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L'Eveil économique de l'Indochine ["puis" (Eveil économique de l'Indochine)] ; Bulletin hebdomadaire Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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L'Eveil économique de l'Indochine ["puis" (Eveiléconomique de l'Indochine)] ; Bulletin

hebdomadaire

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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L'Eveil économique de l'Indochine ["puis" (Eveil économique de l'Indochine)] ; Bulletin hebdomadaire. 1915.

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il L'EVEIL : ECONOMIQUE

BANQUE DE L'INDOCHINE

FONDÉE EN 1875

PRIVILÉGIÉE PAR DÉCRETS des:

12 Janvier 1875, 20 Février 1888, 19 Mai 1900, 4 Janvier 1920, 21 Janvier 1921,12 Janvier 1922, 17 Janvier 1923, 10 Janvier 1924,16 Janvier 1925-.et 16 Juillet1925.

Capital social ; . .. . . • • • . • . . . . Frs 72.000.000

Capital versé:. . . . • . . . . . ...'. . . Frs 68.400.000

Montant global des réserves au 30 Juin 1924. ... ..'.-. .Frs 84.089.020

Siège social ; 96, Boulevard Haussmann, PARIS (VIIl)

Président du Conseil d'Administration : M, A. de MÔNPLANET, Inspecteur Général honoraire des Finaoces*Président de la Sté Générale de Crédit Industriel et Commercial ; Pré-sident de la Sté Fse des Charbonnages du Tonkin.

Vice-Président et Adminislrateur-Délé- M. Stanislas SIMON, Président du Conseil d'Administration de la Cie

gué'. des Chemins de fer de l'Indochine et du Yunnan.

Directeur Général: M- René THION de la CHAUME, ancien Inspecteur des Finances.

SUCCURSALES & AGENCES

ÎCochinchine

: Saïgon — Annam : Tourane

Cambodge ; Pnom-Penh — Tonkin : HaïphongBattambang Hanoï

Territoire de Quang-Tchéou-Wan : Fort-BayardÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS DE L'INDE ; Pondichéry.YUNNAN (Chine) : Mongtze — Yunnanfou

SIAM : Bangkok.ÉTABLISSEMENTS DU DÉTROIT (Straits Settlements) : Singapour.CHINE : Pékin — Changhai — Tientsin — Canton — Hankéou — Hongkong.CÔTE DES SOMALIS : Djibouti.NOUVELLE CALÉDONIE: Nouméa.

TAHITI : Papeete. Adresse télégraphique : «INDOCHINE »..'

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L'EVEIL;; ECONOMIQUE m

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D % ,,0 Q0 et 10 30Phukhê » 11.00 et 11.30Ninhhoa » 14.00 et 14.30Nhatrang-(A. » 15.30 à 16.30

poste fD. ». 17 00Nhatrang-) A. » 17.15

gare / D. » 17.44Arrivée à Saïgon 6.00

le Samedih.

Saïgon -Départ 21.15Nhatrang - Arrivée 8.35Nhatrang - gare 8.40N'iatrang - poste 9.00Ninhhoa entre 10.30 et 11.00Phukhê » 13.00 et 13.30Tuyhoa » 14.30 et 18.00Sôngcâu > 16.30 et 17 30Quinhone » 18.30 et 19.30

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IV" v&imù ECONOMIQUE

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etet

«91

et

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VI LfEVËlL ECONOMIQUE

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Président du Conseil d'Administration : AI. GHolet, Président du Conseil Banque de Paris et des Pays-Bas,Viee Président Compagnie des Chemins de fer du Nord.

Commissaire du Gouvernement Français : AI. de Celles, Directeur Honoraire au Ministère des Finances.Directeur Général : AI. Can-ère.

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Page 9: 1926  (a10 n465)villa

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Le Numéro, 30 cents

Mômy^mAtf^

i Là Liberté de la Pjrëssei pour, les Indigènes . SIPIÈREM sujeti-dè lapropriété foncière .. . . . VALINGOURT11 faut a Haïphong deux gaies... et quelques

-autres suggestions. . . ; . . . . BARBISÏËR. vÀux.N,ouvellesrïIébrides. .--*-, . . . .. .L.\TJ|iiisation économique des Transports Au-

tomobiles ... . . . . . . . . . . P. JOLLYToujours dés Plans : de l'Ecole d'Extrême-

Orient et d'une villa. -,'•..' . , . . H;C.Pour les Amis du Vieux Hanoï ; Hanoï qui

S eu Va. ,« • » t » . » . • •

La mode . . . ... .'.'.. . , .Variété: Histoire d'un sultan, de ses vizirs ;

et de sa nourrice. . . ... . . Jacques BAlNViitEChez nos confrères . . . . . . . .Informations diverses . . . . . . ,.

La Inerte ie la Presse pottr les IndigènesBénx airfcïeles de G. SIPIÈRE

i

Qu'on l'accorde demain. Que se pas-sera-t-11? Aussitôt rouleront fébrilementles presses rotatives. Cent journaux nou-veaux verront le jour. Par curiosité on

les lira d'abord, puis on se lassera de lesacheter et surtout de les parcourir. 11 yaura des violences regrettables. Il en estde telles chez nous....

Il y aura des provocationsirréfléchies...Les tribunaux seront là pour obligerleurs auteurs à la réflexion. Il y aura des

idées subversives étalées au grand jour.Elles feront moins de chemin que n en

font,colportées de bouche en bouche, les

phrases et les sentiments que le mystèreet le danger parent et voilent de leurs

belles couleurs.

Quel est le public qui fera la clientèlede ces feuilles éphémères? C'est un pu-blic essentiellement restreint, auquelnous insufflons chaque jours l'amour

passionné de la liberté de penser et quicommence à y prendre goût.

Dans les provinces les groupementsqualifiés si imprudemment d'élite intel-lectuelle se féliciteront de pouvoir écrireet lire ce qu'ils veulent, au lieu d'êtrecontraints à lire ce qu'ils ne veulent pas.

La liberté de la presse est la soupapede sûrelé de l'opinion publique.

La désolante instabilité de nos grandschefs a créé en Indochine un miragesoigneusement entretenu pour séduire

Paris, dispensateur des faveurs et dessituations.

Il faut envoyer à Paris, pour chaquenouveau chef, le témoignage des gerbesde fleurs qu'il récolte et surtout s'atta^cher à n'y laisser figurer ni ronces, niorties

C'est à Paris à modifier sa manièrede faire et à ne plus juger exclusivementses envoyés sur les compliments de

circonstance, presque toujours payés àbeaux derniers comptants.

Après un premier essai de sonorités

discordantes, les instruments prendrontle ton moyen, qui sera réellement celui

qui convient. Lorsque les Annamitesréclament le droit de choisir leurs jour-naux et leurs auteurs, nous sommes en-tièrement avec eux pour leur dire qu'ilsont raison. Ne ferait-on cesser que l'a-bus criant de la presse officieuse, quicoûte si cher et qui rapporte si peu, quela réforme mériterait d'être louée*

C'est à nos tribunaux et à nous detenir la main et de châtier les provo-cations aux actes d'intervention direc-

te, qui sont déjà révolte et rébellion,tout aussi bien d'un côté que de l'au-tre de la barrière. Quant à mettre

en demeure provinces et communes de

souscrire de lourds contingents d à-

bonnements coûteux, pour recevoir des

liasses pesantes de journaux qu'on rie

décacheté même pas, c'est un procédé

qui sera difficile à déraciner, mais quela liberté de la presse ébranlera déjàfortement.

A ceux qui nous jugeraient impru-dents ou'partiaux dans cette affaire qu'ilnbUs soit permis dé remémorer un fait

personnel bien significatif.Voici plus d'un an le signataire de

Ces lignes demanda là permission de

publier en langue annamite la traduc-

tion des propres articles parus dans la

présente revue, l'Indochine Nouvelle. A

ceux qui l'ignoreraient'M- Sipière rap-

pelle qu'il est dans sa 27e année de sé-

jour presque indisconlinu en Indochiné

et qu'il est diplômé depuis 25 ans de

langue annamite. A sa personnalité com-

me à sa requête on n'en a pas moins op-

posé un veto formel et nous demeurons

toujours sous le coup de cet incompré-hensible ostracisme. Est-ce admissible

qu'on mette ainsi un bâillon sur la-'bou-

che d?un Français pour l'empêcher de

causer avec ses amis annamites et quecette faveur soit réservée à tels ou tels

anciens domestiques, anciens indicateurs

de sûreté, hommes, à tout faire qu'où

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'*

L!lVfâL ÈGONOTtftjfe

rmmjâmmi'iÊM &iGM.<3wm-récompense ou qu'on achète en leur don-

nant ,1e;droit de parler,, ..;ïw ,:

;;^;-i:.:Ji:> •:>>: Gv SlPiÈRE ''.

iï^i; ^mïM>: :' "Ils - "

,ri Nous voyons brusquement s'affirmerà nos yeux l'éveil d'un nationalisme an-namite intensif.

Manquions-nous donc de clairvoyan-ce au ppint^de né pas nous être aperçusqfl'pne race et qu'un peuple aspirentçocanie an.,.homme à tous les droits dela vie.. , ;v,.,.*....

Nous avons dit souvent l'élrange in-

compréhension mutuelle de deux élé-

ments, européen et asiatique, qui sui-

vent deux, sillages parallèles sans ja-mais fusionner réellement.

.Sauf de: races exceptions, telles quecelles des. chrétientés, par. exemple, oude certaines,rares exploitations agrico-les, le Français ne connaît l'Annamite

que,paç,.les, relations de patron à em-

ployé, .de .maître à élève, de chef à sol-

dat. De longs siècles d'exercice d'un au-

toritarisme absolu ont façonné d'une ma-

nière particulière les.caractères les plusentiers et les ont assouplisjusqu'au pointoù nous appelons « dissimulation » cet-te parfaite (.maî tri se des sentiments les

plus véhéments.

Et nous voici tout surpris de consta-ter subitement la véhémence de ces sen-

timents !

Pour savoir ce que veulent dire et ce

que,, pensent les geus il faut d abord

commencer par les laisser parler et leur

permettre de nous communiquer libre-ment leurs pensées.

,Vpici comment,par le fait d une igno-rance totale d'un étal d'esprit généralisé,nous nous éveillons brusquement d'un

rêve artificiellement entretenu,pour con-

templer avec ébabissement les manifes-

tations imposantes de ces temps der-niers et les cortèges silencieux et recueil-

lis d'une innombrable foule unie dansune même pensée. Le droit de pleurerun mort devrait être sacré, quel que soitce mort. Le droit d'applaudir un vivant

devrait être sacré, aussi longtemps quece vivant ne l'ait appel à l'effusion du

sang ou ne viole les lois. Ce sont des

libertés trop belles à nos yeux pour quenous puissions' songer à en priver les

autres.

Voilà doue où est une des sources du

mal. Elle réside dans l'incompréhensiontotale où nous étions d'un état d'âme

cajlectif.qui s'affirme brusquement tout

autre qu'on ne nous le décrivait.

|Plus longtemps aura été maintenu

lejfratfiiè clécor de cette toile, plus vite

ilsjîra déchiré pour laisser; découvrir

les réalités de la scène.

> Ce sont celles-là seules qui nous in-

téressent, et non pas du tout les proto-coles formalistes où de tristes histrions

jouent le rôle médiocre dont ils touche-ront le salaire sitôt la pièce finie.

Que M.Varenné accorde donc à laPres-se annamite la liberté qu'elle sollicité.

Qu'il cofroborre l'octroi de cette liberté

par dés instructions formelles pour queles lois soient respectées. La presse nou-velle dira sans doute beaucoup de sot-tises à ses débuts. La nôtre en dit suffi-samment pour nous enlever le droitd'être de sévères censeurs. Après une

explosion d'enthousiasme, qui fera sur-

gir plus de périodiques qu'il n'y aura delecteurs pour les payer, tout rentreradans l'ordre.

1 Annamite perdra le respect tradi-tionnel qu'il a pour les choses écrites et

commencera ainsi, par la démolitionde ce vieux vestige d'une civilisationdémodée, son dur calvaire vers ce quenous appelons le progrès. Il en connaît

déjà les premières leçons, qui sont la ré-

volte, l'insoumission, 1 insubordination,l'exigence des droits au bien-être. Il au-ra vile fait d'apprendre les suivantes.

Après quoi, ayant goûté à tous les fruitsde l'arbre de la science, il deviendrasemblable aux dieux que nous fûmes,dont le crépuscule commence à mesure

que la foi religieuse s'éteint.

G. SIPIÈREL'Indochine Nouvelle

N.D.L.R. — Rappelons à ce sujet que1 Eveil Economique a depuis longtempsdemandé la liberté de la presse pour lesAnnamites. La liberté dans les mêmesconditions que pour les Français, sansdoutt:. Notre loi sur la Presse est très

bien faite, à condition, il est vrai, d'avoir

des magUirats êebon sens\:.èt dé couragepour l'appliquer. Les journalistes indi-

gènes apprendront très vite à leurs dé-

pens que liberté n'est pas licence.Mieux vaudrait avoir une pressé moins

muselée mais plus responsable. Lés An-

namites n'auront pliis besoin de payerdes prêle nom français qui leur causenttout au moins dés déceptions. Il suffira

que ceux qui sont responsables de l'or-dre suivent de près les périodiques an-

namites comme déjà l on suit les pério-

diques français. Le cas échéant le par-quet sera prié d'intervenir. H est pro-bable qu'au début Les tribunaux se-ront souvent appelés à sévir contre des

journalistes, qui se font sur la liberté dela presse d'étranges illusions, comme s en

font même bien des Français, qui nont

jamais eu la responsabilité d'un journal.Ne. leur laissons pas prendre ici les

moeurs ar.archiques dès journaux chi-

nois, qui d'ailleurs sont terriblement

muselés, en matière politique, par leshommes au pouvoir.

Mais le résultat de la liberté, non dela licence, sera la disparition d'un tasde pat lottes et d'officines à mots d'ordreset à tracts, et la raréfaction aussi de*.ces

prête-nom européens, dont l Adminis-tration a souvent fort peur parcequ'ils sont plus malins qu'elle, qui ne l'est

guère, et auxquels les indigènes n'ontrecours que faute d'organes dirigés par lesleurs.

Compagnied'Exportationd'Extrême-Orient(SociétéiDonjmeu upital de1.000.000Itim)

Matières premières et Produits

lubriques d'Exlrêine-OrieBt

Siège d'exploitation — Hanoï (lonfcin)Siège social : Paris 4$, Bd Haussmann

N'écrive-/, plus en France.....

LA PHARMACIE BARBEROUSSEà Saïgonfait des

PRIX RAISONNABLESfranco de port à partir de 8 piastres

Faites y tin essai

faraudsMagasins Ré^

Page 11: 1926  (a10 n465)villa

^iïjF^|NtfM*W

tO SOJEÏ DE LÀ PROPRIETE FONCIÈRE- Complément à l'Exposé'd'une Modalité. Pratique de Crédit Immobilier

'Dans l'EveilEconomique du il Octo-

lirê 1925 paraissait un article où, d'après• dfes souvenirs seulement et; sans texte

sous les yeux, nous exposions une mo-

dalité ;dë crédit hypothécaire usitée, di-

^sîdns-riôùs; en Allemagne.' !•""Depuis nous avons pu nous procurer

Un ouvrage où le système allemand est

étudié et analysé et nous avons constaté

qu'il ne correspondait que dans Son prin-

cipe aux propositions de nôtre article,

Le Gode civil allemand crée. Sous le

nom de dette foncière (grundschuld), Un

droit réel principal, exclusif dé toute

obligation personnelle : le débiteur n'est

pas'ténu personnellement à l'égard du

titulaire de l^hypbthèquéi son patrimoi-ne n'est pas engagé, il n'jr a qu'un seul

débiteur, l'immeuble grevé. Le proprié-taire qui désire utiliser le crédit d'un

fonds, fait inscrire à son nom une ou

plusieurs dettes foncières au feuillet de

l'immeuble sur le registre public, C'est

l'hypothèque sur soi-même. Le jugeconservateur lui délivre* en représenta- 1

tion de ce droit réel des titres appelésbons fonciers (grundschudbrief), sus-

ceptibles d'être négociés à ordre ou au

porteur et sur lesquels figure la somme

pour laquelle ils ont été émis, le rangdé l'inscription de la dette foncière et,

plus généralement, tous les renseigne-ments nécessaires à la sécurité de l'en-

dosseur ou du porteur. Aucune limita-

tion n'est imposée au propriétaire, soit

pour le nombre de bons à requérir, soit

pour le montant de leur émission.

Le code allemand laisse subsister, à

coté de l'hypothèque indépendante, l'hy-

pothèque accessoire, à côté de la créan-

ce foncière gagée uniquement sur des

immeubles déterminés, la créance hypo-thécaire gagée, en outre, sur le patrimoi-ne tout entier d'un débiteur personnel.

L'hypothèque accessoire est générale-ment représentée par un titre : le Bon

vu lettre hypothécaire, négociable parvoie d'endossement. A la différence du

bon foncier, le bon ou lettre hypothé-caire ne peut être cédé qu'avec la créan-

ce garantie : le cessionnaire acquiert,ainsi en même temps, le droit person-nel et l'action réelle (art. 1.153 du C. C,

allemand).

L'hypothèque accessoire peut se réa-

liser sous deux formes : elle peut être

constituée soit au profit du propriétairesur son propre fonds (c'est alors l'hypo-

thèque sur soi-même), soit au profit du

créancier, à raison d'une obligation pré-existante.

'L'hypothèque sur soi-même, que l'on

retrouve en matière de bons fonciers

commeen matière de bons hypothécaires,a une existence propre, indépendante de

la dette qu'elle doit garantir. Le paie-

ment de la dette n'emporte pas extinc-

tion du droit hypothécaire, qui continue

à subsister,ët le propriétaire peut se pro-curer un nouveau crédit en disposant de

la garanti e et du» rang qrië "ce tte hypôfhè^

que assurait. L'hypothèqhe sur soi-même

constitué pour le propriétaire un instru-ment de crédit toujours actif, qui "lui

permet de se1 procurer instantanément,sans frais ni retard, les fonds dont il

peut avoir besoin : c'est une hypothèquevirtuelle, susceptible de se réaliser au

premier besoin d'argent. Le propriétairea^ de plus, la faculté d'échelonner les

bons qui lui sont délivrés* dans un ordre

de priorité déterminé à l'avance ; de telle

sorte que. lorsqu'il fait un emprunt dans

un moment où son crédit est solide et

les capitaux abondants, il peut se con-

tenter de donner en gage les sûretés in-

férieures, réservant les premières hypo-

thèques pour les temps difficiles. La

législation germanique a ainsi réalisé la

mobilisation du crédit hypothécaire et

fait accepter une institution qui a tou-

jours été réprouvée en France commeune dangereuse utopie.

Notons, en terminant, que les deux

formes d'instrument de crédit .' bon

foncier et bon ou lettre hypothécaire,ne jouissent pas, dans le public, de la

même faveur. Ce résultat s'explique parles différences de sûretés qui y sont atta-

chées : tandis que le porteur du bon

foncier a pour seul débiteur l'immeuble

grevé et se trouve exposé aux détério-

rations du fonds, que le propriétairen'aura plus intérêt à conserver en bon

état, lorsque, lourdement grevé, ce fonds

menacera de lui échapper, le titulaire du

bon hypothécaire bénéficie, en dehorsde 1 action réelle, d'une action person-

nelle pour le recouvrement de sa créance.Aussi çonçôiNsn que les capitaux sesoient détournés des bons fonciers pourse porter de préférence sur lés bons

hypothécaires. (Voir Lescure— Dudouble régime foncier de la Tunisie ^-)

Nous eslimous;dès lors qu'excellentdans son principe; dans son but de fa-ciliter à l'extrême l'usage du crédit im-

mobilier, le système allemand ne pré-senté pas des garanties assez sûres, enmême temps qu'il est exagérément etinutilement compliqué.

Il n'est pas sûr en ce sens que le pro-

priétaire est libre d'évaluer lui-même et

par conséquent dé surévaluer sa propri-été. Dès lors 1les bons émis perdent leur

force créditrice et ne peuvent pas être

acceptés par l'escompteur sans qu'ilvérifie, au préalable, la valeur réelle dela propriété-gage.

D'autre part l'existence de deux sortesde bons, bons fonciers et bons hypothé-caires, est une complication inutile, dont

ou peut se passer en adoptant un seul

type de valeur négociable, à la fois sûr

et simple.

Nous reprenons les propositions denotre premier article en les précisant.

Au moyen d'une hypothèque sur soi-même le propriétaire peut se faire dé-livrer un carnet de « bons fonciers»dont la valeur totale sera limitée parlavaleur maxima attribuée à sa propriété-

Cette valeur ne saurait être fixée parle propriétaire lui-même, intéressé à

l'exagérer.Elle serait déterminée par une com-

mission permanente spéciale, qui pour-rait être composée de la façon suivante :

1°— un expert colon désigné parles

Compagnie des Chargeurs RéunisLigne de l'Indochine

Vapeurs, paquebots et cargos. Départ de Marseille tous les 28 jours le jeudiItinéraire. Anvers, Dunkerque, le riâvre, Bordeaux, Marseille, Port 5aid, Djibouti

(facultatif), Colombo, Singapour, .Saïgon, Tourane, Haïphong et vice versa.Prochains départs

Noms des Navires ; Tonnages de Marseille • de Haipliong | Passagers

« Amiral t'onty » »» Amiral LatoucheTréville»« Dupleix >« Cap Saint Jacques »« Cay l'adaran »« Bangkok »

10.500 !18 Mars 192610.5J013.50014.00014.00016.500

1-18 Mars 1926 | 4 Mai 1926 lrecl. 2e cl. et Entrep-.:

[15 Av. 1926 '31 Mai 192d ,'lre ci. et Entrep.'21 Av. 1956 ! 6 Juin 1926 itrecl.2ecl. » '

13 Mai 1926 23 Juin 1926 j —10 Juin 1926 121 Juil. 1926 jlre cl. et Entrep8 Juil. .11)26 J27

Août 1926 ire cl. et Entrep

Service de Cabotage des Meis de Chine

Prochains départs : <r Campinas » partira de Hongay pour Nhatraua et Saïgon versle 13/14 Mai.

- - .. Prendra des passagers.

ÂûenCeS ' Saigon. Agence Générale,© , *. fjaïpnong, Agence^

Tourane, MM. J. Piard et Cie.

Page 12: 1926  (a10 n465)villa

^Mffà-àwwÊm

Chambres d'Agriculture

2° — un expert commerçant

3° — un expert industriel

tous deux désignés par lés Chambres de

Commerce.

4°— un expert financier désigné parles Banques.intéressées à une évaluation

très sûre^en leur qualité de futurs

escompteurs des bons à créer.

50 —, un expert architecte, désigné

par lés quatrès autres experts.Chacun des membres de cette com-

mission serait doublé d'un suppléantchoisi dans les mêmes conditions;

Ainsi composée* elle présenterait les

meilleures garanties pour assurer une

évaluation exacte et précise de tous im-

meubles ruraux* commerciaux ou in-

dustriels» bâtis où non bâtis.

Cette évaluation sûre garantirait aux

bons créés le meilleur accueil, parce

qu'ils présenteraient le maximum de sé-

curité pour l'escompteur.La marche à suivre pour aboutir se-

rait très simple.

Le propriétaire présenterait une re-

quête à la Commission, en même temps

qu'il lui confierait Son titre Ou sfes titrés.La Commission visiterait l'immeuble,

l'évaluerait et établirait un court pfOcès-verbal indiquant le résultat de ses cons-

tatations et sa décision. Cette décision

indiquerait très précisément la somme

représentant la valeur créditrice de l'im-meuble et par conséquent le montant de

l'hypothèque à inscrire;Elle transmettrait ensuite requête» ti-

tre et prûcès-verbal au Conservateur dela Propriété foncière qui, aussitôt, ins-crirait j'hypothèque et délivrerait au

propriétaire le carnet de bons fonciers

potar la valeur fixée par la Commission.

Cette valeur serait indiquée en têtedu carnet.

Dès lors le propriétaire ayant besoind'une somme remplirait et souscriraitun bon d'égalé valeur.

Il le présenterait à l'escompte en pro-duisant son carnet, au vu duquel l'es-

compteur pourrait aisément, en rappro-chant les talons des bons précédemment

escomptés, s'assurer que le montant ducrédit ouvert n'est pas dépassé.

Au moment du remboursement par1 emprunteur d'un bon escompté men-tion du remboursement serait faite parl'escompteur sur le talon originel, quiserait ainsi annulé,de façon à n'être plusdécompté lors des présentations suivan-tes du carnet à l'occasion de nouvelles

négociations.Ainsi un propriétaire aurait toujours

et instantanément, pouvons-nous dire,le moyen de bénéficier du crédita quedoit donner une propriétéi

Ses affaires en seraient facilitées àl'extrême puisque les fonds placés enimmeubles seraient mobilisés aussi ra-

pidement et facilement que ceux dépo-sés dans une banque- .•..:;<>':

Aux Chambres de Commerce et.d'A-

griculture il appartient d'insister pourque cette modalité du crédit immobiliersoit étudiée, mise au point et introduitedans le projet d'organisation de ja pro-priété foncière.

VALINCOURT

II faut à Haïphong deux gares.... et quelquesautres suggestions

Bans un plan que nous donnions de

lÉjaiphong, il y a quelques mois, nous in-

diquions deux gares: l'une, la gare ac-

tuelle, que nous reportions au rond

point de la rr.e de Lille, ce qui rendrait

inutile la construction de la gare mariti-

me, ou ce que la construction de la garemaritime rendrait inutile ; l'autre à Halydans le prolongement de la rue Paul

Bert.

Cette gare serait précieuse, car lors-

que sera tranchée la question du pontdu Canal de Haly, transbordeur ou pontbascule, et que ce pont fonctionnera, il

est très probable que l'île de Haly sera à

peu près couverte d'usines et d habita-

tions et que la Cimenterie avec ses ex-

tensions aura dépassé ses limites ac-

tuelles et peuplera, rien qu'avec les fa-

milles de ses ouvriers, un quartier de 10

à 12.000 habitants- Et il y a d'autres

usines sur la même rive.

Donc, pour plus de 25.000 habitants

de ce quartier et de celui de l'île de Ha-

ly et pour quelque 5.C00 habitants du

quartier de l'Abattoir, soit une agglomé-ration de 30.000 âmes, la gare que nous

suggérons évitera deux kilomètres et

plus aux usagers du chemin de fer ; au-

trement dit cette gare créera toute une

nouvelle clientèle.

Bien entendu elle devrait être reliée

au pont tournant par une chaussée lon-

geant la voie ferrée; mais ceci et l'amé-

nagement du quartier actuellement enformation entre la voie ferrée, le canalde Haly et la Cimenterie sera l'affairede l'urbaniste, auquel les Haïphonnais,s'il leur reste encore pour deux sous debon sens, feront un pont d'or pour qu'illeur établisse un plan d'agrandissementde leur ville.

En ce qui concerne la gare il semble

que si, la Compagnie du Yunnan en

prend 1initiative — et nous ci'oyons sa-

«

*

iii<

voir qu'elle y serait assez disposée — le

Gouvernement Général sera avisé.de ne

pas mettre ds bâtons dans les roues car,après tout, le budget de la Colonieest intéressé à ce que la compagnie aug-mente ses bénéfices et cette gare, qui nelui reviendrait pas à 15.000$ par an

d'intérêt, amortissement, entretien et

personnel,procurerait certainement bien

vite 30,000 $ de recettes supplémen-taires.

, En au moins deux autres endroits dela ligne, des haltes s'imposeraient, mais

;">

I

4ii

i

Compagniedes Charbonsde i1Indochine(Indochinese Goal Company)

Société Anonyme au Capital de $ 150.000

Exportation et vente

d'Anthracite et Charbon Gras du Tonkin

Charbon de Soute

Siège Social l 8, Boulevard Félix Faure, HaïphongParc et Usine : à BinbrDong (Haïphong rive gauche)

Téléphone : 623 HaïphongAdresse télég : Indocoal-Haïphong

P<W«3^ Tngfiwqipi

I

I

Buvez la BIËRE HOMME! j^

Page 13: 1926  (a10 n465)villa

LlfVKIL, K^NOMlgUK ;5 -.

de préférence des gares, avec leurs pos-sibilités de croisement dé iraîus, entré

Gia-Lâa* et Phu-Thuy où l'on trouvé 11

kilomètres sans gare et entre Lac-fiaoet £uân*-Dào,où l'on en trouve 10 km.sans halte et 16 sans gare.

Les chemins de fer au Tonkin, à ia-

différence dé ceux dé France; vivent

surtout parles voyageurs; il y à donc

intérêt à ce que, dans ce delta surpeuplé,les garés et haltes soient nombreùseSi

D'autre part avec notre voie Uniquela vitesse commerciale est limitée parles sections à parcourir sans croisement ;il y a donc intérêt à ce qu'il n'y ait pasde sections de plus dé sept ou huit kilo-

mètres sans voie d'évitemeht, alors quel'on en trouvé encore atteignant 16 km-

Bien entendu multiplier gares et hal-

tes c'est ralentir les trains, mais les

trains omnibus seulement ; il n'y aurait

qu'à en doubler par un express'un d'a-

bord, plus tard deux.

De toute façon, si elle veut lutter pardes lùoyens honnêtes contre la concur-

rence des autobus pour le transport des

voyageurs, il faut que la Compagnie du

Yunhàh ne tarde pas trop à se grouiller.Il'fàiit tout de même faire un petit effort.

Nous ne sommes pas bien gourmands :

Trdis gares ou haltes dont en particulierla gare de Haly — Un maximum de 7 à

8 km.; devyoie^sans croisement;--jun

express lëi: matin -faisant le 'y trâjefr-ide'Hanoï à Haïphong en 2 heuresfc3/4, aulieu de 3 heures 1/4 à 3 heures 3/4 sui-vant Ia,:température... Poursëela nous

suggérons que le train du matin, qui partactuellement de Haupï à .6.h.20jSoit rendu

express avec départ à 6 h. 45 et qu'il soit

précédé par.l'actuel train tramway de

7-h,>30>: qui; partirait a 6 heures et quiSerait tout de même un peu aCcéléréi carsa vitesse commerciale actuelle est de 19km. a l'heure ; il pourrait faire en 2heures 1/4 au lieu de 2 h. 47 les 56 km.de Hanoï à. Haiduong. Là l'express le

dépasserait après avoir pris ses voya-

geurs pour Haïphong direct. Au-delà de

Haiduong l'express continuerait sansarrêt pour arriver a Haïphong à 9 heu-

res 10 au lieu de 9.33, soit le trajet deHanoï à Haïphong en 2 heures 25 soitles 96 km. de Haïphong à Gia-Lâm en2 heures 10, soit environ 45 km. à l'heu-

re, Est-ce impossible ? Et le train Omni-bus quittant Haiduong cinq minutes

après l'express arriverait à Haïphongvers 10 heures, ayant pris à Haïducngles voyageurs de Hanoï à destination des

gares intermédiaires entre HaïduoDg et

Haïphong.On nous objectera : Comment faire

partir votre express de Hanoï à 6 h. 45

"" ' " " ,_l'——'-t.- IJ; .

• ••

alors que le train de Làojteay en; part à;6 h* 35 et qu'ilv fcdt 1/4 4'°;eure_ entredeux trains à cause du passage du pont?Qu'à cela ne tienne, accroehekensemblelés.déui trains, de Hanoi à G^à-Làsq;,pour n'en faire qu'un seul ! : :'r- !

Plus tard nous demanderons l'açcèlé- :ration du train, du soir en sùpprimàh!ttous les arrêts» sauf HaïduOhg, pourqu'il arrivé a; Haïphong à 22 h* ï/2 aulieu d'une heure variant* comme..-aujp.ur-'d'hui, entre 23 et 24 heures.,

Et, pour remplacer- ce train pour lesgares intermédiaires, on suggère un trainpartant de Hanoï vers 17 heures, et quit-tant Gia-Lâm à 17 h. 20 en correspon-dance avec le trainv venant de Laokay,et dont les voyageurs pour Haïphpngont actuellement 3 heures 20 d'arrêt ,àGia-Lâm. Ils.arriveraient ;à Haïphpngvers 20 heures au lieu de 23 et ce train

plairait mieux aux villageois, de retour .d'un voyage d'affaires à Hanoï, que Ie:train de nuit actuel. ...,,-.,': .,

Ce sont là des suggestions^ car nousn ignorons pas que la, chose est pluscompliquée qu'elle n'en a l'air et surtout

que l'augmentation du nombre et de lavitesse des trains présuppose les pointsde croisement fréquents que nous avons

suggérés plus haut.

BAUBISIER

AUX NOUVELLES HÉBRIDESLa visite du Gouverneur de la Nouvelle-Calédonie

Le Dupleix a quitté Nouméa le 27

septembre pour les Nouvelles-Hébrides,

ayant à son bord M. le Gouverneur Gu-

yon, Haut-Commissaire dans le Paci-

fique.Le Gouverneur arriva à Vaté le len-

demain 28 septembre, et fut reçu par M.

d'Arboussier. Résident de France. Le

soir même il convoquait à la Résidence

le Comité de Défense des Intérêts Néo-

hébridais, qu'il entretint de la situation

financière de l'archipel. Il exprima l'o-

pinion qu'il était de toute urgence d'or-

ganiser l'archipel au point de vue mé-

dical et sanitaire et que, pour cela, il

fallait de l'argent. Il suggéra un ensemble

de taxes,qui devait apporter au budget de

1926 un supplément de receltes de 350.

000fr. Il fallait également prévoir, com-

me frais de premier établissement, une

somme de 600 000 francs, pour les nou-

velles constructions, somme que la mé-

tropole accorderait peut-être.Les impositions proposées compor-

taient : une taxe sur les engagés, un. im-

pôt foncier de 1 fr. par hectare de surface

cultivée, et de 0,10 à 0,30 sur les surfaces

non cultivées, des taxes sur les marchan-

dises à l'entrée et à la sortie : taxes à

l'importation de 2 à 3 o/° ; taxes à l'ex-

portation : trocas, 100 fr. par tonne ;coton non égrené, 20 fr. ; égrené, 70

francs ; cacao, 10 fr. ; coprah, 20 fr., en-

fin, une patente de 3 °/o.Une discussion s'engagea. M. de Bé-

chade, Président de la Chambre de

Commerce de Nouméa et Conseiller gé-néral, fit observer que la plupart de ces

taxes grèveraient le prix de revient des

marchandises et ce, au détriment du

commerce français. Or, il y avait lieu de -

tenir compte que les maisons de commer-

ce ont d'importantes sommes engagéesdans l'archipel et que le total de ces

avances est le double de celui d avant-

guerre. Avant de frapper le commerce, il

convenait de favoriser les transactions,basées uniquement, sur le crédit.

M. Coursin, au nom du Comité de

Défense, fit remarquer que les colons

étaient méconnus, ignorés, et qu'on ne

s'occupait d'eux que pour leur demander

de l'argent. D'une collaboration fré-

quente avec l'administration française,il ne pouvait résulter cependant que des

résultats féconds.

M. Guyon précisa l'emploi des nou-

velles ressources demandées : installa-

tion d'un médecin supplémentaire à

Vaté, agrandissement de l'hôpital de

Vaté et augmentation du personnel ;

organisation d'un hôpital à Santo avec

création d'un personnel infirmier ; en-

fin, organisation d'un service de l'immi-

gration et de l'inspection du travail.

Les colons déclarèrent qu'ils recon-

naissaient le bien-fondé de ces taxés et

qu'ils ne refusaient pas de les payer. Ils

ne différaient avec l'administration quesur la nature de celles-ci.

M- le Gouverneur laissa à la Résiden-

ce, aux fins d'examen avec le chancelier

de la Résidence, M. Alarousse, le dos-

sier des taxes ainsi que le projet de

budget de 1926. Celui de 1925 sélevait

Buvez la BIERE H0MMEL

Page 14: 1926  (a10 n465)villa

6 «:: L'iMMMonliêl'' 1 ;

> :--;\ fi]'-; *••': »if;^ s'-sr-li; va' • jx^^-f^f--^-v^ ->.*<-.•: ';•;-.• •••') :] J-

à 700.000 francs, en recettes et en dépeh- r

ses ; celui de 1926 atteindra le chiffre de s

1.650.000 francs. Les colons furent con- t

vies à y apporter leurs suggestions. <

Le lendemain matin, le gouverneur 1

eut une conférence avec le Syndicat r

agricole de Vaté puis il y eut réunion de t

tous les colons à la Résidence. Dans {

l'après-midi, ce fut la visite des maisons e

de commerce et de la Mission où réside

Mgr Douceré. Le gouverneur déposa en- j

suite une gerbe au pied du Monument (

aux Morts néo-hébridais de la grande ]

guerre. I

Le soir, le Dupleix quittait Vaté et

atteignait Api le 30 septembre au jour. .

Le Gouverneur visita les propriétés de ]MM. Lançon et Naturel. Le Dupleix con- ]

tinua son voyage dans l'archipel, mouil- -

la à Port-Sandwich, puis au Canal du

Sègpd, le 1er octobre. ,

Il y fut reçu par les côlons. Une con-

férence eut lieu, au cours de laquelle lé

Gouverneur présenta les projets de taxe.

Lés colons, se rendant compte dé la

nécessité de nouveaux impôts, accepté-!

rent la taxe sur les engagés à l'unanimi-

té. Elîé serait payable par engagé et

par mois et proportionnée au nombre

d'années d'inslallation du colon : pour

les deux premières années d'installation,

elle serait de2fr. paivmois et par epga-

gé ; de 3 à 4 années, 4 fr. ; de 4 à 6 an-

nées, 6 fr. ; de 6 à 8 années, 8 fr. ; au-

dessus de 8 années, Ï'O fr. La recette à

en attendre pour 1 ensemble de l'archi-

pel irait de 350 à 400-000 fr., rendant

ainsi inutile l'application des antres

taxes.A Sahto, le Gouverneur visita diffé-

rentes propriétés et maisons de com-

merce.

Le 3 octobre, le Dupleix partait pourla baie de Palikolo. Le gouverneur et sa

suite admirèrent les superbes plantationsde la Société Wright et Cie. A Vao, le

Dupleix arriva le 4 au malin. Le gouver-neur fut reçu par la Mission. Il trouva

les indigènes de cet îlot en fêle depuis

quatre mois : ils avaient déjà tué 400

porcs à cette occasion !

Le Dupleix alla ensuite mouiller à

l'île Nordshup, situéeau nord de Port-

Stanley (île de Mallicolo). C'est dans

cette région, comme on sait, que M. Cail-

lard a fait choix de 10.000 hectares de

terres pour 1 installation des cultures de

la Compagnie Cotonnière. M. Gnyon,Gouverneur, et M. d'Arboussier, Com-

missaire-Résident, accompagnés de pas-

sagers, descendirent avec les nouveaux

pionniers de la colonisation Les indigè-• nés, réputés francophobes, furent haran-

gués. Ils promirent qu'ils travailleraient

pour là nouvelle société, mais moyen-nant paiement de salaires en shillings.Le Dupleix quitta ensuite le mouillage,et salua de trois coups de sifflet les deux

nouveaux colons. Ces derniers restèrentseuls sur la berge au milieu des caisses,des bagages, en face d'une île recouvertede forêts vierges et d'indigènes plutôthostiles. On né sait pas assez, en ad-

mirant les splendides propriétés actu-elles des Hébrides, combien les colons

qui ont réussi, ont traversé de rudes

épreuves.Le Dupleix mouilla aux MaskelineS et

à la baie de Reingove. A cet endroit, leGouverneur visita les plantations de M.

Hagen et l'usine de coton, propriété deM. Fraser, anglais naturalisé français.

Le Dupleix était dé retour à Vila le 6au malin. Le Gouverneur visita les pro-priétés de MM. Colardeau, Nicholîs, dePréville et Rossi. Chez ce dernier, il ad-mira les installations effectuées pour lestravailleurs annamites. Lés cases déceux-ci s'édifient au milieu de vastes

pelouses, avec jardinets de fleuris autour.

Chaque ménage possède sa case. M.Rossi a du reste été félicité par M. De-

lamarre, pour la bonne tenue de samain-d'oeuvre annamite- ,

Réponse fut d'autre part donnée au .

Gouverneur au sujet des nouvelles taxes,,

proposées. Les colons les rejetaienttoutes, mais acceptaient la taxe sur les

engagés, au prix uniforme de 5 fr, par,mois et par tête.

Le Gouverneur a été depuis, dans

l'obligation de concilier les deux pro-

positions, celle deSantoet celle de Vaté,et de mettre en application une taxe,

générale et uniforme pour tout l'archipel.Le 7. le Dupleix levait l'ancre et quit-

tait Vaté pour Lifou et rentrait à Nouméa.

A la suite de ce voyage, M. leGou-

verneur Guyon n'a pas caché son ad-

miration pour l'oeuvre et le résultat de ,.la colonisation française aux Nouvelles-

Hébrides. Pays plein d'avenir, a-t-il dé-

claré, mais manquant, encore d'orgaqi^sation. . . ,.,_., ......

L'Océànie française. #- Février i19&6 •«'X

M.siV.

Crédit Foncier de rindochiiie ]

Société anonyme au Capital de 5o.OOO.ooo de francs

Siège Social 96 bisj Boulevard. Haussmann à Paris

Agences

à Saigon, 93, Boulevard de la Somme ;

à Hanoï, :5Y Boulevard Boblllbt,'--- Téléphoné NP417 ;; (

a Haïphong, 2, Rue Brière de l'isle, — Téléphone N° 266.

Fiels hypothécaires eu piastres ou en francs sur immeubles bâtis ou non

bâtis. — Facilités particulières pour les prêts contractés pour constructions. —

Travaux d'architecture,'plan et devis de constructions, pour le compte d'emprun-

teurs on de tiers. —'Gestion d'immeubles.

IIIIII*IIIII»

^tm.'ww. ,«w"Jis"wr>iss"!a!P"«s»»

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Exigez aussi

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Page 15: 1926  (a10 n465)villa

L'EVEIL ECONOMIQUE

îrftilisatioîi économiquedes Transports AutomôMïes... R.ésuroé d'un étude (de M. PIERRE JOLLY dans «Afrm Bureau.-»

Nous avons exposé, sous une formetrès: résHméei lès avantages qu'offrentles transports automobiles.

IL.automobile^ avons^iàous remarqué,àémancipé le «mouvement individuel >).Ce iMést pas a dire qu-elle abontissey en

défioitxvej en dbtài-it; lés entreprises iti-

duslrielles, ^commerciales et agricolesdé Moyens de transport « indépen-dants », à un individualisme qui seraitun nônssens.

La prospérité n'est pas faite dé lasomme mathématique dés énergies pro-ductrices, mais dé leur combinaison

économique. L'automobile contribue fi-nalement à accélérer la circulation desrichesses et parlant, à leur conférer une

plus grande utilité.Deux grands problèmes dominent la

question ; la réfection du réseau routieret le ravitaillement des véhicules auto-

mobiles.

La routeLa çirçulatipri autonxphile, qui se

poursuit avec une intensité toujours

croissante, a pris notre réseau VQutfçr

au, déjîQuryu.S'il est incontestable que L'automobv-

le dégrade be.aHÇQup Ja rpu|e, il. est y va»ausisi qu'elle e§t son, meilleur client,Dans un système économique biepçpm?

pris, la rpute doit ê,tre fa|te pe-ur satis-faire tjja circulation (ai RIMS exigeante,;les çfo,pJs,trpcteuj;S et les, usagers de,'l'a.URtomobile doivent velJUeç à Ift c.Qaseryft-.

lipn de la YQÂrie terreslrç,

Pep„uis un; qua.i?| 4e. siècle, la,.-voirie-,terrestre a été soupèse à dv»ve épreuve.En 1921, d après. des, VeÇ^^eWieftts ef-.

feçtués s.ur les rO/Utçs fta.tioja,alçs parless,oins d.WMinistère, des Travaux p,u,b,liqs,;

l'au^menta.UQn. de l'a. ÇiFÇu^tip.p eta.it,,par rapport$ 1913, de, ;

77Q °vp pour Ies;e*mvO/Bsàmarchandises;200 Wo rrr —r.autobus à, voyageurs ;

44 °»/o — -r-? aukmiob. particulières;3.5 9/Q, —. —motocycles et les cycles;

Le nombre dès automobiles déclarées,

qui n'atteignait même- pas 100.000 en

1913, est passé à :

575.000 en 1925

Notre réseau routier n'est plus en état

de supporter un tel trafic. Les empierre-

ments sont insuffisants. La durée d'un

rechargement,^! pau<v.ail,.avant la guer-

re, atteindre quatre ou cinq années sur

lejs..scions, très, fi-équanjté^s., est; deve-

nue maintenant inférieure à un a,n,,

Gomment moderniser lés revêtements

dé la chaussée ? Ou a lé choix entre de

nôm'breux procédés: macadam *goudrph,hîtilmë fluide, termaeadâ m et pitëhrna-eadam (empierrements agglomérés en

profondeur par du goudron Ou du bfai)>béton asphaltique (monolastic, trinidad,

bituiitlie.i.) Ce n'est pas là que réside

là'-difficulté.. Il y a quelques mois le

Ministre- des Travaux Publics Considé-

rait ce cùmnle résolu, au point de vue

technique, le problème de l'adaptationde la route à la circulation moderne ».

Les difficultés sont d'ordre financier.

Ceci ne doit pas nous étonner, si l'on

songe que les travaux de réfection sont

estimés à un minimum de 100.000 1res.

par kilomètre.

Pour beaucoup d'esprits, l'appropria-tion du réseau routier aux nouvelles

exigences de la circulation automobile

est, en premier lieu, subordonnée à là

création d'un Office des Roules, analo-

gue aux « Roàd Boards » de l'Angleterreet des Etats-Unis.

Plusieurs projets et propositions de

loi Qnt été déposés, tendant à l'organi-sation d'un office doté de la personna-lité civile, ayant sont autonomie •finan-

cière' et grand maître de fa « politiquedes routes », En attendant, il faut courir

au plus pressé et aménager un « superréseau routier ».

Eu 1921 le gouvernement avait pro-

posé la création de routes à grand tra-

fic pu à trafic' exceptionnel, comprenantdés itinéraires répondant aux courants

du trafic automobile, formés, suivant

l'importance' et la nature de la circula-

lion, d'une ou plusieurs sections dérou-

tes classées dans la voirie nationale dé-

partementale ou communale.

Adopté par là Chambre des Députés,le 4 décembre 1922, lé projet dé loi por-tant création dé routés à grand traficattend d'être voté par le Séiïàt.

Ce super réseau nous fendrait les

plus grands services. Cette route serait« exclusivement réservée à là circulation

âulômôbilëset spécialement conçue pourun trafic intense, C'est-à-dire compor-tant un Minimum d'accidents (rampes,courbés, croisements* etc.) et pourvued'un revêtement résistant. »

Comment assiïrer la dotation: de l'Of-fice des Routés ? Comme bien on pense,c'est surtout, pour né pas dire unique-ment, sur les usagers -que l'on a propo-sé de faire peser les charges du budgetde 'l'Office. Procédé simpliste, extrême-ment tentant, dont on ne saurait tropdénoncer le danger, car la tarification

exagérée dévore la matière imposable.La grande erreur—excusée en pàrr

tiépàr les événements actuels —a été deverser au budget général les ressources

que le fisc relire du trafic automobile.A elles seules, les ressources actuellessuffiraient à la réalisation progressivedu programme' routier. Une fiscalité mo-dérée développerait la matière imposa-ble et procurerait', en fin de compte, desérieuses plus-values.

Le ravitaillement

des véhicules automobiles

Il serait bien inutile d'aménager un

réseau routier excellent si, eiidéfinitive,le problème du ravitaillement des auto-

mobiles devait toujours présenter le mê-

me caractère d'acuité.

Aussi le problème du pétrole doit-il

retenir notre attention. Le bilan français

«MÉLU»Exclusifs

lîiuoise& AfrieahK

g Agemes: Baïpboaçj — Kïmoï — Bônthuy - Watn-Dinh — Saïgon

H £bnqi&~Pe,nk w TftUEane, -? Huô — Qujnho» — Yunrianfou

Grands MagaSinS RéliniS : RayonsMenace—Electricité-Quincaillerie-Arme»

Page 16: 1926  (a10 n465)villa

-8 ;; LMSYËIL;; ECONOMIQUE

Buvez la BIÈRE HOMMEt

du pétrole présente le plus lourd défi-

cit. Lès ressources de notre territoire

(Métropole et Afrique du Nord), des

. plus réduites, atteignent actuellement

.80.000 tonnes par an. Elles couvrent dé-

jà, il est. vrai, plus d'un cinquième de

nos bespins en lubrifiants et les dévei-

.loppements envisagés permettront, sans

doute, de porter assez rapidement cette

proportion au tiers environ;. Mais les

problèmes du carburant -.et, du i mazout

restent .entiers. L'appoint que doivent

fournir les sous-produits de la distilla-

tion de la houille et du benzol tiré du gaz

d'éclairage (70.000 tonnes), de même

que l'emploi de l'alcool dans les moteurs

(70,000 tonnes) n'améliorent que faible-.

m.e;nt.notre situation.

Que doit être la politique nationale

des combustibles ? M. Pineau en a tracé

le programme. , .Il faut d'abord pratiquer la prospec-

tion du territoire national. Il serait im-

prudent de.s'illusionner, à l'heure actuel-

le, sur nos richesses pétrolifères. Néan-

moins des rechercties s'imposent. ,

À côté de la prospection du territoire

métropolitain et, colonial il nous faut, de

l'avis.même de M., Pineau, pratiquer la

« politique des succédanés ».

Nous estimons,pour noire part, qu'elleest la meilleure. Chacun,de nous se

réjouira si l'optimisme de, nos géologuesse trouve confirmé ; en attendant nous

ne pouvons .mieux; faire que d'utiliser

les produits indigènes susceptibles de

se substituer aux carburants étrangers.

jTrois succédanés sont, particulièrement

importants : l'alcool carburant, les.gazo-

gènes et l'électricité.L'alcool carburant ne peut actuelle-

ment résoudre la question, étant don-

né son prix de revient élevé.

L'utilisation des gazogènes nous pa-raît plus pratique. Il y a quelques mois,l'Office national des combustibles liqui-des et différentes associations franco-

belges, ont organisé un concours de ca-

mions à gazogène. Les résultats obte-

nus sont très appréciables. On a pu cal-

culer que le prix de la tonne kilomètre,

qui atteint 20 centimes avec l'essence,ne dépasse pas 4 centimes avec le gazo-

gène.Les gazogènes constituent donc des

succédanés qué^nous ne saurions négli-

ger. Là encore il faut envisager l'épui-

sement,- si lointain;nous paraisse-HI, des

matières premières.Or la France a l'avantage d'être ri-

che en énergie hydro-électrique. Les

statistiques les plus sévères nous clas-

sent en tête des nations européennes

avec une puissance d'environ 10 mil-

lions de chevaux • Est-il possible d'ap-

pliquer l'énergie électrique à là tractiondes véhicules ? L'affirmative est certaine.

L'éléGirifiçalion du territoire diminueconsidérablement les importations ; de

pétrole raffiné. Il faut étendre,v i'élécirj*

fiCation aussi loin que;possible ét; entré-

prendre notamment rélectrificatiou des

véhicules, L'Italie. :dont las richesse hy~

dro-électrique est bien connue, nous a

précédés dans celte voie., Et nulle part,.l'utilisation- dès véhicules électriquesn'est plus poussée qu'aux Etats-Unis,

.« pays riche en '.pétrole et à change éle-vé »" ...

Les véhicules électriques

Le véhicule électrique est économi-

que,La calorie électrique ne subit pas,

comme la calorie essence, les sautes

brusques du change.Un moment la question des accumu-

lateurs a pu contrecarrer les progrès1des

véhicules électriques. À l'heure qu'il est,toutes les difficultés ont été surmontées.

Dans le rapport quelle a présenté au

Congrès de Grenoble de juillet 1925, la

Société pour le développement des véhi-

cules électriques (57, rue Pierre-Char-

ron), a exposé que les chiffres, relevés

à al'étranger, permettent d'évaluer les

frais d'entrelien du châssis, de la car-

rosserie, des moteurs, des réparations,à moins de5Q°/odes frais correspon-dants pour les véhicules, thermiques..

Si le prix d'achat, du. véhicule élec-

trique dépasse celui de l'automobile or-

dinaire, cela tient à ce qu'on ne prati-

que pas encore la construction en séries.

Mais, dès maintenant, « l'amortissementd'un véhicule électrique par kilomètre

est notablement inférieur à celui d un

véhicule thermique, car le premier dure

beaucoup plus longtemps que le second».La ville de Lyon a réalisé de sérieu-

ses économies en employant des auto-

bus à accumulateurs.-Avec le tarif obte-

nu à Lyon, de 0 fr. 07 le kilowatt-heure-M. Chalumeau, ingénieur en chef de la

ville, a démontré que le prix de revientde l'autobus à accumulateurs'est de 116

'francs pour 100 kilomètres, contre 161

francs pour l'autobus à essence.'Le véhicule électrique procure enco-

re une économie de-main-d'oeuvre ; les

dangers d'incendie étant très limités,les primes-d'assurance sont moins éle-

vées.

Enfin — et ceci n'est pas à dédaigner— le véhicule électrique satisfait aux

prescriptions'de l'hygiène; il né dégagepas de gaz ; il est. propre* silencieux et

Çônfôrtablèi .

i Mais iquélies spot les «possibilités»des véhicules électriques?.< "">

A l'heure actuelle^ le véhicuile élèç-

triqaè convient pour lés petites distances(40 ou 50 kilomètres sans ïechafgéjpourles gros càmipus; 8Q kilomètres; pourles petites camionnettes et voitures de

...ville)', et les vitesses mOdéréeSi(tO à: 15

kilo me très-heures de vitesse moyennepour les camions 25 km^h;, pour lesvoitures de ville}. t ;

Avec les progrès de l'industriel les

ppssibilités des véhicules électriquesiront augmentant. .

\ Les s.eryiees publics

automobiles

Les services publics automobiles pro-

longent, le rayon d'action, des autres

moyens de communication : chemins de

fer, avions, bateaux, etc.

La voie ferrée ne peut pas être déve-

loppée à 1 infini, ne serait-ce qu'en raison

de l'importance du capital 4e premierétablissement. Eh France' les pouvoirspublics ont compris dé bonne heure',tout le profit que les régions inaccessiblesau chemin de fer ou mal desservies,

pourraientretirer dé transport automo-biles présentant le caractère de services

publics.- .... . -

Plusieurs départements, comme l'Hé-

rault, l'ille-et-Vilaine, ont des réseauxd'autobus atteignent près dé l^OOO^kïIo-mètres de développement.

Notons que' l'on préconise depuis

quelque temps lés élect'robus à trolley,analogues à ceux qui sont en service surla ligne deModane à Larislebourg.

L'intérêt de ces transports publics esttellement évident qu'une loi

'récente a

classé les Chambres de Commercé'par-

mi, les autorités concédantes.En tout.cas, le législateur et les auto-

rités concédantes doivent éviter touteconcurrence destructive et veiller à l'é-tablissement -d'une- large coopérationentre les véhicules automobiles et lesautres, moyens^ de transport.

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L'EVEIL ECONOMIQUE 9

Toiiiours des Plans!

Le Musée de l'Ecoled'Extrême-Orient

Dans notre numéro du 14 Mars, àl'occasion du commencement des tra-vaux du Musée de l'Ecole d'Extrême-Orient, a Hanoï, nous avons donné quel-ques dessins et le plan général de ce belédifice, le premier construit en Indochi-ne avec un certain souci d'originalité etde couleur locale, l'un des premiersconstruits en vue de leur destination.

Voici aujourd'hui un plan plus détail-lé du rez de chaussée. Il s'élèvera au-dessus de vastes sous-sols, où l'on pour-ra garder, en attendant de les examineren vue de leur classement, les objelstelsque pierres, stèles, statues et poteries.

Le premier étage aura à peu près lamême disposition. Au-dessus, ;de vastescombles feront un matelas d'air et per-

'

mettront l'entrepôt d'objets plus fragilesou plus sensibles à l'humidité.

On remarquera l'existence d'une sallede conférences, qui permettra de résou-dre un problème assez difficile pourcertaines sociétés.

Les gros travaux, dont est chargéel'entreprise Aviat, seront terminés versle milieu de l'année prochaine ; il reste-ra à faire les travaux de décoration et

d'aménagement; ce n'est donc pas avantle début de 1928 que les collections

pourront y être transférées.L'éclairement des salles et leur venti-

lation seront, croyons-nous, assurés parun dispositif d'une extrême simplicité,introduit par l'un des'architecteset dontnous nous proposons de donner pro-chainement la description.

La lumière solaire sera, par ce systè-mes.abondamment et également répartiesans réverbération.

Un plan de villa pour Dalat

Nous donnons un plan de villa, établipar le Service de l'Architecture, pourêtre mis à la disposition du public, avectous les détails qui permettront aux con-cessionnaires de lots de choisir un planen connaissance de cause, d'établir avec

, une bonne approximation leur prix derevient et de discuter avec les entrepre-neurs.

Ceci se fait beaucoup à l'étranger,principalement aux Etats-Unis, où l'onpeut se procurer à peu de frais des col-lections de plans et des modèles de séries

de prix. Il ne reste plus au propriétaire,après avoir fait choix d'un plan, qu'àfaire un appel d'offres et à discuter surles rabais ou augmentations que propo-sent les entrepreneurs.

Si une telle facilité existait en Indo-chine la construction serait vivement en-

couragée, car aujourd'hui beaucoup de

gens hésitent, faute d'un choix suffisantde projets adaptés au pays et du fait qu'ilsse sentent impuissants entre les mains

d'entrepreneurs, la plupart du temps in-

digènes, qui n'apportent que des con-naissances empiriques et la plus grandefantaisie dans l'établissement des prix.

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10 L'EVEIL ECONOMIQUE

Le Vieux Hanoï qui s'en va

La rue de la Soie ; quelques unes de ses curieuses bouliquess.

lîuelle de Trung-Yôn ; une vieille maison d'il y a trente ansse trouve très au-dessous du nivellement actuel des rues.

Quelques vieilles boutiques de la rue des Ferblantiers

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U EVEIL fc<:0!*OMlQLE Il

Pour les Amis du Vieux Hanoï

Hanoï ; la rue des Chapeaux en 1920.

Au carrefour de la rue des Eventails, de la rue des Chapeaux et de la rue des Caisses.

La Pagode des Cantonnais, vue de la terrasse d'une maison de la rue des Voiles.

Au fond au milieu on aperçoil la charpente du l'onl-Doumer.

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12 L'EVEIL ECONOMIQUE

C'est Colette d'abord, blonde et rose danssa robe de mousseline d'un mauve très douxdont le décolleté est souligné par un rang degrosses perles du ton dont les extrémités re-tombent libres dans le dos. La jupe est faitede trois épaisseurs superposées découpéesdans le bas en dents arrondies bordées d'unrang de perles.

Et puis Monique, tout de rose ba-hiliée. Le corsage est décolleté sur unfond de dentelle d'or et la jupe, trèsfroncée, incrustée de même dentelle, aune ceinture de fleurs d'or, attachée enbouquet sur le côté.

D'allure tout à fait nouvelle,la robe de Claude. Elle est enmousseliue de soie rouge etcomplétée par un boléro en taf-fetas de même ton bordé d'unruban perlé.

En crêpe Georgetteivoire perlé de strass,la robe de Michèles'enrichit de deuxpanneaux pareille-ment perlés et fran-gés.

Croquis des Modes de la Femme de France. 84. rue Lafayette. — PARIS.

V0-VAN-AN& Cie18, Boulevard Dông-Khanh — Hanoi

Soieries

Page 21: 1926  (a10 n465)villa

j :L'EVEIL '' ÉCONOMIQUE 13

'::^\)^;:/^.;:^':y.À^.ÉT;Êsl ^,.v:~'y:

HistoiïT'e d'iin sultan, de ses vizirs et de sa nouWïce

Conte, par JACQUES BÀINVILLE-:

Il y avait une fols un pays dont il n^est

pas besoin dé dire le nom car vous allez lereconnaître tout de suitév .

Jadis^ ce pays avait! en dés sultans qui sesuccédaient /de pèreeu filsi Puis il avait re-noncé à cette çoutume et ou avait élulé;,sultan.

Lés, partisans: du nouveau^sptème: di*sàieht àUxVnâftisans du système ancien quetout défait aller mieux qu'aux temps où lechef de.l'État était pris dans; la même; famil-le puisque* gouverné tantôt par. un .viéiilàrdjtantôt par un enfant, le royaume était eu ou>-tre exposé à; l'êtrei par un idiot ou par :unfou. Ils soutenaient donc qu'il .était"!raisonna-ble dé choisir le sultan parmi les hommes

ies'plus capables et les'plus éclairés* '•

G)îrce pays qui avait eu,en mille ails, qua-rante princes dé la même famille, eut, en undemi siècle, nue douzaine de fois qui devaientêtre élus pour sept ans. Mais trois ou qua-tre seulement achevèrent leurs sept annéeset voici ce qui arriva:,à chacun d'eux. ,,

Le premier fut renversé au bout de vingtmois parce qu'on le trouvait trop intelligent.Le deuxième, qui: avait été choisi parce quUl

.était militaiçe, fut chassé peu de temps aprèspour celle même raison.Le'troisième dut s'enaller parce 'que sou 'gendre était un voleur.Un assassin supprima le- quatrième, Le cin-

quième resta au pouvoir quelques mois^seu-lement et partit de lui-même, on ,dit-par dé-

goût. ,Le.sixième fut. trouvé mort très mysté-rieusement. Le septième'fut élu parce qu'ilétait le plus hôte et le huitième 'parce

1qu'il

ne se mêlait de';rie'n.:iAlors, le;désordre s'é-t'U'ntmis dausjes- affaires publiques et l'en-nemi étant devenu menaçant, on en choisitun néu^c,|?ie qû' avait 1 là réputation" d être

énergique ijt "d'avoir lés poings carrés. '

Cependant, il éclata une guerre plus terri-ble qtie 'toutes 'celles qu'on avait jamaisvues. On réhssit, non sans peine, à chasserl'envahisseur. Après quoi vint un dixièmesultan, qui> bientôt, fut déposé parce qu'onle prétendait fou. •

Les choses commençaient à aller fort mal,L'enuemi ne payait pas le tribut auquel ilavait été'condamné pour réparer les dom-

mages que l'Etat avait subis.C'est alors quefut élu Mihl-er-Rhan, salué de longues accla-mations. Voici, disait le peuple.l'homme quifera rentrer lé tribut, par qui nous serons

soulagés de l'impôt et qui rendra le painmoins cher.

Mihl-er-Rhan avait de la bonne volooté.Mais il avait le tort d'accorder une confiance

aveugle à ses vizirs qui le trahissaient et levolaient àlenvi. Aussi le tribut ne rentrait

pas mieux qu'avant, les impôts étaient de pluseu pluslourdsiet le pain de plus en plus cher.

Et ceux qui avaient soutenu que le meil-leur système était d'élire le sultan se répan-dirent dans le pays en disant: « Tout, celaest la faute de Mihl-er-Rhan. Il faut le ren-verser et le remplacer par un serviteur du

peuple qui prenne le parades pauvres contreles riches. Après quoi tout ira.bien.»

f 11advint comme ils avaient,dit,, sauf pourleurs promesses remplies dé vehL'Les agita-teurs détrônèrent Mihl-er-Rhan avecTaide'de ses faux amis, les mauvais vizirs. EtMitil-er-Rhau quitta,sou palais en gémissant.

11 prenait la foule à témoin que la loiavait été violée en sa personne. Mais lafoule ignorait la loi et elle espérait avoir un

plus gros poids de pain pour la même som-me d'argent.

"-' GêpendantvJe trôné, étant vid% fût; esca-ladé par un petit homme né dans la provincedu sud et qni s'appelait; Al-SastounivC^ést-à-diré le Subtil ou le Rusê\ Al^GastouOij fit-vé-ni f les agitateurs qui avaient chassé Mihl-er^Rhan dé son palais et il lés chargea'dedirigerl^Étafv

" ' -;-. <'-:-:.;-;.;,'..'.;..';:•'

Les agitateurs devenus ministrerent de cadeaux leurs partisans et mirent letrésor public au pillage. Quand il;n'y eut

plus d̂'argent, ils' cachèrent la.vérité au peu^plei Et ils fabriquèrent secrètement dé,tâfaussé monnaie. Alors il fallut^ pour Savoir

;une livré de painf donner des1sommes plusgrandes qu'avant. Le peuple commença''àmurttiurer gtAl-Èastôu'ûi fut pris d'inquiétude.

Les agitateurs n'étaient pas moins inquietsque; lui..C'est pourquoi ils lui conseillèrent de

rappeierun certain Joseph qui était: exilé dansle district de Sarth parce qu'il avait jadiscomploté' contre un sultan. Selon-"lavrumetir

'publique^ (mais ce n'était qu'un bruit répan-du par lui-même), Joseph possédait' une re-cette merveilleuse.pour rendre la vie moinschère et faire' dé 1 or avec du'papier. ' ' ' '•'

Gomme les autres sultans,' Al'-Gastôfiniavait peur de Joseph qu'on savait ambitieux;,dénué de'scrupules'et capable de supprimerlès adversaires qui'le

'gênaient'. Al-Gasto'unï,

ayànt'pesé tous les périls et tous les maux,/serésolut'cependant à'tenter l'aventure. On alladànsi le district'de Sàrlh'chercher'Joseph. Etla détresseétait si grande que' tous riches- et

pauvres, dans l'attente du sauveur,' voulaientvoir eh lui un magicien. ' ' '"i i

Mais il apparut bientôt qu'il ne connaissaitaucun remède sinon de djpè â; tous : * Pa^tiéntèz. Serrez .votre éeintufe d'un cran.

•Privez vous et tout ira bien. » Personne;nesuivait ce conseil* quië Chacun trouvait bonseulement pour les autres. Si bien que, denouveau, le trésor étant vide, JosephfabriquaUne plus grande quantité de faussé monnaie,en; assurant, Gomme>ses; prédécesseurs, quec?ètait pour la dernière; fois. ''.'«

i : Âl-Gàstounij ainsi quele voulait son nom,n'était pas dépourvu de subtilité; Il cômpre^

. naît bien que Joseph n'avait! nullement guérifies Jnuancés Iet qpriL faudrait: imprimer desquauiitésde plus eu plus.grandes' de billets,

6tant qu'à la fin .dix Imilllelne suffiraient pluspouf avoir uiie simple poignée de riz.

Lorsqu'il se montrait au peuple, le sultanfeignait la, joie et la confiance. Au fond deson palais, il était roDgé de soucis; Si bienqu'un j"ur, ler" voyant ..triste et bien jaunequant au teint, la vieille? nourrice qui l'avait,élevé dans la piovïnce du Sud lui dit s

— 0 mon maître,-tes joues sont creuses etton regard 'lointain. %Tu .dédaignés les platsdélicieux de, ton cuisinier et tu délaisses tafavorite.'Esl-ce ainsi que doit être un sul-tiiu? Que puis-jefàirepoùr soulager ta peine?Dis-moi'.:Parlé. Tu's'àis que jeté suis dévouée.' — 0 nourrice, répondit te sultan, la peineque j'ai'

1n'est pas'dé'celles que les vieilles'comme toi consolent. !Gar j'aurais besoind'un cohseirpour ;les 1affaires de l'Ëtat ettous e'euxqui m'en donnent sont des friponsou'dés' menteurs.' 1

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Page 22: 1926  (a10 n465)villa

u L'mmi ÉCONOMIQUE

Alorsla nourrice rentra en elle-même et,humblement elle dit :

— 0 mon maître, lorsque tu étais un toutpetit garçon, il advint que tu tombas malade.On alla chercher à la yijle prochaine un mé-decin qui apporta beaucoup de potions eï'debaumes. Mais, loin de guérir, ta santé deve-nait toujours plus mauvaise et tes parentsfinissaient par désespérer. Un jour, un sagederviche entra dans la maison et, après avoirobservé ce qui s'y passait, il dit : « Ge petit

. garçon se portera bien lorsqu'il ne sera plusgâté par ses parents et par sa nourrice, lors-

qu'il; n'aura plus de friandises chaque fois

qu'il en demandera et lorsqu'il suivra le régi-me que je vais indiquer.» Alors le derviche

.prescrivil; de Keau pure et des herbes cuites.il commanda que rien d'autre ne te fût don-

né, si perçants que fussent tes cris. G?estainsi, ô mon maître, que tu es redevenugras et rose. Lés peuples sont comme les.enfants. Il faut leur résister pour leur bien.

En entendant ces mots, At-Gastouni souritavec amertume.

— Vieille, ditril, ta fable est sage. Mais le

peuple est un enfant à mille têtes. C'est lui

qui m'a pis dans.ee palajs et il m'en chasse-ra,' comme il eu a chasse Mihl-er-ïithan, si

je veux lui imposer des sacrifices et mettre

fin aux prodigalités. Cependant je press.epsque'je* serai empale lé'jour où,

'pour 'dix

. pjlle des. bjlleis de Joseph, on n'aura mè/neplus'une bouclié&dë pain.'

— S'il en est ainsi, dit ià nourrice^ l'État'

e^t bien . malade et il .n'y a pas 1 esp.érer de

gju;éfisQn. Mais tpi, s;uRa-niilqluirdpnG. gSriU,Si, yoyaflt je hien. tju: Iaiss.es /faire le mal ?

l?ou£q;u.oi e^u sur ce;tfè.ue et 4aas ce pa-lais ? JadiSj dans, mon yiilager.o,n:disait que

^

toutvjradt; mieux quauji ;JfiSf suitans,£fijâiejitélus au lieu de se succéder de père eu fils.Sejil le vieux derviche dont je t'ai parlé -tout àl'heure soutenait fljie c'était une illusion. Jecrois que le d;8ra.eiie: ne s'était pas tcoie-gé.

A ces mots, Àl-Clastouni entra jlans une

grande fumeur/. Il fit saisir la upuFfjce parles gardes e,t .ordpnna qu'elle fût :enfern5.eedans un cachot de peiir qu'elle ne répétâtce qu'elle lui avait dit.

— èa-r enfin/medilait-il en so^eqeur, je

suis tout de même sultan, ce qui vaut mieux

que d'être berger dans mon village. Et iln'est pas certain que je sois empalé. Qu'im-

. porte si le peuple se ïuiue et s'il gaspilleles resspufcfis dj l'Etat?$,esf gui grand garçonmajeVr'quf travaillé pour sou compte. S'ilfait son malheur, cela ne regarde que lui.Je serais bien naïf de me tourmenter.A demaiu les affaires sérieuses et prenonsle temps comme il vient.

::Ge j;om'-là, il y avait une grande fête quel'on nomme Exposition. Le peuple y dé-

péasait à profusion les billets d;eJoseph "dansdes amusements enfantins. AUGasiouul semêla à ces jeux avec un visage hilare et làfoule se réjouit en disant :« Amusons-môuscomme le sultan lui-même. Quand l'Etatsera nu et dépouillé, quand tout le mondesera pauvre, nous le verrons bien et nousne;ferons de reproche à personne, puisqiUetel est notre bou plaisir. C'est ce qu?onappelle le Gouvernement du peuple par le

peuple, ou démoGraitie. >

Almanagh de- faction française. « 1926;

QHEZ P'Q| GÛMFflî'RES. -La contrainte par corps.

Notre confrère Françe'Indochine continueà copabattre, avec beaucoup détalent, les pro-jets de suppression de la contrainte par "çprps.La lutfe contre la généreuse initiative de M.le G^uyerne^r Général Varenne se dessinedonc, telle que nous î'ayjpus prédite dans la

chronique § Chez nps Confrères» de notre nu-méro du 18 Avril. « La partie n'est pas enpçiregagnée » disions-nous et nous ajoutions « I)faut agir vite et sans se laisser ébranler parles considérations d'un faux esprit juridique».

Dans un de ses plus récents discours M.

Yarenne a annoncé que l'on pouvait consi«

çjérer la chpse con?me faite.En ces matières il ne faut considérer la

chose comme laite que lorsqu'elle l'est réel-lement. Jusqu'à la signature.dp. décret il n'yàf rien de fait.et encore apfès,il ïaul'sé méfierdes hommes de loi et des chats fourrés, habiles

|ans l'art de tourner les lois, de les dévier de

ïgur but ou de les rendre inopérantes."Donc nous espérons que M. Varenne semontrera ferme et ne laissera pas dans son

fëxle trop d'échappatoires. Gir rien n'est plusfacile à des juristes que de préparer un texte

qui dit noir tout en ayaut l'air de dire blanc."7 Réservons doue nos applaudissements pour

plus tard.'Eu attendant, et pour en revenir à noire

confrère, il était assez piquant de voir l'un àcôté de l'autre dans ses colonnes l'article enfaveur du maintien de la contrainte par corpset un article très méprisant pour Frédéric le

Play, brave homme réactionnaire et clérical,âônt les idées ont fàit,disait-on, leur temps.Lapropriété personnelle, la famille,le respect desautorités sociales, vieilleries dont il ne faut

plus. 11ne reste qu'une chose qui est sacrée :(a contrainte par corps.

La création d'une inspectiondu travail.

M. Varenne, discourant à la réception quelui avait ménagée l'Association des Employésindigènes du commerce et de l'industrie,

avait reconnu que radoptiqn de certaines ré-

glementations protectrices,.des travailleurs, ne

ppuyaii; se faire avant qn'iipe étude'' préftlarble en ait permis de fter 'les, modalités.Pour permettre j'étude dëç, différentes ques.rlions qui se; rjqç.aieut à lui, M.'Yarenne, 110-

iammgnt, estimait opportune'

Initiée "qu^ayàitM:. le Résjd-enjt supépieurj au Tankju de. la

création d'une inspecfipp'du; tray.aU'qj]f|,gar le;sétiquetes qu.'ejje, serait appelle, a meuej, pffri-rait une source de rerçsejpeinjuts; précieux,en vue de l'élaboration''de là législationfuture.

Sïnos renseignements sont exacts, à laRésidence supérieure on envisagerait la créa-tion de ce rouage nouveau de notre adoii-

nistralioq locale, et une inspection du tra-vail serait sur lé poinf d'être créée. Ce seralà une tâche des plus délicates.qui sera con-fiée à celui qui en sera chargé. L'on ne peutdoDC souhaiter qu'une chose, c'est que ce uesera pas uue sinécure qui sera créée au pro-fit de quelqu'un ue connaissant le travail quede nom.

France Indochine

N.D.L.R. — Nous parions 99 contre1 que ce sera une nouvelle branche del'Assistance publique aux fils de famille.

Mais que les industriels se tranquil-lisent, le danger n'est que pour le budget.

Il y a déjà eu, il semble bien nous rap-peler, une organisation de ce genre quifut créée pour Monsieur Rivet et qui a

Vécu quelques années dans une doucesomnolence et qui vit peut-être encore

quelque part, telle uneiiïiarniq.tte, dansson trou, sans faire de bruit, et sans gênerpersonne.

Nous sommes persuadé que la nou-velle inspection ne gênera non plus quele contribuable.

Un danger pour la ville de Hanoi

Nous avons déjà signalé, dans, nos ajr-

ticles sur l'urbanisme, le danger qu'il y a

à conserver en plein centre de Hanoï un

hôpital indigène de plus eu plus vaste,et qui tepd a englqber tout le centre de

la ville.

Nous aurions pu en dire autant de la

prison centrale; nous aurions été justi-fié, aussitôt par les évèuejrûents.

Voici ce que dit à ce! sujet noireconfrère France Indochine.,

Une épjd/émie de typhus a,sévî ç,e,sdernierstemps sur l'es, hôtes de, Ui, inaÀsqn <l^rif<Hr §'ya fait pas[vflix de,yiçtj.ines,^

L'épidé(&ie cir:çousierite dans la pr<i-sçm et traitée ayee,. énergie, u.e sfes,t. pasré.paadue. au dehors,. C'esi heureux; et ilse. ppurra.it très bie.u q^'il u'e.u, soit, pastoujours ainsi. C'est là uu ayerùssen^iu' qujpOWS a été. qo(uué d.U; daqger qnje foutcppiç %ux p,o.puiatio,us des. villes dejs,eta-biissemeuts çoj^pfte les. prisMs ou les hôpi-taux, lqrsgu'Us sput situés, au centre, çl^neagg.lo.uaéra.(\p.nftibaiue. Ce; sojat des foye'rsQ'iufëcti.oUi la^ts, qui risquent de C0,a.ta.ua.i-rnei- les pp.pu.la.ti.ous,euv.iro.unantes, Les hygjè-uistes elles urbanistes çpnd^oenent.lap.reseia-ce de ces établissements dans Jes.centrés, ur-

ba;ius. De ces principes o,u a si p,eude; sçtucià llanoi que la s.uperfiGie de l'hôpital duPiôtectpi^ai va être doublée, afin sans, doutede, co^t'oudre ensemble, ces deux foyers d'inrfectio-a que s-oAt l'hôpUat et la prison*.

France Indochine.

N.D.L.R.— Non seulement M. le Dr L.e

ripjç des jarres, dont le. n^oindije caprincefa.it lpi au Tonkin, ne, semble p^s disrposé à renonçei'à occuper tout le coeurde Hanoï, mais il vient de faire cons-truire à côté du Palais de Justice, sn,rune partie des ^rrains,. de ancien, Çajr-nael, un dispensaire n^agoifique pour lesfilles, dejoie. G'est'syttiholiquë d^u P*o-

Page 23: 1926  (a10 n465)villa

tfJSVBllms lïGDMOMUiUK 15

^MM&MBM£B&MQ:&&"grès oinôdernë.. Dans le même ^quartieron Va construire l'institut Curie, aussi :

mal placé que possible pour ses pen- [siônnâifes, mais tï'és commodément ;

pour le frpi ;des; médecinSi ;-Donc voicien plein coeur de la ville ,

un ifiïgantesque hôpital indigène, l'hô- ;

pitatt Aëk cancéreux; lé dispensaire dès i;

fiUesydëj^e°ëtla prison. C'est de l'ur- ;

banisme à rebpurSj et un véritable dé^fi -à toutes les règles de l'hygiène et a

l'opinion publique.Nous espérons que M. le Résident su-

pérïëjur Robin saura éè montrer éàergi- ]

que et mettra le holà, pendant qu'il en

est encore temps;s'il ne; veut pas attacher -,

sonnomausabotage.de la capitale del'Indochine. -. .

, ^\'-t'H^el^ViUe\'àe:HuntÙ\'

Nous dédions ceci à ceux qui trouve

extravagant le projet de construire un.,nouvel hôtel de ville.

Le conseil municipal de Hanoï ayant de- .mandé la construction d'un hôtel de ville, etM. Doumer ayant approuvé ce projet, enajoutant qu'il voulait un monument superbe, ;une commission fut nommée pour chercher tun terrain. Il y eut deux projets :, l'unchoisissant l'angle de la rue Jules Ferry et.de la rue Borguis Pesbordes (alors rues "des .Brodeurs èf des Lettrés), à l'endroit où se:'trouve le Commissariat, 1^ second le terraineu façade du boulevard Francis Garnier, làoù ou a construit lesaieliers des Télégraphes.Le Protectorat ayaut refusé sa participationfinancière, ces deux projets tombèrent dansl'eau... du Petit lac. où ils sont encore, puis-que la Mairie est toujours dans le vieuxbâtiment construit en 1886.

A. PIGLOWSKÏ :,

[ Quarante ans de Tonkin

; Année 1903. (Indépendance Tonkinoise)

N.D.L.R. — Il y a donc 23 ans que lavieille bâtisse actuelle est jugée insuf-

fisante.

Or, après la période de stagnationde 1903 à 1916, Hanoï a repris sa mar-

che en avant et l'on peut dire que'f im-

portance de la ville a, sous tous les

rapports, augmenté de 30 °/o et prometd'augmenter encore d'autant au coursde sept ou huit années qui viennent.

L'usine électrique nous fournit un

exemple. Ses750kilowa!s étaient en 1914

largement suffisants. En 1920 le double

de cette puissance ne suffit pas et l'on

envisage des agrandissements immédiats

pour arriver à 3.000 kilowats. C'est-à-

dire qu'en l'espace de douze ans la puis-sance de l'usine aura quadruplé.

A cet indice on pourrait en ajouterbien d'autres, par exemple le nombre

des immeubles de type européen, qui a

certainement doublé depuis vingt ans.

La construction de la nouvelle mairie

entraînera, il faut l'espérer, le transfert

Vers la périphérie des ateliers et maga-sins de la voirie, qui gaspillent un es-

paces préçieui. Gaspillé est lemot,I carles services administratifs, avec 4eur; dé- ,

sôrdrë, ont besoin dé deux fois iplus de >

place iqu'unei entreprise privée et c'est à '

Hanoï ùb véritable capnârnâunj."

, Paroles d*un Alsacien

M. Pflêgér, député du HauùRÎiin,, publiéau -Noii veitis te a?Alsace un article in ti tu le «.M.Briand et 1

'Alsace », dont lès. passages hui^

vants sont caractéristiques : ...Ce: qui est à la base du mécontentement et

du désordre, en Alsace, e'ést là carence deVÈtat national et te manque d'une poli-tique vraiment (i largement française, quiaurait rendu les. Alsaciens fiers d'être'Français ; c'est la méconnaissance de nosdroits historiques et de nos traditions ;c'est surtout l'absence complète d'un pro-gramme méthodique de compénétration, deréadaptation et de réincorporation.

Mais péul-il en être autrement, si l'onconsidère l'instabilité de nos gouvernements?Après la méthode Jèanneney-Maringer, nousavons eu M. Millerand, M. Reibel. M.. Tissier,M. Barlhou, M. CoIraU M. Lefêbbre du Prey,M. Herriot, le vrai criminel, M Berthod, M.Laval ; ce dernier, réaliste et énergique,aurait pu rendre des services, si on l'avait,laissé a son poste ; mais le voici remplacé-par M. Daniélon, qui est, dorénavant, res-ponsable de nos destinées, pour combien detemps ? Voilà une des èauses les plus pro-fondes du mal dont nous souffrons ; l'in-

compétence et l'instabilité !M. Daniélou est un homme de très bonne

volonté, un collègue aimable et raisonnable ;mais il lui faudra uu certain temps pour sefamiliariser avec les problèmes qui noustourmentent. Pendant ce temps les difficultésaugmentent et, avec elles, le mécontente-ment. Et, quand le uouveau ministre, quiest sûrement rempli des meilleures in-tentions, aura enfin acquis la saine compré-hension des choses, il sera renversé et cesera à recommencer.

Voilà la source de nos difficultés et du gâ-chis général : L'instabilité; l'incompré-hension, l'incohérence. C'est le vice de

régime ; nous n'eu sortirons pas, si nous necommençons pas à employer les remèdes quiseuls pourront sauver la France et, avec elle,noire Alsace ; la revision de la Constitution,dans le seusdu rétablissement d'une Autorité

stable(èt' ûnè large décentralisation admi-nistrative et économi'iuê ; en un mot : lérajeunissement de la France.

N.D.L.R. — Bref ce.sf par le césaris-me que le gouvernement français {notala France, il y a une nuancé) dégoûtel'Alsace, lé césarisme tatillon, tyrannieque. .• -'. ; ;

Car ce gouvernement instable, in-cohérent, est par dessus le marché leplus" césarien d'Europe : tâtilîon, ty-rannique, ennemi de l'initiative privée,jaloux de tout, ce qui échappe à sonintervention.

Et le malaise indôchinois n'aurail-Mpas les mêmes causes que le malaise al-sacien : ce césarisme qui veut tout do-miner, régenter; mais qui est représentépar des Césars-étoiles filantes et un per-sonnel sans aucune stabilité ?

La Nouvelle Galédonie réclame le franc-or.

« La Revue du Travailleur », du 15 févrierdonne le compte rendu d'une réunion tenueà Eoumac par les Syndicats du Nord.

Ils y ont préconisé le salaire eu francs or. •Ils ont proposé :

1° Que les salaires, tant à la journéequ'au mois, soient payés sur la base desprix de l'année 1914, avec application, surcette base, de la valeur moyenne mensuel-le du franc-or pour les règlements ;

2° Que soient supprimées, comme con~séquence du premier voeu, toutes les in*demnités, quelles qu'elles soient, et ris^tournas sur les marchandises, sauf pourles charges de famille.

Us fout en outre ressortir que les em-ployeurs, comme les colons, out dû accep«ier cette formule pour le règlement de leursemployés javanais.

Pourquoi pas pour les Européens, qui nesont pas nourris ?

Je suis entièrement de l'avis des syndiquésdu Nord. Le franc-or est la seule façon détirer tout le monde du marasme, car il vasans dire que si le franc-or était employépour les soldes, il devrait l'être pour tout.

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16 ^t5*tâfr:'%t;0fN0MïtfUE

encore dé ivoïi* grossir l'inflation;- Nôtfé ban-que de l'Indochine a, depuis.ldngtèmps cre-vé son plafonds Ayant, prêté à lî'Ëtat, elle a

emmagasiné: des titres, et ces titres, je nesaurais l'en blâmer, elle les compte connueencaisse métallique, de sorte que son bilanmontre une circulation fiduciaire normale.Mais, en cas de banqueroute, tous ces titresseraient pour nous une bien faible garantie.Il n'eu serait pas de même si,,commele de-mande la Ligue des Intérêts Calédoniens,nous avions rib'tre monnaie à nous, fran-çaise;; niais -

indépendante du franc.r Cettemonnaie saine serait à la parité de l'or, ouà peu près.

le, côté tragique de la crise financière.La population n'y comprend rien

et s'enfiche.

On nous reproche quelquefois d'être pes-simiste et de répandre le découragement.Que l'on s'en rapporte plutôt aux faits. Quel'on consulte aussi les personnes qui essaientde ivoir clair. Les plus optimistes sont ceuxdont l'ambition se borne à maintenir le francaux environs de dix-huit centimes et à fairerouler la machine comme elle a roulé jusqu'àprésent, en,ranimant la confiance et les re-nouvellements de bons du Trésor.

Quant aux remèdes, il n'en est pas un quine soulève des objections également péremp-toires. Si l'on demande des économies, desvoix demandent aussitôt sur quoi les réduc-tions pourraient porter. Plus de la moitiédes ressourcés passe au service de la dettepublique. Toucher au service de la dette, aucoupon des rentes, c'est la banqueroute avecses conséquences funestes. Loin de diminuerles sommes destinées à l'outillage national,il faudrait les accroître parce qu'elles sont

insuffisantes et que la prospérité du pays seressent de-.-frisure, de l'abandon, de l'absencede grands travaux pour les voies ferrées, lescanaux et les ports, sans compter la miseen valeur des colonies. Seretourne-t-on versles dépenses militaires ? Nous n'avons plusque -l'ombre d'une marine. Nous n'avonsd'armée que juste ce qu'il faut pour tant detâches, depuis le Rhin jusqu'au Maroc et àla Syrie. Sur les autres chapitres, ce sontles intérêts électoraux qui veillent* où la

mystique du régime, impossible de toucheraux monopoles, L'instruction publique estd'un rendement dérisoire, puisque le nombredes illettrés-augmente et puisqu'il faut fabri-quer dés lois pour obliger les parents àmettre leurs enfants à l'école. 11y avait l'en-seignement congrégâniste,qui ne coûtait rien.Mais il est condamné par la religion d'Etat.

Ainsi de tout. Pour des raisons bonnesou mauvaises, il n'est pas une économie quine soit déclarée d'avance impraticable oucontraire aux principes et aux dogmes de ladémocratie.

D'autres disent que le salut viendra parl'assainissement ou par la stabilisation de lamonnaie. La réplique ne se fait pas attendre.Voulez-vous le chômage et son sinistrecortège ? répond le président du Conseil enpersonne. Et des théoriciens subtils démon-trent que les fluctuations du franc c'est lavie, que la fin de ces fluctuations serait lamort.

De quelque côté que l'on se tourne, lesvoies sont déclarées impraticables ou bordéesde précipices. L'abus des taxes est dénoncéà son tour et un phénomène ancien reparait :la résistance au fisc. On ne peut plus obtenirdes élus et esclaves du suffrage universelle vote de nouveaux impôts. Ces impôts eux-

mêmes, serait-il aussi facile de les percevoirqu'on le dit?; S'ils sont perçus j-le contribu-able ne serait-il pas conduit à retirer, pourse faire des disponibilités, une partie desbons du Trésor qu'il a souscrits, ce quiamènera une autre crise de la dette flpttan!-te et des rechutes dans les émissions depapier-monnaie ? Enfin l'exagération, déla fiscalité u'aura-t-elle pas un retentisse^ment sur la vie économique ?

Toutes ces objections multiples, diverses;et qui renaissent incessamment, sont le si-gne d'un pays installé dans l'inflation, sys-tème qui convient admirablement à une dé-mocratie. La foule s'y complaît. L'inflationest démocratique parce qu'elle est paresse etillusion, parce qu'elle n'atteint durement queceux qui ont eu la folie d'épargner, ceux quiont eu confiance dans les"risibles encourage-ments donnes à l'épargne par un Etat qui la per-sécute sous le nom de capital et de richesseacquise, et qui, par l'avilissement continu dela monnaie, a déjà privé ce qu'il en reste desquatre cinquièmes au moins de sa valeur.

Plus notre crise financière se développe,plus on est frappé par sa ressemblance avecla maladie par laquelle l'Allemagne a passé.Il n'est pas jusqu'aux améliorations passagèresdu franc qui ne ressemblent aux améliora-tions passagères du mark.

On ne peut pas dire que l'Allemagnen'avait rien tenté pour sauver sa monnaie,qu'elle l'a détruite de propos délibéré et parcalcul, afin de ne pas payer les réparations.La chute a été seulement plus rapide parceque les freins étaient moins forts qu'enFrance.

Nos freins, c'est d'abord que nous sommesencore un pays agricole, un pays qui peut,à la rigueur, se nourrir lui-même. La course

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Page 25: 1926  (a10 n465)villa

ïï|j>«lV^aïi^^COF»iiSiîOUE ^7

à l'inflation et à l'abîme s'accélère beaucoup (plusinvité dans lès pays industrièlè. C'est

'

ensuite le respect presque religieux queIfensèmble de la population garde pour le '

billet de^la Banque-' de .France, =resté intact J

depuis cent vingt-cinq ans. Trois ou quatregénérations d'hommes ont passé sans êtreeffleurées d'un doute quant à la valeur decette; image. Le souvenir dés; assignats'S'était'-' éteint. 11 n'y a pas eU--de «fuitedevant le franc » comme,il y a éh une fuite

générale devant le mark:, On dit que le, salut c'est le retour de laconfiance. Admirons plutôt oue cette con-fiance ne soit pas plus entamée, que, si ellea failli pour les bons et les rentes de l'Etat,elle soit restée intacte pour des billets qui,depuis douze ans, ont cours forcé. La véritéest qu'en bien comme en mal la grandemasse de la population française continuedémocratiquement à ne rien comprendre àce qui se passe. C'est ce qui nous retient surla pente; où plutôt ne nous y fait glisserqu'âyec lenteur. C'est aussi ce qui nous

empêche de la remonter.

,;' Jacques BAINVILLE

Action Française

N.D.L.R.— Il suffit de regarder autourde soi et de parcourir les articles des

journaux, les discours des politiciens etmême les compte rendus des chambresdë'commerce pour se rendre compte de

l'ignorance à peu près générale de la po-pulation.

Cette ignorance sert les financiers etles politiciens, qui peuvent continuer à

gruger le peuple, puisque celui-ci ne voit

pas par quelle méthode on le gruge.La masse, et parmi cette masse, des

commerçants et des industriels, ne voit

qu'une chose c est qu'elle gagne de plusen plus de francs ; elle prend plaisir àces gros chiffres, qui lui donnent l'illu-sion de la fortune, et se gargarise de mil-lions.

Elle ne s'aperçoit pas encore que cessommes sont factices, que 6 500 francs

d'aujourd'hui équivalent à 1.000d'hier;

elle s'indigne contre lés mercahtis qu'elleaccuse de faire la vie chère, contre:, les 1

Anglais qu'elle accuse de la hausse de lalivré sterling. Et voici que ceux qui s'ef-forcent de l'éclairer sur la réalité desfaits sont menacés d'être traduits devantune magistrature généralement ignoran-te en matière de finances.

0r la réalité des faits est qu'il n'y a

pas vie chère du tout mais tout simple-ment appauvrissement des acheteurs —

Lorsque la poste porte en France à 0,30l'affranchissement des lettres jadis taxées

à 0,10 non seulement elle ne fait pas

payer plus cher mais elle travaille à

perte et c'est 0,60 qui serait aujourd'huil'affranchissement normal.

De même lorsque les chemins de fer

appliquent des tarifs qui ne sont que le

triple des tarifs d'avant guerre, ils tra-

vaillent à perte parce qu'il faudrait faire

payer le sextuple ; ils ne peuvent ni

renouveler ni entretenir comme il faut

leur matériel.

Mais lorsque tous les prix auront été

réajustés, la population s'apercevra alors

de la vérité, c'est-à-dire de sa pauvretéet qu'il n'y a qu'un moyen de s'en tirer :

travail et économie. Cest une belle de-

vise mais qui ne plait guère aux masses

et ne vaut aucune popularité à ceux

qui l'énoncent. Aussi les politiciens ca-

chent-ils la vérité au peuple tant qu'ilsle peuvent et à plus forte raison les fi-

nanciers, qui font de magnifiques spécu-

lationsgrâceauxidéesfausses qui régnentdans la population. C'est un plaisir quede faire jouer la pompe aspirante et fou-

lante.

Nous estimons, nous, que le plus tôt le

peuple français, qui est stoïque et brave

plus que ne le croient ses maîtres, les

politiciens, se rendra compte de la réa-lité des faits et mieux cela vaudra.

Or les faits sont ceux-ci.

;; Les billets de banque ont ^perdu, etbien perdu, les5/6de leur valeur.

Lé franc-pàpierimonnàiedèpaiement,ne saurait servir de monnaie de compte;ceux qui veulent faire des comparaisons,des statistiques et établir des prix de re-vient ne peuvent pas plus s'en servir

que d-un mètre en caoutchouc ou d'unlitre en baudruche.

Les gens qui avaient 100 000 francsen 1915 doivent en avoir 650.000 aujour-d'hui pour avoir la même fortune. S'ilsn'ont que 300.000 ils ont perdu la moitiéde cette fortune.

Les fonctionnaires qui gagnaient 6.000francs et qui en gagnent aujourd'hui18.000 ont en réalité leurs appointe-ments réduits de 50 °/o

Tahiti, colonie de peuplement

Avec un peu de propagande, Tahiti obtien-drait facilement un courant d'émigration enfaveur de ses îles. Quel vaste champ d'actionoffriraient les îles Marquises — surnomméesle Jardin de la Polynésie — à un groupe deFrançais, désireux de s'y créer une situationagricole ! Les terres à coton ne manquentpas dans ce groupe d'îles et, en même temps,ce serait un moyen d'intensifier cette culture.

N'oublions pas que demain, la « faim decoton » sera grande de par le monde etheureux seront les pays producteurs.

L'introduction dâus les Etablissementsfrançais de l'Océanie d'éléments nouveauxet surtout bien français, endiguerait en peude temps le flot de l'invasion étrangère.

Que Tahiti se hâte. Là est le salut.La France Australe.

N.D.L.R. — Nous avons plusieurs fois

déjà suggéré, pour compléter une émi-

gration française, qui ne peut être suf-fisante, l'appe! à nos frères de race; lesWallons de Relgique et les Italiens duNord,surtout les Piémontais. La Polognepourrait également fournir de très bonséléments.

INFORMATIONS DIVERSESOongay-ViPégiature. — Nos statons*"' balnéaires, que beaucoup de personnesfréquentent en saison chaude, seraient encoreplus bienfaisantes si ceux qui ont en ville uneinstallation confortable, avaient la sagesse d'ypasser les chaleurs, pour prendre leurs vacan-ces au printemps ou en automne ; nous par-lons, bien entendu, des habitués des bains demer,qui ne redoutent pas la chaleur, non deceux qui, ne pouvant la supporter, vont cher-*cher la fraîcheur à la montagne!

Même parmi ces derniers de plus en plusceux qui le peuvent vont compléter, fin sep-tembre ou oclobre, la saison de montagne parune saison de bord de mer.

Kn saison fraîche le séjour au bord de la merferait le plus grand bien à . eux qui, fatiguésparu» long séjour, ou une maladie, ont be-soin d'un changement d'air, en tous cas auxHanpïens qui éprouvent le besoin de respirerautre chose que les poussières dangereuses,qui forment dans les rues un nuage rarementdissipé.

Or des quatre stations balnéaires du Tonkin-Nord-Annam, il on est une qui surpaie à touspoints de vue les autres et c'est jusqu'ici lamoins fréquentée, Hongay.

Pour beaucoup ce nom évoque un port char-bonnier^ dont les malheureux habitants, diraitRollant Dongelés, ont les pieds noirs et lesmains sales »

Hongay est certes un port charbonnier, etfameusement vivant et intéressaut ; il est cer-tain que même un aristocrate sortirait d'unevisite à la aare de triage ou à l'atelier de cri-blage quelque peu noirci.

Mais on peut voir de loin le port, le eon~tourner par une belle route et monter sur lescollines qui le dominent, sans rien risquer despoussières de charbon. Abstraction faite ducharbonnage il reste un site agréable en pleinebaie d'Along et sur ce lac intérieur, si délicieuxle soir. Port Courbet ; il reste le bon air puret vivifiant, les plages àl eau limpide, les pro-menades var ées en pousse, sampan, auto ouchaloupe, le poisson délicieux et abondant, etc.

Jusque tout récemment Hongay était pourainsi dire fermé au tourisme. La concessionminière, grande comme un arrondissement dechez nous, manquait du roules et ne possédaitqu'une petite auberge de trois chambres Enface l'île aux Buissons étant domaine militai-re c'est tout au plus si on osait la regarder.Rien d'organisé pour les touristes désireux de

visiter la baie. Les touristes officiels évidem-ment, et les hauts fonctionnaires, avaient bien,comme ils ont encore et auront sans doute

toujours, les belles chaloupes de la Douane;les touristes en groupe avaient et ont encorela possibilité de louer $ 100 par jour une cha-

loupe monoroue. Mais le point de départ res-tait toujours Haïphong. à cinq heures de labaie, et le touriste isolé ou en famille hésitaitdevant la dépense.

Depuis trois ans l'installation d'un sanato-rium militaire à l'l!e aux Buissons, avait pourune catégorie de familles, facilité les choses ;mais depuis quelques mois, grâce à VHôteldes MM es,créé par la Société des Charbonnagesdu Tonkin, la Baie d'Along peut être considé-rée comme enfin ouverte à tous.

C'est un véritable petit palace que cet hôtel,d'aspect extérieur agréable, parfaitement amé-nagé et élégant à l'intérieur. L'architecte, SI.Gilles, qui'a d'ailleurs construit d'autres jolisbâtiments pour la Société, mérite des compli-ments — Dix sept chambres très coufortabîeset, ce qui est beaucoup plus rare au Tonkin,élégantes, s'offrent, à la clientèle. Deux ravis-sants salons, un hall agréablement meublé, unescalier parfaitement réussi, donnent de suite

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18 :^;&cK'yt;itu;^»;UPlU9ltl«UË

à l'hôtel un aspect séduisant.Mais ce qui séduit surtout c'est la cordialité

de l'accueil, le service bien fait et surtout l'ex-cellente cuisine, la remarquable fraîcheur desaliments.

Les nouveaux propriétaires de l'hôtel, M. etMadame Poinsard, méritent toutes nos félicita-tions.

M. Poinsard est l'ancien garde principalbien connu au Tonkin, breton brefonhant nénatif de Besançon. Parfaitement ! Et si vousvoulez la clé de l'énigme allez passer huit joursà Hongay.

Madame Poinsard est là fée de l'hôtel. Grâceà sa longue expérience, son activité; son aura-Mlite, nous avons enfin au Tonkin une de ceshôtelleries' comme ces vieilles hôtelleries pro-vinciales du temps jadis, aux repas soignés,avec, en plus, tous les raffinements de l'hygiè-ne moderne.

'L'hôtel mot à la disposition de ses hôtes unepinasse et une voiture automobiles, et dans lecerveau fécond de M. Poinsard se.formènt tou-tes sortes de projets pour l'agrément des touris-tes ; entre autres une installation pour bains demer sans danger.

*

En attendant il leur offre le soir quelque chosed'un peu mieux que le banal danse-singe à or-chestre de barbarie, de la vraie musique. L'ex-cellent artiste Revardel donne chaque jour unconcert de bonne musique, parfaitement exé-cutée sur le piano ou le violoncelle.

Disons de suite que les prix sont plus quemodérés et que ce confort, cette excellentecuisine, cette incomparable cure d'air sontà la portée de tous.

\ ePhénix renaît de ses cendres,— Depuis•*-* plusieurs mois est mort de mort naturellele Bulletin de l'Union Automobile du Tonkinet du Nord-Annam. Cette Union et son Bulletinont en effet succombé à l'anémie,-qui,guetteen ce pays les Sociétés et les Bulletins, anémiepar pertes de sang successives.

Mais des cendres de~T U A.T N A est né 1' AC A T: l'Automobile Club de rAnnam-Tonkin ;le nouveau né, pour faire entendre sa voixeut d'abord recours à une aide extérieure : ungarage bien connu, et de là naquit le CourrierAutomobile, qui semble prospérer. Mais lebébé Acat a vite grandi et se regardant dansla glace et se voyant «kalos k'agatbos» s'est dit:je n'ai plus besoin de tuteur, j'aurai mon pro-pre porte-voix. De là le Bulletin mensuel, quivient de paraître dans une belle robe neuve.

Vas-y mon gars et bonne santé, mais gareaux saignées! ^ Déjà sont partis en congé deuxdes promoteurs: MM. Schaeffer et Barthélemi.

C'est le danger de toutes les sociétés, dangerd'autant plus grave avec notre esprit françaissi peu sociable. C'est contre cet esprit qu'ilfaudrait ici réagir par des fédérations permet-tant le partage des frais généraux, par consé-quent la création d'organismes coûteux maisnécessaires: secrétaires bien payés etc.Et il fautaussi réagir contre notre si violente tendanceà l'individualisme vaniteux,qui multiplie inu-tilement les organes.

Sous le bénéfice de ces observations noussouhaitons grand succès et longue vie à l'Au-tomobile Club et à son bulletin. Légèrementhellénisé son nom abrégé est par lui même uneporte bonheur : Agathos.

£'industrieséricicole en Annam. — Cette

industrie prend en ce moment une grandeimportance. Sous l'inspiration de M. le Rési-dent Supérieur Pasquier l'administration s'enoccupe activement.

A Vinh.— M Frontou, ingénieur agronome,a fait une conférence sur le mûrier. Aux ap-proches de la nouvelle campagne séricicolecette conférence était fort opportune.

Les méthodes de culture actuellement enusage chez les indigènes, ainsi que les amélio-rations à apporter furent traitées d'une façondétaillée et avec toute la clarté désirable pourla compréhension des Annamites qui,formaientla majorité de l'auditoire.

. M.Mazel, chargé de l'établissement de grai-nage de la même ville a publié une excellentepetite brochure bilingue pour les écoles, bro-chure qui, à notre avis, rendra surtout servicesi on la distribue abondamment parmi les

paysans adonnés à la séricicultureEnfin M le Résident Supérieur Pâsquièrâ

confié aux « Editions de VÉveil Economique »

l'impression d'une jolie brochure illustrée surl'Etat de'.'"l'Industrie Séricicole en Annam en1924-1925. Nous recommandons vivement àtous ceux que le développement économiquede l'Annam intéresse de demander à la Rési-dence Supérieure d'Annam cette brochure qui,très brièvement et très clairement, fait ressor-tir les progrès déjà accomplis et pressentir l'a-venir considérable de cette industrie à laquellela Métropole offre un si formidable débouché.

Lesrivières navigables en Annam» —

^Userait possible dwgmënter•considéra-blement les voies de communication en Aanamet au Tonkin en rendant navigables par bar-rages et écluses, comme eti France, les rivières

qui par leur régime s'y prêtentJe mieux. Maisvoilà, il semble qu'aux T.P on ignore com-

plètement cet art et. que l'administration en

général le trouve vieux jeu.Dans la province de Thauh-Hoa une entre-

prise privée Vient de donner à ce point de vueun bon exemple. Cette société exploite des fo-rêts dans la préfecture muong de Nliù-Xuâh.

Grâce à quelques barrages, la rivière quidessert la concussion a pu être aménagée etrendue accessible aux chalands, qui ont permisde supprimer le moyen archaïque du flottage.

Nous connaissons plusieurs rivières quipourraient tout aussi facilement être renduesnavigables.

Onfinoù va s'occuper des routes. — Là-** direction des T.P. a fait choix lïLuong-Pbu,dans la province de Sontây, à ftû kilomètres deHanoi,d'un gisement de porphyre dont la qua-lité lui permet d'espérer des matériaux d'em-

pierrement de premier choix.Ces gisements sont situés sur la rivière Noire

à proximité du confluent du Fleuve Rouge. Ilsont une étendue très grande et leur exploitationméthodique doit donner des résultats tels quel'on peut envisager de très sérieuses.économiessur les dépenses d'entretien de nos routes. —

En effet, jusqu'à présent il n'a été employé pourles chaussées que des matériaux calcaires telle-ment friables que les routes doivent être réfec-tiounécs au moins teus les trois ans.

Le porphyre de Luong-Phu, d'un gris-bleutéà grain très fin et d'une grande résistance,constitue une excellente matière pour l'empier-rement

Le point où se trouvent situées les carrièresde Luotig Phu présente un aspect sauvage,mamelonné et presque totalement déboisé. Laroche est recouverte d'une mince couche deterre, à certains endroits elle affleure.

L'exploitation en sera donc aisée, et les trans-ports facilités par la proximité de la rivièrenavigable pendant toute 1 année.

Une route passant à pied d'oeuvre pourramême permettre l'installation d'un Decauvillepour transporter les matériaux au point d'em-

barquement.L'administration des T. P. veut d'ici deux ou

trois ans pouvoir tirer 30.000 mètres cubesde sa carrière de Luong-Phu. Avec les procédésactuels, il ne faudrait pas y songer. Aussi l'ad-minisl'aliona-t elle envisagé la création d'uneusine moderne, dotée d'une machinerie quipermettra de faire mécaniquement l'extractionet le concassage de la pierre. Des transporteurstransportèrent la pierre au heu de chargementsur les chalands.

Les travaux de prospection ont permis deconstater que la région de Luong Phu offre denombreux points d'affleurement en dehors dulieu principal d'exploitation.

L'extraction du porphyre se fera à l'altitudemoyenne de 20 à 80, l'administration compteà la fin de la troisième année pouvoir retirer30.00(i mètres cubes environ de pierres cas-sées, qui permettront l'empierrement de 75 à80 kilomètres de route.

France Indochine

pua-Tung,Plage Indochinoise.— De toutesV nos stations balnéaires d'Indochine, Gua-Tung est sans conteste la reine ? Le Cap Saint;Jacques, seul, admirablement placé à l'estuaire

de la rivière de Saigon-, avec -ses deux'lplâ'gésconstamment, ventilées, pourrait .rivaliser avecelle.' .

' '':""'. <'.... .J-"-:' : ^ . .:'.' .i

'

, QU'êst-ce qui fait là supériorité dé Cuà-l'ung,?C'est la falaise dentelée, râyînëei couronnée, deVerdure, rafraîchie en permanence pendanttout l'été par l'agréable brise marine Ou parlévent du Laos. Mais celui-ci,même en plein été.n'est point torride comme dans le Nbrd^Annâïn.C'est qu'il arrive en ligne droite de là régionmontagneuse humide et boisée sans passer surles dunes surcnâufféèSj qui manquent dans cettepartie de PÀnnam (1); 11conservé toute sa fràîfcueur en restant sec, r)

:

Bien qu'ancienne de 4 ans, là dèsëripiionmagistrale d'une villégiature à Cuà-TUng^ quepublia M. Déléfië dans té vieux ftué, est unepeinture d'artiste, toujours frappatite dé Vérité.A une heure d'auto de Quang-Tri, deux et demiedé Hué, à une demi-heure de Dông^Hot, Cuâ-ïuhg reste encore à une nuit de chemin deferet une petite jquinée d'auto de Hanoï

C'est encore trop pour que les Tonkinoispuissent s'y rendre et eu revenir aisément çiià-que semaine. Le Vinii-DôngrHà, dont les tra-vaux se poursuivent avec activité, (2) est heu-reusement en voie d'achèvement. Avant l'étéprochain, la gare de Tien-An, qui desserviraCua-lung, doit être livrée au public. Ce jour-là là station balnéaire sera à la portée de tousles européens d'Annam et du, Tonkin. Nul douteque sou développement ne s'accroisse prodi-gieusement.

De nombreuses et coquettes villas égrènentdéjà leurs notes claires en bordure du boule-vard maritime. Les chalets suisses alternentavec les cottages normands à larges baies. Cesont« Coin d'<\nnam, la Brise, les Algues, ttç, »qui * font face à l'horizon bleu tendre où seuétaclie comme un chat allongé la forme del'Ile du tigre »

A l'extrémité Nord, sur un promontoire,ramassé comme une casemate, l'Hôtel des Capsaligne se colonnes éclatantes de blancheur.Electricité, ventilateurs, glacé, rien n'y [pani-que. Au Sud, près de la poste, un palace plusrécent, entoure de pergolas, découpe dans leciel sa silhouette infiniment pittoresque. Ildoit ouvrir à la saison prochaine.

Un deuxième boulevard maritime élégam-ment tracé dispose en profondeur des lotisse-ments déjà recherchés pour les villas futures.

C'est que Cua Tung réunit de nombreuxpartisans. On descend d'auto à sa porte. Ou ytrouve de Pair à toute heure, « si frais la nuit,« dit M. Délétie. qu'il faut se couvrir du drap,« parfois même de la couverture, si sec le jour« que la peau n'a jamais besoin de transpirer.« Quelle vie simple et bonne sous les vérandhas« à grande circulation d'air, quel calme absolu« et réconfortant devant cet horizon large, sans<rcesse animé ! »

Ajoutez a cela, pour les amateurs, les pêchesmiraculeuses, la chasse dans la forêt toute pro-che où abondent les poules sauvages, la viematéiielle particulièrement aisée et variée, lesexcursions multip es à la « tète de l'Eléphant,au Cap Lay, à l'Ile de Tigre, les baignades ra-fraîchissantes à l'ombre de la falaise, sur laplage dorée où s'ébattent les enfants, dans l'eausi claire et si calme qu'on voit le fond de sable,et vous aurez un avant goût des agréments quepeut offrir une saison de vacances à Cua-Tung.

Le (Courrier Automobile

N.D.L.R. — Nous sommes tout à faitpersuadé du succès de cette plage, d au-tant plus que Cua Tung n est pas seule-ment une jolie p.âge, bien aérée, mais uncentre de populaiion très important. Ony trouve une chrétienté très ancienne,avecsénvnaire. C'est là que réside le P. Cadiè-re,à lui seul une puissante force d'attrac-tion pour les savants et les lettrés qui s'in-téressent aux choses d'Annam. Le KCadiè-re, qu. n est pas seulement un savant etun lettré, mais un économiste pratique,quis'inquiète aussi du sort matériel de sesouailles, a installée Cua Tung une impor-tante industrie séricicole avec magnane-

(1) On remarquera ici que fauteur est ungéographe quelque peu fantaisiste.

(2) At... t... tchoum !

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L'EVEIL ECONÔMIÛUË -iQ-

riëSi fîiàtùrè^fissàge. Cuà 'Tuïïg ést'èrjrfin un, port "de pèche et un poste de doua-

ne-C",' .-','=.'''''..'!'

'"'---.-'.-.-.;->i-'

.--.', .-\ V--' 1

M àyif es à gyroscopes. Des réalisations..--;'

^L'emploi du gyroscope pour empêcher oudiminuer le roulis sëmplé devoir entrer dansla pratiqué. La Cie du gyroscope Perry, de Lon-dres, a reçu une commande pour le HakousanMàrôu de là Nippon Yousen Kâïclia, qui eninstallera par la suillé sur d'autres lignes. LaCanadian Pacific et la ligné An -hor Dônàldsonsont déjà entrées dans cette voie.

The bar Ëaslern Ueview.

r\eux nouveaux vapeurs pour les Nlles-*"'Hébrides — La flotte faisant le service desNouvelies-tlébrides va bientôt s'augmenter des

vapeurs Stàmt-Ahjtrë et Néo Hébndais.Le premier, armateur La Jie Navale Océa-

nienne, est destiné a doubler le vapeur «Si Mi-chel » et à tenter des opérations commet cialesaux îles Fidji, Samoa Wallis et Tahiti.

Quand au « INéb tiébndais » il vient; rem-placer le Vapeur « Pervenche », de la MaisonVve de Béehade, devenu insuffisant depuis ledévoppemeut des affaires de celle maison dansles îles. ':

^ Le « Pervenche » effectuera des tournées dansrarcuipel hébndais et aux îles Loyauté.

N.D.L.R. — La flotte commerciale de la

Nelle Ca'édonie et des Hébrides tend à

devenir beaucoup plus importante que la

flotte indochinoise, malgré lès efforts de

quelques armateurs locaux et de la Lie des

Chargeurs Réunis, et déjà celte flotte océa-nienne rend service ici.

LaLèpre en Nelle-Calédonie. — La lectu-

re du rapport annuel (.1925) du Docteur

Gènevray, Directeur de l'Institut « GastonBourret », sur la lèpre en Selle Calédonie,nous permet d'entretenir nos lecteurs sur lamarche de cette terrible maladie et des me-sures.de prophylaxie et de traitement médical

qui ont éle prises pour la combattre, durantl'année 1925.

Les médecins de colonisation et les délégués'

de l'Administration ont envoyé a l'Institut« Gaston Bourret » pendant les neufs premiersmois de 1925, 3o8 frottis de lèpre : 94 malades,dont 2 Européens furent déclarés 1 preux et

180, dout 7 Européens, furent classés suspects.Le Sanatorium de Uucos comptait au 30

Septembre 1925, 128 lépreux, se répartissaniainsi : 85 Européens iibres, 30 libérés et relé-

gués, 11 indigènes, I javanais ei 1 japonais.Nous nous permettons de reproduire les

passages suivants de ce rapport :

bre dés1,miàtades'Ïropjé^-^^^^WÇ0.?-.-rpÇii pVè;^^t'attib'nAaîit<|M^lgrÇ-Ass^dé¥'iivVirtïo • ! I" 'rt n 1' rVw/i IviV'l"^ I Vi" 'An Km'n ï*i*n Ji?\'A*

vLë;nd.MJre-.:dè^est /ï;èsté'"£ pibh pïe';>t^tjb;nnaii!è,'M?lgrçjles:'$&-,<\cè^et lèsi;;èxe'éts;ilèstprçb^lei'nle^^ué d'ici'-\laïîndééettê année il.séraJèh'auïmeuhlHon^jce (fui 'nlhdiquë'pbïrit4'qnë'f|ar.|%!T,e7'"§Pl.t.'"eft'-,rprogression' chez 'lès Européens -,mais, simple-.'.;'ment qu'attirée par les résultats

'ftiiérapëuli^ •.

ques obtenus, tous les malades.reconnus'àNoù-,méa, sauf un, se sont isolés 'volontairement auSanatorium local, au lieu de demander à bénéfi-cier du droit d isolement à domicile, et qu'uncertain nombre dé malades, isoles dans l'inté-rieur depuis Un certain temps, ont demandépour la même raison leur admission à Ducos.

Les traitements par les élhérs éthyliques del'huile de chaulmougra ont été poursuivis,avecpersévérance et les malades viennent nombreuxaux piqûres.

Les résultats obtenus celte année confirmentles observations recueillies en 1923 et 1924.Certes les améliorations varient considérable-ment selon les individus et selon le degré d'eh-valiissemeul de l'organisme, mais rares sontles malades qui se sont soumis au traitementsans en retirer des avantages appréciables.Relèvement considérable de l'état général,disparition ou diminution des douleurs névral-giques, suppression ou espacement des pous-sées de fièvre lépreuse et, lorsqu'elles se pro-duisent, retour a l'état antérieur sans séquellesnouvelles, (alors qu'avant l'emploi du traite-

meut 'elles?entraînaient tôujujursî uhèi aggrava-^tionnotablesdèVàfat da-tt1aladë),;ai?rêt;des3prék;igrès de la maladie, tels sont sans entrèrïda'ns"les-dérailsles'prëmiers; J:ësultats obtenus^ ':*> _

Mais de pi us un cèPtain inombKe de-maladési,-Ksurtout parmi les jeunes ou parmi ceux dont«lâu.

•"'''-''Arrti^uitës-;;' -^ ;';;--;'; ";;;' *

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CHANGE DE LA PIASTRE———-—— — t 1 — —m M -—I..I ..i — T»I ,. 1 —

'1 ,-,— -, »i — 1 IL " ' il-

_ »»^——

1926 1er Mai 1 3 Mai i Mai. 5 Mai 6 Mai 1 Mai

l

Change officiel du Trésor . . . 17 Ir. 10 17 fr. 20 17 fr. 20 17fr.30 17 fr. 50 18 fr. 15

Banque l Cours argent tin à Londres 29 15/18 30 29 15/16 30 5/16 30 5/8 30 3/16

/'i J6\- 1 Taux de la Livre en fres 147 85 147 35 148 05 148 45 153.— 156 05

llnaocnme[ Traites à vue sur Pans 17 20 17 20 17 30 17 50 18 15 TS'W

/ Argent fin ....... . 29 15/16 30 29 15/16 29 5/16 30 5/8 30 3/16

Banque \Taux de la livre en francs 147 85 clos 148 05 148 80 153 j 156

Franco- \ Taux New-York-Londres .Ltitnoise I Traites à vue sur France. 17 20 17 20 17 30 17 50 18 15 18 20

i

.Argent fin Londres. ... . 29 15/16 30 29 15/16' 30 5/16 30 5/8 30 3/16; Tau* de la Livre en frcs.i 147 85 bourse clos 148 05> :, , .0,- :H8 45 - 153 50 - 156 05' ->

. sur France. ......... ; 17.20 1720 1730 1750 1815 1815 5* j

Hongkong \ Cours dé l'Arg.fin à Lo«d»! -2915/16 ,.'.'.';"30',:''"

. 29 15/16.; ,,' 30 5/16 30 5/8.'

303/16 1':

et ChangA Taux de lalivre en fi-cs. : 14185 147,75 .' 148 OS;'/ V.,f48 45 153. :., 156 05

haîHtxnle ( Traites a vu« suv Pans. .! ' "17 20 17 25 17 30' '

17 5S '""'"• 18'20nomiri."

18 20

> Londres .......

Page 28: 1926  (a10 n465)villa

20 îliiÊVEli ^ÇiOlSliMlUUË

maladie est d'invasion récente, évoluent nettement vers la :gUérisomçlLnigue,,contrôlée d'éilleurs, paivl'èxanjen bactériologique rquiïMpèrmet ;déf&ûivré'la;âe^truétibH propèssive dès bacilles jusqu'à; leur dispari-tion totale. ... :

:Ën 1923. il a été signé iiû éxeat à f malade, en i;924 à2,:dèpuis' ledébut dé 1925, 3 autres Ont été libérés et il est espéré de : rendre; à la ,vie normale, dans un délai relativementcourt, plusieurs isolés;.

Bulletin du Commerce de Nouméa

Travaux Publics HanoiAvis rectificatif

L'Adjudication relative à la fourniture de fils de cuivre dur né-cessaire à la distribution d'énergie électrique aux centres de Dosonet Kiên-An précédemment fixée au 15 Mai 1926 à 16 heures estreportée au mardi 1er juin 1926 à la même heure.

Travaux Publics HaïphongLe 29 Mai 1926 à 10 heures

Adjudication relative à la fourniture de pièces de rechange né-cessaires au Service Maritime en 1920

Travaux à l'entreprise. . . . 3.532 $ 22Cautionnement provisoire ... 60 $ 00

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Page 29: 1926  (a10 n465)villa

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