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FGSM3 – Formation Générale en Sciences Médicales de niveau 3 MED0502 – Appareil Neurosensoriel et psychiatrie Pr V. VUIBLET S5 – 25/09/2020
Cours n° : Histologie du système nerveux central et périphérique La première partie de ce cours est un résumé des cours de PACES, vous pouvez donc vous y référer si vous ne les avez pas brûlés.
I. Généralités
1.1 Définitions
Système nerveux
Définition Structures qui vont coordonner les fonctions de l’individu et les mettre en relation avec le milieu extérieur
2 types cellulaires -neurones: rôle fonctionnel -cellules gliales: accompagnent les neurones
3 grandes fonctions qui le rend unique
Excitabilité: capacité de réagir à des stimulis pour modifier la propriété de la membrane plasmique et leur potentiel électrique au travers de cette membrane. Conductibilité: capacité à transmettre cette excitabilité, cet influx nerveux qui va propager sur de longues distances. Communicabilité: transmettre cet influx nerveux à d’autres cellules (exemple: d’un neurone moteur à un muscle pour pouvoir commander la contraction du muscle).
1.2 Organisation générale Le prof fait une analogique avec un ordinateur
Système nerveux Ordinateur
Même organisation éléments afférences efférences, entrée d’informations et sortie d’informations.
Clavier souris webcam micro
Afférences (entrée d’informations) Perception par les organes des sens, proprioception
Clavier souris webcam micro
Efférences (sortie d’informations) Son, voix, mouvement Haut parleur
Organisation et traitement de l’information
Neurones soutenu par des cellules gliales
Processeur intégré sur une carte-mère
Système nerveux central (SNC) Encéphale: cerveau, tronc cérébral et cervelet Moelle épinière
Processeur carte mère
Margaux CHARLOT et Louis PEURICHARD Correction : MEUNIER Chloé
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Système nerveux Ordinateur
Système nerveux périphérique (SNP) afférences et efférences véhiculent les informations par les nerfs sensitivo-moteurs et les nerfs crâniens (ces nerfs passent au travers des ganglions spinaux)
1.3 Neurone
Neurone
Définition Cellule spécialisée dans la communication intercellulaire.
Rôle Recevoir, intégrer (=traiter) puis transmettre (éventuellement de manière modifiée) les informations.
Les informations sont transmises sous la forme d’un influx nerveux: différence de potentiel électrique. Ce sont des unités structurelles et fonctionnelles du système nerveux et leur fonction diffère selon leur forme.
Composition -Corps cellulaire (=soma) avec un noyau, siège d’afférences
-Un axone qui part du corps cellulaire et qui va emmener l’information produite ou transmise par le neurone, il peut se ramifier. Se termine au niveau du bouton terminal -Dendrites multiples ou unique, apporte des afférences au corps cellulaire
Nombreuses classifications
-Morphofonctionnelle: forme du corps cellulaire (ovoïde, étoilé ou pyramidal)
-forme et polarité de l’axone: unipolaire: 1 seul axone qui part du corps cellulaire Pseudo-unipolaire: 1 axone qui va ensuite se diviser et que les dendrites et l’axone aient fusionné
Bipolaire: dendrites d’un côté et l’axone de l’autre Multipolaire: plusieurs affluences qui émanent du corps cellulaire -longueur de l’axone -fonction: commande motrice/ réception sensorielle/ traduction d’informations -nature et l’action des neurotransmetteurs: éléments sous forme chimique qui permettent de traduire l’information écrite d’un neurone pour la transmettre à un autre neurone
Neurotransmetteurs
Plusieurs types: glutamate, acetylcholine, dopamine, noradrénaline, GABA, sérotonine…
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1.4 Synapse
Modes de transmissions
Synapse Permet de transmettre l’information à une autre cellule chimiquement car il n’y a
pas de contact entre les cellules. Il y a donc une traduction d’une information électrique en information chimique qui est en sens unique et qui va permettre de
passer d’un flux d’une cellule à une autre.
Différents types Axo-dendritiques: entre un axone et une dendrite Axo-somatiques: entre un axone et une cellule non neuronale (ex: muscle) Axo-axonale: visible dans les contrôles et inhibition du signal
Autre mode de transmission (rare)
Lorsqu’il y a des cellules très au contact, il peut y avoir des jonctions communicantes (canaux) qui vont laisser passer des électrolytes d’une cellule à une autre sans synapse ni neurotransmetteur. Lorsque qu’on dépolarise une
cellule, on dépolarise la cellule d’à côté du a la jonction communicante →
transmission d’information sans synapse→ + rapide et économe que de produire et d’utiliser un neurotransmetteur.
Signaux Signal excitateur: excite la cellule d’après Signal inhibiteur: inhibe la cellule d’après
1.5 Névroglie
Cellules de soutien
Regroupés sous un terme: Névroglie
-névro:neurone et glie:colle Cellules gliales qui vont coller les neurones. Elles sont essentielles.
Les plus nombreuses du système nerveux
10 fois plus importantes que les neurones Représente la moitié du SNC Montre que les neurones ont une activité importante et ont besoin de soutien par ces cellules
Rôles -soutien -frontière entre l’organisme et les neurones -myélinisation : permet d’accélérer la transmission de l’influx nerveux en créant des segments de myéline. -permet les échanges entre le sang et le tissu nerveux -maintiennent le milieu interne du système nerveux pour permettre la genèse de la procréation du système nerveux -recapturent les neurotransmetteurs -sécrètent le liquide cérébro-spinal -rôle dans l’immunité, l’inflammation et la réparation tissulaire
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Cellules de soutien
2 types de névroglie
SNC: -épithéliale: épendymocytes au bord des ventricules et du canal épendymaire rôle de sécrétion de LCR avec un maintien du milieu interne -interstitielle: macroglie: ce sont des astrocytes qui vont réguler la fonction des neurones oligodendrocytes: production gaine de myéline microglie: rôle immunitaire, macrophages du système nerveux (CPA, phagocytose)
SNP: - cellules de Schwann production de la gaine de myéline -cellules satellites dans les ganglions spinaux
1.6 Substance grise et blanche
SNC
Substance grise Région où s’établissent les contacts entre les neurones. On va donc retrouver les synapses et les corps cellulaires.
Perception, traitement et intégration de l’information, c’est donc la zone fonctionnelle du système nerveux. Seul endroit où on retrouve des neurones. Contient également des cellules gliales et des capillaires. Contient le neuropile (tout ce qui se trouve autour des cellules) : dendrites, axones, synapse et prolongement gliaux.
Substance blanche Zone de transmission et de conduction de l’influx nerveux, on va trouver des fibres, des faisceaux d’axones myélinisés qui va lui donner son aspect blanchâtre. Cependant on ne retrouve pas de corps cellulaire ni de synapses. Il y a beaucoup de cellules gliales qui entourent et soutiennent les fibres nerveuses, les oligodendrocytes dans le SNC et les cellules de Schwann dans le SNP. On pourra trouver des capillaires également.
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II. Moelle épinière 2.1 Morphologie générale
Moelle épinière
Idée reçue
Grosse autoroute qui va transmettre les informations du cerveau à la périphérie et de la périphérie au cerveau.
Réalité Au sein de la moelle épinière on va trouver des neurones qui vont exercer un traitement. C’est pour cela que la moelle épinière n’est pas uniquement un vecteur mais un centre opérationnel, c’est pour cela qu’elle est placée dans le SNC.
Trajet
Débute à la fin du tronc cérébral et va se véhiculer dans le canal médullaire dans les vertèbres jusqu’au niveau de la queue de cheval. Puis elle va se diviser en nerfs périphériques qui vont sortir de la colonne vertébrale.
Canal médullaire
Il va avoir des afférences qui viennent soit de la périphérie soit des centres supra-médullaires, le cerveau envoie des informations sur les neurones situés dans la moelle épinière et les organes des centres vont envoyer les informations sur les neurones qui arrivent à la moelle épinière. Les efférences de la moelle épinière vont envoyer les informations à la périphérie (ex:muscle) et aussi au centre supra-médullaire (cerveau).
Anatomie
Anatomiquement et fonctionnellement divisée en métamère: c’est un point d’émergence des racines des nerfs rachidiens. Cela correspond à un étage d’innervation. Forme de papillon avec deux cornes antérieures qui sont plus courtes et plus larges que les deux cornes postérieures qui sont bosselées. La substance blanche entoure la moelle épinière alors que la substance grise est au centre en forme de papillon. Dans la substance grise : on trouve des neurones, des cellules gliales, et des vaisseaux sanguins.
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2.2 Substance grise 2.2.1 Organisation
Substance grise
2 types de neurones dans la substance grise
Axones longs et myélinisés: cellules radiculaires: -motoneurones qui commandent la contraction musculaire -neurones préganglionnaires végétatif. cellules funiculaires
Axones courts et amyéliniques:
Ce sont des interneurones : - Neurones de Golgi - Cellules de Renshaw.
2.2.2 Cellules
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Neurones à axones courts et amyéliniques
Cellules de Golgi Cellules de Renshaw
Rôle Corne postérieur de la moelle Reçoivent des informations de neurones sensitifs. Ce sont donc des cellules d’association: interneurones
Corne antérieure près des motoneurones Action inhibitrice pour éviter l’hyperexcitabilité des motoneurones. Permet une inhibition de base.
2.3 Substance blanche
Substance blanche
Localisation Pas de corps cellulaire, lieu de transit pour les axones.
Composition Fibres nerveuses et des cellules gliales
3 types de voies
Ascendante sensitives : cordons postérieurs Ascendante d’association : cordons latéraux Descendante motrice : cordons antérieurs
Utilité En fonction de l’endroit de la lésion on peut déterminer le retentissement fonctionnel. Exemple: -fracture vertébrale avec hématome médullaire avec une compression antérieure: paralysie, incompétence motrice -traumatisme avec compression des cordons postérieurs : anesthésie, perte de sensibilités. -lésion des cordons latéraux (plus rare): désynchronisation entre la commande supérieure et la moelle. Explications: la moelle est un cerveau rudimentaire qui va gérer des informations locales, au niveau du métamère. Ces informations ont besoin d’être à la fois connues des centres supramédullaires et d’être pondérées et traitées par ces centres. exemple: Test de la glycémie capillaire: le centre supramédullaire va vouloir enlever le doigt si l’aiguille pique mais le cerveau commande la moelle en disant qu’il faut laisser le doigt pour la mesure. Dans le cas de la lésion des cordons latéraux, cette transmission d’information entre le cerveau et la moelle ne sera pas possible.
2.4 Histophysiologie
Fonctions de la moelle épinière
Rôle
-Traduire la volonté qui vient des centres supramédullaires -Eléments qui permettent de ne pas passer par le cerveau contrairement au premier rôle. C’est le réflexe (=arc) médullaire qui permet de gagner en rapidité, c’est un automatisme de conservation Exemple : main sur une plaque chauffante
Fonctionnement moteur
Nécessité d’une connexion entre la perception (de la douleur) et l’effecteur (muscle). Récepteurs au sein de la peau reliés à des fibres nerveuses sensitives qui vont être connectées via un ganglion spinal a des neurones sensitifs pseudo-unipolaire qui envoie
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Fonctions de la moelle épinière
une information dans la corne postérieure de la moelle où il y a un interneurone ( Golgi type II) qui traduit cette information sensitive pour aller stimuler le motoneurone et commander la contraction musculaire. Ex : on se tape sur le doigt, on stimule neurone pseudo unipolaire qui stimule l’interneurone de golgi. Au départ le motoneurone ne fait rien à cause de la cellule de Renshaw, mais quand golgi excite le motoneurone, on a une contraction musculaire.
Fonctionnement sensitif
Il faut prendre en compte la douleur également, les neurones sensitifs vont secréter la substance P qui provoque la douleur. Arrêt de la douleur par les neurones médullaires qui sécrètent des enképhalines et des endorphines. On peut stimuler les neurones médullaires par exemple en frottant.
Organisation
La substance grise à des aires fonctionnelles qui sont assez évidentes :
Corne antérieure on trouve des motoneurones aire somato-motrice qui sont connectée aux muscles
Corne postérieur on trouve les cellules de golgi qui récupère les axones des ganglions spinaux aire somato-sensitives connecté au reste du coprs pour une information sensitives
Au milieu on a des zones d’afférence viscero sensitive qui sont plus postérieur, et des zones efférentes viscero-motrice qui sont plus antérieur. La partie la plus postérieur est l’information éfférente. La partie la plus antérieur c’est la partie afférente.
Plus on est au milieu de la moelle plus ça concerne le milieu intérieur, plus on est extérieur plus ça concerne le milieu extérieur.
Viscero-motrice : règle la fonction des organes.
Si on a une lésion de la moelle, ce qui est d’abord atteint c’est les capacités d’interactions extérieur (bouger, ressentir l’extérieur). Si la lésion est plus importante et touche le sens de la moelle, on a des incompétences qui touchent le milieu intérieurs, exemple plus capable de maintenir ses sphincters ..
Partie postérieure de
la moelle
Exteroceptive: perçoit le monde extérieur Proprioceptive: capte la situation des muscles, position dans l’espace des muscles en fonction de leur état Intéroceptif: tout ce qui concerne le système nerveux végétatif.
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III. Cervelet (Si le cervelet ne fonctionne pas bien, on a un sentiment d’ébriété)
Définition
Localisation En dessous du lobe occipital du cerveau, en arrière du tronc cérébral.
Fonction
Sorte de cerveau primitif qui gère ce qui est automatique sans intervention de la conscience (ex : on peut marcher en parlant sans se concentrer sur toutes les actions nécessaires à la marche)
Responsable de l’équilibration et de la coordination des mouvements en dérivation des voies motrices sensitives
Organisation plus complexe que la moelle épinière mais moins que l’encéphale (« si on avait qu’un cervelet on serait un peu comme des canards sans tête on marcherait sans aller nulle part »)
Organisation
Anatomique
2 hémisphères (1) reliés en leur centre par le vermis (2)
4e ventricule (3) en avant
(3)
(1)
(2)
(4)
(5) (6)
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2 zones
Substance Grise (SG) = cortex cérébelleux (4) Contient les corps des neurones
Substance Blanche (SB) (5) Contient fibres dendritiques et axonales et cellules gliales
Une partie de la SB contient les corps des neurones ⟹ Les noyaux gris centraux (6)
Rôle de surveillance du flux du 4e ventricule et de rétrocontrôle
Plusieurs couches
3 couches
Couche la plus externe contenant 2 types de cellules étoilées
Cellules étoilées superficielles (1) Petites A la périphérie de la couche médullaire et donc à la
périphérie du cortex cérébelleux (SG)
Surface bosselée en lobes
Augmentent la surface d’échange
Les lobes sont centrés par la SB (dendrites et axones) (1)
On retrouve en périphérie la SG (2 et 3)
Pas homogène, plusieurs couches
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Couche
moléculaire
Leurs dendrites font synapses avec les fibres grimpantes de l’olive bulbaire
L’axone se ramifie en dendrites dans la couche moléculaire et fait synapse avec les dendrites des cellules de Purkinje (3)
Cellules étoilées profondes = cellules en panier (2) Beaucoup + proches des cellules de Purkinje Axone descendant qui englobe le corps cellulaire des
cellules de Purkinje Ces cellules jouent un rôle de contrôle ou de rétro-contrôle sur les cellules de Purkinje en intéragissant avec ses dendrites ou son soma.
Cellules de Bergmann = cellules Gliales
Couche des cellules de
Purkinje
Contient les…… Cellules de Purkinje ! c’est l’effecteur du cervelet
Envoient une arborisation de nombreuses dendrites dans la couche moléculaire.
Peuvent faire synapses avec + de 200 000 neurones
Cellules les plus grosses et les plus importantes de la SG
(1)
(2)
(3)
Co
uch
e
mo
léculaire
Co
uch
e
granu
laire
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⚠ L’axone est DESCENDANT vers les noyaux gris, à ne pas confondre avec les épaisses et nombreuses dendrites.
L’axone recoit des afférence des noyaux gris qui modifient l’influx de la cellule de Purkinje
Cellules piriformes de 30 à 40 µm de diamètre
Base de la cellule dans couche des grains, apex vers la couche moléculaire
Cellules de Fananas = cellules gliales
Couche des grains
Porte son nom en raison du grand nombre de noyaux en son sein. Zone la plus dense en neurone du cortex cérebelleux Contient 2 types de cellules :
Cellule des grains (1) La plus abondante (2 500 000/ mm3) L’axone monte tout en haut du cervelet et se divise en
fibres parallèles (2) à la surface du cervelet Fibres parallèles font synapses avec les cellules de Golgi
II, Purkinje, cellules étoilées Situées dans le glomérule de Held (3) Dendrites faisant synapse avec les cellules de Golgi type
II
Cellules de Golgi de type II : (4)
+ proches des cellules de Purkinje Volumineuses et nombreuses Polarité inversée par rapport aux cellules des grains Axone descendant vers glomérule de Held (5) (synapse
avec les dendrite des cellules des grains) Dendrites (6) vers couche moléculaire en contact avec
les fibres parallèles
(1)
(3)
(2)
(4)
(5)
(6)
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Les fibres parallèles font synapse avec les cellules de golgi, cellules de Purkinje, cellules étoilées → Les cellules étoilées envoient leurs informations avec cellules des grains → Ainsi la cellule des grains reçoit et envoie des informations tenant compte de l’ensemble des autres types de cellules du cortex cérebelleux.
Conclusion par une
photo de l’INSERM
Couche des grains avec de nombreux noyaux Axones des cellules des grains donnant les fibres parallèles
Fonctionnement (inhibition et stimulation) Fonction de commande essentiellement motrice envoyée par la cellule de Purkinje. Sources extérieures de réception des informations : Afférences cérébelleuses
Afférences cérébelleuses
Fibres
grimpantes
Proviennent de l’olive bulbaire contro-latérale
Traversent la couche des grains et font synapse avec les C. de Purkinje dans la couche moléculaire → Accès direct à l’effecteur
Glutamatergique stimulent directement les dendrites de la C. de Purkinje
Stimulent les noyaux gris centraux
Fibres moussues
Proviennent des faisceaux spino-cérébraux (= de l’encéphale et de la moelle épinière)
Font synapse dans le glomérule de Held (sert de porte d’entrée de l’information pour le cervelet)
Information vers C. des grains → fibre parallèle → C. de Purkinje, étoilées, dendrite des cellules de Golgi II → rétrocontrôle vers cellules des grains
Couche moléculaire (arborescen
ce des dendrites
des cellules de Purkinje
dans la couche
moléculaire)
Cellules de Purkinje
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Glutamatergiques stimulent les cellules de Purkinje via la C. des grains
Stimulent les noyaux gris centraux
Mais les c. des grains inhibent les c. de Golgi qui inhibent les C. de Purkinje
Les cellules de Purkinje viennent inhiber les cellules des noyaux gris centraux
On comprend donc qu’elles ont un rôle de contrôle des noyaux gris centraux pour atténuer leur stimulation par les fibres grimpantes et moussues → équilibre
Ce signal inhibiteur est l’intégration de la stimulation de la c. de Purkinje par les fibres grimpantes et les fibres moussues (via c. des grains). Cette même stimulation étant elle-même atténuée par un rétro-contrôle exercé par les cellules de golgi et les cellules étoilées.
IV. L’Encéphale Généralités
Organisation
2 hémisphères séparés par un sillon/ sicure
Contient 2 couches : SG périphérique appelée : cortex cérébral SB centrale qui contient les fibres nerveuses (afférences et efférences)
Très lobulé par des sillons et invaginations, cela augmente la surface d’échange.
Le cortex cérébral
Origine des élaborations neurologiques du système nerveux Intégration des signaux transmis par l’extérieur
Production ex nihilo des stimulations qui viennent des idées et émotions produites
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Coupe en IRM
Types cellulaires (30 milliards de cellules)
Cellule pyramidale
Cellule effectrice (équivalente à la cellule de Purkinje dans le cervelet) : la plus importante fonctionnellement
Sa base est dans la profondeur du cortex pyramidal
Dendrite principale dirigée vers la surface et les côtés Nombreuses épines dendritiques qui donnent énormément de
connexions
L’axone a un trajet perpendiculaire à la surface, circule le long de la base du cortex parallèlement. Il a un double rôle :
Donne naissance à des collatérales récurrentes qui activent d’autres cellules
Plonge vers la substance blanche ou il se myélinise, formant les fibres
efférentes du cortex pour l’information en profondeur.
4 types de cellules pyramidales : petites (10µm), moyennes grandes et géantes
(cellules de Betz à 120 µm)
Interneurone de Golgi type II (1)
Substance grise Substance Blanche Ventricules Noyaux de substance grise dans la substance Blanche Désolé on ne voit pas très bien.
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Cellules de Golgi type
II : Le schéma explique la
position relative des
cellules entre elles qui sont organisées en
couches
Cellules fusiformes
Dendrites courtes grêles et très arborisées
Axone court qui reste dans le cortex. Cellules étoilées (2)
Riches en épines dendritiques
Axone en contact avec les dendrites basales des c. pyramidales Cellules araignées (3), cellules à double bouquet (4) et cellules de Martinotti (5)
Axone vers le haut
Font synapse avec les c. étoilées, les c. pyramidales, c. de Cajal Cellules horizontales de Cajal-Retzius (6)
À la superficie du cortex
La petite flèche (▴) indique le sens de l’axone : à bien retenir
Autres cellules
Cellules en panier
Axone horizontal et arborisé autour du péricaryon des c. pyramidales Cellules fusiformes
Axone latéral
(5)
(1)
(4) (3)
(2)
(6)
Cellule pyramidale
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Organisation du cortex Stratification en couches et variations topographiques (épaisseur, densité) de cette stratification
permettant de définir les aides corticales de fonctionnalité différente.
6 couches
I
Moléculaire
La plus superficielle, reçoit beaucoup de dendrites +++
Cellule responsable : Cellule de Cajal-Retzius (rappel : // à la surface)
Forme le Plexus d’Exner contenant : Axone des cellules de Cajal Ramifications des dendrites des c. pyramidales Terminaison des fibres afférentes du tronc cérébral
II
Granulaire externe
3 types de cellules ⊄ étoilées : petites et nombreuses donnent un aspect granulé Petites ⊄ pyramidales : envoient leurs dendrites dans la couche I et leur
axone plonge dans la SB ⊄ en panier : englobent le corps cellulaire des ⊄ pyramidales
III Pyramidale
externe
Cellules principales : ⊄ pyramidales moyennes Dendrites vers la couche I (synapse avec les ⊄ de cajal) Axone forment des fibres d’association longues : font synapse avec d’autres
neurones
Cellules en panier : Dendrites dans la couche I Axones en branches horizontales arborisés autour du péricaryon des ⊄
pyramidales
IV
Granulaire interne
Cellules étoilées Dendrites en couche I Axone court faisant synapse avec des dendrites basales des pyramidales de
la couche III
Place centrale et assure la réception des afférences sensitives extra-corticales (venant du Thalamus)
Forme la strie externe de Baillarger
V Pyramidale
interne = ganglionnaire
⊄ Pyramidales géantes = ⊄ de Betz appelée cellule ganglionnaire Axone dans le cortex moteur faisant synapse avec des motoneurones
médullaires L’action découlant d’une décision (je touche la table volontairement) vient
de la couche V.
Cellules en panier
Il est plus difficile que
dans le cervelet de
discerner les différentes
couches
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D’autres axones forment la fibre d’association homo-latérale et hétéro-latérale
Forme la strie interne de Baillarger qui correspond à des terminaisons de fibres d’association homo-latérales
VI Polymorphe
Cellules pyramidales et fusiformes
Schéma résumé
Les stries correspondent à des zones où les fibres sont fortement myélinisées À retenir :
I à III : aire à aire et d’hémisphère à hémisphère (connexion de l’ensemble de l’encéphale)
IV : réception des afférences sensitives
V et VI : zone d’efférence (motrice via ⊄ de Betz) et d’association (contient les cellules effectrices avec fibres de projection = voies pyramidales et fibres d’associations hétérolatérale
Colore les noyaux cellulaires
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V. Nerfs périphériques Axones provenant des neurones du SNC entourés de ⊄ Schwann et de ⊄ conjonctives. Les axones ne sont pas identifiables sur les coupes tissulaires où les ⊄ Schwann et conjonctives sont seulement visibles.
Cellules de Schwann
Définition
Les plus importantes du SNP
Étroitement liées aux axones
Cellules constitutives des nerfs périphériques associées au tissu conjonctif environnant (fibroblastes, fibres de collagène, vasa nervorum). Ce tissu conjonctif délimite des segments :
Épinèvre en périphérie forme des cloisons de périnèvre qui envoie des prolongements entre les ⊄ de Schwann = endonèvre
Capillaires sanguins innervant le SNP = vasa nervorum
La neuropathie diabétique inhibe la sensation de douleur en raison d’une ischémie des vasa nervorum qui fait mourir les ⊄ de Schwann et entraine une atteinte périphérique des nerfs sensitifs.
2 possibilités
Constitution myéline, maintient et survie du neurone et dans l réparation des nerfs périphériques
Fibres nerveuses non myélinisées = Fibres de Remak
L’axone est englobé dans le cytoplasme de la ⊄ de Schwann, relié à la surface par le mésaxone
1 ⊄ de Schwann peut englober jusqu’à 20 axones
Fibres nerveuses myélinisées
Le mésaxone s’enroule en spirale autour de l’axone et la condensation des membranes plasmiques forme un segment unique de myéline
La myéline est un empilement de membrane plasmique bicouche lipidique
⚠ composition différente de la myéline du SNC
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La myéline est un empilement de membrane plasmique → bicouche lipidique.
Composi- tion
Protéine S-100 dans le cytoplasme (pour la détecter en immuno-marquage)
Une membrane plasmique doublée par une lame basale
Les cellules de Schwann permettent la réparation des nerfs périphériques : Prolifération des ⊄ de Schwann en cas de lésion nerveuse pour guider la
progression des neurites et stimuler leur pousse grâce à des facteurs de croissance et à la laminine
Ex : lésion de la moelle épinière (SNC) : irréparable ≠ plaie sur le doigt qui lèse des nerfs périphériques : on sent toujours son doigt
Ganglion spinal
Définition
Amas de neurones proches de la racine rachidienne postérieure faisant des synapses avec les neurones pré-ganglionnaires de la corne latérale de la moelle.
Seul endroit du SNP contenant des neurones, on y trouve des corps neuronaux
Les neurones le constituant ont un gros noyau nucléolé avec un cytosol abondant, envoient un axone vers le ganglion et sont entourés de ⊄ satellites
Le neurotransmetteur est l’acétycholine
Sert de relai entre les nerfs périphériques et les nerfs alimentant le cordon postérieur de la moelle épinière
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Au centre, médullaire = réunion des axones de ces cellules ganglionnaires qui ressortent sous la forme d’une fibre nerveuse