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DE LA NECESSITE DE RENDRE COMPTE AUX … · La leucorrhée peut s'accompa-gner de prurit vaginal, vulvaire, d'œdème, de dysurie (douleur à la miction), de douleurs pelviennes,

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2 Nation LE MÉDIUM N° 0189 DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2015

LES ÉVÈNEMENTS qui sedéroulent depuis quelques joursau Burkina interpelle plus d'un.La détermination du peupleburkinabè à sauvegarder leurdémocratie interpelle plus d'un.Des individus pensent encorequ'en ce 21è siècle qu'ils peu-vent soumettre leur desiderata àtout un peuple qui n'aspire qu'àvivre dans une démocratie apai-sée.

Les velléités d'un autre tempsde ceux qui pensent que les peu-ples peuvent encore se soumettresans broncher ne sont plus d'ac-tualité. Diendéré et les siens l'ap-prennent à leurs dépens. LeBurkina-Faso donne l'exempleaux autres peuples de l'Afrique.

Le peuple est maître de sondestin et doit pouvoir choisirvolontairement, ceux qui doiventle diriger. Fières chandelles auxhommes des pays intègres. Lalutte n'est pas encore terminée.Elle ne fait que commencer. Lavoix du peuple, c'est la voix deDieu dit-on souvent. Cette maxi-me doit être souvent répétée àceux qui rêvent d'un pouvoir àobtenir par la force.

Que le ciel veille sur l'intégri-té des hommes de ce pays.

La patrie ou la mort, ils vain-cront.

Ali SAMBA

EDITOLa voix du peuple

RécépisséN°0062/12/05/99/0465/29/10/12/HAAC

Adresse :893, rue 19 Saint Joseph 01 BP : 450 Lomé

Tél : +228 22 37 86 99Courriel : [email protected] de la Presse,Casier N° 78

Directeur de la Publication :CRÉDO ADJÉ K. TETTEHDirecteur de la Rédaction :Ali SAMBARédaction :Jacques Komi SOLETECrédo TETTEHEkoué SATCHIVIDodo ABALODezzy HUTCHNERB. Oguki ATAKPAAli SAMBAKoudjoukabaloRené BeaugarsInfographie : JPBImpression : ST Louis,Doulassamé-LOME Tél :22 22 10 45 Tirage : 2.500 exemplairesDistribution: Dodo Abalo (90 97 52 56)

www.lemedium.info

Réclamez tous les mardis votre hebdomadaire

‘’Le Médium’’dans les kiosques et chez

vos marchands de journaux. Prochaine parution

le mardi 29 Septembre 2015

LES LEUCORRHÉES définis-sent un écoulement vaginal anor-mal, symptôme qui peut être la tra-duction d'une vaginite (inflamma-tion du vagin), d'une vulvite(atteinte inflammatoire de la vulve)souvent associée, ou d'une cervici-te (atteinte inflammatoire du col del'utérus), et étant souvent d'étiolo-gie commune…

On désigne fréquemment par "pertes blanches ", une hypersécré-tion de mucus, qui n'est pas patholo-gique en soi, sauf une abondance àdegré variable. Il faut noter que levagin de chaque femme abrite desbactéries, notamment les bacilles deDÖDERLEIN. Ces bactéries, sanscaractères pathologiques, sont, enoutre, importantes dans la défensecontre les infections du vagin.Lorsque d'autres bactéries ou para-sites colonisent le vagin, uneinflammation se produit ; celle-ciprovoque généralement une sécré-tion d'odeur particulière, de couleurjaunâtre ou blanchâtre, d'aspectvariable en fonction des germes encause…

La leucorrhée peut s'accompa-gner de prurit vaginal, vulvaire,d'œdème, de dysurie (douleur à lamiction), de douleurs pelviennes,etc.

Cette pathologie intéresse aussibien le médecin généraliste, le der-mato- vénérologue, que le gynéco-logue…

A) Les causes des leucorrhéesElles sont nombreuses :

Trichomonas vaginalis, Candida sp., Gonocoque, Gardnarella vaginalis,Herpès simplex virus (cas de primoinfection), Chlamydiae trachomatis,etc.

Elles peuvent être associées entreelles. En pratique, on ne dispose passouvent des moyens voulus, notam-ment de laboratoires de pointe, pourl'identification des agents pathogè-nes, dans les pays tropicaux. On secontente parfois, et même souvent,

d'appliquer des algorithmes déci-sionnels, en fonction de la présenceou non de microscope et de servicesde bactériologie et de parasitologieperformants.

1) Les leucorrhées àTrichomonas vaginalis

Les Trichomonas sont reconnais-sables au microscope à leur grandemobilité. Cela facilite considérable-ment le diagnostic. Bien que tousles types de sécrétion vaginalesexcessives soient appelés leucor-rhées ou " flueurs blanches ", lasécrétion n'est pas toujours blanche;

Le Trichomonas provoque unesécrétion de couleur jaune-verdâtreet d'odeur nauséabonde, parfoismousseuse.

Démangeaisons, douleurs, sensa-tion cuisante lors de l'acte sexuel,ainsi qu'une douleur à l'émissiond'urine, avec, souvent les pourtoursdes lèvres vulvaires rouges et irri-tées.

Au spéculum, le vagin présentedes traits rouges et une forte sécré-tion couleur jaune-verdâtre conte-nant de petites bulles gazeuses.

Chez l'homme, le Trichomonasse rencontre dans la cavité sous leprépuce, dans la prostate, les vési-cules séminales, les testicules et lavessie. L'homme ne se plaint, engénéral, de rien, mais il peut conta-miner sa partenaire (Voir Photo No 1).

2) Leucorrhée à Candidaalbicans

Cette infection à levure, n'est pasforcément transmise par contactsexuel ; elle est fréquemment le faitd'un affaiblissement de la résistancede l'organisme, d'une grossesse, dudiabète, et parfois, de l'usage de lapilule contraceptive…

La démangeaison et la sensation

cuisante sont caractéristiques decette infection à levure, de mêmeque la sécrétion jaune-blanchâtre,inodore, de la consistance d'unebouillie : aspect de lait caillé.

La rougeur s'étend fréquemmentjusqu'à l'aine. De nombreux traitsblancs sont présents dans le vagin,comme on le voit au spéculum.Après l'acte sexuel, il se produitsouvent un prurit chez l'homme(Voir Photo No 2, ci-dessous).

3) Leucorrhée à Herpèssimplex virus

Il existe deux sortes de virusHerpès simplex :

- Le virus Herpès simplex, type1, qui provoque surtout les boutonsde fièvre et la kératite ;

- Le virus Herpès simplex, type2, qui est l'agent des atteintes géni-tales.

Ici l'infection se déroule de lamême façon que pour les boutons defièvre : il apparait d'abord desmacules qui sont rouges, cuisanteset douloureuses ; puis il se forme depetites vésicules qui sèchent ouéclatent et laissent des exulcéra-tions qui sont recouvertes ensuite decroutes jaunâtres. Les partenaires secontaminent l'un et l'autre d'où lapersistance des lésions si on ne trai-te pas les deux partenaires (VoirPhoto No 3,ci-dessous).

4) Les autres agents des leu-corrhées

- Les infections à Chlamydia(microorganisme possédant les pro-priétés à la fois des virus et des bac-téries) ;

-Les leucorrhées à Haemophilusvaginalis : sécrétion de couleurgrise, d'odeur désagréable rappelantl'ail, avec rougeur vulvaire, irrita-tion et sensation cuisante. La bacté-rie vit et se multiplie dans l'urètre del'homme, qui n'éprouve générale-ment aucune gène.

- Les leucorrhées gonococciques: le col de l'utérus est enflamméavec un pus brunâtre observé auspéculum.

B) Le diagnostic et le traite-ment des leucorrhées

- Le diagnostic repose surl'aspect clinique des sécrétions vagi-nales et des symptômes qui lesaccompagnent, mais surtout c'est lelaboratoire qui nous permet d'identi-fier les germes responsables.

-Le traitement fera appel indivi-duellement à chaque espèce d'agentpathogène que votre généraliste,dermatologue-vénérologue ougynécologue vous aideront à éradi-quer, par des antibiotiques, des anti-mycosiques, des antiparasitaires etdes tonifiants et antioxydants pourtonifier l'immunité, en cas d'Herpèssimplex virus.

Dr David IHOU,Dermatologue-Vénérologue.

Dr IHOU David

Libre opinion : Par Dr David IHOU

Les leucorrhées

Une grande société de la place recherche de touteurgence pour emploi un(e) secrétaire-comptable.

Le dossier de candidature est composé d'une lettre demotivation, d'un CV détaillé et d'une photo passeport.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir sacandidature à l'adresse [email protected] quitransmettra.

Offre d'emploi

TMB reste ouvert pendant toute la durée des travaux d’élargissement

du boulevard de la paix.

3PolitiqueLE MÉDIUM N° 0189 DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2015

ZozoTOGO-DÉMOCRATIE/SÉCURITÉ-OADS /POUR ACCENTUER LADÉMOCRATIE ETLASÉCURITÉ AU TOGO : LABRANCHETOGOLAISE DE L'OADS LANCÉE JEUDIÀ LOMÉ

La branche togolaise de l'Observatoire Africain dela Démocratie et de la Sécurité (OADS), a été offi-ciellement lancée ce jeudi à Lomé, lors d'une ren-contre avec les professionnels des médias.La rencontre a été présidée par M. Gerry Taama,Coordonnateur national et international de l'OADS,a constaté l'Agence Savoir News.M. Taama est le président du Nouvel EngagementTogolais (NET), l'un des partis politiques de l'oppo-sition.L'OADS a pour principal but de susciter une appro-che alternative et décomplexée de la démocratie etde la sécurité en Afrique, afin de gérer plus pacifi-quement les conflits et tensions sociales sur le conti-nent.Plus spécifiquement, l'OADS se veut un outil d'é-mergence d'un esprit de défense au sein de la socié-té civile, de veille active et d'alerte précoce en rela-tion avec les décideurs et d'expertise pour la gestiondes conflits.Aussi, l'OADS vise à produire des connaissancessur les questions de défense et de sécurité pour unemeilleure intégration des forces armées au sein dessociétés africaines. Les citoyens pourraient ainsiprendre une part active au processus démocratiqueaboutissant à des élections transparentes et apaiséesne débouchant pas sur des crises et une meilleureprévention de risques sécuritaires."L'OADS est né du constat qu'il y a un grand fosséentre les questions de défense traitées par les mili-taires et la compréhension de ces questions dedéfense par la population et la société civile. Nousavons donc pensé que c'était très important qu'on aitun organe médian qui interprète mieux les enjeuxsécuritaires en Afrique et au Togo par rapport à lapopulation", a indiqué M. Taama."C'est aussi l'observatoire de la démocratie, parcequ'aujourd'hui dans beaucoup de pays africains, il ya un déficit en formation politique des citoyens etun déficit sur les questions électorales. Cet observa-toire veut surtout insister sur la formation politiquedes citoyens, notre principal créneau", a-t-il ajouté.Notons que l'OADS prévoit mener plusieurs activi-tés à commencer par une conférence-débat sur les"enjeux du djihadisme et du terrorisme en Afriquesubsaharienne" qui se tiendra le jeudi prochain àl'auditorium de l'Université de Lomé.@Savoir News

PARTENARIAT USA/TOGO : UNE TREN-TAINE D'AGENTS DE SÉCURITÉ FORMÉSÀ LOMÉ SUR LAGESTION DES CATA-STROPHES

Une trentaine d'agents de la marine nationale, depompiers, de la police et de la gendarmerie, ontachevé vendredi dix jours de formation en gestiondes catastrophes au Centre d'Entrainement auxOpérations de Maintien de la Paix (CEOMP) deLomé.Administrée par des instructeurs de la GardeNationale de l'état américain du Dakota du Nord(NDNG), cette formation marque l'approfondisse-ment de la participation de la NDNG au program-me de partenariat d'Etat du Bureau de la GardeNationale (State Partnership Program ou SPP) avecla République Togolaise. Elle s'inscrit dans le cadredu programme de partenariat d'Etat du Bureau de laGarde nationale (State Partnership Program ouSPP) avec le Togo pour une relation de coopérationmutuellement bénéfique.Géré par le Bureau de la Garde Nationale, le SPPest guidé par les objectifs de politique étrangère dudépartement d'État des États-Unis, et est exécuté parles adjudants généraux, en guise d'appui aux objec-tifs de coopération sécuritaire, et à ceux duDépartement de la Défense.Grâce à des partenariats comme celui entre leDakota du Nord et la République Togolaise, le SPPa pour but de promouvoir l'accès, de renforcer lescapacités militaires, d'améliorer l'interopérabilité, etd'améliorer les principes de gouvernance responsa-ble. L'ajout du Togo permet d'avoir un total de 10pays partenaires du SPP en Afrique, indique uncommuniqué de l'ambassade des Etats-Unis auTogo.@SavoirNews

[email protected]

L'ANNONCE DE l'attributiondu marché de l'exploitation duphosphate carbonaté à la sociétéisraélienne ELENITO par cettesociété elle-même est une parfaiteillustration de la non assimilationdu principe de redevabilité dans lecadre de la bonne gouvernance.Par un communiqué de presse, lasociété ELENITO informe l’opi-nion qu’elle est l’attributairedésignée.

C'est dans une surprise généraleque les togolais, du moins ceux quis'intéressent aux affaires écono-miques et financières de notre paysont appris l'attribution de l'exploi-tation du phosphate carbonatétogolais à la société israélienneELENITO appuyé par un consor-tium chinois. Chose curieuse, c'estd'ailleurs la société ELENITO quiannonce l'attribution par un com-muniqué de presse.

Du côté du ministère des mineset de l'énergie, RIEN.

Rendre compte, un impératifCette situation vient poser une

fois encore, l'épineux problème dela gouvernance, de la gestion desressources et biens publics et de lanécessité de rendre compte au peu-ple car le phosphate carbonatén'appartient à personne d'autre quelui.

Cette actualité de l'attribution dumarché d'exploitation du phospha-te carbonaté vient s'ajouter à unelongue liste d'actes que pose quoti-diennement le gouvernement etdont aucune explication n'est don-née aux togolais, au nom de qui cesministres et autres responsablespublics se réfèrent en tout temps eten tout lieu. Il n'est pas demandé

au gouvernement de se justifierchaque jour ou chaque semaine surla gestion du pays. Des ministresrefusent catégoriquement de seprononcer sur tel ou tel acte posé etdont le peuple doit en être informé.Qui connait les tenants et les abou-tissants de l'attribution de l'exploi-tation du phosphate carbonaté àELENITO? Tout au moins que leministère des mines ou le gouver-nement soit le premier à l'annonceraux togolais car le phosphate car-bonaté appartient d'abord auxtogolais. Mais…

Depuis Janvier 2015, le Togo alevé sur le marché financier del'UEMOA, plus de 100 milliardsde francs CFA à travers des opéra-tions de bons de trésor ou d'obliga-tions. Qui des six (6) millions destogolais savent à quoi cette baga-telle de somme a servi en 6 mois ?Les audacieux comme LEMEDIUM qui ont tenté d'avoir desexplications auprès de la Directiondu Trésor se sont vus rabroués autéléphone.

Sur deux années consécutives,

les rapports ITIE ont fait état d'é-normes différences entre les taxespayés par les industries extractiveset ce dont les différents services del'Etat disent recueillir. En 2013, ladifférence avoisinait plus de 5milliards de Francs CFA. Et depuisla publication du rapport, aucunministre concerné ne s'est pronon-cé sur cette anomalie constatée parl'ITIE. Bref, les exemples sontlégions mais il faut que cette façonde faire s'arrête un jour.

Vivement la loi sur la libertéd'accès à l'information et à la docu-mentation publique.

Le projet de loi adopté la semai-ne dernière en conseil des minist-res pourrait être une solution àcette manière de faire.

Selon le gouvernement cette loi,si elle vient à être adopté parl'Assemblée Nationale, permettrad'améliorer le cadre juridique etinstitutionnel régissant l'accès auxsources d'information publique,pour les journalistes et pour toutesautres personnes intéressées. ''Cette mesure permettra de lever les

obstacles qui entravent l'accès àl'information dans les administra-tions publiques'' a dit le gouverne-ment qui ajoute qu'elle contribueraà renforcer les exigences de labonne gouvernance que sont latransparence ainsi que la culture dela reddition des comptes.

Il faut saluer le chef de l'Etatpour ce courage. L'adoption de ceprojet de loi démontre sa volontéde faire changer les choses dans lepays et d'inscrire le Togo dans lespays où la bonne gouvernance estla norme, où les ministres, lesdirecteurs de services et tout ceuxqui ont la charge de la chosepublique doivent rendre compte deleur gestion comme cela se faitailleurs.

Vu les possibilités qu'offriracette loi aux journalistes et auxTogolais lambda de pouvoir s'en-quérir de la marche de son pays, ilest indéniable que les lignes vontbouger si des sanctions appropriéessont prévues pour ceux qui vien-draient à ne pas s'exécuter carcomme toujours, certains zélésvoudront en faire qu'à leur tête.

Les associations de presse, dedéfense des droits de l'homme etles autres de la société civiledevraient d'ores et déjà prendreleur bâton de pèlerin pour des lob-bies et des plaidoyers afin quel'Assemblée Nationale adopte rapi-dement ce texte pour que le peuplesoit situé sur certains sujets relatifsà la gestion des richesses du pays.

Il est certain qu'avec cette loi, leTogo franchira un pas supplémen-taire dans la quête de la bonne gou-vernance étant donné que les intou-chables seront bien obligés à s'yplier.

Koudjoukabalo

POLITIQUE /BONNE GOUVERNANCE :

Komi Sélom Klassou, Chef du Gouvernement

DE LA NECESSITE DE RENDRE COMPTE AUX CITOYENS

L'ANNÉE scolaire 2014/2015 aconnu des perturbations, suite àdes grèves à répétition. Afin d'apla-nir les points de divergence et pla-nifier la mise en œuvre des acquispour une rentrée scolaire 2015/2016 apaisée, les acteurs du systè-me éducatif national, dont les fédé-rations des syndicats d'enseignants,se sont retrouvés en conclave vend-redi et samedi dernier à Kpalimé.

Les ministres Komi PaalamwèTchakpélé (des enseignements pri-maire et secondaire) et GeorgesAïdam de (l'enseignement techniqueet de la formation professionnelle)ont pris part aux travaux.

Qu'est-ce qui a été retenu à la finde cette rencontre? Quelle est laposition du gouvernement par rap-port aux doléances des enseignants ?

Sodja Kalaha, l'un des responsa-bles syndicaux. le secrétaire généralde l'Union des Syndicats desEnseignants du Togo (USET) etporte-parole des Fédérations desSyndicats des Enseignants (FSE)se prononce.

Vous avez clôturé vendredi, votreconclave à Kpalimé, quelles sontvos premières impressions?

Nos premières impressions : l'a-telier s'est bien déroulé. On a débat-tu de quelques thèmes concernant leproblème des enseignants en généralet précisément la rentrée scolaire2015/2016. Nous espérons que legouvernement fera tout pour que larentrée scolaire ait lieu le 28 sep-tembre prochain.

Vous avez énuméré devant lapresse, un certain nombre dedoléances au début des travaux.Ces points ont-ils été abordés ? Sioui, qu'est-ce qui a été retenu ?

L'atelier n'a pas pour objectif d'a-border ou de discuter des doléances,ces points ont déjà été abordés aucabinet la semaine passée. On a énu-méré nos doléances bien sûr ici, on aéchangé par rapport aux doléancesqui sont déjà abordées, précisémentl'élargissement des primes auxenseignants des confessionnelles,l'amélioration de la prime d'incita-tion à la fonction enseignante et lesprimes de rentrée et de bibliothèque.Par rapport à ces points, il est retenuque les primes de rentrée et debibliothèque seront payées dans unbref délai.

Qu'est- ce que vous voulez dire

par "bref délai" ?C'est au gouvernement de préci-

ser ce "bref délai". En principe,selon nous, dans notre compréhen-sion, c'est avant la rentrée scolaireprochaine. Puisque pour nous, cesprimes doivent être payées avant larentrée. Pour nous, +bref délai+,signifie +incessamment+. Mais ilsont promis quand même qu'ils vontle faire, qu'ils vont mettre les ensei-gnants à l'aise.

Puisque le souhait de tous les

enseignants, c'est d'avoir ces pri-mes-là avant la rentrée. Nous espé-rons que les autres points seront dis-cutés dans un calendrier qui sera trèsbientôt établi pour que d'ici décemb-re, tous les points soient satisfaits.

A cette allure, pensez-vous à unerentrée scolaire apaisée ?

Notre souhait, c'est que la rentréesoit apaisée. Le souhait de tous lesenseignants, c'est que cette rentrée

EDUCATION/RENTREE SCOLAIRE 2015/2016 :Les syndicats des enseignants demandent au gouvernementd'assumer ses responsabilités avant la rentrée

Suite à la page 4

Sodja Kalaha, SG de l’USET et porte-parole des FSE

Gerry Komandéga Taama, président du NET

4 LE MÉDIUM N° 0189 DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2015Actualité

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12È FOIRE INTERNATIONALE DELOMÉ : PRÉVUE DU 20 NOVEMBREAU 7 DÉCEMBRE, LACAMPAGNESUR LES INNOVATIONS LANCÉECE JEUDILa 12ème édition de la Foire Internationalede Lomé aura bien lieu du 20 novembre au7 décembre, la campagne sur les innovationsa été lancée ce jeudi à Lomé lors d'une ren-contre présidée par Mme BernadetteLegzim-Balouki, ministre du commerce, del'industrie, de la promotion du secteur privéet du tourisme.Le président de la Chambre de Commerce etd'Industrie du Togo (CCIT) Germain Mèba,ainsi que plusieurs opérateurs économiquesétaient aussi présents.Initialement prévue pour se dérouler du 21novembre au 08 décembre 2014, cette12ème édition avait été "reportée" par legouvernement en raison du Virus Ebola quisévissait sévèrement à l'époque dans certainspays de la sous-région.Donc ce grand rendez-vous des affaires,avait été avorté, afin de réduire le risque dela transmission du virus à la population.Depuis plusieurs mois, l'élan du virus a étécomplètement freiné notamment dans lespays les plus touchés.Cette douzième foire internationale deLomé, sera couplée de la quatrième foirerégionale d'intégration de l'Uémoa (Unionéconomique et monétaire ouest africaine) etdu premier salon international des énergiesrenouvelables, d'où le thème : "Les énergiesrenouvelables, source de progrès et de déve-loppement durable".Cette édition sera une véritable plateformepour les opérateurs économiques non seule-ment du Togo, mais de l'ensemble de lasous-région et de ceux qui viendront d'autrespays, a souligné Kuéku-Banka Johnson,Directeur du Centre Togolais desExpositions et Foires (CETEF)...Ce salon vise comme objectifs : la vulgarisa-tion et le développent des énergies renouve-lables à travers l'accroissement du potentield'exploitation et d'utilisation de ces énergies.D'éminents spécialistes du domaine, plan-cheront sur le thème retenu. Au moins 25pays sont attendus à Lomé pour cette 12èFoire Internationale.Rappelons que la 11ème Foire internationalede Lomé avait enregistré 986 exposants(dont 682 togolais) de 20 pays. Le site avaitaccueilli plus de 288.000 visiteurs.@Savoir News

MÉDIAS : DES JOURNALISTESMIEUX OUTILLÉS VENDREDI ÀLOMÉ SUR L'ÉTUDE NATIONALESUR LE FONCIER AU TOGODes professionnels des médias ont été mieuxaguerris ce vendredi à Lomé sur l'étudenationale sur le foncier au Togo lors d'uneconférence, initiée par le Centred'Information, de Formation, de Rechercheet d'Assistance en Droit (CIFRAD).Cette rencontre a pu se tenir, grâce à l'appuidu PASCRENA(Projet d'Appui à la SociétéCivile et à la Réconciliation Nationale).Au Togo, une grande partie des litigesdevant des juridictions au Togo sont liés auxproblèmes de terrain. Cette situation a étéégalement soulignée par la CommissionVérité, Justice et Réconciliation (CVJR),dans ses recommandations. Plus de 80 %des litiges devant les tribunaux sont d'ordrefoncier, a révélé la CVJR.Selon des observateurs, un pas vers laréconciliation nationale est possible si leTogo adopte un code foncier. La rencontre apermis aux responsables du CIFRAD defaire part aux journalistes, de l'étude natio-nale sur le foncier au Togo. Cette étude estl'une des quatre activités du titre du ProjetCIFRAD intitulé "plaidoyer pour amenerl'Etat togolais à adopter un code foncier".Le projet en question vise à contribuer à l'a-mélioration du dispositif juridique nationalen matière foncière par l'adoption dans lesmeilleurs délais du code foncier en cours d'é-laboration, afin d'assainir le secteur foncier.Il contribuera également à prévenir et àrésoudre les conflits liés au foncier avec desméthodes et des outils plus appropriés...@Savoir News

Zozo

Une chute de la productionindustrielle L'activité de produc-tion industrielle a enregistré enmai 2015 un repli de 10,1% de sonindice corrigé, par rapport à laproduction réalisée en avril 2015.Cette baisse de la productionindustrielle est la conjugaison desfortes baisses enregistrées dans lesbranches " Fabrication d'articlesd'habilement " (20,7%), "Fabrication de produits chimiques" (62,5%), " Fabrication de meu-bles et activités de transformation" (13,1%), " Production et distri-bution d'électricité et de gaz "(10,5%).

En revanche, certaines branchesont réalisé des avancées considéra-bles en termes d'augmentation duniveau de leurs productions. Il s'a-git des branches " Fabrication depapier, de carton et d'articles enpapier ou en carton " (25,4%), "Editions imprimeries et reproduc-tion d'enregistrement " (74,5%), "Métallurgie fonderie " (78,2%), "Fabrication d'ouvrages en métauxtravail des métaux " (24,2%). Englissement annuel, la production enmai 2015 a enregistré une perte de16,7 % en indices CJO par rapportà la production de mai 2014.

EVOLUTION SECTORIEL-LE

Une croissance moins élastiquede l'activité de l'industrie extractiveL'activité dans l'industrie extractiveen mai 2015 n'a pas enregistré uneévolution significative de sa pro-duction.

En effet, la croissance réalisées'est établie seulement à 0,9% enindice CJO, par rapport au niveaude la production d'avril 2015 : (29,6et 30,8 respectivement en avril eten mai 2015). Cette reprise asseztimide de l'activité de la branchetrouve essentiellement sa sourcedans le rebondissement de la pro-duction de la sous branche"Extraction de pierres, de sables etd'argiles" (332,5, %). Se rapportantà mai 2014, l'indice corrigé de labranche a enregistré en mai 2015une baisse de 45,1%.

Fabrication de produits ali-mentaires et de boissons

Une chute de l'activité de fabri-cation de produits alimentaires etde boissons La production des pro-duits alimentaires et de boissons aenregistré en mai 2015 des pertesen croissance.

En effet, l'indice global de labranche s'est établi à 120,6 soit uneperte en pourcentage de 1,2 point,par rapport à la production d'avril2015. Cette tendance baissière de laproduction de la branche résulte deschutes de la production des sousbranches "Transformation etconservation de fruits boisson"(43,7%), et " Fabrication d'eaux detable et fabrication de boissons nonalcoolisées" (8,6%).

En revanche, on note une amé-lioration de la production de la sousbranche " Fabrication de pain et de

pâtisseries fraîches" (20,9%) parrapport à la production d'avril 2015.En glissement annuel, l'indice corri-gé de la branche connait une amélio-ration assez significative en enregis-trant une variation positive de 25,3%.

Fabrication de produits chi-miques

Une baisse de plus de 62% del'activité de production chimique.

En mai 2015, l'activité de pro-duction chimique a connu unerechute après la forte croissanceenregistrée en avril. L'indice CJOest alors passé de 309,9 en avril2015, à 116,2 en mai 2015, soit unrepli de 62,5%. Ce repli de la pro-duction de la branche est principale-ment imputable à la chute de la pro-duction de la sous branche "Fabrication de parfums et de pro-duits de toilette " dont la productiona chuté de 63,4% par rapport à sonniveau d'avril 2015.

Rapportant la production, decelle de mai 2014, la branche réaliseune appréciation de 30,3% de sonactivité.

Fabrication de produits encaoutchouc ou en matières plas-tiques

Une croissance assez faible de laproduction de caoutchouc ou dematières plastiques La fabricationde produits en caoutchouc ou enmatières plastiques a enregistré enmail 2015, une croissance relative-ment faible (1,8%).

Cette faible croissance est la

conséquence de la faible productionde la sous branche " Fabrication deproduits en matières plastiques"dont la production n'a varié que de1,8% par rapport au niveau de laproduction d'avril 2015. En glisse-ment annuel, l'activité de la branchea enregistré un repli considérable de19,9% pour son indice CJO.Fabrication de verre, poteries etmatériaux pour la construction. Unetendance à la baisse de l'activité defabrication de verre, poteries etmatériaux de construction

En mai 2015, le niveau de la pro-duction n'a pas renversé la tendancebaissière de la production enregis-trée au cours du mois précédent. Aucontraire, la production a encorechuté pour s'établir à 83,4 en indiceCJO, soit une baisse de 4,5%. Aucours de cette période, l'indice brutest passé de 92,4 en avril à 89,1 enmai 2015, soit une baisse de 3,5%.Cette décroissance de la productionest fonction de la chute de la pro-duction de la sous branche "Fabrication de ciment, chaux et plâ-tre " dont l'indice CJO est passé de87,45 en avril à 83,54 en mai 2015,enregistrant ainsi une baisse de4,5%.

Comparativement à mai 2014, onenregistre une baisse de 4,6% de laproduction de la branche pour l'indi-ce CJO et une perte de 5,8 points enpourcentage pour l'indice brut.

Métallurgie, fonderie Un rebondde l'activité de l'industrie métallur-gique et de fonderie.

L'activité de l'industrie métallur-gique et de la fonderie a rebondi en

mai 2015 en enregistrant une haussede 78,2% de sa production, compa-rée à sa situation d'avril 2015.L'indice CJO est alors passé de51,59 en avril, à 91,9 en mai 2015.

Cette hausse de la production dela branche est imputable à la haussede la production dans la sous bran-che " sidérurgie et première trans-formation de l'acier " qui en effet, aenregistré une croissance de 78,2%de sa production, faisant passé ainsiles indices CJO de 51,58 à 91,9 etbrut de 55,8 à 85,1, respectivementd'avril à mai 2015.

En glissement annuel, il est ànoter que la production n'a pasatteint son niveau de mai 2014 qui,reste supérieur de 14,% par rapportà la production de la période sousrevue.

Fabrication de meubles, activi-tés de fabrication

L'activité de l'industrie de fabri-cation de meubles, activités defabrication NCA a enregistré en mai2015, une baisse de 13,1% après unelégère hausse de la production enre-gistrée en avril.

Cette situation est fonction de labaisse de la production de la sousbranche " Activités de fabricationsdiverses " qui a vu chuté sa produc-tion de 13,1% en mai 2015. Par rap-port à mai 2014, l'indice CJO achuté de 12,3% et l'indice brut enre-gistre une baisse de 13,2%.

Production et distribution d'é-lectricité et de gaz

Une rechute de la production d'é-lectricité et de gaz. Suite à une pertede 11,9% de la production d'électri-cité et de gaz enregistrée en avril2015, la branche enregistre en mai2015 une nouvelle chute de sa pro-duction.

En effet, l'indice CJO est passé de101,64 en avril, à 90,98 en mai2015, soit un repli de 10,5%.

En glissement annuel, on noteune chute plus importante de la pro-duction, chute matérialisée par unrepli de 45,4% de l'indice CJO et de45,5% de l'indice brut, entre mai2014 et mai 2015.

ECONOMIE/PRODUCTION INDUSTRIELLE :

Des plastiques

Chute plus importante de la production, chute matérialisée par un repli de 45,4% de l'indice CJO etde 45,5% de l'indice brut, entre mai 2014 et mai 2015

soit apaisée. Aucun enseignant,aucun parent d'élèves ne voudraitpas que chaque fois, qu'il y ait desconflits.

Qu'avez-vous à dire à l'endroitdu gouvernement, puis à l'endroitde vos camarades enseignants?

A l'endroit du gouvernement,nous proposons qu'il fasse le néces-saire et tout possible, pour que tou-tes nos doléances soient discutées etqu'on trouve des solutions définiti-ves, pour qu'on ne revive plus lesconflits de l'année dernière.

Que le gouvernement prenne tou-tes les dispositions, que le gouver-nement assume ses responsabilitéspour que cette année scolaire ne soitpas comme celle de l'année passée,afin que tous les acteurs de l'éduca-tion (les élèves, les parents d'élèves,les enseignants) soient rassurés quel'année va être bon, c'est-à-dire apai-sée. C'est notre souhait.

Aux camarades enseignants,nous demandons - toujours en tantque syndicalistes - d'être toujoursmobilisés et d'être à l'écoute. Trèsbientôt, nous allons organiser uneAssemblée générale à Lomé pour

les informer par rapport aux résul-tats.

Donc, nous demandons auxenseignants d'être à l'écoute, peutêtre qu'on aura quelque chose à leurdire dans les jours avenir, par rap-port à la conduite à tenir.

Nous leur demandons d'êtremobilisés et surtout d'être prudents,de ne pas accepter les rumeurs etd'être à l'écoute de leurs responsa-bles de fédération et que dans lesprochains jours, ils auront des préci-sions sur la conduite à tenir.

Source : Savoirs News

EDUCATION/RENTREE SCOLAIRE 2015/2016 :

Les syndicats des enseignants demandentau gouvernement d'assumer sesresponsabilités avant la rentrée

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Actualité 5LE MÉDIUM N° 0189 DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2015

Zozo

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JOURNÉE INTERNATIONALE DE LAPAIXAU TOGO: LACÉLÉBRATION MARQUÉEDIMANCHE À LOMÉ PAR UNE MARCHEET UNE RENCONTRE DE FOOTBALL

Le monde entier commémore ce lundi, la Journéeinternationale de la paix. Cette journée été consacréepar les Nations-Unies au renforcement des idéaux depaix, tant au sein des nations et des peuples qu'entreceux-ci. Le thème retenu cette année : "Partenariatspour la paix-dignité pour tous", vise à démontrer qu'ilest primordial que toutes les sphères de la société tra-vaillent ensemble pour la paix.Au Togo, cette commémoration a été marquée ledimanche à Lomé par deux grandes activités organi-sées par l'Ong Peace one day en collaboration avecl'Agence Cible communication, avec l'appui duProgramme des Nations Unies pour leDéveloppement (Pnud-Togo): une grande marchepour la Paix et un match de football.Une centaine d'hommes, de femmes, de jeunes filleset garçons ont pris part à cette marche partie du rond-point de la colombe de la paix, après une petite anima-tion musicale (...)Partis du rond point de la colombe de la paix, les+marcheurs+ -- vêtus de Tee-shirt blanc sur lesquelson pouvait lire +Peace one day+ -- ont sillonné certai-nes rues de la capitale avant de chuter au stade muni-cipal de Lomé où un match de football a clôturé entoute beauté, la célébration de cette journée.Le match a réuni les anciennes gloires du footballtogolais ainsi que d'autres vétérans et jeunes dont lechanteur Barabas de Toofan. L'entraîneur de la sélec-tion nationale, le belge Tom Saintfiet, était aussi sur leterrain. Score nul à l'arrivée. Mme Khardiata Lo N'diaye a précisé qu'à travers cethème, la communauté internationale veut appeler toutle monde à la participation et à la contribution à ceteffort qui est nécessaire pour toute l'humanité, car lapromotion de la paix fait partie des principaux buts del'organisation des Nations Unies."Pour moi, la Paix ressemble à une maison que l'onsouhaite belle et solide. Posons ensemble les briqueset construisons l'édifice pour les générations futures",a-t-elle souligné."La paix, c'est le partage, la paix c'est pardonner, lapaix c'est comprendre son prochain", a renchériBarabas, du groupe Toofan.Pour M. Hervé Agbodan (Président du comité d'orga-nisation), l'objectif de cette manifestation première estde cultiver chez les participants, l'attachement profondaux valeurs de la paix et une manière d'inculquer auxpopulations les valeurs de paix."Nous sommes satisfaits de cette première manifesta-tion. La population n'a pas fait massivement le dépla-cement, mais nous avons pu véhiculer le message etexpliquer aux passants et à tous les usagers, les valeursde la paix", s'est-il réjoui.@Savoir News

SANTÉ / FORMATIONS DES CHIRUR-GIENS-DENTISTES L'ordre national des chirurgiens-dentistes du Togo aorganisé en partenariat avec CARESTREAM DEN-TAL une formation continue de deux jours à l'endroitde tous les dentistes du Togo pour œuvrer à une har-monisation de leurs connaissances.La médecine bucco-dentaire connait une révolutionnumérique qui conduira à des soins non traumatique,des soins doux, des soins respectueux de l'environne-ment et de l'écologie. Ainsi, les chirurgiens-dentistesont besoin d'être plus outillés au niveau de leur cabinetet harmoniser les connaissances d'où la nécessité decette formation. Avec les nouvelles technologiques del'information et de la communication, les patients sontdésormais bien informés sur leur pathologie.Pour Dr Georges Tokofai, président de l'ordre natio-nal des chirurgiens dentiste " nous avons besoin deplus en plus des techniques de numérisation au niveaude nos cabinet dentaire donc c'est pourquoi nousavons invité les membres de la société Carestream quiest spécialisée dans l'imagerie dans les solution infor-matique au cabinet bucco-dentaire.L'un des objectifs de programme de l'ONCD est detout faire pour harmoniser les connaissances des prati-ciens au Togo, par rapport aux données actuellesacquises de la science internationalement reconnue,c'est-à-dire que le dentiste togolais doit travaillercomme le dentiste qui se trouve en Europe, il y a pasde raison qu'on se dit qu'on est en Afrique et que l'ondoit toujours s'accrocher à de vielles habitudes "...Dodo Abalo

LA RÉUNION annuelle duHaut Conseil pour la mer s'esttenue à Lomé, le 18 septembre2015, au Palais de la Présidence dela République, sous la présidencede Son Excellence, MonsieurFaure Essozimna GNASSINGBE,Président de la République.

Le communiqué final ayant sanc-tionné cette rencontre indique que lechef de l'Etat a instruit que lePremier Ministre soit impliqué auxquestions relatives à l'armement dela préfecture maritime et au renfor-cement des compétences manquan-tes des administrations de l'Actionde l'Etat en Mer ainsi qu'à l'expertisenationale pour la mise en œuvre destextes législatifs et règlementaires.En outre, il a demandé que desdispositions soient prises par lamarine nationale et la préfecturemaritime afin d'améliorer la qualitédes patrouilles et du partage d'infor-mations entre les administrations del'AEM et les pays voisins.

Concernant le projet de stratégienationale maritime pour la mer et lelittoral, Faure Gnassingbé a deman-dé que ladite stratégie soit adoptéerapidement par le gouvernement etque les administrations concernées

contribuent à sa mise en œuvre. Il a en outre sollicité la contribu-

tion des partenaires et du secteurprivé à l'amélioration éventuelle duprojet de stratégie nationale pour lamer et le littoral, avant son approba-tion par le gouvernement.

Dans son intervention liminaire,le Premier Ministre a relevé 15actions réparties sous cinq (5) axesprioritaires contenues dans la straté-gie nationale maritime pour le litto-ral et la mer qui sont :

I- Renforcer la gouvernancemaritime

II- Développer une " économiebleue "

III- Protéger durablement l'envi-ronnement marin

IV- Promouvoir la recherche et lasensibilisation dans la connaissancedu domaine maritime

V-Développer une coopérationinternationale dynamique et diversi-fiée

RELATIVEMENT A LA GOU-VERNANCE, LE HAUTCONSEIL A DECIDE :

Concernant le dossier sur la déli-mitation des frontières maritimes duTogo, que les membres de la nouvel-

le commission accélèrent la consti-tution des dossiers afin que le délaide 2019, relatif au dépôt du dossierdéfinitif sur le plateau continentalétendu (350 nautiques) du Togo soitrespecté.

Concernant l'élaboration d'unschéma directeur des moyens mariti-mes, que le groupe de travail encharge de l'élaboration du schémadirecteur s'assure que la durée devalidité de celui-ci ainsi que le coûtfinancier du matériel pris en compte,sont déterminés en cohérence avecl'état final recherché, notamment lacohérence des moyens et les écono-

mies financières, sans pour autantêtre un frein à l'acquisition du maté-riel de fonctionnement courant ;

Et que le gouvernement explorela possibilité d'impliquer les parte-naires dans l'acquisition de cesmoyens dans un souci de complé-mentarité et de synergie pour lasécurisation du trafic maritime et desinstallations portuaires.

Concernant la création d'un nou-veau Comité NationalHydrographique, que le projet decréation dudit comité soit soumis auplus tôt au gouvernement.

Concernant la construction d'uncentre maritime et d'une tour de sur-veillance, que le ministre des infras-tructures et des transports, le minist-re des finances et le conseiller pourla mer recherchent en urgence lesfinancements nécessaires pour laconstruction dudit centre en dehorsdu plan d'investissement pour l'ac-quisition des autres moyens mariti-mes.

RELATIVEMENT A L'ECO-NOMIE, LE HAUT CONSEIL ADECIDE :

Concernant la réorientation despêcheurs artisanaux pour éviter la

pêche dans la zone de mouillage parla création d'un dispositif de concen-tration de poissons, qu'une étude defaisabilité soit réalisée et soumise àl'approbation du gouvernement.

Concernant la contribution à lasécurité maritime dans l'organisationdes populations riveraines (pêcheurset agriculteurs) autour des activitéséconomiques viables pour luttercontre le trafic illicite, qu'il estimportant pour une bonne réussitede ce projet de reconvertir lesauteurs du trafic illicite de carburantet autres produits dans la zone duLac Togo, de trouver une solution au

manque de carburant dans les zonesconcernées.

De mini stations d'essence doi-vent être créées afin d'assurer l'ap-provisionnement de ce produit auxpopulations.

Que la Délégation àl'Organisation du Secteur InformelDOSI en relation avec le Hautconseil, fasse les études préalablesnécessaires à la valorisation écono-mique de la zone ciblée.

RELATIVEMENT A L'ENVI-RONNEMENT, LE HAUTCONSEIL A DECIDE:

Concernant la lutte contre l'éro-sion côtière, qu'une commissionconduite par le ministère de l'ensei-gnement supérieur et le ministère de

l'environnement évalue sans délail'efficacité de la technologie utiliséeactuellement contre l'érosion côtièreet qu'elle fasse des recommandationsau gouvernement pour la suite destravaux ;

Que le gouvernement recherchela possibilité de la tenue d'une réuni-on périodique sur cette probléma-tique entre les Etats voisins du Golfede Guinée victimes du phénomènede l'érosion côtière.

Concernant la création d'infras-tructures portuaires de traitementdes effluents et déchets d'hydrocar-bures pour résoudre le problème dedégazage et déversement en mer,qu'une étude soit menée afin de s'as-surer de la viabilité économique dece projet.

Concernant la création d'une zonemaritime protégée, qu'une étude soitmenée afin d'identifier les zones surle littoral, en mer, dans les lagunesou les lacs dont la gestion environne-mentale nécessiterait d'être organi-sée selon le concept des zones mari-nes protégées.

RELATIVEMENT A LASECURITE ET LA SURETE, LEHAUT CONSEIL A DECIDE :

Concernant la plateforme des

solutions pour la sureté et la sécuritéen mer en vue du développement desactivités maritime et portuaire etl'appui aux actions de sauvetage dulittoral au Togo, qu'un groupe de tra-vail de haut niveau soit mis en placepar le Haut conseil pour l'analyse dece document dont le contenu sembleretenir l'attention, afin que des pro-positions concrètes soient faites dansce sens.

A la suite des échanges qui s'ensont suivis, le Haut conseil a, unefois encore noté avec satisfactionl'engagement des partenaires duTogo pour l'action de l'Etat en mer, àapporter leur soutien pour luttercontre tous les actes illicites en merà travers leurs appuis respectifs enmatériel et formations adéquats.

POLITIQUE/HAUT CONSEIL DE LA MER :

Col Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civileNinsao Gnonfam, ministre des Transports

Le Président Faure Gnassingbé

Faure Gnassingbé demande l'adoption rapide de laStratégie nationale maritime pour la mer et le littoral

La Première Agence de Presse Privée au Togowww.savoirnews.net, l'INFO en Continu 24/24HTél (228) : 90 04 19 64 / 99 35 29 23/ 91 45 34 50E-mail : [email protected] / [email protected]

NEWSSAVOIR

6 LE MÉDIUM N° 0189 DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2015

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Melting pot

CULTURE CITOYENNE ET DÉMO-CRATIQUE : DES FACILITATEURSDE DIALOGUE COMMUNAUTAIREDES SAVANES EN CONCLAVE DETROIS JOURS À DAPAONG (NORD)

Le Concertation Nationale de la Société civi-le du Togo (CNSC) a ouvert ce lundi àDapaong (environ 664 km au nord deLomé), une rencontre citoyenne regroupantles acteurs de la société civile, des syndicats,de l'administration publique, des chefs tradi-tionnelles, des forces de l'ordre, des religieuxet autres responsables locaux de partis poli-tiques de la région des Savanes.Cette rencontre de trois jours financée par laFondation Hanns Seidel est initiée dans lecadre d'une formation politique et citoyennecontinue des "Facilitateurs de DialogueCommunautaire (FDC)" pour la promotiondes acteurs de l'action civique et du dialoguepolitique au Togo.Elle a pour objectif général, de promouvoirla démocratie et l'Etat de droit à travers lerenforcement des capacités des hommes etdes femmes, facilitateurs de dialogue com-munautaire en matière de culture citoyenneet démocratique en vue d'une meilleure par-ticipation et implication dans la gouvernancedémocratique au Togo.En ouvrant cette rencontre, le préfet de Tone,Tchimbiandja Douti Yemdoukoa a soulignéd'entrée que la région des Savanes et la pré-fecture de Tone en particulier, a besoin de cenouveau contrat social "au regard des tumul-tes qu'elle a connu dans le passé et desdéchirements qui s'observent au sein de lapopulation".Pour lui les différends doivent se régler defaçon civilisée, afin d'éviter le K.O et ladésolation.Il a saisi cette occasion pour convier lesenseignants qui projetteraient organiser desmarches à la rentrée prochaine à Dapaong,au dialogue, afin que l'année scolaire sedéroule sans heurts dans les Savanes.Auparavant, M. Tchacondo Ouro Bossi,membre du conseil d'administration de laCNSC, a rappelé l'objectif de cette rencontreainsi que les défis que sa structure s'est assi-gnés à savoir améliorer la culture citoyenneà tous les niveaux de la société togolaise etfaire en sorte que chacun apporte sa contri-bution pour l'émergence d'une bonne gou-vernance. @SavoirNews

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE /BONNE GOU-VERNANCE: DES ACTEURS DES OSC DELAPRÉFECTURE DE TÔNE MIEUXOUTILLÉS CE WEEK-END À DAPAONGUn atelier de formation et de sensibilisation sur ledroit à l'alimentation et de la bonne gouvernanceautour de la sécurité alimentaire a regroupé ce week-end à Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé),des acteurs des Organisations de la Société Civile(OSC) de la préfecture de Tône.Initiée par la Fédération des Organisations deDéveloppement des Savanes (FODES), avec le sou-tien financier de l'Organisation des Nations Uniespour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), cette ses-sion de formation vise à outiller les participants sur lerôle qu'ils doivent jouer dans la réalisation du droit àl'alimentation et à la bonne gouvernance autour de lasécurité alimentaire au Togo.Ils ont été édifiés à travers plusieurs communicationsportant sur le thème central.En donnant le coup d'envoi des travaux, le préfet deTone, Tchimbiandja Douti Yendoukoa, a affirmé quele droit à l'alimentation est un droit fondamental.Il a loué le travail des paysans togolais qui a permisau Togo d'avoir des excédents alimentaires ces der-nières années, souhaitant l'institution d'une journéespéciale pour magnifier ces efforts et les encouragerà faire davantage.Cette formation se poursuivra dans les quatre autrespréfectures de la région des Savanes@Savoir News

Zozo

LA COMPAGNIE EnergieElectrique du Togo (CEET) estcréée le 20 mars 1963 pour assu-rer la production, le transport etla distribution de l'énergie élec-trique au Togo.

La créationEn 1968, avec la création de la

Communauté Electrique duBénin (CEB), Société apparte-nant au Bénin et au Togo, char-gée de la production et dutransport de l'énergie électriquesur l'ensemble des deux territoi-res, les activités de la CEET sesont recentrées sur la distributionde l'énergie électrique au Togo.

La privatisationEn 2000, à la suite d'une réfor-

me du secteur de l'électricité auTogo, les activités de distributionde l'énergie électrique au Togoont été concédées à TogoElectricité, filiale de la SociétéElyo qui appartient au GroupeSUEZ©. Le 22 février 2006, il aété mis fin à la concession deTogo Electricité, ramenant ainsi àla CEET, les activités du service

public de distribution de l'énergieélectrique.

La CEET est une société àd'Etat avec un chiffre d'affairesde 36 milliards de F CFA et untaux de croissance moyen de 4%par an. La clientèle de la CEETest estimée, à fin mars 2010 à165 853 clients (MT/BT confon-dus) dont 165 371 clients BT et482 clients MT.

Activités : production et dis-tribution

Pour distribuer de l'énergie àsa clientèle, la CEET disposed'une vingtaine de centrales deproduction répartie sur l'ensem-ble du territoire et plus de 4 000km de réseau moyenne et bassetension.

Elle vend une énergie de plusde 450 millions de kWh par an.Cette énergie provient de son

fournisseur principal, laCommunauté Electrique duBénin (CEB) pour environ 90%et les 10% restants sont fournispar les centrales de la CEET. Lesprincipaux fournisseurs de laCEB sont la Volta River

Authority (VRA au Ghana), laCompagnie Ivoirienne d'Eau etd'Electricité (CIE) et la TCN(Nigeria).

Des défis à releverLes défis qui attendent la

CEET sont nombreux. La vétustédes installations de production etdistribution nécessite d'impor-tants travaux de réhabilitation.Par ailleurs, le déficit énergétiqueque connaît la sous région obligela CEET à une grande prudencetant en production qu'en distribu-tion. Enfin, au niveau du déve-loppement du réseau, les besoinsclientèles en extension de réseausont gigantesques sur l'étenduedu territoire. Cela se traduitd'ailleurs par le phénomène detoiles d'araignée (branchementsde fortune) que l'on observe surl'ensemble du territoire.

De vraies opportunitésAvec un taux d'électrification

de 13 % des foyers sur une popu-lation d'environ 5 millions d'ha-bitants, la CEET dispose d'unimmense atout en terme de

clients potentielsrépartis sur l'en-semble du territoireet surtout dans laville de Lomé oùles besoins en élec-trification sonténormes. Les pro-jets de renforce-ment des capacitésde production et dediversification dessources d'énergiesont autant de chan-tiers susceptiblesd'intéresser lesinvestisseurs étran-gers. Enfin, avec leprojet gazoduc dela CEDEAO et leprogramme duWAPP (WestAfrican Power

Pool), la productionde l'énergie électrique à partir dugaz laisse présager un avenirplein d'opportunités pour le sec-teur de l'énergie.

Politique commerciale

Cette politique prend appui sur:

* Le potentiel en matière decouverture

* La mise en route de pro-gramme stratégique d'investisse-ments permettant le renforce-ment et l'extension du réseau dedistribution à Lomé et dans lesprincipales villes, y compris lescorrections de chute de tensiondans ces localités

* La sécurisation de l'approvi-sionnement en énergie électriquepar la mise en route de la centra-le thermique de ContourGlobal ©

* La décentralisation par lapolitique de proximité, amenantla CEET à être présente par sesagences, ses espaces ou réseau dedistribution dans tous les chefslieux de préfecture au Togo

Grandes orientationsContinuer à offrir aux clients

l'ensemble des services existantsen mettant un accent sur la quali-té des prestations (raccordement,facturation, dépannage...)

Explorer des segments de ser-vices permettant de diversifierl'offre notamment en matière decoûts d'accès et en matière derecouvrement

Ecouler dans la sous-régionune partie du productible

ENERGIE: FOCUS SUR LA CEET

Des agents de la CEET ....

Dr Gnandé Djétéli, DG de la CEET

7ActualitéLE MÉDIUM N° 0189 DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2015

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ZozoMUSIQUE : LE GROUPE ELINAM, FINALISTE DUPRIX DÉCOUVERTES RFI 2015

Le groupe togolais Elinam est retenu parmi les finalistes dugrand prix Découvertes RFI 2015, a indiqué à l'AgenceSavoir News, ledit groupe. La nouvelle a été annoncée auquatuor togolais de la "World Music" le 16 septembre dernier.Le plus dur reste à faire pour la bande à Lyne, Elias, Marc etThierry.Comme les autres finalistes, ils seront soumis aux votes desinternautes à partir du 28 septembre prochain. Précisons quele Prix Découvertes est l'occasion chaque année de mettre enavant les nouveaux talents musicaux du continent africain. Aucours des années, ce Prix a récompensé des artistes aussidivers et talentueux que tels Afia Mala (Togo, avec le tube+Ten Hompte+ en 1984), Tiken Jah Fakoly (Côte d'ivoire),Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi (Sénégal), Amadou etMariam (Mali) ou Maurice Kirya (Ouganda).Le groupe Elinam en quelques motsUne voix envoûtante (Lyne), deux guitares et deux voix(Marc & Elias) et une percussion percutante (Thierry) : C'estça, le groupe Elinam.Titulaire d'une Licence en Droit et d'un Master enCommunication des Entreprises, Lyne (de son vrai nom :Evenya Abla Ahoéfa) a su combiner habilement musique etétudes. C'est aussi le cas de Marc (Amekugee Ayigah KoamiVimenyo), titulaire d'une Licence en Anglais et d'Elias(Adamah Kouessan Eli Dogbeda), nanti d'une Licence enComptabilité-Gestion.Elias est employé dans une banque de la place, Marc ensei-gne l'Anglais dans une Ecole et Lyne de son côté, vient dedécrocher un stage dans une société en zone portuaire.Thierry (Thierry Allagbe) quant à lui, a bénéficié d'une bour-se pour se perfectionner en tant que batteur-percussionnisteen France.Né sous l'appellation "Desire", ce groupe est devenu plus tard"Elinam", qui signifie "Il est là pour moi" (en Ewé) ou "Il m'asauvé" (en Kabyè), deux langues locales.En 2008, "Elinam", prend corps et marque le public par sonPremier single, suivi d'un Café-concert en mars de la mêmeannée au Centre Culturel Français de Lomé (actuel InstitutFrançais). Vient par la suite, la participation au projet musicalbaptisé "Assassan" en juin 2008 rassemblant plusieurs artis-tes.Sept années après, le bilan est globalement satisfaisant auregard des actions menées par le groupe. Hormis de nom-breuses dates et scènes, le groupe Elinam a sorti en 2011, sonpremier album de 12 opus en 2011: "Keteke" (+train+ enFrançais). Un deuxième album est en gestation et déjà, quatresingles annoncent les couleurs.@Savoir News

5ÈME ÉDITION ADJATOTOA: LE GHANÉENEBENEZER NII ARMAH (PLUS 90 KG) CONSERVESON TITRE

Le ghanéen Ebenezer Nii Armah a conservé son titre dechampion international de force athlétique et de posing dansla catégorie des plus de 90 kg, lors de la grande finale de la5ème édition du "Super Adjatotoa", disputée dimanche auPalais des congrès de Lomé.Venus de six pays (Ghana, Bénin, Burkina-Faso, Cameroun,Côte d'Ivoire et le Togo), les athlètes ont été soumis à desépreuves dans deux catégories: le Power lifting (force athlé-tique) et le Posing (body building show).Dans la catégorie Power lifting poids lourd (+ 90kg), lechampion ghanéen est reparti avec une enveloppe d'unmillion de FCFA. Viennent ensuite le togolais Koami Folly-bé (500.000 F.CFA) et de l'Ivorien Gustav Fezan Bi (400.000F.CFA).Dans la catégorie power lifting poids léger (- 90 kg), le togo-lais Albert Kougblénou enlève la première place, accompa-gné du ghanéen Godwin Freepomg. La troisième place estrevenue au togolais Akuété Tovor.Dans la catégorie Posing, les ghanéens Cyril Adja Mawukoet Antwi Michael enlèvent les deux premières places. Leburkinabè Amidou Traoré, est classé troisième."Je remercie le tout puissant et les organisateurs pour cetteopportunité. Je reviendrai à la prochaine édition pour êtreencore champion", a promis Ebenezer Nii Armah.Pour M. Rachid Soulemane Président du comité d'organisa-tion, c'est un pari gagné, une satisfaction totale du moment oùle public est également satisfait."Les membres du jury étaient impartiaux et les candidatsn'ont pas démérité. Les athlètes togolais étaient en forme cetteannée et leur score a pratiquement doublé. Mais, le ghanéen aarraché le premier prix. Notre événement prend de l'ampleuret je crois que l'année prochaine, le challenge va être plusfort", a-t-il souligné.Au cours de la soirée, des distinctions honorifiques ont étédécernées aux partenaires notamment Togo cellulaire, laTélévision Togolais (TVT) et la Radio Taxi Fm...

IntroductionLe débat sur l'opportunité du

maintien du franc de laCommunauté Financière Africaine(CFA), créé le 26 décembre 1945 , aété relancé au mois de juillet 2015,suite au feuilleton relatif à l'éven-tuelle sortie de la Grèce de la zoneEuro, le fameux " Grexit ". Plusgénéralement, ce débat s'inscritaujourd'hui dans le contexte de laréflexion sur le financement de l'é-mergence des économies africaineset de ses prérequis en matière dedegré de liquidité des économies.

Plusieurs angles d'attaque théo-riques et empiriques permettent dediscuter les avantages et inconvé-nients du maintien du franc CFAdans ce contexte. De même, plu-sieurs disciplines (histoire, sciencespolitiques, science économique,sociologie politique, etc.) se révè-lent à même de traiter de cette réali-té multidisciplinaire que constitue lefranc CFA.

D'un point de vue strictementéconomique, quatre dimensions,parmi d'autres, permettent de cernerles contours du franc CFA, dans soninscription comme outil de dévelop-pement et de l'émergence écono-miques ou, au contraire, instrumentd'inertie des économies africaines dela zone franc.

Il s'agit des dimensions relativesà la part des échanges intracommu-nautaires (I), à la compétitivité-prix(II), au financement de l'économie(III) et enfin à l'objectif de croissan-ce dans les missions des banquescentrales de la zone (IV).

La faiblesse des échanges intra-communautaires

La part des échanges entre leséconomies de l'Union Economiqueet Monétaire Ouest Africaine(UEMOA) est structurellement fai-ble, comprise entre 10 et 15%, d'uneannée à l'autre . Cette faiblesse ducommerce intracommunautaire n'estqu'en apparence étonnante : en effet,dans la mesure où les économies del'UEMOA maintiennent une inser-tion primaire au sein du commerceinternational, elles sont plus substi-tuables que complémentaires lesunes vis-à-vis des autres.

L'exemple typique est celui ducoton, dont la fibre issue de l'égrena-ge est exportée à 97% sans transfor-mation. Or, six des huit Etats quiforment l'UEMOA exportent la fibrede coton. Il va sans dire qu'il y a peud'intérêt pour le Mali d'exporter safibre vers le Burkina Faso et viceversa, alors même que ces Etats sontà la recherche de devises devant leurpermettre de financer leurs importa-tions de biens et services. De fait,l'extraversion réelle des économiesde l'UEMOA rend quasiment sans

intérêt, le fait de partager la mêmemonnaie, en l'occurrence le francCFA.

Ce constat est effectué par l'an-cien Président-Délégué du Conseild'Analyse Economique duGouvernement français, Christiande Boissieu , qui estime que " la sta-bilité monétaire organisée dans lecadre de la zone franc n'a pas vérita-blement eu des conséquences signi-ficatives sur la croissance du com-merce intra africain. Donc les effetsréels de la stabilité monétaire ont étélimités. Il est clair que ce non-décol-lage de l'interdépendance commer-ciale est à prendre en considération ;il tient aux spécialisations interna-tionales, aux problèmes de concur-rence et de complémentarité, etc.[…] Il est clair qu'avec la zonefranc, on a fait l'inverse de ce quel'on veut faire en Europe.

En Europe, on a commencé parl'économie réelle et la monnaieunique sera le couronnement. EnAfrique, on a fait l'inverse, on acommencé par la coopération moné-taire et on attend en bout de coursel'intégration économique, qui vien-dra ou qui ne viendra pas. Donc c'estune transition inverse, et il faudraarriver à télescoper ou à faire s'arti-culer ces deux schémas de transitioninverse ".

Une compétitivité-Prix des éco-nomies de l'UEMOA en berne

Les économies de l'UEMOAsouffrent d'un problème de compéti-tivité-prix à l'export, du fait de l'arri-mage du franc CFA à l'Euro, mon-naie forte s'il en est. Or, une mon-naie forte agit comme une taxe surles exportations et une subventionsur les importations, rendant diffici-le l'obtention de l'équilibre de labalance commerciale. L'analyse del'évolution du Taux de ChangeEffectif Réel (TCER) permet d'ap-puyer le constat précédent. De nom-breuses études empiriques ont ainsimis en évidence une surévaluationdu franc CFA de l'ordre de 10% .

En effet, le TCER de la zone s'estapprécié, d'où une perte de compé-titivité pour les économies domes-tiques. L'étude du TCER est primor-diale dans la mesure où ce dernierest un indicateur de compétitivitéglobale, et ses longues déviationspar rapport à sa tendance d'équilibrede long terme, altèrent les signauxdes marchés et induisent d'impor-tants coûts d'ajustement. Qu'il soitpositif ou négatif, un désalignementdu TCER reflète une mauvaise poli-tique de change, d'allocation des res-sources productives, pouvant menerà une crise prolongée, susceptible deplomber les efforts de développe-ment et les dynamiques de croissan-ce.

Un sous-financement chro-nique des économies de la zonefranc

Les économies de la zone francse caractérisent par un rationnementdu crédit, dont les causes renvoientautant à l'agenda caché des deuxprincipales banques centrales de lazone franc (la BCEAO pour l'espaceUEMOA et la BEAC pour l'espaceCEMAC), qu'à l'extrême frilosité dusystème bancaire de la zone.

Pour ce qui concerne le premierpoint, il est aujourd'hui évident quele principal objectif de la BanqueCentrale des Etats de l'Afrique del'Ouest (BCEAO) et de sa consœurla Banque des Etats de l'AfriqueCentrale (BEAC) est la défense dutaux de change entre le franc CFA etl'Euro, bien plus que toute autreconsidération (stabilité des prix oucroissance économique), comme entémoigne la persistance du"Programme monétaire".

En effet, avant la libéralisation dusystème financier en 1989, l'enca-drement du crédit bancaire dansl'UEMOA exigeait que la BCEAOattribue à chaque pays, un volumeprévisionnel de crédit à octroyer parle système bancaire dudit pays à sonéconomie au cours d'une année don-née. Cet exercice était effectué tousles mois de novembre lors d'uneréunion appelée " programme moné-taire ", qui consacrait à juste titreune gestion par les quantités (volu-me de crédit alloué aux différentssystèmes bancaires nationaux) dansun contexte où les prix (taux d'inté-rêt) n'avaient que peu de portée.

Or, du fait de l'impératif de s'as-surer d'un montant plancher de devi-ses, le " programme monétaire " sedéroule toujours et continue d'attri-buer un volume précis de liquiditésà accorder par les systèmes bancai-res nationaux à leurs économies. Dece fait, le risque de puiser dans lesdevises de la banque centrale pourfinancer des importations massivesconsécutives à une ouverture tropgrande des vannes du crédit bancai-re est limité, ainsi que tout risque dedévaluation du franc CFA. On seretrouve donc dans un système où lagestion par les prix (taux d'intérêt)est théoriquement chargée de régu-ler le volume des liquidités bancai-res, mais où en réalité, l'ancien sys-tème d'encadrement du crédit perdu-

re. Pour ce qui concerne le second

point, celui de la frilosité du systèmebancaire, il n'est, au final, que lecorollaire du premier, à savoir lamanifestation d'une répressionfinancière qui alimente la répressionmonétaire.

En effet, Une caractéristiquemajeure du système financier de lazone franc est la structure fortementoligopolistique du secteur bancaire,constituant un facteur de rigidité destaux d'intérêt débiteurs des banques. Les banques de l'UEMOA n'ontpas réellement besoin de la BCEAOpour se refinancer dans la mesure oùelles sont non seulement surliquides,mais adoptent un comportementd'entente tacite ou avéré, aveccomme objectif la maximisation duprofit à court terme. Ceci les conduità privilégier l'octroi de crédit auxentreprises d'Etat nouvellement pri-vatisées ou en voie de l'être, à forterentabilité escomptée et à réduire deleur portefeuille les activités definancement du long terme et/ou despetites et moyennes entreprises.Dans ce contexte, le nombre extrê-mement faible de banques à capi-taux sous-régionaux opérant dansl'UEMOA et la faillite des banquesdites de " développement ", empor-tées par une mauvaise gouvernancechronique, empêchent l'exerciced'un véritable partenariat pour ledéveloppement de la zone.

Le résultat final de ces deuxconstats à savoir, d'une part, la pré-éminence de la défense du taux dechange entre le franc CFA et l'Eurosur les évolutions conjoncturellesinternes et, d'autre part, le rationne-ment endogène du crédit bancaire,est la constitution de réserves dechange excessives des banques cen-trales de la zone franc auprès duTrésor français : pour la zoneUEMOA, les avoirs extérieurs netss'élèvent au 31 décembre 2013 à4950, 4 Milliards de franc CFA pourla BCEAO, soit un taux de couver-ture de l'émission monétaire de90,4%.

Pour la zone CEMAC, les avoirsextérieurs nets s'élèvent à la mêmepériode à 8123, 203 Milliards defranc CFA pour la BEAC, soit untaux de couverture de l'émissionmonétaire de 97,9% , via le méca-nisme dit " du Compte d'Opérations" .

ECONOMIE/ FRANC CFA :

L’économiste togolais, le Prof Kako Nubukpo

Invité par la Fondation Gabriel Péri et Rosa Luxembourg (Allemagne), l'ancien Ministre de la Prospective du Togo le Professeur KakoNUBUKPO a donné une conférence dans le cadre d'un Colloque sur "l'avenir du franc CFA ". Une communication très riche à laquelle qu'asuivi une envoyée spéciale de votre Journal LEMEDIUM à Paris. C'étaitle 15 septembre 2015 au Sénat français, Salle Monnerville -Jardins duLuxembourg.

Nous reprenons pour nos fidèles lecteurs, l'intégralité de laCommunication de l'éminent Professeur agrégé Kako NUBUKPO.

Lecture !

Kako Nubukpo s'interroge sur l'avenir de la monnaiecommune aux Etats de l'UEMOA et de la BEAC