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Christophe Dumortier 2010 ©

Christophe Dumortier 2010 - metropolille.net Photographique3... · Victor Hugo. Auguste Sander 1876 ... Fête d’anniversaire 1926. Bohémien 1922. Enfant, Westerwald 1926. ... (Citation

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Christophe Dumortier 2010 ©

Brève histoire du portrait 3

Les grands portraitistes 35 (Deuxième partie)

- Julia Margaret Cameron 36- Nadar 48- Auguste Sander 63- Herman Leonard 80- Diane Arbus 97- Richard Avedon 113- Bettina Rheims 130

Numérique ou argentique 143

Matériel 147

Objectif 154

Lumière et éclairage 159

Livres, magazines et stages 174

Nicéphore Niépce, qui est souvent considéré comme l’inventeur de la photographie, n’a pas fait de portrait.

Car le temps de pose, utilisé par son procédé dépasse plus d’une journée !

Donc seul les sujets statiques pouvaient être pris en photo.

Il faut attendre l’invention du daguerréotype par Daguerre pour voir, après quelques améliorations, les premiers portraits.

Le daguerréotype est une image positive directe, obtenue sur une plaque de cuivre couverte d’une couche d’argent sensibilisée par de la vapeur d’iode.

A l’époque pour faire des portraits, il faut poser plus de 10 min, en plein soleil ou dans un atelier photographique dans lequel sont disposés des miroirs pour concentrer toute la lumière sur le modèle.

Le sujet est rendu statique par un système de tiges de métal et repose tête.

D’où le nom de chambre de torture donné par les écrivains.

Atelier photographique vers 1900.

Chaise à portrait

Daguerréotype du généralsuisse (1850)

Bien qu’une photo revienne moins cher qu’une peinture, au début de la photographie, seules les personnes aisées demandent un portrait.Mais avec l’invention du « portrait-carte » et du négatif, le développement des tirages devient industriel, aussi le prix demandé baisse sensiblement.

La caméra carte de visite (Adolphe Disdéri)On obtenait 4, 6 ou 8 prises de vue selon le nombre d’objectifs.

Présentées sous forme de carte de visite.

Timbre poste

(1900)

Ce progrès a rendu la photographie populaire, donc fait perdre à beaucoup de photographes, le sens de l’art, aussi toutes les photos se ressemblaient…

La société industrielle habille le monde de noir. Flaubert.

Pour échapper à la banalité ambiante, un groupe de photographes crée le premier mouvement photographique « Le pictorialisme » Cela consiste en simplifiant, à imiter la peinture ou à créer des effets de flous et de lumières.

A la même époque, sortent les premiers appareils portatifs et des ateliers de photographes se convertissent en boutique ou l’on vient faire développer ses photos.

Pocket Wizard 1 (1890)Appareil à plaque

Bull’s-Eye n°2 (1895)Appareil à Film Bobine

Selon sa classe sociale, chacun trouve un photographe pour faire son portrait.

Les plus beaux ateliers de photographies, sont décorés d’animaux empaillés, d’accessoires de théâtre, et d’objets hétéroclites, le but est de créer un univers exotique pour échapper à la grisaille du quotidien. Grâce à cette atmosphère, le sujet est ainsi plus disponible pour poser.

Il y a aussi des photographes ambulants, qui fournissent une photo en quelques minutes pour 1 franc, souvent ils s’installent dans une manifestation, foire, exposition, etc.

En 1839, un ouvrier gagne en moyenne 2 à 3 francs par jour, et un portraitiste demande 10 à 20 francs.

Photographe ambulant.

A la fin du XIXe siècle, la concurrence entre les photographes amène ceux-ci à chercher des clients pour subsister…

Soit ils se rendent célèbres en photographiant des personnages importants, hommes politiques, comédiens, écrivains, etc…Soit ils vont dans les écoles, les entreprises et dans les célébrations, pour faire des photos de groupes…

Carte mosaïque.Carte de visite regroupant plusieurs portraits de personnes différentes.

Celle-ci représente une excellente forme de publicité pour un photographe.

Photomontage (Disdéri, 1863)

Nadar,

Charles Baudelaire,vers 1864.

Nadar

Sarah Bernhardtvers 1860.

Etienne Carjat ?

Arthur Rimbaudvers 1872.

Alexander Hesler

Portrait d’Abraham Lincoln à Chicagovers 1860.

Au début du XXe siècle et surtout après la première guerre mondiale, l’invention de la photogravure, procédé qui permet d’imprimer des photographies dans les livres et revues, exerça sur le portrait une influence profonde.

Vanity Fair

Magazine glamouraméricain

VOGUE

Magazine français (1920)et américain

Harper’s Bazaar

Revue de mode américaine,(existe dans plusieurs langues)

En 1924 fut créé la première machine automatique pour faire des portraits de petites tailles, grâce à la mécanisation du développement du négatif et du tirage.

(La société Photomaton est né en 1927).Sur cet exemple, le tirage est numéroté, aussi on pouvait demander d’autre exemplaire au studio 43 B St Martin…

L’identité photographique fut inventée par Alphonse Bertillon (employé à la préfecture de police de Paris) en 1888, la première utilisation était pour créer une fiche signalétique des criminels.

Accusé pour vol à la tire au XIXe siècle.

En 1912, l’Etat français impose aux nomades le port d’un carnet anthropométrique, celui-ci comporte deux photographies, après en 1917 la carte d’identité est obligatoire à tous les étrangers, puis sous Vichy, elle est obligatoire pour tous (le 27 octobre 1940).

La nouvelle carte plastifiée (1995) En 2006, on n’a plus le droit de sourire !

Car des machines automatiques sont censées nous reconnaître d’après photo.

Erich Salomon cherche à saisir la physionomie de personnages officiels et publics à l’instant où ils ne se savent pas observés.

En 1930, il fait une série de photographies de Marlène Dietrich en train de téléphoner, dans des poses familières.

C’est exactement le contraire que recherche le célèbre Studio Harcourt, du moins, si l’on suit Roland Barthes : productions visant à faire paraître l’acteur éternellement jeune, fixé à jamais au sommet de la beauté, idéalement silencieux, c’est à dire mystérieux.

Erich Salomon 1886-1944

Marlène Dietrich, Erich Salomon

Brigitte Bardot, Studio Harcourt

Entre les deux guerres le portrait d’artiste a pris beaucoup d’importance.

Beaucoup de photographes se sont inspirés des mouvements de peintures :

-Impressionnisme- Symbolisme-Surréalisme-Cubisme-Abstraction-Vorticisme-Futurisme

Ezra Pound

par Alvin Langdon Coburn

Vorticisme

Surimposition de trois négatifs (1916)

Surréalisme

Igor Stravinski par Arnold Newman

Bauhaus

Photographie expérimentale :

Considérer le visage, l’individu comme un objet à traiter selon les mêmes critères objectifs qu’une machine.

Plongée, contre-plongée, cadrages insolites, gros plan, visages coupés par le bord du cadre, violents contrastes de lumières…

Métamorphose par la lumière

Helmar Lerski (1871-1956)

Un modèle, mais 200 éclairages différents.

La lumière dirigée par le photographe pouvait conférer n’importe quel caractère à n’importe quel visage.

En Allemagne, l’image anonyme de types ethniques ou sociaux l’emporta sur la collection de portraits de personnalités célèbres.

Auguste Sander

Nos enfants allemands. 1930

Le visage de notre temps - le visage anonyme :

L’individu est promu au rang de type abstrait, aussi il a une grande place dans les reportages photographiques contemporains.

Irving Penn

Cartier Bresson

Photographies instantanées

Cartier-Bresson muni d’un Leica, il se contentait d’appuyer sur le déclencheur, c’est à dire d’enregistrer le spectacle que le hasard lui offre…

Mais le hasard seul ne fait pas si bien les choses, et les photographies d’amateurs réalisées selon cette méthode montrent souvent des spectacles sans intérêt.

Henri Cartier-BressonJean-Paul Sartre, 1946

Actuellement la mode et le reportage ont pris le deçu, le portrait est lissé, conventionnel (concurrence de la vidéo et d’Internet).

Ce n’est plus l’homme qui importe, c’est le contenu…

Portrait photographique / deuxième partieLes grands portraitistes 35

- Julia Margaret Cameron 36- Nadar 48- Auguste Sander 63- Herman Leonard 80- Diane Arbus 97- Richard Avedon 113- Bettina Rheims 130

Numérique ou argentique 143

Matériel 147

Objectif 154

Lumière et éclairage 159

Livres, magazines et stages 174

LES GRANDS PORTRAITISTES

Julia Margaret Cameron

1815-1879 née en Angleterre

Les portraits et les tableaux vivants qu’elle réalise dans les années 60 et 70, au sein des cercles artistiques les plus importants de l’Angleterre victorienne, n’ont pratiquement pas cessé d’être en vogue depuis plus d’un siècle.

Cameron dédaigne ce qu’elle appelle « la photographie purement topographique  », généralement utilisée pour le portrait à son époque ; elle lui préfère un éclairage et une mise au point plus créatifs. En quête de grand art, elle cherche l’inspiration auprès des maîtres de la peinture.

Nadar

Gaspard - Félix Tournachon (1820 – 1910), surnommé Nadar depuis l’adolescence, passe pour le premier photographe à avoir élevé son moyen d’expression à la hauteur de l’art. Cette réussite fut facilitée par un passé qui fit de Nadar bien plus qu’un simple photographe.

Etudiant en médecine, caricaturiste, journaliste, critique, romancier et aventurier de gauche – mais aussi ami volubile des écrivains et des artistes les plus célèbres du romantisme et de l’époque réaliste.

Baudelaire

Auguste Rodin

Balzac

Claude Monet

Claude Debussy

Clémenceau

Delacroix

Emile Zola

Flaubert

Mallarmé

Théophile Gautier

Victor Hugo

Auguste Sander 1876 - 1964

Portraitiste scrupuleux de la république de Weimar, August Sander réunit photographie documentaire et pratique artistique, une démarche exemplaire, aujourd’hui.

Ses portraits et, en particulier, ceux de son grand recueil Menschen des 20. Jahrhunderts (Hommes du Xxe siècle). Les jeunes paysans, Le pâtissier ou Le maître-serrurier sont des images à jamais liées au nom du photographe. Rares sont les anthologies historiques de la photographie qui ne citent pas son œuvre.

Architecte 1929

Fête d’anniversaire 1926

Bohémien 1922

Enfant, Westerwald 1926

Musiciens 1928

Danseuse 1929

Enfants de paysans 1920

Couple de fermiers 1914

Fermier 1910

Fille de cirque 1929

Jeunes filles paysannes 1925

Nains 1912

Protestant 1928

Dame de ville 1930

Conducteur de taxi 1929

Musicien 1918

Herman Leonard 1923 - 2010

Des noirs et blancs aux contrastes marqués, un scintillement dans le regard, l'attention portée au visage et toujours au détail d'un geste de musicien. Une bonne partie de l'imagerie du jazz, celle identifiée au monde de la nuit, dans les volutes de fumées, évocatrice des années 1940, 1950 et 1960, s'est imposée au monde avec les photographies d‘Herman Leonard.

Photographe américain connu pour ses photographies d’icônes du jazz.

Diane Arbus 1923 - 1971

Son travail évoque l’illusion et l’apparence tout autant que l’identité et la réalité. Pour elle, le sujet de la photo est plus important que la photo elle-même. Pas d’intimisme, pas de sentimentalité dans ses portraits, mais une réalité brutale qui nous confronte

Elle photographie à loisir des jumeaux un peu bizarres, des travestis, des nudistes ordinaires, des monstres de cirque, des malades mentaux, le tout avec un naturel déroutant. Mais ses portraits de New-Yorkais, impromptus dans la rue ou posés dans un salon bourgeois, ne sont pas non plus dépourvus d’interrogations.

Richard Avedon 1923-2004

Elevé dans une famille juive new-yorkaise relativement aisée, Richard Avedon est initié à la photographie par son père, un amateur éclairé. A l’âge de dix ans, il réalise son premier portrait : celui de son illustre voisin, le pianiste Sergueï Rachmaninov.

J'ai établi une série avec rien. Pas de lumière exquise, pas de composition apparente, pas de séduction des poses ou de narration. Et toutes ces absences me forcent au oui. J'ai un fond blanc. J'ai la personne qui m'intéresse et la chose qui se produit entre nous. (Citation R.Avedon).

Bettina Rheims 18 décembre 1952

Photographe de la femme et de la chair, Bettina Rheims ne cherche pas fondamentalement à embellir ses modèles. En transcendant leur corps pour atteindre leur féminité primitive, elle révèle leurs émotions et leur intimité.

Par son regard spécifique, femme mettant les autres femmes à nu au travers de son objectif,  Bettina Rheims instaure une proximité entre le spectateur et la femme tout à coup dévoilée dans son intériorité.

Numérique ou Argentique

Depuis quelques années, la qualité des images réalisées avec les appareils numériques s’est beaucoup améliorée. Ces boîtiers sont aujourd’hui la norme pour de nombreux reporters, car ils présentent plusieurs avantages par rapport à l’argentique. Certains photographes continuent toutefois à utiliser les films comme support, en dépit de l’augmentation des tarifs, et de la réduction du nombre de pellicules disponibles sur le marché.

Mais que l’on utilise l’un ou l’autre de ces procédés, les bases techniques restent les mêmes et les possibilités créatives sont aussi étendues.

Avantages et inconvénientsNumérique Argentique

- Pas de films à acheter- Possibilité de modifier les ISO à chaque vues- Balance des blancs réglable facilement- Carte mémoire pouvant contenirplus de 36 poses- Images immédiatement disponibles- Recharger régulièrement les batteries- Poussières sur le capteur- Investissement de départ assez conséquent- Résultat visible directement

- Coût et rareté des films- Grain inimitable- Conservation des films et tirages ayant fait ses preuves- Certains appareils fonctionnent sans pile- Fiabilité des appareils- « vrai noir et blanc »- grands choix de formats- Prix stable à la revente- noblesse du support- Grande dynamique d’exposition- pose longue de bonne qualité

Quel que soit votre choix, n’oubliez pas qu’avant d’être l’utilisateur d’un certain type de matériel, vous êtes photographe. L’appareil doit être le prolongement de votre idée, de votre élan créatif ; ce ne sont pas ses fonctions qui doivent guider ce que vous allez faire.

On peut être tenté par exemple de réaliser un grand nombre de clichés avec un appareil numérique, en se disant que l’on fera le tri plus tard et certaines images probablement satisfaisantes. Mieux vaut cependant prendre le temps de chercher son cadrage, faire ses réglages et attendre le bon moment. En effet, la patience et la précision sont essentielles en photographie, c’est à ce prix que l’on développe sa sensibilité et que l’on réalise les images les plus justes.

Matériel

Le compact

Les compacts sont équipés d’un objectif, d’un système d’exposition et de mise au point automatique et souvent d’un flash intégré. Le photographe exprime donc son point de vue par le choix du sujet et le cadrage, sans se préoccuper des réglages techniques.

L’emploi de ces appareils est aisé, mais également restreint. De plus, il y a un délai plus au moins long entre la pression sur le déclencheur et la prise de la photo.

Enfin, le photographe qui utilise ce type d’appareils a rarement la possibilité de contrôler la profondeur de champ, la mise au point et la vitesse ; il ne peut ni changer d’objectif, ni ajouter d’accessoire.

Il permet l’usage d’un flash indépendant et une vaste gamme d’objectifs interchangeables. En outre, les reflex proposent plusieurs modes de prises de vues (Manuel, semi-automatiques ou Automatique) et permettent de corriger l’exposition. Ils offrent par conséquent beaucoup plus de possibilités créatives au photographe qu’un appareil compact.

Le reflex

Le reflex présente à travers le viseur exactement ce qui se trouve en face de l’objectif, le cadrage est donc plus précis qu’avec un compact.

L’appareil à visée télémétrique

L’appareil argentique à visée télémétrique est aujourd’hui moins répandu que le reflex. La mise au point se fait grâce à un télémètre, un instrument destiné à mesurer la distance entre l’objectif et le sujet. La gamme d’objectifs et d’accessoires disponibles pour ce type de boîtier est plus restreinte que pour les reflex.

Le télémétrique offre au photographe une plus grande liberté d’interprétation de son sujet qu’un compact, car il peut être utilisé en mode Manuel. Il est en outre plus petit et plus silencieux qu’un boîtier reflex.

Les appareils moyen format

En argentique, le format d’image le plus courant est le 24X36. Or, plus on augmente la surface du négatif, plus l’image présente un grain fin et des détails. Les appareils de moyen format utilisent des films en bobine appelés 120 ou 220 à partir desquels on réalise des images dont les négatifs ont pour dimensions 4,5X6 cm, 6X6 cm, 6X7 cm ou 6X9 cm, selon les appareils.

Ces boîtiers plus lourds et plus volumineux que les 24X36 mm produisent des images d’une grande qualité et sont encore fréquemment utilisés par les photographes en studio.

Appareil grand format : Chambre photographiqueLa chambre photographique, est l'héritière des premiers appareils photographiques qui utilisaient des négatifs sur plaques de verre. Les tirages se faisaient alors par contact, et pour avoir une grande photo, il fallait avoir un grand négatif.

Par grand format, on entend les Films qui ont des dimensions de 9 x 12 cm à 20 x 25 cm.

Ce type d'appareil ne permet donc qu'une prise de vue unique, c'est-à-dire qu'il faut insérer un nouveau châssis porte-film pour chaque prise de vue.

•la taille du négatif (ou de la diapositive, ou du capteur) permet des agrandissements nettement plus importants et sans perte de qualité que les films en rouleaux, et l'image observée sur le dépoli, de la même dimension que le négatif, permet une observation nettement plus précise que le viseur d'un appareil de petit format ;

•l'architecture même de l'appareil autorise des mouvements de bascule et de décentrement, rarement présents sur des objectifs pour appareils de petit format, qui permettent un travail très intéressant sur la perspective et la mise au point.

Objectif

Quelle focale pour le portrait ?La distance focale détermine le champ de vision que l’on perçoit à travers l’objectif ; elle se mesure en millimètres. La focale standard de50 mm est très proche de la vision humaine. Les focales plus courtes, sont des grands-angles et les focales plus longues, des téléobjectifs.

Les grands-angles

Les grands-angles permettent d’avoir un champ de vision élargi. Ils sont très utiles en reportage, lorsque l’environnement du sujet est important. Ces focales ont la particularité de modifier les perspectives. Ainsi, les éléments proches semblent plus gros qu’ils ne le sont en réalité, tandis que les objets ou les personnages situés dans le fond paraissent plus petits. Cette distance focale amène le photographe à se rapprocher du modèle et produit parfois un résultat peu flatteur car la perspective déforme le visage, le nez en particulier.

Portrait au grand-angle Portrait au téléobjectif

Les téléobjectifsLes téléobjectifs réduisent l’angle de vue et permettent ainsi de se « rapprocher » du sujet. Les objectifs 85, 100 et 135 mm sont fréquemment utilisés par les photographes portraitistes car ils produisent un effet de perspective avantageux sur le visage et tendent à gommer les petits défauts.

La profondeur de champ diminuant à mesure que la distance focale augmente, l’arrière-plan est souvent flou avec un téléobjectif, à moins de travailler à faible ouverture. Plus on choisit une longue focale, plus il risque d’y avoir un flou de bougé.

Zoom ou focale fixe ?Avec un objectif à focale fixe, pour changer d’angle de vue, le photographe doit soit changer d’objectif, soit se déplacer. Les focales variables, ou zooms, permettent au contraire de faire varier le champ de vision entre deux limites sans bouger.

L’usage du zoom est très pratique, particulièrement dans les conditions où le photographe ne peut pas se déplacer. Les zooms sont toutefois moins lumineux que les focales fixes. L’ouverture maximale des zooms se trouve souvent aux alentours de f/4, contre f/1,4 ou f/1,8 avec les focales fixes.

Enfin n’oubliez pas que même lorsque l’on travaille avec un zoom, il est indispensable de se déplacer et de chercher un bon cadrage. L’usage de ces objectifs, incite parfois les photographes à changer de distance focale en restant immobiles et c’est regrettable. En effet, pour réussir la composition d’une photographie, il faut à la fois trouver une bonne position par rapport au sujet et une distance focale adaptée.

Lumière et éclairage

Lumière dirigéeLa lumière issue d’une source de faible diamètre par rapport au sujet photographié illumine l’ensemble du sujet à peu près selon le même angle. Les contours de l’ombre projetée sont nettement marqués.

En studio, pour créer cet effet, on utilise un snoot, une source lumineuse de faible diamètre, voire un coupe flux.

Snoot, concentrateur de lumière

Si on cherche à atténuer les ombres, à l’extérieur, on peut utiliser un réflecteur ou un flash.

Exemple de portrait réalisé avec un snoot placé sur la gauche

Cet éclairage dur d’un portrait ne cherche pas à rajeunir le modèle.

Le relief de la peau est très marqué.

Lumière diffuseLes nuages dispersent la lumière solaire, en éclairant le sujet selon toutes les directions de l’espace supérieur. Les ombres très peu marquées, si douces qu’elles sont à peine visibles, sont caractéristiques d’une source de lumière de grande surface éclairante.

La lumière diffuse est très utilisée en photo publicitaire, car elle est naturelle, et toutes les parties d’un objet sont visibles.

Dans un local, on rencontre cette luminosité près d’une grande fenêtre ou dans une pièce possédant beaucoup de sources éclairantes.

En studio, on crée cette lumière avec une boite à lumière, un réflecteur ou un parapluie.

Réflecteur de grande dimension, et de couleur blanche

Parapluie

Boite à lumière

Deux flashs équipés de parapluie diffusant, plus un réflecteur sous le modèle, créent une douce lumière.

Le fond noir est placé à 3 mètres pour être complètement noir.

Une autre solution pour créer, un éclairage sans ombre est d’utiliser un grand panneau réfléchissant dont une petite ouverture laisse passer l’objectif, sur lequel on projette de la lumière.

RingFlash

Flash annulaire, placé sur l’objectif qui a la propriété de ne pas créer d’ombre, il est souvent utilisé en photo de mode.

Exemple de photos faites au RingFlash…

Livres, Magazines et Stages

Magazine

Compétence PhotoNuméro 6Septembre 2008

Magazine

Réponses PhotoHors Série numéro 9

Livre

OUVREZ l’ŒILROSWELL ANGIERLa compagnie du livre2008

Livre

Portrait photographiqueEn studioJonathan Hilton

Série Pro-PhotoEditions VM

Livre

Manueld’éclairagephoto

Fil HunterSteven BiverPaul Fuqua

Editions VM

Stages d’Arles

La plupart de ces stages durent six jours et coûtent environ 720€. Ils sont ouverts à tous, amateurs comme pros.

Chaque année, sitôt l’effervescence de la semaine d’ouverture calmée, les rencontres d’Arles se transforment en un véritable centre de stages photo.

Dans le nordArgentique et numériqueL’association Destin sensible organise des stages de prises de vue, de retouche photo, des cours de labo photo, des rencontres avec des photographes de renom, etc. Renseignement au 0674530070 ou www.stage-photo.net