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360 Posters / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 295–369 J. Renahy a,, B. Plaisantin Alecu a , A. Prévitali b , S. Biichlé b , E. Seillès b , P. Morel b , D.-A. Vuitton a a Prolipsia, Besan¸ con, France b EFS Bourgogne Franche-Comté, Besan¸ con, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Renahy) Tout au long de la chaîne transfusionnelle, la qualité des actes, la surveillance d’effets indésirables et la sécurité des donneurs ou patients reposent sur la formation du personnel, l’application de la réglementation et des bonnes pra- tiques et sur la qualité de l’information dispensée au personnel et aux donneurs. Dans l’écriture de procédures, instructions, brochures-patients, la qualité de la communication est souvent négligée au profit de détails techniques. On perd parfois de vue la finalité de ces textes : que le lecteur comprenne bien les ins- tructions, surtout s’il s’agit de sécurité des donneurs et des receveurs. Comment améliorer cette situation ? L’EFS Bourgogne Franche-Comté et Prolipsia SAS ont mené un audit de compréhensibilité de textes régionaux et nationaux, qui a permis de repérer les principaux obstacles à leur compréhension : forme passive, synonymes variés, termes ambigus, incohérences chronologiques... L’expertise linguistique cou- plée à l’expertise transfusionnelle ont abouti à une transcription claire, univoque de quelques textes selon des règles de langue contrôlée, avec l’objectif d’adapter aux pratiques professionnelles de la transfusion le rédacticiel Prolipsia-Santé, un logiciel paramétrable qui assiste le rédacteur dans le respect de règles de rédaction en langue contrôlée. Cette expérience montre comment la linguistique peut être mise au service de la santé et de l’harmonisation de la qualité des procédures et des pratiques. Le rédacticiel Prolipsia devrait permettre une meilleure réactivité, en diminuant temps de relecture, coûts d’actualisation des textes et risques de mauvaise inter- prétation et d’erreur dans l’exécution d’instructions. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.245 P236 Effet du stockage prolongé à température ambiante du sang total sur la qualité des concentrés de globules rouges (CGR) conservés dans diverses solutions additives G. Quenette , K. Radwanski , M. Thill , K. Min Fenwal Inc, Lake Zurich, États-Unis Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Quenette) Introduction.– La lésion des globules rouges est aggravée lorsque les CGR sont préparés à partir de sang total (ST) conservé à température ambiante pendant une période prolongée, surtout lorsque des plaques de refroidissement ne sont pas utilisées. Les solutions additives de nouvelle génération telles qu’Erythro-Sol 5 (E-Sol 5) peuvent atténuer cet effet délétère. Objectif.– Comparer à jour 42 (j42) les paramètres de stockage in vitro pour les CCR en SAGM, Adsol et E-Sol 5 préparés à partir de ST après 22 à 28 heures (h) de stockage. Méthode.– Les unités de ST (500 mL) en CPD ont été maintenues à température ambiante pendant 22 à 28 h sans utilisation de plaques de refroidissement. Les unités ont alors été séparées en CGR déleucocytés et plasma. Les CCR ont été stockés en SAGM 110 mL (n = 28), Adsol 110 mL (n = 27), ou E-Sol 5 105 ml (n = 28). Les CCR ont été échantillonnés pour les tests in vitro à j1 et j42. Résultats.– À j42, l’hémolyse était de 0,24 ± 0,13 % en E-Sol 5, significati- vement plus basse qu’en SAG-M (0,55 ± 0,33 %) ou Adsol (0,47 ± 0,30 %). Il n’y avait pas d’unité supérieure à 0,8 % en E-Sol 5 contre 6 en SAG-M et 4 en Adsol. Les microparticules étaient plus faibles en E-Sol 5 qu’en SAG-M et Adsol (26 ±8, 56 ± 25 et 77 ± 59 × 10E3/L). Les niveaux d’ATP étaient les mêmes dans E-Sol 5 et Adsol (3,0 ± 0,6 mol/gHb) mais plus bas en SAG-M (2,2 ± 0,7 mol/gHb) (Tableau 1). Conclusion.– Les CGR SAGM ou Adsol obtenus après une période de stockage du ST de 22 à 28 h présentent des unités hors norme pour l’hémolyse à j42 avec génération de microparticules accrue. Les CGR préparés de fac ¸on similaire en E-Sol 5 ont un niveau de microparticules bas, une hémolyse limitée et un taux d’ATP satisfaisant. Tableau 1 Paramètres à j42. Paramètres à j42 Moyenne ± écart-tvpe SAGM (n=28) Adsol (n = 27) E-Sol 5 (n = 28) Stockage du sang total (h) 26 ± 2 26 ± 2 26 ± 1 pH (37 C) 6,34 ± 0,04 b 6,33 ± 0,04 c 6,24 ± 0,05 b,c ATP (mol/g Hb) 22 ± 0,7 a,b 3,0 ± 0,6 a 3,0 ± 0,6 b Microparticules (×10 3 /L) 56 ± 25 b 77 ± 59 c 26 ± 8 b,c Hémolyse (%) 0,55 ± 0,33 b 0,47 ± 0,30 c 0,24 ± 0,13 b,c Hémolyse > 0,8 %, n 6/28 4/27 0/28 a p < 0,05, SAGM vs Adsol. b p < 0,05, SAGM vs E-Sol 5. c p < 0,05, Adsol vs E-Sol 5. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.246 P237 Conservation des globules rouges en solution additive Erythro-Sol 5 dans des poches avec ou sans plastifiant DEHP G. Quenette , K. Radwanski , S. Cope , C. Standford , K. Min Fenwal Inc, Lake Zurich, États-Unis Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Quenette) Introduction.– Des inquiétudes portent sur les effets potentiels sur la santé du plastifiant DEHP. Le DEHP est ajouté au PVC pour améliorer sa souplesse et joue également un rôle important dans la réduction de l’hémolyse des concentrés de globules rouges (CGR). De nouvelles solutions additives comme Erythro-Sol 5 (E-Sol 5) permettraient de réduire l’hémolyse en absence de DEHP. Objectif.– Comparer la conservation de CGR dans des poches contenant la teneur habituelle de DEHP (1,0 DEHP), la moitié (0,5 DEHP) ou pas de DEHP (0,0 DEHP) en solution E-Sol 5. Méthode.– Neuf pools de trois unités de sang total collectées en poches non- PVC non-DEHP ont été partagés dans les 15 minutes en trois unités, filtrées, centrifugées et séparées en plasma et CGR. Les CGR E-Sol 5 (105 mL) ont été conservés 42 jours en poches 1,0 DEHP, 0,5 DEHP et 0,0 DEHP. Résultats.– La teneur en DEHP à J42 était de 0,7 ± 0,2, 16,7 ± 6,4 et 34,9 ± 4,7 g/ml pour les séries 0,0, 0,5et 1,0DEHP. L’ATP et le score mor- phologique (sur 200) étaient significativement plus faibles dans les CGR 0,0 DEHP par rapport aux CGR 1,0 DEHP (3,1 ± 0,4 versus 3,5 ± 0,5 mol/gHb et 93 ± 7 versus 148 + 13). Les niveaux d’hémolyse étaient plus élevés dans les unités 0,0 DEHP (0,32 ± 0,05 %) que 0,5 DEHP (0,16 ± 0,02 %) et 1,0 DEHP (0,11 ± 0,01 %), mais aucune valeur supérieure à 0,8 % n’a été observée. Conclusion.– Les CGR stockés avec E-Sol 5 dans des poches non plastifiées montrent une hémolyse acceptable à j42 (< 0,5 %) mais plus élevée qu’en plas- tique à contenu en DEHP habituel ainsi que des niveaux d’ATP et des scores Tableau 1 Paramètres à j14, j28 et j42. Paramètres moyenne ± écart-type J14 J28 J42 ATP(mol/g Hb) 1,0 DEHP 5,2 ± 0,7 b 4,9 ± 0,3 a,c 3,5 ± 0,5 a,c 0,5 DEHP 5,1 ± 0,6 c 4,3 ± 0,3 a 3,3 ± 0,4 a,c 0,0 DEHP 4,7 ± 0,5 a,c 4,2 ± 0,2 a 3,1 ± 0,4 a,c Morphologie (0–200) 1,0 DEHP 175 ± 9 a,c 167 ± 8 b,c 148 ± 13 a,c 0,5 DEHP 166 ± 12 a,c 151 ± 12 b,c 135 ± 13 a,c 0,0 DEHP 147 ± 6 b,c 116 ± 19 a,c 93 ± 7 a,c Hémolyse (%) 1,0 DEHP 0,07 ± 0,01 c 0,10 ± 0,01 c 0,11 ± 0,01 c 0,5 DEHP 0,08 ± 0,02 c 0,11 ± 0,01 c 0,16 ± 0,02 c 0,0 DEHP 0,10 ± 0,02 b,c 0,17 ± 0,03 a,c 0,32 ± 0,05 a,c a p < 0,05, 1,0 DEHP vs 0,5 DEHP. b p < 0,05, 1,0 DEHP vs 0,0 DEHP. c p < 0,05, 0,5 DEHP vs 0,0 DEHP.

Conservation des globules rouges en solution additive Erythro-Sol 5 dans des poches avec ou sans plastifiant DEHP

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3 et Biologique 20 (2013) 295–369

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Tableau 1Paramètres à j42.

Paramètres à j42Moyenne ± écart-tvpe

SAGM(n=28)

Adsol(n = 27)

E-Sol 5(n = 28)

Stockage du sang total (h) 26 ± 2 26 ± 2 26 ± 1pH (37◦C) 6,34 ± 0,04b 6,33 ± 0,04c 6,24 ± 0,05b,c

ATP (�mol/g Hb) 22 ± 0,7a,b 3,0 ± 0,6a 3,0 ± 0,6b

Microparticules (×103/�L) 56 ± 25b 77 ± 59c 26 ± 8b,c

Hémolyse (%) 0,55 ± 0,33b 0,47 ± 0,30c 0,24 ± 0,13b,c

Hémolyse > 0,8 %, n 6/28 4/27 0/28

a p < 0,05, SAGM vs Adsol.

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Tableau 1Paramètres à j14, j28 et j42.Paramètresmoyenne ± écart-type

J14 J28 J42

ATP(�mol/g Hb) 1,0 DEHP 5,2 ± 0,7b 4,9 ± 0,3a,c 3,5 ± 0,5a,c

0,5 DEHP 5,1 ± 0,6c 4,3 ± 0,3a 3,3 ± 0,4a,c

0,0 DEHP 4,7 ± 0,5a,c 4,2 ± 0,2a 3,1 ± 0,4a,c

Morphologie (0–200) 1,0 DEHP 175 ± 9a,c 167 ± 8b,c 148 ± 13a,c

0,5 DEHP 166 ± 12a,c 151 ± 12b,c 135 ± 13a,c

0,0 DEHP 147 ± 6b,c 116 ± 19a,c 93 ± 7a,c

Hémolyse (%) 1,0 DEHP 0,07 ± 0,01c 0,10 ± 0,01c 0,11 ± 0,01c

0,5 DEHP 0,08 ± 0,02c 0,11 ± 0,01c 0,16 ± 0,02c

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60 Posters / Transfusion Clinique

. Renahy a,∗, B. Plaisantin Alecu a, A. Prévitali b, S. Biichlé b, E. Seillès b,

. Morel b, D.-A. Vuitton a

Prolipsia, Besancon, FranceEFS Bourgogne Franche-Comté, Besancon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (J. Renahy)

out au long de la chaîne transfusionnelle, la qualité des actes, la surveillance’effets indésirables et la sécurité des donneurs ou patients reposent sur laormation du personnel, l’application de la réglementation et des bonnes pra-iques et sur la qualité de l’information dispensée au personnel et aux donneurs.ans l’écriture de procédures, instructions, brochures-patients, la qualité de la

ommunication est souvent négligée au profit de détails techniques. On perdarfois de vue la finalité de ces textes : que le lecteur comprenne bien les ins-ructions, surtout s’il s’agit de sécurité des donneurs et des receveurs. Commentméliorer cette situation ?’EFS Bourgogne Franche-Comté et Prolipsia SAS ont mené un audit deompréhensibilité de textes régionaux et nationaux, qui a permis de repérer lesrincipaux obstacles à leur compréhension : forme passive, synonymes variés,ermes ambigus, incohérences chronologiques. . . L’expertise linguistique cou-lée à l’expertise transfusionnelle ont abouti à une transcription claire, univoquee quelques textes selon des règles de langue contrôlée, avec l’objectif d’adapterux pratiques professionnelles de la transfusion le rédacticiel Prolipsia-Santé,n logiciel paramétrable qui assiste le rédacteur dans le respect de règles deédaction en langue contrôlée.ette expérience montre comment la linguistique peut être mise au service de

a santé et de l’harmonisation de la qualité des procédures et des pratiques.e rédacticiel Prolipsia devrait permettre une meilleure réactivité, en diminuant

emps de relecture, coûts d’actualisation des textes et risques de mauvaise inter-rétation et d’erreur dans l’exécution d’instructions.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.245

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ffet du stockage prolongé à température ambiante duang total sur la qualité des concentrés de globules rougesCGR) conservés dans diverses solutions additives. Quenette ∗, K. Radwanski , M. Thill , K. Min

Fenwal Inc, Lake Zurich, États-UnisAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (G. Quenette)

ntroduction.– La lésion des globules rouges est aggravée lorsque les CGR sontréparés à partir de sang total (ST) conservé à température ambiante pendant uneériode prolongée, surtout lorsque des plaques de refroidissement ne sont pastilisées. Les solutions additives de nouvelle génération telles qu’Erythro-Sol 5E-Sol 5) peuvent atténuer cet effet délétère.bjectif.– Comparer à jour 42 (j42) les paramètres de stockage in vitro pour lesCR en SAGM, Adsol et E-Sol 5 préparés à partir de ST après 22 à 28 heures

h) de stockage.éthode.– Les unités de ST (500 mL) en CPD ont été maintenues à température

mbiante pendant 22 à 28 h sans utilisation de plaques de refroidissement. Lesnités ont alors été séparées en CGR déleucocytés et plasma. Les CCR ont ététockés en SAGM 110 mL (n = 28), Adsol 110 mL (n = 27), ou E-Sol 5 105 mln = 28). Les CCR ont été échantillonnés pour les tests in vitro à j1 et j42.ésultats.– À j42, l’hémolyse était de 0,24 ± 0,13 % en E-Sol 5, significati-ement plus basse qu’en SAG-M (0,55 ± 0,33 %) ou Adsol (0,47 ± 0,30 %).l n’y avait pas d’unité supérieure à 0,8 % en E-Sol 5 contre 6 en SAG-M eten Adsol. Les microparticules étaient plus faibles en E-Sol 5 qu’en SAG-M etdsol (26 ±8, 56 ± 25 et 77 ± 59 × 10E3/�L). Les niveaux d’ATP étaient lesêmes dans E-Sol 5 et Adsol (3,0 ± 0,6 �mol/gHb) mais plus bas en SAG-M

2,2 ± 0,7 �mol/gHb) (Tableau 1).onclusion.– Les CGR SAGM ou Adsol obtenus après une période de stockageu ST de 22 à 28 h présentent des unités hors norme pour l’hémolyse à j42 avec

énération de microparticules accrue. Les CGR préparés de facon similaire en-Sol 5 ont un niveau de microparticules bas, une hémolyse limitée et un taux’ATP satisfaisant.

b p < 0,05, SAGM vs E-Sol 5.c p < 0,05, Adsol vs E-Sol 5.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.246

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onservation des globules rouges en solution additiverythro-Sol 5 dans des poches avec ou sans plastifiantEHP. Quenette ∗, K. Radwanski , S. Cope , C. Standford , K. Min

Fenwal Inc, Lake Zurich, États-UnisAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (G. Quenette)

ntroduction.– Des inquiétudes portent sur les effets potentiels sur la santé dulastifiant DEHP. Le DEHP est ajouté au PVC pour améliorer sa souplesse etoue également un rôle important dans la réduction de l’hémolyse des concentrése globules rouges (CGR). De nouvelles solutions additives comme Erythro-Sol(E-Sol 5) permettraient de réduire l’hémolyse en absence de DEHP.bjectif.– Comparer la conservation de CGR dans des poches contenant la

eneur habituelle de DEHP (1,0 DEHP), la moitié (0,5 DEHP) ou pas de DEHP0,0 DEHP) en solution E-Sol 5.

éthode.– Neuf pools de trois unités de sang total collectées en poches non-VC non-DEHP ont été partagés dans les 15 minutes en trois unités, filtrées,entrifugées et séparées en plasma et CGR. Les CGR E-Sol 5 (105 mL) ont étéonservés 42 jours en poches 1,0 DEHP, 0,5 DEHP et 0,0 DEHP.ésultats.– La teneur en DEHP à J42 était de 0,7 ± 0,2, 16,7 ± 6,4 et4,9 ± 4,7 �g/ml pour les séries 0,0, 0,5 et 1,0 DEHP. L’ATP et le score mor-hologique (sur 200) étaient significativement plus faibles dans les CGR,0 DEHP par rapport aux CGR 1,0 DEHP (3,1 ± 0,4 versus 3,5 ± 0,5 �mol/gHbt 93 ± 7 versus 148 + 13). Les niveaux d’hémolyse étaient plus élevés dans lesnités 0,0 DEHP (0,32 ± 0,05 %) que 0,5 DEHP (0,16 ± 0,02 %) et 1,0 DEHP0,11 ± 0,01 %), mais aucune valeur supérieure à 0,8 % n’a été observée.

0,0 DEHP 0,10 ± 0,02 0,17 ± 0,03 0,32 ± 0,05

a p < 0,05, 1,0 DEHP vs 0,5 DEHP.b p < 0,05, 1,0 DEHP vs 0,0 DEHP.c p < 0,05, 0,5 DEHP vs 0,0 DEHP.

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Posters / Transfusion Clinique

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ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.247

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valuation de l’efficacité de la transfusion sanguine chez’enfant à Kinshasa : expérience de trois formations

édicales. Mayuku Fukiau ∗, F. Mbayo Kalumbu , H. Situakibanza Nani Tuma

Cliniques universitaires de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique duongoAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (G. Mayuku Fukiau)

ots clés : Transfusion sanguine ; Efficacité transfusionnelle ; Rendementransfusionnel ; Enfant ; Kinshasa ; RDCa transfusion sanguine est une thérapeutique substitutive du sang ou de l’un dees composants. La transfusion doit être sélective. Le présent travail a eu pourbjectif d’évaluer l’efficacité de la transfusion sanguine chez l’enfant dans troisormations hospitalières de la ville de Kinshasa du 15 juillet au 15 septembre011. Il s’est agi d’une étude transversale sur des séries consécutives ayant portéur des enfants âgés d’un mois à 14 ans. Des analyses immuno-hématologiquesré- et post-transfusionnelles ont été réalisées et le rendement transfusionnel cal-ulé ; le contrôle des paramètres immunologiques de la poche et du receveur ontté effectués au laboratoire d’immuno-hématologie des cliniques universitairese Kinshasa. Au total, 387 enfants ont participé à l’étude. Les enfants d’un à cinqns étaient majoritaires avec un sex-ratio de 1,13 en faveur des garcons. Dans1,3 % de cas, le produit transfusé était le culot globulaire. Cent huit enfants27,9 %) ont présenté des réactions transfusionnelles et la plus fréquente a étéa réaction frisson-fièvre (20,1 %). Les pathologies associées à l’anémie ontté le paludisme (87,1 %), la drépanocytose (4,1 %), la pneumopathie (3,4 %),a malnutrition (0,8 %).La plupart des enfants transfusés ont connu une évolu-ion clinique favorable (95,8 %), preuve de l’efficacité clinique. Les transfusionsanguines ont été contrôlées biologiquement efficaces dans 53,2 % de cas. Lesransfusions chez les enfants à Kinshasa sont plus efficaces sur le plan cliniqueue biologique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.248

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émarche d’amélioration de la qualité appliquée à laéduction du nombre de prélèvements de sang total deolume excessif dans la région Île-de-France. Basch , F. Charpentier , A. Slimani , L. Hauser , V. Dupuis , C. Fretz ∗,. Bierling

EFS Île-de-France, Ivry-sur-Seine, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (C. Fretz)

ontexte.– La surveillance de la conformité en termes de volume des prélève-ents de sang total et la survenue d’incidents graves de la chaîne transfusionnelle

dix FIG déclarées sur 62 424 prélèvements du 1er mai 2012 31 juillet 2012) poures volumes excessifs supérieurs à 550 mL et 13 % du VST nous a amenés ànalyser ces événements.éthode.– La méthode des 5M a été utilisée en lien avec un audit des pra-

iques pour identifier les causes afin de conduire des actions correctives ; unlan d’action a été déployé à partir de juin 2012.ésultats.– Vingt-six préleveurs sur trois sites de prélèvement fixes et quatre col-

ectes mobiles ont été audités. Les données ont été analysées par site, personnelt matériel. Les points critiques suivants ont été identifiés :volume prescrit ;positionnement et tarage de l’agitateur limitateur sur une surface plane ;

positionnement de la tubulure du DMU verrouillée sous le clamp ;utilisation du matériel par les préleveurs. L’analyse des données a montré que6 % des préleveurs (30/185) étaient impliqués dans 70 % des prélèvements horsormes.

dcma

ologique 20 (2013) 295–369 361

e plan d’action qui en a résulté a porté sur le respect des abaques nationaux deolume depuis le 1er juillet 2012, le paramétrage unique de tous les agitateurse la région, l’écriture d’un mode opératoire d’utilisation du matériel et uneormation du personnel conduisant à réhabilitation.onclusions.– La démarche qualité menée a permis d’identifier des points cri-

iques du processus de prélèvement impliqués dans la détermination du volumee sang prélevé au donneur. Les actions correctives mises en place à tous lesiveaux ont d’ores et déjà permis une amélioration de la maîtrise et de laécurisation du prélèvement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.249

240

a validation de méthode : une étape incontournable auaboratoire. Le Vacon a,∗, F. Trapadoux b, L. Ferney c, V. Ferrera d, M. Asso Bonnet e,. Hergon b

EFS Bretagne, Rennes cedex, FranceEFS siège, Saint-Denis, FranceEFS Île-de-France, Pontoise, FranceEFS Alpes-Méditerranée, Marseille, FranceEFS Île-de-France, Ivry Sur Seine, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (F. Le Vacon)

alider les méthodes au laboratoire est une étape essentielle à maîtriser pouronnaître ses méthodes, assurer la qualité des résultats, décliner les pointsritiques qui devront être intégrés dans l’habilitation des personnels.éthode.– Effectuer pas à pas la vérification des points suivants :rédiger le cahier des charges pour expression des besoins (choix) ;définir le mesurande ;recueillir des éléments de bibliographie pertinents ;analyser ces éléments dans le contexte du laboratoire selon le processus pas àas ;vérifier l’exacte adéquation ou non avec la méthode fabricant ainsi que les

imites de la méthode afin de mettre en évidence les points critiques à ajouter àa vérification sur site si besoin ;définir la portée ;rédiger le protocole de validation en y incluant les critères d’acceptation et laomparabilité ;réaliser la validation selon le protocole défini ;démontrer la maîtrise des risques (incertitude de mesure), valider les éventuels

ransferts informatiques ;rédiger le compte rendu de validation en y déclarant l’aptitude, en introduisant

e calcul d’incertitude de mesure, et les éléments de maîtrise de l’assuranceualité des résultats et en prévoyant la prise en compte systématique de toutevolution et modification à venir.onclusion.– Si lors de la validation de méthode ces étapes sont toutes respec-

ées, le laboratoire pourra :mettre en routine sa méthode sereinement ;gérer l’assurance de la qualité de ses résultats ;rédiger des modes opératoires adaptés aux risques, organiser aisément la for-ation et l’habilitation de son personnel à la mise en œuvre de la méthode.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.250

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nterface EFS/ES : un outil d’amélioration. Gaschard ∗, J.-Y. Py , S. Maison , C. Mouchet , T. Jutant

Établissement francais du sang, Centre Atlantique, Tours, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (P. Gaschard)

epuis 2007, l’EFS Centre Atlantique enregistre les non-conformités des

emandes d’analyses et de PSL dans le logiciel médico-technique Inlog en lesodifiant pour en permettre une extraction et une exploitation en non-conformitésineures et majeures. Le résultat est transmis aux établissements de santé (ES)

fin de les aider à réduire le nombre d’anomalies. Cependant, cette analyse