers les indépendants. La décision de la fin du Trust se fait en 17 avec l’aide de la même loi qui arrêta les Studios System. En 14, Paramount émerge grâce à la fusion de plusieurs distributeurs et loueurs et va fusionner avec Famous Players : tentative de nouvelle intégration. La société Fox est créée en 15 et ne deviendra 20th Fox qu’à partir des 30’s avec la fusion d’une société, la 20th century. 1615-1927 : L’âge d’or des studios.Déménagement de New York à Hollywood. Avant, autre déplacement à l’échelle internationale. Pendant que la guerre Edison/Indépendant se fait, déplacement de Vincennes vers les EU (cela explique la présence des Français pendant cette période). Le marché américain est beaucoup plus vaste, les capacités d’absorption de film plus importantes (300 salles en F et 10000 aux EU). Là où ils vendent à peine 10 copies en F, les producteurs en vendent 1000 aux EU. Beaucoup d’aller-retour entre F et EU. Pathé va s’installer dans le New Jersey pour s’imprégner de la culture américaine. Mais avec la guerre mondiale, les productions Européenne s’affaiblies et donc les EU prennent le dessus. Il va y avoir un mouvement vers la Californie qui possède notamment des avantages économiques, un ensoleillement permanent, et Los Angeles est une ville qui n’a pas vraiment d’histoire. Cela permet de situer des films de n’importe quelle époque, sans monuments historiques de la ville. Le cinéma a besoin que les films représentent n’importes quelles villes. LA représente aussi l’occasion historique de s’éloigner des centres culturels américains, de la culture des élites. Le premier film historique tourné là-bas est : Le mari de l’indienne. Et l’endroit devient Hollywood Land. Mais ce qui va devenir le symbole de l’industrie n’est au départ qu’un projet immobilier dont les promoteurs vont en faire un succès. LA a le coup de mains d’œuvre le plus bas : ouvrier payés beaucoup moins chers qu’à NY et les syndicats n’étaient pas présents dans la région. Tous les studios n’étaient pas sur place, c’était surtout les prolétariats et les petits scénaristes, ouvriers etc… qu’on y logeait. C’est à partir de l’âge d’or que le symbole d’Hollywood va être d’avantage étendu comme l’usine à rêve de l’industrie mondiale. L’histoire que les indépendants soient partis à Hollywood pour fuir Edison n’est qu’une légende car la première société installée là-bas était dirigée par un membre du Trust. Dans cette période, on passe d’un monopole fondé sur ceux qui contrôlent le matériel à un monopole dans lesquelles dominent des sociétés de prod attentives aux gouts du publique et contrôlant un nombre important de salles et d’exclusivités.

Page 10: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

3 paramètres qui vont modifier le paysage de l’industrie du cinéma américain : l’apparition des longs métrages, allongement des programmes de salles et la modification du parc de salles (Palaces cinématographiques). Premiers longs métrages aux EU : européens. La Reine Elizabeth qui fut un succès considérable aux EU et qui fut le premier à signifier le passage des modèles de production aux histoires longues. Pour voir un long métrage, il fallait dépenser 2 dollars et pourtant ce film marcha très bien, réunissant plus de 2 million de spectateurs. On allait frapper directement à la porte des exploitants pour louer leurs salles pour y passer ce genre de film. Avant le passage au parlant, l’essentiel des film était vendu en forfait. La mode des films spectaculaires et long va être lancée et, entre 15-17 devient le nouveau standard de la production cinématographique américaine. Les Nickelodeon laissent place aux Palaces Cinématographique et les longs métrages dans ces premières salles ne sont pas rentables (les places coûtants toujours 10 cents). Avec l’allongement des films, les prix vont aussi s’allonger, les équipes techniques aussi puis les décors, les costumes ainsi que les salaires. Dans cette période, l’écart de la compétitivité des EU et de l’Europe va énormément se creuser à cause de la guerre. Après celle-ci, l’Europe ne pourra jamais rattraper l’écart en termes de budget. Les sociétés américaines sont les premières à organiser la vente internationale de leurs longs métrages. Autre innovation, celle du Block booking ou le système des ventes groupées des films. Entre les 10’s et 48’s, c’est une des caractéristiques phares du contrat d’exploitation des films. L’idée des BB s’inspire des pratiques commerciales des Vaudevilles. Ce système va diminuer les coûts de production : les ventes groupées évitent les frais à répétition. La Paramount va commencer à proposer des prix différents selon la taille, la localisation des salles, vont proposer des groupes de films autour d’une star puis un bloc de films à l’exploitant dans laquelle il va puiser autant de films qu’il veut : plus il prend de film au sein de ce bloc, plus il est intéressant économiquement pour lui. Il y aussi le Blind Bidding : enchère aveugle. L’exploitant quand il choisit, n’a pas vu le film et ne connait que les titres. Il va payer pour ce film que ce dernier programmé dans d’autres salles après les informations du box-office. Marge de manœuvre de 10% pour enlever des films de ses choix. Ca sert de pouvoir écouler la production d’une année et de pouvoir anticiper la vente de ces films. Cette période correspond à la construction de beaucoup de salles aux décors impressionnant. Passage des N à une nouvelle génération de salle et donc à une évolution économique et à une consommation de masse où toutes les classes se réunissent pour voir des films : publique plus varié et plus vaste. Dans les 20’s commencent les premières tentatives de contrôler la moralité des films avec la volonté de passer à l’échelle supérieur. Les studios vont se construire dans des guerres pour construire partout des salles du type extraordinaire. Période des duos. Lorsque Famous Players et la Paramount fusionnent, on voit arriver un nouveau monopole. First National va être créé pour combattre ce nouveau monopole avec notamment Charlie C. Malheureusement, un membre de FN va les quitter et la société va tomber. En 19, Paramount va intégrer le marché de l’exploitation et va devenir une société parfaitement intégrée. Aussi, la United Artist est créée contre ces monopoles qui se forment et les sociétés de prod se sentent aussi menacées. La RKO arrive aussi en 28, un ancien circuit de vaudevilles. En 20-23 aux EU, il y a une crise économique dans le cinéma qui est du à un phénomène de saturation en long métrage et où il y a des faillites. Les seules sociétés qui s’en sortent sont celles qui s’appuient sur les stars et le BB : futures Majors de l’âge d’or.

Plusieurs indépendants : gros indépendants (comme studios de cinéma) qui passent par les Majors pour la distribution (liens amicaux/paternité avec H), producteurs qui peuvent produire pour les studios ou de façon indépendante : Walker Ranger qui produira Cléopâtre en 60 (on besoin des majors pour monter et financer leurs projets). Des comédiens ou réalisateurs vont commencer à fonder leur société de production : tendance de l’après-guerre.

Page 11: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Opportunités pour les indépendants se multiplient. Monogramme et République rentables qui produisent pour peu cher et rapidement des films B avec lesquels ils alimentent les salles en film complément. Deux sociétés vont émerger en particulier : Walt Disney et Charlie Chaplin. Les films passent toujours dans des salles plutôt rurales, dans les banlieues et toujours en complément des programmes visant un publique plutôt intéressé par l’action. Les contrôles d’H sur le marché se font par e biais des contrôles des salles, des exploitations et des talents. Les salles les plus rentables, les plus prestigieuses composent leurs programmes à partir du catalogue de Major, de studios. Une grande partie de salles de deuxième exclusivité ne peuvent programmer que des films déjà programmer dans les salles de première exclusivité. Le contrôle des talent lève une barrière à l’entrer des indépendants car il y a un vrai commerce de la star à Hollywood dont l’objectif économique a deux volets : de placer plus facilement le film auprès des salles (stratégie de vente) et la star permet une certaine prévision quant au retour sur investissement. La présence de stars est sécurisante. Elles sont attachées à un certain type de rôle, de film pour être mieux connues et mieux vendues auprès des exploitants.La star subit beaucoup de transformation (physique, privée…), appartient pour 7 ans au studio. Elle va être remodelée à volonté pour mieux s’intégrer à la demande des fans et aux campagnes publicitaires. Encore maintenant, les stars sont placées selon leur capacité à amener rapidement un certain nombre d’entrée. Le refus d’une star à se plier à ces règles va entrainer le renouvèlement de son contrat et des amandes à payer. La star est un bien qu’on peut s’échanger entre studios (comme réalisateurs ou scénaristes) : bisness à part entière ou les Majors vont même louer les prestations de leur talent à des tarifs élevés. Majors dressent des barrières à toute concurrence potentielles. Jusqu’en 40, il y a une régulation de l’industrie au niveau des films. Depuis les Nickelodeons, les films ont posés problèmes et ont attirés les foudres de différentes censures. La première forme de censure s’est manifestée en 07 où l’exploitation du film a été arrêtée par la police. Ces actions se multiplient et donc les producteurs de studios vont décider d’y mettre fin. Pour éviter d’une censure à l’échelle fédérale, les studios vont mettre en place dès 09 un système de régularisation : comité national de censure qui va examiner les films à l’état de scénario. En même temps, la censure échappe des mains de la police et va vers des commissions de censures locales : le problème persiste. En 15, un distributeur et un réalisateur important décident d’attaquer la décision du comité de censure de bannir les films, en demandant que le cinéma soit protégé par le 1er amendement qui protège la liberté de la presse. C’est un échec et la cour suprême va prendre une décision qui va durer un demi-siècle. L’aspect industriel emporte dans cette décision et la cours refuse d’accorder au cinéma la protection constitutionnelle. En 24, première tentative pour combattre la décision. On se penche sur les adaptations de romans : la Formula vont décider sur les romans sont correct pour être transformés en films. En 27, cette institution prend la forme d’une série d’interdits et de sujets à envisager avec prudence : série de 11 interdits (thématiques, points) et 26 sujets qu’on doit traiter avec beaucoup de précaution. Tous les studios ne vont pas adhérer à cette liste. Premier code formel en 30, œuvre d’un prêtre. Ils veulent éviter que le cinéma vienne perturber la vie américaine par les sujets et les thématiques qu’ils traitent. Mais période de crise donc beaucoup de sujets tape à l’œil comme la violence ou le sexe. C’est à cette époque que l’on va voir beaucoup de films de gangsters assez violents et des films explorant la sexualité. L’église ne va pas approuver et en 33 les évêques américains vont se réunir pour reformer l’industrie cinématographique américaine. Ils vont faire leurs propres sélections de films à voir ou à boycotter. L’industrie du cinéma va mettre en place le Code Hayes qui va donner un sceaux aux films approuvés qui leur donne accès aux salles. Si un producteur décidait de passer outre les sceaux, il serait pénalisé pour les prêts et les exploitants. L’amande est de 25000 s’il passe outre mais il est vraiment pénalisé par la suite donc ça ne vaut pas la peine. La NPPDA : association de producteurs et de distributeurs américains. Elle est en tête du CH et exerce au niveau international un forcing qui permet d’exploiter les films sans contraintes.

Page 12: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Comment gérer les marchés étrangers ; les commerces du film ouvrent la voie vers les autres commerces. Dès la 2nde GM, on va se pencher sur la propagande par le film en 1917. Entre 14 jusqu’aux tentatives du son, on parvient à ventre beaucoup plus de films : le cinéma américain, grâce au soutiens du gouvernement général explose les vente des films à l’étranger. Au sein de la NPPDA va être crée un bureau des affaires étrangères. Les américains ne voudront pas froisser les pays chez lesquels ils exploitent : les méchants des films seront alors beaucoup les soviétique, le marché H fermé là-bas. H est face à une situation critique : le marché étranger s’est réduit à la GB et aux pays de l’Amérique latine (pendant la Guerre). Après, il suffira de reconquérir le marché. Le G Britannique décide de geler les fonds des films américains sur le sol après un certain nombre. Pareil côté français : gèle de fonds. H va créer dès 45 la Motion Picture Export Association : les studios vont mettre leurs moyens en commun et vont récupérer des infos sur les marchés étranger, prendre des mesures er négocier pour supprimer les barrières des fonds. Le secrétaire d’Etat va alors rencontrer le gouvernement français. Guide des scénaristes reconnu en 38. Mouvement de grève, syndicat des acteurs formés en 37 et syndicat des réalisateurs reconnu en 30. Plupart des syndicats reconnus dans les années 30. 1946 : apogée du système avec 100 million de spectateurs par semaines, puissance qui s’appuie sur le contrôle de la salle et du marché de talent. Production nécessité mais pas principale activité, programme de cinéma, fragilisation des indépendants etc… A la fin de l’air des studios, les indépendants ont presque disparu mais cela va s’inverser rapidement. Les Majors vont se diversifier par la suite. 40 : Warner à 108 filiales qui gèrent les studios, la distribution et 500 salles. Filiale qui touche au théâtre, à l’immobilier, à l’enregistrement… 1948-1960 : Longue période de transition et de redéfinition.Au lendemain de la Guerre, es Américains sont dans une période d’euphorie car certains films vont pouvoir enfin sortir à l’étranger et les studios vont distribuer en salles des productions faites pendant la G et qui n’ont pas pu sortir en salle. Changement profond dans la société américaine qui va tout remettre en cause. En 4 ans, la fréquentation passe de 5 milliard d’entrées à 3 : on perd 2 milliard d’entrées. Au niveau de l’attribution du dollar que les américains attribuent au loisir, ce n’est pas le cinéma qui va avoir les plus grosse part. Il va y avoir d’autres dépenses et d’autres loisirs qui vont surpasser le cinéma : plus première forme d’amusement des américains. N’attire plus que le tiers des spectateurs potentiels. Multiplication de la concurrence pour l’Entertainment dollar ; Cinéma rivalise maintenant avec la télévision, le tennis, le camping, le golf… Le prix d’entrées des salles devaient être mis en relation avec le temps qu’on devait y consacrer. On se demande si la télévision n’a pas tué le cinéma. Après la GM, plusieurs évolutions. L’américain a mis beaucoup d’argent de côté, ils avaient des économies. La normalisation des congés payés apparaissent : 4 semaines de congés payés pour les vacances, les week ends etc… + explosion de l’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville, là où se trouvent les salles de cinéma. La voiture permet de traverser de plus longues distances pour aller travailler : on peut donc s’éloigner du CV et aller habiter en banlieues. Les salles de cinéma peuvent alors suivre la population vers les banlieues (cinéma en pleine air) ou de rester en CV en mettant en place des stratégies d’attraction. Le cinéma est obligé de partager la dépense des américains avec d’autres loisirs créatifs et la part du cinéma ne fera que rétrécir. Même si la télévision n’avait jamais vu le jour, ces évolutions auraient quand même condamnés la fréquentation des salles car la télé n’était pas accessible à tous avant les 50’s et un très faible % des américains possèdent un téléviseur. La radio, elle, est un concurrent très sérieux pour la salle du cinéma mais on ne sait pas pourquoi. Il va y avoir une action anti-trust en 48.

Nouvelle prospérité de deux ans après la guerre puis en 48, Hollywood connait une grave crise au niveau de la fréquentation des cinémas. Cette crise a pour sources plusieurs facteurs économiques et culturels (voir cours d’avant). Nouvelles salles de cinéma : le driving où l’on va regarder le film dans sa voiture.

Page 13: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Au milieu des 50’s, d’autres facteurs aurait condamné le cinéma comme la fin de la dégradation verticale. L’action anti-trust qu’engage le gouvernement pour la dernière fois en 48. Ces actions sont donc relancées et en 38, premières opérations menées par le ministère de la justice : affaire Paramount 1. Les majors en 40 signent une première série de décrets. Les studios achètent la paix aux moyens de concessions mineurs. L’interdiction des ventes aux enchères aveugles est la limitation du Bloc Booking. On ne peut plus faire de nouvelles acquisitions de salles et une forme de médiations entre studio et salles de cinéma est mise en place pour régler leurs conflits. Cette procédure avait un coût trop élevé pour que les salles y aient recourt : elle a été délaissée et n’a servie à rien. Les studios continuent à dominer l’exploitation comme ils le faisaient avant. A partir de 44, le gouvernement est de retour et l’affaire est relancée et les ministères de la justice demandent la séparation des salles de ciné avec leur majors mère. Fin de l’intégration verticale. Les majors ont fait appels mais en 48, la cours suprême tranche et valide la décision de la séparation du secteur des salles de celui de la production et de la distribution. Décrets Paramount en juillet 49 ; Bloc Booking interdit, l’exploitant est libre de fixer ses propres tarifs, les arrangements habituels des majors avec leurs circuits est prohibée… Les majors doivent se séparer des salles qu’ils ont en commun et les 8 compagnies doivent rester isolées des unes des autres : pas d’actionnaires en commun. La première société touchée sera Paramount qui possède le circuit de salles le plus vaste. La compagnie va être scindée en deux : Paramount Picture pour production et United Paramount Theaters pour les salles. La MGN sera la dernière à se séparer de ses salles (elle mettra 10 ans). La première conséquence de ça : baisse du nombre d’écrans tout au long des années 50 et 60. => POUR REINSTAURER LA LIBRE CONCURRENCE Diminution spectaculaire de la production. On produit moitié moins de films en 57. Il y a plus de circuits de salles et les studios n’ont plus du tout de produire autant de films. On va passer au système de contrat Adock avec les talents : au lieu de les maintenir sous contrat avec le studio, on signe des contrats pour chaque film dans lequel le studio souhaite investir. Avec moins de films à tourner, plus logique de conserver une longue liste de techniciens et de scénariste. Scénaristes vont se faire licencier, réduction des salaires etc… La fin de l’intégration verticale : le film devient un risque parce qu’il y a plus le débouché à assurer des salles. Pour l’exploitant, le fait de ne plus avoir une production volumineuse fait de chaque film un enjeu, on parie sur chaque film que l’exploitant va programmer sur son écran. Les Majors voient dans la possibilité de d’abandonner la production aux indépendant, celle de louer ces studios/équipes techniques aux indépendants : accès à une nouvelle source de recettes et diminution des couts fixes de la production => Evolution de production semi-indépendante. Où est-ce que le monopole s’est déplacé ? Les studios l’ont déplacé dans les secteurs de la distribution qui a subit le moins la crise des entrées. Le studio reste en position dominante. En diminuant la production, on arrive à une rareté de l’offre, films plus rares et il devient donc plus cher à la vente. Les studios font grimper les prix des films aux exploitants qui doivent se battre pour avoir accès aux meilleures productions. L’importance des studios après la guerre ne s’est pas réduite, au contraire, certains studios qui ne possédaient pas de salles vont mieux s’adapter à la nouvelle situation. En 1952, la société Decca Reccords va prendre le contrôle d’Universal qui va tomber sous le contrôle ensuite de la MCA, la plus importante agence de talents des années 50. Celle-ci va installer le monopole dans la production télévisuelle. La Monogramme va essayer de faire des films à la Majors mais ne va pas réussir à les intégrer dans la société de production. Va changer de nom puis va disparaitre. Le secteur de l’exploitation va aussi subir des conséquences. La petite exploitation qui aurait dû trouver son compte, s’est vu pénaliser par la baisse du nombre de production. La compétition entre les exploitants s’accroît et cela conduit à la faillite de plusieurs petits exploitants. Désormais, c’est l’importance de ces salles qui aux yeux des distributeurs s’est vue diminuer, on va proposer des films aux salles qui peuvent payer le prix de location proposé. Les studios privilégient les plus grands exploitants au détriment des petits exploitants.

Page 14: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Montée en puissance des producteurs indépendants ; pendant l’âge d’or, les indépendants étaient réduit à une petite part du marché. Pendant la guerre et après (avant les décrets), les banques changent d’attitude vis-à-vis des sociétés de production car le box-office semble exploser. Changement fiscale aussi : développement d’impôts sur les salaires va modifier les statuts juridiques des stars et elles font des sociétés de production pour garder leur rémunération. Certains studios préfèrent laisser partir leurs stars tout en faisant des contrats de coopérations. Cas d’Alfred Hitchcock qui fonde sa société. En 47, la fréquentation recule, les banques choisissent de ne plus donner directement l’argent aux indépendants mais aux Majors distributeurs qui vont devenir des puissant financiers de la production indépendante. Les Majors vont garder une main sur les indépendants avec le financement, le final cut et le délai de livraison des films. La production indépendante n’est plus autant indépendante car elle dépend des décisions d’un distributeur H qui finance. La décentralisation de production a permis aux studios de diminuer les coûts de la production et de mettre la main sur les projets les plus porteurs. Disney va prendre son envol, parmi les indépendants.United Artist, après la séparation studio/salles est mal en point. Deux avocats NY rachètent la société en 50 et décident de changer la coopération avec les producteurs indépendants. Ils proposent aux stars d’avoir une part de la recette des films : tout le monde va vouloir travailler avec la UA pour participer à cette recette. 63 : Altman va être à l’origine d’une nouvelle création indépendante. Des stars montantes s’associent pour faire First Artist. L’importance des 10 premiers films au BO va croitre. Il faut placer son film parmi ce top 10. On assiste à la naissance du BlockBuster, prémices (avant les 70’s). Changement au niveau du gout du publique. 4 catégories de publique pour Hollywood. Publique pour les grosses attractions (cinémascope, salles de centre-ville…), publique de première et deuxième exclusivité (basés sur la littérature ou pièces de théâtres, classes moyennes et attiré par la télévision), publique des villes universitaires.Pendant que les studios finançaient des films à gros budgets, les indépendants faisaient des films à petit budget pour un publique de driving. Déclin du Code Hayes ; A partie des 50’s, le code parait dépassé car les exploitants sont désormais libres, tout comme les stars qui vont exploiter de nouveaux sujets et les producteurs indépendants ont envie d’exploiter des thèmes plus en phase avec la société américaine de l’époque. Un certain nombre de films commencent à sortir en salle sans l’approbation. Ils vont défier le code comme un Tramway nommé Desir, L’homme aux bras d’or, La Lune était bleue… Mais avec l’arrivée de Lolita, on se rend compte qu’on a besoin d’un système qui dit d’avantage pour quelle catégorie de publique ce film a été fait. On va autoriser des films innovants à sortir avec des avertissements. CARA : Code and Raiting administration, organisme qui s’occupe de la classification des films. Ce système est devenu un instrument marketing très puissant. Les auteurs ont pensés qu’ils allaient donc gagner en liberté. Mais elle a un prix : celui de devoir se restreindre à ce classement.

C’est Who’s afraid of Virginia Wolf qui a entrainé la création du CARA. Production à l’étranger des films H ; fin des 50’s, modification au niveau des recettes des majors. Dépasse la recette des salles américaines à l’étranger. A partir des 60, les revenus des majors viennent des recettes des salles à l’étranger et donc malgré la chute des entrées en salles dans les cinés américains, les studios affichent des recettes convenables. Dans le monde entier, les salles sont beaucoup consacrées aux films américains. Le parc de téléviseur mondial dépasse le parc de cinéma américain. Cette croissance signifie un marcher annexe considérable pour les films américains. Dans les années 60, H trouve une nouvelle façon de financer la création de films. Au lendemain de la guerre est créée une commission qui s’occupe de vendre les films américains à l’étranger. Délocalisation de tournage (50) ; les studios délocalisent de plus en plus leurs production, notamment en Europe : conséquence directe des politiques protectionnistes et politiques européennes. Stratégie pour contourner les mesures protectionnistes et exploiter les fonds bloqués dans les pays européens.

Page 15: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Main d’œuvre qui reste peu couteuse et les aides, système moins couteux en Europe. Le cinéma américain a commencé à perdre l’intérêt de son propre public. Les américains ont découvert les films européens qu’ils trouvent plus réalistes que ce que leur pays propose. En 60, 4 films américains sur 10, financés par les majors, sont tournés à l’étranger. 10 ans plus tard, c’est 6/10 qui sont tournés en dehors des EU. La frontière entre nationalité de film commence donc à se brouiller. On peut voir H comme précurseur au mouvement de l’internationalisation de l’économie mondiale. Dans les 70’s, H comprend que faire des films à l’étranger n’est pas forcément moins couteux, la barrière linguistique commence à poser beaucoup de problèmes, on a pas encore internet ni le téléphone donc beaucoup d’aller-retour et le taux de chômage parmi les techniciens américains commencent à exploser. La délocalisation reste quand même très élevée à la fin des 70’s. Stratégies mises en place par les studios dans les 50’s ; En 1952, on fait à NY un spectacle pas tout à fait comme les autres : This is cinerama dont l’objectif est de faire la démonstration du système cinerama, d’une nouvelle technologie pour voir les films dans les salles… On propose des films pour faire voyager le spectateur. Un des rares films de narration : la conquête de l’ouest. Les studios mettent en place un système concurrent plus adapté à l’exploitation habituelle et qui n’a pas besoin d’autant de moyens : le cinemascope avec même principe et écran large mais utilisation d’un objectif de création française, compression de l’image pendant la prise de vue et dilatation pendant sa projection. Beaucoup de films seront fait en cinemascope et cela va permettre aux studios de renouer avec le box-office. Lancement des premiers films en 3D mais cela ne dura que deux ans, ni les exploitants, ni les spectateurs vraiment intéressé. Le cinémascope lance toute une série d’adaptation, comme la VistaVision, on mettra en avant les effets spéciaux des films en argument de vente puis après, le système dans lesquels les films sont faits. La star devient la technologie en elle-même. Puis système Todd-AO, 70mm qui reprend le système de cinérama mais avec quelques détails changeant. Ces modèles visent une classe moyenne. Oklahoma (55). On se base de best-seller de la littérature, des pièces de Broadway et de comédies musicales. Cela a-t-il réussit à redresser les finances ?La période qui s’ouvre après la guerre est une période de transition. Début des années 50, perte et effondrement des profils et innovations technologiques n’ont pas suffi pour redresser les finances des studios et redresser les tendances de régression des BO. En 54, deux ans après les lancements du cinérama, c’est un vrai festin de prospérité. Wall Street a découvert que la recette miracle n’existait pas mais quelque chose change la tendance : des films très chers remportent énormément d’entrées. On découvre l’intérêt de financer des films à gros budget lorsqu’il rencontre son public. Depuis 1895 jusqu’en 52, moins d’une centaine de films avaient atteint les 4 million d’entrées. Et en une seule année, 54, 16 films dépassent de très loin ce BO. On découvre l’intérêt de tirer des adaptations cinématographiques d’un matériel déjà existant. Nombre d’adaptations grimpe jusqu’à d’énormes proportions mais le nombre de scénarios originaux chute de manière importante. Le coût de distribution montre le nouvel intérêt des studios qui se trouve dans la distribution. On finance des campagnes de marketing pour réclamer aux exploitants des partages de recettes plus intéressant pour les studios. Seulement 2% du public déclare être satisfait de ce qu’ils vont voir en salles. A la fin des années 60, on atteint les limites et le cinéma américain entre en récession qui va durer de 68 en 73.Principales tendances des années 60 ; Renforcement du culte de gros budgets, délocalisations, importances des recettes télévisuelles dans le lancement du film et intensification de la production indépendante… fait que la production des studios décline dans les années 60 pour arriver en 63 au niveau le plus bas : 143 films. Cela montre que l’intérêt des studios se trouve dans la rarification de l’offre qui permet d’augmenter le prix de vente des films à l’exploitant. Situation paradoxale car beaucoup de production américaines sont des échecs aux BO mais les quelques productions qui marchent montrent des marges de profils jamais atteintes au paravent. Tendance qui nous amène petit à petit aux blockbusters. Mais Cléopâtre a plongé dans le rouge la Fox pendant deux ans ce qui fait qu’il reste le signe du risque qu’entraine le fait de faire de gros productions. Mais la FOX revient avec un deuxième film : La mélodie du bonheur et le studio renoue avec le succès. Il pousse l’ensemble des

Page 16: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

studios à vouloir imiter l’exemple de a MDB : surproduction de comédies musicales. C’est dans ce contexte que la crise frappe l’industrie américaine et tous les studios perdent plusieurs millions de dollars. Va pousser les studios à changer leur offre et la structure même de l’industrie. Cause à la crise : l’exportation. Les studios d’années 70 vont devenirs principalement des studios de téléfilms et de séries : flux de recettes continues. De quoi cette crise résulte-t-elle ? L’économie américaine est en difficulté, la série des comédies musicales ont fait un flop au BO, surproduction indépendantes. Le financement télévisuel devient un problème, surproduction de ce type de spectacle, très couteux dont la télévision n’en veut pas en telle quantité. Les majors commencent alors à afficher des pertes. Les blockbusters vont alors permettre le redressement des finances des majors. Arrivée du Blockbuster ; dans les années 70, les coûts moyens des films explosent d’avantage. En 7 ans, le coût des films explose avec une augmentation qui se poursuit dans les secteurs de la distribution. Les spectateurs ne se déplacent plus autant au cinéma, il faut les attirer. On va faire de chacun des films un évènement incontournable. Il faut donc financer un budget conséquent, financer les effets spéciaux, les moyens publicitaires etc… Les studios vont mettre en place des méthodes de réductions de risques : recherche des préfinancements externes (ceux venus de l’étranger), la coproduction entre majors, coproduction entre majors et indépendants, et placements de produits. Le Parain, de Coppola est le premier film à faire partie d’une stratégie de sortie massive. Il y a aussi la Guerre des Etoiles qui signe le virage vers les blockbusters et puis lance les produits dérivés. Puis les Dents de la Mer qui sortira l’été et qui est un succès : plus tard, presque tous les BB sortiront l’été.

Economie portée par les films à évènement avec une augmentation de budget et une réduction du volume de production. HOLLYWOOD ET LES GRANDES MANŒUVRES On va voir comment le mouvement de la concentration s’est manifesté : chacune des vagues est liée à des changements d’environnement à H. La pièce centrale de cette stratégie est le patron de la MCA qui au début des 60’s est appelé à choisir entre les activités d’agent et les activités de production. Il prend la décision de poursuivre avec la production. Il va accroitre les activités d’Universal, les rachète en 62 puis rachète aussi le catalogue des films Paramount. Il va ouvrir un parc d’attractions : Universal studio Tour, suivant la stratégie de Disney (64). Au milieu des 60’s, la MCA est une compagnie très diversifié : présente dans les disques, assurances, crédits, tramways… La formule sera repris peu de temps après par d’autres studios, ils vont se réorganiser autour de la recette adopté par MCA. Paramount tombe sous la coupe de Gulf & Western. 67 : rachat de la United A par Kirk Kerkorian, rachat de la Warner par Kinney Services et de MGM par Kirk Kerkorian (69). Les deux auront une direction séparée. => Rachat des studios par des conglomérats aux activités très diversifiées. L’intérêt est de faire un catalogue de droit à l’adaptation, à vendre aux télés étrangères et d’avoir des revenus plus stables, notamment avec les parcs d’attractions. Ces conglomérats vont recentrer leurs activités. Moyen de sortir H de la crise qui se manifeste dans les années 60.Un cinéma de centre commercial ; 60 et 70 : période de profond bouleversement. Au début des années 80, il ne reste plus grand-chose des majors d’avant. Les nouveaux Bif Five sont : General Cinema, United Artists, American Multi-Cinema et Plitt Theatres. Ils sont à l’origine de créations de cinémas dans les grands centres commerciaux. La France connait le même phénomène. Nouvelles générations de salles : Multiplex. Le plus gros complex au monde ouvre en 85 ce qui entraine une course à la taille. Marchandising qui sont des espaces ou les produits dérivés autour du film sont mis à disposition du public. En 80, une nouvelle vague de fusion démarre à H, qui traduit la restructuration des marchés d’H depuis les années 70. 82: rachat de la Columbia par Coca-Cola86: 20th Century Fox par Rupert Murdoch89: fusion Warner and Time, rachat de la Columbia par Sony90 : Matsuchita prend le contrôle d’Universal91 : LCL prend le contrôlede la MGM/UA

Page 17: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

93 : Disney rachète Miramax dont il se sépare en 2010. 94 : Vlacom fait l’acquisition de Paramount95 : Seagram achète Universal et Tome-Warner fusionne avec Turner. Les nouvelles stratégies de lancement ; Les sorties de saturation appelées aujourd’hui Day-and-date. En mars 72, le Parrain est distribué par Paramount sur six écrans puis, dès la semaine d’après, sur 323. Les Dents de la mer constitue une étape clé :

Industrie du cinéma et de l’audiovisuel Américain 1929 : toute la production est parlanteLes grands géants de l’électronique, téléphone, radio,… qui possèdent les brevets sur le son (ex :ATsT = American telephone and telegraph) ont pour nouvelle ouverture de marché celui du cinémaEx : RCA (<RKO) compagnie de radioAutre aspect : Wall street qui ont soutenu la construction des palaces cinémato + le passage de ces salles au parlant, c’est ainsi que les compagnies se retrouve sous le contrôle des marchés financiers au lendemain du passage au parlant. Les grandes banques vont resserrées leur contrôle encore plus après la crise de 1929.Le passage d’Hollywood sous le contrôle technique, avant département de recherche et développement = recherche d’amélioration en interne, après le parlant arrivée de grande filiales de recherche dépendance des studios des techniciens, des ingénieurs et des organisations professionnelles. (ex : SMTE, qui jouera un rôle très important dans l’industrie du cinéma // technique)Le passage au parlant va encourager une tendance à la concentration surtout en 28 avec la fusion entre la Fox et ka MGM, mais qui sera vite démantelée par la loi anti-trust, + la Paramount et Warner.La question technique devient souvent une notion de concentration en plus dans l’industrie.Transformation des salles commence à la fin des années 20’s (~29’-30’s) Les studios continuent à emprunter de l’argent pour équiper les salles mais il faut attendre 1935 pour que tous les parks soient équipés mais en contrepartie fermeture des salles trop désuètes, pas assez riches pour faire la transition, de manière générale : les indépendantes.Mais renforcement de l’intégration verticale des studios, comment faire des films parlants alors que ces films coutent 2x plus chèr à faire que les muets= les indépendants voient ça comme une barrière à l’entrée, car changement de la fréquentation (chute de vente) car entrée plus chère, mais pour Hollywood tout va bien, jusqu’à 1930-31, la fréquentation va chutée, et la plupart les studios (surtout Paramount, Warner et Fox) sera mis sous contrôle judiciaire sauf pour la MGM qui s’en sort le mieux.A cette période le marché se cristallise autour de quelques acteurs seulement, dont la Fox qui devient 20th century fox après la crise au passage au parlant Universal, Columbia, United artists (car ne possède pas à proprement parlé de salle donc ne sont pas touchés ou très peu).

La grande dépression, en 34’s plus aucun des studios n’est sous contrôle judiciaire = on se remet de la crise plus vite que les autres industries !Fin 32’s, 1 américain/4 est au chômage, pas de revenue, le cinéma est touché comme les autres industries, les pays étrangers importe d’autant moins de films américains, les studios licencient 20% du personnel pour faire des économies, + dettes cumulées, …Donc les financiers se retrouvent à la tête des majors mais ceux-ci ne comprennent pas les attentent des spectateurs et en attendant les salles dépérissent et la radio devient le 1er média du pays.Le président parlait le samedi, les gens préféraient rester chez eux pour l’écouter plutôt que d’aller au ciné on installe des dispositifs dans les salles.Assez vite la production des majors s’épuise, les indépendants en profite en proposant des films qui plaisent aux salles, on réintègre les vaudevilles dans les salles, mais en 1933 mais cette stratégie ne marche plus. On va donc proposer pour un même tarif plusieurs films, et c’est là que nait la pratique du « double feature » = 1 film majeur + 1 film B (future série B) Au départ seules des salles de quartiers faisaient cela car il n’y avait pas assez de films sonores donc on proposait souvent un film sonore et un

Page 18: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

film muet, cela permettait d’écouler par la même occasion, les stocks des studios // films muets. 4 salles sur 10Mais la société qui regroupe les principales salles : MPPDA (prod et distrib’, aujd MPA) ont essayé de limiter cette pratique mais par décision présidentielle, Roosevelt autorise et légalise cette pratique, le double feature s’étend dans le pays. Entre 1935 et 1939 ont le trouve dans toutes les salles sauf les grandes salles des villes qui s’en tiennent à 1 grands long métrage.Le double feature va devenir un marché en soit, des unités spécifique au cinéma B vont apparaissent.

Fuite massive vers la télévision des films B, + fin de l’intégration verticale vers 48’s > pourquoi produire autant ? = mise à mort de la série BLes studios vont donc mettre en place d’autres pratiques // crise :- « Bingo » sur l’écran du cinéma (tickets jeux), des soirées entières sont organisé à distribuer de l’argent au spectateur.

Mais de cette crise nait aussi l’idée que les salles doivent trouver d’autres moyens de gagner des revenues, d’où le début de la vente des confiseries, dont le pop-corn à cause de son faible coût de fabrication. Dans les 30’s ce marché se dvlpt et devient une constante dans les années 70’s-80’s.+ Développement de la air conditionning dans quelques salles seulement.On investit souvent malgré la crise car tout est bon pour attirer la clientèle.A partir de 1934 l’industrie se remet de la crise et s’en trouve renforcée notamment car des concurrents auront été écartée par cette même crise.Sur les 95 villes de références, les majors contrôlent 75 des salles de ces villes.

L’âge d’or des studios (là j’ai raté quelques info)Les studios sont prioritairement des studios d’exploitation.Pierre angulaire du système car l’intégration verticale permet un autofinancement.Pr produire on prend l’argent de l’exploitation et ensuite on vend le film= autofinancement (qui s’arrêtera après la fin de l’intégration verticale)Le Poverty Row (quartier de LA) où les studios : Republic, Monogram, RRA servent un marché de petites salles, en fournissant des longs métrages à faible couts de la production de films B.Il y a des indépendants à plusieurs vitesses, certains spécialisés, d’autres e contact avec des grands studios (Majors) accords de distributionWalt Disney sort indemne le la 2GM grâce à ??? qui lui commande des films.Walter Wangen ???Les pouvoirs des Majors s’appuie sur au – 3 aspects :- la distribution-les contrôle des salles d’exclusivité-la capacité de produire industriellement des programmes entiersCe n’est pas la prod qui absorbe ou on investit le plus, i qui apporte les + gros des recette.Plus d’un 50taine de distributeurs, aux USA en 50’s, sont capables à 95% d’apporter une distribution à la fois national et international. Elle s’organise sous un système de runs and clearances (présentation successive d’un même film dans une zone) et de zoning (zone dans laquelle le film est diffusé), le territoire Américain est donc séparé et répartie par les sociétés. Pratique condamnée à partir de 1948.Pour les gdes villes la situation appartient aux Majors mais au niveau national elles sont plutôt en minorités.A la saison des ventes, un représentant va faire le tour des exploitants pour vendre son programme. Le retour de ces exploitants va pouvoir diriger les commandes de production. Quand on est exploitant indépendant, -> pratique du blockbooking et blindbooking avec une marge de manœuvre moindre.La production est soumise à cette logique de la demande, des choses qui marchent, qui plaisent. Les contrats sont envisagés comme des pièces interchangeable // majors. Tentative de régularisation de la

Page 19: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

production dans les salles, d’où la location de certaines vedettes à d’autres studios (en partie).Divison du travail par département (scénario/montage/costume/….) sans que le réalisateur puisse avoir une vision d’ensemble du travail réalisé.Tout est fait sur place pour éviter retard dans le travail.Au départ des réalisateurs se constituaient des équipes (= directors unit system) dans les années 20’s. Chef = réalisateur.Jusque dans les années 30’s où les réal sont poussés à l’arrière-plan contre le producteurs qui prend les commandes quant à la construction du film, il s’occupait de plusieurs départements, où même de plieurs films = concentration du pouvoir vers la figure du producteur.Chez la MGM, Thalberg pouvait s’occuper jusqu’à 40 films par an. Jusqu’à ce qu’il tombe malade de dépression. une concentration telle n’est pas possible.1939 >F.Capra, la guilde des réalisateurs, avec une grève, Hollywood reconnait le syndicat des réalisateurs.

Emergent de spécialités par studios La division des taches est encore plus poussée dans les séries B

Le film de cinéma et ses facteurs de productions Le cinéma est le produit de la combinaison entre facteurs humains, techniques, financiers. Il

transforme une matière premiere (scénario) en œuvre cinématographique commercialisée. (c'est à dire présentée sur une marché)

La spéficité du cinéma est l'intermittence du spectacle : on travaille par projet à durée déterminée. Facteurs financiers : où trouver l'argent, des partenaires financiers (pour cela il faut que le projet de

base reussise à capter leur interet) > le produit né de cette combinaison va ensuite aller dans les mains d'un distributeur qui s'occupera

alors de la logistique des copies (nombre de copies, stratégie de sortie dans les salles) et va également avoir une fonction financière.Le CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée) est crée en 1946: il va mettre en place, en 1948, une taxe spéciale additionnelle (la TSA) sur les billets d'entrées des salles de cinéma en France. Celle ci s'élève a environ 11% du prix du billet et est percue sur tout les films (nationaux comme internationaux) mais est exclusivement reversée au cinéma français. Elle permet de developper une aide pour un prochain film, aide d'ailleurs automatique puisque le film ne doit répondre à aucun critère spécifique pour en bénéficier.Cette TSA sur la télévision a permis au cinéma d'avoir un budget indépendant à celui du ministère de la culture. Elle s'est mis en place dans les années 60 et s'est developper en 1986 avec le COSIP (compte de soutien financier à l'industrie des programmes audiovisuels)Ce qui coute cher dans la réalisation d'oeuvre d'art (ici un film) est sa production et non sa distribution et diffusion : les taxes sont justement là pour prendre des recettes afin de rentabiliser la production couteuse du film.250 films français sont produits chaque année : on estime que 80% de ces films sont voués à l'écher suite à leur sortie en salles.Le système cinématographique est autorégulé : le cinéma se subventionne lui même.

Economie et art

l'économie et l'art sont deux champs qui se sont très longtemps ignorés (mélange art et argent > sujets conflictueux)Adam Smith : la sphère artistique ne doit pas être rangé dans la sphère économique. Il parle de l'art comme un secteur non productif, un produit intangible (qu'on a du mal à conserver, à garder dans les mains)Karl Marx : son analyse économique vaut pour tout sauf pour les actes artistiques. Selon lui l'artiste est indépendant, il gère son entreprise lui même donc échappe à toutes exploitations, à l'économie.Smith et Marx se rejoignent sur un point : l'art ne fait pas partie de l'économie. Pour eux l'art est un produit intangible/immatériel.Propriété artistique= propriété immatérielle (qui peut prendre plusieurs formes)

Une œuvre est toujours originale, fabriquée de manière artisanale : c'est un prototype unique qui sera

Page 20: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

ensuite mis sur le marché. Il est cependant difficile d'estimer la valeur d'une œuvre car on ne peux la comparer.Rareté de l'offre= prix importantPour équilibrer l'offre et la demande, il faut trouver une équivalence.Les acheteurs doivent partager la même information pour avoir une concurrence pure et parfaite.

Alfred Marchal dit « plus on écoute de la musique, plus le goût pour celle ci augmente » En économie classique : « plus je consomme, plus j'épuise ma faim », contrairement à l'art où par exemple plus tu vas aller au cinéma, plus tu vas avoir envie d'y retourner : ici le désir entraine le désir. Plus il y a d'offres, plus il y a de demandes. (cinéma, musique etc:exception à la décroissance de l'utilité marginale)Il existe une valorisation sur longue durée de l'oeuvre d'art (valorisation intergénérationelle) : l'art est rentable sur la longue durée. (il existe néanmois des cas différents dans l'art suivant la nature des œuvres)A partir du 15e siècle l'artiste, considéré avant comme artisan, détient désormais des propriétés littéraires et artistiques (des droits d'auteurs) suite à l'apparition de l'imprimerie ce qui va marquer son entrée dans le marché économique.Le cinéma se crée dans un cadre industriel.

Cinéma et télévision

Les chaînes de télévision passent pas une fillilale de production afin de coproduire un film/participer à la production d'un film (Arte Cinéma, France 2 Cinéma etc)

Processus normal :sortie en salles d'un film >(4mois)> sortie en VOD et DVD >(10mois)> diffusion sur les chaines payantes >(10mois)> diffusion sur les autres chaînes coproductrices >(10mois)> diffusion sur le reste des chaînes non coproductrices

Page 21: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Cycle de vie d'un produit : il passe par 4 phases : le lancement sur le marché, la croissance où le film fait ses entrées, le point de maturité où le nombre d'entrées n'augmente plus et enfin le déclin jusqu'à ce que le nombre de spectateurs se stabilise.

Mercredi : lancementJeudi et vendredi : croissanceWeek end : maturitéLundi et mardi : déclin

C'est la même chose pour les produits technologiques classiques, ils se substituent régulièrement les un les autres > chaque mercredi sort 15 à 20 films en salles (le film est un produit de substitution)Le nombre d'entrées regresse de 50% la 2ème semaine après la sortie du film, puis de 40% la 3ème et enfin de 25% la 4ème (puis disparition) : il chute de plus en plus d'où l'importance de la publicité et la visibilité d'un film pour le plus grand nombre avant qu'il ne sorte en salles.

Processus du film : écriture – développement (recherche de partenaires financiers etc) – tournage (production) – distribution

Dans les années 60, il y a un fort developpement de la télévision > déclin du cinéma/ croissance des achats de postes télévisésIl existe désormais une concurrence directe entre le cinéma et la télévision par rapport au dispositif de retransmission de l'image.Avantage concurrentiel de la télévision : être chez soi, à la maisonavantage concurrentiel du cinéma : idée de sortie, de spectacle/divertissement > action culturelle.On assiste également à la croissance de la sphère des loisirs (TV comprise) ainsi que l'équipement des ménages en voiture : le fait de possèder une voiture va changer les occupations.

Lorsque la 1ère chaîne sort, 100 films y sont diffusés par an. En 1964, avec l'apparition de la 2ème chaîne, ce sont 220 films chaque année et en 1973, avec la 3ème, 460 films.En 1986 : 950 films, 1987 : 1283 films, 1990 : 1362 films... Depuis, jusqu'à l'arrivée de la TNT, ce sont 1500 films qui sont diffusés sur les chaînes hertzienne et sur Canal + par an.2006 : arrivée de la TNT2011 : si on intègre les chaines de la TNT aux chaines hertziennes et Canal +, ce sont 2398 films diffusés par an.

Entre les années 80 et 90, la concurrence entre cinéma et télévision ne se fait plus au niveau des dispositifs mais entre films proposés à la TV et films proposés au cinéma.

Page 22: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

En terme de temps de consommation le cinéma est tout petit par rapport à la télévision :TV : 2011 : 3h47/jour 2007: 3h27/jourCinéma : 6h/an

2008 : consommation film cinéma à la télévision : 45h2000 : 73h2000 : 250h de télé fiction2008 : 225h de fiction télé

contribution : remplace la redevance cinéma : 1,371 milliardVAD : vidéo à la demande vidéo : 1,267 milliard VAD : 219 millions contribution : 2,007 milliard abonnement TV : 3,358 milliard total : 8,222 milliard

Pour encadrer cette concurrence, une réglementation est mise en place afin de récuperer de l'argent sur le succès de la télévision pour le CNC (contribution financière de la TV)

réglementation financière+réglementation de diffusion > coopération forcée entre le cinéma et la télévisionLe cinéma est dépendant de la télévision.

900 millions d'euros : somme versée par la TV pour achat de films380 millions d'euros : somme versée par la TV pour pré achat et coproduction de films (pré achat : film non fini mais à la lecture du scénario, la chaine TV peut acheter ses droits)1,3 milliards d'entrées en salles par an > équivalence entre la recette de la télévision et celle du cinéma

Les chaînes hertziennes doivent investir au moins 3,2% de leurs chiffres d'affaires à la production d'oeuvres cinématographiques européennes et 2,5% à la production d'oeuvres françaises. Canal + doit investir 12% à la production européenne et 9% à la production française. Le BLOC (bureau de liaison des organisations du cinéma), qui regroupe essentiellement des producteurs et distributeurs indépendants, fixe des normes plus radicales avec respectivement 12,5% (europe) et 9,5% (france).(>> investissements que sur du pré achats)

Canal + donne également aux salles, soit à la distribution cinématographique.30% des frais de sortie sont couvert par Canal. Il intervient aussi au niveau de la distribution et de l'exploitation. 17% des 9,5% des investissements de Canal + doit être investi dans des pré achats de films à moins de 4 millions d'euros. (budget moyen d'un film français : 5 millions d'euros) > Le cinéma français est dépendant de Canal.

Réglementation de la programmation :

Page 23: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

• limitation des œuvres cinématographiques diffusées chaque année   :- par chaine hertzienne : 192 films/an (diffusion et rediffusion) dont 144 en prime time entre 20h30 et 22h30 (accord de 52 films en plus si ceux ci sont des films « Art et Essais »)- pour Canal + : 500 films/an• interdiction de programmer un film - pour chaines hertziennes : le mercredi avant 22h30, le vendredi soir jusque 22h30, le samedi, et le dimanche jusque 21h- pour Canal+ : Idem mais avec des accords possibles de diffusion la semaine notamment de films ayant fait moins d'un millions d'entrées ou lors d'évènements spéciaux (ex : festivals)Cette réglementation a été mise en place pour que le spectateur continue à aller au cinéma à des moments clés (ex : mercredi après midi). Elle est assouplie pour les chaines de la TNT et pousse les chaines a developper des fictions (imposées dans les années 2000) qui auraient tendance à fidéliser le spectateur en créeant des séries autour d'un personnage mais également à créer des habitudes d'écoute et seraient porteuse de l'image d'une chaine. (ex : camping paradis > TF1)

1994 : dans le top 100 des meilleures audiences > 37 sont des films2007 > 11 sont des films (dont 6 français)2011 > 7 sont des filmsOn note un mouvement global vers plus de fictions françaises et moins d'oeuvres cinématographiques et une augmentation des fictions américaines.

Point important pour dossier analyse : nombre de copies / coefficient Paris/France / type de film, quel public il vise / publicité en amorce (bandes annonces, affichages rues – essentiellement a Paris – travail sur internet, partenariat presse) / stratégie de sortie, la communication faite autour du film notamment les avnts premieres qui annonce souvent le succès ou l'echec du film / contexte de sortie (dont concurrence des autres films sortie le même jour) / frais de sortie / notoriété réalisateur ou acteurs / budget / nombres entrées / reception chez le public /comparaison reste filmographie du real

La notion de film est liée à une techique (d'enregistrement, de tournage, de production etc) Une nouvelle économie est née sur l'invention du cinématographe. Les frais techniques représentent 15% du devis d'un film contre 55% pour les frais humains (salaires, couverture sociale etc) Dans les films peu chers, les frais techniques peuvent paraître plus important.Les évolutions techniques ont des conséquences sur la société depuis toujours. Il va y avoir une grosse accélération du progrès technique lié au developpement des sciences au 18/19e siècle. Progrès scientifique = croissance économiqueToutes découvertes scientifiques ne donnent pas lieu à une invention technique et par ailleurs toutes inventions techniques ne donnent pas lieu à l'innovation (invention socialisée)On passe de l'univers des ingénieurs à celui des marchés.

Innovations paradigmatiques : invention qui créeun nouveau secteur d'activitésinnovations architecturales : de moindre importance mais va tout de meme boulverser le secteur d'activité (ex : le parlant)innovations de configuration : éléments techniques qui s'ajoutent a des choses déjà acquises (couleur, cinémascope etc). Elles améliorent l'invention sans la boulverser radicalement

L'impact de la technique se joue sur 3 niveaux :–niveau macro économique : lien entre le dvp de l'invention et le dvp économique–niveau sectorielle/industriel/méso economique :créerun secteur, le reconfigurer, évolutions techniques> évolution économique–niveau micro économique

Les choix techniques conditionnent l'esthétique, l'économie d'un film.L'arrivée de la numérisation permet de faire des films peu chers.

Les fabricants de matériels (Sony etc)les prestataires techniques (environ 500)

• le cinéma est un secteur où l'achat a tendance a remplacer la location car cela revient moins cher sur

Page 24: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

le long terme• les prestataires techniques sont les derniers créanciers des sociétés de production (derniers payés)• le matériel doit être renouvelé de plus en plus rapidement (logiciels etc) > nouveaux risques financiers

Début des années 2000 : dvp d'internet + tendance lourdes à la délocalisation des tournages a l'étranger pour le cinéma et films publicitaires (fort interet des prestataires pour les films publicitaires car c'est rapide et bien payé) > afin de relocaliser les tournages en France, des fonds regionaux vont se developper à l'aide du CNC + crédits d'impots

QUATRIÈME PARTIE   : LE SECTEUR DE LA DISTRIBUTION.

Historique du métier de distributeur.

Le métier apparaît en 1906-1907. Avant le marché du cinéma fonctionnait à la vente de copies par les exploitants (constitution d’un stock, vente au mètre) qui en étaient le propriétaire (coupure au montage, changement de titre). Les stocks s’accumulant, les exploitants les + importants revendaient leurs copies aux exploitants forrains.

A partir de 1907, il fallait trouver une solution pour renouveler l’Offre + rapidement et fidéliser la clientèle. La location s’est imposée. L’augmentation de la production et des salles a permis le succès de la location. Charles Pathé est le créateur de cette alternative :

- garder une bonne image du marché cinématographique (à force de réutiliser les bobines la qualité était affectée).

- stoper l’abandon des droits dans les mains des exploitants.Ainsi la location au mètre et pour une durée limitée était pratiquée.

=> Les loueurs prouvent leur utilité dans l’organisation marketing, des locations, de la rencontre du film avec le public. Il s’occupe de la communication et assure des débouchées au producteur et enfin des remontées de la recette.

Liens distributeur – producteur.

C’est avant tout un lien juridique sous forme de :

- mandat de distribution. Un mandat est un acte de commercialiser un film sur un territoire et pour une durée donnée/limitée. La distribution est mandatée par le producteur pour faire le travail de la commercialisation du film. Ils sont rémunérés par une commission de 15 à 20% sur les recettes.

- cessions de droits. La distribution se substitue au producteur dans l’exercice des droits d’exploitations. La distribution achète au producteur ces droits et reçoit une commission ainsi + élevée de 20 à 40% sur les recettes.

=> Les cessions de droits sont à un niveau supérieur par rapport au mandat. Ainsi ils supportent des frais de sortie pour les distributeurs.

Mais aussi un lien financier avec :

- l’avaloir ou minimum garantie (MG).

Page 25: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

- l’avance des frais d’éditions (copies + frais publicitaires) : Le risque est partagé par le distributeur et le producteur pour les dépenses des copies prévues et les frais publicitaires qui comprennent : l’affichage (avant 50% du budget mais en déclin à 1/3 à cause du web), l’insertion presse (articles, titres = 20 à 10%), radio (20 à 10%) et bande annonce dans les salles (7%) mais qui varie en fonction du types de Bande annonces. La facture est différente selon sa place dans la séance (avant la pub ou juste avant le générique du film).

=> Internet devint le meilleur mode de communication pour les petites sorties (10 copies) puis la presse a proximité : + la sortie est large (+ de 100 copies), + les moyens dans toutes les catégories sont mobilisés.

Liens distributeur – exploitant.

Ces liens s’articulent autour :

du contrat de location .

Ce contrat est acte commercial essentiel du distributeur qui doit être par écrit (loi du CNC car très souvent ces contrats étaient remaniés ou fais par oral). Ces contrats sont des obligations. Souvent c’est un sujet de litige.

Les informations minimales sont :- pour chaque titre il faut les caractéristiques techniques (format, durée, doublage ou V.O).- information sur le début de l’exploitation (limite et conditions).- date de démarrage et limite de l’exploitation du film en salle.- durée minimale d’exploitation.- conditions de prolongement.- désignation des salles (capacité, nombre de séance envisagées : multiprogrammation ou plein pot (=

un seul écran pour le film, pas de partage avec d’autres).- conditions de rémunération du distributeur.

=> Le contrat doit être signé 2 semaines avant la sortie du film et s’établisse le lundi.

Les taux de location varient entre 25 à 50% des films. Ce taux peut baisser pour encourager les exploitants de garder les films à l’affiche. Ce taux est en moyenne à 47% : c’est un des + élevés d’Europe.

L’exécution du contrat est un rapport de force distributeur/exploitant : - la réputation du distributeur joue (sorties importantes dans son palamrès).

- encombrement du marché : les salles doivent suivre en étant disponible et la place de la salle dans le territoire aussi.

- la réputation de l’exploitant avec la taille de son cinéma, les entrées réalisées etc.

NUMÉRIQUECes contrats sont très importants avec le passage du numérique. La copie numérique est appelée DCP (Digital Cinema Package). Il y a une clé de lecture par fichier écrit en algorithme qui stipule la même chose que le contrat de location établie. Il y a une seule clé pour un projecteur spécifique. Ainsi une prolongation en salle doit générer une nouvelle clé. Le renouvellement des clés est complexe et contraignant.

La programmation.

Page 26: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Le métier de programmateur.Le métier de programmateur s’exerce entre la salle et la production.Avant, les séances dans les salles de 1ère et 2ème exclusivité diffusait pour des mois entier le même films surtout dans les années 60 et 70. Les entrées étaient concentrées. Les distributeurs s’installent dans les grandes villes. Ainsi les négociations deviennent distantes entre distributeur et exploitant. Les exploitants font alors appel à des programmateur = un intermédiaire qui + a de salle, + son influence sur le distributeur est grande.

Il y a des ententes de programmation entre chaînes de mêmes circuits et même de d’autre hors circuit. Sous le point de vue de la programmation il n’y a presque pas de salles indépendantes. Des ententes de programmes nationaux sont appliquées, en Ile de France ou entre 2 autres régions. Des grands regroupements de programmateur qui programme des plus petites salles. Salle à une programmation interne est l’indépendance de l’exploitant.

Programmer ?Programmer c’est choisir les titres qu’une salle de cinéma proposera à son public sur une durée donnée pour optimiser la satisfaction de la clientèle. Mais aussi plus largement, quels films sont gardés à l’écran ou pas. Il faut déterminer le lieu ou programmer le film : quelle salle, nombre de séance, durée de projection.Des tableaux de programmation sont rédigés et soumis le lundi pour trouver des accords.

La programmation dépend du type de public, de la socio-démographie et des Offres alternatives faites autour du cinéma (point culturel, nourriture). La situation concurrentielle de la salle pèse aussi (Marignan Vs Balzac aux Champs Elysées).

=> Les exploitants sont motivés par l’optimisation de ses écrans (raccourcir la durée de vie du film en salle) VS les distributeurs pour l’optimisation du temps large de diffusion de ses films.

La remontée des recettes.

Les exploitants remplissaient un bordereau/formulaire tout les jours : nombres d’entrées, parts revenus au distributeur, taxe de l’Etat. Ce bordereau sert au CNC pour ses statistiques mais aussi pour l’administration des finances (pour que l’Etat prélève la TVA), le distributeur et pour la compatibilité de l’exploitant.Aujourd’hui tout est électronique.

Les distributeurs s’appuient dessus pour appliquer le taux de location (majoré par la TVA de 7% maintenant, avant 5,5%) = la recette brut du distributeur.

La recette nette du producteur (RNPP) est la différence entre la recette brute du distributeur et les prélèvements pour rembourser les avaloirs et frais d’édition. Ainsi, le reste part chez les producteurs et les ayant droits, créanciers.

L’exploitant garde 40 à 44% mais il lui faut payer ses coûts fixes (salaires, électricité etc.), il lui reste donc 10 à 18%.Le SACEM prélève un pourcentage pour des raisons historiques : principalement pour la musique aussi bien passé dans le cinéma que dans les films.

Les caractéristiques de la distribution.

Page 27: Chez.comsophiasapiens.chez.com/cinema/Iindustrie cinema.docx · Web viewl’industrie automobile. Le fait de partir en vacance signifie investir des activités ailleurs qu’en centre-ville,

Tendance à la concentration.

Les coûts fixes et les risques confrontés à la concurrence internationale augmentent. Mais depuis les années 90, les distributeurs comme la télévision sont des acteurs non traditionnels et se retrouvent propriétaires de tout les mandats de films : exploitations, production et distribution.Ainsi les distributeurs ont créé leur société de production pour posséder tout les droits, et inversement.

La distribution ampute trop la recette donc ¼ des sociétés de productions disparaissaient tout les ans : ainsi elles se sont concentrées. Le CNC parle des aides données aux indépendants qui sauvent leurs distributions car les coûts d’achats des films ont augmenté, les coûts de la réalisation aussi et la concurrence des studios est lourde à cause de leur filiale indépendante.

A partir de 2008, la situation semble s’inverser : des sociétés se créent mais pas pour des films d’exclusivités mais des ressorties de films du patrimoine.Les 3 premiers distributeurs représentent ¾ des recettes et 1/3 des nouveaux films. Les 5 premiers distributeurs c’est + de la moitié des entrées. Les grands distributeurs sont souvent des filiales de majors américains (Warner Bros. France, Paramount Pictures, Gaumont/Pathé, 20th Century Fox en 2011).

Sorties des films en salle.

Les films mis sur le marché augmentent.Entre 1990 et la fin des années 2000 : on passe de moins de 400 films sur le marché à plus de 600 films. (Dans les années 50 : 500 films environ).L’Offre française reprend avec la reprise de la fréquentation.+ de 4 films sur 10 depuis 2001 sortis chaque année sont français. C’est environ 5 films par semaine, pour 3 films américains par semaine.Aucun autre cinéma, en Europe, est aussi performant que celui français. Bien que celui britannique a ses blockbuster à l’américaine comme Inception, Skyfall.

La part du cinéma français bondis grâce à un film fare qui donne un élan. On garde ainsi une certaine dépendance aux blockbusters nationaux qui sont toujours une surprise. Mais il y a aussi d’autres facteurs comme :

- les filiales de chaînes de télévision qui ont fais ce surplus (50 films en +).- certains contrats de chaîne de TV sont maniés sous forme de block-booking.- les sorties techniques : distribution conséquente (affiche, radio). Mais l’horaire est + difficile,

programmation d’un film technique avec un label de film de cinéma.