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    Compte rendu delatelier participatif n

    Dveloppement conomiqueet ruralit

    Etaient prsents :

    Mme Chirat (ODARC), Mme Benoit-Sisco (Conservatoire du Littoral), M. Simeoni (Maire de Manso), Mme

    Saliceti (OEC), M. Puzenat (Association A Sintinella), M. Sanroma (Adjoint au maire de Manso), M. Flori

    (Association les Amis de Puscaghja), M. Zanettacci (Ecodveloppeur PNRC), Mme Canava (Association

    Cunniscenza di Scandola e di u Fangu), Mme Sanroma (Association Paglia Orba), Mme Rode (Membre de la

    Commission locale Rserve MAB), Mlle Deniset (Apicultrice & Animatrice Natura 2000), Mme Wolff (Produits

    locaux), M. Bouilloux (La Poste), M. Maestracci (Association Altre Strade), M. Rossi (Agriculteur/leveur), M.

    Santer (Producteur local), M. Innocenzi (Animateur Rserve MAB).

    Etaient excuss ou absents : AAPPMA de Balagne, Association Inseme In Festa, Pcheur Professionnel, Socit

    de chasse de Galeria, Mairie de Galeria, Mairie de Calenzana, LIncantu, Idal Camping, lEtape Marine, Le

    Palazzu, U Filipaghju, Guides Touristiques, Syndicat dinitiative de Galeria, Eleveurs de Galeria, A Funtana,

    RN Scandola, CCI de Haute Corse, CTC, DDSCPP, CG Haute Corse.

    Latelier commence 13h15.

    Une prsentation gnrale de la Rserve de biosphre est faite aux diffrents participants (histoire,

    examen priodique, prsentation du MAB, etc.)

    En fin de prsentation, les conclusions de la runion de Fvrier 2013 sur le dveloppement durable

    dans la valle sont reprises.

    Cet atelier permet ainsi de recueillir diffrents points de vue, surtout ceux des entreprises prsentes

    afin de voir quelles sont leurs difficults, leurs attentes, et en quoi la RB peut les aider.

    M. Puzenat fait remonter que certaines associations en lien avec lenvironnement ntaient pas invites

    participer au Comit de gestion de la RB.

    M. Innocenzi note quelle(A Sintinella) y est depuis lanne dernire mais quil manque toujours un

    reprsentant des socioprofessionnels(hteliers, restaurateurs, services, etc.) et des agriculteurs. Il

    faudrait donc y rajouter le syndicat dinitiatives de Galeriaet de la chambre dagriculture 2B.

    M. Maestracci : Dans la valle, il faut que lon soriente vers un tourisme de qualit et non un

    tourisme de masse. Cela permettrait aux entreprises de la valle dtre plus active en avant et en aprs

    saison. Il faut rpertorier les diffrents acteurs de la valle.

    La randonne doit aussi se dvelopper. On pourrait crer des circuits (1 semaine) dans la valle en y

    associant les producteurs et agriculteurs qui voudraient bien sy associer. Ce lien entre les diffrents

    acteurs permettrait de donner une meilleure information aux visiteurs.

    M. Puzenat : Il est ncessaire dans cette valle de valoriser le pastoralisme et le savoir faire

    traditionnel. (Ex : Maison de la valle, muse, remise en tat du moulin huile de Mansu, etc.)

    M. Simeoni : On na pas de diagnostic des acteurs du Fangu. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs

    attentes, leurs besoins ? Quels sont les acteurs externes et internes la valle ? Il faut connatre ceciavant de faire des projets vritables.

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    Ex : Ltude de 2005 sur le dveloppement socioconomique de la valle prconisait la cration dun

    label ou marquepour diffrents produits (notamment fromages). Ce label naurait servi rien car la

    vente des produits est totalement assure dune anne sur lautre.

    Il faut donc bien cerner le tissu conomique de la valle.

    Mme Rode : Ce peut tre la dmarche inverse. Une ou deux ides pourraient sortir de cette runion, et

    on suivrait ces ides et projets jusquau bout en allant vers les acteurs et en leur proposant. Despersonnes ont dj des projets (associations, institutionnels, Rserve de biosphre, etc.), reste les

    faire accepter.

    Mme Chirat : Il est ncessaire de disposer dun diagnostic des acteurs, de leurs besoins et de leurs

    attentes. Il faut identifier les points de blocage (production ? Foncier ? Manque de moyens humains ?

    etc) travers ce diagnostic. Il faut saider du savoir faire de la valle (huile dolive, pastoralisme, bois,

    etc.)

    M. Bouilloux : Il faudrait refaire une tude socioconomique car de nouveaux acteurs se sont

    implants dans la valle depuis 2005, (date de ltude sur le dveloppement socioconomique de la

    valle).

    M. Rossi : Je peux augmenter ma production mais il faut que je double mon cheptel, et l cest deuxfois plus de travail. Je pourrais embaucher quelquun, mais personne ne veut travailler dans cette

    branche, cest souvent peru comme trop dur.

    Mme Rode : On peut tre trs vite dpass, si on parle de recherche demplois, de formation, de stage.

    Les institutionnels sont plus mme dy rpondre.

    M. Maestracci : Il est ncessaire davoir une complmentarit entre acteurs et institutionnels. Le tissu

    conomique est assez connu de tous dans la valle. Un des problmes, si cela en est un, cest le

    manque de produits pour ma structure. Mais il y a une saison pour certains. Le fromage nest pas

    disponible toute lanne et on peut informer les visiteurs sur cette raison et comment marche le

    pastoralisme. Cela pourrait rentrer dans le cadre de la charte.

    M. Innocenzi : La charte est plus une valorisation de lentreprise quune valorisation dunproduit. Elle concernera les entreprises pro-dveloppement durable. Cela permettra de crer un rseau

    dacteurs sensibles la prservation de lenvironnement. La charte sadresse aux hteliers,

    restaurateurs, producteurs locaux, agriculteurs, services de dcouverte de lenvironnement, mairies,

    collectivits, coles, associations, etc.

    Mme Chirat : la valle du Fango, cest le fromage de chvre. Cest une vraie thmatique laquelle il

    faut rflchir. Il faut trouver une mthode pour le valoriser.

    Mme Rode : Les acteurs peuvent faire remonter leurs besoins et attentes, mais aprs il faut trouver les

    bonnes personnes auxquelles sadresser.Il faut aussi fdrer les acteurs autour dune personne (pas de

    politique) et dune structure afin quils se sentent valoriser. Ne pas oublier quil sagit du

    dveloppement durable. Il ne faut pas oublier lexistant (les villages, remise en valeur des fours,

    murets, etc.)

    M. Zanettacci : De nombreux comits existent dans la valle. Les professionnels sont susceptibles

    dtre sollicits au cas o il y a des projets dans la valle en lien avec les agriculteurs, producteurs

    locaux, etc.

    M. Innocenzi : le syndicat peut tre sollicit, mais tous les professionnels nysont pas inclus.

    M. Bouilloux : Il faut un fdrateur dans la valle, auquel les acteurs socioconomiques peuvent se

    rfrer.

    M. Simeoni : Le projet de la maison du Fango nest pas un projet venant du territoire, il nest pas issu

    dune concertation participative des gens. Cest un projet plus institutionnel.

    M. Bouilloux : si ce projet se fait, il peut devenir fdrateur pour la valle et pour les acteurs.

    M. Simeoni : Il faut arriver extraire quelque chose de cette runion. On pourrait recentrer sur les

    deux thmes suivants : agriculture et tourisme, deux sphres qui se connaissent mal dans la valle.

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    Il y a des agriculteurs qui ne vendent pas leurs produits dans la valle, et des hteliers qui ne

    sapprovisionnent pas dans la valle mais lextrieur. Ces deux sphres doivent se connaitre un peu

    mieux. Il faut arriver valoriser lagriculture travers les structures touristiques et inversement.

    M. Rode : Notre rgion permet laccueil de visiteurs et est productrice en produits locaux. Un lien se

    doit dexister. Comment peut-on faire pour associer ces deux mondes ?

    M. Flori : Galeria et Manso nont pas les mmes problmatiques. Ce sont 2 ples diffrents.M. Innocenzi : Le projet doit tre global et doit prendre en compte la totalit de la valle.

    M. Rode : En excluant les deux mois dt, Galeria et Manso doivent arriver se dvelopper une plus

    grande partie de lanne.

    LOEC indique que pour sa part elle accompagne et conseille les personnes dans leurs projets de

    dveloppement durable.

    M. Innocenzi : Comment agriculture et structures touristiques pourraient mieux se combiner

    tout en pensant lextension de la saison touristique (avril octobre) ? Ce sera le thme

    daujourdhui.

    M. Simeoni: Quels moyens ? Quels outils ? Il manque une photographie des acteurs de la valle. On

    les connait mais peut-tre pas tous.Mme Wolff : certaines personnes ont t sensibilises cette charte, dont moi-mme.

    Mme Rode : Il serait judicieux de refaire une grande runion avec les acteurs qui pourraient sengager

    afin de mieux expliquer en quoi consiste la charte et avoir un noyau de personnes voulant simpliquer

    pour le DD dans la valle.

    Mme Wolff : Il reste des problmes importants rgler (Foncier, aides, etc.). Que peux apporter une

    runion comme celle-l sur le terrain ?

    M. Zanettacci : Le problme des aides est valable aussi pour les institutionnels. En 2006, un projet de

    ple dexcellence rurale pour la valle a t dpos mais na pas donn suite faute de subventions

    suffisantes.

    Mme Chirat : Les aides et le foncier sont effectivement des verrous (goulot dtranglement) pour lesprojets. Il faut connatre le territoire et les habitats. De l une association foncire pourrait se faire.

    Les projets peuvent passer par lassociation foncire (sentiers thme, exploitation forestire,

    pastoralisme, etc.). Il faut une volont de la part des acteurs locaux et des habitants et la cration de ce

    type dassociation prend de 1 2 ans en fonction des discussions. Ce peut tre une piste.

    Ce type dassociation est de la gestion de terrains forestiers, pastoraux, ou agricoles. Elle peut servir

    de cadrage, de rfrent dans la valle. (Conventions dexploitations, etc.). Cest un outil gr par les

    propritaires du foncier (communes mme indivises, privs). Cela peut devenir un outil de dcision, de

    gouvernance. La RB pourrait tablir les contours de la zone ventuellement gr et peut avoir un rle

    de coordination et danimation.

    M. Simeoni : Le foncier est un problme transversal : les gens ont des difficults acqurir du foncier,

    les communes ici nont pas de foncier.

    Mme Rode : Fait-on un questionnaire pour les acteurs locaux concernant leurs besoins et leurs attentes

    ? O en est la charte ? Fait-on un recensement de lexistant en matire touristique et agricole?

    M. Innocenzi : Ce type de charte est une charte co-construite avec les acteurs voulant sengager. Ils

    dcident de ce quils veulent mettre dans la charte. Cela peut prendre du temps. Une runion avec

    tous les acteurs socioconomiques sera prochainement programme. Au sortir de cette runion on

    aura les acteurs voulant sengager et des groupes de travail se runiront pour dfinir les engagements

    inclure dans la charte selon lactivit de chacun. Un agriculteur naura pas les mmes engagements

    quune structure touristique. Il faut que les engagements viennent des acteurs.

    M. Simeoni : il ne faut pas oublier les acteurs externes la valle (autocaristes par exemple).

    M. Zanettacci : Cest une charte applique au territoire.

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    M. Bouilloux : Le bureau de poste sert lt comme relais de documentation et dinformation. Un

    des relais maintenant cest aussi internet.Linformation et la communication sont la base des choses.

    M. Chirat : Il ny a pas de route des sens dans cette valle, il ny a pas eu de consultation auprs des

    agriculteurs.

    M. Innocenzi : Au printemps cest avoir dj les engagements dfinis et les acteurs signataires

    identifis.Concernant le questionnaire destin aux acteurs on peut le lancer par un stage ou des runions.

    Mme Wolff : Il faut un intrt adhrer cette charte.

    M. Innocenzi : Cest une valorisation de lentreprise. Certains touristes sont pour cette dmarche du

    respect de lenvironnement et du DD. Cest lUNESCO qui valorise cela.

    Des engagements pris pourraient tre compenss au niveau financier.

    M. Simeoni : On peut faire intervenir des stagiaires. Il faut mieux connatre le tissu conomique de la

    valle et tir des pistes dactions au vu des conclusions de cette tude.

    Concernant la charte, elle doit tre un moyen davoir de meilleures retombes conomiques dans

    la valle. Et donc avoir des personnes extrieures la Rserve leur expliquer la dmarche de la

    RB.Mme Rode : On pourrait avoir une charte citoyenne dans la valle.

    Mme Sanroma : Dans dautres pays, les autocars doivent payer certains accs.

    M. Zanettacci : le ple de Balagne doit tre associ la valle.

    M. Santer : Pour beaucoup la RB nest pas assez connue, cela peut expliquer le peu de venue aux

    runions, pourtant cest un territoire reconnu par lUNESCO.

    M. Simeoni : La Rserve de biosphre et la Rserve de Scandola nont pas les mmes outils

    juridiques. Scandola est une rserve plus contraignante. Ces deux Rserves sont trs visites.

    La Rserve est base sur la concertation et le dveloppement durable . Cest un projet de territoire.

    Mme Rode : On commence comprendre ce quest la RB. Il faut compter sur la volont des gens. Il

    faut se fixer des objectifs annuels ou pluriannuels afin que ce soit construit.M. Simeoni : Le rle de M. Innocenzi, cest faire de la concertation, communication.

    M. Innocenzi : Au niveau communication, il nous faudrait un meilleur site internet que celui existant.

    Un site o on retrouverait toutes les informations du territoire et des acteurs du territoire. Un Facebook

    est fait, des dpliants sont crs.

    Point important vers lesquelles sorienter: charte dengagement, questionnaire pour les acteurs

    locaux et dans une moindre mesure car cela prend du temps, tudier la possibilit dune

    association foncire pastorale.

    Mme Chirat : Le Niolu a cr une association foncire pastorale (AFP). Le Falasorma est un autre

    territoire. Les communes du Niolu seront des partenaires si une AFP est cre ici. La gouvernance

    devrait se faire ici. (Thmatiques possibles dune AFP pour le Falasorma : agricole, forestire,

    pastorale, sentiers, tourisme, etc.). Il faut tudier la potentialit du territoire, et ce qui est possible de

    faire sur celui-ci. Il sagit de faire un projet, et ensuite de soumettre ceci aux partenaires comme les

    communes du Niolu.

    Ce type dassociation est l pour grer le territoire.

    M. Bouilloux : La charte peut servir tendre les dates douverturedes structures daccueil et ainsi

    avoir plus de lits disponibles dans lanne, et cela se sachant, a peut amener des gens en avant saison

    et aprs saison. Cela amnera forcment des gens. (ex : journes inter-chaires en novembre).

    Mme Chirat : Exemple : Semaine de retour de transhumance.

    Mme Wolff : Les foires marchent bien en Corse hors saison, ex : Bocognano.

    M. Innocenzi : Une ouverture des structures hors saison, est une des pistes de dveloppement

    conomique intressantepour la valle. La charte dengagement peut aider cela.

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    Des informations qui ne passent pas forcment dans Corse matin pourrait passer par un ventuel site

    internet de la valle, de la Rserve de biosphre, voire pensez au site du MAB France.

    Des actions comme la transhumance doivent tre mieux relayes.

    M. Simeoni : Il nous faut un clairage. Il nous faut mettre laccent sur lconomie et le social dans la

    Rserve. Laccent a t mis sur la rhabilitation du sentier de la transhumance pour 2014, mais p our

    cela on na pas eu besoin dune tude.M. Maestracci : Dans certains cas, on na pas forcment besoin dune tude pour nous dire quoi

    faire . Il nous faut bouger les personnes qui veulent. Mais ltude peut nous aider pour la valle,

    elle serait complmentaire.

    Quelques exemples de lutilit dune tude.

    Mme Chirat : Sur les sentiers : on ne peut pas se tromper dans ces actions. Dans certains cas, il nous

    faut des tudes pour bien faire les choses et ne pas se tromper (ex de la Castagniccia o il ny a pas de

    bois de chtaignier pour en faire des planches malgr linstallation dune scierie en plein milieu de la

    Castagniccia). Il faut dabord savoir sur quel territoire on se situe quand on fait une tude. Aprs ilsagit de faire des tudes cibles.

    M. Simeoni : Sur lagriculture par exemple, il sagirait de savoir quelle serait lagriculture dans 20

    30 ans sur le territoire ? Irrigation ? Pas irrigation ? Exploitation transmise ou pas ? Quel

    dveloppement pour leur exploitations, si ils en veulent un ? Quelles cultures ?

    Cest cette information quil nous faut, pour ensuite prendre des dcisions.Dans beaucoup de cas, il

    faut des tudes.

    Mme Chirat : Combien coute la mis en valeur de lolivier? Il faut savoir au dpart combien de pieds

    sont exploitables ? Concernant le moulin de Manso, a qui il appartient ? Combien couterait sa remise

    en tat ? Combien couterait le fait de faire de lhuile Manso? Etc. Ce sont des questions auxquelles

    une tude seule peut rpondre.

    Des dmarches pour un projet global dans la valle, on peut obtenir plus facilement des subventions.

    Les tudes scientifiques peuvent nous aider galement (tude sur loronge : en 2006 on a eu une

    pousse importante). Dans certaines rgions il existe des cartographies de pousses. Ils en sont

    arrivs une cueillette durable.