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L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE MONTRÉAL présente Vision du paradis RAFFI ARMENIAN, CHEF RYAN TRUBY, VIOLON HÉLÈNE BRUNET, SOPRANO Le jeudi 23 septembre 2010 à 19 h 30 Le vendredi 24 septembre 2010 à 19 h 30 Théâtre Rouge Conservatoire de musique de Montréal

Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec - Vision du paradis · 2016. 6. 9. · De retour au Canada en 1999, il reprend la direction de l’Orchestre symphonique du

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  • L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE MONTRÉAL

    présente

    Vision du paradis

    RAFFI ARMENIAN, CHEF

    RYAN TRUBY, VIOLON HÉLÈNE BRUNET, SOPRANO

    Le jeudi 23 septembre 2010 à 19 h 30 Le vendredi 24 septembre 2010 à 19 h 30

    Théâtre Rouge Conservatoire de musique de Montréal

  • Programme

    Concerto pour violon n° 1 en la mineur, op. 99 Dmitri Chostakovitch (1906 - 1975)

    • Nocturne (Moderato) • Scherzo (Allegro non troppo) • Passacaille (Andante) • Burlesque (Allegro con brio)

    SOLISTE : RYAN TRUBY, VIOLON ÉLEVE DE LA CLASSE DE JOHANNE AREL

    PAUSE

    Symphonie nº 4 en sol majeur Gustav Mahler (1860 - 1911)

    • Bedächtig. Nicht eilen • In gemächlicher Bewagung. Ohne Hast • Ruhevoll • Sehr behaglich

    SOLISTE : HÉLÈNE BRUNET, SOPRANO ÉLEVE DE LA CLASSE DE DANIEL TAYLOR

    DIRECTION : RAFFI ARMENIAN

  • Notes de programme

    Concerto no 1 pour violon, en la mineur, op. 99 Dimitri Chostakovitch (initialement op. 77) (Saint-Pétersbourg, 1906 - Moscou, 1975) L’héritage musical laissé par les prédécesseurs, qu’ils soient Russes ou Occidentaux, a toujours été important pour celui que l’on considère comme l’un des compositeurs les plus originaux du XXe siècle. Cela peut paraître contradictoire, mais Chostakovitch, tout en réalisant la synthèse des diverses influences de l’histoire musicale, imprime à ses œuvres un ton toujours très personnel. Ainsi, peut-on voir les ombres de Haydn et de Beethoven (et d’autres aussi) planer sur la magnifique série des quinze quatuors à cordes (1938 à 1974) et ceux des symphonistes romantiques et postromantiques (musique à programme à l’avant-plan) dans le cycle des quinze symphonies (1924 à 1971). Chostakovitch pratiqua aussi le genre concerto : il en laissa six dont deux pour piano qui restent les plus connus. Si c’est l’art de Rostropovitch qui l’inspira pour ses deux concertos pour violoncelle, c’est celui de David Oïstrakh qui incita Chostakovitch à composer ses deux concertos pour violon. Ce réputé violoniste créa le Premier Concerto le 29 octobre 1955 à Léningrad (Saint-Pétersbourg sous le régime communiste). Il dit à son propos : « Cette œuvre pose à son interprète des problèmes passionnants : elle l’oblige à exprimer les pensées, les sentiments, les états d’âme les plus profonds avant de l’autoriser à montrer sa virtuosité. L’interprétation n’en est guère aisée, et je me rappelle comment j’ai senti mûrir la mienne de jour en jour. Je me suis attaché progressivement à cette musique jusqu’à ce qu’elle ait pris totalement possession de moi... Plus j’étudiais le Concerto avec passion, et mieux je le vivais... » L’œuvre se présente en quatre mouvements un peu à la façon d’une suite. Le Nocturne initial est d’un caractère méditatif empreint de mélancolie. Suit un Scherzo endiablé avec comme trio une danse qui peut faire penser à la musique populaire juive. La Passacaille provoque un sentiment de grandeur et de noblesse envahissant. Une cadence qui utilise tout le matériau thématique précédent nous propulse dans le finale « conçu comme une fête populaire sur des motifs de caractère russe ».

  • Notes de programme

    Symphonie no 4, en sol majeur, Gustav Mahler pour soprano solo et orchestre (Kaliste, 1860 - Vienne, 1911)

    • Bedächtig. Nicht eilen « Circonspect, sans presser. » • In gemächlicher Bewagung. Ohne Hast

    « Dans un mouvement modéré. Sans hâte » • Ruhevoll « Tranquille » • Sehr behaglich « Très à l’aise »

    Les neuf symphonies (la 10e demeurée inachevée) de Mahler se présentent, à l'instar de celles de Beethoven un siècle plus tôt, comme autant de cas particuliers qui ont remis en cause les fondements mêmes de la symphonie.

    Pour Mahler, la symphonie n'est pas une forme musicale, mais un projet, une volonté : établir entre soi et le monde une relation privilégiée. Ainsi dira-t-il : « Le terme symphonie signifie pour moi : avec tous les moyens techniques à ma disposition, bâtir un monde ! ». Les Symphonies de Mahler mettent en évidence notamment une grande richesse mélodique et sonore, héritage certain d'une enfance baignée de mélodies, de marches et de sonneries militaires.

    La Quatrième symphonie a été créée à Munich, en novembre 1901, sous la direction du compositeur. Elle requiert un soprano solo en son dernier mouvement, un orchestre où les cuivres sont réduits (sans trombone ni tuba) mais avec un bon arsenal percussif: timbales, grosse caisse, triangle, clochettes, glockenspiel, cymbales et tam-tam.

    Il semble qu’elle coûta à Mahler plus de peine que ses symphonies antérieures. Cependant, elle est moins longue et d’un caractère plus léger : le premier mouvement évoque l’enfance; le troisième est d’un calme incomparable; le dernier traite une scène de Paradis d’une manière joyeusement réaliste. Seul le deuxième mouvement, sorte de danse infernale menée par un violon accordé un ton trop haut, intitulé « La Mort conduit le bal » maintient la présence d’une inquiétude profonde. La voix qui intervient dans le dernier mouvement chante un lied « Das himmlische Leben (La vie céleste) puisé dans le recueil « Des Knaben Wunderhorn » (Le cor merveilleux de l’enfant) qui est une anthologie de poésies et de chants populaires publiée au début du XIXe siècle par les écrivains allemands Achim von Arnim et Clemens Brentano.

    Ce lied évoque les joies du Paradis, des joies qui sont d’essence bien terrestre. On danse, on chante sous l’œil indulgent de saint Pierre; on sacrifie sans remords un agneau innocent; le vin coule à flots, les anges pétrissent le pain; des plats recherchés sont préparés par la main experte de sainte Marthe. On entend pourtant une musique incomparable, dispensée par sainte Ursule et ses compagnes, et l’œuvre se termine dans la sérénité !

  • Notes biographiques

    RAFFI ARMENIAN, CHEF D'ORCHESTRE

    Né en Égypte de parents arméniens, c'est dans son pays d'origine que Raffi Armenian s'initie à la musique en commençant l'étude du piano. À 15 ans, il donne déjà son premier concert avec l'Orchestre symphonique du Caire. En 1962, il poursuit et termine ses études de piano à l’Académie de musique de Vienne et obtient, en 1968, un diplôme de piano, de direction d'orchestre et de composition. Ses maîtres sont Bruno Seidlhofer, Hans Swarowsky, Rheinhold Schmid, Alfred Uhl et Ferdinand Grossmann. Depuis le début de sa carrière, Raffi Armenian s'est intéressé tour à tour à la direction d'orchestre, à l'opéra et à la musique de chambre. Directeur musical de l'Orchestre de Kitchener-Waterloo, de 1971 à 1992, il est fréquemment appelé à diriger les grands orchestres canadiens, dont l’Orchestre symphonique de Montréal. À l'opéra, il a été directeur musical du Festival de Stratford, de 1973 à 1976, et de l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal, de 1985 à 1988. Il a également dirigé des productions d'opéras au Canada, notamment à Kitchener-Waterloo, à Toronto et à Montréal ainsi qu'aux États-Unis, soit à Detroit et à Columbus. Les amateurs d'opéra se rappelleront sans doute ses prestations dans Lucia di Lammermoor (1982), La Bohème (1985), La Flûte enchantée (1986), La Veuve joyeuse (1991) et La Traviata (1993), à l'Opéra de Montréal. En tant que directeur artistique du Canadian Chamber Ensemble, il a effectué plusieurs tournées qui l'ont mené en Europe et en Amérique latine. Depuis 1981, il enseigne la direction d'orchestre au Conservatoire de musique de Montréal en plus d’y diriger l'Orchestre symphonique. Par ailleurs, entre 1982 et 2000, il a dirigé dix des tournées estivales de l'Orchestre Réseau du Conservatoire à travers le Québec, l’Ontario et la Nouvelle-Angleterre. Raffi Armenian a enregistré 24 disques compacts pour la CBC dont l'Opéra de quat'sous, de Kurt Weill, choisi par Woody Allen comme musique pour son film Shadows and Fog. Pendant les années scolaires 1997 à 1999, il a enseigné la direction d’orchestre à la Hochschule für Musik à Graz, en Autriche, et a été le directeur attitré de l’Orchestre de l’université. De retour au Canada en 1999, il reprend la direction de l’Orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal ainsi que celui de la faculté de musique à l’Université de Toronto, tout en poursuivant sa carrière de chef d’orchestre invité. En mai 2008, Raffi Armenian devient directeur du Conservatoire de musique de Montréal. Mentionnons également, qu’il a reçu un Doctorat honorifique de l’Université de Waterloo en 1982 ainsi qu’un autre à l’Université Wilfrid Laurier en 1984. En 1989, il est nommé membre de l’Ordre du Canada.

  • Notes biographiques

    RYAN TRUBY, VIOLON

    Natif de la région de Châteauguay, Ryan Truby y débute l’apprentissage du piano et du violon à l’âge de 6 ans. À 10 ans, il est admis au Conservatoire de musique de Montréal dans la classe de violon de madame Johanne Arel avec qui il poursuit toujours ses études. Au fil des ans, Ryan est lauréat à maintes reprises, autant en piano qu’en violon, de plusieurs concours dont le Festival du Bas-Richelieu et le Concours de musique du Canada. À l’âge de 11 ans, il est invité comme soliste avec l’Ensemble Amati pour une série de matinées et à 14 ans, il remporte le concours de concertos du Conservatoire et interprète le 3ième mouvement du 2 ième Concerto de

    Wieniawsky avec l’Orchestre symphonique. En 2008, possédant déjà une solide expérience comme musicien d’orchestre, Ryan est invité à joindre la tournée de l’Orchestre Mondial des Jeunesses Musicales du Canada. En tant que soliste et chambriste, il a l’occasion de participer à plusieurs classes de maîtres notamment avec Rodney Friend, Christian Tetzlaff, Martin Beaver, David Zafer et le Quatuor de Leipzig. Depuis plus d’une dizaine d’années, Ryan se perfectionne chaque été au Camp musical des Laurentides, où il a eu la chance de se produire à plusieurs reprises en solo avec l’orchestre à cordes sous la direction de Raymond Dessaints en plus d’occuper fréquemment le poste de violon-solo. Il a également participé à plusieurs concerts de musique de chambre avec des membres du corps professoral. En avril 2010, Ryan obtient la plus haute note du réseau des conservatoires lors des examens de violon de Fin baccalauréat. Il étudie présentement au niveau Supérieur II et il terminera ses études au Conservatoire l’an prochain.

    HÉLÈNE BRUNET, SOPRANO

    Hélène Brunet est une jeune soprano québécoise qui vient de terminer sa maîtrise spécialisée en chant baroque, auprès de Suzie Leblanc, Alexander Weimann et Catherine Sévigny, à l'Université de Montréal. Depuis quelques années, elle a eu l'opportunité d'étudier auprès de musiciens réputés dans le milieu de la musique ancienne, notamment auprès d'Emma Kirkby, Daniel Taylor, Luc Beauséjour, Margaret Little, Christopher Jackson, Charles Daniels ainsi que Valérie Guillorit. Dernièrement, elle a eu l'occasion de chanter avec le Studio de Musique Ancienne de Montréal, ainsi que dans la production de The Fairy Queen, dans le cadre du Festival Montréal Baroque. Hélène a aussi participé à différents stages de musique ancienne, notamment avec Le Nouvel Opéra (Montréal), Tafelmusik Baroque Summer Institute (Toronto) et le Vancouver Early Music Festival. En juillet dernier, elle a eu l’opportunité d’interpréter le rôle de Maddalena dans l’oratorio La Resurrezione de G.F. Handel, sous la direction de Jeffrey Thomas, au American Bach Soloists Academy, à San Francisco.

  • Orchestre symphonique du Conservatoire

    VIOLONS I Victor Fournelle-Blain Simon Riverin Veronika Cherniak Laurence Roy Geneviève Beaudoin Simon Rivard Louis-Antoine Raymond-Friset Mathias Larivière Denis Bernier-Martin Caroline Lemieux Tanya Reid VIOLONS II Karine Bouchard Jean-Frédéric Tixier Laurie Dubeau Stéphanie Caplette Éliane Charest-Beauchamp Andrei Feher Kristelle Beauparlant Jean Despax ALTOS Mariam Chartrand-Guled Valérie Dubuc Maxime Despax Lauren Tyros Émilie Gélinas-Noble Christophe Marois VIOLONCELLES David Bordeleau Octavie Dostaler-Lalonde Émilie Girard-Charest Andréanne Poupart Yoanna Prodanova Émilie Girard-Charest Noémie Raymond-Friset Édith Corriveau-Parenteau William Larivière Camille Roberge Benjamin Ledoux Lou Dunand-Vincent David Bouchard CONTREBASSES Caroline Peach Brandyn Lewis Samuel Beaulé

    FLÛTES Ariane Brisson Catherine Chabot Éliane Bessette-Langlois Émilie Carle-Tétrault HAUTBOIS Ian Barillas-McEntee Marjorie Chouinard Véronique Guay CLARINETTES Carla Von Weber François Laurin-Burgess Maude Desrosiers BASSONS Marlene Ngalissamy Gabriel Dostie-Poirier Andrée-Anne Lambert Ste-Marie CORS Alice Lane-Lépine Angelica Tomps Thierry Jacques-Soudin Guillaume Lapointe Marina Moureau TROMPETTES Étienne Asselin Peter Schiller Sarah Miller TUBA David Jonas TIMBALES Vincent Séguin PERCUSSIONS Mathias Soly-Letarte Emanuel L’Espérance Nicolas Lapointe Julien Lamontagne CELESTA Gabrielle Gingras HARPE Danielle Habel (monitrice)

    RAFFI ARMENIAN, CHEF LOUIS LAVIGUEUR, CHEF ASSOCIÉ ET COORDONNATEUR

    MARIE-HÉLÈNE NAULT-LEBLANC , GÉRANTE DAVID BORDELEAU , MUSICOTHÉCAIRE

  • Cours de maître et récital avec le pianiste

    Robert SilvermanRobert SilvermanRobert SilvermanRobert Silverman au Conservatoire de musique de Montréal Récital commentéRécital commentéRécital commentéRécital commenté Le jeudi 7 octobre à 19 h 30 Salle de concert

    Au programme:Au programme:Au programme:Au programme: Études symphoniques Études symphoniques Études symphoniques Études symphoniques op. 13 op. 13 op. 13 op. 13 de Robert Schumannde Robert Schumannde Robert Schumannde Robert Schumann

    Cours de maîtreCours de maîtreCours de maîtreCours de maître Le vendredi 8 octobre à 10 h Salle de concert

    Avec la participation deAvec la participation deAvec la participation deAvec la participation de :::: Qiao Yi Miao Mu, élève de la classe de André Laplante Simon Tian, élève de Louise Bessette Théo Dugas, élève de la classe de Suzanne Goyette Gabriel Quenneville-Bélair, élève de la classe de Richard Raymond

    Œuvres de Franz Liszt, Sergueï Prokofiev, Frédéric Chopin

    Les billets pour ces actitivités, au coût de 10$, sont disponibles dès maintenant sur le réseau Admission

    (514 790-1245 ou www.admission.com) à la billetterie du Conservatoire ou à

    la porte le jour même. Entrée libre pour tous les étudiants sur présentation de la carte.

    RenseignementsRenseignementsRenseignementsRenseignements : 514: 514: 514: 514 873873873873----4031403140314031