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Limoges, le 17 septembre 2015

Jean-Paul Denanot, député européen et ancien président de la Région Limousin, regrette

le coup de force au Burkina Faso, demande la libération des personne retenues et

appelle de ses vœux la reprise du processus de transition qui était en cours.

« La situation au Burkina Faso est très préoccupante. A titre personnel, je n’ai pas de

nouvelles des personnes avec qui j’avais pu lier des liens d’amitié à l’occasion des opérations

de coopération décentralisées avec la région du Plateau-Central et la Communauté de

l’Oubritenga. Le Burkina Faso est un petit pays mais il joue un rôle central dans la sécurité et

la stabilité de cette région d’Afrique de l’Ouest. Lors de la destitution de Blaise Compaoré,

j’étais intervenu auprès du Président Martin Schulz afin que le Parlement européen soit très

vigilant sur le processus de transition démocratique et la tenue des élections. Suite à ma

demande notamment, une mission devait être envoyée pour surveiller le scrutin du 11 octobre

prochain pour laquelle j’avais été sollicité. Je reste inquiet pour la société civile et le peuple

burkinabais. Ils doivent retrouver rapidement l’assurance que le processus démocratique, dont

ils avaient été les principaux acteurs en octobre 2014, se concrétise au plus vite pour la

stabilité de toute cette zone. »

« Préoccupations et vigilance accrue pour le Burkina Faso »