EDITO

TECHNOLOGIE

EN BREF

DEVELOPPEMENTET PROCESS

sommaire

Numéro 14 - janvier 2006

Vœux 2006

Fabrication de céréalespour petit déjeuner

Fabrication de pâte à papierà partir de fibres végétalesautres que le bois

Les équipes commerciales du Groupe CLEXTRAL présentes sur les salons

Les aliments extrudésen Aquaculture

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1

3 à 5

CREATIONCLEXTRAL SERVICES GROUP

2

6 à 8

9-11

12

SALONS 12

Georges JOBARDPrésident du Directoire

Au nom de l’ensemble du personnel

du Groupe CLEXTRAL, je suis très heureux

de vous présenter tous nos meilleurs vœux

pour l’année 2006 qui s’ouvre.

Ce sera pour nous une année historique,

car elle nous offre l’opportunité de fêter

avec vous le 50ème anniversaire de l’arrivée

de la technologie BIVIS à Firminy.

Nous voulons aussi, au quotidien,

être encore plus efficaces

et plus proches de vous :

2006 sera l’année de naissance

et de développement de

CLEXTRAL SERVICES GROUP,

qui, sous la responsabilité

de Georges Hallary, regroupera

désormais tous les moyens,

compétences et expertises

SERVICES de nos 4 activités :

BIVIS, DKM, AFREM, LYMAC.

Nous sommes convaincus

que cette équipe «Services»

renforcée et polyvalente

saura vous donner entière

satisfaction.

SERV

ICES

Georges HallaryCLEXTRALSERVICESGROUP

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CRÉATION DE“CLEXTRAL SERVICES GROUP”En septembre 1992, naissait

CLEXTRAL Services : une équipe

regroupée et dédiée avec comme

principal objectif la satisfaction

des utilisateurs d’extrudeuses

CLEXTRAL

Aujourd’hui, force est de constater

que cette initiative a été un réel suc-

cès auprès des clients : prise en

compte et suivi des questions des

utilisateurs ; amélioration des per-

formances machines; maintien et

élévation des compétences des

équipes de conduite et d’entretien,

réduction des coûts de maintenan-

ce, et pour finir l’assurance d’avoir

une équipe connue, prête à aider

quand on a besoin d’elle.

Le succès des programmes de

maintenance préventive, de forma-

tion des utilisateurs, de solutions à

l’usure, et d’amélioration des extru-

deuses CLEXTRAL ont même

donné des idées aux utilisateurs de

matériel concurrent, qui ont sou-

haité mettre en œuvre les solutions

CLEXTRAL sur leurs propres sys-

tèmes d’extrusion.

Aujourd’hui, une nouvelle étape est

franchie : fort de ses 13 années

d’expérience, l’équipe Service de

CLEXTRAL accueille au niveau du

Groupe les compétences humaines

venues de Afrem, Lymac et DKM .

CLEXTRAL Services Group déploie

ses moyens et son savoir–faire

auprès de tous les clients du

Groupe. Son réseau mondial

implanté aux USA, Chili et Chine

permet d’être encore plus proche

et réactif pour tous nos clients

mondiaux.

L’ouverture de prochaines filiales àSao-Paulo, à Alger et à Moscou den-sifiera davantage encore ce réseauService. Le renforcement de noséquipes en France et auxEtats–Unis (6 créations de postesen cours !) augmentera notre réac-tivité et notre puissance d’interven-tion chez nos clients.

Parallèlement, il convient de rappe-

ler que Servir, c’est aussi et

d’abord Comprendre et Commu-

niquer. Un effort constant est enga-

gé afin que l’anglais, l’espagnol, le

portugais, l’allemand, l’italien, l’ara-

be, le russe et le chinois soient cou-

ramment parlés chez nous.

Prof. Jean MarieBouvier, Directeuractivité bi-visSéminaire chezun client auProche Orient

Alla Pasquier et Gérard Mounier , formation en EuropeCentrale sur matériel Clextral

Equipede Clextral

Services Groupprête au départ :

Didier Bruyèreet Sébastien

Tourier

L'équipe de permanence : Jean Ollagnier,Pierre Magne, Margot Noir, Isabelle Roussiau,Alla Pasquier, Bertrand Lyothier

Mise en service d'une ligne de couscous en Libye :Amaury Mourier des Gayets et Viniero Baldini,avec le client

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GIE Alain Brisset

Directeur marketing

FABRICATIONDE CÉRÉALESPOUR PETITDÉJEUNER

Enfin, La décision de créer

CLEXTRAL Services Group

comme la cinquième activité du

Groupe, directement rattachée à

la direction, témoigne de la

volonté forte du management

d’être proche de ses clients, de

les écouter, de les aider et de

développer avec eux les ser-

vices et les technologies de

demain.

Gagner ensemble : telle est notre

vision de l’avenir.

Le petit déjeuner contribue à une

alimentation équilibrée ; on estime

qu’il doit représenter 20 à 25% de la

ration énergétique totale journaliè-

re pour les enfants et de l’ordre de

10 à 15% pour les adultes. Il est

constitué pour la majeure partie de

sucres (lents et rapides), mais il

doit aussi être pauvre en lipides. Il

est source de fibres, vitamines et

minéraux.

Les céréales préparées pour petit

déjeuner associées avec une bois-

son, un produit laitier et un fruit

répondent à cette exigence.

Apparues vers la fin du 19ème

siècle avec un fort développement

début du 20ème siècle aux Etats-

Unis et en Europe, la technologie et

les variétés des céréales préparées

ont évolué de l’avoine simple pré-

cuite et des pétales de maïs dorés

vers des produits sophistiqués :

ceux-ci comprennent des céréales

directement expansées et divers

types de pétales croustillants enri-

chis en vitamines et minéraux, cer-

tains à haute teneur en fibres,

d’autres avec des enrobages sucrés

ou divers sirops, aromatisés au

chocolat et autres goûts, présen-

tant des textures et formes attrac-

tives.

Les müsslis (mélange de pétales,

amandes, fruits secs, sucre et

autres), les produits co-extrudés

(coussinet craquants avec un rem-

plissage crémeux), les barres de

céréales (agglomérats de céréales

avec du miel et dorés au four)

appartiennent aussi à cette famille.

On peut estimer que plus de 5 mil-

lions de tonnes de céréales prépa-

rées sont consommées dans le

monde, avec une croissance conti-

nue. Pour des raisons de santé et

nutritionnelles, les consommateurs

sont demandeurs de produits de

plus en plus élaborés.

Sébastien Tourier au montage DKM

Thierry Ramousse, essai d'une machine bi vis

Assistance téléphonique : Thierry Ramousse,Franck Broots et Xavier Boivin

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CLEXTRAL fut le pionnier de latechnologie d’extrusion bi-vis pourle traitement des céréales en conti-nu, en introduisant une techniqueplus rapide, plus simple et plus éco-nomique que les procédés tradi-tionnels :

un temps de fabrication de l’ordrede 30 minutes contre 6 à 7h(flakes),

un encombrement au sol réduit,un système en continu, automati-

sable,démarrage, arrêt et nettoyage

rapides,possibilité de passer facilement

d’un produit à un autre,maintenance simplifiée,très large utilisation de matières

premières différentes. Le principe des machines bi-visconsiste en deux vis co-rotativesidentiques, engrenées l’une dansl’autre, tournant dans une enceintecylindrique appelée fourreau.

Ce système offre de nombreuxavantages et une grande souplessed’utilisation, notamment grâce aufourreau modulaire, aux systèmesavancés de contrôle de la tempéra-ture et du cisaillement dans chaquemodule de fourreau, à une ouvertu-re automatisée de la machine per-mettant un accès rapide à l’inté-rieur et à un pilotage simplifié parun automate programmable. Une machine bi-vis est un mélan-geur/cuiseur/formeur qui agit

comme une pompe positive : ellepeut fonctionner avec de hautesteneurs en humidité, de hautespressions, ne dépend pas de la fric-tion interne du produit entre vis etfourreau pour le faire avancer versla filière. Le cisaillement interne etle flux de produit en sortie sont trèsréguliers.

Des pétales de céréales crous-tillants ou des produits directe-ment expansés peuvent facilementêtre fabriqués avec la même ligne,tout en utilisant des matières pre-mières très différentes, en fonctionde la configuration de la ligne et desparamètres employés : dosage, pré-conditionneur, extrudeur, injectionde liquides, sécheur / toasteur, rou-leaux de laminage, enrobeur, ... etc.

On trouvera ci après le descriptifdes étapes essentielles pour l’ex-trusion de céréales prêtes àconsommer :- Pré-mélange : un nombre impor-tant d’alternatives sont proposéespour la préparation, à partir d’unvide sac manuel jusqu’aux sys-tèmes complets. On trouve engénéral un poste de pesage, demélange des matières premières etde préparation pour les ingrédientsmineurs, entièrement ou partielle-

ment automatisés suivant lesdemandes du client.- Préconditionnement : de lavapeur et de l’eau sont ajoutées aumélange pulvérulent pour débuterla gélatinisation et faciliter le traite-ment ultérieur ; il s’agit d’un procé-dé doux qui permet aux matièrespremières de conserver leur arômenaturel.- Extrusion bi-vis : on applique untraitement hydrothermique qui ter-mine la cuisson du produit. Selon lesbesoins, il est possible d’ajouterd’autres liquides, comme une solu-tion sucrée de malt, par l’intermé-diaire d’une pompe doseuse. Latempérature est précisémentcontrôlée via un système de canauxde refroidissement interne ainsi quedes éléments chauffants externes.La configuration des vis et la géo-métrie des filières sont définiesselon qu’onfabrique lesproduits type«flakes» ou lesp r o d u i t sdirectementexpansés.

- Laminage (ou «flaking») : s’ap-plique seulement aux pétales ; aprèsavoir été coupés en sortie d’extru-deur les granulés calibrés sontconditionnés dans un tambour detempérage puis laminés (écrasés)par deux rouleaux refroidis ; les spé-cifications du produit tels que lecaractère « collant » ou les caracté-ristiques de surface sont contrôlésen ajustant la pression des rouleaux.- Toastage/séchage : les produitsarrivant de l’extrudeur - ou des rou-leaux de laminage pour les pétales -doivent être séchés ou toastés pourdiminuer la teneur en eau jusquevers 3%. Les températures utiliséeset les temps de résidence ne sontpas identiques selon qu’on traitedes produits expansés ou bien desflakes. Pendant ce traitement, lespétales vont développer leurs carac-téristiques particulières de micro-bulles en surface, leur texture, cou-leur et arômes .- Enrobage : les expansés secs oules pétales croustillants peuventêtre enrobés d’une solution sucréeou de sirops divers ; pendant oujuste après l’enrobage, les céréalesdoivent être séchées, avant d’êtreemballées.

FABRICATIONDE CÉRÉALESPOUR PETITDÉJEUNER

Dosage, préconditionnement et extrudeur bi-visGranulation en sortie d’extrusion

Extrusion pour la productionde flakes

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Numéro 14 - janvier 2006

- Emballage : un système de peséeassociative est généralement utili-sée avec une ensacheuse verticale,reliée à une étuyeuse verticale :cette configuration garantit unconditionnement précis et automa-tisé.Le groupe CLEXTRAL a installé plusde 150 systèmes pour la fabricationde céréales prêtes à consommer. Iloffre avec les études d’ingénierie, lematériel complet de la ligne, sonexpertise des procédés, le démar-rage de l’installation, un serviceaprès vente personnalisé, un suivilocal et des programmes de forma-tion.Deux stations d’essais sont dispo-nibles en Europe et aux Etats-Unispour reproduire l’applicationindustrielle et conduire de nou-veaux développements en coopéra-tion avec les clients.Les utilisateurs font confiance àCLEXTRAL dans sa capacité à four-nir la technologie, l’expertise et l’ai-de nécessaire dans leur quêted’idées nouvelles.

L’innovation est un des moteurs decroissance du groupe CLEXTRAL :on trouvera ci après un exemplerécent de fourniture d’un ensemblecomplet, capable de fabriquer desproduits co-extrudés, des flakescroustillants et des céréales expan-sées, selon le terme générique :«ligne de céréales pour petit déjeu-ner multi produits» .

Clex : Pouvez-vous expliquer pourquoivous avez décidé de travailler avecCLEXTRAL ?Société MSC, le Directeur Industriel :“après avoir examiné et comparé diffé-rentes technologies existantes sur lemarché, nous avons décidé de travailleravec CLEXTRAL Groupe en raison deson expérience, remarquée dans d'autresentreprises utilisant son matériel. Sesréférences et son savoir-faire dans le trai-tement des céréales ont été les élémentsdéterminants.

En outre, nous voulions une chaîne trèsflexible et polyvalente, car nous produi-sons des céréales expansées et despétales croustillants pour le petit déjeu-ner, ainsi que des produits coextrudés ;nous avons obtenu de CLEXTRAL lesréponses à nos questions et l'assurancede fabriquer une gamme de produits dehaute qualité pour nos consommateurs”.

Clex : Qu'en est-il de l'installation devotre ligne ?D.I. : Nous avons réceptionné le matérielet la mise en service a été parfaitementconduite.Pouvoir produire des types très différentsde céréales pour petit déjeuner sur unemême chaîne est un défi : là aussi,CLEXTRAL nous a fourni le support tech-nique, l'assistance et son expertise pro-cess nécessaires pour régler toutes lesquestions posées par la mécanique et leprocédé.

INTERVIEW

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CHAINES DE PRODUCTIONCLES EN MAIN : EXEMPLEEN AMERIQUE LATINEL'interview suivante en AmériqueLatine illustre l’implicationde CLEXTRAL Groupe et le travailen étroite collaborationavec l’utilisateur.

Clex : Votre choix a-t-il répondu à vosattentes ?

D.I. : Oui, tout à fait. Nous pensons avoirfait le bon choix avec CLEXTRAL ; nousavons vraiment eu un excellent partena-riat, même durant certaines opérationsdélicates liées au procédé : ensemble,nous avons trouvé les meilleures solu-tions pour produire des céréales pourpetit déjeuner de haute qualité et à lacapacité voulue.Cette coopération et la disponibilité despersonnes sur place ont été pour nousune bonne expérience que nous pou-vons recommander : nous nous sentonsen sécurité et prêts à développer de nou-veaux produits sur notre marché.

Monsieur, merci de votre témoignage .

Ludovic LACAUResponsable desventes de zone,Amérique Latine

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PRESENTATION D'UN PROCEDEINDUSTRIEL NON CONVENTIONELPOUR LA FABRICATION DE PATEA PARTIR DE FIBRES VEGETALESAUTRES QUE LE BOISET DE RESIDUS AGRICOLES

Philippe COMBETTEResponsablecommercialDépartementpâte, cellulose

Rappel : dans une précédente édition de Clextrusion (Nr 12),

nous avions vu comment CLEXTRAL a développé et vendu de par le

monde une solution rentable pour produire de la pâte à partir

de linters de coton.

Nous vous proposons de compléter ici notre présentation par un procédé

pour les résidus agricoles et les fibres ne provenant pas du bois telles que

la paille, la bagasse, le chanvre ou le lin.

Le procédé Bivis offre une alternative nouvelle pour produire des pâtes

de haute qualité avec de faibles coûts de production, un impact réduit

sur l'environnement, une absence de chlore et un faible besoin en eau.

1) Principede la technologie bi-vis :

L'extrudeuse à double vis co-rotati-ve (TSE, Twin Screw Extruder),aussi appelée machine BIVIS, estconstituée de deux vis identiquesmontées sur arbre à cannelures,engrenées, et tournant en sensopposé.Les fourreaux dans lesquels setrouvent les vis se composent dedeux éléments avec un plan dejoint horizontal.Le fourreau est doté de chemisesfaciles à démonter et possède desouvertures pour injecter desliquides et des gaz.Le fourreau peut être équipé defiltres spéciaux pour l'extraction deliquide.Les deux vis sont supportées àleurs extrémités par deux paliers etsont entraînées au moyen d'unmoteur électrique.

La séparation de fibres ou lacoupe des fibres se produit parcompression et par des forces decisaillement, grâce aux éléments de

vis à filetage inversé dénomméssections inversées. Plusieursmodules de cisaillement sontnécessaires pour obtenir une sépa-ration des fibres efficace.La machine TSE permet d'effectuerdivers traitements chimiques. Il estpossible d'injecter des liquides oudes gaz à différents endroits au tra-vers des fourreaux. Le TSE est unmélangeur extrêmement efficace.L'action combinée de la températu-re et de la pression associée aumicro-brassage effectué par les visaccélère la vitesse de la réactionchimique. Une unité de temporisa-tion est généralement utilisée aprèsle traitement en machine TSE, pourparfaire la réaction chimique.

Opération de lavage ;Pour les pâtes mécano-chimiquesou mi-chimiques, le TSE permet deréaliser simultanément le lavage etle défibrage, grâce à des filtres pla-cés aux endroits adéquats au seindes zones de haute pression. Unlavage très efficace est possible,avec des économies substantiellesen eau de lavage et bien moins d'ef-fluents à traiter.Les opérations de blanchimentsont facilement réalisées avec leprocédé TSE, en utilisant de l'hy-drosulfite de sodium et du peroxy-de d'hydrogène. Ce procédé esttotalement exempt de chlore etpermet la fabrication d'une pâtetrès blanche, en utilisant une faiblequantité d'agents de blanchimentet de produits chimiques.

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2) Procédés de fabrication de pâte de fibres ne provenant pas du bois et de résidus agricoles : exemples

PRINCIPAUX PARAMETRES DE FONCTIONNEMENTEnergie électrique ((kWh/BDT) 600Vapeur (T/BDT) 0.5Produits chimiques : Soude caustique (%) 5Pâte écrue Rendement (%) 80

CARACTERISTIQUES DE LA PATEIndice de raffinage (°SR) 45Main (cm3/g) 1.3Longueur de rupture (m) 5110Indice de déchirure : (mN.m2/g) 3.3Indice d'éclatement (kPa.m2/g) 3.8Concora/CMT (N) 198Test ring crush (kN/m) 3,9

CARACTERISTIQUES DE LA PATE (pile raffineuse Valley)Index de raffinage (°SR) 50Main (cm3/g) 2.2Longueur de rupture (m) 5440Indice de déchirure : (mN.m2/g) 3.8Indice d'éclatement (kPa.m2/g) 2.5Porosité Gurley (sec/100ml) 30Blancheur (%ISO) 80

PRINCIPAUX PARAMETRES DE FONCTIONNEMENTEnergie électrique ((kWh/BDT) 550Vapeur (T/BDT) 0.5Produits chimiques : Soude caustique (%) 10Chlore % 5Hypochlorite de sodium % 7 Pâte écrue Rendement % 83(moelle exclue)

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Ces exemples montrent que la technologie Bivis offre une combinaison de

plusieurs opérations pour la fabrication de pâtes à base de matières pre-

mières cellulosiques.

Ce procédé est particulièrement adapté aux petites et moyennes capacités,

jusqu'à 120 Tonnes BDT par jour. Cet équipement compact ne nécessite pas

de travail de génie civil complexe, de sorte qu'il est facilement possible

d'installer une nouvelle ligne de fabrication de pâte sur un site complète-

ment nouveau, ou bien comme unité de fabrication complémentaire.

Ce procédé économique Bivis est disponible mondialement, grâce aux

bureaux CLEXTRAL en Chine, Etats-Unis et Chili, ainsi qu'à un soutien local

dans 30 pays. Deux installations pilote sont à votre disposition pour vous

démontrer les avantages du TSE : partagez nos 30 années d'expérience du

procédé Bivis pour améliorer votre qualité et votre productivité !

Contact : M. Philippe COMBETTE - Email : pcombette@clextral.com

PRINCIPAUX PARAMETRES DE FONCTIONNEMENTEnergie électrique ((kWh/BDT) 1000Produits chimiques :Soude caustique (%) 7Peroxyde d'hydrogène 7Pâte blanchie Rendement (%) 75

CARACTERISTIQUES DE LA PATE (pile raffineuse Valley)Index de raffinage (°SR) 60Longueur de rupture (m) 6500Indice de déchirure : (mN.m2/g) 10.5Indice d'éclatement (kPa.m2/g) 3.7Blancheur (%ISO) 80

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Numéro 14 - janvier 2006

Sadasivam KaushikDocteur ès Sciences,Directeur de Recherchesà l’INRA, Directeur del’Unité Mixte deRecherches « Nutrition,Aquaculture etGénomique » (NuAGe).

UMR NuAGe,(Nutrition, Aquaculture etGénomique),Unité MixteINRA-IFREMERUniv Bordeaux I,Pôle d'Hydrobiologie,I.N.R.A,64310 St Pée-sur-Nivelletél. : +33 5 59 51 59 51fax : +33 5 59 54 51 52

Sur le plan mondial,la capture par pêche stagne àprès de 90 millions de tonneset l’aquaculture représenteprès de 50 millions de tonnes.Par ailleurs, cette productionaquacole connaît ainsi unecroissance annuelle de plusde 8%, bien supérieure à lacelle de la productionanimale terrestre.Ainsi, près de la moitié desproduits aquatiquesconsommés par l’hommeprovient de l’aquaculture(Fig 1). L’accroissement del’aquaculture, notammentl’élevage de poissons et descrevettes, se traduit aussipar une augmentationdu besoin en alimentscomposés, estimé à environ18 à 20 millions de tonnes.

Diminution du rapportprotéine – énergie

La plupart des poissons élevés enpisciculture intensive sont desespèces qui ont une habitude ali-mentaire du type «carnivore».Compte tenu des besoins nutrition-nels des animaux aquatiques, lesaliments utilisés en aquaculturesont généralement plus riches enmatières azotées totales (> 35% dela matière sèche) et en matièresgrasses (MG :>10%) que ceux utili-sés pour l’élevage d’animaux ter-restres. Nous avions naturellementporté nos efforts sur l’optimisationdu rapport protéine digestible (PD)/ énergie digestible (ED). Ces tra-vaux ont montré qu’une diminutionde ce rapport permettait d’amélio-rer l’utilisation azotée chez prati-quement tous les poissons (Cho &Kaushik, 1990). Ainsi, en salmoni-culture, nous avons assisté, aucours de ces vingt dernièresannées, à une diminution sensiblede rapport PD/ED de plus de 20 àmoins de 15 mg PD / kJ ED. Ceci aété réalisé tant par une réductiondu taux protéique des aliments (de50 à moins de 40 %) que par uneaugmentation de l’apport énergé-

tique sous forme de matièresgrasses (taux parfois supérieur à35%). De tels progrès sont entière-ment dus à l’emploi des procédéset technologies d’extrusion, suivied’enrobage avec de l’huile, qui s’estpetit à petit généralisée dans la pro-duction d’aliments aquacoles.Cette évolution a permis derépondre à plusieurs objectifs :réduction du coût lié aux protéines,diminution de rejets azotés et amé-lioration des performances zoo-techniques.

ALIMENTS EXTRUDESEN AQUACULTURE

Figure 1. Contribution respective desproduits de la pêche et de l’aquaculturedans l’alimentation de l’homme. (source, FAOSTAT, 2003).

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Sur le plan industriel, cette optimi-sation du rapport protéine / énergiea aussi contribué au développe-ment d’aliments «moins polluants»ou «écologiques».

Lors de l’emploi de ces ingrédientsd’origine végétale, un souci majeurest le taux de facteurs anti-nutri-tionnels normalement présentsdans ces ingrédients. Comme lespoissons sont en général plus sen-sibles à ces facteurs anti-nutrition-nels que les animaux terrestres etcomme les aliments aquacoles sontriches en protéines, la destructionde facteurs revêt une importanceprimordiale lors de leur incorpora-tion dans les aliments aquacoles.En parallèle au développement degénotypes végétaux à faible teneuren ces facteurs anti-nutritionnels(ex : primor 000 ou canola pour cequi concerne le colza), les traite-ments technologiques adéquats(dépelliculage, cuisson-extrusion,co-extrusion, micronisation etc,)permettent maintenant d'obtenirdes produits d'origine végétale àfaible teneur en facteurs anti-nutri-tionnels. L’extrusion permet ainside diminuer les facteurs anti-tryp-siques et d’améliorer la digestibilitéprotéique et disponibilité en acidesaminés du soja (Cheng et Hardy,2003). Les données s’accumulent pourconfirmer qu'il est possible de dimi-nuer de façon considérable l’em-ploi de farine de poissons en ayantrecours aux sources protéiquesd'origine végétale chez différentesespèces, comme la truite arc-en-ciel(Kaushik et al. 1995), le bar(Kaushik et al. 2004) ou la daurade(Sitja-Bodadilla et al. 2005). Ainsi, àcourt terme, l’aquaculture pourraintégrer et valoriser les matièrespremières d’origine végétale(céréales, protéagineux ou oléagi-neux) issues de l’agriculture, touten préservant les ressourcesmarines.

Remplacement des farinede poissons

En aquaculture, ces apports pro-téiques et lipidiques sont fournisessentiellement par les farines etles huiles de poissons. La dépen-dance excessive de l’aquaculturevis à vis de ces ingrédients, eux-mêmes provenant de la pêchedédiée, suscitent, à juste titre, denombreuses interrogations quant àla durabilité de telles pratiques. Eneffet, sur le plan mondial, la dispo-nibilité des ressources en poissonsse réduit et compte tenu de l'aug-mentation prévisible des besoinspour l'aquaculture, le risque d'undéficit en ces ingrédients est réel.Pour la préservation et l’utilisationoptimale des stocks naturels depêche et pour le développementdurable de l’aquaculture, desrecherches sur la substitution desfarines et des huiles de poissonsont pris une grande ampleur cesdernières années.

L’intérêt des technologies d’extru-sion se trouve aussi dans le domai-ne de l’incorporation des sourcesprotéiques d’origine végétale. Cesingrédients sont généralementriches en glucides complexes, peudigestibles par les poissons. Dès lesannées 80, des travaux ont montréque des traitements thermiques decuisson-extrusion permettentd’améliorer la digestibilité des glu-cides complexes. Nos propres tra-vaux ont ainsi démontré que l'in-corporation de céréales (blé, maïs,triticale), de protéagineux (pois,lupin) ou d’oléagineux (soja, colza)convenablement traités (cuisson-extrusion, co-extrusion) pouvaitaméliorer l'énergie digestible desaliments, épargnant ainsi des pro-téines alimentaires (Fig 2).

En aquaculture, un autre défi tech-nologique est la diversité des pré-sentations des aliments correspon-dant aux divers stades d’élevage(granulés de différents diamètres,

allant de quelquesdizaines de microns àplus de 15 mm) et despropriétés physiquessouhaitées pour desraisons zootech-niques (résistancemécanique aux mani-pulations et au délite-ment dans l'eau, apti-tude à se réhydrater,à couler, à flotter).

Ces exigences imposent aussi desadaptations importantes et opéra-tions particulières. Selon le procé-dé mis en œuvre, l’extrusion per-met aussi de modifier les caracté-ristiques physiques des granuléspermettant une meilleure stabilité àl'eau des aliments et une plus gran-de disponibilité d'un certainnombre d'éléments nutritifs essen-tiels. L’intérêt de l’extrusion se trou-ve ainsi renforcé y compris pourl’élevage de poissons d’étangs oude crevettes.

Fig 2. Disponibilité en acides aminés du soja entier cru ou extrudé (d’après Cheng et Hardy, 2003).

Tableau 1. Exemples d’aliments extrudés ayant recoursaux matières premières d’origine végétale en remplacementde farines de poissons (d’après Kaushik et al. 2004).

recette évolutionclassique de la recette

Ingredients g/kg g/kgFarine de Poissons 250 125Gluten de maïs 206 210Gluten de blé 50 166Blé entier 20 0Tourteau de soja 150 140Tourteau de colza, 00 100 100L-Lysine 1 7Phosphate bicalcique 6 22Huile de poisons 186 199Premixes, additifs 31 31

Machine pilote BC 45, station expérimentale de pisciculture INRAà Donzacq / France.

Bacs d’élevage, station expérimentale de piscicultureINRA à Donzacq / France.

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References

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(1) J.P.Melcion, J.Guillaume, J.Mehu,R.Métailler, G.Cuzon. dec.1983.Préparation d’alimentspour animaux marinspar cuisson extrusion.Revue de l’Alimentation Animale,Nr 371 p 26-31

(2) J.Gabaudan, R.Metailler,D.Constant. sept 1986.Intérêt des aliments expansés parcuisson-extrusion dans les élevagesmarins de truites arc-en ciel.Cuisson-Extrusion, Nantes.Ed INRA, Paris,Les Colloques de l’INRA, Nr 14.

Depuis 25 ans, CLEXTRAL est unacteur majeur dans le domaine del’aquaculture avec la vente pionniè-re de ses systèmes bi vis pour desapplications en pisciculture à la findes années 70, en France etScandinavie.C’est une volonté commune parta-gée entre CLEXTRAL, les indus-triels et les instituts de recherchesqui a contribué au formidable déve-loppement de cette technique dansle domaine de l’aquaculture, en par-ticulier les aliments pour salmoni-dés. Dès 1983 l’INRA publiait des résul-tats (1), suivi par IFREMER et INRAen 1986 (2) ; ces instituts et d’autrestel SINTEF à Trondheim/Norvègeont apporté les bases scientifiquesfondamentales à l’extrusion bi vis.Dans le même temps, CLEXTRALen coopération avec les fabricantsd’aliments ont appliqué immédiate-ment les résultats de cesrecherches en développant de nou-velles lignes de fabrication de plusen plus performantes.

Les chercheurs ont à leur tour utili-sé ces nouveaux outils pour déve-lopper des recettes adaptées à denouvelles espèces de poissons etcrevettes.

Aujourd’hui, CLEXTRAL a installé70 unités de fabrication dans lamonde pour l’aquaculture dont 16installations produisent plus de 10tonnes /h de granulés.

CLEXTRAL poursuit ses développe-ments pour offrir des systèmesencore plus compétitifs, fiables etsimples d’utilisation qui permet-tent de contrôler précisément lesdensités de granulés, de fabriquerdes produits à haute teneur enmatières grasses selon lesdemandes, parfaitement calibrés etadaptés aux besoins nutritionnelsdes animaux.Deux stations d’essais en Europe etaux Etats-Unis sont disponiblespour démontrer les possibilités deces installations et mettre au pointde nouveaux produits.

Contact : abrisset@clextral.comABr

Numéro 14 - janvier 2006

CLEXTRAL S.A.SB.P 10, 42702 Firminy cedexFRANCETél. 33 4 77 40 31 31Fax. 33 4 77 40 31 23clxsales@CLEXTRAL.com

CLEXTRAL INC.14450 Carlson CircleTampa, FL 33626USATel. 1 813 8544434Fax. 1 813 8552269clextralusa@clextralusa.com

CLEXTRAL LATIN AMERICAMardoqueo Fernandez 128,of. 802PROVIDENCIASANTIAGO DE CHILECHILITel. 56 2 3355 976Fax. 56 3 3355 954jcoelho@clextralusa.comllacau@clextralusa.com

CLEXTRAL ASIA PACIFICRoom 9001Novel Building887 Huai Hai Road (M)SHANGHAï 200020CHINETel. 86 21 64 74 78 06Fax. 86 21 64 74 68 08jchen@clextral.com.cneperroton@clextral.compbreillot@clextral.com

AFREM INTERNATIONAL62 chemin du Moulin Carron69570 DardillyFRANCETél. 33 4 78 66 66 10Fax. 33 4 78 66 66 19sales@afreminternational.com

LYMAC5 route du Perollier69570 Dardilly FRANCETél. 33 4 78 44 26 95Fax. 33 4 78 44 22 05contact@lymac.com

EN BREF

SALONS

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Contacts :DKM : Didier THEVENET – LYMAC : Benoît DELAVAL – AFREM : Marc RABANY – CLEXTRAL : Alain BRISSETOnt participé à ce numéro : Alain BRISSET - Philippe COMBETTE, Georges HALLARY, Georges JOBARD,Ludovic LACAU et Monsieur S. KAUSHIK.

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06Les équipes commerciales du Groupe CLEXTRAL seront présentes sur :

Ipack IMA Milan - ITALIE 14-18 février 2006

FOTEG Istanbul -TURQUIE 23-26 février 2006

VICTAM Asia Bangkok - THAÏLANDE 8-10 mars 2006

EMPACK Lille - FRANCE 16-17 mars 2006

SNAXPO Las Vegas - USA 20-22 mars 2006

AACC Food Extrusion Course Saint Etienne - FRANCE 20-22 mars 2006

AQUA SUR Puerto Montt - CHILI 22-25 mars 2006

DJAZAGRO Alger - ALGERIE 27-30 mars 2006

AGROLIBYA Tripoli - LIBYE 2-12 avril 2006

ANUGA foodtec Cologne - ALLEMAGNE 4-7 avril 2006

EMBALLAGE Rhône Alpes Lyon - FRANCE 12-13 avril 2006

Food processing & Foodpack Malmö - SUEDE 10-11 mai 2006

ISFNF Biarritz - FRANCE 28 mai - 1er juin

IRAN AGRO FOOD Téhéran - IRAN 28-31 mai 2006

FOOMA Tokyo - JAPON 6-9 juin 2006

IFT Orlando - USA 24-28 juin 2006

50ème ANNIVERSAIRE DU GROUPE CLEXTRAL Le groupe CLEXTRAL va célébrer son 50ème anniversaire en octobre 2006.Cinquante années de services, d’innovation et de qualité au bénéfice de nosclients et partenaires !Un symposium international sera organisé et placé sous le thème :« Santé et Bien être ».Des présentations scientifiques et technologiques de haut niveau serontproposées en relation avec les activités du groupe CLEXTRAL.

GESTION DE LA QUALITELa certification selon la norme ISO 9001 (version 2000) vient d’être renou-velée et confirme que CLEXTRAL est conforme aux dernières exigences degestion de la qualité.L’engagement de CLEXTRAL en matière de qualité est à nouveau reconnugrâce à la contribution de tout le personnel de CLEXTRAL. L’audit de certification en accord avec la norme ISO 14001 s’est parfaitementdéroulé chez CLEXTRAL fin 2005 : nous reviendrons sur ce point dans le pro-chain numéro de Clextrusion.