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COURS 4 SES : Les grands problèmes de santé publique : Obésité, maladies cardio vasculaires. Philippe Gabriel Steg. Plan. Les maladies cardio-vasculaires : définition Les facteurs de risque Définition d’un facteur de risque Les principaux facteurs de risque de l’athérothrombose - PowerPoint PPT Presentation
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COURS 4 SES : LES GRANDS PROBLÈMES DE SANTÉ PUBLIQUE :
OBÉSITÉ, MALADIES CARDIO VASCULAIRES
Philippe Gabriel Steg
Propriété de Hermann Lumbu 2
Plan1. Les maladies cardio-vasculaires : définition2. Les facteurs de risque
A. Définition d’un facteur de risqueB. Les principaux facteurs de risque de l’athérothrombose
3. Les maladies cardiovasculaires : un enjeu mondial4. Les grandes tendances épidémiologiques en termes de maladies
cardiovasculairesA. La prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires : une « success
story »B. La décroissance de la mortalité et ses explicationsC. Les différences intra européennesD. Les tendances chronologiques en Europe
5. L’obésitéA. DéfinitionsB. Les conséquences de l’obésitéC. L’épidémie d’obésitéD. Les solutions20/10/2008
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1. Les maladies cardiovasculaires : définition
Une maladie cardio-vasculaire : 2 localisations. Coronaire : rétrécit les artères du cœur AVC (Accidents vasculaires du cerveau) :
artères du cerveau se bouchent (infarctus cérébral) Artères du cerveau se rompent (hémorragies cérébrales).
Une même maladie peut atteindre les artères à différents endroits de l’organisme. L’ athérothrombose touche : les artères du cœur (infarctus du myocarde) les artères du cerveau (AVC), artères des membres inférieurs (artérite des membres
inférieurs)
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Athérothrombose : définition
Processus qui fait qu’une artère normale se bouche: Normale, il y a dépôt de graisses (stries lipidiques) Apparaissent très tôt dans la vie.
Au fil des années, ces dépôts de graisses peuvent grossir plaque d’athérome rétrécit le calibre de la lumière de l’artère
Le débit sanguin est altéré dans une artère rétrécie. Au repos, il est suffisant pour faire face aux besoins
métaboliques de l’organe (muscle cardiaque qui a besoin d’O2).
Au cours de l’effort, augmentation de ses besoins en O2augmentation du débit : Ne peut augmenter assez dans une artère rétrécie Donc manifestations cliniques : Angor : douleur dans la poitrine à
l’effort (angine de poitrine).20/10/2008
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Dans les artères des membres inférieurs, besoins métaboliques limités. Pas de conséquence si artère rétrécie (au repos) Dans un effort physique, besoins en O2 des muscles
augmentent, on augmente le débit sanguin. Si rétrécissement par une plaque d’athérome, le débit
n’augmente pas suffisamment Claudication des membres inférieurs, car douleur apparaît
dans les muscles à l’effort, disparaît au repos. Ce stade normal à athérome est une période longue
qui prend 20 à 60 ans, la maladie évolue de façon silencieuse, à la phase terminale apparaissent les symptômes.
Accidents ischémiques transitoires.20/10/2008
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Un jour, ce dépôt de graisse se complique par la formation d’un thrombus, et c’est un phénomène brutal, cela tue le malade si l’artère est coronaire : infarctus du myocarde, si c’est l’artère du cerveau : infarctus du cerveau, Si c’est l’artère des membres inférieurs : ischémie des
membres inférieurs mort du patient (cardiovasculaire).
Après rétrécissement il peut y avoir des manifestations physiques ou cliniques, ces symptômes ne tuent pas le malade, mais si l’artère est bouchée (ischémie aigue). Tous les infarctus ne sont pas mortels, ni AVC, ni ischémies, mais les mécanismes conduisent potentiellement à son décès.
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2. Facteurs de risque Un facteur de risque peut se définir comme
un état physiologique, pathologique, ou encore une habitude de vie associés à une incidence accrue de la maladie. Force de l’association Association graduelle Cohérence dans le temps Cohérence entre différentes études Indépendance Caractère plausible de l’association Réversibilité.
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Principaux facteurs de risque d’athérothrombose
Facteurs principaux Age (non modifiable, nm) Sexe (nm) Tabac Diabète Hypertension artérielle. Dyslipidémies Hérédité (nm)
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B. Principaux facteurs de risque d’athérothrombose
Facteurs plus discutés? Sédentarité? Obésité? Stress? Nutrition? Facteurs socio-économiques?
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Pourquoi certains facteurs de risques sont discutés?
Il y a une association entre ces facteurs de risques et les maladies cardiovasculaires, mais on n’est pas certain du caractère indépendant de l’association
Ex : les obèses ont plus de maladies cardiovasculaires que les autres car : Obésité? Diabète?
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Association ne veut pas dire causalité
Qui se couche avec ses chaussures se réveille avec mal à la tête par exemple (association apparente).
Pas le fait de dormir avec ses chaussures. Facteur confondant : absorption
exagérée d’alcool. Se coucher avec ses chaussures n’est pas
un facteur de risque indépendant de se réveiller avec un mal de tête (mais lié à l’absorption d’alcool)
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Association ne veut pas dire causalité:les facteurs confondants d’une
associationapparente
Étude sur la mortalité des patients hospitalisés pour infarctus.
Patients fumeurs : Mortalité 7% Age moyen 54 ans
Patients non fumeurs: Mortalité 14% Age moyen 69 ans
L’âge étant un facteur majeur de la mortalité (létalité) dans l’infarctus du myocarde. C’est le facteur confondant de l’association apparente
entre tabagisme et protection contre l’infarctus du myocarde.
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Ces facteurs de risque ne sont peut être pas indépendants des facteurs de risque principaux.
Sédentaires, obèses : glycémie plus élevée, tendance au diabète Cholestérol, hypertension artérielle plus élevés que les
gens non sédentaires et non obèses Ceux qui mangent gras, sucré, salé :
Cholestérol, hypertension artérielle, glycémie plus élevés. Ouvriers non qualifiés : prévalence plus élevée de
maladies cardiovasculaires que les profs d’université Moins de sport, moins de dépistage Plus de tabac
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Robert Koch Découverte du Bacille de Koch
(tuberculose) Met en œuvre une liste de facteurs de
risques jouant un rôle causal dans la maladie.
Rôle causal si l’association entre ce facteur de risque et la maladie est (cf. diapo p 7)
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Age et Sexe Prévalence de maladie coronaire chez
l’adulte aux Etats Unis. 2 infos :
Prévalence augmente linéairement avec l’âge. Prévalence plus importante chez les hommes
que chez les femmes dans chaque classe d’âge.
Sauf en dessous de 40 ans (prévalence basse, donc pas de distinction).
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Age, sexe Ex : MONICA, ex du centre de catalogne en Espagne, Lille,
Strasbourg, Toulouse, observation d’incidence et mortalité. Représente l’incidence des évènements coronariens pour
100 000 habitants dans une tranche d’âge de 35 à 64 ans : séparation hommes / femmes.
Gradient considérable d’incidence suivant la géographie Entre 800 et 1000 en Finlande, en Suède, en Pologne , en
Belgique, au Canada (Régions Nord et Est de l’Europe) Proches de 200-300 en Italie, Espagne, Chine (Sud Ouest de
l’Europe) Aussi, les hommes et les femmes ont des incidences
différentes. Moins de maladie coronaires chez les femmes Jusqu’à la ménopause les femmes sont protégées contre ces
maladies par les imprégnations oestrogéniques naturelles.20/10/2008
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Risque d’infarctus du myocarde en fonction du nombre de cigarettes par jour
Augmente linéairement en fonction du tabagisme (en nombre de cigarettes par jour ou paquet année): Un paquet année : un paquet par jour pendant un an
ou un demi paquet par jour pendant 2 ans. 10 paquets année : 5 paquets par jour pendant 2 ans.
Il n’y a pas de seuil au dessous duquel il n’y ait aucun risque.
Même la consommation de quelques cigarettes (dès la première, d’ailleurs) par jour (cercle rouge) augmente significativement le risque d’infarctus du myocarde
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Relation entre mortalité et nombre de cigarettes par jour
Plus le tabagisme est sévère, plus les maladies cardiovasulaires, le cancer lié au tabac, la mortalité, augmentent.
Multiplication d’un: Facteur 2 : entre 1 et 14 cigarettes par jour Facteur 3 : entre 15 et 24 cigarettes par jour Facteurs 3,5 : entre 25 et 34 cigarettes par jour Facteurs 4 : plus de 35 cigarettes par jour
Mortalité vasculaire : courbe similaire, courbe plus marquée pour mortalité par cancer lié au tabac : Plus de 2 par jour : on multiplie par 13 le risque de
cancer
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Risque d’infarctus du myocarde selon letype de consommation de tabac
Quelque soit le type de consommation tabagique, le risque est le même.
Toutes les formes de tabac représentent à peu près le même risque (OR pour l’ensemble des fumeurs actifs = 2.95 (95% CI 2.77–3.14))
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Propriété de Hermann Lumbu 20
Risque d’infarctus du myocarde en fonction de
l’âge et du nombre de cigarettes/jour On voit que quelque soit la classe, d’âge,
le fait d’avoir fumé augmente le risque. Modéré pour les gens âgés, plus
important chez les jeunes que les gens âgés.
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Etude Interheart : risque d’infarctus du
myocarde lié au tabagisme passif Le tabagisme passif augmente le risque
cardio vasculaire C’est respirer la fumée des autres (on la
respire au lieu de l’inhaler), qui augmente davantage le risque cardio vasculaire.
Le tabagisme passif augmente le risque , même pour les fumeurs.
Fonction de la durée d’exposition en heure par semaine.
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Réversibilité du risque Diminution du risque de mortalité globale, et
du risque pour chacune des causes de mortalité en fonction du nombre d’années écoulées depuis le sevrage.
En vert : les cancers liés au tabac décroissent rapidement après l’arrêt du tabagisme.
En rouge : les décès liés aux maladies cardiovasculaires décroissent encore plus rapidement.
En bleu : initialement une augmentation de la mortalité puis diminution.
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Le tabac satisfait complètement toutes ces conditions, de risque causal de la maladie cardio vasculaire
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Diabète Diabète se traduit par l’augmentation du sucre dans le sang
(glycémie) qu’on peut mesurer de façon ponctuelle, mais elle fluctue dans la journée Donc nécessité d’avoir une mesure proportionnelle à la glycémie
pendant un mois, deux ou trois. Possible grâce au % de glycosylation à HbA1C (Hémoglobine),
fraction d’Hb dans les globules rouges qui porte le sucres: D’autant plus sucrée que dans les 90 jours précédents, il y avait du
sucre dans le sang. Donc reflet de la glycémie moyenne des 90 jours précédents. Ce % est un reflet de la glycémie moyenne, on met en
relation la concentration moyenne en HbA1C et l’incidence d’infarctus du myocarde chez les diabétiques.
Relation quantitative et directe entre la glycémie et le risque d’infarctus du myocarde.
Augmente linéairement avec le risque d’infarctus du myocarde.20/10/2008
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Hypertension artérielle Hypertension artérielle: pression artérielle excessive.
En Abscisses : pression artérielle diastolique (PAD) Ordonnées : Le risque relatif d’AVC
Plus la pression diastolique (mm Hg) est élevée, plus le risque d’AVC est élevé.
En coordonnées arithmétique, pour l’axe des y : la relation est exponentielle.
Coordonnées logarithmiques pour l’axe des y : droite alignée Cas pour de nombreux facteurs de risque : relation semi
logarithmique entre le risque et les facteurs de risque. Pb: il n’y a pas de seuil dans cette relation entre PAD et risque
d’AVC. Hypertension artérielle : Définition arbitraire des organismes de
santé On est hypertendu lorsqu’on à à plusieurs reprises, PAS > 140 mm Hg et
PAD > 90 Le 90 n est pas fondé sur un seuil biologique, un risque augmente
continûment avec la pression.20/10/2008
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Pression artérielle et risque cardiovasculaire
AVC Ischémiques et AVC hémorragiques : relation continue entre le risque d’AVC et pression artérielle systolique.
La définition actuelle de l’hypertension : Est arbitraire Repose sur des arguments économiques
plutôt sur des arguments biologiques ou de santé publique.
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Dyslipidémies Elévation du cholestérol dans le sang : cause de maladies
artérielles. Graphique mettant en relation le cholestérol plasmatique et le
risque cardiovasculaire. Étude sur 350 000 sujets :
Relation curvi-linéaire entre le cholestérol plasmatique et la mortaité. Mortalité en semi log au lieu de arithmétiques, on aurait une
droite alignée. Ici, il y a un gradient considérable entre le cholestérol bas et
le cholestérol élevé en thermes de risque (mortalité passe de 2 à > 12)
P as de seuil où il n’y a pas de risque, plus le cholestérol est bas, plus le risque est faible.
Le cholestérol général est trop élevé, il devrait être plus bas, or on a les valeurs moyennes de la population quand elles sont mesurées au laboratoire.20/10/2008
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Au sein du cholestérol, fractions, différenciées en fonction de la densité des lipoprotéines. HDL (Lipides de hautes densité) = bon cholestérol
plus il est élevé moins on a de maladies cardio vasculaires.
Intermédiaires LDL (Lipides de faible densité)
HDL est élevé, on est mieux protégé. LDL élevé, on est moins protégé. Synergiques : si on a une hypertension
artérielle, on augmente son risque.
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Incidence de maladie coronaire, en fonction de la pression artérielle en haut, et la mortalité coronaire en fonction du cholestérol stérique en bas.
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Propriété de Hermann Lumbu 30
3. Maladies cardiovasculaires, un enjeu mondial
Rang en 1990
Cause Projection en 2020
1 Maladie coronaire 12 Accidents vasculaires
cérébraux2
3 Infections respiratoires 44 Diarrhée 115 Mortalité périnatale 166 BPCO 37 Tuberculose 7
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Propriété de Hermann Lumbu 31
Part des maladies cardiovasculaires dans les différentes causes de mortalité mondiale Cancer 13% Maladies infectieuses 19% Maladies cardiovasculaires 30%
Parmi ces 30%, si on regarde la part liée aux pays « riches » et aux PVD : La grande majorité des maladies
cardiovasculaires sont dans les pays en voie de développement.
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Propriété de Hermann Lumbu 32
Distribution régionale par zone géographique.
En rouge les économies de marché : Pays Occidentaux Pays d’Asie du Sud Est riches
En bordeaux : pays de l’Est, en vert : l’Inde, en jaune : la Chine.
L’Inde et la Chine, à elles seules, ont plus de mort cardiovasculaires que les occidentaux réunis.
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Propriété de Hermann Lumbu 33
Impact des maladies En bas : les chiffres pour le monde entier En haut : les chiffres pour les pays émergents Droite : les causes de mortalité dans le monde Gauche : le nombre d’années de vies en bonne
santé perdues dans le monde, par cause. Pour les pays riches en bas, et les pays
émergents, en haut première cause de mortalité= maladies
cardiovasculaires L’idée que c’est une maladie des pays riches
est totalement erronée.
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Propriété de Hermann Lumbu 34
Si on veut améliorer la santé mondiale, en utilisant des fondations et investir dans la santé : Il ne faut pas vacciner ou distribuer les
antibiotiques il faut une distribution à bas prix des médicaments
contre : Les maladies cardiovasculaires L’hypertension Le diabète Le cholestérol
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 35
4.Les grandes tendances épidémiologiques en termes de maladies cardiovasculaires
Dans les pays occidentaux, le traitement et la prévention des maladies cardiovasculaires est une « success story »
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 36
A. La prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires : une
« success story »
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 37
Changement d’espérance de vie aux états unis entre 1970 et 2000 Gain d’espérance de vie lié a celui pour
les accidents coronaires, AVC, maladies cardiaques, réduction de mortalité infantile, amélioration du traitement de cancers
Par contre les PPCO (maladie respiratoire), sida diminuent l’espérance de vie.
Amélioration du traitement et de la prévention des maladies cardiovasculaires en particulier ont amélioré l’espérance de vie.20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 38
B. La décroissance de la mortalité et ses explications
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Propriété de Hermann Lumbu 39
1980 : Tous sexes et âges confondus : Première cause de mortalité : maladie cardio
vasculaire, 2ème : cancers
Maladies Cardiovasculaires divisées par deux, cancers ont légèrement diminué en 25 ans
Maintenant : La première cause : cancer 2ème : maladies cardiovasculaires
20/10/2008
Evolution des taux de décès par catégories de
causes 1980-2004 en France métropolitaine
Propriété de Hermann Lumbu 40
Evolution des taux de décès par catégories de
causes 1980-2004 en France métropolitaine (2)
En séparant les hommes et les femmes. Chez les hommes :
Décroissance plus marquée Maintenant : première cause de mortalité = cancers , tumeurs
Chez les femmes : Décroissance moins marquée Maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité.
Maladie développée chez les femmes 15 ans plus tard que chez les hommes.
Espérance de vie plus longue chez des femmes : Donc plus exposées aux facteurs de risque d’AVC et maladies coronaires Maladies cardiovasculaires restent alors la 1ère cause de mortalité
Avec le vieillissement de la population : on peut s’attendre à ce que le nombre de femmes (mortes) soit stable, voire augmente en France.20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 41
Tendances des taux de mortalité (ajustée sur l’âge) liée à la maladie coronaire (USA)
On observe la mortalité est plus faible chez les femmes que chez les hommes, tous sexes et âges confondus.
Par classe d’âge, le gain de mortalité dans les 20 dernières années ont été observées dans toutes les classes d’âge.
Mais comme la mortalité en valeur absolue est plus grande chez les personnes âgées, le nombre de morts évitées est plus grand chez eux que chez les jeunes.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 42
Tendance d’évolution de la mortalité par classe d’âge
La réduction est très importante chez les personnes âgées.
Plus on s’intéresse aux jeunes en remontant vers le haut de la figure, plus la pente de la décroissance est plate.
Chez les femmes américaines qui ont moins de 44 ans : la courbe n’est plus plate, a tendance à remonter dans les dernières années.
Remontée des maladies cardiovasculaires, aux Etats unis, puis dans le reste du monde, Du fait de l’épidémie de l’obésité et de ses
conséquences.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 43
Réduction mortalité cardiaque Soigne mieux? Prend mieux en charge les facteurs de risque? Modèles explicatifs, testés dans différents pays, avec les
résultats sur 100% : de baisse des explications en gris foncé, de la prévention par la prise en charge des facteurs de risque en
gris clair Baisse inexpliquée en blanc
Aussi, la baisse de la mortalité coronaire dans les pays occidentaux est liée principalement à la prévention (45 à 60%)
Secondairement, c’est l’amélioration des traitements (25-40%).
Le reste on ne sait pas expliquer (5-25%).
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 44
C. Différences intra européennes
Pour les gens d’âge moyen, pour les hommes pour les femmes aussi, il existe un gradient de mortalité coronaire : Plus élevé dans les pays de l’Est et du Nord de
l’Europe, Plus basse dans les pays du Sud (et de
l’Ouest) de l’Europe.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 45
Un paradoxe français Quand on regarde la relation entre la maladie cardio
vasculaire et le taux de cholestérol dans le sang, la France se distingue des autres pays d’Europe et des autres pays du monde.
En rouge les autres pays du monde, en bleu la France : Pour les autres pays, une relation presque linéaire entre la
consommation de graisses à gauche et taux de cholestérol à droite et les maladies cardio vasculaires,
La France est en dehors du graphique, la mortalité cardiovasculaire en France est plus basse qu’attendue, compte tenu du niveau moyen d’apport en graisses animales, et de la cholestérolémie moyenne.
Il n’est qu’apparent, c’est une maladie d’évolution très lente, on ne prend pas en compte l’apport de graisses en 92, mais les apports 2 ans plus tôt, quand on regarde ces estimations, elle est exactement regroupée avec les autres pays, proportionnalité entre la consommation , le cholestérol dans le sang et la mortalité cardiovasculaire observée.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 46
Distribution géographique Pas de différence entre Perpignan et
Barcelone, ni entre Lille et Caen, ni entre Strasbourg et Cologne.
Les Alsaciens se comportent comme les Allemands de l’Ouest.
Les Lillois comme des Belges Les Catalans comme des Belges
également.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 47
Étude MONICA Comment on explique les changements de mortalité coronaires
en Europe. Ici, on représente les changements dans les années 90 des
changements coronaires, et de la létalité=nombre de morts chez les gens affectés par une maladie dans un intervalle de temps donné.
Ex : létalité à 30 jours de l’infarctus du myocarde. Nombre de gens décédés a «30 jours » sur le dénominateur, n’est ni
l’incidence, ni la prévalence. La létalité cardiovasculaire a diminué dans la plupart des pays
qui participent à l’enquête Monica, réduction en vert de la létalité, incidence en jaune a diminue. Prévention est efficace si l’incidence a diminué, Traitement est efficace si la létalité à diminué , Contribution de l’un à l’autre : on retombe sur les 30% de réduction , le
reste par une meilleure prévention.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 48
Il y a des pays où l’incidence et la létalité ont augmenté, les centres qui participent à l’étude Monica et où il y a l’augmentation de la mortalité sont les pays de l’est de l’Europe (Allemagne de l’Est, Russie, Pologne, Lituanie, Tchécoslovaquie, …).
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 49
Autre statisique Gauche : Pays où il y a réduction de la
mortalité coronaire. Pays occidentaux : Grèce, Portugal, Etats
Unis, Pays Bas, Suède, Luxembourg, Danemark
Droite : Augmentation de la mortalité coronaire Pays de l’Est : le bloc soviétique, Croatie,
Kazakhstan, Biélorussie, Ukraine, Roumanie, ..
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 50
L’Obésité Définition : IMC : Poids /(taille)² Surpoids : IMC ≥ 25 kg/m² Obésité : IMC ≥ 30 kg/m² Obésité extrême : IMC≥ 40 kg/m²
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 51
Le surpoids et l’obésité augmentent la mortalité
Enquête sur 1 million d’hommes et de femmes suivis pendant 16 ans, avec un âge moyen de 57 ans, sans notion de tabagisme et indemnes de maladie au début de l’étude.
En haut : Risque relatif de mortalité CV. En bas : Risque relatif de mortalité toute cause. Hommes, en noir, femmes, en orange, en fonction de l’IMC. On observe une courbe qui augmente régulièrement pour la
mortalité totale et pour la mortalité cardiovasculaire, vers un IMC de 25 à 27.
Il est clair qu’il y augmentation de la mortalité (surtout la cardiovasculaire), avec le surpoids, et augmentation encore plus importante avec l’obésité (sexes confondus)
Aussi, toutes les obésités ne sont pas égales (graisse dans l’abdomen ou les fesses).
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 52
Obésité abdominale : semble augmenter le risque CV
Or, le risque cardiovasculaire semble être lié à l’obésité abdominale.
La graisse dans l’abdomen est métaboliquement active et a tendance à libérer des substances qui favorisent l’athérosclérose.
Les plus corrélées aux maladies cardiovasculaires, ce sont les mesure de l’obésité abdominale.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 53
IMC, Rapport tailles/hanches et périmètre abdominal
A gauche, augmentation de l’indice de masse corporelle et de la mortalité liée à l’infarctus du myocarde.
A droite, le risque de l’infarctus du myocarde en fonction du rapport des diabètes (taille/hanche). Mesure de l’obésité abdominale beaucoup mieux corrélée que l’IMC,
qui lui l’est de façon moins précise et moins ample. On recommande aujourd’hui :
De mesurer l’IMC et l’obésité abdominale. Rapport taille hanche : mesure compliquée Une mesure simple : le périmètre abdominal,
Se mesure avec un centimètre, en position debout, expiration douce, à mi hauteur entre le rebord costal inférieur et les crêtes iliaques,
Obésité abdominale : Périmètre abdominal supérieur à 102 cm chez l’homme , supérieur à 88 chez la femme.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 54
Complications de l’obésité Complications cardiovasculaires
Hypertensions artérielles Maladie coronaire Accidents vasculaires
Complications métaboliques Diabète Dyslipidémies
Complications ostéo-articulaires Arthrose accélérée.
Complications respiratoires Syndromes d’apnées du sommeil Insuffisance respiratoire chronique
Complications endocrines Polykystose ovarienne.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 55
L’obésité est associée à une aggravation des facteurs de risque
Chez les obèses tous sexes confondus : leur pression artérielle sera plus élevée. Pour chaque point d’IMC en plus, elle augmente d’un point chez
l’homme, et de 0,7 pt chez la femme. Pour chaque point d’IMC en plus, le cholestérol LDL va
augmenter chez l’homme et la femme , et le HDL protecteur va baisser.
Pour chaque point d’IMC en plus, le risque de diabète va schématiquement doubler chez l’homme et chez la femme.
Donc un impact très important sur les facteurs de risque classiques de maladie cardiovasculaires, Il est donc difficile de savoir avec certitude si l’obésité est un
facteur de risque indépendant de l’athérothrombose ou lié à l’athérothrombose.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 56
IMC et incidence de diabète
Relation entre l’IMC et incidence de diabète (augmentation linéaire en coordonnées semi logarithmiques à droite)
Relation entre l’IMC et la pression artérielle chez les sujets normaux tendus (l’âge moyen)
Pour la PAS et la PAD, sexes confondus : Plus l’IMC est élevé, plus la pression artérielle est élevée.
Réversibilité : Si on réduit le poids corporel , on réduit la pression artérielle d’autant plus proportionnellement que la réduction du poids corporel est importante. Ex : réduction du poids corporel de 20kg Réduction de la
pression artérielle de 10 mm Hg 20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 57
Relations entre l’activation physique et la pression artérielle. En fonction de l’âge, plus l’activité
physique est importante (mesurées en cal/kg), plus la relation activité physique /pression artérielle est favorable.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 58
Carte des Etats unis en 1985
Prévalence de l’obésité IMC >30 Répétition de l’enquête jusqu’en 1991 + 15 à 19% Jusqu’à 1997 (20%) Jusqu’à 2001 (25%) Jusqu’à 2005 (30%) Ét ats tiers où la prévalence est 30%
de la population générale adulte.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 59
En France : prévalence 1981 jusqu 2003
5% à 10% pour l’ensemble de la France métropolitaine.
Europe de l’Est (beaucoup plus élevée qu’en France)
Avec le temps , sa prévalence augmente, chez les hommes et les femmes : plus élevée chez les hommes que chez les
femmes augmente avec l’âge, sauf si très âgé et qu’on
perd la masse musculaire à la fin de sa vie.
20/10/2008
Propriété de Hermann Lumbu 60
Prévalence de l’obésité selon la CSP,le niveau de diplôme et
le niveau de vie On est plus obèse :
Si on a une CSP défavorisée Si on n’est pas diplômé Si on a un mauvais niveau de vie,
Quelque soit le niveau de vie, de diplôme et CSP, en France : Augmentation, dans les 20 dernières années,
indiscutable de la prévalence de l’obésité, Obésité inversement corrélée à la CSP, au
niveau de diplôme, au niveau de vie, mais croît dans le temps avec, dans toutes les catégories, des crises.
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Risque relatif de maladie CV selon l’activité physique et IMC 18 000 Finlandais classées selon leur sexe
leur IMC > ou < à 30, et actifs et inactifs : Si maigres actifs est la référence : le risque relatif
d’avoir une maladie cardiovasculaire 1,42. C’est-à-dire 40% de chance de risque en plus
d’avoir une MCV si on est sédentaire par rapport à quelqu’un ayant une activité physique régulière
Si on est actif et obèse : Risque relatif de 1,35
Si Obèse et Sédentaire : Risque relatif 2.
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Il y a de l’espoir On peut modifier le risque cardio
vasculaire, avec des médicaments et des éléments du mode de vie.
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Prévention primaire des accidents vasculairescérébraux par un mode de vie “sain”
Division de population en fonction du sexe et des caractéristiques de mode de vie protectrices, et risque de MCV en fonction du nombre de facteurs de protection possédés. 0 facteur de protection (référence)= facteur de risque à 1 1 facteur de protection (fdp) : risque diminué de moitié 2 fdp : diminution de 60% 3 fdp : diminution de 70% 5 fdp : diminution de 80%
5 caractéristiques de mode de vie protectrices : Ne pas fumer Maintenir un IMC < 25 kg/m² Exercice > 30 min/j Alimentation saine Absorption quotidienne d’une faible dose d’alcool.
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