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Direction régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports de Paris - Ile-de-France 6/8 rue Eugène Oudiné 75013 Paris - Tél : 01 40 77 55 00 - Télécopie : 01 45 85 33 20 Mél : [email protected] Préfecture de la Région d’Ile-de-France Commission Régionale Emploi Formation Mercredi 13 décembre 2006

Commission Régionale Emploi Formationile-de-france.drjscs.gouv.fr/sites/ile-de-france... · 1. Bilan de la formation 2005/2006 en Ile-de-France 1.1. Evolution de l’offre de formation

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Direct ion régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports de Paris - I le-de-France 6/8 rue Eugène Oudiné 75013 Par is - Tél : 01 40 77 55 00 - Télécopie : 01 45 85 33 20

Mél : [email protected]

Préfecture de la Région d’Ile-de-France

Commission Régionale Emploi Formation

Mercredi 13 décembre 2006

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Commission Régionale Emploi Formation

mercredi 13 décembre 2006 1. Bilan de la formation 2005/2006 en Ile-de-France............................................................ 2

1.1. Evolution de l’offre de formation dans le secteur du sport ........................................ 2 L’offre existante ............................................................................................................ 2 Analyse de certains points particuliers de l’offre de formation..................................... 3 Les flux de diplômés « sport » ...................................................................................... 4

1.2. Bilan et actualité des formations socioculturelles ...................................................... 9 Le niveau V : le BAPAAT ............................................................................................ 9 Le niveau III : le DEFA............................................................................................... 11 La nature des métiers et des contenus de formation dans le secteur socioculturel...... 11

1.3. Les suivis de cohortes............................................................................................... 12 L’indicateur BOP (budget opérationnel de programme) JVA..................................... 12 L’indicateur BOP Sports ............................................................................................. 12

2. La situation des établissements et de l’emploi ................................................................ 13 2.1. Les créations d’associations ..................................................................................... 13 2.2. Les établissements .................................................................................................... 15

Les établissements d’APS déclarés ............................................................................. 15 Le nombre d’établissements répertoriés sous les trois principaux codes du champ animation et sports....................................................................................................... 15

2.3. Les salariés ............................................................................................................... 17 L’emploi dans les établissements répertoriés sous les trois principaux codes du champ animation et sports....................................................................................................... 17 Les données de l’UNEDIC sur l’effectif des salariés.................................................. 19

2.4. L’emploi territorial ................................................................................................... 19 L’emploi associatif à Paris .......................................................................................... 19 Les emplois d’animateurs et d’éducateurs sportifs dans la Ville de Paris................... 20 Les emplois municipaux en-Ile-de-France .................................................................. 20

2.5. Les éducateurs sportifs déclarés ............................................................................... 21 3. Eléments de constat sur la relation formation / emploi ................................................... 22

3.1. L’offre actuelle de formation du secteur socioculturel............................................. 22 3.2. Analyse des choix des organismes de formation du socioculturel et les évolutions souhaitables ..................................................................................................................... 22

Evolutions souhaitables de l’offre de formation dans le secteur socioculturel ........... 23 3.3. Les nouvelles spécialités du secteur sportif et le projet Europe ............................... 24

Les nouvelles spécialités du BP JEPS dans le secteur sport ....................................... 24 Le projet Europe. ......................................................................................................... 24

3. 4. Les nouveaux diplômes ........................................................................................... 25 Les nouveaux diplômes des niveaux III et II : DE JEPS et DES JEPS....................... 25

4. Le Parcours animation sport (PAS) ................................................................................. 27 4.1. A qui cela est-il destiné ?.......................................................................................... 27 4.2. Quel est le parcours prévu ? ..................................................................................... 27

Repérage et accueil des jeunes dans une DDJS par un référent PAS :........................ 27 Le traitement du parcours par le CREPS et la DRDJS :............................................. 27

4.3. Point d’étape :........................................................................................................... 27 5. Les échéances .................................................................................................................. 29

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1. Bilan de la formation 2005/2006 en Ile-de-France

1.1. Evolution de l’offre de formation dans le secteur du sport

L’offre existante L’offre de formation en Ile de France porte majoritairement sur le niveau IV. Elle peut conduire à une certification. Il s’agit : - ou de formations agréées en contrôle continu des connaissances mises en œuvre dans le cadre du Service public de formation (SPF) et des formations modulaires : Brevet d'Etat d'éducateur sportif des activités de la natation (BEESAN), - ou de formations habilitées menant aux brevets professionnels jeunesse, éducation populaire et sports (BPJEPS). Ces brevets professionnels peuvent être accompagnés d’unités de compétence complémentaires (UCC). Les formations peuvent être également des formations conventionnées préparant à l’examen où les stagiaires peuvent bénéficier d’une convention de mise en situation professionnelle qui leur permet d’être rémunérés. Ces formations ont pour objectifs de : - inscrire l’offre de formation dans une logique de compétence professionnelle, donc d’être en liaison avec le milieu socio professionnel (relation entre les organismes de formation et les structures employeurs, modalités d’alternance et de tutorat, développement de l’apprentissage), - organiser des parcours individualisés de formation, - tenir compte de l’évolution des diplômes : BPJEPS, et de la création des diplômes de niveaux III : DE JEPS et II : DES JEPS (décrets et arrêtés du 20 novembre 2006 publiés le 22 novembre 2006). L’offre existante doit également répondre à l’ampleur des besoins en Ile-de-France, elle doit donc être importante en nombre de disciplines proposées : - Activités de la natation, Métiers de la forme, Activités gymniques, Activités équestres, Activités nautiques ; - Sports de raquette : Tennis de table, Tennis, Badminton ; - Sports collectifs : Football, Basket, Rugby, Handball; - Judo, Escrime, Plongée, Golf, Tir à l’arc ; - Activités physiques pour tous (APT). Il est à rappeler que les districts, ligues, comités sportifs mettent en place de nombreuses formations fédérales et/ou des préparations aux BEES spécifiques. L’offre de formation doit aussi pouvoir, le mieux possible, répondre à une demande de proximité (Cf. la carte Ile-de-France départementalisée avec liste des activités physiques et sportives jointe (DDJS / DRDJS-Service EFP et Service informatique) :

- 75 : Basket-ball, Handball, Judo, Métiers de la forme, Tennis, BEESAN, Certificat d’aptitude à l’exercice de la profession de maître nageur sauveteur (CAEP MNS), BPJEPS-APT, Tronc commun ;

- 77 : Métiers de la forme, BEESAN, CAEP MNS, Activités équestres, Football, BP APT, Tronc commun ;

- 78 : CAEP MNS, BP APT, BP Activités équestres, BP Golf ;

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- 91: Rugby, BEESAN, CAEP MNS, BP APT, Rugby, Tronc commun ; - 92 : Escrime, Métiers de la forme, BEESAN, CAEP MNS, Rugby, Judo, Plongée,

Football, Tennis, BP APT, BP Golf, Tronc commun ; - 93: Badminton, Tennis de table, BEESAN, CAEP MNS, BP APT, Tronc

commun ; - 94 : Tir à l’arc, BEESAN, CAEP MNS, BP APT, BP Activités nautiques, Tronc

commun ; - 95: BEESAN, CAEP MNS, BP Activités nautiques, BP APT, Tronc commun.

Analyse de certains points particuliers de l’offre de formation Le nombre important de BEES spécifiques qui ne peuvent être obtenus que par le passage de l’examen « sec » impose encore le maintien d’une offre en formation commune généraliste. En ce qui concerne le BP APT, 5 formations sont achevées en 2006, 5 sont actuellement en cours, 9 débutent et 5 environ sont prévues pour commencer au début de 2007. Ces formations peuvent durer de 9 à 24 mois, ce qui correspond à un potentiel de 150 à 200 diplômés par an. Les retours des organismes de formation montrent que pour l’instant ce diplôme répond quantitativement aux demandes de polyvalence des employeurs. Mais ce diplôme ne peut pas être une réponse passe-partout. Il doit être construit pour un public ayant un réel projet professionnel, avec une orientation déterminée. Une attention toute particulière est à porter à l’analyse du bassin d’emploi. Le BP Activités équestres correspond lui aussi à une offre de formation considérable qui tente de répondre à un développement grandissant de la pratique essentiellement liée aux loisirs : 7 formations achevées en 2006, 7 en cours, 11 qui débutent, ce qui correspond à un potentiel de 180 à 200 diplômés par an. Rappelons que la liste maintenant importante des unités capitalisables complémentaires (UCC) permet de développer les possibilités de polyvalence de leurs titulaires. Citons pour mémoire le Cricket, le Base-ball – Soft-ball, le Triathlon, le Rugby à treize, le Flag-football américain, le Swin, la Pétanque, l’Athlétisme, l’Escalade pour le BP APT. De plus, 12 UCC peuvent être associées au BP Activités nautiques. Enfin l’UCC « direction d’un centre de vacances ou d’un centre de loisirs », associée à un BPJEPS autre que « Loisirs tous publics » répond aux nouvelles exigences de qualification pour exercer les fonctions de direction en centre accueillant plus de 80 mineurs plus de 80 jours. L’offre d’emploi pour les activités de la natation reste forte malgré un nombre de formations important : il y a trois formations en contrôle continu des connaissances (CCC) et une quatrième est prévue. Des formations modulaires complètes ou partielles sont organisées par dix organismes de formation. L’offre de formation doit tenir compte des types d’emploi repérables :

- surveillance et enseignement scolaire, - emploi saisonnier en piscine et base de loisirs, - l’emploi associatif pour l’entraînement, - les clubs de remise en forme pour la surveillance et l’animation.

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Mais elle doit aussi tenir compte d’une cohérence géographique, d’un équilibre entre les formations en CCC et les formations modulaires, de la liaison formation / stagiaires / employeurs et elle doit être harmonisée avec le calendrier des examens.

Les flux de diplômés « sport » Années 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Diplômés BEES 897 923 1064 1002 1198 1023 1163 1346 1079

Diplômés Brevet professionnel 34 176

Total diplômés niveau 4 (BE +BP) 897 923 1064 1002 1198 1023 1163 1380 1255 Hommes diplômés BEES 1 730 731 812 783 802 746 818 931 699 Femmes diplômées BEES 1 167 192 252 219 396 277 345 415 380

Hommes diplômés BP 32 134 Femmes diplômées BP 2 42

% femmes diplômées 18,6 20,8 23,7 21,9 33,1 27,1 29,7 30,2 33,6 Diplômés de niveau IV : BEES et BP

Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles / bureau des examens sportifs Le nombre de diplômés est globalement en progression constante, avec deux légères flexions négatives en 2002 et en 2005.

897 9231064 1002

11981023

11631380

1255

0

500

1000

1500

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

total dip niveau 4 (BE +BP)

Diplômés de niveau IV : BEES et BP

Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles / MAPE

Les 1 255 diplômés (dont 61 par la VAE : tableaux ci-dessus) correspondent à un moment de transformation importante des filières des diplômes de J et S : passage du BEES au BPJEPS et réflexion finale sur les niveaux II et II. - Premier constat de ce tableau : il y a une légère baisse du flux de diplômés par rapport à 2004. La baisse est peu significative : elle correspond essentiellement au transfert d’organisation du Brevet d’Etat des Métiers de la forme (BEMF) en région Nord et à l’abrogation du BEESAPT. Sur un temps plus long, on constate, au-delà des variations annuelles liées à des circonstances ponctuelles, une progression régulière des diplômes sportifs de niveau IV et de niveau II qui s’explique d’abord par le plus grand nombre d’examens organisés et par le plus grand nombre d’inscriptions de candidats à ces examens, sans que le pourcentage de reçus évolue réellement. Mais cette progression s’explique également par une possibilité plus grande d’emplois rémunérés dans le champ sportif : meilleur respect de la réglementation sur l’encadrement contre rémunération, meilleure structuration des clubs, développement de projets sportifs et éducatifs. Ce dernier point doit cependant tenir compte du fait que des candidats provinciaux obtiennent leur diplôme en Ile-de-France et que des candidats franciliens obtiennent le leur en province.

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- Deuxième constat : la comparaison sur plusieurs années fait apparaître que ce sont toujours les mêmes disciplines qui ont le plus grand nombre de diplômés et qu’elles suivent approximativement la même progression linéaire, comme l’indiquent les tableaux suivants (Le chiffre d’environ plus ou moins 300 diplômés devrait être atteint en 2006).

Années 2004 2005 H F

BPAPT 18 96 H/F 69 27

BP Golf 16 24 H/F 23 1

Bpact pugilistiques (muay thai) 22 H/F 22 BP équitation 19 H/F 6 13

BP act nautiques 15 H/F 14 1 Total dip BPJEPS 34 176 H/F 134 42

Les disciplines les plus représentées en 2005 Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles

Les femmes représentent 31,3% des diplômés. Le BP APT est largement en tête avec 96 diplômés.

6923 22 6 14

13 11

27

020406080

100120

BPAPT BP GOLF Bpact pugilistiques(muay thai)

BP équitation BP act nautiques

hommes femmes

Les disciplines les plus représentées en 2005

Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles /MAPE

- Le BEESAPT: en 2004 (355 diplômes) en 2005 (96 BPJEPS APT) restera la discipline en tête en 2006. - Puis le BEESAN (178 diplômés) les Activités équestres (195 diplômés) chiffre gonflé pour les Activités équestres en 2005 (123 en 2004, effet BP en 2006). - Le BEMF est en chute : 61 en 2005 pour 111 en 2004 (fermeture CREPS MONTRY) une grosse demande qui n'est pas comblée (réussite 82% en contrôle continu (CC) et 41 % en formation modulaire) stationnaire en 2006 (13/11/2006) Passage en BP en 2007. - Football : 48 diplômés en CC, cycles courts et longs (35% de réussite) le BEES 1 n'est qu'une étape pour accéder au métier d'entraîneur où le spécifique BEES 2 est demandé (150 spécifiques, 2 délivrés en 2005). - Karaté : 83 diplômés en 2005 après 144 diplômes en 2003 et 140 en 2004. - Activités gymniques 63 diplômes, Judo 73, Aïkido 52, Escrime 31, peu de variation - Handi-sport : 38 diplômes; Basket : 31 diplômes peu de variations - Montée en puissance : Roller (depuis 2004) (26 diplômes) BP Golf (2005) : 24 BP Badminton (25 en 2005) et Plongée subaquatique : 38 en 2005 et Tennis en 2005

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Les disciplines les plus représentées en 2005

0

50

100

150

200

250

300

350

400

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

BEESAPT

Beesan

actéquestresBEMF

karaté

Football

actgymniqueJudo

aikido

Les disciplines les plus représentées en 2005 Source : DRDJS-IdeF - Examens formations professionnelles / bureau des examens sportifs - MAPE

On constate toujours une prédominance masculine qui cependant s’érode, non seulement parce que certaines disciplines sont traditionnellement féminines (activités gymniques, équitation), mais aussi parce que certaines disciplines s’ouvrent aux candidates (boxe anglaise, foot).

730

167

731

192

812

252

783

219

802

396

746

277

818

345

931

415

322

699

380

13442

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1997 1999 2001 2003 2005

Fdip BP

H dip BP

F dip BEES 1

H dip BEES 1

La répartition hommes – femmes

Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles / MAPE

En 2005, les femmes représentent 33,6% de diplômés de niveau IV (BEES : 35,2% - BP : 31,3%). Les disciplines dont la féminisation est supérieure à 34% : Act gym : 71% ; Equitation : 69% ; Métiers de la forme : 65% ; Natation : 46% ; BPJEPS APT : 39% et Judo : 37%.

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19 2124 22

3327

30 3034

0

10

20

30

40

97 98 99 2000 2001 2002 2003 2004 2005

% femmes diplôméesac

La répartition hommes – femmes

Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles / MAPE

Les disciplines où il y a le plus de diplômés sont également celles où l’on observe également sinon un constat de pénurie proclamé (BEESAN) mais, au moins, a été repéré une forte possibilité d’emploi (APT, Activités équestres, Métiers de la forme). Une analyse par grandes familles d’activités montre certaines tendances des constantes qui se renouvellent d’année en année :

- Les sports collectifs concernent environ 100 à 110 diplômés par an dont environ 50% concernent le Football. Il est à signaler que la création du BP « Activités sports collectifs » par l’arrêté du 07/07/2006 veut tenir compte de l’évolution de la pratique sportive dans le champ des sports collectifs et de l’évolution générale de la formation professionnelle.

- Les Activités équestres montrent en 2005 un pic de diplômés correspondant à l’organisation des derniers BEES et à la mise en place des premiers BP JEPS Activités équestres. Elles concernent entre 150 et 180 diplômés par an.

- Les sports d’expression et de maîtrise, qui regroupent les Activités gymniques et celles de la forme et de la force, voient en 2007 l’abrogation de leur BEES et la création du BP AGFF. Un potentiel de 150 à 180 diplômés est attendu à terme.

- Les sports d’opposition, regroupant les nombreuses disciplines des Arts martiaux, des Activités pugilistiques et l’Escrime ont 350 à 400 nouveaux diplômés par an, l’Aïkido, le Judo et le Karaté en fournissant le plus grand nombre.

- Le nombre de diplômés BEESAN augmente régulièrement chaque année, soit par l’obtention du diplôme en contrôle continu des connaissances, soit par formation modulaire (180 diplômes, hors haut niveau).

- Enfin, le faible nombre de diplômes Activités physiques pour tous s’explique par l’abrogation du BEESAPT et la mise en route du BP APT. 150 à 180 diplômés par an sont attendus.

- Il faut signaler, de plus, le cas particulier des sports de raquette, puisque jusqu’à 2006, le BEES Tennis n’était pas organisé en Ile-de-France, alors que presque 900 éducateurs salariés et déclarés enseignent sur le territoire francilien.

38 à 40 disciplines sont diplômées en Ile-de-France, mais certaines formations sont d’ordre national.

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Au-delà des variables annuelles, il est donc possible de constater une augmentation relativement lisse et régulière du nombre des diplômés sportifs en Ile-de-France. Il s’agit très majoritairement de diplômes de niveau 4, même si l’on constate une augmentation du nombre de BEES 2e degré qui semble liée à des besoins d’emploi nouveaux, comme l’indique le tableau ci-dessous.

0

20

40

60

80

100

120

140

nombr e de di pl ômé s

BEES 2ème degré délivrés de 2001 à 2005 en IDF

TOTAL 85 90 93 114 134

H 0MMES 62 81 78 102 108

FEMMES 23 9 15 12 26

2001 2002 2003 2004 -2005

Les diplômes de niveau II

Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles / bureau des examens sportifs - MAPE Le nombre de diplômés du BEES 2 est en légère mais constante évolution (environ 5% par an). En 2005, il y avait 134 diplômés et parmi les détenteurs 12 à 25 % de femmes.

BEES 2: évolution du nombre de diplômés dans les disciplines principales

14

23 25

4741

103 2

2723171012

22

139 7

2 3 51

70

10

20

30

40

50

2001 2002 2003 2004 2005

foot ball 2

basket 2

patinage 2

rugby xv 2

tennistable 2judo 2

Les diplômes de niveau II

Source : DRDJS-IdeF - Examens formations professionnelles / bureau des examens sportifs - MAPE

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1.2. Bilan et actualité des formations socioculturelles Contrairement au sport, la formation socioculturelle est uniquement francilienne. Dans le secteur socioculturel trois niveaux de formation sont déclinés en Ile de France :

- le niveau V avec le BAPAAT. Même s’il n’est plus autant demandé, il continue à intéresser un certain nombre d’employeurs,

- le niveau IV, avec deux diplômes qui coexistent encore : le BEATEP et le BPJEPS,

- le niveau III, même s’il n’est pas officiellement référencé à ce niveau, avec le DEFA. Rappelons pour mémoire que le BAPAAT, le BEATEP et le BPJEPS sont accessibles par voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE). Le secteur socioculturel a ainsi validé 222 demandes de recevabilité en 2006 et traité 108 dossiers en jury.

Le niveau V : le BAPAAT Après un maximum de 238 diplômes décernés en 2001, le nombre de titulaires du BAPAAT a baissé année après année. Depuis trois années, il se maintient à moins de 200 candidats.

Titulaires du BAPAAT, par spécialité et par année civile, par le cursus traditionnel ou la VAE Option 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

LJE 99 189 147 197 172 178 169 160 154 184 LTP 48 90 11 40 55 54 58 34 16 13 LPN 0 0 0 0 11 0 0 0 0 1 Total 147 279 158 237 238 232 227 194 170 198

Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles / bureau des examens socioculturels

15 formations BAPAAT ont commencé en 2006, toutes « Loisirs du jeune et de l’enfant » (LJE). On estime à 259 le nombre de candidats ayant commencé une formation de niveau V en 2006. En moyenne ces 15 formations proposent plus de 3 supports chacune. Il est à noter d’ailleurs que même si un seul support validé est nécessaire pour se présenter à l’examen la très grande majorité des candidats valident plus de deux supports. Trois supports en moyenne sont validés :

- 14 d’entre les formations proposent comme support Jeux sportifs collectifs, - 1 Poney et randonnée équestre, - 1 Escalade, - 3 VTT, - 11 Jeux, - 3 Découverte de l’environnement, - 2 Ecriture/lecture, - 5 Activités théâtrales, - 4 Activités plastiques, - 5 Activités manuelles.

8 formations BAPAAT sont d’ores et déjà agréées pour 2007.

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Le niveau IV : le BEATEP et le BPJEPS

- En 2004 : 356 BEATEP, - En 2005 : 371 diplômés se répartissant entre BEATEP (329) et BPJEPS (42), - En 2006 : 579 diplômés de niveau IV dont 298 BEATEP et 253 BPJEPS dont 15

avec UCC « direction de séjours de vacances ».

On assiste à une progression rapide du BPJEPS dont le nombre de diplômes a été multiplié par 6 en un an. L’année 2006 est la première année pleine de fonctionnement sur ce diplôme et un certain nombre de formations se sont terminées en juin, septembre et octobre.

Par contre les agréments de formations BEATEP sont suspendus depuis 2005 en Ile-de-France. Il y a donc tout naturellement une extinction progressive de ces formations. Les centres de formation et les stagiaires s’efforcent d’accélérer les dernières validations de parcours BEATEP, la fin du diplôme étant programmée. D’ailleurs un calendrier national est prévu pour la suppression des BEATEP, spécialité par spécialité, la première étant les Activités culturelles et d’expression (ACE) au 1er janvier 2007.

La transformation des BEATEP ACE (candidats n’ayant pas encore validé la totalité de leur formation ou candidats ayant obtenu un avis de recevabilité pour la VAE) en BPJEPS AC (animation culturelle) va encore augmenter de façon mécanique en 2007 le nombre de candidats en BPJEPS. On comptabilise en effet 83 candidats ayant demandé à rentrer dans un parcours VAE pour le BEATEP ACE (qui vont passer sur des BPJEPS AC) et 25 candidats n’ayant pas fini de valider leur formation ACE et qui devront trouver une solution dans le BPJEPS AC.

Le même phénomène peut être attendu pour la suppression du BEATEP Activités sociales et vie locale (ASVL) au 1er juillet 2008 et du BEATEP Activités scientifiques et techniques (AST) au 1er janvier 2008.

Titulaires du BEATEP (socioculturel), par spécialité et par année civile, par le cursus traditionnel ou la VAE

Spécialité 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006*ASVL 193 241 198 278 331 260 239 294 275 245 ACE 0 11 19 9 23 3 22 38 39 38 AST 2 1 5 15 16 17 17 24 15 15 Total 193 253 222 302 370 280 278 356 329 298

Source : DRDJS-I-de-F / Examens formations professionnelles / bureau des examens socioculturels

* jusqu’à novembre 2006

Titulaires du BPJEPS, par spécialité (socioculturel) et par année civile, par le cursus traditionnel ou la VAE

Spécialité 2005 2006° Loisirs tous publics 36 - Techniques de l’information et de la communication 6 - Animation culturelle - - Animation sociale - - Total 42 253

° À la date du 1e novembre 2006 Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles / bureau des examens socioculturels

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------------------- CREF – 13/12/2006

En 2006, 31 BPJEPS du secteur socioculturel ont été habilités en Ile de France se répartissant comme suit : - 23 Loisirs tous publics (LTP), - 5 Animation culturelle (AC), - 2 Animation sociale (AS), - 1 Techniques de l’information et de la communication (TIC). 2006 voit ainsi pour la première fois la réalisation de formations dans la spécialité Animation sociale qui était créée en 2005. La DRDJS a enregistré 307 inscriptions de candidats au BPJEPS sur le premier semestre et estime que le nombre des inscriptions concernant les formations qui viennent de commencer se situe entre 206 et 307. On peut ainsi avancer que les candidats ayant entamé une formation BPJEPS /socioculturel en 2006 sont au nombre minimal de 513 et maximal de 614.

Le niveau III : le DEFA

DEFA 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Total 43 44 42 39 33 40 29 36 32 42

dont DUT 3 7 3 9 8 6 4 7 6 9 Source : DRDJS-IdeF / Examens formations professionnelles / bureau des examens socioculturels

Comme pour le BEATEP, les stagiaires s’efforcent d’accélérer les dernières étapes de leur parcours de formation, la fin de la préparation au diplôme étant programmée avec la venue du niveau III, le DE JEPS (diplôme d’Etat jeunesse, éducation populaire et sport) et du niveau II, le DES JEPS (diplôme d’Etat supérieur jeunesse, éducation populaire et sport). Une accélération de l’obtention de la première partie du DEFA, l’attestation de formation générale à l’animation, est notable sur l’année 2006 et devrait se concrétiser par une augmentation des expériences d’animation (18 mois).

La nature des métiers et des contenus de formation dans le secteur socioculturel Si l’on se réfère aux analyses des organismes de formation dans les dossiers d’habilitation déposés en 2006, les unités de compétence (UC) 10, qui constituent le cœur de métier des BPJEPS habilités, reposent sur trois principaux types de compétence ; ceux liés :

- à l’encadrement de structures (périscolaires principalement mais pas seulement), - à l’accompagnement de publics dans leur projet (publics spécifiques ou non, en

difficulté ou non), - à l’utilisation d’une technique pour animer un projet collectif.

Ces trois entrées sont présentes dans les spécialités Animation culturelle (AC) et Loisirs tous publics (LTP). Il semble qu’elles seront applicables aussi à l’Animation sociale (AS) (2 formations sont habilitées pour le moment mais d’autres projets sont en cours de finalisation. Elles sont moins vérifiables pour les Techniques de l’information et de la communication (TIC) où nous n’avons qu’une formation par an.

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En 2006, l’appel à un support ou une technique particulière a émergé dans plusieurs nouveaux BPJEPS, notamment LTP. Ainsi deux formations de déroulent autour du jeu (Loisirs tous publics et Animation culturelle), une formation autour des cultures et des loisirs urbains, deux formations autour de l’environnement… Trois formations ont organisé l’UCC « séjour de vacances » pour augmenter l’employabilité de leurs candidats.

1.3. Les suivis de cohortes La proportion des diplômés qui occupent effectivement un emploi 6 mois après la délivrance du diplôme est l’indicateur retenu par l’Etat pour évaluer son action. L’enquête parue en juin 2006 sur un échantillon de 400 diplômés entre septembre 2004 et août 2005 montre que 89 % des titulaires du diplôme ont un emploi et que 80 % ont un emploi ayant un lien avec les compétences acquises à travers le diplôme. Ces chiffres correspondent à ceux de 2004 et aux chiffres nationaux. Ce taux important de placement prouve une bonne adéquation actuelle entre formation et emploi, même s’il ne faut pas oublier les carrières courtes du champ sportif, les emplois partiels et éclatés, le turn-over. Un outil permettant d’avoir un meilleur suivi des cohortes de diplômés, sur un échantillon beaucoup plus large et sur une durée plus longue est un objectif à atteindre.

L’indicateur BOP (budget opérationnel de programme) JVA Le Ministère de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative a demandé à toutes les DRDJS de diligenter une enquête postale auprès des diplômés de niveau IV entre septembre 2004 et août 2005. 331 diplômes socioculturels ont été délivrés par la DRDJS Ile-de-France dans cette période. 310 questionnaires ont été expédiés (la différence correspond aux changements signalés de région). 144 diplômés ont répondus. Sur ces 144, à la date de l’enquête :

- 130 (dont 6 suivent une formation en parallèle) sont en situation d’emploi et 12 demandeurs d’emploi.

- 117 ont un emploi en relation directe avec le diplôme, 3 un emploi où des compétences d’animation sont requises, 10 un emploi autre.

- 96 ont obtenu un CDI, 34 un CDD. Lorsque les diplômés bénéficient d’un contrat aidé ce sont pour 11 d’entre eux des emplois jeunes, pour 6 des contrats autres que Contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS), Contrat emploi solidarité (CES), contrats avenir…

L’indicateur BOP Sports 1489 diplômes sportifs ont été délivrés par la DRDJS Ile-de-France entre septembre 2004 et août 2005. Un échantillon de 400 questionnaires a été expédié aux titulaires de ces diplômes. 199 réponses exploitables ont été obtenues. - 177 avaient une emploi en relation avec le diplôme, dont : - 98 en CDI, - 69 en CDD,

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- 10 en travailleurs indépendants, - 21 étaient en contrats aidés.

2. La situation des établissements et de l’emploi

2.1. Les créations d’associations

Evolution du nombre d’associations créées en Ile-de-France de 2000 à 2005 Année

Catégories 01/01/00 01/12/00

01/01/01 01/12/01

01/01/02 01/12/02

01/01/03 01/12/03

01/01/04 01/12/04

01/01/05 01/12/05

Moyenne annuelle sur 5 ans

de loisirs 1 338 1 336 1 161 3 797 2 972 2 566 2 195 de sports 1 387 1 663 1 439 1 885 1 755 1 774 1 650

culturelles 4 029 4 595 4 915 6 525 6 154 6 280 5 416 du social 2 535 2 879 3 185 5 687 4 771 4 641 3 950

l’environnement 274 387 341 356 361 353 345 Total des cinq 9 563 10 860 11 041 18 250 16 013 15 614 13 557

Autres 11 353 10566 8 148 5 468 6 452 7 446 8 239 Total des

associations 20 916 21 426 19 189 23 718 22 465 23 060 21 795

Source : JO / Consultation des annonces JO associations / MAPE Selon le Journal officiel, entre 2000 et 2005, sont créées chaque année en Ile-de-France une moyenne de 21 795 associations employeurs ou non, dont : 2 195 associations de loisirs (10%), 1 650 associations de sports (7,5%), 5 416 associations culturelles (25 %), 3 950 associations sociales (18%), 345 associations de l’environnement (1,5%), 8 239 associations dont les buts portent sur un autre objet (38%).

Evolution du nombre d'associations créées en Ile-de-France de 2000 à 2005

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Associations de loisirs

Associations de sports

Associations culturelles

Associations du social

Associations del'environnement

Source : Journal officiel / MAPE

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Selon le CERPHI (Centre d’études et de recherches sur la philanthropie), les associations sportives sont principalement créées en milieu rural ou dans les villes moyennes. Dans les grandes villes de la région parisienne, la présence de nombreux et solides grands clubs omnisports offre une pratique très large qui ne nécessite que peu de créations de nouveaux organismes. Le taux moyen d’associations sportives employeurs en France s’élève à 19% de l’ensemble des associations employeurs. En Ile-de-France, il est très variable selon les départements. Il contient même les départements le plus et le moins démunis en associations sportives de l’ensemble des départements français. Le plus démuni est Paris avec 5% d’associations sportives employeurs et celui où il en a le plus est la Seine-et-Marne avec 31,5 %1. En matière d’associations de loisirs, les communes prennent peu d’initiatives. Il existe manifestement des liens entre les secteurs du sport et des loisirs. Il s’explique par le fait que de nombreuses associations offrent à la fois des pratiques sportives et des activités de loisirs (à l’échelon national : 70% des associations offrent en même temps loisirs et sports). La moyenne annuelle des créations d’associations et les proportions respectives de chaque catégorie ne reflètent pas la proportion respective par catégories des associations existantes. Certaines catégories sont plus stables que d’autres : les associations sportives, par exemple, sont généralement plus stables que les associations de loisirs et culturelles ; leur durée de vie est donc logiquement plus grande, leur nombre doit donc être en proportion, plus important que leur taux de création. Par ailleurs, les catégories indiquées ne recouvrent qu’imparfaitement les catégories habituelles du champ associatif situé sous la tutelle de jeunesse et sports : les associations culturelles, par exemple, sont souvent, en fait, des associations de loisirs.

Nombre moyen annuel de créations d'associations de 2000 à 2005

10%7,5%

25%

18%1,5%

38%

2195 associations de loisirs

1650 associations de sports

5416 associations culturelles

3950 associations du social

345 associations del'environnement8239 autres objets

Nombre moyen annuel de créations d’associations de 2000 à 2005 (JO)

Source : Journal officiel / MAPE

1 Cf. Jacques Malet, La France associative en mouvement, octobre 2006, CERPHI, p. 32.

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2.2. Les établissements

Les établissements d’APS déclarés L’un des objectifs stratégiques nationaux du budget opérationnel de programme (BOP) sport 2007, est le renforcement du respect de l’éthique dans le sport et la protection des usagers du sport. Dans ce cadre, l’actualisation 2006 porte à 6 495 le nombre de dossiers de déclarations d’établissements d’APS, soit près de 670 nouveaux dossiers à ce jour. Ces 670 dossiers peuvent correspondre à la création d’établissements, mais aussi à des mises en conformité avec la réglementation existante d’établissements anciens.

Nombre d’établissements déclarés département 2004 2005 2006*

75 513 561 631 77 1 130 1 256 1 300 78 749 835 850 91 231 242 252 92 1 035 1 130 1 112 93 550 523 580 94 576 611 700 95 1 042 1 094 1 070

Région 5 826 6 252 6 495 Nombre d’établissements déclarés (assujettis au contrôle)

DRDJS Paris-IdF / Réglementation sportive/ Préparation BOP sport 2007 * prévision à actualiser

Le nombre d’établissements répertoriés sous les trois principaux codes du champ animation et sports Fin juin 2006, le nombre total des établissements d’Ile-de-France répertoriés par l’INSEE sous les groupes d’« activités » dénommés comme suit : « Gestion d’installations sportives », « Autres activités sportives » et « Autres activités récréatives »2, atteint 4 620 unités. L’ensemble de ces établissements est en augmentation de 2 % depuis juin 2003. Cependant, au sein de cet ensemble, la part des entreprises qui emploient plus de 10 salariés a chuté, selon l’URSSAF, de 78 %. Il passe de 506 à 108 établissements, Cela signifie que 398 établissements auraient disparu ou bien que le nombre de leurs salariés aurait diminué et qu’un certain nombre de ces établissements serait passé sous la barre des plus de dix salariés, glissant dans le groupe des entreprises de moins de 10 salariés. En effet, le nombre des entreprises de moins de dix salariés, est passé dans la même période de 4 025 à 4 512. Elle a donc augmenté de 487 unités.

2 Il s’agit des « activités » appelés Codes des « Nouvelles activités françaises (NAF) » suivantes : 926 A « Gestion d’installations sportives », 926 C « Autres activités sportives » et 927 C « Autres activités récréatives ».

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------------------- CREF – 13/12/2006

Etablissements de moins de 10 salariés 75 77 78 91 92 93 94 95 Total

2003 611 688 653 538 388 291 419 437 4 025 2006 669 765 723 602 482 326 461 484 4 512

Etablissements selon les données URSSAF - Moins de 10 salariés

0100200300400500600700800900

75 77 78 91 92 93 94 95

20032006

Source : URSSAF Ile-de-France et URSSAF Seine et Marne/ DRDJS – MAPE

Etablissements de 10 salariés et plus

75 77 78 91 92 93 94 95 Total 2003 131 48 63 37 85 54 59 29 506 2006 31 46 4 3 9 5 9 1 108

Source : URSSAF Ile-de-France et URSSAF Seine et Marne

Etablissements selon les données URSSAF - Plus de 9 salariés

0

20

40

60

80

100

120

140

75 77 78 91 92 93 94 95

2003

2006

Source : URSSAF Ile-de-France et URSSAF Seine et Marne/ DRDJS – MAPE

Au total, c’est-à-dire en réunissant les chiffres des deux graphiques ci-dessus, le nombre total des établissements d’Ile-de-France dénommés comme suit : « Gestion d’installations sportives », « Autres activités sportives » et « Autres activités récréatives », quel que soit leur nombre de salariés, auraient réalisé ensemble un gain de 89 entreprises (+ 2%). Cependant, le nombre total des personnes employées se serait beaucoup réduit. Elles auraient perdu des salariés, comme l’indique le chapitre suivant sur les salariés (2.3).

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2.3. Les salariés Ce chapitre se nourrit de données venues de plusieurs sources statistiques (INSEE, URSSAF, UNEDIC…). Or des variations comptables importantes peuvent exister entre elles. Elles sont liées à des modes de sélection des populations décomptées qui sont établis sur des bases différentes (choix des « codes » d’activités, des champs professionnels, des emplois). Nous les présentons cependant en retenant que malgré leur caractère relatif, elles montrent des tendances. Pour sa part, la DRDJS continue d’approfondir cette question en cherchant à réduire la part d’incertitude qui se trouve dans ces données.

L’emploi dans les établissements répertoriés sous les trois principaux codes du champ animation et sports - Le nombre de salariés des établissements de moins de 10 salariés Le nombre de salariés des établissements de moins de 10 salariés, répertoriés par l’INSEE sous les groupes d’« activités » dénommés comme suit : « Gestion d’installations sportives3 », « Autres activités sportives4 » et « Autres activités récréatives5 » est en progression dans tous les départements de l’Ile-de-France. Il augmente de 3 823 salariés.

Le nombre de salariés dans les établissements de moins de 10 salariés 75 77 78 91 92 93 94 95 Total

2003 2 516 1 320 2 442 1 852 1 593 979 1 623 1 433 13 758 2006 3 179 1 475 2 882 2 103 2 462 1 600 2 125 1 755 17 581

3 Gestion d’installations sportives : Cette classe comprend notamment la gestion d’installations sportives comme les stades, piscines, gymnases, terrains de golf, champs de course, patinoires, courts de tennis, stands de tir, établissements de bowling, salles spécialisées. Elle comprend aussi la gestion d’équipements mixtes culturels et sportifs à dominante sportive. Mais elle ne comprend pas la location de matériel de sport, la gestion d’installations récréatives telles que celles installées sur les plages, l’exploitation de téléphérique et remontées mécaniques. 4 Autres activités sportives :Cette classe comprend notamment l’organisation et la gestion d’activités sportives par des associations, clubs, sociétés, etc., pour professionnels et amateurs ; les activités de promotion et d’organisation des manifestations sportives ; les activités des sportifs professionnels, arbitres, entraîneurs, etc. ; les activités des établissements d’enseignement sportif et des professeurs de sport indépendants, y compris guides de haute montagne ; les activités des centres de musculation, aérobic, body-building ; les activités des ports de plaisance et des aérodromes de tourisme ; la chasse et la pêche sportive ou de loisir ; les activités liées aux courses d’animaux (chevaux, lévriers, etc.) ; les activités liées aux sports mécaniques (automobiles, motos, karts, etc.) 5 Autres activités récréatives : Cette classe comprend notamment les activités liées aux loisirs non classées ailleurs dans la division 92 telles que : la mise à disposition à des fins récréatives de pédalos, barques, bicyclettes, etc. ; l’exploitation de centres d’équitation et de manège ; les activités associées aux infrastructures de plage ; les activités des cercles de jeux et leur enseignement ; l’exploitation de flippers, juke-box, baby foot, jeux électroniques, billards ; l’organisation de loisirs et du temps libre des enfants : centres aérés, CLSH, etc.

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Salariés selon les données URSSAF - Moins de 10 salariés

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

75 77 78 91 92 93 94 95

2003

2006

Source : URSSAF Ile-de-France et URSSAF Seine et Marne/ DRDJS – MAPE

- Le nombre de salariés des établissements de plus de 10 salariés - Dans les établissements de plus de dix salariés dont l’activité est la « Gestion

d’installations sportives », le total de salariés est passé de 4 759 en juin 2003 à 4 703 en juin 2006. Alors que Paris et les Hauts-de-Seine voient le nombre de salariés baisser nettement, le Val-d’Oise augmente notablement. Pour l’ensemble de l’Ile-de-France, on constate une légère baisse de 1%.

- Dans les établissements de plus de dix salariés dont l’activité est « Autres activités sportives », le total de salariés est passé en Ile-de-France de 23 725 en juin 2003 à 18 747 en juin 2006. Il y a donc une perte de près de 5 000 salariés. Tous les départements franciliens sont touchés à des degrés divers, de - 6% en Essonne à - 47% à Paris.

- Dans les établissements de plus de dix salariés dont l’activité est« Autres activités récréatives », le total des salariés est passé de 2 147 en juin 2003 à 5 557 en juin 2006, soit une augmentation globale de 61 % en Ile-de-France. Deux départements connaissent une sérieuse progression, la Seine-et-Marne (38 %) et les Yvelines (64 %). Mais les autres départements voient stagner ou chuter le nombre de salariés, jusqu’à un quart à Paris.

Le nombre de salariés dans les établissements de 10 salariés et plus

75 77 78 91 92 93 94 95 Total 2003 10 015 1 249 1 150 575 3 168 1 429 1 394 462 19 442 2006 3 431 1 252 381 238 952 600 579 89 7 522

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Salariés selon les données URSSAF - Plus de 9 salariés

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

75 77 78 91 92 93 94 95

2003

2006

Source : URSSAF Ile-de-France et URSSAF Seine et Marne/ DRDJS – M.A.P.E

Pour conclure, en Ile-de-France, selon l’URSSAF, 33 200 salariés travaillaient sous les trois groupes d’activités confondus, quelque soit la dimension des établissements, en juin 2003. Ils sont 25 643 en juin 2006. Il y aurait eu donc une perte globale de 7 557 salariés soit 22,5 % du total des emplois dans les établissements répertoriés sous ces trois groupes d’activités6. Il est vrai que dans le secteur socioculturel, l’emploi est très largement soutenu par le secteur public. La solvabilité de ce secteur est faible. Mais cette disposition est moins vraie dans le secteur du sport, plus solide.

Les données de l’UNEDIC sur l’effectif des salariés Les estimations de l’UNEDIC (Union nationale interprofessionnelle de l'industrie et du commerce) montrent aussi une dégradation de l’emploi, sur l’effectif des salariés dans les mêmes groupes d’activité (ou codes NAF). Selon l’UNEDIC, entre 2003 et 2005, le nombre de salariés dans les trois groupes d’activité serait passé de plus de 27 800 à plus de 27 200, c'est-à-dire une perte d’environ 600 emplois, soit un peu plus de 2 % des salariés. On le voit, les données de l’URSSAF et celles de l’UNEDIC, même si elles ne portent pas exactement sur la même période, ne se recouvrent pas.

2.4. L’emploi territorial

L’emploi associatif à Paris Il est possible, sur la base des chiffres INSEE, d’estimer que le nombre d’emplois associatifs franciliens se situe autour de 30 000 emplois en équivalent temps plein pour 120 000 associations « actives » dans Paris.

Emplois en équivalents temps plein (estimation)

6 L’INSEE continue à regarder les chiffres des établissements et des effectifs salariés avec les sources Sirène (REE) et Urssaf [apurées par traitements automatiques] afin de vérifier et éventuellement d'expliquer la disparition des 90 établissements et des quelques 8 000 emplois.

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Associations actives 120 000 Total des emplois (en ETP) 30 000 Emplois « Education » (en ETP) 4 000 Emplois « social/sanitaire » (en ETP) 14 500 Emplois « sport, culture, loisirs » (en ETP) 4 000 Autres associations 7 500

Source : «Economie sociale et solidaire », Ile-de-France Regards sur…, INSEE IdF, mai 2004 et l’analyse des DADS 2000 / DRDJS-MAPE

Employeurs (estimation) Associations actives 120 000 Total des associations employeurs 9 900 Employeurs « Education » (en ETP) 1 500 Employeurs « social/sanitaire » (en ETP) 2 000 Employeurs « sport, culture, loisirs » (en ETP) 2 500 Autres employeurs associatifs 3 900

Source : «Economie sociale et solidaire », Ile-de-France Regards sur…, INSEE IdF, mai 2004 et l’analyse des DADS 2000 / DRDJS-MAPE

Les emplois d’animateurs et d’éducateurs sportifs dans la Ville de Paris Une estimation 2005 donne pour la Ville de Paris : - 3 800 contractuels, titulaires et stagiaires (équivalent temps plein) dans l’animation socioculturelle, - 1 400 contractuels, titulaires et stagiaires (équivalent temps plein) dans le sport.

Les emplois municipaux en-Ile-de-France Selon l’INSEE (Colter 2003), il y a en Ile-de-France (hors Paris) - 4 230 fonctionnaires et non titulaires de la filière du sport, dont 77% dans la catégorie B :

- éducateur des APS, - 36 732 fonctionnaires et non titulaires de la filière de l’animation, dont 88 % dans la catégorie C :

- adjoint d’animation : 17%, - agent d’animation / aide animateur : 71 %.

Ces chiffres, qui sont des estimations, ne sont pas des « équivalent temps plein ».

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2.5. Les éducateurs sportifs déclarés

Population totale des éducateurs sportifs déclarés par disciplines déclarés à ce jour en Ile-de-France

Sous totaux familles

de disciplines 2004 2005 Différence %

évolution

Adresse précision vitesse

583 607 + 24 + 4 % Progrès

Canyon spéléologie 12 13 + 1 + 8 % Progrès Expression maintien 2 979 2 792 -187 -6 % Baisse Multisports 4 373 4 279 - 94 -2 % Baisse Sports adaptés 124 56 - 68 -54 % Baisse importante Sports aériens 77 89 + 12 + 15 % Progrès important Sports collectifs 937 1 001 + 64 + 6 % Progrès Sports combinés 16 15 - 1 -6 % Baisse Sports cyclistes 89 89 - - Sans évolution Sports d’opposition 1 802 2 045 + 243 + 13 % Progrès important Sports de glace 162 163 + 1 + 0,5 % Progrès Sports de montagne 153 170 + 17 + 11 % Progrès important Sports de raquettes 1 295 1 247 - 48 -3 % Baisse Sports équestres 1 418 1 661 + 243 + 17 % Progrès important Sports mécaniques 23 23 - - Sans évolution Sports nautiques 4 634 5 132 + 498 + 10 % Progrès important Sports pédestres 16 16 - - Sans évolution Divers - (12) ? - - Total 18 693 19 398 + 705 + 3 % Progrès global

Source : DRDJS Paris IdF, secteur réglementation En 2005, le total cumulé de 19 398 éducateurs sportifs a été déclaré auprès des DDJS de l’Ile-de-France, montrant en 2005 un accroissement de 3 % par rapport à 2004. Les familles sportives suivantes ont connu un certain progrès entre ces deux années :

- sports d’adresse précision vitesse ; sports aériens (progrès important) ; sports collectifs, sports d’opposition (important) ; sports de glace ; sports de montagne (important) ; sports équestres (important) ; sports nautiques (important). Les familles sportives suivantes ont connu une certaine baisse entre ces deux années :

- expression maintien ; multisports ; sports adaptés (baisse importante) ; sports combinés, sports de raquettes. Les familles sportives suivantes n’ont pas connu d’évolution entre ces deux années :

- sports cyclistes ; sports mécaniques ; sports pédestres.

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3. Eléments de constat sur la relation formation / emploi

3.1. L’offre actuelle de formation du secteur socioculturel Tous les BPJEPS du champ socioculturel sont organisés en Ile-de-France sauf le BPJEPS Pêche de loisir. Mais le poids des spécialités est fort variable dans le paysage de l’offre de formation. Ainsi : - La spécialité Loisirs tous publics est présente à 74% (23 formations sur 31) - L’Animation culturelle à 16% (5 sur 31) - L’Animation sociale à 6,5% (2 sur 31) - Les Techniques de l’information et de la communication à 3,5% (1 sur 31) Peu de nouveaux organismes ont proposé des formations par rapport à l’an passé. (Il y a trois nouveaux organismes : Caravansérail en Animation culturelle, Com’tech en Loisirs tous publics et en Animation sociale et la Ligue de l’enseignement 95 en Loisirs tous publics). Mais il existe plutôt des transferts d’une spécialité à l’autre :

- ERMA : 1 Animation culturelle, - IFAC 92 : 1 Techniques de l’information et de la communication ; Ou des dédoublements d’une même formation, comme :

- CEMEA : 2 Loisirs tous publics, - INFA : 2 Loisirs tous publics, - IFAC 92 : 1 seul Loisirs tous publics contre 2 en 2005, - Les Francas : 2 Loisirs tous publics.

Deux formations habilitées en 2006 ont demandé à être reportées en 2007 (1 Loisirs tous publics autour du Hip-hop, et 1 Animation sociale). Les organismes font souvent état de défections d’employeurs (notamment des collectivités locales) au moment de la concrétisation de la formation alors que le projet a souvent émergé d’une analyse locale portée par les DDJS (ex : 77 et 95) qui ont associé largement dans l’élaboration de leur diagnostic les partenaires du secteur. L’argument financier est alors très souvent évoqué, ainsi que la difficulté à rendre disponible les animateurs.

3.2. Analyse des choix des organismes de formation du socioculturel et les évolutions souhaitables

Analyse des propositions des organismes de formation C’est souvent l’argument financier qui semble faire pencher le choix vers la spécialité LTP, spécialité qui permet d’obtenir la possibilité de diriger un séjour de vacances, plutôt que vers l’animation culturelle qui, elle, peut être assortie d’une UCC (unité capitalisable complémentaire) « Direction de séjours de vacances », venant se surajouter au BPJEPS. Un autre problème s’ajoute encore pour les formations à l’animation sociale mais qui devrait être levé à court terme, c’est celui de la reconnaissance de ce diplôme dans les filières de la santé et du social. En effet les négociations avec les partenaires sociaux sont en cours et l’intégration de ce diplôme dans les grilles salariales et les conventions collectives ne sont pas abouties encore. Néanmoins cette spécialité et les certificats de spécialisation s’y reportant (maintien de l’autonomie et insertion) semblent très attendus par les employeurs du secteur de l’insertion, de l’accueil des publics handicapés et des services aux personnes âgées.

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Evolutions souhaitables de l’offre de formation dans le secteur socioculturel Pour la première fois en Ile-de-France, trois partenaires s’associent pour mener une grande enquête auprès de tous les titulaires du BAPAAT de la région. Les représentants de la branche de l’Animation, de la branche du Sport et la DRDJS ont décidé de conduire cette étude afin de mieux apprécier les réalités professionnelles des diplômés du BAPAAT. L’objectif est d’affiner la connaissance des métiers tels qu’ils se pratiquent dans l’animation ou le sport et d’adapter, si nécessaire, le contenu du brevet aux besoins mis en avant par cette enquête. L’étude a été confiée au bureau d’études ITHAQUE. Ses conclusions nous permettront d’éclairer les pistes d’évolution souhaitables dans les années à venir. Quoi qu’il en soit, un effort d’adéquation entre les contenus et la réalité d’une situation professionnelle de niveau V est :

- à poursuivre notamment dans le choix des de la spécialité : rappelons qu’en 2006, tous les BAPAAT ouverts sont des Loisirs Jeunes enfants (LJE) ; aucun Loisirs tous publics (LTP) ni de Loisirs pleine nature (LPN) n’ont été proposés alors qu’une réflexion était menée dans ce sens par le DDJS des Yvelines, par exemple. - mais aussi à travailler dans le choix des supports. L’enjeu est de permettre aux candidats d’acquérir une réelle compétence d’intervention qu’ils doivent cependant exercer sous la compétence d’un niveau IV et de le former aux seules prérogatives qu’un niveau V peut exercer. Pour le niveau IV, le besoin de qualification dans les structures accueillant des mineurs paraît toujours aussi prégnant (on peut estimer à environ 15 % en moyenne le taux de diplômés professionnels dans les équipes d’encadrement des accueils sans hébergement). Mais le besoin de qualification des animateurs tournés vers des publics de jeunes ou des populations en difficulté est tout aussi réel. L’appel dorénavant possible à la spécialité Animation sociale ainsi qu’aux deux certificats de spécialisation actuellement disponibles, devrait équilibrer les réponses à cette problématique. Une nouvelle étape dans la construction des parcours de formation doit être engagée : il s’agit de pouvoir intégrer plus aisément dans les cohortes de formation des candidats ayant validé en partie leur cursus par la VAE. Si les textes prévoient d’ores et déjà cette situation, dans les faits, il semble souvent difficile pour les organismes de formation d’envisager une intégration sur une partie de la formation pour ces candidats. Peut-être est-ce à lier au fait que les allègements de formation proposés aux candidats qui ont besoin de certifier l’ensemble des UC sont généralement peu acceptés par ces mêmes candidats.

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3.3. Les nouvelles spécialités du secteur sportif et le projet Europe

Les nouvelles spécialités du BP JEPS dans le secteur sport Le BP-AGFF (Activités gymniques, forme et force) abroge les BEES Hacumese, Métiers de la forme, Activités gymniques, Trampoline) au 01/01/08. Il s’organise autour de 4 mentions :

- Activités gymniques d’expression, - Activités gymniques acrobatiques, - Forme en cours collectifs, - Haltères - Musculation et forme sur plateau.

Le secteur qui est en fort développement entraîne des besoins dont l’ampleur est estimée à 200 par an. Même si le marché de l’offre est multiforme et morcelé, il concerne à la fois le secteur marchand, le secteur associatif et les collectivités territoriales. Cependant on peut aisément considérer que le développement de la pratique des loisirs est le dénominateur commun de ces trois secteurs.

Le BP Sports collectifs sera délivré au titre des six mentions suivantes : Basket-ball, Football, Handball, Hockey sur gazon, Rugby à 13, Rugby à 15, Volley-ball. Il n’abroge pas les BEES de ces disciplines mais veut tenir compte du besoin des publics à pratiquer des sports collectifs et de l’apparition de politiques publiques et territoriales de développement social liés aux sports collectifs.

Dès 2007, le Service public de formation (SPF) s’inscrira dans l’offre de formation de ces deux BP JEPS. Plus particulièrement, en ce qui concerne le BP-AGFF, le SPF mettra en place dans les plus brefs délais un groupe de travail réunissant l’ensemble des acteurs du SPF, les représentants des employeurs et des salariés de la branche professionnelle, les représentants des secteurs associatifs et territoriaux afin, après identification des besoins du territoire, de déterminer l’offre de formation du SPF.

Le projet Europe. Ce projet a pour objectif de créer une dynamique autour des enjeux de la formation professionnelle du champ sportif en s’appuyant sur les programmes européens. Il s’adresse aux acteurs de la formation professionnelle : stagiaires en formation initiale ou continue, tuteurs et formateurs, cadres techniques, mouvement sportif. Il s’appuie sur 2 programmes européens :

- la mobilité, à travers le programme Léonardo qui permet d’intervenir dans le cadre de la formation professionnelle, des stages professionnels et des échanges d’expériences,

- la formation des adultes, à travers le programme Grundtvig, permettant les échanges de pratique et les visites d’étude. Enfin, il voudrait développer des modules de formation européens s’ouvrant à des approches comparatives, des échanges de bonnes pratiques en matière d’évaluation des différents niveaux de formation, de mobilité des stagiaires, de méthodes pédagogiques, de formation professionnelle.

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3. 4. Les nouveaux diplômes

Les nouveaux diplômes des niveaux III et II : DE JEPS et DES JEPS La volonté ministérielle de disposer d’une filière de diplômes complète passe par les textes qui viennent de paraître, créant les nouveaux diplômes de niveau III : le Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DE JEPS) et de niveau II : le Diplôme d’Etat supérieur (DES JEPS). Comme le BP JEPS, ces diplômes sont transversaux et s’obtiennent par unités capitalisables. Ils s’organisent en deux spécialités :

- pour le DE JEPS : animation socio-éducative ou culturelle et perfectionnement sportif,

- pour le DES JEPS : animation socio-éducative ou culturelle et performance sportive.

Chaque spécialité est créée par un arrêté du Ministre chargé de la jeunesse, des sports et de la vie associative pris après avis de la Commission professionnelle consultative (CPC) des métiers du sport et de l’animation. Les spécialités se déclineront en mentions relatives à un champ disciplinaire ou professionnel. Pour le champ sportif, la mention sera disciplinaire et créée par arrêté qui définira le périmètre de la mention, les exigences préalables propres à la discipline, celles propres à la mise en situation professionnelle et les équivalences avec les autres diplômes. Les emplois cibles sont ainsi définis : - pour le DE JEPS : coordination d’activités, mais aussi intervention directe dans le champ d’activités, - pour le DES JEPS : direction d’un projet de performance sportive, direction de structure ou de projet, dans un domaine socioculturel ou sportif. Parallèlement à l’arrêté, le travail à faire sur le passage du cadre générique présenté par l’arrêté au référentiel permettant la mise en place effective de la mention à l’aide d’un « livret référentiel », est engagé. Pour le champ socioculturel, les pistes actuelles sont de travailler sur : - trois mentions pour le niveau III : - Animation socio-éducative et culturelle (employeurs associatifs), - Coordination des dispositifs publics et parapublics (employeurs collectivités locales), - Animation sociale (Prévention et Secteur hospitalier).

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Pour le champ du sport : - 72 mentions prévues pour 72 disciplines, et - deux mentions pour le niveau II :

- direction de structure - direction de projet.

Les passerelles entre les DE JEPS et DES JEPS et le DEFA et le DEDPAD seront déterminées par des textes après définition des mentions. L’abrogation du BEES 1er et 2e degrés est annoncée par l’administration centrale. Le calendrier de sa disparition n’est pas connu. Chaque discipline à enseignement réglementé devra être couverte à la date de l’abrogation par des modalités de formation et de certification prévues par le Code du sport : - filière diplômante Jeunesse et Sports, BPJEPS monovalent ou BPJEPS polyvalent de niveau IV, - unités de compétence capitalisable (UCC) ajoutées à un BP existant, - niveau III (DE JEPS) et niveau II (DES JEPS) ou certificats de qualification professionnelle (CQP). Le calendrier de sortie des textes par mention est lié à la validation par les certificats de qualification professionnelle et la sortie des « livrets référentiels », ce qui pose le problème de la transition entre les dispositions actuelles d’agrément et de conventionnement pour les formations liées aux brevets d’État et les dispositions futures. L’offre de formation en Ile-de-France devra donc tenir compte des éléments évoqués ci-dessus pour répondre au mieux aux besoins quantitatifs de l’emploi sportif francilien, mais il doit aussi apporter des réponses qualitatives afin d’enrichir l’offre éducative.

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4. Le Parcours animation sport (PAS) C’est un dispositif lancé en avril 2006 qui vise à la fois à accompagner des jeunes désirant intégrer des métiers de l’animation et du sport et à augmenter le niveau d’intervention dans notre secteur. La qualification visée est le niveau IV.

4.1. A qui cela est-il destiné ? - à des jeunes de 16 à 30 ans, issus d’une commune possédant une Zone urbaine sensible (ZUS) ou exerçant dans une structure d’une commune classée en ZUS, - en contrat aidé ou non (si non, en recherche de contrat), - en situation civile et pénale leur permettant de viser les métiers de l’encadrement, - avec une vraie motivation, un projet professionnel et une expérience dans le champ visé.

4.2. Quel est le parcours prévu ?

Repérage et accueil des jeunes dans une DDJS par un référent PAS :

- Information aux partenaires locaux pour le repérage - Accueil et entretien avec le jeune, première définition de parcours de formation (en formation pré qualifiante, ou en formation qualifiante) - Renseignement de la fiche itinéraire du jeune dans le logiciel PAS - le référent reste l’interlocuteur privilégié du candidat PAS tout au long de son parcours.

Le traitement du parcours par le CREPS et la DRDJS :

- premier cas : Orientation en apprentissage, en pré qualification ou en qualification vers une formation du Service public de formation (SPF), - second cas : Orientation vers la DRDJS IDF dans le cas d’une prescription de parcours de formation « hors » SPF.

La pré qualification : pourquoi ? - pour l’obtention de pré requis techniques préalables, - pour travailler la mobilisation du candidat sur son projet, - pour la mise à niveau des savoirs fondamentaux nécessaires à la formation visée.

4.3. Point d’étape :

L’objectif des 700 candidats affichés pour 2006 est atteint. Au 5 décembre ils sont 793 inscrits dans ce parcours soit 588 hommes pour 205 femmes. Au 13 décembre ils sont 810 inscrits dans ce parcours. Les proportions de 2/3 et 1/3 sont constantes depuis le lancement du programme. Les candidats sont originaires de l’ensemble de l’Ile-de-France :

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- 10% du 75 - 11% du 77 - 6% du 78 - 15% du 91 - 15% du 92 - 12% du 93 - 22% du 94 - 9% du 95. En moyenne, leur âge est de 23 ans chez les hommes et 24 ans chez les femmes. Leur niveau scolaire se situe pour : - 30% Bac - 36% Brevet, - 27% BEP, - 3% CAP ou diplômes supérieurs. Ils visent, pour : - 51% un BPJEPS, - 40% un BEES, - 7% un BAPAAT, - 3% autres diplômes. 1/3 veut intégrer une formation du secteur socioculturel, les 2/3 une formation du secteur sport (là aussi des proportions constantes depuis le début du PAS et au plan national). Leur statut à l’entrée dans le parcours (qui sera comparé plus tard à leur statut à l’entrée en formation, puis en cours et à l’issue de la formation) est très divers. On peut considérer que : - 45% d’entre eux ont une relation contractuelle avec un employeur, contrats aidés CDD, CDI sur des temps parfois très partiels… - 34 % sont demandeurs d’emploi, - 33 % se situent dans la catégorie autre (formation initiale, vacataire,..). Au 19 novembre 2006, sur 732 candidats dont les dossiers sont traités par la DRDJS, 223 candidats avaient intégré ou étaient en cours d’intégration dans une formation socioculturelle, 167 dans une formation sport hors SPF, 149 dans une formation SPF. Sur les 193 candidats dont les dossiers restaient à traiter, un peu plus de 120 devaient revoir leur parcours après un ou plusieurs échecs à des sélections. Le reste était constitué de jeunes qui ne donnent plus de nouvelles. La DRDJS a consacré un budget de 1 820 945 euros en 2006 (1 100 134 euros sur l’action 5 du BOP JVA, 720 811 euros sur l’action 4 du BOP sport). Elle est en relation avec 39 organismes de formation (SPF et 38 organismes privés).

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5. Les échéances Comme en 2006, la DRDJS d’Ile-de-France va, courant janvier 2007, ou dans des formations qui débuteront en septembre 2007 et en janvier 2008, procéder à un appel à propositions de formations qu’elle enverra à tous les organismes de formation de son secteur. Cet appel à proposition reprendra les grandes lignes du présent document et précisera les champs et les secteurs sur lesquels il paraît nécessaire d’apporter une réponse. De même, les procédures et les échéances seront rappelées, qu’il s’agisse de formation qualifiante ou de formation continue. Pour les BPJEPS, la proposition qui sera faite, puisque la quasi-totalité des spécialités prévues sont dorénavant publiées, sera d’anticiper au maximum le dépôt des dossiers d’habilitation afin :

- de coller au mieux au calendrier du Conseil régional, - de permettre aux organismes de formation de répondre à ses appels d’offre avec

un numéro d’habilitation délivré par la DRDJS, - de voir les formations figurer au calendrier national du BPJEPS.

La procédure proposée prévoit un dépôt de dossier où certaines rubriques seront complétées au plus tard trois mois avant le démarrage prévu de la formation. L’habilitation sera donc donnée sous condition. Afin de rattraper le rythme du Conseil régional, la DRDJS lancera aussi un second appel à proposition après une CREF en septembre 2007 pour habiliter les formations qui débuteront un an plus tard (septembre 2008). Les textes du BPJEPS laissent certes la possibilité de déposer un dossier deux mois avant d’obtenir ou de se voir refuser une habilitation et cette possibilité réglementaire sera évidemment toujours ouverte. Cependant les organismes déposant des dossiers hors campagne prendront le risque de voir saturé le marché de l’emploi qu’ils visaient. On voit donc que l’analyse de l’emploi devra dans les deux cas, être déposée dans le cadre de la campagne ou hors délai, et être des plus pertinentes. Pour le DEFA, les agréments seront reconduits sur une procédure allégée pour un an. L’appel à proposition de septembre prochain intégrera les nouveaux diplômes dont l’ensemble des textes qui seront, selon le MJSVA, publiés à cette époque.