85
COMPTE RENDU FINAL « Accueil, compassion et service » Rédigé par Jangles Productions Toronto (Ontario) Hôtel Sutton Place Du 2 au 5 février 2009

COMPTE RENDU FINALatwork.settlement.org/downloads/atwork/RAP...animée par Ahmad Fahim d'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la seconde, par la Dre Laura Simich

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

COMPTE RENDU FINAL

« Accueil, compassion

et service »

Rédigé par Jangles Productions

Toronto (Ontario)

Hôtel Sutton Place

Du 2 au 5 février 2009

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 2

TABLE DES MATIÈRES Page

Renseignements généraux sur la conférence 3

Résumé (demande de propositions d'exposés – exemples de sujets) 6

Résumé (résumés succincts des séances plénières et des ateliers) 7

Notes de la conférence - 3 février 2009

Discours d'ouverture prononcé par Darlyn Mentor (directrice, Programmes d’établissement, CIC) 11

Séance plénière - Conférencier d’honneur (Dr Richard Heinzl) 12

Séance plénière : Orientations actuelles et futures en matière de réétablissement (Michael Casasola) 13

Séance plénière : Mythes et réalités entourant la vie dans les camps de réfugiés (Colin Mackay) 17

Atelier nº 1 : Mesurer le succès dans le contexte du PAR (Ahmed Mohammed) 21

Atelier nº 2 : L’apprentissage de l’auto-gestion de la santé par les arts (Hana Pinthus Rotchild et Andrew Ostapenko) 26

Atelier nº 3 : Redonner confiance en eux à ceux qui ont survécu à la torture lors du processus d’établissement

(Mulugeta Abai) 29

Atelier nº 4 : La gestion constructive des conflits (Peter Bruer) 32

Atelier nº 5 : Offrir des services à des familles aux besoins complexes (Teresa Simms-Obidi) 34

Séance plénière : Les réfugiés bhoutanais (Ahmad Fahim) 37

Séance plénière : Recherche sur la santé mentale des réfugiés (Dre

Laura Simich - CAMH) 39

Notes de la conférence - 4 février 2009

Séance plénière : Identification des nouveaux enjeux par les délégués et discussion dans le « Café mondial »40

Atelier nº 6 : Gestion éthique des cas : limites en matière de services (Yasmine Dossal et Farishta Murzban Dinshaw) 43

Atelier nº 7 : Introduction à la méthode de l'analyse positive (Dolores Montavez Ruz et Louise Cohen) 46

Atelier nº 8 : Travailler efficacement avec les interprètes (Melanie Oda) 49

Atelier nº 9 : Barnga : un jeu de société portant sur la communication interculturelle (Ron Lavoie) 52

Atelier nº 10 : La santé des clients (Dr Meb Rashid) 55

Séance plénière : Pratiques prometteuses : fournir des services aux RPG francophones (Carl Nicholson) 60

Séance plénière : Offrir des services aux nouveaux arrivants LGBTA (Ginny Santos et Roxanna Vahed) 61

Notes de la conférence - 5 février 2009

Séance plénière : Usure de compassion (Jane Bradley) 63

Séance plénière : Visionnement du documentaire « Killing Time » (réfugiés bhoutanais) et discussion

(Annika Gustafson) 67

Annexes

Profil des conférenciers 70

Ordres du jour quotidiens 79

Demande de propositions d’exposés 83

Comité consultatif de la conférence 85

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 3

Renseignements généraux sur la conférence

« La conférence s'est révélée très intéressante et extrêmement utile. »

« Une excellente conférence, pour son exhaustivité et son alternance judicieuse entre ateliers et séances

plénières. »

« La conférence a été utile; elle a été l'occasion de s'informer et de rencontrer d'autres intervenants. »

« J'ai aimé l'initiative Café du monde et les activités pour briser la glace. »

« J'ai tout aimé : les documents, les conférenciers, tout! »

« Je pense que cette conférence a permis aux intervenants du PAR de mieux comprendre en quoi

consiste leur travail et les a rapprochés sur le plan professionnel. »

« Participer à cette conférence a été une expérience très positive et agréable. Je repars régénéré et

désireux de me surpasser dans mon travail! »

« Je me suis senti à l'aise, comme si j'étais en famille et que nous partagions idées et expériences. »

Ce ne sont là que quelques-uns des commentaires formulés par les délégués qui ont assisté à

l'édition 2009 de la conférence sur le Programme d'aide au réétablissement (PAR). La conférence s'est

tenue à Toronto, du 2 au 5 février 2009. Cent trente-deux délégués parmi les intervenants qui

administrent et assurent l'exécution du Programme d'aide au réétablissement y ont pris part. Au nombre

des invités figuraient également :

des membres de la direction et du personnel des organismes fournisseurs de services (conseillers PAR, personnel ayant travaillé sur le projet pilote de services de soutien aux clients [SSC] et personnel affecté à l'initiative Compétences de vie);

des représentants de Citoyenneté et Immigration Canada (aux paliers local, régional et national);

des invités œuvrant dans des programmes connexes, partout au Canada.

Un comité consultatif, constitué de représentants des organismes fournisseurs de services et du bureau

régional de CIC pour l'Ontario, a été mis sur pied (voir à la page 86). Ce comité a déterminé le thème et

fixé l'ordre du jour de la conférence : « Accueil, compassion et service ». Le thème capture l'essence

même des services fournis par le personnel chargé de l'exécution du Programme d'aide au

réétablissement, à savoir aider les nouveaux arrivants dont les besoins sont élevés et les réfugiés

parrainés par le gouvernement (RPG) en étant les premiers à leur tendre un main bienveillante et

secourable par le biais de services importants. Forts de leur dévouement et de leur engagement, ces

intervenants donnent à des milliers de réfugiés qui viennent chercher la sécurité et la protection au

Canada l'espoir et la possibilité d'une vie meilleure.

La conférence a été parrainée par la Direction de l’établissement et des affaires intergouvernementales

de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), bureau de l’Ontario.

Les objectifs de la conférence étaient les suivants :

Élargir le champ de compétences des intervenants du PAR par le truchement d'ateliers de perfectionnement professionnel, d'exposés et de séminaires;

Mettre à l'avant-plan les problèmes que rencontre le secteur et formuler des recommandations en vue de l'amélioration des programmes;

Permettre aux délégués et aux organismes d'échanger les pratiques prometteuses qu'ils ont mises en œuvre;

Favoriser et renforcer le réseautage entre les délégués et les organismes;

Saluer le dévouement et l'engagement de tous ceux qui œuvrent à l'exécution du Programme d'aide au réétablissement.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 4

Renseignements généraux sur la conférence (suite)

Cette conférence de trois jours s'est tenue à l’hôtel Sutton Place situé au centre-ville de Toronto. CIC a

confié l'organisation de la conférence à Jangles Productions.

Le comité consultatif créé pour les besoins de la conférence a lancé une demande de propositions

d'exposés dans plusieurs catégories (voir à la page 83). Vingt-trois propositions ont été reçues. Dix

d'entre elles ont débouché sur un atelier. En plus des 10 ateliers, 11 séances plénières ont été

organisées et animées par des conférenciers invités (voir les ordres du jour quotidiens aux pages 79 à

82).

Une animatrice, Karon West (voir à la page 78), a été recrutée pour animer la conférence. Un logo a été

spécialement créé et affiché sur le site d'inscription bilingue. Depuis ce site, les délégués avaient la

possibilité de s'inscrire à la conférence et de choisir les ateliers auxquels ils désiraient participer

(http://www.rapconference.ca/fr/home.asp). Des bannières arborant le logo et d'autres objets publicitaires

ont été créés. Des sacs ont été spécialement conçus pour la conférence et remis aux délégués. Ces sacs

contenaient une trousse dans laquelle chaque séance et chaque atelier étaient décrits. Le nom des

conférenciers, leur biographie, un résumé des ateliers ainsi que l'heure et l'endroit des réunions figuraient

également dans cette trousse, ainsi qu’une liste de personnes-ressources à l'intention des délégués, un

formulaire d'évaluation de la conférence et un recueil de portraits réalisés aux quatre coins du monde par

un journaliste-photographe primé du National Geographic, Steve McCurry.

Les inscriptions sur place ont eu lieu le 2 février, de midi à 20 h, à l’hôtel Sutton Place. Une réception de

réseautage s’est tenue de 16 h à 18 h pour permettre aux délégués de faire connaissance et d'examiner

le matériel exposé par les organismes. La réception a été suivie d'un souper inaugural auquel était

conviée Suhana Meharchand, présentatrice-vedette de CBC Newsworld. La première journée complète

de la conférence (le 3 février) a commencé à 8 h 30. Darlyn Mentor (directrice, Programmes

d'établissement) a souhaité la bienvenue aux participants au nom de Citoyenneté et Immigration Canada

et prononcé le discours d'ouverture. À l'issue de l'intervention de Mme

Mentor, le conférencier d'honneur,

le Dr Richard Heinzl (fondateur de Médecins sans frontières Canada) a pris la parole. Ce fut ensuite le

tour de Michael Casasloa, du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCNUR) de

s'exprimer, suivi de Colin Mackay de COSTI, un organisme fournisseur de services de Toronto. Après le

dîner, cinq ateliers ont eu lieu simultanément, suivis de deux séances plénières. La première a été

animée par Ahmad Fahim d'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la seconde, par la

Dre

Laura Simich du Centre for Addiction and Mental Health (CAMH). Le repas du soir a été l'occasion

pour les délégués d'essayer les restaurants du coin.

La deuxième journée complète (le 4 février) a débuté à 8 h 30. La matinée a été entièrement consacrée à

une séance plénière intitulée Café mondial. (Café mondial est une initiative unique en son genre dans

laquelle les délégués se déplacent de table en table pour discuter de problèmes, de sujets et de

questions spécifiques). L'après-midi a été à nouveau consacré à cinq ateliers simultanés suivis de deux

séances plénières, l’une animée par Carl Nicholson, du Centre catholique pour immigrants d'Ottawa, et

l’autre par Roxanna Vahed d'Access Alliance de Toronto. Un souper a été servi le soir de la deuxième

journée complète. Le divertissement a été assuré par DJ Glen.

La matinée du dernier jour (le 5 février) a été entièrement consacrée à des séances plénières, la

première animée par Jane Bradley (experte-conseil en usure de compassion) et la seconde par Annika

Gustafson, productrice du documentaire « Killing Time » sur les réfugiés bhoutanais.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 5

Renseignements généraux sur la conférence (suite)

Les séances plénières et les ateliers ont eu lieu dans plusieurs salles de l’hôtel Sutton Place. Des

services d'interprétation en français, simultanée lors des séances plénières et chuchotée lors des ateliers,

ont été offerts. Vingt-neuf conférenciers ont pris la parole. Il s'agissait de membres du personnel et de la

direction des organismes fournisseurs de services, de membres de la direction de CIC, de chercheurs, de

consultants du secteur privé et de conférenciers invités. Un preneur de notes était présent à chaque

réunion. Le présent compte rendu fournit le résumé de ces notes, parallèlement à une description de

chaque atelier et de chaque séance plénière.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 6

Résumé de la conférence Voici un extrait de la demande de propositions d'exposés. Il donne un aperçu des sujets suggérés (voir à la page 83 pour la version intégrale de la demande de propositions d'exposés).

Exemples de sujets

PÉRIODE QUI PRÉCÈDE L'ARRIVÉE ET IMMIGRATION

Structure des mouvements migratoires (HCNUR)

Orientation à l'étranger (OIM)

Élaboration de politiques

Séance préparatoire à l'immigration (fenêtre d'un an, regroupement familial, etc.)

Travailler avec les parrains (parrainage d'aide conjointe ou PAC)

Procédure à l'aéroport d'arrivée (Services frontaliers des douanes)

SANTÉ

PFSI (Programme fédéral de santé intérimaire)

Santé des clients (santé mentale, bien-être physique, abus de substances psychoactives, traumatisme,

torture)

Autonomie en matière de santé (santé mentale et usure de compassion)

Violence (sexuelle, physique, émotionnelle – femmes, enfants, personnes âgées)

GROUPES CLIENTS

Enfants

Jeunes gens

Familles (travailler avec des familles aux besoins multiples et complexes)

Besoins des RPG francophones

PRATIQUES PROMETTEUSES

Pratiques prometteuses (s'entretenir sur les programmes novateurs et les façons novatrices de les mettre

à exécution)

Gestion de cas (approche centrée sur le client)

Résultats de l'évaluation du projet pilote de services de soutien aux clients

Processus d'évaluation des besoins (l'art de fixer des objectifs)

PERFECTIONNEMENT PROFESSIONNEL

Compétences en counseling

Animation de groupe

Gestion du temps

Communication (interne, externe, clients, etc.)

Travailler avec les interprètes

Atelier de sensibilisation aux problèmes rencontrés par les gais, lesbiennes et

transsexuels

L'art de rendre compte de son travail

Défense des intérêts, médiation et résolution de conflits

Fixer les limites des responsabilités (déontologie et autonomie)

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 7

Résumé de la conférence – Résumés succincts des séances plénières et des

ateliers

Profil de la conférencière ayant animé le dîner-conférence : Suhana Meharchand

(présentatrice-vedette à la CBC Newsworld)

Suhana Meharchand a évoqué son expérience personnelle en tant qu'immigrante originaire d'Afrique du

Sud et les défis qu'elle et sa famille ont dû relever pour s'établir au Canada.

Séance plénière : Aperçu de l’avenir du PAR

Conférencière : Darlyn Mentor (directrice, Programmes d’établissement pour la région de l’Ontario, Citoyenneté

et Immigration Canada)

Darlyn Mentor, directrice des programmes d’établissement pour la région de l’Ontario au sein de

Citoyenneté et Immigration Canada, s'est entretenue sur les activités actuellement entreprises dans le

cadre du Programme d'aide au réétablissement. Cet exposé a examiné les défis auxquels font face les

intervenants du PAR qui viennent en aide aux groupes de nouveaux arrivants aux besoins élevés.

Séance plénière : Leçons apprises à l’étranger : les possibilités offertes par un monde sans frontières

Conférencier d’honneur : Dr Richard Heinzl (fondateur de Médecins Sans Frontières Canada)

Richard Heinzl a raconté comment ses confrères de Médecins Sans Frontières et lui-même s'y sont pris

pour gérer la crise humanitaire catastrophique pendant la guerre en Iraq, alors qu'ils manquaient

cruellement de matériel et de personnel. Son exposé a montré aux délégués jusqu'où pouvait aller la

capacité d'adaptation et de résistance de l'esprit humain tout en leur permettant de tirer de précieuses

leçons qu’ils pourront mettre en pratique dans leurs vies personnelle et professionnelle.

Séance plénière : Orientations actuelles et futures en matière de réétablissement

Conférencier : Michael Casasola (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés)

Cet exposé a porté sur les principaux développements et les tendances à venir dans le secteur du

réétablissement à l'échelle internationale. Il a notamment été question de plusieurs initiatives visant à

renforcer et à élargir les activités de réétablissement. Ces initiatives influent à la fois sur le nombre de

réfugiés recommandés en vue de leur réétablissement à l'étranger et la composition de ce groupe de

réfugiés. L'exposé a également permis d'identifier les grandes tendances actuelles et futures dans le

réétablissement et la manière dont elles pourraient s'inscrire dans le programme de réétablissement

canadien.

Séance plénière : Mythes et réalités entourant la vie dans les camps de réfugiés

Conférencier : Colin Mackay (Centre d’accueil COSTI)

Cet exposé a permis d’examiner les mythes et les réalités entourant la vie dans les grands camps de

réfugiés, surtout en Afrique, et d'établir une comparaison avec la situation que vivent d'autres réfugiés de

longue durée dans d'autres camps importants. Les conseillers du PAR ont été confrontés aux réalités de

la vie dans un camp de réfugiés et à la manière dont celles-ci pouvaient influencer le processus de

réétablissement.

Atelier n° 1 : Mesurer le succès dans le contexte du PAR

Conférencier : Ahmed Mohammed (Organisme pour les services d'intégration et d'adaptation - SISO)

Cet atelier s'est déroulé en trois temps :

Présentation PowerPoint : Réussite en réétablissement, évaluation et mesure du rendement,

attentes

Film : Deux exemples à suivre en matière de rétablissement

Discussion ouverte

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 8

Résumé de la conférence – Résumés succincts des séances plénières et des

ateliers (suite)

Atelier n° 2 : L'apprentissage de l'auto-gestion de la santé par les arts

Conférenciers : Hana Pinthus Rotchild et Andrew Ostapenko (Organisme pour les services d'intégration et

d'adaptation - SISO)

Cet atelier a porté sur des méthodes simples et novatrices d'auto-gestion de la santé visant à approfondir

les compétences des participants à cet égard. Les participants ont appris et mis en pratique

trois méthodes d'apprentissage de l'auto-gestion par les arts : se détendre et puiser inconsciemment

dans ses pensées en travaillant l’argile, en réalisant des collages et en rédigeant un journal, trois

techniques d’expression et de relaxation.

Atelier n° 3 : Redonner confiance en eux à ceux qui ont survécu à la torture lors du processus

d'établissement

Conférencier : Mulugeta Abai (Centre canadien pour victimes de torture)

Le conférencier a examiné les conséquences de la torture et de la violence organisée, a évoqué des cas

précis et présenté les mesures de soutien institutionnelles et communautaires dont devraient bénéficier

ceux qui ont survécu afin de pouvoir passer de l’état de victimes à celui de membres à part entière de la

collectivité.

Atelier n° 4 : La gestion constructive des conflits

Conférencier : Peter Bruer (St. Stephen’s Community House)

Cet atelier a permis aux participants d'apprendre et de mettre en pratique diverses techniques et

compétences pour désamorcer les situations conflictuelles, pour communiquer des renseignements

désagréables d'une manière moins susceptible de dégénérer en conflit et pour résoudre les problèmes

selon une approche axée sur les intérêts.

Atelier n° 5 : Offrir des services à des familles aux besoins complexes

Conférencière : Teresa Simms Obidi (Organisme pour les services d'intégration et d'adaptation -

SISO)

Cet atelier interactif sur la planification efficace ciblant les familles aux besoins complexes a abordé les points

suivants :

Suggestions d'une définition des besoins complexes centrée sur les personnes invalides ou atteintes de

maladies chroniques;

Recommandations relatives à une approche d'encadrement des familles aux besoins complexes et de leurs

membres pris individuellement misant sur la mise en valeur des atouts;

Outil d’évaluation du capital humain permettant d'identifier les atouts propres à la famille et aux individus

qui la composent;

Exemples illustrant la manière dont ces atouts peuvent être intégrés à un plan visant à habiliter les clients

et les familles;

Principes directeurs en matière de planification personnelle et familiale les plus efficaces pour atteindre les

objectifs en matière de rapprochement.

Séance plénière : Les réfugiés bhoutanais

Conférencier : Ahmad Fahim (Organisation internationale pour les migrations)

Durant son exposé, Monsieur Fahim a brièvement expliqué le rôle que joue l’OIM dans le processus de

réétablissement des réfugiés. Il a également parlé de son récent séjour au Népal, où il est allé observer

le travail de l’OIM en vue du réétablissement des réfugiés bhoutanais dans divers pays, dont le Canada.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 9

Résumé de la conférence – Résumés succincts des séances plénières et des

ateliers (suite)

Séance plénière : Recherche sur la santé mentale des réfugiés

Conférencière : Dre

Laura Simich (CAMH – Centre de toxicomanie et de santé mentale)

La Dre

Simich mène une étude de recherche que finance Citoyenneté et Immigration Canada sur les

réfugiés et leur santé mentale. Elle a donné un aperçu de l’étude en décrivant comment cette dernière

intègrera un examen national et des études de cas portant sur les endroits où les services en santé

mentale et les services connexes destinés aux réfugiés sont de bonne qualité.

Séance plénière : Identification des nouveaux enjeux par les délégués et discussion dans le « Café

mondial »

Animatrice : Karon West (animatrice de la conférence)

Avec l'aide de l’animatrice, les délégués ont réfléchi ensemble, discuté et arrêté la liste des principaux

enjeux liés à l'exécution du Programme d'aide au réétablissement. La méthode d'animation employée lors

de cet exercice est intitulée « Café mondial ». Le Café mondial est une méthode unique en son genre

selon laquelle les délégués vont de table en table pour discuter d’un problème, d’une question ou d’un

sujet précis. Cette méthode permet d'optimiser la discussion et l'échange d'idées entre les délégués.

Atelier n° 6 : Gestion éthique des cas : limites en matière de services

Conférencières : Yasmine Dossal et Farishta Murzban Dinshaw (COSTI)

Cet atelier a porté sur les responsabilités éthiques des gestionnaires de cas qui travaillent avec les RPG,

notamment sur les questions se rapportant à l’auto-détermination des clients, la prise de décision

éclairée, la vie privée et la confidentialité, les relations duelles, les conflits d’intérêt, le contact physique et

les cadeaux en échange de services.

Atelier n° 7 : Introduction à la méthode de l’analyse positive

Conférencières : Dolores Montavez Ruz et Louise Cohen (YWCA de Toronto)

La méthode de l'analyse positive est une théorie de résolution des problèmes et de gestion du

changement qui propose de centrer l'attention non plus sur ce qui ne fonctionne pas mais bien sur ce qui

fonctionne. Elle est passée jusqu'ici inaperçue en tant que stratégie de transition vers la croissance à

long terme et la résolution des problèmes. À l’issue de cet atelier, les participants :

connaissaient les principes fondamentaux et les hypothèses qui sous-tendent la méthode de

l'analyse positive;

avaient passé en revue le processus auquel fait appel la méthode de l’analyse positive pour

envisager le changement et la résolution des problèmes;

s'étaient exercés à mettre en pratique certaines des notions abordées dans des cas de figure

précis.

Atelier n° 8 : Travailler efficacement avec les interprètes

Conférencière : Melanie Oda (experte-conseil)

Qu’est-ce qu’un interprète et quel est son rôle? Comment savoir s’il fait du bon travail? Quels sont mon

rôle et mes responsabilités lors de cette rencontre? À l’issue de cet atelier, les participants :

avaient mieux compris la complexité de l’interprétation;

avaient saisi les divers rôles et les diverses responsabilités des fournisseurs de services et des

interprètes;

savaient à quoi s’attendre lorsqu'ils travaillent avec un interprète;

s'étaient familiarisés avec les conseils et les stratégies à mettre en œuvre pour travailler plus

efficacement avec les interprètes.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 10

Résumé de la conférence – Résumés succincts des séances plénières et des

ateliers (suite)

Atelier n° 9 : Barnga : un jeu de société sur la communication interculturelle

Conférencier : Ron Lavoie (Organisme communautaire des services aux immigrants d’Ottawa)

Grâce à Barnga, les participants ont eu le choc d’apprendre que les règles auxquelles obéissent les gens

d'horizons culturels différents sont différentes. Ils ont acquis de nouvelles compétences sur l'art d'évoluer

au sein d'un groupe interculturel et les ont mises en pratique en petites groupes, à l'aide d'un simple jeu

de cartes. La mise en pratique a été suivie d'une séance de débreffage interactive durant laquelle les

participants ont examiné des stratégies gagnantes afin de tirer le maximum des interactions

interculturelles.

Atelier n° 10 : La santé des clients

Conférencier : Dr Meb Rashid (Access Alliance Community and Health Services)

Cette séance visait à identifier les problèmes les plus courants et les plus graves en matière de soins de

santé auxquels font face les réfugiés nouvellement arrivés. En puisant à même l’expérience vécue dans

une clinique de soins de santé pour réfugiés de Toronto, le Dr Rashid a fourni certaines approches aux

troubles de la santé courants qu’on retrouve chez cette population. Il a fourni des conseils pratiques aux

gens qui s’occupent de clients ayant des problèmes de santé.

Séance plénière : Pratiques prometteuses : fournir des services aux RPG francophones

Conférencier : Carl Nicholson (Centre catholique pour immigrants)

Les RPG francophones ont des besoins et font face à des défis particuliers. Cet exposé a permis

d’identifier ces problèmes tout en offrant des conseils et en proposant des meilleures pratiques.

Séance plénière : Offrir des services aux nouveaux arrivants LGBTA

Conférencières : Ginny Santos et Roxanna Vahed (Access Alliance Community Services)

Résumé : Cette séance a sensibilisé les participants à diverses initiatives de lutte contre l'homophobie et

la transphobie afin de leur permettre d'explorer et de comprendre la complexité de l’expérience que vivent

les nouveaux arrivants LGBTA au Canada et le rôle que jouent les services d'établissement à l'appui de

leur processus d'intégration.

Séance plénière : Usure de compassion

Conférencière : Jane Bradley (experte-conseil)

Résumé : Cet atelier a permis d’examiner l’usure de compassion, de voir comment en reconnaître les

symptômes et de suggérer des mécanismes d’adaptation pour aider à soulager ce qui peut être un état

très débilitant.

Séance plénière : Visionnement du documentaire « Killing Time » (réfugiés bhoutanais) et discussion

Conférencière : Annika Gustafson (productrice de documentaires)

Les délégués ont visualisé un documentaire récent sur les réfugiés bhoutanais, comment ils sont

devenus réfugiés, qui leur vient en aide et quelles sont les initiatives entreprises pour les aider. Après le

documentaire, la productrice a fait part de ses impressions profondes sur la vie des réfugiés dans les

camps et des immigrants illégaux.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 11

NOTES DE LA CONFÉRENCE

Séance plénière : Aperçu de l’avenir du PAR

Conférencière : Darlyn Mentor (directrice, Programmes d’établissement pour la région de l’Ontario, Citoyenneté

et Immigration Canada)

Darlyn Mentor, directrice des programmes d’établissement pour la région de l’Ontario au sein de

Citoyenneté et Immigration Canada, s'est entretenue sur les activités actuellement entreprises dans le

cadre du Programme d'aide au réétablissement. Cet exposé a examiné les défis auxquels font face les

intervenants du PAR qui viennent en aide aux groupes de nouveaux arrivants aux besoins élevés.

Notes de l'atelier

Le sens et le résultat ultimes de ce que nous faisons... Un mot résume le tout : « Transformation »

Examen du site Web « le changement en mouvement »

La transformation est une série de changements qui visent à améliorer le rendement, une

amélioration qui devrait être considérable. Cette définition rend compte du travail effectué au sein du

PAR.

Client masculin originaire du Myanmar qui a perdu la vue à l'âge de 14 ans. Il est arrivé au Canada, où il a

reçu une formation et offre désormais des services d'interprétation. Le client est aujourd'hui autonome; il se

sent en pleine possession de ses capacités et voit l'avenir sous un jour meilleur.

Les clients viennent ici dans l'espoir d'un changement qui va transformer leur vie; un changement de

direction; une amélioration de leurs capacités; un changement qui s'opère à un rythme accéléré; un

changement qui va au-delà des améliorations graduelles.

2 310 RPG prévus en 2009 - D'où sont-ils venus en 2008?

o Iraq (plus de 25 %)

o Afghanistan

o Myanmar

o Somalie

o Colombie

Principaux défis auxquels nous sommes confrontés

o Budget du PAR

o Filières par lesquelles arrivent les RPG

o Besoins sanitaires et médicaux

o Aide au revenu

o Clients aux besoins élevés (compétences de vie, alphabétisation, employabilité,

etc.)

Transformation - Où en sommes-nous à l'heure actuelle?

o Orientation en matière de compétences dans le cadre du PAR

o Projet pilote de soutien aux clients

o Groupe de travail national - PAR

o Groupe de travail sur la santé des réfugiés

o Groupe consultatif - PFSI

o Sondage Matching Centre Destining

o Traitement collectif (Somaliens [Hamilton], Karen et Bhoutanais)

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 12

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Séance plénière : Leçons apprises à l’étranger : les possibilités offertes par un monde sans frontières

Conférencier d’honneur : Dr Richard Heinzl (fondateur de Médecins Sans Frontières Canada)

Richard Heinzl a raconté comment ses confrères de Médecins Sans Frontières et lui-même s'y sont pris

pour gérer la crise humanitaire catastrophique pendant la guerre en Iraq, alors qu'ils manquaient

cruellement de matériel et de personnel. Son exposé a montré aux délégués jusqu'où pouvait aller la

capacité d'adaptation et de résistance de l'esprit humain tout en leur permettant de tirer de précieuses

leçons qu’ils pourront mettre en pratique dans leurs vies personnelle et professionnelle.

Notes de l'atelier

Les réfugiés comptent parmi les personnes les plus fortes et les plus intéressantes que le

conférencier ait jamais rencontrées.

Nombre de nos réfugiés sont des enfants et donc notre avenir.

Les personnes déplacées à l'intérieur d'un pays s'apparentent à des réfugiés mais ne se trouvent

pas dans un pays étranger et ne bénéficient donc pas de l'aide gouvernementale.

L'ennui est souvent l'un des problèmes les plus importants. Les réfugiés sont incapables de faire

des projets d'avenir.

Grâce à la technologie, chaque coin du monde est connecté, si bien que l'idée de changement

fait son chemin. La technologie permet aux grands centres urbains et aux villes plus modestes de

faire le premier pas vers la prospérité.

La technologie peut améliorer la santé. C'est aussi simple que de pouvoir donner un coup de fil.

Si les personnes ont accès à l'information, la société dans laquelle elles vivent est plus saine.

Certains pensent que l'accès à l'information fait partie des droits de la personne.

L'absence de guerre et de violence est valorisée.

Les personnes sur place sont mieux informées; l'animateur, c'est vous.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 13

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Séance plénière : Orientations actuelles et futures en matière de réétablissement

Conférencier : Michael Casasola (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés)

Cet exposé a porté sur les principaux développements et les tendances à venir dans le secteur du

réétablissement à l'échelle internationale.

Notes de l'atelier

Critères de réétablissement du HCNUR

Besoins de protection physique et juridique

Personnes ayant survécu à un acte de violence ou à la torture

Besoins médicaux

Femmes à risque

Regroupement familial

Enfants et adolescents

Réfugiés âgés

Réfugiés qui n'ont pas la possibilité de s'intégrer

Nombre total de demandes de réétablissement présentées entre 2003 et 2007

2003 : 35 314

2004 : 39 509

2005 : 46 260

2006 : 53 183

2007 : 97 302

2008 : 115 309

Statistiques non officielles du HCNUR : Nombre de réfugiés réétablis à l'échelle internationale (2007)

Demandes : 98 999 (départs : 49 868)

Pays d'asile : 80

Pays d'origine : 65

Pays de réétablissement : 25

Statistiques non officielles du HCNUR : Nombre de réfugiés réétablis à l'échelle internationale (2008)

Demandes : 115 309 (départs : 56 613)

Pays d'asile : 73

Pays d'origine : 64

Pays de réétablissement : 27

Développements positifs

Augmentation du nombre de demandes de réétablissement

Augmentation du nombre de départs

Augmentation de 72 % selon l'Association pour l'étude du problème mondial des réfugiés

Centre de transit d'urgence en Roumanie

Nouveaux pays de réétablissement

Besoin, capacité et espaces

Besoin en réétablissement : 561 000

Capacité de réétablissement : 127 000

Espaces dans les pays de réétablissement : 80 000

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 14

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

2007 par rapport à 2008 par région

Afrique (2007 : près de 20 000 et 2008 : 20 000)

Amériques (2007 : 1 000+ et 2008 : près de 0)

Asie (2007 : 52 000+ et 2008 : 55 000+)

Europe (2007 : 19 900 et 2008 : 1 000 - 2 000)

Moyen-Orient - Afrique du Nord (2007 : 19 990 et 2008 : 38 000) Orientations en 2008 : 10 principaux pays d'origine (chiffres non officiels)

Iraq : 32 699

Myanmar : 30 385

Bhoutan : 23 504

Somalie : 8 526

République démocratique du Congo : 2 481

Iran : 2 073

Afghanistan : 1 766

Territoires palestiniens occupés : 897

Burundi : 808

Éthiopie : 759 Iraquiens inscrits - (Le HCNUR dénombre aujourd'hui plus de 300 000 Iraquiens inscrits dans la région.)

Population de l'Est de l'Iraq inscrite en 2007

Syrie 1,0 – 1,5 millions 216 370 93 877

Jordanie 450 000- 500 000 54 258 29 981

Liban 50 000 10 532 5 668

Turquie 6 000– 10 000 6 408 3 091

Égypte 20 000– 40 000 10 532 8 169

Iran 57 000 + 3 673 3 305

CCG 200 000 + 1 816 3 305

Iraquiens réétablis en : 2007

14 février – Le HCNUR prévoit recommander le réétablissement de 20 000 Iraquiens en 2007.

31 décembre – 21 312 recommandations

Recommandations de réétablissement au Canada – 1 515 2008

31 décembre – 32 716 recommandations

Recommandations de réétablissement au Canada – 2 658 Répartition des Iraquiens selon leurs besoins spéciaux - 35 % des réfugiés iraquiens répertoriés en Syrie ont des besoins spéciaux

Besoins spéciaux Individus Pourcentage

Enfants et adolescents exposés à un risque 9 417 8,5 %

Invalides 5 252 4,8 %

Réfugiés atteints d'une maladie grave 39 671 36,0 %

Personnes âgées exposées à un risque 3 627 3,3 %

Mère ou père monoparental 418 0,4 %

Besoins spéciaux – Protection/juridique* 44 087 40,0 %

Enfants non accompagnés/séparés 117 0,1 %

Femmes exposées à un risque 7 736 7 %

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 15

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Recommandations de réétablissement de réfugiés originaires du Myanmar au départ de la Thaïlande en 2008

En 2008, 27 000 recommandations de réétablissement de réfugiés, dont 22 000 recommandations collectives et 5 000 recommandations individuelles

En 2009, le HCNUR prévoit recommander le réétablissement de 22 000 Myanmarais, dont 17 000 recommandations collectives.

Réfugiés bhoutanais au Népal

D'après le recensement de 2007 :

- 107 810 réfugiés (et quelque 2 000 demandeurs d'asile)

- Réfugiés répartis dans 7 camps depuis 18 ans

Chiffres de planification népalais pour 2007 - 2009

Population Décembre 2007 Décembre 2008 Décembre 2009

Réfugiés bhoutanais 107 810 100 000 76 000

Demandeurs d'asile bhoutanais

1 550 0 0

Nouveaux arrivants tibétains 2 156 2 500 2 500

Réfugiés en milieu urbain 218 220 220

Demandeurs d'asile en milieu urbain*

83 80 80

Total 111 817 102 800 78 800

- Compte tenu du manque d'information parmi les réfugiés au sujet de la vie dans un pays tiers et la propagande anti--réétablissement à laquelle se livrent des groupes radicaux dans les camps, le HCNUR prévoit que les réfugiés auront besoin de plus de temps et d'information sur le processus de réétablissement et sur la vie dans les pays tiers afin de pouvoir prendre une décision.

Réétablissement des réfugiés bhoutanais

Déclaration d'intérêt : 60 490

Recommandation en vue du réétablissement dans un pays tiers : 32 573

Initiative du Haut Commissaire

La deuxième réunion du Dialogue du Haut Commissaire sur la protection a été centrée sur les situations prolongées, et plus précisément sur cinq pays/situations dans un premier temps :

- Les Burundais en Tanzanie

- Les Érythréens dans l'Est du Soudan

- Les Afghans en Iran et au Pakistan

- Les Rohingyas au Bangladesh

- Les Croates en Serbie

Définition de situation « prolongée »

Le HCNUR décrit actuellement la situation prolongée de réfugiés (SPR) comme « une situation dans laquelle les réfugiés se retrouvent dans un état de latence réfractaire qui perdure. Leur vie peut ne pas être en danger, mais leurs droits fondamentaux et leurs besoins essentiels économiques, sociaux et psychologiques demeurent insatisfaits après des années d’exil. » (Situations prolongées de réfugiés [EC/54/SC/CRP.14] juin 2004)

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 16

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Recommandations de réétablissement de réfugiés africains en 2008, par nationalité

SOMALIE – 41 %

ÉRYTHRÉE – 31 %

CONGO – 12 %

ETHIOPIE – 5 %

BURUNDI – 3 %

SOUDAN – 2 %

Recommandations de réétablissement de réfugiés africains au Canada

SOMALIE – 52 %

ÉRYTHRÉE – 5 %

CONGO – 10 %

ETHIOPIE – 16 %

TOGO – 5 %

Autre – 12 %

Recommandations de réétablissement de réfugiés africains de 2008 (chiffres non officiels)

Afrique de l'Est : 22 426

Afrique de l'Ouest : 1 346

Afrique méridionale : 674

Afrique, total : 24 678

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 17

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Séance plénière : Mythes et réalités entourant la vie dans les camps de réfugiés

Conférencier : Colin Mackay (Centre d’accueil COSTI)

Cet exposé a permis d’examiner les mythes et les réalités entourant la vie dans les grands camps de

réfugiés, surtout en Afrique, et d'établir une comparaison avec la situation que vivent d'autres réfugiés de

longue durée dans d'autres camps importants.

Notes de l'atelier

Problèmes clés :

Défis logistiques et pratiques que posent la création et la gestion de grands camps de réfugiés, dans des endroits isolés où les infrastructures physiques et administratives sont très limitées (p. ex., accès routier médiocre ou inexistant, accès à l’eau, absence ou quasi-absence de structures de communication comme les lignes téléphoniques terrestres ou les réseaux de téléphonie cellulaire, installations bancaires limitées ou inexistantes)

Dans l'urgence, les réfugiés gagnent souvent leur pays d'asile avec rien ou presque rien d'autre que les vêtements qu'ils ont sur le dos et leurs compétences professionnelles s'ils en possèdent (les camps sont souvent situés à une distance de marche de la frontière, dans des régions isolées, à peine peuplées, puisque la plupart des réfugiés fuient leur pays à pied).

La plupart des réfugiés sont extrêmement vulnérables; dans l'immédiat, ils ne sont pas capables de subvenir à leurs besoins, ni psychologiquement ni pratiquement parlant.

Pendant cette phase, les organismes humanitaires (agences des Nations Unies, surtout le HCNUR; bureaux nationaux et internationaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge; organismes non gouvernementaux nationaux) s'emploient à répondre à leurs besoins et à leur offrir un soutien psychologique, des services de formation et d'éducation ainsi que d'autres services.

Compte tenu de la vulnérabilité initiale des réfugiés, tous les services sont offerts gratuitement et ne requièrent aucune, sinon une infime contribution de la part de ceux qui en bénéficient.

Les problèmes de sécurité dans le pays hôte peuvent vouloir dire que la police et (ou) l'armée nationale assurent un certain degré de contrôle dans la région où se situe le camp. C'est notamment le cas dans la région où se trouvent les camps de réfugiés rwandais en Tanzanie et au Zaïre.

Entre avril et juillet 1994, près de deux millions de réfugiés ont fuit le Rwanda pour trouver refuge dans les pays voisins, surtout en République Démocratique du Congo (Zaïre) et en Tanzanie.

C'est le district de Ngara en Tanzanie qui a accueilli le plus grand nombre de réfugiés (417 681), répartis dans trois camps : Benaco (211 370), Lumasi (126 408) et Masura Hills (79 903).

Dans le district de Karagwe, le nombre de réfugiés se chiffre à 164 600, répartis dans cinq camps dont la population va de 67 994 dans le plus important (Chabilisa I) à 10 846 dans le plus petit (Muongo).

Le seul camp (Kitale Hills) dans le district de Biharamulo a accueilli 20 212 réfugiés.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 18

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Défis en matière de coordination

Tous les organismes s'emploient à offrir divers services aux réfugiés (soins de santé, eau/hygiène, nourriture, logement, éducation et services essentiels aux organismes dans un endroit éloigné et isolé).

Dans les phases initiales de l'urgence, un nombre considérable d'ONG internationales (et parfois nationales) détachent des équipes sur place chargées de déployer tout un éventail d'activités qui cadrent avec leur domaine de spécialité.

Le nombre des ONG diminue à mesure que la phase d'urgence touche à sa fin et que leurs sources de financement se tarissent (c'est surtout le cas des petites ONG).

Les possibilités d'auto-assistance et d'entraide sont limitées dans les camps de réfugiés. Les limites et les contraintes associées à la vie dans un camp de réfugiés peuvent par ailleurs favoriser la dépendance et la perte d'autonomie, surtout dans le long terme.

Les opérations d'urgence dans les camps de réfugiés peuvent s'achever aussi vite qu'elles ont commencé, souvent en l'espace de quelques semaines ou de quelques mois. Le degré de vulnérabilité diminue à la longue.

Selon la situation qui prévaut dans le pays hôte, le nombre de réfugiés qui parviennent à trouver un emploi salarié dans ou à l'extérieur des camps est relativement restreint.

Certains vendent de la nourriture et des articles non alimentaires ou d'autres produits de consommation courante pour augmenter leur revenu; d’autres sont employés par les ONG qui travaillent dans les camps.

Services offerts par le HCNUR et d'autres agences des Nations Unies

Dans de nombreuses situations pour ne pas dire dans la plupart, l'assistance aux réfugiés repose fondamentalement sur les services externes offerts par le HCNUR, d'autres agences des Nations Unies, comme le Programme alimentaire mondial (PAM), la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge et tout un éventail d'ONG internationales et nationales. Ces services visent à répondre aux besoins des réfugiés plutôt que de leur permettre de répondre à leurs propres besoins.

Par ailleurs, la qualité et la quantité des services offerts aux réfugiés tendent à diminuer au fil du temps, à mesure que de nouvelles crises éclatent et retiennent l'attention de la communauté internationale, et donc les fonds.

En l'absence d'un modèle efficace et de conditions propices à la sortie de la phase d'urgence dans un camp de longue durée, les choses demeurent essentiellement au point mort, même à long terme.

En l'absence de solutions politiques sûres et durables misant sur le rapatriement, le réétablissement ou l'intégration, les camps demeurent dépendants. La chose la plus simple et souvent la seule que les organismes humanitaires peuvent faire consiste à se concentrer sur une politique de soin et d'entretien afin que la situation des réfugiés ne se dégrade pas, dans l'espoir d'un rapatriement ou d'une autre solution permanente dans un avenir plus ou moins proche.

Remarque : Depuis des décennies, la Tanzanie accueille les plus grandes populations de réfugiés au monde : 700 000 en 2000 et 134 000 en 2007 : Mozambicains, (années 1980 et début des années 1990); Burundais, (depuis 1972), Rwandais (après le génocide, en 1994) et Congolais.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 19

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Qui administre les camps de réfugiés?

Le gouvernement du pays hôte, le HCNUR, les ONG. Les réfugiés assument plusieurs rôles et participent au développement et à l'administration des camps, à divers degrés, de la distribution de la nourriture et des produits non alimentaires à la fourniture de soins médicaux en passant par l'éducation et l'approvisionnement en eau et les services d'hygiène.

Les réfugiés qui ont le sens des affaires participent à la mise en place de marchés au sein même du camp (commerces de toutes sortes, cafés, restaurants), une activité qui requiert habituellement une interactivité sociale et économique avec la collectivité locale (vente ou échange de produits alimentaires et autres contre d'autres biens).

Mon expérience m'a appris que les camps ne pourraient pas fonctionner au jour le jour sans la participation et le travail des réfugiés.

Pertes et gains potentiels auxquels fait face un réfugié

Les réfugiés et leur famille ont la vie sauve, mais ils ont perdu tout le reste : maison, terre, moyen de subsistance, opportunités d'emploi, possibilité de retourner chez eux ou de trouver une nouvelle maison.

Les camps de réfugiés posent de nombreux problèmes sur le long terme. D'abord, ils minent l'objectif à long terme de l'asile : le rapatriement (ou le réétablissement et l'intégration). Paradoxalement, le niveau de services de soutien suffisant (et parfois plus que suffisant) que l'on parvient à offrir éclipse la nécessité humanitaire de trouver une solution durable.

De plus, la fourniture permanente de ces services gratuits après la phase d'urgence, c'est-à-dire dès lors que les réfugiés sont nombreux à avoir la capacité et la volonté de subvenir à leurs besoins, finit par nuire aux capacités de subsistance des réfugiés.

Ils ont perdu l'habitude de fonctionner dans des conditions économiques normales, lorsque la nourriture, les soins de santé, l'éducation et d'autres services ne sont pas gratuits.

Cette situation rend d'autant plus difficile leur réintégration dans leurs collectivités d'origine ou leur intégration à de nouvelles collectivités. Ils doivent en effet passer d'une situation de dépendance économique quasi-totale à une situation d'autonomie quasi-totale.

Questions et défis en matière de sécurité

Tensions/conflits au sein des populations de réfugiés. - Entre les populations de réfugiés et les représentants du gouvernement hôte, comme la police et

l'armée. - Entre les populations de réfugiés et les fournisseurs de services nationaux et internationaux. - Entre les populations de réfugiés et la collectivité locale/hôte.

Des problèmes de sécurité peuvent également se faire jour dans certaines situations vécues par les réfugiés. Ces problèmes sont liés ou résultent de circonstances particulières, comme celles dans lesquelles se trouvent les réfugiés rwandais qui ont fuit vers la Tanzanie et la République démocratique du Congo (Zaïre).

Cette situation peut à la fois représenter un risque et un défi pour la police et l'armée du pays hôte et pour les organismes humanitaires. Elle peut également avoir un impact direct sur la sécurité de la collectivité hôte (et s'inscrire dans le long terme; par exemple, la présence de milices Interahamwe dans la région des Grands lacs en Afrique, qui est toujours une réalité).

Tel que décrit ci-dessus, les services offerts dans les camps de réfugiés sont souvent de meilleure qualité et plus nombreux que ceux auxquels a accès la population hôte. Cette situation peut elle-même donner lieu à des tensions entre les réfugiés et la collectivité locale. Le modèle traditionnel de l'assistance aux réfugiés ignore la collectivité hôte locale. Certaines ONG parviennent à lever des fonds pour mettre en œuvre quelques projets dans les collectivités hôtes, mais leur ampleur et leur portée sont souvent moindres comparativement aux projets ciblant les réfugiés. La tendance veut néanmoins que les services soient de plus en plus élargis à la population locale (p. ex., les services de santé offerts au camp de Kasulu, en Tanzanie).

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 20

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Remarque : Les normes Sphere sont un assortiment de normes établies et respectées par la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge et la majorité des ONG touchant à tous les aspects de l'aide humanitaire, dont l'approvisionnement en eau et l'accès aux services d'hygiène, la construction d'abris, l'aide alimentaire ou non alimentaire.

Selon les normes Sphere, l'approvisionnement quotidien en eau (pour boire, cuisiner et se laver) devrait être de 15 litres par jour et par personne. Les recherches réalisées en 2000 dans la région/les villages aux alentours des camps de réfugiés de Lugufu, en Tanzanie, indiquent que l'accès quotidien à l'eau pour la population locale équivaut à environ 10 litres par personne et que la qualité de l'eau est généralement inférieure et moins salubre, pour la consommation comme pour les autres usages.

Au début des années 1990, le taux de mortalité des réfugiés cambodgiens dans les camps thaïlandais était environ trois fois plus bas qu'au Cambodge.

Les opérations ciblant les réfugiés à grande échelle créent tout un éventail d'opportunités pour les membres de la collectivité hôte qui possèdent des compétences en vente et offrent des services dans ce domaine, comme les chauffeurs, les cuisiniers, les compagnies de transport, les compagnies de camionnage, les transporteurs aériens, les pilotes d'hélicoptère, les marchands de denrées alimentaires, etc.

Le défi que représente le réétablissement après le séjour prolongé dans un camp de réfugiés

Le réétablissement est un nouveau départ qui s'accompagne de nouveaux défis (langue, culture, climat, etc.). Toutefois, tel que décrit ci-dessus, la dépendance, la perte de confiance en ses propres ressources et la perte des compétences liées au séjour prolongé dans un camp de réfugiés doivent également être surmontées.

Pour y parvenir, il est essentiel que les réfugiés reprennent peu à peu une existence plus ou moins normale, telle qu'elle est à l'extérieur des camps, et opèrent la transition vers leur nouveau pays ou leur nouvelle collectivité.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 21

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Atelier n° 1 : Mesurer le succès dans le contexte du PAR

Conférencier : Ahmed Mohammed (Organisme pour les services d'intégration et d'adaptation - SISO)

Cet atelier s'est déroulé en trois temps :

Présentation PowerPoint : Réussite en réétablissement, évaluation et mesure du rendement,

attentes

Film : Deux exemples à suivre en matière de rétablissement

Discussion ouverte

Notes de l'atelier

Objectifs

Partager les principaux développements au cours des 12 derniers mois.

Souligner la croissance des activités de réétablissement.

Identifier les grands mouvements de réétablissement.

Réétablissement efficace

Comment définir la réussite dans le contexte du PAR selon le point de vue :

• du client;

• du fournisseur de services;

• du bailleur de fonds (CIC).

Éléments du PAR

Hébergement temporaire Statut d'immigration légal et droits fondamentaux

Sensibilisation aux divers programmes gouvernementaux

Indemnité de démarrage

Logement permanent

Orientation financière et ouverture d'un compte en banque

Meubles

Aide au revenu mensuel

Bénévolat

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 22

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Réétablissement/établissement/continuum de l'intégration

Acclimatisation Adaptation Intégration

• Services du PAR • Services d'établissement, information et recommandations • Travailleurs de l'établissement dans les écoles - Hamilton • CLIC/Anglais langue seconde • Programme d’accueil (HOST) • ARE

Résultats du réétablissement • Satisfaction des besoins financiers mensuels immédiats • Connaissance des programmes et services provinciaux et fédéraux • Compréhension des renseignements financiers et autres renseignements essentiels • Connaissance des services d'établissement et des ressources offertes dans la collectivité • Scolarisation, apprentissage de la langue et acquisition de compétences • Bénévolat, participation à la vie communautaire • Établissement d'un réseau de soutien social • Aptitude à élaborer des plans sur le court et le long termes • Efforts en matière de recherche d'emploi

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 23

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Indicateurs d'établissement

Économiques : Emploi, autonomie financière Sociaux : Compréhension du système juridique canadien, droits et responsabilité, solidité du réseau de soutien social Culturels : Adaptation aux divers aspects du mode de vie Politiques : Citoyenneté, exercice du droit de vote

Indicateurs d'intégration

Économiques : Avancement professionnel, changement dans les compétences linguistiques, domaine de l'emploi précédent, propriétaire de son logement Sociaux : Accès aux institutions et participation active, bien-être familial et personnel Culturels : Effort pour redéfinir l'identité culturelle, adaptation ou réévaluation des valeurs Politiques : Participation à l'organisation politique et socio-politique, candidature à une position politique

Rôle de la collectivité

• Sensibilisation du grand public • Initiative de rapprochement et exposés • Couverture médiatique • Implication des autorités locales et du secteur privé • Implication des organismes communautaires, des organismes sociaux et des groupes

religieux • Collectivités ethniques : festivités et soutien social • Soutien émotionnel et encouragement • Dons : vêtements, électroménagers et jouets • Bénévolat (programme d’accueil [HOST]) • Occasions d'emploi

Articles parus dans la presse locale

• Les immigrants détestent le froid, mais ils sont heureux d'être à Hamilton • Célébration haute en couleur de la diversité à l'occasion du 15

e anniversaire du SISO

• SISO prend la route (bureau mobile SISO) • Le SISO ouvre un centre destiné aux jeunes immigrants (The Globe) • Plus qu'une simple bibliothèque, le partenariat bibliothèque/SISO est une ligne de vie pour

de nombreux nouveaux arrivants • L'Agence des services aux immigrants ouvre un bureau à Mountain. • Un immigrant primé pour son engagement communautaire

Les enfants de réfugiés luttent souvent en silence contre des problèmes de santé mentale

Services offerts dans la collectivité

• Organismes spécialisés dans l'établissement • Agences qui desservent les immigrants • Services spéciaux destinés aux femmes et aux enfants • Ministères gouvernementaux • Services juridiques • Établissements de formation • Hôpitaux et centres de soins de santé • Services destinés aux personnes invalides • Centres récréatifs • Établissements financiers • Police • Pompiers

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 24

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Séances d'orientation de suivi

• Trimestrielles • Examen des renseignements; séance de questions et réponses • Échange d'expériences et de connaissances entre les clients • Évaluation des progrès du client par le personnel • Formulaire d'évaluation des services offerts dans le cadre du PAR par les clients

Comment les organismes fournisseurs de services mesurent-ils la réussite? • Nombre moyen de jours pendant lesquels le client a séjourné dans un hôtel • Nombre de clients qui reviennent voir les intervenants du PAR pour obtenir des

explications concernant certains renseignements • Pourcentage de livraisons de meubles tardives • Pourcentage de clients non arrivés dans les délais prévus • Pourcentage de clients non saisis dans l'iSMRP • Pourcentage de clients non saisis dans la base de données des clients • Pourcentage de clients qui n'ont pas respecté leur bail • Nombre de plaintes des propriétaires • Nombre de plaintes des clients • Pourcentage de clients qui ont changé de destination au cours des 10 premiers jours • Pourcentage de membres du personnel qui ont participé à des activités communautaires

Cadre d’imputabilité pour les programmes de contributions (CIPC) 1. Mesure du rendement 2. Évaluation 3. Processus d'entente de contribution 4. Cadre de contrôle de la gestion 5. Responsabilité provinciale/territoriale

Activités de mesure du rendement • iSMRP • Sondage sur la satisfaction des clients • Évaluation du PAR • Pour être réalistes, les activités de mesure du rendement nécessitent une surveillance continue des

progrès des clients. • Les exemples à suivre ne sont pas saisis dans l'iSMRP, mais peuvent être saisis en tant que

(commentaires additionnels) : Commentaires de l'organisme fournisseur de services sur des questions spécifiques au cas Commentaires sur les données de fin du mois : Les commentaires peuvent inclure des tendances, des anomalies, des observations, des expériences, etc. mais ne doivent pas être spécifiques aux clients.

Répercussions d'un réétablissement efficace au niveau : • de l'individu (de sa famille); • de l'organisme; • de la collectivité; • provincial/national; • international.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 25

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Ressources

Meilleures pratiques d'établissement Conseil canadien pour les réfugiés, février 1998 http://www.ccrweb.ca/fra/accueil/accueil.htm

• Settlement Services for Refugees and Immigrants in Canada www.manitoba.ca/labour/immigrate/asset_library/en/resources/pdf/settleGuide0208.pdf

• Cadre d’imputabilité pour les programmes de contributions (CIPC) http://integration-net.ca/francais/ini/caf-cipc/index.htm

• Évaluation du Programme d’aide au réétablissement (PAR) Sommaire exécutif, octobre 2004 http://www.cic.gc.ca/francais/ressources/evaluation/par-sommaire.asp

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 26

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Atelier n° 2 : L’apprentissage de l'auto-gestion de la santé par les arts

Conférenciers : Hana Pinthus Rotchild et Andrew Ostapenko (Organisme pour les services d'intégration et

d'adaptation - SISO)

Cet atelier a porté sur des méthodes simples et novatrices d'auto-gestion de la santé visant à approfondir

les compétences des participants à cet égard. Les participants ont appris et mis en pratique trois

méthodes d'apprentissage de l'auto-gestion par les arts : se détendre et puiser inconsciemment dans ses

pensées en travaillant l’argile, en réalisant des collages et en rédigeant un journal, trois techniques

d’expression et de relaxation.

Notes de l'atelier

Cet atelier comprend trois parties : 1) Examen du stress 2) Gestion du stress 3) Exercices de gestion du stress PARTIE 1 : Examen du stress

Définition : « Déséquilibre entre la manière dont vous percevez une situation et la manière dont vous percevez votre aptitude à gérer la situation en question »

En tant que fournisseur de services, vous « absorbez » les émotions de votre client et les combats qu'il doit livrer. Ce rôle peut augmenter le niveau de stress auquel vous êtes exposé.

2 TYPES DE STRESS

o Stress positif Un choix personnel Stress maîtrisé, à des fins précises Augmentation de l'anxiété à la suite d'un événement jubilatoire/plaisant Expérience désagréable pour le corps et l'esprit, mais pas nocive Favorise la motivation, l'excitation et la passion

o Stress négatif Issue inconnue Sentiment d'être confronté à un problème, à un environnement et (ou) à une

situation incontrôlables Opinion défavorable à l'égard d'un problème, d'un environnement et (ou) d'une

situation Se transforme en usure de compassion ou en épuisement professionnel (« burn-

out »)

Comment notre organisme exprime le stress o Indicateurs physiques : maux de tête, fatigue, troubles du sommeil o Indicateurs cognitifs : voir le monde à travers une loupe grossissante, indécision, ne plus prêter

attention aux détails o Indicateurs émotionnels : tristesse, dépression, colère, anxiété, crainte o Indicateurs comportementaux : perte de poids, prise de poids, recours accru à

certaines substances comme le tabac, l'alcool, le café ou la nourriture pour trouver le réconfort

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 27

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Résultats du stress

o « De 80 à 90 % des maladies sont liées à la mauvaise gestion du stress. » o L'individu connaît un épuisement professionnel ou une usure de compassion.

PARTIE 2 : Gestion du stress

« Il est indispensable de trouver le juste équilibre entre stress négatif, stress positif et relaxation. »

« Quelles que soient les exigences extérieures, vous ne serez pas stressé si vous vous sentez capable de les gérer. »

« Il est impératif de changer votre manière de percevoir la situation et votre capacité à la gérer. »

Utilisation d'une approche holistique pour gérer le stress o Approche physique : Activité physique et alimentation saine o Approche émotionnelle : Se trouver un exutoire, une façon de laisser libre cours à ses

émotions d'une manière positive et constructive. o Approche cognitive et comportementale : Prendre conscience de ses actes, de sa capacité de

gestion, mettre en pratique des techniques de respiration et de pensée positive. o Approche spirituelle : Se fixer des objectifs atteignables, avoir la volonté d'entreprendre des

activités agréables et d'en retirer du plaisir.

Méthodes infaillibles pour évacuer le stress

o RIRE : Regarder des vidéos amusants (Youtube, films), lire un courriel amusant, parler à un ami qui a toujours le mot pour rire, s'habiller moins sérieusement, rire de soi-même, prendre des cours de comédie, lire des livres amusants, passer du temps avec des enfants parce que ces derniers rient plus que les adultes.

o Le rire réduit le stress, augmente le niveau d'énergie, met de bonne humeur, fait baisser la tension artérielle, stimule le système immunitaire, détend instantanément et améliore les fonctions cérébrales.

o TENIR UN JOURNAL : Permet de mieux comprendre et de mieux composer avec ses sentiments, de jeter un regard critique sur ses propres actions/paroles/situations/conflits (certaines personnes parviennent à identifier un schéma dans leurs actions et leurs émotions). La tenue d'un journal est comme un miroir : elle vous permet de mieux vous connaître et de mieux comprendre vos propres comportements.

o Une façon d'affronter le stress et les moments riches en émotions o Lier la tenue du journal à quelque chose que vous faites déjà vous permettra d'intégrer

cette pratique à vos habitudes quotidiennes. Exemple : Rédiger votre journal pendant les pauses-café.

o MÉDITATION : Techniques de respiration et de concentration o Définition : « Nous méditons chaque fois que notre esprit est concentré sur autre chose

que nos pensées ou nos idées. » « Lorsque notre esprit ne suit plus le fil de nos idées; lorsque nous sommes plongés dans le présent (ni dans le passé, ni dans le futur). »

o Les recherches montrent que la méditation, à raison de courtes séances quotidiennes, permet d'améliorer la concentration et le rendement, de débarrasser l'esprit de toute distraction.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 28

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Trois exercices ont été utilisés pour illustrer les méthodes de gestion et (ou) de réduction du stress.

Exercice 1 : La tenue d'un journal o Les participants ont été invités à prendre une respiration profonde avant de suivre les

consignes dans le document qui leur a été distribué et d'entamer la rédaction de leur journal.

o Un document d'orientation comportant des questions personnelles a été distribué aux participants pour les aider à accomplir l'exercice efficacement.

Exercice 2 : Les arts o Les participants ont reçu de l'argile pour réaliser cet exercice de relaxation. On leur a

d'abord demandé d'explorer l'argile avec tous leurs sens. On leur a ensuite demandé d'essayer de voir quelque chose dans l'argile. Enfin, on leur a demandé de jouer avec l'argile.

o Dans le but d'apaiser les participants, les animateurs ont adopté un ton positif tout au long de l'exercice, en évoquant des choses positives, comme les vacances ou des paysages qui invitent à la relaxation.

Exercice 3 : Méditation o Les animateurs ont aidé les participants à faire une séance de méditation.

o Les participants ont été invités à placer les pieds bien à plat sur le sol et les mains sur les genoux. Ils ont ensuite été invités à se concentrer sur leur respiration et à visualiser une bouffée d'air pur et frais et à diriger leur respiration sur un point de tension, à centrer la tension et à expulser l'air souillé par les émotions négatives/la tension/le stress.

L'exercice doit se répéter pendant un minimum de 3 minutes.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 29

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Atelier n° 3 : Redonner confiance en eux à ceux qui ont survécu à la torture lors du processus

d'établissement

Conférencier : Mulugeta Abai (Centre canadien pour victimes de torture)

Le conférencier a examiné les conséquences de la torture et de la violence organisée, a évoqué des cas

précis et présenté les mesures de soutien institutionnelles et communautaires dont devraient bénéficier

ceux qui ont survécu afin de pouvoir passer de l’état de victimes à celui de membres à part entière de la

collectivité.

Notes de l'atelier

Quel est le mot qui vient à l'esprit à l'évocation de la torture?

Humiliation, déshumanisation, coups, violence, adaptation, dégradation, peur, impuissance, traumatisme, douleur, souffrance, comportement inhumain, désespoir

La plupart de ces mots renvoient à des notions psychologiques, des problèmes nettement plus difficiles à traiter.

Pourquoi torturer?

Soutirer des renseignements, une démonstration de force, une méthode d'intimidation.

Selon Martin Baro, la torture psychosociale comprend trois éléments.

La violence organisée crée les conditions propices à l'installation d'une « culture du traumatisme ».

Trois symptômes doivent être présents pour parler de trouble de stress post-traumatique :

Retours en arrière, détresse intense

Troubles du sommeil

Sentiments de détachement

D'après la définition de l'Organisation mondiale de la Santé, la torture comprend :

l'emprisonnement arbitraire (sans procès)

Qui sont les survivants

Personnes contraintes de quitter leur pays parce que leur vie était menacée

Traumatisme associé à l'arrivée dans un nouvel endroit ou à l'exil

Femmes, enfants, personnes âgées

Avant de fournir le moindre service, nous devons créer un espace sécuritaire.

Fuite

Situation effrayante, dangereuse et extrêmement stressante

Vie dans les camps de réfugiés

Entraves au réétablissement

Information : absence de sensibilisation parmi les fournisseurs de services, absence de sensibilisation des clients à la manière dont fonctionne « le système »

Langue

Statut d'immigrant

Classe : Le réfugié qui était autrefois prospère a tout perdu - renversement de situation.

Aspects culturels

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 30

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Techniques de violence organisée - Terrorisme d'état - Traumatisme psychologique

Massacres, disparitions, intimidation, torture Cercles du silence

Aux niveaux individuel et familial

Refoulement de l'expérience; volonté de protéger les membres de sa famille; ne s'attend pas à être compris ou même cru; veut aller de l'avant et oublier

Au niveau institutionnel

Le blâme est rejeté sur les victimes.

Hermétiques aux problèmes vécus à l'étranger

Sentiment d'impuissance Il faut veiller à ne pas bousculer les clients

Réseaux de soutien

Aux niveaux individuel et familial

Trouver compréhension et soutien.

Acquérir des habilités d'adaptation.

Comprendre leur situation.

Nouer des liens avec la collectivité.

Au niveau institutionnel

Fournir des occasions de justice et de reconnaissance.

Services en santé, en éducation et services sociaux disponibles

Créer des initiatives de réconciliation sociale.

Services offerts par le Centre canadien pour victimes de torture

Services spécialisés, thérapie par les arts

Organismes communautaires

Soutien dans les établissements publics (écoles, hôpitaux)

Réseaux familiaux (sécurité dans les foyers)

Soutien personnel

Notre rôle : ne pas créer de dépendance. Le client doit être orienté vers d'autres organismes et incité à élargir son réseau. Nécessité d'encourager le client à chercher lui-même d'autres organismes. Notre rôle : valider et réhabiliter. « Re-traumatisation »

Les sous-sols et les pièces dépourvues de fenêtre peuvent rappeler les cellules d'une prison.

Les images, les bruits et les odeurs peuvent susciter les retours en arrière.

La plupart des survivants finissent par anticiper ces événements et par apprendre à les gérer lorsqu'ils se manifestent.

Lorsque vous avez à faire à un survivant, montrez-vous rassurant et concentrez-vous sur le présent et le futur.

Maintenez une attitude positive. Notions essentielles à l'élaboration d'un modèle de soutien à l'intention des personnes ayant survécu à la torture

La torture est un problème social au sens large et non un simple problème médical.

Les survivants doivent être les artisans de leur rétablissement.

Les bénévoles sont le catalyseur du changement.

Les valeurs fondamentales universelles (droits de la personne) sont de solides piliers.

Le travail en équipe est fondamental.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 31

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Soutien dans la collectivité

Nette amélioration constatée en cas de collaboration avec un membre de la collectivité hôte Gestion de la relation

Établir votre rôle (ne pas créer de dépendance).

Fixer les limites.

Confidentialité

Confiance

Réseau Les clients en provenance de camps de réfugiés dépendent des organismes qui administrent ces camps. Il est plus difficile pour eux de s'adapter lorsqu'ils arrivent au Canada.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 32

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Atelier n° 4 : La gestion constructive des conflits

Conférencier : Peter Bruer (St. Stephen’s Community House)

Cet atelier a permis aux participants d'apprendre et de mettre en pratique diverses techniques et

compétences pour désamorçer les situations conflictuelles, pour communiquer des renseignements

désagréables d'une manière moins susceptible de dégénérer en conflit et pour résoudre les problèmes

selon une approche axée sur les intérêts.

Notes de l'atelier

Trois manières fréquentes d'envisager la résolution des conflits 1. Approche axée sur le pouvoir (âge, rang, par exemple)

Faire usage de son autorité, recourir à l'intimidation physique, intenter une action collective.

Avantages : résultats clairs; utile dans une situation d'urgence

Inconvénients : situation gagnante-perdante; nuit à la confiance

2. Approche axée sur les droits

Faire valoir une norme ou une règle générale qui s'applique à tout le monde (normes culturelles, politiques, lois).

Avantages : approche clairement comprise; résultats pouvant être anticipés; approche considérée équitable

Inconvénients : manque de souplesse; besoins individuels non satisfaits

3. Approche axée sur les intérêts

Mettre au jour les intérêts des deux parties et y répondre.

Avantages : situation gagnante-gagnante; solutions créatives

Inconvénients : peut nécessiter l'acquisition de compétences; peut être chronophage Agressivité passive

Un type d'approche axé sur le pouvoir très fréquemment utilisé dans son travail, selon une participante.

Plus un style de communication interpersonnel comparativement aux approches plus générales.

Une façon sûre d'aggraver le conflit Iceberg des intérêts en jeu

Position

Intérêts :

Sentiments

Convictions

Valeurs

Besoins

Expérience

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 33

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Il faut aller au-delà des apparences et chercher à comprendre le pourquoi de la position, sur quel système de valeurs s'appuient les opinions et la raison d'être de ces sentiments.

Comment pratiquer « l'écoute active »?

Répéter.

Poser des questions.

Vouloir en savoir plus - Pourquoi est-ce important?

Mettre son langage corporel à contribution. Écouter pour déceler quels sont les intérêts en jeu

Ignorer les attaques.

S'assurer d'avoir bien entendu.

Demander plus de renseignements.

Répéter jusqu'à ce que le client ait le sentiment de s'être bien fait comprendre.

La validation est extrêmement importante pour aider le client à se sentir compris.

Il est parfois difficile de ne pas être sur la défensive lorsque le client touche un point sensible. Si tel est le cas, admettre simplement que vous êtes sur la défensive pour que le client sache ce que vous ressentez.

Vous devez comprendre qu'en renonçant à vous défendre, vous ne perdez pas pour autant. Soulever un problème Comment faire?

Décrire le comportement problématique, non la personne.

Décrire l'impact de ce comportement sur vous.

Formuler une demande – p. ex. : vous serait-il possible de ne plus utiliser ce mot à l'avenir? Demander un changement de comportement.

« Lorsque vous arrivez à 14 h 30 alors que la réunion est prévue à 14 h, cela me pose problème car je suis alors en retard pour les autres clients qui comptent sur moi. Pouvons-nous convenir d'une meilleure solution? »

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 34

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Atelier n° 5 : Offrir des services à des familles aux besoins complexes

Conférencière : Teresa Simms Obidi (Organisme pour les services d'intégration et d'adaptation -

SISO)

Cet atelier interactif sur la planification efficace ciblant les familles aux besoins complexes a abordé les points

suivants :

Suggestions d'une définition des besoins complexes centrée sur les personnes invalides ou atteintes de

maladies chroniques;

Recommandations relatives à une approche d'encadrement des familles aux besoins complexes et de leurs

membres pris individuellement misant sur la mise en valeur des atouts;

Outil d’évaluation du capital humain permettant d'identifier les atouts propres à la famille et aux individus

qui la composent;

Exemples illustrant la manière dont ces atouts peuvent être incorporés à un plan visant à habiliter les

clients et les familles;

Principes directeurs en matière de planification personnelle et familiale les plus efficaces pour atteindre les

objectifs en matière de rapprochement.

Notes de l'atelier

Comprendre des besoins complexes

- Problèmes sociaux et ceux liés à la santé qui s'inscrivent dans le court et le long termes, notamment la barrière de la langue, l'abus de substances psychoactives, la santé mentale, la maladie chronique, etc.

Besoins visibles – Le client a besoin d'un fauteuil roulant; il souffre d'un autre handicap physique.

Besoins cachés – Trouble de stress post-traumatique, problèmes de santé dissimulés, violence familiale, etc.

- Tous les besoins sont des besoins individuels qui requièrent une réponse personnalisée. - Point commun : répercussions sur l'isolement social

Buts du SISO (CIC a lancé un projet pilote de mentorat spécialisé)

- Autonomie (auto-détermination) – Renvoie à la nécessité de participer activement à la détermination de son propre destin.

- Efficacité – Capacité et compétence pour contrôler l'environnement et les résultats pour l'existence

- Appartenance communautaire – Nécessité d'établir des relations authentiques (significatives); satisfaction à l'égard de la participation sociale et de la capacité à avoir un impact sur l'environnement

- Conformément à la théorie des besoins fondamentaux, un individu s'épanouira et fonctionnera d'une manière saine selon que ces besoins sont satisfaits ou non.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 35

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Stratégies

Évaluation des besoins et des « atouts »

La plupart des intervenants omettent d'évaluer les atouts du client lorsqu'ils évaluent le client dans le but de mettre ses points forts à profit (talents reconnus ET compétences non techniques telles que la personnalité, etc.). Nécessité d'élaborer un nouveau modèle pour évaluer les immigrants (le modèle d'évaluation des immigrants repose sur des critères économiques, c'est-à-dire venir au Canada, apprendre l'anglais et trouver un travail pour devenir un contribuable rapidement). Il nous faut changer nos attitudes et notre définition de la réussite - Le but : aller de l'isolement vers la connectivité dans la collectivité, en nouant des relations.

Planification et mise en œuvre (cinq éléments) - Engagement (approche centrée sur le client; démonstration de l'engagement à l'égard du client) - Ressources - Personnes-ressources - Stratégie - Communication

Orientation

Créer des réseaux de soutien (créer un sentiment d'appartenance à la collectivité) autour du client a) à commencer par l'organisme lui-même et b) pour ensuite aller du noyau familial vers l'extérieur, c) aux amis et à la collectivité et d) enfin aux réseaux d'échange (notamment les rapports qui impliquent un échange d'argent, par exemple les médecins, les dentistes, etc.).

Les nouveaux arrivants n'ont généralement de contact qu'avec leur famille et les intervenants de services tels que le PÉAI, le TÉÉ, le CLIC, les services de santé mentale, etc. Ils n'ont pas d'amis et n'ont pas l'impression de faire partie de la collectivité.

Suivi et établissement d'un réseau au sein de la collectivité

Surveiller les progrès des clients – Planifier des visites à domicile – Nous nous rendons à leur domicile 4 fois par an, la première fois peu après qu'ils aient quitté l'hôtel et ensuite 3, 6 et 9 mois plus tard, en plus d'un dernier entretien et d'autres rencontres, s'il y a lieu, à leur domicile ou au bureau; nous travaillons avec d'autres fournisseurs de services pour leur donner l'impression que d'autres organismes nous considèrent comme une ressource pour eux.

Combler les lacunes dans les services

Travailler avec des partenaires dans la collectivité à la création de projets comme les jardins communautaires, les initiatives Take Care/Take Control et Arts & Crafts :

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 36

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Jardins communautaires

- En partenariat avec une église qui a fait don du terrain, derrière l'édifice. Ce sont les nouveaux arrivants (en provenance de régions plus rurales) qui travaillent la terre. Ce projet leur a permis de reprendre contact avec le travail de la terre. Le gouvernement a mis d'autres terres à disposition, si bien qu'un plus grand nombre de clients ont pu participer au projet.

« Take Care, Take Control »

- S'orienter dans le système des soins de santé; travailler avec des étudiants en médecine et en thérapie du travail qui accompagnent les clients chez le médecin (avec l'autorisation du client) pour les aider à comprendre ce qui se passe, et faciliter le suivi (pharmacie, analyses de sang, etc.) et les aider à remplir les formulaires.

Arts et artisanat

- Projet de création d'une coopérative de tissage

Impact

1. La famille du client survit au choc de la transition culturelle (capable de gérer la situation pour utiliser d'autres services efficacement); en améliorant le soutien, nous permettons à nos clients de se maintenir à un niveau nettement plus élevé et nous les empêchons de sombrer dans le désespoir et la dépression.

2. Les clients commencent à se créer des réseaux de soutien solides; stratégie intentionnelle pour les aider à s'intégrer à la collectivité à quatre niveaux.

3. Les clients possèdent une meilleure idée de leurs facultés (compétences). 4. Les clients participent davantage aux décisions qui les concernent. Au dernier entretien, les clients

réfléchissaient aux améliorations possibles et faisaient des suggestions.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 37

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Séance plénière : Les réfugiés bhoutanais

Conférencier : Ahmad Fahim (Organisation internationale pour les migrations)

Durant son exposé, Monsieur Fahim a brièvement expliqué le rôle que joue l’OIM dans le processus de

réétablissement des réfugiés. Il a également parlé de son récent séjour au Népal, où il est allé observer

le travail de l’OIM en vue du réétablissement des réfugiés bhoutanais dans divers pays, dont le Canada.

Notes de l'atelier

L’OIM offre des services dans trois grands domaines :

- Services médicaux (EMI et MD) - Services d'orientation (OCE) - Déplacements

Aperçu

- Environ 11 000 réfugiés se réétablissent au Canada chaque année. - 7 500 sont des RPG. - 3 500 sont des RPSP. - L’OIM vient en aide à la majeure partie d'entre eux. - L’OIM vient également en aide à d'autres catégories d'immigrants (regroupement familial,

immigrants indépendants, travailleurs qualifiés et autres). - Le degré d'assistance offert par l’OIM varie selon divers facteurs tels que le point de départ, etc.

Acteurs du réétablissement (situation type)

- Réfugiés - Pays hôte - HCNUR - Croix-Rouge - Autres ONG/partenaires - Ambassades canadiennes - OIM (siège social, bureau régional, bureau national et intervenants sur place) - CIC (bureaux national, régionaux et locaux) - Organismes fournisseurs de services au Canada - Parrains (familles, groupes religieux, communautés ethno-spécifiques)

Nous devons savoir quels sont les acteurs du processus de réétablissement (la liste ci-dessus n'est pas exhaustive). Nous devons savoir qui fait quoi pour garantir l'adéquation de la communication entre tous les acteurs. Services médicaux

- L'examen médical requis pour l'immigration (EMI) est une obligation à laquelle doivent satisfaire tous les candidats à l'obtention d'un visa permanent.

- L'EMI est pratiqué par un médecin désigné (MD). - L’OIM fait également office de médecin désigné dans certains pays. - L’OIM procède également à des évaluations de sélection médicale avant le départ (aptitude au

départ); cette responsabilité est relativement récente. Orientation canadienne à l'étranger

- Orientation canadienne à l'étranger (OCE) est un programme d'orientation avant le départ qui fournit des renseignements essentiels sur le Canada.

- OCE est un programme financé par CIC dont le coût n'est pas porté au prêt consenti aux réfugiés.

- OCE est offert à tous les résidents permanents; il s'agit d'un programme international, mais il n'est pas disponible dans tous les pays.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 38

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Les centres OCE se situent en Afrique (3 centres principaux), au Moyen-Orient (5), en Asie (4), en Europe (1) et en Amérique du Sud (1). Des formations itinérantes sont également offertes, comme l'exigent le bureau de CIC à Ottawa ou les bureaux de CIC dans le monde. Déplacements

Nous recevons les visas des ambassades canadiennes; nous informons les réfugiés des modalités de départ; nous assurons le transport terrestre; nous réservons le vol; nous obtenons les dispenses de visa de transit (ententes avec certains pays qui n'exigent pas de visas de transit afin de réduire les délais et les coûts); nous obtenons les documents de voyage et les autorisations de sortie dans les pays où cela est nécessaire; nous organisons le départ, les points de transit et un service d'escorte (médicale ou non), s'il y a lieu.

Rôle de l'OIM Ottawa - Petit bureau (3 personnes) - Point de contact pour CIC et les organismes fournisseurs de services avec l’OIM au Canada - Soutien aux opérations de l'OIM sur le terrain et règlement des problèmes opérationnels

(explication des attentes) - Respect des lignes directrices du programme de CIC lors de l'organisation des déplacements et

d'autres services OIM au Népal

- 2 bureaux au Népal (Kathmandu et Damak) - Le conférencier s'est rendu sur place pour s'informer sur les activités de ces bureaux. - Le réétablissement des réfugiés bhoutanais est l'un des principaux programmes de ces bureaux. - Services d'orientation, services médicaux (EMI et MD), services de transport, profil culturel et

sondage sur le réétablissement

Le document sur le profil culturel (que le réfugié lit avant le départ) s'est révélé extrêmement représentatif de l'expérience vécue avec les Bhoutanais sur le terrain.

Nous prévoyons l'arrivée d'un millier de Bhoutanais en 2009. Graphique du HCNUR pour le Népal – À consulter sur le site Web de l'organisme pour obtenir de plus amples renseignements. Présentation de photos – Principaux commentaires de Monsieur Ahmad

- L'agencement d'un camp de réfugiés est unique en son genre (observations personnelles du conférencier) : conception ouverte; aucune barrière véritable entre le camp de réfugiés et les collectivités locales.

- Salle de classe, avec le principal – Quel est le degré d'équivalence du système d'enseignement bhoutanais? Les étudiants bhoutanais réussiraient mieux que les étudiants népalais, au point que des Bhoutanais enseignent aux Népalais.

- Il est fréquent pour les Bhoutanais de porter du maquillage sur le visage et les yeux - Il ne faut pas s'en inquiéter.

- Les Bhoutanais n'ont pas grand-chose à faire dans ces camps. - Système d'approvisionnement en eau – Il est plus efficace dans le camp que dans la collectivité

de Damak parce que l'eau est filtrée/purifiée. - Les bureaux du HCNUR et de l'OIM se situent dans le même module. - Photos d'un aéroport/d'une aérogare – L'avion amène 40 personnes vers l'aéroport international

– L'atterrissage se fait à l'œil; aucune balise lumineuse ni aucun radar – En cas de brouillard ou s'il fait noir, le vol est annulé.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 39

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Séance plénière : Recherche sur la santé mentale des réfugiés

Conférencière : Dre

Laura Simich (CAMH – Centre de toxicomanie et de santé mentale)

La Dre

Laura Simich mène une étude de recherche que finance Citoyenneté et Immigration Canada sur

les réfugiés et leur santé mentale. Elle a donné un aperçu de l’étude en décrivant comment cette dernière

intègrera un examen national et des études de cas portant sur les endroits où les services en santé

mentale et les services connexes destinés aux réfugiés sont de bonne qualité.

Notes de l'atelier

Quels services en santé mentale offerts aux réfugiés s'avèrent efficaces? Des liens sont créés entre services en santé mentale et services d'établissement. Le CAMH va lancer une étude d'un an sur les pratiques dans le domaine de la santé mentale des réfugiés. Cette étude se déroulera en quatre temps :

- Analyse du contexte dans lequel œuvrent les organismes chargés d'assister les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, partout au Canada.

- Sélection de 3 ou 4 de ces organismes au Canada en vue de les soumettre à une étude plus approfondie

- Énoncé de meilleures pratiques à partir de cette recherche - Création d'outils de formation à l'intention des fournisseurs de services en établissement

En règle générale, les problèmes de santé mentale passent inaperçus. Les réfugiés ne comprennent peut-être pas en quoi consiste la santé mentale ou, à tout le moins, leur définition de la santé mentale peut différer de la définition que l'on en a au Canada. Dans cette étude, « santé mentale » renvoie au bien-être émotionnel (le fait de bien se sentir), une définition générale. Ce projet inclut-il le Québec? La conférencière compte interroger des bureaux québécois. Tous les documents informatifs seront traduits en français.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 40

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Séance plénière : Identification et discussion des nouveaux enjeux par les délégués et discussion dans

le « Café mondial »

Animatrice : Karon West (animatrice de la conférence)

Avec l'aide de l’animatrice, les délégués ont réfléchi ensemble, discuté et arrêté la liste des principaux

enjeux dans l'exécution du Programme d'aide au réétablissement. La méthode d'animation employée lors

de cet exercice est intitulée « Café mondial ». Le Café mondial est une méthode unique en son genre

selon laquelle les délégués vont de table en table pour discuter d’un problème, d’une question ou d’un

sujet précis. Cette méthode permet d'optimiser la discussion et l'échange d'idées entre les délégués.

Notes de l'atelier

Notre feuille de route

Formuler des recommandations en faveur du changement et permettre à nos collègues d'élargir le PAR en leur permettant d'acquérir de nouvelles compétences et en perfectionnant celles qu'ils possèdent déjà.

Reconnaître, célébrer et miser sur nos forces et nos accomplissements personnels et collectifs.

Établir un cadre de changement continu et commun à partir duquel prendre des mesures. Le processus : créer un espace de créativité Créer un réseau vivant, propice à la communication et à la collaboration

Inscrivez vos idées, vos réflexions, vos notes sur un tableau à feuilles mobiles.

Chaque groupe compte un « hôte ». Des « voyageurs » iront de table en table pour transmettre les principales idées et mesures évoquées dans la conversation tout en misant sur les idées du groupe précédant.

Travail en petits groupes qui changeront tout au long de la matinée Méthode de travail

Se concentrer sur l'essentiel.

Inciter chacun à participer.

Dire ce que vous pensez, ce que vous avez sur le cœur.

Écouter pour comprendre.

Poser des questions, écouter les commentaires et échanger vos points de vue.

Avoir du plaisir.

Ronde 1

Quelles sont les nouvelles frontières et les nouvelles tendances auxquelles il nous faut prêter attention dans notre travail auprès des réfugiés?

L'hôte reste à la table et les voyageurs passent aux autres tables. L'hôte informe le nouveau groupe de la conversation qui vient d'avoir lieu.

La loi du libre mouvement est d'application. Ce qui doit arriver arrivera. Vous irez là où vos pas vous guideront. Ronde 2

À quels défis importants et à quels problèmes critiques sommes-nous confrontés lorsque nous fournissons des services aux RPG? Aujourd'hui? Demain?

Quelles sont les ressources, les forces et les capacités dont nous disposons pour relever les défis que nous réserve l'avenir?

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 41

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Ronde 3

Comment utiliser collectivement nos ressources pour créer le genre de culture qui nous motive et nous aide en tant que fournisseurs de services; qui nous permet de souhaiter la bienvenue à nos clients et de leur offrir avec passion les services à la hauteur de leurs attentes/leurs besoins?

Quelles mesures est-il recommandé de prendre pour garantir la satisfaction des besoins de nos clients tout en nous soutenant mutuellement, entre collègues et avec le personnel chargé de fournir les services? Recommandations

Partager les pratiques et les idées; tenir compte des différences culturelles; communiquer avec les agences et avec les intervenants des programmes au sein d'un même organisme; promouvoir davantage le rapprochement avec les collectivités.

Améliorer l'accès du personnel à des services de soutien psychologique; permettre au personnel d'évacuer le stress (soirées, journées en famille, etc.).

Donner la possibilité au personnel d'effectuer une visite d'un jour dans d'autres agences, centres de réception. Nous orienter davantage sur l'étranger.

Assouplir le budget.

Adapter les services aux besoins des clients.

Promouvoir le travail en équipe, un cadre de travail agréable; obtenir des renseignements exhaustifs sur les problèmes de santé du client avant son arrivée.

Échanger les meilleures pratiques entre les centres.

Mettre en place des outils d'éducation spécifiques aux jeunes et aux adultes.

Élaborer des initiatives de bénévolat et de rapprochement communautaire.

Tenir une conférence annuelle du PAR.

Être plus sensible aux problèmes des clients aux besoins élevés.

Échanger des renseignements entre membres du personnel des diverses agences.

Demander à CIC qu'un agent de liaison communautaire coordonne les initiatives de rapprochement et les ateliers.

Augmenter le montant de l'aide au logement.

Embaucher plus de personnel et assurer un financement plus professionnel.

Le processus de remboursement du Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI) prend près de 5 mois à l'heure actuelle.

Utiliser les ressources communautaires.

Promouvoir les occasions de se réunir annuellement.

Mettre en place une approche plus systématique, une stratégie ciblant les RPG qualifiés et non qualifiés en fonction des besoins du marché du travail.

Revoir la manière d'envisager la gestion des cas.

Désigner une personne à son arrivée et la suivre pendant un an.

Élaborer une liste de vérification simple et commune à toutes les agences pour éviter les doublons.

Initier le dépôt direct des chèques de soutien au revenu (fortement suggéré).

Améliorer la communication entre CIC et les fournisseurs de services.

Multiplier les réunions et les conférences pour échanger des renseignements.

Multiplier les programmes ciblant les jeunes (n'existent pas dans le PAR actuellement).

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 42

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Réfléchissez à ce qui a été dit; qu'avez-vous entendu et vécu qui vous a : inspiré

Niveau d'engagement à l'égard des autres

Qualité de l'analyse et compassion

Chacun a un rêve; persévérer et travailler à l'atteinte de ce but, la satisfaction des besoins de nos clients.

Idées différentes

Persévérer et défendre les intérêts des RPG.

Niveau d'engagement

surpris

Nous voyons tous nos clients et nos besoins de la même façon.

Avoir le soutien de CIC.

Le PFSI ne fonctionne pas.

Aucune colère

Chacun vise le même objectif.

touché ou ému

Tous unis vers un même objectif.

La façon dont l'événement a été organisé et animé.

Exposé de Hamilton, « compte sur moi »; « j'y vois plus clair à présent »

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 43

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Atelier n° 6 : Gestion éthique des cas : limites en matière de services

Conférencières : Yasmine Dossal et Farishta Murzban Dinshaw (COSTI)

Cet atelier a porté sur les responsabilités éthiques des gestionnaires de cas qui travaillent avec les RPG,

notamment sur les questions se rapportant à l’auto-détermination des clients, la prise de décision

éclairée, la vie privée et la confidentialité, les relations duelles, les conflits d’intérêt, le contact physique et

les cadeaux en échange des services.

Notes de l'atelier

Élargissement des services Il arrive parfois que les frontières soient floues lorsque nous rendons visite à un client à son domicile; nous devons faire preuve de professionnalisme et respecter les principes que nous impose l'éthique en toutes circonstances. Tout part généralement d'une bonne intention. Que devons-nous garder à l'esprit lorsque nous interagissons avec un client, à plus forte raison si le client appartient à la même culture que nous? Si le client est triste ou déçu au moment de l'adieu, lorsque vous avez terminé votre mission? Exemple : Vous vous rendez au domicile d'un client et il vous prépare tout un repas. Dès lors que vous prenez l'habitude de manger avec le client, toute la dynamique s'en trouve changée : il faut demander aux clients à l'avance de ne rien prévoir. C'est pourtant ce qu'ils font généralement.

Auto-détermination Il est important que les clients identifient leurs propres objectifs. Au début, ils veulent que vous leur disiez quoi faire. Ils ont besoin d'être encouragés à prendre leurs propres décisions et à élaborer leurs propres projets.

Consentement éclairé Renvoie à l'autonomie – Ils ont le droit de décider de ce qui leur convient. Une fois encore, il y a des limites à cet égard. Il arrive en effet que l'intervenant soit tenu de divulguer des renseignements à d'autres gestionnaires de cas et, lorsqu'un cas de violence familiale est soupçonné, il est de son devoir de le signaler à la Société d'aide à l'enfance. Cette situation particulière doit être exposée préalablement au client - Nous devons obéir aux lois qui limitent la confidentialité.

« Quand appeler la Société d'aide à l'enfance, un appel qui se soldera par la dislocation de la famille? » En tant qu'intervenants, nous sommes tenus de signaler les cas d'abus, même si ce n'est pas facile - Vous devez informer le client de cette possibilité à l'avance de manière à ce qu'il sache à quoi s'en tenir.

« Cette discussion va nuire à notre relation avec le client, à plus forte raison si nous devons lui demander de signer un formulaire à l'avance.» Nous devons travailler de concert avec la Société d'aide à l'enfance. Il est faux de croire que les enfants sont enlevés à leur famille dans tous les cas; le rôle de la Société d'aide à l'enfance ne se limite pas à retirer l'enfant à ses parents; il vise à agir dans le meilleur intérêt de l'enfant. Nous devons recevoir de la Société d'aide à l'enfance une meilleure orientation le moment venu d'envisager les façons de régler ce problème mais également informer les gestionnaires de cas et la collectivité. La Société d'aide à l'enfance est tenue de répondre dans les 48 heures. Elle a fait du bon travail dans de nombreuses familles. En cas de doute, vous pouvez également l’appeler et décrire une situation sous le couvert de l'anonymat pour savoir s'il y a lieu de procéder à un signalement officiel avant de franchir ce pas.

Protection de la vie privée et confidentialité Clients (dossiers médicaux, infection par le VIH, tuberculose, etc.) : Nous devons avoir une idée précise de ce qu'il retourne à l'avance. Il est difficile de savoir à l'avance ce qui peut ou non être divulgué, mais il est important d'y réfléchir. Les problèmes familiaux soulèvent la question de la formation de l'interprète relativement à la violation du droit à la vie privée et à la confidentialité.

Gestion de cas – Exemple : Si la télécopie du client est reçue dans une salle commune, vous devez prendre vos dispositions à l'avance et faire savoir au client qu'il va recevoir une télécopie. Le recours à la technologie multiplie les questions d'éthique.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 44

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Stockage : Les ordinateurs doivent être dotés d'un mot de passe – De nombreuses agences partagent des locaux et des ordinateurs. Tout doit être sous clé; les agences recourent à des étudiants; les dossiers des clients doivent être rangés dans des armoires verrouillées - Il faut prêter attention à ces détails.

« Peut-on évoquer un cas lors d'une réunion du personnel? D'après moi, il faut en parler d'abord au gestionnaire. » Tout dépend du module de gestion de cas; certains travaillent en groupe, mais tout dépend également de qui participe à la réunion (étudiants ou bénévoles, par exemple). Il faut faire preuve de discrétion. Il est également possible d'affecter les cas en fonction de la langue, du nombre, etc. Il est suggéré de ne pas mentionner le nom du client si ce n'est pas nécessaire, si cela ne changera rien au service fourni.

« Combien de temps faut-il garder les dossiers? » CIC exige que les dossiers soient conservés pendant 7 ans avant d'être détruits. Il est néanmoins conseillé de se reporter aux lignes directrices des bailleurs de fonds.

Divulgation – Seuls les renseignements nécessaires doivent être divulgués. Encore une fois, si la personne ou les autres risquent de subir un préjudice, les règles de confidentialité ne sont plus d'application.

Conflit d'intérêt – Vrai, particulièrement dans les petites collectivités ou lorsque les clients viennent de la même collectivité, si vous fréquentez la même église ou si vous êtes voisins ou si votre époux ou épouse est apparenté au client. Le fournisseur de services ne doit pas essayer de gérer une relation double et doit demander que le cas lui soit retiré. C'est difficile lorsque personne d'autre dans votre bureau ne parle la langue du client à part vous. Il faut dès lors trouver le plan qui est dans le meilleur intérêt du client (faire appel aux services d'un traducteur externe, par exemple). Il faut éviter de mélanger intérêts personnels et professionnels, d'un côté comme de l'autre - Exemple : Quelle église fréquentez-vous? Au lieu de répondre en donnant votre préférence personnelle, énoncez une liste de trois ou quatre solutions possibles et laissez le client choisir. Parfois, les gestionnaires de cas doivent quitter la communauté, une décision difficile à prendre mais parfois nécessaire. Dans certains pays, l'idée de confidentialité n'existe pas, si bien qu'en tant que professionnels, nous devons voir dans ces situations autant d'occasions d'informer les clients à cet égard.

Compétence en matière de culture et de diversité Il arrive que les clients desservis appartiennent au mouvement politique à l'origine des problèmes de leur propre famille. Comment gérer cette situation et agir en professionnel? L'erreur est humaine, mais si vous ne parvenez pas à gérer cette situation, vous devez demander à votre supérieur de vous retirer le cas et de le confier à un autre gestionnaire. Si la langue impose certaines limites et que le cas n'est pris en main par personne, il vous faudra alors faire preuve d'un grand professionnalisme. Il est parfois difficile de travailler avec les RPG parce que nous ne savons pas tout de leur passé dès le départ.

L'inverse est parfois vrai également : C'est le client qui refuse de travailler avec vous, en raison d'une divergence d'opinion; certains clients masculins ne veulent pas travailler avec des femmes et refusent de recourir à leurs services. Que faut-il faire? Chaque agence à sa politique à cet égard. Le problème doit être réglé à l'interne. En cas de syndrome de stress post-traumatique, un autre gestionnaire peut être affecté au cas. Si c'est une question de sexe, il faut sensibiliser le client à la façon de travailler au Canada et l'amener à accepter la situation telle qu'elle est.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 45

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

L'honnêteté, l'intégrité, le respect et le professionnalisme vous permettront de régler ce genre de problème. Il faut montrer aux clients qu'il s'agit d'une nouvelle société dans la façon dont nous nous comportons. Si nous continuons d'accéder à leurs requêtes, nous leur signifions qu'il est normal d'avoir leurs convictions ou de se comporter comme ils le font. Nous devons donc nous y efforcer. Il faut également tâcher d'adopter un comportement qui indique une tolérance zéro à l'égard du racisme, de l'homophobie, etc.

Il faut adopter un comportement exemplaire et professionnel.

Il faut connaître les politiques de l'agence, les afficher et les expliquer aux clients dans leur langue.

Il faut établir une communication avec le client et l'informer sur le Canada.

Contact physique Dans de nombreuses communautés, le contact physique est fréquent. Si on lui refuse ce genre de contact, le client peut se sentir blessé ou avoir l'impression que l'on manque de respect à son égard. Le fournisseur de services doit lui expliquer ce qui est approprié et ce qui ne l'est pas; il doit maintenir le niveau de professionnalisme requis dans le bureau. Du point de vue éthique, il n'est pas permis d'avoir un contact physique de quelque nature que ce soit; si le client vous touche, vous ne pouvez pas lui rendre la pareille. Vous pouvez le tolérer, mais vous devez éviter tout contact physique à l'avenir.

À titre d'exemple, une Somalienne n'était pas autorisée à accepter une poignée de main. « Je ne pouvais pas prendre sa photo et elle ne pouvait pas subir le test à la tuberculine parce que sa religion lui interdisait de relever ses manches. » Il existe un site Web sur les différences culturelles. Nous devrions faire la promotion de ce site davantage auprès des intervenants pour qu'ils le consultent. En cas de doute, toujours se ranger du côté de la prudence.

Relations doubles ou multiples Situation difficile lorsque la communauté est restreinte. Que faire? Il est possible de nouer une relation après un délai de deux ans. Tout dépend de la politique de l'agence.

Cadeaux pour services rendus D'un point de vue culturel, il est difficile de refuser un cadeau. Dans certains cas, cela aide le client à sentir qu'il a un certain pouvoir, qu'il peut donner quelque chose en échange des services reçus, d'équilibrer davantage les rapports. Les agences devraient se doter de leur propre politique à cet égard. En conclusion Il faut faire appel à son jugement. En cas de doute, il est conseillé de prendre les décisions en équipe, avec un supérieur ou un collègue.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 46

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Atelier n° 7 : Introduction à la méthode de l’analyse positive

Conférencières : Dolores Montavez Ruz et Louise Cohen (YWCA de Toronto)

La méthode de l'analyse positive est une théorie de la résolution des problèmes et de la gestion du

changement qui consiste à placer l'attention sur ce qui fonctionne plutôt que sur ce qui ne fonctionne pas

dans le but de promouvoir la croissance et la résolution des problèmes sur le long terme.

Notes de l'atelier

Définition de la notion d'« appréciation »

L'action de reconnaître

L'action d'offrir une valeur ajoutée. Parler ne suffit pas; il faut prêter attention et faire don de son temps et d'argent.

Définition de la notion de « demande de renseignements »

Poser des questions (intelligentes et ouvertes).

Étudier, rechercher, explorer, se plonger ou enquêter avec ouverture, curiosité et sincérité. Suppositions et demande de renseignements axée sur l'appréciation

1. Il y a quelque chose qui fonctionne dans toute société, dans tout organisme, dans tout groupe.

2. Ce à quoi nous attachons de l'importance devient notre réalité. 3. La réalité se crée dans le moment présent; il existe une multitude de réalités. 4. Le fait de poser des questions à un organisme ou à un groupe influence ce groupe ou cet

organisme d'une certaine façon. 5. Les gens appréhendent l'avenir (l'inconnu) avec plus d'assurance et de volonté dès lors

qu'ils peuvent emporter avec eux des morceaux du passé (le connu). 6. Les morceaux du passé que nous emportons avec nous doivent être des morceaux

choisis. 7. Il est important de cultiver la différence. 8. La langue que nous utilisons façonne notre réalité.

Si ce à quoi nous accordons de l'importance se trouve magnifié par notre attention, nous voulons être sûrs que ce que nous magnifions en vaut la peine. Modèle de demande de renseignement axée sur l'appréciation

1. Sujet de choix affirmatif 2. Découverte... Apprécier de quoi il s'agit. 3. Rêve... Imaginer ce qui pourrait être. 4. Conception... Déterminer ce qui devrait être (exprimer les valeurs, les rêves en mots). 5. Destinée... Créer ce qui sera (en célébrant et en appréciant ce qui fait la DÉCOUVERTE, en

imaginant ce qui pourrait être, en RÊVANT, et en déterminant un avenir qui interpelle; en CONCEVANT, vous êtes prêt à planifier votre DESTINÉE.

6. « Noyau » positif Discussion de groupe Quelles sont vos impressions à ce stade?

Nous nous sommes attachés aux points positifs uniquement, mais il y a également des points négatifs.

Les problèmes n'ont pas que des côtés négatifs; ils nous amènent à réfléchir, à discuter.

Obama a libéré le pouvoir du peuple - un message d'espoir par l'utilisation de la langue. Il a su mobiliser les foules. Concentrez-vous sur ce qui fonctionne pour apporter des changements fondamentaux. Opter pour l'espoir et non pour la crainte.

Énergie vivifiante qui vous transporte Pouvez-vous penser à une expérience de changement positif dans laquelle s'est engagé un groupe ou une collectivité entière?

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 47

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Qu'en est-il des problèmes?

Il ne faut pas les ignorer ni les nier, mais il ne faut pas non plus en faire le fondement de l'analyse et de la prise de mesures.

Il faut les reconnaître en tant qu'expériences vécues et les recadrer dans des demandes de renseignements positives.

Se reconcentrer sur le positif

Depuis... une faible participation du client, un fort roulement du personnel, une faible crédibilité de la gestion

Vers… un engagement communautaire « magnétique », une authenticité sur le lieu de travail, un leadership inspiré

Exercice de groupe Groupe 1 - Chaque client est un membre de la société canadienne. Découverte

Engagement et compassion

Disponibilité des ressources

Soutien interne et externe Rêve

Intégration réussie de tous les clients

Créer une communauté hôte accueillante. Conception

Approche coordonnée, centrée sur le client, de tous les intervenants (clients, églises, collectivité) Destinée

Collaboration

Mobilisation

Éduquer nos voisins. Groupe 2 - Un nouveau chez soi Découverte

Vivre, travailler, participer. Rêve

Logement propre, accessible, abordable, un endroit de votre choix

Réseau de soutien solidaire Conception

Écoles, hôpitaux, communauté

Collaboration Destinée

Poursuivre sur notre lancée. Groupe 3 - Une nouvelle réalité enrichissante Découverte

Travailleurs qualifiés, zélés, dévoués

Collectivité solidaire

Financement par la société, les contribuables Rêve

Une main secourable pour chaque réfugié

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 48

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Conception

Centre de réception avec installations et services (services de garde, santé physique et mentale) tous sous un même toit

Destinée

Collaboration, coopération, éducation et mobilisation Qu'est-ce qui fait que cela fonctionne?

Il faut traiter les gens comme des êtres humains et reconnaître que nous aimons apprendre, faire de notre mieux et savoir tirer de la satisfaction du travail bien fait.

Cela nous permettra de créer des organismes d'apprentissage humains, naturels, riches de connaissances, fondés sur les points forts et capables de s'adapter.

Il faut utiliser toute notre puissance, tant à l'échelle de l'individu que de l'organisme.

Il faut faire ressortir le meilleur des gens, les encourager à voir et à soutenir le meilleur dans les autres, favoriser la coopération et promouvoir l'innovation.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 49

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Atelier n° 8 : Travailler efficacement avec les interprètes

Conférencière : Melanie Oda (experte-conseil)

Notes de l'atelier

Défis liés à l'interprétation

Trouver votre rythme.

Laisser suffisamment de temps à l'interprète.

Trouver le mot juste.

Tout est-il traduit?

Niveaux de langue

L'auditeur comprend-il?

Limites et implication

L'interprète en tant que gardien Le rôle de l'interprète... Rendre le plus fidèlement possible les messages que se transmettent deux individus qui ne partagent pas la même langue. Qu'est-ce que cela signifie?

Exactitude de tous les messages (verbaux et non verbaux; conversations latérales; mots/phrases difficiles)

Ne rien ajouter, ne rien omettre, ne rien déformer, ne pas juger (même si le locuteur utilise un langage grossier).

Faire passer le message dans une autre langue aussi fidèlement que possible à la manière dont le locuteur l'a prononcé (y compris les pauses dans le discours, etc.).

Le processus d'interprétation (vidéo) Tâches constitutives :

1. Écoute active (compétence essentielle chez l'interprète) 2. Prise de notes (aide à stocker le message) 3. Mémorisation 4. Transposition mentale 5. Expression dans la langue cible

Exercice de groupe (partenaires) Mettre en pratique les tâches constitutives Défis associés à l'activité :

Essayer de mémoriser.

Sens du vocabulaire utilisé

Débit

Sur-concentration

Bruits parasites

Accents

Familiarité avec le contenu biaisée

Pression qu'exerce l'auditeur sur l'interprète pour connaître le message L'interprète doit...

parler les deux langues, idéalement couramment (test des connaissances).

avoir reçu une formation : o Adhérer aux normes de pratique et aux principes éthiques. o Offrir des services d'interprétation consécutive, chuchotée, simultanée et téléphonique.

ne pas être un membre de la famille et en aucun cas un enfant.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 50

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) S'il s'agit d'un collègue...

Considérer toute information vue ou entendue comme confidentielle.

Ne jamais conseiller ni donner son opinion.

Rendre le message du locuteur sans rien ajouter, omettre, modifier ni résumer.

Ne pas prendre parti; rester impartial. Quel est le rôle du fournisseur de services, alors?

Adopter un niveau de langue et employer des mots que le client comprendra.

Faire en sorte que le client comprenne votre rôle et le but de la rencontre.

Vérifier la compréhension du client.

Répondre aux comportements émotionnels du client.

Conseils à suivre lorsque l'on travaille avec des interprètes Avant la séance

Si possible, fournir les documents écrits à l'interprète; le matériel qui sera utilité comme ressource.

Décrire le contexte – qui prendra la parole, le but de la séance, les sujets qui seront abordés.

Souligner la terminologie.

Donner l'occasion à l'interprète de consulter à l'avance les aides visuelles ou audiophoniques qui seront utilisées.

Déterminer le type de services d'interprétation requis : consécutive, chuchotée, simultanée, téléphonique (l'interprétation consécutive est recommandée, car elle est la plus simple pour les nouveaux arrivants au Canada).

Demander à l'interprète s'il a des questions ou des inquiétudes.

Se préparer à une séance de longue durée; prévoir suffisamment de temps.

Pendant la séance

Segments : Parler en phrases courtes.

Parler clairement, suffisamment fort et naturellement. Surveiller son rythme d'élocution.

Laisser finir l'interprète avant de parler à nouveau.

Utiliser un langage simple.

Éviter le jargon, les termes techniques et les expressions idiomatiques.

Valider la bonne compréhension du client en demandant au client de résumer ce que vous venez de dire.

Éclaircissements : Il se peut que l'interprète doive interrompre la conversation s'il n'a pas compris quelque chose.

Ne pas laisser l'interprète seul avec le client (la relation entre vous et le client en serait compromise).

Ne pas demander à l'interprète de donner son avis; le client est celui qui connait le mieux la situation dans laquelle il se trouve et son vécu.

Éviter les conversations parallèles ou privées – Un interprète qui se respecte interprètera absolument tout!

Si le client et l'interprète parlent entre eux, demander ce qu'ils se sont dit.

Savoir que le client s'identifiera probablement davantage à l'interprète qu'à vous.

Ne pas tenir l'interprète pour responsable de ce que dit ou fait le client.

Vérifier vos perceptions, vos doutes ou vos questions auprès du client par l'entremise de l'interprète.

Les interprètes doivent pouvoir faire une pause toutes les 45 à 60 minutes.

Contrôler l'entretien comme vous le feriez lors d'une rencontre sans interprète.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 51

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Séances de groupe

Un interprète ne doit pas interpréter pour plus de deux personnes.

Inciter le client à participer. Après la séance

Demander à l'interprète de récapituler, surtout si la rencontre a été riche en émotions.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 52

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Atelier n° 9 : Barnga : un jeu de société sur la communication interculturelle

Conférencier : Ron Lavoie (Organisme communautaire des services aux immigrants d’Ottawa)

Grâce à Barnga, les participants ont eu le choc d’apprendre que les règles auxquelles obéissent les gens

d'horizons culturels différents sont différentes. Ils ont acquis de nouvelles compétences sur l'art d'évoluer

au sein d'un groupe interculturel et les ont mises en pratique en petites groupes, à l'aide d'un simple jeu

de cartes. La mise en pratique a été suivie d'une séance de débreffage interactive durant laquelle les

participants ont examiné des stratégies gagnantes afin de tirer le maximum des interactions

interculturelles.

Notes de l'atelier

Barnga est un jeu dans un jeu; une sorte de tournoi de cartes entre un minimum de trois groupes, avec

un minimum de trois personnes par groupe. Chaque groupe reçoit un ensemble de consignes légèrement

différentes sur la manière de jouer à un jeu de cartes relativement simple. Une fois que le jeu commence,

chaque joueur reçoit la consigne de ne plus communiquer par le langage (ni écrit ni parlé). Après

plusieurs parties, le gagnant de chaque groupe passe dans le groupe suivant. Lorsqu'un joueur change

de groupe, il s'aperçoit que le jeu est similaire mais que les règles sont différentes. Cette situation simule

la confusion et la frustration que ressent une personne lorsqu'elle se trouve plongée dans une culture qui

ne lui est pas familière et la difficulté qu'elle éprouve lorsqu'elle tente de l'assimiler. Au fil des parties et

de la rotation des joueurs, chaque personne découvre les différences dans les règles du jeu. Les

négociations commencent avec les nouveaux membres du groupe sur la façon de jouer, une fois de plus

sans recourir à la langue, ni écrite ni parlée. Après plusieurs parties et plusieurs rotations, les joueurs

sont autorisés à utiliser une certaine forme de communication.

Lorsque les participants ont terminé de jouer à Barnga, l'animateur a orchestré une séance de discussion, suivie

d'une période de questions.

Question 1) Comment vous sentiez-vous au début du jeu?

« Bien/confiant »

« Anxieux pendant la courte période de temps allouée à l'apprentissage des règles »

« Est-ce que ce jeu va être trop difficile pour moi? »

« Comment allons-nous réussir à communiquer dans ce jeu? »

Question 2) Comment vous-êtes vous senti lorsque les feuilles où sont inscrites les règles vous ont été

retirées?

« Pas stressé »

« Stressé parce que les personnes qui jouent à la première table ne comprenaient pas le même ensemble

de règles »

Question 3) Comment vous-êtes vous senti lorsque toutes les formes de communication ont été

interdites?

« Bien »

Question 4) Comment vous êtes-vous senti lorsque vous avez été autorisé à parler, mais que vous ne pouviez

utiliser ni le français, ni l'anglais?

« Une hiérarchie du langage s'est établie dans le groupe ».

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 53

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Question 5) Comment vous êtes-vous senti lorsque vous avez dû changer de groupe?

« Confiant. J'ai battu la nouvelle table sans savoir que les règles avaient changé. »

« J'ai perdu parce que je ne comprenais pas vraiment les nouvelles règles. »

« Anxieux parce que j'ai dû apprendre les nouvelles règles »

Question 5. a) Qu'est-il arrivé après que la première personne a changé de groupe?

« La première personne qui a changé de groupe a dû apprendre les nouvelles règles

rapidement. »; « Ceux qui sont restés ont dû réaliser rapidement que cette personne ne

connaissait pas les règles et avait besoin d'aide. »

« Les personnes qui n'ont pas changé de groupe sont parties du principe que la nouvelle personne qui ne

connaissait pas les règles possédait certains attributs. »

« La première table a fait une alliance et la nouvelle personne s'est trouvée isolée. »

« J'avais peur de gagner à nouveau parce que je ne voulais pas passer à une nouvelle table avec des

nouvelles règles. »

Question 6) Que serait-il arrivé si le jeu avait duré plus longtemps?

« Apprendre à mieux négocier les règles de manière à s'intégrer aux différents groupes. »

Question 7) Les différences culturelles au sein des groupes font-elles une différence?

« Les suppositions que formulent les gens au sujet des différentes minorités visibles varient d'un

individu à l'autre. »

Question 8) Et si les règles sont à ce point complexes qu'il faut entre 18 et 20 ans pour les apprendre?

« Les gens seraient mieux à même de communiquer les règles. »

« Si je devais jouer pendant 17 ans, j'aurais l'impression d'abandonner les règles de mon propre

groupe, mais je ne serais pas fidèle à moi-même. »

Question 8a) Et si beaucoup était en jeu?

« Les gens joueraient plus attentivement. »

« Vous voudriez utiliser les règles que vous connaissez. »

Question 9) Et si vous aviez été en mesure de communiquer dès le début?

« Tout aurait été plus simple. »

Question 10) Et si chaque équipe comptait un nombre plus important de joueurs?

« Le jeu deviendrait trop complexe. »

« Chaque fois que vous changeriez de groupe, vous deviendriez une minorité encore plus

petite. »

« Vous courriez le risque que personne ne vous explique les règles. »

Question 11) Est-ce que quelqu'un a changé de groupe et a complètement changé les règles de son

nouveau groupe?

« Non »

« Des négociations ont eu lieu et un nouveau jeu de cartes simple a été élaboré. »

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 54

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

L'animateur passe au thème de la culture

DÉFINITION de la culture

« Ensemble complexe qui englobe les connaissances, les croyances, l'art, les convictions

morales, les lois, les usages et toutes les autres capacités ou habitudes acquises par l'être

humain en tant que membre d'une société »

« Le patrimoine social total de l'humanité »

« La partie de l'environnement humain façonnée par l'Homme »

« La manière de vivre commune à un groupe de gens »

CULTURE EXPLICITE (la partie visible du MODÈLE DE L'ICEBERG)

Un ensemble d'actes et de produits régulièrement observés au sein du groupe

Autrement dit : les symboles que portent les individus pour afficher leur croyance ou leur nationalité

CULTURE IMPLICITE (la partie invisible du MODÈLE DE L'ICEBERG)

Les principes organisateurs qui sont censés sous-tendre les caractéristiques régulièrement

observées qui reposent sur des schémas uniformes de culture explicite.

Autrement dit : Quelqu'un externe à la culture ne peut pas comprendre l'ensemble de la culture d'une

autre personne en l'observant simplement.

Message global

Les différences culturelles peuvent être à l'origine de nombreux problèmes entre les gens et diminuer la

productivité. Il faut prêter attention aux différences. Trouver un terrain d'entente commun peut être

bénéfique pour réduire les problèmes et promouvoir les accomplissements.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 55

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Atelier n° 10 : La santé des clients

Conférencier : Dr Meb Rashid (Access Alliance Community and Health Services)

Cette séance visait à identifier les problèmes les plus courants et les plus graves en matière de soins de

santé auxquels font face les réfugiés nouvellement arrivés. En puisant à même l’expérience vécue dans

une clinique de soins de santé pour réfugiés de Toronto, le Dr Rashid a fourni certaines approches aux

troubles de la santé courants qu’on retrouve chez cette population.

Notes de l'atelier

Réfugiés parrainés par le gouvernement en Ontario

Environ 750 par an Pays de naissance (les plus fréquents)

Pays Fréquence Pourcentage (%)

Afghanistan 239 17,2

Myanmar 158 11,4

Colombie 103 7,4

Portugal 67 4,8

Iran 62 4,5

Soudan 59 4,2

Somalie 53 3,8

Mexique 52 3,7

Éthiopie 48 3,5

Brésil 42 3,0

Quels sont les problèmes de santé les plus importants chez les RPG?

Santé mentale : Dépression, trouble de stress post-traumatique, trouble anxieux, paranoïa, antécédents d'abus/de torture, psychoses, invalidités chroniques, infections par les virus de l'hépatite B et C, carences en fer causant des déficiences cognitives chez les enfants

Maladies chez les réfugiés récemment arrivés

Maladies symptomatiques : paludisme, tuberculose, maladies chroniques (p. ex., diabète), invalidités chroniques (p. ex., amputations, AVC)

Maladies asymptomatiques : VIH, syphilis, hépatite B/C, parasites, tuberculose dormante, (vaccinations), cancer du col de l'utérus

Tuberculose (chevauchement considérable de l'infection par le VIH et la tuberculose) : 3 % de la population mondiale

Toute personne qui tousse en provenance d'une région du monde où l'incidence de la tuberculose est élevée devrait être soumise à des épreuves de dépistage de la tuberculose.

Ce test de dépistage devrait être effectué en plus de l'examen de santé auquel doivent se soumettre les immigrants.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 56

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Tuberculose dormante (ou latente)

Nous offrons un test cutané à la tuberculine à tous les réfugiés qui se présentent à notre clinique pour dépister l'infection latente par le virus de la tuberculose.

Deux milliards de personnes seraient atteintes de tuberculose latente; une minorité d'entre elles connaîtront une réactivation et tomberont malades (et seront contagieuses).

Cette réactivation est plus fréquente la première année (taux plus élevé pendant cinq ans) suivant la migration pour des raisons qui ne sont pas bien comprises.

Présentation des résultats du test de Mantoux par région*

Amérique Latine : 25 % des patients testés positifs

Asie de l'Est et région du Pacifique : 28 % des patients testés positifs

Moyen-Orient et Afrique du Nord : 31 % des patients testés positifs

Europe et Asie centrale : 39 % des patients testés positifs

Asie du Sud : 46 % des patients testés positifs

Afrique sub-saharienne : 49 % des patients testés positifs

« Mais Docteur, j'ai reçu le vaccin BCG »

Un vaccin BCG peut-il se traduire par un résultat positif au test cutané à la tuberculine?

Le vaccin BCG n'a aucune influence sur le résultat du test cutané à la tuberculine.

Fièvre chez les réfugiés récemment arrivés

Quelles sont les causes?

Paludisme (réfugiés asiatiques : 50 % de probabilité; réfugiés africains : 70 % de probabilité)

Paludisme

Souvenez-vous que le paludisme est une urgence médicale.

Toute personne fiévreuse en provenance d'une région où le paludisme est endémique doit être examinée par un médecin de toute urgence.

Des thermomètres doivent être mis à la disposition des patients à tous les centres d'accueil. Fièvre ou toux

Tout réfugié nouvellement arrivé qui présente une fièvre ou une toux doit être évalué par un fournisseur de soins de santé spécialisé dans la santé des réfugiés.

Diabète

Il a été montré que les taux de diabète étaient très élevés chez les Sud-Asiatiques, les Hispaniques, les Asiatiques et les Africains.

Les réfugiés nouvellement arrivés doivent tous se soumettre à des épreuves de dépistage du diabète s'ils ont moins de 40 ans.

Hépatite B (le conférencier montre la prévalence de l'antigène superficiel de l'hépatite B sur une carte du monde)

Touche plus de 300 millions de personnes dans le monde.

Conséquences : maladies chroniques

Il s'agit également d'un problème de santé publique.

Facile à diagnostiquer au moyen d'analyses de sang simples

Traitements disponibles mais pas nécessairement curatifs

Un vaccin efficace est disponible pour les personnes qui ne sont pas infectées.

Tous les immigrants/réfugiés nouvellement arrivés doivent subir des épreuves de dépistage de l'hépatite B.

Les réfugiés qui ne sont pas immunisés doivent se voir proposer le vaccin contre l'hépatite B.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 57

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Résultats pour l'hépatite B chronique, par région

Région d'origine

Antigène superficiel de

l'hépatite B

Total de patients testés

% de patients positifs

Nég. Pos.

Afrique sub-saharienne 200 9 209 4,3

Amérique Latine 244 5 249 2,0

Europe et Asie centrale 109 0 109 0

Asie de l'Est et région du Pacifique 178 19 197 9,6

Asie du Sud 198 8 206 3,9

Moyen-Orient et Afrique du Nord 78 2 80 2,5

Total 1 011 43 1 054 4,1

Parasites

Extrêmement communs : 1/3 de l'humanité est infectée par un ver

Ascaridiose – 1,3 milliard Ankylostome - 1,3 milliard Cestodose – 65 millions Bilharziose – 300 - 500 millions Anguillulose – 70 millions

Bilharziose (régions endémiques)

Entre 200 et 500 millions de personnes infectées dans le monde

Le traitement comprend deux ou trois doses d'un médicament facile à se procurer.

Si l'infection n'est pas identifiée ni traitée, elle peut entraîner une insuffisance hépatique ou un cancer de la vessie.

Vaccinations

Tous les nouveaux réfugiés devraient être évalués pour savoir s'ils sont candidats à la vaccination en fonction de leur âge.

Cela vaut particulièrement pour les adultes, car les enfants sont souvent identifiés par le biais d'un programme de surveillance dans les écoles.

Varicelle

L'une des rares maladies infectieuses qui semble plus fréquente sous les climats tempérés.

Les données d'Access Alliance indiquent une forte propension chez les individus nés à l'étranger, surtout dans les Caraïbes.

Mortalité de 20 à 40 fois plus élevée chez les adultes CARTES

États membres où le vaccin contre les oreillons fait partie du programme de vaccination national systématique (2004)

Couverture vaccinale par le vaccin DTP3 chez les nourrissons (2004)

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 58

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Taux de sensibilité

Sensibilité à la rougeole, aux oreillons et à la rubéole chez les immigrants et les réfugiés adultes récemment arrivés (36 % : plage de 22 à 54 %)

Résultats des épreuves sérologiques RRO - Access Alliance

Type de patient Fréquence % de patients testés

Immunisés 351 82,2 %

Sensibles à la rougeole, à la rubéole ou aux oreillons 76 17,8 %

Total 427

Cancer du col de l'utérus

80 % des cas de cancer du col de l'utérus sont diagnostiqués dans les pays en développement.

Les taux de cancer du col de l'utérus sont nettement plus élevés chez les femmes qui ne se soumettent pas à un test Pap.

Les femmes nées à l'étranger sont dépistées moins souvent que celles nées au Canada.

Toutes les réfugiées devraient se voir offrir la possibilité de subir un test Pap à leur arrivée au Canada.

Problèmes de santé mentale

Les données probantes montrent que l'abus de substances psychoactives est moins important chez les immigrants.

Taux plus élevés de trouble de stress post-traumatique dans certaines populations de réfugiés

Les taux de dépression sont contradictoires.

L'emploi, le fait de vivre dans une collectivité qui tolère les différences ethniques et la diminution de la pauvreté réduisent tous le risque de maladie mentale.

*Santé mentale des réfugiés cambodgiens deux décennies après leur réétablissement aux États-Unis.

Résultats - Tous les participants ont vécu un traumatisme avant l'immigration. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent (n = 483) d'entre eux ont failli mourir de faim et 90 % (n = 437) ont vu un des membres de leur famille ou un ami assassiné. Soixante-dix pour cent (n = 338) ont déclaré avoir été exposés à la violence après leur établissement aux États-Unis. Des taux élevés de trouble de stress post-traumatique (62 %, taux pondéré), de dépression majeure (51 %, taux pondéré) et de faibles taux de trouble lié à l'abus d'alcool (4 %, taux pondéré) ont été observés. Le trouble de stress post-traumatique et la dépression majeure sont deux comorbidités fréquentes dans cette population (n = 209;42 %, taux pondéré). Il existe une forte corrélation entre chacune d'entre elles et les paramètres d'évaluation de l'exposition au traumatisme. Dans les analyses à deux variables, le grand âge et la mauvaise maîtrise de la langue anglaise, le chômage, le fait d'être retraité ou invalide et la précarité ont également été associés à des taux plus élevés de trouble de stress post-traumatique et de dépression majeure. D'après les analyses à plusieurs variables, le traumatisme prémigratoire reste associé au trouble de stress post-traumatique (risque relatif[RR] : 2,08; IC à 95 % : 1,37 - 3,16) et à la dépression majeure (RR : 1,56; IC à 95 % : 1,24 - 1,97); le traumatisme post-migratoire avec trouble de stress post-traumatique (RR : 1,65; IC à 95 % : 1,21 - 2,26) et la dépression majeure (RR : 1,25; IC à 95 % : 1,12 - 1,86), le grand âge avec trouble de stress post-traumatique (RR : 1,76; IC à 95 % :1,46 - 2,13) et la dépression majeure (RR : 1,47; IC à 95 % : 1,15 - 1,89).

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 59

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Conclusion : Plus de 2 décennies se sont écoulées depuis la fin de la guerre civile au Cambodge et le réétablissement subséquent des réfugiés aux États-Unis. Cette population continue néanmoins d'afficher des taux élevés de troubles psychiatriques associés au traumatisme. Problèmes de santé mentale

Ils peuvent se manifester sous la forme de symptômes physiques inexpliqués.

Un traumatisme vécu antérieurement peut ne pas poser problème.

Les problèmes tels que la pauvreté, l'emploi et le logement peuvent être des problèmes plus urgents qu'un traumatisme antérieur.

Quand dépister?

Période initiale d'euphorie?

Notre stratégie consiste à maintenir la vigilance en ce qui a trait au trouble de stress post-traumatique et d'être prudents lorsqu'il s'agit de le dépister activement.

Il faut compter environ 6 mois pour s'établir.

La santé nous importe plus que tout - Conférence canadienne sur la santé des réfugiés Les 24 et 25 novembre 2009, Centre de conférences de l'Université de Toronto 89 Chestnut Street, Toronto, Ontario Commanditée par : Programme d’éducation permanente et de perfectionnement professionnel, Faculté de médecine, Université de Toronto Élaboration de lignes directrices canadiennes relatives à la prévention dans le domaine des soins de premier recours offerts aux immigrants et aux réfugiés qui débarquent au Canada

Collaboration nationale pour améliorer les soins de santé primaires offerts aux immigrants nouvellement arrivés

Message à retenir

Chaque RPG/RPSP doit faire l'objet d'évaluations sanitaires dès son arrivée au Canada.

Il convient d'élaborer des protocoles d'orientation avec les centres de soins de santé qui ont l'habitude de travailler avec les réfugiés.

Question

Comment gérer le problème de la langue? (Ils ont plus de 60 interprètes à leur disposition)

Promouvoir Toronto now (aujourd'hui Ontario Refugee Health Network).

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 60

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Séance plénière : Pratiques prometteuses : fournir des services aux RPG francophones

Conférencier : Carl Nicholson (Centre catholique pour immigrants - Ottawa)

Les RPG francophones ont des besoins et font face à des défis particuliers. Cet exposé a permis

d’identifier ces problèmes tout en offrant des conseils et en proposant des meilleures pratiques.

Notes de l'atelier

Le Centre catholique pour immigrants - Ottawa dessert un millier de clients. Le tiers est des RPG originaires d'Afrique. Les autres sont de nouveaux arrivants, principalement originaires de pays francophones, dont nombre proviennent depuis peu d'Haïti. Notre travail consiste à accueillir les nouveaux arrivants et à faire en sorte que la collectivité leur réserve également bon accueil. L'excellence dans la prestation des services ne suffit pas. Elle n'initiera pas un changement systémique. Le fondement même de notre travail est le changement et la transformation. Les nouveaux arrivants les plus récents sont noirs ou arabes. Leur niveau d'études tend à être plus élevé que celui des autres francophones, mais leur taux de chômage est plus élevé. La communauté francophone est bien établie à Ottawa. Comment être juste à l'égard des nouveaux réfugiés francophones? Mythe – Tous les réfugiés originaires de pays francophones parlent le français. Mythe – Le français parlé en Amérique du Nord est le même que celui parlé dans les autres pays. Faits

Seuls les RPG instruits parlent vraiment le français.

Les organismes conventionnels ne sont pas sensibles à la culture et aux besoins des RPG francophones.

Nombre d'immigrants se sentent exclus des institutions francophones.

Il existe une distinction entre nouveaux francophones et les « anciens » francophones – Les nouveaux sont dits francophiles parce que le français n'est pas leur langue maternelle.

Souvent, les RPG ont le sentiment de devoir apprendre l'anglais pour s'intégrer à la société canadienne.

Éducation – Les enfants doivent-ils être éduqués en anglais ou en français? Les RPG francophones sont confrontés aux mêmes défis que les autres. Des traducteurs doivent les aider pour traduire le français canadien en français africain. Ils font face à une grande déception parce qu'on leur a dit qu'il s'agissait d'un pays francophone alors qu'ils doivent apprendre l'anglais. Ils sont confrontés à une double discrimination, parce qu'ils sont noirs et francophones. Au Centre catholique pour immigrants - Ottawa, les renseignements sont disponibles dans les deux langues et l'ensemble du personnel est bilingue. Au pavillon d'accueil, les RPG traitent avec un personnel francophone qui sait ce qu'arriver au Canada signifie et qui sait comment expliquer la communauté canadienne d'une manière culturellement acceptable. Le Centre catholique pour immigrants possède des intervenants informés qui offrent des services et qui travaillent main dans la main avec les autres organismes francophones à la création d'infrastructures.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 61

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Séance plénière : Offrir des services aux nouveaux arrivants LGBTA

Conférencières : Ginny Santos et Roxanna Vahed (Access Alliance Community Services)

Résumé : Cette séance a sensibilisé les participants à diverses initiatives de lutte contre l'homophobie et

la transphobie afin de leur permettre d'explorer et de comprendre la complexité de l’expérience que vivent

les nouveaux arrivants LGBTA au Canada et le rôle que jouent les services d'établissement à l'appui de

leur processus d'intégration.

Notes de l'atelier

Que faites-vous lorsqu'un client se présente pour obtenir des services et laisse entendre ou vous dit qu'il

est LGBTA?

- Ayez une compréhension claire des problèmes auxquels ils sont confrontés.

- Faites appel à des services de soutien dans la collectivité.

- Orientez-les vers des organismes et des programmes appropriés, comme le programme SOY

(Supporting Our Youth), le Sherbourne Health Centre, le 519.

- Examinez les politiques de l'organisme après que le client soit parti.

- Vérifiez l'accès aux services dans plusieurs langues.

- Évitez de faire des suppositions – ce dont le client a réellement besoin.

- Personnel bienveillant à l'égard des gais

- Séances de formation pour les agences

- Offrez les mêmes services que vous offririez à n'importe qui d'autre.

- N’imposez pas vos propres valeurs ou idées.

- Confidentialité – Leur famille/collectivité savent-elles s'ils sont ouvertement gais? – S'assurer que

le client a la maîtrise de la situation.

Aperçu des droits des gais dans le monde

Les droits légaux ne reflètent pas toujours la réalité sur le terrain.

19 pays reconnaissent les couples de même sexe.

50 pays offrent une protection juridique contre la discrimination.

83 pays imposent la peine de mort ou une peine d'emprisonnement en cas de persécution.

Beaucoup d'immigrants arrivent au Canada puis affirment leur identité sexuelle.

Ils sont interrogés sur leur identité sexuelle seulement lorsqu'ils arrivent au Canada.

Célébration de l'identité gaie - les Muxe au Mexique et les Hijra en Inde

Garantir la sécurité de ceux dont l'orientation sexuelle est différente requiert une grande organisation

politique. Les mouvements sont nombreux, mais ils restent dans l'ombre pour des motifs de sécurité. Il

est important de célébrer l'identité sexuelle partout dans le monde.

L'opinion qui domine dans le secteur de l'établissement veut que les organismes n'ont pas besoin d'être

bienveillants à l'égard des LGBTA - Ils ne sont pas tenus de soutenir les personnes dans cette situation ni

de faire preuve d'ouverture à leur égard.

La croyance générale veut que l'homosexualité soit propre à la culture blanche occidentale, d'où l'intérêt

du vidéo sur la diversité.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 62

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Histoire canadienne de l'immigration

1906 : Première loi sur l'immigration – Visait à empêcher la venue d'immigrants « indésirables »,

notamment ceux qui n'étaient pas capables de vivre au Canada et les individus aux mœurs

bizarres.

1919 : Nouvelle discrimination

1948 : Déclaration des Nations Unies sur les droits de la personne

1952 : Loi plus explicite – L'accès est refusé aux LGBTA sur la base de leur orientation sexuelle.

Aujourd'hui : ignorance et discrimination

Les RPG ne déclarent pas toujours leur conjoint à l'avance, dans leur pays d'origine, parce qu'ils pensent

qu'ils pourront le faire à leur arrivée. Ils se rendent compte ensuite qu'ils ne peuvent pas les parrainer

depuis le Canada parce qu'ils n'ont pas déclaré leur existence à l'avance.

Malentendus : Un homme gai dont les services de l'immigration ont découvert qu'il avait des relations

sexuelles avec des femmes. Insensibles à la diversité de l'identité sexuelle.

Les occasions de collaboration avec les LGBTA et les autres services sont rares.

Discussion ouverte :

« Votre exposé sous-entend que les services d'établissement ne sont pas encore bienveillants à l'égard

des LGBTA. Nos sources d'orientation sont très limitées. Manque de compétences culturelles des

ressources spécialisées pour travailler avec les clients qui ne parlent ni l'anglais, ni le français. Nous

travaillons avec cette collectivité parce que nous servons tout le monde au mieux de nos capacités, d'une

manière professionnelle, selon une approche centrée sur le client. Un problème très frustrant pour les

travailleurs tient au fait qu'ils sont incapables d'orienter les clients parce qu'ils ne possèdent pas les

compétences langagières pour les aider. »

« Il faut que la communauté LGBTA nous aide davantage sur les plans langagiers et culturels. »

« Quelles sont les ressources que nous pouvons utiliser pour adresser les clients à cette communauté? »

Réseautage avec les organismes qui défendent les intérêts des LGBTA. À titre d'exemple, la santé est un

gros problème parce qu'ils craignent de voir des médecins, si bien qu'il est important de mettre à leur

disposition des ressources bienveillantes à leur égard. Des documents imprimés dans une langue

appropriée ne sont pas toujours disponibles. Nous devons donc nous contenter de communiquer cette

information verbalement pour le moment.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 63

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite) Séance plénière : Usure de compassion

Conférencière : Jane Bradley (experte-conseil)

Cet atelier, qui s'intéresse à l'usure de compassion, a porté sur la manière de reconnaître les symptômes

et les mécanismes de gestion pour aider à soulager ce qui peut être une maladie très invalidante.

Notes de l'atelier

Principaux points abordés

Le trouble de stress post-traumatique peut être déclenché par des choses et (ou) des

événements liés au traumatisme que la personne a vécus.

Le trouble de stress post-traumatique et l'usure de compassion ne signifient pas « dépression ».

Le trouble de stress post-traumatique est la manière dont notre cerveau réagit aux émotions

intenses qu'il est incapable de traiter.

Il peut être déclenché par un autre événement qui induit une réponse similaire chez l'individu.

Les aidants sont habituellement ceux qui aident également la famille et les amis à gérer leurs

problèmes. Malheureusement, lorsqu'un aidant a un problème, il n'obtient généralement pas la même

aide ou ne sait pas comment la demander.

L'usure de compassion et le trouble de stress post-traumatique ne se guérissent pas, mais ils

peuvent être pris en charge.

L'histoire de Robert O’Donnell

O’Donnell était le pompier/secouriste qui a sorti Jessica, un bébé âgé de 20 mois, d'un puits. Les

secouristes ont dû forer un trou étroit à côté du puits pour en extraire l'enfant. Professionnel, O'Donnel a

fait son devoir mais sur le plan personnel, il a subi un stress émotionnel parce qu'il est claustrophobe.

Après l'incident, il est devenu accroc aux médicaments d'ordonnance et à l'alcool. Il a été licencié à cause

de sa toxicomanie; il a divorcé et a fini par tout perdre. Après les attentats à la bombe d'Oklahoma,

O’Donnell a confié à sa mère que « les urgentistes allaient eux-mêmes avoir besoin d'aide ». Il s'est

suicidé le lendemain. Le suicide de O’Donnell a été déclenché par une photo parue dans la presse,

montrant un pompier qui sortait des bébés morts et blessés de l'immeuble en ruines.

Trouble de stress post-traumatique

Identifié officiellement pour la première fois dans les années 1980 lors du suivi d'enfants qui

avaient été les témoins de violences conjugales. On a crû que ces enfants étaient traumatisés.

Après avoir subi un événement traumatisant, un souvenir/des retours en arrière perturbateurs

peuvent créer une réponse émotionnelle. Cette réponse ramène l'individu à l'endroit et à l'époque

du traumatisme. La personne trouve ces moments difficiles à contrôler et doit être encadrée pour

l'aider à gérer ce souvenir.

Les premiers signes du trouble de stress post-traumatique peuvent apparaître dès 6 semaines

après l'événement. Certains pensent néanmoins qu'ils peuvent se manifester immédiatement

après l'événement.

Le trouble de stress post-traumatique a été comparé à un cauchemar récurrent, à la différence

près que les cauchemars se produisent uniquement la nuit et que le trouble de stress

post-traumatique peut survenir n'importe où et n'importe quand.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 64

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Le sujet stocke le traumatisme dans son cerveau, là où nous gardons les expressions

émotionnelles, comme la vulnérabilité, la confiance ainsi que la mémoire et l'apprentissage.

o En réponse à la suppression de ces émotions, le sujet devient anxieux, a des accès de

colère, souffre de dépression, est hypervigilant, ressent le besoin de faire et (ou) de

vérifier les choses une multitude de fois, s'isole ou a de la difficulté à se concentrer ou à

avoir des relations. Tout ceci devient le quotidien d'une personne atteinte de trouble de

stress post-traumatique.

Les personnes atteintes de trouble de stress post-traumatique peuvent avoir une réaction

physique aux facteurs déclenchants.

o Exemple : Une femme abusée sexuellement par son grand-père qui portait de l'eau de

Cologne devient très malade chaque fois qu'elle sent ou voit des produits à l'eau de

Cologne.

o Les patients se mettent à éviter tous les facteurs déclenchants, une réaction

contreproductive.

Les personnes atteintes de trouble de stress post-traumatique utilisent la dissociation pour

composer avec leur trouble.

o D'abord identifié chez les enfants sujets à des abus répétés. Lorsque les enfants

atteignent un niveau de peur qu'ils sont incapables de gérer, ils se déconnectent de la

réalité en se réfugiant dans une autre région du cerveau pour composer avec cette

situation. Cette faculté devient une faculté d'adaptation permanente, qui conduit souvent

à l'occultation totale de l'événement à l'âge adulte. Des recherches récentes montrent

que les adultes qui ont été les témoins de torture et de génocide développent les mêmes

mécanismes d'adaptation.

Les personnes qui présentent des antécédents de traumatisme doivent maintenir un certain

niveau d'adrénaline, parce que cela leur procure une sensation à laquelle elles sont habituées.

C'est la raison pour laquelle elles entreprennent souvent des activités à haut risque.

RÉPONSE AU STRESS

Lorsque le cerveau perçoit un danger, le corps libère de l'adrénaline pour gérer la situation, un

phénomène que l'on qualifie souvent de MODE « FUITE » OU « COMBAT ». Pendant ce temps, tous les

systèmes et appareils dont l'activation n'est pas nécessaire passent en mode « pause ». Dans pareille

situation, des problèmes organiques, comme les troubles intestinaux, peuvent se manifester. Le corps

réagit de la même manière aux facteurs déclenchants du trouble de stress post-traumatique. Ces

facteurs peuvent induire d'autres problèmes de santé, au niveau du cerveau et dans le reste de

l'organisme, comme les problèmes cardiaques, les problèmes d'apprentissage et les problèmes de santé

mentale.

3 TYPES DE STRESS

1) Stress traumatique primaire Accumulation d'événements de la vie stressants

2) Stress traumatique secondaire Être dépassé par l'exposition continuelle au traumatisme des autres.

3) Stress accumulé (« burnout ») État d'épuisement physique, émotionnel et mental

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 65

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Zones de vie

ZONE VERTE – Ce à quoi nous devons aspirer

Une personne dans la zone verte mène une vie équilibrée. Elle est heureuse, satisfaite de son travail, vit

dans un foyer sûr et harmonieux, dort normalement, recherche rarement le réconfort dans certaines

substances telles que l'alcool ou la nourriture, sollicite l'aide des autres lorsque c'est nécessaire et sait

quand elle a besoin d'aide. Elle possède un sens positif de la collectivité et de la famille. Ceux qui se

trouvent actuellement dans une zone « à risque » peuvent atteindre la zone verte en ciblant cette zone et

en mettant en pratique des méthodes de gestion du stress.

ZONE ORANGE – Zone à risque

Une personne dans la zone orange risque de glisser dans la zone rouge, la zone dangereuse. Elle se

sent isolée sur les plans social et émotionnel. Elle a peu de relations personnelles, sinon aucune. Elle

tente d'atténuer son niveau de stress en recherchant le réconfort dans certaines substances telles que la

nourriture, l'alcool et les drogues. Les personnes qui vivent dans la zone orange ont besoin d'aide, mais

elles ne la demandent pas jusqu'à ce qu'elles aient atteint la zone rouge.

Que faire lorsque vous êtes dans la ZONE ORANGE

Réduire votre consommation de sucre et de caféine; rester hydraté et cesser de recourir aux

substances de réconfort.

Obtenir l'aide d'un professionnel.

Pratiquer des exercices de relaxation.

Réévaluer votre choix de carrière.

Reprendre contact avec votre côté spirituel.

ZONE ROUGE - La ZONE DANGEREUSE

Les personnes dans la zone rouge sont dans un état d'impuissance et de stress émotionnel total. Elles

blâment toujours les autres pour leurs défauts; elles n'ont plus le désir ni l'ambition de réussir. Il arrive

qu'elles aient des idées suicidaires. Elles ont des habitudes malsaines, comme le tabagisme, l'alcoolisme

et un mauvais régime alimentaire.

Que faire lorsque vous êtes dans la ZONE ROUGE

Des mesures immédiates s'imposent (p. ex, séances de counseling), parce que les symptômes

peuvent et vont s'aggraver.

PRISE EN CHARGE

L'importance de la prise en charge du stress aux niveaux personnel et professionnel est cruciale pour le

bien-être de l'individu afin de lui éviter la zone de danger. Changer votre rythme respiratoire, pratiquer la

déclaration d'auto-soin, chercher l'aide d'un professionnel avant d'entrer dans un état de désespoir,

rédiger un journal intime, aimer, rire et pleurer sont des activités salvatrices à utiliser pour gérer le stress.

Exercice de respiration

Commencez par évaluer votre niveau de stress sur une échelle de 1 à 10, « 1 » étant le niveau de stress

le plus élevé. Ensuite, respirez lentement pendant 5 secondes, retenez votre respiration pendant

5 secondes et expirez pendant 6 secondes. Répétez ces trois étapes au moins trois fois et réévaluer

votre niveau de stress.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 66

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

DÉCLARATION D'AUTO-SOIN

Je m'accepte comme JE SUIS (ne pas mettre la barre trop haut).

Je respecte les compétences que je possède (vos talents naturels).

Je m'entoure de personnes qui me soutiennent.

J'analyse mes émotions régulièrement.

Je suis honnête envers moi-même en tout temps.

Je pratique le détachement sain avec les collègues et les clients (ne pas traiter les problèmes

auxquels sont confrontés les collègues et laisser les clients savoir que vous ne pouvez pas tout

faire pour eux).

Je m'adonne régulièrement à des activités qui font appel à la spiritualité.

Je prends conscience que les limites émotionnelles peuvent varier d'un jour à l'autre.

J'identifie mes facteurs déclenchants (il faut comprendre comment son cerveau perçoit les

choses).

Je modifie l'usage des substances qui altèrent mon humeur.

Je pratique la pensée positive et je m'affirme (permet d'augmenter considérablement la

résistance).

J'aime profondément et ouvertement.

RESPONSABILITÉS DE L'EMPLOYEUR

Les employeurs des aidants et des conseillers doivent être formés à l'usure de compassion et

comprendre qu'il n'est pas rare que les aidants et les conseillers y soient confrontés. Afin d'être proactif,

un employeur peut fournir à ses employés une description de tâches précise, montrer l'exemple, élaborer

des politiques claires et visibles pour tous les employés et surtout, assurer une intervention précoce et

pratiquer la prévention.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 67

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Séance plénière : Visionnement du documentaire « Killing Time » (réfugiés bhoutanais) et discussion

Conférencière : Annika Gustafson (productrice de documentaires)

Les délégués ont visualisé un documentaire récent sur les réfugiés bhoutanais, comment ils sont

devenus réfugiés, qui leur vient en aide et quelles sont les initiatives entreprises pour les aider. Après le

documentaire, la productrice a fait part de ses impressions profondes sur la vie des réfugiés dans les

camps et des immigrants illégaux.

Notes de l'atelier

Bref aperçu historique depuis la réalisation du commentaire

Depuis la réalisation du documentaire, des pourparlers ont été entamés entre le Népal et le Bhoutan et

des élections ont été tenues dans les deux pays. Avant l'élection, les deux gouvernements n'avaient

trouvé aucun accord s'agissant du problème du rapatriement des réfugiés bhoutanais. Pendant la

campagne qui a mené aux élections parlementaires de 2008 au Bhoutan, le royaume a fait l'objet d'une

vague d'attentats à la bombe. Le gouvernement et le roi du Bhoutan ont tenu les organismes

révolutionnaires établis dans les camps de réfugiés pour responsables de ces actes, si bien que l'espoir

d'un rapatriement est mince. Vers la même époque, les rebelles maoïstes au Népal ont été élus par le

peuple népalais dans l'espoir qu'ils mettent fin à l'horrible guerre civile. La terreur qui règne actuellement

a créé un état d'urgence pour les réfugiés bhoutanais, car ni le Népal ni le Bhoutan ne veut les accueillir.

Le HCNUR a commencé à réétablir les réfugiés bhoutanais dans le but de les protéger contre les

persécutions.

Synopsis du documentaire : Killing Time

Le documentaire commence par un bref résumé de l'histoire du royaume du Bhoutan, un pays cerné de

toutes parts par la chaîne de l'Himalaya. Annika Gustafson raconte la situation dans laquelle stagnent les

réfugiés bhoutanais. Contraints de quitter leur terre natale parce que le roi pensait que leur langue, leur

religion et leur mode de vie n'avaient rien de bhoutanais, ces gens se sont installés dans des camps de

réfugiés au Népal. Mme

Gustafson dépeint la société des réfugiés comme une société organisée, propre

et pacifique. Elle établit un parallélisme intéressant avec la frustration, l'ennui et le danger auxquels ils

sont exposés. Elle explore la vie et l'opinion de trois Bhoutanais qui ont trouvé refuge aux États-Unis et

se sont établis dans la ville de New York. La communauté internationale ne sait pas comment aider ou

défendre les intérêts de ce groupe de gens. Incapable de réétablir ceux qui souhaitent être rapatriés et

d'amener les médias à s'intéresser à ce problème, la communauté internationale tourne en rond. Tout au

long du film, Mme

Gustafson illustre l'humour incroyable et la bonne humeur qui caractérisent les

Bhoutanais en exil, qui attendent que leur roi les rapatrie.

Annika Gustafson peut être contactée à www.killingtimethefilm.com.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 68

NOTES DE LA CONFÉRENCE (suite)

Questions et réponses après la visualisation du documentaire

Question - Que pouvons-nous faire en tant qu'intervenant en établissement pour aider les Bhoutanais

qui viennent au Canada?

Les Bhoutanais peuvent avoir un problème de confiance. Si une personne a l'air d'un

bureaucrate, il se peut qu'ils se méfient dans un premier temps, en raison de leur

expérience au Bhoutan et dans les camps de réfugiés. Une fois qu'une personne a

gagné leur confiance, les Bhoutanais ne demandent pas nécessairement de l'aide parce

qu'ils ne veulent pas vous ennuyer avec leurs problèmes.

Appelez-les par leur nationalité (Bhoutanais) et non en utilisant le terme « réfugiés » car

ce terme a une connotation négative.

Les Bhoutanais arrivés récemment au Canada ont trouvé qu'il était difficile d'obtenir l'aide

de démarrage pour leur appartement. Premièrement, ce qu'ils reçoivent est nettement

plus que ce qu'ils possèdent ou que ce qu'ils ont été en mesure de ramener des camps

de réfugiés. Deuxièmement, savoir comment ils vont rembourser les personnes qui les

ont aidés à démarrer leur nouvelle vie est pour eux une source de stress. Troisièmement,

le fait de tout recevoir leur enlève tout sens de l'accomplissement et diminue leur habilité

à prendre soins d'eux-mêmes.

Cette population n'est pas habituée au confort occidental ni à la technologie moderne.

Question - Qui vit dans le Sud du Bhoutan?

La partie méridionale du Bhoutan est fermée aux touristes et aux médias internationaux

parce que les pauvres du nord du Bhoutan occupent les maisons de ceux qui vivent

désormais dans les camps de réfugiés au Népal.

Question - Le rapatriement est-il envisageable pour les Bhoutanais?

Actuellement, l'Inde, le Népal et le Bhoutan refusent de garder les réfugiés bhoutanais en

raison des attentats récents menés au Bhoutan et du bombardement soupçonné d'avoir

été intentionnel d'un camp de réfugiés.

Question - Quel genre de système d'enseignement les enfants bhoutanais ont-ils fréquenté?

L'organisme catholique sans but lucratif CARITA est responsable de la mise en œuvre de

projets pédagogiques dans les camps de réfugiés. Le programme est axé sur les

mathématiques et les sciences. Il est normalement donné en anglais par des Bhoutanais.

Cependant, étant donné que la culture bhoutanaise est orientée sur le village, il leur est

difficile de penser de manière indépendante, d'extérioriser leurs sentiments ou de donner

leur avis.

Question - Quelles sont les qualités/les atouts de ces gens?

Ils possèdent un excellent sens de l'humour; ils sont généreux et ont un mode de vie

pacifique.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 69

ANNEXES

Profil des conférenciers - 70

Ordres du jour quotidiens - 79

Demande de propositions d’exposés - 83

Comité consultatif de la conférence - 85

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 70

PROFIL DES CONFÉRENCIERS

Mulugeta Abai

Mulugeta Abai est depuis 14 ans directeur général du Centre canadien pour victimes de torture (CCVT),

à Toronto en Ontario. Il a joué un rôle prépondérant dans la conception et l’élaboration de programmes

innovateurs qui favorisent l’autonomie et la pleine participation des survivants de torture et de leur famille

à tous les aspects de la société canadienne. Comptant plus de 20 années de participation

communautaire dans les domaines de l’intervention, de la lutte contre le racisme et du développement

communautaire, Mulugeta apporte également un engagement personnel envers l’équité. Il possède une

expérience considérable en gestion, en développement organisationnel, en élaboration de programmes

et en relations avec les médias; il a travaillé dans les secteurs public, privé et communautaire. Mulugeta

Abai a élaboré de la documentation de formation, a rédigé plusieurs articles à l’intention de tous les

membres de la collectivité qui travaillent avec des réfugiés ayant survécu à la torture et à la guerre. On lui

demande régulièrement, aux paliers local, national et international, d’expliquer l’approche innovatrice du

CCVT pour ce qui est d’aider les survivants de la torture et les membres de leur famille. Mulugeta est un

défenseur passionné de la justice sociale et des droits de la personne, non seulement pour les réfugiés et

les immigrants, mais pour tous. Il a reçu le prix Bhayana Family Foundation Award que décerne

Centraide de Toronto, en reconnaissance de sa contribution en matière d’idées et de solutions

innovatrices qui font progresser la mission du Centre canadien pour victimes de torture.

Jane Bradley

Jane Bradley a commencé sa carrière en tant que soignante professionnelle à 17 ans, alors qu’elle

travaillait comme surveillante dans une école privée mixte, à Oxford en Angleterre. Après avoir obtenu

son diplôme de l’université Brock, à St. Catharines en Ontario, Jane a passé une bonne partie de sa

carrière à s’occuper de guérison de crises et de traumatismes. Elle a travaillé en compagnie de jeunes à

haut risque, de femmes exploitées et de leurs enfants, d’adultes handicapés par un retard de

développement, de nouveaux arrivants au Canada, de sans-abri, de gens atteints du VIH/sida et de

personnes atteintes de maladies mentales graves. Elle a travaillé en divers genres d’endroits, dont des

résidences, des salles de cours et des refuges. Jane Bradley a ouvert son propre cabinet en 1989. Elle y

offre du counseling axé sur les clients à des enfants et à des adultes de la région de Niagara. Bien que

sa pratique englobe divers domaines, Jane est une spécialiste agréée de l’usure de compassion et elle

continue de s’occuper de rétablissement après traumatisme, de toxicomanie, de relations, de gestion de

la colère et du stress ainsi que de guérison après des mauvais traitements sexuels et physiques. Plus 30

années d’expérience à titre de soignante professionnelle ont donné à Jane Bradley une approche

exclusive et solide envers l’usure de compassion.

Peter Bruer

Peter Bruer a reçu sa formation de médiateur en 1992 et, en 1996, il a été embauché par le service de

résolution des conflits de la St. Stephen’s Community House, de Toronto, dont il est maintenant le

directeur. Il a mené des dizaines de médiations communautaires et professionnelles, a conçu et donné

des ateliers et a donné des consultations sur la conception de systèmes de médiation à l’intention d’une

vaste gamme de clients des secteurs privé, sans but lucratif et gouvernemental. Il a pris la parole lors de

conférences au Canada, aux États-Unis et en Amérique latine, et il a publié des articles dans une gamme

de revues et de médias.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 71

PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)

Michael Casasola

Michael Casasola est, depuis 2002, agent de réétablissement pour le compte du HCNUR, au Canada. Il

a auparavant travaillé 11 ans à titre de directeur du bureau pour les réfugiés du diocèse catholique de

London. Durant ce temps, il a siégé au comité ONG-gouvernement du programme de parrainage privé de

réfugiés pendant huit ans. Il a aussi siégé au comité de direction du Conseil canadien pour les réfugiés et

il a été co-président du Groupe de travail sur la protection outre-mer et le parrainage de ce dernier. Il a

écrit, en collaboration avec Barbara Treviranus, l’article intitulé Canada’s Private Sponsorship of

Refugees Program: A Practitioners Perspective of its Past and Future, Revue de l'intégration et de la

migration internationale, Vol. 4, nº 2 (printemps 2003). Il a fait une M.A. en sciences politiques à

l’université de Windsor.

Louise Cohen

Louise Cohen est une monitrice accréditée de formation en dynamique de la vie et formatrice en

perfectionnement professionnel qui possède une expérience considérable pour ce qui est de former des

professionnels et des chefs de groupe, y compris des moniteurs, des travailleurs sociaux, des travailleurs

du secteur de l’établissement, des praticiens des soins de la santé, des conseillers en emploi et des

travailleurs auprès des jeunes. Sa capacité de créer une atmosphère chaleureuse et favorable à

l’apprentissage est reconnue. Louise a été membre des équipes d’édition qui ont révisé les volumes 6 et

7 des publications intitulées Discovering Life Skills, du YWCA, et principale rédactrice du volume 9. Dans

son rôle de formatrice quant à la dynamique de la vie, elle agit comme mentor auprès de tous les

nouveaux formateurs d’accompagnateurs quant au service de la dynamique de la vie du YWCA et elle

conçoit de la formation adaptée et d’autres ateliers de perfectionnement professionnel.

Yasmine Dossal

Yasmine Dossal (maîtrise en psychologie, certificat en études professionnelles en éducation au

Royaume-Uni, et accréditation en tant que formatrice d’enseignants, au Royaume-Uni).

Yasmine est actuellement directrice des services sociaux chez COSTI Immigrant Services. Elle surveille

l’administration d’une grande division qui offre de multiples services à des réfugiés et à de nouveaux

arrivants, au Canada, en se concentrant sur les femmes, les jeunes et les personnes âgées. Elle est

chargée d’un certain nombre de programmes de développement communautaire qui sont offerts à travers

la province de l’Ontario, comme celui sur le jeu problématique, ainsi que de la coordination du

programme d’ateliers de recherche d’emploi, un programme pré-emploi qui est offert aux immigrants et

aux réfugiés nouvellement arrivés.

Ahmad Fahim Ahmad Fahim a commencé à travailler pour le compte de l’OIM à Islamabad, en 1991. Originaire

d’Afghanistan, il est venu au Canada à titre de réfugié parrainé par un organisme du secteur privé en

1998. Il travaille au sein de l’OIM, à Ottawa, depuis 1999, agissant principalement comme lien entre l’OIM

et CIC en ce qui concerne les questions opérationnelles courantes qui se rapportent au programme

canadien de réétablissement des réfugiés.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 72

PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)

Annika Gustafson, BFA, M.B.A. (productrice/réalisatrice)

Native de Suède, Annika Gustafson est venue au Canada en 1995 pour y poursuivre un diplôme en

cinéma à l’Université Concordia, à Montréal. Elle a également fait une M.B.A. internationale avec

spécialisation en production cinématographique à l’ESCP, à Paris, en France, et à l’université Lund, en

Suède. Elle a travaillé comme productrice, réalisatrice et caméraman tant en Suède qu’au Canada. Elle a

récemment commencé à tourner la deuxième partie des péripéties des réfugiés Bhoutanais intitulée Are

There Chillies in St-Jérôme? (y a-t-il des piments rouges à St-Jérôme?). Elle suivra trois enfants orphelins

de mêmes parents et leur intégration dans un village rural du Québec. Annika Gustafson habite à

Montréal, au Canada, en compagnie de son mari, de leur fille et de leurs deux chiens de traîneau.

Dr Richard Heinzl (Fondateur de Médecins Sans Frontières, Canada)

Le Dr Heinzl a fondé Médecins Sans Frontières, Canada en 1988, peu après avoir terminé ses études en

médecine; en 1990, il est devenu le premier bénévole de l’organisme sur le terrain. Depuis lors, des

centaines d’autres bénévoles canadiens lui ont emboîté le pas, apportant leurs compétences en guérison

aux gens les plus vulnérables du monde. Les présentations que donne le Dr Heinzl célèbrent la capacité

que nous possédons tous de changer les choses dans ce monde; elles procurent de la motivation et de

l’optimisme envers la capacité qu’a l’être humain de produire des changements constructifs au milieu de

défis intimidants. Le Dr Heinzl raconte comment, manquant de personnel et de ressources, ses collègues

et lui ont vaincu des situations apparemment insurmontables et affronté des crises humanitaires pour

offrir du soutien là où on en avait le plus besoin. Il fait part de ses introspections sur une gamme de sujets

comme l’importance de recourir à une approche non classique à la résolution des problèmes ainsi que

d’embrasser le changement et la transformation, tout en apprenant certaines leçons précieuses que les

gens peuvent mettre en pratique dans leurs vies personnelle et professionnelle.

Ron Lavoie Ron Lavoie gère actuellement un programme CLIC comptant 16 classes. Il a travaillé au Centre des

niveaux de compétence linguistique canadiens durant deux ans, a coordonné le centre d’évaluation

YMCA-CLIC de Toronto et il a travaillé 15 ans comme instructeur d’ALS, à l'Université de Toronto. C’est

chez cette université qu’il a commencé à s’intéresser à la communication interculturelle. Il a donné cet

atelier plus de 20 fois à une vaste gamme d’auditoires.

Colin Mackay Colin Mackay a été pendant environ 15 ans travailleur dans le secteur de l’aide et du développement

internationaux, dans des contextes de conflits, d’après-conflits et de désastres naturels. Il a travaillé dans

les régions Sud, Est et Ouest de l’Afrique, dans les Balkans, au Caucase, en Asie Centrale, en Inde et en

Indonésie. Cette expérience se compose en grande partie de missions internationales auxquelles il a

participé pour le compte du mouvement Croix-Rouge et Croissant-Rouge, à divers titres : gestion de

camps de réfugiés, gestion des opérations de secours d’urgence et gestion de programmes de

reconstruction à la suite de conflits et de désastres naturels. Avant cela, il a passé quelques années à

effectuer un travail semblable, chez un certain nombre d’ONG internationaux. Il est actuellement directeur

général du Centre d’accueil COSTI, à Toronto, desservant une population de réfugiés parrainés par le

gouvernement (RPG) et de demandeurs du statut de réfugiés nouvellement arrivés.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 73

PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)

Suhana Meharchand (présentatrice-vedette à la CBC Newsworld)

Suhana Meharchand a été conférencière d'honneur et a animé de nombreux événements et conférences

visant à aider des immigrants. Suhana a immigré depuis l’Afrique du Sud en compagnie de sa famille et

elle a animé deux événements auxquels assistait Nelson Mandela, au Canada. Elle a agi comme

maîtresse de cérémonie populaire lors d’innombrables réunions relatives à l’Asie du Sud, y compris pour

le compte d’AWIC (Association of Women of India in Canada). Elle a durant de nombreuses années

animé la cérémonie de remise des prix SEDI (Social and Enterprise Development Innovations); elle a

animé des événements au Working Skills Centre et au YWCA ou y a pris la parole.

Darlyn Mentor (directrice, programmes d’établissement pour la région de l’Ontario, Citoyenneté et

Immigration Canada)

Darlyn Mentor a entrepris sa carrière il y a plus de 15 ans, travaillant dans le secteur de l’établissement

comme agente de liaison multiculturelle au sein du programme TEE bien connu. Son parcours de carrière

a évolué pour l’amener à œuvrer au sein d’un certain nombre d’organismes au fil des ans, y compris chez

des organismes communautaires sans but lucratif, chez des fondations et au gouvernement.

L’expérience qu’elle a acquise, avant de se joindre à Citoyenneté et Immigration Canada (CIC),

comprend l’élaboration et la gestion de programmes aux niveaux local, national et international. Elle a

consacré plusieurs années à créer la Fondation canadienne des relations raciales, puis a été directrice

de programme chez la Fondation Trillium de l'Ontario. Elle possède une expérience considérable en

financement, en développement communautaire et en gestion de programmes. Darlyn a commencé à

travailler chez CIC à titre de conseillère régionale en programmes, dirigeant l’initiative communautaire sur

la minorité francophone au niveau régional; elle est actuellement directrice des programmes

d’établissement, dans la région de l’Ontario de CIC.

Ahmed Mohammed

Ahmed Mohammed est un conseiller expérimenté du PAR qui travaille pour le compte du Settlement and

Integration Services Organization (SISO), à Hamilton. Après avoir terminé ses études en médecine,

Ahmed a exercé la médecine en Russie. De 1994 à 1996, il a travaillé pour le compte du programme

médical du HCNUR, à Moscou, coordonnant les services médicaux qui sont offerts aux réfugiés, dans la

région de Moscou. En 2000, Ahmed a aidé à élaborer un programme de soutien de survie chez le SISO

et, en 2001, il s’est joint au programme du PAR qui venait de débuter. Ahmed possède de grandes

compétences en matière d’animation et de présentation, qu’il a démontrées lors de conférences

provinciales et nationales sur le Programme d’aide au réétablissement. Ses domaines d’expertise sont

l’établissement et l’intégration des réfugiés, les questions mondiales relatives aux réfugiés, les services

de soins de santé, l’animation, le leadership et l’accroissement de la capacité.

Dolores Montavez Ruz

Dolores Montavez Ruz s’occupe d’éducation des adultes depuis plus de dix ans; elle a reçu une

formation officielle comme instructrice d’ALS, conseillère en orientation professionnelle et mentor

spécialisée. Elle dirige actuellement l’élaboration d’un programme d'accréditation à l’intention

d’instructeurs en dynamique de la vie et elle surveille l’expansion nationale des services de formation du

YWCA de Toronto. Elle a été collaboratrice et principale rédactrice quant à quelques séries de

publications intitulées Discovering Life Skills, du YWCA; elle a rédigé de nombreux plans de leçons

originaux, ateliers et autre documentation de formation s’appliquant à l’enseignement de l’ALS, au

perfectionnement professionnel, à la formation en dynamique de la vie et à la croissance personnelle.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 74

PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)

Farishta Murzban Dinshaw

Farishta Murzban Dinshaw (M.Sc., M.A.) est la travailleuse du développement communautaire, chez

COSTI Immigrant Services. Elle travaille au sein de collectivités ethnolinguistiques pour diffuser des

messages de sensibilisation et de prévention en matière de violence familiale, par le biais des médias

ethniques. Elle est formatrice au sein du projet York Region Woman Abuse Protocol et du projet

Prevention Through Early Intervention du OCASI; elle est également membre de plusieurs comités

consultatifs qui s’occupent de projets relatifs à la violence familiale. Elle travaille actuellement à temps

partiel comme coordonnatrice des stages pratiques, au sein du programme d’immigration et

d’établissement de l'Université Ryerson, à Toronto. Elle a donné des présentations sur des questions

relatives à l’immigration et à l’établissement, lors de conférences tenues à travers le Canada.

Carl Nicholson

Carl Nicholson est directeur général du Centre catholique pour immigrants depuis 1994, de même que

directeur général de La Fondation du Centre catholique pour immigrants depuis 1996. Depuis qu’il

occupe ce poste au Centre, Carl a fait traverser à l’organisme une période de redéfinition et de

croissance. Il sait diriger les gens avec compétence et il a fait ses preuves en matière de développement

communautaire, de collecte de fonds, de gestion financière et d’aptitudes entrepreneuriales. Il possède

des antécédents considérables grâce aux postes de leadership qu’il a occupés dans le secteur sans but

lucratif (durant 30 ans); il maintient avec succès son propre cabinet d’expert-conseil en matière de

gestion et de collecte de fonds, depuis 1989. Carl est diplômé de l’Université Carleton et cadre agréé en

matière de collectes de fonds (CFRE). Il a travaillé en étroite collaboration, au sein de comités, avec des

organismes comme le Ottawa Fundraising Executives, la Association of Fundraising Professionals, la

Fondation Trillium et le Centre canadien de philanthropie. Il a également enseigné le marketing et la

collecte de fonds à temps partiel au Collège Algonquin, pendant dix ans.

Carl entretient des liens étroits avec plusieurs collectivités ethniques émergentes et il s’occupe d’équité

en matière d’emploi depuis plusieurs années. Parmi les exemples de son travail soutenu dans ce

domaine, mentionnons qu’il est fondateur et membre de LASI (Local Agencies Serving Immigrants),

trésorier de World Skills et ancien trésorier de Ontario Council of Agencies Serving Immigrants, fondateur

et membre du conseil d’administration de MOST (Making Ottawa Safe Together), chef de l’initiative

Ottawa Our Diverse City et président de United Way-Centraide Ottawa Immigrant Impact Council. Il est

aussi actuellement co-président du comité d'action communautaire et policière (COMPAC). Cette

initiative vise à améliorer les relations entre la police et les collectivités ethno-raciales. Carl siège

également au comité consultatif de Chin Radio International Ottawa et au conseil et au comité de

direction de Watercan. La Fondation communautaire d’Ottawa lui a récemment décerné le « prix Le

capital humain » (2004) et, en 2003, United Way-Centraide Ottawa lui a décerné un prix de bâtisseur de

la collectivité, dans le cadre du partenariat avec Local Agencies Serving Immigrants (LASI). En 2008, le

Conseil de planification sociale d'Ottawa lui a remis le prix Marion Dewar Defender of the Public Good.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 75

PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)

Melanie Oda

Melanie a initialement reçu une formation d’infirmière psychiatrique et, ces 20 dernières années, elle a

offert des services de formation et de consultation dans les secteurs des soins de santé, des services

sociaux, de l’éducation post-secondaire, du gouvernement et de la justice pénale. L’interprétation, au

début des années 1990, l’a initiée à la complexité de l’exactitude dans ce domaine et, depuis 1996,

Melanie participe à l’élaboration d’un programme d’études en interprétation, de manuels de formation et

de documentation ainsi qu’à la formation d’interprètes, de fournisseurs de services et de formateurs. En

2005, elle a co-élaboré un programme de formation en interprétation qui est actuellement offert dans des

collèges communautaires de l’Ontario, par le biais de CON*NECT. Ayant travaillé pour le compte du

Programme d’aide au réétablissement (PAR) de Citoyenneté et Immigration Canada, elle a acquis une

connaissance pratique du travail d’un conseiller du PAR et des questions de réétablissement auxquelles

font face les immigrants et les réfugiés parrainés par le gouvernement. Grâce à ses compétences et à

l’ampleur de son expérience, Melanie en est venue à comprendre les défis et les exigences que suppose

une communication efficace entre les langues, des points de vue de l’interprète, du fournisseur de

services et de la personne qui parle peu ou pas du tout l’anglais.

Andrew Ostapenko

Andrew Ostapenko est un artiste visionnaire dont l’art s’inspire de nombreuses sources artistiques,

mythiques et spirituelles. Il explore l’art en tant que forme de méditation et il cherche à créer des images

ayant la capacité de guérir et de réveiller la conscience spirituelle. En collaboration avec Hana Pinthus,

Andrew a créé le tout premier programme de « guérison et counseling par les arts » du Canada, au sein

duquel il travaille en compagnie d’enfants et de jeunes réfugiés en se servant de l’art pour soulager le

stress, accroître la conscience de soi et favoriser la guérison.

Dr Meb Rashid

Le Dr Meb Rashid est un médecin de famille qui travaille au Access Alliance Community Health Centre,

au centre-ville de Toronto. Access Alliance est le premier point de prestation des soins de santé pour la

plupart des RPG qui arrivent à Toronto. Le Dr Rashid a acquis de l’expérience de travail dans des

contextes de pays en développement au Nicaragua, au Zimbabwe et en Tanzanie. Il est membre du

comité de direction de la Canadian Collaboration for Immigrant and Refugees Health, un organisme qui

est en train d’élaborer des directives fondées sur des preuves quant à l’évaluation des immigrants et des

réfugiés nouvellement arrivés. Il siège aussi au comité directeur d’un groupe qui est en train d’organiser

la première conférence canadienne sur la santé des réfugiés, prévue pour l’automne 2009. Il est membre

du comité consultatif sur le PFSI et occupe un poste au département de médecine familiale et

communautaire de l’Université de Toronto. Le Dr Rashid s’intéresse particulièrement à l’évaluation initiale

des immigrants et des réfugiés nouvellement arrivés.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 76

PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)

Hana Rotchild Pinthus

Hana Rotchild Pinthus est née en Israël. Elle est diplômée du Betzalel Academy of Art et elle a obtenu

des diplômes en conception industrielle. Durant ses études, elle a reçu le prestigieux prix Sharet par suite

des projets qu’elle a conçus. Elle a ensuite obtenu son diplôme en éducation au séminaire de Kerem.

Hana a déménagé au Canada en 2003 et a obtenu un diplôme au Toronto Art Therapy Institute (TATI).

Elle a travaillé en compagnie de personnes âgées qui ont vécu une perte pour les aider à composer avec

ce stade trouble de la vie au moyen de la thérapie par l'art. Elle a ensuite décidé de consacrer sa carrière

aux réfugiés, explorant le rôle de la thérapie par l'art quant à cette mission et elle s’est fait recruter par le

SISO. Hana dirige un programme innovateur intitulé « la guérison et le counseling au moyen de l’art »,

grâce auquel elle encourage les participants à exprimer, au moyen de l’art, ce dont il est souvent trop

pénible de parler. Hana est une artiste pluridisciplinaire active qui réunit dans son travail l’interaction de la

collectivité et des participants du secteur des arts de l’extérieur. Ses projets se concentrent sur la saisie

de souvenirs inconscients.

Ginny Santos

Ginny Santos est la conseillère en établissement des LGBTA chez Access Alliance Multicultural Health

and Community Services; elle est membre active du réseau d’établissement des LGBTA, à Toronto. Elle

est diplômée en sciences politiques, elle est une animatrice d’atelier chevronnée et elle croit fermement

en l’habilitation communautaire et aux changements socio-économiques. Ginny est également une mère

immigrante allosexuelle et une intervenante engagée en matière de droits de la personne.

Dre

Laura Simich Laura Simich est anthropologue, spécialiste en équité sociale et chercheuse en santé au Centre for

Addiction and Mental Health; elle est également professeure adjointe au sein du département de

psychiatrie et d'anthropologie de l'Université de Toronto et passe pour une chef de file dans le domaine

de la recherche sur la santé et le bien-être à l'Ontario Metropolis Centre. Ses recherches sont centrées

sur les déterminants socioculturels de la santé mentale chez les immigrants, surtout le soutien social et la

résilience lors la réinstallation, plus particulièrement chez les nouveaux arrivants tamils et soudanais. La

Dre Simich participe également en qualité de chercheuse au New Canadian Children and Youth Survey

et à la Community-University Research Alliance Study portant sur la diversité culturelle et la santé

mentale en Ontario.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 77

PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)

Teresa Simms-Obidi

Teresa Simms-Obidi habite Hamilton depuis 22 ans. Durant ces années, elle a acquis des antécédents

considérables en matière de relations communautaires et de développement communautaire par la base

pour lesquels elle a joué les rôles d’organisatrice communautaire, d’intervenante, d’enseignante, de

formatrice et de bénévole en matière de politiques. Teresa a donné des présentations sur des questions

comme la violence à l'égard de l'épouse, la lutte au racisme et la justice réparatrice. Son engagement

envers la création de collectivités inclusives et l’habilitation des personnes et des familles a commencé

en 1990-1992, alors qu’elle est devenue vice-présidente du conseil d’administration de Interval House, un

refuge pour femmes exploitées et leurs enfants. En 1996, elle a commencé à travailler pour le compte de

la Autism Society Ontario; elle a élargi sa participation aux questions des personnes handicapées alors

qu’elle travaillait comme intervenante familiale au sein du Hamilton Family Network, en 1998. Chez les

deux organismes, elle a formé des parents à devenir les meilleurs intervenants de leurs enfants et elle a

agit comme intervenante pour que des enfants et des jeunes atteints de troubles du spectre autistique

soient placés dans des classes régulières si possible, au sein du conseil scolaire des écoles publiques de

Hamilton. Alors qu’elle était présidente de la section de Hamilton de Autism Ontario, elle a cofondé un

camp d'été destiné à des enfants autistiques ayant de grands besoins. Avant de se joindre au

Programme d’aide au réétablissement du SISO, où elle est mentor spécialisée et mentor personnelle,

Teresa a siégé au conseil d’administration de l’organisme Settlement and Integration Services

Organization. De 2002 jusqu’à la fin de 2006, elle a conseillé le conseil sur des questions et des

politiques relatives à des immigrants et des réfugiés handicapés. De 2006 à 2008, elle a été instructrice

au collège Mohawk, où elle a donné un cours sur la diversité culturelle en milieu d’éducation. Le fait

d’avoir accepté cette affectation lui a donné une occasion exclusive d’enseigner à la croisée des cultures,

des races et des handicaps et l’a aidée à se préparer en vue de son nouveau défi, lequel consiste à

encadrer des réfugiés parrainés par le gouvernement dans leur quête de collectivité, d’efficacité et

d’autonomie, dans un nouveau monde.

Roxanna Vahed

Roxanna Vahed est actuellement travailleuse en santé communautaire chez Access Alliance, où elle est

en train d’élaborer la première phase d’un document sur les pratiques exemplaires se rapportant aux

programmes de thérapie fondés sur les arts et sur les arts d’expression qui sont destinés aux femmes,

nouvellement arrivées, qui sont lesbiennes, bisexuelles ou transgenres. Roxanna étudie la thérapie par

les arts d’expression chez ISIS-Canada; elle appuie des organismes en vue de créer des contextes

inclusifs et accessibles depuis plus de six ans.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 78

PROFIL DES CONFÉRENCIERS (suite)

Karon West (animatrice de la conférence)

Karon West est directrice de West Consulting Group (WCG), un cabinet d'experts-conseils établi à

Toronto qui s’occupe de gestion et d’organisation. Karon se spécialise en élaboration de stratégie, en

changement organisationnel, en développement du leadership, en formation d'équipes et en

perfectionnement de la main-d'œuvre. Un solide ensemble de valeurs directrices, dont l’intégrité, la

collaboration et la créativité, régissent son travail et ses relations avec la clientèle. Karon apporte une

expertise et des antécédents considérables en ce qui concerne les changements complexes au niveau

des systèmes ainsi que les méthodes d’apprentissage expérientielles à l’aide desquelles aider d’autres

personnes à apprendre et à atteindre leur potentiel en matière de rendement au travail et au sein de

l’organisme ou de l’entreprise. Elle a conçu et animé de nombreuses initiatives de stratégie et de

changement. Au chapitre de l’apprentissage, elle a conçu et animé des programmes se rapportant aux

aspects suivants : perfectionnement de cadres et de conseils d’administration, formation d'équipes,

animation de groupes (de base et avancée), communication et négociation, aptitudes à l’encadrement et

à la consultation ainsi que conception de la formation, pour n’en nommer que quelques-uns.

Karon offre des services d'experts-conseils à une vaste gamme d’organismes et entreprises, dans les

secteurs à but lucratif et sans but lucratif. Elle a aidé des organismes et des entreprises à devenir des

endroits où les gens apprennent, grandissent et croient que leur travail compte pour leur entreprise ou

leur organisme. Parmi les récents clients de Karon, mentionnons l’Agence de la santé publique du

Canada, l’Institut canadien d'information sur la santé, le réseau local d'intégration des services de santé

de Waterloo-Wellington, l’autorité sanitaire de Fraser Valley, KPMG, Cadbury Adams, l’archidiocèse de

Toronto, le diocèse anglican de Toronto, l’Hôpital Mount Sinai, GlaxoSmithKline, AstraZeneca, Toronto

East General Hospital, le Secrétariat du Conseil de gestion, The Hospital for Sick Children, Pfizer, la

Banque mondiale, l’Association des hôpitaux de l'Ontario, IBM, la Société financière internationale, les

Entreprises Cara Limitée, la fonction publique de la Saskatchewan, Bell Canada, First Star Bank, United

States Golf Association, Développement des ressources humaines Canada, International Personal

Management Association, des ministères provinciaux de la Santé, l’Association médicale canadienne et

de nombreux établissements communautaires, des soins de la santé et gouvernementaux. Karon a

souvent travaillé dans des contextes internationaux et interculturels. Elle possède une expérience

considérable pour ce qui est de s’occuper d’organismes communautaires qui s’intéressent à soutenir les

changements sociaux et communautaires. Karon est l’auteure de plusieurs livres, dont A Quick Guide To

Interaction Styles and Time Dynamics, qu’elle a écrit en collaboration avec Susan Gerke.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 79

HORAIRE DE LA CONFÉRENCE - 2 FÉVRIER 2009

HEURE ACTIVITÉ LIEU PERSONNEL/CONFÉRENCIER(S)

14 h - 20 h Inscription à

l’hôtel et à la

conférence

Inscription à la

conférence

Hall d’entrée de l’hôtel

Sutton Place

Le personnel de Jangles

Productions inscrit les délégués.

12 h - 16 h Les

organismes

montent le

matériel à

présenter.

Sutton Place : Stop 33,

33e étage

Les délégués préparent la

documentation/les présentoirs.

16 h - 18 h Réception Sutton Place : Stop 33,

33e étage

Les délégués font du réseautage et

examinent la documentation/les

présentoirs.

18 h - 20 h Souper Sutton Place : Stop 33,

33e étage

19 h 15 - 19 h 20 Présentation Sutton Place : Stop 33,

33e étage

L’animatrice de la conférence,

Karon West, présente

Darlyn Mentor (CIC)

19 h 20 - 19 h 25 Mot

de bienvenue

Sutton Place : Stop 33,

33e étage

Darlyn Mentor

Directrice, Programmes

d’établissement, région de l’Ontario

Citoyenneté et Immigration Canada

19 h 25 - 19 h 26 Présentation Sutton Place : Stop 33,

33e étage

L’animatrice de la conférence,

Karon West, présente

Suhana Meharchand (CBC)

19 h 26 - 20 h 15 Souper avec

conférencière

Sutton Place : Stop 33,

33e étage

Suhana Meharchand

(CBC)

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 80

HORAIRE DE LA CONFÉRENCE - 3 FÉVRIER 2009

HEURE ACTIVITÉ LIEU CONFÉRENCIER(S) SUJET

7 h - 8 h 30

Déjeuner : salle Wellesley, rez-de-chaussée

8 h 30 - 9 h Séance plénière

Salle de bal Queen Victoria

(2e étage)

Darlyn Mentor (CIC)

Aperçu de l’avenir du PAR

8 h 30 - 10 h

Séance plénière

Salle de bal Queen Victoria

(2e étage)

Conférencier d'honneur – Séance d’ouverture D

r Richard Heinzl

(Médecins Sans Frontières)

Leçons apprises à l’étranger : les possibilités offertes par un

monde sans frontières

10 h - 10 h 30

PAUSE (pause du matin : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)

10 h 30 - 11 h 15

Séance plénière

Salle de bal Queen

Victoria (2

e étage)

Michael Casasola

(HCNUR)

Tendances en matière de

migration

11 h 15 - 12 h

Séance plénière

Salle de bal Queen

Victoria (2

e étage)

Colin Mackay

(COSTI)

Mythes et réalités

de la vie dans les camps de réfugiés

12 h - 13 h 15

Dîner : salle Wellesley, rez-de-chaussée

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 1

Salle de bal Queen Victoria

(2e étage)

Ahmed Mohammed

(SISO)

Mesurer le succès dans le contexte du PAR

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 2

Suite Vienna

2e étage

Hana Pinthus Rotchild et

Andrew Ostapenko SISO (Settlement and Integration Services

Organization)

Soin de soi grâce à l’art d’expression

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 3

Suite Paris

2e étage

Mulugeta Abai (Centre canadien

pour victimes de torture)

Réhabiliter les survivants de torture

durant le processus d’établissement

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 4

Suite Amsterdam

2e étage

Peter Bruer (St. Stephen’s House)

La gestion constructive des conflits

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 5

Suite London

2e étage

Teresa Simms-Obidi (SISO) (Settlement and

Integration Services Organization)

Servir des familles ayant des besoins complexes

15 h - 15 h 20

PAUSE (pause de l’après-midi : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)

15 h 20 – 16 h

Séance plénière

Salle de bal Queen Victoria

(2e étage)

Ahmad Fahim (Organisation internationale

pour les migrations)

Les réfugiés bhoutanais

16 h – 16 h 30 Séance plénière

Salle de bal Queen Victoria

(2e étage)

Dre Laura Simich (CAMH)

Recherche sur la santé mentale des réfugiés

Souper : Les délégués sont libres de profiter du choix de restaurants, dans le secteur.

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 81

HORAIRE DE LA CONFÉRENCE - 4 FÉVRIER 2009

HEURE ACTIVITÉ LIEU CONFÉRENCIER(S) SUJET

7 h - 8 h 30

Déjeuner : salle Wellesley, rez-de-chaussée

9 h – 10 h

Séance plénière

Salle de bal Queen Victoria

(2e étage)

L’animatrice de la

conférence

Karon West

Les délégués discutent des

principales questions

émergentes lors de

discussions (« Café

mondial »)

10 h – 10 h 30

PAUSE (pause du matin : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)

10 h 30 - 12 h

Séance plénière

Salle de bal Queen

Victoria (2

e étage)

L’animatrice de la

conférence

Karon West

Les délégués résument des recommandations lors des discussions dans le cadre

du « Café mondial ».

12 h - 13 h 15

Dîner : salle Wellesley, rez-de-chaussée

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 6

Suite London

2e étage

Yasmine Dossal

et

Farishta Murzban Dinshaw

(COSTI)

Gestion éthique

des cas :

limites en matière de services

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 7

Suite Paris

2e étage

Dolores Montavez Ruz et

Louise Cohen (YWCA de Toronto)

Introduction à la méthode de l'analyse positive

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 8

Suite Amsterdam

2e étage

Melanie Oda

(experte-conseil)

Travailler efficacement

en compagnie d’interprètes

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 9

Suite Vienna

2e étage

Ron Lavoie

(Ottawa Community

Immigrant Services

Organization)

Barnga :

un jeu de société portant sur la

communication

interculturelle

13 h 15 – 15 h

Atelier n° 10

Salle de bal

Queen Victoria (2

e étage)

Dr Meb Rashid

(Access Alliance Multicultural Health and

Community Services)

La santé des clients

15 h - 15 h 20

PAUSE (pause de l’après-midi : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)

15 h 20 – 15 h 50

Séance plénière

Salle de bal

Queen Victoria (2

e étage)

Carl Nicholson

(Centre catholique pour

immigrants)

Pratiques prometteuses :

servir des RPG francophones

15 h 50 – 16 h 50

Séance plénière

Salle de bal Queen Victoria

(2e étage)

Ginny Santos et

Roxanna Vahed (Access Alliance

Multicultural Health and Community Services)

Servir les nouveaux arrivants

LGBTA

18 h

Souper à 18 h : Stop 33 (33e étage) (Divertissements : musique et danse, de 20 h à 23 h)

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 82

HORAIRE DE LA CONFÉRENCE - 5 FÉVRIER 2009

HEURE ACTIVITÉ LIEU CONFÉRENCIER(S) SUJET

7 h - 8 h 30

Déjeuner : salle Wellesley, rez-de-chaussée

8 h 30 - 10 h

Séance plénière

Salle de bal Queen Victoria

(2e étage)

Jane Bradley

Usure de compassion

10 h – 10 h 30

PAUSE (pause du matin : extérieur de la salle de bal Queen Victoria, 2e étage)

10 h 30 – 12 h

Séance plénière

Salle de bal Queen

Victoria (2

e étage)

Annika Gustafson

Productrice du documentaire

« Killing Time » (réfugiés Bhoutanais)

12 h – 13 h 15

Dîner : salle Wellesley, rez-de-chaussée

CLÔTURE DE LA CONFÉRENCE

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 83

Le 14 novembre 2008

DEMANDE DE PROPOSITIONS D’EXPOSÉS – CONFÉRENCE SUR LE PAR

(Programme d’aide au réétablissement) 2009

DATE LIMITE DE RÉPONSE : le 30 novembre 2008

Citoyenneté et Immigration Canada finance une conférence sur le Programme d’aide au réétablissement (PAR) qui se tiendra à Toronto, à l’hôtel Sutton Place, du 2 au 5 février 2009. Les personnes admissibles à la participation sont les membres de la direction et du personnel des organismes qui offrent des services aux immigrants et aux réfugiés, notamment aux clients du PAR, partout dans la province.

Nous invitons les parties qui le souhaitent à nous transmettre des exposés qui ciblent un ou plusieurs des auditoires de délégués dans l’un des sujets mentionnés. Les conférenciers peuvent appartenir à un organisme de réétablissement ou à d’autres organismes indépendants qui oeuvrent à l’établissement des nouveaux arrivants au Canada, et plus particulièrement à l’établissement des réfugiés parrainés par le gouvernement (RPG).

Si vous souhaitez nous faire parvenir une proposition d’exposé, veuillez répondre par courriel au plus tard le 30 novembre 2008 à : Mark Jacot – [email protected] en fournissant les renseignements suivants :

1) Coordonnées du ou des conférenciers (nom, poste, organisme, adresse, numéro de téléphone et

courriel)

2) Profil du ou des conférenciers (parcours professionnel [1 ou 2 paragraphes], avec au moins

deux références)

3) Thème/sujet

4) Auditoire cible (membres de la direction et du personnel des organismes fournisseurs de services,

représentants de Citoyenneté et Immigration Canada ou les deux), en précisant le degré d’expérience

(novice, intermédiaire, expérimenté)

5) Résumé de l’exposé (description en 2 ou 3 paragraphes, en précisant le matériel requis

[rétroprojecteur, par exemple])

6) Les conférenciers doivent préciser les éléments interactifs de leur exposé/atelier

Si vous souhaitez aborder un sujet qui ne figure pas dans la liste, veuillez également fournir les renseignements mentionnés ci-dessus.

Thème de la conférence : Conférence sur le PAR 2009

« Accueil, compassion et service »

Le thème « Accueil, compassion et service » traduit le fondement des services offerts par les intervenants chargés d’assurer l’exécution du Programme d’aide au réétablissement, à savoir aider les nouveaux arrivants dont les besoins sont élevés, les réfugiés parrainés par le gouvernement ou RPG en étant les premiers à leur tendre un main bienveillante et secourable par le biais de services importants. Forts de leur dévouement et de leur engagement, ces intervenants donnent à des milliers de réfugiés qui viennent chercher la sécurité et la protection au Canada l'espoir et la possibilité d'une vie meilleure.

Publics cibles

PAR, Compétences de vie et Services de soutien aux clients (SSC), Personnel spécialisé en

établissement des organismes fournisseurs de services

PAR, Compétences de vie et Services de soutien aux clients (SSC), Direction (gestionnaires,

coordonnateurs, etc.)

Personnel novice, intermédiaire et expérimenté des organismes fournisseurs de services, notamment en

Compétences de vie (à l’exclusion du personnel du PÉAI)

Représentants de CIC (aux paliers local, régional et national)

Tous les délégués

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 84

Exemples de sujets

PÉRIODE QUI PRÉCÈDE L'ARRIVÉE ET IMMIGRATION

Structure des mouvements migratoires (HCNUR)

Orientation à l'étranger (OIM)

Élaboration de politiques

Séance préparatoire à l'immigration (fenêtre d'un an, regroupement familial, etc.)

Travailler avec les parrains (parrainage d'aide conjointe ou PAC)

Procédure à l'aéroport d'arrivée (Services frontaliers des douanes)

SANTÉ

PFSI (Programme fédéral de santé intérimaire)

Santé des clients (santé mentale, bien-être physique, abus de substances psychoactives, traumatisme,

torture)

Autonomie en matière de santé (santé mentale et usure de compassion)

Violence (sexuelle, physique, émotionnelle – femmes, enfants, personnes âgées)

GROUPES CLIENTS

Enfants

Jeunes gens

Familles (travailler avec des familles aux besoins multiples et complexes)

Besoins des RPG francophones

PRATIQUES PROMOTTEUSES

Pratiques prometteuses (s'entretenir sur les programmes novateurs et les façons novatrices de les mettre

à exécution)

Gestion de cas (approche centrée sur le client)

Résultats de l'évaluation du projet pilote de services de soutien aux clients

Processus d'évaluation des besoins (l'art de fixer des objectifs)

PERFECTIONNEMENT PROFESSIONNEL

Compétences en counseling

Animation de groupe

Gestion du temps

Communication (interne, externe, clients, etc.)

Travailler avec les interprètes

Atelier de sensibilisation aux problèmes rencontrés par les gais, lesbiennes et

transsexuels

L'art de rendre compte de son travail

Défense des intérêts, médiation et résolution de conflits

Fixer les limites des responsabilités (déontologie et autonomie)

Choix des conférenciers – Le Comité consultatif de la conférence examinera les propositions d’exposés et procédera à la sélection finale en fonction de l’expérience du conférencier, de sa connaissance du sujet abordé, de la pertinence du sujet et des références fournies. Une rémunération est offerte. Tous les conférenciers qui ont soumis un exposé seront avisés du résultat du processus de sélection par l’organisateur de l’événement, Jangles Productions.

ENVOYEZ VOS PROPOSITIONS À : Mark Jacot Jangles Productions ([email protected])

Compte rendu final de la conférence sur le PAR (rédigé par Jangles Productions), du 2 au 5 février 2009 (Toronto)

Page 85

COMITÉ CONSULTATIF DE LA CONFÉRENCE SUR LE PAR

Lucila Cabrera

Coordonnatrice, programme de soutien et d’intégration communautaire (CIS-CSS)

Centre catholique pour immigrants, maison d’accueil Katarina Canic Gestionnaire, programmes d’établissement des nouveaux arrivants YMCA du grand Toronto Fiona Corbin Conseillère régionale du programme Citoyenneté et Immigration Canada Yasmine Dossal Directrice des services sociaux COSTI Immigrant Services Sherry Kwan-Hopper Gestionnaire du programme d’aide au réétablissement de Windsor Conseil multiculturel des comtés de Windsor et Essex Thomas Kwok Gestionnaire du programme de l’aéroport MNS-IRIS Vesna Markovic Conseillère du PAR Centre catholique pour immigrants, maison d’accueil Colin Mackay Administrateur général Centre d’accueil du COSTI Pradeep Navaratna Mentor spécialisé et mentor personnel Settlement and Integration Services Organization Joseph Oywak Coordonnateur du PAR Kitchener-Waterloo, 519-743-2113 Julie Ruffolo Citoyenneté et Immigration Canada Marufa Shinwari Gestionnaire du PAR Settlement and Integration Services Organization

ORGANISATEURS DE LA CONFÉRENCE

Mark Jacot, Jangles Productions, tél. : 416-537-9411

Margaret Jacot, Jangles Productions, tél. : 416-268-7806