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CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR, La Banque centrale européenne (BCE) a-t-elle ouvert la boîte de Pandore ? Les rendements des emprunts d’État des pays périphé- riques de l’Europe sont retombés à leur niveau d’avant la crise, voire en-deçà pour certains. Les emprunts espagnols à dix ans génèrent ainsi tout juste 3 % de rendement, à peine plus que les titres américains d’une durée équivalente. Les actions battent des records presque chaque semaine. En règle générale, les cours des actions sont un indicateur avancé de l’évolution de l’économie. La croissance devrait donc progresser massivement au deuxième semestre. Mais les rendements des emprunts d’État des grandes économies contredisent cette hypothèse. Ils se main- tiennent à leur niveau de crise et ont même encore baissé cette année. Dans la zone euro, l’inflation est à près de 0,5 % et ne permet pas réellement de tabler sur une activité économique intense. Les prévisions d’in- flation des investisseurs restent par ailleurs très faibles pour les cinq années à venir, à moins d’un pour cent par an. Une nouvelle crise est-elle à prévoir? La BCE tente encore d’accélérer la croissance comme elle le peut, tout en revoyant à la baisse ses prévisions d’inflation. Habituellement, l’inflation augmente de concert avec l’accroissement de l’activité économique. Cela implique-t-il, a contrario, que la BCE ne croit pas elle-même aux effets de ses mesures? Mario Geniale, Chief Investment Officer Perspectives économiques Il y a des signes de croissance pour le deuxième semestre 2014. Les États- Unis se relèvent d’un premier trimestre difficile, dû à un hiver très froid, et du recul de 1 % annualisé du produit intérieur brut. Cette reprise permettra au taux de croissance de progresser d’environ 3,5 % au deuxième trimestre et de se stabiliser autour de 3 % d’ici la fin de l’année. La reprise au sein de la zone euro bénéficiera surtout de la poursuite de l’apaisement dans les pays périphériques. Toutefois, à cause du taux de chômage toujours aussi important, des problèmes structurels non résolus, de l’endettement élevé et d’un contexte peu propice aux investissements, la croissance sera sensiblement inférieure à celle des États-Unis, de l’ordre de 1,3 % à 1,4 %. La Suisse bénéficie pour sa part de la reprise de ses voisins, ce qui se traduit par une progression des exportations. Ces dernières et une activité de construction soutenue aideront la Suisse à hisser sa croissance à plus de 2 % d’ici la fin de 2014. Une croissance dopée par des mesures non conventionnelles Depuis des années, l’inflation de la zone euro recule et menace d’entrer dans une spirale déflationniste, tout comme au Japon. La BCE entend faire tout ce qui est nécessaire pour l’empêcher. C’est pourquoi, à partir de septembre 2014 et jusqu’en 2016, elle proposera aux banques des conditions exceptionnellement avantageuses de garantie de jusqu’à 7 % des crédits octroyés, les banques s’engageant en contrepartie à injecter des capitaux dans des entreprises n’appartenant pas au secteur financier. Cette mesure devrait par conséquent relancer les investissements et assurer une croissance durable, encore faut-il que les banques exploitent effectivement cette possibilité. (mge) MENTIONS LÉGALES Editeur : Banque CIC (Suisse) SA, Marketing et Communication, Marktplatz 11 - 13, Case postale 216, 4001 Bâle, Suisse, T 0800 242 124 Auteurs : John James Bayer ( jb), Jürg Bützer ( jub), Christopher Endrikat (enc), Mario Geniale (mge), Christian Meier (mch), Carl Münzer (muc) Achevé de rédiger : 18.06.2014 03/2014 PERSPECTIVES DE MARCHÉ TRIMESTRIELLES

CIC perspectives 03 2014 français

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-Perspectives économiques : Une croissance dopée par des mesures non conventionnelles -Chronique : Léguer les ennuis ? Non merci ! -La période est propice à un investissement en obligations convertibles

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CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR,

La Banque centrale européenne (BCE) a-t-elle ouvert la boîte de Pandore ?Les rendements des emprunts d’État des pays périphé-riques de l’Europe sont retombés à leur niveau d’avant la crise, voire en-deçà pour certains. Les emprunts espagnols à dix ans génèrent ainsi tout juste 3 % de rendement, à peine plus que les titres américains d’une durée équivalente. Les actions battent des records presque chaque semaine. En règle générale, les cours des actions sont un indicateur avancé de l’évolution de l’économie. La croissance devrait donc progresser massivement au deuxième semestre.

Mais les rendements des emprunts d’État des grandes économies contredisent cette hypothèse. Ils se main-tiennent à leur niveau de crise et ont même encore baissé cette année. Dans la zone euro, l’inflation est à près de 0,5 % et ne permet pas réellement de tabler sur une activité économique intense. Les prévisions d’in-flation des investisseurs restent par ailleurs très faibles pour les cinq années à venir, à moins d’un pour cent par an. Une nouvelle crise est-elle à prévoir?

La BCE tente encore d’accélérer la croissance comme elle le peut, tout en revoyant à la baisse ses prévisions d’inflation. Habituellement, l’inflation augmente de concert avec l’accroissement de l’activité économique. Cela implique-t-il, a contrario, que la BCE ne croit pas elle-même aux effets de ses mesures?

Mario Geniale, Chief Investment Officer

Perspectives économiquesIl y a des signes de croissance pour le deuxième semestre 2014. Les États-Unis se relèvent d’un premier trimestre difficile, dû à un hiver très froid, et du recul de 1 % annualisé du produit intérieur brut. Cette reprise permettra au taux de croissance de progresser d’environ 3,5 % au deuxième trimestre et de se stabiliser autour de 3 % d’ici la fin de l’année.

La reprise au sein de la zone euro bénéficiera surtout de la poursuite de l’apaisement dans les pays périphériques. Toutefois, à cause du taux de chômage toujours aussi important, des problèmes structurels non résolus, de l’endettement élevé et d’un contexte peu propice aux investissements, la croissance sera sensiblement inférieure à celle des États-Unis, de l’ordre de 1,3 % à 1,4 %. La Suisse bénéficie pour sa part de la reprise de ses voisins, ce qui se traduit par une progression des exportations. Ces dernières et une activité de construction soutenue aideront la Suisse à hisser sa croissance à plus de 2 % d’ici la fin de 2014.

Une croissance dopée par des mesures non conventionnelles

Depuis des années, l’inflation de la zone euro recule et menace d’entrer dans une spirale déflationniste, tout comme au Japon. La BCE entend faire tout ce qui est nécessaire pour l’empêcher. C’est pourquoi, à partir de septembre 2014 et jusqu’en 2016, elle proposera aux banques des conditions exceptionnellement avantageuses de garantie de jusqu’à 7 % des crédits octroyés, les banques s’engageant en contrepartie à injecter des capitaux dans des entreprises n’appartenant pas au secteur financier. Cette mesure devrait par conséquent relancer les investissements et assurer une croissance durable, encore faut-il que les banques exploitent effectivement cette possibilité. (mge)

MENTIONS LÉGALES Editeur : Banque CIC (Suisse) SA,Marketing et Communication,Marktplatz 11 - 13, Case postale 216,4001 Bâle, Suisse, T 0800 242 124Auteurs : John James Bayer ( jb),Jürg Bützer ( jub), Christopher Endrikat (enc), Mario Geniale (mge), Christian Meier (mch), Carl Münzer (muc)Achevé de rédiger : 18.06.2014

03/2014 PERSPECTIVES DE MARC HÉ TRIMESTRI ELLES

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ACTIONS SUISSESLe marché boursier suisse a affiché une solide performance au premier se-mestre. Le secteur pharmaceutique s’est particulièrement bien comporté. Il a notamment été marqué par des reprises et des changements de direction, les sociétés pharmaceutiques tentant d’adopter une orientation stratégique. Cette tendance positive se retrouve également dans les cours des petites entreprises, notamment dans le domaine de la biotechnologie. Les place-ments directs dans ces titres comportent toutefois un risque élevé, ce qui les réserve aux investisseurs qui peuvent le supporter. Nous demeurons convain-cus de la valeur des titres des géants pharmaceutiques bâlois Novartis et Roche, dont nous recommandons toujours l’achat. (mch)

ACTIONS EUROPÉENNESL’envolée des actions dure depuis deux ans. Les effets de la politique moné-taire expansionniste de la Banque centrale européenne (BCE) prennent le pas sur la situation économique durablement contraire et les turbulences politiques. L’Europe retrouve le chemin de la croissance, mais le parcours reste semé d’embûches. L’environnement politique en et autour de l’Europe est en pleine mutation. Le conflit entre l’Europe et la Russie concernant l’Ukraine n’est toujours pas résolu. La situation est encore aggravée par le fait que, suite aux dernières élections européennes, des représentants de partis nationalistes et anti-européens vont compliquer la recherche d’un consensus européen et torpiller la capacité d’action. Les investisseurs restent néanmoins imper-turbables. Associé à des taux d’intérêt historiquement bas, l’état d’urgence en termes de placements plaide en faveur des actions. Nous restons néanmoins prudents et recommandons des sociétés multinationales telles que Allianz, Danone et Sanofi. ( jub)

ACTIONS AMÉRICAINESLes indices d’actions américains ont atteint des sommets et multiplient les records. La tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt. La Réserve fédérale américaine (FED) a su rassurer les investisseurs et ramener l’économie sur le chemin de la croissance. Le marché du travail se redresse lui aussi pro-gressivement, permettant ainsi à la Fed de concrétiser pour l’instant son double mandat qui consiste à assurer la croissance économique et le plein emploi. Cet environnement plaide en effet toujours en faveur des actions et pour-tant le bon sens voudrait que l’on agisse avec circonspection. Nous recom-mandons des titres tels que AT&T, Procter & Gamble et Chevron. Défensifs, ils permettent d’espérer un rendement sur dividendes intéressant. ( jb)

OBLIGATIONSLes taux d’intérêt sur les marchés obligataires ont de nouveau été mis sous pression au deuxième trimestre 2014. Les raisons en sont principalement la crise ukrainienne, la faible inflation dans la zone euro et un léger ralentisse-ment de l’activité économique dans le noyau dur européen. Parallèlement, la situation des pays périphériques s’est améliorée. Les rendements des emprunts d’Etat allemands à dix ans sont temporairement tombés à 1.3%, ceux des pays périphériques même à leur niveau d’avant la crise. Nous prévoyons un désamorçage progressif de la crise européenne, mais pensons que le règlement des problèmes dans la zone euro va encore mobiliser d’importantes ressources. Les taux d’intérêt devraient donc avoir tendance à augmenter d’ici la fin de l’année. (muc)

Ambiance de fête sur les marchés boursiers. Depuis le premier semestre, plusieurs indices battent quotidiennement des records ou atteignent des sommets qui ne s’étaient plus vus depuis des années. Mais d’autres signaux incitent à la prudence. La course au rende-ment à laquelle se livrent les investisseurs génère de dangereuses bulles spéculatives et les bourses américaines subissent toujours une volatilité qui se maintient à un niveau historiquement bas et présente d’inquiétantes similitudes avec le boom économique de 2007. À l’époque, la volatilité affichait un niveau comparable et l’indice S&P 500 atteignait un plafond historique, et nous savons tous ce qui en a découlé. S’agit-il donc du calme avant la tempête? (mch)

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Perspectives 03/2014 Banque CIC (Suisse) SA

Taux d’intérêt de référence en CHF à dix ans1.80

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Les Marchés « S’agit-il du calme avant la tempête? »

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CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR,

Chacun le sait et pourtant le sujet reste tabou. Personne n’est immortel. Avouons-le : c’est une pensée que nous préférons balayer de nos esprits. Avez-vous déjà ré-fléchi à votre succession ?

Faute de dispositions, des règles générales s’appliquent, conformément à la loi. Elles

déterminent qui disposera de la fortune en cas de décès. Mais attention, la fortune n’est pas la seule à pouvoir être léguée. Les dettes, telles qu’un crédit auto en cours, des emprunts hypothécaires ou des dettes fiscales font également partie de la masse successorale.

La loi prévoit un droit réservataire pour certaines personnes afin de préserver une répartition de base de la fortune au sein de la famille. Si elles font valoir leurs droits, ces personnes reçoivent ainsi une partie de l’héritage. Le montant de cette part ré-servataire dépend de l’état civil du défunt et du degré de parenté avec le défunt. Or c’est précisément cette règlementation qui déclenche souvent un conflit familial qui peut durer des années. Car en dehors des enfants biologiques et de la première épouse, il existe aussi une famille recomposée, un enfant né hors mariage, une maîtresse, un partenaire en affaires dans une société commune ou des institutions d’utilité publique qui doivent également hériter au moins d’une partie. Les différends sont fréquents dans de telles situations, même si des dispositions testamentaires ont été prises. Des astuces juridiques sont ensuite utilisées pour tenter d’obtenir une annulation (invalidité) au moins partielle du testament.

Une telle démarche peut d’ailleurs aboutir si certaines règles légales n’ont pas été res-pectées, par exemple en cas de vice de forme grave, de violation de la part réservataire ou d’atteinte grave au droit ou aux usages.

Mais voulons-nous sérieusement que nos propres enfants se déchirent en justice,

intentent une action contre leur mère ou que l’ex-épouse exige la nullité et que des procédures coûteuses et conflictuelles se poursuivent durant des années ?

Que pouvez-vous faire pour éviter de telles difficultés ?

Réfléchissez activement à cette thématique et renseignez-vous suffisamment tôt. Consultez un conseiller juridique et un no-taire pour vous faire une première idée des possibilités et des réglementations légales. De nombreuses informations à ce sujet sont également disponibles sur Internet.

Réfléchissez aux biens à léguer et à ce qu’il doit en advenir en cas de décès. Pensez également aux créances impayées, telles que les dettes fiscales de l’an dernier ou un contrat de leasing en cours.

Si des personnes non désignées par le droit des successions doivent toucher une partie de l’héritage, par exemple dans des familles recomposées, des assurances ou des fon-dations peuvent représenter une solution possible.

Une fois clarifiée la question de la propre propriété et des personnes auxquelles vous souhaitez léguer une part de votre héritage, vous verrez si la réglementation légale de la succession est suffisante pour votre propre situation. Si ce n’est pas le cas, vous avez tout intérêt à rédiger un testa-ment. Il est alors conseillé de consulter un

avocat et un notaire. Celui-ci garantit le respect de la forme et des dispositions lé-gales. Vous avez en outre la possibilité de consigner vos dernières volontés afin d’ex-clure toute non-découverte ou destruction malveillante.

Ceux qui souhaitent une solution conforme au droit mais ne veulent pas supporter les émoluments du notaire et de l’avocat peuvent également rédiger un testament manuscrit. Celui-ci est aussi pleinement valable de par la loi. Le respect de la forme prescrite par la loi est indispensable à cet égard. Vous devriez au préalable bien vous informer du contenu et de la présentation nécessaires.

Il est important de réfléchir à la question et d’opter pour la prévoyance appropriée. Qui a réellement envie de semer la discorde au sein de la famille ou de léguer des dettes à ses héritiers ?

Léguer les ennuis ? Non merci.

Cet éditorial reflète l’opinion personnelle de l’auteur.

Christopher Endrikat est économiste financier / CFP spécialiste en fiscalité et planification financière au-près de la Banque CIC (Suisse).

Léguer les ennuis ? Non merci !

La Chronique de Christopher Endrikat, économiste financier

Perspectives 03/2014 Banque CIC (Suisse) SA

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Tendance à long terme de la demande de matières premièresGlobalement, les matières premières peuvent être réparties en trois catégories: les produits agricoles (Soft Commodities), les matériaux de construction (Hard Commodities) et l’énergie (Energy). La valeur des matériaux de construction et de l’énergie dépend directement de l’évolution de la conjoncture mondiale. Le ralentisse-ment de l’économie chinoise a notamment eu pour conséquence dans le secteur des matériaux de construction de faire baisser les prix des métaux industriels et dans celui de l’Energy, de freiner les cours du pétrole. Ce ralentissement ne constitue certes qu’un instantané, car les besoins des pays émergents augmentent avec le temps. Comment en profiter ? Nous recommandons à l’investisseur orienté long terme un investissement indirect dans une société minière largement diversifiée. BHP Billiton est une entreprise appropriée à cet effet et convainc par un rendement sur dividendes de 4.2 %. ( jb)

La période est propice à un investisse-ment en obligations convertiblesLes obligations convertibles (Convertible Bonds) constituent une alternative intéressante aux actions et aux obligations. Peu d’autres catégories de placement offrent un profil risque-rendement aussi équilibré dans ce contexte. Les obligations convertibles sont des titres à revenu fixe émis par des entreprises et assortis d’un droit de conversion. Pendant la durée de l’obligation convertible, l’in-vestisseur peut l’échanger contre une quantité définie d’actions de la même entreprise. L’investisseur perçoit ainsi les revenus en intérêts tout en participant aux marchés des actions. L’obligation convertible associe donc les caractéristiques des actions et des obligations, et offre un rendement comparable aux actions tout en affichant un risque comparable aux obligations. En raison de leur complexité, les placements individuels ne conviennent pas aux investisseurs privés. Nous recommandons par conséquent des fonds de placement et renvoyons à notre CIC CH-Convert Bond Fonds qui figure parmi les meilleurs de sa catégorie depuis le début de l’année. (mch)

DISCLAIMER Les rendements escomptés et le risque apprécié ne sont pas des indicateurs fiables des rendements et risques futurs. Les rendements effectifs peuvent substantiellement s’écarter de ces valeurs et l’évolution de la valeur dans le passé ne permet pas d’anticiper les futurs résultats. Les conditions figurant dans le présent document sont purement indicatives et peuvent subir à tout moment des modifications. La Banque CIC (Suisse) SA ne donne aucune garantie au sujet de la fiabilité et de l’exhaustivité du présent document et rejette toute responsabilité quant aux pertes pou-vant résulter de son exploitation.

Perspectives 03/2014 Banque CIC (Suisse) SA

En BrefThèmes d’investissement actuels en bref

La banque de la clientèle privée et commerciale

Bâle, Fribourg, Genève, Lausanne, Locarno, Lugano, Neuchâtel, Sion, Zurich

T 0800 242 124www.cic.ch

Taux d’intérêt actuels en CHF (état au 01.07.2014)

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Pour l’épargne et la prévoyance Clintèle privée Clientèle commerciale

Compte d’épargne 0.600 % pas d’offre

Compte de placement 0.500 % 0.250 %Compte de prévoyance 3a 1.600 % pas d’offreCompte de libre passage 1.250 % pas d’offre

Pour un usage quotidienCompte privé 0.125 % pas d’offreCompte courant 0.125 % 0.125 %Compte d’épargne: offre pour clients domiciliés en Suisse ou dans la Principauté du Liechtenstein.Compte de prévoyance 3a: offre pour clients domiciliés en Suisse ou dans la Principauté du Liechtenstein et pour clients suisses domiciliés à l’étranger.Les taux d’intérêt et les conditions applicables peuvent être consultés sur www.cic.ch

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