CHIFFRES-CLÉS - SDIS Isère€¦ · Le SDIS 38 a répondu, en 2016, à une forte sollicitation opérationnelle, notamment dans le domaine du secours à personnes. La qualité et

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Les sapeurs-pompiers dépendent d'un établissement public, le service départemental d'incendie et de secours, financé essentiellement par les collectivités locales et administré par les élus locaux.

Rassemblant plus de 5 000 agents, le Sdis de l'Isère comprend :• 6 divisions ;• 12 groupements fonctionnels ;• 2 groupements territoriaux et 22 centres, assurant une interface

entre l'état-major et les 113 casernes.

Il dispose d'un organe délibérant, le conseil d'administration, chargé de la gestion administrative et financière de l'établissement et composé de 14 conseillers départementaux, six représentants des EPCI et deux représentants des communes de l'Isère. Le conseil d'administration du Sdis est présidé de droit par le président du Département, qui, en Isère, a délégué cette mission.

Un officier supérieur de sapeurs-pompiers, chef du corps départe-mental, assure la direction du Sdis sous la double autorité :• opérationnelle du préfet ;• administrative et financière du président du conseil d'administra-

tion.

Le Sdis de l'Isère fait partie des 20 Sdis classés en catégorie A (>900 000 habitants)*.Arrêté du classement des 96 Sdis en 3 catégories, selon la population, du 2 janvier 2017.

Le SDIS de l’Isère un service à double tutelle

FAITS MARQUANTS 2016

REPÈRES

Honneurs funèbres rendus le 15 mai 2016 au caporal Dylan Dutreuil, sapeur-pompier volon-taire à la caserne de Crémieu.

Journée Nationale des Sapeurs-Pompiers le 11 juin 2016 à la caserne du Touvet.

Sainte-Barbe départementale à La Côte-Saint-André le 1er décembre 2016.

• En février, inauguration de la caserne de Saint-Mury-Monteymond, une petite unité, puis en juin, inau-guration de la caserne du Touvet, illustrant toutes deux une volonté de mainte-nir le secours de proximité.

• En mai, honneurs funèbres rendus à la mémoire du caporal Dylan Dutreuil, sapeur-pompier à la ca-serne de l'Isle Crémieu, décédé en service alors qu'il se rendait à un stage.

• En juin, inauguration de la rame de tramway habillée aux couleurs des sapeurs-pompiers et qui a circulé pendant un mois dans l'ag-glomération grenobloise.

• En décembre, cérémonie de Sainte-Barbe départemen-tale doublée de la passation de commandement du corps départemental au centre de formation de La Côte-Saint-André.

BP 2017

72,63 €

budget primitif (hors OCLT)

contribution des collecti-vités par habitant en Isère

d'investissement (réel hors OCLT)

CHIFFRES-CLÉS

111,5 M€

17,7 M€BP 2017

Quand le SDIS perçoit 100 €, d’où viennent-ils ?

Département53,7 €

Emprunt4,6 €

Contributions de l’État

3,3 €

Facturations, prestations

et autres recettes2 €

Contributionsdes communes

et des EPCI36,5 €

Quand le SDIS dépense 100 €, où vont-ils ?

Personnel70,6 €

Véhicules et engins

4 €

Informatiqueet télécom

2 €Remboursement

de la dette3 €

Immobilier6,9 €

Dépenses courantes

et entretien13,4 €

Le SDIS 38 a répondu, en 2016, à une forte sollicitation opérationnelle, notamment dans le domaine du secours à personnes. La qualité et le professionnalisme de toutes les interventions démontrent son rôle d’acteur-clé de la réponse opérationnelle d’urgence en Isère.Je sais pouvoir compter sur la compétence et l’engagement des quelque 5 000 sapeurs-pompiers du corps départemental, qu’il s’agisse de lutter contre les sinistres, de porter secours aux victimes ou d’apporter la réponse adaptée en situation de risque technologique. La passation de témoin, le 1er décembre 2016, entre le colonel Hervé Enard et le colonel André Benkemoun a été l’occasion de réaffirmer la confiance que j’accorde en chacun des sapeurs-pompiers de l’Isère. En ce début d’année 2017 d’importantes réalisations aboutissent, notamment en termes immobiliers, avec l’inauguration du nouvel état-major à Fontaine. Elles démontrent la capacité du SDIS 38 à porter de grands projets, tout en s’adaptant aux nouveaux enjeux imposés par l’évolution des risques, et notamment la menace terroriste. C’est dans cette démarche que s’inscrit l’élaboration d’un nouveau schéma départemental d’analyse et de couverture des risques qui sera réalisé fin 2018.

Lionel BEFFREPréfet de l’Isère

La première ambition au Sdis de l'Isère est de garantir un accès équitable aux secours à tous les Isérois, en agglomérations comme dans les territoires ruraux ou de montagne. Pour y parvenir, nous nous efforçons en permanence de faciliter l'engagement des hommes et des femmes qui participent à la sécurité civile, et notam-ment des sapeurs-pompiers volontaires, qui effectuent 66 % de l'activité opérationnelle (heures.homme). En outre, la coopération entre le Sdis et le Département, notre premier financeur, constitue un axe fort entre nos deux collectivités qui ont la volonté de mettre en synergie nos politiques pour gagner en efficacité, pour en maîtriser les coûts.

Jean-Claude PEYRINPrésident du Conseil

d'administration du SDIS

HOMMES ET FEMMES

Rapport d’activité 2016 du SDIS de l’Isère - Avril 2017 24 rue René Camphin - CS 60068 - 38602 FONTAINE cedex - www.sdis38.fr

Le Sdis et les organismes de sécurité civile concourent aux valeurs portées par le Départe-

ment : ils participent à la solidarité territoriale par leur présence, à toute heure et en tout point du

territoire isérois ou lors d'événements particuliers. C'est l'un des derniers services publics à être mobi-

lisé 24h/24, 7j/7, sur l'ensemble du département. Le Sdis contribue par son activité à l'expression

des valeurs citoyennes. Dans un contexte financier pourtant difficile, c'est donc un engagement fort

que le Département consolide en maintenant le montant de sa contribution.

Jean-Pierre BARBIERPrésident du Département

et député de l'Isère

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deux mots-clés pour la sécurité civile en Isère : solidarité et proximité

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Le dialogue social a été complètement rénové. Depuis juin 2014, il s'opère à deux niveaux : • un format plénier pour traiter les sujets structurants et à forts

enjeux de service avec une préparation des dossiers intégrant les représentants du personnel et également les agents de l'établissement ;

• un format régulier et standardisé pour préparer les instances paritaires.

La communication interne a été dynamisée pour mobiliser les équipes avec des flux ascendants et descendants. La palette d’outils est devenue très large : enquêtes, communiqués, relevés de décision, lettres thématiques, rapports d’activités, ...

Les réunions internes ont été retravaillées pour favoriser et faire émerger l’intelligence collective (réunions en caserne, zone d’échange, ateliers thématiques : boîte à outils sortie de conflit, pratiques managériales...). Ces activités se déploient également vers l’exté-rieur dans le cadre du projet de mutualisation « Agir ensemble » avec le Département de l’Isère.

Le SDIS de l’Isère une gouvernance nouvelle

REPÈRES

CHIFFRES-CLÉS

réunions de dialogue social plénier

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groupes thématiques3

centres en mode élargi7

Une organisation par division depuis le 1er décembre 2015 :

ZOOMLa mise en œuvre du mode centre élargi s'est poursuivie en 2016. Véritable évolution de la gestion des casernes, avec l'élargissement des compétences des centres, cette nouvelle organisation permet de soulager les chefs de caserne des travaux administratifs et techniques pouvant être traités au niveau du centre et surtout de rendre plus fluides les liens ascendants et descendants entre la direction générale et les 113 chefs de caserne.

une gouvernance nouvelle génératrice de cohésion, d'efficacité et d'efficience

Rapport d’activité 2016 du SDIS de l’Isère - Avril 201724 rue René Camphin - CS 60068 - 38602 FONTAINE cedex - www.sdis38.fr

Le format "plénier" du dialogue social est un processus renouvelé qui vise à faciliter le dialogue mais surtout à établir de la confiance entre les acteurs. Il permet également un travail efficace en amont des instances paritaires. Il élargit le cercle de réflexion par l'activation de groupes thé-matiques pluri-acteurs (représentants du personnel, experts techniques et agents du service) qui travaillent des hypothèses en amont des réunions plénières. Les objectifs poursuivis, par ce format, sont pluriels : identifier les méthodes, outils et leviers favorables aux évolutions du service, co-construire avec les organisations représentatives du personnel et les agents, s’appuyer sur le terrain pour trouver des solutions pragmatiques et proposer des mesures pérennes.

S'organiser en mode centre élargi permet d'accompagner,

d'assister et de soutenir les neuf casernes des Vals du Dauphiné dans les tâches quotidiennes. Ce mode de

fonctionnement permet sur-tout d'agir en synergie afin de rendre la réponse opéra-

tionnelle la plus efficiente possible. La concertation,

les échanges, le partage des expériences sont de nature à renforcer la solidarité entre les casernes et à développer la confiance entre les chefs

de caserne. Ce fonctionne-ment ne doit en aucun cas

altérer la position du chef de caserne mais au contraire

l'affermir.

Le centre Oisans fonctionne officiellement en mode centre depuis un peu plus d'un an. L’organisation a été facilitée par le positionnement géographique central de la caserne et l'existence depuis plusieurs années d’un fonctionnement mutualisé : plan de formation continu commun aux quatre casernes, aide administrative efficace de l'assistante du centre aux chefs de caserne, centralisation quasi-totale de la gestion des matériels SAP et centralisation de la réception et du départ de tous matériels et courriers. Les principaux avantages du fonctionnement centre sont la mutualisation des forma-teurs, des vérificateurs « lot de sauvetage et de protec-tion contre les chutes », la mise en place d’une petite réserve logistique permettant la remise en service plus rapide d’un engin (matelas, oxygène, tuyaux d’incendie).

Ltn h. c. Dominique BARRAT Chef du centre

Vals du Dauphiné

Col Christophe GLASIAN Directeur

départemental adjoint

HOMMES ET FEMMES

Cne Jean-Luc GIRAUD Chef du centre Oisans

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Après le plan national d'action lancé en octobre 2009, les lois Grenelle de l'environnement ont profondément modifié la législation relative à l'écologie, à l'énergie et au développement durable.

Les SDIS, de par leur statut d’établissement public, doivent s’engager vers ce nouvel ordre écologique et répondre pleinement aux engage-ments du Grenelle en intégrant les trois piliers de l'économie, de l'envi-ronnement et du social.

Le SDIS de l’Isère, désireux d’investir la sphère verte et plus particu-lièrement celle de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, soutient d’ores et déjà différentes pratiques de développement durable comme la dématérialisation des pièces administratives, l’enseigne-ment à distance ou encore l’approche environnementale des nouveaux casernements dans le cadre de la nouvelle réglementation thermique.

Le SDIS de l’Isère un établissement résolument engagé dans une démarche de développement durable


REPÈRES

• Conformément aux obliga-tions légales et réglemen-taires en vigueur, évaluation des émissions de gaz à effet de serre donnant lieu à rédaction puis publication d’un bilan triennal.

• Dématérialisation de do-cuments-clés, tels que le bilan social, document qui récapitule les principales données chiffrées permet-tant d'apprécier la situation du service dans le domaine social, et le rapport annuel d'activité.

• En conformité avec la norme RT 2012 : livraison de trois casernements neufs (Fron-tonas, Villard-de-Lans et Villard-Bonnot) ; démarrage des travaux de construction

de la nouvelle caserne du Sappey-en-Chartreuse ; res-tructuration des casernes des Deux-Alpes et de Saint-Quentin-Fallavier.

• Information des personnels de l'avancée des travaux de restructuration de l'état-ma-jor via une lettre d'informa-tion dématérialisée, "REM > L'info-chantier", adressée par courrier électronique à échéance régulière.

• Généralisation de la forma-tion et de l’enseignement à distance des personnels avec un double objectif de simplification des outils et des contenus pédago-giques et de limitation des déplacements.

ET DEMAIN ?La commande publique doit constituer un levier majeur pour orienter les marchés vers une meil-leure prise en compte du développement durable.

ZOOMLe SDIS a fait l'acquisition d'une voiture électrique Renault Zoé dont les capacités fonctionnelles ont été évaluées afin de déterminer son utilisation : le matin, en priorité, pour la tournée du courrier et l'après-midi, selon le mode de réservation habituel, pour des trajets administratifs courts. Si l'expérience est concluante, le parc de véhicules de prêt pourra être étendu aux modèles hybrides ou électriques.

10 235

206 496 €de participation versés par

le SDIS pour la mutuelle santé et la prévoyance

124délibérations soumises à signature électronique

CHIFFRES-CLÉS

actions de formation intégrant de l'enseigne-

ment à distance

110

La caserne de Villard-Bonnot, construction neuve livrée en 2016.

La restructuration de la caserne des Deux-Alpes : une intégration paysagère réussie.

La "Zoé", premier véhicule élec-trique du parc de prêt du SDIS.

tonnes équivalent CO2estimation des émissions de gaz à effet de serre du SDIS en 2014

Dans le cadre d’une démarche environnemen-tale, un effort particulier d’économie d’éner-gie a été pris en compte dès la conception de la nouvelle caserne. Ainsi, chaque pièce commune comporte un détecteur de présence pour déclencher l’éclairage : à partir du moment où plus aucun mouvement n’est détecté, la lumière s’éteint automatiquement. Ce dispositif permettra dans le temps de réduire notre consomma-tion et nos factures d'électricité.

Depuis 2011, le SDIS de l'Isère évalue ses émissions de gaz

à effet de serre. Entre 2011 et 2014, celles-ci ont globale-ment baissé d'environ 15 %,

mais certains postes sont stables. C'est le cas de celui

lié aux déplacements qui représentent encore

5 000 tonnes équivalent CO2 en 2014. Ce poste est

dépendant de l'activité opérationnelle qui a sensible-

ment augmenté entre les deux évaluations.

Le service s'attache à effec-tuer un diagnostic en amont des projets afin de bâtir une stratégie environnementale adaptée à chaque restruc-turation pour maîtriser les dépenses énergétiques et diminuer l'empreinte environ-nementale du patrimoine bâti du SDIS de l'Isère. Ainsi, la restructuration de la caserne de Chapareillan a été l'occasion de repenser entièrement le système de chauffage et de privilégier la mise en œuvre de matériaux biosourcés tels que l'isola-tion en fibre de bois.

des projets innovants qui visent àsensibiliser tous les publics au

développement durable

Cdt Sylvain ARMANDChargé de mission

développement durable

Capitaine Denis FORONIChef de la caserne de

Villard-Bonnot

Jessica SURETTechicien bureau d'études Service études et travaux

HOMMES ET FEMMES


Col Jacques PERRIN Président de l'Union Départementale des

Sapeurs-Pompiers de l'Isère

La société évolue et le monde sapeur-pompier avec elle. Le tissu associatif, au travers de l'Union Départementale des Sapeurs-Pompiers de l'Isère,

représente ici une vraie force pour lutter contre l'individualisme, voire l'indifférence.

Promouvoir la cohésion, la solidarité et l'entraide, tel est notre devoir.

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Avec 7 757 595 habitants, la nouvelle région Auvergne - Rhône-Alpes se classe au deuxième rang des régions françaises les plus peuplées, après l’Île-de-France. Avec ses 12 départements, elle concentre désormais 12,2 % de la population de la France métropolitaine et est la 10e région d’Europe la plus peuplée.

L’Isère est sous l’influence de deux espaces métropolitains que sont la région urbaine lyonnaise et le sillon alpin. La hiérarchie urbaine de l’Isère repose sur une dizaine de villes de plus de 10 000 habitants (Bourgoin-Jallieu, Fontaine et Voiron dépassant les 20 000 habitants), trois villes de plus de 30 000 habitants (Échirolles, Saint-Martin-d’Hères et Vienne) et une ville de plus de 150 000 habitants (Grenoble).

Riche de contrastes, l'Isère se caractérise par son dynamisme et son attractivité. Tourné résolument vers l’international, doté d’une position géographique privilégiée, d’une population jeune et qualifiée et d’un tissu d’entreprises performantes aux savoir-faire diversifiés, le dépar-tement participe grandement à la richesse créée en région. Deuxième pôle de recherche publique français, l’Isère bénéficie d’une importante renommée universitaire et fait de l’innovation un véritable état d’esprit. Le tourisme isérois a forgé son identité autour des sports d’hiver et véhicule aussi des valeurs d’authenticité, de patrimoine et d’histoire, avec 21,8 millions de nuitées touristiques (marchandes et non mar-chandes) dont 1,5 million de nuitées étrangères (marchandes).

Le SDIS de l’Isère un établissement ancré dans les territoires

REPÈRES

Le CNPE de Saint-Alban.

ET DEMAIN ?D’ici 2030, en suppo-sant le maintien des tendances démogra-phiques récentes, l'Isère compterait 1 407 800 habitants (projections à l'aide du modèle INSEE/ OMPHALE).

1 243 597habitants selon le dernier recensement de l'INSEE,

soit + 0,8 % par rapport au recensement de 2009

et soit 16 % de la popula-tion totale d'Auvergne -

Rhône-Alpes

521communes

(création au 1er janvier 2017 de cinq communes nouvelles)

21,4millions de nuitées

touristiques dont 1,7 de nuitées étrangères

CHIFFRES-CLÉS

km², soit 10,7 % d'Auvergne - Rhône-Alpes

7 431

310 400lits touristiques

(capacité d'accueil)


Situé au cœur du massif alpin et traversé par des cours d'eau ma-jeurs, le département de l'Isère est particulièrement exposé aux risques naturels. Les 521 communes du dépar-tement sont toutes, à plus ou moins forte intensité, concer-nées par au moins un risque na-turel (avalanche, éboulement, inondation...).

Entre 1982 et 2015, 2 589 arrê-tés de catastrophes naturelles ont été pris en Isère. Le risque technologique est aus-si particulièrement présent dans le département avec 48 établis-sements classés SEVESO et sept barrages. L'Isère est en outre exposé au risque de rupture de six autres barrages situés en Savoie ou dans le Jura.

Les Ruines de Séchilienne. Vue de l'Alpe d'Huez.


CARTE DÉPARTEMENTALE

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Le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) regroupe des médecins, des pharmaciens, des vétérinaires, des infirmiers et des psychologues de sapeurs-pompiers. Les officiers volontaires SSSM représentent 53 % des officiers du SDIS.

Ses missions sont définies par l’article 24 du décret n°97-1225 du 26 décembre 1997, avec deux aspects :• l'un centré sur l'homme et son environnement professionnel :

médecine professionnelle et d'aptitude, médecine préventive, d'hygiène et de sécurité ;

• l'autre axé sur les interventions, notamment avec la mise en place de la réponse adaptée, la formation des pompiers, la surveillance de l'état d'équipement médico-secouriste.

L'activité opérationnelle générée par le secours à personne (SAP), cœur de mission des sapeurs-pompiers et de leur SSSM, croît de façon importante depuis cinq ans (+ 27,17 %). Les raisons sont multiples : sollicitations au profit des services partenaires, besoin d'assistance de la sphère médico-sociale...La régulation médicale des demandes SAP est effectuée par le Centre 15 et les actions sont partagées entre les ambulances privées, la permanence de soins, les SMUR et le SDIS, conformément à la convention SDIS-SAMU.

Le SDIS de l’Isèreun SSSM innovant


REPÈRES

Le SDIS, 1er utilisateur de DSA en Isère avec 211 appareils.

Simulation médicale. Médicalisation de Dragon 38-1.

• Refonte des protocoles infirmiers de soins d'urgence (PISU) et entrée en vigueur du guide des actes de soins sur prescription préalablement écrite (GASSPPE) conjointement par le médecin-chef du SDIS et le médecin responsable du SAMU.

• Mise en place de gardes mixtes (avec un infirmier de sapeur-pompier de garde et un médecin du SMUR) pour

la médicalisation conjointe de Dragon, sur la base du Versoud.

• Dans le cadre d'une collaboration SAMU-SDIS, essor de la télémédecine.

• Mise en place d'entretiens infirmiers dans le cadre de la médecine préventive au profit des agents du Département de l'Isère (cf. fiche "agir ensemble").

ET DEMAIN ?

Trois grands axes structu-reront l'avenir :

1. faire face à l’augmen-tation des demandes SAP ;

2. renforcer la réponse adaptée dans le cadre du référentiel secours à personne-aide médi-cale urgente ;

3. mettre en place une démarche qualité interne.

ZOOMEn étroite collaboration avec le SAMU, les véhicules de secours médical (VSM) sont dotés de multiparamètres permettant la transmission de données médicales en vue d'adapter la prise en charge et l'orientation des victimes.Ce dispositif renforce la place des ISP dans la réponse adaptée du secours à personnes.

4 803

8 %

4 471

professionnels de santé

interventions SSSM

VSAV médicalisés

visites médicales d'aptitude

CHIFFRES-CLÉS

260

Le SDIS de l'Isère dispose depuis bientôt 30 ans d'équipes cynotechniques opération-nelles, constituées de conducteur et de chien, formées à la recherche et au sauvetage de personnes ensevelies ou disparues. Missions s'étendant sur tout le territoire national et même à l'international. Des équipes anima-lières réparties sur deux pôles, au nord et au sud du département, ont par ailleurs été créées. Elles ont pour missions le secours, la capture et la neutralisation d'animaux .

Grâce à l'implication des sapeurs-pompiers et des assistantes du

SSSM, le recueil des données lors des interventions DSA permet

d'alimenter trois registres (SDIS, RENAU et DGSCGC). La bonne coopé-

ration avec les services receveurs des hôpitaux permet d'aider à la démarche diagnostique pour les victimes récupérées. Le nombre

d'interventions DSA augmente toujours légèrement (770 en 2016)

avec discrète augmentation du taux de récupération initiale (19 % en

2016) et surtout nette amélioration du pourcentage de survie à la sortie de l'hôpital (6,4% en 2016) avec une

majoration de survie sans aucune séquelle (43 sur les 50 survivants).

Dans le cadre de la coopéra-tion entre le Département et le SDIS, environ 200 agents des collèges ont été reçus en 2016 dans les cabinets médicaux du SDIS par des infirmiers de sapeurs-pom-piers spécifiquement formés pour pratiquer des examens paramédicaux et habilités à délivrer des attestations de suivi, ne faisant pas état d'une aptitude ou inaptitude médicale. Il s'agissait d'une phase de test. L'objectif est en effet d'atteindre les 2 000 entre-tiens infirmiers pour 2017.

une mosaïque de métiers au service des agents et de la population

Marie-France MONNETMédecin

lieutenant-colonelMalik OUABDESSELAM

Vétérinaire colonel

Romain OUVRARDInfirmier-chef

Sassenage

HOMMES ET FEMMES

Grâce à l'implication des pharmaciens, ingé-nieur et infirmier de l'équipe logistique santé,

2016 a vu naître le manuel de management intégré du service logistique santé. Il a per-

mis d'analyser et d'harmoniser les processus au sein du service pour répondre au mieux

aux demandes des casernes et se lancer dans une boucle d'amélioration. Il est aussi le socle de présentation du service pour des interlocu-

teurs extérieurs demandeurs.

Agnès GRUNDHEBERPharmacien responsable

de la logistique santé


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Les sapeurs-pompiers volontaires (SPV) sont un maillon clef de la chaîne des secours en Isère.

La fidélisation, voire l’accroissement des effectifs de SPV, est indispen-sable au bon fonctionnement du corps départemental afin d’assurer une distribution des secours équitable et de qualité.

En 2016, 27 304 interventions, soit près de 40 %, ont été réalisées par des SPV uniquement.

La pérennisation du volontariat est aujourd’hui un enjeu national stratégique. La préservation de ce modèle original d’engagement citoyen est primordiale pour assurer un maillage complet du territoire, propre à garantir l'efficacité des secours. Ceci est particulièrement prégnant et sensible en Isère où 91 casernements sont entièrement composés de SPV.

Le SDIS de l’Isère le volontariat, un capital humain à préserver


REPÈRES

• Formation SSIAP 1 : accom-pagnement dans l'accès à l'emploi. 31 SPV ont obtenu ce module complémentaire, financé en partie par le Sdis.

• Entre le 1er septembre 2016 et le 1er janvier 2017, trois vo-lontaires du service civique ont été recrutés avec la mis-sion de promouvoir le volon-tariat et l'importance de l'apprentissage des gestes de premier secours dans les collèges. Les candidats retenus, des SPV de l'Isère, agissent dans 29 collèges publics et une vingtaine de collèges privés.

• En 2016, 465 SPV ont été recrutés au Sdis de l'Isère, compensant ainsi les 361 SPV qui ont quitté le corps départemental. Sur les 22 centres, 16 ont un solde positif, ce qui confirme le dynamisme du volontariat dans le département.

• Valorisation d'employeurs isérois faisant un effort par-ticulier en matière de dispo-nibilité des volontaires en leur permettant notamment de partir plus aisément en intervention ou en formation par l'attribution d'un label « employeur partenaire des sapeurs-pompiers ».

552enployeurs partenaires

23,3 %de femmes

CHIFFRES-CLÉS

ZOOM

Convention entre les Sdis et l'EMIZ Sud-Est : 2 SPV ayant des compétences rares concourent au ren-forcement du COZ Sud-Est depuis le 7 juin 2016.

Tramway aux couleurs des sapeurs-pompiers.

Au contact d'élèves de 4ème. Signature du label employeur partenaire avec la Semitag.

âge moyen du SPV33,75

4 130SPV

durée moyenne d'engagement (en années)

hors suspension

12,6

Chef d'une caserne mixte (11 SPP et 64 SPV) et chef du centre de secours Portes du Dauphiné (164 SPV), ma préoccupation permanente est de maintenir un effectif suffisant et qualifié pour répondre à la sollicitation opérationnelle en nette progression dans notre secteur. Pour pérenniser ce vivier de SPV, nous avons mis en place plusieurs actions pour recruter et fidéliser : création d'un service SPV au sein de la caserne, signatures de conventions employeur, journée "promotion du volontariat", distribution de flyers lors de tournées de calendriers, et ouverture d'une section de jeunes sapeurs-pompiers en septembre 2017.

La nouvelle convention entre le Sdis et l'Université Grenoble

Alpes s'applique depuis de septembre 2016. Plus d'une

vingtaine d'étudiant(e)s béné-ficient du dispositif qui valorise leur engagement au Sdis dans

le cadre de leurs études. Cela les incite à rester SPV

malgré la charge de travail que représente leur cursus à l'université. Cette convention

permet aussi d'accueillir au Sdis de l'Isère des SPV d'autres

départements venus faire leurs études à Grenoble.

la pérennisation du volontariat, un enjeu de

service

Cne Frédéric PENVERNChef de la caserne de Pont de Chéruy

Chef du centre Portes du Dauphiné

David DECHENAUDDoyen de la faculté

de droit à l'UGA

HOMMES ET FEMMES


Cne Thierry ORTUNOGroupement maintien

et développement du volontariat

En tant que chef d’entreprise, je comprends qu'un employeur soit hésitant à avantager l’activité SPV d’un de ses employés. Les logiques économiques imposent à tous de développer la compétitivité. Pour autant, un chef d’entreprise, de par son action de faciliter l’activité de son employé-SPV, réalise également une action citoyenne. Il peut valoriser cela dans l’image de son entreprise à condition que l’employeur dispose de la lisibilité planifiée et accordée sur des périodes définies par avance. Des outils sont également à notre dis-position, comme le remboursement (charges comprises) du salarié pendant son activité de SPV. Ma mission consiste à propager ce type de message auprès des employeurs de l'Isère afin de faire signer le maximum de conventions Sdis-employeur, propices à une libération de l'employé.

SPV depuis 27 ans à la ca-serne de Brié-et-Angonnes, mère de famille, soutenue par mes enfants (de 11 et 15 ans) et mon mari, j'ai concilié les rôles d'épouse et de mère, ma passion de sapeur-pompier et mon mé-tier de comptable. J'occupe depuis 5 ans la fonction de chef de caserne avec un effectif actuel de 27 agents, où règnent la confiance, le respect mutuel et une parfaite harmonie. Dans cette caserne féminisée à 38 %, on dénombre "une chef de caserne", "une adjointe" à la chef de caserne, "une pré-sidente de l'amicale", "une infirmière sapeur-pompier"...

Ltn Nathalie VIEIRAChef de la caserne

de Brié-et-Angonnes

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Travaillant à l’état-major, au centre de formation départemental, à la plate-forme logistique, dans les groupements territoriaux ou dans les unités opérationnelles, les agents du SDIS constituent la clef de voûte du système de sécurité civile en Isère.

Les sapeurs-pompiers professionnels (SPP) sont au nombre de 827, et même si leur cœur de métier est l'opérationnel, ils participent à la gestion administrative et technique de l'établissement. Durant les pé-riodes de fortes fréquentations touristiques, le SDIS renforce son dispo-sitif opérationnel permanent avec des agents saisonniers.

Les 4 130 sapeurs-pompiers volontaires (SPV) participent également au corps départemental. Hommes et femmes, citoyens engagés, ils offrent leur disponibilité au service de leurs concitoyens.

Les personnels administratifs, techniques et spécialisés (PATS), fonctionnaires ou contractuels, au nombre de 256, participent à la gestion de l’établissement et au bon fonctionnement des services sup-ports (informatique, logistique, administratif et ressources humaines).

Le SDIS de l’Isère un établissement placé sous le signe de la pluralité


REPÈRES

Entretien des véhicules aux ateliers.

Maintenance des réseaux informatiques.

Réception d'appels au CTA.

• Application du protocole relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations, dit "PPCR" aux agents de ca-tégorie B et aux infirmiers et cadres de santé - SPP (cat. A).

• Le 1er mai, recrutement de 10 sapeurs-pompiers profes-sionnels, du grade de sapeur 1re classe à caporal, forts d'une expérience d'environ 5 ans.

• Le 24 mai, avis favorable du comité technique pour un ré-gime indemnitaire des agents de catégorie A et B par niveaux d'emplois de référence : mise en œuvre organisée par les services RH au 1er janvier 2017.

• Le 5 juillet, mise en service du nouveau système d'infor-mation des ressources hu-maines.

• Préparation du déménage-ment dans le nouvel état-ma-jor : finalisation du travail d'archivage des dossiers administratifs individuels des SPP, SPV et PATS ayant quitté le SDIS (plus de 6 000 dossiers au total).

• Réforme de la filière SSSM - SPP : nouveaux cadres d'em-ploi des infirmiers de SPP et cadres de santé SPP le 1er septembre et des méde-cins et pharmaciens de SPP le 1er octobre.

ZOOML'insigne de chef de centre, marque de reconnaissance du SDIS à l'intention des chefs de centre/caserne en activité, a été instaurée. 100 insignes de fonction ont ainsi été remis en 2016.

827sapeurs-pompiers

professionnels

256personnels administratifs, techniques et spécialisés

20 016journées de formation

CHIFFRES-CLÉS

sapeurs-pompiers volontaires

4 130

ET DEMAIN ?La mise à jour des fiches emploi du REC effectuée en 2016 a constitué un travail préparatoire à l'élaboration des fiches de poste, outil réglementaire au déroulement de l'entretien professionnel. Elle est indispensable pour une gestion des emplois et compétences optimisée.

ZOOMEn 2016, le GRH a produit près de 6 000 arrêtés, dont 2 915 pour la gestion de carrière des SPP-PATS et 3 042 pour la gestion de carrière des SPV. Environ 600 courriers relatifs à l'emploi ont été émis.

Un nouveau système d'informations des res-sources humaines a été mis en service. C'est la concrétisation d'un travail transversal engagé entre les services informatique et res-sources humaines du SDIS, en lien avec CEGID, le fournisseur retenu après consultation. Après de nombreux tests, 2016 aura vu l'installation de l'outil, le transfert de l'ensemble des données RH et enfin la formation de l'ensemble des utilisateurs de ce nouveau système, dans les casernes et au sein du GRH.

L'année 2016 a été marquée par la mise en œuvre du proto-cole relatif à la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémuné-rations (PPCR) aux agents de

catégorie B et aux infirmiers et cadres de santé (catégorie A).

Un plan de communication à l'attention des encadrants,

des agents et des partenaires sociaux a été déployé. La

charge de travail générée par cette réforme est conséquente et elle va s'intensifier en 2017

avec l'application des mesures aux agents de catégorie A et C.

les moyens humains, véritable richesse de l’établissement

public

Anne-Marie GRILLOTChargée de la gestion

statutaire SPP-PATSAnabel PAQUIN

Chef de projet SIRH

HOMMES ET FEMMES


En 2010, le SDIS de l'Isère s'est doté d'un Référentiel Emplois Compétences afin d'établir un catalogue des métiers et emplois exercés. Au regard des évolutions, ce référentiel a fait l'objet d'une actualisation, notamment pour les agents de catégorie A et B. Le "REC 2", compre-nant 24 emplois de référence regroupés en huit niveaux, permet l'application d'un régime indemnitaire unique par niveau et par filière et repose sur une adéquation grade-emploi.

Un effort soutenu a été réalisé en 2016 pour finaliser, avant le déménagement dans

le nouvel état-major, le travail d'archivage des dossiers administratifs individuels des SPP,

SPV et PATS ayant quitté le SDIS. J'ai participé à ce travail d'équipe de tri,

d'inventaire et de versement aux archives des dossiers (plus de 6 000 au total).

Cela demandait rigueur et endurance ! Désor-mais, le rythme d'archivage sera annuel.

Morgane FUZIERAssistante au x

ressources humainesNathalie ARNAUD

Chargée de la GPEC

des

moyens

SES

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Pour remplir leurs missions du quotidien, les sapeurs-pompiers sont dotés de matériels et d’équipements performants faisant appel aux dernières innovations leur offrant ainsi des garanties de sécurité et d'efficacité sur le terrain.

Le groupement infrastructures - bâtiment adapte et modernise constamment le patrimoine immobilier du SDIS d'une surface totale de 109 249 m² dont une importante partie est utilisée 24h/24h et 365 jours par an.

Le SDIS dispose d’un parc de 943 véhicules, comprenant :- des engins dédiés aux missions quotidiennes (fourgons pompe

tonne pour la lutte contre l’incendie, ambulances pour le secours à personnes...) ;

- des engins spécialisés.L'atelier départemental assure l’entretien et la maintenance du parc.

Pour coordonner l’activité opérationnelle, le SDIS s’appuie sur le réseau national de transmissions Antares et sur un outil de traitement de l’alerte performant. Chaque activité au sein du SDIS nécessite également un matériel informatique adapté : logiciels, outils de gestion, réseaux informatiques et téléphoniques de communication.

Une plate-forme logistique de 2 860 m² implantée à Voiron fournit l’armement des engins en matériel et assure la vérification de ces derniers. Elle assure également le renouvellement des moyens utilisés lors des interventions (EPI, tuyaux, consommables pharmacie, produits émulseurs...).

Le SDIS de l’Isèredes moyens matériels dédiés


REPÈRES

• Mise en place de la "carte achat", outil de commande et de paiement des achats de petits montants, don-nant de l'autonomie aux 113 chefs des casernes du département, pour réaliser des achats de fournitures (et non de travaux) nécessaires à l'entretien des casernes.

• Poursuite du développement d'un logiciel de gestion de stock et de parc, commun au SSSM, au groupement logistique et à la direction des systèmes d'information.

• Mise en place d'un nouveau système d'information des ressources humaines (SI-RH) permettant d'améliorer les traitements et d'appor-ter un meilleur service aux agents.

• Préparation du déménage-ment vers le nouvel état-major par la virtualisation des applications informa-tiques, la migration de la téléphonie vers la techno-logie IP, le changement de l'infrastructure réseau et le déplacement des faisceaux hertziens.

ET DEMAIN ?L'acquisition d'échelles aériennes dont le premier plan est articulé permet un meilleur accès opéra-tionnel en toiture.

943immatriculations

11 417colis expédiés par

la plate-forme logistique

6 192demandes d'assistance

informatique de la part des utilisateurs

CHIFFRES-CLÉS

postes informatiques1 050

L' échelle avec 1er plan articulé de la caserne de Seyssinet-Pariset.

La toiture "évolution" sur le plateau technique du centre de formation départemental.

Pont-élévateur automobile de l’atelier départemental.

ZOOMLes SDIS de la région Auvergne - Rhône-Alpes ont réalisé un travail d'harmonisation de leurs tenues. Ce travail, réalisé dans le cadre d'un groupement de commandes, a permis d'obtenir des offres très intéressantes tant au niveau qualitatif que financier. Le SDIS de l'Isère a été coordonnateur d'un marché groupé pour l'acquisition de parkas et de gants d'intervention. Pour les SDIS de la région, cela représente un volume financier d'environ 630 k€/an.

Je travaille à la plate-forme où je suis en charge notamment du contrôle des restitu-tions et ponctuellement du transport des colis. C'est un poste qui demande beau-coup de rigueur. La restitution concerne les demandes réalisées par les casernes (habil-lement et matériels) ainsi que les masses d'habillement des personnes qui quittent le SDIS (300 à 400 retours de paquetage par an). La polyvalence à la plate-forme me per-met d'avoir des activités variées (réception, préparation, vérification des casques).

Notre connaissance des différents métiers du SDIS et des processus associés

est le socle nous permettant l'intégration d'applications

telles que le nouveau système de gestion des ressources

humaines. Outre le maintien en conditions opérationnelles

de ces applications, nous œuvrons également à la mise

en place d’outils de pilotage décisionnels et de reporting pertinents, répondant à des

besoins aussi diversifiés que sont le suivi d'activités

opérationnelles ou le suivi de carrière des agents.

Le bureau gestion du parc roulant du groupement technique a mis en place et mesuré les modalités pra-tiques relatives à la gestion des constats d'assurance avec succès. Le bureau est aussi chargé des affecta-tions de véhicules. Dans ce cadre, nous avons réalisé une intense campagne de forma-tion à l'emploi des agrès mis à disposition.

deux mots-clés pour les

fonctions support : expertise et réactivité

Hugues MARTINEAULaurent MARTIN

Chef de projet informatique Bureau des développements

Jean-Marie COCATChef du bureau

gestion du parc roulant

HOMMES ET FEMMES

Le bureau exploitation informatique assure le fonctionnement, dans les meilleures condi-

tions, du parc logiciels de la collectivité. Notre priorité est de gérer toutes les phases

de la mise en production (installation, maintenance, assistance). Une action menée

en 2016 consistait à transférer l’ensemble de nos logiciels sur des serveurs virtuels

afin – entre autre de garantir – une meilleure disponibilité du système d’information.

Jean-Philippe HERGOTTChef du bureau

exploitation informatique


Thierry CHARPENNEAgent polyvalent à la

plateforme logistique

des

moyens

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Depuis la départementalisation, le SDIS de l'Isère s'est fortifié, structuré. Le service a investi massivement dans la construction et la rénovation de casernes, ainsi que dans le renouvellement du parc roulant.

Réparti sur deux sites à Fontaine, l'état-major du SDIS ne répondait plus aux besoins tant des agents que du service. La vétusté du bâtiment "Camphin" d'une part, les charges induites par la location du bâtiment "Sémard" d'autre part, imposaient une nouvelle construction permettant d'offrir de meilleures conditions de travail aux agents dans une recherche générale de limitation des coûts de fonctionnement.

Les élus du conseil d'administration ont décidé de réaliser cette opération en choisissant un projet sobre et fonctionnel. Un nouveau bâtiment a donc été érigé à l'extrémité de la parcelle située au croisement des rues Guy Môquet et Pierre Sémard, propriété du SDIS.

Le cabinet d'architectes groupe-6 a assuré la maîtrise d’œuvre et la société d'économie mixte Territoires 38 le mandat de la maîtrise d'ouvrage.

L'état-major du SDIS de l’Isère,un site unique et fonctionnel

REPÈRES

FAITS MARQUANTS DU PROJET• En 2015 et 2016, travaux

préparatoires conséquents : démolition de bâtiments, dévoiement de canalisations, installation d'une centrale à béton, implantation d'un pylône provisoire, éléva-tion d'une grue, fondations spéciales par ancrage de 84 pieux à 20 mètres de pro-fondeur.

• À l'automne 2015, le Préfet de l'Isère, le Président du Département et le Président du Conseil d'administra-tion visitent le chantier de construction et apprécient l'emprise réelle du futur bâ-timent.

• À l'automne 2016, à quelques semaines de la remise des clés, les personnels des groupements fonctionnels visitent le chantier ainsi que des locaux témoins simu-lant l'aménagement final.

• Sur toute la durée du chan-tier, dans le cadre d'une démarche volontaire de qualité environnementale : utilisation de matériaux spé-cifiques participant à l'étan-chéité à l'air et recherche de meilleurs résultats que ceux préconisés par la réglemen-tation thermique en vigueur.

À NOTERException qui met à l'épreuve la règle : l'adresse postale et les numéros de téléphone ne changent pas !L'état-major, c'est toujours : 24 rue René Camphin à Fontaine et 04 76 26 89 00 pour joindre le standard.

11,33M€ HT construction bâtiment

18mois de travaux jour pour jour

(zéro retard de chantier)

16entreprises titulaires

(locales pour l'essentiel)

CHIFFRES-CLÉS

m² de surface de plancher7 200

Vue du nouveau bâtiment, à l'angle des rues Môquet et Sémard.

Fin des travaux de gros œuvre, à gauche le bâtiment "Camphin".

Visite des locaux par les personnels.

ZOOM

Rappelons-nous des bâtiments "Sémard" et "Camphin" : le premier (photo du haut) sera restitué au bailleur et le second (photo du bas) déconstruit en 2017.

Voici cinq ans que la gestion du projet de l'état-major m'a été confiée. Je suis fier de participer à ce travail d'envergure et de colla-borer avec le mandataire du SDIS, l'équipe de maîtrise d’œuvre et les entreprises. L’emménagement des personnels dans les locaux - moment que j'attends avec impa-tience - constitue le point d'orgue de cette opération bâtimentaire longue et complexe.

Léon Grosse Grenoble s'est vu confier le lot "gros œuvre"

de ce projet ambitieux dans son architecture et dans sa

structure. L'équipe dédiée à cette opération a porté

une attention particulière à accompagner la maîtrise d’œuvre dans les mises au point du projet. Elle a cher-

ché à adapter au mieux ses méthodes de production

pour limiter les impacts sur l'activité du SDIS, maintenue

pendant les travaux.

Le bâtiment, implanté à un carrefour routier, a été pensé de façon à répondre à une logique de fonctionnement réellement opérationnelle. Cela se lit par exemple dans l'organisation en "boucle" des niveaux, qui permet de se repérer très facilement, qui offre des parcours simples, sans ramifications inutiles. Les liaisons verticales entre niveaux sont regroupées en un même point et les lieux de vie et de convivialité implan-tés autour de ces points de passage pour susciter la rencontre, l'échange.

un nouveau bâtiment

pour répondre aux besoins des personnels et de l'établissement

Hugues MARTINEAUDaouda THIANÉ

Directeur Léon Grosse Grenoble

Bruno HALLEArchitecte associé

groupe 6

HOMMES ET FEMMES

Interlocuteur privilégié de la maîtrise d'ou-vrage, je m'assure que les entreprises man-datées réalisent les travaux selon le cahier des charges fixé, en respectant planning et

budget établis. C'est un honneur de participer à la construction de l'état-major du SDIS de mon département. Ce chantier, qui se veut

technique avec une architecture moderne et élégante, m'accompagnera en outre jusqu'à la

fin de ma carrière professionnelle.

Ramdane SERBOUHDirecteur des travaux

groupe 6


Christophe CZERVISICEChef du service études

et travaux - SDIS

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OU

RS Le SDIS de l’Isère

acteur essentiel des missions d’urgence


REPÈRES

AVP sur l'A43 à La Bâtie-Montgascon.

Renforts GIFF dans les Bouches-du-Rhône.

Feu de magasins au Pont-de-Claix.

• 19 janvier : coupure d'ali-mentation électrique dans une zone industrielle à Voiron.

• 7 février : PCAM pour vent et pluie à Échirolles.

• 2 mai : feu de la papeterie Alstrom à Villard-Bonnot.

• 1er juin : secours spéléolo-gie "Grotte Roche" à Villard- de-Lans.

• 9 juin : feu au Laboratoire CEA à Grenoble.

• du 10 juin au 10 juillet : Euro 2016.

• 4 juillet : accident de circula-tion avec feu PL - PL TMD - VL sur l'A43.

• du 06 au 07 août : secours spéléologie "Gouffre Berger" à Engins.

• 27 septembre : feu de maga-sins au Pont-de-Claix

• 20 novembre : feu d'appar-tement à Voiron

• 22 décembre : accident de circulation sur l'A43 à Bour-goin-Jallieu.

Saison estivale 2016 :• 7 "groupes d'intervention

feux de forêts" (GIFF) du SDIS de l'Isère, soit 20 sa-peurs-pompiers par GIFF, mobilisés au profit des dé-partements de l'Aude et des Bouches-du-Rhône.

• 2 groupes de commande-ment de la colonne SERA 2, soit 12 sapeurs-pompiers par groupe, engagés en ren-fort feux de forêts au profit des Bouches-du-Rhône.

51 784victimes prises en charge

372 781appels reçus au CTA-CODIS

10.02en minutes, délai médian

pour arriver sur intervention (hors traitement de l'appel)

CHIFFRES-CLÉS

69 092interventions

Placé sous l'autorité conjointe du Préfet et du maire....(sur le territoire de sa commune), dans le cadre de leurs pouvoirs de police adminis-trative, le SDIS de l’Isère met en œuvre au quotidien les moyens néces-saires pour assurer la protection des personnes et des biens. À l’issue d’un processus de départementalisation aujourd’hui complè-tement achevé et qui a profondément modifié l’organisation du service, le SDIS est désormais l’unique gestionnaire des moyens d’incendie et de secours en Isère.

En 2016, l'activité du SDIS s'est concentrée sur les missions d'urgence :• une augmentation des accidents de circulation (+4 %) ;• une élévation des interventions relatives aux risques technolo-

giques (+8 %) ;• une diminution des secours à personne (-2 %), de l'activité incen-

die (-4 %) et des opérations diverses (-19 %) parmi lesquelles une baisse significative des interventions pour dégagements de per-sonnes bloquées dans un ascenseur (-22 %).

52 494secours à personne

4 683accidents de circulation

379 410heures.hommes

7 333 072heures de disponiblité des

sapeurs-pompiers volontaires

dont :

6 325incendies

4 731interventions diverses

583interventions des

équipes spécialisées

859risques technologiques

Le travail relatif à la doctrine opérationnelle est un des piliers de notre "cœur de métier". Il doit concerner tous les sapeurs-pompiers du département et nécessite d'aller puiser la substance et l'énergie à tous les niveaux de notre organisation, notamment au plus près du terrain dans les 113 casernes. La doctrine, c'est aussi une matière première pour la formation. À ce propos, la formation des PATS est également fondamentale car tout cela, ça ne peut fonctionner qu'avec des supports au top !

Avec près de 1 100 appels sur 24 heures au niveau du pla-

teau CTA-Codis, l'activité est soutenue. L'adjoint chef de salle assure la coordination des secours sur l'ensemble

du département et gère, à l'instar d'un SORG en centre,

les opérateurs présents : rassemblement,

sport, formation,.... Au sein du CODIS, il veille aux

dispositifs qui montent en puissance, interventions de

grande ampleur, épisodes météorologiques, renforts

extérieurs. La remontée d'information ainsi que

les relations inter-services font également partie de sa

mission qui fait vraiment appel à toutes les facettes du

métier de sapeur-pompier.

Le territoire de l'Oisans présente les caractéris-tiques naturelles, rudes, une démographie fluctuante et une économie mixte où tourisme et activités locales cohabitent. Le centre de secours doit donc s'adapter à ces différentes contraintes. Nos 1 453 sorties en 2016 reflètent bien cette diversité : accidents liés aux activités de montagne, interventions dans les ERP, accidents de circulation sur un réseau rou-tier difficile, très fréquenté l'hiver.

une activité

soutenue et en mutation

Adj David PERRACHINOChef de salle au CTA-CODIS

Col Fabrice TERRIENChef de la division

métier

Cne Jean-Luc GIRAUDChef de centre Oisans

HOMMES ET FEMMES


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Les conditions de mise en œuvre des moyens du SDIS sont prévus par un règlement opérationnel ; y compris l'organisation du commandement.

En Isère, un état-major regroupe les services fonctionnels liés à la gestion et à l’organisation de l’ensemble des moyens humains et matériels sur le département (hors logistique et formation). La mise en œuvre opérationnelle s’articule autour : - du CTA-CODIS (Centre de Traitement de l'Alerte - Centre Opérationnel

Départemental d'Incendie et de Secours) où convergent tous les appels du 18 et du 112 en Isère. C’est de ce point stratégique que débute le déploiement des moyens sur le terrain et que s’exerce la coordination des secours ;

- des 22 centres de secours, chargés de mutualiser les moyens humains et matériels sur des bassins et de suivre le dispositif opérationnel permanent, et d'un réseau de 113 casernes.

Le SDIS dispose également d'équipes spécialisées, regroupées par pôles : - feux de forêt (FDF, DIH), - milieux périlleux (IMP), - recherche et localisation de personnes (SDE, CYN), - risques technologiques (RAD, RCH),- secours nautiques (SAL, SAV, COD4).

Le SDIS de l’Isèreune organisation déconcentrée


REPÈRES

En manœuvre sur le lac du Chambon.

Entraînement "avalanche" pour l'équipe cynotechnique.

Apprentissage des techniques de repli lors d'une formation feux de forêt.

Nouveau règlement opérationnelUn nouveau règlement opé-rationnel pour le SDIS a été arrêté par le Préfet de l'Isère en décembre : cette mise à jour concerne les territoires des centres et leurs moyens. La notion de limites opération-nelles du service et la possibilité de réduire l'action des secours par le DOS ont été créées. Le dimensionnement du CTA- CODIS et de la chaîne de comman-dement est maintenant intégré.

Chaîne de commandement au CTADepuis le mois de juillet, afin de mieux imprégner les chefs de colonne et les chefs de site des activités du CTA-CODIS, chacun - quel que soit son statut - doit, durant sa semaine d'astreinte, être présent au CTA pendant une période de 4h : jour choisi à la convenance, week-end compris, et sur le créneau 7h-23h.

ZOOMLe 18 mai 2016, le Plan Blanc Elargi (PBE), outil opérationnel de coordination visant à optimiser l'offre sanitaire lors d'événements exceptionnels, a été testé sur le thème d'un attentat multi-sites générant un nombre important de victimes. De nombreux protagonistes (État, collectivités, entreprises, établissements scolaires, associations de sécurité civile...) ont été mobilisés pour cet exercice organisé par la préfecture de l'Isère, en liaison avec l'agence régionale de santé.

ZOOMPremier maillon de la chaîne opérationnelle, le CTA reçoit les demandes de secours composées sur le 18 et le 112 pour l'ensemble du département. Environ 80 agents, sapeurs-pompiers professionnels, volontaires et personnels administratifs et techniques y travaillent 24/7. Ils y traitent annuellement environ 400 000 appels. Au-delà du déclenchement des secours, le CTA-CODIS assure le suivi opérationnel des interventions en lien avec les services partenaires.

ZOOMLe plan NOmbreuses VIctimes (NoVi) de l'Isère - plan d'urgence destiné à secourir un nombre important de victimes - fait régulièrement l'objet d'exercices. En février 2016, le SDIS a organisé un exercice "cadres" incluant les partenaires opérationnels dans un contexte d'attentat multi-sites.

Le SDIS recrute chaque année en période estivale comme hivernale des sapeurs-pompiers saisonniers dans des secteurs où l’affluence touristique entraîne un important surcroît d’activité opérationnelle, mais aussi une baisse de la disponibilité volontaire, les SPV étant plus impliqués dans leur travail en pleine saison. Avec 40 000 lits touristiques, le Vercors fait partie de ces bassins de vie à renforcer. L’impact de la saisonnalité est fort sur les casernes du Vercors qui doublent le nombre de leurs interventions lors des mois de haute saison.

Le CTA-CODIS déménagera en 2017 dans le nouvel état-

major du SDIS. Les locaux, d'une superficie une fois et

demie supérieure à ceux actuellement occupés,

permettront l'installation d'un outil de réception des appels 18/112, de coordination des

moyens et de gestion de crise efficace et réfléchi.

Des espaces de vie particu-liers seront également mis en

service. Ainsi, les personnels évolueront dans un environne-

ment agréable.

Le règlement opérationnel participe à la structuration du SDIS en : fixant l'organisation territoriale, dimensionnant les effectifs mobilisables adaptés à la sollicitation, prescrivant l'armement des engins et décrivant leurs modalités d'ar-mement. Il précise les condi-tions de collaboration avec les associations et les réserves communales de sécurité civile. Son actualisation régulière est donc impérative. Les travaux qui ont conduit à sa mise à jour ont mobilisé la DSI, les groupements territoriaux et le groupement opérations plusieurs mois.

une répartition homogène des moyens de secours sur l'ensemble du territoire isérois

Ltn 1re cl. Fabien VAGNEROfficer de garde

CTA-CODIS

Cne Hervé EYMARDChef de centre Vercors

Cdt Olivier CROMBOIS Responsable étude et

doctrine opérationnelles

HOMMES ET FEMMES

La mise en oeuvre des moyens dont dispose le SDIS ne peut être assurée avec efficacité et rapidité qu’avec une chaîne de comman-

dement parfaitement hiérarchisée, coor-donnée et exercée. Dans cette organisation,

j'interviens en tant que chef de groupe sur des cycles d'astreinte divisés en deux périodes

(du vendredi au dimanche et du lundi au jeudi). C'est l’emploi de commandement

immédiatement supérieur au chef d'agrès. Cette fonction me permet de conserver de la

proximité avec le terrain et d'entretenir ma technicité.

Ltn hors cl. Serge GLENATChef de groupe


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La sécurité civile a pour objet la préparation et la mise en oeuvre de mesures et de moyens appropriés relevant de l’État, des collectivités territoriales et des autres personnes publiques ou privées dans le cadre d'événements majeurs.Elle est principalement organisée, au niveau national, par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) du Ministère de l’intérieur. Au niveau territorial, elle relève des SDIS placés sous l’autorité opérationnelle du préfet qui coordonne les moyens et définit la doctrine.

La chaîne opérationnelle du secours comprend quatre niveaux en fonc-tion de l’importance de la crise et des moyens à mettre en œuvre pour y faire face :• au niveau communal, le maire peut mettre en place un poste de

commandement communal (PCC) dans le cadre de sa compétence de police générale ;

• au niveau du département, le dispositif s’articule autour du centre opérationnel départemental (COD) et du poste de commandement opérationnel (PCO) ; l’organisation opérationnelle des moyens départementaux est définie par le plan ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile) ;

• la zone de défense et de sécurité coordonne les opérations supra-départementales et fournit les moyens de renforts nécessaires avec le centre opérationnel zonal (COZ) ;

• le niveau national avec le centre opérationnel de gestion inter-ministérielle de crise (COGIC) peut en cas de besoin appuyer le dispositif en place.

Le SDIS de l’Isère acteur de la gestion de crise


REPÈRES

Le 10 avril 2015, le tunnel du Chambon, dans l'Oisans, était fermé suite à un glissement de grande ampleur à son extrémité amont. Compte tenu de l'insta-bilité du terrain, le percement d'une nouvelle partie du tunnel est décidé et étudié par le grou-pement Prévision.

• Démarrage des travaux au printemps 2016 suite à l'auto-risation préfectorale délivrée en février. Association du SDIS à cette phase compte tenu des risques (percement à l'explosif 24h/24, circulation d'engins de

chantier, zone en cul-de-sac allant jusqu'à 966 m).

• Diffusion d'un plan ETARE et organisation d'un exercice de secours à personnes en août 2016.

• En décembre, à l'issue de la sous-commission départe-mentale pour la sécurité des infrastructures et systèmes de transport, avis favorable du préfet à la réouverture à la circulation du nouvel ouvrage. Organisation d'un exercice incendie et diffusion d'un nou-veau plan ETARE.

+ 100

3

personnels isérois mobilisés sur des

renforts extra-départementaux

exercices préfectoraux avec participation du SDIS

CHIFFRES-CLÉS

activations du COD en préfecture

(4 interventions + 11 exercices)

15

ET DEMAIN ?Les Sdis de la zone de dé-fense et de sécurité sud-est (EMIZ) travaillent sur l'élaboration d'un sché-ma zonal d'orientation

sur les mutualisations des équipes spéciali-sées, des équipements rares et lourds, de la formation.

Défense extérieure contre l’incendie : une réforme nationale menée à bien en Isère.La DECI vise à assurer, en fonction des risques, l’alimentation en eau des moyens des services d’incendie et de secours, grâce à des points d’eau identifiés à cette fin. La réforme de la DECI a été initiée par la loi du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit, complétée par le décret du 27 février 2015 relatif à la DECI et par l'arrêté interministériel du 15 décembre 2015 fixant le référentiel national.Le rôle du maire y est réaffirmé sous la forme d’un pouvoir de police spéciale. La réforme s'est concrétisée, le 02 décembre 2016, avec la signature par le préfet d'un arrêté approuvant le règlement départemental de DECI, élaboré par le SDIS à partir d’une large concertation avec des partenaires externes.Il est entré en application le 1er janvier 2017.

ZOOM

HOMMES ET FEMMES


une chaîne

opérationnelle de secours

Après l’approbation, au niveau national, des nouvelles règles en matière de DECI (défense extérieure contre l’incendie), chaque département était chargé de décli-ner, localement, la mise en œuvre. En Isère, les Services de l’Etat ont choisi d’engager ce travail sous le signe de la concertation. Trois maires, gestionnaires de réseaux d’eau potable et désignés par l’AMI, ont participé activement aux diverses séances de travail sur le sujet, et ont unanimement validé le référentiel isérois.

L'état-major interministé-riel de zone dispose d'un

centre opérationnel de zone (COZ) : implanté à Lyon, il

tient une place essentielle dans la pyramide d'organi-

sation opérationnelle de la défense et de la sécurité

civile. Il est en contact avec le CODIS isérois qui transmet les messages opérationnels. Il a également pour mission

d'organiser les colonnes mo-biles de secours et d'en coor-

donner les moyens comme ce fut le cas en 2016 où plus

d'une centaine de sapeurs-pompiers isérois (590h. j) ont

été engagés à 6 reprises dans le Sud de la France fortement touché par les feux de forêts.

Nous avons pu compter, en 2016, sur la participation du SDIS à de nombreux exercices menés en état-major ou sur le terrain. Je retiens notamment la simulation de carambolage organisée sur un viaduc de l’A51 en octobre, qui a permis de dérouler, en réel et avec une importante mobilisation de moyens du SDIS et du SAMU, toute la chronologie des dispositions ORSEC nombreuses victimes.Dans un contexte de menace terroriste élevée, le SDIS a aussi contribué activement à l’élaboration en interservice du plan NOVI Alpha, actuellement en cours de finalisation.Il est enfin premier partenaire de la préfecture dans la prévention contre les risques d’incendie dans les établis-sements recevant du public. Le groupement prévention a

ainsi, à ses côtés, mis en œuvre une démarche volontariste de réduction des établissements fonctionnant sous avis défa-vorable de la sous-commission départementale de sécurité dans l’arrondissement de Grenoble. Ces actions, menées en lien étroit avec les maires et les exploitants et qui commencent à porter leurs fruits, contribuent de manière sensible à la sécurité du public dans les ERP.

Daniel VITTE Président de l’Asso-

ciation des maires de l’Isère

Col Stéphane SADAKChef d'état-major

de la zone sud-est

Alexander GRIMAUD Directeur de cabinet

du Préfet de l'Isère

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Conformément à l'article L 1424-3 du code général des collectivités territoriales, le maire et le préfet disposent des moyens relevant du SDIS pour assurer les missions qui leur incombent en matière d’application des règles de sécurité, de prévention et de réglementa-tion applicables aux risques d'incendie et de panique dans les établis-sements recevant du public. Le décès de 14 personnes dans l'incendie d'un bar en Seine-Maritime en août 2016 a également généré une vigi-lance particulière sur ce type d'établissements.

Pour cela, au sein du SDIS, un service prévention est tout spécialement chargé de ces missions. Les préventionnistes sont au nombre de 16 en Isère pour assurer le suivi des 25 160 établissements recevant du public (ERP) et 8 immeubles de grande hauteur (IGH), s'appuyant sur une réglementation évolutive complexe.

L'organisation du suivi des établissements par les maires s'appuie sur des commissions de sécurité : la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les ERP et les IGH (SCDS) et les commissions de sécurité des arrondisse-ments de Vienne et de La Tour-du-Pin. Les commissions se réunissent périodiquement et elles ont pour missions :- l'étude des dossiers de construction ou d'aménagement d'ERP

ou d'IGH et, pour la SCDS, l'étude des dérogations au règlement ;- les visites d'établissements ;- le suivi des établissements en situation de risques non maîtrisés

(avis défavorables).

Le SDIS de l’Isère, acteur de la prévention du risque incendie dans les établissements recevant du public


REPÈRES

Jazz à Vienne, un festival annuel de renommée internationale.

Visite de sécurité du stade des Alpes situé à Grenoble.

Vue d'un ERP de type CTS com-portant deux niveaux.

Plusieurs manifestations pu-bliques de grande ampleur concernant des ERP ont jalonné l'année en Isère :

- le festival Jazz à Vienne du 28 juin au 23 juillet à Vienne ;

- le Festival Jacques Brel, du 19 au 26 juillet, à Saint-Pierre-de-Chartreuse ;

- le Festival Berlioz, du 20 au 30 août à La Côte-Saint- André ;

- la Foire de Beaucroissant, du 9 au 11 septembre ;

- la Coupe Icare, plus grande manifestation mondiale de vol libre, du 22 au 25 septembre à Saint-Hilaire-du-Touvet et Lumbin ;

- le Snow Garden Festival, du 13 au 15 octobre à Grenoble ;

- le Festival International du Cirque, du 17 au 20 novembre à Voiron.

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ZOOMLes séances de la sous-commission ERP-IGH réunissent tous les quinze jours le service interministériel des affaires civiles et économiques de défense et de protection civile (SIACEDPC), d’autres membres du corps préfectoral, des représentants des services de l’État ainsi que des maires ou des représentants des communes concernées par les affaires étudiées. Ces séances ont vocation à apporter un éclairage à l’autorité de police en matière de sécurité du public.

1 307

98

47

visites de contrôle

visites d'autorisation d'ouverture

présentées en commission de sécurité

jours de jury SSIAP pour les 11 centres de formation SSIAP

agréés en Isère et 6 hors département

CHIFFRES-CLÉS

1 543études réalisées

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Je suis particulièrement attentif aux aspects de sécurité du public

sur ma commune qui compte beaucoup d'ERP à sommeil.

Je m'appuie pour cela sur la compétence des préventionnistes du SDIS.

Depuis 2001, je mets un point d'honneur à assister aux séances de la commission de sécurité qui se tiennent à Fontaine, malgré

la distance et les conditions routières par-fois difficiles l'hiver.

Chacun des préventionnistes œuvre au quotidien pour faire en sorte que tout visiteur d'un ERP en Isère ait les capaci-tés à l'évacuer sans dommage en cas de sinistre ou à bénéficier d'une évacuation différée. Par leurs activités opérationnelles passées et présentes et leur connaissance appliquée de la réglementation, ils sont à même d’apprécier le niveau de risque encouru. C'est ce qui fait leur force et leur motivation.

élever le niveau de sécurité du public fréquentant les

établissementsrecevant du public et les

immeubles de grande hauteur

Daniel FRANCEAdjoint au maire d'Huezen charge de la sécurité

Lcl Nicolas JALChef du

groupement prévention

HOMMES ET FEMMES


Le SDIS est tenu, pour le compte de la préfecture, de suivre le fichier des ERP et des IGH du département. Le fichier isérois, géré informatiquement depuis près de 20 ans, est l’un des plus importants de France, de par le nombre d’établissements listés mais aussi de par l'éventail des activités recensées. Le groupement prévention exploite depuis 2014 les potentialités d’un systeme d’information poussé, baptisé WebPREV.

Céline HUNOTChef de projet fonctionnel

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Les services départementaux d’incendie et de secours sont - dans leur action quotidienne de secours, leurs actions d’éducation ou de sensibi-lisation et leurs initiatives en faveur d’une meilleure cohésion sociale - des acteurs essentiels dans la transmission de valeurs citoyennes.

En Isère, l'investissement du SDIS dans des actions visant à promouvoir la citoyenneté se retrouve dans des actions de nature variée, comme : les formations aux gestes de premiers secours, le recrutement de vo-lontaires du service civique, l'accompagnement à la mise en place de classes "pompier junior" au collège, des rencontres avec les habitants (dans le cadre de réunions au pied d'immeubles ou de fêtes de quar-tiers), la participation assidue aux opérations mises en œuvre dans le cadre de la politique de la ville, l'accueil de justiciables mineurs ou majeurs dans le cadre de travaux d’intérêt général, etc.

À cela, peut s'ajouter, en relation avec l'Union Départementale des Sa-peurs-Pompiers (UDSP), le soutien immuable aux sections de jeunes sapeurs-pompiers.

Le SDIS de l’Isère un service public concerné


REPÈRES

- Depuis 2013, dans le cadre de la politique de la ville de l'agglomération grenobloise, participation à des actions de sensibilisation ou de formation des résidents du quartier de la Villeneuve d'Échirolles.

- Succès de la classe "pompiers juniors" du collège Olympique de Grenoble : 18 élèves inscrits à la rentrée 2015-2016.

- Participation à des actions pédagogiques de prévention dans une dizaine d'établissements scolaires de la région grenobloise avec "l'École de la Paix", association agréée par le Rectorat.

- Participation aux actions de formation proposées dans le cadre de la campagne nationale des "gestes qui sauvent".

- Recrutement de trois jeunes sapeurs-pompiers volontaires en contrat de service civique afin de participer à la promotion du secourisme et du volontariat au sein des collèges.

- Création d'une section de jeunes sapeurs-pompiers à Saint-Marcellin, portant à 31 le nombre de sections en Isère. Une 32e est annoncée pour 2017 , à Pont-de-Chéruy.

ZOOM56 SDIS sont agréés pour recruter des services civiques et 400 jeunes ont fait le choix des SIS. Le SDIS de l’Isère, agréé jusqu’en mai 2018, peut engager quatre services civiques par année scolaire.

2 000isérois sensibilisés en février aux gestes qui sauvent au cours de

sessions gratuites de 2h proposées en caserne

CHIFFRES-CLÉS

834jeunes

sapeurs-pompiers

3SPV recrutés en service civique

ZOOMLe label Grande Cause Nationale pour l’année 2016 a été attribué au collectif "Adoptons les comportements qui sauvent" constitué autour de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France, de la Croix-Rouge Française et de la Fédération Nationale de Protection Civile. Le Gouvernement réaffirme ainsi son engagement à former les Français à la prévention des risques et aux actions de premiers secours.

La politique de la ville vise à revaloriser certains quartiers urbains et à réduire les inégalités sociales entre les territoires. Le SDIS est partie-prenante de ce dispositif sur le secteur Villeneuve - Village Olympique. À ce titre, nous sensibilisons les résidents pour leur permettre d'appréhender les situa-tions d'urgence et participons, au travers de différents évènements, à faire connaître notre métier. En 2016, ces actions se sont concentrées sur les jeunes populations.

245 filles et 589 garçons se répartissent dans nos

31 sections de jeunes sapeurs-pompiers où leur est

dispensé un enseignement théorique et pratique sur

la prévention, les premiers secours et la lutte contre

l'incendie. Ils acquièrent des valeurs chères aux pom-

piers - dévouement, courage, discipline et esprit d'équipe -,

qui leur serviront tout au long de la vie. La gestion des sections JSP, tant sur le plan

administratif que sur celui de la formation, repose exclusi-

vement sur le bénévolat.

Sapeur-pompier volontaire depuis 2015, j'ai été recruté cet automne par le SDIS dans le cadre du dispositif "ser-vice civique". Engagé pour 9 mois, j'ai pour mission : de sensibiliser les élèves de 4e aux valeurs de citoyen-neté, au risque routier et au secourisme ; de promouvoir le volontariat sapeur-pompier. Je participe aussi aux opérations de secours à personne, en complément des équipages. Je suis accompagné par un tuteur ainsi que par un officier référent dans ma caserne pour la réalisation de mes missions.

des citoyens

impliqués dans la cité et sesévolutions

Capitaine Pierre RIBEYRONConseiller technique

départemental JSP

Commandant Érick MASCoordinateur des actions

"politique de la ville"

Guillaume GONTIERSPV sous contrat

service civique

HOMMES ET FEMMES


Le SDIS est habilité à accueillir des personnes, mineurs et majeurs, condamnées à effectuer

un travail d'intérêt général. Dans le cadre d’une convention avec le service péniten-

tiaire d'insertion et de probation ou avec des associations partenaires de l'administration

pénitentiaire, les "tigistes" vont générale-ment en caserne où ils participent au service

intérieur et sont sensibilisés notamment au risque routier et au secours à personne.

L’accueil est très encadré et est suivi d'un rapport au juge d'application des peines.

Stéphanie KILIARIS Responsable du service

affaires juridiques

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L'efficacité du SDIS tient naturellement aux femmes et aux hommes qui le composent mais également aux synergies partagées avec de nombreux partenaires institutionnels ou privés.

Dans un contexte de rigueur budgétaire, le recours à la mutualisation des moyens est d’ailleurs fortement encouragé dans différents rapports publics.

Si la connexion des services 15 (SAMU / Centre 15), 17 (police et gendarmerie) et 18 (services d'incendie et de secours) est opérante depuis plusieurs années pour la partie opérationnelle, le SDIS a su nouer d'autres liens de coopération avec les SDIS voisins mais également avec d'autres structures pour mettre en commun des ressources, réaliser des économies d’échelle ou développer une expertise.

Les coopérations les plus fréquentes associent les SDIS dans les domaines de l’achat, de la formation, de la logistique ou des moyens spécialisés.

Le SDIS de l’Isèreentre coopérations et synergies

REPÈRES


• Dans le cadre d'un grou-pement d'achats régional, acquisition effective de VSAV (dont 12 pour notre département). Le SDIS de l'Isère a en charge la com-mission d'attribution per-mettant de substantielles économies en gestion aux autres SDIS.

• Mise en place d'entretiens infirmiers dans le cadre

de la médecine préventive au profit des agents du Département de l'Isère (cf. fiche "agir ensemble").

• Partenariat avec le service médical statutaire et de contrôle (SMSC) de la police nationale pour l'élaboration de protocoles de soins d'ur-gence (PISU) pour les infir-miers de police.

ZOOM

Le SAMU du CHU Grenoble-Alpes a procédé en décembre à un exercice inédit en France : basculer l’ensemble des lignes téléphoniques arrivant au SAMU - Centre 15 vers la salle de régulation de secours située à la caserne de Voiron.Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre d’un exercice nécessaire à l’établissement public de santé visant à le prémunir de tout incident majeur qui pourrait survenir au Centre 15, a été menée pour la première fois avec l’aide de la DST, de la DSI, du SDIS et de l’opérateur téléphonique Orange. Elle devrait être renouvelée en 2017.

16

422

M€HT d'achats via l'UGAP en 2016

courriers de réponse conjointe CHU/SDIS

interventions extra-départementales(hors colonnes de renfort)

CHIFFRES-CLÉS

3 483 046

Le SDIS a fait l'acquisition de VSAV, d'effets d'habillement et de matériels via un groupe-ment de commande régional.

Une opération inédite de bascule des lignes téléphoniques du "15" vers une salle de régu-lation de secours a été organisée en Isère.

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Le SDIS et le SAMU ne sont pas concurrents mais complémentaires dans le souci prin-cipal de l'intérêt de la victime ! Une étroite collaboration entre nos deux services s’est installée depuis 2008, conformément au cadre national fixé par le référentiel commun.Cette complémentarité se traduit entre autres par un recueil de procédures partagées et par la production d’un rapport d’activité annuel commun. La relation de terrain entre les sapeurs-pompiers et les acteurs SAMU est aussi excellente. Nos deux services travaillent ensemble quotidiennement.

Le SDIS de l’Isère s’inscrit dans la dynamique des

groupes de commandes constitués tant au niveau

national que régional. Il a ainsi coordonné plusieurs

marchés dont ceux relatifs à l’acquisition de VSAV et d’effets

d’habillement. Ces mutualisa-tions renforcent les synergies entre les différents acteurs de la commande publique et per-

mettent de réaliser des achats dont le rapport "qualité/prix" très avantageux répond aux

besoins des utilisateurs.

L'impulsion donnée à la politique de santé et de sécurité au travail du SDIS de l'Isère a permis de structurer le réseau des acteurs de la prévention : installation d'un nouveau CHSCT, instance d'échanges ; élargissement du réseau interne des assis-tants de prévention, relais géographique en matière d'HSCT ; développement des relations avec la médecine de prévention ; la mise en place de l'ACFI. Ce réseau se mobilise sur la prévention des risques psychosociaux, les accidents de service et l'évaluation des risques professionnels.

HOMMES ET FEMMES

Les SDIS de la région Auvergne – Rhône Alpes se sont engagés dans une démarche de

mutualisation et ont, à ce titre, constitué un groupement de commande pour l'acquisition

d'effets d'habillement et de matériels.Membre actif du groupe de travail relatif à l'habillement, j'ai porté en 2016 le marché

des softshells et des gants d'intervention à l'échelle de la zone, pour un montant

de 750 000 €.


partenaires et acteurs d’un travail

collaboratif et concerté

Vincent DANEL Chef du SAMU de l'Isère

Séverine PASQUIERResponsable HSCT

Capitaine Lionel RIVIERChargé d'études au

groupement logistique

Sandrine MUGNIERChef du service de la commande publique

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Le Département de l’Isère renforce sa coopération avec les établisse-ments publics dont il est le principal financeur. Le service départemen-tal d’incendie et de secours de l’Isère est dans ce cadre le premier à innover sous la démarche "Agir ensemble".

Quelques réalisations avaient permis au Département et au SDIS de dessiner les premiers contours communs d’une mutualisation.Le projet "Agir ensemble" permet d’accroître les opportunités de coo-pération et lance une dynamique nouvelle.

La démarche se veut itérative. En effet, chaque initiative de mutualisa-tion doit être prospective et contribuer au projet d’ensemble. Elle s’inscrit en plusieurs étapes :- états des lieux techniques et économiques,- analyse du besoin,- détermination des solutions organisationnelles et techniques,- accompagnement des services,- accompagnement au changement et communication.

Le Département et le SDIS de l’Isère, agir ensemble


REPÈRES

Séminaire de travail organisé le 22 juin.

Lors d'un entretien infirmier. Esquisse de la future caserne de Chapareillan.

- 10 mai : mutualisation de la compétence d’architecte, pre-mière réalisation concrète dans le cadre du partenariat entre le Département et le SDIS de l’Isère

- 22 juin : séminaire de tra-vail, préparé et animé par une équipe composée de personnels des deux structures, réunissant 19 directeurs généraux adjoints et directeurs (ou adjoints) des directions départementales pour le Département et 17 chefs de division et de groupement pour le SDIS

- 12 juillet : signature d'une convention-cadre "Agir en-

semble" entre le Département et le SDIS de l'Isère, engageant une démarche de partenariat et de coopération à long terme et créant une dynamique de colla-boration étroite

- 12 juillet : signature d'une convention en matière de santé au travail, ouvrant un volet mé-decine préventive et permettant d’envisager une solution nova-trice, bénéfique pour les deux entités avec la mise en place d'entretiens infirmiers, c'est-à-dire la réalisation par les infir-miers sapeurs-pompiers du SDIS d’un entretien infirmier de santé au travail comme élément de dé-pistage et d’alerte en matière de prévention.

ET DEMAIN ?Le maintien à domicile des personnes âgées en perte d'autonomie est devenu un enjeu pour les pouvoirs publics. Afin d’ajuster cette politique aux contraintes démographiques et financières actuelles et futures, le Département et le SDIS travaillent ensemble dans le cadre du projet IsèreADOM.

ZOOM146 entretiens infirmiers ont été réalisés en novembre et décembre 2016 dans les cabinets médicaux du SDIS de Bourgoin-Jallieu, Fontaine, La Côte-Saint-André, La Tour-du-Pin, Moirans, Seyssinet-Pariset et Vienne. La campagne recommence en 2017. Cette thématique relève maintenant d'un fonctionnement nominal.

4

36

comités de pilotage

cadres réunis en séminaire

CHIFFRES-CLÉS

10thématiques ouvertes

Je suis particulièrement attentif aux aspects de

sécurité du public sur ma commune qui

compte beaucoup d'ERP à sommeil.

Je m'appuie pour cela sur la compétence des préven-

tionnistes du SDIS. Depuis 2001, je mets un

point d'honneur à assister aux séances de la com-mission de sécurité qui

se tiennent à Fontaine, malgré la distance et les conditions routières par-

fois difficiles l'hiver.

Dès le début de la mandature, nous avons souhaité lancer une démarche de réflexion

sur les axes de coopération renforcée entre le Département et le SDIS. C’est pourquoi une équipe projet a été constituée autour de deux

chefs de projet Département et SDIS afin d’ancrer la mutualisation dans la stratégie globale de

nos deux établissements, que ce soit en termes de stratégie économique ou de valorisation.

L’objectif est de mettre en commun nos moyens et nos énergies pour améliorer l’efficience de

notre fonctionnement.

une envie commune

d'innover pour le

service public

Christophe MIARDDirecteur de la Maison

du territoire Oisans

Jean-Pierre BarbierPrésident

du Département

HOMMES ET FEMMES


Des personnels de l'atelier départemental du SDIS de l'Isère ont pu rejoindre deux stages organisés par le Département sur une thématique cœur de métier (nouveau moteur "Euro 6" de chez Renault Trucks) et une thématique santé et sécurité au travail (sensi-bilisation aux bruits). Outre la mutualisation des coûts, le partage d'expé-rience a été souligné par les personnels partici-pants.

Émile NOGUÉChef de l'atelier

départemental du SDIS



La construction d’un ensemble bâtimentaire

accueillant le centre d’entretien routier et la caserne de pompiers à

Huez a permis de mutua-liser un équipement et,

au-delà, de démontrer la capacité des services du

Département et du SDIS à mener à bien un gros projet

d’infrastructure. Un bâti-ment de 871 m² moderne,

bien aménagé et favori-sant les conditions de

travail accueillera en 2017 les agents du Département

chargés de l'entretien des routes et les pompiers.

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Le Département de l’Isère renforce sa coopération avec les établisse-ments publics dont il est le principal financeur. Le service départemen-tal d’incendie et de secours de l’Isère est dans ce cadre le premier à innover sous la démarche "Agir ensemble".

Quelques réalisations avaient permis au Département et au SDIS de dessiner les premiers contours communs d’une mutualisation.Le projet "Agir ensemble" permet d’accroître les opportunités de coo-pération et lance une dynamique nouvelle.

La démarche se veut itérative. En effet, chaque initiative de mutualisa-tion doit être prospective et contribuer au projet d’ensemble. Elle s’inscrit en plusieurs étapes :- états des lieux techniques et économiques,- analyse du besoin,- détermination des solutions organisationnelles et techniques,- accompagnement des services,- accompagnement au changement et communication.

Le Département et le SDIS de l’Isère, agir ensemble


REPÈRES

Séminaire de travail organisé le 22 juin.

Lors d'un entretien infirmier. Esquisse de la future caserne de Chapareillan.

- 10 mai : mutualisation de la compétence d’architecte, pre-mière réalisation concrète dans le cadre du partenariat entre le Département et le SDIS de l’Isère

- 22 juin : séminaire de tra-vail, préparé et animé par une équipe composée de personnels des deux structures, réunissant 19 directeurs généraux adjoints et directeurs (ou adjoints) des directions départementales pour le Département et 17 chefs de division et de groupement pour le SDIS

- 12 juillet : signature d'une convention-cadre "Agir en-

semble" entre le Département et le SDIS de l'Isère, engageant une démarche de partenariat et de coopération à long terme et créant une dynamique de colla-boration étroite

- 12 juillet : signature d'une convention en matière de santé au travail, ouvrant un volet mé-decine préventive et permettant d’envisager une solution nova-trice, bénéfique pour les deux entités avec la mise en place d'entretiens infirmiers, c'est-à-dire la réalisation par les infir-miers sapeurs-pompiers du SDIS d’un entretien infirmier de santé au travail comme élément de dé-pistage et d’alerte en matière de prévention.

ET DEMAIN ?Le maintien à domicile des personnes âgées en perte d'autonomie est devenu un enjeu pour les pouvoirs publics. Afin d’ajuster cette politique aux contraintes démographiques et financières actuelles et futures, le Département et le SDIS travaillent ensemble dans le cadre du projet IsèreADOM.

ZOOM146 entretiens infirmiers ont été réalisés en novembre et décembre 2016 dans les cabinets médicaux du SDIS de Bourgoin-Jallieu, Fontaine, La Côte-Saint-André, La Tour-du-Pin, Moirans, Seyssinet-Pariset et Vienne. La campagne recommence en 2017. Cette thématique relève maintenant d'un fonctionnement nominal.

4

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comités de pilotage

cadres réunis en séminaire

CHIFFRES-CLÉS

10thématiques ouvertes

Je suis particulièrement attentif aux aspects de

sécurité du public sur ma commune qui

compte beaucoup d'ERP à sommeil.

Je m'appuie pour cela sur la compétence des préven-

tionnistes du SDIS. Depuis 2001, je mets un

point d'honneur à assister aux séances de la com-mission de sécurité qui

se tiennent à Fontaine, malgré la distance et les conditions routières par-

fois difficiles l'hiver.

Dès le début de la mandature, nous avons souhaité lancer une démarche de réflexion

sur les axes de coopération renforcée entre le Département et le SDIS. C’est pourquoi une équipe projet a été constituée autour de deux

chefs de projet Département et SDIS afin d’ancrer la mutualisation dans la stratégie globale de

nos deux établissements, que ce soit en termes de stratégie économique ou de valorisation.

L’objectif est de mettre en commun nos moyens et nos énergies pour améliorer l’efficience de

notre fonctionnement.

une envie commune

d'innover pour le

service public

Christophe MIARDDirecteur de la Maison

du territoire Oisans

Jean-Pierre BarbierPrésident

du Département

HOMMES ET FEMMES


Des personnels de l'atelier départemental du SDIS de l'Isère ont pu rejoindre deux stages organisés par le Département sur une thématique cœur de métier (nouveau moteur "Euro 6" de chez Renault Trucks) et une thématique santé et sécurité au travail (sensi-bilisation aux bruits). Outre la mutualisation des coûts, le partage d'expé-rience a été souligné par les personnels partici-pants.

Émile NOGUÉChef de l'atelier

départemental du SDIS



La construction d’un ensemble bâtimentaire

accueillant le centre d’entretien routier et la caserne de pompiers à

Huez a permis de mutua-liser un équipement et,

au-delà, de démontrer la capacité des services du

Département et du SDIS à mener à bien un gros projet

d’infrastructure. Un bâti-ment de 871 m² moderne,

bien aménagé et favori-sant les conditions de

travail accueillera en 2017 les agents du Département

chargés de l'entretien des routes et les pompiers.

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Le dialogue social a été complètement rénové. Depuis juin 2014, il s'opère à deux niveaux : • un format plénier pour traiter les sujets structurants et à forts

enjeux de service avec une préparation des dossiers intégrant les représentants du personnel et également les agents de l'établissement ;

• un format régulier et standardisé pour préparer les instances paritaires.

La communication interne a été dynamisée pour mobiliser les équipes avec des flux ascendants et descendants. La palette d’outils est devenue très large : enquêtes, communiqués, relevés de décision, lettres thématiques, rapports d’activités, ...

Les réunions internes ont été retravaillées pour favoriser et faire émerger l’intelligence collective (réunions en caserne, zone d’échange, ateliers thématiques : boîte à outils sortie de conflit, pratiques managériales...). Ces activités se déploient également vers l’exté-rieur dans le cadre du projet de mutualisation « Agir ensemble » avec le Département de l’Isère.

Le SDIS de l’Isère une gouvernance nouvelle

REPÈRES

CHIFFRES-CLÉS

réunions de dialogue social plénier

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groupes thématiques3

centres en mode élargi7

Une organisation par division depuis le 1er décembre 2015 :

ZOOMLa mise en œuvre du mode centre élargi s'est poursuivie en 2016. Véritable évolution de la gestion des casernes, avec l'élargissement des compétences des centres, cette nouvelle organisation permet de soulager les chefs de caserne des travaux administratifs et techniques pouvant être traités au niveau du centre et surtout de rendre plus fluides les liens ascendants et descendants entre la direction générale et les 113 chefs de caserne.

une gouvernance nouvelle génératrice de cohésion, d'efficacité et d'efficience


Le format "plénier" du dialogue social est un processus renouvelé qui vise à faciliter le dialogue mais surtout à établir de la confiance entre les acteurs. Il permet également un travail efficace en amont des instances paritaires. Il élargit le cercle de réflexion par l'activation de groupes thé-matiques pluri-acteurs (représentants du personnel, experts techniques et agents du service) qui travaillent des hypothèses en amont des réunions plénières. Les objectifs poursuivis, par ce format, sont pluriels : identifier les méthodes, outils et leviers favorables aux évolutions du service, co-construire avec les organisations représentatives du personnel et les agents, s’appuyer sur le terrain pour trouver des solutions pragmatiques et proposer des mesures pérennes.

S'organiser en mode centre élargi permet d'accompagner,

d'assister et de soutenir les neuf casernes des Vals du Dauphiné dans les tâches quotidiennes. Ce mode de

fonctionnement permet sur-tout d'agir en synergie afin de rendre la réponse opéra-

tionnelle la plus efficiente possible. La concertation,

les échanges, le partage des expériences sont de nature à renforcer la solidarité entre les casernes et à développer la confiance entre les chefs

de caserne. Ce fonctionne-ment ne doit en aucun cas

altérer la position du chef de caserne mais au contraire

l'affermir.

Le centre Oisans fonctionne officiellement en mode centre depuis un peu plus d'un an. L’organisation a été facilitée par le positionnement géographique central de la caserne et l'existence depuis plusieurs années d’un fonctionnement mutualisé : plan de formation continu commun aux quatre casernes, aide administrative efficace de l'assistante du centre aux chefs de caserne, centralisation quasi-totale de la gestion des matériels SAP et centralisation de la réception et du départ de tous matériels et courriers. Les principaux avantages du fonctionnement centre sont la mutualisation des forma-teurs, des vérificateurs « lot de sauvetage et de protec-tion contre les chutes », la mise en place d’une petite réserve logistique permettant la remise en service plus rapide d’un engin (matelas, oxygène, tuyaux d’incendie).

Ltn h. c. Dominique BARRAT Chef du centre

Vals du Dauphiné

Col Christophe GLASIAN Directeur

départemental adjoint

HOMMES ET FEMMES

Cne Jean-Luc GIRAUD Chef du centre Oisans

Documents

CHIFFRES-CLÉS - SDIS Isère€¦ · Le SDIS 38 a répondu, en 2016, à une forte sollicitation opérationnelle, notamment dans le domaine du secours à personnes. La qualité et