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Comptabilité d'entreprise La comptabilité d'entreprise est un outil d'évaluation re- censant et communiquant des informations sur : l'activité économique d'une entité économique de type entreprise ; ainsi que sur les éléments de son patrimoine incor- porel (fonds de commerce par exemple), matériel et financier. Ces informations - presque exclusivement exprimées en unités monétaires - sont saisies, classées, retraitées et agrégées en vue de produire des documents retraçant fi- dèlement : le détail des opérations (journaux, qui comme leur nom l'indique font l'objet d'enregistrements régu- liers sinon journaliers) ; ou des États de synthèse produits à échéance utile ou légale (balance comptable, bilan comptable, compte de résultat, annexes comptables...). Ceux-ci sont arrêtés au terme de l'exercice comptable (gé- néralement l'année) et contribuent à comprendre notam- ment la situation financière de l'entité, la manière dont elle a créé de la valeur, ainsi que l'état présent et futur de sa trésorerie. 1 Enjeux La pratique comptable a été mise au point et a été dé- veloppée primitivement par des utilisateurs négociants et banquiers : Comptabilité de trésorerie d'abord, suivie par une comptabilité des créances et des dettes. Ultérieurement les informations comptables vont se di- versifier : il s’agit désormais d'aider les acteurs écono- miques (dirigeants opérationnels, propriétaires du capital social ou toutes autres personnes intéressées à prendre des décisions de gestion), à disposer de la meilleure compré- hension possible de l'état des lieux et par suite de procéder à l'affectation des ressources de l'entité et de ses résultats. Plus tard encore, la tenue d'une comptabilité devient une obligation légale pour des raisons juridiques, sociales ou fiscales. La difficulté à ce niveau étant que les comptes des entre- prises - surtout lorsqu'elles sont complexes ou étendues - ne sont pas d'un accès facile (y compris pour les spécialistes avec la possibilité d'opérer une certaine comptabilité créative et des opérations complexes hors-bilan) [1] peuvent donner lieu à des traitements douteux, pas toujours involontaires, et pouvant à la li- mite constituer une désinformation, voire un délit réprimé par la loi. Deux grands types de comptabilité sont pratiqués en en- treprise et doivent être distingués d'après leur fonction et leur objectif : La comptabilité générale, ou comptabilité finan- cière, qui s’appuie essentiellement sur la tech- nique de la comptabilité en partie double. Outil d'information obligatoire pour les entreprises au- delà d'une certaine taille ou d'un certain volume d'affaires, elle peut être fortement réglementée et contrôlée selon les législations nationales. Son ob- jectif essentiel est d'informer les dirigeants et les tiers (propriétaires, prêteurs, fisc, etc.) sur la situa- tion économique de l'entité. Elle sert de base au calcul du résultat et à celui des impôts directs ou indirects. La comptabilité analytique, est une comptabilité qui cherche à déterminer le coût de revient des pro- duits et des services que vend une entreprise. Dans le cas d'une entreprise qui achète des produits (par exemple des planches de bois) et les revend sans les avoir modifiés, le coût de revient est simple à cal- culer : c'est essentiellement le prix d'achat des pro- duits. Mais si l'entreprise les modifie (elle fabrique des meubles, par exemple), le coût de revient est bien plus complexe : il intègre des salaires, des dé- penses d'électricité, de petits outillages, de produits “consommables” (colles, vernis), etc. Si l'entreprise ne fait qu'un type de meubles, il lui suffit de divi- ser toutes ses dépenses par le nombre de meubles fabriqués pour connaître son coût de revient. Mais si elle fabrique plusieurs types de meubles, la comp- tabilité générale ne peut pas lui donner le coût de re- vient par type de meuble. Elle trouvera l'information dans sa comptabilité analytique, qui lui donnera aus- si d'autres informations de gestion : coût de revient d'un centre de coût, marge réalisée par produit, par atelier, etc. Elle n'est pas obligatoire mais en pra- tique indispensable pour les grandes entreprises, et son processus de production est complexe. Contrai- rement à la comptabilité générale qui est accessible 1

Comptabilité d'Entreprise

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Comptabilité d'Entreprise

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Page 1: Comptabilité d'Entreprise

Comptabilité d'entreprise

La comptabilité d'entreprise est un outil d'évaluation re-censant et communiquant des informations sur :

• l'activité économique d'une entité économique detype entreprise ;

• ainsi que sur les éléments de son patrimoine incor-porel (fonds de commerce par exemple), matériel etfinancier.

Ces informations - presque exclusivement exprimées enunités monétaires - sont saisies, classées, retraitées etagrégées en vue de produire des documents retraçant fi-dèlement :

• le détail des opérations (journaux, qui comme leurnom l'indique font l'objet d'enregistrements régu-liers sinon journaliers) ;

• ou des États de synthèse produits à échéance utile oulégale (balance comptable, bilan comptable, comptede résultat, annexes comptables...).

Ceux-ci sont arrêtés au terme de l'exercice comptable (gé-néralement l'année) et contribuent à comprendre notam-ment la situation financière de l'entité, la manière dontelle a créé de la valeur, ainsi que l'état présent et futur desa trésorerie.

1 Enjeux

La pratique comptable a été mise au point et a été dé-veloppée primitivement par des utilisateurs négociants etbanquiers : Comptabilité de trésorerie d'abord, suivie parune comptabilité des créances et des dettes.Ultérieurement les informations comptables vont se di-versifier : il s’agit désormais d'aider les acteurs écono-miques (dirigeants opérationnels, propriétaires du capitalsocial ou toutes autres personnes intéressées à prendre desdécisions de gestion), à disposer de la meilleure compré-hension possible de l'état des lieux et par suite de procéderà l'affectation des ressources de l'entité et de ses résultats.Plus tard encore, la tenue d'une comptabilité devient uneobligation légale pour des raisons juridiques, sociales oufiscales.La difficulté à ce niveau étant que les comptes des entre-prises - surtout lorsqu'elles sont complexes ou étendues-

ne sont pas d'un accès facile (y compris pourles spécialistes avec la possibilité d'opérer unecertaine comptabilité créative et des opérationscomplexes hors-bilan)[1]

peuvent donner lieu à des traitements douteux,pas toujours involontaires, et pouvant à la li-mite constituer une désinformation, voire undélit réprimé par la loi.

Deux grands types de comptabilité sont pratiqués en en-treprise et doivent être distingués d'après leur fonction etleur objectif :

• La comptabilité générale, ou comptabilité finan-cière, qui s’appuie essentiellement sur la tech-nique de la comptabilité en partie double. Outild'information obligatoire pour les entreprises au-delà d'une certaine taille ou d'un certain volumed'affaires, elle peut être fortement réglementée etcontrôlée selon les législations nationales. Son ob-jectif essentiel est d'informer les dirigeants et lestiers (propriétaires, prêteurs, fisc, etc.) sur la situa-tion économique de l'entité. Elle sert de base aucalcul du résultat et à celui des impôts directs ouindirects.

• La comptabilité analytique, est une comptabilité quicherche à déterminer le coût de revient des pro-duits et des services que vend une entreprise. Dansle cas d'une entreprise qui achète des produits (parexemple des planches de bois) et les revend sans lesavoir modifiés, le coût de revient est simple à cal-culer : c'est essentiellement le prix d'achat des pro-duits. Mais si l'entreprise les modifie (elle fabriquedes meubles, par exemple), le coût de revient estbien plus complexe : il intègre des salaires, des dé-penses d'électricité, de petits outillages, de produits“consommables” (colles, vernis), etc. Si l'entreprisene fait qu'un type de meubles, il lui suffit de divi-ser toutes ses dépenses par le nombre de meublesfabriqués pour connaître son coût de revient. Maissi elle fabrique plusieurs types de meubles, la comp-tabilité générale ne peut pas lui donner le coût de re-vient par type de meuble. Elle trouvera l'informationdans sa comptabilité analytique, qui lui donnera aus-si d'autres informations de gestion : coût de revientd'un centre de coût, marge réalisée par produit, paratelier, etc. Elle n'est pas obligatoire mais en pra-tique indispensable pour les grandes entreprises, etson processus de production est complexe. Contrai-rement à la comptabilité générale qui est accessible

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2 3 CARACTÉRISTIQUES DE LA COMPTABILITÉ

aux investisseurs, aux détenteurs du Capital, auxprêteurs et assureurs, au fisc..., la comptabilité ana-lytique est en grande partie destinée à la seule prisede décision des managers et dirigeants.

La comptabilité de gestion recouvre - pour les gestion-naires - la combinaison de la comptabilité générale, de lacomptabilité analytique et de la comptabilité budgétaire.

2 Histoire de la comptabilité

Article détaillé : Histoire de la comptabilité.

L'enfance de la comptabilité remonte à celle del'humanité : les Sumériens et Assyriens nous ont lais-sé de nombreuses tablettes d'inventaires (terres, bétails,hommes). La parabole des talents racontée par l’Évangileselon Matthieu mentionne l'usage d'une comptabilitésimple.

Portrait de Luca Pacioli, attribué à Jacopo de' Barbari.

• En Italie. Les historiens estiment que la compta-bilité à “partie double” est apparue vers 1340 àGênes. La découverte de l'imprimerie permit de gé-néraliser cette méthode notamment avec les traitésde Luca Pacioli (1456 - 1517), dont le premier ou-vrage édité sous le titre “Summa de Arithmetica,Geometria, Proportioni et Proportionalità" (Venise1494), énonce les principes fondamentaux dans lechapitre relatif aux transactions et écritures. Depuiscette date, la comptabilité en partie double, bien ques’étant enrichie de développements techniques, n'apas subi de changement fondamental [...].

Si l'ouvrage de Luca Pacioli se veut être une synthèse desconnaissances mathématiques de son temps, le livre XIintitulé particularis de computus et scripturis est considérégénéralement comme étant le premier livre publié sur le

thème de la comptabilité. Y est décrite la méthode de te-nue de compte des marchands vénitiens de son temps : lacomptabilité en partie double. Luca Pacioli ne fait quecodifier plutôt que d'inventer ce système mais cela estsuffisant pour qu'il soit largement considéré comme le« père de la comptabilité ». La description comprendla plupart des éléments du cycle comptable tel que nousle connaissons aujourd'hui. Avec quelques recommanda-tions précieuses comme celle “de ne pas aller se coucheravant que les débits n'égalent les crédits ce qui permetun contrôle de la cohérence des inscriptions comptablesdans les journaux Lesquels comportent des comptes pourles actifs (immobilisations, avoirs et inventaires), pour lesdettes, pour le capital, pour les dépenses et les recettes ;Soit toutes les catégories nécessaires à un bilan et uncompte de résultat. Il présente les écritures nécessairesà une clôture des comptes de fin d'année et n'oublie pasles sujets relatifs comme les centres de coût ou l'éthiquecomptable.

• EnAngleterre. Le premier livre publié en anglais surle sujet, A Profitable Treatyce called the Instrumentor Boke to learn to knowe the good order of the ke-pyng of the famouse reconynge, called in Latin, Dareand Habere, and, in English, Debitor and Creditor,l'est en 1543 par John Gouge ou Gough à Londres.

• En France. La comptabilité prend un véritable essorauXVIIe siècle avec l'ordonnanceColbert-Savary de1673 qui institue la tenue de comptes comme obliga-toire. Jacques Savary publie Le parfait négociant ouInstruction générale pour ce qui regarde le commercedes marchandises de France et des pays étrangers en1675. Prenant la suite des banquiers lombards et vé-nitiens, les Français deviennent de redoutables théo-riciens de la comptabilité publique. Citons le Projetde dixme royale de Vauban. Aujourd'hui, toutes lesentreprises utilisent la comptabilité générale.

3 Caractéristiques de la comptabi-lité

3.1 Les types de comptabilité

Article détaillé concernant l'entreprise (comptabilitéfinancière), voir : Comptabilité générale.Article détaillé concernant l'entreprise (comptabilité ducontrôle de gestion), voir : Comptabilité analytique.

3.2 Les normes et principes de la compta-bilité

Article détaillé : Plan comptable.Article détaillé : Principes comptables.

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4.1 Comptabilité simple et en partie double 3

Article détaillé : International Financial ReportingStandards.

Il est important pour l'investisseur de pouvoir compa-rer la situation et les résultats des entreprises nationalesdont il souhaite acquérir des titres (actions ou obligations)et de pouvoir les comparer avec ceux des autres entre-prises du même secteur, quel que soit le pays où il sou-haite investir. Inversement, chaque État souhaite dispo-ser d'informations établies selon des méthodes homo-gènes pour analyser l'apport des entreprises opérant dansle pays, quelle que soit leur nationalité, notamment pourdéterminer l'assiette des impôts.En France, c'est en 1947 qu'est apparue la premièrenorme comptable sous le nom de « plan comptable gé-néral » (PCG). La dernière révision d'ensemble de cettenorme date de 1999. À l'origine, le PCG s’appliquait aussibien à la comptabilité générale qu'à la comptabilité ana-lytique. Depuis 1999, son champ d'application a été li-mité à la seule comptabilité générale. La comptabilitése doit de suivre quelques grands principes ou conven-tions. Le non-respect de ces principes ou conventions aconduit à des scandales boursiers ou à des faillites pro-noncées à l'encontre d'entreprises de taille internationale(Enron, Parmalat, Worldcom, Vivendi, etc). Les normescomptables des États-Unis (Financial Accounting Stan-dards - FAS) ont une importance internationale en raisonde l'influence économique et financière de ce pays.À l'international, elles sont devenues nécessaires en raisonde la mondialisation des marchés financiers. Les compa-raisons internationales des comptes des entreprises dontles titres sont traités sur les marchés financiers mon-diaux, exigent que ces comptes soient établis selon desrègles identiques. C'est pourquoi l'International Accoun-ting Standards Board établit des “normes de publicationde l'information financière” appelées International Finan-cial Reporting Standards (IFRS), anciennement dénom-mées International Accounting Standards (IAS) et dontl'application est conseillée aux entreprises du monde en-tier. Un règlement européen datant de 2002 a renduces normes obligatoires pour les sociétés cotées établiesdans l'Union européenne. Aux États-Unis, les autoritésboursières (SEC) s’orientent vers une reconnaissance desIFRS en autorisant les sociétés étrangères appliquant cesnormes, à être cotées sur les Bourses américaines.

4 Quelques notions majeures

La tenue de la comptabilité est encadrée par des principesappelés “Principes Comptables Généralement Reconnus”(PCGR). Ces principes s’appliquent aux entreprises à ca-pital fermé (i.e. non cotées à la bourse) et un certain droitd'adaptation des principes comptables est reconnu selonles circonstances particulières. Par contre, dans le casdes entreprises cotées à la bourse, de nouvelles normes,

appelées “Normes internationales d'information” (IFRS)entrent en vigueur le 1er janvier 2011 pour les pays qui ontdécidé d'adopter ces normes, soient plus d'une centainede pays, incluant le Canada, l'Union Européenne, le Ja-pon. Ces normes doivent subir des modifications en 2012,2013, 2014 pour se rapprocher des normes en vigueur auxÉtats-Unis qui n'ont pas encore adopté les normes IFRS,jugeant leurs normes actuelles plus valables. Les nou-velles normes ont comme caractéristiques importantes delaisser plus de place aux principes et moins de place auxrègles (ex. imposer un plan comptable pour une catégo-rie d'entreprise). L'augmentation de la latitude du comp-table dans l'exercice de son jugement professionnel, auniveau de l'application des principes, permettra aux étatsfinanciers de refléter plus fidèlement la situation finan-cière réelle de l'entreprise mais pourrait aussi favoriserla manipulation ayant des effets contraires. En vertu duprincipe comptable de la continuité, les états financiersde 2010 devront être présentés selon les nouvelles normespour permettre la comparaison entre 2011 et 2010. Cesnouvelles normes vont faciliter la mobilité des comptablesà travers le monde.Les principes comptables expliqués ci-après se rapportentaux PCGR.

4.1 Comptabilité simple et en partiedouble

Il existe deux méthodes de comptabilisation : la compta-bilité simple et la comptabilité en partie double. Dans tousles cas, on passe des écritures datées, chiffrées (montant),allouées à un compte, explicitées par un libellé et corres-pondant à un document répertorié qui doit toujours enretour pouvoir justifier une écriture comptable (une fac-ture, un relevé de compte bancaire, une feuille d'impôtà payer, etc). Une écriture comptable ainsi justifiée peutalors être opposable à des tiers (État, actionnaires, orga-nisme sociaux, justice, etc).

4.1.1 La comptabilité simple

Elle est basée sur la distinction des recettes et des dé-penses et la détermination d'un solde entre le total desdépenses et le total des recettes telles qu'elles apparaissentdans le journal de banque et le journal de caisse.Chaque événement économique est reporté sur un cahierà deux colonnes :

• la première colonne pour décrire l'événement,• la deuxième pour mettre son montant, en plus ou enmoins selon qu'il s’agit d'un encaissement ou d'unedépense pour celui qui tient la comptabilité.

Ce type de comptabilité dit « de caisse » ne permet pasde faire apparaître les variations de stock (et, plus géné-ralement, du patrimoine). Elle ne convient donc que pour

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4 4 QUELQUES NOTIONS MAJEURES

gérer un stock dont la valeur est stable ou relativementfaible, c'est-à-dire pour des particuliers ou de toutes pe-tites entreprises dont les événements économiques sonttrès simples (par exemple : un cafetier qui encaisse aucomptoir les consommations et rend la monnaie).C'est pourtant avec cette technique que l'État français afonctionné jusqu'en 2001. Cependant, pour ce faire, ilavait adopté une variante un peu plus élaborée. En effet lacomptabilité de caisse peut être perfectionnée par l'usagedu plan comptable, permettant de déterminer des sous-totaux et des soldes par catégorie. Le solde général peutalors être subdivisé entre le solde des comptes de bilan etcelui des comptes de résultats.

4.1.2 La comptabilité en partie double

Une facture américaine, 1906. Sur la base de ce document, lechiffre d'affaires est augmenté des 17,90 dollars et la créanceclient d'autant. Il n'y a pas encore eu de règlement (la facturestipule un décompte de 2 % pour paiement anticipé).

Article détaillé : Comptabilité en partie double.

La comptabilité en partie double Le système de la partiedouble est basé sur le fait que l'activité commerciale gé-nère des modifications patrimoniales De telle façon quel'exploitation, achats vente (ou prestations de services),frais, conduisent à des modifications dans ses avoirs et sesdettes De sorte que PRODUITS - CHARGES = Plus oumoins RESULTATS et ACTIF-PASSIF= Plus ou moinsRESULTATS

Le résultat doit être identique calculé à partir del'exploitaion ou de la variation de la situation L'origine, leCapital et les autres postes du Passif, réflètent l'Actif cequ'ils sont devenus. Elle est basée sur l'idée que chaquechose peut être interprétée comme un nombre correspon-dant au prix d'achat ou de vente et sur le fait que chaqueopération comptable est un enregistrement réciproque etsimultané de deux évènements : un débit (étymologique-ment « ce qui est dû (par l'unité comptable) », soit cequ'elle possède[2]) et un crédit (étymologiquement « cequi a été confié, prêté par l'unité comptable », soit ce quilui est dû, le crédit qu'elle a accordé[3]).Le non-comptable comprend le plus souvent le sens de« débit » et « crédit » à partir de son relevé de compte ban-caire où ces termes, tirés de la comptabilité de la banque,représentent le point de vue du banquier : pour lui, uncompte créditeur veut dire que la banque doit de l'argentà son client créditeur, et vice-versa. Il faut donc inverserla logique « relevé bancaire » et revenir au sens étymo-logique pour comprendre ce qu'est le crédit et le débit(ou, alternativement, leur substituer les mots « actif » et« passif »).On subdivise généralement les opérations en catégoriescorrespondant à des comptes numérotés et libellés quedétermine le plan comptable. On distingue les « comptesde bilan » et les « comptes de résultat ». Les comptesde bilan correspondent aux emplois de l'entité (les bâti-ments, les machines, les comptes clients, les liquidités, lesavoirs divers) et à ses ressources (les capitaux propres, lesdettes envers les fournisseurs, les organismes sociaux, lessalariés, les établissements financiers, etc.) Les comptesde résultat correspondent à l'activité de l'entité pour pro-duire les richesses inscrites au bilan. On distingue lesproduits (vente de matières produites ou de services, demarchandises ou production immobilisée) et les chargesengagées pour atteindre ces produits (achats de fourni-tures, d'énergie, de services, frais généraux, cotisationsd'adhérents, etc.)Au niveau des comptes de bilan, le débit représente unerichesse financière ou une possession de l'entreprise tan-dis que le crédit représente une dette de l'entreprise, ladiminution de son patrimoine ou de sa trésorerie. Lasomme des débits est égale à la somme des crédits,les comptes de capitaux, au crédit, représentant ce quel'entreprise doit à ses actionnaires.Au niveau du compte de résultat, le débit représente unedépense (achats, impôts) tandis que le crédit représenteun gain (ventes, produits financiers). Le sens de « débit »et « crédit » ne doit être, ici, compris qu'en relation avecune écriture symétrique au bilan : acheter un bien, c'estcréer une dette envers un fournisseur (enregistrée au cré-dit), la charge comptable sera donc au débit. A contra-rio, vendre un service, c'est constater que le client doit del'argent et cet avoir (un débit comme on l'a vu) a pourpendant un produit comptable passé en crédit.

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4.4 Principe de prudence 5

4.2 Postulat de la personnalité del'entreprise

Ce postulat remonte au XIXe siècle, lorsque plusieurschercheurs en comptabilité (Mathieu de la Porte, Coffy)éprouvent le besoin de distinguer l'entreprise et son pro-priétaire. Depuis, il est admis que l'entreprise possède unepersonnalité indépendante, différente de celle de son pro-priétaire, de ses investisseurs ou de toute personne liée[4].L'une des exceptions partielle à ce principe est, en France,le cas des entrepreneurs individuels, pour lesquels il existeune confusion de patrimoine entre le propriétaire entre-preneur et son entreprise[5].

4.3 Principe du coût d'acquisition

Cette section doit être recyclée. Une réorganisation etune clarification du contenu sont nécessaires. Discutezdes points à améliorer en page de discussion.

En comptabilité, toutes les transactions doivent êtrecomptabilisées au coût d’acquisition et supportées par unpapier commercial, comme une facture d’achat, etc.Cette façon de procéder est prudente et permet l’unifor-mité dans la présentation et l’interprétation des états fi-nanciers. Par exemple, quand un terrain est évalué à 1000 $ au bilan, a donc été acquis pour une valeur de 1000 $. Même si le terrain vaut actuellement 5 000 $, onn’a pas le droit de changer 1 000 $ pour 5 000 $.Par contre, en vertu du principe comptable de prudence,quand il est évident que la valeur réelle d'un bien (stock,placement, etc.) est plus basse que la valeur aux livres àla date du bilan (i.e. solde du coût d'acquisition non en-core imputé aux charges des exercices financiers depuisl'acquisition du bien), il faut présenter le bien aux étatsfinanciers au moyen d'une valeur la plus proche possiblede la réalité en vue de permettre aux états financiers derefléter le plus fidèlement la situation financière réelle del'entreprise à la date du bilan financier.Cette réserve pour dépréciation est réversible si la réali-té démontre que la correction effectuée s’est avérée troppessimiste.Par contre, en soi, le coût d'acquisition est toujourspréservé aux livres car on soustrait la réserve du coûtd'acquisition pour obtenir la valeur aux livres à la datedu bilan, laquelle est présentée aux états financiers.Comme les lecteurs d'états financiers ont été trompés[6],en lisant la valeur des placements au bilan de plusieursentreprises dans le monde, par exemple, dans le cas despapiers commerciaux adossés à des actifs non bancaire(PCAA), où la valeur réelle était beaucoup plus basse quela valeur montrée au bilan, l'évolution des normes comp-tables va dans le sens de montrer leur vraie valeur au bi-lan plutôt que le coût d'acquisition quand on a de bonnes

raisons de croire que cette valeur est inférieure au coûtd'acquisition.

4.4 Principe de prudence

Il peut arriver que la valorisation et donc la comptabilisa-tion d'une transaction implique un jugement préalable. Leprincipe de prudence incite dans ce cas à prendre la déci-sion qui, tout en étant raisonnable, fait ressortir le résultatle plus bas et la situation financière la moins favorable ;(prendre la fourchette haute pour valoriser une charge,prendre la fourchette basse pour la valorisation d'un pro-duit) Tant mieux si la réalité est moins sévère ensuite, cequi affichera in fine un bénéfice plus élevé. De la sorte lesétats comptables sont réputés présenter une version “pru-dente” de la situation réelle de l’entreprise.Par exemple, si l’entreprise est condamnée à payer uneamende dont le montant effectif, établi par une juri-diction, ne sera réellement connu qu'au cours du pro-chain exercice, le comptable doit estimer l’amende pourl'exercice en cours. Et si, selon l’opinion du conseiller ju-ridique de l’entreprise, la valeur prévisible de l’amenderisque de se situer entre 1000 et 5 000 euros, le comp-table devrait comptabiliser 5 000 euros. Cela affichera unbénéfice net plus bas pour l’année courante. Par contre,si, effectivement, l’amende est établie définitivement à 1000 euros par le tribunal l’année suivante, la situation fi-nancière du prochain exercice financier sera améliorée enconséquence.

4.5 Débit (Dt), crédit (Ct)

Le concept de débit et de crédit est le principe de base dela comptabilité en partie double.Les comptes d’actif du bilan et de charges du compte derésultat augmentent en les débitant et diminuent en lescréditant.Les comptes de passif du bilan et de produits du comptede résultat diminuent en les débitant et augmentent en lescréditant.Exemple sur un compte de Caisse (actif du bilan)

les billets qui entrent en caisse sont un débit etles billets qui sortent de la caisse sont un crédit

Exemple sur un compte Fournisseur (passif du bilan)

l'entreprise achète des marchandises, la detteest constatée par un crédit au compte Four-nisseur et la dette diminue par le paiement dufournisseur, le compte est débité.

Exemple sur un compte d'Achats de marchandises(charges du compte de résultat)

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6 4 QUELQUES NOTIONS MAJEURES

quand l'entreprise achète des marchandises, lecompte Achats de marchandises est débité.Lorsque cette entreprise renvoie quelques ar-ticles à son fournisseur (défauts par exemple),le compte Achats de marchandises est crédité.

Exemple sur un compte de Ventes de marchandises (pro-duits du compte de résultat)

quand l'entreprise vend des marchandises, lecompte Ventes de marchandises est crédité.Lorsque cette entreprise accepte de reprendrequelques articles (défauts par exemple), lecompte Ventes de marchandises est débité.

La balance des comptes est équilibrée : total des dt = totaldes ct et le total des soldes débiteurs = total des soldescréditeurs. Dans le bilan : actifs = passifs + résultat et dansle compte de résultat : charges + bénéfice = produits.Il en va de même dans chaque écriture comptable : le to-tal des crédits doit être égal au total des débits, sinon, ondit que l’écriture ne balance pas. En comptabilité, si uneécriture ne balance pas, les états financiers (bilan, état desrésultats) ne balancent pas ; et c’est souvent un casse-têtepour les comptables de trouver l’erreur. (Les logiciels in-formatiques comptables empêchent la saisie d'écrituresqui ne balancent pas.)

4.6 Inventaire permanent et périodique

Le système d'inventaire permanent est idéal pour les en-treprises qui désirent mesurer, immédiatement après lavente, le bénéfice réalisé sur l'article vendu. Cela est lecas de la plupart des entreprises de vente au détail quiutilisent le code universel des produits (CUP) et, grâceà l'informatique, mettent à jour leur inventaire de fa-çon permanente et peuvent générer leurs états financierschaque soir. Dans le système d'inventaire permanent, ilreste un autre problème à résoudre, soit celui de détermi-ner le coût des ventes du bien qui vient d'être vendu. Il ya plusieurs méthodes : méthode du coût propre (le coûtdu bien vendu est le coût réellement payé pour acquérirle bien vendu) ; méthode du First in, first out ou premierentré, premier sorti (FIFO) selon laquelle le coût du bienvendu est réputé être le coût d'acquisition du bien sem-blable qui est resté le plus longtemps en entrepôt ; mé-thode Last in, first out (LIFO) selon laquelle le coût dubien vendu est réputé être le coût d'acquisition du biensemblable qui est resté le moins longtemps en entrepôt ;méthode du coût moyen pondéré (utilisée par le logicielSimple Comptable) selon laquelle le coût de la vente estréputé être le résultat d'un calcul obtenu en divisant le to-tal du prix d'achat de tous les biens en inventaire, avant lavente, divisé par le nombre total des biens en inventaire.

4.7 Utilité du bilan et du compte de résul-tat

Le bilan et l’état des résultats intéressent les gestionnairesen tant qu’outil pour la prise de décision.Par une analyse des ratios financiers, les gestionnairespeuvent prendre des décisions tactiques qui permettent àl’entreprise d’avoir une situation financière aussi bonne oumeilleure que celle de son industrie. La compagnie com-pare ses ratios avec la normale de l’industrie. Par exemple,au Canada, on peut comparer les ratios financiers de sacompagnie avec la normale de l'industrie selon Dun &Bradstreet, « Principaux coefficients d'industrie »[7].La normale de l’industrie, dont on parle ci-après, réfère àune moyenne théorique des entreprises au détail.

• Ratios de liquidité : Ces ratios permettent de savoirsi la compagnie a assez de liquidités pour faire faceà ses dettes à court terme.

• Liquidité générale : (actifs à court terme / pas-sifs à court terme) : normale de l’industrie 2,50$ d’actifs à court terme pour 1 $ de passif àcourt terme. Par exemple : 2,85 $. Jugement :très bon.

• Liquidité immédiate : ((actifs à court terme-stocks)/passif à court terme) : normale de l’in-dustrie : 1 $ de liquidités immédiates pour 1 $de passif à court terme. Par exemple : 2,79 $.Jugement : très bon.

• Ratios d'endettement : Ces ratios permettent de sa-voir si la compagnie a trop de dettes ou a de lamisèreà faire face à ses intérêts et frais fixes.

• Dettes totales sur actif total : (total du passif /total de l’actif) : normale de l’industrie (variebeaucoup selon l’industrie). Par exemple : 77%. Jugement : très endetté (en général, ne pasdépasser 66 %).

• Couverture des frais fixes : (bénéfices avantimpôts et frais fixes/frais fixes) : normale del’industrie (varie beaucoup selon l’industrie).Par exemple : 13,5 fois. Jugement : très bon.

• Couverture des intérêts : (bénéfices avant im-pôts et intérêts/intérêts) : normale de l’indus-trie : 8 $ pour 1 $. Par exemple : 113,3 fois.Jugement : très bon.

• Ratios d'activité : Ces ratios permettent de savoir sila compagnie vend suffisamment par rapport à sesactifs et ressources et si elle perçoit assez vite sescomptes clients.

• Période de collection des comptes clients :(Comptes clients / ventes quotidiennes) soit(comptes clients / (ventes/365)) : normale de

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l’industrie : environ 30 jours. Par exemple :252,7 jours. Jugement : très mauvais.

• Rotation des stocks : (ventes/stock de fin)ou (ventes/stock moyen) où stock moyen =((Stock de début de période + Stock de finde période)/2) ; prendre la formule conformeavec le calcul de la normale de l'industrieavec laquelle on se compare : normale de l’in-dustrie (varie beaucoup selon l’industrie). Parexemple : 25 fois. Jugement : très bon.

• Rotation de l'actif total : (ventes/actif total) :normale de l’industrie : 2 $ pour 1 $. Parexemple : 0,52 fois. Jugement : faible.

• Ratios de rentabilité : Ces ratios permettent de sa-voir si la compagnie est assez rentable par rapport àses ventes, son actif total, l’avoir de ses actionnairesordinaires.

• Bénéfice net sur ventes : (bénéfice net / ventesnettes) où ventes nettes = (ventes brutes - ren-dus et rabais sur ventes) : normale de l’indus-trie : 5 %. Par exemple : 21,0 % . Jugement :très bon.

• Bénéfice net sur actif total (ROI : return on in-vestment) soit (bénéfice net / actif total). : nor-male de l’industrie : 10 %. Par exemple : 11,0%. Jugement très bon.

• Bénéfice net sur capitaux propres (Return onEquity) : soit (bénéfice net /Avoir des action-naires ordinaires) où Avoir des actionnaires or-dinaires = (total avoir des actionnaires – ac-tions privilégiées) : normale de l'industrie : 15%. Par exemple : 97,2 % Jugement : très bon.

Quelquefois, la normale de l'industrie pour ROE calculele ratio en prenant (Bénéfice net/Avoir net tangible) oùAvoir net tangible = (Avoir des actionnaires ordinaires -Actifs intangibles) où Actifs intangibles = (Actif total -(Achalandage + Brevets + Droits d'auteurs + Marques deCommerce + Dessins industriels)). C'est-à-dire que l'onenlève du bilan les actifs intangibles ou immatériels.

4.8 Certification des comptes

Article détaillé : Audit comptable et financier.

Les informations financières produites par la comptabi-lité d'une entreprise sont utilisées par nombre d'acteurséconomiques : les propriétaires de l'entreprise au premierplan, l'État, les banques et autres prêteurs, mais aussi lesclients et les employés qui peuvent désirer se faire uneopinion sur la continuité et la solidité économique deleur partenaire et employeur. Il leur est nécessaire d'avoirune image aussi exacte que possible des comptes, c'estl'objet de l'audit comptable et financier, mené par les

commissaires aux comptes, que de certifier la véracité desinformations comptables et financières publiées.

5 Métiers de la comptabilité

Les métiers de la comptabilité sont par exemple :

• Commissaire aux comptes

• Auditeur

• Expert-comptable

• Contrôleur de gestion

• Consolideur

• Commissaire de l'armée de Terre

6 Comptabilité et informatique

Article détaillé : Progiciel de gestion intégré.Article détaillé : Logiciel de comptabilité.

L'époque où les comptables utilisaient encore des« livres » et des « journaux » sur support papier est révo-lue. Les avancées en informatique ont permis des gains deproductivité phénoménaux en la matière. Aucune entre-prise ne peut aujourd'hui se passer d'un progiciel comp-table qui automatise la saisie des opérations comptables etpermet d'établir rapidement les états comptables les pluscourants : le bilan, le compte de résultat, le Tableau Finan-cier des Ressources et Emplois, la balance des comptes,le grand livre, un tableau des flux de trésorerie.Fréquemment on y associe un reporting plus ou moinsélaboré en fonction des besoins de l'entreprise pour syn-thétiser les données de la comptabilité analytique. Ce pro-giciel couvre parfois des besoins de gestion plus éten-dus, tels que le suivi des investissements, les tableauxd'emprunts, l'analyse financière, la gestion prévisionnelle,l'analyse des écarts entre prévisions et réalisations, etc.Plus ce logiciel comporte de fonctions, plus il se rap-proche de la définition d'un PGI (progiciel de gestion in-tégré).Plus récemment, à l'heure de l'Internet et du travail colla-boratif en réseau (Groupware), apparaissent les applica-tions de comptabilité en ligne de type ASP (ApplicationServices Provider) qui permettent de partager sur le weben temps réel le travail du comptable d'entreprise, del'expert comptable réviseur et des auditeurs commissairesaux comptes.La comptabilité en ligne[8] est apparu ces dernières annéessuite à la vulgarisation des Smartphones et l'utilisation duCould par les chefs d'entreprises.

Page 8: Comptabilité d'Entreprise

8 8 VOIR AUSSI

7 Notes et références[1] Limite de la comptabilité

[2] Selon le Trésor de la langue française informatisé.

[3] Idem.

[4] Jean-Guy DEGOS, Les origines de la normalisation comp-table internationale : le rôle des français et des américains,THE CERTIFIED ACCOUNTANT – 3e trimestre 2006 – no

27 [PDF]

[5] Véronique Chambaud Guide fiscal et social du créa-teur d'entreprise - 7e éd. Éditeur Dunod, 2013, (ISBN9782100590650), 192 pages, p. 14 (en ligne)

[6] (fr) John Chant, « La crise du PCAA au Canada : in-cidence sur la réglementation des marchés financiers »(consulté le 1 février 2010)

[7] (fr) D&B, « Rapport Principaux coefficients d’industrie »,sur dnb.ca (consulté le 19 janvier 2009)

[8] La comptabilité simple et facile

8 Voir aussi

8.1 Articles connexes

• Compte

• Système comptable américain

• Comptabilité générationnelle

• Document de synthèse

• Licence CCA

8.2 Liens externes

• Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts-Comptables (CSOEC) (France)

• Site de l'Ordre des Experts-Comptables Paris Ile-de-France, consacré à la lutte contre l'exercice illégal dela profession d'expert-comptable (France)

• Portail du management

• Portail de la finance

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9

9 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

9.1 Texte• Comptabilité d'entreprise Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Comptabilit%C3%A9_d'entreprise?oldid=117959200 Contributeurs :Hashar, Orthogaffe, Ploum’s, Alno, Tim Starling, Greudin, HasharBot, Deuxtroy, Gem, Sandrine, Geoffroy, Jastrow, MedBot, Pgreenfinch,Oblic, Phe-bot, Turb, FH, ~Pyb, Gwalarn, Cutter, MaCRoEco, Diligent, Alcyon, Dake, Leag, Bob08, Piku, Neuceu, Mutima, Pseudomoi,BrightRaven, DocteurCosmos, Gede, Angeldream, Gribeco, Taguelmoust, Bokken, Inisheer, RobotQuistnix, Arria Belli, B-noa, BMR,Muaddib, MMBot, PoM, Dd, Schiste, 16@r, Loveless, Jamian, Oxo, Hexasoft, WikiVince, Sum, Rune Obash, Pierre Fauconnier, Pautard,Didierklodawski, Démocrite, Terconj, Malta, Moumousse13, Tibauk, GaMip, Jphg, Gronico, Wuesss, Thijs !bot, Maloq, Biache, Jarfe,Pbergeot~frwiki, Circular, Bombastus, Trex, Laurent Nguyen, Rémih, JAnDbot, Arkanosis, IAlex, Alchemica, Matrix76, BetBot~frwiki,Zouavman Le Zouave, RM77, J-F Bougeard, VonTasha, Analphabot, Salebot, Tépabot, Stef48, Samsa, Florian.Tosello, Idioma-bot, Jam-rouri, Jonathan1, TXiKiBoT, Fpicard, Bapti, VolkovBot, Foorty, Nicourse, Moyg, Xic667, BotMultichill, SieBot, Kedo, Skiff, A.ouanes,Georges Langlois, JLM, Alecs.bot, Vlaam, Hercule, Alphos, Sardur, Expertom, La Reine d'Angleterre, Thilp, Bastri, Houmanrm, UneAme, Ertezoute, Comptable, Tsarpiotr, BodhisattvaBot, WikiCleanerBot, Garandel, Efcuse, SilvonenBot, ZetudBot, Amex~frwiki, Al-pham, Numbo3-bot, Luckas-bot, Petimoi, Micbot, Bmathis, Jotterbot, Basilecrea, Nakor, ChenzwBot, Moipaulochon, Jordav, Jcarbaut,SassoBot, Xqbot, Christophemoi, Coyote du 57, Lomita, TobeBot, NicoScPo, Buisson, Ripchip Bot, Cinerama14, EmausBot, La.soulie,WikitanvirBot, Chriscompta, Bdc43, EDME, AXEN, Finedata, CocuBot, Phduquesne, Comptable42, Schlag vuk, OlivierFils, Le pro du94 :), Minsbot, Societescriptura, PardusTigris, Sebastien.maimon, Addbot, Sismarinho, Alayboko, Financial95, Dadaniel2014, Bleou, Lafemme de menage et Anonyme : 171

9.2 Images• Fichier:Pacioli.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2a/Pacioli.jpg Licence : Public domain Contributeurs :Lauwers, Luc & Willekens, Marleen : Five Hundred Years of Bookkeeping : A Portrait of Luca Pacioli (Tijdschrift voor Economie enManagement), Katholieke Universiteit Leuven, 1994, vol. XXXIX issue 3 p. 289–304) [1] Artiste d’origine : Attribué à Jacopo de' Barbari(1460/1470–avant 1516)

• Fichier:Sierpinski_arrowhead_3d_stage_5.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3a/Sierpinski_arrowhead_3d_stage_5.png Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Own work, created with Mathematica 6 Artiste d’origine : RobertDickau

• Fichier:TwoCoins.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/29/ThreeCoins.svg Licence : Public domain Contri-buteurs : Transféré de en.wikipedia à Commons. User:Ysangkok added shadows and silhouettes from Image:Lars_Gustaf_Tersmeden.svg,Image:Caspar Friedrich Wolff.svg and Image:Sieveking-Silhouette.svg. Artiste d’origine : Busy Stubber sur Wikipedia anglais, effects :User:Ysangkok

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