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Déclaration CGT Au CER Du 26 Juin 2014

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DECLARATION LIMINAIRE CGT AU CER DU 26 Juin 2014

Intervenant : Frédéric LE MERRER --- Représentant Syndical de la CGT

Monsieur le président, Le gouvernement est bien à la peine face aux conflits sociaux d’une part et aux revendications patronales d’autre part, mais il a choisi. Et dans l’adversité, faute de solutions crédibles, il a choisi une posture bien classique. Rester droit dans ses bottes, gagner du temps, isoler les catégories, les professions, promettre des revoyures et des mises à plat, sans céder ni feindre de reculer. A la fin, on connait quand même le perdant et ce n’est malheureusement pas le Medef.

Autre stratégie très en vogue, se choisir quelques interlocuteurs privilégiés afin d’isoler et ringardiser ceux qui revendiquent une autre voie. Dans cette séquence sociale actuelle, on assiste ainsi à une offensive violente contre la CGT. Toutes les ficelles auront été ressorties: Chantages, intimidations, provocations, manipulations, mensonges, divisions, oppositions ont constitué le sceau d’une stratégie politico-médiatique acharnée, orchestrée par une direction d’entreprise au cœur de la manœuvre, pour tenter de juguler une mobilisation de cheminots lucides, sereins et déterminés à porter sur le devant de la scène les véritables problèmes soumis au service public de la SNCF.

On nous a ainsi sorti un sondage dans lequel les Français désapprouvaient massivement la grève à la SNCF tout en en méconnaissant tout aussi massivement les raisons.

De fait, il est vrai que mal informés des enjeux de la réforme ferroviaire, privés du débat national que pourtant revendiquent les cheminots, les Français n’étaient bons qu’à subir un conflit que le gouvernement aurait dû nous épargner.

Qu’il nous soit encore permis de dire que : non la CGT ne se bat pas contre une réforme par principe, mais pour une réforme ouvrant de réelles voies de développement et de modernisation pour un service public qui appartient à la Nation.

Et de ce point de vue, ce ne sont pas les propositions qui manquent.

Après les actions de grève du 13 juin et du 12 décembre 2013 ainsi que la puissante manifestation nationale unitaire du 22 mai dernier, qui a vu plus de 22 000 cheminots envahir les rues de Paris afin d’exiger une autre réforme du système ferroviaire, le

Secteur Fédéral

de Paris Rive

Gauche

SECTEUR FEDERAL CGT DES CHEMINOTS DE PARIS RIVE GAUCHE

1 rue Georges DUHAMEL – 75015 PARIS

Tél PTT: 01 40 48 04 64 – Tél SNCF: 32 04 64 – FAX: 01 43 27 62 04

Site internet : cgtprg.org --- Email: [email protected]

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gouvernement et la direction de la SNCF ont fait le choix de ne pas répondre aux légitimes revendications des cheminots.

La Fédération CGT des cheminots, à partir de la plateforme unitaire CGT/UNSA/SUD-Rail, exigeait :

• Une réelle réunification du système ferroviaire public par une unicité économique, sociale et technique autour d’une entreprise publique intégrée : la SNCF.

• Que la dette du système soit placée dans une structure de défaisance pour ne plus peser sur les investissements nécessaires à la modernisation du réseau et au renouvellement du matériel, qui doivent demeurer un bien public national.

• Des conditions sociales de vie et de travail de haut niveau pour les cheminots.

C’est dans ce cadre que les Fédérations CGT et SUD-Rail ont appelé l’ensemble des cheminots de tous collèges et toutes fonctions à cesser le travail dans le cadre d’une grève reconductible par période de 24 heures à compter du Mardi 10 juin 2014, 19h00, afin d’obtenir des réponses favorables à nos revendications.

Certaines fédérations ont estimé qu'un travail exclusivement basé sur du lobbying et des amendements seraient de nature à modifier sur le fond le texte de loi gouvernemental portant réforme du système ferroviaire.

Le texte initial vient d’être voté à l’Assemblée Nationale par la majorité gouvernementale avec les voix de la droite. Il n’aborde aucunement cette ambition d’améliorer la qualité, la sécurité du service public SNCF, mais il prépare bien la généralisation de l’ouverture à la concurrence en France, quelles qu’en soient les conséquences pour les usagers et les cheminots. Qu’en sera-t-il à l’issue de la procédure d’urgence parlementaire ?

Force est de constater que, malgré un léger habillage de la loi, qui reste à confirmer dans le temps, cette réforme tourne le dos aux exigences exprimées par les cheminots.

Oui Monsieur le président, l’objectif de la réforme n'est pas d'améliorer le fonctionnement de la SNCF et la qualité du service public ferroviaire, mais bien de préparer une déréglementation du rail et placer la France dans l’axe libéral de l’Europe.

Au troisième jour du conflit, les fédérations nationales UNSA et la CFDT, qui n’appelaient pas à la grève, ont signé, sous le parrainage de la Direction de la SNCF, un pacte illégitime dit de “modernisation” avec le Ministère des Transports.

C’est bien la première fois qu’un texte est signé, en plein conflit reconductible, entre un employeur et deux organisations syndicales non grévistes…

Le subterfuge est trop gros !

Cette manœuvre a non seulement tourné le dos aux attentes des cheminots, mais elle a aussi limité l’intégration d'autres évolutions positives dans la loi. C'est d’ailleurs au lendemain de cette signature (le 12 juin 2014) que le gouvernement a pris la décision de passer en force et de réprimer la mobilisation, y compris médiatiquement.

Pendant toute la durée du conflit, les feuilles de choux et autres encarts journalistiques vomitoires n’ont eu de cesse de prévoir la reprise à J+1 et colporter les chiffres des

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grévistes (inférieurs à 10% sur la période…). Alors qu’en interne Motus !! Rien n’a transpiré…

A part les gilets rouges, et sa "sur-médiatisation" outrageante pendant les épreuves du BAC à croire que 100% des bacheliers utilisent les transports en commun de la SNCF, les gilets rouges auraient donc été utiles pour les usagers, nom redécouvert en temps de grève selon certains médias, ou otages selon les plus radicaux…Il feraient bien de venir en temps de crise lors d’événements récurrent notamment lors de retards des trains lié au matériel ou à la voie. Et ca c’est la vraie vie du quotidien que subissent les cheminots dans le cadre de leur fonction.

Au travers de cette démarche "Volontaires de l'Information" (VI) vous voulez banaliser un métier pourtant essentiel pour les usagers et qui requiert d'importantes compétences en situation normale et perturbé.

Si certains on crut jouer à "vie ma vie" d'agent d'escale, votre finalité durant ce conflit était de les opposer aux grévistes. Allant même dans une démarche de propagande indigne. Décidément, votre service de "Com" n'a plus rien à envier des entreprises du CAC 40. Vouloir faire croire à l'opinion publique qu'il y avait plus de VI que de grévistes relève de la malhonnêteté. Et si nous, nous nous permettions de porter un jugement sur le travail ordinaire de ces gilets rouges en dehors de ce conflit, de leur utilité et leur efficacité dans l'entreprise, que diriez-vous?

La campagne de propagande qui a suivi avec vos spots TV montre s'il en était encore nécessaire la justesse de notre analyse sur la réforme, tant les moyens déployés sont fallacieux pour s'y opposé.

Il semble se dire ici ou là, en échangeant avec des gilets rouges, car nous sommes bien allés à leur rencontre, que le président Pépy aurait l'idée durant les grands départs de placer des VI à bord des trains pour remplacer des agents B de la filière ASCT. De qui se moque-t-on! ASCT, c''est un vrai métier. Si cette information se révèle juste, autant vous le dire, vous rencontrerez une CGT à l'offensive, pour dénoncer ce passage en force et cette déqualification généralisée des métiers

Il est aussi intéressant de constater que, par exemple, alors même que l’ensemble des cheminots soumis aux contraintes des métiers et de leur haut niveau de technicité et de sécurité, qui sont continuellement surveillés afin de s’assurer de la bonne exécution des taches de leur aptitude médicale, souvent fliqués, nous affirmons que l’entreprise a joué avec la sécurité des circulations, celle des usagers et des cheminots. En effet, plusieurs témoignages nous rapportent la même chose. Nombreux sont ceux non grévistes qui se sont vu remettre des certifications ou autres validations et aptitudes à tenir des postes de surveillant de dépôts, jockeys, aiguilleurs agent d’accompagnement des trains ou encore plus aucune traçabilité des travaux réalisés ou pas sur le matériel roulant, etc. C’est scandaleux ! Est-ce la SNCF de demain ? Il a été facile de constater que n’importe qui pouvait faire n’importe quoi, sans se soucier du temps de séchage de l’encre sur les pseudos cartes d’habilitation pourtant si dures à obtenir en temps de paix…

Et après ça, vous osez encore nous faire croire que la sécurité c'est votre priorité

Nous avons évité un drame à Brétigny le 18 juin dernier alors même, il y a à peine 1 an, la SNCF, les cheminots vivaient un véritable traumatisme avec la terrible catastrophe

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ferroviaire qui a fait, doit on le rappeler, six personnes décédées et 30 blessés à déplorer. Durant le conflit donc, lorsqu’on vous affirme que vous avez franchi la ligne jaune de la sécurité c’est que nous avons évité la mort de deux personnes dont l’une d’entre elle était stagiaire. Ils partent intervenir sur les aiguilles sans avoir en préalable un système d’annonce digne pour assurer la sécurité des personnels. Encore heureux qu’à cet endroit, l’entrevoie est assez large, mais pour autant, passer entre deux trains qui plus est à grande vitesse… décidément, certains dirigeants feraient mieux d’un peu d’humilité et reconnaitre que la voie vers laquelle on nous dirige est une impasse et surtout dangereuse. Oui Monsieur le Président, nous affirmons que la priorité est la productivité avant la sécurité.

L’application du RH 0077 (en sursis il est vrai…) a d’ailleurs subit quelques interprétations… Il était peu être grand temps que la reprise intervienne pour une certaine catégorie de personnel, car, à notre avis, les repos doubles, les amplitudes de travail, le délai de prévenance calendaire ont bien du servir de siège à tous nos zélés dirigeants, qui, malgré une culture cheminote, ont répondu favorablement aux calembredaines rassurantes de notre président : “rien ne bougera, cette réforme ne vous concerne pas… Enfin, pas pour l’instant…” !

Aujourd’hui voici en quelques lignes une analyse rapide suite au passage à l’assemblée nationale :

• Les questions primordiales de la dette et du financement ne sont pas réglées. • Nous passons de 2 EPIC, système qui a démontré ses limites depuis 1997, à

…3EPIC !!! Etonnant, non ? ça risque de marcher mieux… • Les amendements autour du “FRET, service d'intérêt général ” pour relancer le

report modal de la route vers le rail ont tous été rejetés. C’est encore une démonstration de l’absence de volonté d’aller dans le sens du service public et de son développement.

• La garantie de l'embauche au statut n'était pas affirmée dans le texte initial. Les amendements portant obligation de recruter au statut pour les candidats qui répondent à ses clauses ont été rejetés.

• L'EPIC de tête est considéré comme employeur de tous les cheminots seulement en matière d'assurance chômage et 1% logement…

• un amendement demandait que le RH0077 soit la base du décret socle. Celui-ci a été rejeté !

• il est prévu de transférer à SNCF Réseau les terminaux de marchandises inscrits à l’offre de référence. Un accord sera aussi conclu entre les 2 EPIC pour déterminer un périmètre plus large d’installations inscrites dans cette offre autres que les gares “Voyageurs”. Un amendement positif a exclu de ce périmètre les Centres d’Entretien. Mais jusqu’à quand ?

En résumé, Il est important de mesurer l’impact de cette loi sur l’avenir du service public ferroviaire et des cheminots.

Le projet de loi, dans son titre préliminaire, ne parle pas de Système Ferroviaire Public mais de Système Ferroviaire National où se trouvent, d’une part, un réseau géré et maintenu par un EPIC sous des contraintes financières énormes et, d’autre part, des transporteurs, dont l’EPIC SNCF Mobilité.

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L’action des cheminots a permis une prise de conscience nationale. L’avenir de la SNCF se jouait par cette loi, à travers une réforme visant à libéraliser les rails français et à accentuer le désengagement de l’Etat sur l’aménagement ferroviaire du territoire.

Ce conflit majeur a contraint le gouvernement à accepter quelques évolutions, néanmoins il est resté arc-bouté sur sa visée initiale, répondant aux sirènes libérales, en s’appuyant sur la signature d’un pacte sans aucune valeur juridique pour restreindre les bougés aux limites de ce texte.

Cette action de grève, ce combat était juste et utile. Nous nous en félicitons !

Une unité syndicale plus large, comme celle bâtie autour de la plateforme unitaire aurait permis d’obtenir une renégociation du projet de loi, soyez en certains !

Restent à venir les déclinaisons sous forme de décrets d’application, d’accords d’entreprise et de la CCN de la branche avec le volet réglementation sur le temps de travail applicable à tous les cheminots.

A ce moment là, nous pourrons vérifier les dires de la direction, sur ses mensonges éhontés comme “le statut ne sera pas touché, dans un premier temps” ou “mais non, le RH 0077 n’est pas menacé, en tout cas, pas pour l’instant…” !

La CGT salue l’engagement des cheminots dans ce combat, elle les appelle à rester mobilisés car une bataille s’achève, mais le combat ne fait que débuter.

Chacun devrait défendre l’entreprise qui l’a recruté, aidé à gravir les différents échelons de la hiérarchie, pour certains donné une chance, un sens à une vie par son rôle social, bref, Monsieur le Président, vouloir écraser ceux qui ont lutté notamment au travers de cette scandaleuse publicité ou encore à faire payer les jours de grève en une seule fois n’est pas la voie à prendre! Au contraire, vous renforcez les consciences, les consciences de classes qui sommeillent et qui dans un avenir reprendra la vigueur utile afin d’aboutir à un monde où l’humain est au cœur des préoccupations.

Comment ne pas faire le lien entre la réforme du système ferroviaire, le 4éme paquet ferroviaire et avec ce qu’un journal d’opinion à encore sorti au grand jour sur la place publique?

Il s’agit d’un sujet majeur, d’un véritable coup d’État à l’échelle mondiale contre la

politique, négociée dans le secret le plus absolu. Cet accord sur le commerce des services

(Tisa), caché dans le secret de coffres-forts numériques que seul WikiLeaks a pu percer,

contourne les négociations de l’OMC dans l’impasse et réduit les pays en voie de

développement au silence, pour atomiser les services publics sur toute la planète. Les

dirigeants des principaux pays capitalistes tentent ainsi d’éviter toute mise en cause future

des multinationales qui leur tiennent la main. Les gouvernants français cautionnent cette

conspiration du silence, qui nie toute souveraineté populaire et détruit la possibilité de

choix démocratiques. Ils doivent en répondre et s’expliquer, tout comme la majorité des

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députés européens qui ont voté le lancement de ces négociations ; mais pas ceux qui ont

soutenu les grévistes durant notre conflit.

Le projet Tisa complète le sinistre traité transatlantique. Il instille la concurrence au cœur

des biens communs de l’humanité, interdit la mise en cause de privatisations, interdit les

décisions qui font primer l’intérêt général sur la concurrence, verrouille l’avenir de la

civilisation. L’eau, l’énergie, la santé, les transports… sont particulièrement convoités,

traités comme de nouveaux eldorados pour les profits capitalistes.

Le «�sens de l’avoir�» que dénonçait Marx conduit à l’aliénation de ce qui fait la liberté

des hommes, à la paralysie de l’avenir, à hypothéquer notre sauvegarde livrée au court-

termisme du profit. Dans la discrétion de l’ambassade australienne en Suisse, des

hommes en gris dessinent en noir un futur tyrannique. Désormais, il ne s’agit plus

seulement de lancer des alertes, mais bien d’ouvrir les yeux et d’agir afin de ne pas nous

déposséder des biens élémentaires d’une société.

Monsieur le président, nous gardons la tête haute, car nous savons que l’avenir nous

donnera raison. Vous vous rendrez compte ou peux être le savez vous déjà, mais, vous

vous êtes rendu complice du dépeçage d’un bien commun, la SNCF entreprise publique

de service public. Le chemin est tortueux pour arriver vers l’objectif final, la privatisation

comme l’on connu avant, France Telecom ou EDF et GDF, car face à vous, vous avez une

résistance lucide et responsable.

Par le passé d’ailleurs, la classe ouvrière, celle des cheminots a toujours su réagir, lorsque

par exemple, l’occupant nazi dominait l’Europe. Elle a su bâtir, durant cette période, avec

d'autre le programme issu du Conseil National de la Résistance, l'idée qu'elle faisait d'une

société plus juste et plus humaine. Elle préparait un avenir meilleur pour les générations

futures, mais à quel prix?

Le 10 août prochain, la République, commémorera le 70éme anniversaire du

déclenchement de la grève insurrectionnelle des cheminots en ravivant la flamme du

soldat inconnu sous l’arc de Triomphe. Pour vous, peut être que cela ne veut rien dire,

mais pour la CGT, elle en donne un sens majeur, car derrière, c'est la liberté qui est

reconquise. Dans toute la France, les cheminots ont fait leur devoir et notre corporation a

payé un lourd tribut (809 fusillés, pendus, massacrés, torturés à mort, 2.480 déportés dont

1.157 sont morts en déportation et des milliers de blessés handicapés à vie) dans les

combats de la Résistance et de la Libération.

Pour notre part, le dimanche 10 aout, nous y serons, en masse afin de maintenir ce devoir

de mémoire.

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Monsieur le Président, la délégation CGT quittera cette séance plénière à l’issue des

déclarations liminaires et de vos éventuels commentaires. Au regard du contexte social

récent et qui continue encore aujourd’hui à l’appel de plusieurs organisations syndicales

par une manifestation cet après midi afin de dénoncer la politique austeritaire en direction

de ceux qui souffrent conduite par le gouvernement, nous nous y rendrons afin de montrer

notre détermination à ne pas nous laisser faire.

Des sujets d’entreprise il en sera question notamment avec votre volonté à vouloir

transférer les prestations familiales à la CAF. Autant le dire, c’est un coup de poignard en

direction des cheminots des agences familles et c'est la mise en pratique du premier effet

de la réforme, à savoir, gagner en productivité en interne dont les personnels des activités

transverse sont directement concernés. Peut-être pourrons t'ils compter sur les

organisations syndicales qui soutiennent cette réforme "Cuvillier-Pépy". Pour la CGT nous

prendrons toute notre part pour empêcher ce mauvais coup

Soyez en certains, nous ne resterons pas sans voix, nous continuerons à dénoncer les

mauvais coups portés sur le monde des cheminots. D’autres rendez vous seront prévus si

vous vous attachez à casser le socle social des cheminots, tout comme nous continuerons

à porter une entreprise unique autour d’un seul EPIC, la SNCF.

“Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire”. Albert Enstein

Merci de votre écoute.