Citoyens Militants spécial UE 2013

8/14/2019 Citoyens Militants spcial UE 2013

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Mi l i tantsCITOYENS

LE MRC,UNE BOUSSOLE REPUBLICAINE

POUR LA GAUCHE ET POUR LA FRANCE

Bulletin dinformation du Mouvement Rpublicain et Citoyen

SOMMAIRE

TOEDI

Notre Universit dt 2013 a t

un succs. Nous avons pu dbare,

changer, aner notre projet dans un

cadre agrable et avec des invits quinous ont smuls. Je ens remercier

les organisateurs et lensemble des

parcipants qui ont permis la russite

de cee dion 2013. La prsence du

ministre de lIntrieur, Manuel Valls, a, en outre, tmoign

de notre souen la majorit avec un regard crique et une

libert de ton que nous nhsitons pas employer. Il nous

faut maintenant penser demain.Forts de ces dbats, nos

ides doivent tre portes dans le pays et les deux scruns

de 2014 sont un moyen de nous faire entendre.

Le MRC, une iden prpre au sein de la majri

Aprs une longue srie dlecons parelles toutes perdues

par la majorit, la cantonale de Brignolles sonne comme un

nouveau coup de semonce. La moi des lecons parelles

sest traduite par une liminaon de la gauche ds le premier

tour. La majri di mainenan uvrir les yeux: il ny aura

pas de redressement naonal, pas de lue ecace contre le

Front naonal sans vritable rorientaon de la construcon

europenne. Le terreau du Front naonal est la crise la fois

conomique, sociale et polique. Le devoir de la gauche estdapporter des rponses concrtes aux inquitudes.

Srr la France de lrnire es une ambin ui demande

une nergie constante. Cest ce choix que nous avons fait en

soutenant Franois Hollande en 2012 ; aujourdhui, le MRC

se bat pour la russite de la majorit en faisant des proposi-

ons pour amliorer le budget, le pouvoir dachat, promou-

voir une polique acve de lemploi.

LEurpe, uesn clef

Le cur du racteur est de changer lEurope : on ne peut pas

cnnuer ainsi cnraindre les Eas par des pliuesdausri, sus cuver de ruilibrae budaire,

cnnuer remere en cause la suveraine des nans

sans voir les consquences sur lHomme derrire la polique

du chire.

Lespri du riple B, Bercy, Bruxelles, Berlin, es aujurdhui

nre adversaire cmme la nance fu ladversairede Fran-

ois Hollande candidat : seule une rorientaon en profon-

deur de lEurope permera de redresser la France et de don-

ner un horizon notre naon.

Il es dnc impran ue nus syns prsens le 25 mai

2014 lrs des lecns eurpennes.

Cnvenn pur une aure Eurpe : lancer nre prje

Cest pourquoi nous tenons le 30 novembre prochain notre

Convenon pour une autre Europe an de prparer notre

projet pour 2014 (vous trouverez un bullen dinscripon

dans ce numro). Dans la siuan acuelle, peu-n, en

ee, se permere dre absens ?Les faits nous donnent

aujourdhui raison, nous devons faire de ce scrun loccasion

de porter nos analyses et nos proposions.

Jai galement engag avec les secrtaires naonaux un ur de France pur une aure Eurpe an dexposer

nos ides dans les grandes circonscripons europennes dici

la Convenon. En coutant la voix de chacun, nous pourrons

dcider du projet que nous proposerons pour rpondre aux

aentes des Franais.

Jespre vous voir nombreux le 30 novembre, lautre Europe

que nous appelons se prpare ds maintenant.

Jean-Luc Laurent, Prsident du MRC

Spcial Universit dt

Synthse des dbats - Page 2

Synthse des ateliers de travail - Page 5/6 Livre de Jean-Pierre Chevnement - Page 7

Convenon pour une autre Europe - Page 8

Discours de Jean-Luc Laurent - Page 3 Discours de Manuel Valls - Page 4


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Les trois invits de la premire table ronde Transfor-

mer leuro pour sorr de la nasse conomique ont

dress un tableau convergent sur la monnaie unique.

Monnaie mal conue, inadapte lhtrognit des sys-

tmes conomiques des pays qui composent la zone euro,la mnnaie uniue ai, par sa cnsrucn mme, un

sysme daravan des diverences.Ce qui est prsen-

t comme une crise de la dee publique est plus profond-

ment, selon Jean-Luc Grau, une crise de la compvit de

lEurope du Sud et de la France par rapport lAllemagne.

Leuro ne nous a pas protgs de la crise amricaine de

2008 et, au contraire, lampleur de la rcession a t trs

forte dans la zone, allant jusqu une dpression cono-

mique en Grce et au Portugal. Philippe Murer a criqu

vertement les poliques daustrit qui, loin de soigner le

mal suppos la dee ne font que laggraver en cassant

les ressorts de la croissance. Un cercle vicieux est ainsi mis en

place o la desrucn de ltat social en Europe du Sud se

rvle vaine si ce nes cnreprducve sur le plan du re-

dressemen cnmiue.

Et encore, Murer nous a-t-il prvenu que lEurope tait en

quasi rcession au moment o le reste du monde connais-

sait encore une certaine croissance conomique. Yves

Le Hna a not la dynamiue fndamenale de leur

ui es daraver les inalis sciales e les inali-

s enre nans, montrant avec brio que la hausse desrmunraons outre-Rhin depuis quelques mois tait en

elle-mme un exemple de cee divergence : les Allemands,

dj les mieux pays, le seraient davantage tandis que les

pays dEurope du Sud sont entrs dans un mcanisme de

daon salariale.

La seconde table ronde Lalliance des producfs pour re-

dresser lindustrie franaise a vu sexprimer des points

de vue plus divers. Jean-Michel Quatrepoint a dabord ap-

pel rassembler les Franais autour dun grand objecf

de redressement conomique, comme de Gaulle avait pu

le faire au dbut des annes 60. Fiscalit, innovaon, prise

du risque, priorit au travail et lindustrie : telles sont

quelques une des ides de Quatrepoint. Guillaume Duval

est revenu de son ct sur les raisons de la russite co -

nomique allemande, dont il a relavis en pare lampleur

et dont il a surtout contest les origines. En substance : ce

ne sont pas les rformes de drglementaon du marchdu travail impulses par Shrder (les lois Hartz) qui sont

lexplicaon de la robustesse conomique de lindustrie

allemande, mais dabord la spcialisan indusrielle de

lAllemane sur les machines-uls ui en fai le furnis-

seur privili des pays merens. Chrisan Hun a en-

suite voqu son exprience parlementaire avec la mission

denqute sur lavenir de la sidrurgie, revenant sur lerreur

de la vente de Pechiney et notant la grande convergence

de vues des parlementaires sur la queson.

La troisime table ronde Sorr la France de la dpression

a t marque par un consensus des parcipants sur le

diagnosc. Pour Eric Dupin, une surance sciale p-

lymrphe sexprime spnanmen chez les Franais

pour peu quon les coute. Dupin parle dune inscurit

psychique, mentale des Franais face la modernit , et

dune dliaison sociale . Il note en outre que le Front

naonal, avec son cocktail dan-libralisme conomique

et culturel se retrouve defacto seul proposer une telle

ore polique des Franais en proie au doute par rap-

port au Progrs et toutes ses dclinaisons conomiquesou mdiaques. Jrme Sainte-Marie a not de son ct

que la dance vercale enre le peuple e les lies se

duble dune dance hriznale, enre semblables .

La thmaque du dclin progresse fortement droite. Gal

Bruser a, de son ct, point galement cee dominaon

de lide de dclin dans le dbat polique. Il a mis en garde

contre les consquences lectorales de limportante mobi-

lisaon contre le mariage pour tous . Pour Sami Nar enn,

depuis le rfrendum sur le rai de Maasrich, ces

labandn de la e de la Nan ui serai explicaf de

cee siuan de dprime nanale.

SYNTHSE DE LA PREMIRE JOURNE DE DBATSJULIEN LANDFRIED, SECRTAIRE NATIONAL AUX UNIVERSITS DT

Page 2 www.mrc-france.org


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Redresser la France, ces avan u faire cnance

au peuple, ces sadresser aux classes ppulaires,

ces faire de la rindusrialisan e du reur la

croissance, la priorit.

Non, il nest pas prsomptueux pour le MRC de se vou-loir la boussole rpublicaine pour la gauche et pour la

France. Bien au contraire, nous entendons faire entendre

au peuple et la gauche nos analyses, qui sont conrmes

par trente annes de drgulaon capitaliste. Non, il nest

pas archaque de dire que lUnion Europenne ne peut plus

fonconner comme elle le fait. La Commission Europnne

ne peut connuer condamner les peuples dEurope

laustrit perptuelle. []

Derrire les ms de plans sciaux , ce sn des em-

plis un sacrie, des familles uches par le chmae

e la peur du lendemain. Les puvirs publics n le de-

voir dagir. L rside notre ambion : armer limpraf

de sauvegarde de nos emplois et de nos bassins industriels

l o la nance goste ne voit pas plus loin que son chire

daaires trimestriel. []

Nous ne sommes pas des Promthe en puissance qui

prtendent dtenir la lumire et lapporter des pars po-

liques aveugles. Nous sommes un par polique qui r-

chit et construit sa doctrine en lappuyant sur des faits

tangibles. []

La France di rsiser aux pliues librales.La Francepeine sauver son excepon culturelle dun projet de

globalisaon atlanque. Et la France est taxe de rac-

onnaire par le prsident de la Commission europenne

parce quelle entend dfendre ses intrts naonaux. []

Regardons les ravages de lesprit de Bercy . La construc-

on europenne est un projet franais mais la crature

nous est hors de contrle depuis trop longtemps.

La mndialisan un nus vanai cmme eldrad

ses mue en ppressin, silencieuse mais relle. Fran-

is Hllande vulai luer cnre la nance ui na pas

de visae. Elle en a aujurdhui plusieurs, e ils fn peur :ausri, fdralisme, libralisme sans limies sont au-

tant de facees dune Union europenne hors de contrle.

La gauche ne peut se sasfaire dun polique libre-chan-

giste qui oublie le peuple. []

Au MRC, nous savons que la Rpublique est une exigence.

Cest aussi une protecon. Ces linjusce ui a cndui

la Rvlun franaise ; ces lexience rpublicaine uia uid nre cnsrucn pliue ; ces nre suve-

raine nanale ui nus a dic des chix hisriues .

[] La Rpublique nest ni un verbalisme, ni une gesculaon.

[] Il nous faut travailler sur le FN pour dmonter, point

par point, son programme dincohrences.

Pour luer contre le Front naonal, il faut commencer

par ne pas laisser Marine Le Pen kidnapper verbalement

la naon, la lacit voire la Rpublique et la citoyennet.

Redresser la France suppose aussi de faire retour la

Rpublique. Nayons pas peur darmer notre aache-

ment ses principes ! Nayons pas peur de dire que nous

nacceptons pas un dcoupage de la citoyennet ! Notre

posion est cohrente : la Rpublique, partout et chaque

instant. La Rpublique pour tous avec sa rectude faite de

droits et de devoirs. Et comment faire quand les plus riches

dcident de fuir la patrie pour ne pas contribuer leort

naonal ? Quand les communautarismes sarment ?

Quand les haines dextrme droite sont exacerbes ? Notre

rponse, cest la Rpublique et la citoyennet. Loin dtre

des formules vides, elles sont au contraire ce qui donne

sens lindividu, qui le sort de son quant--soi.

EXTRAITS DU DISCOURS DE CLTUREJEAN-LUC LAURENT, PRSIDENT DU MRC

www.mrc-france.org Page 3

Merci e flicians la fdran du Nrdpur lranisan e laccueil chaleureux

lrs de cee universi d.


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La Rpublique, ce joli mot, somme de tant de pro-

messes et de tant dexigences. Ce mot, comme celui

de Naon, ne sont pas, contrairement une pete

musique que lon peut entendre, des mots dsuets, des

mots dpasss. Cest tout le contraire ! Je crois profond-

ment, comme vous tous, que dans cee priode de crise

conomique, sociale, de crise dident, dans cee priode

de doutes de craintes, de peurs aussi pour nombre

de nos concitoyens, la Rpublique, la Naon, sont plus que

jamais dactualit, plus que jamais des rponses. Pas des r-

ponses de repli, mais des rponses tournes vers lavenir.

La Rpubliue ue nus vulns, la Rpubliue ue nus

aimns, ces une Rpubliue inransieane.

lu de la banlieue parisienne depuis plus de 25 ans, je sais

combien linscurit, la dlinquance, la prsence de tracs,

lemprise de la drogue, sont des injusces supplmentairesquand elles viennent frapper des quarers populaires qui

ont dj faire face tant dautres dicults conomiques

et sociales. Cest l, dans ces quarers, o il faut agir prio-

ritairement. Cest l, dans ces quarers, quune rponse

forte de ltat est aendue. Mais, depuis un an, je noublie

pas aussi le senment dabandon dans les territoires pri-

urbains et ruraux. La lue contre les cambriolages nces-

site une mobilisaon sans prcdent. Le redressement de

la France passe galement par le rtablissement de lauto-

rit, de lautorit de ltat, du policier, du gendarme, du juge,

de lenseignant, de lautorit trop souvent conteste. []Je sais tout ce que la gauche doit Jean-Pierre Chevnement

en mare de scurit ! Jean-Pierre Chevnemen, ces

lexpressin dune exience uan lidal rpublicain.

La Rpublique intransigeante, cest aussi la priorit donne

lcole de la Rpublique.

Lcole est un lieu de formaon, mais aussi dlvaon et

dmancipaon du citoyen. Il ny a pas de projet polique

de gauche qui ne soit un projet ducaf et un projet qui

ouvre galement des voies daccs vers la Culture. []

La Rpublique intransigeante, cest galement la dfense

acharne de lgalit.

Lgalit notamment devant les services publics. [] Parce

que nous sommes de gauche, nous refusons cee socit o

largent dicterait sa loi il le fait dj beaucoup trop entre

ceux qui ont et ceux qui nont pas. La Rpublique cest donc

lexpression dune solidarit qui passe, bien videmment,

par limpt , qui doit tre juste. La Rpubliue, ces la s-

lidari ui fai ue les diculs des uns deviennen la

prccupan de us.

La Rpublique intransigeante, cest enn la possibilit pleine

et enre pour ceux qui le souhaitent vraiment, lissue

dun parcours dintgraon russi, de devenir franais. []

Car lide mme de Naon nous renvoie notre Rvoluon

et sa dimension progressiste. Vive la Nan ! , ces le

cri ue lancren, Valmy, les sldas dfendan le Rpu-

bliue. La Nan es ne avec lexpressin de la vln

gnrale issue du peuple.Et tout comme vous, je naban-

donnerai jamais notre drapeau, notre hymne, ceux qui

veulent en faire des boucliers face je ne sais quelle me -nace. Je nabandonnerai jamais ltendard et la Marseillaise !

tre rpublicain, cest refuser cee rhtorique qui fait de

ltranger une menace. Cee rhtorique qui se cherche

des ennemis, des coupables. Cee rhtorique, cest celle

du Front naonal. Nous devons la combare ! Ce qui veut

dire, aussi, ne laisser lextrme droite aucun thme.

Et pour ces thmes sur lesquels elle entend prosprer, appor-

ter nos rponses, des rponses rpublicaines, des rponses

de gauche.

EXTRAITS DE DISCOURSMANUEL VALLS, MINISTRE DE LINTRIEUR

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Rcepn de Manuel Valls par David Bailleul,Maire de Cudekerue-Branche.


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DUCATION ET ENSEIGNEMENT SUPRIEUR

Latelier ducaon a runi une cinquantaine de parcipants. Les

changes ont port sur dirents thmes tels que la trop rapide miseen applicaon de la juste rforme des rythmes scolaires, les dicul-

ts nancires que rencontre lUniversit, la bienvenue charte de la

lacit, ou encore la rforme de la formaon des enseignants, la re-

fonte du CAPES et la disparion progressive des disciplines au prot

de la pdagogie ainsi que la mise en place des coles suprieures du

professorat et de lducation dont on peut craindre quelles ne

seront quun copi-coll des IUFM. En conclusion de cet atelier, le

MRC a rarm que le principe rpublicain dgalit entre les terri -

toires doit demeurer le l conducteur de la polique ducave et que

ltat en est le seul garant.

LACTE III DE LA DCENTRALISATION

Le contenu de la premire loi relave aux mtropoles a t analys dans ses grandes lignes, telle quelle a t vote n

juillet.

Bien que le fait urbain et lexistence dune douzaine de mtropoles soient pris en compte par tous les parcipants, le sen-

ment de dtricotage du territoire, alors mme quun vrai bilan de lintercommunalit au niveau des cots de foncon-

nement et des modes de gouvernance na pas t dress, est patent. Lobjecf de cet acte III de la dcentralisaon qui est

dorganiser, de simplier, et de clarier lacon publique ne peut tre aeint qu parr dune rigoureuse analyse des

modes de fonconnement des intercommunalits depuis la loi Chevnement de 1999.

Trois lments ressortent des dbats :

1) Vouloir rduire les dpenses publiques est ncessaire,aforori

dans un contexte de crise conomique, mais cela ne doit pas me-

ner une approche librale du territoire, jetant lopprobre sur les

lus locaux, souvent bnvoles, qui oeuvrent dans la proximit au

quodien. Cest la concepon du rle de llu(e) local(e) et les condi-

ons dmocraques de la prise de dcision qui sont au cur de nos

proccupaons. Pour ce faire, laboussement dun vritable statut

des lus (disponibilit, formaon, retour lemploi, indemnits) est

une ncessit pour renforcer leur prsence aux dirents niveaux de

lintercommunalit.

2) Une rexion approfondie doit conduire des modes de dcision et de geson claris tant dans les mtropoles que dans

les communes et dpartements pour sorr dune dmocrae locale devenue opaque et technocraque, la concertaon ne

touchant quune faible pare, souvent peu reprsentave, de la populaon. De mme, la craon de mtropoles laissant

pour compte des dpartements amputs dans leur gographie devenue rurale ne peut tre synonyme de simplicaon.

3) Le MRC souhaite un renforcement des capacits dintervenon de ltat, aujourdhui bien aaibli par la RGPP, tous

les niveaux, (naonal, rgional, ou local) car ltat rpublicain est garant de lintrt gnral, en parculier dans une

priode de crise conomique et sociale comme celle que nous vivons.

Une rforme territoriale labore par la gauche doit tre porteuse de clart et dgalit, de progrs social pour chacun

et chacune, quil soit rural ou urbain ; le citoyen doit savoir o la rforme le conduira, dans son quodien, dans son obli -

gaon scale, dans sa capacit dexpression aux dirents niveaux dorganisaon de la socit et enn dans son rapport

la naon franaise et ses instuons.

www.mrc-france.org Page 5

SYNTHSE DES ATELIERS DE TRAVAIL AVEC LES MILITANTS


6/8Page 6 www.mrc-france.org

QUELLE POLITIQUE DE LNERGIE POUR LA FRANCE ?

Invit:ChrisanBataille,dputPSduNord,Vice-PrsidentdelOPECST(OceParlementairedelEvaluaondesChoixScienques

etTechnologiques)

Chrisan Bataille rappelle que notre producon dlectricit, principale-

ment base sur le nuclaire, bncie de capacits hydrauliques cons-

quentes alors que les nergies renouvelables ne permeent pas encore

de rpondre aux besoins des Franais : le solaire nest pas leldorado pro-

mis et lolien pt de son intermience, le problme du stockage de

llectricit demeurant ener.

Chrisan Bataille a dissqu ce qui pouvait sous-tendre le leitmov

sorr du nuclaire : des raisons trs concrtes et industrielles lex-

pliquent. Le principal conglomrat allemand a jet lponge dans le do-maine du nuclaire pour se recentrer sur lexport de centrales thermique

gaz et charbon, la qualit allemande de la captaon de CO2 est remarquer. La scurit des centrales nuclaires

franaises quant elle nest pas remere en doute : la France a une Autorit de Sret Nuclaire intransigeante qui a

autoris la prolongaon de lexploitaon des racteurs franais de 30 40 ans.

Beaucoup moins amboyant technologiquement que le nuclaire, la queson des hydrocarbures non convenonnels

anime lactualit. Il est dicile doublier que 88% du dcit commercial de la France est li aux achats dhydrocarbures

au travers de ptrole et de gaz. Le dopage actuel de lconomie amricaine a pour principale raison lexploitaon de ces

nouveaux hydrocarbures, avec des impacts tudier vis--vis du Moyen-Orient et de la Russie.

Lenjeu, linstar de Karl Marx, se poserait dabord selon Chrisan Bataille en ces termes : matriser le progrs technique

pour accompagner le progrs social.

SANT ET PROTECTION SOCIALE

Le MRC a rappel son souen crique la rforme des retraites engage

par le Gouvernement. Rtablir lquilibre nancier est ncessaire an de

maintenir la conance dans notre systme de retraite par rparon, pi-

lier dune solidarit naonale et intergnraonnelle.

Le MRC ent toutefois raacher cee queson nancire la queson

de lemploi et, plus gnralement, celle de la polique conomique me-

ne en France : le chmage et labsence de croissance sont largementresponsables du manque gagner en termes de cosaons sociales qui

alimente le dcit des retraites.

Les militants ont enrichi cee ligne en indiquant quen ltat actuel des

choses, il parat important de concentrer les eorts sur le compte pnibilit prvu par le projet de loi. De la consistance

de ce disposif dpendra en grande pare la jusce de la future rforme. Lavenir du systme de sant est une proccupa-

on qui a galement t formule. La prise en compte, dans la future stratgie naonale de sant du Gouvernement, de

plusieurs anciennes proposions du MRC sur la lue contre les ingalits gographiques daccs aux soins a t accueillie

avec sasfacon.

SYNTHSE DES ATELIERS DE TRAVAIL AVEC LES MILITANTS

Luniversit dt du MRC a t intgralement lme. Vous pouvez retrouver les discours, intervenons et tables-rondessur le site du MRC, rubriue Universi d 2013 :

www.mrc-france.org


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1914-2014 :

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Le Signature :

adhrer au MRC renouveler son adhsion au MRC

La cosaon naonale 2013 est de 55 minimum + cosaon libre selon revenus,

intgrant une part une part naonale dau minimum 55 et une part desne aux

structures locales. Un reu scal sera fourni pour bncier dune rducon dim-

pts de 66% du montant de la cosaon. Pour les personnes au RSA, en recherche

demploi, tudiants de moins de 25 ans, la cosaon est de 25

lordre de AFMRC

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CONVENTION POUR UNE AUTRE EUROPEle samedi 30 nvembre

Pur dcider de nre prje e de nre sraie pur les

lecns eurpennes

CONVENTION EUROPE

BULLETIN DINSCRIPTION

Oui,je minscris la Convenon et je prendrai part la collaon du midi

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BULLETIN RETOURNER AVANT LE 23 NOVEMBRE 2013 MRC, 3 AVENUE DE CoRBRA, 75012 PARIS

Oui,je minscris la Convenon mais je ne prendrai pas part la collaon du midi

Mon inscripon est sans frais

Monunionrgionale ou ma fdraon dtermineront ultrieurement si je serai prsent comme dlgu ou comme auditeur

La Cnvenn pur une aure Eurpe sera suivie dune frman desnan des candidas aux lecns municipales

jusuau dimanche 1erdcembre 2013

21 rue Boyer, 75020 Paris(ParkingSaint-Fargeau&Olivier

Metra)

Crdis Ph: Margot LHermite. Mise en Pae:ABO

TEI A

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