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Plateforme romande de l’animation socioculturelle Groupe de pilotage Compte-rendu de Synthèse Propositions Octobre 2002

Compte-rendu de Synthèse Propositions

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle

Groupe de pilotage

Compte-rendu de

Synthèse Propositions

Octobre 2002

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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Compte-rendu de « La tournée »

Synthèse Propositions

Sommaire1. Introduction ………………………………………………….. 32. Démarche ..…………………………………………………….. 43. Calendrier – Bilan rencontres (lieu – nombre de personnes) 54. Plan de discussion des rencontres de la « tournée » …… 65. Synthèse

5.1. Fréquentation et intérêt …………………………………… 75.2. Paysages ……………………………………………….… 85.3. Organisations faîtières …………………………………… 105.4. Réseaux …………………………………………………… 115.5. Projet de Plateforme romande: ce qui rapproche, ce qui distingue, ce qui émerge …………………………. 13

5.5.1 – Une Plateforme pour qui ? ……………….. 135.5.2 - Une Plateforme pour quoi ? ……………… 155.5.3 - Quel forme pour la Plateforme ? …………… 22

6. Propositions – Calendrier …..………………………………….. 247. Financement ……………………………………………………. 268. Mise en perspective avec projet de réseau suisse alémanique 289. Divers – Remerciements – Liste des participants ………… 30

Note pour la lecture : le signe * accolé à une abréviationrenvoie à une explication en fin de document.

Plateforme romande de l’animation socioculturelle

Groupe de pilotage

Groupe de pilotage du Référentiel decompétences des métiers de

l’animation socioculturellePlatefrome romande de l’ASC

Case Postale 61351211 GENEVE 6

Christian JÖHR - CoordinateurTél. 022 418 91 55

e-mail: [email protected]

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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Le Groupe de pilotage du Référentiel de l’animation socioculturelle – enconformité avec le mandat reçu lors de la rencontre romande du 12 novembre2001 – a entamé son travail d’étude de faisabilité d’une Plateforme romandede l’animation socioculturelle. Au cours de cette journée, l’idée globale decette dernière a été clairement souhaitée par les participants (voir Actes – p.24-25). Ils’agissait dès lors pour le Groupe de pilotage - au-delà des souhaits exprimés -d’élaborer un projet concret de Plateforme tenant compte à la fois des attentes commu-nes que des souhaits particuliers des acteurs des divers cantons et régions. Il s’agissaiten outre d’envisager la faisabilité financière et politique du projet.

Ce rapport constitue une synthèse des six rencontres effectuées lors de «la tournée » enmai et juin dernier. Il tente de faire émerger les points principaux, que cela soit en termesde convergence de vue ou d’approches différenciées. Il livre de plus une première imagedes situations locales.

Les propositions qui suivent sont quelques pistes énoncées lors de ces rencontres oudécoulant de ces dernières. Elles s’appuient également sur les points de vue expriméspar le Groupe de pilotage lors de ses séances.

Enfin, il semblait intéressant de mentionner également les perspectives fournies par unecollaboration avec le réseau Suisse alémanique en cours de constitution.

Christian JÖHR

1. Introduction

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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L’idée de la rencontre sur le terrain avec des acteurs locaux tient à la fois duconstat fait à Morges de la multiplicité des réalités et contextes, mais égalementde l’intuition d’orienter d’ores et déjà la Plateforme dans une attitude « d’aller

vers » plutôt que « d’amener à ». Des contacts ont été pris avec divers acteurs locauxafin de faciliter l’organisation de chaque rencontre. Les accueils ont été bons et ont gran-dement facilité la tenue de ces dernières. L’information s’est effectuée à travers l’envoid’une carte d’invitation par l’utilisation du fichier géré par la FAS’e*. Plus de 400 envoisont ainsi été adressés. La revue « Domaine social » s’est également fait l’écho de cette« tournée ».

2. Démarche

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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Le calendrier de « la Tournée » s’est situé dans un découpage plus généraldevant déboucher sur une journée de présentation du projet« Plateforme ». La liste des participants est publiée en fin de document.

FR je 23 mai - Centre Schoenberg - Fribourg - 9h30Remarques : 2 personnes présentes : les animateurs du Centre Schoenberg – le cantonde Fribourg est certainement le moins bien représenté dans le fichier utilisé – les contactspersonnels du coordinateur sont également limités dans cette région – les deux personnesprésentes ont par contre une bonne connaissance des réalités de l’animation sociocultu-relle fribourgeoise.

VD ve 24 mai - Pôle Sud - Lausanne - 9hRemarques : 9 personnes présentes – animateurs pour la plupart – présence du secrétairegénéral de la FASL* et d’un formateur du EESP* - les participants proviennent surtout delieux situés à Lausanne, néanmoins la présence d’un représentant du Centre vaudoisd’aide à la Jeunesse permet d’avoir une bonne représentation des réalités cantonales.

VS je 6 juin - Centre Loisirs et Culture - Martigny - 9h30Remarques : 5 personnes présentes – animateurs ou étudiants – un représentant duCFPS* est également là – les animateurs sont issus de diverses localités valaisannes etconnaissent très bien les réalités locales.

JU ve 7 juin - Ecole Culture générale - Delémont - 9h30Remarques : 3 personnes présentes – 2 animatrices d’un EMS et un animateur d’un cen-tre pour jeunes à Bienne – comme Fribourg, le manque de connaissances personnelles ducoordinateur explique en partie la faible participation – bonne connaissance globale desréalités locales.

NE je 13 juin - Centre de Loisirs - Neuchâtel - 9h30Remarques : 8 personnes présentes – animateurs en ville de Neuchâtel, mais égalementde centre pour jeunes de petites villes du canton – présence aussi de deux animateursexerçant dans des petites localités du Jura bernois

GE ve 14 juin - MQ des Acacias - 9hRemarques : 9 personnes présentes – animateurs de centres de loisirs à Genève, maiségalement animatrices d’EMS, une animatrice du Service social de la ville de Genève, unanimateur d’une association de bénévoles et un représentant de l’IES*

3. Calendrier - Bilandes rencontres

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Afin de mieux cadrer le déroulement des diverses discussions, de permettre descomparaisons et favoriser la synthèse, un plan commun avait été adopté. Il aété adapté dès la première rencontre de Fribourg en rassemblant les« Situations locales » (point 1) et les « Réseaux locaux » (point 3). Par contre laquestion sur les attentes sur la forme que pourrait revêtir cette Plateforme estrestée liée au point 3.

THEMES DE DISCUSSION

1. Situation locales- Quelles sont les particularités de chaque canton? Y a-t-il déjà des répertoires

regroupant les lieux de pratiques?

2. Besoins et attentes- UNE PLATEFORME POUR QUI?

§ Réservée aux professionnels? Paritaire? Et les écoles?

- UNE PLATEFORME POUR QUOI? Quelques pistes...§ Promouvoir l'ASC. Valoriser en interne et en externe.§ Capitaliser et appuyer la démultiplication. Informer sur l'actualité de

la profession, échanger sur les savoirs.§ Favoriser le débats d'idées, le développement en matière d'ASC.

Echanges et ouvertures au-delà du cadre stricte de la profession etdes frontières romandes.

§ Développer les axes de formation. Définir les besoins et les moti-vations, puis envisager les pistes de formation continue.

3. Réseaux locaux- Une Plateforme romande de l'ASC doit-elle être centralisée ? Constituée de

réseaux locaux actifs ? Ceux-ci existent-ils déjà ?

4. Plan dediscussion des

rencontres

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La fréquentation a été très inégale d’une région à l’autre. Il ne semble pas quecela soit un baromètre de l’intérêt porté à l’idée de Plateforme, mais elle dé-pend avant tout des contacts locaux préalables plus ou moins importants ef-fectués par le coordinateur et des disponibilités des acteurs de terrain. Elle a malgré toutpermis de bien cerner les particularités du PASC (paysage de l’animation sociocultu-relle !), car les personnes présentes connaissaient globalement bien le contexte des su-jets abordés. On peut dire que les participants étaient « concernés » par la question. Celaoffre des perspectives dans la mise sur pied de l’élargissement du Groupe de pilo-tage ou de la désignation de « têtes de pont » locales.A relever que la majeure partie des présents était composée de professionnels enplace. Quelques étudiants ont également participé. Des représentants des trois lieuxde formation sont également venus. Les employeurs ne se sont pas manifestés saufà Lausanne. Pour mieux comprendre cette désaffection, il serait nécessaire de connaîtrela proportion d’employeurs contactés. Le fichier actuel ne permet pas d’extraire ce chiffrerapidement. On peut néanmoins penser qu’ils sont minoritaires par rapport aux profes-sionnels. D’autre part, lorsque l’adresse indiquait un lieu (ex. EMS*) où l’animation nereprésente qu’une partie de l’activité, il paraît logique que cela soit le professionnel qui serende à la séance. De même pour une association composée de bénévoles, on peutpenser que l’animateur employé de l’association soit venu à la fois à titre personnel qu’entant que représentant de son institution. Il paraît donc difficile d’affirmer qu’il y a unmanque d’intérêt de la part du milieu employeur pour la démarche « Plateforme »,mais qu’il serait plutôt nécessaire d’entreprendre une démarche parallèle de prise decontact au niveau des seuls employeurs. Cette hypothèse a déjà été évoquée par leGroupe de pilotage (voir PV du de la séance du 18 mars 2002).

5. Synthèse

5.1. Fréquentationet intérêt

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Par canton et région, l’animation socioculturelle a son histoire propre. Le dé-veloppement de l’ASC s’est effectué de manière diverse et chaque partie de laSuisse romande est à un point de développement bien particulier. Les actions

de l’ASC* s’adressent principalement à deux catégories de la population : les démarchespluri-population et celles pour classes d’âges déterminées (principalement les jeunesou les personnes âgées). Parmi cette catégorie, les lieux à destination des jeunes sem-blent être majoritaires en tenant compte du fait que certaines actions d’animation auprèsdes personnes âgées sont encore souvent limités (ex. EMS*). Les lieux « pluri-population » sont l’apanage des centres urbains (Genève, Lausanne et quelques villes enValais et à Neuchâtel). Les structures qui soutiennent les divers lieux sont communa-les, associatives ou privées. Genève est le seul canton où actuellement l’état joue unrôle défini et soutenu par une loi. Dans certains cantons, les paroisses sont égalementprésentent.

Note: Les descriptifs qui suivent ne sont pas exhaustifs. Ils donnent une tendance de cequi existe. Un répertoire détaillé - en lien avec le fichier à notre disposition - serait encoreà effectuer.

Fribourg

- Trois centres de loisirs à Fribourg-Ville. Associations subventionnées. Il existe une asso-ciation qui regroupe ces divers centres : l’ACLF*. Public visé : jeunes et enfants.

- Dans les communes : diverses structures communales (Marly, Villars s/Glâne, …). Po-pulations : jeunes et enfants

- Présences d’animateurs pastoraux/paroissiaux encore importante.

- EMS : présence de professionnels dans ces structures mais souvent sans diplôme officielou au bénéfice de diplôme spécifique (AVDEMS*)

- Divers : il est également cité la présence d’animateurs « sportifs » ou « culturels » dansdivers communes avec temps de travail limités. Voir également la question du bilinguisme.

Neuchâtel

- Structures importantes à Neuchâtel (centre multi-population) et La Chaux-de-fonds (multi-population). Associations subventionnées.

- Plusieurs centres pour jeunes dans les plus petites localités.

- Divers :Un répertoire des structures existantes est en cours d’élaboration

5.2. Paysages

Texte provisoire

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Vaud

- Deux pôles importants : la ville de Lausanne et le canton

- Lausanne : Centres de Loisirs regroupés au sein de la FASL*. Associations subvention-nées par la commune. Public visé : multipopulation.

- Dans le canton : présence de centre de loisirs dans diverses grandes villes : Yverdon,Montreux, Nyon, Regroupé au sein de « Intercentres » lieu d’échange, sans structure juri-dique.

- EMS : présence de professionnels dans ces structures mais souvent sans diplômes offi-ciels ou au bénéfice de diplôme spécifique (AVDEMS*)

- L’état ne subventionne pas les structures existantes. Discussion sur l’engagement d’undélégué à la Jeunesse. Une personne joue un rôle de lien entre les divers lieux en dehorsde Lausanne. Poste est financé par l’état mais par le biais d’une institution indépendante.

Valais

- Quatre grands centres de loisirs. Associations subventionnées par les communes ouservices communaux. Public visé : multi-population selon les centres.

- Multitude de maisons des jeunes. Structures communales ou associatives.

- EMS* : présence d’animateurs dans ces structures, regroupés au sein d’une association

- D’autres diverses structures spécialisées accueillent des animateurs socioculturels (han-dicaps, culturelles)

- Divers : métissage de certaines activités. P.ex. la profession d’accompagnateur enmoyenne montagne allie animation, éducation populaire, loisirs - Voir également la ques-tion du bi-linguisme et des liens entre Haut et Bas Valais.

Jura

- Plusieurs centres de Jeunesse à Porrentruy, Delémont, Moutier... Le statut est …..

- Centre culturel régional à Delémont et Porrentruy, Moutier. A signaler l’existence del’association jurassienne d’animation culturelle (AJAC). A vérifer si son action et celle desCentres culturels s’apparentent à une démarche socioculturelle.

- Nombreux EMS : présence de professionnels dans ces structures mais souvent sansdiplômes officiels ou au bénéfice de diplôme spécifique (AVDEMS*) ou Croix-Rouge.

- Divers : voir encore la question des rapports entre le Jura et Jura sud.

Texte provisoire

Texte provisoire

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Genève

- Importante structure (FAS’e*) regroupant des maisons de quartier (multipopulation), desJardins robinsons et terrains d’aventures (populations : enfants), des centres pour jeuneset des actions de type TSHM*. La majeure partie dépend d’associations subventionnéespar les communes et l’état. Tendance à des développements de structures dépendantsdirectement de services communaux.

- EMS* : plusieurs fondations employant des animateurs.

- L’hospice général emploie également des animateurs pour son secteur personnes âgéesde même que les clubs d’aînés gérés par la Ville de Genève

Bienne

- Situation en régression par rapport aux années précédentes pour cause de réductionbudgétaire. Moins de moyens pour les centres pour jeunes. La villa Ritter est l’une desdernières. Sur les 5 ou 6 lieux d’accueil destinés aux adolescents existant dans les années80, c’est le seul qui offre encore un lieu d’accueil ouvert. Dans la même perspective, ilexiste un nouveau local des Eglises évangéliques libres: le Passe-partout. En plus, il y a leProjet X, centre culturel pour jeunes adultes, et deux centres à Brügg et Nidau, des villagesalémaniques de la banlieue biennoise.

- Le service Jeunesse et Loisirs de la ville offre des activités pour jeunes, ou plutôt un sou-tien pour des projets. Il se met en place avec quelques difficultés depuis le printemps 01(nombreux obstacles politiques et financiers, p.ex. pour créer un local).

- Bilinguisme. Sentiments d’une minorité française défavorisée ou plutôt incomprise, car lemodèle d’animation par projet est celui qui a été retenu par les autorités. Il va ainsi àl’encontre de l’idée de lieu d’accueil comme la Villa Ritter qui a du produire beaucoup detravail pour faire admettre qu’un centre d’accueil n’était pas une option obsolète

Genève et Vaud sont les deux cantons où des structures importantes régulent unepartie de l’ASC. Par endroits (GE, NE, VD et VS), des « délégués à la jeunesse »commencent d’apparaître, signe d’une volonté politique de s’impliquer directement

dans l’ASC*. Les EMS*, organisations qui intègrent de plus en plus des actionsd’animation en leur sein, se distinguent par le fait qu’elles emploient souvent des anima-teurs au bénéfice d’une formation particulière (formation AVDEMS*). Ainsi, trois typesde structures émergent : des associations lesquelles sont souvent regroupées au seind’une fondation (ex. Genève et Lausanne), des fondations qui gèrent des lieux (ex.EMS*) et des services communaux qui gèrent des espaces d’animations socioculturel-les par le biais de services ou qui emploient directement des animateurs (ex. TSHM*).

5.3. Organisations faîtières

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Localement, il existe partout des échanges entre les professionnelsou les institutions de l’animation socioculturelle en Suisse romande. Là

aussi, à chaque canton, à chaque région, sa spécialité, sa manière de faire. On peutnéanmoins dégager certaines catégories :

- centrés autour d’une nature d’action commune (EMS*, p.ex)- regroupés autour d’une revendication ou d’un positionnement à définir (par rap-

port à des autorités p.ex.)- organisés autour de professionnels qui se connaissent (p.ex. grâce à la formation)

ou qui ont des affinités personnelles fortes et qui souhaitent échanger sur leursréalités professionnelles.

- développés par rapport à des réalités géographiques (ex. dans le canton de Vaudil y a la FASL* et une structure regroupant les « centres » hors Lausanne).

Ces réseaux sont parfois non-structurés, très locaux. Ils sont souvent organisés parde professionnels. Ils dépendent et vivent souvent grâce à la bonne volonté de quel-ques’uns. Les syndicats (actifs seulement à Genève et Lausanne) ne semblent pas jouerun rôle très actif dans cette dimension de lien et d’échanges, mis à part pour des ques-tions d’ordre de statut profesionnel.A noter que des organismes faîtiers (p.ex. Fédération des centres de loisirs genevois,FAS’e*, FASL*, Fédération des Centres de Loisirs genevois) sont à considérer égale-ment comme des formes de réseaux dans le sens où ils regroupent ou ils fédèrent di-verses institutions.

Fribourg

- Pas de réseaux professionnels existants

- Quelques contacts entre professionnels occasionnels et basés sur des relations person-nelles

- Il existe une Association des Centres de Loisirs fribourgeois qui est le répondant auxniveau communal des autorités.

Valais

- Deux associations : AVANIMS* qui regroupe les professionnels des centres pour jeuneset les centres plus importants et Viva Alma, l’association des animateurs d’EMS*.

5.4. Réseaux

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Vaud

- Une structure importante au niveau de la Ville de Lausanne : la FASL*.

- Au niveau cantonal, les centres socioculturels sont regroupés au sein de « Intercentre ».Cette dernière est un lieu d’échange sans structure juridique.

- Pour les EMS* : pas connaissance d’une structure d’échange.

- Structure syndicale existante

Jura

- Il existe une association des animateurs-trices jurassiens en gériatrie.

Neuchâtel

- Pas de structures formelles. Mais des réunions de travail et d’échange réguliers ont lieudepuis plus de 7 ans.

- Actuellement, un travail de reconnaissance est entrepris (réalisé par le GTASCN*) auprèsdes autorités cantonales via la Service de la jeunesse. Les buts sont multiples : reconnais-sance de l’AN en tant qu’acteur social et institutionnel, notamment en ce qui concerne laJeunesse, reconnaissance de la contribution de l’AN en matière de promotion de la santéet de qualité de vie de la population, reconnaissance financière à terme de la part des pou-voirs publics cantonaux

Genève

- Deux syndicats regroupent des animateurs appartenant à la FAS’e*

- Pas de structure officielle, mais des contacts réguliers par régions (Centres Ville de Ge-nève, Jardins robinsons, p.ex.)

- Les EMS* ont une association : l’AGASPA*

- L’ASPAS* est citée comme un réseau existant.

Bienne

- Pas de réseaux formels entre professionnels ou institutions. Le Service Jeunesse et Loi-sirs de la Ville de Bienne tente d’en monter un sur le modèle Vojà de la Ville de Berne.

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Partout le projet de Plateforme suscite un intérêt, une envie. Celaavait déjà été perçu à Morges lors de la journée romande et se confirmeencore à l’issue de cette « tournée ». Il s’agissait d’aller un peu plus loinque cette déclaration d’intention et de cerner plus concrètement ce que« cachait » cet enthousiasme.

Les avis sont partagés, mais plaident majoritairement en faveur d’unePlateforme ouverte à tous : professionnels, employeurs et lieux deformation. Les avis divergent pourtant parfois sur cette notion de mélange entre profes-sionnels et employeurs. Certains professionnels estiment que localement les structuressont déjà sous forme partenariale et qu’un espace où la profession se retrouveraitseule serait profitable. Dans le même sens, il a aussi été affirmé que le niveau deconnaissance des réalités et contextes socioculturels entre professionnels et responsa-bles d’associations est parfois très éloigné. Ces intervenants jugent que cette différencepourrait nuire à l’homogénéité de la Plateforme.Par contre, pour la plupart, le mode partenarial est vécu comme une richesse et selonles buts choisis par cette Plateforme, il apparaîtrait nécessaire d’avancer de concert.

Il a peu été fait mention du « politique » comme élément constitutif de la Plateforme.Ce dernier est souvent encore défini comme un partenaire associé qui « verse des sub-ventions » mais qui n’est pas véritablement une composante du paysage de l’ASC*. Parcontre, il ne faudrait pas négliger que de plus en plus des structures dépendent di-rectement des autorités par le biais de services communaux ou de délégués à la jeu-nesse.

Il est difficile de donner l’avis des employeurs, car ceux-ci étaient passablement ab-sents de la « tournée ». Néanmoins, les deux plus grands employeurs de Suisse ro-mande (FAS’*e et FASL*) se trouvent au sein du Groupe de pilotage et se sont exprimésà ce sujet en souhaitant être une composante de cette Plateforme. Pour les lieux deformation, la question est un peu différente, car non seulement ils étaient présents lorsdes rencontres, mais ils avaient préalablement manifesté leur intérêt.

5.5. Projet de Plateforme romande:ce qui rapproche, ce qui distingue,ce qui émerge…

5.5.1 – UNE PLATEFORME POUR QUI ?

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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A ce stade, on doit affirmer que l’on ne peut pas différencier la question « Une Plate-forme pour qui ? » de l’autre aspect traité dans ci-dessous « Une Plateforme pourquoi ? ». En effet, si n’étaient retenus ou privilégiés - par exemple - que des objectifsd’échanges entre professionnels ou de pratique de terrains, on pourrait se poser la ques-tion de la présence des employeurs. De même la question de la présence des lieux deformation se poserait si n’était pris en compte que des questions liées aux recensementsdes lieux d’activités par exemple.On pourrait formuler l’hypothèse que chaque partenaire a certainement des besoinspropres, qu’il s’agit d’identifier et de respecter. La question est de savoir s’ils peuventcohabiter au sein de la Plateforme ? La réponse se trouvera dans le chapitre suivant,mais il peut être d’ores et déjà être affirmé que l’identité de la Plateforme ne pourra seforger autour d’une simple addition des différents besoins respectifs de chaque par-tenaire, mais bien dans l’affirmation et la mise en avant d’un ou de plusieurs butscommuns et identifiés comme les axes principaux de son action.

En parallèle se pose la question de la viabilité de la Plateforme. Une structure supportéepar les seuls professionnels serait plus proche d’une démarche militante et donc béné-vole. A ce propos cette notion a été balayée par la totalité des intervenants (voir sous« Quel forme pour une Plateforme ? »).

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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Les visions, attentes et besoins ressentis sont multiples. Il est très difficilede les hiérarchiser si ce n’est en comptabilisant la fréquence ou l’intensitéavec laquelle ils ont été exprimés. Cette méthode est délicate, car elle n’estpas forcément une mesure indicative d’un caractère prioritaire du besoin ex-primé, mais simplement peut-être une manière de répondre à des envies particulières.Lors des entretiens, il n’a pas été demandé de classer les objectifs ou les besoins res-sentis. Néanmoins les participants s’exprimaient souvent sous la forme « le plus impor-tant pour moi, c’est… ».

Ainsi, même en tenant compte des précautions qui précèdent, il était intéressant de don-ner malgré tout un ordre - certes subjectif - sur les besoins ou visions exprimés ci-dessous selon ce qui a semblé être au rapporteur certaines priorités.

Plutôt que de priorités, il serait plus judicieux de parler de la nécessité d’organiser lamise sur pied de la Plateforme de manière planifiée en privilégiant certains aspectsjugés prioritaires. En effet, la prise en compte de l’ensemble des besoins et sou-haits exprimés conférerait - traduit en objectifs - cohérence et ambition à cette futurestructure.

Ce classement a été effectué sous forme de catégories. J’en placerai deux. Al’intérieure de celles-ci, l’ordre choisi ne constitue pas une hiérarchie de priorités.

Les prochaines séances du Groupe de pilotage et la rencontre prévue ce printemps de-vraient permettre de déterminer si un choix s’impose ou si les divers besoins expri-més peuvent être tous conservés et constituer les objectifs globaux de la Plate-forme. Cette évaluation sera à mettre en parallèle avec la faisabilité financière etstructurelle de la Plateforme.

Enfin, il n’est pas exclu qu’il soit nécessaire - pour des aspects stratégiques (par exem-ple par rapport au rapprochement avec le réseau Suisse alémanique) - de privilégier unbesoin ou un objectif par rapport à un autre.

5.5.2 - UNE PLATEFORME POUR QUOI ?

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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RESUME DES BESOINS ENONCES OU OBJECTIFS DE LA FUTURE PLATEFORME

Besoin de reconnaissance

Objectif de promotion de l’animation socioculturelleBesoins et objectifs àmettre en œuvre dans unpremier temps Nécessité de se connaître, d’échanger, de partager

des expériences : sentiment d’appartenance

Besoin de répertorier et de capitaliser les expérien-ces. Echapper à la culture orale

Collaboration avec les lieux de formation - Relayerles besoins en formation continue

Débat d’idées. Avenir du métier. Ouverture aux au-tres

Besoins d’appuyer et/ou financer des expériences,des démarches ou des réseaux locaux. Encouragerl’innovation

Identité professionnelle – Référentiel de compéten-ces et ouverture par rapport aux autres professionsdu social

Besoins et objectifs àmettre en œuvre dans undeuxième temps

Initier des actions communes

1. BESOIN DE RECONNAISSANCECe besoin est souvent exprimé. Il est multiple.

a. Vis-à-vis des autres cantonsIl est surtout exprimé par les cantons et régions qui sont au début de leur déve-loppement ou par des personnes qui sont souvent isolées dans leur structure. Ilsexpriment parfois le souhait que leur travail soit mieux connu et reconnu par lescantons ou villes plus « avantagés ».

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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b. Vis-à-vis des autoritésRécurrent ce besoin de reconnaissance souhaité auprès des autorités. Partout letravail de terrain semble être mal connu ou mal perçu par les acteurs politiques lo-caux. Manque de relais ? Manque d’outils de promotion ? Manque d’intérêt des« décideurs » ? Les causes sont certainement multiples et les réponses autant lo-cales que générales.

c. Vis-à-vis des lieux de formationLa décentralisation des lieux de formation par rapport aux divers terrains poseparfois un problème. Certains cantons « éloignés » de GE, VD et VS déclarent nepas entretenir de liens très suivis avec les lieux de formation. Cette critique estégalement parfois aussi perceptible de la part d’acteurs ressortissants de cantonsoù sont basées ces écoles.

d. Vis-à-vis de la suisse alémaniqueDes cantons limitrophes (JU, FR) se plaignent de la différence de traitement ou dumanque de contact qu’il existe entre les deux communautés linguistiques. Cetteremarque ne s’applique pas par contre pour le Valais vis-à-vis de sa partie ger-manophone. A noter la présence d’une formation bi-lingue dans ce canton.

e. Vis-à-vis de certaines institutions employeursL’action de l’animation socioculturelle est parfois mal perçue et mal reconnue ausein même d’institutions qui pourtant l’abritent. C’est surtout le cas des EMS*.Tous les professionnels de ces institutions des cantons visités relèvent ce fait.

f. Vis-à-vis du publicCette dernière catégorie est peu mentionnée, mais fait partie du sentiment généralsouvent exprimé de ne pas toujours être reconnu par la population.

2. PROMOTION DE L’ANIMATION SOCIOCULTURELLEEn complément de ce besoin de reconnaissance se situe la perception de la nécessitéde mieux de faire connaître la profession et le travail des lieux auprès du public etdes autorités. Les lieux se sentent souvent en manque de moyens et/ou de compéten-ces pour cette tâche. Même s’il a été dit qu’il incombe à chacun de l’effectuer localement,une démarche collective, supra-cantonale et supra-communale semble intéresser et se-rait vécue comme un appui bienvenu. Derrière ce besoin s'exprime certainement aussi lafierté d'appartenir à un milieu, à une profession, à une action qui n'a pas ou trop peuactuellement de "signes" de ralliement ou d'organes de promotion.

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Plateforme romande de l’animation socioculturelle – Compte-rendu de la « tournée » - Synthèse et propositions

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3. BESOIN DE SE CONNAITRE, D’ECHANGER, DE PARTAGER DES EXPE-RIENCES : SENTIMENT D’APPARTENANCE Les professionnels adorent se rencontrer, échanger, sur leur pratique, discuter de leurproblématique. Les grandes rencontres de l’animation (symposiums ou plus récemmentla journée de Morges) sont là pour le montrer. Même si la plupart se disent débordés etavoir de la peine à « caser » ce type de moments dans leur agenda, tous le réclament.Mais ce sentiment va plus loin qu’un grand « raout » annuel. Il suppose des échangesplus réguliers, plus pointus, autour de problématiques communes. Il cache aussi à la foisl’envie de voir ce qui « se fait ailleurs » et la fierté de ce qui « se fait ici ». Il offre uncontre-point au besoin de reconnaissance cité plus haut en développant un sentimentd’appartenance. On se sent plus fort si on peut parfois se compter et s’identifier. Mais lademande est aussi très pratique. On serait curieux de savoir ce que d’autres lieux ontdéveloppé comme action pour répondre à telle ou telle problématique similaire. Certainsparlent aussi de leur besoin de « sortir de leur quotidien », « de prendre du recul » endécouvrant ce qui se pratique ailleurs.Plus simplement, il s’agit d’abord de se répertorier. Certains avouent ne pas avoir tou-jours une connaissance très précise du paysage local. Quid alors du paysage romand ? Ace propos, les listes locales sont souvent incomplètes, inexistantes ou en coursd’élaboration (NE). Les cloisons entre divers milieux de l’animation sont souvent herméti-ques (p.ex. entre EMS et animation pour jeunes). Les réseaux d’échanges (voir chapitreà ce propos) sont souvent informels et d’une durée aléatoire. D’un canton à l’autre leséchanges sont quasi inexistants ou parfois provoqués par le biais des écoles.

4. BESOIN DE REPERTORIER ET DE CAPITALISER LES EXPERIENCES.ECHAPPER A LA CULTURE ORALEIl a souvent été dit que l’animation socioculturelle ne savait pas écrire sur elle-même.Métier de parole, c’est souvent de cette manière que se racontent les expériences vécueset la courte histoire de notre domaine de l’action sociale. Pourtant des documents exis-tent. Des travaux d’étudiants, de chercheurs sont répertoriés souvent dans les bibliothè-ques des lieux de formation. Mais les mises en relations sont difficiles. Comments’informer, se documenter sur un sujet. Existe-t-il des bases de données ? Des liens en-tre les Centres de documentation des lieux de formation existent-ils et sont-ils accessi-bles à tous ? Dans les entretiens, il n’a été fait mention qu’une seule fois d’un besoin detype « centre de documentation ». Par contre l’accès à des documents de référence estsouhaité. Cela est souvent envisagé par le biais des moyens de communication actuels(ex : internet).

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5. COLLABORATION AVEC LES LIEUX DE FORMATION - RELAYER LESBESOINS EN FORMATION CONTINUEL’évocation de liens avec les lieux de formation se fait à plusieurs reprises. Mis à part lareconnaissance précédemment évoquée, certains souhaitent des collaborations plus ac-tives dans la recherche, par exemple, de parcours de formations complémentaires. Lesautres demandes de collaboration souhaitées sont parfois diffuses. Est parfois cité l’appuià des actions de terrains. Par contre, l’émergence des HES questionne. Elle semble par-fois contribuer à l’idée de renforcer ce lien, mais semble plus être actuellement synonymede crainte et de ses conséquences sur l’évolution des pratiques. Le lien avec« l'observatoire des pratiques » - organe mis en place actuellement par les lieux de for-mation - sera aussi à étudier.

6. DEBAT D’IDEES. AVENIR DU METIER. OUVERTURE AUX AUTRESL’avenir de l’animation socioculturelle, ses contours, ses limites par rapport aux autresprofessions du social sont des thèmes qui intéressent. Les lieux de formation semblenttout indiqués pour appuyer cette préoccupation. Cela a d’ailleurs été signifié lors d’unentretien avec Roland Junod (responsable romand de la filière de l’animation sociocultu-rel des lieux de formation). Cette ouverture s’est également exprimée pour des échangesen dehors de nos frontières, vis-à-vis notamment d’expériences frontalières.

7. BESOINS D’APPUYER ET/OU FINANCER DES EXPERIENCES, DES DE-MARCHES OU DES RESEAUX LOCAUX. ENCOURAGER L’INNOVATIONL’isolement géographique de certains lieux ou leur manque de moyens financiers ont faitégalement apparaître un souhait de pouvoir bénéficier de soutien stratégique (aide à éla-boration de projets) ou financier. Il est même imaginé que la Plateforme pourrait être unsoutien aux réseaux locaux dans la mesure où elle pourrait apporter – par exemple -l’expérience de la pratique d’autres cantons. La recherche de nouvelles pistes de travail,l’inventivité sont parfois citées. Les lieux de formation peuvent maintenant offrir desprestations de services ou de recherches aux lieux. Cette dimension semble assez mé-connue. Mais la nouveauté pour certains peut déjà être la simple connaissance de ce quiexiste dans le canton ou la ville d’à côté.

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8. IDENTITE PROFESSIONNELLE – REFERENTIEL DE COMPETENCES ETOUVERTURE PAR RAPPORT AUX AUTRES PROFESSIONS DU SOCIALL’identité professionnelle questionne. Le « Référentiel de compétences des métiers del’animation socioculturelle » est décrit comme un « plus » apporté dans cette recherche.La Plateforme devrait s'employer à le faire vivre, le diffuser et le faire évoluer. Mais afind’éviter de vieux réflexes corporatistes, certains évoquent la nécessité de ne pas négligerun aspect de l’action de l’ASC* qui est le travail en réseau et l’approche pluridisciplinaire.Cette ouverture aux autres professions du social, mais également à tout ce qui touche etenrichirait l’animation socioculturelle frappe les esprits. Les limites du domaine aussi. Ilest cité des professions (ex. dans le domaine touristique) qui offrent des aspects prochesde l’ASC* mais qui ne sont pas « catalogués » comme telle.

9. INITIER DES ACTIONS COMMUNESLe besoin de rencontre va parfois jusqu’à l’idée de « travailler ensemble ». Cela est sur-tout cité dans le cas de l’organisation de rencontres à l’échelon romand. Il est parfois af-firmé que le fait de mettre des efforts en commun pourrait même être source d’économie.

Cette énumération des besoins ou souhaits peut paraître comme un inventaire « àla Prévert ». Pourtant, comme indiquée dans l’introduction, la détermination duchoix des partenaires/supports de la Plateforme conditionne la suite. A priori, ces

derniers pourraient tous êtres intéressés et concernés par l’ensemble des sou-haits/besoins exprimés ci-dessus. Par contre certainement que leurs priorités peuventdiverger, de même que leur degré d’implication dans les diverses problématiques.Il serait bon que chaque partenaire précise maintenant ses priorités. Si l’on tientcompte que la liste ci-dessus est d’abord l’expression des professionnels, il serait bonqu’elle soit confrontée aux souhaits des employeurs et des écoles.Les lieux de formation ont déjà exprimé des avis sur la question, mais souvent par lebiais d’un représentant d’un lieux précis. Existe-t-il une position commune des troislieux ? Si c’est le cas, il conviendrait qu’elle soit formalisée.Pour les employeurs, la difficulté est qu’ils ne constituent pas une entité facilement repé-rable et « rassemblable ». Partant de ce constat, cela signifierait que l’on doit se conten-ter de l’avis (malgré tout significatif) des deux « grands » employeurs reconnus (FAS’e* etFASL*). Ces deniers placent en première ligne la nécessité de se (re)connaître et de fairede la Plateforme un outil de promotion de l ‘ASC (in divers PV du Groupe de pilotage).

Et maintenant…

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Dans ce domaine, il faut souligner la place de plus en plus importante prise par lesmunicipalités qui gèrent directement (par le biais de services, de délégués à la jeu-nesse) des structures d’animation socioculturelle. Dans certains cantons et certainesvilles, elles peuvent être très importantes. Cela rend encore plus difficile le recensementet la question se pose de l’homogénéité du partenaire « employeur ». Il convient éga-lement de déterminer si cette dernière catégorie peut être considérée comme faisant par-tie de l’entité « employeur » ou si elle ne correspond pas plus à celle de « financeur ».

La suite de l’élaboration du concept « Plateforme » pourrait s’élaborer ainsi :

- Définitions d’objectifs reposant sur les besoins et attentes retenus. Ces objec-tifs peuvent regrouper plusieurs de ces derniers.- Définition d’un ou plusieurs objetifs communs aux divers partenaires (promo-tion de l’ASC, échanges, reconnaissance, p.ex.)- Elaboration de stratégies et d’opérations diversifiées et ciblées selon lesbesoins particuliers recensés, par exemple :

- Pour les professionnels: travail sur l’identité professionnelles, partagesd’expériences de terrains, soutien aux innovations, etc.

- Pour les employeurs : élaboration d’un répertoire complet des employeurssuisse romands, organisation d’une rencontre de ces derniers, etc.

- Pour les écoles : organisation de débats, rencontres sur les terrains pourévoquer les questions de formation continue, etc.

La Plateforme romande doit également se faire connaître auprès des diverses autori-tés, afin de constituer une entité reconnue et permettant un partenariat avec les pouvoirspublics, communaux, cantonaux, régionaux et fédéraux. Cela a été révélé dans le pre-mier besoin énoncé ci-dessus. Mais il s’agit également d’une démarche à faire « enamont », ces prochains mois, lors de la mise sur pied de la structure, cela dans le des-sein de communiquer autour de cette constitution, mais également à fin de financement.Sur le plan fédéral, la démarche semble plus facile à entreprendre (voir chapitre 8). Sur leplan cantonal ou communal, l’élargissement de la Plateforme pourrait favoriser ces dé-marche, mais serait d’ores et déjà à initier à Genève et Lausanne (Villes et cantons).Enfin, il paraît également nécessaire que la Plateforme puisse donner une définition desbuts poursuivis par l’action socioculturelle des divers lieux d’animation de Suisseromande. Cette « charte » serait à la fois le trait commun aux diverses institutions repré-sentées dans la Platefrome, mais donnerait un panorama de la diversité de cette actionen Suisse romande. Une cartographie de tous les lieux représentés pourrait renforcerencore cette démonstration.

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Le fait d’aborder cette question lors des entretiens était certainement pré-maturée, car il paraît logique que les objectifs assignés à cette Plateformeen devenir vont en conditionner la forme. Une localisation centrale seraitnécessaire pour un centre de documentation par exemple, mais ne se justi-

fie plus en cas de priorité accordée aux actions de terrains. Néanmoins, le fait de posercette question avait pour but de donner un aspect concret aux débats. Elle permettaitd’imaginer la Plateforme en termes de localisation, de murs, d’espace, de force de travail.

A. LOCALISATION- L’avis général plaide en faveur d’une Plateforme qui ne soit pas centralisatrice .

Dans ce sens, elle devrait se situer hors des centres importants de Suisse ro-mande (Genève, Lausanne). D’autres parlent de centralisation légère possible.Par contre tous imaginent qu’elle doit pouvoir être « localisée » et ne pas consti-tuer seulement une mise en réseau.

- Il est aussi souligné par certains qu’il est nécessaire qu’elle puisse jouir d’unebonne identification pour permettre l’action. Cela serait facilité par une im-plantation visible, reconnue, qui renforcerait la crédibilité.

- D’autres imaginent la Plateforme comme un espace mobile, itinérant, permettant« d’aller à la rencontre ». Cela forcerait aussi à l’investissement local et serait co-hérent avec certaines régions qui ont une « culture du déplacement » (JU et VS).

B. STRUCTURE DE FONCTIONNEMENT- Il est partout affirmé que l’action de la Plateforme ne doit pas être bénévole.

Les personnes rencontrées se déclarent toutes trop occupées et en surcharge detravail pour en plus ne pas devoir s’investir sur leur temps libre. La conséquenceserait la mise sur pied d’une infrastructure opérationnelle professionnelle ga-rante de la mise en œuvre des objectifs de la Plateforme.

- Il est également souhaité une logistique administrative professionnelle.- Des formes de structures sont évoquées : comité garant de la stabilité, groupes

de travail avec tâches précises (ex. préparation de journées, de rencontres), ré-seaux locaux actifs fonctionnant comme relais, avec rôle de collecteurs/diffuseurs.

- La question des réseaux locaux est aussi développée. A noter les différencesselon les régions : dans certains cas, il serait nécessaire d’impulser la nais-sance de ces réseaux ou leur donner des moyens de se stabiliser. Dansd’autres régions, la question se pose moins. Attention de ne pas substituer laPlateforme à ces réseaux locaux.

5.5.3 - QUEL FORME POUR LAPLATEFORME ?

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Ca commence deprendre forme…

Les avis convergent quant à la nécessité de professionnaliser la structure àson niveau opérationnel. Cela impliquera forcément un coût. La forme de lastructure – cela a été mentionné en introduction – dépendra forcément des axesd’actions privilégiés. Il paraît prévisible que l’on se dirige vers une mise en place parétapes, d’où la nécessité de privilégier tout d’abord certains axes de l’action de cettefuture Plateforme. L’aspect financier jouera également un rôle à ce niveau et il s’agira dedéterminer les axes de celle-ci en regard des moyens nécessaires à déployer pour lessupporter ; certains étant moins coûteux que d’autres. Néanmoins, il serait judicieux detout de suite « annoncer la couleur » et doter la Plateforme d’une structure adaptéeà ses ambitions et en planifiant sa mise en place définitive. Sans cette analyse etcette planification, on risquerait de se retrouver dans un cas de figure d’éparpillement desforces et des moyens avec des risques de surcharge et la conséquence d’un manque demaîtrise de l’ensemble.Indépendamment de ce qui précède, il semble qu’un binôme « administration/animation-coordination » est à retenir. L’autre aspect important est le cas de figureévoqué de liens avec les réseaux existants à développer ou à renforcer. Des « têtes deréseaux locales » pourraient ainsi être choisies. Leur mode de financement doit aussiêtre étudié plus en détail, mais là aussi la logique du « tout bénévole » semble exclue.

Les discussions lors de la « tournée » à propos de la localisation de la Plateforme ontété très animées. L’avis général de ne pas centraliser la structure, de la garder soupleet mobile semble correspondre à l’avis général. Cette vision s’est heurtée à une autre quiest celle de la visibilité et sa conséquence première, la crédibilité. Est-il possible deconcilier les deux ? Peut-on être à la fois « souple/mobile » et « visible/crédible » ? Làaussi il faut attendre la discussion sur les priorités pour se déterminer sur cette question.Par contre celle de la visibilité est intéressante dès maintenant. En effet, il semble que cecritère est incontournable pour une future structure qui – indépendamment de ses priori-tés – ne pourra que compter sur les relais, les réseaux qu’elle animera, qu’elle déploieraou dont elle dépendra. Cela implique dès maintenant – et il semble que nous l’ayons déjàinitiée – une priorité donnée à se faire connaître, à légitimer sa création, à êtreconnu avant d’être reconnu par l’ensemble des acteurs et partenaires potentiels. Lastratégie à mettre en œuvre pour parvenir à cette visibilité doit par contre se discuter.

La définition des outils à déployer par la future structure pour lui permettre de concréti-ser ses objectifs semble prématurée. Journal, rencontres annuelles, site Internet, lieu dedocumentation, etc. il est trop tôt pour l’énoncer tant que les objectifs n’ont pas été avali-sés.

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À la sortie de cette « tournée » et à la lecture de cette synthèse, les contoursd’une future Plateforme émergent peu à peu. Bien sûr il est encore trop tôtpour en esquisser complètement le profil définitif, d’autant que se posent encoredes aspects de financement et de structure - en parallèle de la définition définitive

des objectifs et de leur approbation par les divers partenaires.

Une proposition de stratégie à déployer pour affiner le projet et déterminer les pro-chaines étapes est décrite ci-dessous. Elle pourrait se décliner en cinq étapes :

1. Approbation du présent document par le Groupe de pilotage. Définition despriorités propre à chaque partenaire.

2. Elargissement du groupe de pilotage.3. Constitution d’une association (stade intermédiaire) afin de garantir un premier

cadre juridique (définir cette étape en lien avec le réseau Suisse alémanique).4. Elaboration affinée du projet et première estimation d’un coût de fonction-

nement.5. Préparation de la journée de présentation de Fribourg.

CALENDRIER

Octobre 02 - Établissement de la synthèse.- Approbation par le GP des grandes lignes du projet- Diffusion du rapport aux participants de « la tournée » - Re-

cueil des remarques

Automne 02 - Élargissement du groupe de pilotage - Contact avec per-sonnes susceptibles d'élargir le groupe (reste à discuter lemode de représentativité et d'éventuels défraiements)

- Constitution de l’association- Contact sur le plan fédéral et organisation conjointe avec

réseau suisse alémanique- Première communication sur la tenue de la nouvelle journée

romande de Fribourg.

Hiver 02-03 - Affinage du projet (coût, structure, cadre juridique, etc.)- Préparation de la journée romande destinée à présenter le

projet définitif. Coupler éventuellement avec un autre thème

6. PropositionsCalendrier

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En parallèle, diverses actions stratégiques et tâches particulières peuvent être me-nées afin de consolider la procédure de mise en place de la Plateforme :

- Répertoire : l’effort de repérage initié doit être poursuivi et affiné. Il sera sou-mis à chaque région en vue d’être corrigé. Le fichier géré actuellement par laFAS’e* doit servir de base à ce travail.

- Début des contacts « politiques » dans chaque région de suisse ro-mande.

- Poursuite des discussions avec les lieux de formation afin de bien cernerleurs attentes et leur participation à la structure.

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L’étude du coût de fonctionnement de cette future Plateforme ne peuts’effectuer dans le cadre de ce document. La structure est insuffisamment éla-borée pour tenter cette démarche. Il s’agira pourtant certainement de distinguer

deux types de coûts : ceux qui sont induit par le fonctionnement de la structure pourlesquels une stabilité financière devrait pouvoir être trouvée et ceux provoqués par lesactions entreprises par la Plateforme, lesquels pourraient faire l’objet de demandesponctuelles liées aux divers projets.

Par contre, en termes de ressources, on peut avancer les hypothèses suivantes :

1. CONFEDERATION- Les contacts actuels avec le DOJ* (voir chapitre 8) - qui est lui-même en dis-

cussion avec l’Office de la culture - permettent d’envisager une partie de fi-nancement par ce biais. Un autre département fédéral – l’Office de la santé etplus particulièrement « Promotion Santé suisse » – pourrait aussi apporter unepart mais plus en rapport avec le développement d’actions ponctuelles en lienavec les questions de prévention.

2. CANTONS- Les cas de figure changent d’un canton à l’autre. Comme relevé précédem-

ment, l’ASC* est parfois représentée à cet échelon de l’état et pourrait fairel’objet de demandes de financement particulières.

3. COMMUNES- Les implications communales dans l’ASC* sont importantes. Que cela soit par

le biais de subventions ou directement par les services concernés, les com-munes sont les principales engagées. Difficulté : le repérage est très difficilecompte tenu de la diversité des cas. Néanmoins, les grands centres pourraientfaire office de « locomotives » et précéder des démarches entreprises auprèsdes communes rurales.

4. ECOLES- Les lieux de formation pourraient-ils également « mettre la main au porte-

feuille » ? La question est ouverte. Leur investissement pourrait par contreplus se situer avec des financements ponctuels liés à la conduite de diversprojets ou encore avec la fonction de soutien à la recherche que développentde manière encore plus évidente les lieux de formation depuis l'émergencedes formations HES.

7. Financement

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5. PRIVE - Le soutien du privé qui trouve un rattachement de près à l'ASC* serait à re-

chercher du côté des employeurs comme les directions d'EMS* ou les parois-ses. Par contre ce soutien paraît difficile à obtenir compte tenu du peut demoyen financier de ces dernières et de l'éparpillement et du rattachementlointain à l'ASC* des premières.

6. COTISATIONS- Une formule de cotisations des lieux rattachés à la Plateforme serait à étudier.

Derrière cela, indépendamment de l'aspect financier se signalerait égalementun acte d'appartenance. Mais attention, cette pratique pourrait comporter unrisque : QUID des institutions non-cotisantes? Une cotisation de soutien, maisqui ne marquerait pas l'adhésion pourrait s'avérer plus adéquate. La questionde savoir qui cotise se pose également : personnes, institutions ?

7. SOUTIENS, DONS- Les perspectives de ce côté sont plus aléatoires, sauf celles qui sont liées à

des projets bien déterminés et ponctuels et qui passeraient par les organesreconnus (Loterie romande, p.ex.).

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Le Groupe de pilotage avait eu l’occasion de rencontrer Alex Willener1 en juindernier alors que ce dernier était mandaté par l’Office de la santé publique pourétudier la mise sur pied d’un réseau de l’animation au niveau suisse. Un rapportavait été établi qui n’a finalement pas donné de suite spécialement en tenantcompte du fait que les institutions concernées ne souhaitaient pas être rattaché

de manière trop direct avec l’Office de la santé publique et particulièrement de sonorientation « prévention ». La nouvelle stratégie a été de s’approcher du Service de laJeunesse de l’OFC* (voir encadré p.31).

Une association s’est ainsi constituée avec un statut encore provisoire (le DOJ* - assem-blée générale le 25 mars 2003) et qui a pour objectif d’organiser le réseau de toutes lesinstitutions travaillant autour de l’axe « Offene Jugendarbeit » (voir encadré p.29) et ainsiprofiter d’un financement de la part de l’Office de la culture.

Début octobre, nous avions contacté Martina BOSSHART2, présidente de cette associa-tion pour discuter des possibilités de rapprochement et de collaboration entre nosfuturs réseaux respectifs. Le jeudi 17 octobre, Joëlle LIBOIS et Christian JÖHR ontrencontré à Berne Martina BOSSHART et Markus GANDER3. L’échange a été très fruc-tueux et a permis d’effectuer un échange d’informations sur nos structures respecti-ves, les buts poursuivis, les possibilités de financement et l’état d’avancement dela mise en place de nos réseaux.

Il en ressort :- Le DOJ* attend la possibilité de profiter d’un financement de la part du de l’OFC*

pour être opérationnel. Leur structure est prête à fonctionner.

- Les buts poursuivis par le DOJ* sont dans les grandes lignes proches des nô-tres (sous réserve de l’approbation des objectifs décrits dans ce rapport). Un do-cument les présentant nous sera prochainement envoyé par le DOJ*.

- Un rapprochement est souhaité par le DOJ* entre nos deux structures. Celui-ci aurait pour but d’échanger entre nos pratiques et nos réalités respectives,de constituer une entité faîtière unique et par conséquent plus forte et de facili-ter le financement de la part de l’OFC*. En effet, l’OFC* ne tient pas à privilégierune région linguistique par rapport à une autre et une action conjointe serait né-cessaire pour bénéficier d’un soutien financier. A noter que l’OFC ne peut soutenirune structure qu’à hauteur de 50% du coût global de son fonctionnement.

8. Mise en perspectiveavec projet du réseau

suisse alémanique

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- Les représentants du Groupe de pilotage ont déjà manifesté un intérêt à lapoursuite des échanges (sous réserve de l’approbation du Groupe de pilotage).En effet, les conditions semblent réunies pour permettre à la fois la réalisationd’une démarche et d’une structure commune et le respect des identités etdes démarches particulières à chaque réseau.

- Les prochaines rencontres devraient permettre d’affiner les questions de struc-ture et les aspects financiers. A noter un calendrier assez serré car l’OFC* - etnous-même – devrions présenter une première demande de budget pour le moisde décembre.

Note de dernière minute : un dernier contact avec Martina BOSSHART le 18 octobre apermis à cette dernière de relater le contenu d’un réunion qu’elle a eu avec l’OFC* endate du 17 octobre. Il apparaît que ce dernier a précisé son intérêt au soutien de notrestructure pour autant que nous puissions être lié au DOJ* cela afin de n’avoir qu’un seulinterlocuteur. Cette ouverture se situe dans une politique qui vise à toucher d’autres« types » de population de jeunes que celles recensées par le CSAJ*. Par contre chezcelui-ci, cette perspective semble inquiéter, car elle aurait pour conséquence une diminu-tion de la part financière qu’elle reçoit, car, bien entendu, la somme globale gérée par leService de la Jeunesse de l’OFC* sera la même en 2003.

1 Alex Willener est formateur à la Hochschule für Soziale Arbeit à Lucerne - Il a rédigé un rapport « Réseausuisse d’animation de jeunesse et d’animation socioculturelle »2

Martina Bosshart est responsable du TOJ (Trägerverien für die Offene Jugendarbeit de la Ville de Berne –Elle est présidente du DOJ (Dachverband offense Jugendarbeit), l’association réseau Suisse alémanique del’animation pour la Jeunesse.3 Markus Gander est permanent au « Klick » - organisme d’information pour la Jeunesse – et sera chargé desaspects opérationnels du DOJ.

A propos de l’OFC* et du DOJ*Les compétences de l’OFC sont très va-gues et pourraient se résumer en un en-couragement aux activités pour la jeu-nesse suite à une loi votée en 1989.Concrètement, l’effort financier de laConfédération dans ce domaine – indé-pendamment des actions de type« Session des jeunes » au Parlement - estspécialement porté sur le soutien financieraux associations de jeunesse représentéesau sein du CSAJ*. Ce dernier représentespécialement des associations pour« jeunes organisés » dans divers domai-nes (scouts, mouvements pacifistes, orga-nisations d’étudiants, etc.,au total 85 orga-nisations membres). En complément àcette organisation se situent toutes lesactions regroupées autour du terme« Offene Jugendarbeit » et qui pourrait setraduire par « travail auprès des jeunes enmilieu ouvert ». L’association qui s’estconstituée (DOJ*) regroupe les institutionsqui mènent une action dans ce domaine. Anoter l’approche différenciée des notions« d’animation socioculturelle » faite entre lasuisse romande et la suisse alémanique.Si pour les premiers elle couvre l’ensembledu champ de l’animation, pour les secondselle ne correspond qu’à un domaine, uneapproche particulière de l’animation.

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Remerciements

- A Monique ARAV qui m’a accompagné lors de « la tournée » et qui a pris note desdiscussions.

- Au secrétariat de la FAS’e – et spécialement Anne DELLA TOMMASA – pour sacontribution aux tâches de mailing.

- Aux participants des diverses étapes de « la tournée »

Abréviations*- ACLF : Association des centres de loisirs fribourgeois- l’AGASPA : (association des animateurs auprès des personnes âgées)- ASPAS : (Association suisse des professionnels de l’action sociale)- AVAIMS : association valaisanne des institutions médicocociales- AVDEMS : Association vaudoises des établissements médico-sociaux- AVANIMS (Association valaisanne des animateurs et animatrices)- ASC : animation socioculturelle- CSAJ : Conseil Suisse des Activités de Jeunesse.- CFPS : Centre de Formation pédagogique et sociale à Sion- DOJ : Dachverband offense Jugendarbeit – Association réseau Suisse alémanique- EMS : Etablissements médico-sociaux- FAS’e : Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle- FASL : Fondation pour l’animation socioculturelle lausannoise- GTASCN - groupe de travail animation socioculturelle canton de Neuchâtel- EESP : Ecoles d’Etudes sociales et pédagogiques à Lausanne- IES : Institut d’Etudes sociales de Genève- l’OFC : Office fédéral de la culture- TSHM : travailleurs sociaux hors-murs

…et pour terminer, des propositions de noms pour cette Plateforme :- PRASC : (Plateforme Romande de l’Animation SocioCulturelle- AROMASC (Association ROmande de l’Animation SocioCulturelle)- AROME ou AROM (Animation ROMandE)- ROMA (ROMandie de l’Animation)- AMOR (Animation ROMande « à l’envers… »)

- …..

cj – octobre 2002 - rapport_final_synthèse_v1.1.doc

9. Divers – RemerciementsListe des participants

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« la tournée» : les participants

Fribourg - 23 mai 2002Centre Schönberg

Lausanne (VD) - 24 mai 2002Pôle Sud

Martigny (VS) - 6 juin 2002Les Petites Fugues

Mirella Bonadei-Spasoski, CentreSchönbergMichia Schweizer, CentreSchönberg

Daisy Aeberhardt, MQ BoveressesFabio Cattaneo, Pôle SudClaude Honsberger, Secrétaire général, FASLGérard Leuba, MQ VennesThierry Luisier, Ecole d’Etudes sociales etpédagogiquesAlain Noble, MQ ChaillyCaroline Piguet, MQ BellevauxJean-Philippe Robatti, Centre vaudois d’aide àla JeunesseJean-Luc Rochat, Pôle Sud

Gabriel Bender, formateur, CFPS SionSteve Chamboney, étudiant enanimationVéronique Duc, ASLECSenta Gillioz1, Soluna MontheyJérémie Lugari, Centre de loisirs deMartigny

1Mme Gillioz excuse Mme NicoleEvequoz

Delémont (JU) - 7 juin 2002Ecole de culture générale

Neuchâtel- 13 juin 2002Centre de loisirs de Neuchâtel

Genève - 14 juin 2002Maison de quartier des Acacias

Séverine Nussbaum, EMS,Miserez,(Charmoille)Michel Oeuvray, Centre animationjeunesse, villa Ritter, BienneMarie-Laure Roos, EMS, Miserez(Charmoille)

Olivier Arni 2, CL NeuchâtelHervé Broillet-Barthélémy, Jeunesse de la Côte,Peseux-CorcellesAnnick Denereaz, CA & Rencontre, la Chaux-de-FondsJoël Descharne, EMS, la Chaux-de-FondsRoland Guillaume Gentil, Jeunesse de la CôteCordélia Held, CA & Rencontre, la Chaux-de-FondsMartin Keller, CAJ, La Neuveville (BE)Aude Smith Bardet, CAJ Neuchâtel

2 M. Arni excuse :Mme Geneviève Hausser, CdL NeuchâtelM. Morandini CdLMme Catherine Montalto, Affaires culturellesde la Ville de Neuchâtel, Gaia RecordsM. Yves Scheidegger, Jeunes Emploi littoralneuchâteloisM. Charlie Auret, Espace troglodyte, MarinM. Frascotti, CPTT, La Chaux-de-Fonds

M. Nicolas Droz, Espace jeunesse, St-Blaise

Dominique BadinDidier Cattin, formateur, IESMuriel Fehr, MQ PâquisIsabelle Johner, MQ PâquisJosette Lachenal, Fondation ButiniAlain Mullard, consultant Référentiel deCompétencesAnne Nally, Ville de Genève, ServicesocialEtienne Rouget, AGISDanièle Warynski, MQ Plainpalais